Pinkerton Agents Eduard Torrents

20

description

 

Transcript of Pinkerton Agents Eduard Torrents

Page 1: Pinkerton Agents Eduard Torrents
Page 2: Pinkerton Agents Eduard Torrents
Page 3: Pinkerton Agents Eduard Torrents

PINKERTON AGENTS

Par Eduard Torrents

L’Agence Pinkerton

L’Agence Nationale de Détectives Pinkerton est une agence de détectives et de garde de

sécurité privé fondé en 1850 par Allan Pinkerton, qui existe toujours aujourd’hui. L’Agence, et

Pinkerton lui-même, devinrent célèbre en 1861, quand ils démontèrent un complot pour

assassiner le président Abraham Lincoln. Les agents de la Pinkerton faisaient des services

diverses, travaux policiers, sécurité privée ou même des travaux de milices privés. En 1866,

l’agence fait régner la loi dans un Far West où la police n’existe pratiquement pas.

PINKERTON AGENTS est une proposition de BD du western en deux volumes (adaptable à trois),

ambiancé dans le Far West. L’histoire est centrée sur la figure de James MacParlan, connu

comme le « Grand Détective » ou le « Sherlock Holmes américain », l’agent le plus fameux de

l’histoire de la Pinkerton, un personnage qui était, nonobstant, controversé et plein d’ombres.

Le récit respecte les faits historiques, mais incorpore une grande partie de fiction qui lui

rapporte la tension, le drame, les situations limites et le sensé de l’aventure du genre western.

Si on le souhaiterait, PINKERTON AGENTS pourrait être continué, avec un concept et une

structure narrative similaires, en des nouvelles histoires basées sur des autres agents de la

Pinkerton, qui avaient aussi une vie conflictuelle et aventureuse, tels que le gunman Charlie

Siringo, ou le fondateur de l’Agence, Allan Pinkerton, entre autres.

Page 4: Pinkerton Agents Eduard Torrents

PERSONNAGES PRINCIPAUX

James MacParlan

Connu comme le « Sherlock Holmes américain », James MacParlan est le détective le plus

fameux de l’histoire de l’Agence Pinkerton. MacParlan est devenu une figure iconique de l’image

policière en 1870 quand il s’est infiltré pendant deux ans dans la bande des Molly Maguires, une

organisation de rebelles mineurs de charbon de Pennsylvania, qui exerçait de syndicat des

travailleurs. Durant ce temps il établit une relation de confiance avec les principaux leaders

rebelles, pour après les porter devant la justice et témoigner contre eux, ce qui aboutit au

démantèlement des Molly Maguire et à leur incarcération. Durant ces années d’infiltration il

appliqua pour la première fois des techniques modernes d’espionnage. En plus de plusieurs

détentions et démantèlements d’organisations criminelles, MacParlan agit de nouveau en 1886

en contre des syndicats du chemin de fer, au Kansas, lors de la fameuse grève des « knights of

labor ».

On peut le deviner, MacParlan était un personnage ambitieux, très controversé, qui à travers la

Pinkerton, travaillait toujours à l’ombre des grands lobbies de pouvoir. Héros pour quelques uns

(il était connu comme « le Grand Détective », et il même apparaissait dans « La Vallée de la

Peur », une histoire de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle), mais vilain pour la majorité de

ceux qui appartenaient aux syndicats ou aux organisations ouvrières : il était accusé de « fraude,

de subornation de juges, de confessions forgées, de faux témoignage, d'intimidation et de

contracter des meurtres pour ses clients ».

Dans cette histoire je veux raconter le tout premier cas de MacParlan dans l’Agence Pinkerton,

une année avant de son infiltration aux Molly Maguire. Un cas qui à été effacé de l’histoire de

l’agence, un cas fictif dans lequel je veux expliquer comment il deviendra cette figure en même

temps légendaire et controversée, tout en plaçant cette histoire dans un contexte "western".

Page 5: Pinkerton Agents Eduard Torrents
Page 6: Pinkerton Agents Eduard Torrents

Maggie Davenport

Fille unique de Guthrie Davenport, un vieux veuf commerçant de Chicago, elle a du toujours

s’occuper de la maison. Après la mort de Guthrie, Maggie, toute seule à la cité, a dut chercher

du travail pour se maintenir financièrement, c’est ainsi qu’elle commence à travailler dans

l’Agence Pinkerton comme assistante. Mais c’est un trait de son caractère, un étrange manque

d’empathie et d’inhabilité pour les relations sociales, qui lui fait dire toujours ce qui passe par sa

tête sans tenir compte de l’effet que ses commentaires produiront sur son interlocuteur. Elle

possède, nonobstant, un esprit analytique très privilégié. Cela a fait que rapidement ses

employeurs l’utilisent pour leur aider dans ses recherches, et qu’elle devient de plus en plus un

personnage apprécié par Allan Pinkerton. Quand ce dernier reçoit une commande de Jebediah

Temple, le puissant industriel de la ‘Temple Coal Mining’, elle s’offre comme volontaire pour

cette mission.

Pendant l’histoire on découvrira son vrai passé et qu’est qui la fit développer un tel caractère et

manque d’empathie.

Page 7: Pinkerton Agents Eduard Torrents

Earl Foss

Earl Foss est un agent de la Pinkerton, à l'âge avancé, aux genoux et aux nerfs usés par les

années de guerre et d’exposition aux éléments. Pendant la guerre civile il était devenu

lieutenant et de quelque façon il avait appris la manière de traiter ses hommes a la ancienne :

soutien ton chef, soutien tes hommes, essaye de maintenir tout le monde vivant, au moins ceux

à ton côté. Après la guerre, il exerça quelques années comme Marshall avant de commencer à

travailler pour la Pinkerton, agence pour laquelle il a donné une bonne dizaine d’années,

dirigeant des petits équipes d’hommes, parmi lesquels le fameux gunman Bud Scallen, qui

montre une loyauté totale envers lui. Il passe beaucoup de temps à rêver à sa retraite :

retourner à faire de la menuiserie et fumer sa pipe dans son porche pendant que le soleil se

couche, mais il n’arrive jamais à trouver le bon moment pour laisser tomber son fusil…

