Physician's Folia 94

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Belgie - Belgique P.B. / P.P. B/24 n°94 - Mensuel - Décembre 2012 P201001 - Bureau de dépôt - TOURNAI I - Autorisation de fermer - Rue de Rixensart 18 bâtiment 17 - 1332 GENVAL - 6,50 € - Ne paraît pas en juillet - août Le magazine de médecine pratique Expo: «Roland Delcol» Sans Parole - Roland Delcol, 2002 © tous droits réservés HD.JPG Diabète «de type 8» Dépression & comorbidités Généralistes & grippe

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Belgie - Belgique

P.B. / P.P.

B/24

n°94 - Mensuel - Décembre 2012P201001 - Bureau de dépôt - TOURNAI I - Autorisation de fermer - Rue de Rixensart 18 bâtiment 17 - 1332 GENVAL - 6,50 € - Ne paraît pas en juillet - août

Le magazine de médecine pratique

Expo: «Roland Delcol»

Sans Parole - Roland Delcol, 2002 © tous droits réservés HD.JPG

Diabète «de type 8»

Dépression & comorbidités

Généralistes & grippe

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DENOMINATION DU MEDICAMENT Atorvastatine Teva 10 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 20 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 40 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 80 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvasta-tine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 40 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 80 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. 10 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimen-sions de chaque comprimé sont d’approximativement 9,7 mm x 5,2 mm. 20 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 12,5 mm x 6,6 mm. 40 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 15,6 mm x 8,3 mm. 80 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 18,8 mm x 10,3 mm. DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Hypercholestérolémie L’atorvastatine est indiquée comme traitement adjuvant à un régime alimentaire adéquat en vue de réduire un taux élevé de cholestérol total (C-total), de cholestérol LDL (LDL C), d’apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, les adolescents et les enfants de 10 ans et plus sou� ant d’hypercholestérolémie primaire, notamment hypercholestérolémie familiale (variante hétérozygote) ou hyperlipidémie combinée (mixte) (correspondant aux types IIa et IIb de la classi� cation de Fredrickson) lorsque la réponse à un régime alimentaire et à d’autres mesures non pharmacologiques s’avère insu� sante. L’atorvastatine est également indiquée pour réduire le C total et le LDL-C chez les adultes atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote, en traitement adjuvant à d’autres traitements hypolipidémiants (par ex. une aphérèse des LDL) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Prévention des événements cardiovasculaires chez les patients estimés à haut risque de développer un premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs de risque. Posologie et mode d’administration Posologie Le patient doit être mis sous régime hypocho-lestérolémiant standard avant de recevoir de l’atorvastatine et doit poursuivre ce régime pendant le traitement par atorvastatine. La dose doit être adaptée individuellement en fonction du taux initial de cholestérol LDL, des objectifs du traitement et de la réponse du patient. La dose initiale habituelle est de 10 mg une fois par jour. Les ajustements de dose doivent avoir lieu à intervalles d’au moins 4 semaines. La dose maximale est de 80 mg une fois par jour. Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte) La majorité des patients sont sous contrôle avec 10 mg d’atorvastatine une fois par jour. Une réponse thérapeutique se manifeste dans les 2 semaines et la réponse thérapeutique maximale est habituellement obtenue dans les 4 semaines. La réponse persiste lors de traitement à long terme. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote Les patients commenceront par prendre 10 mg par jour d’atorvastatine. La posologie doit être adaptée individuellement et doit être ajustée toutes les 4 semaines jusqu’à 40 mg par jour. Ensuite, on peut soit augmenter la dose jusqu’à un maximum de 80 mg par jour soit associer un séques-trant des acides biliaires à 40 mg d’atorvastatine une fois par jour. Hypercholestérolémie familiale homozygote On ne dispose que de données limitées (voir rubrique 5.1). La dose d’atorvastatine chez les patients sou� ant d’hyper-cholestérolémie familiale homozygote est de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être utilisée en complément d’autres traitements visant à réduire les lipides (par ex. aphérèse des LDL) ou si de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Dans les études de prévention primaire, la dose était de 10 mg par jour. Des doses plus élevées peuvent être nécessaires pour atteindre des taux de (LDL-) cholestérol conformes aux directives actuelles. Troubles de la fonction rénale Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4). Troubles de la fonction hépatique L’atorvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). Elle est contre-indiquée chez les patients présentant une hépatopathie active (voir rubrique 4.3). Utilisation chez les patients âgés Aux doses recommandées, l’e� cacité et la sécurité chez les patients de plus de 70 ans sont simi- laires à celles observées au sein de la population générale. Utilisation pédia- trique Hypercholestérolémie : L’utilisa-tion chez les enfants est réservée aux méde- cins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent faire l’objet d’une réé-valuation régulière a� n d’estimer leur évolu- tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta- tine est de 10 mg par jour et peut être augmentée jusqu’à 20 mg par jour. La titra- tion de la dose doit s’e� ectuer en fonction de la réponse individuelle et de la tolé- rance des patients pédiatriques. Les données de sécurité sont limitées concernant le traitement de patients pédiatriques avec des doses supérieures à 20 mg, ce qui équivaut à environ 0,5 mg/kg. L’expérience est limitée chez les enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages pharmaceutiques peuvent mieux conve-nir pour cette population. Mode d’administration L’atorvastatine est destinée à une administration par voie orale. Chaque dose quotidienne d’atorvastatine s’administre en une prise et la prise peut s’e� ectuer à tout moment de la journée, avec ou sans nourriture. CONTRE-INDICATIONS L’atorvastatine est contre-indiquée chez les patients : - présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament. - pré-sentant une pathologie hépatique active ou une élévation persistante et inexpliquée des transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale. pendant la grossesse, l’allaitement et chez les femmes en âge de procréer qui n’utilisent pas de méthode contraceptive appropriée (voir rubrique 4.6). EFFETS INDÉSIRABLES Dans la base des données issues d’études cliniques contrôlées par placebo réalisées avec l’atorvastatine chez 16 066 patients traités pendant une durée moyenne de 53 semaines (8755 patients traités par Lipitor contre 7311 patients sous placebo), 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d’e� ets indésirables, par rapport à 4,0 % des patients sous placebo. Sur la base des données des études cliniques et des données de pharmacovigilance, le tableau suivant décrit le pro� l d’événements indésirables de l’atorvastatine. Les ¥ équences estimées des e� ets indésirables sont classées au moyen de la convention suivante : ¥ équent (≥1/100, <1/10) ; peu ¥ équent (≥1/1 000, <1/100); rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (≤1/10 000). Infections et infestations Fréquent : rhinopha-ryngite. A� ections hématologiques et du système lymphatique Rare : thrombocytopénie. A� ections du système immunitaire Fréquent : réactions allergiques. Très rare : anaphylaxie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : hyperglycémie. Peu ¥ équent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie. A� ections psychiatriques Peu ¥ équent : cauchemars, insomnie. A� ections du système nerveux Fréquent : maux de tête. Peu ¥ équent : étourdissements, pares-thésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie. Très rare : neuropathie périphérique. A� ections oculaires Peu ¥ équent : vision « oue. Très rare : troubles visuels. A� ections de l’oreille et du labyrinthe Peu ¥ équent : acouphènes. Très rare : perte d’audition. A� ections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : douleur pharyngo-laryngée, saignements de nez. A� ections gastro-intestinales Fréquent : constipation, « atulence, dyspepsie, nausées, diarrhée. Peu ¥ équent : vomissements, douleur dans la région supérieure et inférieure de l’abdomen, régurgitations, pancréatite. A� ections hépatobiliaires Peu ¥ équent : hépatite. Rare : cholestase. Très rare : insu� sance hépatique. A� ections de la peau et du tissu sous-cutané Peu ¥ équent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie. Rare : œdème angioneurotique, dermatite bulleuse incluant un érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. A� ections musculo-squelettiques et systémiques Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur dans les extrémités, spasmes musculaires, gon« ement des articulations, dorsalgies. Peu ¥ équent : douleurs cervicales, fatigue mus-culaire, myopathie. Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, crampes musculaires, tendinopathie parfois compliquée d’une rupture tendineuse. A� ections des organes de reproduction et du sein Très rare : gynécomastie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Peu ¥ équent : malaise, asthénie, douleur thoracique, œdème périphérique, fatigue, pyrexie. Investigations Fréquent : anomalies des tests de fonction hépatique, élévation des taux sanguins de créatine phosphokinase. Peu ¥ équent : présence de globules blancs dans les urines. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, une élévation des transaminases sériques a été décrite chez des patients recevant de l’atorvastatine. Ces modi� cations étaient habituellement bénignes et transitoires et n’ont pas nécessité l’interruption du traitement. Une élévation cliniquement importante (> 3 fois la limite supérieure de la normale) des transaminases sériques est apparue chez 0,8 % des patients sous atorvastatine. Cette élévation était proportionnelle à la dose et s’est avérée réversible chez tous les patients. Une élévation du taux de créatine phosphokinase (CPK) sérique supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale est survenue chez 2,5 % des patients sous atorvastatine ce qui est comparable avec ce qui a été observé avec d’autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours des études cliniques. Des taux supérieurs à 10 fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités à l’atorvastatine (voir rubrique 4.4). Les e� ets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : dysfonctionnement sexuel, dépression, des cas exceptionnels de pneumonie interstitielle, en particulier lors de traitement à long terme (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique La base de données cliniques de pharma-covigilance inclut des données de sécurité pour 249 patients pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, dont 7 patients < 6 ans, 14 patients âgés de 6 à 9 ans et 228 patients âgés de 10 à 17 ans. A� ections du système nerveux Fréquent : Céphalées. A� ections gastro-intestinales Fréquent : Douleur abdominale. Investigations Fréquent : élévation des taux sanguins d’alanine aminotransférase et de créatine phosphokinase. Sur base des données disponibles, on s’attend à ce que la ¥ équence, le type et la sévérité des e� ets indésirables soient les mêmes chez les enfants que chez les adultes. Il n’existe actuellement que peu d’expérience concernant la sécurité à long terme dans la population pédiatrique. NATURE ET CONTENU DE L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR Plaquettes thermoformées aluminium-aluminium. Atorvastatine Teva est disponible en présentations de 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 50x1, 56, 60, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Teva Pharma Belgium S.A., Laarstraat 16, B-2610 Wilrijk NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 10 mg: BE374753. 20 mg: BE374762. 40 mg: BE374771. 80 mg: BE374787. MODE DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE Juin 2011.

cholestérolémie familiale homozygote est de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être utilisée en complément d’autres traitements visant à réduire les lipides (par ex. aphérèse des LDL) ou si Dans les études de prévention primaire, la dose était de 10 mg par jour. Des doses plus élevées peuvent être nécessaires

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4).

tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta-

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4). fonction hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). Elle est âgés

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4).

