Ping Pong magazine - Les Nouvelles de Tanger et Région

Mai 2016 12,00DH

Samia Rofaj, nouvellement honorée

Nabil Benabdellah « heureux » au Salon Tanger BAT

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SommairePingPong - Mai - 3

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2011 PE; 0028ISSN: 2028 - 4543

Nabil Benabdellah « heureux »au Salon Tanger BAT

Grande affluence des Tangéroisau Movenpick Hotel

6-7

Inaugurationde la plateforme de

M&MMilitzer à Tanger

9

Ma mission consisteà pérenniser

la réputation de l’hôtel

29

Entretien avecM. Heissam Ghussein,vision d’un Pro

31

Fête du personnel auMövenpick Hotel & Casino Malabata

de Tanger

32-35

TANGER VILLE SYMBOLEDu fantasme au réel

41

Edito

“La chasse aux mendiants est ouverte à Tanger.La police, a décidé de mener une guerre férocepour lutter contre la prolifération des groupes

de mendiants dans la ville”... Cette réalité, on l’atous vue et crue au point d’en être ravis.Lutter définitivement contre des fléaux comme lamendicité, la vente ambulante, les dealers qu’on re-trouve à chaque porte d’une école et dans chaqueruelle, etc... est devenue une obligation chez les dé-partements de tutelle pour bien accompagner les dif-férents projets de développement de la ville. Car, ilest vrai que rêver et imaginer un projet global deTanger métropole, mais quand cela se fait avec cesmêmes mendiants à tous les coins de rue, il ne feraque rendre davantage mauvaise l’image et la répu-tation de cette ville.Dans ce sens, cette opération de lutte contre lesmendiants a eu lieu mais ses résultats sont restés né-

gatifs. La ville abritede plus en plus de per-sonnes qui s’y instal-lent pour « investir »dans ce secteur quirapporte gros. Ainsi,outre les anciens men-diants, arrêtés et relâ-chés quelques tempsaprès, d’autres sont ar-rivés en ville pour yprendre place en

masse aux portes des mosquées, sur tous les grandsboulevards (Pasteur, Mohammed V et MohamedVI), la rue du Mexique et les anciens quartiers de laMédina et de M'sallah. Qui en est responsable ? Pasla police, au moins pas toute seule. La lutte contreces fléaux nécessite une opération mieux organiséeet à laquelle devront prendre part tous les départe-ments concernés. La police exécute des plans et sonobligation d’agir s’arrête là. C’est toute la sociétéqui a besoin d’être revue, corrigée et dirigée vers unmode de vie plus sain et cela se fait par un dévelop-pement social convenable qui prend en considéra-tion une vraie lutte contre la pauvreté,l’analphabétisme, l’ignorance, les crimes dans tousleurs états, etc... C’est ce qui manque terriblementau programme de développement de Tanger dont ilest toujours temps de rectifier certaines erreurs. Etce n’est jamais trop tard pour que les associationslocales reformulent leurs projets et rafraîchissentleurs programmes afin de prendre part réellement àce processus. Une association qui ne laisse aucuneemprunte dans la vie quotidienne des citoyens n’aplus aucun motif d’être et fera mieux de baisser lesrideaux. Les gens ont marre de ces groupements quinaissent chaque jour juste pour demander des sub-ventions mais sans jamais rien faire !

Samia [email protected]

PingPong - Mai - 4

Rectifierle développement

ActualitéPingPong - Mai - 6

Accompagné duWali de la région M. Mohamed elYacoubi, du gouverneur de la province FahsAnjra et plusieurs autres responsables de la ville,

le ministre de l’Habitat M. Nabil Benabdellah qui étaiten a inauguré jeudi dernier la première édition du salonde l’immobilier Tanger BAT qui a eu lieu du 14 au 17avril à l’hôtel Movenpick de Tanger.En plus des organisateurs de ce premier salon du bâti-ment et de l’immobilier, Omar Chraibi, directeur du CRI,Omar Moro, le président de la Chambre régionale decommerce et d’industrie et Mohamed Bouhriz, vice-pré-sident du conseil régional, principal partenaire de cet évé-nement, cette première édition a connu la participationde plusieurs autres responsables représentant différentsdépartements, ainsi que des experts et des professionnelsdu secteur.Tanger BAT a en effet connu un vif succès ce qui arrangele monde des affaires dans une ville qui se présente sousla nouvelle formule de cité métropole et qui avait besoinque ce type de manifestations soit pris en charge par desorganismes responsables et représentant ses vraies ambi-tions.

Nabil Benabdellah « heureux »au Salon Tanger BAT

Grande affluence des Tangéroisau Movenpick Hotel


Ce type de manifestations a pour ob-jectif de promouvoir l’image demarque de la ville et de sa région auniveau national et international etcela se fait désormais d’une manièremieux organisée.Durant son intervention lors de laséance inaugurale, le ministre del’Habitat et de la Ville, Nabil Benab-dellah s’est longtemps félicité de setrouver de nouveau à Tanger et yconstater cet incroyable mouvementde remise en voie de développementde toutes ses infrastructures. ‘J'ai pufaire une tournée ‘’rapide’’ en com-pagnie duWali autour des principauxprojets du programme Tanger Métro-pole et je suis très heureux de remar-quer le profond changement qui alieu au niveau de toutes les infra-structures de la ville qui se prépare àvivre une nouvelle étape en matièrede développement » a-t-il déclaré.Dans son discours, Nabil Benabdel-lah a rappelé que toutes les autresvilles de la région vivent sous lerythme du même développementsocio-économique et seront toutesdotées des infrastructures modernes,ce qui créera de nouveaux emplois etaugmentera davantage le nombre deses habitants, spécialement à Tangeret Tétouan où des milliers de jeunesdemandeurs d’emplois viendronts’installer. Une preuve pour le minis-tre que le secteur de l’immobilier sedéveloppera.


La tenue du Salon de l’AMICA à laTFZ de Tanger a été l’occasionpour la signature de contrats rela-

tifs à l’offre de formation pour l’accom-pagnement des écosystèmes automobileentre le ministère de l’Industrie, du com-merce, de l’investissement et de l’écono-mie numérique, l'Office de la formationprofessionnelle et de la promotion du tra-vail (OFPPT) et l’Association marocainepour l’industrie et le commerce de l’auto-mobile (AMICA).

Intervenant à cette occasion, le directeurgénéral de l’OFPPT, Larbi Bencheikh, aindiqué que la signature de ces conven-tions constitue une réussite supplémen-taire qui vient conforter les nombreuxatouts dont dispose le Maroc, particuliè-rement un environnement économique etsocial en pleine mutation, des infrastruc-tures de qualité et des ressources hu-maines qualifiées, qui assurent aux

opérateurs étrangers et nationaux desavantages compétitifs propices au dé-ploiement et à l'enracinement de leurs ac-tivités.Ces accords qui ont été signés par le mi-nistre de l’Industrie Moulay Hafid Ela-lamy, le directeur général de l’OFPPTLarbi Bencheikh, et le président del’AMICAHakim Abdelmoumen, portentsur le renforcement de l’offre de forma-tion professionnelle pour l’accompagne-ment des écosystèmes automobile, ainsique sur le modèle de gouvernance desétablissements de l’OFPPT dédiés au sec-teur visant à impliquer directement les in-dustriels dans le processus pédagogiquede l’établissement de formation.Cette offre de formation globale et inté-grée, qui s’inscrit dans le cadre descontrats de performance des écosystèmesautomobile, est axée sur le rapprochemententre les besoins en profils identifiés parles écosystèmes et l’offre de formationprofessionnelle pour la période 2015-

2020, le développement de la formationpar alternance et de la formation continue,le développement d’un module de forma-tion en soft skills, l’élaboration par lesprofessionnels d’un module de formationportant sur la "Culture Automobile" et laco-animation de modules de formationpar les professionnels.Les contrats de performance des écosys-tèmes automobile prévoient la création de56.000 emplois à l'horizon 2020 etl'OFPPT réalisera 93% de la demandegrâce au rapprochement entre les besoinsen profils identifiés par les écosystèmeset l'offre de formation professionnelle.En outre, l'OFPPT s'est notamment en-gagé en concertation avec le ministère del'Industrie et l'AMICAà augmenter la ca-pacité d'accueil de quatre filières liées auxécosystèmes (câblage automobile, métalet emboutissage, intérieur véhicules etsièges et batteries automobile) et à créersept nouvelles filières dont deux corres-pondant à des métiers pionniers.

