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parution bimensuelle semaines du 18 au 31 mai 2007 650 exemplaires n o 6 P Le PQ essuie vos problèmes, puis tire la chasse. PETITE QUINZAINE E n s e m b le, t o u t d e v i e n t m êm e le p ir e ! p o s s i b le,

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parution bimensuelle

semaines du18 au 31 mai 2007

650 exemplaires

no 6P Le PQ essuie vos

problèmes, puis tire la chasse.

Petite Quinzaine

Ensemble, tout devient

même le pire !possib

le,

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2 — Petite Quinzaine

SommaireÉdito 2

La vie lycéenneCompte-rendu Free Hugs 3

Et sinon, toi, ta journée ?Le travail à la chaîne 4

Et mai, il fait ce qui lui plaît ?Jeu de la Quinzaine 5

Ne vous retenez plus ! 6

La tyrannie de KB 7

Fourre-tout du PQ 8

Mes chers lecteurs,

Nous arrivons à l’avant-dernière édi-tion du PQ 2006-2007 ? J’espère bien en-tendu que l’essor qu’a connu le journal cette année sera suivi et même amplifié l’année prochaine. Mais… Sera-ce seule-ment possible ? Ne faites pas l’innocent, vous m’avez très bien compris. Eh oui… Depuis le 6 mai, nous entrons dans une ère nouvelle. Certains lycéens ont peur. D’autres sont extrêmement heureux. D’autres s’en foutent totalement. Certains hurlent « Hasta la Revolucion ! » pendant que d’autres font tout pour se faire enga-ger dans l’armée ou la police. On a même des cas qui n’ont pas encore bien compris de quoi je parlais…

Enfin ! Le dimanche 6 mai ! Deuxième tour des présidentielles ! Soirée magique où nous avons pu suivre en moto durant 15 minutes non-stop (grâce à des journa-listes qui fonçaient au péril de leur vie à travers Paris) la voiture noire de Nicolas Sarkozy, qui, sortant du Fouquet’s, s’est rué vers la place de la Concorde pour y retrouver diverses personnes. Mais nous avons d’abord croisé Johnny Halliday, qui nous a fait un bref « Ah que coucou », les yeux explosés (par la fatigue sans doute). Merci aux journalistes qui ont d’ailleurs clot l’interview par la question « Nicolas Sarkozy a-t-il la Rock’n Roll attitude ? ». Heureusement, après qu’il soit parti, Nico n’est pas resté tout seul… Il a rejoint d’autres personnalités à la grosse rapta de l’UMP au milieu de Paris (pendant que Ségo était sans doute en train de se faire engueuler par DSK et Fabius). Par exemple… Faudel ! Le gars typique ! Il

chantait L’amour de mon pays, un air tra-ditionnel français (Moi j’aime pas Faudel, d’abord.). Et puis ensuite, on a le droit à un petit discours de Nico qui nous en-courage à nous rassembler, plutôt que de nous diviser, comme quoi on a intêret à suivre les traces des States, d’après lui, tout se passe bien là-bas, il y a jamais de problèmes intra-nationaux. Encore moins internationaux. Et pendant que le grand petit homme parlait, la scène s’est peu à peu remplie, de sa femme, à qui il n’a pas adressé un mot, puis de Christian Clavier (on avait aussi croisé Jean Reno sortant du restaurant, en début de soirée), ou encore d’Arthur ! Oh oui, oui, merci à tous d’être venus. Je vous aime tous mes amis. Vous aurez votre chèque, comme prévu. Mais le meilleur du meilleur, et c’est quand même pas mal, hein, c’est Mireille Matthieu. Elle EMPOIGNE le micro d’un geste agile, elle le porte à ses lèvres pour dire quelques mots incompréhensible, et quand, au bout de 23 secondes, on comprend qu’elle chante la Marseillaise (un peu faux, mais c’était a capella, quand même...), on essaie d’en-tonner le doux refrain avec elle. Mais faut dire que les bruits de la foule étaient assez perturbants, ce qui rendait tout son inau-dible à ce moment-là. Quelle perte pour nous tous.

