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1 `Éà wâ w|ÜxvàxâÜ Chères et Chers diplômé(e)s : Petit à petit, le nouveau campus d'Outremont prend forme. Pour ceux qui n'ont pas suivi ce dossier, je précise que l'Université de Montréal a acheté en 2006 un terrain de 18 hectares, situé grosso modo entre Outremont et Ville Mont- Royal (l'ancienne gare de triage qu'on surplombe en empruntant le viaduc Rockland), et qu'elle compte y construire un Pavillon des sciences. Dans une première étape, les gouvernements municipal, provincial et fédéral ont investi 120 M$ pour la revitalisation du site. Cette étape comprend deux phases : d'abord, le démantèlement des voies ferrées de l'ancienne gare de triage, la décontamination des sols, puis la construction d'un nouveau corridor ferroviaire, ainsi que l'aménagement des bassins de rétention. Nous en sommes actuellement là, sauf pour le déplacement de la voie ferrée qui devrait ce faire en 2014 ou en 2015. La deuxième phase, qui devrait avoir lieu en 2014, comprendra les travaux d'infrastructures souterraines (réseaux d'égout et d'aqueduc) et de voirie. L'Université de Montréal prévoit y construire en priorité un Pavillon des sciences de 44 512 m 2 avec le déménagement de quatre départements : chimie, physique, géographie et sciences biologiques. Le coût estimé est de 350 M$ et le Gouvernement du Québec s'est engagé, le 3 septembre 2013, pour 173.4 M$. L'annonce en a été faite par la première ministre Pauline Marois. Le projet prévoit aussi la construction d'un pavillon d'enseignement (salles de classe), d'une bibliothèque et d'un stationnement. Le plan d'ensemble du secteur comporte aussi des espaces résidentiels, quatre parcs et une esplanade bordée d'arbres. Plus de détails se trouvent à : http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/site-outremont/2.html. En paral- lèle à ces travaux de grande envergure, nous avons travaillé pendant plusieurs mois, principalement en avril-juin 2013, puis en septembre-octobre, à définir nos besoins spécifiques en enseignement et en recherche. En enseignement, nous avons proposé un scénario assez ambitieux où l'espace de laboratoire passe du 926 m 2 actuel à 1180 m 2 (en plus d'environ 150 m 2 comme salles de préparation) ; ce plan a été accepté intégralement. Cela se traduira par des étudiants qui travailleront individuellement en chimie générale, ayant une (petite) hotte à la disposition de chacun. Ce sera un grand pas en avant en terme d'apprentissage puisque chaque étudiant devra réaliser par lui-même Petite Gazette des diplômés Volume 4, Numéro 1 Décembre 2013 du Département de chimie La

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`Éà wâ w|ÜxvàxâÜ Chères et Chers diplômé(e)s :

Petit à petit, le nouveau campus d'Outremont prend forme. Pour ceux qui n'ont pas suivi ce dossier, je précise que l'Université de Montréal a acheté en 2006 un terrain de 18 hectares, situé grosso modo entre Outremont et Ville Mont-Royal (l'ancienne gare de triage qu'on surplombe en empruntant le viaduc Rockland), et qu'elle compte y construire un Pavillon des sciences.

Dans une première étape, les gouvernements municipal, provincial et fédéral ont investi 120 M$ pour la revitalisation du site. Cette étape comprend deux phases : d'abord, le démantèlement des voies ferrées de l'ancienne gare de triage, la décontamination des sols, puis la construction d'un nouveau corridor ferroviaire, ainsi que l'aménagement des bassins de rétention. Nous en sommes actuellement là, sauf pour le déplacement de la voie ferrée qui devrait ce faire en 2014 ou en 2015. La deuxième phase, qui devrait avoir lieu en 2014, comprendra les travaux d'infrastructures souterraines (réseaux d'égout et d'aqueduc) et de voirie.

L'Université de Montréal prévoit y construire en priorité un Pavillon des sciences de 44 512 m2 avec le déménagement de quatre départements : chimie, physique, géographie et sciences biologiques. Le coût estimé est de 350 M$ et le Gouvernement du Québec s'est engagé, le 3 septembre 2013, pour 173.4 M$. L'annonce en a été faite par la première ministre Pauline Marois. Le projet prévoit aussi la construction d'un pavillon d'enseignement (salles de classe), d'une bibliothèque et d'un stationnement. Le plan d'ensemble du secteur comporte aussi des espaces résidentiels, quatre parcs et une esplanade bordée d'arbres. Plus de détails se trouvent à : http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/site-outremont/2.html. En paral-lèle à ces travaux de grande envergure, nous avons travaillé pendant plusieurs mois, principalement en avril-juin 2013, puis en septembre-octobre, à définir nos besoins spécifiques en enseignement et en recherche. En enseignement, nous avons proposé un scénario assez ambitieux où l'espace de laboratoire passe du 926 m2 actuel à 1180 m2 (en plus d'environ 150 m2 comme salles de préparation) ; ce plan a été accepté intégralement. Cela se traduira par des étudiants qui travailleront individuellement en chimie générale, ayant une (petite) hotte à la disposition de chacun. Ce sera un grand pas en avant en terme d'apprentissage puisque chaque étudiant devra réaliser par lui-même

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du Département de chimie

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chacune des expériences. Ce principe (du travail individuel) sera maintenu pour plusieurs autres laboratoires mais pas tous puisque, dans certains cas, il faut initier les étudiants au travail d'équipe. En recherche, chacun des laboratoires a été discuté en fonction des besoins spécifiques. Au vu de cette planification, nous avons bien hâte à 2018, année prévue pour l'occupation.

Périodiquement, nos programmes d'enseignement sont évalués. Au 1er cycle, une réforme majeure a eu lieu en 2002, implantée graduellement en 2002-04. Depuis, il y a eu des ajustements mineurs, par exemple l'introduction en 2008 du cours de Chimie Biologique. Or, une analyse complète de nos programmes vient de se mettre en route, sous l'égide du Pr. Michel Lafleur. La consultation des diplômés du département constitue une étape importante de cette opération. Certains d'entre vous serez donc approchés mais n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, s'il y a lieu.

Finalement, j'ai le plaisir de vous annoncer, chères et chers diplômé(e)s, que mon successeur, à partir du 1er janvier, sera le Pr. André Charette. Je sais par expérience qu'il pourra compter sur l'appui de tous, professeurs et employés, comme j'ai pu moi-même en profiter au cours des derniers 10 ans et demi. Je puis l'assurer de mon soutien indéfectible chaque fois qu'il en aura besoin.

