PDAU sétif 2010
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Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 3
INTRODUCTION GENERALE
L'étendue de l'étude a pour objectif d'examiner les perspectives de développement urbain d'une
communauté spatiale dotée d'une superficie de 1.256.08 km² et abritant une population estimée à
445.722 habitants (R.G.P.H. 2008). Elle occupe une place centrale dans la wilaya par le fait qu'elle
regroupe le pôle urbain principal "Sétif", ainsi que les communes de la 1ère
couronne périphérique:
Ain Arnet, Mezloug, Guedjel, Ouled Saber, Beni Fouda, El Ouricia et Ain Abessa.
Il s'agit d'une étude d'un système polycentrique de communes satellites dont Sétif occupe la place
dominante, concentrant 30,06 % de la population et centralisant l'ensemble des fonctions et
décisions.
Les réflexions engagées ont pour finalité d'entrevoir et de planifier un développement approprié
dans le sens où il suscitera une dynamique à partir du court et moyen terme pour une structure
homogène, cohérente avec de véritables pôles hiérarchisés selon des critères bien définis : taille,
importance et priorités.
Pourquoi une étude intercommunale ?
Les mobiles sont essentiellement guidés par le souci de créer un espace de développement
harmonieux, équilibré, attractif voir compétitif qui permettrait d'éliminer un tant si peu les
différentes disparités socio-économiques et spatiales qui sévissent, engendrant des inégalités dans
l'état actuel. Une attention soutenue à toutes les communes périphériques. Une mise à niveau par le
biais de rattrapages nécessaires. La réflexion sur une structure urbaine constituée de pôles
fonctionnels et attractifs. Elle portera aussi sur les nouvelles formes de liens entre les communes.
Les formes en coopération seront définies selon un système qui clarifiera pour chacune :
- Les secteurs s'y rattachant.
- Le degré d'autonomie.
- Le degré de dépendance (un lien incontournable).
- Les objectifs de développement attendu.
- Le respect d'une ligne de conduite globale : pour réduire les effets d'une concurrence
génératrice de déséquilibres ou d'inégalités. Toutes les communes n'offrent pas les mêmes
possibilités.
Une approche systématique par laquelle l'équilibre entier est visé, à travers l'ensemble des
communes et surtout pas celui d'une commune au dépens d'une autre. Une structure urbaine basée
sur la réalisation d'un projet.
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Vers un nouveau redéploiement du surplus des populations et activités
économiques : Une nouvelle répartition spatiale
Les conséquences du "développement socio-économique" ont inévitablement engendré des besoins
qui se sont traduits par une véritable pression en terme de consommation du foncier tous secteurs
confondus (habitat, industriel, commercial, équipements, etc.)
Les déséquilibres entre l'offre et la demande favorisent la spéculation et des pratiques très néfastes
pour le développement durable, nul ne peut contester que des terres à vocation agricole aient été
détournées vers d'autres usages moins productifs pour l'intérêt collectif. Inutile de rappeler aussi que
la facture d'importation des produits alimentaires pèse lourd dans le budget de l'état.
La ville de Sétif connaît un rythme d'urbanisation très accéléré qui touche à toutes les directions,
elle est faite parfois au détriment de terres agricoles périphériques le long des grands axes de
communication, des prix alléchants sont proposés aux propriétaires pour s'accaparer de ces terres,
très convoitées, elles sont utilisées pour l'implantation de quelques unités de fabrication de
matériaux de construction inachevés, éparpillés sur de grandes surfaces, etc. Une situation qui
défigure le paysage. La configuration de la ville devra nettement trancher avec celle des espaces
agricoles.
On assiste à une utilisation du foncier en infraction aux dispositifs juridiques régissant ce type de
situation et en déphasage total avec les normes d'urbanisation fixées, créant de ce fait un malaise
environnemental.
La situation critique observée actuellement ira dans le sens de l'aggravation, compte tenu des
besoins grandissants générés par plusieurs phénomènes :
- Accroissement démographique et toutes les thématiques qui s'en suivent.
- Flux migratoire venant d'horizons divers et qui convergent vers la ville par son caractère
attractif.
- Implantation de nouvelles activités économiques.
L'hyper concentration dans la conception du plan d'aménagement (P.D.A.U) n'est pas de nature à
résoudre cette problématique, d'où la nécessité impérieuse de réfléchir à un redéploiement vers
d'autres sites jusque-là insuffisamment exploités.
Un choix stratégique consiste à concevoir une projection visant un développement géonomique du
groupement intercommunal sur une période de plus de 10 années c'est-à-dire jusqu'à l'horizon 2024;
pour pouvoir assurer l'équilibre et l'intégration maximale de l'espace encore disponible avec comme
souci premier de générer des retombées positives les plus profitables tant sur le plan économique
que social; ainsi notre point de vue.
Les terrains disponibles au niveau de la ville de Sétif en tant que pôle principal, seront
exclusivement réservés et en priorité pour des équipements structurants d'une envergure et de portée
régionale.
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Le noyau urbain fera également l'objet d'opérations d'assainissement :
- Eradication de l'habitat précaire ou atteint de vétusté avancée.
- Délocalisation des activités économiques vers des sites appropriés.
Des interventions intra-muros
Des mesures ont été déjà prises dans ce sens : une zone d'expansion pour l'accueil des projets
économiques est prévue au Sud de la RN05, les programmes d'habitat retenus dans la partie
Nord/Est de la ville.
Une déconcentration de projets socio-économiques selon les possibilités envisagées vers des
espaces périphériques : la proche banlieue à l'intérieur des limites administratives de la commune :
les centres secondaires qui peuvent offrir des disponibilités foncières sans porter atteinte aux terres
agricoles, le choix pourrait porter sur :
- El Hassi (à l'Est) et Chouf El Keddad (à l'Ouest), des terrains de faible potentialité agricole,
existence de voies de communication facilitant leur accès et liaison directe avec la ville.
- Ain Trick un autre centre secondaire qui tend vers la conurbation avec Sétif, accueille déjà
un nombre considérable de population, plusieurs lotissements ont été déjà réalisés.
- Fermatou (au Nord) et Abid Ali (Ouest) deux centres au sein d'un espace agricole pourront
connaître une restructuration de leur armature et disposer de quelques réserves foncières
pour la réalisation de certains programmes socio-économiques.
A moyen et long terme :
Au regard de l'accroissement démographique et aux phénomènes liés à l'activité économique, les
communes périphériques seront fortement sollicitées et doivent par conséquent déjà établir des
prévisions sur l'assiette foncière réservée à cette spatialisation.
Parmi ces communes, Ouled Saber sera indéniablement appelée à la rescousse pour palier aux
insuffisances en matière d'accueil de surplus de population. Une commune de périphérie immédiate
qui pourra dans un futur proche être reliée à la ville de Sétif, distante de 7 kms, reliée par la RN5,
elle occupe une place stratégique.
Quelle démarche faut-il adopter pour aborder l'espace intercommunal ?
Il s'agit avant de procéder à un diagnostic assez détaillé sur la situation actuelle pour identifier les
grandes faiblesses et les dysfonctionnements pour éviter que les mêmes erreurs ou écueils ne se
reproduisent, de mieux cerner les insuffisances ou carences, et surtout de mettre en exergue les
potentialités existantes appelées à être fortifiées.
