perspectives 03.2009

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ANALYSE MACRO Crise au sein de la zone Euro ANALYSE SECTEUR Du défensif, toujours du défensif, encore du défensif... FOCUS EXPERTISE L'expertise crédit de Natixis Asset Management PERSPECTIVES Mars 2009

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A destination des clientèles directes de Natixis Asset Management, le mensuel Perspectives explore l’actualité économique et financière.

Transcript of perspectives 03.2009

AnAlyse mAcroCrise

au sein de la zone Euro

AnAlyse secteurDu défensif,

toujours du défensif, encore du défensif...

Focus expertiseL'expertise crédit de Natixis Asset

Management

perspectives

Mar

s 20

09

Données chiffrées arrêtées au : 31/01/2009

Ce document est exclusivement destiné aux clients professionnels.

Les VL des fonds sont disponibles sur www.am.natixis.com

Photo de couverture : Centre culturel Bandstand, de La Warr Pavilion,Bexhill-on-sea.Angleterre. Niall McLaughlin Architects. Photo : Nicholas Kane/Corbis.

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Crise au sein de la zone Euro"La crise actuelle doit être perçue comme une opportunité pour renforcer la construction politique autour de l'euro. C'est un challenge dont l'issue fera, ou pas, de l'Europe un acteur majeur du monde de demain..."Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique

Indices du moisLa parité euro contre sterling et l’écart de taux BCE-BoE

Allocation : du défensif, encore du défensif, toujours du défensif…"La résolution de la crise sera longue et complexe et le manque de visibilité justifie le maintien d’une allocation d’actifs défensive..."Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM

L’expertise crédit"L’expertise crédit de Natixis Asset Management se caractérise par une gestion de conviction encadrée par un budget de risque. Notre processus d’investissement combine en effet une recherche fondamentale traditionnelle associée à des outils quantitatifs développés en interne comme support aux décisions d’allocation et d’investissement… "Hanna Stekelorom, responsable de la Gestion Crédit

NAtIxIs AssEt MANAgEMENtSociété anonyme au capital de 48 228 000,36 eRCS Paris 329 450 738Agrément AMF n° GP 90-00921, quai d'Austerlitz75634 Paris Cedex 13Tel : +33 1 78 40 80 00

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NAtIxIs MuLtIMANAgErFiliale de Natixis Asset ManagementSociété par actions simplifiéeau capital de 7 536 452 eRCS Paris B 438 284 192Agrément AMF n° GP 01-0541-3, rue des Italiens 75009 ParisTel : +33 1 78 40 32 00

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Responsable de la publication : F. LenoirComité de rédaction : F. Delorme, S. de Quelen, H. Henriques, A. Lançon, K. Massicot, P. Le Mée, R. Monclar, F. Nicolas, A. Reynier, M-L. Rouy, Z. Saoudi, Ph. Waechter Coordination - Rédaction : N. ClémotConception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : M.Louvrier-Clerc, H.Stekelorom

Analyse Macro

Analyse Secteur

Indices Internationaux

Focus Expertise

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7Actualités

1mars 2009www.am.natixis.com

Le premier trimestre 2009 est aussi mouvementé qu’anticipé. La crise a traversé l’Atlantique et touche aujourd’hui l’Europe. Si elle génère de nombreuses interrogations et inquiétudes, Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique y voit aussi une opportunité pour renforcer la construction politique autour de l'euro. Pour lui, c'est clairement un challenge dont l'issue fera, ou pas, de l'Europe un acteur majeur du monde de demain [Analyse Macro page 2].

Dans ce contexte incertain, Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale et ALM privilégie une allocation d’actifs défensive qu’il détaille dans la rubrique Analyse Secteur [page 4].Nous vous proposons également un Focus sur

l’expertise crédit de Natixis Asset Management. Elle se caractérise par une gestion de conviction encadrée par un budget de risque sur laquelle revient Hanna Stekelorom, responsable de la Gestion Crédit en page 6 de ce numéro.

Natixis Asset Management lance ce mois-ci une Web TV accessible via www.webtv.am.natixis.com, où vous retrouverez les analyses marchés de Philippe Waechter, ainsi que des interviews de gérants sur leur fonds ou expertises.