âgésâgés Aux doses recommandées, l’e� cacité et la sécurité

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages pharmaceutiques peuvent mieux conve- L’atorvastatine est destinée à une administration par voie orale. Chaque dose quotidienne d’atorvastatine s’administre en une prise et la prise peut s’e� ectuer à tout

L’atorvastatine est contre-indiquée chez les patients : - présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament. - pré-

âgésâgés

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages

pour atteindre des taux de (LDL-) cholestérol conformes aux directives actuelles. L’atorvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une altération de la

contre-indiquée chez les patients présentant une hépatopathie active (voir rubrique 4.3). chez les patients de plus de 70 ans sont simi- laires à celles observées au sein de la population générale. tion chez les enfants est réservée aux méde- cins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les valuation régulière a� n d’estimer leur évolu- tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta-augmentée jusqu’à 20 mg par jour. La titra- tion de la dose doit s’e� ectuer en fonction de la réponse individuelle et de la tolé-données de sécurité sont limitées concernant le traitement de patients pédiatriques avec des doses supérieures à 20 mg, ce qui équivaut à environ 0,5

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Ont permis la rélisation de cette brochure:

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teva

ExPO L e m a g a z i n e d e m é d e c i n e p r a t i q u e

Sciences TodayDirection - Danièle DegosselyRue de Rixensart, 18 bât 17B - 1332 - Genval - BelgiqueTél +32 (0)2 653 07 81 - Fax +32 (0)2 652 01 84TVA: BE-452-953-277 - RPM: Nivelles

Abonnement48 € par an - IBAN: BE 40 0682 1669 1963BIC: GKCCBEBBPériodique mensuelNe paraît pas en juillet et en août

Diffusion12.500 exemplairesMédecins généralistes de Belgique ISSN - 1377-8897

Editeur responsableDanièle DegosselyRue François Desmedt, 591150 - Bruxelles

Rédacteur en chefDr Jean Andris ([email protected])

Régie publicitaireSciences Today Rue de Rixensart 18 bât. 171332 GenvalTél/Fax +32 (0)2 653 21 [email protected]

Mise en pageDiffu-Sciences ( François Brun )

ImpressionHayez - Rue Fernand Brunfaut, 19B-1080 Bruxelles

Les mentions de produits figurent à titre docu-mentaire. Les articles, dessins, photos qui il-lustrent la revue «Physician’s Folia» ne com-portent pas de publicité. Les opinions, articles, dessins, photos contenus dans cette revue s’y trouvent sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction, d’adapta-tion ainsi que de traduction sont réservés.

Visitez l’exposition!

avec grand plaisir, nous vous informons que suite à un par-tenariat avec le Musée d'ixelles , nous vous offrons la possi-bilité de vous rendre, accompagné d’un membre de votre entourage, à l’exposition exceptionnelle "roland delcol".

Comment participer au tirage au sort?

rien de plus simple! afin d’obtenir 2 x 1 entrée, merci de nous retourner les informations ci-dessous par email ([email protected])

nom | prénom | adresse complète | code: delcol (si vous ne souhaitez qu’une seule entrée gratuite, merci de le spécifier dans le corps du mail)

en collaboration avec le Musée d'ixelles

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Roland Delcol

reconnu comme figure de proue de l’hyperréalisme en belgique, ami proche du célèbre écrivain et poète surréaliste louis Scutenaire (1905-1987), roland delcol livre une oeuvre abordant la réalité sans fard ni complexe. chargé d’un érotisme et d’un humour singuliers, l’univers de delcol magnifie la nudité féminine tout en la mettant en scène de manière déroutante et aspire à recouvrer un paradis perdu au coeur du consumérisme de la seconde moitié du XXe siècle. une exposition-découverte révélant une oeuvre per-cutante, poétique et insolite.

biographieaprès des études à l'athénée de Saint-Gilles de 1954 à 1960, puis à l'université libre de bruxelles de 1960 à 1963, roland delcol fréquen-te l'académie des beaux-arts de Saint-Gilles de 1965 à 1971. il pour-suit en 1975 l'étude de la lithographie à Milan puis à paris.

en 1977, lorsque l'artiste hyperréaliste belge roland delcol proposa ses projets de créations, il fut immédiatement compris et accepté. cette association marqua le début d'une expérience d'intervention directe de l'artiste sur le matériau, comparable à celle de braque, dufy ou Miró chez artigas et picasso chez Madoura à vallauris. afin de préserver la tradition de Moustiers-Sainte-Marie en matière de décoration, seuls les oxydes métalliques, de cuivre, de cobalt, de manganèse, etc., furent acceptés avec les contraintes que cela impose. l'utilisation des émaux de couleurs employés à vallauris fut rejetée. roland delcol fut le précurseur de nouveaux décors sur faïence à Moustiers-Sainte-Marie.

roland delcol réalise de nombreuses expositions personnelles, notamment à bruxelles, Milan, paris, Jérusalem, amsterdam, flo-rence, deauville, new york, nashville, Wiesbaden. il participe éga-lement à des expositions collectives.

des peintures de delcol sont présentes dans les collections du Musée royal d'art moderne à bruxelles, de liège et de Monte ca-tini. bon nombre de ses oeuvres figurent dans le legs "irène Scute-naire-Hamoir" au Musée royal d'art moderne de bruxelles.

DENOMINATION DU MEDICAMENT Atorvastatine Teva 10 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 20 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 40 mg comprimés pelliculés. Atorvastatine Teva 80 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvasta-tine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 40 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Chaque comprimé pelliculé contient 80 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. 10 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimen-sions de chaque comprimé sont d’approximativement 9,7 mm x 5,2 mm. 20 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 12,5 mm x 6,6 mm. 40 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 15,6 mm x 8,3 mm. 80 mg : les comprimés pelliculés d’Atorvastatine Teva sont des comprimés pelliculés lisses, blancs à blanc cassé, elliptiques et biconvexes. Les dimensions de chaque comprimé sont d’approximativement 18,8 mm x 10,3 mm. DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Hypercholestérolémie L’atorvastatine est indiquée comme traitement adjuvant à un régime alimentaire adéquat en vue de réduire un taux élevé de cholestérol total (C-total), de cholestérol LDL (LDL C), d’apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, les adolescents et les enfants de 10 ans et plus sou� ant d’hypercholestérolémie primaire, notamment hypercholestérolémie familiale (variante hétérozygote) ou hyperlipidémie combinée (mixte) (correspondant aux types IIa et IIb de la classi� cation de Fredrickson) lorsque la réponse à un régime alimentaire et à d’autres mesures non pharmacologiques s’avère insu� sante. L’atorvastatine est également indiquée pour réduire le C total et le LDL-C chez les adultes atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote, en traitement adjuvant à d’autres traitements hypolipidémiants (par ex. une aphérèse des LDL) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Prévention des événements cardiovasculaires chez les patients estimés à haut risque de développer un premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs de risque. Posologie et mode d’administration Posologie Le patient doit être mis sous régime hypocho-lestérolémiant standard avant de recevoir de l’atorvastatine et doit poursuivre ce régime pendant le traitement par atorvastatine. La dose doit être adaptée individuellement en fonction du taux initial de cholestérol LDL, des objectifs du traitement et de la réponse du patient. La dose initiale habituelle est de 10 mg une fois par jour. Les ajustements de dose doivent avoir lieu à intervalles d’au moins 4 semaines. La dose maximale est de 80 mg une fois par jour. Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte) La majorité des patients sont sous contrôle avec 10 mg d’atorvastatine une fois par jour. Une réponse thérapeutique se manifeste dans les 2 semaines et la réponse thérapeutique maximale est habituellement obtenue dans les 4 semaines. La réponse persiste lors de traitement à long terme. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote Les patients commenceront par prendre 10 mg par jour d’atorvastatine. La posologie doit être adaptée individuellement et doit être ajustée toutes les 4 semaines jusqu’à 40 mg par jour. Ensuite, on peut soit augmenter la dose jusqu’à un maximum de 80 mg par jour soit associer un séques-trant des acides biliaires à 40 mg d’atorvastatine une fois par jour. Hypercholestérolémie familiale homozygote On ne dispose que de données limitées (voir rubrique 5.1). La dose d’atorvastatine chez les patients sou� ant d’hyper-cholestérolémie familiale homozygote est de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être utilisée en complément d’autres traitements visant à réduire les lipides (par ex. aphérèse des LDL) ou si de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Dans les études de prévention primaire, la dose était de 10 mg par jour. Des doses plus élevées peuvent être nécessaires pour atteindre des taux de (LDL-) cholestérol conformes aux directives actuelles. Troubles de la fonction rénale Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4). Troubles de la fonction hépatique L’atorvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). Elle est contre-indiquée chez les patients présentant une hépatopathie active (voir rubrique 4.3). Utilisation chez les patients âgés Aux doses recommandées, l’e� cacité et la sécurité chez les patients de plus de 70 ans sont simi- laires à celles observées au sein de la population générale. Utilisation pédia- trique Hypercholestérolémie : L’utilisa-tion chez les enfants est réservée aux méde- cins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent faire l’objet d’une réé-valuation régulière a� n d’estimer leur évolu- tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta- tine est de 10 mg par jour et peut être augmentée jusqu’à 20 mg par jour. La titra- tion de la dose doit s’e� ectuer en fonction de la réponse individuelle et de la tolé- rance des patients pédiatriques. Les données de sécurité sont limitées concernant le traitement de patients pédiatriques avec des doses supérieures à 20 mg, ce qui équivaut à environ 0,5 mg/kg. L’expérience est limitée chez les enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages pharmaceutiques peuvent mieux conve-nir pour cette population. Mode d’administration L’atorvastatine est destinée à une administration par voie orale. Chaque dose quotidienne d’atorvastatine s’administre en une prise et la prise peut s’e� ectuer à tout moment de la journée, avec ou sans nourriture. CONTRE-INDICATIONS L’atorvastatine est contre-indiquée chez les patients : - présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament. - pré-sentant une pathologie hépatique active ou une élévation persistante et inexpliquée des transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale. pendant la grossesse, l’allaitement et chez les femmes en âge de procréer qui n’utilisent pas de méthode contraceptive appropriée (voir rubrique 4.6). EFFETS INDÉSIRABLES Dans la base des données issues d’études cliniques contrôlées par placebo réalisées avec l’atorvastatine chez 16 066 patients traités pendant une durée moyenne de 53 semaines (8755 patients traités par Lipitor contre 7311 patients sous placebo), 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d’e� ets indésirables, par rapport à 4,0 % des patients sous placebo. Sur la base des données des études cliniques et des données de pharmacovigilance, le tableau suivant décrit le pro� l d’événements indésirables de l’atorvastatine. Les ¥ équences estimées des e� ets indésirables sont classées au moyen de la convention suivante : ¥ équent (≥1/100, <1/10) ; peu ¥ équent (≥1/1 000, <1/100); rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (≤1/10 000). Infections et infestations Fréquent : rhinopha-ryngite. A� ections hématologiques et du système lymphatique Rare : thrombocytopénie. A� ections du système immunitaire Fréquent : réactions allergiques. Très rare : anaphylaxie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : hyperglycémie. Peu ¥ équent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie. A� ections psychiatriques Peu ¥ équent : cauchemars, insomnie. A� ections du système nerveux Fréquent : maux de tête. Peu ¥ équent : étourdissements, pares-thésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie. Très rare : neuropathie périphérique. A� ections oculaires Peu ¥ équent : vision « oue. Très rare : troubles visuels. A� ections de l’oreille et du labyrinthe Peu ¥ équent : acouphènes. Très rare : perte d’audition. A� ections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : douleur pharyngo-laryngée, saignements de nez. A� ections gastro-intestinales Fréquent : constipation, « atulence, dyspepsie, nausées, diarrhée. Peu ¥ équent : vomissements, douleur dans la région supérieure et inférieure de l’abdomen, régurgitations, pancréatite. A� ections hépatobiliaires Peu ¥ équent : hépatite. Rare : cholestase. Très rare : insu� sance hépatique. A� ections de la peau et du tissu sous-cutané Peu ¥ équent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie. Rare : œdème angioneurotique, dermatite bulleuse incluant un érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. A� ections musculo-squelettiques et systémiques Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur dans les extrémités, spasmes musculaires, gon« ement des articulations, dorsalgies. Peu ¥ équent : douleurs cervicales, fatigue mus-culaire, myopathie. Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, crampes musculaires, tendinopathie parfois compliquée d’une rupture tendineuse. A� ections des organes de reproduction et du sein Très rare : gynécomastie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Peu ¥ équent : malaise, asthénie, douleur thoracique, œdème périphérique, fatigue, pyrexie. Investigations Fréquent : anomalies des tests de fonction hépatique, élévation des taux sanguins de créatine phosphokinase. Peu ¥ équent : présence de globules blancs dans les urines. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, une élévation des transaminases sériques a été décrite chez des patients recevant de l’atorvastatine. Ces modi� cations étaient habituellement bénignes et transitoires et n’ont pas nécessité l’interruption du traitement. Une élévation cliniquement importante (> 3 fois la limite supérieure de la normale) des transaminases sériques est apparue chez 0,8 % des patients sous atorvastatine. Cette élévation était proportionnelle à la dose et s’est avérée réversible chez tous les patients. Une élévation du taux de créatine phosphokinase (CPK) sérique supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale est survenue chez 2,5 % des patients sous atorvastatine ce qui est comparable avec ce qui a été observé avec d’autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours des études cliniques. Des taux supérieurs à 10 fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités à l’atorvastatine (voir rubrique 4.4). Les e� ets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : dysfonctionnement sexuel, dépression, des cas exceptionnels de pneumonie interstitielle, en particulier lors de traitement à long terme (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique La base de données cliniques de pharma-covigilance inclut des données de sécurité pour 249 patients pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, dont 7 patients < 6 ans, 14 patients âgés de 6 à 9 ans et 228 patients âgés de 10 à 17 ans. A� ections du système nerveux Fréquent : Céphalées. A� ections gastro-intestinales Fréquent : Douleur abdominale. Investigations Fréquent : élévation des taux sanguins d’alanine aminotransférase et de créatine phosphokinase. Sur base des données disponibles, on s’attend à ce que la ¥ équence, le type et la sévérité des e� ets indésirables soient les mêmes chez les enfants que chez les adultes. Il n’existe actuellement que peu d’expérience concernant la sécurité à long terme dans la population pédiatrique. NATURE ET CONTENU DE L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR Plaquettes thermoformées aluminium-aluminium. Atorvastatine Teva est disponible en présentations de 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 50x1, 56, 60, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Teva Pharma Belgium S.A., Laarstraat 16, B-2610 Wilrijk NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 10 mg: BE374753. 20 mg: BE374762. 40 mg: BE374771. 80 mg: BE374787. MODE DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE Juin 2011.