Je profite de l'occasion pour souhaiter un Joyeux Noël à chacun d'entre vous.

Robert E. Prud’homme

cxÜáÉÇÇxÄ Nouveaux

professeurs Patrick Hayes a obtenu son Baccalauréat ès Sciences (chimie) en 2004 de l’Oberlin College, à Oberlin en Ohio et, en 2010, un Ph.D. du Département de chimie de Northwestern University, à Chicago, sous la direction du Pr. F.M. Geiger. Depuis 2010, il poursuit des études postdoctorales sous la direction du Pr. J. L. Jimenez à University of Colorado à Boulder.

Son domaine d’expertise est la chimie analytique/environnement. Plus précisément, il utilise des méthodes de chimie analytique pour mieux

comprendre le rôle des aérosols organiques sur les changements climatiques. Son travail se situe donc à la frontière de la chimie de l’environnement, de la chimie des surfaces et de la spectroscopie (méthodes de détection des aérosols organiques et des produits de décomposition). Ce sujet est complémentaire aux travaux sur les polluants organiques et inorganiques effectués dans l’eau par les professeurs Wilkinson et Sauvé, et par des collègues des départements de sciences biologiques et de géographie de l’Université de Montréal. Patrick s'est joint à nous le 1er août.

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Mickaël Dollé a obtenu en 1998 une Maîtrise en chimie de l’Université Jules-Verne de Picardie, à Amiens en France, puis en 2002 un Doctorat ès sciences des matériaux de la même université, sous la direction du Pr. Jean-Marie Tarascon. Par la suite, après un an de stage postdoctoral au Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie (direction : M. Doeff et T.J. Richardson), un an de stage postdoctoral à l’Institut Max-Planck de Stuttgart (direction : J. Maier) et deux ans dans l’équipe mixte CEA/CNRS du Laboratoire d’analyse microstructurale des matériaux à Paris (direction D. Simeone et D. Baldinozzi), il a accepté un poste régulier en 2006 au Centre d’élaboration des matériaux et d’études structurales CNRS à Toulouse; il y est responsable de plusieurs projets sous la thématique « nouveaux matériaux pour l’énergie ».

Son domaine d’expertise est la chimie des matériaux et, plus particulièrement, les matériaux utilisés pour la fabrication de piles. Pour ce genre de projets, il doit faire appel à une expertise variée (multidisciplinarité) : la chimie (de synthèse) inorganique pour la mise au point des matériaux d’électrodes, la chimie physique pour comprendre les réactions se produisant aux interfaces et l’électrochimie pour vérifier l’efficacité des systèmes proposés. Il doit aussi utiliser une batterie (sic) de méthodes de caractérisation des matériaux : diffraction des rayons X, spectroscopie XPS, microscopie électronique, etc. Ce domaine de recherche est d’une grande actualité puisque la question de l’énergie est un des enjeux scientifiques majeurs auxquels doivent faire face les chimistes aujourd’hui, question qui intéresse d’ailleurs le public en général. Mickaël postulera une chaire industrielle, appuyée financièrement par la firme Phostech Lithium (deux usines à St-Bruno et Candiac), dans le domaine du stockage et de la conversion d’énergie, son domaine d’expertise. Il se joindra à nous dans deux semaines, soit en janvier 2014.

Professeur associé

Jean-François Truchon est devenu professeur associé au département en date du 12 novembre 2012. M. Truchon est un chimiste théoricien qui développe de nouvelles méthodes de modélisation moléculaire pour comprendre l'action des médicaments sur les cellules (protéines) et pour la biologie. Il a obtenu son Ph.D. en 2009 mais il était alors employé de la compagnie Merck Frosst Canada depuis 2002. Depuis 2011, il travaille à Montréal pour la société Chemical Computing Group (CCG), un chef de file mondial grâce à son logiciel Molecular Operating Environment, logiciel appliqué à la modélisation moléculaire dans l'industrie pharmaceutique. Cette société a des bureaux au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon (en plus du Québec !).

Promotions Au 1er juin 2013, Antonella Badia et Will Skene ont été promus professeurs titulaires.

Hélène Laliberté, technicienne aux laboratoires d'enseignement, a pris sa retraite fin mars après 35 ans de bons et loyaux services. Elle a été remplacée au cours de l'été.

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Personnel de soutien

Arrivée le 12 août de Medgine Lindor Ménard à titre de technicienne de laboratoire.

Nancy Noel est entrée en fonction le 21 octobre 2013 à titre de technicienne en administration afin de combler le poste laissé vacant par le départ de Violette Ngo.

Retour Denis Deschênes est de retour en poste depuis le 22 juillet.

Retraites et semi-retraites

André Beauchamp a pris sa retraite le 1er septembre 2013 mais il a été aussitôt réembauché pour 3 ans en vertu de la lettre d’entente #7 de la Convention collective.

Géraldine Bazuin est passée à mi-temps au 1er septembre 2013

Sabbatiques Cet automne, 5 professeurs étaient en année sabbatique, la plupart pour une période de 6 mois. Il s'agit de

Dominic Rochefort (séjour à l'Université François-Rabelais à Tours, France)

Matthias Ernzerhof (séjour à l'Université Joseph-Fourier et l'Institut Néel à Grenoble, France ainsi qu'à la Technische Universität de Berlin, Allemagne)

Julian Zhu (séjour à la South China University of Technology à Guangzhou, Chine)

Richard Martel (séjour à l'Université Claude-Bernard à Lyon, France et à l'Université Laval de Québec

et Jean-François Masson (séjour à l'Institut Max-Planck sur les systèmes intelligents à Stuttgart, Allemagne). Dans le cas de Jean-François Masson, il s'agit d'une sabbatique d'un an.

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cÜ|åBUÉâÜáxá Dépliant prix /

bourses Le dépliant du département sur les prix/bourses 2012-2013 est devenu disponible au début novembre et a été distribué à la FAS et à l'Université. Ce dépliant est disponible sur demande au Secrétariat du département.

Concours SAÉ 2012

Le 1er février dernier, Andrey Laventure et Félix Lussier ont chacun été les récipiendaires d'une des 25 bourses à l'excellence de 500 $ octroyées par le Service des bourses d'études (SAÉ) de l'Université de Montréal.