Il est clair que le diagnostic sera basé sur des données assez rigoureuses pour que l'appréciation ne
souffre d'aucune ambiguïté car très souvent les statistiques brutes prises comme telles peuvent
induire l'analyse vers des pistes souvent erronées, des travaux de recoupement sont plus que
nécessaires pour une validation.
Au terme du diagnostic il sera plus aisé de déterminer les enjeux auxquels feront face les communes
en rapport avec leur positionnement, leur consolidation fonctionnelle, leur liaison et leur apport au
système global, "un système composé de plusieurs unités qui n'ont de valeur qu'à travers le tout."
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Il va sans dire que bien cerner les enjeux et appréhender avec pragmatisme les plans de
développement à envisager. Nous nous servirons d'outils d'analyse dans le cadre de l'étude
rétrospective basée sur une observation de la période décennale (1998-2008). Ainsi, nous
examinerons dans ce cas précis :
- L'espace dans configuration actuelle, ses évolutions passées : (potentialités, contraintes à
partir d'indicateurs précis sur le développement durable de l'aire d'étude.
- Une étude prospective du territoire considéré dans sa dimension économique, une nouvelle
méthode d'approche dans la collecte de données selon des indicateurs précis et synthétiques
qui permettent de faire le point sur la situation actuelle et les tendances prévisibles.
Le P.D.A.U. en tant qu'instrument stratégique permettra aux instances locales de se faire une idée
suffisamment claire même sur les tendances futures, un instrument qui permet d'anticiper sur le
devenir de cet espace. Il est révisable dans la mesure où les circonstances l'exigent d'ici le long
terme. Le groupement intercommunal est constitué d'un espace dynamique.
Comment impulser une nouvelle approche de développement socio-économique
durable à tout l'espace intercommunal ?
1. Définition du développement durable :
"C'est un mode de développement qui permet de répondre aux besoins des générations
présentes, à commencer par les plus démunies sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre à leurs propres besoins."
(Rapport Brundtland – Nations Unies. 1987)
Les éléments sur lesquels s'appuyait le développement durable c'est la cohésion sociale, la
solidarité entre les différents espaces, la protection de l'environnement et l'efficacité
économique dans le présent et dans le futur.
2. Les grandes lignes directrices pour la mise en œuvre du schéma national
d'aménagement du territoire (S.N.A.T) :
- La durabilité des ressources : Capacité du territoire à produire la richesse.
- Création de dynamique de rééquilibrage territorial : Aménagement – modernisation –
un réseau d'infrastructures maillé et hiérarchisé.
- L’équité sociale et territoriale par des transferts interrégionaux : Le transfert des eaux
est un facteur de rééquilibrage.
- Créer et renforcer l'attractivité et la compétitivité des territoires : Les capacités de
s'adapter et d'innover.
- Des synergies entre recherches, production et innovation : Conjuguer compétences,
connaissances et moyens financiers.
- Le S.N.A.T. a souligné l'importance des pôles de connectivité et d'excellence (P.O.C)
qui est un enjeu majeur, identifier les territoires les plus déterminants capables
d'impulser le développement : Sétif étant retenu comme pôle d'excellence et de
compétitivité pour la plasturgie, la biotechnologie alimentaire et productique.
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Le S.N.A.T. 2025 est mis en œuvre selon deux (02) phases :
2007-2015 : Phase durant laquelle la politique d'aménagement du territoire restera marquée
par l'action volontaire de l'Etat.
2015-2025 : Une phase partenariale : L'Etat ayant mis en place les investissements
structurants de sa politique d'aménagement, son rôle demeurera régulateur et arbitre laissant
les opportunités d'actions importantes à une gamme plus large d'acteurs.
3. Les éclairages nécessaires à une meilleure compréhension de la nouvelle stratégie mise
en place (2025-S.N.A.T) :
- Un développement qui doit impliquer des changements structurels.
- Une politique d'expansion budgétaire : Des sommes colossales ont été injectés dans des
projets structurants à partir de 2007 (habitat, équipements et infrastructures)
- L'agriculture est inscrite dans un cycle de relance : Différents moyens ont été mobilisés
pour relever le défi : Effacement des dettes de certains investisseurs agricoles, révision
des subventions, des mesures pour soutenir les filières (lait, semences, etc.). Une
ambition d'aller à l'avant des programmes de financement touchant à toutes les activités
agricoles : PNDA, PPDR, PER…
L'Etat continue à supporter le financement de ce secteur au prix de sommes colossales
quoique des problèmes de régulation persistent
Le secteur de l'industrie : Création de méga zones industrielles.
- Un budget consistant destiné à l'assainissement d'un important nombre d'entreprises
publiques économiques (E.P.E) que l'Etat souhaite remettre sur rail.
- Constitution de grands pôles industriels à partir de la réservation des sites nécessaires
pour de grandes entreprises. Ces dernières sont appelées à occuper le devant de la scène
économique.
- La création et la participation des PME/PMI dans la relance économique.
Il faut insister sur ces politiques de dépenses publiques consenties pour relever la barre
des communes, consenties au risque de faire entrer le pays dans une crise structurelle si
la manne pétrolière tire sa révérence. Il n'est pas évident que ces flux de recettes
demeurent éternellement, les communes devraient investir sur des activités productives
de valeurs, elles devront se concentrer sur des secteurs économiques clés.
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Aperçu sur quelques indicateurs de développement durable :
Partant de définition et des objectifs tracés par le S.N.A.T. pour dire que l'évaluation et la
valorisation de l'espace sera envisagée à partir d'indicateurs socio-économiques bien définis. Des
indicateurs qui constituent de véritables enjeux par lesquels des hypothèses seront formulées.
1 – La donnée humaine :
Intégration du facteur d'évolution démographique dans la définition des politiques touchant à
plusieurs thématiques, ses implications sur le marché du travail, sur la consommation de
l'espace.
Le choix d'un taux d'accroissement démographique est la première étape d'une série d'esquisses
devant en définitive aboutir au remplissage de tableaux démo-économiques équilibrés pour tout
l'espace. Plusieurs alternatives peuvent être utilisées pour voir celle qu'on postule devoir
persister dans les différents horizons, retenus : en tenant compte des autres indicateurs
économiques, c'est donc établir une équation à plusieurs variables. La donnée humaine
demeure le cadre référentiel de base dans cette approche prospective. Les scénarios
démographiques dépendent aussi largement de l'évolution des soldes migratoires, les facteurs
d'attractivité de la région.
L'évolution de la population durant la période intercensitaire 1998/2008 au niveau du pôle
principal est de 1,96 %, un taux qui n'est pas uniforme pour toute la structure urbaine objet de
notre étude.
Dans le chapitre Perspectives démographiques, nous serons fixés sur le taux tendanciel pour
chaque commune, volontariste et unique pour tout le groupement intercommunal.