Page 8: Pinkerton Agents Eduard Torrents

Bud Scallen

Le légendaire Bud Scallen est né dans une pauvre famille avec quatre frères. Garçon

problématique il devait abandonner la maison après une dispute avec des villageois pour une

partie de poker qui finit avec la mort accidentelle d’un des confrères. Évadé, il s’est engagé aux

comme soldat confédéré et avec juste 17 ans, dans la bataille de Blackburn’s ford il s’est trouvé

le seul à défendre la bastille contre les attaques des nordistes. Son geste héroïque l'a

rapidemetn rendu célèbre, surtout quand des articles autour du jeune héros sont apparu dans la

presse, affamée de grands histoires de guerre. Sa vie après la guerre est tournée toujours

autour des armes, aussi bien comme soldat, gunman au service des autres ou finalement

marshall et agent de la loi. Pendant ces années il se voit plusieurs fois dans des situations de vie

ou mort dans lesquelles il sort toujours victorieux. Même ses plus petits faits d’armes sont

amplifiés par la presse, pour satisfaire la curiosité des lecteurs occidentaux avides d’histoires

héroïques du sauvage far west. Sa légende s’agrandissant, Bud Scallen commence à confondre

sa vie avec ce qui expliquent les articles de presse et c’est comme ça qu’il développe une

étrange philosophie de vie. La mort, les blessures, ne sont plus qu’une possibilité qu’il faut

accepter. Une fois qu’on est en paix avec ce fait, la peur disparait, ce qui le pousse à commettre

des vrais actes de folie. Cela ne fait qu’agrandir encore plus sa réputation d’héros. C’est

justement au cours d'un de ces services comme sheriff à Wilson’s Creek qu’il s’est engagé dans

une fusillade contre une bande de voleurs de bétail dans laquelle il est gravement blessé. Seule

l’intervention d’un Agent de la Pinkerton, contractée par la ville pour assister son célèbre sheriff,

lui sauve la vie. L’agent était Earl Foss. Durant sa récupération, il eut des hallucinations, sans

doute induites par la morphine, qui lui faisaient croire que son destin à la vie était dorénavant

de suivre Earl Foss et de lui payer sa dette. Ainsi il quitta le service de sheriff et s’engage dans

l’Agence Pinkerton, qui était ravie de recevoir dans ses bras le fameux tirailleur. Bud Scallen

suivra Earl Foss jusqu'à la mort d’un des deux.

Page 9: Pinkerton Agents Eduard Torrents

SYNOPSIS ‘PINKERTON AGENTS’. Tome 1. Le Grand Détective.

Prologue :

- Vues confuses, inclinés, des images de ce que voit James MacParlan: Des flammes, le pistolet

dans les mains ensanglantés, il est tombé au sol, avec une balle dans la jambe. Il est couché

derrière quelques boites de bois. On voit des balles qui impactent contre le bois, tout est plein

de fumée. C’est un chaos de feu et des balles. Soudain, le bruit se calme. MacParlan, 23 ans,

tourne la tête, terrorisé : il voit le corps d’un flingueur, terrible, en contre-jour, faisant dos aux

flammes. La scène finit avec un plan fermé du visage épouvanté du jeune MacParlan

- On connecte avec le même plan du visage de James MacParlan, mais maintenant il a une

cinquantaine d’années, on est le matin. On comprend qu’il était endormi, c’était un cauchemar.

MacParlan est à l’intérieur d’un carrosse qui traverse les rues de Chicago, 1890. Il arrive à

destination, un luxueux bâtiment. MacParlan descend du carrosse et entre au bâtiment, sous un

grand affiche : Pinkerton National Detective Agency.

- MacParlan traverse le grand office de l’Agence, les travailleurs le saluent respectueusement,

mais il n’a pas l’air joyeux. Il entre dans son grand bureau. Quand il accroche le manteau et le

chapeau au porte-manteau, la porte s’ouvre. C’est William Pinkerton (30), fils d’Allan

Pinkerton, le fondateur de l’agence, qui lui dit qu’il y a quelqu’un qui voudrait parler avec lui.

Après lui entre un personnage écossais, bien habillé, 31 ans : Arthur Conan Doyle.

- Conan Doyle et MacParlan parlent dans une salle luxueuse, ils prennent du thé. Conan Doyle dit

à MacParlan comme il admire le travail de l’agence Pinkerton et en particulier celui de

MacParlan. Ils ont ouvert des nouveaux chemins dans la recherche policière, avec des méthodes

d’infiltration, d’espionnage, dont ils sont pionniers. Dans cette scène, avec les commentaires de

Conan Doyle, on présente au lecteur le personnage célèbre qui est devenu MacParlan et

l’agence Pinkerton. De cette façon, ils remémorent le cas des Molly Maguire ou la détention de

la bande de Jesse James… « vous êtes le vrai Sherlock Holmes ! », finisse Conan Doyle.

Page 10: Pinkerton Agents Eduard Torrents

Finalement il lui dit qu’il aimerait l’inclure dans une des histoires de sa création, comme un des

personnages. MacParlan sourit, mais pendant toute la conversation nous voyons qu’il n’est pas

à l’aise (on verra dans l’histoire que la vérité autour de lui ne se rassemble pas à sa célébrité).

Finalement MacParlan dit qu’il ne sait pas, il faut qu’il pense à tout cela.

- Cette nuit, dans la grande maison des MacParlan. MacParlan arrive. Sa femme Mary le salue,

mais il ne dit pas grand-chose. Il monte dans son bureau. Il se sert un whiskey et un cigare, avec

l’air préoccupé. Il se dirige vers la caisse forte et l’ouvre. À l’intérieur : des billets, des lingots

d’or, des bourses des diamants, et une rangée de cahiers. Il prend le tout premier cahier, celui

qui est au fond. Il le regarde :

James MacParlan. Pinkerton early years. 1867.

MacParlan ouvre le cahier et il commence à lire.

On lit l’action en present. Quelque fois, des voix en off, qui sont les indications écrites au journal par

MacParlan et qui expliquent et commentent en passé l’action.

