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PROJET D’UN NOUVEAU JARDIN ET D’UN NOUVEAU PLANETARIUM A L’UNIVERSITE

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Pièces n°1 : éléments portant sur le projet !!!!!!

DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE Juillet 2014

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PROJET D’UN NOUVEAU PLANETARIUM ET JARDIN DE L’UNIVERSITE

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DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE

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Sommaire !!!

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Pièce n°1.1 : texte et procédure


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TEXTES REGISSANT L’ENQUETE PUBLIQUE ET LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE GLOBALE L’aménagement d’un nouveau jardin de l’Université et d’un nouveau Planétarium nécessite de changer le statut d’espace boisé classé actuel du terrain. La procédure à réaliser est une mise en compatibilité du POS dans le cadre d’une déclaration de projet soumise à enquête publique. Selon les articles L123-14 du Code de l’Urbanisme, cette procédure peut être mise en œuvre pour permettre la réalisation d’un projet d’intérêt général.En conséquence, la présente enquête porte sur la mise en compatibilité du Plan d’Occupation des Sols (POS) de Strasbourg avec la déclaration de projet relative au réaménagement du site. Par ailleurs, les articles L.123-14 et L.300-6 du Code de l’urbanisme prévoient la possibilité de se prononcer par une déclaration de projet après enquête publique - conformément au chapitre III du titre II du Livre Ier du Code de l’environnement – sur l’intérêt général d’une action ou opération d’aménagement - au sens du Livre III du Code de l’urbanisme. Cette déclaration emporte alors mise en compatibilité du POS avec le projet. En l’espèce, l’enquête publique porte à la fois sur l’intérêt général du projet de réaménagement et sur la mise en compatibilité du POS qui en est la conséquence. Conformément aux dispositions précitées du Code de l’urbanisme, les formes de l’enquête sont aussi définies aux articles L.123-1 et suivants et L.126-1 du Code de l’environnement et sont portées par Monsieur le Préfet, représentant de l’Etat.

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET Selon l’article R.122-2 (décret 2012-2019) du Code de l’environnement, la présente procédure de déclaration de projet, ne requiert pas d’étude d’impact (de par la dimension réduite du projet de planétarium). Cependant selon l’article R 121-16 du code de l’urbanisme, décret 2012-995, article 4, une évaluation environnementale est réalisée de manière proportionnelle à l’échelle du projet notamment à l’occasion des déclarations de projet réduisant un espace boisé classé. ! !

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Pièce n°1.2. : plans de situation et diagnostic !!!!


LOCALISATION

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! Le projet est situé dans le Département du Bas-Rhin, à l’Est du Centre historique de Strasbourg, dans la partie du campus universitaire de la Neustadt et à l’interface du campus central de l’Esplanade'!!

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Opération campus : Pôle science, culture et société –Étude de programmation - DOCUMENT DE SYNTHÈSE

UDS, JDS Opération Campus- Polyprogramme, OASIIS Grand Est, Quadrim Conseil - JUILLET 2012 – V.2 - R.1 29

Héritage historique

Dès le dix-septième siècle, la ville de Strasbourg se dota d’une université. Dans un premier temps dispersée sur

plusieurs sites, elle est réunit sous l’impulsion du chancelier Bismarck en 1872 en un unique lieu ; l’actuel campus

central. Seule la faculté de Médecine sera détaché du campus faute de place suffisante.

Depuis cette date, le campus universitaire ne cesse de se développer, tout en conservant un lien étroit avec sa ville. Il

s’est étendu dans un premier temps sur le site de l’Esplanade situé au sud du campus historique puis sur des sites

périphériques de la ville par manque de place (Illkirch).

Le projet de Pôle Science, Culture et Société s’insère dans le tissu urbain spécifique du quartier de la Neustadt de

l’époque allemande. Le projet profitera de la valeur exceptionnelle du patrimoine bâti et mobilier mais devra tenir

compte des contraintes techniques bâti (trame de locaux, installations techniques, choix constructifs…).

LOCALISATION GENERALE

Le site à projet du Pôle Science, Culture et Société se situe à l’Est du centre historique de Strasbourg et fait parti des

vingt-quatre projets retenus dans le cadre de l’Opération Campus à Strasbourg. Le futur Pôle s’implantera en limite de

campus historique de la Neustadt et contemporain de l’Esplanade.

Localisation générale du site à projet et du Jardin des Sciences – Sources Google, Polyprogramme

Accès et desserte du site

Trois lignes de tramway desservent le site et permettent de circuler en direction du centre ou de la périphérie de la

ville. La station de tramway Université e est implantée à une dizaine de mètres de la parcelle à projet.

Trois stations de bus sont présentes à moins de 300m du site. Cette trame de transport en commun permet ainsi une

desserte de qualité au départ et à destination du campus historique et du site à projet.

A noter que la desserte par les car et bus scolaires ou de tourisme est assez contrainte à proximité de la parcelle. En

effet, les véhicules peuvent uniquement stationner rue de l’Université et rue de Lobstein, position relativement

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Plan du campus historique et des bâtiments proches, OTE Ingénierie !

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!!!Le site du projet est délimité : 3 Au Nord, par la rue de l’Université 3 Au Sud, par le Boulevard de la Victoire 3 A l’Est, par le bâtiment de Zoologie, puis la rue Lobstein 3 A l’Ouest, par le bâtiment de Géologie, puis la rue Blessig Le site est de 12 600 m2 (bâtiments compris). Il est délimité par une clôture ouvragée datant de la période de construction des bâtiments d’une valeur patrimoniale notoire.

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ACCES ET DESSERTE DU SITE *!!Le site est desservi par 3 lignes de tramway (les lignes C : Gare - Neuhof ; E : Roberstau - Illkirch et F : Esplanade - Elsau) et 4 lignes de bus présentes dans un rayon de 400 m (les lignes 10, 30, 15 et 2). La station « Université » est ainsi à 4 arrêts du centre historique et à 6 arrêts de la gare. De plus, les correspondances tramway et bus permettent des circulations aisées avec l’ensemble des quartiers de Strasbourg. !

!!!Le vélo est également très développé avec des pistes cyclables en lien avec le reste de la ville (de la rue Loebstein vers la rue Monge et boulevard de la Victoire). Plusieurs stations de « Velhop » existent d’ailleurs à proximité. Enfin, en termes d’accès, il existe : 3 Un accès général pour les personnels enseignants et étudiants de

Zoologie, au Nord, rue de l’Université, 3 Un accès réservé uniquement au musée de zoologie et handicapé, au

Sud, boulevard de la Victoire 3 Un accès aux espaces d’enseignement et de recherche en Géologie, à

l’Est, rue Blessig.

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FORMES URBAINES !!Le site de projet est une zone de contact entre plusieurs formes urbaines : 3 Le quartier de la Neustadt, au Nord

Cet ensemble homogène est « une ville nouvelle » du XIX siècle pour agrandir Strasbourg à cette époque. L’architecture se caractérise par des édifices publics monumentaux de styles variés et des constructions massives, le plus souvent alignées sur les rues et formant des îlots fermés. La hauteur dépasse rarement le R+4. Ce patrimoine fait actuellement l’objet d’un inventaire pour inscription ultérieure au patrimoine mondial de l’UNESCO.

3 Le centre ancien, au Sud-Ouest

Ce site fait l’objet d’un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) ; il se caractérise par un bâti historique à forte densité et de hauteur moyenne (de R+2 à R+3).

3 Le quartier de l’Esplanade, au Sud-Est

Il correspond à la construction des années 1960 à 1980. Les règles d’alignement, les hauteurs et les architectures sont majoritairement « modernes » et plus hétérogènes.