Je conclus cet édito sur une note d'optimisme en ce mois de mars où Natixis Asset Management voit ses expertises récompensées par un trophée prestigieux : parmi les grands acteurs européens gérant plus de 100 fonds, Natixis Asset Management obtient la 1ère place des sociétés de gestion françaises et européennes du Grand Prix Le Monde - Eurofonds Fundclass.

Bonne lecture.

Philippe Zaouati Directeur du Développement

Editorial

Palmarès

Grands Prix Eurofonds Fundclass

Le Monde Argent - 2009 Natixis Asset Management remporte la première place des sociétés de gestion françaises et européennes.

Catégorie « Sociétés de gestion de plus de 101 fonds notés ».

Agenda 18 MARS 2009

L'Atelier Natixis Asset Management« Vers une politique européenne de taux zéro en 2009 ? Quelles conséquences pour les investissements ? »

Contact : [email protected]

Les performances passées ou la référence à un classement ou à un prix ne préjugent pas des performances futures de l’OPCVM ou du gestionnaire.

Web TVNatixis Asset Management lance sa Web TV www.webtv.am.natixis.com

Dès aujourd’hui et en un clic, vous pouvez y retrouver toutes nos émissions et vidéos sur l’actualité des marchés, des produits et expertises de Natixis Asset Management.

> Plus d’informations : rubrique Actualités page 7

2 mars 2009 www.am.natixis.com

Changement de régime en zone EuroLa zone Euro a changé de régime. Elle ne fonctionne plus de la même façon et le regard porté sur elle a également beaucoup évolué. Pour percevoir cette rupture, il suffit d'observer la dynamique des marchés financiers des différents pays de la zone. Depuis la création de la zone Euro, les taux d'intérêt sur les obligations d'Etat des pays membres évoluaient de manière homogène avec des écarts réduits et stables dans le temps. Il peut désormais y avoir des divergences durables entre les taux des obligations d'Etat ou d'autres indicateurs financiers (CDS)* et elles sont particulièrement marquées depuis l'automne 2008.

Si les taux d'intérêt sur les obligations de l'Etat allemand restent très bas, il n'en est pas de même pour la Grèce, l'Irlande ou encore l'Espagne. Les PIIGS (pour Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) ont en effet des taux d'intérêt élevés qui ne reflètent pas le net mouvement de repli constaté sur les taux monétaires européens. C'est cette « scission » en deux régimes distincts qui est aujourd’hui problématique.

Réminiscences du SME ?Une telle divergence et de telles tensions ne sont pas sans rappeler celles observées dans le système monétaire européen (SME) avant l'arrivée de l'Euro. Lors d'un choc négatif pour l'Europe, les positions des investisseurs se polarisaient. Le mark allemand était perçu comme solide alors que la lire italienne, la peseta espagnole ou le franc français pouvaient être violemment attaqués.

Dans ce système, la monnaie allemande constituait le repère, l'élément invariant des européens alors que les autres monnaies pouvaient faire l'objet de vagues spéculatives parfois très intenses qui provoquaient des dévaluations spectaculaires. Ces périodes étaient propices à un rééquilibrage des positions concurrentielles, conséquence

de politiques monétaires différenciées entre les membres du SME. Ces situations extrêmes permettaient aussi de valider la volonté pour chaque Etat de stabiliser sa monnaie. Si ce jeu était complexe, il avait l'avantage de révéler la crédibilité de la stratégie menée par chaque Etat.

Quatre sources majeures de tensionsAujourd'hui, les tensions constatées entre les membres de la zone Euro reflètent quatre éléments distincts. Certains sont assez proches de ceux qui justifiaient les phases de spéculation du SME et le rééquilibrage qui s’ensuivait, mais d'autres sont plus spécifiques à la situation du moment. L'ensemble génère la perception d'une plus grande hétérogénéité du Vieux Continent.