3ème Salon de sous-traitance automobileLe Salon de l’AMICA, une occasion pourrenforcer la formation en écosystème


Le groupe M&MMILITZER&MUNCH ainauguré récemment sa nouvelle plateformelogistique sous douane située à proximité

de la zone franche de Tanger. La cérémonie a étéprésidée par le ministre de l’Industrie, du com-merce, de l’investissement et de l’économie nu-mérique, Moulay Hafid El Alamy qui étaitaccompagné par plusieurs responsables du secteur.La plateforme de 10.000 m2, qui est dotée de5.000 m2 d’entrepôt et dix postes à quai, regroupel’ensemble des activités transport (import-export)ainsi que l’activité logistique dans le cadre de lagestion de flux pour le compte de clients locaux etinternationaux. Le projet représente un investisse-ment total de 37 millions de dirhams (3,5 millionsd’euros). M&M Militzer & Münch Maroc est unopérateur global de référence de la chaîne logis-tique, couvrant les activités de transport interna-tional (routier, maritime et aérien), de logistique,de distribution et de transit via sa filiale SpedimexMaroc. Fondé en 1880, le groupe est présent surle Royaume depuis 30 ans au travers de quatresites à Casablanca et Tanger sur une surface totalede 42.000 m2.A cette occasion, le directeur général de M&MMaroc, OlivierAntoniotti, a indiqué que cette nou-velle plateforme, qui une marque d’attachement auRoyaume depuis plus de 30 ans, s’inscrit dans uncycle d’investissement de plus de 120 millions dedirhams opéré depuis 2003. “Ce projet de Tangerconfirme très clairement notre ambition sur la ré-gion, pour accompagner le développement écono-mique et exponentiel, que nous constatons cesdernières années, et la ferme volonté de pouvoirproposer des solutions logistiques performantes ànos clients et leur permettre ainsi d’affronter lesdéfis de la compétition internationale”, a relevé M.Antoniotti. Il s’intègre, a-t-il poursuivi, dans lecadre de la vision du Maroc, initiée en 2010 avecla signature du contrat programme logistique, met-tant en place une stratégie intégrée pour le déve-loppement de sa compétitivité, notant que ce siteregroupe aujourd’hui l’ensemble des métiers trans-port de la compagnie, notamment routier, enconnectant cet outil aux lignes de groupage heb-domadaire import et export sur l’ensemble del’Europe.M&M démarre une ligne de groupage maritimequi relie le port de Shangai à la plateforme de Tan-ger en 28 jours, “service non proposé actuellementsur la région”.

Inauguration de la plateforme deM&MMilitzer à Tanger


Très présente dans les différents pro-jets du programme Tanger Métro-pole, la Société Marocaine

d’Ingénierie Touristique (SMIT) a été pri-mée lors de la 7ème édition de « Bâtis-seurs de l’Economie Africaine » (AfricaEconomy Builders Awards) à Abidjan. Leprésident du directoire Imad Barrakad areçu la distinction des mains de l’archi-tecte sénégalais Pierre GoudiabyAtepa exDG de la BRVM.

Ce prix, catégorie Tourisme, distingue laSMIT pour sa contribution au développe-ment du tourisme marocain qui est devenula première destination touristique enAfrique l’année dernière."Chaque année, le prix des bâtisseurs del’économie africaine consacre les person-nalités et institutions du continent qui par-ticipent activement à l’essor économiquede l’Afrique", souligne la SMIT dans uncommuniqué.

En amont du gala, près de 300 participantsdu monde économique et politique ont puassister aux débats lors d’un forum inter-national.Au cœur des problématiques abordées, laquestion de l'élite et dirigeants en Afriqueainsi que les mécanismes d’investissementy afférent.La SMIT est une société de l’Etat crééepar les pouvoirs publics marocains, dontla mission est l’accompagnement et l’as-sistance aux investisseurs et aux régions.Elle est le catalyseur des initiatives pu-bliques et privées visant à promouvoir untourisme durable et inclusif. Aux côtésd’autres acteurs publics et privés, la SMITa contribué de manière substantielle au dé-veloppement du secteur touristique maro-cain.

Faut-il rappeler que la SMIT vient de ren-forcer son dispositif d’audit interne en ins-taurant un système de management desrisques. L’institution vient en effet de lan-

cer dans ce sens un appel d’offres pour re-cruter un consultant en vue de se faire ac-compagner dans la réalisation de cesprojets.L’objectif de ce projet est d’élaborer unecartographie des processus de la SMIT àtravers un recensement de toutes ses acti-vités et procédures. Il s’agit de proposerun outil permettant la mise à jour de la car-tographie des processus internes de la so-ciété et établir une revue du manuel del’auditeur interne et des procédures rela-tives au fonctionnement de la SMIT. Pource qui est de l’instauration d’un systèmede maitrise des risques, le consultant iden-tifiera et cartographiera les risques in-ternes et externes inhérents aux activitéset à la gestion opérationnelle et stratégiquede la société et procéder à une évaluationdes risques au sein de l’institution. Le pro-cessus devrait ainsi aboutir à la réalisationd’un référentiel des risques auxquels laSMIT est confrontée et la proposition d’unoutil permettant la mise à jour de la carto-

La SMITrécompensée


Opérationnel en 2019,le terminal opéré parAPMTerminals Med

Port Tangier fera l’objet d’uninvestissement total de prèsde 760 millions d’euros.Norton Rose Fulbright Mo-rocco a ainsi conseillé AkwaGroup dans le cadre de la né-gociation des accords avecAPM Terminals, opérateurportuaire néerlandais, filialedu danois Maersk, en amontde la désignation de cettedernière comme opérateur dunouveau terminal à conteneurs (TC4) dans le complexe portuaire de Tanger Med 2. Pour rappel,APMTerminals Med-Port Tangier développera le nouveau terminal à conteneurs à Tanger d’une capacité annuelle de 4,2 millions EVP. Ladurée de la concession attribuée est de 30 ans.Norton Rose Fulbright avait déjà conseillé Akwa Group en 2005 lors de la signature d’un premier accord avec APMTerminals marquant l’entrée de la société néerlandaise sur le marché portuaire marocain avec l’exploitation du terminalà conteneurs de Tanger Med 1.L’équipe en charge du conseil d’Akwa Group était dirigée par Alain Malek, associé gérant du bureau de Casablanca,et Godefroy Le Mintier, of counsel.

Tanger Med 2Norton Rose

conseille Akwa Group


Said Kobrite, le patron de l’antenne du syn-dicat national de la presse au Maroc sedistingue de plus en plus par ses inter-

ventions et diverses participations à d’impor-tants séminaires organisés pour débattre dedifférents thèmes dont celui, bien sûr, de lapresse et de sa liberté.Parmi les dernières rencontres animées par SaidKobrite, celle organisée au Lycée AbdelkhalaqTorres, où il a parfaitement présenté une ana-lyse sur le métier difficile et controversé dujournalisme. Devant un parterre très importantd’étudiants de ce lycée, le secrétaire régional duSNPM a mis en relief les différentes étapes que

traverse le secteur de la presse, ainsi que le rôledes médias dans le développement de la vie cul-turelle en général, étant un moyen d’informa-tion directe qui influence sur les mentalités etaide à développer des approches nouvelles, par-ticipant ainsi au développement culturel et in-tellectuel des citoyens.« Etre un bon journaliste, c’est d’abord se doterd’un sens de savoir-faire et de savoir-être quisont traduits dans les messages délivrés aux ci-toyens », a ainsi souligné l’écrivain tangérois,qui a mis en relief l’importance de la transpa-rence, de la discipline et du respect, élémentscruciaux qui doivent se refléter dans le travaild’un journaliste et sa personnalité.

Said KobriteLeçons du bon journalisme


Selon l’ONCF, le projet de la ligne àgrande vitesse (LGV) reliant Tan-ger à Casablanca touche presque à

sa fin en matière de réalisation. Le direc-teur général de l’Office national des che-mins de fer (ONCF), Mohamed RabieKhlie, affirme que ce projet aurait «fran-chi des paliers importants dans sa réali-sation avec un avancement de 78%,toutes composantes confondues.»Expliquant que les trains à grande vitessesubissaient actuellement «les vérifica-tions nécessaires» et effectuaient des «es-sais statistiques et dynamiques», leTangérois Mohamed Rabie Khlie a as-suré que les travaux de génie civil, réali-sés principalement par des entreprises

nationales, «tournaient à plein régime».Par ailleurs, le patron de l’ONCF a indi-qué que l’Office a franchi le cap des 40millions de voyageurs transportés et en-viron 32 millions de tonnes de volume demarchandises acheminés. Ces déclara-tions ont faites lors d’un point de pressedurant lequel le même responsable est re-venu sur les résultats financiers dugroupe. Ces derniers dépasseraient, selonlui, les prévisions budgétaires à la faveur,notamment, d’un chiffre d’affaires de 3,9milliards de dirhams, une valeur ajoutéede 2,6 milliards de dirhams, un excédentbrut d’exploitation de 1,5 milliard de di-rhams et une capacité d’autofinancementde 874 millions de dirhams.