Enfin, pour clore tout cela, on dira que c’était vraiment une soirée EXCEPTION-NELLE qui restera dans les annales pen-dant de nombreuses années. Pour ma part, quand j’ai éteint ma télé, j’ai pris une bouteille de blanc, et je l’ai vidée. Ca m’a valu un bon mal de crâne lundi matin, mais au moins… On oublie.

Édito

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Petite Quinzaine — 3

Principal : Bien tout le monde est là ? Je mets le verrou et on commence.Histoire : Attendez, il manque le prof de sport.Le professeur principal : Aujourd’hui il a eu huit heures de cours et n’a pas pris de douche.Histoire : Vous êtes sûrs d’avoir bien fermé ?Le professeur principal : C’est parti. Tout d’abord je remercie les délégués pa-rents d’être présents…Français : Ils sont pas là.Le professeur principal : … Et les délé-gués élèves d’être venus.Délégué : Bonj…Le professeur principal : Laissons la parole au professeur principal.Prof. Pr. : Classe assez bonne, immature, bonne tête de classe avec quatorze élèves en dessous de 8, bavardages, bonne écoute en classe, passifs.Physique : C’est un peu n’importe quoi ta synthèse.Prof. Pr. : Comme j’avais peu de temps j’ai pris une phrase de chacune de mes synthèses précédentes, ça donne ça.Physique : Faudra que j’essaye.Français : Chez moi peu de concen-tration et de participation mais je suis content car j’ai une moyenne de 9,34 dans une classe scientifique.Prof. Pr. : Bravo

ApplaudissementsMath : Moi c’est calme mais ils écoutent pas beaucoup.ISI : Des bons à rien.Anglais : Moi pareil.ISI : Des andouilles.SVT : Ces comportement sont dus aux hormones dégagées par la puberté qui agissent sur leur métabolisme neurologi-que. ...............bzzzzZZZZzzzz......................ISI : Mais qu’est ce qu’il dit lui ?Prof. Pr. : Mais bien sûr. Passons aux dé-légués maintenant.Délégué : Alors le…Prof. Pr. : Merci beaucoup. Passons au cas par cas.Délégué : Mais on…Prof. Pr. : Alors… Aubrin, Charles.ISI : Ce gogol haineux ? Je l’aime pas.ES : De quoi Ségolèneux ?Histoire : On a dit pas de politique au conseil de classe.

ISI : Il redouble ! C’est un naze et j’aime pas sa tête.Français : On ne peut le faire redoubler une deuxième fois sa seconde.Prof. Pr. : Regardez son bulletin, il n’ y a pas un problème ?Français : Non, je ne vois rien du tout.Prof. Pr. : C’est ça le problème.Anglais : C’est vrai que les notes parlent d’elles même.Les notes : blablablablablablabla…Français : Vous avez raison.Prof. Pr. : Alors Charles passe pas en première.ES : Charles passe quoi ?Histoire : PAS-DE-PO-LI-TI-QUEUUU.Math : L’autre fois je l’ai vu boire de la bière comme un trou, cul sec.ISI : C’est qu’un trou du cul.Anglais : Sa mère dit qu’il attend d’être en fac de médecine pour travailler.Prof. Pr. : Alors Charles attend pour être médecin.Math : Moi je lui ai demandé « Qu’est-ce que tu vas être l’année prochaine, Rmiste, éboueur ou à l’école ? » Il m’a répondu « Rmiste et boire de l’alcool »Français : Alors il ne viendra plus au ly-cée ?Math : Oui il va lycée tomber.Anglais : Je l’ai vu en moto. Bah il roule vite.ES : De quoi Bayrou ?Histoire : Bon pépé est fatigué, on arrête là ? Prof. Pr. : De toute manière c’est l’heure, je ferais le reste chez moi devant « Dé-ryk ». La séance est levée. Au revoir tout le monde.Histoire : Au revoir.Physique : Au revoir.Délégué : Au rev…Math : Au revoir.Anglais : Au revoir.

Karlbob

Yosh ! Oyez, oyez ! Tama va parler ! La semaine dernière, jeudi plus exacte-ment, le PQ a décidé de mettre en place une journée non des moins particulières au sein de notre très cher lycée. Exulta-tion solitaire d’inspiration Bricette, qui un jour est venue au lycée portant un tee-shirt « free hugs », l’idée a germé au sein du forum d’organiser une journée dédiée à ce phénomène. Après avoir longuement débattus, à mi-chemin entre sérieux et dé-bilos du forum, cette journée à finalement été posée le 3 mai 2007.

