Phénomènes Vibratoires et Optiques - amocops.univ...
Embed Size (px)
Transcript of Phénomènes Vibratoires et Optiques - amocops.univ...

PhénomènesVibratoires et Optiques
Tél: 02 32 95 37 43
Email: [email protected] Faculté de Sciences et Techniques
Université de Rouen
L3 - GSI Maîtrise d’énergie
Kuan Fang REN
2016-2017

Plan du cours
GSI ME L3 2016-2017 K. F. Ren -2-Phénomènes vibratoires et optiques
1. Oscillations (1.5h)
2. Fondamentaux des Ondes (4.5h)
3. Diffraction et interférences (3h)
4. Optique géométrique (3h)
5. Émission et détection (3h)
( ) cos( )u t A t
( , ) cos( )f x t A t kx
'
11
'
1
fOAOA
0(sin sin )p m
0 , LI I e E h

Introduction
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -3-
Oscillations
Mécaniques :
- Ressorts
- Pendule simple ou complexe
- Bateaux ancrés
- Pistons dans les moteurs automobiles
- Cordes de guitares, de violons, de pianos, instruments de percussion …
- Diaphragmes des téléphones et des haut-parleurs
- Turbines, perceuses, toutes machines qui vibrent ……
Électroniques :
- Cristaux de quartz
- Circuit LC
- Électrons circulant dans les antennes de radio et de TV
- Courant électrique, champ électrique …
Oscillations à vouloir ou Oscillations à éviter – il faut les maîtriser !
On se limite à l’étude d’oscillateurs unidimensionnels pour lesquels le vecteur
position ne dépend que d’une seule variable spatiale .
GSI ME L3 2016-2017

OndesLes oscillations qui se propagent
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -4-
Tout point (matériel ou grandeur physique) dans une
onde vibre à sa « position » d’équilibre.
Mécaniques :
oscillation des points matériels du milieu
- Son
- Séisme
- Ondes de surfaces liquides
- Cordes d’instruments musicaux
Électromagnétique :
oscillation des grandeurs physiques E ou H dans un milieu ou
dans le vide
- Champs électriques
- Champs magnétiques
GSI ME L3 2016-2017

Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -5-
Chapitre 1 Oscillations
- Oscillation harmonique,
- Equation d’oscillation
- Représentations d’oscillations
- Superposition d’oscillations
- Oscillation amortie et Oscillation forcée
GSI ME L3 2016-2017

Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -6-
1.1 Ressort
Force de rappel :
Équation d’oscillation:
1.2 Pendule simple
Force de rappel :
Équation de oscillation:
1.3 Circuit LC
tension sur la condenseur:
Équation de oscillation:
u
x
l
( )F k x l ku
( ) cos( )u t A t
Remarques:
• On peux utiliser aussi la fonction sinus :
Ces deux représentations sont tout à fait équivalentes à une différence de phase initiale près.
• u(t) est la position par rapport à sa position d’équilibre.
• u(t) peut être une grandeur quelconque (déplacement, angle, pression, courant, …)
0( ) cos( )t t
sinF mg
C LC
qu
C
0( ) cos( )q t q t
1. Oscillateurs harmoniques libres
GSI ME L3 2016-2017
( ) sin( )u t A t

2. Équation d’oscillation
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -7-
( ) cos( )u t A t
• u (t) représente le « déplacement » par rapport à sa position d’équilibre
• Trois grandeurs sont nécessaires et suffisantes pour décrire une oscillation
harmonique:
: pulsation, un caractéristique propre de l’oscillateur.
Exemple: pour un ressort k: raideur, m: masse
A : amplitude, A et dépendent des conditions initiales.
: phase initiale,
Exemple 1: à t=0, u(0)=D, v(0)=0 A=D et 0.
Exemple 2: à t=0, u(0)=0, v(0)=v0 A=v0/ et π/2.
• Relations entre
la pulsation (rad/s)
la fréquence f (Hz)
et la période T (s)
Équation horaire :
2 f 1
Tf
GSI ME L3 2016-2017
/k m

3. Représentations d’oscillations
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -8-
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5-1
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
phi=0 phi=-60phi=90°
3.1. Représentation en fonction réelle
( ) cos( )u t A t
t+2 4
/2
/3
t
A
A
cos( /3)A t cos( / 2)A t
T
cos( )A tReprésentation graphique
3 méthodes
1. Quelques points particuliers:
calcule la période: T=2/,
F t pour t = 0, T/4, T/2, 3T/4, ...
2. Tracer la courbe cosinus et placer l’axe
à et indiquer la période : 2 T.
3. Tracer directement avec la calculatrice
pour t = 0 ... T, ou 2T .
GSI ME L3 2016-2017

Une oscillation harmonique est représentée
par un vecteur tournant dans le plan dont
- la longueur est l’amplitude,
- la pulsation est la vitesse angulaire
- la phase initiale est l’angle du vecteur par rapport à l’abscisse à la date t=0.
On la représente conventionnellement à t = 0.
3. Représentations d’oscillations
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -9-
j( )
tu t Ae
Re
Im
t
t qcq
u(t)=Acos(t
3.2. Représentation en fonction complexe
3.3. Représentation de Fresnel
( ) cos Rej t
u t A t Ae
La grandeur physique est représentée par la
partie réelle de sa représentation complexe.
GSI ME L3 2016-2017

4. Superposition d’oscillations
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -10-
1 2 1 1 2 2( ) ( ) ( ) cos( ) cos( ) cos( )u t u t u t A t A t A t
2 2cos( ) cos( ) 2cos( )cos( )
4.1. Fonction réelle
On étudie la superposition d’oscillation de fréquence identique.
Il suffit de déterminer l’amplitude A et la phase de l’oscillation résultante.
1. Par représentation graphique :
u(t) est la somme de u1(t) et u2(t)
à chaque instant (voir la figure).
2. Par le calcul analytique:
Si A1=A2 , on trouve par des
formules trigonométrique :
1. Cas particulier :
2 , 2 '
(2 1) , 0
: entier
p A A
p A
p
2 1
12 cos2
A A
2 1
2
GSI ME L3 2016-2017
2 1

4.2 Fonction complexe
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -11-
1. Par le calcul de fonction complexe :
2. On trouve l’amplitude et la phase de l’oscillation résultante:
1 2( ) ( ) ( )
1 2 1 2( ) ( ) ( ) j t j t j tu t u t u t Ae A e Ae
1 2 1 1 1 1 2 2 2 2
1 1 2 2 1 1 2 2
exp( ) cos sin cos sin
exp( ) ( cos cos ) ( sin sin )
exp ( )
u u u j t A jA A jA
j t A A j A A
A j t
A A A A A
A A A A
A A A A
( cos cos ) ( sin sin )
(cos cos sin sin )
cos( )
1 1 2 2
2
1 1 2 2
2
1
2
2
2
1 2 1 2 1 2
1
2
2
2
1 2 2 1
2
2
1 1 2 2
1 1 2 2
sin sinIm( )tan
Re( ) cos cos
A Au
u A A
GSI ME L3 2016-2017
2 2
1
cos , sin
tan ( / )
jz x jy re
x r y r
r x y
y x

4.2 Fonction complexe
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -12-
1. Deux oscillations en phase: l’intensité résultante est maximale.
2. Deux oscillations de phases opposées: l’intensité résultante est minimale.
3. Deux oscillations de même amplitude: A1=A2=A’
L’amplitude résultante dépende de la différence de phase des deux oscillations:
2 2
1 22 , ( )p I A A A
En phase: 2 alors 2 '
Phases opposées: (2 1) , 0
p A A
p A
GSI ME L3 2016-2017
Cas particuliers
2 2
1 2(2 1) , ( )p I A A A
2 112 cos
2A A
: entierp

4.3 Construction de Fresnel
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -13-
Par la construction de Fresnel:
addition des deux vecteurs A1 et A2 (tournants):
A1A2
A
x
y
1
2
)cos(2
)sinsin()coscos(
)()(
1221
2
2
2
1
2
2211
2
2211
2
21
2
21
AAAA
AAAA
AAAAA yyxx
tanIm( )
Re( )
sin sin
cos cos
A
A
A A
A A
y
x
1 1 2 2
1 1 2 2
1 2 1 1 2 2( ) ( ) ( ) cos( ) cos( ) cos( )u t u t u t A t A t A t
Résultats identiques à ceux qui sont obtenus par la fonction complexe.
Ax
Ay
A2x
A2x
A1y
A2y
A1y
A1x
GSI ME L3 2016-2017

5. Oscillations amorties
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -14-
1. Régime pseudopériodique :
< 0, T > T0 donc la période est plus longue.
0 : ( ) cos tu t Ae t <
0 2 4 6 8 10-1
-0.5
0
0.5
1Régime pseudo-périotique
temps
u(t
)
2 2 2 2
0 0
0 : ( )t ttu t e Ae Be
0 : ( ) tu t At B e 2. Régime critique :
3. Régime apériodique :
apériodique
Pseudopériodique
critique
2 2
0 La pulsation d’une oscillation amortie: est facteur d’amortissement.
GSI ME L3 2016-2017