Le TGV Tanger-Casablancaachevé à 78%


Sous le thème: «Le développementdes ressources humaines de l’éduca-tion et de la formation», l’Ecole Na-

tionale de Commerce et de Gestion deTanger (ENCGT) a organisé le 8 et le 9Avril 2016, la 12ème édition du CongrèsInternational sur la Qualité de l’Educationet de la Formation (CIMQUSEF’12).L’objectif de cette rencontre était de discu-ter les sujets relatifs au développement desressources humaines devenu une stratégieclé des organisations permettant à leurs em-ployés de mieux s’adapter et faire face à unenvironnement changeant. Des change-ments rapides dans les tâches, les outils etles technologies créent un monde du travaildans lequel une éducation ou une formationde base est remplacée par une mise à jourconstante des compétences. Ces circons-tances incitent les employés à devenir desapprenants permanents. Toutes les organi-sations adoptent l'apprentissage continutout au long de la vie comme leur nouvellephilosophie et se transforment en ce quel’on appelle organisation apprenante.Aussi,les établissements d’éducation et de forma-tion subissent des changements fondamen-taux en raison de la mondialisation, laconcurrence croissante, ainsi que l'aug-mentation de l'autonomie institutionnelle.Comment donc ces institutions peuvent-elles être capables de fournir la formationadéquate à leurs ressources humaines?Comment arriveront- elles à mieux évaluersa qualité? Et comment feront-elles de l’ap-prentissage continu une part entière de leurspolitiques de gestion?Afin de répondre à cette problématiquelecongrès, qui a été organisé par l’Associa-tion Marocaine pour l’Amélioration de la

Qualité de l’Enseignement (AMAQUEN)et l’Ecole Nationale de Commerce et deGestion Tanger (ENCGT) avec la collabo-ration d’un comité scientifique de 28 pays,a réuni une centaine d’experts, de cher-cheurs, d’entrepreneurs, de formateurs, dequaliticiens, de directeurs d’établissementsde formation, de consultants, de conféren-ciers et intervenants venant de sept pays, àsavoir : Le Maroc, l’Algérie, la France, laFinlande, l’Arabie Saoudite, le Liban et laPologne. Ces experts ont débattu le thèmedu colloque sous forme de cinq ateliers,huit conférences plénières et une tableronde.Les ateliers ont traité les thématiques sui-vantes: La formation initiale du personnelde l’éducation et de la formation, l’appren-tissage tout au long de la vie dans les éta-blissements de l’éducation et de laformation, l’évaluation du développementinstitutionnel, la gestion des connaissancesinstitutionnelles et la qualité de la forma-tion dans les entreprises.Pendant 2 jours les congressistes se sont vuproposer 8 conférences plénières et unetable ronde de très haut niveau par des spé-cialistes reconnus dans leur spécialitécomme, entre autres, JUHANI ANTTILAde l’Université Aalto de la Finlande,HERVE KERADEC, inspecteur d’acadé-mie et membre du conseil national de l’in-novation pour la réussite éducative enFrance, MAREK FRANKOWICZ del’Université Jogiellonian en Pologne, MO-HAMMED ELHANNACH de l’UniversitéSidi Mohammed BenAbdellah de Fès,AB-DELLAH ELKHAYYARI de l’UniversitéMohammed V de Rabat, ABDERRAHIMLIH, expert en éducation en formation au

Maroc, HASSAN ESSAMILI, directeur dupôle étude dans le conseil supérieur del’éducation, la formation et la recherchescientifique du Maroc et RACHID JAR-MOUNI de l’Université Moulay Ismail deMeknès.Ce Congrès a mis l’accent sur l’importancedu développement des ressources humainesdans l’amélioration de la qualité des insti-tutions surtout dans le secteur de l’éduca-tion et de la formation, ainsi que sur lafaçon d’améliorer les pratiques dans le do-maine de la formation des formateurs.Il a constitué une excellente opportunité departage et d’échange riche en apprentissageentre les différents acteurs participants. Il acontribué à la production scientifique et lapublication de plus de 55 papiers de re-cherches portant sur les expériences et lesbonnes pratiques dans le domaine de l’édu-cation et de la formation. Il a donné, par ail-leurs, la possibilité de sensibiliser lesétudiants et d’enrichir leurs connaissancesen matière du management de la qualité.Les doctorants chercheurs ont pu égale-ment améliorer leurs travaux de rechercheet renforcer leurs compétences acadé-miques.Ce 12ème Congrès CIMQUSEF a connuun réel succès que ce soit par ses objectifsscientifiques qui ont été atteints mais aussipar le ressenti très positif émanant des par-ticipants.Le comité d’organisation de ce Congrès necompte pas s’arrêter sur cette réussite, cettedernière représente une motivation quipoussera l’ensemble des parties impliquées,d’améliorer cette manifestation et d’en or-ganiser davantage sur d’autres thèmes plusintéressants les uns que les autres.

ENCGTSuccès de la 12ème édition du congrès internationalsur la qualité de l’éducation et de la formation


En partenariat avec l'UniversitéAbdelmalek Essaadi, l'ANA-PEC a organisé, le 18 avril

2015, la cérémonie d'ouverture de LaSemaine Emploi pour l’Etudiant sousle thème « Le chemin vers l'emploi:opportunités et outils ».Cet événement que l’ANAPEC orga-nise chaque année à l’ENCG, a été re-haussé par la présence effective de M.Lahcen Daoudi, ministre de l’Ensei-gnement Supérieur, de la RechercheScientifique et de la Formation desCadres, M. Abdeslam Seddiki, minis-tre de l’Emploi et des Affaires So-ciales, Anass Doukkali, DirecteurGénéral de l’ANAPEC et M. Hou-daifa Ameziane, Président de l’Uni-versité Abdelmalek Essaadi.L’événement a connu la signature deconventions de partenariat entrel’ANAPEC, l’Université et des acteurs

économiques et sociaux de la région.La Semaine Emploi pour l’Etudiantqui est organisée du 18 au 22 Avril2016 dans toutes les villes duRoyaume était l’occasion pourl’ANAPEC de visiter plus de 400écoles et établissements universitaireset se déroule sous forme de stands etateliers au profit des étudiants.Cette Semaine a constitué une occa-sion pour l’ANAPEC de se rapprocherdes futurs chercheurs d’emploi dans lebut de connaître leurs attentes et leurfaire découvrir l’ensemble des ser-vices qu’elle met à leur disposition.L’événement avait également commeobjectif de permettre à des milliersd’étudiants de s’informer sur les op-portunités qu’offre le marché d’emploiet de bénéficier de conseils pratiquespour affiner leurs méthodes et tech-niques de recherche d’emploi.

Cet événement a connu le lancementofficiel d’une application mobile pourSmartphone et tablettes propre àl’ANAPEC baptisée «ANAPECMO-BILE », la Web TV de l’agence ainsique la version arabe de la rubrique «Conseil et Infos » de son portail (ana-pec.org).Les jeunes chercheurs d’emploi ontété également sensibilisés durant la se-maine emploi pour l’étudiant sur lesaméliorations qu’a connu le dispositifdu Contrat Insertion, notamment laprise en charge par l’Etat de la cou-verture médicale des stagiaires pen-dant la période du stage, ainsi que laprise en charge directe par l’Etat, pen-dant une année, de la part patronale dela couverture sociale et de la TFP duesà la CNSS en cas de basculement versun contrat de travail pendant ou à l’is-sue du stage.

Semaine «Emploi » de l’ANAPEC


Le vendredi 8 Avril 2016, àl’hôtel HILTON de Tanger,la CGEM-Nord, en collabo-

ration avec la Chambre de com-merce, d’Industrie et service deladite Région et toutes les Associa-tions Professionnelles de la RégionNord, et avec la participation de laCaisse Centrale de Garantie etMaroc PME, a organisé une rencon-tre-débat autour du thème : « Outilde Financement et Accompagne-ment des Entreprises ».Cette rencontre a été l’occasion derassembler les responsables des plusimportants organismes profession-nels de la ville et un nombre consi-dérable de chefs d’entreprises dansle but de discuter cet importantthème qui a un lien direct avec le dé-

veloppement des entreprises instal-lées dans la capital du détroit.Tanger vit sous le rythme d’un dé-veloppement économique particu-lier et ses nouvelles infrastructuresnotamment sur le plan industriel,permettant la création de nouvellesopportunités d’investissement dansdivers secteurs et de nouveaux em-plois. Outré ses anciennes zones in-dustrielles, la ville s’est doted’autres infrastructures potentiels àl’exemple du port Tanger Med, de laFree Zone et de Tanger AutomativeCity qui ont attiré des investisse-ments étrangers et marocains degrande importance. La ville est uneréalisation formidable, marquée parun dynamisme et une forte créationd'emploi à la faveur de la vision

éclairée de SM le Roi MohammedVI et des grands projets structurantslancés dans la région. Sa positionstratégique, l'ouverture sur lemonde, et la qualité de formationdes élites constituent autant d'atoutspour la ville pour venir y investirdurablement. Plusieurs missionséconomiques sont tenues dans cetteville qui verra sans doute doubler lenombre des investissements et lacréation de nouvelles entreprises, cequi impose à la CGEM-Nord et auxautres institutions économiquesl’organisation de tels événements,rencontres et séminaires pour divul-guer les informations en matièred’accompagnement des entreprisesdans les outils de financement deleurs projets.

CGEM-NordDébat sur les «Outil de Financementet Accompagnement des Entreprises»


Le groupe espagnol Textile San-tanderina renforce sa structure deproduction en injectant le budget

de huit millions d’euros dans le lance-ment d'une usine d'impression numé-rique textile à Tanger, de la main d'unpartenaire local, Imprimer TS numé-rique. La nouvelle société du groupe ma-rocain, a une superficie de 8.000 mètrescarrés et dispose d’un personnel dequinze personnes. Le conglomérat estdéjà devenu le principal groupe indus-triel textile en Espagne.Textile Santanderina, contrôlée par la fa-mille Parés avec un groupe d'action-naires, est le plus grand groupe dans lesecteur après la séparation des Tavex.Avec un chiffre d'affaires de plus de 220millions d'euros, le groupe se trouve (parchiffre d'affaires), devant des entreprisescomme les catalans Sedatex ou les va-lenciens Royo tissus, entre autres.La société maintient dans le pays unestructure de production solide. En plusde l'usine à Cabezon de la Sal (Canta-bria), où il est basé, le groupe a dans sonorbite d'autres entreprises textiles,comme laGalice Textil, Gerona Textil,Vica industrielle Finitions Bages, Mont-siàet Esteve. Au total, sept usines de fi-lature, trois de tissage et deux usines definition. À l'échelle internationale, la so-ciété possède également des filiales enTurquie et au Brésil.