- 27 Janvier 1867. MacParlan explique en voix off (et on voit en images) l’entrevue qu’il vient de

tenir avec Mr. Allan Pinkerton, le fondateur de l’agence Pinkerton. Après que son magasin de

liqueurs brula pendant le grand incendie de Chicago, MacParlan avait commencé à travailler

dans l’agence Pinkerton en 1866 (16 ans) comme agent de sécurité dans les lignes de transport

collectif, grâce à sa haute taille et à sa forte constitution. Un jour, il réussit à expulser deux

malfaisants du carrosse de transport collectif de façon violente. Ça attira l’attention de William

Pinkerton, fils d’Allan Pinkerton, le fondateur de l’agence, qui était dans le même transport.

William en parlait à son père, et ce dernier l’avait convoqué pour lui offrir un travail. Pendant

l’entrevue Allan Pinkerton dit qu’il l’a choisi parce qu’il avait prouvé son sang froid face aux

situations violentes. Car il y aura quelques unes de ces situations à régler : Sa première mission

consistera à voyager dans l’ouest, dans territoires du Far West, et à aider à capturer une bande

irlandaise de outlaws, les Cavendish, qui ont pillé des trains de la compagnie ‘Temple Coal

Mining’. C’est la ‘Temple’ qui a contractée l’agence Pinkerton. Quand il sera arrivé, il se mettra

en contact avec les agents locaux de la Pinkerton et essayera de leur aider dans la mesure de

ses possibilités. Maggie Davenport, qui travaille déjà dans la Pinkerton depuis quelques années,

l’accompagnera, car elle est née dans la zone et connait bien les environs.

- MacParlan voyage en train avec Maggie Davenport, une jeune réservée, avec l’air sérieux et on

peut le voir, avec quelques problèmes d’empathie et de communication. Mais MacParlan se

laisse distraire par les grands esplanades, le paysage qui change… par les réflexions en off on

comprend que MacParlan est tout content, il est jeune, optimiste, ambitieux, il n’a pas de

doutes.

- MacParlan et Maggie arrivent à destination. Ils descendent du train et rencontrent Earl Foss, le

chef de l’expédition, et le flingueur légendaire Bud Scallen, qui se trouve au saloon en jouant

Page 11: Pinkerton Agents Eduard Torrents

une partie poker, entouré de belles prostituées. MacParlan décrit les deux personnages en voix

off dans son journal.

- Ils se dirigent vers un office de la compagnie ‘Temple’. Là un homme de la compagnie, Virgil

Cornwell leur explique que dans quelques jours arrivera le train qui apporte l’argent destiné à

payer les mineurs, et qui retournera avec le carbone qu’ils ont extrait. C'est le train que les

Cavendish ont déjà pillé trois fois. Les agents doivent s’infiltrer et faire le chemin qui leur mène

aux mines, avec l’espoir d’éviter le vol et éliminer la menace des hommes de la bande de Jim

Cavendish.

- Les agents attendent les jours jusqu'à l’arrivé du train de diverses manières, qu’on profite pour

présenter mieux les personnages sur la voix en off de MacParlan. Maggie ne sort de sa chambre

que pour aller manger, enfermée en elle-même. Earl Foss, charmant et parleur, se mélange avec

les gens de la ville. Bud Scallen joue au poker.

- Une nuit, MacParlan est assis à la même table que Bud Scallen. Ils parlent tout mangeant.

Scallen, qui a adopté un rôle de menteur, presque paternel avec MacParlan, lui explique (et on

voit en images) la raison pour laquelle un personnage si connu comme lui a décidé travailler

pour la Pinkerton, sous les ordres d’Earl Foss. La raison est que Foss lui avait sauvé la vie deux

ans avant, même s’il finit gravement blessé après une fusillade. Pendant son inconscience il

délira et eut des visions : maintenant Scallen croit d’une façon fervente que son destin vitale est

de payer sa dette envers Foss. Il le suivra jusqu'à la mort d’un des deux.

- Scène d’action. Un jeune homme, pas plus de seize ans, visiblement ivre et nerveux, se place

derrière Bud et commence à le provoquer, tout en disant qu’il attendait plus d’une légende

comme Bud Scallen. Scallen ne répond pas aux provocations, ce n’est pas la première fois que

cela lui arrive. Scallen essaie de dissuader le jeune homme, de le calmer, il lui offre une sortie

qui sauvegarde son honneur. Mais le gamin, qui cherche à se faire un nom d’une manière

rapide, même pâle comme un cadavre, continue à le défier. MacParlan se lève et il met une

main sur l’épaule du jeune homme, essayant de lui convaincre de ne pas continuer de cette

façon. Mais le gamin, brusquement se tourne et lui frappe un coup de poing. MacParlan tombe

au sol, surpris, avec une coupure sur le sourcil droit et les lunettes complètement cassés. Le

gamin observe excité à MacParlan au sol, mais il note le froid canon de la pistole de Scallen

pointé sous son mâchoire. Scallen lui dit d’aller à l’extérieur, des qu’il le veut tant. Il sort du

saloon avec le gamin, l’air las. MacParlan les suit. Le duel prend peu de temps, et Scallen n’a pas

de pitié. Il tire avec une calme effrayante et la tête du gamin explose. Scallen regarde les gens

de la ville, l’air défiant, cela ne se répètera pas. Après cela, il entre calmement au saloon et

continue à manger.

- Le train de la Temple arrive ! Les agents de la Pinkerton s’infiltrent au passage. Earl Foss et Bud

Scallen sont conduits au wagon qui transporte l’argent. MacParlan et Maggie se situent entre le

passage, côté fenêtre. MacParlan est très nerveux, regardant tout le temps l’extérieur, mais rien

n’arrive. Le train arrive à destination, les mines de la Temple. Là on décharge l’argent et on

charge les wagons marchandises de carbone. Les agents retournent.

- Ils passent les jours comme ils peuvent. Un nouveau personnage arrive, c’est le journaliste

Elwyn Leonard qui, attiré par la présence de Bud Scallen dans la ville est venu lui faire des

interviews.

