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P H I L O S O P Lycée Célony 2014-2015 LIBERTE JUSTICE ET LOI Nom : : …………………………………………………….. Prénom : …………………………………………………….. PROF 1 Chapitre : La Liberte 1

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Déterminisme (général) : Principe selon lequel tout effet a une cause, les mêmes causes produisent les mêmes effets et il n'y a pas d'effets sans causes. Le déterminisme n’a rien à voir avec le hasard et n’a rien à voir non plus avec l’expression qui marque la volonté : « être déterminé à » au sens de « avoir la ferme volonté de… ».

Mais alors, comment expliquer cette impression de totale liberté que j'éprouve et qui me donne le sentiment de pouvoir agir librement ? C'est parce que j'ignore les déterminations dont je suis l'objet : les causes qui me font agir.Attention : L’idée de déterminisme ne s’oppose pas à l’idée de liberté.

1.4.1.1 LE DETERMINISME STOÏCIEN : LA LIBERTÉ MALGRÉ TOUT ?

« J'appelle destin (fatum) (…) l'ordre et la série des causes, quand une cause liée à une autre produit d'elle-même un effet. (...) On comprend dès lors que le destin n'est pas ce qu'entend la superstition, mais ce que dit la science, à savoir la cause éternelle des choses, en vertu de laquelle les faits passés sont arrivés, les présents arrivent et les futurs doivent arriver. »Cicéron, De la divination

ÉPICTÈTE (50 ~125-130) Né en Phrygie, Epictète fut emmené à Rome comme esclave d'Epaphrodite, homme cruel, dit-on, qui s'amusait à

le torturer. Il fut affranchi sans doute à la mort d'Epaphrodite. Il suivit les leçons du stoïcien Musonius Rufus, puis commença d'enseigner lui-même le stoïcisme. Il fut probablement chassé de Rome par un décret de Domitien, qui en 94, bannit de la cité tous les philosophes, considérés comme fauteurs de troubles et ennemis de l'Etat. il dirigea une école fréquentée par de nombreux disciples. On raconte qu’Epictète alors esclave, se sentait néanmoins libre dans la mesure où son maître n'avait aucun pouvoir sur ses idées ni sur ses émotions. Le maître s'emportant contre lui, et en proie à sa propre colère, ne maitrisant plus ses sentiments, était moins libre que lui. A son maitre menaçant de le tuer, Epictète répond tranquillement : "Quand t'ai-je dit que j'étais immortel ? Et toi l'es-tu ? Il est en ton pouvoir de me tuer, non de faire que j'estime que c'est là un mal.« Il ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux, mais il faut les vouloir comme ils arrivent; ainsi ta vie sera heureuse » Epictète, Manuel

Epictète et le stoïcismehttp://www.youtube.com/watch?v=eTplyIXDIRs&feature=player_embedded#!

1.4.1.2 TEXTE N°1 A EPICTÈTE VIII - En toutes choses, il faut faire ce qui dépend de soi, et du reste être ferme et tranquille. Je suis obligé de m'embarquer ; que dois-je donc faire ? Bien choisir

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le vaisseau, le pilote, les matelots, la saison, le jour, le vent, voilà tout ce qui dépend de moi. Dès que je suis en pleine mer, il survient une grosse tempête ; ce n'est plus là mon affaire, c'est l'affaire du pilote. Le vaisseau coule à fond, que dois-je faire ? Je fais ce qui dépend de moi, je ne criaille point, je ne me tourmente point. Je sais que tout ce qui est né doit mourir, c'est la loi générale ; il faut donc que je meure. Je ne suis pas l'éternité ; je suis un homme, une partie du tout, comme une heure est une partie du jour. Une heure vient et elle passe ; je viens et je passe aussi : la manière de passer est indifférente ; que ce soit par la fièvre ou par l'eau, tout est égal.

Schéma texte Epictète

1.4.2 EPICTÈTE : TEXTE N° 1B

LXXII. Ne crains rien, ne désire rien, et nul homme n'aura pour toi rien de terrible ni de formidable, non plus, qu'un cheval pour un autre cheval, ni une abeille pour une autre abeille. Ne vois-tu pas que tes désirs et tes craintes sont la garnison que tes maîtres entretiennent dans ton cœur, comme dans une citadelle, pour t'assujettir ? Chasse cette garnison, remets-toi en possession de ton fort, et tu seras libre.

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Epictète, Manuel

LE STOÏCISME : Pour les stoïciens, le monde est un système où chaque partie est en rapport avec le tout. Le cosmos (le monde) a une unité parfaite et chaque chose (chaque être) y est à sa place. Il n’y a donc pas de hasard. Mais il ne s’agit pas non plus d’un destin cruel et aveugle. Il existe une nécessité qui implique que tout ce qui arrive devait

arriver…Mais ce n’est pas une fatalité au sens commun. Les stoïciens considèrent qu’il y a une place pour une liberté et une action.

Ce n’est pas parce qu’il est tracé, comme prédéfini, que le destin est un piège, bien au contraire. Cette fixité du destin ne se veut ni négative, ni empoisonnante. Mais puisque le destin est fixé, il est donc évident que rien ne sert de vouloir y échapper. Il est donc toujours préférable de suivre le destin ( donner notre assentiment) que de vouloir s’y opposer puisque, d’une manière ou d’une autre, nous y serons toujours soumis.(Oedipe) La seule différence sera dans la façon dont l’homme se placera par rapport au destin : s’il l’accepte, le destin ne fera que le conduire, le mener ; s’il s’y oppose, il le contraindra 

Ainsi « la liberté stoïcienne consiste à prendre conscience que la volonté du sujet n’a pas à être distincte de la volonté naturelle » (…) ce qui importe, c’est l’assentiment, phase de volonté et de liberté, que l’homme donne au destin et qui le rend libre et responsable. Chacun doit donc accepter la place qui lui est donnée : «  Il ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux, mais il faut les vouloir comme ils arrivent ; ainsi ta vie sera heureuse ». (Epictète)

MAIS COMMENT ÊTRE LIBRE SI TOUT EST DÉTERMINÉ ?

Si ce qui arrive ne dépend pas de nous, par contre NOTRE JUGEMENT sur ce qui arrive en dépend.

Le destin (l’ordre du monde a voulu que ces verres soient ainsi remplis.A vous de decider s’ils sont à moitié plein ou à moitié vide…

Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   : Thèse d’Epictète (1B à retenir )   :

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Notre pire ennemi, ce ne sont pas les dieux, ou le monde, mais nous-même : ce sont les opinions que nous avons sur les choses qui font que nous sommes libres ou non.C’est par la raison (et la volonté) que nous allons « faire notre » ce qui arrive, l’accepter. C’est cela qui nous apportera la liberté et la sérénité (le bonheur en tant qu’absence de souffrance /L’ataraxie) Elles adviendront de notre capacité à accepter l’ordre du monde.En fait pour les stoïciens, les choses (les événements) n’ont pas de valeur en soi. Elles n’ont que la valeur que je leur donne. Et cette valeur que nous donnons aux choses qui arrivent vient plus souvent de notre imagination que de notre raison. C’est cela le début de l’asservissement (de la non liberté) « Le monde est changement, la vie est opinion » Marc Aurèle Le moyen de parvenir à contrôler son jugement sur les choses sera la volonté. C’est par elle que l’homme déterminera la valeur des choses extérieures et décidera s’il convient de poursuivre ou de fuir…Il s’agit de conformer sa volonté à l’ordre du monde et non l’inverse ! il s’agit d’apprendre à vouloir ce qui nous arrive.«  La liberté consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent ».Epictète, Entretiens, I, 35.En acceptant l’ordre du monde et en  « voulant » ce qui m’arrive, je deviens le maitre de mes pensées. C’est ce qui me rend libre. Quelles que soient les circonstances, l’homme est libre en ce qu’il reste maître de ses pensées. Ici se dévoile une liberté entière, totale, car aucune puissance au monde ne peut nous contraindre dans l’ordre du jugement. Le sage est libre même en prison. L’homme, livré sans la moindre défense aux revers de la fortune et aux accidents de la vie, peut toujours juger conformément à la raison. Au sein d’une situation tragique, l’indépendance du sage demeure possible si l’on édifie en soi une citadelle intérieure où l’on trouvera la liberté. Emprisonné, Socrate refuse de s’évader et accepte de boire la ciguë. Ce qui a été décidé par d’autres, devient sa volonté. Il est en prison, mais libre. (Mort de Socrate, vidéo)

SCHÉMA RÉCAPITULATIF STOÏCISME

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1.4.2.1 TEXTE N°2 : LE DÉMON DE LAPLACE Pierre-Simon de Laplace ( 1749 -1827) à Paris, est un mathématicien, astronome et physicien français.

L'intelligence dont parle Laplace dans ce texte est souvent appelée « démon de Laplace ». Ce n'est pas un être réel, mais une entité fictive qui permet de comprendre ce qu'est le déterminisme.

« Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur et comme

la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, (…) rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, seraient présents à ses yeux ».

Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Œuvres, Gauthier, Villars, vol. II, 1, pp. 6-7 (1886).

Théorie de Laplace   : Le hasard n’existe donc pour nous que parce que nous sommes incapables de connaître l’ensemble des facteurs ou des causes qui déterminent les mouvements des choses. Et peut-être confondons-nous cette ignorance avec la liberté…L'idée de Laplace est que, si le futur nous paraît incertain (nous ne savons pas ce qui se passera demain), c'est en raison de notre manque de connaissance et non du fait que le futur soit réellement ouvert et imprévisible. Laplace est déterministe et suppose que le futur est prédictible en droit, même s'il est imprédictible en fait. Il pense que les modifications de l'univers se produisent conformément à des lois de la nature déterministes.

Notre ignorance de l’avenir ne s’expliquerait que par l’incapacité où nous nous trouvons d’embrasser toutes les causes concourant à produire un état donné du monde. Aujourd’hui, les sciences physiques admettent que l’univers matériel lui-même contient un part d’indétermination, comme l’a établi la mécanique quantique : la trajectoire d’une particule élémentaire n’est pas prévisible, car, précisément, elle n’est pas déterminée .

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1.4.3 TEXTE N°2 : SPINOZA, CORRESPONDANCE, SPINOZA À G.H. SCHULLER

Baruch Spinoza (1632 - 1677) . Philosophe Hollandais. Sa pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.Issu d'une famille juive portugaise ayant fui l'Inquisition, Spinoza devait devenir rabbin. Mais parce qu’il remettait en question les dogmes religieux, il fut excommunié. C’est vers 1661 qu’il commence à rédiger son ouvrage principal : L’Ethique. Dans ce livre, il prône une liberté joyeuse, libérée des illusions et des superstitions car les hommes ne peuvent être heureux et libres que s’ils « vivent sous la conduite de la raison ». Il

se battra toute sa vie contre le fanatisme et les préjugés religieux.

Pour lui, la liberté humaine n’est possible que si l’homme prend conscience qu’il est déterminé à agir. Il n’y a donc pas de libre arbitre pour Spinoza. Mais il y a néanmoins une liberté possible.

Texte SpinozaPour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. [...] Vous voyez donc que je ne situe pas la liberté dans un libre décret, mais dans une libre nécessité. [...] Pour le comprendre clairement, prenons un exemple très simple. Une pierre reçoit d'une cause extérieure qui la pousse une certaine quantité de mouvement, par laquelle elle continuera nécessairement de se mouvoir après l'arrêt de l'impulsion externe. Cette permanence de la pierre dans son mouvement est une contrainte, non pas parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion des causes externes; et ce qui est vrai de la pierre, l'est aussi de tout objet singulier, quelle qu'en soit la complexité et quel que soit le nombre de ses possibilités : tout objet singulier, en effet, est nécessairement déterminé par quelque cause extérieure à exister et à agir selon une loi précise et déterminée.    Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, sache et pense qu'elle fait tout l'effort possible pour continuer de se mouvoir. Cette pierre, assurément, puisqu'elle n'est consciente que de son effort, et qu'elle n'est pas indifférente, croira être libre et ne persévérer dans son mouvement que par la seule raison qu'elle le désire. Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. Spinoza, Correspondance, Spinoza à G.H. Schuller

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SPINOZA ET L’ETHIQUE : La cause première de toutes choses : c’est Dieu. Il est cause de sa propre existence. Il existe donc nécessairement. (L’existence fait partie de son essence).Il est selon Spinoza, « substance », c'est-à-dire «  ce qui est en soi et est conçu par soi ».Et il est donc aussi absolument libre.

Dieu n’est rien d’autre que le monde lui-même, la nature.L’homme n’est qu’un des multiples modes de la substance. Il est donc soumis lui aussi à l’enchainement des causes et des effets. Lui aussi dépend des lois universelles de la nature.

Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

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Thèse de Spinoza à retenirUne chose est libre seulement si elle « agit par la seule nécessité de sa nature », c’est à dire qu’elle est cause 1ère d’elle même. Elle ne dépend de rien d’autre que d’elle-même.Ce que veut montrer Spinoza dans ce texte, c’est que les hommes sont comme une pierre qui serait consciente de l’effort qu’elle fait pour rouler…Elle croirait rouler par sa volonté et son désir.Bref ! la liberté est une illusion qui vient de ce que les hommes ne sont conscients QUE de leurs désirs MAIS ignore la cause de ces désirs…Ils croient que c’est eux qui les choisissent alors qu’ils ne font qu’essayer le les réaliser, sans savoir ce qui les a

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Mais les hommes ignorent les causes qui les déterminent à désirer et à agir. Par contre ils ont conscience des buts, des fins de leurs actions. Et c’est ce qui leur donne l’illusion qu’ils sont libres. L’homme est contraint mais l’ignore. C'est-à-dire qu’il est « déterminé par une autre cause à exister et à produire ».

