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    Physiologie des motions

    Dfinition gnrale Emotion: changement dtat dans le

    monde du vivant mouvoir = mettre en mouvement Ce changement est vcu physiquement

    (peur, joie, dgot) Le dclenchement motionnel est quant

    lui li un changement dans la manirede vivre une relation ou d'tre en relation

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    Dfinition gnrale Une motion a d'abord une manifestation interneet

    gnre une raction extrieure. Elle est provoque par laconfrontation une situation et l'interprtation de laralit.

    une motion est diffrente d'une sensation, laquelle estla consquence physique directe (relation latemprature, la texture...). La sensation est

    directement associe la perception sensorielle. Lasensation est par consquent physique. Quant la diffrence entre motion et sentiment, celle-ci

    rside dans le fait que le sentiment ne prsente pas unemanifestation ractionnelle. Nanmoins, l'accumulationdes sentiments peut gnrer des tats motionnels.

    Thorie psychologique desmotions

    Le courant volutionniste,en psychologie desmotions, tire son origine des travaux deCharles Darwinet de la publication de son livre :The expression of the Emotions in Man and

    Animals en 1872 (Darwin 2001). innes, universelles communicatives.

    Les motions seraient un hritage de nosanctres. Pourquoi et comment les motions seseraient-elles dveloppes ?

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    Thorie de Darwin A lpoque des chasseurs-cueilleurs, les Hommes

    devaient se dplacer constamment pour trouver de quoise nourrir. Ces dplacements les confrontaient desphnomnes inattendus (changements climatiques,prdateurs, par exemple) demandant une rponseadaptative rapide (Orians et Heerwagen, 1992),

    Les motions vont donc se dvelopper en rponse

    diffrents ensembles de situations rcurrentes (Tobby etCosmides,1990) cela, lon peut ajouter lepremier principede Darwin,

    permettant dexpliquer comment une raction toutdabord volontaire va, au fil des gnrations, devenir inne et rflexe.

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    Thorie psychologique desmotions

    Une autre particularit des motions estleur expression, faciale et vocale.

    En effet, savoir lire sur le visage facilitenos relations sociales ; de mme, uneinterprtation errone dune mimiquefaciale peut nous faire adopter uncomportement mal adapt la situation(2eme principe)

    Par exemple, chez les singes, lorsquunmledominant chasse un autre mle et que cedernier fait une grimace (expression de peur ), lemle dominant arrtera de le chasser.

    linverse, si le mle dominant fait la mmegrimace, il sattend ce que le mle subordonnvienne lembarrasser. En ce sens, lexpressionfaciale permet dinformer lindividu de nosintentionsmais galement du comportement quelon attend de lui.

    Enfin, ledernier principede Darwin va tablir lelien entre motion et systme nerveux.

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    Thories psychologiques desmotions

    Dun point de vuecomportemental,lmotion est perue comme un motivateur , une entit qui influence lechoix dun individu en rponse unstimulus externe ou interne

    Capacit dadaptation et de changement,ce lien qui forme nos relations et nous meten interaction avec lautre.

    De rcentes tudes en neurobiologieontdmontr que les motions sont un mlange deplusieurs facteurs biochimiques, socioculturelsetneurologiques (O'Regan, 2003).

    Elles se traduisent par des ractionsspcifiques : motrices (tonus musculaire, tremblements...), comportementales (incapacit de bouger, agitation,

    fuite, agression...), et physiologiques(pleur, rougissement, acclration

    du pouls, palpitations, sensation de Malaise...). Elles seraient la base de nos ractions

    physiologiques et comportementales.

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    Thorie psychologique desmotions

    Les motions agissent sur nos comportementsquotidiens, sur nos choixet nos perceptions

    En outre, les motions jouent un rle cl dans tousprocessus dapprentissage en agissant sur la capacitde mmorisation de lapprenant, sur sa rtention delinformation et sur son attention(Alvarado, 2002).

    Lors de lacquisition des connaissances, les motionsagissent diffrents niveaux sur lesprit humain.

    De rcentes tudes ont dmontr que les motions et lacognitionsont intimement lis(Adam et al., 2005 ; Chaffar etal., 2006 ; Ahn et al., 2005).

    Les thories dites des motionsde base

    Paul Ekman (1982) Joie Tristesse Dgot Peur Colre

    Surprise Les motions secondaires sont des mlanges des

    motions de base (exemple: la nostalgie). On parle aussid'motions mixtes pour nommer les motionssecondaires. Par exemple, la honte est une motionmixte, la base un mlange de peur et de colre(bloqu ou retourne contre soi).

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    Psycho-physiologie de la peur

    Psychologie de la peur Les comportements qui

    surviennent lorsqu'un trehumain est effray sonttrs semblables d'unindividu l'autre et ce,mme pour diffrentescultures.