2 – La réserve foncière :
C'est l'un des principaux indicateurs à situer dans le temps et dans l'espace. Les réserves des
communes sont presque épuisées, le restant nécessite une maîtrise rationnelle. Dans la
perspective de reconstitution du patrimoine foncier des communes devant servir d'assiettes pour
la réalisation de différents projets d'utilité, n'est-il pas concevable d'ouvrir une réflexion, des
débats sur l'éventuelle acquisition de terrains par le biais des agences foncières (EPLF), ou doit-
on toujours compter sur les réserves relevant du domaine privé de l'Etat.
3 – Patrimoine et ressources financières des communes :
L'analyse des budgets de fonctionnement, de l'équipement et de l'investissement, c'est-à-dire les
différentes opérations du compte administratif, durant la décennie passée 1998-2008, a permis
de révéler une hausse importante des recettes et des dépenses publiques; indice financier qui
permet de mesurer l'évolution de chaque commune de l'aire d'étude en matière d'opérations
engagées dans l'amélioration du cadre de vie des citoyens établis. L'analyse a permis de déceler
le dégagement d'un excédent de recettes dans la balance économique et financière mais qui ne
peut être considéré comme un indicateur d'aisance, de bonne gestion, il s'agit uniquement d'une
simple politique d'austérité, des crédits non utilisés à bon escient, ou concernant des fonds
spéciaux qui seront reportés dans des opérations postérieures au budget d'équipement (P.C.D).
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La quasi-totalité des communes n'ont pas de fonds propres, de ressources pour alimenter leur
budget, aucun investissement productif; elles bénéficient des parts allouées par le budget de
l'Etat (B.E – B.W – F.C.C.L) et une autre part provenant des emprunts contractés pour faire
face aux frais d'exploitation qui ne cesse de s'accroître, des rallonges budgétaires au cours de
chaque année. En d'autres termes, des communes qui ont des marges de manœuvre quasi-
nulles. Pour cela, il faut insister sur le fait que l'Etat ne va pas durablement les soutenir en
renflouant leur budget pour faire face aux charges de gestion-y afférentes. Elles sont dans des
situations de dépendance handicapantes.
Quel est le processus par lequel une commune devient capable de
s'autofinancer et d'accroître sa richesse de façon durable et autonome ?
Encourager les investissements, l'implantation d'entreprises à caractère commercial et
industriel, l'aménagement de terrains à cet effet, la réalisation de locaux, créer un
environnement favorable au développement local. Les communes traversées par les grands axes
de communication sont plus développées que celles qui sont en retrait, dont le cachet agricole
prédomine.
La tertiarisation joue un rôle important dans les ressources communales, une part non
négligeable provient des différentes taxes qui constituent des variables d'ajustement budgétaire.
Parmi ces taxes : celles dont sont assujettis les redevables, taxes sur les abattages, sur le marché
hebdomadaire.
La fiscalité ordinaire : La taxe la plus importante pour faire des entrées en recettes à la
commune : Il s'agit des parts provenant de la TVA, IAP, ISP et IFU, générées par les activités
commerciales et industrielles, l'on remarque que des communes comme : Guedjel et Beni
Fouda disposant sur leur territoire des carrières exploitées mais en réalité ces communes ne
profitent pas de la fiscalité en raison du siège social des entreprises qui se trouve en dehors de
leur juridiction; ajouter à cela une main d'œuvre en totalité extra communale, aucun profit, ni
revenu dégagé si uniquement l'exploitation de leurs ressources. Dans le cadre de
l'intercommunalité, faut-il alors appliquer une péréquation fiscale qui permet la répartition
équitable en fonction de la taille et de l'importance de chaque commune ?
Un faible tissu commercial dont l'apport en fiscalité demeure très négligeable, seules les
communes d'Ain Arnat, El Ouricia et à un degré moindre l'agglomération secondaire de
Guedjel par leur position le long des grands axes, arrivent à consolider des échanges
commerciaux.
Il est nécessaire de passer à une autre étape dans l'organisation, le fonctionnement et la gestion
pour permettre à la commune de mieux assumer son rôle dans la mise en œuvre de réformes et
d'intégrer efficacement des dynamiques au développement économique local. Elle ne doit pas
se limiter à des taches courantes, son rôle est très vaste en tant que partenaire dans le processus
de développement.
Les élus municipaux devront être de vrais décideurs, ils devront s'atteler à conforter des
compétences managériales et financières, il faudrait des stratégies, des politiques et des actions
pour que la commune puisse s'adapter aux changements socio-économiques. Il faudrait un
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volonté de changement : assurer la gestion, la création de valeur ajoutée, et l'option pour des
investissement productifs pour assurer la pérennité des ressources financières nécessaires.
Dégager des excédents par le biais de politiques d'austérité, comme l'ont souligné quelques
responsables, n'étant pas conformes à une bonne gestion.
4 – Les transferts hydrauliques :
Parmi les orientations du SNAT, les transferts interrégionaux pour assurer une certaine équité
territoriale. Sétif et tous les grands centres urbains dépendants accusent encore un déficit dans
les ressources hydrauliques.
Il s'avère vital de faire un prélèvement des wilayas limitrophes (Béjaïa et Jijel). Deux barrages
hydro-électriques ont été réalisés à Ighil-Emda et Irraguene dont les transferts vers Sétif, El
Maouene et Draa Diss. Un transfert qui sera d'un apport bénéfique pour l'A.E.P. Les besoins
croissants de l'industrie et surtout de l'agriculture qui compte sur les forages qui tendent vers
l'épuisement de la nappe phréatique, ou des conditions pédo-climatiques irrégulières.
Les ressources hydrauliques constituent un indicateur de développement durable pour toute la
région qui se caractérise par la prédominance de la céréaliculture. Sétif pourra reconquérir sa
place d'antan de grenier du blé. Toutes les autres communes ne seront pas à l'écart, de milliers
d'hectares seront irrigués, par cette richesse, des communes telles que : Mezloug, Guedjel, Ain
Abessa vont développer l'agro-alimentaire et surtout l'élevage de vaches laitières. Des unités de
lait seront réalisées aussi à Beni Fouda qui va aussi bénéficier du barrage Irraguene, un secteur
qui permet la création de milliers d'emplois.
5 – Le tourisme :
Un créneau qui n'a pas su évoluer avec une demande de plus en plus accrue. Il faut redresser ce
secteur porteur et prometteur de richesses, un secteur qui nécessite de le situer à sa juste valeur.
Rentabiliser cette activité économique à forte plus-value, lui injecter de grands investissements.
Le groupement communal regorge de grandes richesses touristiques qui ne demandent qu'à être
valorisées. Des stations thermales, des sites archéologiques, des panoramas, des parcs naturels,
des montagnes pour ceux qui recherchent le loisir, la détente, les cures, etc. Encourager les
hommes d'affaires à investir, accorder des terrains dans le cadre de cessions et concessions, la
réalisation de complexes. Un secteur qui pourra générer de grandes entrées en recettes aux
communes et leur assurer le développement. Un secteur qui présente beaucoup d'opportunités.
Conclusion :
La combinaison de tous les indicateurs constituera les vrais enjeux auxquels il faudrait accorder
le plus d'intérêt, une vraie dynamique, une synergie de développement. Réfléchir à leur
renouvellement, une reproduction dans le temps. Il faut reconnaître que les méthodes d'approche
dans ce sens demeurent empiriques. Des facteurs imprévisibles peuvent survenir.