Page 12: Pinkerton Agents Eduard Torrents

- Les prochaines semaines ils répètent l’opération quelques fois, mais avec le même résultat, la

bande des Cavendish n’apparait pas. MacParlan l’écrit au journal.

- Dans un des voyages en train aux mines, pendant qu’ils attendent le retour, MacParlan peut voir

Jebediah Temple, le fondateur de la compagnie ‘Temple’, qui inspecte les opérations. À son

côté son homme de confiance, Joe « Grim » Aberdeen, un personnage d’aspect obscure, qui a

une terrible réputation. Temple et Aberdeen voient les agents de la Pinkerton, depuis sa

position en haut des ponts des mines, mais ils ne viennent pas parler avec eux pour ne pas

dévoiler l’identité des agents. Earl Foss, tout en conversant avec les mineurs, arrive à savoir

quelques détails de l’histoire des Temple et des Cavendish. Jebediah Temple arriva à Kansas dix

ans avant. Il était déjà un homme puissant, qui s'était enrichi avec l’exploitation de bétail. Mais

comme tous les innovateurs il avait dénoté l’opportunité que représentait l’exploitation de

carbone. Il commença à acheter des territoires dans la zone pour en exploiter les mines. Quand

il ne pouvait pas les acheter, il faisait pression sur les terriens pour qu'ils vendent leurs

territoires avec toutes les méthodes possibles, et toujours en soudoyant les autorités

pertinentes, qui travaillent pour lui. Apparemment Cavendish c’était un de ceux que Temple

expulsa de ses territoires. Il se rebella et avec des autres hommes expulsés de la région forma sa

bande. Et bien que personne d’ici n’ait jamais rencontré ce Cavendish, peut-être par réaction à

la puissance de Temple, il a le support silencieux de la plupart des gens de la région tout en

devenant une figure presque légendaire : le tout petit fermier qui se rebella contre le tout-

puissant industriel du carbone.

- Quelques jours plus tard, de retour du voyage, MacParlan est assis à la barre du saloon. A une

table il y a un étrange homme aux yeux énigmatiques, assis au côté d’un indien habillé à la

manière des blancs. L’homme se lève quand il voit MacParlan à la barre et s’approche de lui

pour le saluer. C’est une conversation un peu bizarre, cet homme essaye d’apprendre quelque

chose sur MacParlan, Scallen et Foss. Il semble savoir un peu de tout. Après avoir terminé son

whiskey, il le salue avec le chapeau, il rejoint l’indien, et ils s’en vont. MacParlan demande au

barman qui est cet homme. Le barman dit qu’il vient de temps en temps, toujours accompagné

de l’indien, mais qu’il ne les connait pas. MacParlan reste pensif, il se souvient qu’il a vu déjà ce

personnage avant, pendant le duel de Scallen. MacParlan sort du saloon, et il voit l’homme et

l'indien qui s’éloignent à cheval. L’homme se retourne et salue en se touchant le chapeau à

MacParlan. MacParlan reste étonné. Depuis sa chambre, par la fenêtre, une figure observe

MacParlan et ces bizarres personnages qui s’éloignent, c’est l’énigmatique Maggie.

- Nouveau voyage en train et attaque de la bande des Cavendish ! MacParlan, qui est situé au

côté de la fenêtre remarque quelques silhouettes en contre jour au sommet de la colline par

laquelle passe le train. Ce sont une quinzaine d'hommes à cheval, le visage couvert par des

mouchoirs, qui chevauchent en parallèle au train. MacParlan avise Maggie. Elle va prévenir Bud

Scallen et Earl Foss au wagon de l’argent, le premier, au côté de la machine. Un cavalier, habillé

comme les autres mais de race indienne, se sépare du groupe. Il s’approche de la queue du

train. MacParlan ne voit plus ce qu’il fait par la fenêtre. Il prend son fusil, les passagers

commencent à être nerveux. Maggie retourne quand on entend le bruit de passes au toit du

wagon. C’est le bandit indien qui était allé à la queue (MacParlan voit par la fenêtre sa monture

qui s’éloigne). MacParlan sort du wagon par une des portes. Il s’enfile et il sort sa tête pour

regarder le toit du train. Il voit le bandit qui s’approche au wagon de l’argent, c’est l’indien qu’il

avait vu au Saloon ! Les autres bandits continuent à chevaucher en parallèle au train à une

Page 13: Pinkerton Agents Eduard Torrents

distance assez large. MacParlan monte sur le toit juste quand l’indien disparait. Faisant des

équilibres, MacParlan avance lentement par le toit. Il voit alors l’indien, qui monte de nouveau

sur le toit du wagon est saute sur la machine du train. MacParlan lui crie de s’arrêter, et avance

vers lui. BUUUM ! L’explosion qui vient du premier wagon le fait quasiment tomber du toit. Au

dernier moment il arrive à s’accrocher à un sortant. Quand il récupère sa position il voit que la

machine et le premier wagon, celui de l’argent, ont été séparées du reste du convoi, qui

lentement s’arrête. MacParlan descend à l’intérieur et crie à Maggie d’aller chercher les chevaux

dans les wagons de marchandises.

- Maggie et MacParlan chevauchent à la poursuite de la machine. Quelques minutes après ils

voient une colonne de fumée. Quand ils arrivent finalement ils voient la machine, qui s’est

arrêté, et le wagon de l’argent avec la grande porte latérale qui a explosé (d’où vient la fumée).

Au côté de cela, Bud Scallen, Earl Foss et les deux machinistes assis au sol, ligotés et bâillonnés.

On voit la bande des Cavendish qui s’éloigne avec le butin en haute de la colline. Une figure se

tourne et regarde en direction à eux. MacParlan croit qu’il reconnait l’étrange visiteur du

saloon. De nouveau il salue les agents en se touchant le chapeau. Après il se retourne et il

disparait derrière la colline.