1. Des modèles de croissance qui ne fonctionnent plus de la même façon. L'Espagne et l'Irlande, dont la croissance dépendait très fortement de la dynamique du secteur immobilier, se retrouvent fragilisées depuis le retournement de ce marché. En d'autres termes, les facteurs spécifiques qui nourrissaient la croissance de certains pays ont disparu, provoquant des interrogations sur la forme qu'elle pourrait revêtir pour les années à venir. Cela n'est pas neutre sur l'évolution des finances publiques. Ainsi, si la croissance soutenue permettait auparavant d’avoir un équilibre satisfaisant sur le budget de l'Etat, ce préalable ne fonctionne plus.

2. Des interrogations sur la fragilité du système bancaire de certains pays et sur la nécessité de voir les autorités intervenir pour y remédier. Ces interventions ont nécessairement un coût élevé pour les finances publiques. L'Irlande pourrait se retrouver dans ce cas, mais d'autres pays tels que l'Autriche sont aussi fragilisés.

Crise au sein de la zone Euro

Analyse Macro

PhiliPPE WaEChtEr Directeur de la recherche economique

L’Essentiel

L‘homogénéité "historique" de la zone Euro est en train de s'estomper. La crise économique et la crise financière font apparaître des situations nettement plus contrastées sans déboucher sur une solidarité qui fournirait spontanément des solutions.

Le Contexte

Le changement de forme de la croissance et la faible expansion globale, conjugués aux problèmes immobiliers et à la fragilité de nombreux acteurs bancaires, inquiètent. Les marges de manœuvre très limitées de certains pays suscitent des interrogations chez les intervenants de marchés sur la capacité de ces états à retrouver un sentier de croissance équilibrée.

L’Enjeu

La construction européenne n'avait pas anticipé la situation que nous connaissons actuellement, à savoir celle où un Etat pourrait être sauvé par d'autres parce qu'il ne peut faire face aux contraintes qui sont les siennes. Appartenir à la zone Euro correspond à un ensemble de devoirs incombant à tous afin que celle-ci continue à fonctionner. Ne pas faire jouer des solidarités qui restent à inventer c'est faire peser un risque sur l'existence même de la zone Euro.

* Cf. Définition du mois page 8.

3mars 2009www.am.natixis.com

3. L’hétérogénéité des marges de manœuvre budgétaires et de la crédibilité de chaque gouvernement à rééquilibrer ses propres finances publiques. En Espagne par exemple, on voit que les sources de la croissance se modifient en profondeur avec les difficultés que rencontre l'immobilier. Les finances publiques en seront durablement affectées et les marges de manoeuvre réduites. En Irlande, aux problèmes de l'immobilier s'ajoutent la fragilité du secteur bancaire et la nécessité d'intervention des pouvoirs publics. Le déficit budgétaire dérape, engendrant des questions nouvelles sur la manière dont le pays va évoluer dans les années à venir.

Dans d'autres pays européens, la crédibilité budgétaire est également insuffisante car, durant les phases hautes du cycle économique, les comptes publics sont restés dégradés avec un solde budgétaire important. Ces pays n'ont pas de marge de manœuvre car leur croissance passée était généralement conditionnée par celle de la zone Euro. C'est le cas de la Grèce ou du Portugal, pays pour lesquels la croissance courante est faible mais dont "l’histoire" budgétaire manque de crédibilité. En fait, ces pays sont pénalisés par l'absence de réformes lorsque la situation économique était plus saine. Et ils n'ont pas la capacité à relancer leur croissance (sauf à accroître encore davantage leur déficit public). C'est cette conjecture qui préoccupe les intervenants sur les marchés.

4. Quelques pays en difficulté et c'est toute la construction européenne qui souffre. L'appartenance à la zone Euro est

contraignante car elle ne permet pas d'ajustement par la monnaie. Il faut donc trouver une compensation pour redonner des degrés de liberté à chaque pays. Or, dans l’édifice européen tel qu’il a été construit, de telles recettes n'existent pas : il n'a pas été explicitement envisagé qu'un pays en difficulté nécessite la mise en place de procédures d’aide exceptionnelles. La BCE ne peut pas aider directement (sauf à baisser ses taux d'intérêt) et la Commission Européenne n'a pas non plus la capacité à intervenir de la sorte. Si quelques solutions sont envisagées et envisageables, notamment via la Banque Européenne d'Investissement, aucune décision n'a été prise pour l'instant.

