PILOTAGE AU CYCLE 1 - ac-lille.fr
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PILOTAGE
AU
CYCLE 1
Agir s’exprimer, comprendre à travers l’activité
physique :
Objectif 2 : adapter ses équilibres et ses
déplacements à des environnements et des
contraintes variés.
Faire le lien avec le document « Créer une
dynamique d’apprentissage »
UN PRÉTEXTE POUR FAIRE UN POINT SUR LES PROGRAMMES
ET LES DOCUMENTS DISPONIBLES SUR EDUSCOL
Objectif 1
Agir dans l'espace, dans la durée et sur les objets
Objectif 2
Adapter ses équilibres et ses déplacements à des
environnements ou des contraintes variées
Objectif 3
Communiquer avec les autres à travers des
actions à visée expressive ou artistique
Objectif 4
Collaborer, coopérer, s'opposer
RESSOURCES MATERNELLE AGIR, S’EXPRIMER,
COMPRENDRE À TRAVERS L’ACTIVITÉ PHYSIQUE :
CRÉER UNE DYNAMIQUE
D’APPRENTISSAGE
QUELLES SONT LES PRATIQUES DANS VOS ÉCOLES ?
Les programmes :
objectif 2
Les enjeux essentiels de cet objectif en
lien avec le pilotage :
Construire de nouvelles formes d’équilibre
et de déplacements pour s’adapter à
différents types d’environnement, en
prenant des risques mesurés.
Au travers des situations proposées par
l’enseignant(e), l’enfant sera conduit à :
Mettre en jeu, assurer son équilibre pour se
déplacer, se propulser, piloter des engins
roulants, glissant ou présentant un caractère d’instabilité.
Les programmes : conditions de la
réussite
Les enfants doivent disposer d’un temps qui garantisse une véritable exploration et permette la construction de conquêtes motrices significatives
Solliciter les rééquilibrations. Un des enjeux des expériences vécues est à la fois le développement des capacités d’équilibration et la gestion de ce qu’on pourrait appeler la « balance sécurité/risques ». ,
Susciter les prises de risques. On peut donc parler d’une éducation à la sécurité au travers des expériences motrices vécues. Les risques « objectifs » doivent être évidemment les plus faibles possibles, mais les risques « subjectifs », ressentis par l’enfant au plan émotionnel, peuvent être forts.
Engager le groupe dans un projet d’apprentissage L’enseignant vise à ce que l’enfant s’inscrive progressivement dans un projet d’apprentissage, individuel et collectif, dépassant le seul plaisir de faire ou de jouer. Pour cela, il aide l’enfant à accorder du sens à ce qu’il fait, il l’amène à se projeter. Il prend le temps de parler de ce qui a été vécu, de présenter ce qui va être proposé, d’expliciter pourquoi on le fait, les moments de verbalisation sont fondamentaux, mais doivent se dérouler pour leur plus grande part dans la classe, en amont et en aval de la séance dont l’objectif premier reste l’action motrice
Créer une dynamique d’apprentissage les gestes
professionnels spécifiques à la maternelleAutour de 3 – 4 ans
Proposer des situations comportant des buts d’action, clairs et matérialisés afin de permettre aux enfants de comprendre le sens des progrès attendus.
Penser l’alternance classe / salle et structurer le lieu de pratique par des repères explicites(photos, pictogrammes…)
Autour de 5 ans
Proposer des projets d’actions explicites et finalisés, s’inscrivant dans la durée afin de créer une dynamique d’apprentissage dépassant le plaisir de faire et de jouer.
Responsabiliser les enfants et leur faciliter l’appropriation de rôles aidant à la gestion de la situation afin de les rendre progressivement plus autonomes. Il sollicite les enfants pour prendre des initiatives et des responsabilités au service du collectif.
Faire participer le groupe à l’élaboration de la règle et à son évolution afin de l’amener à mieux se l’approprier et à comprendre sa fonction.
Autour de 2 ans et demi – 3 ans :
L’enseignant doit : Solliciter, encourager, féliciter, s’engager soi-même dans l’action afin de faire entrer tous les enfants dans l’activité, amener les plus timorés à prendre confiance, à oser faire. il aide chacun au travers de nombreux tâtonnements à construire une plus grande estime de lui-même, à prendre confiance en lui et à désirer repousser ses limites. ».
Investir tous les espaces possibles pour concevoir des aménagements riches, dans des dispositifs stables, afin de permettre un temps d’appropriation suffisamment long, propice à une véritable activité motrice pour chaque enfant.
Il vise à ce que les enfants prennent du plaisir à agir, qu’ils découvrent leurs possibilités corporelles et qu’ils soient engagés dans la transformation de leurs actions familières.
Ritualiser les différents temps de la séance et les différents espaces du lieu de pratique.
L’enseignant met en œuvre des situations au cours desquelles il sollicite les improvisations individuelles, suscite la divergence, valorise la créativité.
L’enseignant élabore des formes variées et évolutives de représentations du réel (maquettes, figurines, photos,
images, traces graphiques, plans…), constituant des supports d’observation, d’évocation, d’anticipation. Parce
qu’ils peuvent être transportés, ces supports permettent à l’enfant de faire des liens entre ce qui se passe dans
la salle de classe et ce qui est proposé dans les autres espaces structurés d’expérimentation et d’action.
L’enseignant provoque ainsi la mise à distance de l’action pour mieux y retourner, avec des intentions plus affirmées. Il focalise et enrichit de cette façon les situations langagières (penser, proposer, échanger, réfléchir,
anticiper…) et contribue à créer les conditions propices aux apprentissages moteurs par des espaces de travail
structurants et structurés. Il met en œuvre des opérations mentales essentielles (situer des objets les uns par
rapport aux autres, situer des objets par rapport à soi, se situer par rapport à des repères fixes…).
Créer une dynamique d’apprentissage les gestes essentiels : faire les liens avec
la structuration de l’espace
Les activités langagières rendues possibles par les situations motrices sont variées
et permettent de travailler de nombreux objectifs et attendus du domaine « Utiliser
le langage dans toutes ses dimensions ».
Mettre des mots sur l’action
L’enseignant, en verbalisant ce qui est en train de se produire, en traduisant en parole ce qui est en train de se passer, pourra mettre à profit les séances vécues pour travailler le langage en situation.
Se remémorer et réinvestir
L’enseignant encourage l’enfant à exprimer ce qu’il ressent, par le geste, par la parole, par le dessin, à nommer les actions engagées, les activités vécues ou les objets utilisés.
Pour cela, l’enseignant suscite le désir de produire des traces des activités vécues (affiches, portfolios, dessins…) rappelle celles-ci fréquemment pour mettre en évidence leur utilité. Il amène le groupe à comprendre la nécessité de les organiser et de les conserver.
Provoquer la mise en action de la pensée
D’une certaine manière, ce qu’il y a d’abord à apprendre au jeune enfant, c’est bien qu’il y a, au travers de ce qui lui apparait être un jeu, « quelque chose à apprendre », quelle que soit dans un premier temps la formulation, accessible à cet âge, de ce « quelque chose ».