- Maggie et MacParlan libèrent Earl Foss et Bud Scallen. Bud Scallen sourit ironiquement, mais on

voit une rage intérieur, il n’est pas habitué qu’on lui fasse ce traitement, sans qu’il puisse même

tirer une seule balle. MacParlan se désespère, mais Earl Foss lui dit de se calmer. Il s’approche

au sol, le touche avec la main et alors il dit que tout n’est pas perdu, ils ont laissé un bonne

trace.

- Les quatre agents chevauchent à la recherche des bandits tout en suivant sa trace. Ils traversent

une rivière, Foss voit alors que le trace se divise en deux, une partie des bandits marche en

direction les grands esplanades. L’autre part va vers les montagnes. Ils décident daller vers les

esplanades.

- Quelques heures plus tard, tout en arrivant en haut d’une colline Foss et compagnie voient

quatre des bandits, qui chevauchent devant eux, à quelques cinq-cents mètres, vers ce qui

semble être une ville mineure abandonnée. Les agents chevauchent avec des forces

renouvelées. Foss arrête son cheval. Il se met en pieds sur lui, il ajuste la mire du fusil et il pointe

le canon vers les bandits. Il expire et BLAM ! un des bandits tombe. MacParlan est surpris par

cela. Il demande Bud Scallen, qui chevauche à son côté pourquoi Foss à tué ce bandit, il croyait

qu’ils étaient la pour les amener devant la justice. Scallen lui répond que c’est précisément eux

ce qui s’approche plus à la justice, et qu’ils sont payés pour éliminer ceux de la bande des

Cavendish. MacParlan se rend compte alors pour la première fois de la vraie nature de sa

mission.

- Les bandits arrivent à se refugier dans la ville abandonnée. Ce qui suit est la scène d’action finale

ou les trois agents (Maggie décide ne pas mettre sa vie en danger, elle n’est pas une gunwoman)

affrontent les trois bandits dans les restes de la ville abandonnée. Bref, Bud Scallen et Foss leur

éliminent sans piété. Scallen faisant une démonstration pratique de sa philosophie de vie, leur

affrontant la poitrine découverte, sans aucune peur des balles ennemies, et avec une vélocité et

sécurité extrêmes. MacParlan reste à un côté, observant les autres sans oser s’exposer au feu.

Le dernier des bandits à mourir est l’indien qui avait monté sur le toit du train. Ils essaient de

parler avec lui. Ce n’est pas ces quatre bandits qui ont porté le butin, sinon les autres bandits de

Page 14: Pinkerton Agents Eduard Torrents

la bande des Cavendish, qui l’ont emmené dans leur refuge des montagnes dans les terres de

ses ancêtres. Jamais ils ne le trouveront. Avec une souris ensanglantée le bandit meurt. Foss se

lève et il regarde vers la grande masse des montagnes qui se lève derrière eux. C’est là, qu’ils

devront marcher.

- MacParlan écrit tout cet épisode à son journal cette même nuit. On lui voit écrire au côté d’un

feu, au milieu de la montagne. Les quatre agents partagent un lapin grillé. On lit en voix off ce

qui MacParlan explique par son texte. Malgré la sécurité avec laquelle Bud Scallen et Earl Foss

s’expriment, il est préoccupé. Il n’est pas dans son territoire, perdu au milieu de la montagne, et

même s’ils arrivent à trouver la bande des Cavendish, qu’est-ce qu’ils comptent à faire ? juste

eux contre tous les bandits… Mais il est fatigué. Sa main est fatiguée. Il doit dormir. Dormir…

Fin du volume 1

Page 15: Pinkerton Agents Eduard Torrents

SYNOPSIS ‘PINKERTON AGENTS’. Tome 2. La Meilleure Vengeance.

Prologue:

- Vues confuses, inclinés, des images de ce qui voit James MacParlan: Des flammes, le pistolet

dans les mains ensanglantés, il est tombé au sol, avec une balle dans la jambe. Il est couché

derrière quelques boites de bois. MacParlan, 17 ans, tourne la tête, terrorisé : il voit le corps

d’un flingueur, terrible, en contrejour dos aux flammes. Jusqu’ici c’est la même scène du début

du tome 1, mais maintenant elle continue : MacParlan lève son pistolet vers le flingueur, qui

maintenant se tourne vers lui. MacParlan tire. La scène finit avec un plan serré sur le visage

épouvanté du jeune MacParlan.

- On connecte avec le même plan épouvanté de MacParlan, qui a une cinquantaine d’années. Il se

réveille brusquement. C’est la nuit. MacParlan est dans son bureau, où il était en train de lire le

premier de ses journaux de la Pinkerton, quand il s’est endormi. Sa femme Mary entre dans le

bureau. Elle lui demande si ça va. MacParlan essaie de la rassurer. Elle lui dit de venir dormir

avec elle. Mais il refuse, car il a encore du travail à faire. Quand il est seul de nouveau, il se sert

un autre whiskey et continue avec la lecture.

- Les quatre agents continuent à suivre la trace de la bande des Cavendish. Earl Foss est un

pisteur magnifique, ils s’approchent des montagnes, il fait froid. MacParlan explique tout cela

dans son journal, en voix en off.

- Le paysage commence à changer, des grands sapins, un paysage plus rocailleux, et finalement la

neige commence à tomber légèrement. Peu à peu, MacParlan a perdu de sa confiance en lui

depuis le début de l’aventure. Il a toujours vécu en ville, et là il n’est pas dans son terrain. Aussi,

bien que ce ne soit pas la première fois qu’il soit impliqué dans des bagarres, ou même que

quelqu’un lui tire dessus, mais le fait de poursuivre une bande de criminels à travers les

montagnes, avec en perspective la violence d’un conflit final, il commence à perdre son haleine.

Devant la tranquillité, et le professionnalisme que ses camarades, y compris Maggie, affichent,

face à cette situation, pour la première fois il doute d’être capable d’affronter une telle mission.

- Earl Foss leur fait signe, il voit une colonne de fumée qui s’élève dans le ciel. C’est une cabane au

milieu de la forêt, la fumée sort de la cheminée. Cela semble une cabane des chasseurs, et c’est

clair que c’est habité.

