Plan de contingence du comité permanent et du gouvernement: Désastres naturels à Madagascar (10...

8/8/2019 Plan de contingence du comit permanent et du gouvernement: Dsastres naturels Madagascar (10 Dcembre 2

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MADAGASCAR 2008 2009Version 10 dcembre 2008

PLAN DE CONTINGENCE DU COMITE PERMANENT ET DU GOUVERNEMENT

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SOMMAIRE

1. Rsum excutif.

2. Analyse du contexte et valuation des risques.

2.1 Analyse du contexte.

a) Contexte physique et climatique

b) Situation politique

c) Situation socio conomique.

d) Scurit alimentaire.

e) Facteurs de vulnrabilit.

f) Principales urgences connues prcdemment.

g) Risques identifis.

h) Capacit locale dadaptation et de rponse

2.2 Risques retenus pour le plan de contingence.

3. Scnarios retenus dans le plan de contingence.

4. Objectifs

4.1. Objectifs gnraux4.2. Objectifs oprationnels

5. Gestion densemble et coordination.

5.1. Mcanismes de coordination existants5.2. Revue des acteurs dans les diffrents secteurs5.3. Matrice de raction rapide5.4. Mobilisation des ressources5.5. Point focaux pour le plan de contingence

6. Plans de rponse sectoriels, des partenaires, et du gouvernement

6.1. Rponse initiale6.2. Evaluation rapide et approfondie6.3. Budget6.4. Manques et contraintes

7. Maintenance du plan

8. Annexes


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1. RSUM EXCUTIF

Contexte

Lle de Madagascar est expose de nombreuses catastrophes naturelles telles que les cyclones,les inondations, la scheresse, et auxquels sajoutent les incendies et les invasions acridiennes.Pendant la saison cyclonique 2006-2007, six systmes cycloniques conscutifs ont frapp lle,semant la dsolation sur les bandes ctires (cte Est et Nord-Ouest) et lintrieur des terres. Cesvnements, accompagnes de pluies excessives sur les hautes terres ont provoqu dimportantesinondations qui ont affect prs de 300.000 personnes. Au mme moment, les rgions australes dupays ont souffert dune scheresse svre. Lors de la saison 2007-2008, trois cyclones, ayant affectau total prs de 525000personnes,ont de nouveau frapp les rgions ctires susmentionnes ci-dessus, ainsi que la cte Ouest. Selon lvaluation du Joint Damage an Losses Need Assesment ,conduite conjointement par le Gouvernement, la Banque Mondiale et le Systme des Nations Unies,les dommages et les pertes engendrs par les cyclones en 2008 ont atteint 333 millions $USD (4% duPIB). A chaque saison de pluie, la plaine dAntananarivo qui se trouve sur le plein milieu de la capitaldu pays, est inonde et prs de 20 000 personnes y sont obliges de quitter leurs habitations pendantenviron un mois pour rejoindre des sites dhbergement.

Des tudes menes en 2008 par la Direction de la Mtorologie Malagasy sur les changementsclimatiques prvoient, pour les 50 prochaines annes, une plus grande intensification des cyclonesdans le bassin Sud-Ouest de lOcan Indien, dans lequel se trouve Madagascar. Une autre tudeconduite par la mme Direction mais qui se limite aux prvisions mtorologiques pour la saisoncyclonique 2008-2009 prvoit par ailleurs des prcipitations importantes dans la premire moiti de lasaison (de octobre dcembre), et une priode plutt sche dans la seconde moiti.

Ces conditions mtorologiques, associes au haut niveau de vulnrabilit des populations,aggraveront les conditions de vie dune proportion grandissante des personnes et des mnages.

Conscient de la ncessit dintgrer des stratgies de long terme leurs exercices de planificationpour pouvoir rpondre une situation de plus en plus volatile, le Gouvernement malgache et sespartenaires dveloppent des mesures de rduction des risques et de prvention de catastrophe

paralllement au renforcement des capacits de rponse, bases sur les contraintes majeuresidentifies (cf. pages 45,46_ Manque et contraintes majeures).

A ce titre, et sur la base des leons apprises durant la saison cyclonique 2006-2007, et suite ladcision davril 2007 du Systme des Nations Unies (SNU) dadopter lapproche sectorielle (clusterapproach) pour renforcer laction humanitaire, le systme des Commissions Sectorielles du Comit deRflexion des Intervenants en Catastrophe (CRIC) a t revitalis sous lgide du Bureau National dela Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC).

Sur la base de cette structure de coordination sectorielle, le Gouvernement malgache travers leBNGRC, le systme des Nations Unies, avec lappui de lUNICEF et de lOCHA pour le Bureau duCoordinateur Rsident (BCR), avaient galement labor en 2007 pour la toute premire fois un plande contingence.

Ce premier plan de contingence avait t labor conformment Engagements/Dfis noncs dans leMadagascar Action Plan (MAP) 2007_2012 et sur la base des leons apprises pendant la saisoncyclonique 2006-2007, lesquelles leons apprises prconisent de : 1) renforcer la coordination ainsique la communication et linformation ; 2) dvelopper des mthodologies communes dvaluation(rapide et approfondie) et dintervention ; 3) optimiser le processus de leve de fonds ; 4) et renforcerles capacits en matire de logistique.

Ce plan, intitul Plan de Contingence du Comit Permanent et du Gouvernement , a montr sonutilit en tant quoutil de rfrence pendant la saison cyclonique 2007-2008. La prparation, lesvaluations et les rponses ont t coordonnes au niveau central par le BNGRC avec lappui duCRIC (Comit de Rflexion des Intervenants en Catastrophe) et de lOCHA pour le Bureau duCoordonnateur Rsident, et elles ont t ralises travers les Groupes Sectoriels suivants : EAU ET


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ASSAINISSEMENT, NUTRITION ET SCURIT ALIMENTAIRE, SANTE, AGRICULTURE,EDUCATION, LOGISTIQUE, et HABITAT oprationnel depuis dbut 2008 (cf. page 21_ Mcanismesde coordination existants).

Mise jour du Plan de contingenceLe processus de mise jour du Plan de contingence a t initi avant le dbut de la saison cyclonique2008_2009, lors dun atelier tenu du 04 au 06 novembre 2008, pendant lequel des reprsentants desrgions les plus vulnrables aux inondations ont t invits pour partager leurs expriences et enrichirle Plan.

En se basant sur les leons apprises de la saison 2007_2008 et sur les prvisions mtorologiquespour la saison 2008_2009, les trois lments suivants ont t retenus.

1. Le nombre de rgions touches passe de 5 13 pour le scnario Cyclone/Inondation : lesrgions dAtsimo Atsinanana, de Vatovavy Fitovinany,dAtsinanana, dAnalanjirofo et de Sava dansla partie Est du pays:, les rgions de Diana, de Sofia et du Boeny au nord-ouest ; les rgions duMelaky et du Menabe louest ; et les rgions du Betsiboka, dAlaotra Mangoro et dAnalamangasur les hautes terres centrales. Le cas de linondation de la Plaine dAntananarivo (dans la rgion

dAnalamanga) o 20.000 personnes sans abri ont t recenses pendant la dernire saisoncyclonique, a t considr comme scnario spcifique traiter dans lactualisation du Plan decontingence.

2. Un scnario sur la scheresse dans quatre rgions du sud du pays (les rgions dIhorombe,dAnosy, dAndroy et dAtsimo Andrefana) a t valid. Il fera ultrieurement lobjet dun planspar qui sera dvelopp conjointement avec les acteurs de ces rgions.

3. Le Plan de contingence actualis intgrera les thmes transversaux prioritaires suivants : le genreavec lappui de lUNFPA ; le relvement prcoce avec lappui du PNUD ; le VIH/SIDA aveclONUSIDA ; et lIEC avec lappui conjoint du BNGRC et du BCR/OCHA. La protection, seraintgre incessamment avec lappui de lUNICEF. Par ailleurs, un processus dintgration des cinqpriorits du Cadre daction de Hyogo dans les planifications sectorielles est initi dans la prsentepremire mise jour du Plan.

Tout comme dans le Plan de contingence 2007-2008, la prsente mise jour reprend les plans derponse sectoriels en annexe de ce document, lesquels plans sectoriels prvoient un appuihumanitaire conforme aux normes SPHERE pendant la phase durgence extrme.

Le Plan de contingence actualis prend galement en compte les activits prioritaires de prparationpr-cyclonique telles que le pr-positionnement de vivres et de non vivres. Les oprations clefs surlesquelles reposent la qualit de la collecte des premires informations humanitaires et de lalogistique, seront axes sur la distribution rapide de vivres et de non vivres, sur le rtablissement descapacits en matire de sant, dhygine, dassainissement et au niveau des coles, sur la relance dusecteur agricole ainsi que sur les activits qui permettent de rduire au minimum les risquesdinscurit alimentaire.

Sur la base du travail effectu pour le relvement prcoce, il a t galement recommand dintgrerdans cette mise jour, les diffrentes dimensions du processus de relvement prcoce qui doit treiniti ds la phase durgence : (1) dimension transversale - en intgrant les lments que sontlvaluation post-catastrophe, la coordination, la planification stratgique et la programmation durelvement prcoce ; (2) dimension sectorielle - en planifiant, dans les plans sectoriels, des activitsspcifiques de relvement prcoce propre aux secteurs ; et (3) dimension inter-sectorielle - enplanifiant la mise en place de groupes sectoriels supplmentaires qui couvriraient des aspects derelvement prcoce non pris en compte dans les secteurs dj existants. Sur ce dernier point, lesenseignements tirs de la saison cyclonique 2007-2008 soulignent par exemple la ncessit deprogrammes/activits de relvement conomique et social (selon le paradigme du SustainableLivelihoods ) pour les mnages et communauts touches.

Note sur les statistiques utilises :Pour assurer une cohrence entre le Plan actualis et les plans sectoriels, les statistiques retenues dans cedocument proviennent de documents officiels des diffrents ministres concerns.