Qui croyait à cette idée ? Moi, bien sûr, et je dois même dire que malgré quelques indécis et d’autres mauvaises langues, les participations ont été brillantes et remar-quées, les hugs fusants avec amusement, avec amitié, parfois-même avec tendresse et émotion.

D’une manière générale, même si je n’ai rencontré « que » une trentaine de hug-gers, j’en ai fait pour le triple de câlins ! Puisque ceux qui ne se sont pas portés vo-lontaires sont tout de même allés à notre rencontre (ou alors nous sommes allés les voir !). C’est tous ces gens-là que je tenais à remercier, pour leur bonne humeur et leur joie, et puis bien entendu les huggers avec leurs magnifiques tee-shirts et pan-cartes !

Bien entendu nous ne sommes pas tous lycéens, au lycée de la plaine de l’Ain. Et tout le monde devait avoir le droit à de la considération, tout le monde pouvait montrer que « et puis d’abord le Sida on l’attrape pas comme ça » et c’est pour cela que des moments mémorables restent gravés dans ma mémoire, ceux des câlins avec les dames qui s’occupent de tenir au propre nos salles de classes (on vous aiiiimmme), et puis celui avec la dame de l’accueil devant qui nous passons tous les jours sans un signe, et puis mon prof de français préféré au self, sans oublier M. Milliner (j’en ai eu deuuuuuuuxxx !! j’en veux encooooorrre !) happé par des huggueuses en folies lors la pause de 10 heures.

Pour la plupart, et pour nous sur le fo-rum nous gardons un souvenir énorme

de cette journée, pourquoi ne pas remettre ça l’année prochaine ? Et puis en plus, j’ai pas trouvé M. Novella !!!!!!!!!!!!!!!!

Tama

La vie lycéenne Compte-rendu journée Free Hugs

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4 — Petite Quinzaine

Petite anthologie de la restauration sco-laire :

En l’an de grâce 1123, le Roi Louis VI Capet, dit « le Gras » affrontait son frère le duc de Bresse aux frontières de la Plaine de l’Ain.

Alors que le ravitaillement venait à manquer, Ildegould Flamichel prit la re-lève de feu son mari, cuisinier royal.

C’est à sa descendance que nous allons nous intéresser dans cet entretien :

27 avril 2007, 15 heures, 23 minutes, dans la chaîne A, non loin de la grande marmite d’huile bouillante où les frites hurlent de douleur. Derrière nous trois brocolis observent la scène tout en te-nant un conciliabule sur « lequel d’entre eux sera aux premières loges, aux côtés du sauté de dinde ? »

Revenons au protagoniste principal de ce sujet :

Lucette Beauregard, femme chaleureuse et passionnée s’approche de nous avec un sourire à en faire pâlir Laurent Voulzy.

Entretien :« Mlle Beauregard, une question brûle

toutes les lèvres de nos chers lecteurs anonymes : « qui est donc Lucette Beau-regard ? »

— Eh bien vous êtes en droit de me po-ser cette question tout comme je suis en devoir de vous répondre. »

Mais soudain, Bonnemine Cataracte interpelle notre guest star :

« Oh Lulu ! T’as dis à Fernand de prépa-rer le bain marie pour la tartiflette ? »

Seulement Lucette tout à fait subjuguée par notre interview semble être en phase avec les souvenirs occultes de ses ancêtres et sous nos yeux ébahis les fantômes du passé paraissent maîtriser tout ses faits et gestes.

Dans un remake parfait du Dinde Vinci Code, elle trempe son doigt dans du sang de volaille et dans un geste aérien orne le sol d’un pentagramme désormais caché par la toute récente chaîne C.

Après s’être enfuit, nous pouvons conclure de cet entretien que ces cantinières travaillent trop et que Lucette Beaure-gard en est le parfait exem-ple. Et ainsi la mise en place d’une meilleure considéra-tion pour ces ouvrières qui travaillent dans l’ombre se-rait vraiment le meilleur ca-deau à leur faire (en plus de dire bonjour et de répondre poliment par « huuuum c’est vraiment délicieux, merci pour ce mets », ou alors par « non désolé je ne peux plus en reprendre car je détes… pardon… car je trouve qu’il manque un petit quelque chose »). Sur ce, controns le Fordisme, Takkanovisme, ou autre programme sovié-tique désobligeant… Mais toujours avec le sourire.