    En effet, si quelque chosenous effraie, disons unbruit strident, notrepremire raction estd'arrter ce que noustions en train de faire.

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    Psychologie de la peur Presque aussitt, nous nous tournons gnralement

    vers la source du bruit et tentons d'en valuer le danger rel. Tout cela se fait trs vite, de manire rflexe, et nencessite pas l'intervention de la conscience ou de lavolont.

    Si la source du bruit semble effectivement menaante,nous figeons sur place et tentons d'valuer s'il y a unepossibilit de fuir ou de se cacher.

    Si, enfin, on se retrouve en contact direct avec la sourcedu bruit qui s'avre tre un ours, on n'aura plus d'autrechoix que la lutte, c'est--dire un comportement dedfense agressif pour loigner ou dtruire la menace.

    Psychologie de la peur Chez l'tre humain effray, on peut observer

    sensiblement les mmes tapes : arrt de l'activit en cours, comportement d'orientation vers la source menaante

    et inhibitionde toute action durant la phase o l'ontente d'valuer la menace.

    Puis, si la menace se confirme, tentative de fuir ou dese cacher.

    Enfin, si la confrontation devient invitable, lalutte contre la menace demeure l'option ultime pour tenter de dfendre l'intgrit de son organisme.

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    Psychologie de la peur Si les causes ultimes de nos motions (du

    point de vue de l'volution) sont lies notre survie, leurs causes proximales (dupoint de vue de nos motivations) sontdavantage de provoquer un changementmotionnel chez les gens afin de lesamener se comporter d'une faon quinous soit bnfique.

    Adaptation lmotion Les comportements et ractions physiologiques

    issues de lanimal sont trs bien conserveschez lHomme

    Il y a bien sr tous les changements dclenchspar le systme nerveux sympathique pour nousaider faire face la situation : augmentation dela frquence cardiaque, de la respiration,dilatation de la pupille, etc. Mais aussi desphnomnes plus subtiles comme lasuppression de la douleur face au danger, unphnomne bien connu des soldats au combatqui permet de concentrer nos nergies l o il ya priorit.

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    Adaptation lmotion Chez l'humain, des rponses

    comportementales originales tirant profitde nos capacits cognitives accruess'ajoutent souvent la panoplie de base.Mais ces capacits cognitives proprementhumaines que nous confre notre cortexpeuvent aussi tre l'origine de peur,d'anxit et d'angoisse

    D'un point de vue psychologique, la peur, l'anxit etl'angoisse dsignent trois ralits distinctes. Elles sonttoutefois apparentes et peuvent aussi tre considrescomme trois degrs d'un mme tat : la mise en jeu dusystme nerveux sympathique qui pousse l'action quand celle-ci est impossible.

    La peur est une motion forte et intense prouve enprsence ou d'une menace relle et immdiate. Elleorigine d'un systme qui dtecte les dangers et produitdes rponses qui augmentent nos chances de survieface cette situation dangereuse. Autrement dit, ellemet en branle une squence comportementaledfensive.

    Chez l'tre humain, elle peut aussi surgir la pensed'un danger potentiel. Les principales voies nerveuses l'origine de cette raction dfensive qu'est lapeur sontconnues ainsi que les circuits du cur de ce systmed'alarme, l'amygdale.

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    Bascule de la peur vers lapathologie

    L'anxit est une motion vague et dplaisantequi traduit de l'apprhension, de la dtresse, unecrainte diffuse et sans objet.

    L'anxitpeut tre produite par diversessituations : une surabondance d'information

    qu'on ne parvient pas traiter, la difficultd'admettre certaines choses (comme la mortd'un proche), des vnements imprvisibles ouincontrlables dans notre vie, le sentiment de nepas pouvoir faire face un vnement, etc.

    L'anxit peut aussi rsulter, et cela est proprementhumain - donc issu d'un processus nocortical - de laconstruction imaginaire d'une situation qui n'existe pasmais qui est redoute. C'est cette anxit d'originecorticale qui peut tre apaise par des mdicamentscomme les benzodiazpines qui potentialisent l'effet duprincipal neurotransmetteur inhibiteur du cortex, leGABA. Alors que l'anxit passagre est normale et sansconsquence, l'inhibition de l'action dans laquelle nousmet souvent une anxit persistante peut mener rapidement des tats pathologiques . L'anxitchronique peut aussi perturber les performances deplusieurs fonctions cognitives comme l'attention

    Bascule de la peur vers lapathologie

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    Alors que la peur est une motion frquente et naturelle,une peur qui se drgle et s'emballe peut tre l'originede plusieurs troubles anxieux. l'anxit gnralise est une peur chronique sans dclencheur

    particulier. Les phobies sont des peurs spcifiques (araignes, foules,

    espaces clos, etc.) pousses l'extrme. Les troubles obsessifs compulsifs comportent souvent une

    peur excessive de quelque chose, comme des microbes, quipousse la personne des rituels rptitifs pour s'assurer qu'ellene rentrera pas en contact avec ce qu'elle craint.