Cette impasse est bien un des facteurs qui accentue les tensions au sein de la zone Euro.

ConclusionLa zone Euro subit actuellement sa première crise de grande ampleur et n'a pas, à disposition immédiate, les moyens de la traiter.

Cela met en lumières deux aspects importants :

n tout d’abord, la nécessité d'un approfondissement politique au-delà d’une union simplement économique. Cette critique est ancienne et avait émergé particulièrement lors de la création de la monnaie européenne. La référence à l'Union Latine qui avait échoué à la fin du 19ème siècle par manque d'une composante politique solide fut maintes fois évoquée.

Des solutions politiques doivent donc être élaborées pour faire face aux crises de grande ampleur. Mais l'équilibre des pouvoirs au sein de la zone Euro risque alors d'être profondément modifié car les solutions qui seront apportées à la situation actuelle conditionneront la crédibilité de l'ensemble de la zone.

n de plus, avec l’apport de nouvelles réponses, la zone Euro doit éviter de donner l’image d’une union dont les membres puissent trouver avantageux de sortir. Il faut surtout empêcher les observateurs de s’imaginer qu'elle puisse se désagréger sous l’effet de manœuvres.

La crise actuelle doit être donc perçue comme une opportunité pour renforcer la construction politique autour de l'euro. C'est un challenge dont l'issue fera, ou pas, de l'Europe un acteur majeur du monde de demain.

Rédigé le 18/02/2009

Analyse Macro

Retrouvez Philippe Waechter chaque

vendredi dans l'émission-débat Libres échanges éco

Source : Datastream - Calcul : Natixis Asset Management

www.webtv.am.natixis.com

Taux d'intérêt à 10 ans en 2008 - 2009

4 mars 2009 www.am.natixis.com

Analyse Secteur

FranCk niCOlaS Directeur Allocation Globale et Alm

Du défensif, toujours du défensif, encore du défensifLe vote dans la douleur du second plan de relance américain de 787 milliards de dollars, l’annonce pour le moins hésitante de la mise en œuvre outre-Atlantique d’une structure de défaisance dans le cadre du plan de sauvetage du système financier et la morosité microéconomique de la dernière saison des résultats auront eu raison de l’amorce de "rallye" initié dans les premiers jours du mois de février sur les marchés Actions. La résolution de la crise sera longue et complexe et le manque de visibilité justifie le maintien d’une allocation d’actifs défensive.

Nos recommandations par classe d’actifs

taux

En janvier, les cartes ont été quelque peu brouillées sur les marchés obligataires par le montant exceptionnellement élevé des émissions primaires sur le marché du crédit (à près de 40 milliards d’euros sur les segments "Investment Grade" non financiers européens) et par les niveaux attractifs des rendements. A court terme, les risques déflationnistes générés par le déclin du volume des échanges mondiaux, l’ajustement drastique du marché du travail et la faiblesse des multiplicateurs monétaires sont importants. Ils sont supérieurs aux risques inflationnistes suscités par la forte expansion des bilans des banques centrales et la hausse des déficits publics engendrée par le financement des plans de soutien. Les emprunts d’Etat des pays développés ont par conséquent encore du potentiel et constituent le segment à privilégier.

Actions

Un rebond autre que "technique" et purement temporaire ne semble pas d’actualité à court terme sur les marchés risqués. Si les valorisations sont attractives, les fondamentaux restent sinistrés et le régime de volatilité élevée requiert une adaptation des modèles de valorisation "classiques" notamment en termes de primes de risque moyennes. Les dernières publications des résultats font craindre une seconde jambe de baisse des prévisions des analystes autour du printemps. Par ailleurs, l’effet "Obama" escompté n’a pas eu lieu par manque de

rapidité et de précision dans les annonces officielles. Enfin, les actions sont en attente de surprises positives sur le front de l’économie réelle ; des surprises qui viendront peut-être des premiers effets des plans de relance dans le courant de l’été, de détails plus avancés dans la résolution de la crise bancaire outre-Atlantique ou de la mise en place d’une solution pour le secteur automobile américain.