Favoriser l’émergence d’un « Je » au sein d’un collectif.
Mobiliser le langage à partir, à propos, avant et après les situations vécues afin de permettre la prise de distance sur l’action, la recherche de stratégies adaptées au but recherché et la projection de l’enfant dans de futures situations.
Le lexique : les situations vont favoriser l’utilisation d’un vocabulaire précis pour nommer le matériel et les actions, les parties du corps, l’utilisation des marqueurs temporels (avant, après, ensuite...) pour structurer la chronologie des actions (avant de, pendant que…) et spatiaux (à côté, devant, derrière...).
CETTE EXPRESSION SOULIGNE L’INTENTION D’AMENER LES ENFANTS À DÉPASSER LE « FAIRE » POUR PARVENIR À « PENSER LE FAIRE »
Ce passage progressif, de l’action à la réflexion sur l’action, s’articule autour de quatre mots clefs : « faire », « réussir », « penser »,
« comprendre ».Dans ce domaine d’apprentissage, tout autant que dans les autres, les enfants doivent « apprendre en réfléchissant et en résolvant des problèmes », « apprendre en se remémorant et en mémorisant ».
Comprendre, c’est créer des liens, il s’agit d’amener l’enfant, progressivement et de manière adaptée à son âge, à acquérir un
regard réflexif sur ce qu’il est en train de faire, afin de l’aider à percevoir ce qui est en jeu dans une situation d’apprentissage.L’enseignant l’aide ainsi, petit à petit, à dépasser l’immédiateté de l’action qui l’empêche parfois d’envisager les procédures et les
stratégies utiles à ses progrès et à sa réussite.
Faire faire, faire réussir Plus les enfants sont jeunes et plus sont nécessaires les mises en situations, inscrites dans la durée, qui vont
permettre de « faire », de s’essayer, d’expérimenter, de recommencer. Pour autant pratiquer une « activité physique » ne peut se réduire
à une mise « en mouvement ». Le « faire scolaire » s’inscrit dans un projet d’enseignement qui doit permettre l’émergence progressive d’un projet d’apprentissage pour l’enfant. Ce projet va l’engager dans la recherche d’un « mieux faire », orienté vers la conquête d’un plus grand pouvoir d’agir. L’explicitation des critères de réussite par l’enseignant, la validation de cette réussite par les pairs ou par l’adulte, attestent pour l’enfant de la portée de son action.
Faire réussir, faire comprendre « réussir » ne signifie pas automatiquement « comprendre ». « Comprendre » permet de dépasser
les réussites, ponctuelles ou hasardeuses, pour identifier ce qui les a permises. Apprendre à l’école, c’est suspendre l’action pour la penser.
Faire réussir, faire comprendre
Avant « Agir et s’exprimer avec son corps ».
Un nouvel intitulé du domaine d’apprentissage
Pourquoi un libellé différent « Agir, s’exprimer, comprendre au travers de l’activité physique » dans les programmes de 2015 ?
OFFRIR DES ESPACES DE TRAVAIL STRUCTURANTS ET STRUCTURÉS
Créer des repères
Dans la salle dévolue à la pratique des activités physiques l’espace
d’apprentissage peut sembler constituer un «espace vide». Les enfants
l’investissent avec une énergie accrue, d’autant plus problématique que les
repères sont absents ou flous. L’enseignant doit donc penser les dispositifs
matériels visant à créer les conditions pour que ce nouvel espace soit porteur des mêmes caractéristiques que la salle de classe (les affichages référents sur les
murs, les marquages au sol, la création d’espaces dédiés pour les observateurs
ou spectateurs en utilisant du ruban adhésif, des cordes, des plots, des bancs, la
ritualisation de l’espace pour la passation des consignes ou les temps de
bilans…).
EVALUER :UN GESTE PROFESSIONNEL ESSENTIELSavoir évaluer, c’est savoir mettre
en valeur
Pratiquer l’évaluation au
quotidien et en situation un levier
indispensable des choix à opérer, au cours de la séance même, en termes de décisions (d’accompagnement, de relance, de soutien…).
Concevoir des situations
comportant des buts clairs et
évolutifs
mettre en valeur les compétences des enfants,
leurs essais et leurs réussites pour eux-mêmes et
pour leurs parents.
Ce domaine d’apprentissage offre souvent à
l’enseignant les meilleures occasions pour
encourager toutes les tentatives, mettre en
évidence la plus petite des réussites
construire une plus grande estime
Pour que les enfants puissent identifier leurs
réussites, l’enseignant organise les conditions qui
permettent d’en garder des traces, de s’en
souvenir en les évoquant, de les revisiter afin de
percevoir les évolutions. Ces traces peuvent
prendre des formes variées (photos, dessins, écrits,
productions, enregistrements vidéo ou sonores…).
Elles peuvent trouver une place spécifique au sein
d’outils récapitulatifs, collectifs ou individuels, de la
classe (« carnets de progrès », par exemple).
L’enseignant porte son attention sur
l’engagement de l’enfant dans la situation, sur
ses capacités à entrer dans l’action ou à affronter
une situation nouvelle car les différences
interindividuelles sont très fortes à cet âge.
L’enseignant prend garde à ne pas considérer
ces comportements comme les manifestations
définitives des capacités ou du tempérament
d’un enfant ou de sa nature , de manière à
toujours les inscrire dans une dynamique de
changement et de progrès. Il prend note,
pendant la séance, des réussites significatives de
certains enfants dans les tâches proposées,
félicite leur auteur. Il doit déléguer certaines
tâches à la classe de manière explicite (la mise
en place du matériel, l’aide dans les passages
difficiles, le signal de départ ou de fin, la remise
en place des cibles qui sont tombées etc…)et
dire aux enfants qu’il a besoin de pouvoir les
observer.
L’enseignant doit matérialiser les progrès de
manière à ce que l’enfant puisse les identifier et
prendre conscience des nouvelles possibilités
acquises ( lancer dans des boîtes rangées en
éloignement croissant, faire tomber des cibles de
taille décroissante… créer des codages simples
désignant ce qui est « facile ou difficile » à
partir des propositions des enfants….). Ces
situations comportent ainsi des buts évolutifs,
explicités par des critères à la portée des enfants
afin de s’adapter aux possibilités de tous, de
permettre à chacun de s’approprier le sens du
progrès, d’éviter de se trouver confronté à un
niveau de difficulté trop important sans pour
autant se contenter du niveau déjà atteint.