Avec la nouvelle usine d'impression nu-mérique textile au Maroc, le groupe jetteles bases pour la promotion d'une nou-velle stratégie orientée vers la mode dediversification. La société, très concen-trée sur les affaires de denim, vise à élar-gir sa gamme de propositions dans lesecteur du textile, comme le souligne lePDG de la compagnie, Juan Pares.En plus de l'investissement sur le terri-toire marocain, la société a terminé sondernier plan d'investissement pour lamise à niveau des machines dans la fila-ture, le tissage et la finition, ce qui a re-présenté un budget de six millionsd'euros entre 2012 et 2015. Cette année,la société a lancé un plan de caractéris-tiques similaires comptant sur le mêmemontant pour les trois prochaines an-nées.L'année dernière, Textile Santanderina a

exécuté un investissement de 3,5 mil-lions d'euros dans l'amélioration de sastructure productive. La société a investi2,5 millions d'euros dans le projet Tinc-Tac pour ouvrir une nouvelle ligne d'af-faires pour la production d’un nouveauprocédé pour la production de tissus.Cette année, la société a lancé un autreplan d'investissement pour moderniserses machines s’appuyant sur un budgetde six millions jusqu'en 2018.Sur un autre plan, Textile Santanderinaa franchi une étape supplémentaire dansson modèle de production de textilestechniques pour le développement denouveaux produits. À l'heure actuelle, lasociété a lancé son premier brevet, Won-drous, un nouveau tissu pour des appli-cations à haute luminosité dans le lieu detravail. La société a déjà lancé quatre au-tres projets dans ce sens.

L’espagnol Textile Santanderinainvesti à Tanger


• Le Groupe Renault Maroc, Nissan Mo-tors Egypt, Schneider Electric et M2MGroup constituent un consortium, avecl’appui de l’ADEREE, destiné à dévelop-per un écosystème de mobilité qui place leVéhicule Électrique au cœur de la trans-formation énergétique du Maroc.• Les membres du Consortium mettront encommun leur expertise de la mobilité élec-trique pour mettre en place l’écosystèmedu véhicule électrique et favoriser sa dif-fusion.

Casablanca, 27 Avril 2016 – Renault-Nis-san, Schneider-Electric et M2M Group fé-dèrent leurs expertises industrielles ettechnologiques au sein d’un consortium vi-sant à mettre en place un écosystème na-tional intégré qui favorise la mobilitéélectrique et accompagne la transitionénergétique du Maroc.Ce projet d’envergure écologique, socié-tale et économique a pour vocation deconcevoir un écosystème pour promouvoirle Véhicule Électrique (VE) au Maroc. Unécosystème qui réunirait des infrastructuresintelligentes, des technologies de pointe etdes services numériques de nouvelle géné-ration, en mettant à profit les capacités etexpertises des membres du consortium :opérateurs industriels, fournisseurs detechnologies, prestataires de services, ré-seaux de proximité et partenaires publics.D’autres partenaires vont signer desconventions de partenariats avec ceconsortium. Ainsi, l’entreprise Deriche-bourg Maroc sera chargée de l’intégrationet la maintenance de la solution des VE ausein des flottes de véhicules des villes etdes grandes entreprises clientes.Pleinement inscrit au sein de l’orientation

stratégique nationale, pour la réduction del’empreinte CO2 et le développement desénergies renouvelables avec un objectif na-tional de production de 42% de l’énergieen ER à horizon 2020 et 52% à horizon2030, le projet du Véhicule Electriqueporté par ce consortium pourrait apporterune contribution majeure dans cette dyna-mique en facilitant la transformation éner-gétique et la réduction de l’impactenvironnemental du secteur du transport :un objectif de 10% du parc automobile enVE en 2030 représente une économie de30M de tonnes de CO2 entre 2017 et 2030,grâce à une mobilité propre et intelligente.Saïd Mouline, Directeur Général del’ADEREE, partenaire public du consor-tium et responsable du pôle partenariat pu-blic/privé au Comité de Pilotage de laCOP22, précise : «AuMaroc, le secteur dutransport est le premier consommateurd'énergie avec plus de 40% de la consom-mation nationale en énergie finale, ilcontribue également à plus de 23% desémissions de gaz à effet de serre. Ce sec-teur dépend quasi exclusivement des pro-duits pétroliers, qui sont importésintégralement et qui pèsent lourdement surnotre balance commerciale. La croissanceannuelle de la consommation de carburantsdans ce secteur évolue rapidement avec unrythme supérieur à 5% par an. Plusieursmesures visant à réduire la consommationde carburant des véhicules sont déjà encours de mise en œuvre, y compris des pro-grammes de mise à la casse pour les vieuxcamions et taxis, les visites techniques an-nuelles et obligatoires des voitures et desformations à l’écoconduite pour les chauf-feurs de grands véhicules. D’autres me-sures sont programmées, il s’agit des

actions qui incluent l’introduction d’inci-tations fiscales pour promouvoir des véhi-cules à faible consommation ouélectriques, l’introduction de normes li-mites d’émissions, des audits énergétiquesde la flotte de véhicules commerciaux, etdes campagnes d’information et de sensi-bilisation à l’instar de la dernière cam-pagne de sensibilisation à l’Eco conduitequi a eu lieu récemment en partenariat avecles Autoroutes du Maroc (ADM) ».La promotion de l’usage des VE bénéfi-ciera ainsi de nombreuses mesures incita-tives publiques. Des incitations en termesde fiscalité (TVA et vignette), droits dedouane, intégration du taux d’émission deCO2 dans le calcul des CV fiscaux (1CVpour les VE), figurent parmi les mesuresqui seront proposées lors de la COP22 pourêtre intégrées dans la loi de finance 2017.Sur le plan technologique, l’envergureénergétique et sociétale de ce projet s’ap-puie sur un écosystème numérique ouvertqui permettrait aux VE et aux Bornes élec-triques d’être connectées à un système cen-tral qui renseigne les utilisateurs, entemps-réel et en mode multicanal, du ni-veau de recharge de leur véhicule, ainsique des bornes de recharge et parkings dis-ponibles à proximité. Ce système intègreégalement une combinaison inédite demode de paiement multicanal pour la re-charge électrique (carte, application mo-bile, réseau de proximité …) et proposed’exploiter la technologie NFC et l’intelli-gence de la carte grise électronique maro-caine pour l’authentification forte desvéhicules et la gestion des recharges, dé-ployant ainsi une première mondiale auservice de l’environnement et

Un consortium pour la mobilité électriqueet la transition énergétique au maroc

TourismePingPong - Mai - 20

L'ONMT compte mener une étudehautement stratégique dans lecadre de la promotion du secteur.

Elle vise à revoir toute l'architecture dela marque Maroc en tenant compte de ladiversité de l'offre touristique proposéedans les différentes régions.A ce stade, le CRT est appelé à revoirtoute sa stratégie marketing visant lameilleure promotion des différents pro-duits de la région. Un appel d’offreslancé cette semaine par l’Office natio-nal du tourisme (ONMT) annonce eneffet la mise en place prochaine d’unenouvelle «architecture de marque» pourle secteur. Un budget de prés de 8 mil-lions de DH est réservé à une étude dansce cadre.Mais de quoi parle-t-on concrètement?Actuellement, selon l’ONMT, le sys-tème de marques repose sur une marque«Maroc» en tant que marque ombrelleforte, à laquelle sont rattachées toutesles autres destinations du pays avec despositionnements propres et différenciés.En d’autres termes, la promotion du tou-risme national, notamment dans lescampagnes de communication, s’appuieà la fois sur une marque «Maroc» en gé-

néral, maisqui peut êtrescindée entrois princi-pales sous-marques.Il s’agitd’abord deMarrakech entant quemarque à partentière etp o r t e - d r a -peau duMaroc cultu-rel, auquel segreffent d’au-tres destinations comme Fès-Meknès,Tanger, Ouarzazate, Essaouira, Casa-blanca et Rabat.Ensuite, il y a la marque «Maroc Bal-néaire», s’appuyant comme son noml’indique sur le potentiel du royaumedans le secteur balnéaire dontAgadir estla locomotive. Et enfin, il y a les pro-duits thématiques comme le tourismegolfique, le bien-être et le tourisme na-turel qui sont regroupés en une seulemarque.A travers la nouvelle étude, l’ONMT

souhaite revoir cette architecture de ma-nière à ce qu’elle colle, entre autres, auprojet de mise en œuvre de la régionali-sation avancée. «L’objectif est de fairedu tourisme un levier important del’aménagement du territoire», soulignel’ONMT.C’est dans ce cadre que de nouveaux na-ming et de nouvelles identités visuellesdevraient être mis en place, afin de ren-dre la communication et la promotiondu secteur du tourisme mieux adaptéesaux potentialités de chaque région.

