PEEPING TOWN – UN QUARTIER TRÈS ANIMÉ

Co-produit par Vivement Lundi ! et Clair Obscur En partenariat avec la Ville de Rennes et la Drac

Une Résidence en milieu scolaire et territorial

La résidence « Peeping Town – Un Quartier très animé » a pour ambition de faire émerger et rayonner la pratique du cinéma d’animation en milieu scolaire et de créer des passerelles entre différents temps de la vie du quartier Villejean-Beauregard. Au croisement des milieux scolaire, associatif, social et de proximité, la résidence vise à créer une zone dynamique où l’accessibilité à la culture et l’expression artistique personnelle concernent les habitants du quartier dans leur diversité sociale et générationnelle. La présence de l’artiste, Mathilde Parquet, pour la réalisation d’un pilote de série d’animation devient le point de départ privilégié et unique d’une ouverture à l’art et à la culture pour les familles. L’investissement des différents partenaires autour de rencontres et d’ateliers créatifs sollicitant la sensibilité artistique de chacun et chacune doit permettre aux habitants d’êtres au cœur du projet porté par l’association Clair Obscur.

Résidence de Mathilde Parquet, cinéaste d’animation, dans Le quartier de Villejean-Beauregard à Rennes. Les habitants du quartier dans leur diversité sont acteurs de la résidence d’artiste. la médiation, la sensibilisation et la création sont au cœur du projet autour de la réalisation par la cinéaste d’un pilote de série d’animation produit par Vivement lundi ! et ntitulé : Peeping Town

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES, ARTISTIQUES ET CULTURELS

Sensibilisation au cinéma et plus particulièrement au cinéma d’animation Découverte des métiers et des professionnels de l’audiovisuel Mutualisation des compétences des acteurs du projet (habitants, structures sociales et éducatives, artistes et professionnels) Médiation culturelle entre les acteurs du projet Développement du sens critique et artistique !

Résidence en milieu scolaire

Le Collège Rosa Parks et l’École Guyenne sont situés en Réseau d’Éducation Prioritaire, au sein d'un quartier particulièrement défavorisé, les élèves qui y sont scolarisés sont peu ouverts au monde culturel.

Le projet d'une résidence artistique avec un artiste issu d'une société de production de film d'animation permettra :

- D'aborder le travail scolaire autrement - D'apprendre à travailler collectivement

- D'aboutir à une œuvre collective, valorisante et diffusable

- De s'ouvrir sur le monde de l'art.!

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Il devra être aussi un élément facilitateur de la présence des parents au sein du collège et de l’école et dans leur relation avec l'institution. Sur le plan scolaire ce projet permettre d'aborder dans le cadre du socle, des éléments de différents domaines : - Les langages pour penser et communiquer et notamment s'exprimer en utilisant les langages des arts et du corps.

- La transmission de méthodes et d’outils pour apprendre.

L'évaluation du projet passera par l'aboutissement de la production, du jugement de l'artiste sur le travail du groupe, ainsi que les acquisitions faites dans le cadre des évaluations

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Résidence de territoire

Le projet s’écrit en co-construction avec le partenaire artistique et les établissements concernés, sur le territoire. Le projet répondra aux exigences des partenaires institutionnels (Ville de Rennes et Drac Bretagne) :

- Permettre à l'artiste de développer un processus de création dans un lieu spécifique, (ici le milieu scolaire). Une structure culturelle, à laquelle il adosse son intervention, lui apporte un soutien financier et matériel ainsi qu'une médiation indispensable avec l'établissement scolaire concerné.

- Permettre aux élèves de découvrir la démarche de création, d'expérimenter une démarche artistique, de rencontrer au plus près l'artiste et son œuvre et de le familiariser avec une structure culturelle.

- - Permettre à l'équipe enseignante - de rencontrer un artiste et sa

création, d'échanger avec lui, de s'ouvrir à un autre univers ; de poser un autre regard sur le monde et sur les élèves.

- Permettre un lien avec les familles, le territoire grâce au projet de création et de diffusion de l'œuvre via la structure culturelle.