Devises

L’arsenal de mesures américaines voté en février constitue un facteur indéniable de soutien au dollar à court terme. En dehors des Etats-Unis et notamment au Royaume-Uni, les marges de manœuvre sont plus réduites alors que les maux sont tout aussi conséquents. Le dollar conservera son statut de valeur refuge tant qu’une sortie de crise ne sera pas clairement identifiée, mais il évoluera au gré des indices de volatilité en particulier face à l’euro.

Matières premières

L’or devrait continuer à bénéficier de l’état pré-déflationniste dans lequel se situent les économies et du niveau élevé de l’aversion au risque des investisseurs. L’absence de rebond marqué des indicateurs macroéconomiques est en revanche défavorable au pétrole à très court terme. La reconstitution des stocks dans le cadre des politiques de couverture pourrait cependant avantager l’or noir dans le courant du printemps.

Rédigé le 16/02/2009

* Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur.

Echelle allant de -- à ++

(1) Comité d’investissement du 23/12/2008.(2) Comité d’investissement du 25/01/2009.

Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique*

janv. 09(1) fév. 09(2)

TAUX + +

ACTIonS = =

TAUX Etats-Unis + +

Euro ++ +Grande-Bretagne + +Pays émergents = -Japon = =

EMETTEURS EURo

Corporate = -

ACTIonS Etats-Unis = =Euro = =

Grande-Bretagne - =

Japon - =

dEvISES dollar + =

(fAcE à l’Euro)

Yen - =

Livre Sterling - =

MATIERES PREMIERES Pétrole = -

or = =

5mars 2009www.am.natixis.com

Indices Internationaux

Au 31/01/2009

Le 6 novembre 2008, la banque d'Angleterre a baissé de façon spectaculaire son taux de référence. Celui-ci est instantanément passé de 4,5 % à 3 %. Cette stratégie reflétait l'inquiétude du conseil de politique monétaire de la Bank of England (BoE) face au risque sur l'activité économique. Le repli était tel que les autorités monétaires anglaises ont craint une chute forte et durable du taux d'inflation, rendant impossible le respect, à moyen terme, de l'objectif d'un taux d'inflation à 2 %.

Ce changement de la politique monétaire anglaise a été beaucoup plus rapide et profond que celui constaté en zone Euro. L'écart de taux d'intérêt entre la BCE et la BoE est devenu positif entraînant un net recul du sterling face à la monnaie européenne.

Indices du mois : parité euro contre sterling et écart de taux BCE-BoE

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

Euro-sterling (échelle de gauche)Ecart de taux (échelle de droite)