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2. ANALYSE DU CONTEXTE ET VALUATION DES RISQUES

2.1. Analyse du contexte

a) Contexte physique et climatique

Madagascar est la quatrime plus grande le du monde (superficie totale de 587.041 km) et comptede nombreuses petites les priphriques. Lle stend sur environ 1.500 km dans sa plus grandelongueur et prs de 500 km dans sa plus grande largeur. Un plateau central montagneux au climattempr, de 800 m 1.800 m daltitude - les Hautes Terres -, domine lle et occupe les deux tiers desa superficie. Partiellement volcaniques, les montagnes slvent jusqu 2.876 m au Maromokotro,dans le Massif du Tsaratanana au nord. La chane de lAnkaratra, dont lextrmit Nord est situe nonloin de la ville dAntananarivo, atteint 2.643 m daltitude. lest, le terrain sabaisse en pente raidevers une troite bande ctire au climat tropical chaud en bordure de lOcan Indien, tandis qulouest, il dcline doucement vers une plaine ctire plus large bordant le Canal de Mozambique et auclimat en gnral plus aride typique des rgions situes sous le Tropique du Capricorne. Laspectmassif du relief et la complexit du systme hydrologique ne favorisent pas ltablissement de voiesde communication.

Selon le dcoupage administratif en vigueur, Madagascar compte 22 rgions divises en 119 districts.(Voir Annexe1a : Carte administrative de Madagascar).

La situation gographique, le relief, linfluence maritime et le rgime des vents sont lorigine deconditions climatiques trs varies. On distingue principalement deux saisons spares par deuxcourtes inter-saisons dun mois chacune : la saison chaude de novembre avril, et la saison frachede mai octobre. La pluviomtrie est trs variable, pouvant aller de 400 mm 2.300 mm selon lesrgions. La cte Est demeure la plus arrose ; elle est aussi la rgion la plus expose aux cyclonestropicaux qui se forment dans lOcan indien. Le sud du pays est moins arros et sujet des priodesde scheresse.

Les aires cultivables du pays reprsentent environ 9.500.000 hectares dont seuls 24% sont exploits1par divers types de cultures spcifiques chaque rgion. Lle compte plusieurs lacs continentaux auxparticularits biologiques propres mais qui sont actuellement menaces par la pollution, lensablement

et la surexploitation).En saison cyclonique, du mois de novembre au mois davril, de trs fortes pluies et des ventsextrmes ont pour consquence une mortalit directe ainsi que des inondations, la destruction descultures et des infrastructures, des crues soudaines et des glissements de terrain. Les effetssecondaires de ces cyclones et inondations sont une augmentation de linsalubrit et une baisse de lascurit alimentaire entranant une augmentation importante de la morbidit, en plus de ladgradation de lenvironnement.

Ses conditions physiques et climatiques font de Madagascar un pays fortement vulnrable aux alas(le premier pays le plus expos au cyclone en Afrique et 25% de la population totale vit dans leszones risque), ce qui gnre chaque anne des situations de crise. Cette vulnrabilit dj forte estaggrave par un taux lev de pauvret (68,7% en 2006), une grande vulnrabilit sociale de lapopulation et des problmes daccs certaines zones - en raison du manque dinfrastructures. Lacombinaison de ces vnements, qui a pour consquence une augmentation des taux de mortalit etde morbidit, ralentit le dveloppement du pays, et justifie les interventions de prparation, demitigation et de rponse aux urgences menes par le Gouvernement malgache travers le BNGRC etses partenaires. Ces efforts entrent dans le cadre des objectifs fixs dans le Madagascar Action Plan(MAP) le plan daction quinquennal de lEtat malagasy pour 2007-2012, plus particulirement danslEngagement 8 dudit Plan daction.

1 Source : Systme des Nations Unies Madagascar. Prsentation de Madagascar la Session duConseil Economique et Social Assemble gnrale des Nations Unies - Juillet 2000 - New York.


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b) Contexte politique

Madagascar a retrouv son indpendance en 1960 aprs 64 ans de colonisation franaise. LaPremire Rpublique prend fin en 1972 aprs un pisode rvolutionnaire et le pays, devenu la

Rpublique Dmocratique de Madagascar, saligne sur le bloc sovitique. Aprs la fin de la GuerreFroide, le pays se dmocratise nouveau.

Une nouvelle crise politique clate en 2001 suite la contestation des rsultats de llectionprsidentielle. La Cour constitutionnelle dclare finalement Marc Ravalomanana vainqueur et il a trlu en 2006. Le Madagascar Action Plan (MAP) a t adopt au dbut de ce second mandat, demme quun amendement constitutionnel qui autorise le Prsident de la Rpublique lgifrer parordonnance en cas durgence ou de catastrophe .

c) Contexte socio-conomique

Avec un Indicateur de Dveloppement Humain (IDH) de 0,509, Madagascar entre dans le groupe despays dveloppement humain moyen (0,5=


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dexportation de lilmnite en question, pour devenir ensuite un port commercial au service delconomie nationale. De mme, dans le cadre de lintgration rgionale la SADC, un aroportpouvant accueillir des Boeing 767 est aussi en cours de construction dans la rgion duVakinankaratra, une rgion vocation industrielle dans le centre du pays.

En ce qui concerne les infrastructures sanitaires, scolaires, dadduction deau potable etdassainissement, elles sont en trs grande insuffisance. En 2006, seulement 38 % de la populationde Madagascar ont eu accs leau potable (avec une grande disparit entre le milieu rural et urbain)et 52 % un systme dassainissement de base. Cette situation a un impact ngatif sur la sant de lapopulation en gnral ainsi que sur ses capacits dapprentissage et de production. Les maladiesdiarrhiques sont la 2me cause de morbidit et elles atteignent 51% des enfants de moins de cinqans. Du fait des maladies diarrhiques, il est estim une perte de 6 millions de journes de travail paran et de 3,5 millions de journes dcoles (Source : UNICEF, 2004).

Depuis 2007, des efforts soutenus ont t effectus pour amliorer l'accs l'eau et l'assainissement. Ces efforts ont t ensuite concrtiss par la cration du Ministre de lEau en 2008.

Grce la Politique de lcole obligatoire en cycle fondamental niveau 1 encourage par la dotationen kit scolaires, la construction de 2000 salles de classe par an, lallocation de 2000 ariary par lve

par le FAFF ou caisse cole, le taux de scolarisation est pass de 122 124% durant les deuxdernires annes. Concernant les filles, ce taux est de 123 % en 2008 alors quauparavant il na pasdpass les 50%.

d) Scurit alimentaire

En 2008, Madagascar est considr parmi les 30 pays8 les plus vulnrables la flambe des prix enraison d'une forte dpendance vis--vis des importations de produits ptroliers et de crales. Parailleurs, l'tat nutritionnel de la population est dj fragilis : 42% des enfants de moins de cinq anssouffrent dinsuffisance pondrale et 48% de retard de croissance9. Madagascar est aussi touchchaque anne par des alas climatiques (cyclones et scheresses), dont la frquence et lintensitsaccentuent et qui risquent davoir des consquences graves sur ltat nutritionnel de la population, etcelui des enfants et des femmes en particulier.

Linscurit alimentaire Madagascar est galement associe la faiblesse de la capacit derponse locale qui est souvent entrave par le mauvais tat des infrastructures (laccs routierconstitue un problme majeur travers le pays), et des stratgies de survie limites accentuent lavulnrabilit de la population face aux catastrophes naturelles. La rcente intensification de lafrquence et de lampleur des catastrophes naturelles lies au changement climatique mondial ainsiqu la dgradation de lenvironnement, et plus particulirement la perte de la couverture forestireaccentuent davantage les niveaux de vulnrabilit et dexposition de la population.

En tout cas en priode post-cyclonique, le risque dinscurit alimentaire atteint des seuils critiquesdans les rgions les plus vulnrables du pays (voir Enqute anthropomtrique 2008 de l OfficeNational de la Nutrition - ONN). Lensablement des rizires et des rseaux hydroagricoles, ladestruction de certaines rcoltes et des semences, linaccessibilit rendue plus grande par ladestruction des infrastructures routires et laugmentation des prix des denres crent une situationextrmement dfavorable aux mnages les plus vulnrables.

Linscurit alimentaire saisonnire est beaucoup plus svre entre le mois de novembre et le moisde mars, cest--dire pendant la priode de soudure. Pendant cette phase on enregistre unediminution des stocks alimentaires des mnages, une hausse saisonnire du prix des denres debase et la chute de production des cultures de rente. Comme la priode de soudure concide avec lasaison cyclonique, linscurit alimentaire saisonnire est aggrave par limpact des cyclones et desinondations.