L’homme ne sera réellement libre qu’en comprenant les déterminismes qui le font agir. Mais croire au libre arbitre, c’est une illusion qui repose sur l’idée que l’homme dans la Nature serait « comme un empire dans un empire » ; Que l’homme a le pouvoir de « bouleverser la nature plutôt que de la suivre » et qu’enfin l’homme a « un pouvoir absolu sur ses actions et ne se détermine que par soi seul ».(Spinoza, Ethique)

Le rôle de la philosophie c’est de surmonter, par la connaissance rationnelle, la tentation religieuse (projection illusoire et triste de nos passions). Cette croyance métaphysique, même non fondée en vérité, serait une fiction et, si l'on croit qu'elle est vraie, une illusion socialement utile pour responsabiliser les individus et les dissuader de commettre des crimes et des délits. Le fantasme de la liberté serait alors une croyance sociale déterminant le comportement humain dans un sens socialement normatif et cela d'une manière consentie.

1.4.3.1 FREUD ET LE DETERMINISME PSYCHIQUE

Sigmund Freud  (1856 - 1939), médecin neurologue juif autrichien, pionnier de la psychanalyse. Même s’il n’a pas « inventé » le concept d’inconscient, il l’a théorisé et lui a donné une place essentielle dans l’explication du fonctionnement psychique.

Inconscient et liberté sont-ils compatibles ? S’il y a en moi, comme le dit J.Lacan «  un chapitre censuré de mon histoire », si j’ignore une partie de ce qui me fait agir, comment être libre ? Pour la psychanalyse, il existe un inconscient qui influence, à notre insu, nos pensées conscientes et nos actes. Le « moi » ne peut alors se comprendre lui-même et selon l’expression de Freud, il « (le moi) n'est pas maître dans sa propre maison ». Des évènements inexpliqués de la vie « normale » comme les rêves, les actes manqués, les lapsus… doivent être alors considérées comme inscrits dans une chaine de causes et d’effets dont la cause initiale me reste inconnue (elle appartient au « refoulé », et ne se manifeste que « masquée »sous forme de symptôme).

Ainsi le caractère inconscient de certaines pulsions qui font agir le sujet invite à réfléchir autrement au problème de la liberté.

* Pulsion : processus dynamique, c’est à dire poussée qui fait tendre l'organisme vers un but.

*Refoulement : L'opération par laquelle on cherche à repousser ou à maintenir dans l'inconscient des représentations liées à une

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Si l'idée d'inconscient exclut l'idée de libre-arbitre c'est à dire l'idée d'une conscience totalement indéterminée, complètement maîtresse de ses choix, elle n’exclut pas l'idée de liberté. . Et c'est tout le but de la psychanalyse qui vise bien à libérer le malade de ses affections ou des événements de son histoire passée. " Là où ça était, Je dois venir ", dit Freud, ce qui semble bien nous dire que rien n'empêche l'individu de reprendre le contrôle de lui-même, de découvrir ce qui le faisait agir à son insu et de décider ensuite librement de ce qu'il fera de ces désirs qui étaient enfouis et que soudain il découvre. La cure psychanalytique est une pratique visant à la reconquête de soi, à la libération.

1.4.3.2 TEXTE N°3 FREUD

«Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes que quelque chose se passe en ton âme et que tu en sois par ailleurs informé. je veux bien concéder qu'à l'ordinaire, le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins. Tu peux te bercer de l'illusion que tu apprends tout ce qui revête une certaine importance. Mais

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dans bien des cas (…) il est en panne, et alors ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir. Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incomplets et souvent peu sûrs ; par ailleurs, il arrive assez souvent que tu ne sois informé des évènements que quand ils se sont déjà accomplis et que tu ne peux plus rien y changer. Qui saurait évaluer, même si tu n'es pas malade, tout ce qui s'agite dans ton âme et dont tu n’apprends rien, ou dont tu es très mal informé? Tu te comportes comme un souverain absolu, qui ne descend pas dans la rue pour écouter la voix du peuple. Entre en toi-même, dans tes profondeurs, et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu dois devenir malade, et tu éviteras peut-être de le devenir.»

Freud, L'inquiétante étrangeté et autres essais, "une difficulté de la psychanalyse" 1917

1.4.4E

XEMPLE CINÉMATOGRAPHIQUE N°1 :

MINORITY REPORT

Résumé : En 2054, la ville de Washington a réussi à éradiquer la criminalité.

Grâce aux visions du futur fournies par trois individus précognitifs, les agents de Précrime peuvent écrouer les criminels juste avant qu’ils n'aient commis leurs méfaits. Mais un jour, l’agent John Anderton reçoit des précogs une vision le concernant : dans moins de 36 heures, il aura assassiné un homme qu’il ne connaît pas encore et

pour une raison qu’il ignore. Choqué, il prend alors la fuite, poursuivi par ses propres coéquipiers qui ont pour mission de l’arrêter conformément au système... Maintenant qu’il sait, pourra-t-il ne pas commettre ce crime ?Dans Minority Report, au-delà du thème sécuritaire, se pose donc la question du libre arbitre. Sommes-nous libres ou déterminés.

Document 1 : Entretien avec Nicolas Prantzos, chercheur à l’Institut d’astrophysique de Paris, à propos de Minority Report.Que pensez-vous du futur imaginé par Steven Spielberg dans Minority Report ?À la base du film, il y a à l’évidence un vrai travail de recherche. Notamment dans deux domaines dont on sait qu’ils vont évoluer très rapidement :

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

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« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

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Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Salvador Dali, « Le cabinet anthropomorphique » (détail), 1936 Lettre de Gregory Forstner :

« Notre cerveau est fait de cette manière : associations d’idées et d’impressions, refoulements, mémoire à tiroirs où les conditionnements (…) sont construits à notre insu. » (Avril 2009 in « The Ship of Fools »)

Thèse de Freud à retenir   :

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l’informatique et la biotechnologie. J’aime beaucoup la façon dont le personnage joué par Tom Cruise manipule les images : son ordinateur est un simple écran de verre, la souris est remplacée par des gants tactiles reliés au système par des cellules photoélectriques. Cela me paraît plausible : comme une extension élégante de ce qu’on connaît aujourd’hui, puisqu’on peut déjà monter ses films de vacances sur son ordinateur... De même, tout ce qui tourne autour de l’identification rétinienne me paraît bien vu. On peut essayer d’identifier chaque individu par son iris, l’équivalent de l’empreinte digitale. On en est encore au stade expérimental, mais il paraît que le procédé est déjà utilisé dans certaines bases militaires américaines.Plus on est identifié, plus on est contrôlé...C’est l’autre idée qui sous-tend le film : tout progrès technologique peut être utilisé en bien ou en mal. Minority Report n’est ni une utopie – le portrait d’une société idéale – ni une dystopie – son contraire –, et c’est cet entre-deux qui rend le film convaincant [...]

http://philonema.fr/Minority-Report-2002

Doc 2 : « MINORITY REPORT », UN EXERCICE DE PHILOSOPHIE PRATIQUE.

Anticiper l’avenir, un vieux rêve des humains, qui peut être considéré comme une hypothèse échevelée et rangé dans la catégorie de choses pas sérieuses. Surtout si l’on pense à la voyance, souvent une croyance superstitieuse, qui nourri le business de l’astrologie et des métiers de la divination … Pourtant, ce ne serait pas une bonne opération, philosophiquement parlant. Car il y a un lien entre ce désir d’anticipation rassurante, dans la « prévision » des faits à venir, et le besoin de « prédiction » en science, ainsi que celui de « prévention » dans la société et de « précaution » en politique. On est, dans tout ces cas, en rapport au futur, face à ce qui viendra, pour lui arracher une part de son mystère et faire qu’il soit moins effrayant. Se profile face à l’horizon lointain et très vaste des dizaines de millénaires où les cultures humaines fonctionnaient presque entièrement autour des oracles et des prophéties, de prêtresses, de sibylles1, des messages chamaniques et visions de rêves prémonitoires à interpréter ; l’homme a cherché, attendu patiemment, scruté attentivement, nuage, cendre, sang, osselets, pour trouver les signes de ce qui vient dans ce qui est, tout comme pour s’expliquer ce qui est par ce qui fût. La rationalité même de l’homme a laborieusement émergé de ces brumes pléthoriques de sens de la divination oraculaire.Penser, comme quelques philosophies scientifiques ou plutôt ses versions idéologiques au rabais, que l’homme est entièrement rivé au présent, seul réel, seul point temporel existant, mais sans épaisseur, isolé entre le passé qui n’existe plus et le futur qui n’est pas encore, est une sorte de bizarrerie dans l’histoire humaine, seulement possible dans un matérialisme empiriste extrême, qui n’existe que depuis peu. Paradoxalement, c’est la même idéologie qui alimente l’hypothèse du tout préventif, l’hypothèque du tout sécuritaire.   Ainsi donc, il suffit d’une conjecture juste un peu plus crédible pour étudier les conséquences de cette chose énorme : et si on le pouvait ? Si l’on était capable de prévoir… ? Ici, c’est par le truchement de facultés extraordinaires de quelques êtres (qui peut affirmer avec certitude que cela ne se peut ?) et des avancées de la science et la technologie : neuroscience, informatique, imageries, interfaces… Si l’on pouvait, donc, prévoir certains faits futurs, notamment des crimes, et éventuellement les empêcher, faudrait-ils s’en priver ? Quelles seraient les conséquences éthiques, juridiques et politiques d’une telle possibilité ?     

1 Prophétesse, devineresse qui rendait des oracles

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Ce  film riche et complexe, à peine futuriste, inspiré du roman de Philip Dick (comme presque tous les grands films de SF!), nous propose, sous l’aspect d’un polar d’anticipation, une mise en évidence des dérives sécuritaires et de cette obsession d’anticiper et de prévoir la criminalité pour l’empêcher. Fait en 2002 (le livre est des années 40 !), son auteur, sans l’aide des « précogs », ne pouvait pas « prévoir », lui, des thématiques qui viendraient pimenter avec des mauvaises épices la politique française quelques années après : pensez par exemple au dépistage précoce des enfants turbulents (futurs délinquants ?), à l’hypothèse d’un déterminisme génétique de la pédophilie ou du suicide (évoqué par une personnalité politique d’une certaine importance…), ou de peines de prison accomplies sans que cela ne signifie la liberté pour ceux qui seraient considérés comme récidivistes potentiels (je n’invente rien, on n’est pas dans la SF). Prévoir ne se peut, croit-on, mais prévenir se doit, dit-on. Le « principe de précaution » est inscrit dans la constitution, une bizarrerie philosophico-politique (encore une exclusivité française).    Ce faisant, le film déborde largement sur le thriller policier pour poser des questions métaphysiques sur la causalité, l’enchaînement des conséquences des actions et en quoi la liberté est compromise mais aussi fondée par l’enchevêtrement temporel de l’existence. Si tout est lié dans un enchaînement de causes et effets, mes actions sont-elles conséquence de ce qui les précède ? Et, donc en quelque sorte théoriquement prévisibles? Dans ce cas, la liberté n’est-elle pas une sortie de la causalité ?Ces hypothèses sont connues depuis Aristote, qui parlait des futurs contingents (ce qui n’est pas nécessaire, qui peut advenir comme ne pas advenir), dont la connaissance était justement problématique. Pour les théologiens ce fût encore plus difficile, car si le Dieu éternel est hors du temps et s’il connaît le tout de ce qui arrive dans le temps (l’éternité l’inclut) puisque omniscient… connaît-il pour autant les futurs contingents ? Si la réponse est non, il n’est ni tout-puissant ni omniscient, si la réponse est oui, quid de la liberté humaine ? Tout est écrit, en quelque sorte.La science est revenue sur ces problèmes (avec moins des égards pour la liberté) avec les théories déterministes, dont celle de Laplace est l’archétype sans être la seule : déterminismes de la matière, puis, de l’histoire, et, plus près de nous, ce fameux déterminisme génétique. La contingence et la liberté ne seraient que des problèmes d’ignorance d’un certain nombre de variables dans l’énorme complexité des systèmes astronomiques, climatiques, biosphère, sociétés, langages… Mais, après tout, la possibilité de calcul ne s’accroit pas à une vitesse exponentielle ? Et les connaissances des variables tout autant ? Les sciences cognitives et du cerveau, les applications en théories de l’information, en même temps que les systèmes de surveillance, l’enregistrement en boucle des images simultanées d’un peu partout dans la planète, la centralisation en même temps que la dissémination en réseau des milliards et des billions d’informations et des images de  toute sorte…Tout cela ne donne pas seulement le vertige mais rend encore plus crédible l’hypothèse de Philip Dick et de Spielberg. Il ne faudrait pas s’étonner de voir, dans un futur bien plus proche que nous le pensons, la naissance d’idées, des projets, des expériences qui ne seraient que la continuité de ce si vieux rêve : prévoir l’avenir, avec les paradoxes et les nœuds gordiens que cela posera à l’éthique.Il est pourtant étonnamment simple de le penser à l’aide de ce film : si on possède la certitude que quelqu’un va commettre un crime, faut-il l’en empêcher ? Il ne paraît pas facile de répondre non : cela nous chargerait d’une coresponsabilité du crime, par non assistance à personne en danger. Mais faut-il punir le criminel potentiel ? Comment le faire puisqu’il n’aura pas commit son forfait ? Il est donc (encore) innocent ? Faut-il donc le laisser en liberté ? On sait qu’il pourra se trouver une autre occasion de tuer… Mais qu’est-ce qu’être innocent, donc, si on est un assassin en puissance? L’idée,

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donc, est acceptée. Il faut le mettre à l’écart. Comment peut-on en sortir ?Il y a bien d’autres choses dans ce film. Entre autres, une réflexion très poussée sur le regard : qu’est-ce que l’on voit vraiment ?… dans « prévoir » il y a voir, donc la question des images… le film est rempli d’images (en même temps un film ce n’est jamais que des images !) ; le détail que l’on ne voit pas (en cela il est parfaitement Hitchcockien), à moins de changer de regard (n’est pas cela la philosophie ?). Avec quels yeux, d’ailleurs : question de l’identité et l’indentification par scanner oculaire ; la traçabilité des personnes : par où tu passes, tu es filmé, enregistré, localisé.  Paranoïa du rêve panoptique de Bentham, cauchemar de Foucauld; une société de contrôle biopolitique, de manipulation des corps et des consciences.  Encore une fois, tout ceci est à peine futuriste. Une société ainsi normalisée, pourrait-elle se passer d’un tel confort ? La démocratie ne viendrait pas forcement avaliser cet état de choses qui la nie elle-même, cette emprise sur la liberté qui la libère du choix, qui la protège d’elle-même en l’annulant ? (« Si Dieu connaissait les futurs contingents »). Probablement elle ne bénéficierait pas d’un « rapport minoritaire », d’une version alternative, d’une dissidence, et elle n’aurait pas d’yeux pour voir le détail qui change tout, la différence entre les faits et « l’écho » des faits dans quelque conscience, ses traces dans quelque mémoire, ses effets dans quelque fragment de réalité, palimpseste de significations qu’il faut néanmoins déchiffrer, sans tomber dans la projection de ses propres souffrances (la question du fils disparu du héros du film) ni succomber à la tricherie majeure, à la machination imparable : vouloir prouver que quelque chose existe en la fabriquant, prévoir le futur qu’on à produit et ne produire que ce que l’on a prévu.     (…)  Daniel Ramirez

Minority reporthttp://www.dailymotion.com/video/x22adz_extrait-minority-report_shortfilms

Voir en lien La responsabilité.(Vidéo arte)

1.5 LE LIBRE ARBITRE Pour certains philosophes, l’homme pourrait toujours choisir d’agir ou de refuser d’agir. Ce qui supposerait que l’on est toujours responsable de nos actes.Cela supposerait aussi que tous les hommes auraient la capacité de choisir entre différents actes également possibles. Cette vision de la liberté repose sur l’idée de libre-arbitre

DéfinitionLe libre arbitre : (en latin = jugement de l’arbitre « libérium arbitrum » ou pouvoir de choisir).