Pixel Mortet Ariel Apocaliptica

Le travail à la chaîne (de la cantine)Et sinon, toi, ta

journée ?Les cantinières seraient-elles les nouvelles victimes du Fordisme ?18h15, ton bus démarre enfin, tu regar-

des une dernière fois le lycée qui va tant te manquer jusqu’à demain (on sait jamais, il

paraît que certains aiment ça hein…)

Journée crevante et vraiment trop lon-gue hein ? C’est normal, t’es lycéen : être crevé, c’est ton boulot ! et bah non, c’est pas être attentif en cours pour devenir l’élite française, non… (bien qu’on y croit moyen à l’élite, entre nous, hein…) (pas perdu avec toutes ces parenthèses ?) (re-marque, si t’es habitué aux calculs genre 8(x² + 3√(-1/3x) r) ça devrait aller...)(je vais arrêter là je crois…)

Eh ben, t’en auras bavé aujourd’hui, et tu finis là, à côté d’un type endormi qui commence à baver sur ton épaule. Et dire que t’essaies de te rappeler ta « super jour-née au lycée » (j’étais crédible ?). Entre les cours de français et de maths pendant les-quels, tu en es persuadé, l’espace temps est modifié (1h de français en vaut 8 dans la réalité, 12 pour les maths ! C’est prouvé, mais par qui… ?) et les DS de biochimie de 4h (non modifiés par l’espace-temps) que seuls les STL endurent (faut bien faire un peu de pub, hein ?).

T’as aussi dû passer ta journée à câliner des types assez barjos pour se trimbaler une pancarte « Free Hugs » dans tout le ly-cée… Sans parler des huit ans passés dans un mini-labyrinthe qui amène à la can-tine (une vieille histoire d’espace temps là aussi…). T’as surement fini par une heure d’anglais aussi, pour la forme…

Bref, t’as enduré 9 heures de cours, 1 heure de queue, 25 minutes de manifes-tation contre la discrimination des séro-positifs plus les 26 heures de français et de maths (décidément l’espace-temps !) et ton heure et demie de bus… Soit 37 heu-res 55 minutes ! En un seul jour !

Et après, on se fait engueuler par nos parents quand on rentre chez nous pour aller dormir et qu’ils nous disent : « tu touches jamais à tes devoirs ! »

Lycéen(ne), je te plain(e)s. (pour la rime)

Celui qui n’a pas trouvé de nom pour le moment (allez, appelez-le « le sans-nom »,

« John Doe » ou « anonyme »)

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Petite Quinzaine — 5

Et mai, il fait ce qui lui plaît ?Jeu de la

QuinzaineIl y a quelques temps, j’étais un glaçon,

maintenant j’ai chaud, je fonds… Arg c’est terrible, si seulement je pouvais être un Mister freeze, je me lécherais de tout par-tout ! Et puis rebelote, j’ai tellement chaud que, bien qu’étant fille, je deviens glaçon : et oui c’est l’paradoxe des saisons…

Trois tee-shirts et deux pulls, chaussettes, collants, slim et jean ; bottes, moufles, kaway, impér’, bonnet : tout est impératif, tout est imperméable, quitte à avoir l’air benet je sors braver les grands froids ; torrents démentiels, lèvres bleues, gerçures, morsures… Trente-cinq degrés. À l’ombre, avec ventilo et puis vaporisa-teur d’eau : Shit ! (Qui a dit « pourquoi pas » ?)

Dix heures de cours, pas la moindre pour manger — comment manger diété-tique au lycée ? —, 3 DS, 2 exposés sur le tas et 18 DM, tout ça habillée comme un sac, sac koala portant son bébé de 30 kilos en moyenne sur le dos.

Je ne dépasse pas le mètre soixante et frôle désormais les deux-cent trente kilos, qui plus est mon genou me gratte et mon index droit est resté planqué quelque part entre ma moufle et mes manches… (Vous n’avez jamais l’arrière du genou qui vous gratte, vous ?)