Représentation des morphologies urbaines

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OCCUPATION DU SOL ET USAGES ACTUELS **Le site de projet est composé d’un espace central, pour partie enherbé et arboré et pour l’autre partie, bâti de constructions annexes. Il est encadré par les 2 instituts de Géologie et de Zoologie. *

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!*!Présentation des bâtiments de Géologie et de Zoologie Ils ont été réalisés à la fin du XIXème siècle durant la période d’extension de la ville (Neustadt). Les constructions sont massives et les structures imposantes (en pierre de taille ou encore avec de grande hauteur sous-plafond). Le gabarit est homogène et les hauteurs sont sensiblement les mêmes. Les emprises au sol sont respectivement de 2 300 m2 pour le bâtiment de Géologie et de 2 500 m2 pour le bâtiment de Zoologie. Les surfaces dans œuvre sont respectivement de 7 950 et 8 300 m2. Chaque bâtiment, R+3, dispose d’un niveau d’entre-sol apparent et exploité (stockage, locaux divers…) et de 4 niveaux supplémentaires. Divers aménagements (mezzanines, recloisonnements, extensions) ont été réalisés à l’intérieur des bâtiments depuis leur construction, notamment suite à un incendie en 1917. D’ordres fonctionnels, ces aménagements ont affectés la cohérence de l’ensemble et de l’héritage historique.

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Ces bâtiments abritent actuellement les diverses fonctions suivantes : 3 Recherche (avec l’unité de recherche de l’EOST, la recherche et le

travail sur les collections de l’Université et les bureaux des enseignants-chercheurs)

3 Enseignement (avec des salles de cours, un amphithéâtre et des bureaux des enseignants)

3 Muséale (musées de minéralogie, de géologie et de zoologie) 3 Administration (pour le Jardin des Sciences, le musée Zoologique, les

composantes de l’Université et la Maison de Science en Alsace) 3 Logistique (avec des réserves des collections et du stockage divers) 3 Logement (pour la gestion des bâtiments). Présentation de la zone de projet, espace central, boisé classé L’espace central représente environ 6 000 m, dont 4 476 m2 sont grevés par un espace boisé classé (EBC) créé dans les années 70.

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Or, c’est aujourd’hui un espace en friche totalement délaissé et fermé au public. 2 bâtiments désaffectés occupent partiellement l’espace. Il s’agit d’une ancienne animalerie déclassée et d’un ancien garage. Ils représentent 235 et 170 m2 d’emprise au sol, soit 405 m2 au total. Doté d’un étage, ils représentent 400 et 248 m2 SHON, soit 648 m2 SHON au total. Pour mémoire, ces bâtiments ont été réalisés dans les années 50. L’animalerie était une annexe du bâtiment de Zoologie. Elle accueillait les animaux pour étudier leurs comportements et leurs rythmes biologiques au cours de l’année, ce selon diverses conditions environnementales alors recréées (pour des travaux pratiques pour les étudiants et de recherche). Cette animalerie n’était plus aux normes et a été déclassée en 2006. Elle a ensuite servi de lieux de stockage divers. Quant à l’ancien garage, c’est une annexe du bâtiment de Géologie. Il a également été utilisé pour le stockage de roches, puis dépollué en 2012. Il n’est aujourd’hui plus utilisé. Enfin, le jardin était utilisé pour l’élevage des tortues en milieu naturel. Au fil du temps, quelques initiatives individuelles ont parfois été mises en place mais sans cohérence globale et aujourd’hui toutes abandonnées : des espaces de sociabilité, une ancienne mare... Après le départ de l’animalerie, le jardin a perdu tout usage sauf l’entrepôt de matériaux, notamment de travaux. Les personnels actuels parlent d’une « zone » ou d’un « dépotoir ».

Vues extérieures de l’ancienne animalerie

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Vues extérieures de l’ancien garage et chantier de dépollution en 2012

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Vues intérieures et extérieures de l’ancienne animalerie !!

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Par ailleurs,! l’espace boisé classé est également partiellement occupé par du stationnement sauvage au bénéfice des véhicules de certains personnels de l’Université, y compris au pied des arbres provoquant des problèmes de tassement de la terre. L’Université a aujourd’hui la volonté forte de requalifier ces espaces. *

Stationnement anarchique au pied des arbres de l’Institut de Géologie

Stationnement au pied du bâtiment de Zoologie et stationnement vélo

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A noter cependant, des stationnements vélos bien utilisé mais peu aménagés au pied du bâtiment de Zoologie et rue Blessig au pied du bâtiment de Géologie.

Enfin, l’espace boisé classé présente un caractère fermé et peu accessible. La façade principale du site sur le Boulevard de la Victoire est clôturée et ses accès sont condamnés, sans lien direct avec le tram, les déplacements en modes doux (vélos) et la Ville. De même, la façade sur la rue de l’Université présente un caractère fermé. Confidentielles, les entrées piétonnes ne sont pas aménagées en tant que telles. Enfin, les bâtiments abandonnés et un grillage intérieur (entre les parcelles de géologie et de zoologie) morcellent et cloisonnent l’espace.

Le grillage intérieur délimitant les parcelles de Géologie et de Zoologie

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Vue de façade sur la rue de l’Université

En conclusion, ces espaces répulsifs ne sont pas du tout utilisés alors que des besoins existent. En effet, des usagers, notamment étudiants occupent les marches des bâtiments (assis ou débout) pour attendre, discuter, prendre l’air, faire une pause… De même, en face du site de projet, sur le parvis de l’INSA, des étudiants ont aménagé des bancs et des tables provisoires en supprimant l’ancien parking de l’INSA. Ces espaces seront d’ailleurs réaménagés et pérennisés dans le cadre de l’opération campus à partir de janvier 2014. !

Les aménagements provisoires, parvis de l’INSA face au site de projet !!!

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DIAGNOSTIC DES ESPACES VERTS *!*Les espaces verts sont constitués d’espaces enherbés et d’arbres à hautes tiges. Si les arbres sont plutôt en bon état, les espèces sont banales, voire menacent la stabilité de la clôture historique. Diagnostic des espaces enherbés Non entretenus, ils sont broussailleux. Pour cause, les conditions d’élevage des tortues devaient rester naturelles et cette « nature » constituait une protection du bruit de la ville pour l’activité de l’animalerie. Les expériences réalisées notamment sur les cycles de sommeil d’animaux en hibernation nécessitaient également une absence de bruit lié à l’entretien des espaces verts. Ensuite, ces espaces n’ont pas été entretenus dans l’attente d’un futur projet de réaménagement. Diagnostic sanitaire des arbres On compte 43 arbres. Le dernier diagnostic phytosanitaire et de tenue mécanique a été réalisé en mai 2010 (cf annexe 4 du rapport environnemental). Il laisse apparaître un état général plutôt bon. La plupart des arbres dépassent les 10 mètres et ont un tronc de plus de 50 centimètres de diamètre. Il s'agit d'arbres relativement jeunes avec une espérance de vie d’une cinquantaine d’années. En effet, le stade physiologique moyen constaté est assez bas (entre 3 et 7 sur une échelle de 10, avec un seuil de dépérissement établi à partir du niveau 8). Toutefois, quelques sujets entrent en phase de déclin. 60% des sujets sont en phase 7. D’ailleurs, il a été effectué en 2011 des tailles importantes de bois mort, d’éclaircie et d’enlèvement de lierre. Diagnostic « patrimonial » des arbres Aucun arbre n’est à considérer comme remarquable. Est remarquable un sujet du fait de son espèce, de sa taille, de sa position ou de sa représentation symbolique.