METTRE EN ŒUVRE UNE TRANSVERSALITÉ DES APPRENTISSAGES
Apprendre
ensemble et vivre
ensemble
Construire l’espace Construire le temps Aider à la
construction du
nombre
Penser des liens
entre les champs
artistiques
Construire des
situations pour:• Susciter le partage
des expériences
• Trouver sa place,
parmi les autres
• Dépasser
progressivement le
plaisir de faire
Les situations
proposées doivent
permettre : • Faire appréhender
l’espace par
l’action
• Matérialiser les
repères de réussite,
de progrès ou de
difficulté
• Provoquer une
prise de distance
élaboration des
formes variées et
évolutives de
représentations du
réel
• Elargir les espaces
d’action : vers des
environnements
nouveaux
Rendre perceptible
l’écoulement du
tempsamener les enfants,
non pas à mesurer le
temps à proprement
parler
mais à le matérialiser
en visualisant son
écoulement (sablier,
temps d’une
chanson…)
Intégrer des outils aux
situations d’action (jeux de course ou de
transport d’objets)
Dénombrer,
comparer des
collectionscollection d’objets
(de cibles tombées,
de balles envoyées
…en fin de jeu, elle
peut être
dénombrée,
remplacée terme à
terme
par d’autres objets
(un collier, une tour
de lego…) afin d’en
mémoriser la quantité
Evoquer des quantités
en leur absence et comprendre la
fonction du nombre
Créer des ponts entre
les univers artistiques
sonores, plastiques et
corporelsla danse et les arts du
cirque permettent
d’entrer dans la
pensée abstraite, de
représenter le réel, de
se le représenter.
Ils sont également
une porte ouverte sur
l’imaginaire, la fiction.
Trouver des sources
d’inspiration dans la
littérature de jeunesse
Dialoguer avec les
œuvres plastiques
PRENDRE EN COMPTE LES INÉGALITÉS EXISTANTES
L’école, dite «maternelle», doit construire les conditions de l’égalité entre les filles et les garçons.
Bien qu’en classe, les enfants soient confrontés aux mêmes activités d’apprentissage, l’école
tend bien souvent à accentuer malgré elle ces différences et ces inégalités par les dispositifs
qu’elle met en place.
Questionner les représentations : les nôtres, celles des enfants
Questionner les modes de regroupements : La mixité ne doit jamais être confondue avec l’égalité.
PROGRAMMER LES ACTIVITÉSPenser la continuité des séances Gérer collectivement les
espaces et les matériels
partagés
Faire des choix pour sa classe
Une séance chaque jour de 30 à
45 minutes environ.
C’est la continuité et la
cohérence de la succession des
séances portant sur une même
catégorie d’apprentissage qui
constituent
des facteurs de progrès.
Les séances doivent être
organisées en cycles de durée
suffisante (12 à 15 séances par
exemple) pour que les enfants disposent
d’un temps qui assure une véritable expérimentation, laquelle garantit les perspectives de progrès et permet ainsi la construction de conquêtes motrices significatives
Il ne faut pas hésiter à amener
les enfants à pratiquer à
l’extérieur dès que les conditions
météorologiques le permettent.
Programmer collectivement, sur
l’ensemble du cycle,
c’est donc conjuguer à la fois
équilibre des types d’objectifs
poursuivis, diversité des activités
permettant leur mobilisation et
continuité des apprentissages
attendus.
La succession et la proximité
temporelle des situations vécues
est un facteur fort de
transfert d’apprentissage (d’une
situation à une autre), de la
compréhension des enjeux («
voici ce que nous avons vu, fait,
dit la séance précédente et voici
pourquoi, aujourd’hui, nous
allons… »).Il faut y penser dans
l’élaboration des unités
d’apprentissage et la
programmation des quatre
objectifs prévus au programme.
LA PROGRESSIVITÉ : CE QUE L’ON PEUT ATTENDRE
TPS/PS : Découvrir différents aménagements et différents engins, se
déplacer en mettant en œuvre une motricité inhabituelle, y prendre
plaisir et découvrir ses propres possibles. Utiliser différents véhicules
(porteurs, trottinettes, draisiennes, tricycles...) qui déstabilisent les
équilibres habituels et engagent des actions motrices spécifiques
(pousser, se propulser avec son ou ses pieds, pédaler...)
Le foisonnement et la liberté d’initiative qui le caractérisent sont
incompatibles, à cet âge, avec l’organisation d’un « parcours », d’un sens
de rotation, d’attentes précises de l’adulte en termes de réalisation
d’actions prévisibles.
LA PROGRESSIVITÉ : CE QUE L’ON PEUT ATTENDRE
MS
1 Explorer des actions motrices variées de plus en plus maîtrisées dans des espaces ou avec des contraintes nécessitant des déséquilibres plus importants.
Se déplacer en tenant compte de différentes contraintes
Suivre un itinéraire dans un espace connu plus éloigné, en utilisant des indices spatiaux plus nombreux et le représenter sur un plan à l’aide de dessins d’éléments remarquables.
Participer à la mise en place d’ateliers en identifiant des objectifs simples.
2 Affiner ses réponses possibles par rapport aux problèmes posés par l’aménagement du milieu
ou les contraintes de déplacement induites par les véhicules utilisés :
Adapter ses déplacements aux contraintes du milieu en adoptant la stratégie la plus efficace
Assurer son équilibre avec des objets ou des véhicules inhabituels (différents types d’échasses,
planches à roulettes, patins à roulette...), se propulser de manière à maîtriser sa vitesse et sa
trajectoire
Montrer le résultat de son entraînement à la classe
LA PROGRESSIVITÉ : CE QUE L’ON PEUT ATTENDRE
Les attendus fin de GS Ajuster et enchaîner ses actions et ses déplacements en fonction d’obstacles à
franchir. Se déplacer avec aisance dans des environnements variés, naturels ou aménagés
Expérimenter et choisir des modalités d’actions et de déplacement efficaces en fonction des obstacles rencontrées ou des contraintes de réalisation :
Se déplacer dans un lieu inconnu (stade, parc) à l’aide de photos, de plans, de maquettes..., mémoriser un parcours et élaborer des représentations codées et légendées d’un parcours simple,
Assurer son équilibre avec des objets ou des véhicules inhabituels (patins à glace, rollers...), se propulser de manière à maîtriser sa vitesse et sa trajectoire.
Construire un projet d’action en réponse à des aménagements du milieu ou en relation avec un effet recherché :
Chercher à progresser, persévérer dans l’effort de manière à adopter des gestes de plus en plus
précis et maîtrisés,
Prendre plaisir à accomplir des «exploits»,
Piloter des engins sur un itinéraire complexe en prenant des informations visuelles, libérer le regard, changer d’allure selon des signaux…
QUELS SONT LES FREINS À LA PRATIQUE EN CLASSE ?
1 Les effectifs : des classes chargées
parfois plus de trente élèves
2 Le manque de matériel
JE NE ME VOIS PAS SURVEILLER 30 ÉLÈVES SUR DES
ENGINS ROULANTS. Des ateliers connus de réinvestissement en parallèle à un atelier pilotage.
Des ateliers autonomes en parallèle en fonction du matériel disponible sur le thème « équilibre », « trajectoire » « pilotage » avec les planches à roulette par exemple :
À plat ventre je pilote avec les mains:
Je contrôle la trajectoire et la vitesse en tirant sur la corde pour suivre un parcours, pour guider le passager et attraper des trésors
Les piétons partagent l’espace avec les
rouleurs. Les activités proposées permettent
d’enrichir la connaissance de l’activité, de
développer un vocabulaire actif.