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Le P.D.A.U. intercommunal s'inscrit dans une approche de projet qui garantit l'attractivité de
tout l'espace. Il est évident que tout cela ne saurait être atteint sans un développement
durable: du global au local
Sétif a fait durant cette dernière décennie une avancée importante dans la réalisation et la
concrétisation de projets ambitieux tous secteurs confondus, un bond qualitatif de premier ordre
pour se hisser au rang des grandes villes du pays, des mutations rapides auxquelles personne n'a pu
s'attendre. La ville s'étend sans relâche pour devenir un grand pôle urbain avec des équipements à sa
mesure d'autres plus structurants sont en cours ou programmés, ce qui va se traduire par un impact
positif. La ville se tourne vers le futur pour devenir une véritable métropole.
Elle s'est imposée comme un grand pôle des affaires, vu les opportunités qu'elle affiche, différents
opérateurs privés venant d'horizons divers préférant investir leurs capitaux à Sétif; ils ont la
certitude qu'ils feront fructifier, des occasions et des conditions à ne pas rater, une aubaine
inespérée.
Deuxième wilaya après la capitale en matière de démographie et deuxième place après Oran en
termes d'activités économiques, une place de leadership; aussi il lui faut accorder les priorités
nécessaires, un suivi à sa juste taille et importance. Sétif possède déjà par les fonctions qu'elle
occupe une envergure régionale et nationale.
Dans cette étude intercommunale l'on essaiera de déterminer quelques points forts : les atouts à
renforcer et situer les faiblesses auxquelles il faudrait remédier :
- Sétif : Un pôle majeur à dimension régionale : direction et autres établissements publics
régionaux sont implantés.
- Un positionnement avantageux de plaque tournante, un carrefour incontournable pour les
dessertes, les échanges entre Nord/Sud, l'Est/Ouest, un pôle de transit des personnes et des
marchandises échangées.
- Un important réseau de communication : ce sont les vecteurs principaux des échanges
économiques : le territoire est traversé par plusieurs routes nationales : RN5, RN9, RN74,
RN75, RN78, RN77. Plusieurs CW qui peuvent devenir des RN.
- Le dédoublement de la voie ferrée Est/Ouest.
- L'achèvement de l'autoroute Est/Ouest avec tous les équipements et ouvrages d'art qui s'en
suivent. Elle traverse le territoire sur une distance de 75kms.
- Un aéroport (A.Arnat) de desserte : nationale et internationale.
Des réflexions sont portées pour l'ouverture de nouvelles voies pour desservir la partie Nord de la
wilaya, ce qui pourra alléger des voies existantes, et réduire le temps pour la destination vers les
ports, notamment : Djendjen, Jijel :
Une voie ferrée Sud/Nord (Batna, Nord de Sétif)
Une voie express Sud/Nord en parallèle de la voie ferrée
Réalisation de plusieurs pénétrantes au sein même de l'aire d'étude (notamment les
communes du Nord)
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Sétif a connu la réalisation de grands équipements structurants, d'autres projets ou en cours de
réalisation :
- Trois (03) pôles universitaires composés de plusieurs facultés dont la recherche peut s'ouvrir
sur les entreprises économiques, créer des synergies. Sétif est réputée pour le développement
de sa carte universitaire.
- Une cité financière (banques publiques et commerciales, assurances pour accompagner les
projets de développement initiés, elles s'appliquent à contribuer au renforcement d'un tissu
socio-économique propice à un développement durable.
Ajouter à cet ensemble d'atouts qui constitue la vitalité de son économie, toute une autre gamme
d'équipements structurants programmés ou en cours de réalisation.
- Une (01) mégapole : "La Colombe" projet ambitieux d'une superficie de 230 ha à l'entrée
Est de la ville, non loin de la cité "El Hidhab".
- Une (01) mégazone : qui se localiserait sur l'axe de Sétif/El Eulma (à l'intérieur du territoire
d’Ouled Saber) de 700 à 900 ha pour l'implantation de diverses entreprises industrielles,
avec un certain nombre de sous-traitants qui va graviter autour des logements, et d'autres
équipements, un nouveau pôle qui pourra seconder Sétif dans les décennies à venir.
Parmi les équipements sportifs structurants :
- Un futur complexe omnisport réalisé à l'Est de Sétif (Ouled Saber), qui comporte un stade de
foot d'une capacité de 50.000 places assises.
- Un stade d'athlétisme – une structure omnisport + une piscine olympique de 3000 places. Ce
futur complexe sera aussi doté d'une série de parkings (5000 véhicules). Une assiette
foncière de 83 ha a été réservée pour la réalisation de ce complexe.
- Un village sportif (à l'Ouest de la ville, non loin du second pôle universitaire d'El Bez),
abritant une école régionale de foot, un lycée sportif, une auberge de jeunesse et une piscine
olympique.
- Un pôle médical (mère + enfants et un centre d'ophtalmologie) à El Bez.
- Une gare intermodale (Ain Trick, au Sud de la RN78) : ce qui va impliquer plusieurs modes
de transport : Ain Trick : la proche banlieue Sud tendra à devenir un important centre
d'échange, elle assurera le transport selon plusieurs modes pour différentes destinations.
- D'autres projets d'équipements seront inscrits pour tout l'espace intercommunal, la
répartition des équipements se fera en fonction des besoins exprimés, par leur vocation, et la
spécialisation des communes dans les années à venir, ce qui sera d'un grand apport pour le
développement de toute l'aire d'étude.
- Les communes seront dotées de marchés de spécialisations commerciales.
- Deux (02) gares de triage de marchandises : communes de Mezloug et Guedjel: la
réalisation de ces gares près du rail nécessitera des équipements d'accompagnement, des
voies de tri secondaires, des zones de réception et de stockage des équipements de
manutention, des salles de frigorifiassions, de conditionnement, etc. Elles seront aussi dotées
de "Marchés-gare" pour faciliter la distribution et la commercialisation.
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- Un parc de loisirs (Megres – Ain Abessa), et la réalisation de deux (02) nouvelles voies
(Maouane et El Ouricia, qui convergent vers Takouka). Ain Abessa sera un passage obligé
pour les randonnées le long du barrage projeté à El Maouane.
Les fragilités du territoire intercommunal :
Un territoire contraint par sa topographie qui enregistre des ségrégations spatiales :
- La RN5 divise le territoire en deux (02) parties distinctes. La partie nord par son relief
montagneux, une ondulation et une sensible déclinaison vers le sud moins structurée et
moins développée que la partie sud de la RN5 qui se caractérise par la platitude,
fonctionnelle et bien maillée avec un réseau de communication dense permettant les
échanges.
- L'axe central A.Arnat – Sétif – O.Saber étant le plus développé le long de la RN5 d'où un
mouvement quotidien de population qui converge vers Sétif.
- Guedjel et El Ouricia, mais à un degré moindre, concentrent quelques infrastructures de base
et arrivent à générer des forces de travail.
- D'une façon globale, l'espace intercommunal connaît encore des inégalités, des fractures et
des écarts nécessitant une certaine cohérence et un certain équilibre.
En dépit de la stimulation de la croissance dans tous les secteurs, le taux de chômage persiste
sur tout le territoire, une démographie accélérée se caractérisant par le nombre d'actifs sur le
marché du travail.