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La grande majorité des arbres est d’essence banale (acacia, érable, tilleul et lierre). Seul le chêne n° 10 du secteur de zoologie constitue un beau sujet du fait de sa hauteur (31 m), du diamètre de son tronc (120 cm) et de la taille de sa bille. Cependant, ces caractéristiques ne sont pas exceptionnelles pour l’espèce. En revanche, une vingtaine d’arbres situés à moins de 2 m de la clôture historique poussent contre elles et en menace la pérennité. Devenant dangereuse, les clôtures ont dues être chaînées pour ne pas s’écrouler.

Vues de l’effet des arbres sur la clôture

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!!A ce titre, ces arbres ne peuvent être conservés à long terme. Pour garantir la sécurité des passants, des démontages ont déjà dû avoir lieu du côté du Boulevard de la Victoire et devront se poursuivre du côté de la rue de l’Université. !!!!!!!!!

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PRESENTATION DU PLANETARIUM ACTUEL !!Le Planétarium de Strasbourg diffuse des animations concernant l’observation du ciel, les connaissances astronomiques et l’architecture de l’univers (séances de 35 et 50 mn pilotées par un animateur). Il a été réalisé au début des années 80 sur le site de l’Observatoire, dans une salle d’observation astronomique. C’est l’un des plus ancien de France alors que ces équipements sont renouvelés tous les 20 ans. De manière générale, le site ne correspond pas à ce que l’on attend d’un planétarium contemporain. Le bâtiment n’avait pas bénéficié d’adaptation particulière ni aux équipements spécifiques d’un Planétarium, ni à l’usage de médiation publique (visite). Ainsi, le bâtiment n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite ; le cheminement au sein des espaces n’est pas intuitif ; ou encore, il manque des vestiaires. De plus, le Planétarium est obsolète. Les installations électriques ne sont plus aux normes et les équipements techniques sont vieillissants, occasionnant des périodes de fermeture régulières. Le risque de panne grave et de fermeture définitive est imminent. Le planétarium est d’ailleurs fermé depuis février 2014. Le système de projection des étoiles simulant le ciel étoilé et ses mouvements date des années 70. Il est complété par un système de projecteurs vidéos et diapositives offrant 2 fenêtres de projection réduites. De fait, la résolution et la précision des images ne sont plus optimales et ne permettent pas des spectacles nouveaux et variés. La taille du diamètre du dôme (8 m) et de la salle interdit d’ailleurs l’usage des nouvelles technologies ou tout projet d’agrandissement. Ainsi, la maintenance est de plus en plus difficile et coûteuse et certains films sont diffusés depuis plus de 10 ans. A noter : l’entrée du Planétarium, en recul de la rue de l’Observatoire n’est ni visible, ni lisible. Son enseigne est située très haut entre les 2 grandes coupoles Nord et Sud. L’été, elle disparaît sous la végétation. Le public la confond depuis la création du Planétarium avec les autres entrées des jardins et notamment de l’Observatoire, du fait de la forme de la grande coupole associé dans l’imaginaire collectif à la forme d’un planétarium. !!!!!!

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Pièce n°1.3. : notice explicative du projet !!


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Le projet est l’aménagement d’un véritable jardin et la création d’un nouveau Planétarium (en remplacement de l’équipement existant). L’ambition est de restaurer la qualité paysagère et architecturale du site et de l’ouvrir sur la ville. Il s’agit de démolir des constructions à l’abandon et surtout de redonner au jardin sa place et son rang. L’objectif est de magnifier les constructions historiques environnantes (les bâtiments de Physiques, de Zoologie et de Géologie). Une attention particulière sera accordée à la réhabilitation des grilles historiques, comme récemment réalisé au Palais U et pour le passage de Barry. Ce jardin réaménagé sera ouvert sur le tram et sera un lien entre le campus historique et le campus de l’Esplanade. Enfin, une construction modeste, mais symbolique et remarquable d’un pavillon ornera le jardin. Ce pavillon deviendra un élément fédérateur, visible depuis l’espace public et abritera le nouveau planétarium. LE CONTEXTE DU PROJET Cette opération s’inscrit dans le cadre plus large de l’Opération Campus pour un « campus plus vert et plus ouvert » et d’un projet, dit « pôle de Sciences, Culture et Société » qui accompagne la restructuration des bâtiments limitrophes de Zoologie et de Géologie.

*Présentation de l’Opération Campus de Strasbourg *

Lancé par l’Etat en 2008, l’ Opération Campus est destinée à moderniser les campus universitaires et à accroître leur attractivité internationale pour les étudiants, les enseignants et les chercheurs. Il s’agit de répondre aux situations immobilières dégradées et de créer de véritables lieux de vie.

Dans ce cadre, Strasbourg a été retenu parmis 12 villes françaises sur la base d’une vingtaine d’opérations de réhabilitation, de démolition - reconstruction et d’embellisssement.

Les principales opérations sur le campus central sont les requalifications de la Faculté de Droit et de la Tour de chimie ; la réalisation d’une maison de l’étudiant, la rénovation de l’INSA, la réalisation d’un pôle Géosciences à la Manufacture des Tabacs ; ou encore d’un nouveau centre sportif, la réhabilitation de la cité universitaire Paul Appell et une maison universitaire internationale sur le môle Seegmuller.

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Le fil directeur de l’ensemble des opérations est l’aménagement des jardins, en continuité les uns des autres, en écrin des bâtiments pour un campus plus vert et plus ouvert. Ainsi, un parc central est en cours de réalisation sur le campus de l’Esplanade dans l’esprit ordonnancé des jardins du campus historique. L’objectif est de fédérer les bâtiments existants et futurs, objets architecturaux parfois différents, grâce à un “socle unique” de nature et surtout, de donner une nouvelle image et identité au campus. Des allées rectilignes relient entre eux les principaux bâtiments du campus tandis que des chemins sinueux évoquent le paysage des anciennes îles vertes du Rhin.

Simulations d’aménagement – source photographie : R.Fischkandl – source conception : Mission Campus et Agnès Daval et Digitale Paysage

Aménagement d'un parc central sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg Mission Campus

Phase : APD synthèse 18 janvier 2012 19



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Par ailleurs, la nature recrée est souhaitée grande pour dépasser les simples fonctions ornementales et permettre des activités récréatives et le renouvellement des écosystèmes. Le projet s’attache donc à faire disparaître les discontinuités de plantations du campus et à s’inscrire dans la trame verte et bleue de la ville de Strasbourg. En effet, le parc central permet une connexion végétale vers le parc de la Citadelle, la place du Foin et le square Salvador Allende. Il s’inscrit ainsi par extension dans les 2 corridors écologiques : celui de l’île Nord (classé au niveau régional) et celui du canal de jonction (transfrontalier).

Carte de la trame verte et bleue à l’échelle de la Ville D’autres projets de parc complètent la trame verte, tels le futur « jardin cloître » de Cité universitaire Paul Appell ou encore le futur jardin du Planétarium. Une attention particulière est également accordée au parc existant avec la rénovation des grilles historiques, comme récemment réalisé au Palais U et pour le passage de Barry. Enfin, une stratégie végétale d’ensemble prévoit le renouvellement progressif de la strate arborée (au regard de son viellissement et au gré des projets) ainsi que des plantations diverses pour favoriser les continuities entre les arbres isolés.