LA RÉSIDENCE FÉDÉRERA DES ACTEURS D’UN TERRITOIRE SUR LE TEMPS SCOLAIRE, PÉRI-SCOLAIRE ET HORS TEMPS SCOLAIRE.

DESCRIPTION DU PROJET PRÉSENTATION DE LA SÉRIE PEEPING TOWN

----------> CE PILOTE PRÉFIGURE 5 FILMS COURTS ANIMÉS ET HYBRIDES

----------> DES FILMS ANCRÉS DANS UNE RÉALITÉ URBAINE

----------> DES FILMS PORTÉS PAR DE JEUNES AUTEURS

----------> UNE COLLECTION DIFFUSÉE À LA TÉLÉVISION SUR LE WEB ET DANS LES SALLES !

La collection comptera 5 films d’une durée de 4 minutes. Ces films seront des films de nature hybride associant animation et prise de vue réelle. L’animation représentera un minimum de 50% de la durée du film. Les films de la collection devront comporter des éléments de réels extraits d’une ville choisie par le réalisateur. Par éléments de réel, il faut entendre images documentaires fixes et/ou animées et sons de cette ville. Les deux pourront être cumulés sans que cela ne soit une obligation. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! La collection privilégiera les films portés par de jeunes auteurs ou de jeunes artistes. Vivement Lundi ! et Clair Obscur assureront la plus large diffusion possible à cette collection. Diffusion télévisée, sur le web mais également lors du festival Travelling et dans des salles ou des manifestations associées à ce projet. Une chronologie de la diffusion des films sera définie lorsque le socle des partenaires essentiels à la production de la collection sera confirmé.

CONTENUS DES ACTIONS ET PROGRESSION

----------> LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ----------> LE RÉALISATEUR ET LA PRODUCTION DE VIVEMENT LUNDI ----------> CLAIR OBSCUR !

Ils se partagent la résidence de l’artiste (lieu d’atelier commun en proximité géographique de l’école et du collège à définir : bibliothèque, maison de quartier…) Ils accueillent des ateliers de découverte du cinéma d’animation et d’initiation et de réalisation en complément de la résidence. Ils assurent une partie de ces ateliers ; plus spécifiquement, le réalisateur mène avec les élèves et auprès des habitants du quartier un travail de recherche et de collectage afin de nourrir la création de son projet (scénario et technique) Le réalisateur proposera d’accueillir des élèves sur des temps repérés de son processus de création : recherche plastique, usage des architectures du quartier, archivages des expressions d’art urbain. ! Assure son rôle de médiateur entre artiste, production et publics du quartier (scolaires et tout public) Encadre les ateliers d’initiation, de pratiques artistiques sur le temps de la résidence Accompagne les publics sur le temps de la résidence : visite de plateau, temps de création partagée… Réalise des captations vidéo des ateliers / échanges / rencontres. Assure la médiation et la valorisation de la résidence via les réseaux sociaux, en impliquant un public le plus large possible. La valorisation numérique du projet sera réalisée en collaboration avec un étudiant du Master professionnel NUMIC de l’Université Rennes 2 (Campus Villejean)

----------> LES STRUCTURES PARTENAIRES DU QUARTIER

Accueillent des temps de rencontres et d’échanges entre les acteurs du projet (réalisateurs et élèves) et les habitants Proposent des lieux d’exposition et de médiation pluridisciplinaire (ex : bibliothèque / cinéma d’animation et illustration jeunesse) Accueillent des ateliers complémentaires créatifs des élèves autour d’ateliers en résonance avec les recherches plastiques de Mathilde (ex : maison de quartier / Street Art)

CALENDRIER DE RÉALISATION

----------> DE JANVIER À JUIN 2016

Des interventions sur le temps de l’année scolaire convenus avec les différents partenaires de novembre à juin 2016. La résidence du réalisateur sera articulée sur trois mois de résidence de janvier à mars 2016. Un temps fort de découverte et de rencontre pendant le festival de cinéma Travelling. Une valorisation artistique et numérique des travaux réalisés par les participants et les élèves se fera au cours du printemps 2016

DESCRIPTION DU PARTENARIAT ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS IMPLIQUÉS SUR LE TERRITOIRE

----------> LE RÔLE DE MATHILDE PARQUET ET VIVEMENT LUNDI !