8 Note de rfrence concernant limpact des prix mondiaux de produits alimentaires de base sur lesgroupes de population les plus vulnrables de Madagascar _ Systme des Nations Unies.9 Enqute dmographique et sanitaire 2004


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L'analyse globale de la scurit alimentaire et de la vulnrabilit en milieu rural mene par le PAM en200510 rapporte que 25% de la population rurale est affect par l'inscurit alimentaire chronique. Aceux-l s'ajoutent 14% qui sont vulnrables l'inscurit alimentaire lie aux catastrophes naturelles,6% vulnrables l'inscurit alimentaire lie aux augmentations des prix, et 3% vulnrables

l'inscurit alimentaire lie au dcs du chef de mnage. Il n'y a que 15% de la population rurale quiest en situation de scurit alimentaire. Les 37% restants sont vulnrables l'inscurit alimentairemais de moindre degr et pour des causes surtout de perturbation de march ou d'chec decampagne agricole.

e) Facteurs de vulnrabilit

Limpact des catastrophes sur la population, surtout sur les personnes les plus vulnrables, estexacerb par les facteurs de vulnrabilit suivants :

- la pauvret : 69,1%11 de la population malagasy vit en dessous du seuil de pauvret ;

- une croissance dmographique et une urbanisation rapides ;

-

linscurit alimentaire (48% des enfants souffrent de malnutrition chronique

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) ;- des infrastructures prcaires : faute de moyens matriels et financiers, les pauvres vivent en desendroits exposs des alas et construisent des habitations qui noffrent aucune scurit en cas decatastrophe ;

- un fort taux danalphabtisme de 47% pour lage de 15 et plus ans 13;

- un accs insuffisant aux centres de sant et leau potable : 1/3 de la population rurale et 2/3 de lapopulation urbaine seulement ont accs leau potable, et seuls 40% consultent un service sanitaireen cas de difficult ;

- faible revenu des paysans (123 USD par an en 200514) d, entre autres, peu ou pas daccs auxinformations et aux marchs, au faible niveau dorganisation de la filire agricole et une faibleproductivit des sols du fait de la dgradation de lenvironnement.

f) Principales urgences connues rcemment

En 1997, le cyclone Gretelle a fait 140 morts et touch environ 600.000 personnes, dont 80.000 sesont retrouves sans abris ; en 2000, le cyclone Eline a fait 130 morts et touch environ 736.000personnes, dont 10.000 se sont retrouves sans abris. En mars 1999, une pidmie de cholraprovenant de lArchipel des Comores a svi Madagascar depuis la province de Mahajanga au nord-ouest du pays. Lpidmie sest propage dans lensemble du pays jusquen septembre 2001, avecplus de 45.000 cas cumuls, et 2.638 dcs. Au dbut de lanne 2004, les cyclones Elita et Gafiloont fait 363 morts et plus de 1.000 blesss, touch plusieurs centaines de milliers de personnes enlaissant 360.000 sans abris. Les infrastructures et les cultures agricoles ont t largement touchessur lensemble du pays.

La saison cyclonique 20062007 a t particulirement svre, avec le passage de six systmesdpressionnaires de type cyclonique ou tempte tropicale. Quatre dentre eux ont directement frapp

le pays et touch au total plus de 2 millions de personnes dans le nord, le nord-ouest et lensemble dela cte Est, faisant prs de 180 morts et un trs grand nombre de blesss et dtruisant presque toutesles infrastructures routires du nord du pays.

10Madagascar Comprehensive Food security and Vulnerability Analysis, WFP Madagascar 200511Analyse de la Conjoncture socio-conomique de la pauvret Madagascar. Situation 2005-2008 etperspectives. UNDP 200812 Enqute Dmographique et Sanitaire (EDS) 2006.13 Rapport national de suivi des OMD - 200714 Madagascar Action Plan


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En 2008, trois systmes dpressionnaires ont frapp Madagascar - dont Ivan qui tait de degr 4 - etont touch 525.000 personnes. Les dommages et pertes conomiques engendres sont estims 333 millions de dollars US.

Le tableau ci-aprs15

donne un aperu des plus importants alas climatiques qui ont frappMadagascar ces 30 dernires annes :

g) Risques identifis

Le pays fait face une large gamme dalas hydromtorologiques (fortes pluies, cyclones,scheresses). De par sa topographie trs varie, il est galement sujet une godynamiqueparticulirement accentue qui est lorigine dinondations, de glissements de terrain etdboulements frquents. En outre, les alas sismiques ne peuvent pas tre carts.

Alas hydromtorologiquesMme en labsence de cyclones, des inondations surviennent ; inondations qui ne dtruisent passeulement les rcoltes sur pied ainsi que les biens et infrastructures, mais qui ensablent galement

les aires agricoles, exposent les mnages diffrentes maladies diarrhiques lies laconsommation et lutilisation deau insalubre ainsi quau manque dhygine.

Les systmes cycloniques se dveloppent vers le milieu ou lEst du Bassin de lOcan indien, engnral dans une zone comprise entre 50 et Zro degrs de longitude Est par Zro 15 degrs delatitude Sud. Renforcs par les conditions de temprature de lOcan, ces systmes se dveloppenten temptes tropicales de plus en plus intenses, tout en se dirigeant vers louest en fonction desfronts.

Une tude conduite en 2008 par la Direction de la Mtorologie prvoit les phnomnes suivants pourles 50 prochaines annes : (1) les tempratures augmenteront ; (2) les quantits de pluiesaugmenteront sur une grande partie de Madagascar sauf sur le versant Est et SudEst ; (3) le nombrede jours secs augmentera ; (4) le dbut des pluies connatra des retards ; (5) les fortes pluies serontfrquentes ; et (6) lintensit des cyclones touchant Madagascar augmentera avec un lgerdplacement des trajectoires vers le nord.

ScheresseLa bande sahlienne australe couvre la partie sud de Madagascar. Les conditions climatiques aridesen temps normal sont aggraves, certaines annes, par les changements de climatologie marine auniveau du Canal du Mozambique. Des priodes dimportantes scheresses rcurrentes touchent lescommunauts des zones littorales et intrieures avec pour consquence une forte aggravation desindicateurs de sant de la population. Le trs faible dveloppement des infrastructures, la grandevulnrabilit des populations et linadaptation de certaines pratiques de protection augmentent encoreplus limpact des priodes de scheresse.

Ala sismiques et risques de tsunami

15 EM-DAT (Emergency Event Database) : The OFDA/CRED International Disaster Database

Ala Anne PersonnesaffectesCyclone 2008 524153Cyclone 2004 988139Scheresse 2002 600000Cyclone 2002 526200Cyclone 2000 736937Cyclone 2000 369272Cyclone 1997 600000Cyclone 1994 540 043Scheresse 1988 950000Scheresse 1981 1 000000


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LInstitut et observatoire gophysique dAntananarivo (IOGA) relve que Madagascar se trouve bien porte de vagues provenant dvnements telluriques survenant le long de la faille de Sumatra, lleest cependant protge par une barrire corallienne. Lventualit de la survenue dun tsunami majeursemble donc carte. Et si de nombreux sismes de faible magnitude secouent certaines rgions du

pays, les consquences ventuelles dun sisme plus important (glissements de terrain,effondrements, etc.) ne sont cependant pas carter.

Risques de catastrophe anthropique et accidents majeurs connexesMme si Madagascar na pas connu jusquici de catastrophes majeures causes par laction humaine- du fait de la faible concentration des populations, de sa faible densit industrielle et du manquedinfrastructures modernes -, les risques de catastrophe lis au dveloppement conomique sonttoutefois en augmentation. La valeur des pertes conomiques potentielles augmente aussi de pairavec linvestissement accru dans les infrastructures. Parmi les risques majeurs qui menacent les paysen dveloppement en gnral figurent les incendies dans les grands immeubles et les risquestechnologiques, notamment ceux causs par le transport, la manutention et le stockage de matriauxet de produits dangereux.

Les incendies dtruisent parfois des marchs entiers dans les grandes villes du pays mais leur impact fort heureusement ne va pas encore au-del des dgts matriels. En 1998 par exemple, un

incendie sest dclar lusine de Hechst dans la capitale, incendie suivi dune explosion chimiquedans les entrepts. Il ressort dun rapport mis par lOffice national pour lenvironnement (0NE)16 enmai 1999 que les populations voisines ont montr des signes dempoisonnement toxique. Lincendie aeu galement des impacts considrables sur lenvironnement, du fait des pesticides produits parlusine. Pour Hoechst et lEtat malagasy, le cot conomique des pertes a t valu environ 6milliards de francs malagasy (1 million de dollars US lpoque). En tout cas en 2008, des incendiessont survenues dans 13 rgions du pays - tout le littoral Est, les hautes terres et le sud -, incendies quiont eu une incidence sur 3.331 personnes.

Les feux de brousse, qui sont presque toujours dclenchs volontairement (en raison de linscuritrurale et de certaines pratiques culturales traditionnelles), sont un phnomne destructeur sur leshauts plateaux. Ils fragilisent les sols, les rendent plus vulnrables lrosion, augmentent lafrquence des glissements de terrain et la disparition des terres arables, et enfin contribuent, sur lelong terme, aux changements climatiques.

Pour ce qui est du transport, de la manutention et du stockage de matriaux et produits dangereux,les coulements dhydrocarbures ( mares noires ) sont pris en compte par un office spcialis lOLEP (Organe de lutte contre l'vnement de pollution marine par les hydrocarbures en mer) etlors des accidents enregistrs, des rponses ont t apportes par les moyens prsents Madagascar ou par des moyens que les pays voisins ont mis la disposition de Madagascar. Leprincipe du pollueur payant a t en outre adopt.

Epidmies

- En plus du risque de cholra qui reste prsent dans le pays, il y existe galement des foyers depeste. Signale ds la premire moiti du 20me sicle, la peste reste prsente sur les hautes terressous forme endmo- pidmique ou sporadique.

- En plus du paludisme, les arboviroses de type dengue et chikungunya demeurent des

causes majeures de morbidit et de mortalit.- Les ICAM (Intoxication par consommation danimaux marins) collectives sont surtout prsentesdans les villages ctiers du littoral Est mais elles sont en nette diminution depuis les annes 90.

- La fivre de la Valle du Rift, qui est rapparue en 2008 aprs sa dernire apparition en 1979, afait 20 morts rapports. Une rflexion est en cours sur llaboration dun plan de contingence partsur les pandmies.

- La grippe pandmique drivant de la grippe aviaire (H5N1) fait partie des risques encourus par lepays, et cette menace a t analyse et prise en compte dans un plan de contingence tout faitdistinct.

16 Office national pour lenvironnement


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h) Capacit locale dadaptation et de rponse

La capacit dadaptation de la population se mesure son aptitude attnuer limpact dun ala.Cette capacit varie normment en fonction du niveau de prparation de la population locale, de lafragilit de lenvironnement, de la diversit des activits gnratrices de revenus et de ltat desinfrastructures routires et sociales. Les capacits dadaptation sont values sur une chelle allantde trs faible trs importante et permettent didentifier les populations qui nont pratiquementpas les moyens de faire face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilementleur modes de consommation pour compenser les pertes. Dans son ensemble, Madagascar reste trsvulnrable aux chocs. Si les impacts directs sont relativement limits (mortalit directe plutt faible encomparaison avec dautres pays et reconstruction/rhabilitation rapide des habitations), les impactsindirects moyen et long terme influent cependant grandement sur la vulnrabilit des mnages djen situation de prcarit.