Inscrire le projet à l’échelle de l’agglomération : Trame verte et bleue

L’urbanisme végétal, a permis la construction progressive de 2 corridors écologiques : celui de l’Ile Nord (classé au niveau régional) et celui du canal de jonction (transfrontalier).

Le renouvellement progressif de la strate arborée s’impose au regard de son vieillissement. Nous souhaitons mettre en place une stratégie végétale qui vise à compléter le couvert arboré existant de manière massive afin faire disparaître les discontinuités et l’effet « orphelins » des plantations existantes du campus non reliées entre elles.

Le parc central doit pouvoir s’inscrire à l’échelle régionale de la trame verte qui doit se poursuivre vers le parc de la citadelle ; assurer la connexion avec la place du Foin et le square Salvador Allende.

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Présentation du projet de pôle « Science, Culture et Société » ! La réalisation d’un pôle « Science Culture et Société » fait partie intégrante de l’Opération Campus. UNISTRA est le maître d’ouvrage en lien avec le Jardin Des sciences (JDS). Le JDS est un service d’UNISTRA chargé de la diffusion de la culture scientifique et technique. Il fédère les structures muséales et conçoit des activités de culture scientifiques. Les objectifs d’intérêt général du projet sont : 1) Rendre la science accessible à un large public ; préserver et valoriser

les collections et le patrimoine scientifique de l’Université.

2) Restaurer le patrimoine architectural et paysager du site en perspective d’un classement UNESCO du quartier de la Neustadt.

3) Développer, optimiser et regrouper par pôle cohérent les fonctions :

3 Enseignement des Sciences de la Vie et de la Terre (salle de cours, salle de travaux pratiques, bureaux des enseignants dans l’actuel bâtiment de Géologie)

3 Les activités muséales et Planétarium 3 Réserves et traitement des collections 3 Administratives et logistique pour les structures de diffusion

scientifique du JDS et pour la Maison pour la Science en Alsace 3 Logements de fonction dans chaque bâtiment

Ces fonctions sont actuellement réparties dans les 2 bâtiments de Zoologie et de Géologie, voire sur plusieurs sites au sein des campus sans lien fonctionnel optimal. Les actions d’aménagement sont : *1. Réhabiliter les bâtiments de Géologie et de Zoologie dans l’esprit

originel du XIX siècle 2. Créer un véritable jardin ouvert sur la ville en lien avec la station de

Tramway 3. Créer un pavillon complémentaire incluant le nouveau Planétarium et

l’accueil des musées du JDS

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Plan général des travaux – source : Polyprogramme

Porte d’entrée et appel, le nouveau pavillon intègrera le futur planétarium et l’accueil général du JDS. Le bâtiment de Zoologie regroupera : 3 Les espaces de réserves de collection 3 Les espaces d’expositions, permanentes et temporaires 3 Les administrations du Jardin des sciences et de la Maison pour la

Science en Alsace 3 Un espace une boutique, une salle hors-sac pour les scolaires et un

logement de fonction. Le bâtiment de Géologie accueillera la relocalisation de la faculté des Sciences et de la Vie et d’autres réserves de collection. L’accès à l’Accueil se réalisera depuis le Boulevard de la Victoire en lien avec la station de tramway. Un cheminement traversant sera créé. Il aura vocation à desservir le futur pavillon, la cafétéria et à renforcer l’articulation entre le Pôle Science Culture et Société et le reste du campus. D’autres cheminements seront aménagés au sein de l’espace végétalisé afin de mettre en valeur le jardin. En terme de phasage : Le projet du planétarium est au stade du programme (définition des grandes surfaces par fonction du bâtiment et caractéristiques techniques

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souhaitées) pour une réalisation à l’horizon 2018. Parallèlement, la réhabilitation de l’Institut de Zoologie serait menée de 2017 à 2021 en plusieurs tranches de travaux. Le RDC est actuellement occupé par de l’enseignement qui devra au préalable déménager dans l’Institut de Géologie. La restructuration du bâtiment de Géologie étant elle même liée au déménagement de diverses facultés sur d’autres sites du campus de l’Esplanade. !!Le public visé **Le musée de Zoologie et le Planétarium comptent 65 000 visiteurs par an (dont 29 000 pour le planétarium) et travaillent en interaction avec d’autres institutions comme le Vaisseau et l’Office du tourisme. L’objectif du projet est d’atteindre 90 000 visiteurs par an, dont la moitié de scolaires. *Le public attendu est multi générationnel. Il s’agit naturellement d’un public familial, strasbourgeois ou touristique ; scolaire y compris lycéen et en appui de l’enseignement universitaire ; de visiteurs professionnels (chercheurs, enseignants, praticiens, membres associatifs) et d’internautes à travers des visites virtuelles, via une plateforme numérique et les réseaux sociaux. Le musée et le planétarium seront adaptés à tout handicap et au public de langue étrangère, représentant un fort potentiel. Deux langues seront utilisées en priorité sur l’ensemble du parcours (Français et Allemand). Pour les éléments audio, une traduction spécifique devra être installée. Des supports spécifiques seront distribués à l’accueil pour l’Anglais, l’Espagnol et l’Italien. PRESENTATION DU NOUVEAU PLANETARIUM ET CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES OUVRAGES Le planétarium sera réalisé sous forme de pavillon de taille modeste, symbolique par sa taille mais remarquable par son aspect. Il sera conçu comme une sorte de « folie» au centre de l’espace du jardin. Il sera implanté dans l’axe des bâtiments de Physiques, de Zoologie et de Géologie et dans la perspective de la rue Labbé. Compact, il sera un élément visible et accessible depuis l’espace public et les musées pour en assurer l’accueil et l’attractivité.

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Les objectifs sont : préciosité, matériaux durables, élégance et respect du patrimoine existant et naturel (ex : verre et bois…). La forme de dôme pourra être recherchée en rapport avec la morphologie du Planétarium. Le nouveau planétarium sera ouvert sur la ville. L’accès au pavillon se réalisera depuis le Boulevard de la Victoire en lien avec la station de tramway. Plusieurs cheminements traversants seront créés. Ils auront vocation à desservir le jardin, le futur pavillon et sa cafétéria et, à renforcer l’articulation entre le Pôle Science Culture et Société et les campus (historique et Esplanade). D’autres cheminements seront aménagés au sein de l’espace végétalisé afin de mettre en valeur le jardin, les grilles et les bâtiments limitrophes. !En l’état actuel des études, le projet de planétarium représente environ 650 m2 de surface utile (pour 992 m2 de surface dans œuvre). L’objectif sera d’en limiter la surface d’emprise au sol pour laisser un maximum d’espace au jardin. Il se composera de l’ accueil général du pôle Science Culture et Société et de l’équipement de planétarium. L’objectif est enfin un Bâtiment Basse Consommation (BBC) dont l’orientation et l’implantation tiendra compte des conditions d’ensoleillement et des effets de masque des bâtiments voisins. @%%,'(.$(&")*+A,)*-"''&B%0*6%$):($.&,8*1*&8$40*)")*#")(.$#(,0%%0*1*'",.#0*?*CD@2EFG*1*

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Présentation de l’espace d’accueil général du pôle « Science Culture et Société »