Excellente étude sur l'architecturede la marque Maroc


La généralisation des alcootests auMaroc est prévue avant la fin del’année 2016. Rentrés en vigueur

depuis 2004, ces tests ont déjà concernéplus de 20 000 conducteurs.Le ministre délégué chargé du transport,Najib Boulif, a affirmé que « cette pre-mière période (fin 2014 à aujourd’hui)n’est qu’une étape pédagogique pour fa-miliariser les conducteurs à ce dispositif.Mais à partir de la fin de l’année nous al-lons renforcer le contrôle », révélantquelques chiffres depuis la mise en placedes alcootests.Ainsi, entre le 8 décembre 2014 et le 6mars 2016, 23 800 conducteurs ont été

contrôlés par la police, dont 4 778 à Casa-blanca, 5 700 à Tétouan et 3940 à Meknèset 4% d’entre eux ont été contrôlés posi-tifs, soit 924 conducteurs exactement, dont4 chauffeurs d’autocars.Parmi les villes où l’on trouve le plus deconducteurs en infraction à la législationsur l’alcool au volant, le ministère cite 265à Casablanca, suivie de Marrakech (177),106 à Meknès, 99 à Oujda et 75 à Tétouan.Faut-il rappeler que tout contrevenant eninfraction s’expose au retrait de son permisde conduire, l’immobilisation de son véhi-cule et 48 heures de garde à vue. Le dossierest ensuite automatiquement transmis auparquet. A noter que le taux d’alcoolémietoléré est fixé à 0,1 mg/l.

Circulation routièreL’alcootest deviendraofficiel avant fin 2016


Le président du Conseil régional des notaire à Tan-ger est une présidente. Maître Mouna Oulehri estla première femme à être élue pour assumer cette

grande responsabilité. Avec sa nomination, à la tête duConseil régional des notaires de Tanger, elle a mis fin aumonopole de la présidence des conseils régionaux par sescollègues hommes.Objectif déclaré : l’instauration et le maintien de laconfiance chez le citoyen et l’administration, mais aussientre le citoyen et les institutions, ainsi que le renouvelle-ment des mécanismes de l’exercice de la profession pourgarantir une proximité des services et mieux répondre auxaspirations des usagers et des contractuels.

Concernant son élection, Maître Mouna Oulehri estimeque son nouveau poste démontre la contribution effectivede la femme marocaine dans la promotion du notariat et,bien au-delà, des compétences et des sacrifices de toutesles femmes dans les différents domaines.Ce qui la rend fière dans cette course est le soutien de l’en-semble de ses collègues dans l’Ordre des notaires pour bri-guer ce poste aussi important, dans la mesure où elle devracontribuer à garantir les droits sociaux des différentesfranges de la société, à instaurer les piliers d’une justiceaussi bien sociale qu’économique et à informer l’opinionpublique sur les questions d’ordre juridique et législatifrégissant les relations commerciales. Félicitations.

Mouna Oulehri, Présidente du Conseilrégional des notaires de Tanger


Faut-il interdire les bars et cafés à chicha ou nonà Tanger ? Le débat est de plus en plus profondentre les gens qui sont pour et ceux qui sont

contre ces espaces. Pour les premiers, la future métro-pole doit absolument se construire sur des bases so-lides avec plus de sécurité à tous les niveaux sociaux.A ce titre, plusieurs manifestations se sont dérouléesces derniers jours qui ont ciblé les « odeurs » des barset cafés à chicha et la montée inquiétante de la prosti-tution.La dernière en date a eu lieu la semaine dernière sur laplace Nejma, durant laquelle les protestataires se sontinsurgés contre « les odeurs infectes » qui se propa-gent dans leur quartier et la « clientèle douteuse » quise rend dans ces lieux.Pour les manifestants, la plupart de ces établissementsde nuit, que ce soit des restaurants ou des bars à chi-

cha bénéficient d’autorisations douteuses et illégales etles autorités locales doivent donc réagir pour stoppercette pollution nocturne. Ils ont également pointé dudoigt la montée de la prostitution surtout que ces barset restaurants en tirent un bénéfice substantiel, affirmela même source.Faut-il rappeler que la proposition du projet de loi in-terdisant les chichas au Maroc, présenté par le a été fi-nalement abandonné pour des raisons qui n’ont pas étédévoilées. Ce projet de loi qui prévoyait l’interdictionde la chicha dans les cafés et bars, ainsi que l’impor-tation de tous les produits en rapport avec les nargui-lés (tabac, mélasse..) a finalement été abandonné.Cette abandon surprise survient après de fortes pres-sions gouvernementales, d’acteurs économiques. Pourle PJD, la chicha est une importation de l’étranger etcontribuait à la prostitution notamment les filles mi-neures

Grogne des anti-chichaet anti-prostitution à Tanger


Fidèle à sa tradition et sa voca-tion La Jeune Chambre Interna-tionale JCI TANGER

–MÉTROPOLE en partenariat avecl’USAID orchestre le Premier forumnational pour promouvoir « l’Excel-lence ».Le 9 avril 2016 une journée a été dédiéeà stimuler l’excellence et sacrer 20jeunes leaders ayant marqué l’histoireet hissé haut le drapeau marocain, parmilesquels on retrouve la journaliste etprofessionnelle de la communication etdu marketing, Mme Samia Rofaj, di-rectrice du magazine Ping Pong et dusite électronique captourisme, ainsi quede l’agence Rofaj COM.Cette cérémonie a eu lieu en présencede plusieurs personnalités, médias de larégion ainsi que des présidents des as-sociations, les représentants des spon-sors, les patrons, les représentants desorganisations de la société civile à Tan-ger, les représentants de la Commune,de l’Etat, des Ministère de la Jeunesseet de la Culture et de l’Education Na-tionale.

L’événement a permis de rendre hom-mage à 20 personnes les plus influentes,promoteurs et pionniers de leurs des-tins, des personnes qui ont empreintcette année leurs parcours par l’excel-lence, qui ce sont acharnés et tenus tèteaux freins culturels, sociales, politiques,financiers… pour réaliser leurs rêves etleurs légendes personnelles. Une jour-née fort mémorable inscrite dans lesbelles pages de l ‘histoire de Tanger.Entourés des murs de la grande salle del’Hôtel Ramada-Encore Tanger, dans unclimat de partage de vécu, de leçons devie et de liberté d’expression, ces der-niers ont témoigné de leurs expériencesavec l’excellence, la réussite, l’échec,notamment l’amour du pays et la ci-toyenneté comme armes et défis.MaîtreAbdellah BAKKALI grand avo-cat sur le plan international et sénateurJCI a radieusement partagé l’histoire duJCI Jeune Chambre Economique duMaroc, les challenges culturels et poli-tiques qu’il avait rencontré, les piliersd’ors de réussite, les principes de di-gnité, le patriotisme et la citoyennetépositive qu’il a pu tisser dans tout les

coins du monde à l’image de son paysle Maroc.Éloquente et diplomate telle fut l’inter-vention de Mme Naima BENABOUD,représentante de la Mairie de Tanger,une femme marocaine qui fait l’excep-tion. Avec des mots simples elle ex-prime un message de bonne citoyennetéet d’espoir à toute la jeunesse maro-caine. Son rêve, a – t – elle expliqué,était de réaliser un événement dédié àl’Excellence !Sacrer ces chaires d’excellence maro-caine demeure un devoir citoyen et pa-triotique ! Un devoir qui provoquel’Initiative de revalorisation et de grâce,exprimée par des trophées commepreuve de mérite et de fierté nationale,remis par Mr Nasrallah BELKHAYATdirecteur de MBK Média et auteur deséditions « livre de prestige » et prési-dent de l’association IMSKER (promo-tion socio-économique de larégionalisation avancée), qui à son toura été honoré par le Sénateur AbdellahBakkali au titre de « Grand Collabora-teur » de la Jeune Chambre Econo-mique du Maroc (JCI MAROC).

Samia Rofaj, nouvellement honoréeLa Jeune Chambre InternationaleJCI TANGER célèbre l’excellence


Outre Mme Samia Rofaj, voici la liste des Lau-réats de la 4ème édition des Trophées du Livre dePrestige organisée dans le cadre du Forum Na-tional de l ‘Excellence du JCI Tanger Métropole.1. Mme Naima BEN ABOUD représentante dela Mairie de Tanger2. Mr Mohammed EL BAHJA représentant duConseil Régional du Tourisme3. Mr Sadik DARDARI représentant de la Pro-tection Civile ( Fahs Anjra )4. Mlle Géraldine PELZER représentant USAID5. Mlle Rim IKHLASSE représentant Parc in-dustriel de Tétouan ( TMSA)6. Mme Sanae ALAOUI représentante JCIMaroc7. Mr Imad OUCHITACHNE président JCI Tan-ger Métropole8. Mr Abdellah BAKKALI sénateur JCI Marocet Fondateur de la zone 2 du Rotary Club9. Mr Abdelmajid BENCHELLAL présidentOrient Lyrique10. Mohammed ELFANE président de Bewok11. Dr RABIE BEN SADDIK Médecin de Tra-vail12. Rachid SALMI Membre Fondateur de « LaColombe Blanche »13. Rachid FILAHI représentant Diana Holding14. Anass YAKIN Globetrotter15. Salma HAMDOUCH Ingénieur en Télé-communication16. Othman ELMAKKI Coach Personnel17. Mme Rajae GHANIMI Ecrivain18. Sami BEKKAOUI organisateur de salons19.Ahmed M’JAHDI Fondateur de l’école ‘CapSuP’.