Le poids de l'informel prend une dimension alarmante notamment au niveau de la ville, un
marché non structurant, anarchique et portant atteinte à l'environnement, des dispositifs de
soutien aux jeunes pour la création de T.P.E – P.M.E – P.M.I. selon les différentes formules, des
dispositifs qui n'ont pas atteint les résultats escomptés.
Une tendance de métropolisation : régions "hauts-plateaux - Est"
A la lumière de tout ce qui vient d'être énoncé : peut-on affirmer d'une manière claire et objective
que dans les décennies à venir, Sétif sera appelée à devenir une véritable métropole de dimension
régionale, une capitale économique et une technopole ? Des réflexions vont être menées dans cette
optique.
Le chef-lieu principal centralise certaines fonctions importantes, économiques et sociales; il
exerce ses compétences dans de nombreux domaines.
- Des fonctions de commandement dans plusieurs domaines à caractère régional (implantation
des différentes directions régionales à Sétif).
- Concentration d'une population relativement forte dont un volume important venant de
wilayas limitrophes (Jijel, Béjaia, Batna et M'sila) est établi à Sétif pour bénéficier des
meilleures conditions de vie et d'emploi (toutes les commodités).
- Influençant par ses activités industrielles et tertiaires existantes et à venir (une grande
concentration de pôles d'activité économique créateurs de richesses).
- Suscitant des dynamiques multiples, des infrastructures socio-économiques qui lui assurent
un rayonnement local et régional.
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- Une position tellement démesurée par rapport aux autres villes qui l'entourent, un carrefour
d'échange et de transit. Sétif est considérée comme une métropole à rayonnement régional.
- De nouvelles données socio-économiques, un véritable boom commercial, la libéralisation
des investissements qui lui assurent la compétitivité, Sétif est appelée à porter ses efforts sur
des secteurs stratégiques à forte valeur ajoutée. Elle doit consolider les grands pôles de
services, protéger l'agriculture, accorder un grand intérêt aux infrastructures, privilégier des
zones économiques bien aménagées capables de mettre en réseau les entreprises déjà bien
ancrées et les entreprises qui seront créées.
- La création de synergies entre l'université et les différentes entreprises économiques,
notamment industrielles, des synergies autour de projets innovants, une démarche
partenariale pour des pôles de compétitivité conformément aux orientations et objectifs
tracés par le S.N.A.T.
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 15
Résumé succinct : recommandations
Bilan et problèmes de l’aire d’étude :
C’est un vaste espace d’un seul tenant se trouvant dans l’aire d’influence rapprochée du
siège de la wilaya de SETIF.
C’est un espace redevenu système géo-fonctionnel dont la nécessité a surgi dans le sillage
de l’envergure prise par SETIF et se confondant avec la zone d’aménagement définie par
le PAW.
Ce système géo-fonctionnel doit être soutenu par une armature spatiale concrétisée d’un
ensemble de centres chefs-lieux dont la taille, la fonction, le rôle, le positionnement,
différent d’un centre à un autre, reliés par un réseau d’axes ou couloirs d’urbanisation
d’importance inégale qu’il va falloir renforcer, maitriser ou créer ex-nihilo.
La région de SETIF, concernée par un développement économique et un processus
d’urbanisation, occupe une position stratégique au centre d’un carrefour d’importance
nationale entre Alger capitale et Constantine, et entre Béjaia port et Biskra porte du
Sahara, et ambitionne de se hausser en pôle d’équilibre dans sa région médiane.
Actuellement seul pôle économique et urbain d’importance, concentration de l’essentiel
des activités, des emplois, équipements et population (67.51% de la population de l’aire
d’étude). Cette concentration et polarisation au niveau du chef lieu a tendance à
augmenter.
Le développement économique et l’amélioration du niveau de services ont imprimé à
l’agglomération son attractivité et son rythme d’évolution rapide.
Considérant l’ancienneté de son statut de pôle générateur d’importance, son urbanisation
s’est emballée tous azimuts et la tendance se poursuit actuellement, du fait de surcroit, de
sa situation de carrefour et son positionnement au bord d’un axe privilégié de la RN5,
doublée de l’ouverture en cours de réalisation de l’autoroute EST/OUEST, éléments
favorisant de toute industrialisation et tout déploiement urbain.
La position interrégionale de l’agglomération de SETIF la destine pour jouer le rôle de
lieu de rassemblement et d’échanges.
La dynamique urbaine de SETIF est le résultat de plusieurs ordres :
Politique (octroi de crédits)
Economique (ZI et ZEA)
Social (déploiement de l’habitat- concentration d’équipements et de services).
Notre aire d’étude, englobant huit (08) communes, s’étend sur une surface de
1256.08 Km² et une population évaluée à 445722 en 2008 (selon RGPH) c’est un
ensemble spatial homogène et complémentaire, du fait que ses localités toutes
confondues, ont été localisées par l’ancienne Compagnie Genevoise à laquelle il a été
cédé au 19ème
siècle, une assise foncière de 65000 hectares autour de la région de SETIF
subdivisée actuellement en plusieurs entités communales depuis 1963-1974-1984 : AIN
ABESSA- EL OURICIA- BENI FOUDA (ex : SILLEGUE) – OULED SABER(TINAR)-
AIN ARNET- MEZLOUG- GUEDJEL (Chasseloup Laubat)
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 16
Actuellement, les relations dialectiques et symbiotiques entre les sous–espaces
composant notre aire d’étude sont illustrées comme suit :
La partie NORD vallonnée et ondulée, longeant le piémont des monts de Megrés,
BABOR et MEDJOUNES, rurale, arboricole, enclavée dans une large mesure, elle
comprend 03 communes : AIN ABESSA, EL OURICIA et BENI FOUDA.
La partie centrale focalisée sur le pôle principal de SETIF en sa qualité de ville
omniprésente et d’envergure de poids, espace privilégié parce que multifonctionnel,
structuré par des liaisons aisées et bien raccordées (RN5- passage obligé, voie ferrée,
autoroute, aéroport) et qui commence à manifester des signes d’essoufflement de par
sa convergence et sa polarisation. Elle comprend 03 communes : SETIF, AIN ARNAT
et OULED SABER en gestation, focalisée sur BIR SOUICI/AIN ROMANE
notamment.
La partie SUD qu’animent deux centres (anciens centres de colonisation),
MEZLOUG et GUEDJEL (ex : Chasseloup Laubat) avec leurs centres secondaires
dont EL HACHICHIA pour la fonction résidentielle et GUEDJEL pour sa fonction de
nœud d’échanges et de transit).
Les deux communes cumulent des fonctions et vocations diverses :
Allant de l’agriculture et forêts, industrie extractive (carrières et gisements), embryon
industriel (MEZLOUG), potentiel touristique (centre thermal à OULED YELLES),
nœuds d’échanges au bord de routes nationales : RN 28 pour Mezloug et RN 75 pour
GUEDJEL.