Cet espace sera le lieu privilégié d’information du public sur les animations et les évènements menés par l’Université. Les activités de vente de billets pour accéder aux différents musées et sites de l’Université y seront mutualisées au niveau d’une banque d’accueil unique. L’espace d’accueil dispose de locaux support (sanitaires, salle hors-sac, coffre-fort, locaux de fonctionnement et de stockage divers). !!!Présentation du nouveau planétarium numérique et ouvert à divers publics ! Dotée d’une nouvelle technologie, le nouveau planétarium permettra l’accueil de programmes créés par d’autres planétariums français, étrangers ou par des sociétés spécialisées. De plus, il offrira des diffusions dans différentes disciplines ou dans le cadre d’évènementiels. En ces sens, la location de la salle de projection à des intervenants extérieurs est envisagée (pour des conférences par exemple). Le nouveau planétarium se compose d’une salle de projection, d’équipements techniques spécifiques d’un espace d’attente et de locaux divers (énergie, bureaux et commodités usuelles). !!La salle de projection du futur Planétarium **La capacité d’accueil sera augmentée de 65 à 120 places. L’organisation de la salle est dite « orientée » ; l’inclinaison des sièges sera comprise entre 3° et 10°. Une nouvelle technologie de projection numérique sera utilisée pour un système hautement « immersif ». Un logiciel intégrant une base élaborée de données astronomiques (sur la galaxie, les comètes, les satellites naturels) permettra une visite virtuelle du système solaire sous différents angles de vue. En 3D, la vue sera plus réaliste et moins statique. Les images scientifiques seront plus récentes et plus précises. Le système de projection sera à la fois numérique et hybride pour continuer d’utiliser également des étoiles optiques en complément de l’image numérique.

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Doublé, le diamètre du dôme mesurera 15 m. Il sera suspendu pour créer une coursive circulaire dédiée à l’installation et à la maintenance des équipements de sonorisation, d’éclairage et de projection. L’accès à la salle s’effectuera autant que possible depuis la partie haute, permettant le déplacement et l’installation aisée des personnes à mobilité réduite à l’arrière des places assises. La vision la plus confortable pour les personnes en fauteuil roulant sera en haut de la salle, sachant que cette position ne requiert pas de dossier inclinable pour profiter du spectacle. La salle de projection sera équipée d’une régie ouverte, située à l’arrière des sièges du public. Les commandes d’animation y seront centralisées tout en permettant une gestion à distance pour le déplacement de l’animateur et une meilleure interactivité avec le public. Présentation de l’espace d’attente !!Cet espace permet l’attente du public avant le début d’une projection. Il doit pouvoir contenir la moitié des spectateurs, soit environ 60 personnes. Ce sera aussi un lieu de diffusion d’information (par le biais d’affichage, de projection vidéo ou de liens internet sur des sites bridés). Cette courte séquence (8 à 15 mn) sera majoritairement sonore et peu lumineuse afin d’habituer les spectateurs à la pénombre. Pourront être présentés des thèmes en lien avec les spectacles visionnés ou l’actualité astronomique. Les objectifs de fréquentation et la programmation des séances !!La fréquentation est aujourd’hui d’environ 30 000 personnes par an, dont 40 % de scolaires. Notre objectif est de recevoir 10 à 15 000 nouveaux visiteurs / an. Pour cela, le planétarium ouvrira également les samedi en sus des mercredi et dimanche après-midi et proposera plus de séances scolaires par jour. La programmation de séances distingue deux périodes : les périodes scolaires et les périodes de vacances scolaires. A ces 2 périodes, le public aura accès au Planétarium les mercredi, samedi et dimanche. De plus, des soirées et évènements spéciaux seront organisés tout au long de l’année pour un public plus large et de divers âges (Nuit des étoiles, Fête de la science…). En période scolaire, plusieurs séances de niveaux différents seront proposées les lundi, mardi, jeudi et vendredi (pour les cycles 1&2, les

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cycles 3, les collégiens et les lycéens). Ces séances seront construites autour de séquences pédagogiques en parfaite cohérence avec les programmes scolaires. Ces créneaux seront bien entendu ouverts au grand public. Enfin, des séances spécifiques seront développées pour le public étudiant. PRESENTATION DU PROJET DE JARDIN !!Les espaces extérieurs seront aménagés en véritable jardin ouvert sur la ville. L’objectif est de retrouver l’esprit originel du site, c’est à dire celui d’un jardin amène et vitrine de la science. !!Présentation du jardin originel (XIX siècle) !!Les espaces extérieurs furent conçus comme composantes des jardins de l’Université et de l’axe impérial. Ainsi, sont alignés le Palais du Rhin représentant le pouvoir politique, le Palais Universitaire représentant le savoir et l’Observatoire astronomique représentant la Science et l’univers. Les architectes souhaitaient y réintroduire la nature en ville, notamment en réaction aux aménagements militaires de l’ingénieur Vauban. Se succèdent ainsi d’Est en Ouest de l’axe impérial : 3 La place jardin de la République, aménagée de manière symétrique 3 Les jardins d’immeubles (Vorgarten), sur l’avenue de la Liberté 3 Les plantations de la place triangulaire devant le bâtiment collégial 3 Puis, les différents jardins de l’Université.

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!PRESENTATION DU PROJET DE JARDIN ET D’ESPACES EXTERIEURS !!Les espaces extérieurs seront aménagés en véritable jardin ouvert sur la ville. L’objectif est de retrouver l’esprit originel du site d’un jardin, amène, vitrine de la science. !!Présentation du jardin originel !!Les espaces extérieurs furent conçus comme composantes des jardins de l’Université et de l’axe impérial. Ainsi, sont alignés le Palais du Rhin représentant le pouvoir politique, le Palais Universitaire représentant le savoir et l’Observatoire astronomique représentant la Science et l’univers. Les architectes souhaitaient y réintroduire la nature en ville, notamment en réaction aux aménagements militaires de l’ingénieur Vauban. Se succèdent ainsi d’Est en Ouest de l’axe impérial : $ La place de la République, aménagée de manière symétrique

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Les jardins de l’Université sont composés de 3 ensembles : 3 Un jardin régulier, de type parc, en façade du Palais Universitaire 3 Un mail central à l’arrière du Palais Universitaire où des pelouses sont

encadrées par des alignements de tilleuls pour desservir les instituts ainsi que par un axe perpendiculaire reliant les rues Goethe et de l’Université

3 Différents jardins à vocation pédagogique et technique rattachés à un institut ; il s’agit des jardins de l’Observatoire, des jardins botaniques et du jardin de l’Institut de Zoologie.

Ce dernier possédait un étang pour l’observation de la faune aquatique. Le jardin permettait également d’étudier les insectes (dont les abeilles, grâce à un rucher expérimental) ou encore la volaille et des petits mammifères (dans une grange et un petit colombier). Les descriptions de l’époque indiquent que les animaux vivaient en liberté, la conception du jardin favorisant les conditions d’existence les plus naturelles possibles, notamment grâce à la présence d’arbres, de petites prairies et d’endroits sablonneux fortement exposés au soleil. Les constructions des bâtiments annexes dans les années 50 puis leur abandon n’ont pas permis le maintien ou la réalisation du projet originel dans son ensemble. Les traces de composition verte de ce site représentent donc aujourd’hui à la fois une richesse et un potentiel important pour le projet d’embellissement du jardin.