- Les quatre agents s’approchent en prenant des précautions, avec ses chevaux au pas. Il y a un

cheval lié à un poste. Quand les agents arrivent, un homme sort de l’intérieur de la cabane pour

parler aux quatre visiteurs. Ils conversent. Il dit qu’il est chasseur, qu’il va passer quelque temps

à chasser des cerfs. Il leur offre un café. MacParlan s’assied à table, content de pouvoir se

réchauffer un peu, et même de boire un café chaud et manger un morceau, mais Earl Foss et

Bud Scallen ne sont pas si convaincus, il n’y a pas des traces de chasse dans la cabane, et

quelque chose dans le discours du chasseur ne marche pas. Foss lui demande si une bande de

fugitifs est passée par ici. Le chasseur, qui est passé dans une autre pièce de la cabane, dit qu’il

Page 16: Pinkerton Agents Eduard Torrents

est arrivé à sa cabane récemment, alors il n’a rien vu. La ruse commence à être découverte,

Scallen et Foss dégainent leurs pistolets, Maggie se lève et se retire silencieusement. MacParlan

regarde ses compagnons sans rien comprendre. Alors la porte s’ouvre et le chasseur sort

rapidement tirant avec son fusil, mais la fusillade est brève, Scallen et Foss déchargent leurs

pistolets et tirent sur l’homme. MacParlan se rend compte alors que le chasseur était un des

fugitifs. Maggie s’approche du chasseur, qui est moribond. Il dit qu’ils ne trouveront jamais les

Cavendish, ils ont abandonné leur cabane aux montagnes, qu’il était chargé de garder, et que

maintenant ils sont retourné dans son refuge en territoire indien, ou ils ne les trouveront jamais.

Le chasseur leur demande de l’eau. Il se lamente de ne pouvoir plus voir sa femme et ses

enfants. Bud Scallen se montre même affectueux avec lui. Quand finalement il meurt, Scallen

insiste à l’enterrer. Le sentiment qui montre Scallen avec le fugitif contraste avec la froideur

avec laquelle il a tiré sur lui.

- Les quatre agents continuent sa poursuite de la bande des Cavendish par la montagne.

MacParlan explique dans son journal les aventures qu’ils vivent. La traversé des passes neigés

avec les chevaux, le rencontre avec un grand ours, les pas d’une grande cascade, etc.

Ici on peut rajouter plusieurs scènes d’aventure en fonction de la largeur de l’histoire, (si on

décidait rajouter un troisième volume, ici on peut introduire une toute nouvelle trame qui

impliquerait les indiens du territoire, les Dakota, qui donnent refuge aux Cavendish).

- Les quatre agents arrivent finalement au canon ou se trouve la mine des Cavendish. Ils

attendent la nuit pour se rapprocher. Il y a quelques gardes.

- Scènes d’action. Pendant la nuit, les quatre agents éliminent les gardes, mais ils ne peuvent pas

éviter être découverts, et ils commencent à leur tirer, et à se poster dans la mine pour refuser

les agents. Earl Foss se fait tirer dans un côté.

- Earl Foss est au sol, il perd beaucoup de sang et Maggie est sur lui, essayant de couper la

blessure. Quand il a vu son ami au sol, Bud Scallen s’est levé machinalement, le regard fixe et il

commence à avancer calmement, les tirs de feu autour de lui. Earl Foss crie à MacParlan, lui dit

de ne pas laisser seul à Bud, de lui suivre. Scallen avance tout en tirant calmement son pistolet.

Chaque tir est un mort des Cavendish. Il rentre dans la mine. MacParlan lui suit maladroitement.

- MacParlan avance par l’intérieur du tunnel, il entende des tirs qui viennent de devant.

Finalement il arrive dans une grande chambre, qui en réalité est une grotte naturelle, illuminé

par des lampes d’huile, là se concentrent le reste des hommes de Cavendish, et Jim Cavendish

lui-même, qui tirent contre Bud Scallen, qui reste protégé contre des poutres. MacParlan ne

réagit assez rapidement et une balle lui traverse une jambe. Il tombe au sol. Scallen continue à

tirer avec ses deux pistolets. À cause des tirs, une des lampes tombe au sol et la paille

commence à bruler intensément. MacParlan se traine par le sol et se protège contre unes boites

de bois.

- On reconnait la scène du début des albums : Vues confuses, inclinés, des images de ce qui voit

James MacParlan: Des flammes, le pistolet dans les mains ensanglantés. Sudain les tirs cessent.

Un silence tendu. Alors on entend des pas qui s’approchent. MacParlan, tourne la tête,

Page 17: Pinkerton Agents Eduard Torrents

terrorisé : il voit le corps d’un flingueur, terrible, coupé de façon dramatique contre les flammes.

MacParlant lève son pistolet vers le flingueur, qui maintenant se tourne vers lui. MacParlan tire.

La scène finisse avec un plan fermé du rostre épouvanté du jeune MacParlan.

- On voit ce que voit MacParlan. C’est Bud Scallen qu’il vient de tirer. Scallen est au sol, le sang qui

se répande par sa poitrine, le visage incrédule. MacParlan se lève s’appuyant sur les caisses.

Scallen voit que c’est MacParlan qui vient de lui tirer. Il se rend compte qu’il mourra. Scallen

sourit ironiquement, le sang qui tombe par sa bouche, il dit « MacParlan… »

- On est de nouveau au bureau de MacParlan à Chicago en 1890. Il regarde par la fenêtre, les

couleurs du levé du soleil. Il a passé la nuit lisant le journal, qu’il tient encore entre ses mains. Il

est affecté par les souvenirs. La porte du bureau s’œuvre, c’est sa femme Mary, suite par une

des servantes, qui porte un plateau avec du thé et le petit déjeuner pour MacParlan, qui ne se

rend compte, perdu comme il l’est dans ses souvenirs. Mary touche légèrement l’épaule de

MacParlan, qui se tourne pour la voir. Mary lui demande s’il est bien, il n’a pas dormi. MacParlan

récupère le control de lui-même, il dit qu’il ne se passe rien, et il escorte les deux femmes hors

de son bureau. Il s’assied et continue à lire.