LES ROULANTS POUR SE RENDRE
D’UN ATELIER À UN AUTRE
UNE PROPOSITION FAITE PAR PHILIPPE ANSART CP ACADÉMIQUE EPS
AVEC 14 PLOTS 2X7 COULEURS : 14 ÉLÈVES ET 7 VÉLOS
Je n’ai pas de
matériel : A partir de la classe de MS,
une relative autonomie peut
s’installer, soit pour des
activités pilotage ( avec
seulement 7 vélos)soit pour des
activités en autonomie en
parallèle :
-courir vite/courir longtemps
-guider un ballon au pied
-lancer ….
OU SANS CROISEMENT POUR COMMENCER
Quel matériel pour apprendre quoi ?équilibre trajectoire propulsion remarques
Engins à
pousser avec
les jambes
Assis comme sur une draisienne sans
équilibre instable à gérer
Volant ou guidon.
Aucun risque à petite vitesse. Trajectoires faciles
Propulsion jambes simultanée ou alternative comme pour draisienne
Conseillé en PS en préparation de l’apprentissagedraisienne et vélo ensuite
Draisienne La notion d’équilibre apparaît dès que la vitesse apparaît
Position similaire au vélo, mêmes sensations
De marcheur à glisseur par une propulsion simultanée ou alternative des jambes
Fortement conseillé Pendant les 3 ans d’EM
Vélo sans roues
stabilisatrices
(SRS)
Equilibre lié à la vitesse. Départ difficile (propulsion un pied)
A gérer en même temps que la vitesse. Risque de chute en virage (se pencher pour tourner)
Pédalage : geste technique difficile à acquérir car le pied est loin du sol (abandon de la position de sécurité)
Possible dès que draisienne acquise
Vélo avec
roues
stabilisatrices
Aucune notion d’équilibre sauf à la montée et à la descente de l’engin
L’enfant se dirige vers où il veut aller grâce au guidon
Geste du pédalage mais pas de lien entre notion de pédalage et équilibre
Intérêt seulement pour la notion de pédalage et de trajectoire
Trottinette Forte notion d’équilibre mais très différent du vélo et de la draisienne
L’enfant se dirige vers où il veut aller grâce au guidon
Forte notion de propulsion mais très différent du vélo et de la draisienne
Pratique de la trottinette complémentaire à celle du vélo mais non indispensable
Tricycle Aucune notion d’équilibre sauf à la montée et à la
descente de l’engin
L’enfant se dirige vers où il veut aller grâce au guidon
Geste du pédalage mais pas de lien entre notion de pédalage et équilibre
Intérêt seulement pour la notion de pédalage et de trajectoire
LA PROMENADE DES DOUDOUS
Fiche techniqueFixer un système permettant le transport d’objets sur engins de
pilotage.
Matériel : des barquettes type barquette de glace. du fil électrique
Outils : pince coupante, Perceuse.
Percer des trous permettant de passer le fil électrique à travers les
barquettes de glace.
Fixer la barquette à l’avant du vélo à l’aide des fils électriques.
Remarque : les objets peuvent être transportés dans un sac
plastique accroché au guidon, mais celui-ci ne doit pas être trop
grand pour ne pas frotter contre la roue.
Si l’engin n’offre pas la possibilité d’accrocher un quelconque
contenant, cas des porteurs ; les enfants peuvent transporter les objets dans leur poche ou sous leur pull !
ENTREE DANS L'ACTIVITE
SE DEPLACER DANS L'ESPACE
Organisation matérielle : utiliser un espace assez vaste (cour d'école, salle de motricité…) où il n'y a pas (ou très peu) d'obstacles. Il y a autant de parkings que de sortes d'engins roulants. Pour les PS, pour faciliter l'entrée dans l'activité, on pourra utiliser une peluche, un doudou (qu'il faudra promener).
Organisation de la classe : un maximum d'élèves pratique en même temps en prenant tout de même en compte la taille de l'espace utilisé (pour gérer la sécurité) et le nombre d'engins roulants disponibles.
But de la tâche : Se promener (ou promener son doudou) dans tout l'espace en utilisant différents engins.
Consignes pour les rouleurs : vous choisissez un engin roulant dans un parking puis vous allez vous promener en faisant bien attention d'éviter vos camarades, de ne pas les heurter. A mon signal, vous venez garer votre engin roulant dans le bon parking puis vous allez dans un autre parking pour prendre un autre engin roulant.
Critère d'évaluation : les élèves osent choisir un engin roulant, osent se déplacer en respectant les règles de sécurité, arrivent à retourner dans le bon parking poser leur engin roulant et acceptent de changer d'engins roulants au signal de l'enseignant.
Aménagements :
- varier le nombre de parkings
- ne pas associer de parking au type d'engins roulants
- support musical pour indiquer le retour au parking
ENTREE DANS L'ACTIVITE
LES DEMENAGEURS Organisation matérielle : une grande caisse centrale avec beaucoup
d'objets faciles à transporter. 4 caisses de couleurs différentes placées à environ 10 mètres de la caisse centrale qui correspondent aux maisons des 4 équipes.
Organisation de la classe : chaque élève possède un engin roulant. S'il y a peu d'engins roulants, dans chaque équipe, certains élèves resteront à côté de la maison et pourront effectuer une construction à l'aide des objets apportés par les rouleurs (tour, construction en lego…)
But de la tâche : Se propulser pour prendre des objets dans une caisse centrale et les amener dans sa maison.
Consignes pour les rouleurs : vous devez vous propulser pour aller jusqu'à la caisse centrale, prendre un seul objet, le placer dans votre barquette et le ramener rapidement dans votre maison. Vous repartez ensuite chercher un objet jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus dans la caisse centrale.
Critère d'évaluation : l'équipe qui a le plus d'objets dans sa maison a gagné.
Aménagements :
-changer de type d'engin roulant
- chaque équipe a sa caisse de départ et sa caisse d'arrivée,
- les déplacements s'effectuent en ligne droite
- placer des obstacles entre la caisse centrale et la maison pour qu'ils aient à faire un gymkhana
- tracer "une route" plus ou moins sinueuse entre la caisse centrale et la maison
- imposer un couloir de retour de la maison à la caisse centrale pour éviter que des rouleurs de la même équipe se heurtent
SITUATION DE REFERENCE
SE DEPLACER DANS UN ESPACE AVEC OBSTACLES TABLEAU RECAPITULATIF SITUATION DE
REFERENCE : évaluation diagnostique
UNITÉ 1 POUR ENTRER
DANS L’ACTIVITÉ :
MANIPULER UN ENGIN ROULANT
Organisation matérielle : dans la cour ou sur un espace matérialisé, les engins roulants sont couchés.
Organisation de la classe : le groupe classe en entier si le nombre d’engins roulants le permet ou la classe est divisée en deux : les rouleurs et les observateurs.
But de la tâche : redresser son engin roulant et se placer par rapport à lui.