C’est finalement en bibendum super sexy supra suant que je rebon-

dis mollement contre les murs des cou-

Comme d’habitude, un jeu complètement con. Les rè-gles consistent simplement à rendre gagnante la personne qui dira le plus de fois « bon-jour nom du surveillant » à un même surveillant durant les deux semaines qui viennent.

Blague moisie de la quinzaineC’est deux canards tranquil-

les dans une mare.Le premier se tourne vers le

deuxième et fait : « Coin ! »L’autre fait : « Ah ! J’allais le

dire ! »

loirs du lycée pour le reste de la journée…

Et puis, petit à petit, j’intègre la leçon : il fait beau, il fait chaud, autant se décou-vrir…

Cette fois-ci je ne me laisse pas avoir : mini jupe, débardeur décidément bien trop fin, petites socquettes et lunettes de soleil à l’italienne pour perfectionner ma technique suprême de la parade nuptiale.

Mais voilà pas de chance, « en mai, fais ce qu’il te plait », et c’est bien ce que Mère Nature à décidé de faire. Ils ont tous mon-té un complot contre moi, avec Météo-France et leurs anticyclones de misère.

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la gre-nouille ; je suis trempée, je me gèle les fesses, et eux — oui, vous — ils osent me demander d’un air niais : « Ça va, t’as pas froid ? »

Bien sûr que j’ai froid, le bleu sur mes lèvres n’est pas du à une quelconque agressivité de ma porte de placard ou à une sorte de mode satanique…

Admettons désormais que vous ayez plus de discernement que moi (je veux bien vous croire).

Il est prouvé par maintes études qu’en hiver, le froid, la timidité des rayons lu-mineux — voire même l’absence de soleil — provoquent une hausse critique des dépressions (mais une baisse significative des suicides, réjouissez-vous)… Ainsi, quand au printemps les arbres bourgeon-nent et le soleil brille, l’humeur remonte (parallèlement le taux de suicide aussi, on ne cherchera pas à comprendre)… Mais est-ce vraiment cela ? Un soleil radieux encourage-t-il un cours d’histoire ? Au contraire, plus la température monte, plus le ras-le-bol lycéen se fait sentir ; le berce-ment des ballonnements dus à la diges-tion de la bonne grosse moussaka du self n’aidant pas au dynamisme, les hiberna-tions lycéennes se poursuivent générale-ment un bon moment. Et puis quand en

mai, le temps n’en fait qu’à sa tête, les esprits se font lunatiques… Quand il pleut bien sûr tout le monde est plus hypocondriaque que jamais, et les es-prits sont englués dans une névrose intarissable.

Pour résumer : en mai le soleil nous abruti, en mai la pluie nous corrompt : C’est moi qui vous l’dit, c’est l’paradoxe des

saisons. Tama

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6 — Petite Quinzaine

laisser les vaches manger des marguerites dans les prés et lâcher des caisses 3 à 6 fois plus importantes que celles d’un humain, alors qu’il suffirait de les laisser grandir dans des grands entrepôts climatisés et de les nourrir par perfusion, ce qui n’altére-rait en rien leur rendement en lait et qui en plus de ça les empêcherait de nuire à notre belle petite planète ? »

Non, les pets ne sont pas une contribu-tion à l’augmentation des gaz à effets de serre, au contraire, empêcher quelqu’un de péter, c’est contribuer à l’augmentation de ses gaz à effet de stress. Ne vous êtes-vous jamais rendus compte de combien quelqu’un qui avait besoin de péter était stressé ? Toujours penser : « merde il faut que je me retienne, il faut que je me re-tienne… ». Alors que quelqu’un qui lui ne se sera pas retenu aura tout de suite l’air décontracté, cool !

C’est pour cela, lycéens, lycéennes, que je vous incite tous autant que vous êtes à laisser votre anus s’exprimer librement et de ne plus vous retenir de péter ! Et vous verrez, vous vous sentirez tout de suite beaucoup mieux !!!

¡El PQ es la solución, viva la revolu-ción!

Tomato

Ne vous est-il jamais arrivé, après votre succulent repas de midi (viande, flageo-lets, fromage, glace), en plein milieu du cour d’histoire alors que le/la prof est en-train de s’arracher les cheveux (bien qu’il soit chauve) pour vous faire comprendre que l’expansion démographique de la gaule au XIXe siècle est due à une montée en force de la pression atmosphérique qui était à l’époque bien décidée à ne pas se laisser impressionner par la montée en force du libéralisme, d’être pris d’une en-vie pressante de soulager vos intestins des gaz qui les encombrent ?