Depuis 1996 et les dbuts de la rflexion sur une Stratgie nationale de gestion des risques et des

catastrophes Madagascar, le Gouvernement malagasy et ses partenaires

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oprent suivant unelogique de prvention et de prparation pour optimiser la rponse aux catastrophes naturelles. LaPrimature et le Ministre de lIntrieur et de la Dcentralisation en sont les points dancragedcisionnel et sont chargs de la coordination des actions des partenaires. Certains ministres ontdvelopp leurs propres capacits de rponse (le Service durgence Catastrophe du Ministre de laSant, le Corps de la Protection Civile (CPC), la Direction des entretiens routiers, les Forces dedveloppement du Ministre de la Dfense, la Cellule durgence du Ministre de lEducation nationale,le Fonds de rponse aux catastrophes au sein de certains ministres, etc.).

La capacit de rponse du Gouvernement est parfois limite par le contexte conomique etgographique, bien quil y ait une volont politique relle de mobiliser plus de ressources etdoptimiser laction humanitaire.

2.2. Risques retenus pour le plan de contingence

Les risques suivants ont t identifis : les risques majeurs auxquels Madagascar pourrait treconfront pendant les six prochains mois de la saison cyclonique 2008-2009, ainsi que la probabilitdoccurrence de ces risques pendant lesdits six prochains mois.

Cette identification sest faite sur la base des alas dj rpertoris pendant le premier atelierdlaboration du Plan de contingence de 2007-2008, alas dont linventaire a t mis jour partir dela prvision mtorologique pour Madagascar effectue par la Direction de la Mtorologie et qui at publi au niveau sous-rgional en Afrique18. Cette prvision mto souligne que les conditions deformation cyclonique seront plus favorables pendant la premire moiti de la saison cyclonique 2008-2009 (doctobre dcembre 2008) mais dans le contexte de rchauffement climatique actuel, lesrisques doccurrence de cyclones tropicaux de forte intensit sont levs et le nombre moyenannuel de cyclones tropicaux frappant Madagascar reste inchang (entre trois et quatre par an) maislintensit de ces cyclones serait plus forte et plus violente, ce qui provoquerait des prcipitationsnormales abondantes sur la moiti nord et sur toute la cte Est de lle entre octobre et dcembre2008, et des prcipitations dficitaires entre janvier et mars 2009 sur lensemble du pays.

17Le PNUD et le Systme des Nations Unies, les bailleurs institutionnels, la Banque Mondiale

et le FMI, et les ONG CARE, Mdair, CRS et la Croix-Rouge.

18 Atelier rgional de formation la planification de la prparation aux inondations et aux cyclonesen Afrique australe, atelier tenu du 13 au 15 octobre 2008.


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Probabilitglobaledoccurrence

Probabilit chiffredoccurrence Ala / catastrophe

Trs probableProbabilit de prs de100% dans lanne

- Cyclone- Inondation

Probable

entre 10% et 100% deprobabilit danslanne, et au moinsune chance dans lesdix prochaines annes

- Scheresse qui touche assez rgulirement la partieaustrale de lle.- pidmies importantes (par le taux dattaque et/ou laltalit) touchant une grande ville ou stendant uneou plusieurs rgions du pays (type pidmie decholra de 1999, grippe en 2002, ou flambesdarboviroses de Toamasina en 2006);- Crise nutritionnelle qui mme en absence dalaclimatique, pourrait toucher une partie des rgionsvulnrables linscurit alimentaire.

Possible

entre 1% et 10% deprobabilit danslanne, et au moinsune chance dans les

cent prochaines annes

- Incendie majeur qui devient de plus en plus frquentaussi bien dans les milieux urbains que ruraux, etpourrait dtruire des centaines de maisons.- Invasion acridienne- Tsunami- Pandmie due un nouvel agent infectieux (typegrippe pandmique);- Catastrophe de transport de personnes (ariennenotamment)- Tremblement de terre.

- Intoxications alimentaires collectives touchant unnombre important de membres dune communaut :toxi-infections, intoxications chimiques,consommations danimaux marins (ICAM - Intoxicationpar consommation danimaux marins)

Peu Probable

moins de 1% deprobabilit danslanne, ou moins dunechance dans les centprochaines annes

- Catastrophes industrielles (type Seveso)- Crise complexe

3. SCENARIO RETENU POUR LE PLAN DE CONTINGENCE

Les participants ont retenu deux scnarios :

Scnario 1 - Alas les plus probables : les cyclones et les inondations qui les suivent. Les zonesidentifies comme les plus vulnrables sont sur la cte Est (les rgions de Sava, dAnalanjirofo,dAtsinanana, de Vatovavy Fitovinany et dAtsimo Atsinanana), au nord-ouest (les rgions de Diana,de Sofia, de Betsiboka et de Boeny), sur la cte Ouest (les rgions du Melaky et du Menabe) et lapartie centrale de lle (la rgion dAnalamanga - notamment la Plaine dAntananarivo - et celledAlaotra Mangoro).

Scnario 2 - Alas probables : la scheresse. Les zones identifies sont les rgions de lextrme sudde Madagascar (les rgions dAndroy, dAnosy, dAtsimo Andrefana et dIhorombe). Ce deuximescnario fera lobjet dun plan de contingence part qui sera labor ultrieurement.


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Le premier scnario sur les cyclones et les inondations, qui nest que la mise jour du scnario retenupour le Plan de contingence de 2007-2008, a t labor partir des prvisions mtorologiques pourla saison cyclonique 2008-2009 et des expriences des annes prcdentes. Il est prsent dans letableau ci-dessous et ax sur deux phases : (1) la phase durgence et (2) la phase de relvement. Au

cours du processus dactualisation du Plan de contingence, iI a t demand aux groupes sectoriels(GS) de porter une attention particulire aux thmes transversaux tels que le VIH/SIDA, le genre, lerelvement prcoce et lIEC ainsi quaux cinq priorits du Cadre daction de Hyogo pour 2005-2015.Les plans sectoriels prsents dans lAnnexe3 ont t rdigs en consquence.

Un exercice de simulation de rponse aux catastrophes en grandeur nature, axe sur le thme inondation , a t organise par le Corps de Protection Civile (CPC) et le Bureau National deGestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) avec le soutien technique et financier du Bureaudu Coordonateur Rsident du Systme des Nations Unies, du PNUD, de lUNFPA, de lOMS et delUNICEF. Cet exercice sest droul Mampikony (un des districts identifis dans le scnario) sur lazone nord-ouest de Madagascar entre le 27 et le 30 novembre 2008.

Cet exercice a entre autre permis de tester en grandeur nature les capacits de rponses nationales

et surtout locales, les planifications sectorielles ainsi que les mcanismes de coordination et decollaboration inter-institutionnelle. Compte tenu de limportance de la tlcommunication pendant laphase durgence, il est important de signaler la participation active de la socit de tlphonie mobileTelma qui a simul le rtablissement rapide de ses rseaux de tlcommunication par linstallationdune radio BLU mobile. Y ont particip en tant quacteurs, les ministres prsidents des secteurs(pour la premire fois : ducation, sant, eau et assainissement, habitat et logistique), lUNICEF,lOCHA pour le Bureau du Coordinateur Rsident pour les Nations Unies, le PNUD, lOMS, le PAM,lUNFPA, la Croix Rouge Malgache, les ONGs (Mdair), les secteurs privs (Aquasre, TELMA), lecomit local de GRC ainsi que les rgions/districts voisins (Boeny, Betsiboka).

Les enseignements tirs de cet exercice ont t capitalises pour la finalisation du prsent Plan deContingence, notamment les plans sectoriels.

Situation durgence : Passage de cyclones touchant toute la cte Est de Madagascar, les rgions du

nord-est et ouest et entrainant des inondations dans la partie centrale de Madagascar (cf. Annexe 1.Carte du scnario)

Consquences humanitaires et en infrastructures(socio-conomiques et de production) potentielles Hypothse de planification

Augmentation de la mortalit et de la morbidit. Augmentation des populations vulnrables (ENA,

femmes chefs de mnages, malades, handicaps,blesss)

Besoin pressant daccs aux services de base (eaupotable, nourriture, abris, ducation, sant)

Augmentation du risque pidmique de cholra,rougeole, maladies diarrhiques, mningite, fivres,etc.

Dgradation des moyens conomiques et sociaux dela population locale : route, piste, ponts, coles,centres de sant

Inondation et ensablement des terrains agricoles Inondation des grandes agglomrations (plaine

dAntananarivo) et les agglomrations du versantouest du Lac Alaotra, entranant plusieurs milliers desgens sans abri.

600 000 personnes affectes, dont 200morts, 150 blesss et 100 disparus

Assistance immdiate prvue pour 60 000personnes sur une dure de 2 fois 15 jours.

100 ponts, 600 salles de classe, 50 centresde sant endommags ; 1 centre hospitaliersubmerg ; 5% des routes nationales et 30%des routes secondaires impraticables ;rseau ferroviaire interrompu ; quelques

aroports impraticables pendant un certaintemps 30 40% des pertes en agriculture

Ce scnario global ne sapplique pas au cas de la Plaine dAntananarivo (voir le tableau ci-aprs). Lesproblmes de cette plaine sont surtout considrs comme tant dordre humanitaire car ils sont lis au


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dplacement temporaire dune frange de la population urbaine. Aussi, tous les secteurs ne sont-ils passystmatiquement concerns.