Encore un suicide. Les accidents dugenre se répètent et se multiplient àTanger sous différentes formes et

pour plusieurs motifs. Le nombre croissantdes cas de suicide alerte d’une situation so-ciale inquiétante pour ne pas dire très grave.Le dernier cas est celui d’un chauffeur d'unpetit-taxi qui a trouvé la mort à l’hôpital Mo-hammedV après s’être immolé par le feu, ap-prend-on auprès des autorités locales. Lechauffeur (39 ans) s’est immolé par le feu à6 heures du matin après avoir stationné sonpetit-taxi pas loin de la gare ONCF, précise-t-on de même source. Selon les données pré-liminaires, la victime souffrirait de problèmespersonnels qui l'auraient poussé à agir de lasorte. Une enquête a été ouverte à ce sujet

sous la supervision du parquet général com-pétent. Mais ce n’est pas un cas isolé. Laville en a connu plusieurs autres durant lesderniers mois. Même un vieillard dont l’âgedépasse les 80 ans s’est donné aussi la morten se jetant de la terrasse de sa maison. Lescas des suicides ne font plus de différencesen matière d’âge, de sagesse ni de catégoriessociales. On dirait que tout le monde veut sesuicider, trouvant dans cette action malheu-reuse et réprimée, la solution finale aux pro-blèmes dont la nature va du financier ausentimental. Est-ce le coût à payer pour faireface à la vie moderne avec tous ses hauts etbas, ses pour et ses contres et autres aléas ?La question mérite bien la réflexion profondedes experts et autres psychologues.

Tanger :Des suicides qui alertent


L'artiste costumier Larbi Yacoubiest décédé à l'âge de 86 ans.

Né un 31 mars 1930 à Tanger dans unefamille comblée d'amour et de tendresse,le petit Larbi a, très tôt, instinctivementpris goût au théâtre, en posant devant unmiroir géant, dans l'alcôve des voisins.C'était le début d'une passion à 12 ans,avant que le petit ne soit poussé par sonpère à faire des études au Collège MoulayYoussef de Rabat, là justement où il allaitapprendre la pantomime, avant de se pro-duire, en trio, lors d'une soirée artistiqueà Rabat à l'occasion du retour d'exil defeu SM Mohammed V.En artiste-né, Larbi a incarné des rôlesdans Hamlet et Othello, entre autres. Sanstrahir sa passion de comédien, il a suc-combé aux charmes distraits et expressifsdes costumes, alternant des touches decostumier ou d'acteur dans plusieurspièces.On citera "Bonhomme Misère" d'André

Voisin, "Hamlet", "Les gens de la ca-verne" de Taoufiq El Hakim, "Le Méde-cin malgré lui" de Molière, "La jalousiedu Barbier" de Molière.En 1957, tout en participant à la pièce "Lavolonté de la vie", Larbi Yacoubi intègrele ministère de la Jeunesse et des sportscomme chargé de la Production théâtrale.Il propose, en 1958, l'idée des maisonsdes jeunes au Maroc et devient, en 1959,le premier directeur de la Maison desjeunes de Tanger pendant une année.Les années 60, "la belle époque", le feuau ventre, le comédien décroche pour lecinéma. Conseiller artistique de la pro-duction d'une série de films sur le séjourd'Eugène Delacroix au Maroc, il colla-bore, en 1960, avec Luigi Di Marqi sur letournage de "Maria Magdalena". En1961, il est aux côtés de Phillis Doltonpour "Laurence d'Arabie", super produc-tion de David Lynn.On ne comptera plus ses apparitions dansdes films nationaux et étrangers, comme

"Wechma" de Hamid Bennani (1970),"Le retour de l'étalon noir" de FrancisFord Coppola (1974), "Le Messager" deMustapha Akkad (1976), "Omar Mokh-tar" de Mustapha Akkad (1977), "Labrèche dans le mur" de Jilali Ferhati(1978), "Le Grand voyage" de MohamedAbderrahman Tazi (1981), "La dernièretentation du Christ" de Martin Scorsese(1984), "La plage des enfants perdus" deJ. Ferhati (1991), "A la recherche du maride ma femme" de M. A. Tazi (1993),"Tanger, Légende d'une ville" de PeterGoedel (1995), "Les chevaux de fortune"de J. Ferhati (1995), "Lalla Hoby" de M.A. Tazi (1996), "Les Fantômes de Tan-ger" d'Edgardo Cozarinski (1996),"Ruses de femmes" de Farida Ben Lya-zid (1997), "Les aveux d'un père" de J.Ferhati (2003), "Le Gosse de Tanger" deMoumen Smihi (2004), "Le Bateau depapier", "Le Taxi blanc", "Le cadeau"trois courts métrages de Jamal Souissi(2004).

Décès de l'artiste Larbi Yacoubi


S’il y a bien une cuisine sa-voureuse qui représentemerveilleusement bien la

gastronomie espagnole c’estbien la cuisine basque.A ce titre,soucieux d’offrir à ses clients lesmeilleurs saveurs de cette spé-cialité, l’hôtel Royal Tulip Tan-ger City Center met à ladisposition de ces derniers unecartes des plus riches au restau-rant Vasco situé au premierétage de ce somptueux établis-sement hôtelier qui fait honneurà la ville. Tout récemment, unesoirée dégustation a été organi-sée par le Royal Tulip qui a in-vité ses nombreux clients àdécouvrir ce beau restaurant etsa belle spécialité. Un privilègeque de nombreux clients décou-vrent chaque jour et qui ne cessede faire l’effet de boule de neigefaisant de ce restaurant Vasco lameilleure adresse culinaire oùl’on peut déguster les plus bonset riches mets. Quoi qu’enpuisse décrire, les bons saveursdu restaurant Vasco restent à dé-couvrir directement. Vous alleztomber amoureux de ce presti-gieux lieu et de cette succulentespécialité basque.

RestaurantVascoun privilègeau Royal TulipGrande soiréede dégustation


Patrick Camélia, le nouveau direc-teur général de l’hôtel Royal Tulipa une grande mission, celle de gar-

der la notoriété de cet établissement et derendre encore plus prestigieux ce magni-fique 5 étoiles.

Entretien :

– Merci de nous présenter un résuméde votre parcours professionnel.Durant les 25 années d’hôtellerie que j’aiexercé, j’ai parcouru plusieurs pays dansles quatre continents. Durant 6 ans, j’aitravaillé au sein de la chaîne hôtelière Ra-disson Blue et dans plusieurs pays dumonde. J’ai également occupé le poste deDirecteur Central MAROC en charge desopérations de la chaine Golden Tulipavant de poursuivre pour le poste de Di-recteur Général du Royal Tulip City Cen-ter Tanger.

– Quels sont vos projets en matière demanagement du Royal Tulip durant

votre mandat?Nous comptons sur le département desressources humaines, lequel départementcomprend un service de formation et dequalité, nous mettons en place desmoyens de motivation et d’émulation nonnégligeable que nous adoptons dans cesens, aussi la mise en place de procéduresadéquates à l’hôtellerie d’exception.

La formation continue du staff s’imposeavec l’évolution technologique qui abeaucoup influencé les attentes desclients à l’international.

– Depuis son ouverture, l’hôtel a su sefaire une très bonne impression chez lamajorité absolue de ses clients car Tan-ger avait besoin d’un hôtel de cetteclasse, est ce que cela représente undéfi pour vous ?Tout à fait, tout le travail consiste à pé-renniser la réputation que l’hôtel a su sefaire depuis son ouverture, nous nous ap-puyons sur sa notoriété, en effet avec

l’implication de toute l’équipe, la rigueuret la passion du métier, qui sont des fac-teurs incontournables pour la réussitedans ce domaine.Le Facteur humain est plus important quecelui du matériel et technique, car c’estde l’homme que dépend la qualité du ser-vice hôtelier. C’est aussi le bon servicequi fait la différence d’un hôtel à l’autre.Ce qui impose le développement du pro-fessionnalisme.

– Quels sont les principaux services surlesquels vous comptez pour rehausserdavantage cet établissement ?Tous les services en hôtellerie sont àprendre en considération pour un but col-lectif, celui de satisfaire et fidéliser lesclients.

– Quelle lecture faites-vous du déve-loppement touristique de Tanger ?Conjonctures, Tourisme et Gastronomie,Captourisme.com, Magazine Ping Pong,La Vie Touristique et bien d’autres….

Ma mission consiste à pérenniserla réputation de l’hôtel


Après le flop des «Contrats-pro-grammes régionaux de déve-loppement touristique»

(CPRDT), notamment à Tanger et danssa région, le ministre du tourisme re-vient avec une nouvelle copie amélio-rée. Lahcen Haddad a en effet présenté,mardi dernier, une nouvelle feuille deroute pour les régions baptisé"M’dinti". Ce plan d’actions concer-nera non seulement Tanger, mais éga-lement une trentaine d’autres villes,souligne le ministre. Ce programmesera financé par le public (Etat et col-lectivités locales) à hauteur de 2,2 mil-liards de DH étalés sur la période2016-2020. Les projets du secteurprivé s’élèvent à plus de 4 milliards de

DH. Sont partenaires dans sa réalisa-tion, les ministères de l’Intérieur, Ha-bitat, Artisanat, de la Culture et duTourisme. La maîtrise d’ouvrage seraassurée par la Société marocaine d'in-génierie touristique (Smit). Change-ments dans la forme mais aussi dansla façon de faire: même la signaturedes conventions spécifiques à la miseen œuvre des actions de cette visionsera «accélérée» via la création d’uneSociété de développement local quisera chargée de l’événementiel. Le lan-cement des premières actions de pré-servation, promotion et valorisationdes différentes attractions locales et ré-gionales se fera ainsi dans les plusbrefs délais.