La réalisatrice Mathilde Parquet et la société de production Vivement Lundi ! se nourrissent des échanges pour créer une œuvre personnelle : ateliers, rencontres avec les habitants. Assurer une présence artistique sur le temps de la résidence dans les établissements scolaires et autres structures . S’investir sur le quartier auprès des habitants et des structures socio culturelles et scolaires en accompagnant des ateliers de pratiques artistiques destinés aux habitants.

----------> LE RÔLE DE CLAIR OBSCUR

Immerger un artiste et des professionnels (équipes de la production et de l’association) dans le quartier Garantir une présence de l’artiste sur le territoire à travers un volume d’interventions ciblée (entre 80 et 100h) Impliquer les professionnels du territoire dans la vie du quartier et la mise en œuvre du projet. Inscrire le projet dans la Ville et le quartier Accompagnement du projet en lui donnant une visibilité et une vie pré/in/post-résidence au travers des réseaux sociaux, blog et d’une plateforme dédiée en lien avec le Master NUMIC.

MODE D’ÉVALUATION ENVISAGÉ

Quantitatif

Le nombre d’habitants fédérés par le projet. Le nombre de structures partenaires du quartier. Le nombre d’ateliers / de rencontres / d’actions culturelles et artistiques mise en place.

Qualitatif

Le degré d’implication/participation des publics aux actions proposées. Les productions plastiques des publics associés, les évènements réalisés au cours de la résidence : expression de Street Art, exposition collective des rendus artistiques des habitants/ projections publiques in situ dans le quartier (pico-projection) ou en salles. L’implication des participants dans la prise en main et l’animation de la plateforme dédiée à la résidence rendues possible grâce à la transmission des outils nécessaires par l’étudiant NUMIC

LES ACTEURS

Artiste intervenant MATHILDE PARQUET Née le 06/07/1990 à Paris Parcours – Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation (EMCA), Angoulême / La Poudrière, école du film d’animation, Valence. http://mathildeparquet@blogspot.com

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Structure Culturelle CLAIR OBSCUR Direction – Fabrice Bassemon Responsable éducation à l’image – Jacques Froger Chargée de mission résidence artistique, médiation – Adèle Bourdais 02 23 46 86 68 / residence.co@clairobscur.info !

Compagnie Intervenant VIVEMENT LUNDI Jean-François Le Corre – Producteur www.vivement-lundi.com !

Établissement Scolaires associés ÉCOLE GUYENNE école et cinéma 2014/2015 Classe de CE2/CM1 Professeur – François Legrand COLLÈGE ROSA PARKS Atelier de programmation 2014/2015 classe de SEGPA Professeurs – Franck Corot

Établissement Ville de Rennes associés AFEV Association étudiante visant une intégration des personnes défavorisées Correspondant – Sarah Brault www.afev.fr MOSAÎQUE Association Bretagne Maroc Actions interculturelles et artistiques, lutte contre l’échec scolaire… CENTRE SOCIAL VILLEJEAN Favorise le lien social et la solidarité entre les habitants à travers des animations spécifiques. LE CADRAN Maison de quartier Beauregard Correspondant – Mathieu Boisgerault www.3regards.com BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE VILLEJEAN Correspondante – Claudine Cocaire www.bibliothèques.rennes.fr

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NOTE D’INTENTION DU PARTENAIRE ARTISTIQUE, VIVEMENT LUNDI !!ANNEXES

Peeping Town « Si vous n’aimez pas la ville, Allez vous faire foutre ! » Michel Poicard dans A bout de souffle !

« Depuis que le cinéma existe, la ville a été l’un de ses grands décors. Un décor si incarné, parfois si consubstantiel d’une œuvre, que ce terme même de décor ne suffit plus pour définir le rôle que certains réalisateurs ont pu accorder à LA ville dans leurs films. Mon propos n’étant pas ici de refaire un cours magistral sur la relation féconde entre le 7e Art et le genre urbain, je me contenterai de développer le rapport spécifique que j’ai développé avec elle.