CONCLUSION :
Espace continu d’un seul tenant mais différencié par trois sous-ensembles dont les
atouts sont réciproquement complémentaires et comportant un pôle principal (SETIF)
bien centré et à polonisation poussée jusqu’à l’excès, trois centres à tendance urbaine
progressive, nous citons AIN ARNET, EL OURICIA, MEZLOUG, un quatrième auquel
revient l’objectif de vêtir la morphologie d’une ville nouvelle représentant le report
d’expansion de SETIF, nous citons OULED SABER dans sa consistance spatiale de BIR-
SOUICI/AIN ROMANE. Les 2 centres de AIN ABESSA et BENI FOUDA sont dotés de
ressources agricoles et auxquels il incombe une opération de redéploiement de services en
tous genres.
Le dernier centre, GUEDJEL, déjà nanti d’une vocation agricole bien établie, sera
en charge d’implanter divers marchés, et d’organiser ses capacités de transport
considérant sont positionnement de carrefour d’échanges.
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 17
OBJECTIFS ENTREVUS :
Nous nous apercevons que l’entité communale trop étroite, s’avère inopérante du fait que
SETIF évolue en harmonie et aisance au sein de sa zone d’influence immédiate, rayonnant
sur un espace plus vaste. Cet élargissement de l’étude spatiale s’impose à la mesure de
l’envergure atteinte par le gabarit du pôle de SETIF en butte à un manque de foncier pour
son extension.
La mise en œuvre de cette étude, vise a reconsidérer à la hausse, la consistance spatiale et
revoir les objectifs tracés initialement et insister sur l’optique de rééquilibrer l’armature
urbaine par la mise en place d’une structure et d’un aménagement intégré qui servira à
maitriser et organiser l’occupation spatiale de manière rationnelle à travers d’abord un
remodelage spatial (limiter la croissance du grand pôle urbain, optimiser la croissances des
autres centres d’appui, équilibrer les centres ruraux, développer les grands axes de liaisons)
et puis concrétiser l’armature urbaine par l’extension des agglomération existantes,
structuration et densification des tissus urbains prédisposés ou création de nouveaux
centres.
Les terrains urbanisables deviennent rares à SETIF, aussi la recherche de potentialités
foncières, s’avère nécessaire, pour ne pas dire vitale, au sein de sa zone d’influence
immédiate, transcendant les limites administratives restrictives.
Il s’agit de réfléchir en termes de considération d’une communauté spatiale d’un système
géo-fonctionnel homogène et complémentaire : intérêt communs et relations
d’interdépendance et dispatching de projets structurants qui nécessitent une prise en charge
efficace.
La vision d’une politique nationale d’aménagement c’est d’initier un développement
équilibré suite aux constats suivants :
Péri- urbanisation effrénée
Concentration démographique
Dévitalisation et marginalisation des milieux ruraux.
Les villes algériennes, en l’occurrence SETIF, sont soumises à une urbanisation
anarchique, preuve en est donnée par la prolifération de constructions illicites. Leur forte
croissance observée résulte directement du déséquilibre des espaces ruraux et non de
l’attractivité de l’activité économique.
Dans cette étude intercommunale, il s’agit de :
Concrétiser un schéma de développement harmonieux des centres urbains
existants par le truchement des orientations d’extension future.
Maitriser les regroupements d’habitats éparpillés à travers l’étendue de l’aire
d’étude : centres ruraux ou futurs centres urbains secondaires favorisant la mise
en place d’une armature urbaine hiérarchisée et intégrée.
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 18
AGRICULTURE – RESSOURCES NATURELLES – ESPACES RURAUX :
Vocation agricole principale prononcée : potentiel agro-pastoral intéressant, donc
possible développement de l’industrie agro-alimentaire.
Nécessité de bloquer l’extension de la ville de SETIF suite à la rareté des terrains
constructibles et la sauvegarde des terres agricoles.
Valoriser l’arboriculture en montagne, intensifier l’élevage et mobiliser les ressources
hydriques.
Revitalisation des espaces ruraux et mettre un terme à la polarisation urbaine : ceci
constitue l’enjeu de l’équilibre spatial.
Aussi la stratégie d’aménagement de cet espace intercommunal repose sur la maitrise de
la croissance urbaine et la revitalisation de l’espace rural avec ses centres.
On pourrait concevoir un habitat rural en harmonie avec le terroir avec un minimum
d’équipements, un réseau routier convenable et déploiement de l’activité en rapport avec les
ressources naturelles du terroir. Car l’aménagement du milieu rural est la condition
« sine qua none » du développement harmonieux des centres urbains des alentours.
Les populations rurales définissent aujourd’hui un type nouveau de ruralité qui vise à
profiter des avantages de la ville tout en étant insérés dans le terroir : solution aux
problèmes générés par l’exode rural, à la condition d’assurer les fondements économiques
de la ruralité, propager les commodités de confort et répartir l’équipement et les services à
la portée de tous.
ARMATURE SPATIALE :
Le PDAU oriente, coordonne les différents programme de développement dans une vision
territoriale (ratissage large) afin de veiller à un équilibre entre l’extension des centres
agglomérés, la sauvegarde des activités agricoles, l’implantation judicieuse de l’activité
industrielle tout en préservant les ressources et les milieux naturels.
Cette étude permet donc de prévoir d’organiser et d’orienter le développement de cet espace
intercommunal.
Aussi l’armature spatiale de l’aire d’étude sera appelée à se baser sur trois(03) éléments
principaux :
o Hiérarchisation du réseau de centres urbanisés
o Structuration de la zone rurale
o Renforcement et densification du réseau de communications.
La mise en place d’une armature spatiale permet une urbanisation future commode, une
répartition équilibrée de la population et une dotation harmonieuse de la consommation
d’espace entre agriculture- urbanisation- industrie.
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 19
INFRASTRUCTURES ET COMMUNICATIONS :
Quatre routes nationales (RN) et six chemins de wilaya (CW) structurent notre aire d’étude
et de ce fait nécessitent leur renforcement en suscitant des couloirs d’urbanisation de
différents niveaux : création de carrefours, élargissement de voies, raccordement du réseau
fragmenté et ouverture de nouvelles voies.
INDUSTRIE :
- L’industrie est l’élément principal de développement d’une région et facteur structurant
de l’espace.
- L’entrée en scène du secteur privé diffusera mieux les indices d’industrie dans les centres
urbains pour dissuader l’émergence des disparités, déséquilibres et déstructurations.
- Nouvelle tendance industrielle : dispersion des unités de la PMI en vue de la fixation des
populations migrantes.
- Parmi les principales orientations du plan d’aménagement de l’aire d’étude :
SETIF : pôle auquel incombent une maitrise d’extension, un raffinement de qualité de
sa morphologie et un développement intrinsèque.
AIN ARNAT : ville relais, porte EST de SETIF bien reliée, localisation de l’aéroport.
EL OURICIA : entrée NORD de SETIF, en pleine expansion au bord de la RN 9
(vers BEJAIA).
MEZLOUG : à développement multiforme, présence de la voie Ferrée, au bord de
l’axe routier RN 28 à la porte SUD-OUEST de SETIF, embryon industriel (Orlait ,
cimenterie, carrelage, plastique), massif forestier imposant, créneau touristique de par
la présence du centre thermal (OULED YELLES), fonction résidentielle de
HACHICHIA à renforcer.