Plan du site « Porte des pêcheurs » en juillet 1901 – zoom sur le jardin

de zoologie et de géologie - source : académie de Strasbourg, tous droits réservés

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Le parti paysager Il sera précisé dans le cadre d’un concours d’architecte-paysagiste et au terme de l’enquête publique. Ce pourra être pour partie, un jardin d’agrément, à caractère monumental comme le jardin du Palais universitaire et pour partie, un jardin à vocation naturelle, pédagogique et ludique comme le jardin originel ou les jardins botaniques. Par ailleurs, le nouveau jardin sera également support d’animation, d’information, d’exposition et intégré en tant que tel au parcours du public. Le projet développera largement de nouvelles plantations en conservant le maximum d’espace en pleine terre et de plantations existantes. Par ailleurs, le projet prévoit la création de portes du jardin, de cheminements piétons, d’espaces en libre appropriation et d’espaces pour l’échange et le repos (mobilier de type banc et tables). Pour cela, le projet prévoit de reporter l’intégralité du stationnement dans les parkings créés en entrée de campus. Notre objectif est ainsi de développer les espaces verts et de jardins trop rares dans le contexte d’une ville dense. Focus sur la politique volontariste de plantations En 2013, 43 arbres étaient comptabilisés sur site. 10 arbres (en violet sur le plan ci-après) ont été démontés de 2010 à 2014 parce que, situés à moins 5 m de la clôture historique, ils poussent contre elle et la menace. Pour réaliser le projet, 3 sujets (en vert) sont situés sur l’emprise de chantier ou à proximité immédiate. Dans ce cas, les racines endommagées n’assurent plus de stabilité à l’arbre qui doit alors être démoli pour des raisons de sécurité. Conformément à la charte paysagère d’UNISTRA, une dizaine d’autres arbres (en rouge) sont trop proches de la clôture et en menace la stabilité. Leur conservation pour un maximum de temps ou leur démontage sera étudié dans le projet.

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Plan des arbres

!!Or, l’Unistra mène une politique volontariste de 1 arbre replanté à minima pour 1 arbre démonté. Le projet de parc central présentait même un bilan très positif de 5 arbres plantés pour 1 arbre démonté. Afin d’enrichir la diversité biologique de nos espaces urbains, des espèces plus jeunes, locales et plus diverses remplaceront avantageusement les espèces actuelles et banales. Le nombre exact d’arbres replantés dépendra de la capacité du site (emplacement des réseaux sous-terrain et aérien et plantation à plus de 5 m des bâtiments et clôtures). Si au moins 1 arbre démonté ne pouvait pas être reconstitué sur le site de projet, UNISTRA s’engage à le planter sur le campus. Une vingtaine d’arbres sera a priori conservée (sous réserve de l’emplacement précis du projet et des racines). Les arbres les plus jeunes ou les beaux sujets repérés dans le diagnostic seront privilégiés. De manière générale, un volet paysager sera intégré dès le stade de permis de construire de l’opération. Pourront être étudiés : 3 La création d’alignements le long des mails principaux 3 Des fosses à arbres élargies de 2 à 6 m3 augmentant l’espérance de

vie d’une cinquantaine à une centaine d’années. 3 Des semis herbacés mellifères…

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Arbres dont le démontage est à étudier compte tenu de la proximité avec la clôture historique

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A l’issue des travaux, une nouvelle classification des nouveaux espaces verts sera inscrite dans le cadre du futur PLU en cours d’élaboration. Un entretien 0 phyto sera pratiqué comme depuis 2009 à l’Université. Focus sur les portes du jardin et les parvis des bâtiments !!La clôture historique sera conservée et consolidée. Un nouvel accès au site sera créé en lien avec les passages pour piétons et la station de tramway du boulevard de la Victoire. Les accès du public pourront être distingués des accès des personnels et des accès logistiques. ! Des parvis seront créés pour le pavillon du planétarium et les instituts de Géologie et de Zoologie. Leur objectif est de marquer l’accès unique à l’accueil général pour le public et de mettre en valeur les entrées historiques des instituts. La cafétéria située dans la pavillon pourra disposer l’été d’une terrasse extérieure dans l’espace végétalisé aménagé à cet effet. Les futurs concepteurs proposeront un parcours et une signalétique simple, à l’échelle du Pôle « Science Culture et Société » et en articulation avec le reste du campus, du quartier et de la ville. Focus sur l’aire de service *!Elle sera accessible par un accès logistique le plus en retrait possible des flux du public. L’aire de service sera intégrée au paysage et sécurisée. Cette zone permettra les manœuvres des véhicules techniques et de livraison. Elle sera en lien avec la plate-forme logistique des réserves pour assurer la réception de collections ou l’externalisation de spécimens (prêts, dons…) ainsi que la livraison de matériel. Le projet du parc central est présenté ci-après pour illustrer la philosophie d’UNISTRA quant à l’aménagement de jardin. !!

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Pour exemple d’aménagement qualitatif : le projet de parc central Le parc central a été conçu avec l’équipe Agnès Daval / Digitale Paysage qui a réalisé récemment la place d’Austerlitz. Ce parc sera un lieu de vie pour les étudiants et des manifestations culturelles, artistiques ou sociales (concerts, cinéma en plein air, spectacles de danse et autres animations). En écho au rôle historique de l’Agora grecque et du Forum romain, places citoyenne de célébration sociétale et politique, ce parc permet d’inventer de nouveaux lieux d’agrégation et de pause dans le mouvement permanent de la société contemporaine. Les entrées du campus sont traitées en pierre naturelle (granit des Vosges) et se diluent dans des espaces plantés d’arbres, de bosquets ou de prairies. Selon l’idée d’une nature vivante, les espaces verts ne sont pas bordurés pour évoluer selon la dynamique du végétal. Enfin, le projet de parc central renforce les alignements de tilleuls existants par des lignes de mobiliers et de luminaires. Par ailleurs, l’entrée des véhicules à l’intérieur du parc sera limitée aux véhicules fonctionnels afin de reduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser les modes doux, un environnement de qualité et les pratiques sportives et ludiques. Aujourd’hui assujeti à la voiture, l’espace deviendra lisible en coeur de site et les stationnements sont progressivement reportés aux entrées du campus central. Ainsi, des parkings paysagées et ombragés ont d’ores et déjà été réalisés rue de Rome et autour de la place d’Athène ou sont en projet. Enfin, un plan lumière renforce une identité et un confort nocturne tout en valorisant les bâtiments remarquables. Ce projet de parc central est réalisé en plusieurs phases : 3 Une tranche 1 a vu la réalisation des stationnements, des accès

piétons – cycles, la plantation d’une centaine d’arbres, de 5 000 plantes godets ou encore de 500 rosiers.

3 Les phases suivantes de 2014 à 2015 permettront l’embellissement de la partie centrale du parc. Au global, 73% des arbres sont conservés (320 arbres) et 600 sont replantés (en tranche 1 et 2), soit une augmentation de 127%.

3 Une dernière phase prévoit les verdissements à l’issue de l’ensemble des opérations de construction ou de réhabilitation.

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Types d’ambiances prévues Aménagement d'un parc central sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg Mission Campus




5 UNE PALETTE VEGETALE LOCALE ET ECOLOGIQUE

La sélection d’une gamme végétale ne peut pas être raisonnée qu’en termes d’esthétisme. D’autres critères, touchant à l’écologie et aux modes culturales des plantes doivent être pris en compte pour assurer une plantation durable dans le temps et nécessitant un entretien minimum. Le choix d’une végétation indigène et une bonne analyse des facteurs limitant existants est un point de départ incontournable pour un projet de ce type.

Les analyses de sols effectuées sur le site du campus ont mis en évidence la présence de terrains superficiels très hétérogènes (limons, sables et remblais d’aménagement), surmontant des alluvions sablo-graveleux.

Le caractère fortement perméable et drainant du sol en place est un facteur limitant fort à prendre en compte dans le choix des végétaux. Il nous oriente vers des plantes de milieux secs, peu exigeantes et très vigoureuses.