SECTEUR HYPOTHESE DE PLANIFICATION POUR LA PLAINE DANTANANARIVO

Eau, Assainissementet Hygine (WASH)

20.000 personnes, soit 4.000 mnages, sont installes dans les sites dhbergement,et 10 centres de sant et 20 coles primaires sont inondes : tout cela ncessite desapprovisionnements en eau potable et des services dhygine/assainissementpendant 1 mois.

Education 10.000 lves de lenseignement primaire sont privs de cours dans 20 colesprimaires inondes : les classes/cours doivent reprendre immdiatement.

Habitat 20.000 personnes doivent tre hberges dans des abris temporaires pendant 1mois.

Sant 20.000 personnes sont accueillies dans des sites dhbergement et ont besoindassistance sanitaire immdiate pendant 1 mois.

4. OBJECTIFSLe prsent Plan de contingence, comme le sont les plans de rponse sectoriels, a t laborconformment lesprit de la Charte de laction humanitaire qui raffirme le droit des populationsvictimes de catastrophes la protection, lassistance et vivre dans la dignit19.

Ce Plan a pour but didentifier les actions mener :

Dans le cadre de la prparation de la rponse : dsignation des points focaux ; identificationdes quipes dvaluation ; identification des besoins et des manques, du stockage, du pr-positionnement des moyens de rponse ; calcul de cots initiaux ; identification desbnficiaires potentiels ; et actions dinformation et de formation pour lattnuation des

impacts. Dans le cadre de la gestion de la rponse :

o Organisation des premires valuations durgence puis de la rponse immdiate pourrestaurer des conditions de vie convenables aux populations (selon les normes nationaleset/ou internationales).

o Planification et coordination du processus de relvement prcoce qui, en renforant letravail des humanitaires (en commenant dans la phase durgence) et en posant desfondations solides pour le dveloppement (en stabilisant la situation et en acclrant leretour la vie normale davant-crise), a pour but de :

suppler aux oprations dassistance humanitaire dj en cours pour veiller ce queles ressources injectes favorisent une certaine autonomie et un dveloppementsocio-conomique chez les populations touches ;

promouvoir les initiatives spontanes des populations touches en sassurant quellessoient viables et quelles puissent viter les futurs risques ; et

poser les bases dun relvement long terme.

Dans le cadre de la gestion de la situation daprs-crise : continuum, suivi et valuation de laqualit des programmes mens ; valuations du niveau de relvement.

19 Charte Humanitaire SPHERE, base sur les principes et les dispositions du droit humanitaireinternational, du droit international, des Droits de lHomme, du droit relatif aux rfugis et du Codede conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et pour lesorganisations non gouvernementales (ONG) lors des oprations de secours en cas de catastrophe .


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4.1. Objectifs gnraux

Les sept plans sectoriels qui sont prsents en Annexe 3 visent permettre la mise dispositionimmdiate de moyens de rponse aux besoins les plus urgents. Les secteurs couverts sont les

suivants : Sant ; Nutrition et Scurit alimentaire ; Agriculture ; Eau et Assainissement ; Education ;Logistique ; Habitat.

Les objectifs communs des Groupes sectoriels (GS) sont :

la coordination oprationnelle et stratgique des partenaires par secteur ;

une bonne connaissance de la population vulnrable et de ses besoins ;

la mise en commun des ressources et informations pour les valuations et les enqutes ; et

linventaire commun des capacits et ressources disponibles.

En plus de ces objectifs communs, chaque GS a identifi des objectifs spcifiques conformes sesactivits propres :

- Le GS Agriculture relance le secteur de la production alimentaire (levage, pisciculture,

infrastructures agricoles, quipement et outillages, cultures de bas-fonds) des mnages aprs lacatastrophe. La rhabilitation des rseaux hydro-agricoles et des circuits dapprovisionnement enintrants et de commercialisation des produits est galement une activit prpondrante.

- Le GS Eau et Assainissementassure l'accs des sinistrs leau et lassainissement. La rductiondes risques dapparition et de propagation des maladies transmission vectorielles dans les zonestouches est galement une activit vitale.

- Le GS Educationassure le rtablissement de conditions acceptables la reprise des cours niveaude lenseignement primaire, secondaire et technique dans les zones touches par les catastrophes.Ce processus aide protger davantage les enfants et appliquer leurs droits lducation(Dclaration de Dakar pour lEcole primaire pour tous ou EPT).

- Le GS Santrduit la mortalit et la morbidit chez les populations susceptibles dtre touches parles inondations et les cyclones en diminuant leur vulnrabilit et renforant la capacit des acteurshumanitaires voluant dans le domaine sanitaire.

- Le GS Nutrition et Scurit alimentairese prpare viter une dtrioration du statut nutritionnel dela population touche par les cyclones/inondations, en rpondant aux besoins alimentairesimmdiats des mnages qui nont plus accs la nourriture et en renforant la prise en chargeprcoce de la malnutrition aigue par les structures de routine.

- Le GS Logistiqueappuie les autres groupes sectoriels pour que toutes les oprations de secoursdurgence puissent optimiser lutilisation de tous les moyens logistiques possibles.

-Le GS Habitat veille ce que les populations touches aient, dans les meilleurs dlais, des abrisadapts aux contraintes climatiques existantes, en fournissant des logements temporaires aux sans-abris et en soutenant les efforts mens par les populations touches pour reconstruire ou rhabiliterleurs habitations, tout en promouvant ladoption de normes et standards adapts aux conditionsclimatiques spcifiques chaque rgion.

A noter que le cadre stratgique du relvement prcoce Madagascar, cadre labor en 2008 pour lapriode mai 2008 2009, formule lobjectif gnral de ce processus comme suit :

Lobjectif stratgique de relvement prcoce Madagascar est derestaurer et de renforcer les capacits des communauts et desautorits mener une rponse humanitaire qui appuie ledveloppement sur le long terme.

Cet objectif sapplique ensuite aux secteurs humanitaires existants pour la coordination du relvementprcoce dans la rponse (voir Cadre stratgique du relvement prcoce Madagascar, mai 2008 2009 )


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Pour optimiser ces actions, les lments suivants ont t identifis : capacits de pr-positionnement, infrastructures, moyens de transport, les frquences radio utilises par lespartenaires.

(Voir : Annexe1 - Carte des magasins de stockage ; Annexe5- Frquences radio ; Annexe8-Infrastructures :Aroports, Ports, Axes routiers ; etAnnexe9- Transports : Offres ferroviaires, ariennes, maritimes et routires -en cours de finalisation)


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PLAN DE CONTINGENCE DU COMITE PERMANENT ET DU GOUVERNEME

Secteur

dintervention Objectif oprationnel

Contribution des partenaires

Avant le cyclone et/ou linon

Nutrition etScuritAlimentaire(suite)

population.- Dfinition des paquets min

dintervention. Identifier lespartenaires.

- Prparation logistique etstratgique.

- Mise en place de protocoledaccord.

- Cartographie des zonesdintervention et de vulnraInventaires des commoditdisponibles.

Education - Disposer les premires informations sur les dgts dans les 72 heures - Assurer lenvoi des informapar les Services TechniqueDconcentrs

- Assurer les petites rparations des salles de classe et des quipements - Prvoir dans le programmedemploi de la caisse colepetites rparations (Directecoles, FAFF, FRAM)

- Vrifier ltat des salles de et des quipements

- Mettre disposition des salles de classe temporaire - Pr -positionner les quipeet les matriels pour les saclasse temporaire, identifiedimplantation

- Assainir rapidement les salles de classe et lenvironnement scolaire - Intgrer dans les modules

formation en GRC le volet assainissement

- Oprationnaliser le dispositif pour la pdagogie durgence - Consolidation des acquis denseignants en matiredorganisation pdagogiquedurgence.


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Secteur




Education(suite)

- Mettre disponibilit les kits scolaires durgence - Pr-positionner des kits duscolaire (Fournitures scolaiSchool in a Box, Recratio

- Disposer les donnes statistiques au plus tard deux mois aprs lacatastrophe

- Organiser la formation desducatifs sur la collecte dedonnes spcifiques ducaassurer le pr-positionnemfiches de collecte.

- Faire la prparation psycho - social pour le retour a la vie scolaire - Identifier les institutionsspcialises en matire

daccompagnement psychosocial.

- Poursuivre le renforcement des capacits en GRC des acteurs ducatifsen milieu dconcentres : enseignants, chefs ZAPs, quipe des Cisco etdes DREN.

- Organiser la formation desducatifs en matire de GR

- Renouveler ldition des mlves et les guides pour lematres

- Initier les actions de refores

- Plaidoyer la mise en place de la filire de GRC au niveau delenseignement suprieur

- Mobiliser et sensibiliser lespartenaires du MEN(enseignement suprieur) mise en place de la filire

conception des modules deformation.- Faire le suivi et lvaluation des activits ralises - Planifier les actions

Logistique Soutien et appui pour que toutes les oprations dvaluation et de secoursdurgence puissent optimiser lutilisation de tous les moyens logistiquespossibles.

- Inventaire des moyens detransport disponibles et relaavec les fournisseurs par zgographique.


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Secteur




Logistique(suite)

- Inventorier et actualiser un maximum doffres en matire de logistique,selon les disponibilits et les capacits de rendre services.

- Mettre la disposition de tous les autres secteurs les informations lesplus actualises possibles sur les offres existantes.

- Participer aux diffrentes valuations- Appuyer et faciliter lacheminement des moyens humains et matriels sur

le terrain en temps opportun, en qualit et en quantit, au meilleur cot,et au bon endroit ; avec un minimum de risque possible. (procdure deddouanement)

- Inventaire de la capacit ropar zone gographique.

- Coordination des oprationpr- positionnement.

- Inventaire des capacits destockage de fuel par zonegographique.

- Faire une convention de prles fournisseurs de biens eservices (transport, ).

- Solliciter les autorits complocales recourir la rqu

en cas de ncessit.Habitat - Fournir des logements temporaires aux sans abri- Promouvoir les normes et standards adapts aux conditions climatiques

spcifiques de chaque rgion (normes anticycloniques).