Valeur 1 an 2009 CAC 40 2 973,92 -40,26% -7,58%

CAC Mid 100 4 347,01 -35,91% -1,70%

IT CAC 20 2 702,15 -36,83% -7,17%

SBF 120 2 150,40 -40,34% -6,95%

SBF 250 2 098,04 -40,22% -6,81%

Valeur 1 an 2009 MSCI Europe 66,910 -41,69% -3,63%

Euro Stoxx 50 2 236,980 -42,16% -8,75%

DAX 4 338,35 -37,74% -9,81%

Footsie 4 149,64 -31,03% -6,42%

Valeur 1 an 2009 Dow Jones 8 000,86 -37,21% -8,84%

S&P 500 825,88 -40,81% -8,57%

Nasdaq 1 476,42 -38,82% -6,38%

Brent Crude Future 45,88 -48,70% 0,64%

Valeur 1 an 2009 Nikkeï 7 994,05 -40,77% -9,77%

Hong Kong 13 278,21 -44,96% -7,71%

Singapour 1 746,47 -41,94% -0,86%

Shanghaï 124,790 -57,82% -12,50%

Valeur 1 an 2009

MSCI Monde 838,830 -43,61% -8,85%

Taux 1 an 2009Eonia 1,273% -2,841% -1,079%

Euribor 3 mois 2,086% -2,281% -0,806%

Euribor 6 mois 2,176% -2,278% -0,795%

Euribor 1 an 2,273% -2,057% -0,776%

Fed Funds 0,230% -2,890% 0,140%

Taux 1 an 2009 OAT 5 ans 2,830% -0,877% 0,079%

USTN 5 ans 1,880% -0,847% 0,328%

OAT 10 ans 3,853% -0,200% 0,407%

USTN 10 ans 2,843% -0,738% 0,629%

OAT 30 ans 4,180% -0,346% 0,456%

USTN 30 ans 3,601% -0,702% 0,933%

Valeur 1 an 2009 Euro/Dollar 1,282 -13,54% -7,81%

Euro/Yen (100) 115,091 -26,92% -8,66%

Euro/Sterling 0,889 18,05% -8,07%

Dollar/Yen 89,810 -15,47% -0,93%

France

Monétaire

Obligataire

Devises

Europe

Etats-Unis

Asie

Monde

6 mars 2009 www.am.natixis.com

Les principales étapes du processus d’investissement de Natixis Asset Managementn Dans un premier temps, l'approche de Natixis Asset Management s’attache à dégager les trois sources de performance sur le crédit :

• l’exposition directionnelle crédit • l’allocation sectorielle • la sélection des émetteurs.

L’exposition directionnelle crédit et l’allocation sectorielle sont définies par le Comité crédit multidisciplinaire de Natixis Asset Management qui réunit gestion, stratégie, analyse crédit et extra-financière, et ingénierie quantitative. La sélection des titres est effectuée par des groupes de spécialistes composés de gérants et d’analystes crédit et extra-financiers : les Sector Teams. Celles-ci sont organisées autour de 4 macro secteurs : Financières, Défensives, Cycliques et TMT (Technologies, Médias et Télécoms). Plus de 300 émetteurs sont suivis à ce jour et représentent plus de 1 100 émissions.

n La seconde étape consiste en la sélection et la hiérarchisation des stratégies effectuées par itération de la contribution à la tracking error ex-ante pour chaque stratégie. Le processus d’investissement crédit met particulièrement l’accent sur la notion de risque budgétisé, à savoir la définition d’une enveloppe de risque au niveau global et au niveau de chaque secteur et de chaque émetteur.

n Le gérant obligataire construit dans un troisième temps le portefeuille réel par la prise en compte des contraintes clients spécifiques.

Les principaux fonds crédit de Natixis Asset ManagementNatixis Crédit Euro(1) s'adresse aux investisseurs recherchant un fonds d'obligations notées Investment Grade(2) de la zone Euro. Ce fonds vise à surperformer l’indice Barclays Capital Euro Aggregate Corporate, pour un niveau de risque comparable et sur un horizon de placement recommandé de 3 ans. Il est tout particulièrement adapté aux caisses de retraite, de par son éligibilité à la réglementation AGIRC-ARRCO.

Natixis Impact Euro Corporate Bond Fund(2) est principalement constitué de titres de créances notés Investment Grade(2) émis par des émetteurs privés libellés en euros, situés dans des pays membres de l’OCDE et présentant de bonnes pratiques Environnementales, Sociales et de Gouvernance. Le fonds vise à surperformer l’indice Barclays Capital Euro Aggregate Corporate, pour un niveau de risque comparable et sur un horizon de placement recommandé de 3 ans.

Focus Expertise

responsable de la Gestion crédit

Dans le contexte actuel, quelles stratégies mettez-vous en œuvre dans vos portefeuilles ?

Les obligations crédit offrent aujourd’hui des rendements particulièrement intéressants avec des "spreads" par rapport aux obligations souveraines exceptionnellement élevés. Plusieurs raisons expliquent ces

niveaux : la revalorisation générale des primes de risque, la vision très négative sur l’environnement économique et l'anticipation d'une hausse des défauts. Deux questions se posent cependant : ces niveaux sont-ils justifiés et le sont-ils pour tous les émetteurs ?

Au regard des incertitudes concernant l’ampleur et la durée de la récession, nos gérants obligataires restent prudents et discrétionnaires sur le choix des émetteurs. Face aux opportunités qui se présentent en termes de valorisations, nous privilégions des noms aux fondamentaux solides. Nous augmentons progressivement notre exposition sur les émissions de dette bancaire senior suite aux mesures prises par les gouvernements, et favorisons les secteurs défensifs, comme les télécoms ou les entreprises de services publics qui offrent une bonne visibilité sur la récurrence et le niveau de cash-flow. Nous évitons en effet les entreprises les plus sensibles au besoin de financement. Nous restons à l’écart des valeurs cycliques, notamment dans le secteur automobile où les ratios financiers devraient être en nette détérioration.