OULED SABER : nouvelle ville en gestation (BIR SOUICI/AIN ROMANE) de
report et substitution de l’expansion multidimensionnelle de SETIF saturé.
AIN ABESSA ET BENI FOUDA : centres de redéploiement de services et
opportunité de tourisme hivernal à MEGRESS.
GUEDJEL : potentialités agricoles appréciables, positionnement d’échanges, de
transit et fluidité des transports- tracé de la voie ferrée et RN 75 vers BATNA-
Potentiel de renforcement de divers marchés et intensification des commerces de tous
genres Opportunité d’aménagement d’une gare de triage. Tourisme hivernal à
DJEBEL YOUCEF.
Introduction
PHASE DIAGNOSTIC Page | 20
ETABLISSEMENTS HUMAINS :
Limitation de la croissance urbaine démesurée.
Maitrise des petites agglomérations.
Equipement minimal des centres ruraux.
Il y a toujours eu absence d’intégration des problèmes urbains dans une politique globale
d’aménagement : enrayer la parcellisation des interventions au profit d’un projet
d’aménagement intégré à plus large échelle.
La périphérie et l’arrière – pays d’un pôle urbain et industriel, en passe de revêtir
la stature d’une métropole, est un véritable enjeu urbain : sa nécessaire prise en
charge pour lui affecter un rôle d’espace actif et dynamique.
SETIF devrait jouer le rôle d’un vecteur de diffusion de développement à l’échelle
de son arrière – pays (distribuer par report son excès de développement) dans un
souci d’équilibre et de rationalité et renoncer au rôle de pompe aspiratrice des
populations déshéritées, enclavées et en panne de développement. Pour cela il
faudrait intégrer et impliquer les populations rurales au processus de développement.
PHASE DIAGNOSTIC Page | 21
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 22
CHAPITRE premier
LE MILIEU PHYSIQUE
I- Présentation de l'aire d'étude
I.1. Organisation administrative.
I.2. Analyse du cadre physique
I.2.1. Les grandes lignes du relief.
I.2.2. Les altitudes et pentes.
I.2.3. Description géologique.
I.2.4. Les données climatiques.
I.2.5. La classification des terres.
II- L'armature spatiale
II.1. Les éléments structurant l'espace: les pôles et les axes
II.2. Répartition spatiale de la population
II.3. La trame des ressources économiques.
II.4. Bilan et répartition des équipements.
II.5. Disparités et hiérarchisation des communes.
III- Les occupations spatiales et répartition par type.
III.1. Occupation agricole.
Répartition des terres agricole
Structure d’exploitation agricole
III.2. L’occupation forestière.
III.3. Les occupations linéaires.
01
Chapitre premier Le mulieu physique
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L’AIRE D’ETUDE :
Le périmètre faisant l’objet de notre étude (PDAU intercommunal) englobe la commune de Sétif
(chef lieu de wilaya), en plus des sept (07) communes constituant la première couronne de Sétif,
qui sont :
o AIN ARNET
o AIN ABESSA
o EL OURICIA
o MEZLOUG
o GUEDJEL
o OULED SABER
o BENI FOUDA
Il est situé au centre de la wilaya de Sétif, limité ainsi conformément à la loi N° 84/09 du
04/02/1987, relative à l’organisation territoriale de pays.
Au NORD OUEST par :
- La commune d’Ain Roua
- La commune de Beni Oussine
Au NORD EST par :
- TIZI N’BECHAR, AMOUCHA, OULED ADDOUANE, AIN KEBIRA
et DEHAMCHA
A l’EST par :
- DJEMILA, TACHOUDA, GUELTA ZERGA, EL EULMA et BAZER SAKHRA
Au SUD par :
- AIN LAHDJAR
- GUELLAL
A l’OUEST par :
- La wilaya de BORDJ BOU ARIRIDJ.
L’aire d’étude s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 1256.08Km², soit 125608
hectares représentant 19,17% de la surface totale de la wilaya.
Abritant un nombre de population qui s’élève à 445722 habitants, soit 30.06% de la
population de la wilaya, avec une densité brute de l’ordre de 3.54 habitants par hectare.
Chapitre premier Le mulieu physique
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I.1. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
Le périmètre objet de notre étude appartient au (haut plateau EST) conformément au
nouveau découpage régional de l’Algérie administré par :
- La wilaya de Sétif
- 04 daïras :
Sétif : Sétif
Ain Arnat : Ain Arnet – Mezloug – Ain ABESSA- El Ouricia
Guedjel : Guedjel - Ouled Saber
Djemila : Beni Fouda
L’organisation administrative
Wilaya
Sétif
04 Daïras
SETIF A ARNAT GUEDJEL DJEMILA
LES COMMUNES CONCERNEES
SETIF AIN ARNAT MEZLOUG AIN ABASSA OURICIA
GUEDJEL
OULED SABER
BENI FOUDA
Chapitre premier Le mulieu physique
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I.2. L’ANALYSE DU CADRE PHYSIQUE
Introduction :
Afin de pouvoir dégager les grandes actions de développement et d’aménagement au niveau de
toute l’aire d’étude, il convient de tenir compte d’un certain nombre des données géographiques
permettant de dégager les différentes contraintes et potentialités du site.
Car les éléments constituant le site naturel sont des constantes déterminant la structure de
l’espace économique et sociologique, les modes de vie de la population. Ces analyses ont été
menées pour étudier les paramètres suivants :
I.2.1. Les grandes lignes du relief :
L’aire d’étude fait partie de l’ensemble naturel des hauts plateaux situé entre deux massifs
de l’atlas algérien (tellien et prés-saharien). Un territoire qui occupe la zone méridionale
constituée d’un bassin fermé, limité au SUD par DJEBEL YOUCEF (commune de
GUEDJEL) et au NORD par DJEBEL MEGRESS :
LA COMMUNE DJEBEL ALTITUDE
AIN ABESSA MEGRESS 1703 M
BENI FOUDA MEDJOUNSSE 1429
EL OURICIA MENEGUER 1426
OULED SABER DRAA EL GHRIB 1248
GUEDJEL DJEBEL YOUSSEF (DAIR KEROUCH) 1443
I.2.2. Les altitudes :
Répartition des altitudes par classe
Classe d’altitude Surface (ha) %
Moins de 800 m 1168 ha 0.93%
Entre 800 et 1000 m 53923 ha 42.93%
Entre 1000 et 1200m 54824 ha 43.65%
Entre 1200 et 1500m 14827 ha 11.80%
Plus 1500m 866 ha 0.69%
Totale 125608 ha 100 %
Les altitudes du périmètre d’étude variant entre moins de 800m et plus de 1500m, et dans
l’ensemble en distingue cinq (05) classes d’altitude a savoir :
c.1/ les zones de faibles altitudes : Où les altitudes ne dépassent pas les 800m, elle occupe
une surface très réduite, représente 0.93%, soit 1168 hectares, localisée principalement dans
la partie EST du périmètre d’étude.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 26
c.2/ les zones de moyenne altitudes : Cette zone où les altitudes varient entre 800 et 1000m,
occupent une surface de l’ordre de 53923 hectares, soit 42.93% de la surface totale du
périmètre, elle est située dans la partie SUD et la partie OUEST de la commune de
MEZLOUG, en plus bu bassin (centre de GUEDJEL).