cholestérolémie familiale homozygote est de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être utilisée en complément d’autres traitements visant à réduire les lipides (par ex. aphérèse des LDL) ou si Dans les études de prévention primaire, la dose était de 10 mg par jour. Des doses plus élevées peuvent être nécessaires

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4).

tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta-

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4). fonction hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). Elle est âgés

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages

pas nécessaire d’adapter la dose (voir rubrique 4.4).

âgésâgés Aux doses recommandées, l’e� cacité et la sécurité

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages pharmaceutiques peuvent mieux conve- L’atorvastatine est destinée à une administration par voie orale. Chaque dose quotidienne d’atorvastatine s’administre en une prise et la prise peut s’e� ectuer à tout

L’atorvastatine est contre-indiquée chez les patients : - présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament. - pré-

âgésâgés

enfants de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’utilisation d’atorvastatine n’est pas indiquée pour le traitement des patients de moins de 10 ans. D’autres formes/dosages

pour atteindre des taux de (LDL-) cholestérol conformes aux directives actuelles. L’atorvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une altération de la

contre-indiquée chez les patients présentant une hépatopathie active (voir rubrique 4.3). chez les patients de plus de 70 ans sont simi- laires à celles observées au sein de la population générale. tion chez les enfants est réservée aux méde- cins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les valuation régulière a� n d’estimer leur évolu- tion. Chez les patients de 10 ans et plus, la dose initiale recommandée d’atorvasta-augmentée jusqu’à 20 mg par jour. La titra- tion de la dose doit s’e� ectuer en fonction de la réponse individuelle et de la tolé-données de sécurité sont limitées concernant le traitement de patients pédiatriques avec des doses supérieures à 20 mg, ce qui équivaut à environ 0,5

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Expo - Roland Delcol ....................................................................................... 3

Congrès - Le diabète «de type 8» est arrivé .............................................. 6Dr Jean Andris

Psychiatrie - Dépression & comorbidités ................................................. 8Dr Jacques Dinars

Médicament sous la loupe - Le paracétamol, plus que centenaire 12Dr Jean Andris

Site du mois - www.lundbeck.be ...............................................................16

Etude clinique - Une autre philosophie ..................................................17Dr Pol Sainjean

Enquête - Les médecins généralistes et la grippe ..................................18Dr Pol Sainjean

Communiqués ................................................................................................19

SOMMAIRE

Exposition - Roland Delcol

(16/11/2012 > 30/12/2012)

Informations pratiquesMusée d'ixellesrue Jean van volsem 71 - b-1050 bruxelles+32(0)2 515 64 [email protected] www.museedixelles.be

Heures d’ouverture09h30 > 17h00: mardi > dimanche (sans interruption) (derniers tickets à 16h45).fermeture: le lundi et les jours fériés

Prix d’entrée7€5€ : étudiants, seniors, groupes (10 pers. min.), amis du Musée, ixellois, détenteur d'un billet thalys encours de validité.Gratuit (sur prés. d'un just.): allocataires sociaux, enfants et jeunes jusque 18 ans inclus, enseignants en belgique, étudiants en art, guides culturels, jour-nalistes, créapass, brussels card, membres attractions & tourisme, icoM.

Visite virtuelle: rendez-vous en pages 7 et 10.Sans parole

Roland Delcol, 2002 © tous droits réservés

Page 5: Physician's Folia 94

DENOMINATION DU MEDICAMENT SIPRALEXA ODIS 10 mg, comprimés orodispersibles COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé contient 10 mg de escitalopram . Indications thérapeutiques Traitement des épisodes dépressifs majeurs. Traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie. Traitement du trouble d’anxiété sociale (phobie sociale). Traitement du trouble d’anxiété généralisée. Traitement des troubles obsessionnels compulsifs. Posologie et mode d’administration La sécurité à des posologies supérieures à 20 mg par jour n’a pas été démontrée. SIPRALEXA ODIS est administré en une seule prise journalière et doit être pris en dehors des repas. Le patient doit placer le comprimé orodispersible sur la langue, où il se délite rapidement et peut être avalé sans eau. Le comprimé orodispersible est fragile et doit être manipulé avec précaution. Le comprimé n’a pas de barre de cassure et ne peut être divisé en doses égales. La dose de 5 mg doit être administrée sous forme de comprimés pelliculés ou de solution buvable en gouttes. Le comprimé orodispersible est la forme la plus adaptée pour le patient ayant des difficultés à avaler les comprimés traditionnels, ou dans des situations où un liquide n’est pas disponible. Episodes dépressifs majeurs La posologie usuelle est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 20 mg par jour, posologie maximale. Généralement, l’effet antidépresseur est obtenu après 2 à 4 semaines de traitement. Après la disparition des symptômes, la poursuite du traitement pendant au moins 6 mois est nécessaire à la consolidation de l’effet thérapeutique. Trouble panique avec ou sans agoraphobie Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée au cours de la première semaine de traitement, avant une augmentation à 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. L’efficacité maximale est atteinte après environ 3 mois de traitement. Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois. Trouble d’anxiété sociale La posologie usuelle est de 10 mg par jour. Deux à quatre semaines sont généralement nécessaires pour obtenir un soulagement des symptômes. Par la suite, en fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la dose pourra être réduite à 5 mg par jour ou augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Le trouble d’anxiété sociale est une pathologie d’évolution chronique, et la poursuite du traitement pendant douze semaines est recommandée pour renforcer la réponse thérapeutique. Un traitement prolongé de patients répondeurs a été étudié sur 6 mois et peut être envisagé au cas par cas pour prévenir les rechutes ; le bénéfice du traitement devra être ré-évalué à intervalles réguliers. La terminologie «trouble d’anxiété sociale» est bien définie et correspond à une pathologie précise, qui doit être distinguée d’une simple timidité excessive. Le traitement médicamenteux n’est indiqué que si ce trouble perturbe de façon importante les activités sociales ou professionnelles. La place relative de ce traitement par rapport à la thérapie cognitive et comportementale n’a pas été évaluée. Le traitement médicamenteux fait partie de la stratégie thérapeutique générale. Trouble d’anxiété généralisée La posologie initiale est de 10 mg en une prise par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Le traitement au long cours des patients répondeurs à la posologie de 20 mg par jour a été étudié pendant au moins 6 mois. Le bénéfice du traitement et la posologie doivent être ré-évalués à intervalles réguliers. Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) La posologie initiale est de 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Les TOC constituant une pathologie d’évolution chronique, les patients doivent être traités pendant une période suffisante pour assurer la disparition des symptômes. Le bénéfice du traitement et la posologie devront être ré-évalués à intervalles réguliers. Personnes âgées de plus de 65 ans La posologie initiale est de 5 mg par jour. Cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour en fonction de la réponse individuelle du patient. L’efficacité de SIPRALEXA ODIS dans le trouble de l’anxiété sociale n’a pas été étudiée chez les sujets âgés. Enfant et adolescent (< 18 ans) Sipralexa Odis est déconseillé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans (voir rubrique 4.4). Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (Cl

CR inférieure à 30 ml/min). Insuffisance hépatique Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement chez les patients présentant une insuffisance