6. Oscillations forcées et résonance
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -15-
Pour maintenir les oscillations malgré l’amortissement, il
faut apporter d’énergie au système.
Lorsque la force exercée est dans le sens du déplacement de
l’oscillation, son travail est moteur .
L’application d’une force externe périodique à un système
qui peut osciller, produit des oscillations forcées.
Régime permanent : lorsque le travail fourni est égale au
travail du frottement, l’oscillation se stabilise.
GSI ME L3 2016-2017

6. Oscillations forcées et résonance
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -16-
On applique une force périodique,
si sa fréquence est égale ou proche
de la fréquence propre de
l’oscillateur, l’amplitude accroît.
1. Régime transitoire:
l’amplitude accroît.
2. Régime permanent constante:
Énergie fournie= énergie consommée
u(t)
F(t)
Résonance:
Si la fréquence propre est égale la
fréquence d’animation, l’amplitude
est maximale.
Régime permanent: force et oscillation
GSI ME L3 2016-2017

Chapitre 2 Fondamentaux des Ondes
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -17-
Fonction d’onde
Polarisation et loi de Malus
Superposition d’ondes et ondes stationnaires
Principe de Huygens-Fresnel
Energie et intensité d’ondes
Ondes sonores (décibel)
Axe de
polarisation
Onde polarisée Ip
( , ) cos( )f x t A t kx
GSI ME L3 2016-2017

Introduction
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -18-
Le transport de l’énergie et de la quantité de mouvement se fait
uniquement par deux mécanismes fondamentaux:
Déplacement des particules (matériel, bois, charbon, carburant …)
Propagation d’ondes (mécanique ou EM, radio, TV …)
Le son et la lumière sont deux phénomènes physiques fondamentalement différents qui possèdent
néanmoins plusieurs propriétés communes : ils se comportent tous les deux sous forme d’ondes
tt+t
x
Chaque point matériel vibre aux alentours de sa
position d’équilibre
Seule se propage la déformation, cette vitesse de
propagation est appelée célérité de l’onde c
La direction de propagation est perpendiculaire
(parallèle) à la direction de vibration au point
considéré – onde transversale (longitudinale).
Sens de propagation
GSI ME L3 2016-2017

1. Fonction d’onde
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -19-
Hypothèses :
• la célérité dépend seulement du milieu dans lequel se propage l’onde.
Elle est un caractéristique du milieu:
ex. Onde sur une corde: - onde sonore dans l’air: c = 340 m/s
T: tension, µ: masse linéique - lumière dan le vide: c = 3108 m/s
• la propagation a lieu sans amortissement: l’onde à un instant est la
même qu’à un instant précédent, translatée de la distance parcourue
entre ces deux instants
Fonction d’onde f(x,t):
fonction qui donne la valeur de la perturbation en chaque point x du
milieu de propagation, à chaque instant t.
A priori, c’est une fonction de deux variables : au point d’abscisse x, à la date tEx : à un instant donné t0, f(x,t0) décrit la surface de l’eau ou le profil de la corde,
à un point donné x0, f(x0,t) décrit la vibration du point à x0 .
Tc
µ
GSI ME L3 2016-2017

1. Fonction d’onde
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -20-
Dans les deux cas, la fonction d’onde de deux variables x et t se
ramene à une fonction d’une seule variable couplant x et t:
f (x, t) = g ( x – vt ) et f (x, t) = h ( t – x/v )
Remarques
1. Pour une propagation 1D vers x<0, la source étant à l’origine de l’axe et la vitesse
de propagation toujours notée v, il suffit de remarquer que l’onde est représentée
par f (x, t) = h ( t + x/v )
2. Toute fonction pouvant être écrite sous forme f(tx/v) ou f(x vt) décrit une onde
(d’amplitude) constante.
3. S’il y a amortissement, alors f (x, t) h ( t x/v )
On peut aussi se référer à la vibration à l’origine (x=0):
L’onde à l’abscisse x est celle à x=0 qui arrive x/v plus tard.
f (x, t) = f( 0, t – x/v )
x=0
f(t)x/v
x
t
t=0f(x)
vt
t
x
On peut se référer la perturbation à des dates (t = 0) :
L’onde à la date t est celle de l’origine des dates translatée de vt.
f (x, t) = f (x – vt, 0)
GSI ME L3 2016-2017
animation

2. Fonction d’Ondes sinusoïdales
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -21-
2 2k
vT v
Les ondes sinusoïdales sont les ondes les plus simples.
( , ) cos[ ( ) ) cos( )x
v
xu x t A t A t kx
( , ) cos[ ( ) ) cos( )x
v
xu x t A t A t kx
GSI ME L3 2016-2017
Pour une onde se propageant :
( , ) sin( )v x t A t kx
2( , ) cos( )a x t A t kx
Vitesse:
Accélération:
L’état de vibration (position, vitesse …) d’un point est complètement
déterminé par la phase:
t kx F

2. Fonction d’Ondes sinusoïdales
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -22-
Les signes devant t et x sont
• opposés si l’onde se propage dans le sens +x,
• identiques si l’onde se propage dans le sens x
La période T définit la période temporelle:
u(x,t)=u(x, t+pT) (p entier)
La longueur d’onde est la distance parcourue pendent une
période, la périodicité spatiale :
u(x,t)=u(x +p, t).
k est le nombre d’onde, module du vecteur d’onde k qui dirige
vers la direction et le sens de propagation de l’onde.
On distingue bien la célérité et la vitesse du point matériel.
GSI ME L3 2016-2017
( , ) cos( )u x t A t kx
2 2k
vT v

2.1. Représentation temporelle f(t) – vibration en un point donné
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -23-
t
T =1 s, =2 m
• Représentation de vibrations en x = 0 et x = 0.5 m: f(0, t)et f(0.5, t)
• Déphasage entre les deux points: x/4, /2
( , ) cos(2 /3)f x t A t x
(0, ) cos(2 /3)f t A t (0,5, ) cos(2 0,5 /3)f t A t
T
Exemple:
GSI ME L3 2016-2017

2.2. Représentation spatiale f(x) – portrait d’onde
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -24-
T =1 s, =2 m
• Représentation de la forme d’onde à t=0 et 0.2 s.
• L’ensemble de l’onde se déplace de vt = 0,4 m = /5, le long de l’axe x.
mais tout point vibre de sa position d’équilibre.
( , ) cos(2 /3)f x t A t x
x
( ,0) cos( /3)f x A x ( , 0,2) cos(0,4 /3)f x A x
/5
Exemple:
GSI ME L3 2016-2017

3. Polarisation
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -25-
3.1 Ondes longitudinalesLa vibration s’effectue dans la même direction que celle de la propagation
Une onde se propage sur un ressort
– onde unidimensionnelle
Une onde sonore se propage dans l’air – chaque
molécule vibre à sa position équilibre
GSI ME L3 2016-2017

3.2 Ondes transversales
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -26-
Champ
électrique E
Champ
magnétique B
z
xy0
0
cos( )
cos( )
x
y
E E t kz x
H H t kz y
Une onde plane se propageant selon z,
champ électrique E polarisé selon x, B selon y:
Exemples:- Onde sur une corde
- Onde de surface d’eau
- Ondes électromagnétiques
3. Polarisation
La vibration s’effectue dans la direction perpendiculaire à celle de la propagation.
GSI ME L3 2016-2017

3.3 Polarisation linéaire et loi de Malus (TP)
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -27-
Onde transversale
Incidente polarisée
Direction de propagation
Direction
de vibration
Amplitude A
Intensité I0=A2:Amplitude Acos
Intensité I=A2cos2
Direction
de vibration
Analyseur
Loi de Malus: 2
0 cosI I
Vibration incidente
Axe de l’analyseur
Acos
A
Vibration
incidente
Vu
de
face
Polarisation linéaire: la vibration est dans une seule direction.
Polariseur = analyseur: Il laisse passer seulement la vibration dans la direction de son axe.
GSI ME L3 2016-2017

3.4 Onde non polarisée
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -28-
AnalyseurPolariseur
Onde non
polarisée I0
Axe de
polarisation
Onde polarisée Ip
Onde
sortant Is
L’intensité de l’onde sortant du polariseur d’une onde incidente non polarisée:
Ip I0/2
L’intensité de l’onde sortant du analyseur dépend de l’angle entre les axes du
polariseur et de l’analyseur :
= 0° : Is = I0/2 est maximale,
= 45° : Is = I0/4,
= 90° : Is est nulle,
GSI ME L3 2016-2017

4. Superposition de deux ondes
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -29-
2 1 2 1 1 2 1 2
1 0 1 1 2 0 2 2
0 2 2 2 2
cos( ), cos( )
2 cos( )cos( )r r r r
f A t kr f A t kr
f A k t k
GSI ME L3 2016-2017
1. Amplitude résultante:
2. Déphasage :
2
0, 4
(2 1) / 2, 0
p I A
p I
2 1 2 1
0 2 2
2 1 2 1
2 cos ,
dépend de = et de
r rA A k
A r r
r1
r2
f2
f1
f
2 1Dans le cas: 0
2
0 2 1
2 1
4 si
0, si (2 1) / 2
I A r r p
I r r p