Bourse Vanier Maximillian Ebert, étudiant au doctorat en chimie dans le groupe Pelletier, a obtenu la bourse Vanier. Pour sa première année d'études, il avait obtenu une bourse DAAD de l'Allemagne, dont il est originaire. La bourse Vanier est la bourse la plus prestigieuse du Gouvernement du Canada pour des études doctorales.

Bourse Alexander von

Humboldt

Jean-François Masson s'est vu attribuer une bourse Alexander von Humboldt afin de lui permettre de séjourner en Allemagne pendant son année sabbatique en 2013-2014.

Don de la Société

Hamilton

Le Département a reçu en novembre 2012 un don de 1 000 $ de la Société Hamilton pour l'acquisition d'équipement (seringues, aiguilles et accessoires de notre choix). Ce don a été fait dans le cadre du Programme de bourse Syringe 2012. C'est Jean-François Masson qui a piloté ce dossier.

Prix Michel Bertrand

Christina Bell est la récipiendaire du prix Michel-Bertrand en spectrométrie de masse. Ce prix a été créé pour commémorer le travail de pionnier de feu le Pr. Michel Bertrand dans le domaine de la spectrométrie de masse bioanalytique. La remise de ce prix a eu lieu le 15 octobre lors d'une réunion spéciale honorant la première lauréate de ce prix. Dans le cadre de cet événement, Madame Bell a présenté un séminaire portant sur ses travaux de recherche intitulé : Molecular characterization of the contribution of autophagy to antigen presentation using quantitative proteomics. Le comité a reçu d'excellentes candidatures provenant d'étudiants des différentes universités québécoises et tient à remercier tous les candidats pour leur participation.

Source : Pierre Thibault et Hélène Perreault

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Bourses des professeurs, des diplômés et de

la Fondation Lemay

Le Département de chimie a procédé en avril 2013 à la remise de 34 bourses à des étudiants de Ph.D. pour l'excellence de leurs travaux et leurs contributions à l'enseignement comme auxiliaires d'enseignement. Ces boursiers sont :   Nom  Superviseur Bourse d'excellence de la Fondation Lemay 

Éric Lévesque  Charette 

Laura Mamani Lappara  Lebel 

Berline Mougang‐Soumé  Zargarian 

Henri Piras  Lebel 

Hugo‐Pierre Poirier‐Richard  Masson 

Robert Poulin  Lafleur 

Michael Raymond  Collins 

Marie Richard‐Lacroix  Pellerin 

Élodie Rousset  Hanan 

Audrey Roy‐Lachapelle  Sauvé 

Abderrahman Salah  Zargarian 

Morgan Solliec  Sauvé 

Sylvain Taillemaud  Charette 

Alexandre Therrien  Lafleur 

Boris Vabre  Zargarian 

  Nom  Superviseur Bourse d'excellence des diplômés du Département de chimie 

Mylène de Léséleuc  Collins 

Tien Dat Do  Schmitzer 

Martin Dufresne  Chaurand 

Soumia El Khakani  MacNeil 

Ibrahim El‐Zoghbi  Schaper 

Vincent Gauchot  Schmitzer 

Julien Gravel  Schmitzer 

Agusto César Hernandez‐Perez  Collins 

Julie Kempf  Schmitzer 

Maroua Khalifa  Lebel 

  Nom  Superviseur 

Bourse d'excellence des professeurs du Département de chimie 

Hélène Antaya  Ernzerhof 

Aysha Ased  Lafleur 

Alexandra Aubé  Masson 

Johan Bartholoméüs  Lebel 

Anne‐Catherine Bédard  Collins 

Andréanne Bolduc  Skene 

Julien Breault‐Turcot  Masson 

Jean‐Richard Bullet  Winnik 

Frédéric Byette  Pellerin 

Carlos Alberto Castro Ruiz  Rochefort 

Maxime Couture  Masson 

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Prix et bourses du

Département de chimie

Prix et bourses offerts par le Département de chimie :

Prix Stephen Hanessian Patrick Cyr Bourse Charron-Lam Martin Dufresne Bourse Camille-Sandorfy Joannie Martin Bourse Denis-Gravel Julie Kempf

Bourses de recherche du premier cycle

du CRSNG

Ces bourses ont été accordées aux étudiants du 1er cycle effectuant un stage d'été dans un laboratoire de recherche de notre département à l'été 2013 et ont été attribuées selon la qualité du dossier académique. Cette année, les récipiendaires sont : Sébastien Camiré, Caroline Cartwright, Guillaume David, Audrey Hébert, Benoît Jacques, Félix Lussier et Marie-Hélène Tremblay.

Fonds de bourses

Un fonds particulier, le « Stephen Hanessian Group Alumni Merit Scholarship Fond » a été créé. Ce sera un fonds de dotation dont les intérêts permettront d’offrir une bourse chaque année.

Bourses d'excellence et

de prestige

Le 16 septembre dernier, le Comité de sélection du Comité des études a octroyé la Bourse de prestige du premier cycle du Département de chimie à Félix Lussier. Cette bourse, au montant de 1000$ est accordée à l'étudiant ou à l'étudiante présentant un dossier extraordinaire à tous les points de vue.

Les Bourses d'excellence du premier cycle du Département de chimie, au montant de 500$, ont été octroyées (par ordre alphabétique) à Audrey Hébert, Louis Leblanc, Nicolas Macia et à Loïc Mangin.

Le Département est fier d'avoir formé au premier cycle universitaire de si talentueux jeunes chimistes et espère que vous continuerez votre poursuite de l'excellence car nous savons que, quel que soit l'orientation que prendra votre carrière en chimie, vous détenez le potentiel pour de grandes réalisations.

Source : Richard Giasson

Prix Roger-Barré et

Médaille SCC

Audrey Laventure a obtenu le Prix Roger-Barré décerné à l'étudiant ayant obtenu les meilleures notes dans les cours obligatoires de chimie organique aux trois années du B.Sc. Elle s'est, de plus, méritée la Médaille de la Société Canadienne de chimie pour son excellence aux cours de chimie de troisième année.

Prix Lucien-Piché Prix Chimie

analytique Bourses du

Doyen

Félix Lussier s'est mérité le Prix Lucien-Piché décerné à 3 étudiants en année terminale des programmes de chimie, de biochimie et des sciences et technologies des aliments. Il a aussi obtenu le Prix Chimie analytique qui récompense le meilleur étudiant en chimie analytique à la fin de sa deuxième année de B.Sc. Finalement il a été l'un des deux étudiants du B.Sc (toutes disciplines confondues) à se mériter une Bourse du Doyen (catégorie B).