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Page 17: philo-francais.e-monsite.comphilo-francais.e-monsite.com/medias/files/liberte.docx  · Web viewAu sens commun, le fatalisme considère que tout se déroule conformément à ce qui

Au sens moderne : capacité de choisir entre deux ou plusieurs comportements. Capacité d’être cause première ou absolue de nos actes.Ainsi chacun de nous serait libre d’agir de sa propre initiative, par une décision de sa volonté. L’homme est sujet de ses actes. Il est sujet parce qu’il est la source de ses choix.

1.5.1 TEXTE N°4 DESCARTES, MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES

René Descartes, ( 1596 - 1650 ) est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne. 

Car elle (la volonté) consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas, (c'est-à-dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir) ou plutôt seulement en ce que pour affirmer ou

nier, poursuivre ou fuir les choses que l'entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu'aucune force extérieure nous y contraigne. Car, afin que je sois libre, il n'est pas nécessaire que je sois indifférent à choisir l'un ou l'autre des deux contraires, mais plutôt d'autant plus que je penche vers l'un, soit que je connaisse évidemment que le bien et le vrai s'y rencontrent, soit que Dieu dispose ainsi l'intérieur de ma pensée, d'autant plus librement j'en fais choix et je l'embrasse : Et certes le grâce divine et la connaissance naturelle, bien loin de diminuer ma liberté, l'augmentent plutôt et la fortifient. De façon que cette indifférence que je sens, lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance, qu'une perfection dans la volonté ; car si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai, et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement, et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre, sans jamais être indifférent.

Descartes, Méditations métaphysiques ; IV

LE POINT DE VUE DE DESCARTES

Il existe pour Descartes des degrés dans la liberté :

1 er degré   : La liberté d’indifférence

Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir Thèse Descartes à retenir

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Le plus bas degré est la liberté d'indifférence : pur arbitraire du choix, la volonté n'étant déterminée par aucun mobile. Cet état existe lorsque je ne sens rien qui me pousse à choisir  ; il se confond avec le hasard.L’indifférence est une marque de l’hésitation car nous n’avons aucune connaissance susceptible d’éclairer notre choix. C’est le plus bas degré de la liberté mais c’est néanmoins une liberté. La liberté d’indifférence est « cet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu’elle n’est point portée, par la connaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu’un autre ».

Mais c’est une liberté négative qui rappelle l’histoire de l’âne de Buridan2 : Un âne, face à une botte de foin et un seau d'eau et ayant aussi faim que soif, finit, à force d'hésiter, par mourir de l'un et de l'autre. Voilà ou peut mener la liberté d’indifférence ! La liberté d’indifférence est liée à l’ignorance du vrai et du bien ; elle existe donc lorsque je ne sens rien qui me pousse à choisir ; elle se confond avec le hasard.

2 ème degré La liberté éclairée Mais la vraie liberté ne peut-être indifférente. Ce qui va s’opposer à une liberté d’indifférence, c’est une liberté éclairée. Le plus haut degré est donc la liberté éclairée (par la connaissance): la volonté y est parfaite, car parfaitement éclairée par le jugement. La véritable liberté pour Descartes, c’est le résultat d’un choix soit par la raison seule, soit grâce à notre communauté d’essence avec Dieu. Et le pouvoir de l’homme, c’est d’accepter le monde et de vouloir dans son sens (// avec stoïcisme)« si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bien, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement, quel choix je devrais faire et ainsi, je serais entièrement libre sans jamais être indifférent ».Pour Descartes, Dieu existe et l’homme penche naturellement vers le bien. (Descartes comme Socrate pense que « nul n’est méchant volontairement ». Si l’homme se trompe ou se dirige vers le mal, c’est parce qu’il a mal utilisé sa raison. L’homme est libre parce qu’il choisit, il prend parti. La volonté, c’est la faculté de se déterminer à agir ou à s’abstenir en pleine connaissance de cause et après réflexion. La liberté est donc pour lui liberté de la volonté, « pouvoir d’affirmer ou de nier, de prendre un parti ou un autre » ; ce pouvoir, celui du libre-arbitre, il n’en conçoit pas de plus grand. Au moment d’agir nous savons que « nous pouvons faire une même chose ou ne la faire pas ». : « Pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement3 nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous contraigne » Méditations métaphysiques,Quatrième Méditation.

2 Jean Buridan (1295-1360) est resté dans l’histoire pour la place qu’il a prise dans la querelle entre les partisans du déterminisme et ceux du libre-arbitre (argument de l’âne de Buridan)

3 Entendement : Faculté/action de comprendre, de saisir intellectuellement ou par le cœur la nature, la portée, la signification d'un être ou d'une chose. [P. réf. à la théorie de Descartes] Faculté de comprendre, de saisir l'intelligible par opposition aux sensations.

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Schéma : La liberté selon Descartes

1.6 SARTRE ET L’EXISTENTIALISME

Jean-Paul Sartre (1905-1980) est un écrivain , philosophe engagé dans le siècle, également dramaturge, romancier, nouvelliste et essayiste. Père de l'existentialisme. Le nom de Sartre est associée à la philosophe Simone de Beauvoir: une immense complicité affective et intellectuelle les a unis toute leur vie. Pour Sartre, « l’existence précède l’essence » ; c'est-à-dire que l’homme n’est pas prédéterminé par sa nature mais se choisit librement à travers les actes qu’il accomplit au cours de sa vie.

1.6.1 TEXTE N°5A L’ETRE ET LE NEANT (2)

Il faut, en outre, préciser contre le sens commun que la formule "être libre" ne signifie pas "obtenir ce qu'on a voulu", mais "se déterminer à vouloir (au sens large de choisir) par soi-même". Autrement dit, le succès n'importe aucunement à la liberté. La discussion qui oppose le sens commun aux philosophes vient ici d'un malentendu: le concept empirique et populaire de "liberté" produit de circonstances historiques, politiques et morales, équivaut à "faculté d'obtenir les fins choisies". Le concept technique et philosophique de liberté, le seul que nous considérions ici, signifie seulement: autonomie du choix. Il faut cependant noter que le choix étant identique au faire suppose, pour se distinguer du rêve et du souhait, un commencement de réalisation. Aussi, ne dirons-nous pas qu'un captif est toujours libre de sortir de prison, ce qui serait absurde, ni non plus qu'il est toujours libre de souhaiter l'élargissement, ce qui serait une lapalissade sans portée, mais qu'il est toujours libre de chercher à s'évader (ou à se faire libérer) - c'est-à-dire que, quelle que soit sa condition, il peut pro-jeter son évasion et s'apprendre à lui-même la valeur de son projet par un début d'action.

Jean Paul SARTRE, L'être et le néant.

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SARTRE ET LA LIBERTÉPour Sartre, l’existence précède l’essence….C’est à dire que l’homme vient au monde (est jeté dans le monde) sans être « pré équipé » : il n’y a pas de dieu, pas de « nature » humaine. Ses qualités, c’est par son existence qu’il les acquière.Et c’est aussi pour cela que l’homme est libre. Il ne peut être QUE libre. " L'homme ne saurait être tantôt libre, et tantôt esclave : il est tout entier

et toujours libre ou il ne l'est pas ", ce que Sartre exprime sous la formule répétée inlassablement, aussi bien dans L'être et le Néant que dans ses romans : je suis condamné à être libre.

La liberté est donc un absolu qui ne se choisit pas. Ainsi la liberté n'est pas graduable. Je ne suis pas plus ou moins libre. Pour Sartre, la liberté c'est mon existence même dans la mesure où je suis celui qui me fait être. C'est ce projet même qui s'appelle liberté, projet qui ne se réalise pas dans l'intimité douillette d'un ego renfermé sur lui-même, mais s'accomplit comme être-au-monde, c'est à dire être-pour-autrui " en situation ".

1.6.2 SARTRE TEXTE N° 5B : L’HOMME EST-IL CONDAMNÉ À ÊTRE LIBRE?

L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. [ ... ] Il est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ce projet. [ ... ] La première démarche de l'existentialisme' est de mettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. L'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait. L'existentialiste ne croit pas à la puissance de la passion. Il ne pensera jamais qu'une belle passion est un torrent dévastateur qui conduit fatalement l'homme à certains actes, et qui, par conséquent, est une excuse. Il pense que l'homme est responsable de sa passion. L'existentialiste ne pensera pas non plus que l'homme peut trouver un secours dans un signe donné, sur terre, qui l'orientera; car il pense que l'homme déchiffre lui-même le signe comme il lui plaît. Il pense donc que l'homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l'homme.

Sartrehttp://www.philocelo.fr/videos/liberte/jean-paul-sartre-1-2.htmlhttp://www.dailymotion.com/video/xah3z9_jean-paul-sartre-2-2_shortfilms

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La Liberté Arte http://www.youtube.com/watch?v=SOqE7uFWEqg&feature=player_embeddedhttp://www.youtube.com/watch?v=BRAtroCYrCE&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=N-5vpbZ1eXA&feature=relmfu

1.6.3 EXEMPLES CINEMATOGRAPHIQUES (2)

1.6.3.1 LE CHOIX DE SOPHIE

http://www.youtube.com/watch?v=RYQjsbn4KCM&feature=player_embedded

Film américain de Alan J. Pakula (E.Unis,1982)tiré du roman de William Styron

Résumé   : Sophie, déportée à Auschwitz, reçoit l’atroce proposition d’un officier SS : qu’elle désigne celui de ses deux enfants, sa fille ou son fils, qui sera tué dans la chambre à gaz. L’autre aura la vie sauve. Si elle refuse de choisir, les deux mourront.Sophie choisit et sacrifie un de ses enfants. Qui pourrait l’en juger ? Personne d’autre qu’elle-même, bien sûr. Elle n’échappera que dans sa propre mort à l’horreur d’une culpabilité dont elle était la seconde, ou peut-être même la première victime.

1.6.3.2 MATRIX

Film de science-fiction réalisé par les frères Andy et Larry Wachowski et sorti en 1999. Il est le premier volet d'une trilogie qui se poursuivra avec les films Matrix Reloaded et Matrix Revolutions.

1.7 RÉSUMÉ :Thomas Anderson, programmeur dans un service administrateur, est également un grand pirate informatique connu sous le nom de Néo. Il est hanté par ses rêves, qui le forcent à se poser une question qu’il ne comprend pas : “Qu’est ce que la matrice ?”. Mais voilà qu’un jour, Thomas a une réponse à sa question. Il

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rencontre un dénommé Morpheus qui lui explique que le monde dans lequel il vit n’existe pas, que c’est un monde virtuel appellé la Matrice, contrôlée par des machines. Persuadé que Neo est l’Elu dont parle sa prophétie, Morpheus entame avec lui sa lutte contre la Matrice et ses agents que rien ne semble pouvoir arrêter.Le film exprime l’idée que les machines ont pris le pouvoir sur la Terre, et qu’elles nous cultivent. Capables de nous mettre au monde sans avoir besoin d’autres humains, elles créent des champs entiers d’humains et les contrôlent totalement. Pour acquérir ce contrôle, rien de plus simple : elles nous font croire que le monde dans lequel on vit est un monde irréprochable, une perfection illusoire qu’elles nous mettent devant les yeux. C’est ce monde idéal, créé de toutes pièces, qui est appellé Matrice. Le monde réel, quant à lui, est dévasté et une mince poignée de survivants tentent vainement de rétablir la liberté dont les hommes ne jouissent plus. Mais ça n’est pas si simple, car les humains n’ont aucune connaissance de ce fait, et surtout ils se complaisent dans ce monde imaginaire où ils se sentent bien et protégés, en sécurité.

« La plupart ne supporteraient pas d’être débranchés, certains sont tellement dépendants du système qu’ils iraient jusqu’à se battre pour le protéger. » Morpheus

http://www.fredericgrolleau.com/categorie-12014567.html

Extraits de Matrix  Extrait 1 Pilule rouge http://youtu.be/TgfLNObfwLgextrait 3 : la matrice http://www.dailymotion.com/video/

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Personnages

L’oracleL’Oracle est une femme qui vit dans la Matrice, mais qui a connaissance de toute l’histoire. Elle a le don de voyance et révèle des choses essentielles aux personnages pour qu’ils puissent avancer. Ainsi, elle est à l’origine d’une prophétie selon laquelle seul l’Elu pourra rétablir l’ordre des choses et mener les humains à leur liberté.