- Identifier structures en durdisponibles (Eglises, Mairiemaisons familiales, etc) ;

- Identifier les sites potentieldhbergement scuriss edisponibles sur lesquels depeuvent tre montes (espsportifs, espaces noninondables) ;

- Inventorier les stocks dabrtemporaires disponibles aulocal, national voire rgiona


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5. GESTION DENSEMBLE ET COORDINATION

5.1. Mcanismes de coordination existants

La Gestion des Risques et Catastrophes Madagascar est place sous la responsabilit du PremierMinistre et sous la tutelle administrative du Ministre de lIntrieur et de la Dcentralisation. Lastructure de GRC est dcentralise jusquau niveau des Fokontany, le dcoupage administratif le plusbas (voir Annexe2 : Schma de GRC Madagascar).

Au niveau national, la Cellule de Gestion et de Prvention des Urgences (CPGU) assure lanalyse etle suivi ; le Conseil National de Gestion des Risques et des Catastrophes (CNGRC) dfinit lesstratgies ; et le BNGRC est la structure oprationnelle de ces deux entits. Le BNGRC a donc lemandat dassurer la coordination de la GRC au niveau national. Cette responsabilit comprend laprparation, la prvention, la planification stratgique ainsi que la rponse humanitaireoprationnalise travers le CRIC et les Groupes sectoriels.

Le CRIC, qui fonctionne sous lgide du BNGRC, entretient un lien actif avec les ministrestechniques travers les Groupes sectoriels. (Voir Annexe2 - Structure de GRC). Traditionnellement,

la coordination sectorielle se fait au niveau des commissions du CRIC prsides par un reprsentantdu ministre technique de tutelle. Suite ladoption de lapproche de responsabilit sectorielle ou approche par cluster par le Comit permanent en avril 2007, ces commissions sont devenues desGroupes sectoriels qui ont t renforcs par la nomination dune agence onusienne membre duComit permanent comme chef de file et qui appuie laction du prsident du Groupe sectorielconsidr. A noter que pour viter dventuelles confusions cres par les termes cluster et commissions , il a t convenu de nommer ces forums Groupes sectoriels .

Sept Groupes sectoriels sont actuellement oprationnels (Agriculture, Eau et assainissement,Logistique, Nutrition et Scurit Alimentaire, Sant, Education, Habitat), alors que ceux delInformation, Education et Communication (IEC) et du Relvement prcoce se grent en rseaux depoints focaux issus des Groupes sectoriels.

En cas de crise, le BNGRC convoque une runion du CRIC et active immdiatement la matrice deraction rapide (cf. tableaux de matrice de raction rapide, pages 32 36). Suite aux engagements

pris par le BNGRC lors du dialogue Prsidentiel vers fin novembre 2008, llaboration de cette matricesera dcentralise au niveau des rgions afin que les comits de GRC locaux puissent se coordonnerentre eux et se coordonner avec les structures nationales (BNGRC, CRIC et groupes sectoriels).

Par ailleurs, le Systme des Nations Unies dans a cr aussi en 2004 un Groupe thmatique dePrvention et de Gestion des catastrophes (GTPGC) qui est actuellement prsid par lUNICEF etqui runit rgulirement les points focaux Urgences des diffrentes agences onusiennes. Ce Groupethmatique est transversal et multisectoriel.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) apporte un soutien la coordination, la prparation et la gestion des catastrophes au Bureau du Coordinateur rsident (BCR) duSystme des Nations Unies et au BNGRC. Le BCR/OCHA assure galement le secrtariat desGroupes sectoriels et du GTPGC.

Le tableau ci-aprs prsente la structure des diffrents Groupes sectoriels, alors que lAnnexe 8prsente la Note dorientation de lapproche sectorielle .


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Prsidence technique Point focal Tlphone Mail Agence Poi

Nutrition et Scurit

AlimentaireOf fice National de la Nutr ition (ONN) RAJAOBELISON Josia 033 12 805 95 [email protected], [email protected] UNICEF Paola Valen

Eau et assainissement Ministre de lEauANDRIAMAMONJY

Mahavonjiniaina032 40 160 37 [email protected] UNICEF RAKOTON

AgricultureMinistre de lAgriculture, de l'Elevage et de

la Pche (MAEP)RANDRIANA Victor 034 04 175 20

[email protected] OU

[email protected] RAJAOBEL

Sant Ministre de la Sant, du Planning Familial etde la Protection Sociale (MinSanPFPS) RAJAONARIVELO 032 49 195 90 [email protected] OMS Lamina Arth

Ministre du Transport (MT) RAKOTOARIVO Jean Matha 032 43 284 66 [email protected] Paola Corra

Ministre des Travaux publiques et de la

Mtorologie (MTPM)RAMAROVELO Elo 032 07 150 57

[email protected];eloi.r_velo@mtpm.

gov.mg

RABETRANO Rivo 033 15 016 06 [email protected]

RANDRIAMIALIONA Franois

De Salle033 12 842 41 [email protected]

RASAMOELY Guy 033 14 251 86 [email protected]

RABE Harimanana 033 11 449 [email protected],

[email protected],

RATELOSON Harisoa 032 02 11 726 [email protected]

Reseau "Relvementprcoce"

PNUD Christophe

Reseau "IEC" BNGRC Dia Styvanley Soa UN OCHACoordinateu

Tuniewicz

Protection En cours de discussion

Dr Josselyn

UNICEF

HabitatMinistre de la Rforme Foncire, des

Domaines et de l'Amnagement du TerritoireCRM

EducationMinistre de l'Education Nationale et de la

Recherche Scientifique (MEN)Jacky Rand

Logistique PAM

PRESIDENTS: Ministres ou Directions/Services attachsGroupes sectoriels CHEFS DE FIL


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5. 2. Revue des acteurs dans les diffrents secteurs dintervention humanitaire20

(Les mandats respectifs des diffrents membres du CRIC sont rcapituls dans lAnnexe 4)

20Le BNGRC et la CPGU, en tant que structures nationales de GRC, ne sont pas considrs comme membres des Groupbailleurs interviennent sur tous les secteurs de lurgence primaire. Ils sont mentionns sur leurs principaux secteurs dinter

AgricultureEau et

assainissementLogistique Sant

Nutrition et Sc

AlimentaireMTPM

MT

Direction des routes (DR)

Direction des Entretiens

Routiers (DER)

GENIE RURAL (MAEP) ANDEA (MEM) OTU (MTPM) SUCA (MinSanPF) FID (Primature)

ONN (Primature) SAGS (MinSanPF) OLEP (MEEFT) SAGS (MinSanPF)

PSDR (MAEP) WASH (MEM) FID (Primature) CNPLGA

FID (Primature) CPC

SIRSA (Primature)

FAO UNICEF PAM OMS PAM

PAM BCR/OCHA OIM UNICEF UNICEFBCR/OCHA BCR/OCHA ONU SIDA BCR/OCHA

FNUAP

BCR/OCHA

BANQUE MONDIALE ECHO USAID USAID ECHO

USAID USAID ECHO ECHO USAID

ECHO

ADRA MEDAIR CDA MDM AAA

AAA CRM CRF-PIROI ASOS SAFFJKM

CARE ONG St Gabriel - FSG CARE CRM CARE

CARITAS ONG Miarintsoa CRM CRS

CRS SOMECA CRS CRM

SAF FJKM PSI Madagascar HI ASOS

PAMOELA SAFFJKM SALFA

CRS CIC/CMT CDA

ASOS

CARE

AQUASURE

CARITASSAFFJKM

APIPA

MDM

CDA

BUSHPROOF

Gouvernement

(Prsidence Technique)MAEP

Service de la Nutrition

ME MinSanPF ONN

Ministres, Agences et Partenaires impliqus dans chaque groupe sector

Directions/Services au sein

des Ministres

Programmes/Projets/ONGs/

Secteurs Privs

Service de la Gestion de

Catastrophe et Urgence

(SGCU)

Direction de l'Eau (DEPA)

Direction des Urgences et

de Lutte contre les

Maladies Transmissibles

et Non Transmissibles

(DULM)

Bailleurs de fond

Structures attaches au

Gouvernement/Ministres

Systme des Nations Uniesou associations

internationales


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En complment du tableau synoptique ci-aprs qui prsente les activits des partenaires, un Qui fait Quoi O complet est fourni dans lAnnexe 5.

Secteur Partenaires Activits O

Agriculture MAEP/ GENIERURAL

- Evaluation des dgts par les DRDR : sur les cultures etles infrastructures agricoles

- Identification des intrants ncessaires- Distribution des semences et des outils agricoles selon leur

disponibilit- Encadrement technique : cultures et infrastructures

Dans toutMadagascar

FID - Reconstruction ou rhabilitation dinfrastructures sociales(sanitaires ou scolaire), de dblocage ou productives, dansle cadre de rponses aux chocs ou de la dcentralisation

- Renforcement de capacit- Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le

cadre de rponses aux chocs

Dans toutMadagascar

ONN - Relance agricole- Rhabilitation des infrastructures agricoles : systme

HIMO/ACT

Dans toutMadagascar

USAID - Participation des missions dvaluation- Requte de financement Dans toutMadagascarBANQUEMONDIALE

- Participation des missions dvaluation- Requte de financement

Dans toutMadagascar

FAO - Lvaluation et la surveillance des dgts subis par lesrcoltes.

- La mobilisation et la coordination du soutien des donateurspour la relance agricole.