hépatique légère à modérée. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. La vigilance est de mise chez les patients présentant une fonction hépatique sévèrement réduite et l’augmentation posologique sera particulièrement prudente. Métaboliseurs lents du CYP2C19 Chez les patients connus comme étant des métaboliseurs lents de l’isoenzyme CYP2C19, une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. Symptômes de discontinuation observés lors de l’arrêt du traitement L’arrêt brutal doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par escitalopram, la posologie sera réduite progressivement sur une période d’au moins une à deux semaines afin de diminuer le risque de symptômes liés à l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite pourra être envisagé. Le médecin pourra ultérieurement reprendre la décroissance posologique, mais de façon plus progressive. Contre-indications Hypersensibilité à l’escitalopram ou à l’un des excipients. L’association à un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible est contre-indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec agitation, tremblements, hyperthermie, etc… L’association de l’escitalopram à des inhibiteurs de la MAO-A réversibles (ex. : moclobémide) ou à un inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible, le linézolide, est contre-indiquée du fait du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique. L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT. L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT. Effets indésirables Les effets indésirables sont surtout notés durant la première ou la seconde semaine du traitement et s’estompent habituellement par la suite en intensité et en fréquence. Liste tabulée des effets indésirables. Les effets indésirables connus pour la classe des ISRS et également rapportés pour l’escitalopram dans des études contrôlées versus placebo ou rapportés spontanément depuis la commercialisation, sont listés ci-dessous par classe système-organe et selon leur fréquence. Les fréquences sont issues des études cliniques ; elles n’ont pas été corrigées comparativement au placebo. Les fréquences sont ainsi définies : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Affections hématologiques et du système lymphatique : Fréquence indéterminée : Thrombocytopénie ; Affection du système immunitaire : Rare : Réaction anaphylactique ; Affection endocrinienne : Fréquence indéterminée : Sécrétion inappropriée d’ADH ; Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : Perte d’appétit ou augmentation de l’appétit, prise de poids ; Peu fréquent : Perte de poids ; Fréquence indéterminée : Hyponatrémie, anorexie1 ; Affections psychiatriques : Fréquent : Anxiété, impatiences, rêves anormaux Chez l’homme et la femme : baisse de la libido Chez la femme : anorgasmie ; Peu fréquent : Bruxisme, agitation, nervosité, attaques de panique, état confusionnel ; Rare : Aggressivité, dépersonnalisation, hallucinations. ; Fréquence indéterminée : Manie, idées suicidaires, comportement suicidaire2 ; Affections du système nerveux : Fréquent : Insomnie, somnolence, sensations vertigineuses, paresthésies, tremblements ; Peu fréquent : Dysgeusie, troubles du sommeil, syncope ; Rare : Syndrome sérotoninergique ; Fréquence indéterminée : Dyskinesies, mouvements anormaux, convulsions, impatience psychomotrice rusteloosheid/akathisie1 ; Affections oculaires : Peu fréquent : Mydriase, troubles visuels ; Affections de l’oreille et du labyrinthe : Peu fréquent : Acouphènes ; Affections cardiaques : Peu fréquent : Tachycardie ; Rare : Bradycardie ; Fréquence indéterminée : Allongement de l’intervalle QT, Arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes. ; Affections vascularies : Fréquence indéterminée : Hypotension orthostatique ; Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Fréquent : Sinusite, bâillements ; Peu fréquent : Epistaxis ; Affections gastro-intestinale : Très fréquent : Nausées ; Fréquent : Diarrée, constipation, vomissements, bouche sèche. ; Peu fréquent : Hémorragies gastro-intestinales (incluant des rectorragies) ; Affections hépatobiliaires : Fréquence indéterminée : Hepatite, anomalie du bilan hépatique ; Affection de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : Hypersudation ; Peu fréquent : Urticaire, alopécie, éruption cutanée, prurit ; Fréquence indéterminée : Ecchymoses, angiodèmes ; Affection musculosquelettiques et systémique : Fréquent : Arthralgies, myalgies ; Affection des reins et des voies urinaires : Fréquence indéterminée : Rétention urinaire ; Affection des organes de reproduction et du sein : Fréquent : Chez l’homme : troubles de l’éjaculation, impuissance ; Peu fréquent : Chez la femme : métrorragie, ménorragie ; Fréquence indéterminée : Galactorrhée. Chez l’homme : priapisme ; Troubles généraux et anomaliers au site d’administration : Fréquent : Fatigue, fièvre ; Peu fréquent : Œdème Fractures Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent une augmentation du risque de fractures osseuses chez les patients recevant des ISRS et des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à l’augmentation de ce risque est inconnu. Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement L’arrêt du traitement par ISRS/IRSNa (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à la survenue de symptômes liés à cet arrêt. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces événements sont d’intensité légère à modérée et sont spontanément résolutifs, néanmoins, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains patients. Il est donc conseillé lorsqu’un traitement par escitalopram n’est plus nécessaire, de diminuer progressivement les doses (voir rubrique Posologie et mode d’administration). Allongement de l’intervalle QT Des cas d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été rapportés depuis sa commercialisation, en particulier chez les femmes, les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT pré-existant ou d’autres pathologies cardiaques (voir rubrique Contre-indications). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE H. Lundbeck A/S, Ottiliavej 9, 2500 Valby, Danemark NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE 369171 DELIVRANCE : médicament soumis à prescription médicale DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 01/2012. Date d’approbation : 03/20121 : Ces effets indésirables ont été rapportés pour la classe thérapeutique des ISRS.2 : Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par escitalopram ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4)

Source: The Perception and Pharmacokinetics of a 20-mg dose of Escitalopram Orodispersible Tablets in a relative bioavailability study in healthy man. Nilausen et al. Clinical Therapeutics, 2011

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6 Physician’s Folia 2012; 93

l’european association for the Study of diabetes (eaSfd) vient de tenir son congrès annuel à ber-lin au début du mois d’octobre. avec ses quelques 35.000 participants, c’est devenu le plus grand congrès de diabétologie au monde, selon les dires des organisateurs. Mais plus que le nombre des congressistes, c’est à nos yeux l’importance des concepts qui y ont été débattus qui en fait un événement remarquable. non pas parce que la nouveauté y était abondante, ce qui est le propre des congrès, mais parce que trois grandes idées ont fait l’objet de véritables leitmotivs. on les connaissait déjà mais cette fois les partici-pants ont assisté à un véritable matraquage sur ces questions.

Une maladie complexeil est maintenant clair pour tout le monde que le diabète est bien plus qu’une simple augmen-tation du glucose sanguin. c’est à ce propos que Stefano del prato (pise), vice-président du comi-té exécutif de l’eaSd, a lancé sa boutade en par-lant du «diabète de type 8». auparavant, a-t-il expliqué, on parlait de diabète de type 2. cela correspondait bien aux deux axes connus pour être perturbés, même si ce n’était pas là la raison de l’appellation: la tolérance au glucose et la fonction de la cellule bêta du pancréas. on sait aujourd’hui qu’au moins huit axes sont pertur-bés: les incrétines (Glp-1 et Gip), la lipolyse, la réabsorption rénale du glucose, la capture du

Intestin grêle

Pancréas

Tissu adipeux

Synapse

Rein

Insuline

Glucagon

Muscle

congres

C’est ainsi que le Pr Stefano Del Prato (Université de Pise), vice président du Comité exécutif de l’European Association for the Study of Diabetes, a qualifié dans une boutade la nouvelle conception du diabète. Il voulait illustrer combien la maladie était complexe.

Le diabète «de type 8» est arrivé

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Roland Delcol - Sans parole, 2008 © tous droits réservés

congres

glucose par le muscle, la neurotransmission, la sécrétion insulinique, la sécrétion du glucagon et la production hépatique du glucose. ces multiples aspects, a dit l’orateur, compliquent la prise en charge de la maladie mais ouvrent dans le même temps de nouvelles voies thérapeutiques, comme par exemple les inhbiteurs des canaux de réab-sorption du glucose au niveau rénal, lesquels arriveront prochainement sur le marché. par ailleurs, on se rend compte que les médicaments déjà utilisés, en particulier les inhibiteurs de la dpp-4, ont de multiples autres effets bénéfiques et sont notamment cardioprotecteurs.

Le patient au centreil y a quelques mois, l’american diabetes association et l’eaSd ont édité conjointement de nouvelles guidelines dont l’es-prit est assez novateur et qui ont fait l’objet de nombreuses réflexions au congrès qui vient de se dérouler. tout en rappe-lant que des guidelines sont des idées guides mais pas des règles absolues, la dernière édi-tion veut mettre le patient au centre du traitement. cela veut non seulement dire qu’il doit participer aux choix thérapeutiques, mais encore qu’il faut tenir compte de ses caractéristiques indivi-duelles pour sélectionner une option. Son âge, son poids, son mode de vie, ses habitudes alimentaires, sa comor-bidité, l’évolution de la maladie, les complications déjà présentes, les préférences personnelles du patient doivent être pris en considération pour la personnalisation du traitement. Si la metformine constitue toujours le médi-cament de premier choix, la seconde ligne variera en fonction de tout cela. par exemple, une posologie simple est préférable chez les personnes qui ne peuvent pas gérer des prises multiples ou auxquelles la profession ne donne pas l’occasion de prendre les médicaments à

plusieurs reprises. ou encore, les ressources financières du patient peuvent orienter les choix vers des médica-ments plus anciens mais toujours efficaces et moins coû-teux, etc. toutes ces considérations sont destinées avant tout à favoriser une meilleure compliance.

Quand trop devient trop peuune autre grande constante du congrès est l’attention attirée sur les hypoglycémies. on a longtemps sous-es-timé leur fréquence et leur gravité, d’autant plus qu’un certain nombre d’entre elles passent inaperçues. et pour-tant, les plus marquées d’entre elles sont potentiellement mortelles. il faut donc s’efforcer de les dépister. les en-

quêtes montrent que trop sou-vent les patients considèrent qu’elles font partie de leur état et que trop rarement les méde-cins interrogent leurs patients diabétiques à ce propos. non seulement il faut interro-ger mais encore faut-il être proactif. les patients les plus à risque sont ceux qui ont des antécédents d’épisodes d’hypo-glycémie ayant nécessité l’inter-

vention d’une tierce personne, les personnes âgées et les patients qui souffrent de co-morbidités, notamment cardiovasculaires. il est parfois nécessaire d’aller jusqu’à un enregistrement Holter et au monitoring de la glycémie.

Dr Jean Andris

Détecter les hypoglycémies

- antécédents d’hypoglycémie sérieuse (intervention d’une tierce personne) - patients âgés- co-morbidités(surtout cardiovasculaires)

EN BREF: Un congrès (EASD 2012), trois axes

- complexité de la maladie diabétique- traitement centré sur le patient - danger des hypoglycémies ycémie sérieuse

Physician’s Folia 2012; 94: 7

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psychiatrie

8 Physician’s Folia 2012; 93

Serait-ce un effet pervers de la toute-puissante evidence based Medicine, qui sélectionne pour les études cliniques des patients qui répondent à des critères très sévères d’inclusion et d’exclu-sion, de sorte qu’on voit les maladies plutôt par le petit bout de la lorgnette? en tout cas, on n’a sans doute pas assez conscience de la grande fréquence des comorbidités qui accompagnent la dépression ou, inversement, du grand nombre de maladies qui se compliquent par une dépres-sion plus ou moins grave. chacune mérite une attention particulière mais elles sont si nom-breuses que nous devrons nous contenter ici de les évoquer, afin que chacun y soit attentif.

Quand le cœur n’y est pluspresque toutes les affections chroniques, sinon toutes, s’accompagnent d’une phase dépressive plus ou moins durable. ainsi, la relation entre maladies cardiovasculaires et dépression est connue et décrite depuis longtemps. c’est au point que des recommandations, même si elles font l’objet de controverses, proposent de s’enqué-rir des troubles de l’humeur chez les patients victimes d’affections cardiaques et que l’on re-cherche d’éventuels troubles cardiaques chez les personnes qui éprouvent des modifications de leur humeur. et plusieurs études concluent à une diminution significative de la mortalité et de la morbidité sous l’effet d’interventions psycholo-giques d’appoint et/ou de la prise d’antidépres-seurs chez des patients atteints de maladie coro-naire accompagnée de dépression. Mais les recommandations de la canadian network for Mood and anxiety treatments (canMat) task force insistent sur l’importance d’un bon suivi du patient visant à assurer sa compliance, ainsi que sa sécurité tant sur le plan somatique que sur le plan mental.

La tête, elle aussic’est encore le cas après un accident cérébrovas-culaire. les arguments pour montrer que l’avc augmente le risque de dépression ne manquent pas. Mais la dépression augmente aussi le risque d’avc. la question du traitement psychiatrique ou psychothérapeutique se pose donc mais les

conclusions des études incitent à la prudence en raison du caractère délicat de la situation du patient, qui le rend plus vulnérable aux effets secondaires des antidépresseurs. toutefois, sur base des données actuellement disponibles, le citalopram est considéré comme efficace et sûr, et la nortriptyline est efficace elle aussi, tandis que des études portant sur l’intérêt d’autres anti-dépresseurs n’ont pas pu aboutir à une conclusion ou même ont conclu à des effets négatifs1. les patients cancéreux sont concernés eux aussi, comme on le sait. plusieurs études ont suggéré que le recours aux antidépresseurs chez les pa-tients cancéreux qui montraient des signes de dépression sérieuse permettait d’obtenir un allè-gement significatif des symptômes. on doit tou-tefois à la vérité de dire que d’autres études n’ont pas abouti à de telles conclusions. Quant aux interventions psycho-sociales visant à soutenir le patient (et son entourage), elles ont un intérêt évident, soutenu par de nombreuses études, encore qu’ici aussi, l’unanimité ne soit pas faite.