MorphéusMorpheus qui a la lourde tâche de trouver cet Elu. Morpheus fait partie des rares survivants qui sont toujours dans le monde réel et qui détiennent la vérité à propos de la guerre contre les machines. Ils peuvent à leur guise aller dans la Matrice, toujours sombrement vêtus avec des lunettes noires pour se protéger de la vive lumière du Soleil qu’ils ne connaissent plus. Ainsi, persuadé que la prophétie de l’Oracle va se réaliser, Morpheus s’impose en meneur de la rébellion. C’est alors qu’il trouve Neo, un pirate informatique, et qu’il pense avoir enfin découvert l’Elu.

NéoThomas Anderson, dit Neo, a au fond de lui une certitude étrange : celle qui le pousse à se demander “Qu’est-ce que la Matrice ?”. C’est alors qu’intervient Trinity, une des rebelles qui le mène à Morpheus. Neo finit par accepter, avec difficulté, que Morpheus dit vrai sur le mensonge de sa vie. C’est alors que l’histoire débute.

La matricela Matrice ? Comme je l’ai dit, c’est un gigantesque programme qui sert de leurre. Elle obéit à des lois qui sont différentes des lois que nous connaissons. Seulement, les humains étant conditionnés à obéir à certaines lois, ils ne peuvent pas

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exploiter les incroyables pouvoirs que peut leur procurer la Matrice. En effet, la Matrice est un monde totalement virtuel, c’est un programme informatique qui peut donc être piraté ! Les personnes qui savent que cette dimension est virtuelle peuvent alors repousser les limites des lois qui les entourent, comme la loi de gravitation. Ainsi, ils sont capables (avec de l’entraînement) de faire des choses qui paraissent impossible, comme sauter d’immeubles en immeubles ou encore se battre de façon extraordinaire. Malheureusement, la douleur est également fictive mais l’esprit, corrompu par ce monde qui semble si réel, croit que tout est vrai. Ainsi, il faut posséder une très grande force mentale pour parvenir à faire de véritables petits exploits et pirater le système. C’est ainsi qu’à la fin du film, on apprend que Neo est bel et bien l’Elu, capable plus que quiconque de modifier le programme de la Matrice.

Les agentsLes agents, dont l’agent Smith, sont des programmes créés par la Matrice afin éviter que des humains ne s’introduisent dans le monde réel. Ils sont là pour empêcher une rébellion de s’y former, mais n’ont cependant pas le pouvoir de sortir de la Matrice. Ils ont un contrôle parfait de la Matrice et parviennent à la transformer à leur guise, jusqu’à s’introduire dans le corps d’une autre personne.

Liens entre Matrix et la Liberté

Liberté et dignitéDans Matrix les hommes sont traités comme du carburant pour machine. Donc come un moyen et non comme une fin en soi. On peut faire un parallèle avec Kant qui nous dit : « Agis toujours de telle sorte que tu traites la personne humaine, en toi-même comme en autrui, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen ». C'est sur cet homme comme 'fin en soi' que Kant fonde la dignité humaine. Neo (Keanu Reeves) incarne précisément la renaissance de l'homme en tant que sujet libre. Fin et non moyen.

Liberté et destinée"Morpheus demande à Neo s'il croit en la destinée. « Non, lui répond-il, parce que je veux être aux commandes de ma vie ». On voit donc ici que le destin peut être entendu comme quelque chose de programmé mais en même temps, le destin de Neo, c'est justement de refuser cette programmation.

Liberté et nécessité"Le film montre très bien que liberté et nécessité sont inextricablement liées Illustration avec la scène des deux pilules : si Neo choisit la bleue, il oubliera tout et reprendra sa place dans la matrice ; s'il choisit la rouge, il quittera la matrice pour accomplir son destin et à partir de là, tout va s'enchaîner. C'est la position de Sartre pour qui chacun choisit sa vie.

Nature et technique"Contrairement à la distinction entre nature et technique (Aristote), la matrice est la fois mère et machine. Le film dénonce ainsi l'illusion d'un monde

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nourricier donné par la technique. Lorsque Neo quitte la matrice, on assiste d'ailleurs à un accouchement. De même que toute vérité est douloureuse (Nietzsche) et qu'il faut forcer le prisonnier à quitter la caverne (Platon), Neo souffre lorsqu'il arrache les tuyaux qui le relie à la matrice."

1.7.1.1 THE TRUMAN SHOW

The Truman show de Peter Weir passait il y a dix ans pour une œuvre visionnaire. Du précurseur Big Brother jusqu'au récent Kid Nation (oui, oui, en passant par notre Loft Story national), la déferlante de la télé-réalité a banalisé le concept et depassionné les débats (à l'époque Patrick Le Lay lui-même parlait de "pornographie" tout en s'apprêtant à manger son chapeau). La fable de Peter Weir et d'Andrew Niccol son scénariste, portée par un Jim Carrey inspiré, n'en apparaît que plus intéressante. le film à partir de quelques scène-clés du film, permet d’ explorer plusieurs notions du programme : la vérité, la liberté, le bonheur…

RESUMEDepuis sa naissance, à son insu, un homme est filmé pour un «docu-soap» télévisé.

Truman Burbank a toujours vécu dans la charmante bourgade de Seahaven, sur une île à quelques encablures du continent américain. C'est là qu'il a passé son enfance avec son meilleur ami Marlon, qu'il

s'est marié avec Meryl, infirmière dans l'hôpital local, qu'il a trouvé un emploi stable et qu'il croise chaque matin ses voisins et amis, au comportement aussi prévisible que le sien.

D'ailleurs, voudrait-il quitter l'île qu'il ne le pourrait pas, car il est obsédé par le souvenir de son père, noyé sous ses yeux lors d'une sortie en voilier. Cela ne l'empêche pas d'abriter un rêve secret : avoir un beau matin le courage de se rendre sur le continent et revoir la belle Lauren, qui disait s'appeler Sylvia et le supplia jadis de s'échapper de sa "prison", juste avant de disparaître brutalement de son univers.

Or, depuis quelque temps, Truman constate des anomalies dans son environnement : un projecteur, venu d'on ne sait où, s'écrase soudain à ses pieds, le ciel toujours bleu est parfois obscurci d'une averse réservée à lui seul, un clochard ressemblant à son père tente de le contacter avant d'être enlevé sous ses yeux par des passants. Toutes ses tentatives pour quitter Seahaven échouent à cause de mystérieux obstacles ou contretemps. Il est bientôt convaincu d'être en permanence observé. Et ce n'est pas une illusion. En vérité, Truman a été adopté à sa naissance par une grande chaîne de télévision et il est à son insu la vedette du Truman Show, un feuilleton diffusé depuis trente ans, 24 heures sur 24, à la grande satisfaction de plus d'un milliard et demi de téléspectateurs à travers le monde. Seahaven est en fait une bulle, un décor de studio, et tous les événements de la vie de Truman sont décidés et organisés en régie par le tout-puissant producteur Christof.

Dans le monde extérieur, certains, comme Sylvia, s'efforcent de mettre un terme à cette situation inhumaine. La décision vient finalement de Truman qui, un jour, entreprend de dominer sa phobie et de traverser l'océan. Furieux de voir sa

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créature lui échapper, Christof déchaîne une tempête. Sous les yeux des spectateurs atterrés, Truman est sur le point de se noyer. Pourtant, il réussit à remonter sur le voilier et atteint... la toile de fond du studio où se trouve une porte fermée. Christof supplie Truman de rester à Seahaven : la vie qui l'attend de l'autre côté est, dit-il, plus cruelle que celle qu'il a connue dans son monde factice. Truman, néanmoins, choisit la liberté.

La libertéLe film peut être abordé comme une défense de la liberté individuelle ou liberté privée.On peut considérer ce film comme une parabole des relations entre un Etat tutélaire, tout-puissant, agissant au nom du soit disant bonheur de ses membres, et l’individu, avide de liberté, représenté par Truman.Sont ainsi opposées une conception de l’Etat providence, qui vise à procurer à tous le bonheur et une conception libérale de la société : la valeur suprême étant la liberté individuelle. Le film défendrait ainsi l’unedes valeurs fondamentales de la société américaine.

Danger d’un despotisme étatique pour la liberté individuelleJe veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour seprocurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine ; quant au demeurant- de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas -, il les touche et ne les sent point -, il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et, s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.

Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il

- Cherchez les définitions de : Etat providence, Etat gendarme, liberté privée.- Quelle est la position concernant les relations Etat/individus défendue par le libéralisme politique ?- Sylvia milite pour la libération de Truman. Mis à part la question amoureuse, comment interpréter son combat?- La relation amoureuse entre Sylvia et Truman est refusée par Christof. Les mesures employées peuvent faire penser à celles d’une police politique. Pourquoi ?- Dans toute la ville, dans la maison, la voiture de Truman, des caméras sont placées partout pour filmer sa vie. Truman est ainsi sous surveillance permanente. A quel type de régime politique, l’omniprésence des caméras peut-elle faire penser ? Développez le parallèle.- Etudiez le dialogue entre Christof et Truman à la fin du film.

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avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril - mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur mais pourvu qu'il veut en être l'unique agent et le seul arbitre - il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages -, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre -, qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même.

L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait. [...]J'ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu'on ne l'imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté,et qu'il ne lui serait pas impossible de s'établir à l'ombre même de la souveraineté du peuple.

Tocqueville, De la Démocratie en Amérique (1835), éd. 10/18, pp. 361-362

http://www.cinelegende.fr/archive/programme2009/film02_09.html

The Truman Show est sur un paradoxe : il met en scène un « réality show » fictif qu'il renie en le détournant. Le film ne commence qu'au début de la révolte de Truman. C'est à dire, quand il le remet en cause. L'intrigue du film The Truman Show repose sur la négation du principe même de l'émission télévisuelle fictive mettant en scène la vie de Truman. L'intérêt du film est de voir s'écrouler la série sur laquelle il se base. Truman rejette toute sa vie en découvrant peu à peu la duperie dont il a été la victime. Il se révolte dans le sens où l'explique Albert Camus dans L'homme révolté : « Qu'est qu'un homme qui se révolte ? Un homme qui dit non. » Ainsi, Truman en pressentant la fin, prononce dés la première minute du film : « No way [...] ».Une mythologie des temps modernesEn choisissant la réalité contre le factice - de la même façon que dans le mythe de la Caverne de Platon - rétablit l'égalité maître-esclave que lui avait imposé Christof. « Pour être l'homme doit se révolter » explique Albert Camus. C'est ce que fait Truman en préférant la dure vérité aux faux-semblants. En ce sens, Peter Weir met en scène le mythe de Prométhée qui a outrepassé les droits que lui avait accordé Zeus en donnant le feu sacré aux humains. Truman a lui aussi dépassé le cadre que le réalisateur lui avait imposé en cherchant la vérité qu'il n'aurait pas du connaître.Dans la dernière scène, alors que Christof s'est accordé littéralement le droit de vie et de mort sur Truman, celui-ci apparaît enchaîné dans les cordages du bateau, comme Prométhée est enchaîné au Caucase. Truman se sacrifie pour la vérité et contre les lois injustes. Cette vision symbolique démontre la puissance tyrannique du réalisateur qui est mise à mal par la révolte de Truman.Par cet acte, en quittant l'émission, il tue socialement le père car plus encore que celle de Truman, la vie de Christof est fondée sur l'émission. Il accomplit ainsi le complexe d'Oedipe par sa révolte.Au delà de l'acte personnel qu'il réalise, la révolte de Truman est - comme toutes les révoltes - un acte sociétal. Il

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correspond à la théorie d'Albert Camus: « Je me révolte donc nous sommes. Et nous sommes seuls. » Truman en se révoltant, non seulement se libère de l'emprise de l'émission et de son réalisateur, mais aussi libère les millions de téléspectateurs en mettant en avant la perversion du concept de l'émission et leur addiction. Cette idée est démontrée par leurs cris de joie après le départ de Truman. Alors qu'il a socialement et publiquement tué Christof, le monde entier se retrouve seul mais libéré. Pourtant, le film conclue sur le caractère éphémère de la télévision en montrant deux téléspectateurs changer de programme : « We change?what else is on?where is the tv guide? ».The Truman Show, une œuvre existentialiste.Le Truman Show est un film de réflexion sur la condition humaine contemporaine. Il porte d'ailleurs les marques de l'existentialisme. La vie de Truman représente parfaitement la fameuse théorie de Jean-Paul Sartre « l'existence précède l'essence ». L'homme vient au monde, existe puis se définit peu à peu par les actions et les choix qu'il fait. Truman, de la même façon, ne se définit en tant que personne que lorsqu'il fait son premier choix, celui de se rebeller. Sa mort symbolique dans la tempête est avant tout sa renaissance, sa naissance en tant qu'être humain conscient. Il se détache radicalement de l'ancienne vie dans laquelle les scénaristes avaient tout choisi. Il crée son essence après avoir existé lorsque, dans la scène finale, il passe la porte.Dans cette scène, Truman prend conscience de l'existence des autres, et, en particulier de celle de Christof lorsqu'il tourne son regard vers le soleil. En portant son regard sur autrui, il comprend en même temps qu'il était le centre d'un monde télévisuel créé pour lui (Christof lui dit « The world i create for you ») et qu'il n'est plus le centre du monde car le système égocentré qu'on avait construit pour lui -et qu'il avait également construit mentalement- s'écroule à la perception d'autrui.Ainsi, selon la théorie existentialiste, Truman au moment même où il devient un homme libre en rejetant l'état d'objet auquel le show l'avait résigné, redevient un objet au travers du regard de l'autre qu'il vient de découvrir. Autrui le juge, fait de lui l'objet de sa pensée mais cette réification est à double sens.C'est à dire que, non seulement par l'ironie de ses paroles mais plus encore par l'acte ultime du passage de la porte, Truman a le dernier mot, il juge tous ces autres qu'il a découvert et les soumet à sa volonté. Il n'est plus seulement l'objet du regard d'autrui et de la société mais il devient sujet en réifiant tous ces autres inconnus. Ainsi, le conflit insolvable entre les libertés de chacun - tel que Sartre nous le montre dans Huis Clos - est à son apogée. Il se résout pourtant dans la joie des téléspectateurs du show. Par ce sentiment unanime, ils se soumettent à Truman, à sa volonté et se réjouissent de son acte.Peter Weir vit-il à Fééritopia ?Alors que le show était devenu leur raison de vivre depuis des années, que la télé était devenue leur maître à penser qui leur montrait comment vivre « comme il faut ». Ils se réjouissent que leur quotidien s'écroule. Cette relation de soumission à l'autorité cathodique nous rappelle l'expérience de Milgram reprise à propos de la télévision en 2010 par Jean-Léon Beauvois et Christophe Nick. Dans le Truman Show, le petit écran est déifié par les téléspectateurs du show. Il est au centre de leur vie, il leur dicte leurs sentiments, leurs envies... Par son acte de rébellion, Truman non seulement s'impose en homme libre mais aussi libère ces millions de téléspectateurs de leur soumission. On peut reprocher à Peter Weir sa naïveté et son manque de cynisme. Mais tout bon spectateur de The Truman Show est heureux de ce happy end.http://www.senscritique.com/film/The_Truman_Show/critique/4666589

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Synthèse liberté (1)

1.8 DÉFINITIONS « LIBERTÉ » La liberté, est-ce faire ce que l’on veut ?C’est difficilement défendable… Si je fais ce que je veux, les autres sont-ils encore libres ?