Qu’est-ce qui caractérise votre gestion crédit ?

L’expertise crédit de Natixis Asset Management se caractérise par une gestion de conviction encadrée par un budget de risque. Le processus d’investissement combine en effet une recherche fondamentale traditionnelle associée à des outils quantitatifs développés en interne comme support aux décisions d’allocation et d’investissement.

Rédigé le 19 février 2009

quEstions à Hanna stEkElorom

l'expertise crédit

(1) FCP de droit français

(2) Emissions notées au minimum BBB-, Baa3 ou équivalent par les agences de notation Standard & Poor's, Moody's et Fitch Ratings

(3) Compartiment de la SICAV Natixis International Funds (Lux) I

Financières

Banques

Assurances

Financières diverses

Défensives

Utilities

Biens de consommaton

Retail

Tabac

Pharmacie

Services

Cycliques

Automobile

Industries de base

Moyens de production

Energies

Immobilier

Loisirs

tMt

Télécoms

Médias

Technologies

Macro Secteurs

7mars 2009www.am.natixis.com

responsable de la Gestion crédit

Actualités

Depuis le début de l’année, grâce à ses Ateliers Expertises, Natixis Asset Management a rencontré plusieurs centaines de professionnels

du patrimoine, des multigérants aux conseillers de gestion en patrimoine indépendants en passant par les distributeurs… Plus de 350 clients ont assisté à ces Ateliers de Marseille à Lille en passant par Nice, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Lyon ou encore Strasbourg.

A Paris, l’équipe Distribution Externe et son directeur Stefan de Quelen ont rencontré plus de 160 clients. A cette occasion, Pascal Voisin, directeur général de Natixis Asset Management, a rappelé les avantages du modèle multiboutique de Natixis Global AM pour une offre multi-expertise et l’intérêt du partenariat stratégique avec Dorval Finance, société de gestion à vocation patrimoniale.

Louis Bert, président de Dorval Finance et co-gérant de Dorval Convictions, s’est exprimé sur l’actualité de ce fonds patrimonial flexible désormais mis en avant dans l’offre proposée par Natixis Asset Management aux professionnels du patrimoine.

A l’issue de chaque manifestation, les clients pouvaient échanger avec l’équipe commerciale Distribution Externe et les experts venus à leur rencontre.

Le 12 février dernier

La rencontre Annuelle du FCP Insertion Emplois organisée conjointement par Natixis Asset Management, France Active, la Caisse des Dépôts, le Groupe Caisse d'Epargne et Fongepar était consacrée au thème « Epargne Solidaire : quelle utilité dans un contexte de crise ? » en présence d'Edmond Maire, président de la SIFA (Société d'Investissement France Active).

Le Petit déjeuner Clients corporate a abordé la question « Banques, Sociétés de Gestion, Dépositaires : le système français est-il sécurisé ? » au cours d'un atelier consacré à ce sujet.

Le 10 février dernier

Le séminaire annuel CNP/Natixis AM a rassemblé, au cours d'une journée de travail, l'ensemble des équipes concernées.

En bref : les manifestations clients de Natixis Asset Management

Le "Tour de France" de Natixis Asset Management

nOuvEauté

natixis asset Management lance sa Web tv www.webtv.am.natixis.com

Vous pouvez retrouver toutes les émissions et vidéos sur l’actualité des marchés et sur les produits et expertises de Natixis Asset Management en un simple clic.

Libres échanges éco :

L'actualité économique décryptée par Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management et Mathilde Lemoine, Chef économiste de HSBC sous forme d’émission-débat d’une dizaine de minutes animée par un journaliste indépendant.

L’Interview :

La présentation d'un produit ou d'une expertise par les gérants et experts de Natixis Asset Management sous forme d'interview journaliste (3 à 4 minutes).