Méchants virus il faut encore envisager le cas de patients affec-tés par le virus de l’immunodéficience humaine (viH) ou celui de l’hépatite c (Hcv). dans le pre-mier cas, le degré de comorbidité est élevé. il est vrai que l’infection survient souvent (mais pas toujours) dans un contexte comportemental ou social difficile (faible soutien social, consomma-tion de drogues, …) qui ne favorise pas la santé mentale. a cela s’ajoute le fait que les symptômes de la maladie, une fois déclarée, peuvent alourdir les manifestations de la dépression concomi-tante. il suffit pour s’en rendre compte, de penser aux troubles du sommeil, de la concentration et de l’appétit. l’expérience acquise dans ce domaine et les résultats des méta-analyses disponibles à ce jour aboutissent à ne recommander le recours aux antidépresseurs tricycliques que si les SSri ne donnent pas les résultats escomptés. ces der-niers sont en effet préférables en raison de leur meilleure tolérabillité. Quant à l’hépatite c, la question de l’antidépresseur de premier choix reste ouverte. il faudrait encore envisager d’autres situations comme la migraine, la sclérose en

Nous ne devons jamais perdre de vue qu’une dépression n’est pas nécessairement isolée et que la méconnaissance d’une comorbidité peut handicaper l’efficacité du traitement antidépresseur. Mais l’inverse est vrai également.

Dépression et comorbidités, une relation complexe

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DENOMINATION DU MEDICAMENT : Gardasil: suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin Papillomavirus Humain [Types 6, 11, 16, 18] (Recombinant, adsorbé). COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : 1 dose (0,5 ml) contient environ: Protéine L1 de Papillomavirus Humain1 de type 62,3 20 microgrammes - Protéine L1 de Papillomavirus Humain1 de type 112,3 40 microgrammes - Protéine L1 de Papillomavirus Humain1 de type 162,3 40 microgrammes - Protéine L1 de Papillomavirus Humain1 de type 182,3 20 microgrammes. 1 Papillomavirus Humain = HPV. 2 Protéine L1 sous la forme de pseudo particules virales produite sur des cellules de levure (Saccharomyces cerevisiae CANADE 3C-5 (souche 1895)) par la technique de l’ADN recombinant. 3 adsorbée sur sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe (Al: 225 microgrammes) comme adjuvant. FORME PHARMACEUTIQUE : Suspension injectable en seringue préremplie. Avant agitation, Gardasil peut apparaître comme un liquide clair avec un précipité blanc. Après une agitation minutieuse, le liquide est blanc, trouble. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Gardasil est un vaccin indiqué à partir de 9 ans pour la prévention des : lésions génitales précancéreuses (du col de l’utérus, de la vulve et du vagin) et du cancer du col de l’utérus dues à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV). verrues génitales (condylomes acuminés) dus à des types HPV spécifiques. Gardasil doit être utilisé sur la base des recommandations officielles. POSOLOGIE : Le schéma de primovaccination comprend 3 doses de 0,5 ml administrées selon le schéma suivant: 0, 2, 6 mois. Si un autre schéma de vaccination s’avère nécessaire, la deuxième dose doit être administrée au moins un mois après la première dose, et la troisième dose doit être administrée au moins 3 mois après la deuxième dose. Les trois doses doivent être administrées en moins d’un an. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas été établie. Il est recommandé aux sujets qui ont reçu une première dose de Gardasil de terminer le schéma de vaccination en 3 doses avec Gardasil. Population pédiatrique : L’efficacité et la tolérance de Gardasil n’ont pas été évaluées chez les enfants de moins de 9 ans. Aucune donnée n’est disponible. MODE D’ADMINISTRATION : Le vaccin doit être administré par voie intramusculaire. Le vaccin doit être injecté de préférence dans la région deltoïdienne de la partie supérieure du bras ou dans la région antérolatérale supérieure de la cuisse. Gardasil ne doit pas être injecté par voie intravasculaire. Les administrations sous-cutanée et intradermique n’ont pas été évaluées. Ces modes d’administration ne sont pas recommandés. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients du vaccin. Les sujets ayant présenté des symptômes indiquant une hypersensibilité après l’administration d’une dose de Gardasil ne doivent pas recevoir d’autres doses de Gardasil. L’administration de Gardasil doit être différée chez les personnes souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère. Cependant, la présence d’une infection mineure, comme une infection benigne des voies respiratoires supérieures ou une fièvre peu élevée, n’est pas une contre-indication à la vaccination. EFFETS INDESIRABLES : Résumé du profil de tolérance : Dans 7 études cliniques (dont 6 contrôlées contre placebo), les sujets ont reçu Gardasil ou le placebo le jour de leur inclusion et approximativement 2 mois et 6 mois plus tard. Peu de sujets (0,2%) sont sortis d’étude en raison d’effets indésirables. La tolérance a été évaluée soit sur toute la population de l’étude (6 études) soit sur un sous-groupe prédéfini de la population de l’étude (1 étude) en utilisant des carnets de surveillance pendant 14 jours après chaque injection de Gardasil ou du placebo. 10.088 sujets ayant reçu Gardasil (6.995 femmes âgées de 9 à 45 ans et 3.093 hommes âgés de 9 à 26 ans lors de l’inclusion) et 7 995 sujets ayant reçu le placebo ont été suivis à l’aide de carnets de surveillance (5.692 femmes et 2.303 hommes). Les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des réactions au site d’injection (77,1% des sujets vaccinés dans les 5 jours suivant chaque dose vaccinale) et des céphalées (16,6% des vaccinés). Ces effets indésirables étaient en général d’intensité légère ou modérée. Résumé tabulé des effets indésirables: Etudes cliniques : Le tableau 1 décrit les effets indésirables associés au vaccin qui ont été observés chez les sujets ayant reçu Gardasil, à une fréquence d’au moins 1%, et à une fréquence plus élévée que celle qui a été observée chez les sujets ayant reçu le placebo. Ils sont classés en fonction de leur fréquence selon la convention suivante : [Très fréquent (≥ 1/10),

Fréquent (≥ 1/100 à <1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (<1/10 000)]. Expérience après la mise sur le marché : Il est décrit également d’autres événements indésirables qui ont été spontanément rapportés lors de l’utilisation après la mise sur le marché de Gardasil dans le monde entier. Comme ces événements ont été rapportés volontairement à partir d’une population de taille incertaine, il n’est pas toujours possible d’estimer de manière fiable leur fréquence ni d’établir un lien de cause à effet avec la vaccination. Par conséquent, la fréquence de ces évènements est classée comme «indéterminée». Evénements indésirables rapportés suite à la vaccination par Gardasil pendant les études cliniques et/ou après mise sur le marché. Infections et infestations : indéterminée, cellulite au site d’injection. Affections hématologiques et du système lymphatique : indéterminée, purpura thrombopénique idiopathique*, adénopathie*. Affections du système immunitaire : indéterminée, réactions d’hypersensibilité incluant des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes*. Affections du système nerveux : très fréquent : céphalées, indéterminée : sensation de vertige1*, syndrome de Guillain-Barré*, syncope parfois accompagnée de

mouvements tonico-cloniques*. Affections gastro-intéstinales : fréquent : nausées, indéterminée: vomissements*. Affections musculo-squelettiques et systémiques : fréquent : douleur des extrémités, indéterminée : arthralgies*, myalgies*. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : très fréquent : au site d’injection: érythème, douleur, gonflement, fréquent : fièvre, au site d’injection: ecchymose, prurit, indéterminée : asthénie*, frissons*, fatigue*, malaise*. *Evénements indésirables observés après la mise sur le marché (leur fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles). Au cours des essais cliniques, la sensation de vertige a été observée comme un effet indésirable fréquent chez les femmes. Chez les hommes, la sensation de vertige n’a pas été observée à une fréquence supérieure chez les sujets vaccinés par rapport aux sujets ayant reçu le placebo. De plus, au cours des études cliniques, des effets indésirables qui ont été jugés par l’investigateur en relation avec le vaccin ou avec le placebo, ont été observés à des fréquences inférieures à 1% : Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très rare : bronchospasme. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Rare : urticaire.Neuf cas (0,06%) d’urticaire ont été rapportés dans le groupe Gardasil et 20 cas (0,15%) dans le groupe placebo contenant l’adjuvant. Dans les études cliniques, les sujets faisant l’objet d’un suivi de tolérance ont rapporté tous les nouveaux événements médicaux pendant la période de suivi. Parmi les 15.706 sujets ayant reçu Gardasil et les 13.617 sujets ayant reçu le placebo, 39 cas d’arthrites non spécifiques ont été rapportés, 24 dans le groupe Gardasil et 15 dans le groupe placebo. Dans une étude clinique conduite chez 843 adolescents, filles et garçons âgés de 11 à 17 ans, l’administration concomitante de la première dose de Gardasil avec un vaccin combiné de rappel diphtérique, tétanique, coquelucheux [acellulaire] et poliomyélitique [inactivé] a montré qu’il y avait

plus de gonflements au site d’injection et de céphalées rapportés suite à l’administration concomitante. Les différences observées étaient < 10% et chez la majorité des sujets, les événements indésirables étaient rapportés avec une intensité faible à modérée. NATURE ET CONTENU DE L’EMBALLAGE EXTERIEUR : 0,5 ml de suspension injectable en seringue préremplie (verre) munie d’un bouchon-piston (élastomère bromobutyl recouvert de FluoroTec siliconé ou élastomère chlorobutyl) et d’un capuchon (bromobutyl), sans aiguille ou avec une ou deux aiguille(s) – boîtes de 1, 10 ou 20. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : Sanofi Pasteur MSD SNC, 8 rue Jonas Salk, F-69007 Lyon, France. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : EU/1/06/357/003, EU/1/06/357/004, EU/1/06/357/005, EU/1/06/357/006, EU/1/06/357/007, EU/1/06/357/008, EU/1/06/357/019, EU/1/06/357/020, EU/1/06/357/021. DELIVRANCE : Soumis à prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 04/2012.

PP = € 120,54

lésions génitales précancéreuses (cervicales, vulvaires et vaginales) et des cancers du col de l’utérus chez les filles et les femmes dus à certains types d’HPV oncogènes

verrues génitales (condylomes acuminés) chez les deux sexes dues à des types d’HPV spécifiques

Gardasil® est indiqué à partir de l’âge de 9 ans pour la prévention des(1):

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psychiatrie

Roland Delcol - Sans parole, 2008 © tous droits réservés

plaques, l’épilepsie, qui ont fait l’objet de revue de la littérature et pour lesquelles la canadian network for Mood and anxiety treatments (can-Mat) task force avance quelques recommanda-tions tirées de sa revue de la littérature. Malheu-reusement, la place nous manque ici pour nous y attarder. Sur le plan psychologique, la comor-bidité la plus connue de la dépression est l’an-xiété. plusieurs enquêtes l’ont bien révélé. Mais comme le font remarquer Saha et al. dans une étude récente, les études disponibles ne sont pas allées jusqu’à opérer une distinction entre les différents types de troubles anxieux qui accom-pagnent fréquemment la dépression2.