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Par ailleurs ma liberté n’est-elle pas qu’une illusion ? Quelle est l’origine réelle de mes choix ? Ne peut-il y avoir des causes que j’ignore et qui me font agir…à mon insu ?

DéfinitionsLiberté : la liberté se définit comme l’état de ce qui ne subit pas de contrainte, soit, la capacité d’une personne, d’un groupe à ne pas être dominé par un autre.

Liberté politique : « pouvoir d’agir, au sein d’une société organisée, selon sa propre détermination dans la limite de règles définies ». La liberté est donc paradoxale puisqu’elle est à la fois l’absence de contrainte et l’acceptation de la décision collective.

1.9 VOCABULAIRE LIBERTE

Fatalisme une puissance unique et surnaturelle fixe la destinée humaine donc le cours des événements échappe à l'intelligence et à la volonté

Comment alors être responsable de ses actes ?

Déterminisme Principe selon lequel tout effet a une cause, les mêmes causes produisent les mêmes effets et il n'y a pas d'effets sans causes.Le déterminisme n’a rien à voir avec le hasard

Stoïcien/ Laplace/ Spinoza/Freud/Comme,t être libre si on est déterminé ?

Libre-arbitre Pouvoir de choisir de façon absolue, c’est à dire d’être à l’origine de ses actes. Autrement dit un sujet libre est sensé pouvoir choisir de lui-même ce qu’il choisit, sans être poussé à l’avance d’un coté ou d’un autre par quelque influence ou cause que ce soit.

+++ Sartre++ Descarteset l’inconscient, alors ?

Essence L'essence est ce qui constitue la réalité permanente de quelque chose par opposition aux modifications superficielles. Ce qui est essentiel appartient à l'essence d'une chose et est nécessaire.

Nécessité/Nécessaire

Ce qui fait qu'une chose ne peut pas ne pas être. La mort est

nécessaire (intrinsèque à l’homme), le moment et les conditions de la mort sont contingentes (variables d’un individu à l’autre)

Le contingent l’accident,

L'accident est ce qui, dans un être, peut être modifié ou supprimé sans changer la nature de la chose elle-même, c'est-à-dire sans que cette chose cesse d'être ce qu'elle est. Ce qui est accidentel est contingent.

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2ème partieJUSTICE ET LOI

Figure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du LouvreFigure 1Gandolfi, Gaetano (1734-1802), Bas du formulaire Musée du Louvre

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1.10 INTRODUCTION

Cette deuxième partie du cours s’interrogera sur le rapport entre liberté, Etat, société, loi, Justice...Et cherchera à savoir s’ils sont un garant ou une entrave à ma liberté? Dans une société organisée, personne ne peut faire ce qu’il veut, comme il veut…Chacun est dans l’obligation de respecter la loi. Dans le cas contraire, la loi se chargera aussi de sanctionner. Bref, chacun doit rester dans la légalité, c'est-à-dire dans le cadre définit par la loi. C’est ce qui en théorie assure la liberté de chacun. Sans la loi, c’est le droit du plus fort. Mais je suis également libre de refuser de faire tout ce qu’elle n’ordonne pas. Ou de désobéir si ce qu’elle m’ordonne n’est pas légitime. Il y a même des cas ou l’état n’est pas le garant de ma liberté : c’est le cas de l’état totalitaire

1.11 LA LOI EST-ELLE LA LOI DU PLUS FORT ?

La loi n’est parfois que la situation imposée par le plus fort. Mais est-ce encore la loi ? Cette loi là n’a ni valeur juridique ni valeur morale. Pour que l’on parle de loi, il faudrait alors que ceux qui sont sous la loi du plus fort aient accepté de l’être, c'est-à-dire aient donné leur consentement à la soumission (cf. Hobbes).

Si, au contraire, cette soumission est seulement subie mais n’est ni acceptée ni reconnue, le pouvoir qui s'exerce est pleinement injuste: établi et maintenu par la violence, il est privé de toute légitimité. Et il sera alors juste de s’y opposer.

De plus, un pouvoir qui ne repose que sur la menace et la contrainte est fort un certain temps…Mais il finit par se heurter à une force plus grande, qui le renverse (cf. la Révolution française, mais aussi plus proche de nous, la Libye) un tel pouvoir est nécessairement constamment menacé et généralement obligé à de plus en plus de violence (voir la Syrie)

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1.11.1 TEXTE N°6 LA FONTAINE, LA RAISON DU PLUS FORT…

Jean de La Fontaine (1621 - 1695) est un poète, moraliste et conteur français, auteur notamment des Fables. Il est le contemporain de Louis XIV

Le Loup et l'agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l'allons montrer tout à l'heure.Un agneau se désaltéraitDans le courant d'une onde pure.Un loup survient à jeun qui cherchait aventure,Et que la faim en ces lieux attirait.Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?Dit cet animal plein de rageTu seras châtié de ta témérité.- Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté -Ne se mette pas en colère ;Mais plutôt qu'elle considèreQue je me vas désaltérantDans le courant,Plus de vingt pas au-dessous d'elle,Et que par conséquent, en aucune façonJe ne puis troubler sa boisson.- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

Et je sais que de moi tu médis l'an passé.- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?Reprit l'agneau, je tète encor ma mère.- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.- Je n'en ai point.- C'est donc quelqu'un des tiens:Car vous ne m'épargnez guère.Vous, vos bergers, et vos chiens.On me l'a dit : il faut que je me venge.Là-dessus au fond des forêtsLe loup l'emporte et puis le mange,Sans autre forme de procès.

Jean de la Fontaine, Fables (XVII°)

A retenirCette fable illustre la notion de loi du plus fort qui ne repose sur aucune justification défendable autre que…la force

1.11.2 TEXTE N°7 ROUSSEAU, , « LE PLUS FORT N'EST JAMAIS ASSEZ FORT POUR ÊTRE TOUJOURS LE MAITRE… »

Jean-Jacques Rousseau, ( 1712-1778) est un écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française.

Texte RousseauLe plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe. Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois

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point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ? (…)Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes.

Rousseau, Du Contrat social, L. I, ch. III, Du droit du plus fort. Voir ci-dessous Totalitarisme Arendt- Cas Eichmann

1.12L

ES LOIS RENDENT-ELLES LES HOMMES LIBRES ?

Considérer la liberté comme la possibilité de faire tout ce que l’on veut reviendrait à se laisser mener par nos pulsions, nos passions sans la moindre considération pour autrui. Mais la vie deviendrait vite impossible et ne serait vraiment libre que le pire des hommes… Il faut donc tenter de comprendre la liberté dans sa relation avec la loi. La liberté est alors une forme d'obéissance acceptée, encadrée par la loi. Et cette liberté ne peut évidemment être absolue. Le pouvoir aura donc besoin de légalité et de légitimité. Pour cela, il devra reposer sur la loi commune, dont le principe est accepté par tous et substituer la violence des hommes à la force de la loi. C’est un contrat qui doit être établi entre les membres d’une société. Mais ce contrat peut prendre différentes formes. Le contrat : tente de définir théoriquement la légitimité de l’Etat. La question que pose le contrat et à laquelle il tente de répondre est : A quelles conditions des hommes libres accepteraient-ils d’obéir au pouvoir ?

1.13 LA LOI, UNE NÉCESSITÉ ? Nicolas Machiavel, (1469 -1527) né à Florence, en Italie. Machiavel est un penseur italien de la Renaissance, philosophe, théoricien de la politique. Machiavel a donné en français le terme « machiavélisme »

1.13.1 TEXTE N°8 MACHIAVEL

Tous les écrivains qui se sont occupés de politique (et l'histoire est remplie d'exemples qui les appuient) s'accordent à dire que quiconque veut fonder un État et lui donner des lois doit supposer d'avance les hommes méchants, et toujours prêts à montrer leur méchanceté toutes les fois qu'ils en s trouveront l'occasion. Si ce penchant demeure caché pour un temps, il faut l'attribuer à quelque raison qu'on ne connaît point, et croire qu'il n'a pas eu l'occasion de se montrer ; mais le temps qui, comme on dit, est le père de toute vérité, le met ensuite au grand jour.

(…) C'est une preuve de ce que nous avons avancé: que les hommes ne font le bien que forcément; mais que dès qu'ils ont le choix et la liberté de commettre le mal avec impunité, ils ne manquent de porter partout la turbulence et le désordre.

Thèse Rousseau à retenir La loi qui repose sur la force ne sert que le droit du plus fort. Elle n’a pas de légitimité (pas de valeur universelle ; elle n’est pas au service du bien commun) je peux donc lui désobéir

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C'est ce qui a fait dire que la pauvreté et le besoin rendent les hommes industrieux et que les lois font les gens de bien. Là où le bien vient à régner naturellement et sans la loi, on peut se passer de loi, mais dès que viennent à expirer les mœurs de l'âge d'or, la loi devient nécessaire.

Machiavel, Discours sur la Première Décade de Tite-Live

1.13.2 TEXTE N° 9 SPINOZA, LA LOI NÉCESSAIRE

Baruch Spinoza  (1632-  1677) est un philosophe néerlandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.    

Texte Spinoza"Aussi longtemps en effet que les hommes agissent seulement par crainte, ils font ce qui est le plus contre leur volonté, et ne considèrent aucunement l’utilité et la nécessité de l’action, mais n’ont souci que de sauver leur tête et de ne pas s’exposer à subir un supplice. Bien plus, il leur est impossible de ne pas prendre plaisir au mal et au dommage du maître qui a pouvoir sur eux, fût-ce à leur grand détriment, de ne pas lui souhaiter du mal et lui en faire quand ils peuvent. Il n’est rien en outre que les hommes puissent moins souffrir qu’être asservis à leurs semblables et régis par eux. Rien de plus difficile enfin que de ravir aux hommes une liberté, après qu’on la leur a concédée.

    D’où suit premièrement que toute société doit, s’il est possible, instituer un pouvoir appartenant à la collectivité de façon que tous soient tenus d’obéir à eux-mêmes et non à leurs semblables. [...]. En second lieu, les lois devront être instituées en tout État/ de façon que les hommes soient contenus/ moins par la crainte/ que par l’espoir de quelque bien particulièrement désiré ; de la sorte chacun fera son office avec ardeur. Enfin, puisque l’obéissance consiste en ce qu’on exécute des commandements par soumission à la seule autorité du chef qui commande, on voit qu’elle n’a aucune place dans une société où le pouvoir appartient à tous et où les lois sont établies par le consentement commun."

Baruch SPINOZA, Traité Théologico-politique, 1670 Thèse Spinoza à retenir

 

Machiavel   : Thèse à retenir Pour Machiavel, l’homme est naturellement mauvais et comme il ne fait le bien que si on l’ y oblige : des lois reposant sur la force sont nécessaires

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1.14 TROIS CONTRATS : HOBBES- LOCKE- ROUSSEAUQuel est le meilleur système politique….

1.14.1 HOBBES : SÉCURITÉ CONTRE LIBERTÉ Thomas Hobbes (1588 - 1679) philosophe anglais. Son œuvre majeure, Le Léviathan , eut une influence considérable sur la philosophie politique moderne. Hobbes considère que l'état de nature est un état de guerre. Aussi, pour lui, toute forme d'Etat sera préférable à cet état de nature. Hobbes propose donc un modèle dans lequel l’individu renonce à sa liberté en faveur de sa sécurité. Le chef sera le garant de cette sécurité mais en échange, il décidera seul des choix de tous.

1.14.2 TEXTE N°10, L’ÉTAT DE NATURE SELON HOBBES,

L’état de nature pour Hobbes, c’est « l’horrible état de guerre » car « l’homme est un loup pour l’homme ».

D'elles-mêmes en effet, en l'absence d'un pouvoir qui les fasse observer par l'effroi qu'il inspire, les lois de nature (comme la justice, l'équité, la modération, la pitié, et d'une façon générale, faire aux autres ce que nous voudrions qu'on nous fit) sont contraires à nos passions naturelles, qui nous portent à la partialité, à l'orgueil, à la vengeance, et aux autres conduites de ce genre. Et les conventions, sans le glaive, ne sont que des paroles, dénuées de la force d'assurer aux gens la moindre sécurité. C'est pourquoi, nonobstant les lois de la nature ( …), si aucun pouvoir n'a été institué, ou qu'il ne soit pas assez grand pour assurer notre sécurité, tout homme se reposera (chose pleinement légitime) sur sa force et sur son habileté pour se garantir contre tous les autres.