4. Ondes stationnaires
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -30-
Deux ondes de
(1) même fréquence
(2) même amplitude
(3) se propageant dans les sens
inverses.
1 2
1 2 2 1
2 2
cos( ) cos( )
2 cos( )cos( )
A kx t A kx t
A kx t
1 2 2 11 2 2 2
cos( ) cos( ) 2cos( )cos( )
Chaque point vibre à son endroit.
Il n’y a plus de propagation
l’onde stationnaire
Ventres:
Nœud:
1 2
2cos( ) 1, 2Vkx A A
1 2
2cos( ) 0, 0Nkx A
GSI ME L3 2016-2017

4. Ondes stationnaires
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -31-
Fréquence de résonance et
mode de vibration:Les valeurs de longueur d’onde et de
fréquence possibles pour l’onde stationnaire
sont donc reliées à la longueur de la corde
par
Fréquence de résonance:
T: tension, µ: masse linéique
Fréquence fondamental: f1=v/2L
Condition aux limites:
2 1(0, ) 0
( , ) 0 , : entier
u t
u L t kL p p
, 1, 2, 3, ... 2 2
p
Tvf p p p
L L
Corde fixée aux deux extrémités
2 , 1,2,3,...n
Lp
p
GSI ME L3 2016-2017

5. Principe de Huygens-Fresnel
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -32-
5.1 Surface d’onde
A. Surface du front d’onde :
La surface sur laquelle tous les
points du milieu de propagation
oscillent en phase.
➙ la phase est la même sur tous
points de la surface.
B. Différence de phase:
F [k(r2-r1) - (t2- t1)+2- 1]
C. Différence de marche:
Dans même milieu:
|r2 - r1|
GSI ME L3 2016-2017

5.2 Le principe de Huygens – Fresnel
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -33-
(1) La contribution de Huygens (1678)
L’onde se propage de proche en proche. Chaque élément de surface
atteint par elle se comporte comme une source secondaire qui émet
des ondelettes sphériques dont l'amplitude est proportionnelle à cet
élément et l’enveloppe définit le nouveau front d’onde.
t+t
t
(2) La contribution de Fresnel (1818)
L'amplitude complexe de la vibration en un point est la somme
des amplitudes complexes des vibrations produites par toutes
les sources secondaires. On dit que toutes ces vibrations
interfèrent pour former la vibration au point considéré.
Fente très grande devant la longueur
d’onde, l’effet de difractions non évident.
Ouverture très petite/,
l’effet de diffractions
évident.
GSI ME L3 2016-2017

5.3 Application : interférence
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -34-
r=0/2
3/2
/2
2 3/2
2
1 1
2 2
( , ) cos( )
( , ) cos( )
u r t A t kr
u r t A t kr
Deux sources :
2 1 2 1( , ) 2 cos cos2 2
r r r ru r t A k t k
Onde résultante:
2 1
2 1
ou 2 , 2 ' : entier
1/ 2 ou (2 1) , 0
r r p p A A p
r r p p A
F
F
2 1L'amplitude est maximale si cos 12
r rk
GSI ME L3 2016-2017

6. Réflexion et réfaction
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -35-
La célérité v dépend de l’indice de réfraction n du milieu:
nc
v n0
absolu
cn n v 1 2relatif 21
2 1
v n
n n v n
Chemin optique dans un milieu homogène d’indice n:
=n d
La différence de phase due à la différence du chemin optique:
0 0
2 2 2nd dk
6.1 Indice de réfraction
Exemples:
Dans le vide (air): c= 3108 ms-1 , 0=0,6328 µm
neau=1,33 veau=2,26108 ms-1 , eau=0,4758 µm
nverre=1,5 vverre=2,00108 ms-1 , verre=0,4219 µm
GSI ME L3 2016-2017

6.2 lois de Snell-Descartes
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -36-
sin sin
i r
AB i AB rt
v v
sin
sin
i
r
vi
r v
sin sini rn i n r
r
r
i
Front d’onde à la date t
Front d’onde à la date t+t
iB
A
GSI ME L3 2016-2017
Réflexion totale:
1. ni> nr
2. nisini nr
c-à-d:
nr
ni
1sin rl
i
ni
n

Application : lame à faces parallèles
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -37-
Un rayon lumineux rencontre une lame à faces parallèles
d’épaisseur e et d’indice n avec un angle d’incidence i0 . La face
supérieure de la lame baigne dans un milieu n0, la face inférieure dans
un milieu d’indice n’<n0.
1. Déterminer la relation entre l’angle d’incidence i0
et l’angle d’émergence i’ dans le milieu d’indice n’.
2. Pour quelles valeurs de l’angle i0 y a-t-il réflexion
totale sur la face inférieure de la lame ?
3. Dans le cas où n’ = n0 = 1, montrer que le rayon
émergent est parallèle au rayon incident.
4. Calculer la différence de chemin optique L entre les
rayons réfléchis par les dioptres inférieur et
supérieur. On prend en compte le déphasage
supplémentaire égal à qui intervient lorsque la
lumière pénètre dans un milieu plus réfringent.
n0
n
n’
i0
G
12
er
I
H
i’
KJ
GSI ME L3 2016-2017
Solution – voir annexe
L = (IKG) – (IH) +(/2) = 2 n e cos(r) +(/2)

6.3 Formules de Fresnel
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -38-
Les taux de réflexion r et de réfraction t pour les polarisations perpendiculaire et parallèle
au plan d’incidence* sont donné par les formules de Fresnel :
/ /
tancos cos
cos cos tan
r i tt i i t
i i t t i i t
E n nr
E n n
/ /
2 cos 2sin cos
cos cos sin cos
t i i i t
i i t t i i t i t
E nt
E n n
sincos cos
cos cos sin
i ti i t tr
i i i t t i t
n nEr
E n n
2 cos 2sin cos
cos cos sin
t i i i t
i i i t t i t
E nt
E n n
i t
i t
n nr
n n
Incidence normale:
2 i
i t
nt
n n
Lorsque nt>ni, r<0, perte
de demi longueur d’onde.
* Le plan d’incidence est défini par le rayon incident et la normale de la surface réfléchissante.
ki kr
kt
Ei Er
Et
Polarisation parallèle:
ki kr
kt
Ei Er
Et
Polarisation perpendiculaire:
GSI ME L3 2016-2017

6.4 Formules de Fresnel
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -39-
Partie interditen’>n
n
réflexion totale
Angle limite
Tau
x d
e ré
flex
ion I
/I0
Angle d’incidence
Angle de Brewster: i+r=/2
||
||
Taux de réflexion Ir/Ii=|r|2 pour les deux polarisations et || :
n
n’<n
GSI ME L3 2016-2017

7. Énergétique des ondes
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -40-
Intensité d’une onde :
Onde sphérique:
P: puissance totale émise par la source,
r: distance du point d’observation.
24
PI
r
2 I A
Exemple: Une lampe de 100 W:À 1 m: I1=8 W/m2
À 3 m: I3= I1 /32=0.88 W/m2
GSI ME L3 2016-2017

8. Ondes acoustique
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -41-
Caractéristiques du son:
• Fréquence: 20Hz - 20 000 Hz
• Vitesse: dans l’air : 340 m/s (dépendante de T et P)
dans l’eau : 1440 m/s (20°C)
• Intensité : I = 10-12 W/m2 (audible) ~ 1 W/m2 (douleur)
La sensation auditive du volume sonore (intensité sonore) dépende du spectre de
fréquence, de la durée et surtout de l’intensité du son.
Spectre sonore :Décomposition d’un son, analyse (de Fourier) des ondes sinusoïdales
1 1 1 2 2 2 3 3 3
1
( ) cos(2 ) cos(2 ) cos(2 ) ...
cos(2 )n n n
n
u t A f A f A f
A f
La qualité d’un appareil sonore (radio, Hifi, haut-parleur, microphone … ) dépend de son spectre sonore.
GSI ME L3 2016-2017

8. Ondes acoustique
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -42-
Échelle décibel :
L’unité W/m2 n’est pas adaptée à la sensibilité de l’oreille humaine. On définit
une échelle logarithmique pour mesurer le niveau d’intensité du son. L’unité est
le bel ou plutôt décibel (1 dB=0,1 bel):
où I0 = 10-12 W/m2 (audible)
Quelques exemples:
Fusée puissante: 180 dB
Concert de rock: 120 dB (1 W/m2)
Rue de ville: 80 dB
Chuchotement: 20 dB
0
(en dB) 10logI
I
Le diagramme de Fletcher
GSI ME L3 2016-2017

8. Ondes acoustique
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -43-
Application :
Considérons 10 violons identiques, chacun de niveau 70 dB.
Quel sera le niveau sonore s’ils jouent ensemble? (log2=0.301)
Solution:
L’intensité varie de I, à 2I, à 3I, … jusqu’à 10 I.
Deux violons: En doublant l’intensité, le niveau sonore augmente de 3 dB
Dix violons jouent ensemble:
Le niveau sonore passe de 70 dB à 80 dB ! (non pas à 700 dB)
10
0 0
1010log 10log10 10log 10 70 80
I IdB
I I
2
0 0
210log 10log 2 10log 3 70
I IdB dB
I I
GSI ME L3 2016-2017

Fin Chapitre 2
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -44-GSI ME L3 2016-2017