En arrivant à Rennes en 1986, une de mes premières rencontres liée au cinéma fut l’équipe enthousiaste qui ambitionnait de créer un festival de cinéma dans une ville qui n’en comptait alors aucun. Sur le campus de Rennes 2, des étudiants, fortement influencés par l’exposition Cités Cinés qui avait fait date à La Villette, révèrent d’une manifestation ayant pour thème central la ville au cinéma. L’association Clair Obscur fut créée et 25 ans après le festival Travelling fait partie du paysage cinéphilique rennais et questionne toujours la relation que des créateurs entretiennent avec des villes. J’ai participé aux premières années de la création de Travelling, m’immergeant dans des filmographies qui m’entraînèrent à Londres, Berlin, New York ou Madrid. Devenu producteur audiovisuel, j’ai encore accompagné l’équipe de Clair Obscur dans des voyages de repérages à Montréal, Le Caire ou Téhéran. Ces deux derniers voyages furent des moments forts, profondément marquants tant l’immersion dans les métropoles égyptienne et iranienne me permit de découvrir ces pays d’une manière qui m’était rarement proposée par les médias hexagonaux : une proximité avec les habitants, une approche incroyablement vivante, souvent enjouée, de cités auxquelles la presse audiovisuelle accolait (et accole toujours) de manière quasi systématique des images sombres, des poncifs qui ne proposent qu’une vision trop parcellaire de la réalité luxuriante de ces capitales. Il ne s’agit pas ici de minorer la brutalité de certains régimes politiques - cette réalité ne nous a jamais été cachée en Iran - mais de souligner que chacun de ces voyages m’a convaincu un peu plus que la cinégénie des villes ou les matériaux narratifs qu’elles engendrent permettent de ne pas limiter le regard que l’on pose sur elles à des représentations manichéennes et dépressives. Cette affirmation pourrait sonner comme une évidence, mais je constate qu’une tendance lourde s’est développée ces dernières années qui consiste à représenter la ville comme un espace anxiogène, oppressant voire toxique. Le développement urbain fait peur. On peut trouver la représentation littérale de cette peur dans le film de science-fiction ou dans le film noir qui en ont fait un des fondements du film de genre. Mais chaque nouvelle vision de Night and the city de Jules Dassin (1950) ou de Rififi à Tokyo de Jacques Deray (1963) me rappelle que ce cinéma très codifié - et pas toujours d’une grande ambition scénaristique - a su, très tôt, dépasser le poncif de la ville sombre pour offrir des représentations cinématographiques de la cité dont la puissance plastique a fini par sublimer les zones urbaines ainsi révélées.

Cette ville dépressive n’est pas restée cantonnée au film noir et elle a fini par s’affirmer comme l’un des socles esthétiques et narratifs du cinéma dit social, qu’il soit de fiction ou documentaire. Je m’étonne de plus en plus fréquemment que, pour de nombreux réalisateurs, la ville soit plus souvent objet de dénonciation et d’affirmation de la peur d’un avenir inexorablement urbain donc oppressant, voire totalitaire, que matière (et supports) à disposition d’auteurs susceptibles de s’en emparer pour ré-enchanter des territoires dévalués. Certains liront ici la référence à Jacques Demy, là où les exemples qui m’inspirent seraient plutôt à chercher du côté des Streets Artists. Il est stimulant de découvrir l’incroyable créativité de ces peintres urbains, la formidable éner-