Consignes pour les rouleurs : « Au signal, vous devez aller redresser votre engin roulant et le promener dans la cour sans y monter dessus. Quand je frapperai dans les mains, vous devrez vous déplacer pour vous retrouver de l’autre côté de l'engin. »
Consignes pour les observateurs (en GS) : « Vous devez observer chacun un camarade. Vous devez regarder si votre camarade arrive à relever l’engin, s’il change de côté quand je frappe dans les mains et s’il y parvient sans faire tomber l’engin et sans s’entraver dedans. »
Rôle de l'enseignant : aider les élèves qui n’arrivent pas à relever l’engin roulant, frapper dans les mains pour indiquer les changements de côté, faire verbaliser (rouleurs et observateurs) les difficultés rencontrées et trouver des techniques pour améliorer le positionnement de l’élève par rapport à l' engin.
Critère d'évaluation : pour redresser l’engin roulant : l’engin est levé en une seule manipulation et ramené vers soi en tenant le guidon et la selle ou le guidon seul.
Pour se positionner par rapport à l’engin roulant : l’engin ne tombe pas, l’enfant change de côté ou de place sans se prendre les pieds dans l’engin.
Aménagements pour simplifier : se mettre par deux pour les manipulations pour aider ceux qui éprouveraient des difficultés.
LA BALADE DU VELO
UNITÉ 1 POUR ENTRER
DANS L’ACTIVITÉ :
MANIPULER UN ENGIN
ROULANT
Organisation matérielle : tous les enfants munis d'engin roulant, se déplacent dans l’espace, en dispersion.
Organisation de la classe : le groupe classe en entier si le nombre d’engins roulants le permet ou la classe est divisée en deux : les rouleurs et les observateurs (GS).
But de la tâche : manier l'engin roulant en restant à côté.
Consignes pour les rouleurs : « Tenez l'engin roulant et promenez-vous partout dans la cour sans heurter l’engin roulant de vos camarades. »
Consignes pour les observateurs (GS): « Vous observez chacun un camarade et vous devez regarder s’il laisse tomber son engin ou s’il le cogne dans celui d’un autre. »
Rôle de l'enseignant : donner les consignes de manipulation. Aider les élèves qui n’arrivent pas à suivre la consigne demandée, faire verbaliser les difficultés par les rouleurs et observateurs pour trouver collectivement des solutions, des améliorations à la réalisation de la tâche.
Critère d'évaluation : les engins ne tombent pas et ne se heurtent pas.
Aménagements pour complexifier :
- tenue de l’engin : les 2 mains sur le guidon, une main sur la poignée et l’autre sur le cadre ou la selle,…
- déplacements : en marchant en avant, en arrière ; en courant.
- place de l’enfant : à gauche ou à droite de l’engin, près ou loin de l’engin, devant face au guidon…
- trajet : suivre un circuit tracé au sol (au moins 1 m de largeur), suivre un camarade (camarade avec ou sans engin), suivre un camarade et au signal, le second dépasse le premier et devient le conducteur, se suivre à plusieurs, faire un slalom, organiser une course par vagues de 4 à 5 élèves, franchir le premier la ligne d’arrivée.
- obstacles : suivre un parcours imposé parsemé d’obstacles plus ou moins hauts sans que les roues touchent les objets (lattes, cerceaux, boîtes à chaussures…)
- varier les types de terrains : sable, herbe, avec pente…
JE RESTE A CÔTE
UNITÉ 1 POUR ENTRER DANS
L’ACTIVITÉ : MANIPULER UN
ENGIN ROULANT
Organisation matérielle : dispersés sur l’espace, les élèves ont chacun un engin roulant et se déplacent dans l’espace en marchant à côté.
Organisation de la classe : le groupe classe en entier si le nombre d’engins roulants le permet ou la classe est divisée en deux : les rouleurs et les observateurs.
But de la tâche : échanger son engin roulant avec d’autres élèves.
Consignes pour les rouleurs : « Tenez votre engin roulant, promenez-vous partout ; au signal (tambourin, frappé de mains…) choisissez un camarade et échangez vos engins roulants. »
Consignes pour les observateurs (en GS): « Vous devez regarder si votre camarade échange l’engin roulant à chaque fois que je donne le signal, s’il fait tomber son engin roulant ou non. »
Rôle de l'enseignant : donner le signal, aider les élèves qui éprouvent des difficultés à échanger leurs engins, faire verbaliser (rouleurs et observateurs) les difficultés rencontrées et trouver des techniques pour améliorer les échanges d’engins.
Critère d'évaluation : aucun engin ne doit tomber au sol.
Aménagements pour simplifier :
- donner l'engin roulant à un piéton.
Aménagements pour complexifier :
- échanger en fonction d’un critère précis : couleur, type d’engin…
- échanger avec l'élève qui est le plus proche de soi.
- travail en équipe : échanger avec un membre de son équipe
L'ECHANGE
UNITÉ 1 POUR ENTRER DANS
L’ACTIVITÉ : MANIPULER UN
ENGIN ROULANTLE PARCOURS ADROIT
Descriptif et aménagements pour simplifier ou complexifier :
Tout ce parcours s'effectue avec l'engin roulant à la main.
Etape1 : Sortir de son parking sans percuter les autres
élèves, s’engager dans l’entonnoir sans sortir du couloir.
(Aménagements : couloir plus ou moins large)
Etape2 : Au premier STOP, s’arrêter pour poursuivre en
marche arrière. Au second STOP, repartir en marche
avant.
Etape 3 : Suivre un couloir sinueux sans en sortir.
(Aménagements : largeur du couloir, couloir plus ou moins
sinueux voire couloir en Z)
Etape 4 : Traverser la forêt sans toucher aux différents
obstacles. (Aménagements : Nombre et écarts entre les
obstacles)
Etape 5 : Slalomer entre des plots. (Aménagements : plots
plus ou moins espacés)
Etape 6 : A chaque STOP, s’arrêter pour se positionner de
l’autre côté de l'engin roulant. (Aménagements pour
complexifier : se placer devant ou derrière l’engin),
Consignes pour les rouleurs : « Vous allez au parking chercher votre engin roulant puis vous vous
engagez sur le parcours en restant à côté de votre engin roulant. Au signal, vous empruntez le
couloir de retour pour venir garer votre engin roulant dans le bon parking. Vous en choisissez
un différent puis vous repartez. Vous devez faire attention aux autres car il ne faut pas se
percuter. »
Rôle de l'enseignant : faire respecter et rappeler si besoin les consignes tout au long du parcours
; donner le signal de changement d’engin, faire respecter les consignes de sécurité (ne pas se
percuter).
Critère d'évaluation : Les engins roulants ne tombent pas, ne se percutent pas, ne touchent
aucun obstacle lors de la traversée de la forêt ou lors du slalom.
UNITÉ 2 : SE PROPULSER Organisation matérielle : 4 flaques d'eau de plus en plus grandes
sont matérialisées par des bandes de couleur. Des couloirs sont prévus pour le retour des engins. Il y a au moins 2 engins roulants par flaque d'eau.
Organisation de la classe : dans un premier temps, les élèves sont répartis sur les 2 premières flaques d'eau. Dès qu'ils réussissent à franchir une flaque, ils essaient de franchir la flaque immédiatement supérieure.