- MacParlan en pied, avec son pistolet dans la main, le canon qui rejette fumée. Il regarde le corps

de Bud Scallen qui meurt. Il entend des sons de toux, il se retourne, c’est Jim Cavendish.

- Earl Foss avec Maggie, qui le soutien, entrent dans la grotte. Voici ce qu’ils voyent : MacParlan

en pied, avec son pistolet dans la main. Bud Scallen au sol mort, et Jim Cavendish et tous ses

sbires au sol, morts ou moribonds. Ce qu’ils croient : Scallen et MacParlan ont tué tous les

Cavendish, qui en son tour, ont tiré fatalement sur Scallen. MacParlan reste paralysé, peut-être

par le state de choque, il ne dit rien, il n’explique pas ce qui s’est succédé. Earl s’incline sur

Scallen, des larmes sur les yeux. Maggie se dirige vers Jim Cavendish qui est moribond, elle

s’incline sur lui. Cavendish sourit, ils parlent. MacParlan voit comment Cavendish pointe

légèrement avec son doigt vers lui. Maggie se tourne vers MacParlan, son visage dur. Cavendish

meurt. Maggie va vers MacParlan et Earl Foss. Elle les aide à marcher hors de la grotte. Qu’est-

ce qu’il a dit ? demande MacParlan. Rien, dit-elle. Mais elle regarde MacParlan

énigmatiquement.

- MacParlan écrit dans son journal son pénible retour à travers les montagnes. Earl Foss avec une

blessure de balle dans son côté, et lui avec la blessure à la jambe, et transportant le cadavre de

Bud Scallen (Earl Foss refusa abandonner le corps de son ami aux musaraignes). C’est

uniquement grâce aux attentions de Maggie qu’ils réussissent à le faire. Mais Maggie se montre

réservée, elle ne parle presque rien avec MacParlan, qu’elle regarde avec une espèce de mépris.

- On est retourné à la ville. Au cimetière, Earl Foss, MacParlan et Maggie assistent à la cérémonie

d’enterrement de Bud Scallen, officié par un curé.

- Virgil Cornwell, l’homme de la Temple (voir premier volume), vient les chercher. Il attend la fin

de la cérémonie. Après il s’approche à Earl Foss et il lui félicite pour le travail. Ils ont vraiment

achevé la bande des Cavendish. Earl Foss dit que tout le mérite est de Bud Scallen et MacParlan,

donc c’est eux qu’il faut féliciter. MacParlan se sent mal à l’aise, surtout quand il entend Maggie

souffler. Cornwell leur dit que son patron, le fondateur de la « Temple Coal Mining », Jebediah

Temple, voudrait recevoir personnellement les agents de la Pinkerton dans sa maison.

Page 18: Pinkerton Agents Eduard Torrents

- La luxueuse maison de Jebediah Temple se trouve en terrains des anciens miniers. Elle est un

peu isolée, entouré par des bels paysages et forêts. Le vieux Jebediah Temple les reçoit

amicalement, il est accompagné par deux de ses hommes, et par son homme de confiance, Joe

« Grim » Aberdeen. Temple est satisfait avec le travail des agents de la Pinkerton, il les félicite

pour avoir fini avec ce « ver de Cavendish ». Aberdeen rit en entendant cela et il crache de façon

précise dans le crachoir. Maggie remarque le visage d’Aberdeen, avec un regard de fer.

Aberdeen voit alors Maggie, premièrement avec indifférence, mais après il lui semble la

reconnaitre, après il ouvre les yeux avec surprise. Maggie enrage. De façon inattendue elle

prend le pistolet de la ceinture de MacParlan et elle tire dans la tête d’Aberdeen et sur les

autres deux hommes de Temple, qu’elle tue instantanément. Devant la surprise de Temple,

MacParlan et de Foss, elle s’approche de Temple et lui met le canon sur la tête. Foss pointe vers

elle son pistolet mais Maggie lui dit de jeter l’arme loin de lui. Foss obéit. Il essaye de calmer

Maggie. Maggie ? Je ne m’appelle pas Maggie –dit-elle. Elle dit que son vrai nom est Catherine

Rowland. Temple se sursaute, il reconnait le nom. Alors il commence à cracher, il les deux

autres agents de l’aider, mais c’est trop tard pour lui. Maggie dit que son moment est arrivé et

qu’il payera pour tous ses péchés. Elle jette Temple au sol, et lui tire dessus. Foss essaye de

l’éviter, mais elle pointe maintenant l’arme vers lui et MacParlan. Elle n’a pas rien contre eux,

dit-elle, son travail est finie, et maintenant elle partira. Sans leur tourner le dos, elle prend le

pistolet de Foss et elle abandonne la chambre.

- Foss vérifie le pouls de Temple, mais il est déjà mort. MacParlan se dirige à la fenêtre, il voit

Maggie qui monte sur son cheval et part au galop. MacParlan renie et avec difficulté à cause de

la blessure de sa jambe, se dirige vers leurs chevaux. Foss se rend compte de ce qu’il veut faire

et il essaye de l’en empêcher.

- À l’extérieur de la mansion, MacParlan prend le fusil de Foss de son cheval. Il pointe vers Maggie

qui s’éloigne clairement de la maison, elle est au point d’entrer dans la forêt, mais avant qu’elle

disparaisse, BLAM ! MacParlan tire. Maggie tressaille sur son cheval un instant avant de

disparaitre dans la forêt. Juste en ce moment Foss saute sur MacParlan et ils tombent au sol.

Qu’est que tu as fait ? demande Foss. « Elle est une rebelle –dit MacParlan- tu as vu ce qu’elle

vient de faire ! Nous devons la poursuivre !» La seule chose que Foss sait est que si lui et

MacParlan sont encore vivants c’est justement grâce à Maggie, et qu’il n’est pas son affaire ce

qu’elle à fait. Dit cela, il récupère son fusil, il monte en son cheval, et il part dramatiquement.

- MacParlan monte dans son cheval, il se dirige en direction à la forêt par laquelle a disparu

Maggie.