Étonnante associationplus surprenant est la coexistence fréquente d’hallucinations. Saha et al.2 ont montré ce type d’association en 207 déjà, au terme d’une enquête dans laquelle ils avaient extraits d’un registre de santé mentale d’australie des noms de personnes résidant à leur domicile privé dans tous les dif-férents territoires du sous-continent. après invi-tation à participer à l’enquête; 10.641 personnes ont accepté de participer. une interview stan-dardisée destinée spécifiquement à identifier les personnes qui avaient des hallucinations et qui souffraient en même temps de dépression ou d’anxiété selon les critères du dSM iv. cette enquête a permis aux auteurs de trouver une association significative entre l’anxiété et la dépression, d’une part, les hallucinations, d’autre part. au total, parmi les personnes souffrant d’anxiété et/ou de dépression majeure, 11,6% accusaient des hallucinations, ce qui se traduit par une probabilité multipliée par deux ou trois par rapport aux personnes qui ne sont pas at-teintes par ces deux types de troubles mentaux.

les femmes étaient très légèrement plus suscep-tibles d’être concernées que les hommes. plus encore, ils ont mis en évidence une relation appa-rentée à une relation de type «dose-réponse» puisque, plus la dépression est grave, plus la probabilité d’hallucinations est élevée. et cette corrélation n’était pas modifiée après ajustement pour l’anxiété, pour la consommation d’alcool et de substances illicites et pour les événements traumatisants de la vie. cela suggère, concluent les auteurs, que cette association est indépen-dante des comorbidités psychiatriques et des facteurs de risque environnementaux ou démo-graphiques. compte tenu du fait qu’une asso-ciation a également été démontrée entre les idées suicidaires et les hallucinations3, les auteurs considèrent que la recherche de phénomènes hallucinatoires chez les patients déprimés pour-rait contribuer à l’estimation du risque suicidaire et inciter à prendre des mesures préventives.

Dr Jacques Dinars

références

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2. Saha S, Scott J, varghese d et al. anxiety and depressive disorders are associated with delusional-like experiences: a replication study based on a national Survey of Mental Health and Wellbeing. bMJ open 2012; 2: e001001. doi:10.1136/bmjopen-2012-001001.

3. Saha S, Scott JG, Johnston ak et al. the association between delusional-like experiences and suicidal thoughts and behaviour. Schizophr res 2011; 132: 197-202.

10 Physician’s Folia 2012; 93

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connaissez-vous un centenaire toujours jeune et plein de promesses ? peut-être, mais sûrement pas un jeune de 125 ans, toujours performant. c’est le cas du para-cétamol, que les anglo-saxons appellent acétamino-phène. Son histoire n’est pas banale.

Découvert … par erreurla découverte du paracétamol date de 1893. tout a commence à l’université de Strasbourg, lorsque le pr adolf kussmaul, qui dirigeait le département de méde-cine interne, demanda à deux jeunes assistants, arnold cahn et paul Hepp, de traiter des patients avec de la naphtaline, ainsi qu’on le faisait dans d’autres insti-tutions à titre de vermifuge. en fait, cela avait peu d’effets sur la vermine mais un des patients avait vu sa température fortement diminuer. l’enquête menée en vue d’expliquer ce phénomène montra qu’en réa-lité ce patient avait reçu par erreur une autre substance, l’acétanilide. ces données furent publiées et l’acétani-lide fut commercialisé comme antipyrétique. Mais elle avait des effets secondaires importants, notamment sur l’hémoglobine des globules rouges. des dérivés moins toxiques furent donc recherchés et l’un d’entre eux, la phénacétine, fut introduit en 1887 par la firme bayer. elle était considérée comme moins toxique que l’acétanilide et elle fit le succès de cette société, jusqu’au moment où des inquiétudes se firent jour malgré tout sur la toxicité de la molécule. en 1889, le paracétamol fut identifié comme métabolite de l’acétanilide présent dans l’urine mais à l’époque, cela n’a pas vraiment retenu l’attention des contemporains.

c’est en 1893 que von Mehring rapportait son usage et ses actions analgésique et antipyrétique puissantes. en fait, en 1948-1949, brodie et axelrod ont découvert que le paracétamol était le principal métabolite de l’acétanilide et de la phénacétine. le premier produit à base de paracétamol fut mis sur le marché en 1950. il s’agissait d’une association de paracétamol, d’aspirine et de cafeine. cette association fut bientôt retirée car on lui reprochait des effets secondaires hématologiques mais il fut démontré quelques années plus tard que le paracétamol n’avait rien à voir avec ces effets. dès 1955, il réapparaissait sur le marché. Son succès ne s’est jamais démenti jusqu’à aujourd’hui, où il n’est plus couvert par son brevet initial et existe comme médicament générique.

Une vieille connaissanceSes propriétés pharmacocinétiques et pharmacodyna-miques sont bien connues. il est doté d’une biodispo-nibilité élevée après prise orale. Sa pénétration dans les tissus cérébraux est bonne et son élimination hépa-tique relativement rapide. le paracétamol a fait la preuve de son efficacité dans toute une série de douleurs aiguës et chroniques. aussi, de nombreuses recomman-dations et guidelines dans de nombreux pays et au niveau international, en font-elles le médicament de première ligne dans le soulagement de la douleur légère à modérée. dans des douleurs plus intenses, il peut être associé à des analgésiques opiacés. des essais cliniques randomisés ont montré son efficacité dans le traitement de la douleur liée à l’épisiotomie, à l’arthrose et aux manœuvres dentaires. il s’est également montré efficace dans les céphalées et les douleurs cancéreuses. Son deuxième grand domaine thérapeutique est celui du traitement symptomatique de la fièvre. le paracétamol peut être prescrit dans les conditions habituelles pen-dant la grossesse. il n’est pas déconseillé pendant l’allai-tement. chez l’enfant, la dose doit être adaptée. on recommande une dose de 60 mg/kg/j en 4 à 6 prises, avec un maximum de 80 mg/kg/j chez l’enfant de moins de 38 kg. Ses seules contre-indications sont l’hypersen-sibilité et l’insuffisance hépato-cellulaire sévère. on a accusé le paracétamol de toxicité hépatique mais il s’est avéré que c’est essentiellement en cas de non-respect des doses maximales (idéalement 3g/j, excep-tionnellement 4g/j chez l’adulte). les interactions médicamenteuses concernent la warfarine. Sa bonne tolérabilité digestive, cardiaque et rénale lui donne un

Très utilisé dans les douleurs aiguës et chroniques légères à modérées et conseillé dans de très nombreuses guidelines de la plupart des pays et dans les recommandations internationales, le paracétamol a une longue histoire derrière lui.

Le paracétamol, un plus que centenaire

MÉDicaMent soUs La LoUpe

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avantage sur les ainS. et si on respecte la dose maxi-male de 4g par 24h, le patient reste à l’abri des com-plications hépatiques.le mécanisme d’action du paracétamol n’est que par-tiellement connu. botting a mis en évidence un effet inhibiteur sur une cyclo-oxygénase de type 2 (coX-2) ou sur un coenzyme d’une coX-2, ce qui pourrait, en partie au moins, expliquer son mécanisme d’action. il bloque en effet de cette manière la formation des pros-taglandines impliquées dans l’apparition de la fièvre et dans la sensibilisation des nocicepteurs périphé-riques. Mais il n’est que faiblement anti-inflammatoire, ce qui suggère que d’autres phénomènes pourraient interférer avec son action, comme par exemple un blocage de l’inhibition des coX en présence de radicaux libres, comme c’est le cas dans les tissus enflammés. Mais ce n’est encore qu’une hypothèse. remboursé sous conditionsdans le cadre des nouvelles mesures prises par la Mi-nistre de la Santé contre les maladies chroniques, cer-taines préparations de paracétamol ou associations comprenant du paracétamol bénéficient de conditions particulières de remboursement. ces conditions sont précisées sur le site du centre belge d’information phar-macothérapeutique. la demande d’intervention doit être introduite via un formulaire disponible sur le même site web ou sur le site web de l’inaMi. le médecin conseil

peut accorder le remboursement pour une période de douze mois, éventuellement renouvelable. un rapport médical concernant la douleur chronique doit être tenu à la disposition du médecin conseil par le médecin trai-tant. le site du cbip propose un tableau des coûts selon les différents régimes possibles de remboursement.

Dr Jean Andrisréférences

banque d'informations automatisée sur les médicaments (biaM). para-cétamol. la lettre du biaM 2006. http://www.biam.fr/substance/para-cetamol.asp (consulté en novembre 2012).

botting r. paracetamol-inhibitable coX-2. J phys pharmacol 2000; 51(4): 609-18.

brodie bb, axelrod ae. the fate of acetophenetidin (phenacetin) in man and methods for the estimation of acetophenetidin and its metabolites in biological material. J pharmacol exp ther 1949; 97: 58-67.

pour les formulaires de remboursement: http://www.cbip.be/pdf/ri-Ziv/5460000_formdem_fr.pdf

cbip. remboursement du paracétamol dans les douleurs chroniques. octobre 2012. http://www.cbip.be/folia/index.cfm?foliaWelk=f39f10d&keyword=formulaire

History of medicine: History of paracetamol. http://www.world-medi-cinehistory.com/2006/12/paracetamol.html

Jackson H, Mcdonald n, cornett W. acetaminophen: a practical phar-macologic overview. can Med assoc J 1984; 131: 25-3.

klotz u. paracetamol (acetaminophen) - a popular and widely used nonopioid analgesic. arzneimittelforschung. 2012; 62(8): 355-9. doi: 10.1055/s-0032-1321785.

Mehring von i. beitrage zur ke,tniss der antipyretica. therapeutische Monasdsscrift 1893; 7: 577-9.

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MÉDicaMent soUs La LoUpe

Petite histoire des antidouleurs et antiinflammatoires

1803 friedrich Sertürner découvre la substance active opium-morphine

1827 Merck and cy entame la première fabrication commerciale de la morphine

1877 Synthèse du paracétamol (acétaminophène) réalisée à la John’s Hopkins university. il n’est pas utilisé chez les patients pendant 10 ans

1897 découverte de l’aspirine, au nom tiré de Spirea (spirée) une des multiples sources des salicylés. utilisés dans le traitement de la douleur au XiXe S

1953 première mise sur le marché du paracétamol aux uSa par la Sterling-Winthrop company

1963 développement des ainS

1990-91 découverte de la cyclo-oxygénase-2 (coX-2)

1998-99 introduction du célécoxib et du rofécoxib

2004-06 retrait du marché du rofécoxib

2005 obligation aux uSa par la fda de mise en garde sur la notice contre le risque cardiovasculaire accru

2006-10 Mises en garde et limitations des doses d’ainS

D’après Pergolizzi Jr, 2012.