But de la tâche : traverser les flaques sans pédaler ou sans mettre les pieds dans l'eau.
Consignes pour les rouleurs : « vous devez prendre de l'élan dans la première zone pour pouvoir traverser la flaque d'eau sans pédaler ou poser le pied par terre ».
Consignes pour les observateurs (en GS) : 1 observateur par flaque qui indique au rouleur s'il a réussi à la franchir correctement.
Rôle de l'enseignant : gérer l'organisation (passage d'une flaque à l'autre, retour par les couloirs), conseille les élèves pour améliorer leur prise d'élan.
Aménagements pour simplifier :
- moduler la largeur des flaques d'eau
Aménagements pour complexifier :
- ne plus représenter de flaques d'eau mais leur demander d'aller le plus loin possible
- faire partir les élèves d'un plan incliné pour donner de l'élan
- augmenter le nombre de flaques par couloir
LA FLAQUE D'EAU
Sur ce type d’aménagement on peut
envisager de n’utiliser que 4 roulants avec
un relais ou au contraire d’élargir les
couloirs et de faire rouler deux enfants qui
se croiseront.
UNITÉ 2 : SE PROPULSER Organisation matérielle : matérialiser 4 couloirs. Chacun de ces couloirs est composé de 5 zones qui mesurent alternativement 10m et 5m (utiliser de la craie, des lignes PVC… pour représenter ces zones). Prévoir des couloirs pour le retour des élèves. Il faudrait au moins 2 engins roulants par couloir.
Organisation de la classe : les élèves sont divisés en 4 groupes s'il n'y a que des rouleurs. Il est possible d'intégrer des piétons sur cette situation (à ce moment-là, il faudra placer les passages piétons pour leur permettre de traverser les 2 couloirs de retour et les 4 couloirs où les élèves pédalent et se laissent rouler).
But de la tâche : se déplacer en alternant pédalage (ou patinage) et roue libre suivant les zones.
Consignes pour les rouleurs : « Après avoir démarré, vous avez le droit de pédaler dans les zones blanches mais vous n'avez pas le droit de pédaler (ou de poser le pied au sol) dans les zones rouges. Vous devez revenir à votre départ par les couloirs de retour. »
Consignes pour les piétons : « Vous devez traverser les couloirs de retour et les routes sur les passages piétons en faisant bien attention aux engins roulants. »
Aménagements :
- varier les longueurs et (ou) le nombre de zones
PEDALER LAISSER ROULER
UNITÉ 2 : SE PROPULSER Organisation matérielle : matérialiser 4 couloirs. Chacun de ces couloirs est
composé de 3 zones (une zone d'élan, une zone où ils roulent, une zone de freinage) qui mesurent environ 5m (à adapter suivant l'engin roulant utilisé). Prévoir des couloirs pour le retour des élèves. Il faudrait au moins 2 engins roulants par couloir.
Organisation de la classe : les élèves sont répartis en 4 groupes.
But de la tâche : les élèves doivent freiner pour s'arrêter dans la zone 3 après avoir pris de l'élan dans la zone 1 et roulé dans la zone 2.
Consignes pour les rouleurs : « Vous devez prendre de l'élan dans la zone blanche. Quand vous êtes dans la zone bleue, vous vous laissez rouler (il est interdit de pédaler, de poser le pied par terre et de freiner) et vous devez vous arrêter dans la zone rouge. »
Consignes pour les piétons : « Vous devez traverser les couloirs de retour et les routes sur les passages piétons en faisant bien attention aux engins roulants. »
Consignes pour les observateurs (GS) : pour l'observateur de la zone 2 : « tu vérifies que le rouleur ne pédale pas (ou ne pose pas son pied par terre) et ne freine pas. » pour l'observateur de la zone 3 : « tu vérifies que le rouleur s'arrête dans cette zone. »
Aménagements pour simplifier :
- donner la possibilité aux rouleurs de commencer à freiner dans la zone 2
- ne pas mettre la zone 2
Aménagements pour complexifier :
- ajouter des zones où les élèves ralentissent mais ne s'arrêtent pas.
- mettre un obstacle dans la zone d'arrêt, s'arrêter le plus près possible de l'obstacle sans le toucher (ou mettre 2 obstacles et faire tomber le premier sans faire tomber le second).
SAVOIR S'ARRETER
UNITÉ 2 : SE PROPULSER Organisation matérielle : réaliser un parcours qui oblige
l'élève à ralentir, à accélérer, à freiner, à s'arrêter. Dans l'idéal, ce parcours traversera différents revêtements (bitume, gazon, terre…). On adaptera le nombre d'élèves qui roulent en même temps à la taille du parcours.
But de la tâche : adapter sa vitesse à la situation
Consignes pour les rouleurs : « vous devez réaliser ce parcours en allant ni trop vite ni trop lentement. A certains moments, il faudra ralentir, à d'autres moments vous pourrez accélérer, c'est à vous de trouver la bonne vitesse durant ce parcours. »
Aménagements :
- virages plus ou moins prononcés
- chronométrer les élèves
- mettre des panneaux pour indiquer
- l'action à réaliser avant chaque zone
(accélérer, ralentir, s'arrêter)
LE PARCOURS PROPULSION
UNITÉ 3 : S'EQUILIBRER
Organisation matérielle : matérialiser un carré de 15 mètres de côté (ou pour éviter les télescopages, matérialiser une piste circulaire, les élèves se déplacent sur cette piste en respectant les consignes).
Organisation de la classe : le nombre d'élèves en activité dépendra du nombre d'engins roulants et de l'organisation matérielle (pas trop nombreux pour éviter les télescopages).
But de la tâche : réaliser les actions demandées par l'enseignant.
Consignes pour les rouleurs : Vous restez dans la zone délimitée et vous faites ce que je dis. Exemple :
- lâchez une main !
- lâchez l'autre main !
- levez un pied !
- levez les 2 pieds !
- levez les fesses !
- lâchez une main et levez un pied !
Consignes pour les observateurs (GS) : « vous regardez bien le camarade dont vous vous occupez et vous vérifiez qu'il fait bien ce qui est demandé. Vous levez la main s'il ne le fait pas correctement. »
Rôle de l'enseignant : donner les consignes d'exécution. Vérifier que l'observateur apprécie bien l'exécution des tâches du rouleur.
Critère d'évaluation : l'élève effectue correctement les tâches demandées.
Aménagements pour simplifier :
- utiliser un engin roulant plus stable (tricycle, porteur)
- pour les PS, commencer à lâcher les appuis à l’arrêt avant de le faire en roulant.
Aménagements pour complexifier :
- même fonctionnement sur le modèle du jeu Jacques a dit (faire la tâche si l'enseignant commence en disant "Jacques a dit…")
Lâcher ses appuis
UNITÉ 3 : S'EQUILIBRER Organisation matérielle : matérialiser 4 couloirs. Pour chacun de ces couloirs, prévoir 2
chaises espacées de 5 mètres environ (au couloir 1 les 2 chaises à droite du rouleur, au couloir 2 les 2 chaises à gauche du rouleur, au couloir 3 la 1ère chaise à droite et la 2ème chaise à gauche, au couloir 4 la 1ère chaise à gauche et la 2ème chaise à droite). On pourra utiliser divers objets à ramasser (anneaux, foulards…). Prévoir des couloirs pour le retour des élèves. Il faudrait au moins 2 engins roulants par couloir.