-gie que dégage leur production qui contamine les murs de nos cités qui se sont trop longtemps contentés de quelques publicités murales, héritages délavés d’un 20e siècle qui n’envisageait pas encore les œuvres de Banksy, Blu ou Vhils. Et j’assumerais finalement la référence au réalisateur des Demoiselles de Rochefort en osant l’hypothèse qu’en repeignant de rose et de bleu les façades de la cité des sœurs jumelles, il fût peut-être l’un des précurseurs de ces artistes qui me réjouissent en idéalisant l’urbain à grands coups de bombes inspirés. Parmi ces artistes urbains, Blu a produit des œuvres animées qui m’ont profondément marqué. Avec Muto ou Big Bang Big Boom, le graffeur italien – dont une œuvre orne un mur du Théâtre National de Bretagne – emprunte à la vidéo d’artiste ou au film d’animation pour créer un style parfois défini comme de la « stop motion graffiti animation ». Blu investit la ville, ses graffs s’épanouissent dans l’espace urbain dans lequel l’artiste choisit d’intervenir et sa caméra filme image par image l’œuvre qui semble se créer sous l’œil du spectateur. On pourrait aussi assimiler cette dernière à une caméra documentaire filmant un Work in Progress et saisissant une réalité urbaine en partie refaçonnée par Blu. De cette curiosité de plus de 20 ans pour les villes et leurs représentations filmiques, de cette découverte plus récente d’artistes dépassant une vision rebattue – et finalement attendue voire politiquement correcte – de la cité, est né le désir de développer une collection de films courts, animés et hybrides. Une collection offrant un espace d’expression à des artistes, des cinéastes souhaitant aborder l’espace urbain dans une approche originale et non dépressive. Une collection qui titillera nos regards, qui nous donnera des désirs de ville plutôt que des envies de fuite vers des campagnes de plus en plus improbables. »

Jean-François Le Corre

Depuis sa création en 1998, Vivement Lundi ! a produit plus de 100 documentaires, programmes en animation et fictions courtes. Les productions en animation de la société cumulent plus de 200 distinctions nationales et internationales et des sélections dans les manifestations les plus prestigieuses (FIFA Annecy, Sundance Film Festival, Semaine de la critique, OIAF Ottawa, SICAF Seoul...). La production au sein de la société est structurée autour du travail de trois Producteurs : Jean-François Le Corre (documentaire, animation), Mathieu Courtois (animation, formats courts), Aurélie Angebault (nouvelles écritures, documentaire). En 2011, Vivement Lundi! a produit la série d’animation Pok&Mok (78 x 7’) pour France 3 et Canal+ Family et obtenu le Prix Procirep du producteur français de télévision dans la catégorie Animation. Cette même année, les documentaires produits par la société glanent un Focal International Award pour Première Passion de Philippe Baron et une Etoile de la SCAM pour Le Veilleur de Céline Dréan. En 2013, Vivement Lundi! renforce son savoir-faire en matière de documentaire animé en coproduisant la série Juifs & Musulmans, si loin, si proches(production Cie des Phares et Balises / Arte France) et en livrant à France 3 et Planète+ le second film de la série Etranges Affaires. En 2014, Vivement Lundi! produit pour France Télévisions, la VRT et la RTS la série en stopmotion Dimitri d’Agnès Lecreux (26 x 5’ / 1 x 26’) et prépare pour Canal+ la série pre-school 2D Bienvenue à Bric-à-Broc de Matthieu Chevallier et Amandine Gallerand. 2014 est l’année de la sortie en salle d’un premier long documentaire et le développement de trois nouveaux films destinés à une exploitation cinématographique. Gérante: Valérie Malavielle Directeur et producteur: Jean-François Le Corre Producteur associé et directeur du studio d’animation: Mathieu Courtois Producteur associée: Aurélie Angebault

Vivement Lundi !