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DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Xarelto 10 mg comprimés pelliculés Xarelto 15 mg comprimé pelliculé Xarelto 20 mg comprimé pelliculé COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Xarelto 10 mg Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé contient 27,9 mg de lactose monohydraté. Xarelto 15 mg Chaque comprimé pelliculé contient 15 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé de 15 mg contient 25,4 mg de lactose monohydraté. Xarelto 20 mg Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé de 20 mg contient 22,9 mg de lactose monohydraté. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé (comprimé) Xarelto 10 mg: comprimé rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg: comprimé rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg: comprimé brun-rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNÉES CLINIQUES Indications thérapeutiques Xarelto 10 mg Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes béné� ciant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de � brillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que :insuf� sance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’embolie pulmonaire (EP) suite à une TVP aiguë chez l’adulte. Posologie et mode d’administration Posologie Xarelto 10 mg La dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients béné� ciant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients béné� ciant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé. Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) Il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures � ables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto Chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral (HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament en cas d’administration parentérale continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux La première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Posologie Xarelto 15 et 20 mg Prévention des AVC et des embolies systémiques La dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le béné� ce en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP La dose recommandée pour le traitement initial des TVP aiguës est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21: 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants: 1 seule prise par jour de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg). La durée du traitement doit être dé� nie au cas par cas après évaluation du béné� ce du traitement par rapport au risque de saignement. Une durée de traitement courte (3 mois) peut être envisagée en présence de facteurs de risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues peuvent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP idiopathique. L’expérience de l’utilisation de Xarelto dans cette indication pour une durée supérieure à 12 mois est limitée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 121), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié a� n d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto Chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP et en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé. Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) Il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures � ables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto Chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral (HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux La première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières Insuf� sance rénale Xarelto 10 mg Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuf� sance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min). Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation signi� cative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Xarelto 15 et 20 mg Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuf� sance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min). Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes : Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour. Pour le traitement des TVP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour, selon le modèle pharmacocinétique. Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation signi� cative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Insuf� sance hépatique L’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement signi� catif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. Personnes âgées :Aucun ajustement posologique. Poids :Aucun ajustement posologique. Sexe :Aucun ajustement posologique. Population pédiatrique La sécurité et l’ef� cacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Mode d’administration Xarelto 10 mg : Voie orale. Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas. Xarelto 15 et 20 mg :  Voie orale. Les comprimés doivent être pris au cours des repas. Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Saignement évolutif cliniquement signi� catif. Atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement signi� catif (y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C). Grossesse et allaitement. Effets indésirables Résumé du pro� l de sécurité La tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans huit études de phase III incluant 16 041 patients exposés au rivaroxaban. Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes béné� ciant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg, durée maximale du traitement 39 jours. Traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP (2194 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants); durée maximale du traitement 21 mois. Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose quotidienne maximale 20 mg, durée maximale du traitement 41 mois. Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 73 % des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 24 % des patients. Parmi les patients ayant béné� cié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou, traités par 10 mg de Xarelto , des saignements sont survenus chez environ 6,8 % des patients et une anémie chez environ 5,9 % des patients. Parmi les patients traités pour une TVP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 22,7 % des patients et une anémie chez environ 1,8 % des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés à un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients des études de phase III (prévention des évènements thromboemboliques veineux [ETEV] chez les patients adultes béné� ciant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou [VTE-P], traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP [DVT-T] et prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire [SPAF]) (les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes d’organes (classi� cation MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont dé� nies comme suit: fréquent (≥ 1/100, <1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données) : Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux: vertiges, céphalées, syncope (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne (peu fréquent). Affections oculaires: hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques: tachycardie (fréquent). Affections vasculaires: hypotension, hématomes (fréquent); formation d’un pseudo-anévrysme suite à une intervention percutanée* (fréquence indéterminée). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: epistaxis (fréquent); hémoptysie (peu fréquent). Affections gastro-intestinales: hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont gingivorragie et rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipation A, diarrhée, vomissements A (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané: prurit (dont cas peu fréquents de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire, hémorragie cutanée et sous-cutanée (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémités A (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragie B) (fréquent); insuf� sance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique) A (peu fréquent); insuf� sance rénale/insuf� sance rénale aiguë secondaire à un saignement suf� sant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: � èvre A, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie) (fréquent); sensation d’inconfort (incluant malaise), œdème localisé A (peu fréquent). Investigations:élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguines A, élévation de la LDH A, de la lipase A, de l’amylase A, des γ-GT A (peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion (fréquent); suintement au niveau de la plaie A (fréquent). A : effets observés dans les études VTE-P après chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs ; B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans les études DVT-T* : Ces réactions se sont produites dans des études cliniques autres que les études de phase III chez des patients soumis à des interventions chirurgicales orthopédiques majeures des membres inférieurs, des patients traités pour une TVP et en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP ou des patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques. Description de certains effets indésirables En raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement apparent ou non au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie par saignement. Les signes, les symptômes et le niveau de gravité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie. Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modi� ant l’hémostase. Les saignements menstruels peuvent être ampli� és et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de vertiges, de céphalées ou de gon� ements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome des loges et une insuf� sance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, le risque hémorragique doit être évalué chez tout patient sous anticoagulant. DELIVRANCE Sur ordonnance médicale TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Bayer Pharma AG D-13342 Berlin Allemagne NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Xarelto 10 mg : EU/1/08/472/001-010 Xarelto 15 mg : EU/1/08/472/011-016 Xarelto 20 mg : EU/1/08/472/017-021 DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/ 30 Septembre 2008 DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 05/2012 Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu/. L.BE.06.2012.0902

*et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que: insuf� sance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire.** RCP Xarelto®

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DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Xarelto 10 mg comprimés pelliculés Xarelto 15 mg comprimé pelliculé Xarelto 20 mg comprimé pelliculé COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Xarelto 10 mg Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé contient 27,9 mg de lactose monohydraté. Xarelto 15 mg Chaque comprimé pelliculé contient 15 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé de 15 mg contient 25,4 mg de lactose monohydraté. Xarelto 20 mg Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg de rivaroxaban. Excipients à effet notoire: chaque comprimé pelliculé de 20 mg contient 22,9 mg de lactose monohydraté. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé (comprimé) Xarelto 10 mg: comprimé rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg: comprimé rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg: comprimé brun-rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNÉES CLINIQUES Indications thérapeutiques Xarelto 10 mg Prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes béné� ciant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de � brillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que :insuf� sance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’embolie pulmonaire (EP) suite à une TVP aiguë chez l’adulte. Posologie et mode d’administration Posologie Xarelto 10 mg La dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients béné� ciant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients béné� ciant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé. Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) Il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures � ables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto Chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral (HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament en cas d’administration parentérale continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux La première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Posologie Xarelto 15 et 20 mg Prévention des AVC et des embolies systémiques La dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le béné� ce en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP La dose recommandée pour le traitement initial des TVP aiguës est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21: 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants: 1 seule prise par jour de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg). La durée du traitement doit être dé� nie au cas par cas après évaluation du béné� ce du traitement par rapport au risque de saignement. Une durée de traitement courte (3 mois) peut être envisagée en présence de facteurs de risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues peuvent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP idiopathique. L’expérience de l’utilisation de Xarelto dans cette indication pour une durée supérieure à 12 mois est limitée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 121), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié a� n d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto Chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP et en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto peut être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé. Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) Il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré au moins 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures � ables de l’INR peuvent être obtenues 24 heures au moins après la dernière dose de Xarelto. Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto Chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, le traitement par Xarelto doit être débuté 0 à 2 heures avant l’heure prévue pour l’administration suivante du médicament parentéral (HBPM, par ex.) ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée en intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux La première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières Insuf� sance rénale Xarelto 10 mg Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuf� sance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min). Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation signi� cative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Xarelto 15 et 20 mg Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuf� sance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min). Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes : Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour. Pour le traitement des TVP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour, selon le modèle pharmacocinétique. Chez les patients atteints d’insuf� sance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation signi� cative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. Insuf� sance hépatique L’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement signi� catif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C. Personnes âgées :Aucun ajustement posologique. Poids :Aucun ajustement posologique. Sexe :Aucun ajustement posologique. Population pédiatrique La sécurité et l’ef� cacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Mode d’administration Xarelto 10 mg : Voie orale. Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas. Xarelto 15 et 20 mg :  Voie orale. Les comprimés doivent être pris au cours des repas. Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Saignement évolutif cliniquement signi� catif. Atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement signi� catif (y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C). Grossesse et allaitement. Effets indésirables Résumé du pro� l de sécurité La tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans huit études de phase III incluant 16 041 patients exposés au rivaroxaban. Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes béné� ciant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients): dose quotidienne maximale 10 mg, durée maximale du traitement 39 jours. Traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP (2194 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants); durée maximale du traitement 21 mois. Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire (7750 patients): dose quotidienne maximale 20 mg, durée maximale du traitement 41 mois. Au total, des évènements indésirables ont été rapportés chez environ 73 % des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 24 % des patients. Parmi les patients ayant béné� cié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou, traités par 10 mg de Xarelto , des saignements sont survenus chez environ 6,8 % des patients et une anémie chez environ 5,9 % des patients. Parmi les patients traités pour une TVP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 22,7 % des patients et une anémie chez environ 1,8 % des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés à un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Ensemble des effets indésirables survenus au cours du traitement chez les patients des études de phase III (prévention des évènements thromboemboliques veineux [ETEV] chez les patients adultes béné� ciant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou [VTE-P], traitement de la TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP [DVT-T] et prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de � brillation atriale non valvulaire [SPAF]) (les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes d’organes (classi� cation MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont dé� nies comme suit: fréquent (≥ 1/100, <1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données) : Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire: réaction allergique, dermite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux: vertiges, céphalées, syncope (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne (peu fréquent). Affections oculaires: hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques: tachycardie (fréquent). Affections vasculaires: hypotension, hématomes (fréquent); formation d’un pseudo-anévrysme suite à une intervention percutanée* (fréquence indéterminée). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: epistaxis (fréquent); hémoptysie (peu fréquent). Affections gastro-intestinales: hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont gingivorragie et rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipation A, diarrhée, vomissements A (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires: anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané: prurit (dont cas peu fréquents de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose (fréquent); urticaire, hémorragie cutanée et sous-cutanée (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleur des extrémités A (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires: hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragie B) (fréquent); insuf� sance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique) A (peu fréquent); insuf� sance rénale/insuf� sance rénale aiguë secondaire à un saignement suf� sant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration: � èvre A, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie) (fréquent); sensation d’inconfort (incluant malaise), œdème localisé A (peu fréquent). Investigations:élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguines A, élévation de la LDH A, de la lipase A, de l’amylase A, des γ-GT A (peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: hémorragie consécutive à la procédure (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion (fréquent); suintement au niveau de la plaie A (fréquent). A : effets observés dans les études VTE-P après chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs ; B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans les études DVT-T* : Ces réactions se sont produites dans des études cliniques autres que les études de phase III chez des patients soumis à des interventions chirurgicales orthopédiques majeures des membres inférieurs, des patients traités pour une TVP et en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP ou des patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques. Description de certains effets indésirables En raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement apparent ou non au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie par saignement. Les signes, les symptômes et le niveau de gravité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie. Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modi� ant l’hémostase. Les saignements menstruels peuvent être ampli� és et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de vertiges, de céphalées ou de gon� ements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome des loges et une insuf� sance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, le risque hémorragique doit être évalué chez tout patient sous anticoagulant. DELIVRANCE Sur ordonnance médicale TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Bayer Pharma AG D-13342 Berlin Allemagne NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Xarelto 10 mg : EU/1/08/472/001-010 Xarelto 15 mg : EU/1/08/472/011-016 Xarelto 20 mg : EU/1/08/472/017-021 DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/ 30 Septembre 2008 DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 05/2012 Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu/. L.BE.06.2012.0902

*et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que: insuf� sance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire.** RCP Xarelto®

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REMBOURSÉ EN Bf

Prévention des AVC et des embolies systémiques**

Traitement des TVP et prévention des récidives

sous forme de TVP et d’EP**

Prévention des évènements thromboemboliques veineux

après une chirurgie orthopédique**

REMBOURSÉ

Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints

de � brillation auriculaire non valvulaire*

*et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que: insuf� sance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire.** RCP Xarelto®

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site DU Mois

présenter sur internet la philosophie et les activi-tés d’une entreprise n’est pas nécessairement chose simple. le piège, c’est de s’enfoncer dans des explications trop complexes qui noient et ennuient le navigateur. et s’il est un site qui échappe magistralement à ce piège, c’est celui de lundbeck (www.lundbeck.be ; choisir sa langue sur la page d’accueil). et pourtant chacun sait combien le domaine d’excellence de cette société, à savoir les affections du système nerveux central et les troubles mentaux, est chose complexe.

Un pari réussid’emblée, un premier pari impossible est réussi dans la «présentation du groupe en vidéo»: celui de faire comprendre la position de la société face aux maladies dont elle s’occupe, sans une parole pro-noncée et uniquement par le recours à des allégo-ries, soutenues par quelques surtitrages et par une musique qui invite à la sérénité. et si on veut en savoir plus, un clic sur le cadre coloré de la première page nous informe au choix sur la recherche et le développement menés par le groupe, ou nous rap-pelle les grandes caractéristiques des maladies qui préoccupent lundbeck. pour aller plus loin, il est possible de s'informer sur les médicaments mis à disposition par lundbeck (onglet "médicaments"). les patients peuvent aussi trouver de l'information adaptée via le lien vers l'agence fédérale des Médi-caments et produits de Santé (afMpS)*.