Thomas Hobbes," Leviathan "© Editions Sirey

1.14.3

TEXTE N°11 : L’ÉTAT DE SOCIÉTÉ SELON HOBBES

L’état de société est rendu nécessaire par l’insécurité de l’état de nature.La seule façon d'ériger un tel pouvoir (…) apte à défendre les gens de l'attaque des étrangers, et des torts qu'ils pourraient se faire les uns aux autres, et ainsi à les protéger de telle sorte que par leur industrie et par les productions de la terre, ils puissent se nourrir et vivre satisfaits, c'est de confier tout leur pouvoir et toute leur force à un seul homme, ou à une seule assemblée, qui puisse réduire

Thèse de Hobbes à retenir Pour Hobbes : L’homme est mauvais donc pas de pouvoir sans force et dans le cas contraire, retour à la loi du plus fort

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toutes leurs volontés, en une seule volonté. Cela revient à dire : désigner un homme, ou une assemblée, pour assumer leur personnalité ; et que chacun s'avoue et se reconnaisse comme l'auteur de tout ce qu'aura fait ou fait faire, quant aux choses qui concernent la paix et la sécurité commune, celui qui a ainsi assumé leur personnalité, que chacun par conséquent soumette sa volonté et son jugement à la volonté et au jugement de cet homme ou de cette assemblée. (…) ....Le dépositaire de cette personnalité est appelé SOUVERAIN, et l'on dit qu'il possède le pouvoir souverain ; tout autre homme est son SUJET.

Le contrat selon Hobbes Le contrat proposé par Hobbes est un contrat de soumission. - la soumission doit être totale; - le maître lui-même n’est pas lié par ce contrat (son pouvoir est absolu).La sécurité, la paix est donc à ce prix : j’accepte une soumission totale et j’accorde un pouvoir absolu à mon chef. L’état c’est « l’homme Dieu pour l’homme ». Tout repose sur l’autorité du chef : « Sans le glaive4, les pactes ne sont que des mots ». La seule chose que Hobbes exige des citoyens, c’est l’obéissance. Mais en contrepartie, les citoyens gagnent la sécurité et le respect de leurs biens.

SUR HOBBESwww.dailymotion.com/video/x7ws5o_raphael-enthoven-l-etat-politique-h_newshttp://www.dailymotion.com/video/x7ws80_raphael-enthoven-l-etat-politique-h_news

http://www.dailymotion.com/video/x7ws9k_raphael-enthoven-l-etat-politique-h_news

1.14.4 TEXTE N° 12 LOCKE OU LA LIBERTÉ POSSIBLEJohn Locke ( 1632- 1704) était un philosophe anglais, l'un des principaux précurseurs des Lumières. Sa théorie de la connaissance était qualifiée d'empiriste car il considérait que l'expérience est l'origine de la connaissance. Sa théorie politique est l'une de celles qui fondèrent le libéralisme

"Les hommes se trouvant tous par nature libres, égaux et indépendants, on n'en peut faire sortir aucun de cet état ni le soumettre au pouvoir politique d'un autre, sans son propre consentement.Il ne peut y avoir de pouvoir sans acceptation ( Pas de soumission) La seule façon pour quelqu'un de se départir de sa liberté naturelle (...), c'est de s'entendre avec d'autres pour se rassembler (...). Et lorsqu'un certain nombre d'hommes ont consenti à former une communauté ou un gouvernement, ils deviennent, par là-même, indépendants et constituent un seul corps politique, où la majorité a le droit de régir et d'obliger les autres (...).

4 L’épée, symbole de force

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Ainsi, ce qui donne naissance à une société politique n'est autre que le consentement par lequel un certain nombre d'hommes libres, prêts à accepter le principe majoritaire, acceptent de s'unir pour former un seul corps social. C'est cela seulement qui a pu ou pourrait donner naissance à un gouvernement légitime."Définition de la démocratie

(…)"La liberté naturelle de l'homme, c'est de ne reconnaître sur terre aucun pouvoir qui lui soit supérieur, de n'être assujetti à la volonté ou à l'autorité législative de personne, et de n'avoir pour règle que la seule loi naturelle. La liberté de l'homme en société, c'est de n'être soumis qu'au seul pouvoir législatif, établi d'un commun accord dans l'État, et de ne reconnaître aucune autorité ni aucune loi en dehors de celles que crée ce pouvoir, conformément à la mission qui lui est confiée (...). Chaque fois qu'un certain nombre d'hommes, s'unissant pour former une société, renoncent, chacun pour son compte, à leur pouvoir de faire exécuter la loi naturelle et le cèdent à la collectivité, alors et alors seulement naît une société politique ou civile

(...). La grande fin pour laquelle les hommes entrent en société, c'est de jouir de leurs biens dans la paix et la sécurité. Or, établir des lois dans cette société constitue le meilleur moyen pour réaliser cette fin. Par suite, dans tous les États, la première et fondamentale loi positive est celle qui établit le pouvoir législatif. Ce pouvoir législatif constitue non seulement le pouvoir suprême de l'État, mais il reste sacré et immuable entre les mains de ceux à qui la communauté l'a une fois remis (...). Dès que cesse la loi, la tyrannie commence, s'il y a transgression au détriment d'autrui. Dès lors, tout personnage au pouvoir qui abuse de l'autorité concédée par la loi cesse par là même d'être un magistrat. Et puisqu'il agit sans autorité, on peut lui résister comme à tout homme qui empiète par la force sur les droits d'un autre."

John Locke, Deux Essais sur le pouvoir civil, 1690.

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Etat de nature selon Locke http://www.youtube.com/watch?v=Jh6d4zb0-m4&feature=relmfu

1.14.5 TEXTE N° 13 ROUSSEAU ET LE CONTRAT SOCIALJean- Jacques Rousseau, ( 1712-1778) est un écrivain,

philosophe et musicien genevois de langue française.Locke va influencer Rousseau. mais celui-ci ira plus loin, rendant même son système utopique à l’échelle d’un état. L’état de nature selon Rousseau :

Contrairement à ce que l’on croit parfois, pour Rousseau l’homme à l’état de nature est un mythe, une hypothèse. C’est l’homme tel qu’il serait s’il n’était pas

un être social. En quelque sorte, l’état de nature est le naturel en chacun d’entre nous. L’homme à l’état de nature est perfectible (voir cours nature et Culture)

Texte 13 ARéduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer ; ce que l’homme perd par le contrat social, c’est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu’il peut atteindre ; ce qu’il gagne, c’est la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n’a pour bornes que les forces de l’individu, de la liberté civile5 qui est limitée par la volonté générale, 5 Le citoyen par la soumission aux lois retrouve sous forme de libertés politiques l'indépendance naturelle. Une des idées fondamentale de toute la théorie politique de Rousseau est la suivante : l'homme doit, une fois qu'il vit en société, reconquérir par le bon

Thèse de Locke à retenirLocke lui aussi veut garantir la sécurité et préserver la propriété. Mais sa proposition est plus nuancée. L’état de nature selon LockePour Locke, l’état de nature est un état de liberté raisonnable. L’homme à l’état de nature jouit de deux pouvoirs et d’un droit fondamental :

Le pouvoir d’assurer sa propre conservation. Le pouvoir de punir quiconque menace sa vie. Le droit fondamental de propriété limité à ce qui est nécessaire à sa

conservation. Contrairement à Hobbes, chez Locke, un gouvernement légitime ne peut être absolu. Qui accepterait spontanément d’abandonner sa liberté et tous ses droits à un seul homme ? Chez Locke l’autorité vient de la majorité et non de la puissance absolue d’un individu.Il s’agit d’un contrat de soumission conditionnel, c'est-à-dire par consentement mutuel et qui peut être révoquée par la majorité si la sécurité n’est pas assurée.

Pour Locke, le pouvoir n’appartient pas à un seul. La division des pouvoirs est nécessaire. Il faut donc :

un pouvoir législatif qui promulgue des lois; un pouvoir exécutif qui a le pouvoir de punir

Cela annonce les principes de la démocratie telle que nous la connaissons.

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et la possession, qui n’est que l’effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété qui ne peut être fondée que sur un titre positif. On pourrait sur ce qui précède ajouter à l’acquis de l’état civil la liberté morale 6, qui seule rend l’homme vraiment maître de lui ; car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Du Contrat social (1762), livre I, chap. 8

Texte 13BIl n'y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu'un est au-dessus des Lois : dans l'état même de nature l'homme n'est libre qu'à la faveur de la Loi naturelle7 qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n'obéit qu'aux Lois et c'est par la force des Lois qu'il n'obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu'on donne dans les Républiques au pouvoir des Magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l'enceinte sacrée des Lois : ils en sont les Ministres non les arbitres, ils doivent les garder non les enfreindre. Un Peuple est libre, quelque forme qu'ait son Gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l'homme, mais l'organe de la Loi. En un mot, la liberté suit toujours le sort des Lois, elle règne ou périt avec elles ; je ne sache rien de plus certain. »

[Jean-Jacques Rousseau, Lettres écrites de la montagne, 1764, Œ. C. Pleïade, III, p. 841.]

« Au lieu de détruire l’égalité naturelle, le pacte fondamental substitue, au contraire, une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d’inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit. »

Rousseau, Du Contrat social, L.I, ch.IX

usage de la raison, les biens dont il jouissait à l'état de nature. La liberté est reconquise à travers la soumission aux lois.6 L’homme en vivant en société connaît la justice, la moralité et la vertu. Ce sont des biens que l'homme naturel ignore, ce ne sont pas des dons de la nature, mais l'homme doit s'efforcer de les acquérir. 7 Pour Rousseau la loi est naturelle car elle nous dicte, du plus profond de notre conscience ce qui est juste et légitime. La loi naturelle d’autre part est universelle, contrairement aux lois positives qui sont variables . Elle est valide pour tous les hommes quels que soient leurs mœurs, leurs coutumes ou leur système politique et juridique. Enfin, la loi naturelle se réfère à l’état de nature, qui définit l’existence de l’homme antérieurement à toute institution sociale, à sa nature originelle.

Le Contrat social selon Rousseau Contrairement à Hobbes et même à Locke pour lesquels le contrat impliquait une perte de liberté totale ou partielle, pour Rousseau, la fonction 1ère du contrat est de préserver la liberté des individus. Pour Rousseau ,le contrat de Hobbes est indigne et ne protège pas des délires arbitraires du souverain. Le contrat doit être fait au profit de la communauté et non à celui du souverain. Il va donc falloir trouver « une forme d’association par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ». Bref ! il va falloir associer le pouvoir absolu du peuple à la liberté absolue de chacun. Pas simple !!Ce que propose Rousseau c’est l’aliénation totale de chacun à tous. C’est la loi qui redistribuera les droits et les biens de chacun en fonction de la volonté générale. Le peuple ne peut aller contre les intérêts du peuple…Rousseau propose donc un contrat de démocratie directe ou chacun intervient sur les lois. Selon Rousseau elles seront ainsi mieux acceptées, « naturelles ». Mais la mise e n place parait difficile…La loi naturelle (la liberté naturelle) équivaut à la force et est limitée par elle. Alors que la loi sociale (liberté) repose sur un pacte accepté qui fait que chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même.

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Sur Rousseau et le Contrat social : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=3758041

Synthèse Contrat social

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1.15 LES LOIS SONT-ELLES TOUJOURS JUSTES ?

 

1.15.1 TEXTE N° 14 LÉO STRAUSS : LE DROIT NATUREL

«  Rejeter le droit naturel revient à dire que tout droit est positif, autrement dit que le droit est déterminé exclusivement par les législateurs et les tribunaux des différents pays. Or, il est évident qu’il est parfaitement sensé et parfois même nécessaire de parler de lois ou de décisions injustes. En passant de tels jugements, nous impliquons qu’il y a un étalon du juste et de l’injuste qui est indépendant du droit positif et lui est supérieur : un étalon grâce auquel nous sommes capables de juger le droit positif.Bien des gens aujourd’hui considèrent que l’étalon en question n’est tout au plus que l’idéal adopté par notre société ou notre “civilisation” tel qu’il a pris corps dans ses façons de vivre ou ses institutions.(…) Mais le simple fait que nous puissions nous demander ce que vaut l’idéal de notre société montre qu’il y a dans l’homme quelque chose qui n’est point totalement asservi à sa société et par conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l’idéal de notre société comme de tout autre. Cet étalon ne peut être trouvé dans les besoins des différentes sociétés, car elles ont, ainsi que leurs composants, de nombreux besoins qui s’opposent les uns aux autres : la question de priorité se pose aussitôt. Cette question ne peut être tranchée de façon rationnelle si nous ne disposons pas d’un étalon qui nous permette de distinguer entre besoins véritables et besoins imaginaires et de connaître la hiérarchie des différentes sortes de besoins véritables. Le problème soulevé par le conflit des besoins sociaux ne peut être résolu si nous n’avons pas connaissance du droit naturel.  » 

Léo Strauss, Droit naturel et histoire (1953)                            

Légal et LégitimeLes deux mots ont la même étymologie latine, lex, legis, « la loi », mais ils se distinguent et s'opposent parfois. La légalité c’est la conformité à la loi (loi d’un pays, à un moment donné): un comportement qui respecte strictement la loi, donc la légalité, peut être en réalité scandaleux ou immoral, une décision de justice peut être considérée comme injuste.

La légitimité se réfère à une valeur ou à un idéal supérieur à la loi établie. Elle se fonde sur le droit naturel. (Voir ci-dessous) Une loi devrait donc être à la fois légale et légitime… La question de la légitimité se pose notamment dans des moments critiques, lorsque les lois semblent injustes ou scandaleuses (Gouvernement de Vichy/ Résistance…).