Organisation de la classe : les élèves restent 5 minutes dans chaque couloir puis passent au couloir suivant au signal de l'enseignant.
But de la tâche : prendre un objet sur une chaise en roulant pour l'amener sur une autre chaise.
Consignes pour les rouleurs : « Vous devez attraper l'objet placé sur la chaise sans vous arrêter (et sans poser le pied par terre) en lâchant une main puis venir le déposer sur l'autre chaise également sans vous arrêter (et sans poser le pied par terre). »
Consignes pour les observateurs (GS) : « vous indiquez au rouleur s'il a correctement ramassé et posé son objet sur les chaises. Ensuite, vous allez chercher l'objet sur la 2ème chaise pour le remettre sur la 1ère chaise. »
Aménagements pour simplifier :
- ne faire que des ateliers où l'objet ne change pas de main (je ramasse main gauche (droite) puis je pose main gauche (droite))
- objet facile à ramasser et à transporter
- pour PS, juste toucher un objet au lieu de le transporter dans un 1er temps
- s’arrêter pour changer l’objet de main lorsque les chaises ne sont pas du même côté
Aménagements pour complexifier :
- réduire la distance entre les 2 chaises
- varier la hauteur de préhension de l'objet
- objet plus difficile à attraper ou plus lourd
RAMASSER DES OBJETS
UNITÉ 3 : S'EQUILIBRER Organisation matérielle : construire un parcours qui oblige l'élève à lâcher les appuis (les
fesses, les mains, les pieds) et à se baisser grâce à 6 situations. On adaptera le nombre d'élèves qui roulent en même temps à la taille du parcours.
Consignes pour les rouleurs : « Vous devez réaliser ce parcours en réalisant les tâches suivantes :
Situation 1 : vous devez passer sous le pont sans le casser (barre verticale assez haute) ou passer sous un cerceau accroché au préau
Situation 2 : vous traversez une petite rivière, levez les pieds pour ne pas être mouillés.
Situation 3 : faites un petit câlin à la peluche (pour lâcher la main droite).
Situation 4 : il y a plein de cailloux, levez les fesses pour ne pas vous faire mal. (on pourra éventuellement mettre un grand pont, les élèves doivent lever les fesses pour toucher un foulard avec les cheveux).
Situation 5 : idem situation 1 avec la barre verticale moins haute.
Situation 6 : faites un petit câlin à la peluche (pour lâcher la main gauche). » « A certains moments, il faudra ralentir, à d'autres moments vous pourrez accélérer, c'est à vous de trouver la bonne vitesse durant ce parcours. Pensez à bien ralentir dans les virages. »
Aménagements :
- virages les longueurs des zones
- varier la hauteur des ponts
- varier la hauteur des peluches à câliner
- chronométrer les élèves
- mettre des panneaux pour indiquer l'action à réaliser avant chaque zone (accélérer, ralentir, s'arrêter)
LE PARCOURS EQUILIBRE
UNITÉ 4 PILOTER Organisation matérielle : 4 parcours installés en parallèle et 2 couloirs de retour.
· Parcours 1 : Plots alignés espacés.
· Parcours 2 : Plots alignés et serrés.
· Parcours 3 : Plots décalés espacés.
· Parcours 4 : Plots décalés et serrés.
Organisation de la classe : classe divisée en 4 groupes (5 élèves maxi par couloirs) qui sont répartis sur les 4 parcours. Rajouter éventuellement des observateurs en GS.
But de la tâche : se déplacer en zigzagant entre les plots.
Consignes pour les rouleurs : « Vous devez effectuer le parcours en zigzagant entre les plots en essayant de ne pas toucher les plots et en essayant de ne pas poser les pieds à terre. Lorsque vous avez fini le parcours, vous empruntez le couloir de retour pour revenir au départ. »
Consignes pour les observateurs (en GS): « Vous allez chacun observer un camarade et compter combien de fois il met le pied à terre ou combien de plots il touche. »
Critère d'évaluation : l'élève effectue le parcours sans toucher de cônes et sans poser le pied à terre.
Aménagements :
- pour les PS, pour bien comprendre le parcours, le faire au début en marchant ou tracer en le parcours à la craie (ils doivent le suivre).
- agrandir (simplification) ou diminuer (complexification) l'espacement entre les plots.
- chronométrer le temps mis pour effectuer le parcours ou mettre en place des courses entre plusieurs élèves sur 4 parcours identiques.
- varier le terrain, la pente, le nombre de plots.
- varier la largeur des couloirs (sans faire varier l’emplacement des plots).
LE GYMKHANA
UNITÉ 4 PILOTER Organisation matérielle : mettre en place des couloirs de retour. La zone de prise d'élan est de 6 mètres environ.
Il y a 4 couloirs de difficulté croissante (l’épaisseur des obstacles augmente) mais dans un même couloir, tous les obstacles sont de la même épaisseur.
Organisation de la classe : la classe est divisée en groupes qui sont répartis dans les différents couloirs.
But de la tâche : franchir un obstacle sans modifier sa trajectoire.
Consignes pour les rouleurs : « Vous prenez de l'élan puis vous devez franchir la planche sans sortir de votre couloir ni être déséquilibrés. Vous devez franchir les obstacles de votre couloir avant de revenir par le couloir de retour et changer de couloir. Si vous n’arrivez pas à franchir les obstacles, vous recommencer dans le même couloir »
Consignes pour les observateurs (GS) : « Vous devez indiquer à votre camarade s’il peut changer de couloir ou non en brandissant le panneau adéquat » (Panneau bonhomme qui sourit ou non créé en classe dans le cadre de la création de panneau imaginaire)
Rôle de l'enseignant : donner des conseils pour aider à franchir les obstacles (regarder au-delà de l’obstacle…), aider les observateurs.
Aménagements pour simplifier :
- réduire l’épaisseur de l’obstacle.
- mettre un seul obstacle par couloir.
- augmenter la distance entre les obstacles.
Aménagements pour complexifier :
- mettre en place un parcours avec plusieurs obstacles
- mettre un obstacle à bascule
- varier le terrain, la pente.
- diminuer la distance entre les couloirs
LES OBSTACLES (Niveau 1)
UNITÉ 4 PILOTER
Organisation matérielle : mettre en place des couloirs de retour. La zone de prise d'élan est de 6 mètres environ. Dans chaque couloir, il y a des obstacles de difficulté croissante : un obstacle peu épais, un obstacle moyennement épais et un obstacle très épais.
Organisation de la classe : 6 élèves par couloir + 1 observateur par couloir (pour les GS)
But de la tâche : franchir un obstacle sans modifier sa trajectoire.