Avec cette nouvelle formule, le patronde la Smit, Imad Barrakad resteconvaincu de l’impulsion qui sera don-née au secteur touristique. «M’dinti estun programme national et convention-nel avec plusieurs départements minis-tériels. Il prévoit des fondsd’investissement pour valoriser lesvilles concernées grâce à la mise enœuvre d’un système de signalétiquesdirectionnelles, thématisation et diffé-renciation, création de circuits touris-tiques dotés de principes et d’outilsd’interprétation, information, anima-tion culturelle (artisanat et terroir), hé-bergement pilote, et renforcement desmesures de sécurité», fait observer lepatron de la Smit.

"M’dinti"Nouvelle feuille de route pour

le tourisme régional


Après une expérience trèsriche dans différenteschaînes hôtelières, M.

Heissam Ghussein a été désignépour gérer l’hôtel el OumniaPuerto, un 4 étoiles parmi les meil-leurs établissements de Tanger.

Entretien :

Q : Heissam Ghussein, vous avezeu un parcours très riche dans lagestion de plusieurs hôtels dontdes établissements appartenant àdes chaînes, avez-vous ressentisune différence dans la gestionune fois arrivé à l’OumniaPuerto ?

R : Certainement que j’ai ressentiune différence , car un hôtel qui estgéré par un grand groupe possède

des procédures, un support siège,une force de vente, une stratégiemarketing et j’en passe… Ce quin’est pas le cas dans cet établisse-ment et c’est la raison pourquoi lespropriétaires ont fait appel a moi.

Q : Quelle est la nouvelle poli-tique de management que vousallez appliquer pour développercet établissement ?

R : Mettre en place une politiquecommerciale, positionner l’hôtelcomme un vrais hôtel 4 étoiles,améliorer le PMC mais égalementle REV PAR, améliorer la presta-tion, en mettant en place des for-mations (les ventes, l’accueil, lasécurité, etc).

Q : Tanger a beaucoup changédurant les dernières années et

présente un nouvel aspect sur-tout concernant son produit tou-ristique. A votre avis quefaudra-t-il faire de plus pouraméliorer cette destination ?

R : Je pense que la vision ainsi queles directives de SM Mohamed VI, sont très claires par rapport a cettedestination, et je pense qu’à courtterme Tanger deviendra un poletrès attractif aussi bien pour le tou-risme national qu’international eten plus un tourisme de qualité.

Q : Quels seront les principauxatouts de l’Oumnia sur lesquelsvous comptez baser votre mana-gement ?

R : La détermination des proprié-taires à aller de l’avant, en me sou-tenant dans les investissements.

Entretien avec M. Heissam Ghussein,vision d’un Pro


En présence de M. SaadAbassi, délégué du ministèrede tourisme, M. Terhzaz

Lahcen, directeur de l'école hôtelièred'Asilah et M. Ghassan Chalhoub di-recteur de la société Malabata, M.Jean-Pierre Leclerc, directeur del'hôtel Mövenpick, Sarra Nabigh, di-rector sales & marketing et MmeRajae Jouhari, directrice des res-sources humaine, la direction duMö-venpick Hotel & Casino Malabata de

Fête du personnel auMövenpick Hotel & Casino Malabata

de Tanger


Tanger a organisé une belle fête de sonpersonnel, une cérémonie annuelle quireflète l’ambiance cordiale existant entretous les employés de cet établissement.La fête du personnel du MövenpickHotel & CasinoMalabata de Tanger a étéorganisée le mercredi 6 avril dans le res-taurant marocain et a été caractérisée parune très grande animation lors d’unrepas auquel ont pris part tous les cadreset les employés de l’hôtel 5 étoiles.


Animée par Saad Jebari et SamirBoujemaoui, cette belle fête a étél’occasion de rendre hommage àla chef de cuisine Hajja Fatima,son équipe et à M. Ahmed Bou-haja directeur F&B qui ont étéchaleureusement applaudis pourles efforts qu’ils ne cessent defournir pour le développement dela qualité des prestation du Mö-venpick Hotel & Casino Mala-bata de Tanger. Par ailleurs,plusieurs lots de cadeaux ont été


distribués à l’ensembledes employés de l’établis-sement et de leur côté,Lotfi Belfquih a eu l’hon-neur de gagner un voyageOmra au moment où Sa-mira Dkhissi a été décla-rée ‘’Employée del'année’’ et MouhcineLahmini ‘’Employé dumois’’. La fête du person-nel du Mövenpick Hotel& Casino Malabata deTanger est une traditionqui confirme l’excellencedu niveau de la gestiondes ressources humainesdans cet hôtel. Un exem-ple à suivre !


Au Maroc, les accompagnants nesont plus autorisés à pénétrerdans l’enceinte des aéroports

où seules les personnes munies de leurbillet ainsi que les employés y ontaccès. Le Maroc muscle sa sécuritédans les aéroports. En ce sens que dés-ormais, les accompagnants ne sont plusautorisés à pénétrer dans l’enceinte desaéroports. Seules les personnes muniesde leurs billets ainsi que les employéspeuvent y avoir accès. L’Office natio-nal des aéroports (ONDA) précise que« l’accès à l’aéroport est strictement ré-servé aux passagers, au personnel del’aéroport et des compagnies aériennes.Les accompagnants sont interdits danstous les aéroports du Maroc ». Ces me-sures sont maintenues jusqu’à une dateultérieure. Dans les différents aéroportsdu Maroc, des scanners contrôlent lecontenu des bagages à l’entrée maisaussi à la sortie de l’aérogare. Sanscompter que de nouveaux équipementsont été mis en place depuis quelquessemaines, notamment des caméras desurveillance très sophistiquées.

Sur un autre paln, un Marocain a étécondamné à quatre mois de prisonferme pour avoir menacé de faire ex-ploser un avion qui se rendait à l’aéro-port Oujda Angad. L’accusé était enétat d’ébriété avancé. Dimanche der-nier, alors que l’avion de Ryanair s’ap-prêtait à décoller de l’aéroport deBeauvais, un homme ivre refuse demettre sa ceinture de sécurité et menacepar la même occasion tous les passa-gers et le personnel d’équipage de fairesauter l’avion. « L’avion va exploser !», a-t-il crié en arabe, rapporte le Cour-rier Picard. Le commandant de bord estprévenu par l’équipage et l’avion estramené au tarmac et les passagers sonttous débarqués. L’appareil est ensuitefouillé de fond en comble par les ser-vices de police. En comparution immé-diate mercredi, l’homme a étécondamné à quatre mois de prisonferme par le tribunal de Beauvais. De-vant le juge, il affirme souffrir de schi-zophrénie et dit ne se souvenir de rienà cause d’un traitement contre sa mala-die à base d’anxiolytiques. La compa-gnie Ryanair, qui a dû prendre en

charge l’hébergement de tous les pas-sagers, réclame aujourd’hui 45 000euros alors que l’aéroport de Beauvaischiffre son préjudice à 5000 euros. Ladécision sera rendue le 19 octobre pro-chain.Par ailleurs, un avion de la compagnieBinter Canarias qui assurait la liaisonentre Agadir et Tenerife dans les IlesCanaries a été forcé d’atterrir d’ur-gence quelques minutes seulementaprès son décollage. Selon des sourcesdel'aéroport Agadir-Al Mssira, l’avionde type ATR72 à bord duquel se trou-vaient 24 passagers a fait demi-tourpour revenir à l’aéroport d’Agadir cinqminutes après son décollage à caused’un problème technique. Considéréecomme sérieuse, la panne sur le fuse-lage a poussé la compagnie à annulerle vol et à conseiller aux passagers dereprendre un autre avion prévu à20h05, heure locale. La compagnie n’apas donné plus de détails sur la panneconstatée sur cet avion et n’était pasnon plus sûre de permettre à un autreappareil de décoller dans la soirée.

Aéroports du Maroc :Voyages peu communs

SportPingPong - Mai - 37

Le Conseil communal a ap-prouvé, à l'unanimité, une enve-loppe financière de 10,6

millions de dirhams comme subven-tions destinées aux clubs sportifs de laville.Annoncée dans le cadre d’une sessionextraordinaire cette aide a pour objec-tif de soutenir la dynamique sportivedans la région, la mise en exergue desjeunes talents et la promotion du sec-teur sportif, en tant qu'entrée fonda-mentale pour le développement humainde la région, afin d'accompagner leschantiers socio-économique lancésdans la ville du Détroit.En chiffres, le budget est distribuécomme suite : 6,20 millions de dirhamsaccordé au club Ittihad de Tanger, dont

3 millions à la section du football, 1,40millions à celle du volleyball, 1,20 mil-lions au basketball, 500.000 dirhams auHandball et 100.000 au Taekwondo.Le conseil a également consacré unesubvention de 600.000 dirhams au pro-fit de l'équipe Nahda de Tanger deHandball, 200.000 dirhams à l'équipeWidad Tanger, et 3,60 millions de di-rhams aux autres équipes, clubs et as-sociations sportifs actives dans la villedu Détroit.Question : selon quels critères ce bud-get a-t-il été conçu et qui a décidé qu’ilsoit ainsi fait ? Selon certains clubssportifs de la ville dont les présidentsont préféré garder l’anonymat pour nepas $etre exclus de ce don l’année pro-chaine, ce budget est riddicul, voiremême misérable comparé au budget de

fonctionnement que nécessite la majo-rité des clubs sportifs de Tanger. Cesprésidents dénoncent ainsi le fait q’ilsne soient pas contactés par les respon-sables du conseil communal afin d’étu-dier les vrais besoins financiers de leurséquipes avant de décider du soutienqu’il faut leur apporter. Mais personnen’a été contacté dans ce sens.Faut-il souligner d’autre part que lamairie de Tanger risque de fermer bou-tique. C’est du moins ce qu’a déclaréun vice-président de la commune, fai-sant allusion aux comptes de cette der-nière qui ont été récemmentponctionnés de 52,5 millions de di-rhams à la suite d’un jugement du tri-bunal dans une affaire d’expropriation.