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Prix Georges-Baril

Finalement, Mme Laventure s'est aussi mérité le Prix Georges-Baril, lequel est décerné à un étudiant en Sciences pour l'excellence et les aptitudes au travail scientifique. Sur la photo, apparaissent, de gauche à droite, Chantal Baril et André Baril, représentants de la famille Georges Baril, et Audrey Laventure.

Prix Hypercube et Plaque de la

société des Industries chimiques

Sophie Régnier a reçu le Prix Hypercube qui récompense le meilleur étudiant finissant du B.Sc. III ayant fait preuve d'excellence en modélisation. Elle a aussi obtenu la Plaque de la Société des industries chimiques qui est remise à un étudiant méritant dans le domaine de la chimie.

W|áà|Çvà|ÉÇáB[ÉÇÇxâÜá Médaille de

Montréal Robert Prud'homme a reçu la Médaille de Montréal au dernier congrès de la Société canadienne de chimie qui s'est tenu en mai à Québec. Cette médaille est accordée à « un résident du Canada qui a fait preuve de leadership et a contribué de façon exceptionnelle au développement de la profession de chimiste au Canada ».

Notre département est « abonné » à ce prix puisque Joseph Hubert avait reçu cet honneur en 2007, Robert Marchessault en 1991, Jean-Claude Richer en 1988 et Lucien Piché en 1980.

Ordre des palmes

académiques

Joseph Hubert a reçu les insignes de chevalier dans l'Ordre des palmes académiques de France des mains du Consul général de France à Québec, Monsieur Nicolas Chibaeff, le 19 avril 2013 lors d'une cérémonie présidée par la Chancelière de l'Université de Montréal, Madame Louise Roy. Les palmes académiques ont aussi été remises à Madame Monique Cormier, directrice du département de linguistique et de la traduction de la Faculté des arts et des sciences et à Monsieur Guy Breton, recteur.

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SPSJ Françoise Winnik a reçu le "Society of Polymer Science Japan (SPSJ) International Award 2013" à Kyoto le 30 mai 2013. C'est un très grand honneur, d'autant plus qu'elle avait déjà été nommée "Finland Distinguished Professor" à l'Université d'Helsinki il y a à peine quelques mois. Cette nomination résulte d'un programme finlandais spécial où un très petit nombre de scientifiques étrangers, environ 6 par année, sont invités à développer un programme de recherche en Finlande, avec des professeurs finlandais; dans le cas de Françoise, avec les Prs. Tenhu (en chimie) et Urtti (en pharmacie), où travailleront environ 4 personnes, 2 postdocs et 2 étudiants, dans le domaine des nanoparticules polymériques et du relargage des médicaments. Comme l'indique le site qui suit, Françoise est cette année la seule canadienne de la liste, les autres étant américain, espagnol, anglais, allemand et français.

http://www.tekes.fi/en/community/news/482/News/1344?name=finland+to+gain+new+high+level+expertise ou http://www.tekes.fi/en

Pour le prix de la SPSJ, son nom s'ajoute à celui de scientifiques comme Jean Fréchet, Tim Lodge et Virgil Persec, pour ne mentionner que 3 exemples fameux.

SCC - Fellow Christian Reber a été reçu Fellow (ou membre honoraire en bon français) de la Société canadienne de chimie (SCC) lors du congrès annuel à Québec à la fin mai.

SCC – Bernard-Belleau

Bill Lubell a reçu le prix Bernard-Belleau 2013 de la SCC, à Québec en mai. Ce prix est décerné, suivant les termes de la SCC, à un résident du Canada qui a fait des contributions remarquables au domaine de la chimie médicinale par ses travaux impliquant des mécanismes biochimiques ou organo-chimiques. Steve Hanessian avait reçu ce prix en 2001.

SCC – Fred-Beamish

2013

Jean-François Masson s'est vu attribuer le prix Fred-Beamish 2013 par la SCC. Ce prix reconnaît les réalisations exceptionnelles d'un individu, dans le domaine de la chimie analytique, dont les travaux sont susceptibles d'avoir un impact important en termes de retombées pratiques. Ce prix est remis à un jeune chercheur qui en est à moins de 7 ans de son premier engagement. Le prix lui a été remis au congrès de la SCC à Québec en mai.

Une diplômée à l'INRS

Annie Castonguay, qui a obtenu son Ph.D. en 2008 sous la direction de Davit Zargarian et André Beauchamp, vient d'être nommée professeur adjoint à l'INRS – Santé (Institut Armand-Frappier). Elle avait précédemment effectué des stages postdoctoraux, l'un à Tufts University et l'autre à McGill. Son travail de recherche portera sur l'utilisation de la chimie pour faire progresser des questions d'ordre biologique. Nous ne pouvons que souhaiter à Annie une fructueuse carrière.

Source : Davit Zargarian

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Prix Marie-Victorin

James Wuest s'est mérité, le 12 novembre 2013 à l'hôtel du Parlement à Québec, le prestigieux Prix Marie-Victorin pour l'ensemble de ses travaux et recherches, en particulier, sur la tectonique moléculaire.

Originaire de Cincinnati, dans l'Ohio, James D. Wuest affiche très tôt un intérêt pour la science. Passionné par la beauté des cristaux et collectionneur de

minéraux, il part faire ses études à la prestigieuse Université Cornell, dans l'État de New York. Mais pas en géologie. Il choisit plutôt la chimie et les mathématiques. Puis, il étudie ensuite dans une autre université de renom, Harvard, auprès du Prix Nobel Robert B. Woodward.

Après avoir obtenu son doctorat en 1973, il se joint au corps professoral de l'Université Harvard comme professeur assistant de chimie. Huit années plus tard, il traverse la frontière et entre à l'Université de Montréal, où on lui propose un poste permanent. Il va alors relever le défi d'apprendre le français, «le défi le plus grand de ma vie», indique-t-il.