La diversité des écosystèmes de la plaine alsacienne offre un contexte régional riche où puiser des références botaniques pour agrémenter le parc du campus. En effet, la bande rhénane n’est pas un écosystème uniforme, mais se présente sous la forme d’une mosaïque de paysages qui se déclinent entre levées et dépressions et où s’alternent zones humides et milieux plus secs voire arides.

Cette particularité guide notre travail de nivellement des sols « verts » et reproduit une grande variété de situations et d’expositions.

Une première sélection de végétaux a permis de lister des espèces indigènes ou naturalisées, dont la présence en Alsace est très commune à rare. En milieux naturels, ces végétaux sont principalement observables sur terrasses alluviales hautes et prairies surélevées sur bancs de graviers rhénans (pelouses sèches). En raison du caractère très filtrant de ce type de sols, ces végétaux sont adaptés à vivre avec une quantité d’eau limitée et devrait s’adapter au campus, sans nécessiter d’arrosage, tout en offrant une biodiversité importante.

Cette première liste servira de base pour élaborer une palette végétale en phase PRO, en fonction des disponibilités des fournisseurs, de leur prix, et de l’existence d’éventuel cultivar répondant aux mêmes critères de sélection.

Cette base de données évoluera au fur et à mesure des études, s’enrichira par les échanges avec les techniciens en collaboration avec le jardin botanique.

(voir annexes).

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LES QUESTIONS DE MOBILITE !!A l’échelle du projet du Planétarium!!!Dans l’esprit du parc central et du jardin originel, l’objectif est de favoriser les modes doux (piétons et cycles) et d’exclure tout usage de la voiture dans les jardins. Le planétarium actuel peut être considéré comme un équipement exceptionnel, pour lequel des besoins propres sont à définir. Or, le planétarium actuel ne dispose d’aucune zone de stationnement. Sa relocalisation ne génère donc aucun besoin supplémentaire. Par ailleurs, le site est très bien desservi par les transports en commun dont le tramway et les itinéraires en site propre de mode doux. A cet égard, des stationnements vélos seront particulièrement développés. De même, il sera vérifié la faisabilité de stationnement PMR et le bon positionnement de la dépose car, actuellement rue Loebstein pour sécuriser d’avantage le déplacement des scolaires. A noter par ailleurs que certains services de l’Université présent sur site, comme le Jardin des Sciences, dispose déjà d’un abonnement de voiture partagée en guise de voiture de service. A l’échelle du pôle Science, Culture et Société L’Institut de Zoologie a une vocation à terme de musée. Le musée ne prévoit ni aujourd’hui, ni demain de stationnement pour le public. L’Institut de Géologie a à terme une vocation d’enseignement et de réserve de collections. Ces besoins ont d’ores et déjà été intégrés à l’échelle plus large du plan campus. ! Les habitudes de déplacement à l’échelle du campus!!!Selon la dernière étude du Plan de Déplacement des Entreprises de l’établissement, 1 agent du campus de l’Esplanade sur 2 habite dans un rayon de 3,5 km autour du campus. La moitié du personnel habite à Strasbourg et ! habitent dans la Communauté Urbaine de Strasbourg.

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Seuls 37% des personnels se déplacent en voiture ; la part modale du vélo est importante (21%). La part train, bus et marche à pied est assez importante. En revanche, le covoiturage est assez faible (4%) et représente un fort potentiel d’évolution. A noter que la part modale des véhicules a fortement baissé depuis 1993 et l’arrivée du tramway. ! L’offre de stationnement et le plan de déplacement du campus !!Dans le cadre de l’Opération Campus, les projets ont amené à repenser le stationnement à l’échelle du campus. Il a ainsi progressivement été reporté aux entrées du campus. L’offre de stationnement a été définie selon la réglementation du POS pour les équipements d’enseignement supérieur et de recherche. Soit, le ratio d’1 place pour 250m" auquel s’applique un coefficient modérateur de 0,5 considérant la localisation du campus en centre ville et à moins de 500 m d’une station de TRAM. Soit, une norme de 0,5 places pour 250 m" SHON. La SHON totale du campus (bâtiments existant et en projet) est de 234 299 m". De fait, le besoin de stationnement du campus est estimé à 469 places. Cette norme est largement respectée avec plus du double de places de stationnement offertes. Ainsi, les principales aires de stationnement situées à moins de 300 m du projet de pôle Science, Culture et Société sont : la rue Gaspar Monge, l’autopont Lebel et le parking de l’ISIS. Cf plan ci-après. Pour mémoire, d’autres parkings paysagés ont été réalisés rue de Rome et avenue du Général de Gaule, place d’Athène, en plus des places existantes conservées (en aérien et sous les bâtiments). !!Enfin, l’UNISTRA prend en charge 50 % des abonnements de location de vélos (Velhop) et de la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS : bus, tram et parkings relais). Fait unique en France, la carte étudiante (mon Pass campus) sert de badge CTS. La location d’un Velhop est de 40# pour 10 mois pour les étudiants. De plus, trois stations de voitures en libre service « réseau CITIZ» existent à proximité sur le site de l’Esplanade. !Au besoin, la CUS peut étudier avec UNISTRA l’opportunité d’une station CITIZ supplémentaire ; la location d’une flotte de Velhop de services, voire d’accompagner UNISTRA dans la mise en place et l’animation de nouveaux outils de diagnostic et d’optimisation interne des déplacements en transports en commun et en covoiturage.

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Les principales zones de stationnement à 300 m de la zone de projet !

1 : rue Monge 2 : auto-pont Lebel 3 : Isis En outre, l’espace public de la rue de l’Université attenante dispose de 95 places de stationnements, pour laquelle la CUS propose des abonnements domicile-travail.

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Pièce n°1.4. : descriptif des travaux

DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE Juillet 2014!

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Au stade du préprogramme, ont été définis : UN SCHEMA FONCTIONNEL Le schéma, ci-après, illustre les grands ensembles fonctionnels et ne constitue en rien un plan architectural. !UN TABLEAU DES SURFACES PROGRAMMEES ! Le tableau des surfaces, ci-après, présente une première estimation indicative à adapter selon le projet architectural final. Il s’agit de surfaces : 3 Utiles : c’est-à-dire hors circulations horizontales ou verticales, hors

épaisseurs de cloisons, hors espaces de service et hors gaines et les réseaux techniques.

3 Dans œuvre : c’est-à-dire avec l’ensemble des circulations horizontales

et verticales, les épaisseurs de cloisons, les espaces de service et les gaines et les réseaux techniques.

Le calcul intègre parfois une provision de surfaces pour les circulations ainsi que pour les locaux techniques. Ces éléments seront précisés en phase programme puis, concours d’architecte. !

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Pièce n°1.5. : caractéristiques principales du programme de travaux

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LES PERFORMANCES ENERGETIQUES DU PLANETARIUM ! Conformément à la Réglementation Thermique 2012, le bâtiment sera basse consommation énérgétique.

Isolation

Le nouveau bâtiment sera isolé par l’extérieur et un soin particulier sera porté au traitement des ponts thermiques. Chauffage et ventilation Le projet sera alimenté par le chauffage urbain avec un pôle énergie commun aux 3 bâtiments du pôle Science, Culture et Société. Une ventilation avec récupérateur à haut rendement (supérieur à 80%) sera étudiée. Les ventilateurs seront à basse consommation d’énergie. Le renouvellement d’air devra être au moins égal aux débits d’air hygiéniques réglementaires. Eclairage des bâtiments

En vue de diminuer la consommation énergétique liée à l'éclairage artificiel, les concepteurs favoriseront l’éclairage naturel dans les pièces le permettant. L’exigence est de limiter la puissance à 10 W/m" et de proposer un mode de gestion permettant de limiter les consommations d’éclairage. On prévoira en conséquence un zonage et une gestion intelligente des circuits d'éclairage : fond de la pièce, partie proche des parois vitrées, principe d’éclairage fond + tâche,… Les choix des équipements limitant les consommations en éclairage artificiel se feront en fonction de l'autonomie d'éclairage naturel obtenue par zone. Des détecteurs de présence sont également requis de façon systématique dans l’ensemble des locaux. Des efforts seront aussi réalisés sur les éclairages non règlementaires (de sécurité…). L’éclairage extérieur sera pensé et conçu en respectant la même démarche d’optimisation énergétique que pour l’éclairage intérieur en privilégiant les LED, les équipements à faible consommation, les énergies renouvelables. !