Chapitre 3 Diffraction et interférence
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -45-
1. Diffraction par une fente
2. Diffraction par un disque (Critère de Rayleigh)
3. Interférence de deux ondes (Young)
4. Réseaux de diffraction;
5. Lames fines et Michelson
3/a 2/a /a O /a 2/a
3/a
sin
I

1. Diffraction par une fente fine
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -46-
2
0
sin uI I
u
La différence de marche de l’élément dx par rapport au rayon passé par le centre :
sinx La contribution à l’amplitude complexe ds par l’élément dx :
sinik ikxds Ae dx Ae dx
L’amplitude complexe totale à un point sur l’écran est
l’intégrale de ds sur toute la largeur a de la fente :
sinau
3/a 2/a /a O /a 2/a 3/a
sin
I
Largeur de la tache
centrale ( petit)
0
2D
a
0
2s D
a
dx
x
D
0 si et 0
d'où sin
I u p p
pa
Rappel de la sommation de 2 ondes (diapo. 29).
On considère une onde secondaire émise par l’élément dx:
dS = Aei(krt) dx = ds exp[i(kr0t)]
avec ds = Aeikdx, et = rr0
Largeur des taches
secondaires ( petit)

2. Diffraction par un disque/trou (ouverture circulaire)
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -47-
Amplitude sur l’écran:
Intensité:
21
0sinsin
J
II 2r/
Critère de Rayleigh:Le premier minimum de J1(x) s’obtient pour x=3.832; donc :
1.22
D
D
écran
A1
A2
distinct
Non distinct

3. Interférence d’Young (calcul de à détailler)
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -48-
Deux fentes identiques parallèles
sin tany
b b bD
3.1. Les fentes sont infiniment fines – sources ponctuelles, traitement par interférence.b: distance entre deux fentes, D: distance fentes-écran, très grand devant b et CM, est donc petit.
La somme des deux ondes :
= S2M S1M
L’intensité sur l ’écran :
Elle est maximale si =p et cette intensité est constante.
Interfrange:
1 2( ) ( ) ( )2 cos( / 2)i t k S M i t k S M i tS Ae Ae A k e
2 24 cos ( / 2)I A k
3.2. Les fentes ne sont pas infiniment fines et
l’intensité maximale n’est pas constante
mais modulée par la diffraction d’une fente
– traitement par diffraction.
Di
b

4. diffraction par un réseau
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -49-
22
0
sin sin( )
sin( )
ua N udI I
ua N ud
sinu
d = a, N=4
4.2 Les fentes ne sont pas infiniment fines et l’intensité
maximale n’est pas constante mais modulée par la
diffraction d’une fente – traitement par diffraction.
4.1 Les fentes sont infiniment fines, l’intensité maximale est
constante – traitement par interférence.
La différence de marche entre deux fentes consécutives :
sind
L’interférence est constructive lorsque les ondes émises
par deux fentes consécutives sont en phase :
d
ou entierm m
L’intensité maximale se trouve à l’angle :
arcsinm
m
d
m dépend de , principe
du spectromètre.
sind m

4. Diffraction par un réseau
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -50-
4.4 Pouvoir de résolution :
R mN
m: ordre de diffraction
N : nombre total de lignes du réseau
L : largeur du réseau éclairée
d : pas du réseau, n: nombre traits/mm
/R mN mL d mnL
4.3 Incidence inclinée d’un angle 0 par rapport à la normale du réseau.
La différence de marche entre deux fentes consécutives :
0 0(sin sin )s d
L’interférence est constructive lorsque les ondes
émises par deux fentes consécutives sont en phase :
ou entierm m
La déviation est minimale lorsque :
min 2 mD
d
0
s
0
0D 0
min2 sin( / 2)d D
m
0(sin sin )d m
1. Eq. de réseau : dsin=m (pour I max), par la dérivation:
dcos =m = m/(dcos)
2. Intensité diffractée est max si:
C-à-d
Donc le demi-angle du pic: k=1 ‒ k=0
3. Finalement
L: largeur de la partie éclairée (mm),
n: nombre de traits/mm,
m: ordre de diffraction. Partie supplémentaire
sin' , sin( ) 0 avec N ud m ud u
'sin avec 0
m k
N Nd m k N < <
1 0(sin sin ) cos /md d N
R mN mnL

5. Interférence avec les lames minces
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -51-
5.1. Différence de marche pour une lame mince
2 cos2
ne r
n0
n
i0
G
12
er
I
H
5.2 Lame à faces parallèles : franges d’égale inclinaison
Angle r petit et varie:
Franges lumineuse :
Rayon angulaire :
Cas Michelson :
2cos 1 / 2r r
2 cos ( / 2)mne r m
2 2 (1)2
2m
mr
n e
2 2mr me
Mir
oir
mo
bil
e
Miroir fixe

5.3 Lame d’épaisseur variable : franges d’égale épaisseur
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -52-
Angle r petit, e varie:
Franges lumineuse :
Position des franges :
Coins d’air (e=x), les positions des franges :
cos 1r
2 ( / 2)mne m
2 (1)
2m
me
n
2 1
2m
mx
Mesure de déformation
variation de l’indice ou
d’épaisseur
Applications:
Franges de la lumière blanche avec
un défaut de surface
Mir
oir
mo
bil
e
Miroir fixe

Chapitre 4. Optique géométrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -53-
Fondamentaux de l’optique géométrique
• Rayons lumineux, Miroir plan,
• Lois de réflexion et de réfraction; Image, objet et système optique,
• Applications au dioptre plan et à la fibre optique
Formation d’images par lentille mince
Axe et centre optiques, foyers, distances focales, Construction
géométrique; Relation de conjugaison et grandissement
Systèmes de lentilles
Œil; Projecteurs; Objectif, oculaire et profondeur de champ; Appareil
photographique

1. Fondamentaux de l’optique géométrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -54-
Les éclipses du Soleil et de la Lune
TerreSoleil
Lune
cône de
pénombreCône d’ombre
éclipse totale
éclipse partielle
384000 km
150106 km
Propagation rectiligne
dans un milieu homogène:diaphragme
1.1 Le modèle des rayons lumineux
La dimension de l’objet est très grande devant la longueur d’onde
L ≫
?
Image à travers un trou
bougie

1.2 Réflexion et réfraction
Lois de Snell-Descartes
'i iI
in
(S)
R
i’
Surface réfléchissante
objet image
* Le plan d’incidence est défini par le rayon incident et la normale de la surface réfléchissante.
A. Réflexion
• Première loi : le rayon d’incidence et le rayon réfléchi sont contenus
dans le plan d’incidence*
• Deuxième loi : l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence
GSI ME L3 2016-2017 K. F. Ren -55-Phénomènes vibratoires et optiques

B. Réfraction
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -56-
sin 'sin n i n r
• Première loi : le rayon incident et le rayon réfracté sont contenus
dans le plan d’incidence.
• Deuxième loi : les angles d’incidence et de réfraction sont tels que
I
i
r
n
n’>n
R’
R
i’
Milieu plus
réfringent
Dioptre ou
surface réfractante
Angle de
réflexion totalen
n’<n
Angle limite
Partie interditen’>n
n
Réflexion totale: si n’ < n, Angle limite: il = arcsin(n’/n)

1.3 Loi de retour inverse
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -57-
• Les rayons d’incidence, de réflexion et de réfraction
sont tous dans le même plan – plan d’incidence
• Le produit de l’indice de réfraction et le sinus de
l’angle entre le rayon et la normale de la surface est
constant.
n sin i = cst.
L’inversion du sens de propagation de la
lumière ne modifie pas le chemin qu’elle suit.
Lois de Descartes

Application: Effet de mirage
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -58-
n1
n2
n3
n4
...
np
Propagation d ’un
rayon lumineux
dans une milieu
stratifié:
n1>n2 >n3 >… >np
Effet de mirage
grad T grad n
A
A’

1.4 Fibre optique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -59-
Un dispositif pour canaliser la lumière
• L ’angle maximal:
2
2
2
10 arcsin nn
• L ’ouverture numérique:
2
2
2
1 nnON
Longueur de chemin optique: =n1L/cos
Le durée du trajet: t =n1L/(c cos
L=1 km, n1=1.5, t=3.5 µs entre 0 et 45°
• Il y a réflexion totale en I si
1
2sinn
ni
• Application de la loi de réfraction
à la face d’entrée:
2
2
2
1
2
11 sin1cossin nninin
n2
n1
i
I
Face d ’entréen=1
gaine
cœuraxe’

GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -60-
• Taux de réflexion sur les surfaces : cas particulier des formules de Fresnel.
- rapport d’amplitude :
- rapport d’intensité :
- Exemple : nt=1.5, ni=1.0, T=0.96
L
sortie entréeP P e
2 i
i t
nt
n n
2
2
4t i t
i i t
n n nT t
n n n
Année Pertes (dB/km) Longueur d’onde entreprise Exemple
1970 20 Corning, Glass Work 1/100 au bout d’un km
1979 0,20 1 550 NTT 1/100 au bout de 100 km
2002 0.1484 1570 Sumitomo 1/100 au bout de 135 km
• Atténuation :
α est le coefficient d’atténuation linéaire (1/m ou 1/km),
le coefficient αdB exprimé en dB/km et relié à α par : 10 10
log 4.343ln10
sortiedB
entrée
P
L P
Quelques records de la fibre optique :
lnlog
ln10
xx