 Le droit positif est l'ensemble des règles obligatoires qui régissent une société donnée à une époque déterminée. → le droit positif est particulier (relatif à une société donnée), temporel (il change avec les époques).on ne doit y obéir que dans des circonstances données. L'obéissance au droit positif est donc conditionnée ; elle est relative.  Le droit naturel affirme la validité de normes immuables et universelles, indépendantes du temps et de l'espace. C'est le droit idéal qui présenterait un caractère d'universalité, d'imprescriptibilité qu'il tiendrait de la nature même de l'homme (sens moderne). → le droit naturel est universel (il vaut pour tous les hommes) et intemporel (il vaut de toute éternité). Droit indépendant du temps et de l'espace". L'obéissance au droit naturel est donc inconditionnée (elle ne dépend pas des conditions, autrement dit, elle doit être absolue).

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1.16  FAUT-IL TOUJOURS OBÉIR À LA LOI

1.16.1 TEXTE N°15 ALAIN ET L’INJUSTICE DES LOIS-OU LA RELATIVITÉ DE LA JUSTICE

Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier (1868 - 1951), est un philosophe, journaliste, essayiste et professeur de français.

Qu’est-ce que le droit naturel selon Léo Strauss ?

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Je dis que le respect de la vie d'autrui n'est pas un devoir social, attendu qu'il existe indépendamment de l'existence ou de la nature d'une société quelconque. Quand un homme tomberait de la lune, vous n'auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer. De même pour le vol ; je m'interdis de voler qui que ce soit ; j'ai la ferme volonté d'être juste et charitable envers mes semblables, et non pas seulement envers mes concitoyens ; et je rougirais d'avoir augmenté injustement la note à payer, qu'il s'agisse d'un chinois ou d'un nègre. La société n'a donc rien à faire ici ; elle ne doit pas être considérée. Ou alors, si je la considère, qu'exige-t-elle de moi, au nom de la solidarité ? Elle exige que j'approuve en certains cas le vol, l'injustice, le mensonge, la violence, la vengeance, en deux mots les châtiments et la guerre. Oui, la société, comme telle, ne me demande que de mauvaises actions. Elle me demande d'oublier pour un temps les devoirs de justice et de charité, seulement elle me le demande au nom du salut public, et cela vaut d'être considéré. C'est pourquoi je veux bien que l'on traite de la morale sociale, à condition qu'on définisse son objet ainsi : étude réfléchie des mauvaises actions que le Salut Public ou la Raison d'État peut nous ordonner d'accomplir.

Alain, Propos, I, Gallimard 1956

Thèse d’Alain à retenir

1.16.2 LA DÉSOBEISSANCE CIVILE

Le terme a été créé par l’américain libertaire Henry David THOREAU dans son essai De la désobéissance civile publié en 1849 à la suite de son refus de payer une taxe destinée à

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financer la guerre des États-Unis contre le Mexique et en signe de lutte contre l’esclavage dans le sud. 

Ce texte fondateur influencera Léon Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King

Un acte de désobéissance civile peut être caractérisé par 6 éléments :

Une infraction consciente et intentionnelle Un acte public Un mouvement à vocation collective ( s’inscrit dans un mouvement

collectif). Une action pacifique Un but, à savoir, la modification ou l’ abrogation de la règle Des principes supérieurs : ( libertés publiques, respect de la personne

humaine). Article 2 de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » de 1789 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »

Les précurseurs de la désobéissance En 1574, les protestants face aux persécutions publient :  Discours de la servitude volontaire   écrit en 1549  par Etienne de la Boétie qui deviendra l’ami de Montaigne « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » (La Boétie)

1.16.3 TEXTE N°16 LA BOÉTIE Étienne de La Boétie (1530-1563) écrivain humaniste et poète français. Il fut un grand ami de Montaigne, qui lui rendit hommage y compris dans ses Essais. La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. (1598):Pour lui, « Le pouvoir ne s’impose que du seul consentement de ceux sur lesquels il s’exerce. » Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire (1548)

Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. (…). Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. (…) A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? (…)Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

La Boétie, extrait de Discours de la servitude volontaire

Thèse de La Boétie à retenir

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1.16.4 TEXTE N°17 LOCKE LE DROIT DE RÉSISTANCE À L'OPPRESSION

John Locke ( 1632 - 1704) était un philosophe anglais, l'un des principaux précurseurs des Lumières. Sa théorie de la connaissance était qualifiée d'empiriste car il considérait que l'expérience est l'origine de la connaissance. Sa théorie politique est l'une de celles qui fondèrent le libéralisme

"La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. (séparation des pouvoirs)En aucun cas, on ne saurait imaginer que la société veuille habiliter le pouvoir législatif à détruire l'objet même que chacun se proposait de sauvegarder quand il s'est joint à elle et que le peuple avait en vue quand il s'est donné des législateurs de son choix ; chaque fois que les législateurs tentent de saisir et de détruire les biens du peuple, ou de le réduire à l'esclavage d'un pouvoir arbitraire, ils entrent en guerre contre lui ; dès lors, il est dispensé d'obéir et il n'a plus qu'à se fier au remède que Dieu a donné à tous les hommes contre la force et la violence. Aussi, dès que le pouvoir législatif transgresse cette règle fondamentale de la société, dès que l'ambition, la peur, la folie, ou la corruption l'incitent à essayer, soit de saisir lui-même une puissance qui le rende absolument maître de la vie des sujets, de leurs libertés et de leurs patrimoines, soit de placer une telle puissance entre les mains d'un tiers, cet abus de confiance le fait déchoir des fonctions d'autorité dont le peuple l'avait chargé à des fins absolument opposées ; le pouvoir fait retour au peuple, qui a le droit de reprendre sa liberté originelle et d'établir telle législature nouvelle que bon lui semble pour assurer sa sûreté et sa sécurité, qui sont la fin qu'il poursuit dans l'état social. (…) J. Locke, Deuxième Traité du Gouvernement civil, 1690, trad. Gilson, Vrin éd., pp. 203-206. Thèse de Locke à retenir

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Gandhi et la désobéissance civile http://www.dailymotion.com/video/x80ld3_gandhi-la-grande-ame_newsGandhi: « Le criminel enfreint les lois subrepticement et tâche de se soustraire au châtiment ; tout autrement agit celui qui résiste civilement. Il se montre toujours respectueux des lois de l’Etat auquel il appartient, non par crainte des sanctions, mais parce qu’il considère ces lois nécessaires au bien de la société. Seulement, en certaines circonstances, assez rares, la loi est si injuste qu’obéir semblerait un déshonneur. Alors, ouvertement et civilement, il viole la loi et subit avec calme la peine encourue pour cette infraction»

 La désobeissance civilehttp://www.dailymotion.com/video/x76nqs_reportage-desobeissance-civile_news?start=19

1.17 LA LOI EXCUSE-T-ELLE NOS ACTES ?

1.17.1 LE CAS EICHMANNEichmann était un fonctionnaire nazi qui a participé à l'extermination des Juifs et des minorités européennes lors de la Seconde guerre mondiale. Il était chargé de l’organisation des convois vers les campsAprès la guerre, il s'enfuit en Amérique du sud, mais capturé quelques années plus tard par un commando israélien, il sera jugé en Israël .Eichmann se défendit en disant qu'il s'était contenté d'obéir aux ordres :

EICHMANN : Je déclarerai pour terminer que déjà, à l’époque, personnellement, je considérais que cette solution violente n’était pas justifiée. Je la considérais comme un acte monstrueux. Mais à mon grand regret, étant lié par mon serment de loyauté, je devais dans mon secteur m’occuper de la question de l’organisation des transports. Je n’ai pas été relevé de ce serment. Je ne me sens donc pas responsable en mon for intérieur. Je me sentais dégagé de toute responsabilité. J’étais très soulagé de n’avoir rien à faire avec la réalité de l’extermination physique. J’étais bien assez occupé par le travail que l’on m’avait ordonné de prendre en charge. J’étais adapté à ce travail de bureau dans

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la section, j’ai fait mon devoir, conformément aux ordres. Et on ne m’a jamais reproché d’avoir manqué à mon devoir.

Extrait des séances du procès Eichmann (1961)

Hannah Arendt et la banalité du mal : le cas Eichmann http://videos.arte.tv/fr/videos/hannah_arendt_et_la_banalite_du_mal-

3833204.html

ARTE Journal - 12/04/11 -Un reportage de Lionel Jullien

Hannah Arendt reste un des plus grands esprits et des plus grands penseurs politiques du 20e siècle. D'avril 1961 au 31 mai 1962, Hannah Arendt est envoyée par le New Yorker pour couvrir comme correspondante le procès Eichmann à Jérusalem. A ce moment là, elle est déjà très connue, surtout aux USA où elle a émigré pour fuir le nazisme en 1941. Elle a déjà publié "Les origines du Totalitarisme" et "Condition de l'homme moderne".Mais, ce procès va se révéler être l'occasion pour elle d'éprouver son travail sur le totalitarisme. Face à celui qui a pris une part active à la solution finale, elle le décrit comme un spectre, enrhumé même. Va alors en découler un concept philosophique d'une importance sans précédent car il pose la possibilité de l'inhumain en chacun d'entre nous.

Un concept novateur et inventé par le 20° siècle, attaché à lui : la banalité du mal.

1.17.2 L'EXPÉRIENCE DE MILGRAM L’expérience de Milgram montre la tendance de l’homme à se soumettre à l’autorité. Stanley Milgram, un scientifique américain, a réalisé l’expérience suivante en 1963 : on propose à un volontaire de participer à une expérimentation psychologique. Un docteur pose des questions à un candidat, et à chaque mauvaise réponse, le volontaire doit appuyer sur un bouton qui envoie une décharge électrique au candidat. On demande, au fil de l’expérience, d’envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes. La scène est évidemment truquée : le candidat ne reçoit pas des décharges électriques, c’est un acteur qui simule la douleur. Le résultat frappant de cette expérience est que 65 % des volontaires allèrent jusqu’à des décharges mortelles, même si ce fut généralement avec réticence et difficulté (nervosité extrême, protestations verbales, rires nerveux, etc.). Ces expériences montrent la propension effrayante des individus à obéir sans se révolter.

L’ expérience de Milgram en vidéo http://www.dailymotion.com/video/xflicf_l-experience-de-milgram_newsInfos sur l’expérience sur ; http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=60&Itemid=2

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L’experience reprise dans lefilm I comme Icare http://www.dailymotion.com/video/x3z17o_l-experience-de-milgram-i-comme-ica_tech

Et pire…UN jeu TV http://www.dailymotion.com/video/xflm6a_milgram-devient-un-jeu-tele_news

La responsabilité http://www.dailymotion.com/video/x8zc67_responsabilite-1-2_webcam?start=2http://www.dailymotion.com/video/x8zcj8_responsabilite-2-2_webcam

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2 LA JUSTICE

La notion de justice est ce qui me permet de déterminer et de juger mon action. Une action injuste est celle qui n’est pas conforme à ce qu’elle doit être. Mais il est évident que seule l’action d’un être libre peut être qualifiée de juste ou d’injuste. Elle implique l’idée de responsabilité, donc de liberté…Un phénomène naturel comme un séisme n’est ni juste ni injuste. Il est, c’est tout. Mais ne pas porter secours à ceux qui en sont victimes est injuste puisqu’il pourrait en être autrement.

L'idée de justice renvoie à la notion d'équité, plus nuancée que l’idée d’égalité : l’équité, c’est que la loi ne soit pas la même pour tous, qu’elle tienne compte d’un contexte (La loi doit s’ajuster aux cas particuliers). Tuer quelqu’un est toujours un acte répréhensible. Mais tuer pour se défendre n’est pas la même chose que tuer pour voler ou par plaisir… La loi ne peut donc pas sanctionner cet acte de la même façon selon les circonstances dans lesquelles il s’est produit.

2.1 JUSTICE ET RESPONSABILITÉ

2.1.1 TEXTE N° 18 ARISTOTE

Aristote est un philosophe grec (-384, à -322). Disciple de Platon à l'Académie pendant plus de vingt ans, il prit ensuite une distance critique vis-à-vis des thèses de son maître et fonda sa propre école, le Lycée. Il fut également précepteur d'Alexandre le Grand.

"On n'agit injustement ou justement que quand l'action est volontaire ; quand elle est involontaire, on n'agit ni injustement ni justement, mais selon l'événement [1], qui donne alors aux actes leur caractère juste ou injuste [...]. En effet, nous sommes amenés à exécuter ou à subir, en

toute connaissance de cause, bien des actes imposés par la nature, dont aucun pourtant n'est volontaire, comme le fait de vieillir ou de mourir. De même, dans les actes injustes et justes, l'événement a aussi sa place. Supposons qu'une personne rende un dépôt [2] malgré elle, ou poussée par la crainte ; nous ne devons pas dire, pour autant, que son action est juste ni qu'elle pratique la justice, sinon par accident. De même, supposons qu'une personne soit empêchée de rendre un dépôt par la force et malgré elle ; il nous faut dire que c'est par pur hasard qu'elle commet une injustice et fait une action injuste."

Aristote, Éthique à Nicomaque, livre V, chapitre 8, , trad. R. Bodéüs, GF, 2004

Thèse d’Aristote à retenir

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2.2 A LA RECHERCHE DE L’ETAT IDEAL

2.2.1 TEXTE KANT N°19

« Ce problème est le plus difficile ; c’est aussi celui qui sera résolu en dernier par l’espèce humaine. – La difficulté qui saute aux yeux dès que l’on conçoit la simple idée de cette tâche, la voici : l’homme est un animal qui, du moment où il vit parmi d’autres individus de son espèce, a besoin d’un maître . Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l’égard de ses semblables ; et, quoique, en tant que créature raisonnable, il souhaite une loi qui limite la liberté de tous, son penchant animal à l’égoïsme l’incite toutefois à se réserver dans toute la mesure du possible un régime d’exception pour lui-même. Il lui faut donc un maître qui batte en brèche sa volonté particulière et le force à obéir à une loi universellement valable, grâce à laquelle chacun puisse être libre. Mais où va-t-il trouver ce maître ? Nulle part ailleurs que dans l’espèce humaine. Or ce maître, à son tour, est tout comme lui un animal qui a besoin d’un maître. De quelque façon qu’il s’y prenne, on ne conçoit vraiment pas comment il pourrait se procurer pour établir la justice publique un chef juste par lui-même : soit qu’il choisisse à cet effet une personne unique, soit qu’il s’adresse à une élite de personnes triées au sein d’une société. Car chacune d’elle abusera toujours de la liberté si elle n’a personne au-dessus d’elle pour imposer vis-à-vis d’elle-même l’autorité des lois. Or le chef suprême doit être juste pour lui-même, et cependant être un homme . Cette tâche est par conséquent la plus difficile à remplir de toutes ; à vrai dire sa solution parfaite est impossible. »

Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, (Sixième proposition).