Là se pose un problème connu de tous les lycéens : comment se soulager les in-testins en plein milieu d’un cours sans se faire insulter de tout les noms par cette bande d’abrutis décérébrés qui sont en train de suivre ledit cours ? Et en même temps, vous sentez bien que si cette envie n’est pas assouvie, vous allez encore de-voir vous trimbaler avec un de ces maux de ventre à vous plier un cheval en quatre toute la journée, et que ce soir en rentrant chez vous, vous allez encore devoir ex-pliquer à vos voisins que vous n’avez pas trouvé une autre heure pour réviser vos cours de trompettes…

Là, je dis : « STOP », oui stop arrêtez tout ce que vous étiez en train de faire (mise à part la lecture de cet article car si-non comment pourrais-je vous expliquer ce que j’ai à vous expliquer ?!) et écoutez-moi bien. Une étude récente réalisée par l’ INDSDQAPBDPDLPDUPQOTLLQCSN (institut national des sondages débiles qui a pour but de prendre de la place dans une parenthèse quand on traduit les lettres qui composent son nom !) a prouvé qu’en moyenne, un lycéen retenait par jour, un à deux pets, l’équivalent chaque année de 32,4 montgolfières par lycée. Cette conduite qui pour tout un chacun peut paraître banale, est en fait une conduite à haut risque. N’avez-vous jamais entendu ce vieux dicton chinois qui dit : « qui ne pète ni ne rote est voué à l’explosion » ? Cette phrase qui exagère un petit peu la réalité est à prendre avec beaucoup de sérieux. En effet, les pets qui restent dans l’organisme trop longtemps, finissent sou-vent par remonter et quand ils atteignent le cerveau alors là c’est la catastrophe, les

idées de merde commencent à accourir. C’est pour cela que si vous voulez pouvoir poursuivre vos études sans le moindre souci d’idée de merde, arrêtez de vous re-tenir de péter ! MERDE à la fin quoi !

Hein ? Quoi ? J’ai pas encore fini ? Ah oui c’est vrai suis-je bête ? En société, les gens bien élevés ne pètent pas… (Encore un problème que notre nouveau président devra résoudre.) Pourquoi cela ? Eh bien tout simplement parce que le pet est un gaz qui est issu d’un petit orifice considéré comme tabou dans notre société, oui je parle bien du trou du cul. Trou du cul qui rappelle trop souvent à l’Homme la pério-de de sa vie où il était encore un primate qui se baladait à poil toute la journée ! C’est donc par amour propre de l’Homme pour son évolution que le pet est devenu un sujet tabou ! Pourtant, sans le pet nous mourrions tous ! C’est pour cela que j’ai tenu à vous expliquer dans les moindres détails ce problème si souvent négligé et qui a pourtant une importance capitale dans la survie de notre espèce ! Rappelez vous en 2001, aux États-Unis, un homme à été retrouvé mort dans son lit, asphyxié par une trop grande quantité de méthane présente dans sa chambre. Le seul mal qu’ai fait cet homme fut d’avoir négligé l’aération dans sa maison et d’avoir été contraint de péter dans sa chambre car il redoutait de se faire mal voir par son pa-tron si il pétait au bu-reau ! (Je tiens à pré-ciser que cette mort complètement débile a valu à son détenteur d’être inscrit au top ten des Darwin Awards 2001.)

Suite à cette histoire, certains d’entre vous trouverons encore le moyen de m’expli-quer que le méthane contenu dans nos pets contribue fortement à l’augmentation des gaz à effets de serre. À ceux la, j’ai envie de leur ré-pondre : « Alors dans ce cas-là, pourquoi

Ne vous retenez plus, lachez-vous !

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Petite Quinzaine — 7

On pourrait se dire : « ça serait chouette si je pouvais bosser pour le PQ ! » Euh… oui pourquoi pas… mais savez-vous qui dirige, avec une irresponsabilité de fer, votre journal lycéen préféré (en même temps, c’est le seul) ?