Parallèlement à ses activités d'enseignement, James D. Wuest constitue une importante équipe de chercheurs en chimie: le Groupe Wuest. Ces étudiants diplômés et stagiaires postdoctoraux y étudient dans un champ de recherche dont il est lui-même à l'origine: la tectonique moléculaire. Sorte de «jeu de Lego à l'échelle moléculaire», cette approche consiste à bâtir des structures ordonnées à partir de molécules très singulières, les tectons. Ces tectons sont conçus pour s'associer de manière prédéterminée, programmés par leur géométrie et par leur structure chimique. À travers ses travaux, James D. Wuest cherche à comprendre et à contrôler la position des molécules les unes par rapport aux autres dans le but de pouvoir influer sur les propriétés des matériaux qui les composent. Ces compétences peuvent être utilisées pour résoudre des problèmes technologiques et scientifiques et contribuer à l'avancement de la science des matériaux, la science des surfaces et la nanotechnologie.

Après avoir collectionné, enfant, les minéraux, James D. Wuest collectionne les prix! Titulaire depuis 2001 de la Chaire de recherche du Canada en matériaux supramoléculaires, il a vu l'excellence et l'originalité de ses travaux être reconnues par de nombreux organismes. Ce prix Marie-Victorin s'ajoute donc à la longue liste de récompenses sur laquelle figurent notamment la bourse Guggenheim (1999), le Arthur C. Cope Scholar Award (2005), une distinction rarement attribuée aux chercheurs étrangers, ou bien encore le prix Urgel-Archambault, que lui a remis l'Association francophone pour le savoir en 2008.

Vous pouvez en savoir plus à son sujet en consultant l'article paru sur lui dans le journal Forum du 4 novembre dernier dont voici le lien :

http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/prix-et-distinctions/20131104-marcel-fournier-et-james-d.-wuest-laureats-de-prix-du-quebec-2013.html

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Chronique Jean É. Assé

Au vu des développements au département, certains se demandent si la Petite Gazette deviendra la Petite Charette ?

(La source de ce gag a demandé l'anonymat).

Chronique linguistique

La faute la plus courante dans les textes des étudiants et professeurs, c'est le mot "support". On voit fréquemment :

"lettre de support … " "projet réalisé grâce au support financier de … ".

Support employé dans ce contexte est un anglicisme, il faut dire :

"lettre d'appui … ", "projet réalisé grâce à l'appui financier de … ".

Prix du Recteur

L'équipe des techniciens en mécanique et électronique du département a reçu le 5 juin 2013 un des prix du Recteur, le prix Collaboration. Ce prix a été remis, pour la première fois, à une équipe effectuant un travail exceptionnel grâce à la collaboration de ses membres. Sur la photo, de gauche à droite, on retrouve le Recteur, M. Guy Breton, Jean-François Myre, la Vice-rectrice aux ressources humaines et à la planification, Madame Anne-Marie Boisvert, Martin Lambert, Yves Teasdale et Louis Beaumont.

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Tvà|ä|à°á w°ÑtÜàxÅxÇàtÄxá Planification

stratégique Le plan stratégique de développement du département pour les 3 prochaines années, tel que demandé par la F.A.S., a été déposé le 2 mars. Suite aux nombreux engagements de professeurs au cours des dernières années, ce plan prévoit une ère de consolidation avec, cependant, addition d'un technicien pour s'occuper des commandes Synchro et d'un professionnel/technicien de plus (poste permanent) pour s'occuper des équipements de recherche.

FCI La demande FCI en chimie des matériaux pilotée par Michel Lafleur a été acceptée. Cette demande, intitulée "Surfaces, interfaces et films utilisés pour de nouveaux dispositifs médicaux", rapportera près de 5 millions de dollars au Département sous forme d'équipements. Ce projet est financé également par la FCI (fédérale) et le MDEIE (provincial).

Cours du Bacc 120

Les étudiants qui nous arrivent des Cégeps sont immédiatement inscrits au programme régulier (Baccalauréat) de chimie. Par contre, certains étudiants ont connu un parcours différent, e. g. ceux qui proviennent d'autres provinces canadiennes, et ils doivent faire l'équivalent d'une année de Cégep avant d'être acceptés dans notre programme, avec des cours de mathématiques, de physique et de biologie, en plus des cours de chimie. Dans ce contexte, le Département offre deux cours : CHM-1963, Chimie générale, et CHM-1982, Chimie organique.

Ces cours ont une clientèle étonnante. En 2011-2012, par exemple, plus de 800 étudiants ont suivi CHM-1963 (8 sections différentes) et près de 500 CHM-1982 (5 sections). Il y a plusieurs années, ces cours étaient enseignés à des groupes de 50-60 étudiants ; en 2011-2012, il y avait certains groupes de 140 étudiants ! Pour atténuer la lourdeur "pédagogique" des classes trop nombreuses, on passera en 2013-2014 à 11 groupes pour CHM-1963 (au lieu de 8) et à 6 groupes pour CHM-1982 (au lieu de 5). Il faut noter que deux des sections de CHM-1963 se donnent au campus Laval de l'Université de Montréal.

Cours en ligne La F.A.S. s'est lancée dans un grand projet de création de cours en ligne. En septembre 2013, il y en aura 22 offerts (ou déjà offerts) et la F.A.S. souhaite en ajouter 20 par année. En sciences, un seul cours (en physique) est en préparation pour septembre. Le Département de chimie s'est porté volontaire et a proposé de présenter en ligne CHM-1963, Chimie générale ; si ce projet évolue bien, on vise septembre 2014. Il faut noter qu'un cours en ligne, ce n'est pas une caméra qui filme le professeur, puis l'écran, puis passe régulièrement du professeur à l'écran. C'est beaucoup plus que cela.

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Dépister le VIH en moins de 5

minutes

Grands Défis Canada, dont la mission est d'appuyer des idées audacieuses ayant un grand impact sur la santé mondiale, a annoncé le 22 novembre les noms de 17 chercheurs qui recevront une subvention de démarrage pour réaliser des projets visant à lutter contre des problématiques de santé dans des pays en développement. Alexis Vallée-Bélisle est au nombre de ceux qui recevront 100 000 $, qui serviront à développer son projet pour contrer le VIH-SIDA.