1.5. Objets et mages
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -61-
A. Systèmes optiques
Pour tout système optique, un point objet est défini comme
l’intersection de rayons incidents sur le système et son point
image, s’il existe, comme l’intersection des mêmes rayons
émergents du système.
Eléments conjugués par un système optique = couple objet - image
Point
objet
Système
optiquePoint
image
L’objet et l’image peuvent être réels ou virtuels:• réel = intersection des vrais rayons lumineux
• virtuel = intersection de la prolongation de rayons

1.5. Objets et mages
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -62-
Transformation miroir
Le miroir plan est situé sur x=0 (plan Oyz).
L’objet et l’image se situent respectivement à :
+x et x
Symétrie des éléments conjugués par rapport au miroir,
stigmatisme rigoureux
objetimage
x
B. Miroirs plans

2. Lentilles minces
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -63-
V
Divergente
Convergente
C2 S1C1S2
C2 S1 S2C2 S1 S2
C1
Biconvexe Plan-convexe Ménisque convergent
C2 S2C1S1
C2 S2 S1C1 S1 S2
C2
Biconcave Plan-concave Ménisque divergent
A. Lentille mince:
Conditions de lentille mince: e<<|R1|, e<<|R2| et e<<|R1 -R2 |
B. Axe optique, centre optique
Toutes les mesures algébriques sont comptées sur l’axe de symétrie
orienté par le sens de propagation de la lumière
2.1 Définition

C. Foyer objet et distance focale objet
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -64-
• Foyer principal objet : FTous rayons passent par le foyer objet, après traverser
la lentille, sont parallèles à l’axe optique.
• Distance focal objet : f = OF
Lentille
convergente:
f < 0 F OF O
• Plan focal objet : FTous rayons provenant d’un point sur le plan foyer objet,
après traverser la lentille, sont parallèles entre eux.
• Foyer secondaire : points sur ]F
FO
V
Lentille
divergente:
f > 0 FO
V

D. Foyer image et distance focale image
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -65-
• Foyer principal image : F’Tous rayons parallèles à l’axe optique,
après traverser la lentille, passent par le
foyer image.
• Distance focale image : f = OF’
• Plan focal image : F’’ Tous rayons parallèles, après traverser la
lentille, passent par un même point sur le
plan foyer image.
• Foyer secondaire : points sur ]F’’ ]
F’ O
V
F’ O
V
'
F’O F’
O
'Lentille
convergente:
f ’ > 0
Lentille
divergente:
f ’ < 0

E. Relation entre les distances focales : f = f’
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -66-
F’ O
V
FF O F’
Lentille convergente: f < 0, f ’ > 0 Lentille divergente: f > 0, f ’ < 0
F. Vergence d’une lentille :
1
'C
f
La vergence d ’une lentille convergente est positive,
La vergence d ’une lentille divergente est négative .
dioptrie (): 1 = 1 m1

2.2 Conditions de Gauss :
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -67-
Conditions de Gauss + Lentille mince• Stigmatisme approché: l ’image d’un point est un point;
Les rayons sont proches de l’axe optique.• Aplanétisme approché: l’objet axe optique image axe optique.
Les angles des rayons incidents par rapport à l’axe optique sont petits.
F
F
Par rapport à l’axe optique, les rayons sont
1° peu écartés 2° peu inclinés

2.3 Relation de conjugaison
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -68-
F O
F’
A
B
A’
B’
'
11
'
1
fOAOA
J
I
Grandissement
transversal :
' ' 'A B OA
AB OA
Toutes les valeurs sont
algébriques
Relation de
conjugaison:
Si OA=, OA’=f’
Si OA’=, OA= f ’
positif: image directe
négatif: image inverse

2.4 Construction géométrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -69-
FO F’ F
O
V
F’
A. Généralité:
• Trois rayons particuliers :- le rayon passe par le foyer objet F, après traverser la lentille, est parallèle à l’axe optique.
- le rayon passe par le centre optique O, après traverser la lentille, ne dévie pas,
- le rayon parallèle à l’axe optique, après traverser la lentille, passe par le foyer image F’.
• Convention des signesToutes les mesures sont algébriques :
- positives vers le sens de propagation,
- négative dans le sens inverse.
• Respect des traits continus et discontinus :- pour les rayons réels
- pour la prolongation des rayons
+

B. Image d’un objet -- lentille convergente
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -70-
Objet réel:
objet OA 2 'OA f < < '2 fOA 2 ' 'f OA f < < 'OA f ' 0f OA < <
Image ' 'OA f ' ' 2 'f OA f< < ' 2 'OA f 2 ' 'f OA< < 'OA ' 0OA <
Image réelle Image virtuelle
F
O
F’A’ A
5
9,'
5
4','
9
4 fOAfOA
F O
F’
A
A’
2,'3','5,1 fOAfOAExemples:

C. Image d’un objet -- lentille convergente
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -71-
Objet virtuelle
F O
F’
AA’
F O F’A’ A
Conclusions:
avec une lentille convergente
• On n’obtient une image virtuelle
que lorsque l’objet est entre le foyer
objet et la lentille.
• Dans tous les autres cas, on obtient
une image réelle
10
0'
0
:entgrandissem
:réelleimage
:uelobjet virt
<<
OA
OA

D. Image d’un objet -- lentille divergente
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -72-
Objet réel
Avec une lentille divergente on n’obtient jamais une image réelle d ’un objet réel.
FOF’ A A’
F
OF’ A’A FOF’
A’A
FO
F’A
A’
Objet virtuel

3. Systèmes de lentilles
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -73-
3.1 l’Œil
Œil au repos Œil accommodant:
le cristallin est bombé
PR (punctum
remotum
PP (punctum
proximum
Dm
dmPlage d’accommodation
Domaine de « vision » nette d ’un œil
Plan de
la rétine
Schéma de l’œil réduit
A. Modèle optique de l’œil

B. Défauts de l ’œil et correction
Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -74-GSI ME L3 2016-2017
R P
Œil myope au repos
Œil myope corrigé
Œil myope non corrigé
Œil hypermétrope au repos
Œil hypermétrope non corrigé
Œil hypermétrope corrigé
PR= PP

Application: Œil myope
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -75-
1. Entre quelles limites la distance focale de cet œil varie-
t-elle?
2. Déterminer la vergence de la lentille cornéenne qu’il
faut lui adjoindre pour lui permettre une bonne vision
de loin?
3. Où le punctum proximum de l’œil corrigé est-t-il alors
placé?
Un œil myope a son punctum proximum à 12 cm et son
punctum remotum à 1,2 m. Le centre optique de la lentille
équivalente est à 15,2 mm de la rétine.
Solution – voir annexe

3.2 Appareil photo
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -76-
Zoom - Objectif à focale variable
Objectif à focale fixe
OA OA’
f’
'
11
'
1
fOAOA
1 1 1 1 2
1 1 1 1 1 1 et
' ' ' 'p p f e d p d f
e
d film
A. Objectif
1
1 1
'
'
pe d
p d p

3.2 Appareil photo
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -77-
Objectif fixe
Standard: f ~ diagonale du « film »
qualité/prix est meilleur.
Zoom (Objectif à focale variable): Le grandissement est variable.
fmin: 28 mm, 24 mm, voire 18 mm !!! Aberration / distorsion !!!
fmax: 150 mm, 300 mm, 600 mm, !!! L’appareil doit être TRES stable !!!
Standard Téléobjectif
format Dim image Diag. image Focale standard
Capteur 1318 13 mm 18 mm 22.20 mm 24 mm
APS 16.7mm25.1mm 30.15 mm 28 mm, 35 mm
Capteur 1824 18 mm 24 mm 30.00 mm 28 mm, 35 mm
135, 2436 24 mm 36 mm 43.27 mm 50 mm, 45 mm
Plan film 4 5 4” 5” 162.64 mm 150 mm

3.2 Appareil photo
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -78-
B. Focale d’un objectif :
Angle du champ visé : (objet à l’infini)
f
L film
12 tan2
L
f
Exemples:
1. L=36 mm, f=28 mm =70°
2. L=36 mm, f=300 mm =3.4°
C. Diaphragme ou ouverture: n=f’ / D D : diamètre d’ouverture
f/2, f/2.8, f/4, f/5.6, …, f/32
Progression en 2, la surface double, donc I.
Un bon photographe doit savoir le choisir pour un effet particulier.

3.2 Appareil photo
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -79-
D. Profondeur de champ:
Pour deux distances extrêmes à photographier a
et r (netteté e en rad):
On obtient la distance objet p et diaphragme n
maximal à régler et profondeur de champ:
1 1 1 1 et
n n
a p f r p f
e e
2 2
2 ( ) et
2
2
( / ) ( )
ar f r ap n
a r ar
nfr a
f p n
e
e
e
ra e
E. Vitesse d’obturateur:
- Classique : (en secondes)
1/2000, … 1/250, 1/125, 1/60, …, B, T,
- Caméra numérique :
de 0.3 ms jusqu’à qqs min.