Des idées simples et fortesQuelques mots suffisent pour exposer la culture du groupe (page «notre culture»). il est vrai que l’essence de cette culture est aussi simple qu’ambitieuse et qu’elle se résume elle aussi en trois mots: «améliorer la qualité de vie». enfin, une dernière page est plus spécifiquement consacrée à la filiale belge de lund-beck et à son histoire. et dans cette page, une spéci-ficité belge est présentée, celle de «psycart». dans cette activité, lundbeck, avec la plus grande élégance, démontre combien elle a compris la maladie mentale sur le plan anthropologique. Si cette maladie men-tale est en fin de compte une difficulté de la relation avec soi-même et avec les autres, il reste toujours, au fond de l’être meurtri dans sa pensée, une par-celle de lui-même qui reste capable de s’exprimer si

on lui en donne l’occasion. c’est pourquoi, est-il expliqué sur le site, "psycart a pour objectif d’obtenir la reconnaissance du travail des ateliers artistiques œuvrant dans le domaine de la santé mentale. plus largement, le projet tente d’apporter un éclairage différent sur une catégorie d’artistes certainement plus fragiles mais méritant très souvent leur place aux côtés d’artistes reconnus». plus concrètement, il s’agit à la fois d’organiser des expositions-ventes au profit de ces artistes et de constituer une collec-tion permanente qui peut être mise à disposition dans des circonstances bien précises.

entrepreneur et mécènec’est encore une phrase déposée sur le site qui nous permettra de conclure en décrivant la manière dont l’entreprise s’acquitte de sa mission: «au-delà des objectifs plus directement liés à ses activités, H. lundbeck a/S investit énormément dans ses res-sources humaines en offrant au personnel un em-ploi et une qualité de vie permettant un dévelop-pement dans le cadre de la fonction. il reste encore à souligner son rôle de mécène d’abord scientifique, ensuite culturel».

* Suivre le chemin > Médicaments > en savoir plus > informations patient puis sur le site afMpS: notice et rcp > inscrire le nom du médicament.

Rarement un site internet n’aura présenté une structure à la fois aussi simple et aussi explicite que celui de Lundbeck, la société pharmaceutique bien connue pour son activité dans le secteur des maladies mentales et des affections du système nerveux central. La pureté … à l’état pur.

Lundbeck, tout simplement …

www.lundbeck.be

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etUDe cLiniQUe

le professeur Salim yussuf, de toronto au canada, est un personnage peu ordinaire dans le monde de l’épidémiologie. cardiologue, il a défendu sa thèse à oxford et collaboré aux etats-unis avec le fameux national Heart lung and blood aux etats-unis. puis il a été l’initiateur d’un programme international de recherche en prévention des maladies cardiovasculaires de grande envergure qui a impliqué pas moins de 84 pays dans le monde. et notre homme a pris goût aux études de très grande envergure, au point qu’il s’intéresse aujourd’hui aux conséquences pour la santé, des modifications sociétales telles que l’urbanisation et la pollution, que ce soit dans les pays à haut niveau de vie, à moyen ou à faibles revenus.il n’y a rien d’étonnant, dès lors, qu’il ait pris en mains la direction d’une vaste étude qui vient d’être lancée sur le rivaroxaban (Xarelto®), l’étude coMpaSS. cet acronyme veut dire (cardiovascular outcoMes for people using anticoagulation Stra-tegieS). il s’agit de la plus vaste étude sur ce nou-vel anticoagulant. elle va s’attacher à évaluer la possibilité de prévenir les événements nuisibles majeurs (Mace, Major adverse cardiac events), c’est-à-dire les décès pour cause cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde et l’avc chez des patients souffrant de maladie coronaire ou d’artériopathie périphérique. il s’agit d’une étude de phase iii et l’évaluation portera sur le supplément de protec-

tion apporté par le rivaroxaban lorsqu’on l’ajoute à l’aspirine, par rapport au niveau de prévention que permet d’obtenir chacune des deux substances prise seule. l’étude enrôlera environ 20.000 pa-tients recrutés dans plus de 450 centres répartis sur tous les continents. Quant on l’interroge sur la portée de cette nouvelle étude, Salim yussuf explique l’intérêt de trouver une prévention plus performante encore que celle dont on dispose déjà. Mais il s’étend longuement sur la notion de systèmes de santé. nos modes de vie ont profondément changé en quelques décen-nies, explique-t-il, et ces changements sont en marche partout dans le monde, à des degrés divers. nos familles aussi ont changé, nos réseaux de relations, nos activités professionnelles et extra-professionnelles. nous devons dès lors adapter nos systèmes de santé et nos modes de prévention et de traitement, pour le bénéfice de tous les indi-vidus. la prévention, en particulier, qu’elle soit primaire ou secondaire, revêt une importance majeure pour préserver la qualité de vie des gens. c’est, dit-il, « une longue réponse à une courte question: pour qui et pourquoi ? ». des études cliniques qui ont pour but final l’amélioration de la vie des individus, c’est toute une philosophie …

Dr Pol Sainjean

Les études cliniques, en particulier les essais randomisés, sont indispensables à l’évaluation des médicaments. Ils ont leurs avantages et leurs limites. Mais serait-il possible de faire reculer ces limites et de donner une autre envergure aux études ? C’est l’ambition d’une nouvelle évaluation du rivaroxaban qui vient de démarrer.

Une autre philosophie pour les études cliniques

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18 Physician’s Folia 2012; 93

enQUête

en cette saison, le lot quotidien des médecins de famille est largement conditionné par les maux de l’hiver, la grippe en particulier. avec son cortège de symptômes qui affaiblissent et qui rendent plus ou moins inapte au travail professionnel ou scolaire, cette affection res-piratoire grève lourdement la qualité de vie des patients et les économies de nos pays.

Sans compter que les populations à risque, notamment les personnes atteintes de mala-dies chroniques (diabétique, cardiaque, respi-ratoire, etc.) sont vulnérables à des complica-tions qui, on le sait, peuvent être très graves.

observationnelle et prospectiveon sait aussi qu’il est en principe inutile de prescrire des antibiotiques, sauf cas spéci-fiques. on doit donc se tourner vers des me-sures symptomatiques mais elles peuvent, elles aussi, poser des problèmes. une alterna-tive existe grâce à l’homéopathie, qui peut rendre des services dans un certain nombre de situations. les médecins généralistes fran-çais, en tout cas, sont de cet avis, qu’ils soient homéopathes ou allopathes. et leurs patients confirment. une enquête qui vient d’être réa-lisée auprès de 189 d’entre eux (65 homéo-pathes et 124 allopathes) pour connaître leurs choix thérapeutiques face aux états grippaux au cours de la saison 2009-2010, a récemment été publiée par S. vincent et al. il s’agit d’une étude observationnelle prospective au cours de laquelle les patients souffrant d’état grip-pal, ainsi que leur médecin traitant, ont rem-pli des questionnaires concernant les carac-téristiques démographiques et les symptômes des patients concernés. il y avait au total 461 patients. leur niveau de satisfaction au qua-

En France, l’acceptation de l’homéopathie dans la prise en charge des états grippaux est largement répandue, chez les médecins comme chez les patients. La situation est sans doute comparable chez nous.

Les médecins généralistes et la grippe

Satisfaction des patients par rapport au traitement: nombre et (%)

non rapporté non satisfaits

Modérément satisfaits Satisfaits très

satisfaits p

prescription 0,007

allo. seule 13 0 (0,0) 9 (4,9) 110 (59,8) 65 (35,3)

Hom. seule 2 0 (0,0) 3 (4,3) 26 (37,1) 41 (58,6)

allo + Hom. 7 0 (0,0) 4 (2,2) 94 (50,8) 87 (47,0)

type de médecin 0,286

allopathe 15 0 (0,0) 11 (3,7) 162 (54,9) 122 (41,4)

Homéopathe 7 0 (0,0) 5 (3,5) 68 (47,2) 71 (49,3)

D’après Vincent et al., 2012.

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enQUête

dans le monde, cette maladie incurable frappe 366 millions de personnes, dont des enfants en nombre croissant, et la tendance ne cesse de se renforcer. Sur le thème général "un avenir sans soucis pour les patients diabétiques de type 2 ?", les interventions ont mis en lumière les défis d’aujourd’hui et de demain en matière de prévention et de qualité du traitement du diabète. en organisant le symposium annuel du diabète avec MSd, leader international des soins de santé, les associations de patients vdv (vlaamse diabetes vereniging) et abd (asso-ciation belge du diabète) soulignent la néces-sité d’attirer l’attention du public sur le pro-blème du diabète. « le diabète tue une personne toutes les dix secondes ». telle est l’effrayante

constatation que fait l’international diabetes federation. chose encore plus inquiétante, les enfants sont de plus en plus souvent victimes du diabète dit ‘de vieillesse’, ou diabète de type 2 (dt2). dans la perspective de la Journée Mondiale du diabète (le 14 novembre), les universitaires invités ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme: le diabète est sur la voie d’une pandémie. l'onu prédit même un doublement du nombre de cas pour 2025. nous devons en rechercher les causes principales dans un mode de vie tou-jours moins sain et dans le problème du surpoids. les conséquences du diabète sur la santé peuvent être graves: maladies cardio-vasculaires, cécité, insuffisance rénale, etc.

Le quatrième symposium du diabète MSD s’est déroulé le 6 novembre 2012. D’éminents médecins et chercheurs y ont abordé le problème de plus en plus grave que pose le diabète. Près d’un Belge sur dix en souffre.

Le diabète sur la voie d’une pandémie!

Physician’s Folia 2012; 94: 19

trième jour a été évalué et les médecins, de leur côté, ont noté leur prescription. la majorité des généralistes allopathes (86%) et la majorité des patients qui les consultaient (58%) étaient des hommes. par contre, la majorité des généralistes homéopathes (57%) et la majorité des patients qui les consultaient (56%) étaient des femmes.

Les uns et les autreson a ainsi pu constater que les patients des allopathes étaient vus plus tôt que les autres après l’apparition des symptômes et qu’ils recou-raient plus à l’auto-médication avec des anti-tussifs ou des expectorants. ceux qui s’adres-saient aux homéopathes venaient généralement plus tard et se traitaient eux-mêmes plus sou-vent avec des médicaments homéopathiques. lors de leur entrée dans l’étude, les maux de tête, la toux, les douleurs musculaires et articulaires, les frissons, la congestion et l’écoulement nasaux étaient significativement plus fréquents chez les patients des allopathes que chez ceux des homéopathes. parmi les patients de ces derniers, 59,6% ont reçu au moins une prescription allo-pathique tandis que 37,1% des patients des allo-pathes ont reçu au moins une prescription ho-méopathique. le degré de satisfaction des

patients ne différait pas selon le type de méde-cin consulté mais il était plus élevé chez les patients traités uniquement par homéopathie que chez les autres.

Large acceptationon constate donc qu’en france, l’homéopathie est largement acceptée dans le traitement des états grippaux et qu’elle ne va pas à l’encontre des prescriptions allopathiques. toutefois, les patients qui ne reçoivent que de l’homéopathie pour de tels états se disent plus satisfaits que les autres. il est probable qu’en raison des simi-litudes qui caractérisent notre pays et la france, les tendances belges soient comparables.

Dr Pol Sainjean

référence

vincent S, demonceaux a, deswarte d et al. Management of influenza-like illness by homeopathic and allopathic general practitioners in france during the 2009–2010 influenza season. J alt compl Med 2012; epub ahead of print. doi: 10.1089/acm.2011.0706.

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