Le professeur Vallée-Bélisle travaille à la mise au point d'un appareil de mesure non dispendieux et facile à utiliser permettant de dépister et de suivre les infections au VIH en moins de 5 minutes. « Un des gros obstacles au traitement et au contrôle de la transmission du VIH dans les pays en voie de développement est attribuable au manque de tests à grande échelle pour la population ainsi qu'au manque de cliniques et de personnels qualifiés pour effectuer ces tests, explique le professeur. La mise au point d'un test de diagnostic du VIH facile à utiliser améliorera grandement l'accessibilité de ces tests permettant par le fait même un traitement plus précoce du virus, réduisant alors grandement son risque de transmission. »

L'innovation derrière l'appareil de mesure conçu par le professeur Vallée-Bélisle et ses collègues consiste en l'utilisation d'un interrupteur biomoléculaire semblable aux milliards d'interrupteurs moléculaires naturels retrouvés chez l'homme et qui sont à la base des mécanismes biochimiques permettant la vie. Une fois adapté sur une électrode, cet interrupteur moléculaire-électronique va produire une variation de courant électrique lorsqu'activé par les anticorps générés spécifiquement par les individus atteints par le VIH. « L'avantage majeur de notre interrupteur moléculaire-électronique est qu'il peut fonctionner directement dans le sang non traité, ce qui permet d'obtenir un diagnostic médical quasi instantané en apposant simplement une goutte de sang sur notre appareil », souligne le professeur Vallée-Bélisle.

Pour voir la vidéo dans laquelle le professeur Vallée-Bélisle explique son projet (en anglais) : http://bit.ly/105mCPw

Les 17 projets innovateurs ont été choisis parmi les 60 propositions soumises au programme Les Étoiles canadiennes en santé mondiale de Grands Défis Canada, dont les fonds proviennent du gouvernement du Canada. Au total, plus de 1,7 million $ seront versés à des innovateurs de partout au Canada. Le programme Les Étoiles en santé mondiale est à la recherche d'idées uniques, révolutionnaires et abordables pouvant avoir un effet de levier dans la lutte contre la maladie – des innovations susceptibles de bénéficier aussi au monde en développement.

Au terme de cette subvention, si une idée s'avère efficace et éprouvée, l'innovateur sera admissible à une subvention additionnelle de Grands Défis Canada pour le déploiement à grande échelle pouvant aller jusqu'à un million $.

Source : UdeM Nouvelles

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Décupler notre vision de

l'infiniment petit

Richard Martel et son équipe de recherche du Département de chimie de l'Université de Montréal ont découvert une méthode pour affiner la détection de l'infiniment petit. Leur découverte est présentée dans l'édition en ligne du 24 novembre de la revue Nature Photonics.

«La diffusion Raman contient de l'information sur les modes de vibrations des molécules, ce qui équivaut à relever leur empreinte digitale. C'est un peu comme un code barre. Le signal Raman est spécifique à chaque molécule et donc très utile pour leur identification. »

La découverte de l'équipe de Richard Martel est que la diffusion Raman d'une particule colorant-nanotube est si grande qu'une seule particule de ce type peut être localisée et identifiée. Il suffit d'employer un lecteur optique capable de détecter cette particule et de déterminer son spectre vibrationnel.

«En intégrant ce type de nanoparticules dans un objet, on peut assurer une traçabilité à toute épreuve, résume M. Martel. Grâce à leur structure unique les nanotubes de carbone, qui sont des conducteurs électriques, peuvent servir de contenants pour diverses molécules. Associés à un colorant, ils forment des nanotraceurs qui permettent de complexifier et de décupler la force du signal Raman obtenu.»

Composé d'une centaine de molécules colorées et alignées dans le cylindre, le nanotraceur est 50 000 fois plus petit qu'un cheveu. Il mesure environ un nanomètre (nm) de diamètre et 500 nm de long. Et pourtant les particules colorées encapsulées dans le nanotube de carbone donnent un signal Raman un million de fois plus intense que celui des autres molécules autour de l'objet.

Les applications pouvant découler de cette découverte sont nombreuses. En médecine, ces nanotraceurs pourraient permettre de meilleurs diagnostics et de meilleurs traitements en s'agrippant à la surface des cellules malades. Ces marqueurs modifiés spécifiquement pourraient en effet être greffés à des bactéries, voire même à des protéines, ce qui permettrait de les identifier simplement. On peut aussi imaginer un douanier qui scanne notre passeport avec un mode Raman multispectral. Ces nanotraceurs pourraient également être utilisés dans les encres des billets de banque, rendant la contrefaçon presque impossible.

La beauté de la chose, c'est que le phénomène est général et plusieurs types de colorants peuvent servir à la fabrication des nanotraceurs, dont les «codes barre» sont tous différents. «On a fabriqué jusqu'ici plus de 10 traceurs différents et il semble qu'il n'y a pas de limite. On pourrait donc en principe créer autant de nanotraceurs qu'il y a de bactéries et utiliser ce principe pour les identifier avec un microscope opérant en mode Raman.»

Outre Richard Martel, E. Gaufrès, N. Y.-Wa Tang, F. Lapointe, J. Cabana, M.-A. Nadon, N. Cottenye, F. Raymond, tous de l'Université de Montréal, ainsi que T. Szkopek, de l'Université McGill, ont contribué à cette découverte.

Source : Dominique Nancy, UdeM Nouvelles

http://www.nouvelles.umontreal.ca/20131202-decupler-notre-vision-de-linfiniment-petit.html

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Michel J. Bertrand

Michel Bertrand fut professeur au département de chimie de 1981 à 2006. Il compléta ses études classiques au collège Ste-Marie avant sa formation de chimiste à l’Université de Montréal où il obtint son Ph. D. en photochimie et spectrométrie de masse sous la direction d’Yves Rousseau. Il poursuivit des études postdoctorales à l’Université Purdue, en Indiana avec John Beynon et Graham Cooks.

Il revint au Québec pour assumer le poste d’assistant directeur des laboratoires au Centre Régional de Toxicologie du Centre Hospitalier de l’Université Laval (CHUL) de 1972 à 1974, période durant laquelle il est également professeur invité au Centre de Recherche en Santé de l’INRS à Montréal. Il est par la suite recruté à titre de professeur adjoint à l’INRS-Santé en 1974, puis obtient son agrégation en 1975 et sa titularisation en 1979. Avec Robert Dugal, il mit en place le laboratoire anti-dopage pour les jeux olympiques de Montréal en 1976, où la détection des stéroïdes anabolisants par GC-MS fut implantée pour la première fois. Son expertise l’amena à participer aux contrôles anti-dopage lors des jeux olympiques de Lake Placid en 1980.