Les rêveurs (voire les abrutis) pour-raient penser « sûrement un type génial, gentil… », eh bien ceux-là se mettent le doigt dans l’œil, et même carrément le bras. Non, sérieusement, le PQ est dirigé par un homme (le terme mégalomane névrosé conviendrait mieux mais il va lire cet article donc…), bon je disais, un homme, qui n’a jamais entendu parler de certaines notions comme « les droits de l’homme », « l’abolition de l’esclavage » ou encore « porter plainte pour coups et blessures ».

Vous le connaissez, mais sans vraiment le connaître (cheveux longs, regard mé-chant, parfois une petite moustache et toujours une clope au bec). Son pseudo-nyme est… Kent Bower (moi aussi je trou-ve ça nul mais je tiens trop à mes organes procréateurs pour l’avouer). S’il y avait un mot pour définir ce que ressent un hom-me qui plonge dans de la lave après avoir avalé de l’acide, eh bien il ne suffirait pas pour exprimer ce que l’on ressent face à cet homme. Il est dangereux, armé (les fouets sont interdits au lycée et difficiles à cacher, mais par contre, un Colt Python est faci-lement dissimulable dans une sacoche ou dans un (gros) sandwich). Et signalons aussi qu’il a cette irritante manie de floo-der (parler de tout et rien sur un forum ou un chat) avec l’accent sicilien (vous me direz : « l’accent sicilien à l’écrit, ça ne se voit pas ! » mé lui fait ça d’oune manière rémarcable, é si tou té crois meilleure qué lui, tente ta chance pétit !!).

Dire qu’il nous terrorise serait un doux euphémisme, il est notre peur la plus pro-fonde, et rien que d’imaginer le croiser à un coin du lycée, alors que notre article a trois jours de retard, nous en avons la chaire de poule… Surtout quand on sait

que nos chers chroniqueurs ne peuvent plus s’asseoir à force de recevoir la « pu-nition divine qui nous est due » (comme il dit).

Mais (c’est là que je prends ma voix joyeuse en enjouée )… Notre cher boss, est en terminale donc, à la fin de l’année, il passe son bac et… basta , ciao, bye bye… Et on n’en parle plus. Pour plus de sécu-rité, les membres du journal se sont co-tisés pour offrir un joli petit pactole aux correcteurs du baccalauréat responsables

de ses copies. Donc, Adieu Kent…

P. S. : cet article est purement satirique car nous adorons tous notre cher ami Q…, nous l’aimons (un peu), Merci Kent !!!!! J’ajoute que ce post-scriptum ne m’est en rien dicté sous la torture ni sous la me-nace d’un Colt Python, tenu par un ma-lade mental aux cheveux longs, à la petite moustache, et à l’accent sicilien foireux…

MDO

La tyrannie de KB

Il est notre peurla plus profonde.

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RédacteursKent Bower et NikopolChroniqueursBricette, Ch. Mythique, Cos2pi, Karlbob, Le loup, Léon,LuK, Mariol, MC Dubouc, QLS, Ravdack, Tama,The Green Sheep, Tictipuc, TomatoIllustrateursJamesie, Karlbob, Léon, LuK, mali, Tama, TictipucCompositionAntoine LubineauMerci à l’équipe d’impression, qui sacrifie du temps et des mains chaque quinzaine pour plier le PQ.

Contact<[email protected]> (envoyez vos idées, suggestions, remarques…)Forumhttp://teampq.fr/ (Rejoignez-nous vite ! Nous sommes déjà nombreux…)http://journalpq.forumactif.com/ (comité du PQ)Le PQ est un journal gratuit, financé par la Maison des lycéens.Ne jetez pas ce journal n’importe où ! Déposez-le par exemple dans le carton de tri du CDI.

Sondage de la QuinzaineQuestion : Si vous deviez voter blanc, ça serait

pour quoi ?

1. Pour votre peau.2. Pour les idées.3. Pour faire chier le monde.4. J’m’en fous, moi je vote pas.

Répondez au sondage par e-mail ou sur le forum (voir dans l’encadré ci-dessous).

Résultats du sondage no 5Qui verriez-vous le mieux à la tête de notre État ?

Fourre-tout du PQ

Ségolène Royal

48 %

13 %

17 %

22 %

Kent BowerNicolas Sarkozy

Francis Lalanne