10,6 millions de dirhams pour le sportUn soutien pour les uns

et une misère pour les autres


Le 2 et 3 Avril 2016, l’Association Sports etCultures (ASC) Bruxelles et l’Association Ma-rocaine pour l’Inter-culturalité (AMI) ont or-

ganisés la première édition de Tangier InternationalCup (TIC) à Tanger dont l’ambassadeur n’est riend’autre que le Footballeur de renommée MarouaneFellaini.Les initiateurs de cet événement visaient à faire ren-contrer des jeunes issus de clubs internationaux dansun esprit d’échange et de découverte de la culture ma-rocaine et africaine. Selon Safouan Benayad, Prési-dent de l’Association Marocaine pourl’Inter-culturalité (AMI), Cette initiative annuelle,tant sportive que culturelle, s’inscrit dans la lignée desactivités des associations pour la promotion dessports, du tourisme, du patrimoine, de l’environne-ment et de la culture.Ce genre de manifestation a pour objectif de créer unespace d’échange entre les participants et les mem-bres de leurs familles à travers les valeurs du Footballà savoir, respect, tolérance et esprit d’équipe.D’après Abdellah Azahaf, Président de l’AssociationSports et Cultures (ASC) Bruxelles, ce tournoi est uneoccasion de permettre aussi l’intégration sociale desenfants des Marocains du Monde dans la société ma-rocaine. De plus, il permet l’échange culturel et civi-lisationnel entre les joueurs, les équipes et lesspectateurs.

Le Football au servicede l’inter-Culturalité à Tanger


Cette première édition a connue la participation de 28équipes représentant différents pays à cette activité.En plus du Maroc, on trouve la Belgique, L’Espagneet le Portugal*.Signalons que ce tournoi a compris la compétition dedeux catégories de joueurs : l’équipe de l’AcadémieMohamed VI de Football du Maroc a remportée la ca-tégorie U13 (2003-2004) alors que l’Equipe MalagaCF a remporté la finale de la catégorie U11 (2005-2006).La 1ère édition avait marqué les esprits tant par le ni-veau sportif des équipes participantes et surtout laqualité de l’organisation. Ce qui était un coup d’essaia été salué par l’ensemble et c’est tout naturellementque les organisateurs ont décidés de reconduire letournoi l’année prochaine.Les résultats complets ainsi qu’une galerie photossont disponibles sur le site : www.tangierinternatio-nalcup.com* Liste complète des équipes : JAVAAcademy, Aca-démie Mohammed VI de Football, MoghrebAthléticde Tétouan, L’ittihad Riadi de Tanger, Nahda, Bendi-ban, Sadaka, Widad, Cervantes Fondation Real Ma-drid, Wifaq, Sélection de la Ligue du Nord, A.FSchaerbeek,AS 1030 Schaerbeek, L.E.S Molembeek,S.V Zulte Waregem, YZ Academy, Malaga CF, Chi-clana CF, Cordoba CFet FC Porto

CulturePingPong - Mai - 40

Du 21 au 23 avril Tanger avibré sous les rythmes du fes-tival Nagham. Organisé par

l’association Âme de Tanger en par-tenariat avec KSH Events, cet événe-ment a été entièrement dédié au chantchoral et d’ensembles vocaux de Tan-ger.La cérémonie d’inauguration a eu lieule jeudi 21 avril à la salle du cinémaRoxy, suivie de plusieurs concerts quiont eu lieu respectivement durant les3 jours La salle "Ramon y Cajal", lasalle de l'Université of New Englandet en clôture au Palais des InstitutionsItaliennes "Moulay Hafid". Plusieurschoeurs ont pris part à cette manifes-tation. Il s’agit des troupes Al Bou-ghaz de Tanger, Les Hirondelles deTanger, A Choeur Ouvert de Rabat,Nota Bene de Marrakech, Mélodicsde Barcelone, Andrés del Río Abaur-rea de CEUTA, XYK Singer de Val-ladolid et Nagham d'Algérie.L’objectif de ce festival est de créerun cadre de rencontre et d’échangeentre les chœurs marocains et étran-gers et de donner accès au public ma-rocain à cet art basé sur le partage,l’échange et la communication.Cette deuxième édition du festivalNagham vient répondre aux vœuxd’un large public qui était aussi nom-breux que lors de la précédente édi-tion. En effet, l’année dernière lefestival Nagham a été marquée par laparticipation de plusieurs groupesvenus de villes différentes et de diffé-rents pays ( Cadiz-Marseille-Paris-Marrakech- Casablanca et Tanger).

Chant Choral, le festivalNagham fait bonne impression


Comment décrire Tanger au-jourd’hui ? Comment appré-hender la part symbolique de

Tanger ? Le nom de cette villeconvoque immédiatement en nous unimaginaire foisonnant.

Est-ce sa/ses légende(s) que les fi-gures artistiques tutélaires alimententou est-ce le réelencouragé par unemodernité qui semble entrainer et dé-border la ville ?Un espace, un lieu, une ville peuventêtre assimilés à un appareil psychiquequi se nourrit desymboles pourconstruire des imaginaires et ainsiélaborer une représentation du réel.Danscette perspective, l’interpénétra-tion des registres du symbolique, del’imaginaire et du réelpermet de défi-nir la complexité de Tanger à traversdeux axes de réflexion privilégiés.

Il sera d’abord question du Tangerfantasmé et des puissances géogra-phiques, historiques,artistiques et cul-turelles de la ville qui l’alimentent.La question du réel sera ensuiteabor-dée à travers les problématiques éco-nomiques et politiques, sociales etsociétales. Del’un à l’autre, commeun dialogue, c’est Tanger Ville mondequi sera décrite dans sacomplexitépassée et son ambition actuelle.Aussi, le fantasme tendra-t-il à s’ef-facer auprofit d’un réel démystifié,voire désacralisé, poussé par une mo-dernité qui s’ancre dans uneambitionforte notamment encouragée par SaMajesté le roi du Maroc ?Cette dialectique entre une imagefantasmée et un réel qui s’inscrit dansune modernité

forte nous entraine vers une problé-matique plus générale qui parle del’ensemble du Maroc.En effet, Tan-ger, en tant que Ville symbole, signalequelque chose du Maroc et du mon-dedans sa singularité, sa complexité,ses aspirations et ses espérances.

Jérôme MIGAYROUDirecteur de l’institut français deTangerCommissaire du Salon In-ternational de Tanger des livres etdes arts

TANGER VILLE SYMBOLEDu fantasme au réel


Le directeur de l’Institut fran-çais de Tanger, Jérôme Mi-gayrou, qui était

accompagné de Lalla Malika re-présentant l’ATTRAC ont tenu unpoint de presse à la galerie Dela-croix pour la présentation officielledu programme de la 20ème éditiondu salon des livres et des arts deTanger, qui sera tenue du 4 au 8Mai au Palais des institutions ita-liennes, Moulay H’fid. «Tanger ;du fantasme et du réel », tel est leslogan officiel de cette édition et lethème général des différentes ta-bles rondes et conférences quil’animeront tout au long de cesjournées, dont un long aperçu duprogramme a été présenté par lesdeux intervenants.

Tables RondesLa zone frontière tangéroise àl’épreuve des migrations in-ternes et externesJeudi 5 mai - 14h30La puissance géographique deTanger Du lieu au récitJeudi 5 mai - 16h30Le pouvoir artistique de TangerVendredi 6 mai - 14h30Tanger du réel à la fictionVendredi 6 mai – 16h30Tanger/Maroc, Nord écono-mique du continent africainSamedi 7 mai - 10h00Tanger fait son cinéma(En partenariat avec la Cinéma-thèque)Samedi 7 mai – 14h30Histoires de TangerDimanche 8 mai – 11h00

Concerts & SpectaclesOum : Jeudi 5 mai - 21h - Palaisdes Institutions italiennes.Gabacho Maroc :Vendredi 6 mai – 21h – Palais desInstitutions Italiennes.Déambulation, mascarade etrassemblement festifDimanche 8 mai - à partir de 14h30- Entre le Palais des Institutionsitaliennes, la rue Bouarrakia et legrand Socco.

Concours Plaisir de LireLecture des finalistes devant lejury le vendredi 6 mai – 9h00Remise des prix le vendredi 6 mai– 13h00 – Palais des InstitutionsItaliennes.

20ème édition du salon des livres et desarts de Tanger

Présentation du programme officiel

Ping Pong magazine - Les Nouvelles de Tanger et Région

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