Thèse de Kant à retenir Dans ce texte Kant affirme que la double nature de l’homme nécessite un maître qui briserait sa volonté particulière afin de lui permettre d’accéder à la liberté civile.

Ce passage est constitué de trois principaux moments. Le premier de « ce problème… d’un maître » énonce la difficulté majeure de parvenir à définir la nature d’un pouvoir qui soumettrait les hommes afin qu’ils vivent ensemble tout en respectant leur liberté.

Le deuxième moment introduit par « car » jusqu’à « l’espèce humaine » explicite les raisons pour lesquelles ce maître se révèle nécessaire, et les finalités visées.Le dernier moment, également introduit par « or », évoque d’une part la difficulté majeure liée à la nature du maître, lui aussi homme, et d’autre part la conséquence de cela, à savoir l’impossibilité d’accéder à une solution parfaite.

Comment limiter le pouvoir du maître ? Les hommes politiques ne sont pas moins hommes (Machiavel avait déjà affirmé que le Prince n’a pas une nature plus parfaite que les autres hommes : il peut être cruel, impie, violent, ambitieux, méchant etc…). Par conséquent, soumis à leurs inclinations et visant souvent le pouvoir à des fins personnelles, ils ne sauraient être justes, bienveillants. Plus préoccupés d’eux-mêmes que soucieux du bien public, ils sont susceptibles d’être influençables, démagogiques, corruptibles. Cela ne signifie pas qu’ils le sont ou qu’ils le deviendront nécessairement mais bien que cette possibilité doit être prise en compte afin de limiter leurs appétits et le risque de dériver vers un pouvoir arbitraire voire totalitaire ou fondé sur le culte de la personne. Les exemples historiques contemporains sont légion et doivent nous alerter, nous citoyens. Dès lors, des instances de contre-pouvoir doivent être mises en place afin d’observer le pouvoir des « maîtres », de le limiter si

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besoin est par des admonestations, manifestations, dénonciations publiques (présence de partis d’opposition, de médias non subordonnés au pouvoir en place, de la police des polices etc.).

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2.2.2 TEXTE RAWLS : LA JUSTICE

John Rawls (1921-2002) Philosophe américain.Notamment auteur de la Théorie de la justice (1971), livre qui a déclenché de nombreuses polémiques.

La théorie de la justice :Selon Rawls dans la Théorie de la justice, 1971, pour qu’il y ait justice, il faut appliquer deux principes à priori opposés, l’un égalitaire, l’autre inégalitaire.

Premier principe (principe d'égale liberté), "chaque personne doit avoir un droit égal au système total le plus étendu de liberté de base égale pour tous, compatible avec un même système pour tous". Ce qui veut dire que chacun aura les mêmes droits et les mêmes devoirs de base.

Deuxième principe (principe d'inégalité) énonce que les inégalités économiques et sociales sont légitimes si  : Elles procurent le plus grand bénéfice aux citoyens les plus désavantagés de la société. C’est le principe de différence.

Elles sont attachées à des fonctions, des emplois accessibles à tous, dans des conditions de juste égalité des chances (principe d'égalité des chances). Cela suppose que la société doit atténuer au maximum les éventuelles différences naturelles.

Mais aucune liberté de base (inaliénable) ne pourra être remise en cause :

o Liberté politique : droit de vote, emploi fonction publiqueo Liberté d’expression, de réunion,de pensée,de conscience…o Intégrité de la personne (psychologique et physique)o Droit de propriétéo Droit contre l’arbitraire

2.2.3 TEXTE N°20 RAWLS

Je soutiendrai que les personnes placées dans la situation initiale choisiraient deux principes assez différents. Le premier exige l'égalité dans l'attribution des droits et des devoirs de base. Le second, lui, pose que des inégalités socio-économiques, prenons par exemple des inégalités de richesse et d'autorité, sont justes Si et seulement Si elles produisent, en compensation, des avantages pour chacun et, en particulier, pour les membres les plus désavantagés de la société. Ces principes excluent la justification d'institutions par l'argument selon lequel les épreuves endurées par certains peuvent être contrebalancées par un plus grand bien, au total. Il peut être opportun, dans certains cas, que certains possèdent moins afin que d'autres prospèrent, mais ceci n'est pus juste. Par contre, il n'y a plus d'injustice dans le fait qu'un petit nombre obtienne des avantages supérieurs à la moyenne, à condition que soit par là même améliorée la situation des moins favorisés.L'idée intuitive est la suivante puisque le bien-être de chacun dépend d'un système de coopération sans lequel nul ne saurait avoir une existence satisfaisante, la répartition des avantages doit être telle qu'elle puisse entraîner

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la coopération volontaire de chaque participant, y compris des moins favorisés. Les deux principes que j'ai mentionnés plus haut constituent, semble-t-il, une base équitable sur laquelle les mieux lotis ou les plus chanceux dans leur position sociale - conditions qui ne soi il ni l'une ni l'autre dues, nous l'avons déjà dit, au mérite - pourraient espérer obtenir la coopération volontaire des autres participants; ceci dans le cas où le bien être de tous est conditionné par l'application d'un système de coopération. C'est à ces principes que nous sommes conduits dès que nous décidons de rechercher une conception de la justice qui empêche d'utiliser les hasards des dons naturels et les contingences sociales comme des atouts dans la poursuite des avantages politiques et sociaux. Ces principes expriment ce à quoi on aboutit dès qu'on laisse de côté les aspects de la vie sociale qu'un point de vue moral considère comme arbitraires."

Rawls, Théorie de la justice, Le Seuil, 1971-1987.

Thèse Rawls à retenir

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3 VOCABULAIRE  JUSTICE ET LOI

DE FAIT / DE DROIT De fait : c’est une situation qui existe mais n’est pas fondé sur la loi.De droit : Ce qui est légitime, légal, que ça existe matériellement ou non.L’opposition De droit/ de fait, dérivé du latin de jure/de facto, permet d'analyser la contradiction entre un constat (ce que je vois ou ce que je subis) et un principe (ce qui devrait être).

LEGAL/LEGITIME Les deux mots ont la même étymologie latine, lex, legis, « la loi », mais ils se distinguent et s'opposent parfois.Légal : Ce qui est conforme à la loi. Mais ce qui est légal n’est pas forcément légitime.

Légitime : La légitimité concerne le fondement du droit, l'ensemble des principes sur lesquels les lois et les pouvoirs reposent. Elle suppose la référence à une valeur ou à un idéal supérieur à la loi établie.

DROIT POSITIF /DROIT NATUREL

Droit positif : Il s'agit de la loi écrite considérée comme une convention, un moyen codifié inventé par les hommes pour établir un ordre et faire respecter la justice dans la société.Il s'agit de l'ensemble des lois en vigueur dans une société donnée, lois qui sont consignées dans des codes juridiques. Ces lois peuvent dépendre du lieu et du moment (époque). On peut –à certaines conditions- y désobéir, précisément si elles ne respectent pas le droit naturel…

Droit naturel : Il s'agirait en quelque sorte du droit véritable, de l'essence même du droit dont devrait s'inspirer le législateur pour établir des lois justes. Ce droit serait en quelque sorte inscrit dans la nature de l'homme.

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4 CITATIONS

MONTAIGNE "La vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi." Essais (1580-1595), III, 12.

SARTRE"L'homme, étant condamné à être libre, porte le poids du monde entier sur ses épaules : il est responsable du monde et de lui-même [...] en ce sens, la responsabilité du pour-soi est accablante." L'être et le néant (1943

"Chaque personne est un choix absolu de soi." L'être et le néant (1943), IV, I, 3, Gallimard, coll. "Tel", 1994

"Nous [les Français] n'avions jamais été aussi libres que sous l'occupation allemande." La République du silence (1944), dans Situations III, Gallimard, 1949

FREUD "La croyance profondément enracinée à la liberté et à la spontanéité psychiques est tout à fait antiscientifique et doit s'effacer devant la revendication d'un déterminisme psychique." Introduction à la psychanalyse (1917 )

LOCKE « Là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de liberté. Car la liberté consiste à être exempt de gêne et de violence de la part d'autrui : ce qui ne saurait se trouver où il n'y a point de loi » (John Locke, Second traité du gouvernement civil).

MONTESQUIEU La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent." L'Esprit des lois (1748)

ALAIN"L'esprit ne doit jamais obéissance. Une preuve de géométrie suffit à le faire voir ; car si vous la croyez sur parole, vous êtes un sot ; vous trahissez l'esprit. " Propos du 12 juillet 1930.

HEGEL « l’Etat est la réalisation de la liberté »

ROUSSEAU« Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable » « il devrait bénir sans cesse l’instant heureux qui l’en arracha pour jamais, et qui, d’un animal stupide et  borné, fit un être intelligent et  un homme. »

HOBBES « C’est l’art qui crée ce grand Léviathan qu’on appelle RÉPUBLIQUE OU ÉTAT (Civitas en latin), lequel n’est qu’un homme artificiel quoique d’une stature et

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d’une force plus grandes que celles de l’homme naturel, pour la défense et protection duquel il a été conçu » ( l’Etat comme artifice humain)

 « Confier tout leur pouvoir et toute leur force a un seul homme, ou à une seule assemblée qui puisse réduire toutes leurs volontés, par la règle de la majorité‚ en une seule volonté »

NIETZSCHE « L’Etat, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « moi l’Etat, je suis le peuple ». »

ROUSSEAU “l’homme est né libre et partout il est dans les fers” » Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. « 

CONDORCET  « Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle. »

RAWLS« l’injustice n’est pas l’inégalité, elle est simplement constituée par des inégalités qui ne bénéficient pas à tous ».

PASCAL «ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste »  

L. STRAUSS,«  Il est évident qu’il est parfaitement sensé et parfois même nécessaire de parler de lois ou de décisions injustes ».Droit naturel et histoire ( 1954)

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Sommaire1 La Liberte..................................................................................................................2

1.1 Petites questions apéritives................................................................................2

1.2 Ouverture : Qu’ont-ils voulu dire ?......................................................................2

1.3 Sommes-nous libres ?.........................................................................................2

1.3.1 Le fatalisme...................................................................................................2

1.4 Le déterminisme.................................................................................................3

1.4.2 Epictète : texte N° 1B....................................................................................5

1.4.3 Texte N°2 : Spinoza, Correspondance, Spinoza à G.H. Schuller.....................8

1.4.4 Exemple cinématographique n°1 : MINORITY REPORT................................12

1.5 Le libre arbitre...................................................................................................15

1.5.1 Texte n°4 Descartes, Méditations métaphysiques.......................................15

1.6 Sartre et L’existentialisme................................................................................18

1.6.1 Texte N°5A L’Etre et le Neant (2).................................................................18

1.6.2 Sartre Texte N° 5B : L’HOMME est-il condamné à être libre?.......................19

1.6.3 EXEMPLEs CINEMATOGRAPHIQUEs (2).........................................................20

1.7 Résumé :...........................................................................................................20

1.8 Définitions « liberté »........................................................................................26

1.9 Vocabulaire liberte............................................................................................27

1.10 Introduction.....................................................................................................29

1.11 La loi est-elle la loi du plus fort ?.....................................................................29

1.11.1 Texte n°6 La Fontaine, La raison du plus fort…..........................................30

1.11.2 Texte N°7 Rousseau, , « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maitre… »..........................................................................................................30

1.12 Les lois rendent-elles les hommes libres ?.......................................................31

1.13 La loi, une nécessité ?.....................................................................................31

1.13.1 Texte n°8 Machiavel..................................................................................31

1.13.2 Texte n° 9 Spinoza, la loi nécessaire..........................................................32

1.14 Trois contrats : Hobbes- Locke- Rousseau.......................................................33

1.14.1 Hobbes : Sécurité contre liberté.................................................................33

1.14.2 Texte n°10, L’état de nature selon Hobbes,...............................................33

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1.14.3 Texte N°11 : L’état de société selon Hobbes..............................................33

1.14.4 Texte n° 12 Locke ou la liberté possible.....................................................34

1.14.5 Texte n° 13 Rousseau et le contrat social.................................................35

1.15 LES LOIS SONT-ELLES TOUJOURS JUSTES ?......................................................38

1.15.1 Texte n° 14 Léo Strauss : Le droit naturel................................................38

1.16 Faut-il toujours obéir à la loi............................................................................40

1.16.1 Texte n°15 Alain et l’injustice des lois-ou la relativité de la justice............40

1.16.2 La désobeissance civile..............................................................................41

1.16.3 Texte N°16 La Boétie................................................................................41

1.16.4 Texte N°17 Locke Le droit de résistance à l'oppression.............................42

1.17 La loi excuse-t-elle nos actes ?........................................................................43

1.17.1 Le cas Eichmann........................................................................................43

1.17.2 L'expérience de Milgram............................................................................44

2 La justice................................................................................................................45

2.1 Justice et responsabilité....................................................................................45

2.1.1 Texte n° 18 Aristote.....................................................................................45

2.2 a la recherche de l’etat ideal.............................................................................46

2.2.1 Texte Kant N°19..........................................................................................46

2.2.2 Texte Rawls : La Justice...............................................................................47

2.2.3 Texte n°20 Rawls........................................................................................47

3 VOCABULAIRE  Justice et loi....................................................................................49

4 Citations.................................................................................................................50

Locke........................................................................................................................50

Hegel........................................................................................................................50

Rousseau..................................................................................................................50

Hobbes......................................................................................................................50

Nietzsche..................................................................................................................50

Rousseau..................................................................................................................51

Condorcet.................................................................................................................51

Rawls........................................................................................................................51

Pascal........................................................................................................................51

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