    Les crises de panique impliquent le dclenchement soudain desymptmes physiques de dtresse souvent associs la peur d'une mort imminente.

    le stress post-traumatique survient souvent lorsqu'unesituation ou un stimulus rappelle une personne une vnementtraumatisant vcu longtemps auparavant mais qui lui sembletout coup prsent nouveau.

    Bascule de la peur vers lapathologie

    Psychologie de la peur L'observation des animaux et

    des bbs humains rvle quenous sommes prdisposs avoir peur de certaines btesou de certaines situations quise sont avres dangereusespour notre espce tout au longde son volution. Cette

    raction de peur ne semanifeste pas ncessairementla premire fois que l'enfantest mis en contact avec ledanger, mais si le moindreindice venant de sonentourage l'incite s'en mfier,la peur s'installe de faondurable et peut devenir unephobie

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    Aspects neurofonctionnels Les motions ne sont pas produits dans le

    cerveau des endroits uniques que l'on pourraitappeler le "centre" de la peur ou "centre" de lavision.

    Ces fonctions dpendent plutt de plusieursrgions crbrales interconnectes que l'onappelle des systmes . Chaque fonction possde donc son propresystme qui est un sous-ensemble unique deplusieurs rgions crbrales relies par desconnexions.

    Aspects neurofonctionnels L'amygdaleest une partie du

    cerveau qui doit son nom saforme qui rappelle celle d'uneamande (en rouge sur le dessin).Comme pour la plupart desstructures de notre cerveau, nouspossdons deux amygdales. Ellessont situes tout prs del'hippocampe, dans la partie

    frontale du lobe temporal. L'amygdale est essentielle notre

    capacit de ressentir et depercevoir chez les autrescertaines motions. C'est le casde la peur et de toutes lesmodifications corporelles qu'elleentrane. Si vous tes suivi dansla nuit par un individu l'allurelouche et que vous sentez votrecur palpiter, il est fort probableque votre amygdale soit trsactive !

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    Aspects neurofonctionnels L'amygdalesemble en fait moduler toutes nos

    ractions des vnements qui ont une grandeimportance pour notre survie. Ceux qui nousavertissent d'un danger imminent sont donc desstimuli trs importants pour l'amygdale, maisgalement ceux qui signalent la prsence denourriture, de partenaires sexuels, de rivaux,d'enfants en dtresse, etc.

    C'est pour cette raison que l'amygdale possdede trs nombreuses connexions avec plusieursautres structures crbrales

    Aspects neurofonctionnels L'amygdale nous permet de ragir

    presque instantanment la prsenced'un danger. Tellement rapidement quec'est seulement aprs avoir sursaut quel'on comprend souvent ce qui nous aeffray. Comment cela est-ce possible ?

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    Un stimulus sensoriel voquant la prsence d'un danger pour l'organisme va d'abord atteindre le thalamus. De l,il sera pris en charge par deux voies parallles : la voiethalamo-amygdalienne(route courte) et la voie thalamo-cortico-amygdalienne(route longue). La premirevhicule une perception grossire et rapide d'unesituation puisque c'est une voie sous-corticale qui ne

    bnficie pas de la cognition. Elle active l'amygdale qui,par l'entremise de son noyau central, fait natre desractions motionnelles avant mme que l'intgrationperceptuelle n'ait eu lieu et que le systme puisse sereprsenter compltement le stimulus.

    Aspects neurofonctionnels Comme tout a un prix, cette route qui court-

    circuite le cortex ne permet qu'unediscriminationgrossire des objets menaants. La confirmationdu cortex qu'il s'agit bien d'un danger arrivequelque fraction de seconde plus tard. Des

    fractions de seconde qui peuvent s'avrer fatidiques si l'on n'a pas dj commenc ragir au danger.

    Dans le cas o le cortex nous annonce qu'il n'y apas de quoi s'en faire, on en est quitte pour unebonne peur et c'est tout

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    Aspects neurofonctionnels Les enfants contrlent moins bien leurs

    motions parce que les axones qui transmettentl'information du cortex au systme limbique nesont pas encore pleinement dvelopps. Deplus, les neurones du cortex prfrontal os'tablit une bonne part du contrle rationnel desmotions ne parviennent maturit qu'au dbutde l'ge adulte. En contrepartie, l'amygdale estmature ds la naissance et exerce donc unpouvoir prdominant chez l'enfant.