Consignes pour les rouleurs : « Vous prenez de l'élan puis vous devez franchir la planche sans sortir de votre couloir ni être déséquilibrés. Si vous franchissez la 1ère planche, vous pouvez vous exercer à l'obstacle suivant (une planche plus épaisse). »
Consignes pour les observateurs : « Vous devez indiquer à votre camarade s’il peut changer de couloir ou non en brandissant le panneau adéquat » (Panneau bonhomme qui sourit ou non créé en classe dans le cadre de la création de panneau imaginaire)
Rôle de l'enseignant : donner des conseils pour aider à franchir les obstacles (regarder au-delà de l’obstacle…), aider les observateurs.
Aménagements pour simplifier : Réduire l’épaisseur de l’obstacle.
Aménagements pour complexifier :
- rajouter des obstacles sur le parcours, augmenter leur épaisseur.
- mettre un obstacle à bascule
- varier le terrain, la pente.
LES OBSTACLES (Niveau 2)
UNITÉ 4 PILOTER Organisation matérielle : Des couloirs installés en parallèle avec un couloir de retour:
· un couloir droit, un couloir droit plus étroit ; un couloir droit de plus en plus étroit (entonnoir),
· un couloir sinueux, un couloir sinueux plus étroit,
· un couloir en Z., un couloir en Z plus étroit.
Deux plots pour matérialiser le départ (verts) et l’arrivée (rouges) de chaque couloir. Chaque couloir, a un passage piéton matérialisé.
Organisation de la classe : la classe est divisée en trois : un tiers de la classe commence par les couloirs droits, un tiers par les couloirs sinueux et un tiers par les couloirs en Z. Pour les GS, choisir un ou deux observateurs par groupe. Des piétons sont désignés : ils traverseront les différents couloirs perpendiculairement au déplacement des rouleurs, en empruntant les passages piétons.
But de la tâche : suivre son couloir dans le bon sens sans en sortir.
Consignes pour les rouleurs : « Vous commencez par le couloir le plus facile, à chaque réussite vous passez au couloir suivant. Vous essayez d’arriver dans le couloir le plus difficile possible. Si l’observateur brandit le panneau du bonhomme qui ne sourit pas, vous finissez et vous recommencez le même parcours. S’il brandit le panneau avec le bonhomme qui sourit, vous passez au couloir plus difficile. »
Consignes pour les piétons : « Vous devez traversez les couloirs en faisant attention aux rouleurs. »
Consignes pour les observateurs (GS) : « Vous observez votre camarade, à chaque fois qu’il sort du couloir, vous brandissez le panneau.»
Rôle de l'enseignant : aider les observateurs/évaluateurs, vérifier le bon sens de circulation.
Critère d'évaluation : arriver au couloir le plus difficile, ne pas sortir du couloir, ne pas heurter les autres (rouleurs/piétons)
Aménagements : ne tracer que des couloirs droits de plus en plus étroits pour simplifier la tâche.
varier le terrain, la pente.
imposer un mode de propulsion.
circuler avec un autre : suivre, faire comme…
fiche auto-évaluative en classe (colorier le parcours atteint).
LES COULOIRS
UNITÉ 4 PILOTER
Organisation matérielle : un espace délimité (cour…) avec des plots et/ou des coupelles éparpillés sur tout l’espace. Les élèves sont par deux avec chacun un engin roulant (ils n’ont pas forcément le même).
Organisation de la classe : élèves par doublette : un meneur/un suiveur. Doublettes dispersées sur l’espace. S’il n’y a pas assez d’engins roulants, le meneur est piéton.
But de la tâche : adapter sa vitesse et sa trajectoire pour suivre un autre engin roulant en maintenant un même écart.
Consignes pour les rouleurs : « Le meneur se déplace librement dans l’espace en contournant les obstacles. Le suiveur suit les déplacements du meneur en essayant de maintenir le même écart entre les deux engins. Au signal, on change les rôles : le meneur devient suiveur et le suiveur devient meneur.»
Rôle de l'enseignant : donner le signal de changement des rôles, aider les observateurs, faire verbaliser les difficultés rencontrées ou observées pour trouver des solutions.
Critère d'évaluation : l’écart entre les deux engins est maintenu.
Aménagements pour simplifier : enlever les obstacles à contourner.
Aménagements pour complexifier :
- varier le terrain, la pente.
- un meneur avec plusieurs suiveurs.
- varier les obstacles (couloirs, cerceaux...)
- inverser les rôles au moment du passage dans une zone.
- varier les vitesses au signal du meneur (signal visuel, sonore).
- le meneur suit un parcours tracé au sol.
SUIVEZ LE GUIDE
UNITÉ 4 PILOTER
PARCOURS PILOTAGE
But de la tâche : Piloter son engin roulant et respecter les différentes consignes tout au long d’un parcours.Consignes pour les rouleurs : « Vous allez au parking chercher votre engin puis vous vous engagez sur le parcours en respectant les différentes consignes.- Atelier 1 : Slalomer entre des plots (alignés ou non alignés, plus ou moins serrés).- Atelier 2 : Sortir par le bout de l’entonnoir sans sortir du couloir.- Atelier 3 : Suivre un couloir (plus ou moins sinueux voire en Z selon le niveau des élèves) qui devient de plus en plus étroit.- Atelier 4 : Emprunter la bonne route: celle pour les trottinettes et celle pour les vélos.- Atelier 5 : Suivre un couloir avec un virage prononcé (Varier la complexitédu virage en fonction du niveau des élèves).- Atelier 6 : Franchir (vélos) ou éviter (trottinettes) des obstacles (des planches de hauteurs
différentes en fonction du niveau des élèves)- Atelier 7 : Ralentir dans la zone orange pour s’arrêter dans la zone rouge. Descendre de son engin et le ranger au parking.
L’APER À L’ÉCOLE
MATERNELLE
Les savoirs et savoir-faire énoncés ici renvoient au
document « Attestation de première éducation à la
route ». BO n°40 du 31 octobre 2002
- Je sais rouler prudemment sur le trottoir et les
espaces piétons
- Je roule dans l’espace de circulation
correspondant à l’engin que j’utilise
- Je demande et j'utilise les équipements de
protection
- Je connais les espaces de circulation où je ne dois
pas rouler
Il est possible de réfléchir à un parcours utilisable dans la cour par les engins roulants.
L’enjeu de celui-ci est de permettre aux enfants d’évoluer selon des règles fixées (« un code de la route »), en autonomie et en sécurité.
. On peut imaginer en début d’apprentissage un parcours ovale à un sens de circulation. On ajoutera ensuite quelques passages piétons permettant la traversée par des élèves piétons. La circulation dans les deux sens viendra en troisième étape en respectant une ligne médiane entre les deux voies.
Puis peuvent s’ajouter à ce parcours simple des voies annexes, des déviations, des endroits pour entrer et sortir du circuit (codifiés par des pointillés par exemple).
LES ALBUMS À …REVUE EPS : PAS DE DE LIEN
DIRECT AVEC LE PILOTAGE MAIS DES SUPPORTS INTÉRESSANTS POUR D’AUTRES SITUATIONS
C. LEPERS CPC VALENCIENNES SAINT-AMAND-LES-EAUX