! $Q!

!LES AMENAGEMENTS SPECIFIQUES DU PLANETARIUM ! L’acoustique Le son des spectacles dans la salle offrant un niveau sonore de l’ordre de 100dBA, l’isolation acoustique sera adaptée pour ne pas nuire à l’environnement extérieur (habitat et autres activités du musée). Inversement, la salle du planétarium doit être préservée des nuisances sonores extérieures. Le sol L’utilisation de sol souple en dalles, aisément interchangeables est fortement recommandée. Elle contribuera à la maîtrise de l’acoustique. Le dôme écran Le dôme écran est suspendu à la structure de charpente de la salle. Sa structure doit permettre la fixation d’une dizaine d’enceintes acoustiques diffusant le son à travers sa surface en tôle perforée. Les gradins Ils sont courbes afin que les spectateurs regardent vers un même axe central. Si l’équipement retenu comporte un projecteur optique d’étoiles, son implantation au centre de la salle sera dans un puits de projection pour ne pas gêner les spectateurs. Dans une configuration à projection numérique centrale, deux projecteurs suffisent à couvrir la voûte. Dans ces cas, le nombre de sièges est affecté par la surface nécessaire à leur implantation ainsi qu’à celle du projecteur optique d’étoiles. Le garde-corps périphérique ne devra pas entraver la bonne vision de l’écran, ni être inférieur à la hauteur réglementaire.

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La régie Sa situation en partie haute de la salle assure à l’opérateur une parfaite vision et facilité d’accès à l’ensemble des salles. La console de pilotage ne doit générer aucune lumière parasite. Le sol sera technique en faux plancher facilitant si nécessaire le passage de câbles. Le revêtement sera non bruyant et sombre. La galerie technique Cette galerie périphérique reçoit les projecteurs vidéo de la voûte ainsi que des projecteurs lumière et le ou les caissons de basses ou enceintes acoustiques. Cette galerie permet aussi installation et maintenance, elle doit donc être libre de tout passage de gaine ou d’éléments structurels. La galerie est peinte en noir mat et doit disparaître pendant le spectacle. Son sol sera sombre et non bruyant en cas d’intervention pendant les séances. Le local technique serveur Ce local abrite les unités centrales de commande du système. Cet appareillage est bruyant et exige un bon niveau de climatisation, il doit donc être isolé de la salle et de la régie de spectacle tout en restant très accessible. Son plancher technique permettra le passage de câbles tout en évitant toute fuite de son ou de lumière. L’éclairage technique

Toute disposition sera prise pour assurer la parfaite obscurité de la salle. L’éclairage de la salle pour intervention de nettoyage et d’entretien sera commandé depuis le poste du régisseur de salle. Ces éclairages seront gradués pour faciliter des réglages en présence d’images si nécessaire. En termes de sécurité, les éclairages des issues de secours seront sur le leur pourtour ; les nez de marche seront signalés par des rubans de LED de faible puissance réglables.

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Pièce n°1.6. : éléments financiers !


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Conformément aux chiffrage présenté en page 45 et 46, le budget de l’opération Planétarium est de 7,83 M# Toutes Dépenses et taxes Comprises (TDC). Le coût TDC correspond au montant HT des travaux (4 605 882 #) * 1,7 (ratio comprenant les coûts d’études diverses et de TVA), soit : 7,83 M#. Le détail du calcul est présenté dans la fiche suivante.

Dans le cadre de la convention Opération Campus, ce projet est financé majoritairement par une dotation de l’Etat et pour 500 000 # par la CUS.

1 TRAVAUX : Unité S/TOTAL TOTAL

cf tableau des surfaces et des coûts p 39/40 du dosexSous-total 1 Hors taxes : 4 605 882,00

Total 1 Hors taxes, valeur mai 2014 4 605 882

2 HONORAIRES : Q PU2,1 frais d'études2,1 Mission de Maîtrise d'Œuvre (base + EXE) % Tvx 12,50% 4 605 882,00 575 735,25 2,2 OPC % Tvx 1,30% 4 605 882,00 59 876,47 2,3 Coordination SPS % Tvx 0,40% 4 605 882,00 18 423,53 2,4 Contrôle Technique % Tvx 0,80% 4 605 882,00 36 847,06 2,5 SSI % Tvx 0,30% 4 605 882,00 13 817,65 2,6 géotechnicien % Tvx 0,06% 4 605 882,00 2 763,53 2,7 Géomètre % Tvx 0,06% 4 605 882,00 2 763,53 2,8 Indemnisation candidats concours MOE Forfait 150 000,00 2,9 Indemnisation jury concours MOE Forfait 4 000,00 2.10 Missions complémentaires MOE - DIAG. (Plomb, amiante, etc.) % Tvx 1,00% 4 605 882,00 46 058,82

910 285,82

Total 1+2 Hors taxes, valeur mai 2014 5 516 168

3 TOLERANCES ET REVISIONS3.1 Tolérance phases ESQ, APS et APD % Etude 5,00% 910 285,82 45 514,29 3.2 Aléas techniques + provision mise en service % Tvx+etude 5,00% 5 516 167,82 275 808,39 3.3 Tolérance Ouverture des offres (marchés travaux) % Etude 5,00% 910 285,82 45 514,29 3.4 Tolérance fin de chantier % Tvx+etude 2,00% 5 516 167,82 110 323,36 3.5 Révision prix Travaux (2% par an) % Tvx 4,00% 4 605 882,00 184 235,28 3.6 Révision prix Ingénierie (2% par an) % Etude 4,00% 910 285,82 36 411,43

Sous-total 3 Hors taxes : 697 807,04

Total 1+2+3 Hors taxes, valeur mai 2014 6 213 975

4 AUTRES4,1 Reprographie, Publicité, Jury % total 1+2+3 0,02% 6 213 975 1 242,79 4,2 1% artistique % total 1+2+4 1,00% 6 213 975 62 139,75

63 382,54

Total 1+2+3+4 Hors taxes, valeur mai 2014 6 277 357

5 PHASAGE ET EQUIPEMENTS5.1 Déménagement - Emmenagement 1% 7 532 829 75 328,29 5.2 Provision complémentaire pour le pôle énergie, les réseaux et les clôtures et mobiliers extérieurs 3% 7 532 829 221 842,82

297 171,11 Total 1+2+3+4+5 TTC, valeur mai 2014 7 830 000

7 830 000 !TOTAL BUDGET GLOBAL TTC, valeur mai 2014

Sous-total 4 Hors taxes :

BUDGET GLOBAL au 07.05.2014

Sous-total 5 TTC :

Sous-total 2 Hors taxes :

6 277 357TOTAL HT (HORS PHASAGE ET MOBILIERS)

7 532 829TOTAL TTC : TVA 20% (HORS PHASAGE ET MOBILIERS)

Pièces n°1 : éléments portant sur le...

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