Retrouvez dès à présent les interviews d’Ibrahima Kobar, directeur de la gestion obligataire et CDO sur Natixis Euro Aggregate Plus Fund ; de Denis Passot, gérant du fonds Natixis Convertibles Euro ; de Louis Bert, président de Dorval Finance et co-gérant du fonds Dorval Convictions et de Pascal Laloum, gérant de Natixis Absolute Quant Bond 18 M.

Les Flash Marchés :

Focus court et pédagogique sur une problématique macroéconomique. Dans ces Flashs Marchés interactifs et dynamiques, Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique de Natixis AM, revient sur un point saillant de l'actualité macroéconomique et vous en détaille les mécanismes et enjeux.

> Rendez-vous sur www.webtv.am.natixis.com

8 mars 2009 www.am.natixis.com

AgRéMENTS, AUToRISATIoNS dE coMMERcIALISATIoN ET PRoSPEcTUS

Les OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis.com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription.

PERFoRMANcES

Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. La valeur d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est soumise à l’évolution des marchés financiers et enregistre des fluctuations. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPCVM ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier.

INFoRMATIoNS PRéSENTéES

Les informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et dans le cadre de la réglementation en vigueur.

Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre, un démarchage ou une sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager.Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable.

RISqUE

Les risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM.

FIScALITé

Dans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement.

dRoITS d’AUTEUR

Le présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management.

TERRIToRIALITé

Il est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document.

Mentions légalesCette publication est exclusivement destinée aux clients professionnels.

Définition du moisCDs ou Credit Default swaps

Les Credit Default Swaps reflètent les primes d'assurances sur des actifs financiers. Plus la prime est élevée, plus le risque perçu sur l'actif est fort.

9mars 2009www.am.natixis.com

ContactsChristophe Pointdirecteur Commercial

[email protected]

01 78 40 80 60

(83 39)

Florent Delorme directeur

Chargés d'affaires Dominique Bourgeois (83 36)Anne Breil (83 37)Céline Ferrand-Kauffmann (83 40)Bertrand Quiminal (80 92)Jean-Pierre Snel (83 27)

Assistantes Josiane Bizien (80 93)Marie-France Bonnin (83 35)

direction des Institutionnels

Pour joindre directement vos interlocuteurs n Par téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèsesn Par mail : sur le modèle [email protected]

Contacts Service Clients Antoine Tiago, Directeur

Contacts Clientèles directes de Natixis Asset ManagementPar téléphone : 01 78 40 81 66

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Par mail : [email protected]

Contacts Clientèles Distribution ExternePar téléphone : 01 78 40 84 00Par mail : [email protected]

(83 97)

roland Monclardirecteur

(83 12)

(85 05)

Philippe Le Méedirecteur

Angélie reynier directrice

direction des Grands Comptes Assurances

direction des Banques et Institutions Financières

direction des Grands Comptes Réseaux

(80 94)

Alain LançonResponsable

direction des EntreprisesChargés d'affaires Thomas Benoist (37 71)

Nathalie Corrao (83 58)Guy de Noyelle (83 38)

Assistante Yannick Gosset (37 88)

Chargés d'affaires Sylvie Barbier de Chalais (83 10)Anne-Laure Lenormand (88 41)Julien Scellier (83 99)

Assistante Touria Neau (83 98)

(83 30)

stefan de Quelendirecteur

direction de la distribution ExterneChargés d'affaires Fabien Ize (86 34)

Cédric Michel (85 79)Mehdi Rachedi (83 55)Geoffrey Repellin (83 24)Fabienne Vallet (83 51)

Assistante Sandrine Spieler (83 28)

Chargées d'affaires Catherine Morvan (83 13)Sophie Torikian (38 92)

Assistante Tounsia Sebaa (83 15)

Chargés d'affaires Philippe Guéret (37 29)Emilie Lochus (88 49)

Assistante Yannick Gosset (37 88)

Holloway circus, Birmingham, Angleterre

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Avec 277 milliards d’euros d’actifs gérés au 31 décembre 2008 et près de 600 collaborateurs basés à paris, natixis Asset management propose aux investisseurs institutionnels, entreprises, distributeurs et réseaux bancaires une gamme complète de produits et de solutions d’investissement sur toutes les classes d’actifs.

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