    Aspects neurofonctionnels On sait maintenant que le cerveau comprend plusieurs

    types de mmoires. L'hippocampeet le cortex rendent possible une mmoire

    consciente explicite . De son ct, l'amygdale permet l'une des formes de nos

    mmoires implicites , la mmoire motionnelle relie

    la peur. Diffrents aspects relis une situation particulirementmotive comme un accident seront donc pris en charge la fois par l'hippocampe et l'amygdale,les deuxsystmes fonctionnant en parallle. Grce l'hippocampe, vous vous souviendrez avec qui voustiez, ce que vous avez fait, et le fait que c'tait unesituation particulirement pnible. Toutefois, c'est par l'entremise de l'amygdale que le rappel de l'vnementvous rendra les mains moites, augmentera votrefrquence cardiaque et feront se tendre vos muscles.

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    Vous marchez sur la rue et une personne malintentionne se rue sur vous et vous agresse. Quelques jours plus tard, une personne se met courir en votredirection sur le trottoir et votre cur s'emballesoudainement. Vous vous calmez lorsque la personnepasse ct de vous sans vous toucher en essayant derattraper son autobus

    Encore quelques semaines plus tard vous repassez sur le lieu de la vraie agression et vous vous sentez mal.Cette fois-ci personne ne court vers vous. Le stimulusconditionn n'est pas prsent, mais la situation rvle unphnomne courant : celui o certains lments ducontexte ont t aussi conditionns par l'vnementtraumatique. Ce phnomne implique la participation del'hippocampe.

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    L'volution a regroupplusieurs circuits dusystme d'alarme denotre organisme dansl'amygdale.

    Par consquent,plusieurs inputssensoriels convergentvers l'amygdale pour l'informer des dangers

    potentiels de sonenvironnement. Cette information

    sensorielle lui parvientsoit directement duthalamus sensoriel, ousoit des diffrentscortex sensoriels.

    Aspects neurofonctionnels Des connexions importantes l'amygdale proviennent aussi du

    cortex prfrontal mdial. Le cortex prfrontalserait impliqu dans la dernire phase de la

    confrontation un danger, celle o aprs la raction motiveautomatique initiale, nous devons ragir et choisir l'action la plusefficace pour se soustraire au danger. D'ailleurs, chez les personnesau cortex frontal endommag (le " syndrome frontal "), laplanification de la moindre tche est trs difficile, voire impossible.

    La planification volontaire d'une rponse motionnelle adapte lasituation que permet nos structures mentales suprieures est doncun merveilleux complment notre systme de rponses rapides etautomatiques.

    Les connexions du cortex prfrontal l'amygdale permettent aussid'exercer un certain contrle conscient sur notre anxit. Toutefois,cette facult peut en mme temps crer de l'anxit en imaginantl'chec d'un scnario donn ou mme la prsence de dangersinexistants.

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    Aspects neurofonctionnels Une autre rgion qui semble bien

    implique dans l'action motionnellevolontaire est celle des ganglions de labase , un groupe de noyaux sous-corticaux. Ces noyaux sont reconnus pour

    tre impliqus dans le contrle dumouvement et leur interaction avecl'amygdale appuie ce rle actif dansl'expression comportementale del'motion.

    Les outputs de l'amygdale nous donnent une bonne idede ce qui est ncessaire l'exprience d'une motioncomme la peur. Les connexions de l'amygdale au cortexpeuvent influencer l'attention, la perception et lammoire d'une situation dangereuse. L'amygdale peutaussi influencer le cortex de manire indirecte par ses

    connections au systme de l'attention du tronc crbral.D'autres rgions du tronc crbral dclenchent lacascade de ractions physiologiques associes la peur qui crent une rtroaction vers le cerveau. L'intgrationde cette rtroaction dans la mmoire de travailavec lesautres " ingrdients " que l'on vient de dcrire procure lesentiment de vivre une motion.

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    Cotex orbito-frontal

    AmygdaleThalamus

    sensoriel

    NoyauxGris

    Centraux

    hippocampe

    stimulus

    Rponse

    V o i e c o u r t e

    Voie longue

    Conclusion La physiologie des motions est trs

    complexe Sa comprhension implique plusieurs

    niveau dexpertise:

    Une lecture darwinienne et volutioniste desespces Une approche psychologique des motions Une analyse des circuits neurofonctionnels

    impliqus

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    Conclusion Les motions sont sources de nombreux

    dysfonctionnements pathologiques Les troubles anxieux: phobies, toc anxit

    gnralise La dpression: hyper-reconnaissance de la

    tristesse La schizophrnie: indiffrence motionnelle

    Si on connat la physiologie on connatrala pathologie