Par après, il rejoignait le département de chimie de l’université de Montréal à titre de professeur titulaire, en 1981. À son arrivée au département, il prit en charge le laboratoire régional de spectrométrie de masse avec la mission d’intégrer le service, la recherche et la formation d’étudiants. Pendant ses vingt-cinq années à l’université, Michel dirigea une forte équipe de chercheurs et forma une quarantaine d’étudiants, plus de la moitié jusqu’au doctorat. On rencontre ses gradués dans plusieurs grands laboratoires et universités canadiennes. Michel s’intéressait à la recherche fondamentale et aux applications analytiques de l’instrumentation. Il était un chercheur passionné, dévoué à ses projets et à ses étudiants.

Apres avoir effectué des travaux de recherche sur le bombardement par atomes métastables, il tira profit de ses avancés pour combiner cette technique à la pyrolyse sous vide afin de faciliter l’analyse des échantillons et obtenir une empreinte des fragments par spectrométrie de masse. La combinaison de ce pyroliseur universel au bombardement par atomes rapides sera par la suite commercialisé par la compagnie « Dephy Technologies » qu’il cofonda au début des années 2000. Michel publia plus de 150 articles scientifiques, principalement en spectrométrie de masse. Ses travaux de recherche en instrumentation ont conduits à des brevets dans quatre secteurs technologiques : source d’ionisation, logiciels d’analyse de données, analyseurs de bactéries, chromatographie multidimensionnelle (TCRC/MS). En plus de ses intérêts en chimie analytique, Michel s’est aussi intéressé à la toxicologie et donna pendant de nombreuses années un cours sur ce sujet aux intervenants en santé. Au département de chimie, Michel participa à de nombreux comités, notamment le comité des études.

Michel aimait vivre pleinement ; on peut dire qu’il était toujours à la course et, comme l’a si bien dit sa sœur cadette, Sylvie, la vie était, pour lui, un sport extrême. C’est souvent l’impression qu’il nous donnait.

La maladie l’a emporté le 14 octobre dernier. Il n’avait que 67 ans.

Source : Marius d'Amboise et Pierre Thibault

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Hommage au professeur Henri

Favre

Henri Favre, professeur titulaire et doyen retraité de l'Université de Montréal, né à Payerne en Suisse, est décédé paisiblement après une brève maladie, à Montréal le 20 juillet 2013. Il fut professeur de chimie organique au département de 1952 à 1995. Nos registres indiquent qu'il a supervisé trente-trois (33) thèses et mémoires, entre autres la thèse de Denis Gravel et de Daniel Vocelle. Voici l'hommage qui lui a été rendu à ses funérailles par M. Michel Lespérance :

Quand on pense à l’universitaire, l’on doit reconnaître que ce qui caractérise le plus Henri

Favre, c’est d’avoir été le premier doyen de la Faculté des études supérieures. À ce titre, il a été le principal artisan de l’intégration des études de 2e et 3e cycle à la structure facultaire de l’Université de Montréal.

La carrière académique d’Henri Favre a débuté à l’Université de Montréal en 1952 à titre de professeur au Département de chimie. Ses qualités de gestionnaire et de meneur d’hommes sont vite mises à contribution puisqu’il est appelé à diriger son département de 1959 à 1963. Il est alors nommé adjoint au recteur avec mandat de rédiger l'un des premiers rapports de planification et d'analyse prévisionnelle de l'Université : "Les bases académiques d'un plan quinquennal pour les années 1964 – 1969.

Doyen de la Faculté des sciences de 1964 à 1968, il fait preuve de qualités d’organisateur qui sont mises à profit lors de la création, en 1972, de la Faculté des études supérieures. Sous son habile direction, la FES définit sa mission et restructure les programmes des cycles supérieurs : établissement de standards d’excellence, harmonisation de l’enseignement, création de programmes multidisciplinaires, encadrement de la formation des chercheurs.

En 1979, Henri Favre quitte ses fonctions de doyen de la FES pour assumer pendant cinq ans la charge de doyen de la Faculté de musique et voir à sa relance. Mis à part ses qualités de gestionnaire, d’aucuns peut s’étonner d’une telle nomination. Mais, n’était-il pas un mélomane averti et un pianiste qui a su transmettre sa passion de cet instrument? Henri Favre terminera sa carrière comme professeur honoraire au Département de chimie.

Permettez-moi de parler quelque peu de l’être qu’a été Henri Favre. Homme réservé s’il en fut, il n’aimait pas faire étalage de ses mérites et de ses réalisations. Homme de rigueur, il tenait à ce que les choses soient bien faites. Par-dessus tout, il aimait enseigner tant au premier cycle qu’à la maîtrise et au doctorat et transmettre à ses étudiants ses vastes connaissances, n’hésitant pas à faire preuve d’innovation à cet égard. Il a d’ailleurs formé un nombre significatif de doctorants qui ont œuvré par la suite dans les diverses sphères de la chimie au Québec. Pour l’un de ses collègues, le professeur Maurice St-Jacques, il était, m’a-t-il récemment témoigné, des plus accueillant et faisait preuve d’une grande amabilité.

Henri Favre est, avec les bâtisseurs que furent les Roger Gaudry, Maurice L’Abbé, Jacques St-Pierre et quelques autres, l’un de ceux qui ont le mieux incarné les aspirations du milieu universitaire à une époque où l’Université de Montréal se modernisait et accédait au rang de grande université de recherche. Il en fut l’un des grands serviteurs."

Source : Michel Lespérance, Secrétaire général émérite

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Design and Strategy in

Organic Synthesis

Steven Hanessian, professeur au Département de chimie, vient de publier chez Wiley-VCH, avec l'aide de deux de ses diplômés, Simon Giroux et Bradley Merner, un manuel Intitulé "Design and Strategy in Organic Synthesis – from the Chiron Approach to Catalysis". Ce livre de 750 pages, qui s'adresse aux étudiants aux études supérieures, présente une approche nouvelle et originale de la synthèse et de sa mise en œuvre. Après une revue des concepts de base, les auteurs discutent du Pourquoi et du Comment de la synthèse organique reliée aux produits naturels. L'accent du livre porte sur la "voie Chiron", approche originale développée par le Pr. Hanessian au cours des années, approche qui utilise les acides aminés, les carbohydrates, les acides hydroxyliques, les terpènes, les

lactones et autres petites molécules d'origine naturelle comme point de départ des synthèses. Cependant, les méthodes de catalyse asymétrique y sont également développées chaque fois que nécessaire. Simon Giroux travaille à Boston chez Vertex Pharmaceuticals et Bradley Merner s'est joint en septembre 2013 au Département de chimie et de biochimie d'Auburn University comme professeur adjoint. Ce manuel est le troisième publié par le Pr. Hanessian. Son "Total Synthesis of Natural Products: the Chiron Approach", paru en 1983, a particulièrement marqué la communauté scientifique puisque le Pr. Hanessian est l'inventeur de la stratégie "Chiron" maintenant utilisée dans tous les laboratoires universitaires et industriels du monde.