ASSOCIATION CLAIR OBSCUR

Depuis le quartier de Villejean à Rennes, Clair Obscur assure la promotion du cinéma et de l’audiovisuel sur l’ensemble du territoire de la Région Bretagne. Créé en 1990, le Festival Travelling a fête ses 26 ans en 2015. Evénement phare de l’association, Travelling est devenu une manifestation de renommée internationale et la première manifestation cinématographique en Bretagne (34 000 spectateurs – 260 professionnels). Clair Obscur et ses sept salariés permanents mettent en œuvre une politique culturelle dynamique en faveur du cinéma et de l’audiovisuel afin d’en favoriser la diversité auprès des publics. L’association accompagne de nombreux acteurs institutionnels et socio-culturels dans la mise en place d’ateliers pratiques ou d’actions de diffusion. Elle emploie de nombreux intermittents et forme des bénévoles tout au long de l’année pour donner vie à ses nombreux projets. Travelling Le festival de cinéma de Rennes Métropole met à l’honneur les grandes villes du monde à travers leur cinégénie urbaine - New-York (1993), Tokyo (1998), Dublin (2001), Téhéran (2003), Buenos Aires (2008), Jérusalem (2009), Mexico (2011), Edimbourg & Glasgow (2013), Rio (2014), Oslo (2015) – et invite le public à découvrir la richesse et l’histoire de ces territoires cinématographiques. La carte de la production internationale, celles des plus grands cinéastes comme des talents émergents, est aujourd’hui familière du public rennais. A travers sa section Junior, créée en 1999, Travelling éveille la curiosité du jeune public et leur sens critique face aux images. Travelling reflète les activités et missions de Clair Obscur : création, diffusion, éducation a l’image, rencontres professionnelles. Initiés en 2014 et 2015, les sections Á l’Ouest, Urba [Ciné] et Mutations numériques témoignent de l’ancrage territorial et professionnel du festival, interrogent les marges cinématographiques et urbaines et questionnent l’utilisation des nouvelles technologies dans les pratiques contemporaines. Programmations : Clair Obscur programme tout au long de l’année, une saison cinématographique curieuse et inventive grâce aux salles de cinéma, professionnels et équipements culturels partenaires. L’association interroge les nouvelles techniques de projections et de transports de l’image, par conséquent elle investit l’espace public en organisant notamment des projections et performances en plein air. Actions Culturelles : Clair Obscur initie et met en œuvre sur le territoire régional et départemental des actions d'éducation artistique aux images, d'accompagnement des regards (Ecole et cinéma, Collège au cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma, Sections L cinéma). En effet, l’appétit de découverte et de partage de Clair Obscur, s’est doublé d’une volonté d’enseigner et d’apprendre au public à développer son sens critique et à identifier ce qui se cache derrière les images. De la maternelle a l’université, cette politique transversale de l’association se traduit par la mise en œuvre et l’animation d’ateliers de critique, d’analyse filmique, de programmation, de réalisation, de workshops numériques – Pocket films, #Critweet, Webdocumentaire, réalisation 2.0 – et de rencontres avec des professionnels, sur le temps scolaire et hors temps scolaire. L’ensemble des dispositifs et ateliers permet de toucher plus de 32 000 enfants et jeunes adultes à l’année en Bretagne. !TRAVELLING!DEPUIS!27!ANS!!1990 > Londres 1991 > Rome 1992 > Berlin 1993 > New York 1994 > Madrid 1995 > 100 Villes 1996 > Montréal

1997 > Banlieues 1998 > Tokyo 1999 > Villes imaginaires 2000 > Le Caire 2001 > Dublin 2002 > Lisbonne

2004 > Marseille 2005 > Helsinki 2006 > Alger 2007 > La Ville la nuit 2008 > Buenos Aires 2009 > Jérusalem 2010 > Istanbul

2011 > Mexico 2012 > Bruxelles 2013 > Edinburgh & Glasgow 2014 > Rio de Janeiro 2015 > Oslo 2016 > Seoul

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LE#QUARTIER#VILLEJEAN-BEAUREGARD#

Le Quartier Villejean- Beauregard est un quartier périphérique de la ville de Rennes. Villejean et Beauregard sont séparés par l’avenue Charles Tillon. Villejean compte une importante population étudiante en raison de la présence de l’Université Rennes 2. Ce quartier est également caractérisé par la dalle Kennedy autour de laquelle différents immeubles sont construits et où une vie associative dynamique a pris place. Les locaux de l’association Clair Obscur se situent depuis 1988 entre la dalle Kennedy et l’Université Rennes 2. Beauregard est un quartier plus récent pourvu d’une fonction administrative importante. !!

Quartiers de la ville de Rennes !

La préfecture d’Ille-et-Vilaine et du Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine se situe notamment à Beauregard. Depuis 2013 la FRAC Bretagne s’y est également installée.