3.3 Projecteur
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -80-
Feuille transparente
L
MiroirÉcran
1. A quelle distance faut-il placer la feuille transparente à projeter afin
d’obtenir une image nette sur l’écran ?
2. En déduire le grandissement et la nature de l’image.
3. Si l’on veut une image sur l’écran 10 fois plus grande que l’objet, où
faut-il placer la feuille transparente ?
Un rétroprojecteur est constitué d’une
lentille mince convergente L, de distance
focale image de 48 cm et d’un miroir plan
incliné à 45° et placé à 10 cm de L (voir
figure). La distance séparant le centre
optique de la lentille de l’écran
d’observation est de 2,3 m.
Solution – voir annexe

Chapitre 5 Émission et détection
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -81-
1. Lumière :
• Sources
• Modèles
2. Photométrie
• Angle solide
• Grandeurs de la photométrie
3. Lois de base
• Loi de l’inverse du carré, loi de cosinus
• Corps noir et loi de Planck, loi de Wien
• Loi de Beer
4. Détecteurs
• Généralité
• Caractéristiques des détecteurs optiques
• Effet photo-électrique
• Détecteur: CCD, photodiode, photomultiplicateur
• Couleurs, image en N&B, en couleur et en fausse couleurs
Ampoule à
ioniseur
R
dS
n
O dΩ

• Sources thermique : soleil, feu, lampes à incandescence …le spectre est continu – corps noir
• Sources spectrale : lampes à décharges (faible ou haute pression)
plusieurs raies larges, longueur de cohérence: L2/ ~ mm
• Diodes électroluminescentes : (DELou LED en anglais)
• Laser :- mono-chromatique : L2/ ~ m
- faisceau collimaté : w0: µm ~ mm
- intense : ~ 106 W/m2
• Synchrotron.
1. Lumière
1.2. Source lumière
1.1 Qu’est-ce que la lumière ?
Usuelle: Forme d’énergie susceptible d’impressionner notre œil
(certains appareils ayant le fonctionnement similaire).
Scientifique : Onde électromagnétique, Photons
GSI ME L3 2016-2017 K. F. Ren -82-Phénomènes vibratoires et optiques

1.3 Modèles
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -83-
A. Optique géométrique – rayon lumineux
La lumière est associée à des trajectoires décrites par l’énergie
transportée par la lumière : rayons lumineux
Propagation : rectiligne dans un milieu homogène
Condition : l’objet >> la longueur d’onde
Applications : miroir, lentille, lunette …,
image, télescope, microscope …
B. Modèle ondulatoire
La lumière est décrite comme une onde électromagnétique se
propageant à une vitesse c (3.108 m/s dans le vide, c/n dans un
milieu d’indice de n)
visible : 0,4 µm ~ 0,8 µm
Application : Interférence , diffraction …

1.3 Modèles
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -84-
C. Modèle corpusculaire - Photons:
• La lumière est interprétée comme de «grains» d’énergie appelés « photons »,
• Chaque photon porte une quantité d’énergie :
où h = 6.62 10-34 J.sec est la constante de Planck
1eV=1,6022 10-19 J, E=0,45µm = 4,4 10-19 J = 2,76 eV, E0,6328µm = 3,14 10-19 J = 1,96 eV,
• Les photons se déplacent à la vitesse de la lumière :
c =3.108 m/s dans le vide, c/n dans un milieu d’indice de n
• Un faisceau lumineux peut être considéré comme un vent de « photons »,
– le « vent » est autant plus fort que les photons sont nombreux,
– l’intensité est proportionnelle au flux des photons.
hc
E h

GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -85-
Spectre visible400780 530580650
Spectre électromagnétique

2. Photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -86-
2.1. Introduction
• La sensibilité de l’œil dépend de la longueur d’onde
• Les détecteurs aussi.
Énergie émise(W) efficacité V()
Flux lumineux(lm)
760
380
( ) ( )
nm
nm
P V d
683 lm /W
Photométrie
énergétique
Photométrie
lumineuse

2.1. Introduction
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -87-
Les courbes scotopique Vs et photopique
peuvent être approchées respectivement par
les fonctions gaussiennes :
• La sensibilité de l’œil dépend de la longueur d’onde
– L’œil présente un maximum de sensibilité vers 555 nm
– Autour de cette longueur d ’onde la sensibilité décroît et s’annule vers 380nm
et 760nm
– 1 watt (W) émis à 555 nm vaut 683 lumens (lm)
– Une lampe de 100 W n’est pas forcément plus lumineuse (+lx) qu’une autre de 50 W
• Les détecteurs aussi.
Sensibilité en longueur d’onde
La sensibilité de certains détecteur est
similaire à celle de l’œil.
Donc :
Photométrie énergétique
Photométrie visuelle
2 2507 555
55 601700 [lm/W] et 683 [lm/W]sc phV e V e
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
350 400 450 500 550 600 650 700 750
longueur d'onde
se
ns
ibil
ité
ab
so
lue
(lu
me
n/W
)
Courbe
scotopique
(vision nocturne)
Courbe photopique
(vision diurne)
507nm

2.2. Angle solide
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -88-
Définition : l’aire de la surface interceptée sur une sphère de rayon unitaire.
unité: stéradian (sr)
Exemple 1:
L’angle solide d’espace incluant tout l’espace :
Exemple 2:
L’angle solide d’espace d’un cône à base circulaire = 21cos
Pour des petits: = 2
2
cosdSd
R
R
dS
n
O dΩ
4
lR
l
R
R
2
S
R
S’S
Ex : Le diamètre angulaire du soleil : 0,5°=8,7 10-3 radians
L’angle solide du soleil : 6 10-5 stéradians.

1e. Énergie (rayonnante) Qe :
Unité: Joule (J, kJ …), kWh
on paie l’énergie consommée : kWh à EDF, litres d’essence …
2e. Flux énergétique ou puissance Fe :
Définition :
Unité: Watt (kW, …)
•Une lampe : qqs W
•Un laser continu : mW~W
•Centrales thermiques/nucléaires :
qqs 108 W
2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -89-
Source énergétique
F
FE
A
A
Qe
F
ee
dQF
dt

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -90-
v
v
dQF
dt
Source lumineuse
F
FE
A
A
Qv
F
1v. Quantité de lumière Qv :
–Unité: lumen-seconde (lm.s)
2v. Flux lumineux Fv :
–Définition :
–Unité: lumen (lm)
Plus l’ouverture F d’un appareil
photo/télescope est grande, plus le
flux lumineux est important .
–appareil photo professionnel F ~ cm
–télescope astronomique F ~ m

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -91-
v
v
dFE
dA
ee
dFE
dA
récepteur
F
S (m2)
F sur 2π stéradians
Surface récepteur
3e. Éclairement énergétique ou densité de flux énergétique Ee :
Définition :
L'éclairement énergétique correspond à un
flux énergétique reçu par unité de surface:
Unité: W/m2, A : aire
– Ee = F/A, éclairement constante.
3v. Éclairement lumineux Ev :
–Définition :
–Unité: lux = lumen.m2
Note : usage conventionnel mais pas stricte : intensité de la lumière I=E ici.

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -92-
Source lumineusenon-ponctuelle
F
S (m2)
F sur 2π stéradians
S source
ee
dFM
dA
vv
dFM
dA
4e. Exitance énergétique Me :
Définition :
A : aire
Unité: W/m2,
4v. Exitance lumineuse Mv :
–Définition :
–Unité: lux = lumen.m2

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -93-
Source lumineuse
F
F
I
e
e
dFI
d
v
v
dFI
d
le candela (cd)1 cd = 1 lm/sr
5e. Intensité énergétique Ie :
– Définition :
– Unité : W.sr-1
5v. Intensité lumineuse Iv :
– Définition :
– Unité :

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -94-
cos
e
e
dIL
dA
cos
v
v
dIL
dA
normale
I()
Luminance =appar
I
A
dA
6e. Luminance énergétique Le :
– Définition :
– Unité :
W.m-2.sr-1
6v. Luminance lumineuse Le :
–Définition :
– Unité :
cd.m2, lm.sr1.m2

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -95-
I I
Surface apparente: A Surface apparente a
L1 I
AL2
I
a
Illustration
1 2 L L<
A. Luminance des deux ampoules de puissance identique
B. Source Lambertienne :
II0cos
I0
0 cos( ) constante
cos
KdA IL
dA

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -96-
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
500 680 847 1000
Wavelength [nm]
Irra
dia
nce
lampe halogène
Tube néon/Lampe ioniseur
7e. Efficacité électrique (%) :
7v. Efficacité lumineuse (lm/W) : Puissance électrique
Pin
ContinuRaies (ou bandes)Mixtes
Puissance Émise Fr ()
Spectre I0
( )re
in in
F dF
P P
e
0( ) ( )
685 lm/W
rv
m
e e
m
F V dFK K
F F
K
Une lampe consomme 100 W électricité,
émet un flux d’énergie de 80 W et un
flux lumineux de 2000 lm.
Donc :
- e = 80/100 = 80 %
- K = 2000/80 = 25 lm/W
Spectres d’émission