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Acquisition

d'un Tour

Récemment, l'atelier de mécanique a fait l'acquisition d'un nouveau tour.

Ce nouveau tour à commande numérique de marque TRAK modèle 1630 SX nous permettra de faire des pièces cylindriques avec des formes plus complexes que les machines manuelles traditionnelles disponibles jusqu'à maintenant. Cette machine permet de faire des arcs de cercle, des plans inclinés et des rainures à angle avec une grande précision et une grande reproductivité. Ce tour permet de faire des séries de pièces identiques beaucoup plus rapidement. Le gain de productivité est aussi important sur des pièces uniques à formes complexe. Ce type de machine est de type hybride et peut donc être aussi utilisé en actionnant des contrôles manuels. Ces déplacements peuvent ensuite être reproduits par la machine.

Le tour est programmé à l'aide d'un langage machine pour que l'outil se déplace en suivant un profil prédéterminé dans un plan cartésien X et Y. La troisième dimension est donnée par la distance entre le centre de rotation de la pièce et la distance par rapport au profil programmé.

La précision de tournage sur les diamètres peut atteindre 0.005 mm (0.0001 pouces)

Les plus vieux tours actuels de l'atelier mécanique datent de 1973 et de 1995 : on ne peut pas dire que l'on exagère sur la fréquence de remplacement des machines.

Le nouveau tour sera bientôt en fonction, la dernière pièce d'équipement qui manquait pour son démarrage étant maintenant reçue.

Source : Martin Lambert et Jean-François Myre

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Nouveaux diplômés – M.Sc.

et Ph.D

Voici nos nouveaux Docteurs 2012-2013

(Collation des grades du 31 mai 2013) Gwénaëlle Bazin Julian Zhu

Louis-Philippe Bonhomme-Beaulieu André Charette

Carine Bourguet William Lubell

Christine Chhun Andreea Schmitzer

Zhongkai Cui Michel Lafleur

Amine Fourati Robert E. Prud'homme

Mahmood Golmohamadi Kevin Wilkinson

Mathieu Hébert Dominic Rochefort

Maksym Kryuchkov Géraldine Bazuin

André Lajeunesse Sébastien Sauvé et Christian Gagnon

Vincent Lindsay André Charette

Caroline Proulx William Lubell

Alexandre Rodrigue-Witchel Christian Reber

Sébastien Roland Robert Prud'homme et Géraldine Bazuin

Vibin Thomas Radu Iftimie

Voici nos nouveaux Maître ès Sciences en chimie 2012-2013

(Collation des grades du 18 octobre 2013)

Nadia Ayadi Beauchamp (maîtrise sans mémoire)

Rachel Benoit Sébastien Sauvé

Joao-Nicolas Blair-Pereira James D. Wuest

Carlos Alberto Castro Ruiz Dominic Rochefort

Ching I. Chen Antonella Badia

Lifeng Cheng Dean MacNeil

Maxime Couture Jean-François Masson

Marc-André Dubois Andreea Schmitzer

Dominic Fiset André Charette

Angélique Fortier André Charette

Olga Ivanysenko Julian Zhu

Monica Elena Lacatus James D. Wuest

Caroline Peyrot Sébastien Sauvé

Farida Rabil Sébastien Sauvé

Frédéric-Guillaume Rollet Christian Reber

Thomas Skalski Will Skene

André Yvon-Bessette Garry Hanan

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ftÇà°Bf°vâÜ|à° Traduction libre de C&E News, numéro du 24 décembre 2012 :

Si vous êtes le patron et si vous aimez jouer au golf, vous allez découvrir que plusieurs personnes dans votre service aiment le golf.

Si vous êtes le patron et si vous vous préoccupez de santé/sécurité, vous allez découvrir que plusieurs personnes dans votre département le sont aussi.

W|äxÜá Innovation Au début décembre, le Gouvernement du Québec a publié une "Politique

nationale de la recherche et de l'Innovation (PNRI)". Entre autres, la PNRI entend favoriser les synergies entre les acteurs de la recherche et de l'innovation particulièrement dans sept domaines stratégiques : l'aérospatiale, le bioalimentaire, les biotechnologies, les énergies renouvelables et l'électrification des transports, les soins de santé personnalisés, les technologies de l'information et des communications et les industries créatives, telles que celles des jeux vidéo.

Les FRQ voient leur budget de base majoré de 25%, alors qu'il stagnait depuis 10 ans, passant de 147 millions à 185 millions annuellement pour l'ensemble des trois fonds, et ce, pour les cinq prochaines années.

De plus, ces budgets de base seront pérennisés, a souligné le ministre. La PNRI prévoit un investissement supplémentaire dans trois grands secteurs dits prioritaires : les changements démographiques (recherches sur l'immigration et le vieillissement, notamment), le développement durable (dont l'électrification des transports) et l'identité québécoise (incluant la langue et la culture). Les FRQ devraient ainsi recevoir un financement global de 207 millions par année.

Source : Le Devoir, 17 octobre 2013

Conférence de

fin d'année 2012 et 2013

Le 19 décembre 2012, le Pr. Pierre Thibault a présentée la conférence de fin d'année sur "Les secrets de l'immunopeptidase dévoilés par la spectrométrie de masse". Tous, professeurs, étudiants, employés étaient invités. Un verre de vin festif a été servi.

Cette année, la conférence traditionnelle de fin d'année, intitulée "Chimie verte et durabilité : évolution depuis 25 ans", sera présentée le 18 décembre, au G-815, à 11h00 par le Pr André Charette. Tous sont invités.

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Au plaisir de vous y retrouver.

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1) L’attribution de bourses afin de reconnaître le mérite des étudiants au doctorat.

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À la fin de cette Gazette, vous trouverez un formulaire pour effectuer votre don à votre alma mater. Il contribuera à encourager un plus grand nombre de nos meilleurs étudiants à entreprendre des études supérieures au département et à recruter davantage d'étudiants talentueux issus d'autres universités. Par votre don, vous contribuez aussi à acquérir l’équipement scientifique nécessaire à l’enseignement qui, sans votre soutien, demeure difficilement accessible. MERCI!

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