- La coordination des activits agricoles

Dans toutMadagascar

PAM - Evaluation et analyse de vulnrabilit- VCT : rhabilitation des rseaux hydro agricoles

traditionnels, rhabilitation de pistes rurales- Enqute, valuation et analyse des donnes aprs les

alas

Dans toutMadagascar

AAA - Relance agricole- VCT

- Encadrement technique sur la riziculture de grande saisonet contre saison, sur la culture de pois de terre(voanjobory), nieb (voanembe)

- Encadrement technique sur culture marachre, desarbres fruitiers de girofles et de litchis

- distribution de semences amliores

Farafangana,Vangaindrano,

MananjaryNosy Varika

ADRA - Amlioration des rendements agricoles- Etudes et augmentation des capacits

CARE - survol et estimation des zones agricoles inondes- drainage de primtres agricoles en VCT pour faciliter

lvacuation des eaux- valuations (approfondie) des pertes agricoles et des

besoins- Rhabilitation des primtres agricoles- Rhabilitation des voies daccs aux marchs

- Distribution de semences pour la relance agricole etformation-encadrement- Distribution doutillage- Evaluation de la production- Construction de greniers pour stockage de semences

Rgion AtsinananaAnalanjirofoSAVAAnosyAndroy

CARITAS - Distribution des semences, couple la distributionalimentaire (cf. Nutrition)

Dans toutMadagascar

CRS - Relance agricole : Foire de semence, Distribution desemences et matriels agricoles

- Encadrement technique- Rhabilitation des infrastructures agricoles (systme

HIMO)

Sud EstAndroyToamasinaAntsirabe

Mais CRS pourrait


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Agriculture (suite)intervenir dansdautres endroitsselon la disponibilit

des ressourcesSAF FJKM - Agriculture- Encadrement technique- Appui aux activits de production en milieu rural- Dmonstration Art culinaire- Construction de magasin de stockage des produits locaux- Octroi de crdit- Appui aux organisations paysannes

SAVA, DIANA,BOENY, SOFIA,MELAKY,BETSIBOKA,ANALANJIROFO,ATSINANANA,ALAOTRAMANGORO, ITASY,BONGOLAVA,VAKINANKARATRA,AMORON'I MANIA,HAUTE MATSIATRA,ATSIMOATSINANANA,ANDROY, ANOSY,ATSIMOANDREFANA,ANALAMANGA

SIRSA (II) - Analyse de donnes dans le contexte socio-conomie,agricole et scurit alimentaire

- Pronostic et diagnostic des productions agricoles, et de lasituation de la soudure

9 rgions de Tularet Fianarantsoa

Eau etassainissement

MINISTEREDE LEAU(DEPA/BDEA)

- Participation toutes les missions dvaluation- Analyse de qualit de l eau- Dsinfection des puits (ressources humaines)- Mise disposition dune base de donnes des points

deau et des latrines avec coordonnesgographiques.

- Mise disposition dune base de donnes desressources en eau souterraine et surface.

- Mise disposition dune base de donnes sur lescots estimatifs de chaque ouvrage-

Dans toutMadagascar

BNGRC- Participation toutes les missions dvaluation- Pre-positionnement et approvisionnements des

articles WASH- Formation des comits GRC en matire dEau et

Assainissement- Coordination des activits- Distribution des kits WASH

Dans toutMadagascar

ANDEA - Participation lvaluation sectorielle rapide Dans toutMadagascar

CPC - Participation a toutes missions dvaluations

- Approvisionnement et potabilisation de leau

Dans tout

MadagascarSAGS - Dsinfection des centres de soins

- Dsinfection des puits- Distribution des quipements pour les abris

communs (ft, latrines provisoires quipes desystme de lave-main, bac ordure)

-

Dans toutMadagascar

UNICEF - Participation toutes les missions dvaluation- Diffusion des messages cls par rapport leau

assainissement et hygine (au niveau mnage, abriscommuns, centre de sant)

- Distribution des kits WASH mnages (seau, jerrycan,

Dans toutMadagascar


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Eau etassainissement(suite)

timbale, savon, sureau)- Distribution des quipements pour les abris

communs (ft, latrines provisoires quipes de

systme de lave-main, bac ordure)- Dsinfection des abris communs- Distribution des quipements et kits WASH pour les

centres de soin (filtre eau, sureau, savon, produitsde dsinfection)

- Dsinfection des puits- Analyse de qualit de l eau-

CRM - Participation toutes les missions dvaluation- Diffusion des messages cls par rapport leau


- Distribution des kits WASH mnages (seau, jerrycan,timbale, savon, sureau)

- Distribution des quipements pour les abriscommuns (ft, latrines provisoires quipes desystme de lave-main, bac ordure)

- Dsinfection des abris communs- Distribution des quipements et kits WASH pour les

centres de soins (filtre eau, sureau, savon,produits de dsinfection)

- Dsinfection des puits- Approvisionnement en eau par unit de traitement de

grandes capacits

Dans toutMadagascar

AQUASURE- Fourniture du kit durgence AQUASURE pour la

potabilisation de leau (kit + palette de pastilles detraitement) et lapprovisionnement des communauts

en eau potable selon les normes internationales etmalgaches

- Fourniture de stocks de pastilles complmentaires- Formation des acteurs de lurgence sur le kit- Diffusion des messages cls par rapport leau dans

les collectivits et formation sur ces messages- Pour le relvement prcoce et le dveloppement :

mise en uvre de lunit de traitement Village/Dveloppement AQUASURE

Dans toutMadagascar, en

partenariat avecdes acteurs delurgence

MEDAIR - Participation toutes les missions dvaluation- Diffusion des messages cls par rapport leau


- Distribution des kits WASH mnages (seau, jerrycan,

timbale, savon, sureau)- Distribution des filtres sable et matriel IEC pour labonne utilisation des sur`eau



centres de soins (filtre eau, sureau, savon,produits de dsinfection)

- Dsinfection des puits- Fourniture et installation de forage d`urgence

ANALANJIROFOMAROANTSETRAANALAMANGAProjection : dans

tout Madagascar


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- Analyse et test de la potabilit de l`eauONG StGabriel FSG

- Participation toutes les missions dvaluation- Diffusion des messages cls par rapport leau


- Distribution des kits WASH mnages (savon)- Distribution des quipements pour les abris

communs (latrines provisoires quipes de systmede lave-main : dalle SANPLAT et porcelaine)

- Distribution des quipements et kits WASH pour lescentres de soin (filtre eau, savon)

- Fourniture et installation de forage manuel protg

ATSINANANA(Tamatave I et II),ANALANJIROFO(Fnrive Est)VatovavyFitovinany

ONGMiarintsoa







- Dsinfection des puits- Rhabilitation des points deau dtruits par les

catastrophes- Ralisation des nouveaux points deau- Programme de promotion de latrine familiale

- Rhabilitation des latrines endommages par lescatastrophes

- Ralisation des nouvelles latrines

SAVA, SOFIA,ATSINANANA,VATOVAVYFITOVINANY,

VAKINAKARATRA

SOMECA - Distribution des kits WASH mnages (jerrycan)- Fourniture des motopompes, pompes immerges,

Zodiac, trononneuse, groupe lectrogne, citerne500 l 4 000 l

Dans toutMadagascar

PSIMadagascar

- Diffusion des messages cls par rapport leauassainissement et hygine (au niveau mnage, abriscommuns, centre de sant)

- Distribution des kits WASH mnages (seau, jerrycan,timbale, sureau)

- Distribution des quipements et kits WASH pour lescentres de soin (sureau)

ANALAMANGA(Antananarivorenivohitra),ATSINANANA(Toamasina I),

DIANA(Antsiranana I),22 rgions(interventionselon lademande)

PAMOELA - Participation toutes les missions dvaluation- Diffusion des messages cls par rapport leau



VatovavyFitovinany(Mananjary,Ifanadiana, Nosyvarika)


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-- Distribution des quipements pour les abris

communs (ft, latrines provisoires quipes de

systme de lave-main, bac ordure)- Dsinfection des abris communs- Distribution des quipements et kits WASH pour les


- Dsinfection des puits

CRS- CatholicReliefServices



- Distribution des kits WASH mnages (seau, jerrycan,savon, sureau)

- Distribution des quipements et kits WASH pour les

centres de soin (sureau, savon)- Dsinfection des puits- Analyse de qualit de l eau- Dsinfection des puits (curage, HTH)- Dotation de Filtre eau au niveau CSB

VAKINAKARATRA, ATSINANANA,ANALANJIROFO,ANDROY,ATSIMO ATSINANANA,VATOVAVYFITOVINANY

BUSHPROOF - Participation toutes les missions dvaluation- Distribution des quipements et kits WASH pour les

centres de soin (filtre eau cramique)- Dsinfection des puits

NOVASOA - Traitement et potabilisation de leau- Dsinfection des abris et lieu public- Distribution des produits de purification deau

Alaotra Mangoro,Analamanga

Logistique MTPM/OTU - Remise de la circulation en cas de coupure- Mise disposition de locaux disponibles pour

stockage des matriels et vivres

Route Nationaleet Route dIntrtprovincialeDans chaqueDirectionRgionale desTravaux Publics

MTPM/Direction Routes

- Remise de la circulation en cas de coupure- Mise disposition des Techniciens pour lvaluation

des dgts

Dans toutMadagascar

MT -

ARM Matrised'ouvragedlguedansledomainedesinfrastructuresroutirespar:- La gestion du rseau des Routes Nationales qui lui

sontconfis (30%)etleursemprises;- La mise en uvre et l'exploitation des travaux

routiersycompris lesbacssur lerseaudesRoutesNationales;

DanstoutMadagascar

OLEP - Elaborer, mettre en place et mettre jour les plansde lutte,

- Coordonner les oprations de lutte en cas dedversements des hydrocarbures,

- Organiser les exercices de simulation,- Organiser des formations ( lintrieur ou lextrieur)

Dans toutMadagascar


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Logistique (suite)

pour les acteurs des plans de lutte.FID - Reconstruction ou rhabilitation dinfrastructures

sociales (sanitaires ou scolaire), de dblocage ouproductives, dans le cadre de rponses aux chocs oude la dcentralisation

- Renforcement de capacit- Travaux HIMO contre cash en protection sociale

dans le cadre de rponses aux chocs

Dans toutMadagascar

PAM - Coordonne lventuelle demande de supportlogistique extrieur.

- Facilitation de laccs et des distributions pour lespartenaires.

- Avec UNHAS, point focal support arien.