Efficacité
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -97-
Ampoule à ioniseur
Les données sont trouvées sur les étiquettes dans le magasin Carrefour 2008
Bilan énergétique d'une ampoule classique
• faible puissance, ampoule à vide: 2500-2600K
• moyenne à forte puissance, N2-Ar: 2700-2800K
• moyenne puissance, halogène: 2800-3000K
• lampe spéciale de studio, halogène :3200-3400K
Puissance (W) Flux lumineux Intensité lum Prix
Tungstène 40 (cousine) 420 lm 33 cd 1.85 €
40 (normale) 370 lm 29 cd 0.55 €
100 (normale) 1200 lm 95 cd 0.55 €
halogène 100 1600 lm 127 cd 4.9 €
300 4480 lm 356 cd 5.3 €
Lum.
Dirigée
40 400cd / 30° 1.5 € F=50 mm
100 1050 cd/50° 1.5 € F=80 mm
Lum.
Dirigée
halogène
20 400 cd / 36° 2.8 €
50 1200 cd /36° 2.8 €
économie 8 420 lm 33 cd 4.8 € 52.5
61.018 1100 lm 87.5 cd 4.8 €
eK (lm/W)
10.5
9.5
12
16
15

2.3 Grandeurs de la photométrie
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -98-
L I0
I
P
Loi de Lambert
une surface parfaitement diffusante
Source Lambertienne
0
( )( )d
II
I
L() = constante
I = I0 cos
Id = cosSource parfaitement isotrope
I = constante
Id = 1
Exemples :
• Soleil
• Source ponctuelle
• lampe isotrope
8. Indicatrice d’intensité :

3. Lois de base
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -99-
2 2
1
4
PE
d d
2
1 2
2
2 1
E d
E d
d
E
A=4d2
3.1 Loi de l'inverse du carré de la distance :
– Pour une source isotrope de puissance P, éclairement E à une distance d est
constante et inversement proportionnelle à d :
– Conséquence :
L'éclairement diminue en s'éloignant de la source.
L’éclairement d’une lampe à 10 cm est 100 fois plus importantes qu’à 1 m.

3.2 Loi de cosinus :
–Flux d’énergie reçu sur la surface dA :
est l’angle d’incidence - angle entre la direction du rayonnement incident et
la normale de la surface.
–Pour une source étendue :
r – reçu, s – source
L’éclairement du soleil est beaucoup plus important le midi que le soir.
3. Lois de base
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -100-
cosdF E dA
cosr r s
i i i
i i
E E E dF
Source
Plan utile
I
dA
Er=dF/dA
Es

Application : éclairement maximal d’une tableUne table ronde de rayon a=1 m est éclairée par une lampe S de 100 W
supposée ponctuelle suspendue au dessus de la table à une distance H (voir
la fig.).
1. Calculer l’intensité énergétique de la lampe.
2. Sachant que l’efficacité lumineuse est de 250 lm/W,
calculer l’intensité lumineuse de la lampe.
3. Exprimer les éclairements énergétique et
lumineux au point juste au dessous de la
lampe et au bord de la table en fonction H.
4. Pour quelle valeur de H l’éclairement au
bord de la table est maximal?
Corrigé :
• Ie :
• Iv :
• E :
• Emax :
3. Lois de base
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -101-
-11008 Wsr
4eI
-1250 2000 lm.srv eI I
2 2 2 2 3 / 2 2 2 2 3 / 2
8 8 2000 2000, , ,
( ) ( )eA eB vA vB
dF d I H HE I E E E E
dA dA d H H a H H a
H
S
a
AB
0 0,71 m2
dE aH
dH

3.3 Loi de Beer
Soit un rayonnement traversant un milieu absorbant ou diffusant.
L’éclairement de ce rayonnement subit une diminution exponentielle en
fonction de la distance parcourue:
E0 est l’éclairement du rayonnement incident.
E est l’éclairement du rayonnement sortant.
α est le coefficient d’absorption (en m-1).
Exemple: Le coefficient de l’atmosphère est 0,1 1/km. Une crème solaire
« indice 5 » divise par 5 la quantité du rayonnement reçu par la peau.
Déterminer l’épaisseur d’atmosphère assurant une protection équivalente.
3. Lois de base
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -102-
0( ) e lE l E
0,1
0
1 ln5e 16 km
5 0.1
lEl
E

3.4 Corps noir
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -103-
500 1000 1500 2000
Longueur d’onde (nm)
L() T=7000 K
T=5800 K
T=4000 K
Pour étalonner les capteurs optiques, il est nécessaire de produire des flux lumineux parfaitement connus et reproductibles. Ceci peut être réalisé à partir du rayonnement du corps noir dont le comportement ne dépend que de la température et de constantes universelles.
Définition :
Un corps noir désigne un objet idéal dont le spectre électromagnétique qu’il émet ne dépend que de sa température
L'objet lui-même absorbe toute la lumière extérieure qui tomberait sur lui, et ne reflète aucune radiation. En pratique, un tel objet matériel n'existe pas, mais il représente un cas idéalisé servant de référence pour les physiciens.

A. Loi de Planck :La luminance spectrale d’un solide, à la température T, est donnée par :
(montré en 1900 par Planck) :
C1 = 1.19088 1020 W.m-2.nm4, C2 = 1.439 107 K.nm
B. Loi de Stefan :L’exitance (luminance totale de toutes les longueurs d’onde dans toutes les directions)
du corps noir est donnée par :
ou représente la constante de Stefan ( = 5,67 10-8 W.m-2.K-4.).
C. Loi de déplacement de Wien :La longueur d’onde de rayonnement maximum max évolue selon la loi :
3.4 Corps noir
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -104-
4
0
( ) eM L d T
max 2897 . T µm K
2
2 1 11
/5( ) (W.m .sr .nm )
1e C T
CL
e

Application
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -105-
1. Estimer l’exitance et le flux total émis par le corps humain si on le
considère comme un corps noir sans couverture. Quelle est la
longueur d’onde d’émission maximale ?
- Loi de Stéfan : Me=T4= 5,67 10-8X3104= 524 W.m-2
Fe=Me A = 1.76 10-5X2 = 1047 W
- Loi de Wien : m = 2897/310 = 9,3 µm
2. Le bois brûlant et le feu dans un four peut être considéré comme
un corps noir. Estimer la longueur d’onde m sachant que leur
température est respectivement de 2000 °C et 5000°C.
Loi de Wien : m =2897/ (T+273)
=1,27 µm, 0,55 µm

4. Détecteurs
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -106-
4.1 Généralité
Selon la nature des phénomènes mis en jeu on distingue deux types de détecteurs:
Détecteurs quantiques :Interaction matière rayonnement
Effets internes :Photoconduction
- semi-conducteurs (Photodiode*)
Effet photo-voltaïque
- jonction PN, PIN, avalanche, … (CCD*)Effet photo-électromagnétique
Effets externe :Photo-émission (cellule à vide,
photomultiplicateur*, …)
* À traiter dans le cours
Détecteurs thermiques:Conversion de l'énergie lumineuse
absorbée en énergie d'agitation
thermique :
• augmentation de la température du
matériau
• modification des propriétés
électriques
résistance (bolomètres)
tension (thermocouples)
charges (détecteurs
pyroélectricités)
oeil
Pyro=高温
1. Classification des détecteurs

4.3 Effet photo-électrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -107-
Heinrich Hertz
- L’irradiation de la photocathode recouverte par un métal alcalin, peut
induire dans certains cas l’extraction d’électrons qui sautent sur l'anode et
produisent ainsi un courant électrique I détecté par le galvanomètre G.
- l'effet photoélectrique ne se produit qu'à partir d'une certaine fréquence νs
(fréquence de seuil) de la lumière incidente.
- la lumière rouge (basse fréquence), même d'intensité très élevée, n'a aucun
effet, alors que la lumière violette (haute fréquence), même de faible
intensité, produit l'effet photoélectrique.
1887
Cathode 阴极
碱性的

4.3 Effet photo-électrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -108-
Fréquence du rayonnement incident,
Éne
rgie
cin
éti
que d
es
phot
oéle
ctro
ns Observations :
1. Aucun électron n’est extrait (quelque
soit l’intensité) en dessous de νs .
2. L’énergie cinétique Ec des électrons
rejetés augmente linéairement avec
la fréquence ν (indépendante de
l’intensité I)
3. A faible intensité I, les électrons sont
immédiatement éjectés si ν > νs.
4. Au dessus de νs le courant émis
dépend de l’intensité de la lumière et
non de ν
Travail d’attraction : W dépendant de matériaux, hνs = W
Énergie cinétique d’électron : Ec = hν W
Potentiel d’arrêt U0 : Potentiel inverse pour I = 0, d’où U0 = Ec

4.3 Effet photo-électrique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -109-
Explication d’Einstein (1905)
E= hmin
h
Photon de faible énergie
h
F F
Photon de forte énergieÉnergie
cinétique des
électrons
Énergie du photon Énergie cinétique
travail de sortie carac-
téristique du matériau.
Le photon heurte un électron et lui transfert son énergie
⇒ La lumière a les propriétés de particule = jet de photons, E = hν
⇒ 1 eV = 1.60218×1019 J
Exemple :
Silicium: Eg = 1.12 eV seuil = 1.1 µm
Germanium: Eg = 0.67 eV seuil = 1.85 µm
1,24( )
( )seuil
g
µmE eV