- Quelques heures plus tard, MacParlan suit la trace de sang au sol. Il voit des vautours qui volent

en cercles pas loin. C’est là où finalement il trouve Maggie. Elle est tombée au sol, avec la balle

qui lui a traversé le dos et a sorti par le ventre. Son cheval paitre tranquillement pas loin. Maggie

tremble de froid. MacParlan récupère son pistole de la main de Maggie. Elle demande de l’eau à

MacParlan, qui lui en donne. MacParlan s’assied a son côté. Ils parlent. MacParlan lui demande

la raison pour laquelle elle a tue Temple. Elle lui explique son histoire, et on le voit en images.

- Son vrai nom, comme elle a dit, est Catherine Rowland. Son père, Bill Rowland était un des

premiers propriétaires dont Temple avait essayé d’acheter les territoires. Mais son père avait

toujours refusé ses offres. Bref, comme il n’y avait pas façon de lui convaincre (son père était

têtu, comme toujours le sont les bons miniers), Temple avait ordonné ses hommes de le faire

Page 19: Pinkerton Agents Eduard Torrents

tuer. Joe Aberdeen, son lieutenant, était celui qui s’en occupait. Mais non contents d’avoir tué

son père, Aberdeen et ses hommes avaient tué aussi sa mère, et ils se profitèrent de Maggie,

qui à l’époque comptait treize ans. Ils l’avaient laissé par morte, croyant qu’elle ne survivrait pas

à cause des blessures causées. Mais la providence avait envoyé Guthrie Davenport, un vieux

commerçant de Chicago, qui était venu pour vendre ses marchandises aux mineurs. Davenport

s’apitoyait de la petite fille, à qui il prenait en son aide. Maggie, très marquée, et comme une

façon d’auto-défense pour affronter les faits, perdait quelque chose. Dans sa tête, elle était

devenue incapable de sentir empathie, ce qui explique son comportement asocial. Installée à

Chicago avec un nouveau père, Guthrie Davenport, et un nouveau nom, Maggie Davenport, elle

effectua des études de médicine. Quand Guthrie mourait, et pour se gagner la vie, elle avait

commencé à travailler pour Allan Pinkerton, et à devenir quelqu’un d’important en ses

investigations grâce à son esprit analytique et à son manque d’empathie. Quand Jebediah

Temple a contracté l’Agence Pinkerton, Maggie a su que c’était vraiment son opportunité de se

venger.

- MacParlan admire Maggie. Tout ce temps infiltrée à l’Agence Pinkerton, avec une identité

fausse, trompant tout le monde… jusqu'à avoir sa vengeance, tout simplement formidable. Mais

Maggie méprise l’admiration de MacParlan. Elle dit qu’il est un lâche. C’est lui qui avait tué Bud

Scallen, pas les Cavendish. MacParlan rit. Pour la première fois, il se rend compte que la réalité

est manipulable, la vérité n’a pas d’importance, ce qui importe ce sont les apparences. Ceci est

un secret –dit-il- que tous les deux s’emporteront à la tombe… elle avant lui. Et il se lève, monte

son cheval et prenant les règnes du cheval de Maggie, il s’en va, abandonnant Maggie aux

vautours.

- MacParlan explique dans son journal l’entrevue qu’il a, une fois qu’il était retourné à Chicago,

avec Allan Pinkerton. La résolution du cas à été un désastre, son agent le plus fameux Bud

Scallen mort, son client Jebediah Temple assassiné par un de ses agents… il ne peut pas

permettre qu’on sache qu’il avait une rebelle infiltrée dans son agence. Ils couvriront le cas, ils

diront que Jebediah Temple était mort par quelqu’un de la bande des Cavendish, ce qui de

quelque façon reste une vérité. L’implication de l’Agence Pinkerton dans le sujet doit rester

complètement cachée. MacParlan dit que cela ne sera pas un problème. Et Pinkerton dit qu’il

vient d’assurer un retraite confortable pour Earl Foss, qui finalement aura réussi son rêve

d’abandonner la vie d’agent, donc lui ne sera aussi un obstacle. Finalement Pinkerton lui dit à

MacParlan qu’il doit tourner la page, oublier cet épisode lamentable. Il a pensé en MacParlan

pour être en charge d’une toute nouvelle mission, qui devrait lui affronter contre une bande

criminelle : les Molly Maguire. MacParlan répond qu’il accepte joyeusement. Il a même

quelques nouvelles idées qu’il voudrait mettre en pratique…

- Finalement, on est déjà dans les dernières lignes du journal, on voit en images dans une sorte

d’épilogue de l’histoire, le destin qui a vécu chacun des personnages. Earl Foss dans sa retraite,

qui pêche dans un lac et fume sur une barquette et on voit arrière de lui sa maison, au pied du

lac. Finalement il a réussi à s’éloigner de la vie de gunman, ce cas a fini pour l’éloigner de ce type

de vie, mais le prix qu’il a payé était haut, on ne peut pas dire que c’est une placide retraite.

MacParlan réflexion, voix en off, sur ce qui c’est passé, sur Maggie, sur comment il fut possible

de fonder une vie sur un grand mensonge. Lui, le lâche tueur du légendaire Bud Scallen (on voit

la tombe de Bud Scallen, après les os de Maggie au milieu de la montagne), mais cela ne ce

saura jamais.

Page 20: Pinkerton Agents Eduard Torrents

- On est de nouveau à Chicago 1890. MacParlan ferme le journal et le regarde avec un visage

affecté. Finalement il souffle. Il se lève, se dirige vers le feu de la cheminée. Et il jette le cahier

au feu. MacParlan observe dramatiquement comment le cahier se consomme par les flammes.

Ensuite il se lève, il s’arrange le cou de la chemise, la cravate. La tête bien haute, il sort de son

bureau.

- Extérieur, jour. La carrosse de MacParlan lui laisse devant le luxueux ’Hotel Continental’.

MacParlan entre, se dirige au salon, ou il y a Sir Arthur Conan Doyle, en train de manger. Quand

Conan Doyle voit MacParlan, il se lève, et se dirige vers lui. Il salue MacParlan cordialement.

MacParlan lui dit qu’il a pensé bien à son offre. Il accepte.

Fin du volume 2.