Peter EISENMAN

1 : Présentation

2 : Formes

Monument pour les Juifs assassinés

Berlin, 2005.

2700 stèles de béton sur un terrain de deux hectares

En sous-sol, un centre d'information retrace l'histoire du génocide dans quatre salles, dont la « salle des noms » où une voix prononce le nom de chacune des six millions de

en allemand. Il faudrait rester là des années pour les entendre tous.

Il est aussi théoricien et sa conception un questionnement philosophique. En

. Il s'est également illustré comme rédacteur en chef de la revue Oppositions et a été le professeur de Daniel Libeskind.Actuellement, il est professeur d'Architecture à (New York) et professeu . Libeskind et Eisenmann o : aproportions et les formes, ainsi, les hauteurs de plafonds, la lumière, les formes et les proportions dites harmonieuses se formalisent. Mais chez des architectes comme Libeskind ou Eisenman, cette

perdu, fragmenté et complexe.

PETER EISENMANArchitecte américain, né en 1932 à Newark.

land qui longeait le Mur. Cette

les 2 711 blocs de béton gris anthracite, qui évoquent des pierres tombales et dont les dimensions sont inégales. Son corps entier

On appelle installation ou environnementen trois dimensions apparue au XXe siècle

A noter que ce travail de mémoire se poursuit dans les rues de Berlin, où des plaques (Stolpersteine, les « obstacles ») sont placées sur les trottoirs, devant les entrées des immeubles où résidaient des juifs morts en déportation. La première Stolpersteine a été posée à Cologne en 1996. Aujourd'hui, il en existe plus de 22 000 à travers toute l'Allemagne.

lignes, formesForme dominante : le quadrilatère. Des parallélépipèdes de béton alignés selon des lignes droites, posés côte à côte. Le passage est étroit (identique à la largeur des stèles, 95 cm) entre les blocs de hauteurs différentes (30 cm à 5 m) Parfois le visiteur domine un « champ de pierres mouvant » de 2ha, soit presque 3 terrains de foot.

lumières, couleursCouleur dominante : le gris, la couleur du béton. La couleur varie avec la lumière. Les différentes hauteurs des blocs laissent plus ou mois passer la lumière

matières, textures : lisse et froide

Il y a une art minimal (1965-70) réalisées à partir de matériaux industriels et de formes ou volumes géométriques simples. Mais ces « objets spécifiques

e uniquement pour le perturber. Carl André, Alcloud, 2001

Des volumes géométriques positionnés pour que le visiteur effectue un parcours. Pas de représentation figurative.Les éléments plastiques

j bunker

té édifiée dans un but précis : c commande du pouvoir en place à la tête de t allemand dans les années 90, une dont le but est de préserver le

souvenir et honorer une mémoire commune.

Le projet a été long à mettre en place

Formes (stèle), couleur, étendue évoquent uncimetière sans le représenter vraiment. On pense à une architecture funéraire qui commémore des morts en masse. er le génocide des Juifs (la Shoah) : elle est faite pour être parcourue. Le visiteur, comme dans un

re et éprouver un sentiment aussi oublier la gravité du lieu et

er du jeu de « cache-cache ».

éprouvées par le visiteur que le monument prend de ne pas

Le sous-sol, présente la documentation

et se veut « »

significatif. Berlin est la créunifiée (chute du mur de Berlin en 91). Il rappelle

la reconnaissance par le nouvel Etat allemand de sa responsabilité dans la politique génocidaire du nazisme.

3 : Techniques ?

4 : Significations -ce que je comprends ?

5 : Usages

Le béton a été moulé pour obtenir les formes, puis poli, ce qui lui donne cet aspect lisse et froid. Les 2700 blocs mesurentrigoureusement 95 cm de large sur 2m68 de long, seule la hauteur varie. On ne peut passer que seul, chacun pour soi.

.légèrement.découvre par une déambulation. Il

Par sa forme, elle se distingue des Monument aux morts

représentant des personnages héroïques.

mémoire de la guerre à partir par

corps entier. On peut parler de « contre-monument ».

Les horreurs de la 2è guerre mondiale et le génocide ont été tellement traumatisants que les artistes font souvent appel à l pour évoquer peut représenter. Le monument aux morts d'Ermont en

construction. Carte postale non datée

CONCLUSION : et honore ses victimes en invitant diverses et

contradictoires. Elle fait référence à la seconde guerre mondiale (1939-45)

et de reconnaître que les guerres ne sont pas toujours justifiées par des intérêts moraux.