4.3 Effet photo-électrique
GSI ME L3 2016-2017 K. F. Ren -110-Phénomènes vibratoires et optiques
Quelques grandeurs caractéristiques:
– Puissance énergétique de la lumière:
Pe
– Nombre de photons par seconde:
np=Pe /Ep=Pe /h
– Nombre d’électrons photo émis
ne= np
où est el rendement quantique:
Le taux du nombre des photons effectifs(reçus) np
sur le nombre d’électrons photo-émis ne.
– Courant généré:
Ie=nee
e =1.60218×1019C,
h =6,62607×1034J.s

4.4 Capteurs CCD
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -111-
Principe :
Un CCD (Charge-Coupled Device ) transforme les photons lumineux qu'il
reçoit en paires électron-trou par effet photoélectrique dans le substrat semi-
conducteur, puis collecte les électrons dans le puits de potentiel maintenu à
chaque photosite. Le nombre d'électrons collectés est proportionnel à la
quantité de lumière reçue.
CCD « à transfert interligne»,
transfert de charge suivant la
flèche verte
4. Transfert horizontal
de la première ligne
3. Transfert de la
première ligne2. Transfert vers
les registres1. Acquisition
Rayonnement

4.4 Capteurs CCD
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -112-
Caractéristiques :
Les dimensions courantes des capteurs CCD ou
CMOS utilisés en 2006 dans les appareils photo
numériques accessibles.
Les capteurs de plus grande définition équipent
l'équivalent des moyen format (6 x 4,5 ou 6 x 6) et
atteignent 39 mégapixels (capteur 37 x 49 mm) ;
quant au prix, il faut multiplier par 25.
1. Plein Cadre 2. Interligne
Mpixels Format Ratio L/H Largeur Hauteur Diagonale Surface Rapport
7 1/2,5" 4:3 5,1 3,8 6,4 20 6,8
10,5 1/1,8" 4:3 7,1 5,3 8,9 39 4,9
8 1/1,7" 4:3 7,5 5,6 9,4 43 4,6
8 1/1,6" 4:3 8,0 6,0 10,0 49 4,3
8 2/3" 4:3 8,8 6,6 11,0 59 3,9
8 APS-C 3:2 22,2 14,8 26,7 329 1,6
10 4/3" 4:3 17,8 13,4 22,3 243 1,9
12,4 APS-C 3:2 23,4 15,7 28,2 382 1,5
12,5 24*36 3:2 36 24 43,3 900 1,0
Filtre de Bayer RGB
Amélioration des CCD

4.6 Photomultiplicateurs
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -113-
Photocathode semi-transparente
Électrodes de focalisation
Multiplicateur d’électrons
Anode
Dynodes
Trajectoires des photoélectrons
Lumière incidente
Tube photomultiplicateur
Un gain de ~ 106
Haute tension appliquée :
typiquement ~ 900 V
Avantages: - Seuil de détection très bas,
- Réponse spectrale large,
- Faible temps de réponse : ~1ns,
Inconvénients : - Fragile, encombrant, cher
Dynode中间极

4.7 Caméra infrarouge/thermique
GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -114-
A thermographic camera, sometimes called a FLIR
(Forward Looking Infrared), or an infrared camera less
specifically, is a device that forms an image using infrared
radiation, similar to a common camera that forms an image
using visible light. Instead of the 450–750 nm range of the
visible light camera, infrared cameras operate in
wavelengths as long as 14 µm.
Applications :
- Filmer ou photographier dans le noir
- Vérifier l’installation ou canalisation de chauffage
- Contrôler l’installation
- Opérations militaires ou policiers de nuits
Types de caméras:
• à température ambiante
• refroidie
• …

GSI ME L3 2016-2017 Phénomènes vibratoires et optiques K. F. Ren -115-
Fin de cours

Formules mathématiques
GSI ME L3 2016-2017 K.c F. Ren -116-Phénomènes vibratoires et optiques
Annexe A: Formulaire
cos sinje j
1 2 2 11 2 2 2
cos( ) cos( ) 2cos( )cos( )
cos( ) cos cos sin sin
Constantes
Lois physiques
Constante de Planck : h = 6,62·10-34 J.s
Vitesse de la lumière dans le vide: c = 3·108 m/s
Charge d’un électron : q = 1,6·1019 C
Masse d’un électron : m = 9,11·1031 kg
Fonction d’oscillation sinusoïdale: u(t)=Acos(t+)
Fonction d’onde sinusoïdale: u(x,t)=Acos(t kx+)
Relation de conjugaison:
Loi de Beer-Lambert: I=I0e-aL
Energie d’un photon: E = h hc/
Loi de Stefan: P = σST4 où σ = 5,67·10−8 W.m−2·K−4, S est la surface de la source.
Loi de Wien : λmaxT = 2898 µm.K, où λmax est la longueur d’onde du maximum.
'
11
'
1
fOAOA

lame à faces parallèles
GSI ME L3 2016-2017 K.c F. Ren -117-Phénomènes vibratoires et optiques
1. Appliquons les lois de Descartes.
À l ’interface air-verre nous avons: n0 sin(i0)= n sin(r)
À l ’interface verre-eau nous avons: n sin(r)= n’ sin(i’ ) (il est évident que
l ’angle d ’incidence est égale à i2, la lame étant à face parallèles).
Nous retrouvons invariant «n sin(i) » des milieux stratifiés.
2. Puisque n0 sin(i0)= n’ sin(i’ ), réflexion totale sur la surface inférieur pour i0 >=
i0lim pour lequel i’ =90°,
D’où : n0 sin(i0lim)= n’, sin(i0 lim)=n’ /n0.
3. Puisque n0 = n’ , on a i0= i’ , donc rayon incident est parallèle au rayon
émergent.
Annexe : Solution à l’application sur
transparent n°36
n0
n
n’
i0
G
12
er
I
H
i’KJ
4. Différence de chemin optique: =(IKG)-(IH)=2n e/cos(r)
– n0 IG sin(i0) = 2n e/cos(r) –2 n0 e/cos(r) sin(r) sin(i0)
Puisque n0 sin(i0)= n’ sin(i’ ),
= 2n e/cos(r) –2n e/cos(r) sin2(r) = 2 n e cos(r) +(/2)
Cf. « Optique » Brébec p33

Pouvoir de résolution d’un réseau
GSI ME L3 2016-2017 K.c F. Ren -118-Phénomènes vibratoires et optiques
1. D’une part, selon l’équation de réseau : dsin=p (pour une intensité maximale).
par la dérivation on trouve la variation de position angulaire du max
dcos =p = p/(dcos)
1. D’autre part, l’intensité diffractée:
2. Est maximale si Nud
Annexe : démonstration 49
4. Différence de chemin optique: =(IKG)-(IH)=2n e/cos(r)
– n0 IG sin(i0) = 2n e/cos(r) –2 n0 e/cos(r) sin(r) sin(i0)
Puisque n0 sin(i0)= n’ sin(i’ ),
= 2n e/cos(r) –2n e/cos(r) sin2(r) = 2 n e cos(r) +(/2)
Cf. « Optique » Brébec p33
22
0
sin sin( )
sin( )
ua N udI I
ua N ud

Œil myope
GSI ME L3 2016-2017 K.c F. Ren -119-Phénomènes vibratoires et optiques
Annexe : Solution à l’application sur
transparent n°73
Queyrel pp142-143, mais la solution est trop compliquée et n’est pas juste.
Solution:
1. Quand l ’œil est au repos, l’image l’un objet au punctum remotum se forme
sur la rétine. Donc:
de même lorsque l ’objet est au punctum proximum:
2. La lentille correctrice forme, pour un objet à l’infini, une image à PR = –
1,2m, donc f ’ C = –1,2 m, C= – 0,833 dioptrie.
3. PP non corrigé = –12 cm. Pour la lentille correctrice:
f ’=f ’C = – 120 cm, OA ’= –12 cm,
Il en résulte:
mm 15 ' '
1 1200
1 2,15
1
RR
ff
1 1 1 ' 13,49 mm
15,2 120 'P
P
ff
' ' 13,00 cm
' 'P
P
OAOA f
f OA

Rétroprojecteur
GSI ME L3 2016-2017 K.c F. Ren -120-Phénomènes vibratoires et optiques
Annexe : Solution à l’application sur
transparent n°78
Feuille transparente
L
MiroirÉcran
1. Le miroir joue un rôle de dévier les rayons
lumineux, le système est donc équivalent à une
lentille mince comme schématisé ci-dessous. On sait
donc f'=48 cm, OA'= (230+10)= 240 cm,
L'application de la relation de conjugaison donne:
OA=1/(1/240+1/48)= 60 cm. Donc document doit
être placé à 60 cm devant la lentille.
2. Le grandissement: = 240/( 60)= 4, une image
réelle, 4 fois plus grande.
4. Grandissement = OA'/OA vaut maintenant 10, c'-à-d: OA'= 10OA (l'objet
et l'image se situent à deux cotés de la lentille. La relation de conjugaison:
1/(10OA) 1/OA=1/f'. Il implique OA= 11f’/10 = 52,8 cm. Donc le
document doit être placé à 52.8 cm devant la lentille.