Dans toutMadagascar

USAID - Participation des missions dvaluation- Requte de financement

Dans toutMadagascar

CPC : une

forcedenviron 250hommes etdes matrielsdinterventiondivers.

- dgagement daxes vitaux

- appui lhbergement durgence- poste mdical avanc option TRI si ncessaire- abattages et lagage darbre menaant.- appui aux transports des matriels et des personnels- reconnaissances ariennes supplmentaires sur

demande en coordination avec la BATAC (3 ULM)

Dans tout

Madagascar

CARE - Stocks de repositionnement.- Appui aux missions de reconnaissance.- Appui la distribution et au stockage.

Cote Est

CRF-PIROI - Renforcement des stocks rgionaux dintervention(PIROI Runion)

- Mise en place des stocks rgionaux dcentraliss(tous pays membres)

- Renforcement et formation de lEquipeDpartementale dIntervention Rapide la Runion- Renforcement et formation de lEquipe Rgionale de

Personnes Ressources- Elaboration dun Plan rgional dIntervention en cas

de catastrophe.- Renforcement et formation des Rseaux de

secouristes des Socits Nationales membres- Mise en uvre de projets de sensibilisation et de

rduction des risques dans les communauts cibles

CRM - Mise disposition des matriels de premier secours et depremiers soins

- Mise disposition des tentes

Dans toutMadagascar

CRS - Collecte de donnes auprs de ses partenaires ettransmission des infos post alas

- Rhabilitation des pistes par le systme HIMO/VCT ouACT

- Rhabilitation des infrastructures communautaires- Ces deux dernires activits dpendront les ressources

disponibles-

Vakinakaratra,Atsinanana,Analanjirofo,Androy, AtsimoAtsinanana,Vatovavy Fitovinany

HANDICAPINTERNATIONAL

- La Direction de l'Urgence de Handicap International, base Lyon, intervient sur le terrain pour assister les victimes decrises, catastrophes naturelles, et particulirement auprsdes personnes fragiles et handicapes. Elle assure uneaide humanitaire aux populations sinistres, rfugies,


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Logistique (suite)dplaces.

SAFFJKM - Mise disposition de locaux disponibles pour stockage desmatriels et vivres

- Participation des enqutes post-ala

MaroantsetraMananara Nord

SambavaFnrive EstAmparafaravola

AnjozorobeAndramasinaManajaryToliara

Education MENRS - Centralise les informations ducation, les rconcilie et lestransmet au BNGRC

Au niveaudconcentr et auniveau central

UNICEF - Assure le point focal et le secrtariat du GS ducation- Supporte le MENRS dans ses activits- Supporte le MENRS dans le pourvoi de rponse

Au niveaudconcentr et auniveau central

Aide et Action - Supporte le MENRS pour des cas d'actions de rponses

FID - Rponses aux chocs : Protection sociale HIMO etinfrastructures de base

Au niveaudconcentr

CRM Formation pratique des professeurs et des lves augeste de protection contre les alas climatiques

RgionAtsinanana auniveau de troiscoles de lacommune deFanandrana,Ambatoroa,Andakolosy(projet pilote)

SantMinSANPF /SUCA Prparation aux urgences au niveau sanitaireRponse et coordination des rponses aux niveaux

sanitairesDans toutMadagascar

OMS 1. Appui technique et financier au Ministre de laSant :2. Dotation de mdicaments et de matriel mdical3. Appui la surveillance des maladies et au suivi deltat sanitaire des populations affects.4. Appui aux valuations sanitaires

Dans toutMadagascar

UNFPA 1. Appui technique et financier au Ministre de la santen matire de sant de la reproduction2. Assurer la continuit des services de sant de lareproduction et de ma prvention et la rponse auxviolences bases sur le genre travers le MISP

3. Appui la rcolte de donnes prenant en compte lesdonnes sant de la reproduction et le genre

RgionsdinterventionsUNFPA et toutMadagascarselon les besoins

UNICEF 1. Appui technique et financier au Ministre de laSant.2. Mise disposition de moyens humains et mdicaux.3. Mise en uvre de campagne de vaccination, deprogrammes nutritionnels et de programmes mdicauxpour les femmes et les enfants.

Dans toutMadagascar

Mdecins duMonde

Cliniques mobiles, support mdical Selon besoin

Nutrition et ONN Assure la coordination et la cohrence techniques, Dans tout


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Secteur Partenaires Activits OScuritAlimentaire

oprationnelles et financires des interventions enmatire de nutrition, ainsi que le suivi et lvaluationdes actions des intervenants.

Programme de nutrition communautaire(ONN/PNNC/SEECALINE)Prvention et scurisation nutritionnelle travers leACT/VCT HIMO (ONN/PSN)Acclration de la rduction de malnutrition dans leSud Est avec MSPF et UNICEFSites sentinelles dans les 5 grandes villes avec leMSPF et UNICEFEnqute nutritionnelle en cas dune ventuelle crisenutritionnelle, en collaboration avec MSPF et UNICEF.

Madagascar

BNGRC Pr positionnement et approvisionnement de vivres Dans les chefslieu des Rgions

SNUT(MinSanPf)

Prise en charge de la malnutrition aigu (CRENI,

CRENAS ou CRENAM), acclration de la rductionde la malnutrition (ARM) dans le Sud Est, sitessentinelles dans les 5 grandes villes avec ONN etMSPF.

Dans tout

Madagascar

UNICEF Support technique et financier pour le dpistage et laprise en charge de la malnutrition aigu ainsi que pourla surveillance nutritionnelleAppui technique et financier dans le cadre delacclration de la rduction de la malnutrition dans leSud Est

Dans toutMadagascar

PAM Scurit Alimentaire :

Pr-positionnement des stocks durgence dans lesrgions sujettes aux catastrophes

Enqute dvaluation de la scurit alimentaire desmnages

Moramanga,

Anosibe AnAla,Mananjary,Morondava,Morombe,Farafangana,Antalaha,Vatomandry,Manantenina,Fenerive Est,Sainte Marie,Mahajanga

DeutscheWelthungerhilf

e (Agro ActionAllemande)

Pr positionnement dans les villes de Farafangana,Mananjary et Nosy Varika. Distribution gratuite devivres, distribution de vivres par des activits VCT,

CRENAMProgramme de nutrition communautaire

Sud Est

CARE

Aide alimentaire sous forme de distribution gnrale/cible ou VCT dans les zones dinscurit alimentairesujettes aux catastrophes naturelles

Dans toutMadagascar

Distribution daide alimentaire complmentairedurgence pour les enfants gs de moins de 5 ansatteints de la malnutrition qui vivent dans les zonestraversant une crise nutritionnelle.

Dans toutMadagascar


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Secteur Partenaires Activits ONutrition etScuritAlimentaire (suite)

Mission dvaluation de la scurit alimentaire ensituation durgence

Dans toutMadagascar

Distribution gratuite de vivres - Distribution de vivrespar des activits VCT pour les vulnrables -Distribution de semences

Nord Est, SudEst

CRS

Agriculture production et Marketing Gestion durabledes Ressources naturelles- Protection des productions travers des actions de GRC Dviance Positive(FARN : Foyer dapprentissage de rcuprationnutritionnelle) - Urgence nutritionnelle

Nord Est, Sud,Sud Est

GRETNutrimad

Programme de Nutrition communautaireDiffusion / distribution daliments de complmentAppui nutritionnel en cas durgence

Analanjirofo, SudEst, Androy,Analamanga, Est

ADRA Aide Alimentaire, CRENI et CRENAM

ASERN Programme de nutrition communautaire et CRENAM

CRM Programme de nutrition communautaire, CRENI etCRENAMDans toutMadagascar

ASOS Programme de nutrition communautaire, CRENI etCRENAMSud Est

SAF/FJMK Programme de nutrition communautaire et CRENAM

SALFAPrise en charge de la malnutrition aigu (CRENI,CRENAS ou CRENAM)

Dans toutMadagascar

CDAProgramme de nutrition communautaire et CRENAM Antananarivo /

AndohatapenakaCRENI, CRENAM, appui nutritionnel au TBCRENI, CRENAM, appui nutritionnel au EOV et TB

USAID Financement programme scurit alimentaire etnutrition Dans toutMadagascar

ECHO/EU Financement programme scurit alimentaire etnutritionDans toutMadagascar

HABITAT MRFDAT Dans toutMadagascar

BNGRC Misedispositiondestentes,Transportetprpositionnementdestentes,valuationdesbesoinsenHabitat

Dans toutMadagascar

CPC Secourisme,Dgagement,Electricit,Evaluation Dans toutMadagascar

CRM/IFRC Secourisme,Misedispositiondestentesetdesquipementslectriques,Gestiondescamps,ducation

Dans toutMadagascar

OIM SupervisionetGestiondescamps Dans toutMadagascar

FID Constructiondesbtimentspublicsanticyclonique Dans toutMadagascar

BM Partenairefinancier Dans toutMadagascar

UNHabitat Dans toutMadagascar

CARE PrpositionnementetdistributiondesTarpolin,rhabilitationpostcyclonique Dans toutMadagascar


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5.3. Matrice de raction rapide

Cette matrice prsente de manire succincte les actions clefs prendre pendant les deux premiers

jours et pendant les deux premires semaines. Cest un outil cl lors de lactivation du plan decontingence.

PREMIERES 24 HEURESN Activits Par qui ?

Transmettre les alertes aux Autorits des zones concernes BNGRC1 Collecter au niveau national les premires informations gnres

dans les rgions affectesTous les intervenants

2 Runir les membres du CRIC pour : partager les informations sur lasituation, prendre des dcisions sur la premire valuationmultisectorielle, et ainsi activer le plan de contingence (cf : matricede raction rapide et plans sectoriels),

BNGRC

3 Conduire des runions de mise au point sectorielle en vue de laprparation des valuations

Plan de contingence du comité permanent et du gouvernement: Désastres naturels à Madagascar (10...

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