c.3/ les zones ondulées : Dans ces zones, les altitudes se situent entre 1000 et 1200 m,
couvrant une superficie de l’ordre de 54827 hectares, soit 43.65% de la surface totale du
périmètre d’étude, occupant la totalité de la commune d’OULED SABER et Sétif et presque
toute la commune d’EL OURICIA et la partie OUEST de la commune d’AIN ABASSA, et
la partie NORD EST de la commune d’AIN ARNAT.
c.4/ les zones de hautes altitudes : Ces zones se caractérisent par des altitudes qui varient
entre 1200 et 1500m, occupant une superficie de 14824 hectares, représentant 11.80% de la
totalité du périmètre d’étude, elles sont situées principalement au Sud Est de la ville d’AIN
ABASSA et aux alentours du DJEBEL MEGRESS et la zone de CHIRHOUM dans la
commune de BENI FOUDA, et la zone de BOUGHNDJA dans la commune d’OULED
SABER et la partie NORD de BENI FOUDA, et quelque parcelle au SUD de DJEBEL
YOUSSEF dans la commune de GUEDJEL.
c.5/ la zone à très haute altitude : Cette zone se caractérise par des altitudes qui dépassent
les 1500m. C’est une zone montagneuse qui s’étend sur une superficie de 866 hectares, qui
représente un pourcentage minime par rapport aux autres classes d’altitude, soit 0.69% de la
surface globale du périmètre d’étude. Elle est située au niveau du DJEBEL MEGRESS.
I.2.3. Les pentes :
La lecture de la carte d’altitude nous a permis de déterminer la direction générale des pentes,
la forme géomorphologique de l’aire d’étude, qui prend la forme d’un cône, sa base au
niveau du DJEBEL YOUSSEF (commune de GUEDJEL) et sa tête au niveau de DJEBEL
MEGRES (la commune d’AIN ABESSA).
Cette situation nous a permis de déterminer la direction générale des pentes qui prennent les
sens suivants :
Sens Direction Pentes
MEGRESS - SETIF NORD-SUD 32%
MEGRESS - AIN ARNAT NORD-SUD OUEST 22%
MEGRESS - GUEDJEL NORD-SUD EST 8.42%
MEGRESS – OULED SABER NORD-SUD EST 23%
MEGRESS – BENI FOUDA EST-OUEST 14%
Cette situation traduit le sens de d’écoulement des eaux pluviales, qui est matérialisé par les
principaux cours d’eaux.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 27
I.2.4. Description géologique :
La lecture de la carte géologique de Sétif, feuille N°93, échelle 1/50000, nous a permis
d’extraire un schéma structurel simplifié qui se caractérise par :
Quaternaire récente : Cette formation occupe (couvre les rives des cours d’eau (forme
de squelette), et prend la direction NORD – SUD, traduisant la direction générale des
pentes et le sens d’écoulement des eaux pluviales.
Moi – pliocène continental et quaternaire ancien : Cette formation couvre presque
tous les plaines au sein de l’aire d’étude.
Nappes de flysch : Elle représente la nappe numidienne qui couvre presque DJEBEL
MEGRESS.
Nappe telliennes : Elle englobe deux (02) types
La première : représentée par la nappe ultra tellienne qui caractérise les monticules de :
AIN ABESSA
DJEBEL MATRONA
KEF DALIA
EL HAMMAMA
AU SUD OUEST DE FARMATOU
DJEBEL MEDJOUNES
OULED SABER.
La deuxième : représentée par la nappe type BENI ABDELLAH, qui caractérise la zone
d’OULED ALI BEN NASSEUR, EL MAOUANE, et l’est de FERMATOU.
Il existe des traces de l’unité supérieure à matériel éocène au NORD-OUEST d’AIN
MESSAOUD et à l’OUEST de MAHDIA
Le trio exotique : le TRAIS EXOTIQUE
Représente les principaux affleurements soulignant les contactes de nappe.
La commune Oued
SETIF OUED BOUSSELLEM
AIN ARNAT OUED KHALFOUN- OUED SAMMAR
AIN ABESSA OUED BOUKHALOUAT + OUED KARATOU
EL OURICIA OUED OURICIA
OULED SABER OUED BOUGHZINE
BENI FOUDA OUED SAFSAF
GUEDJEL OUED BOULHAF
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 28
I.2.5. Les données climatiques :
Introduction :
L’étude climatologique a une grande importance car le climat fait partie des éléments
essentiels du défi naturel, et qui agit par ses différentes caractéristiques sur le milieu naturel
et par conséquent sur la vie économique et sociale.
a/ Les températures de l’aire d’étude :
Mois J F M A M J J O S O N D Moy.
annuelle
Min 0.4 1.1 3.2 5.5 9.2 13.5 16.9 16.7 13 9.1 4.5 1.3 7.9
Max 9.2 11 14 18.1 22.4 27.7 32.5 31.9 27 20.4 14 10.1 19.9
M 4.80 6.05 8.6 11.8 15.8 20.6 24.7 24.3 20.45 14.75 9.25 5.70 13.90
La lecture des données thermiques illustrées dans le tableau précédant montre les
observations suivantes :
La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°.
Le mois le plus froid de l’année est le mois de Janvier avec 4.80C°.
Le mois le plus chaud de l’année est le mois de Juillet avec 24.70C°.
L’année et divisée en deux (02) saisons bien distinctes.
- Saison chaude : débute en Mai et s’achève en Octobre
- Saison froide : s’étale de Novembre à Avril.
b/ Les précipitations :
La pluviométrie annuelle moyenne et sa répartition mensuelle pour notre aire d’étude ainsi
que le nombre de jours mensuels et annuel de pluies est consigné dans le tableau ci-dessous.
Répartition mensuelle et annuelle des pluies
Mois J F M A M J J O S O N D Total
annuel
Max 60 45 43 36 51 28 11 14 37 39 53 52 469
Min 12 10 12 9 8 6 3 4 7 8 11 12 100
L’examen des données pluviométriques du tableau ci-dessus permet de tirer les conclusions
suivantes :
Les pluies tombent d’une façon irrégulière et les orages sont assez fréquents en Mai
et Juin.
Hauteur des pluies annuelle est assez insuffisante (469mm/an) du point de vue
agricole.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 29
La hauteur des pluies mensuelle varie entre 11 et 60mm.
Le mois le plus pluvieux de l’année est le mois de Janvier avec 60mm.
Le mois le plus sec de l’année est le mois de Juillet (11mm), suivi du mois d’Aout
(14 mm).
Répartition saisonnière des pluies :
Saison Pluie % Nbre jours %
Automne 129 27.5 26 26
Hiver 157 33.48 34 34
Printemps 130 27.72 27 27
Eté 53 11.30 13 13
total 469mm 100 100 100
Ce tableau montre le pourcentage des pluies, et le nombre de jours de pluviosité,
- En automne (septembre, octobre, novembre)
- En hiver (décembre, janvier, février)
- En printemps (mars, avril, mai)
- Et en été (juin, juillet, aout)
On remarque que la saison la plus pluvieuse est en hiver, avec 33,48% des pluies annuelles,
soit 157mm, avec 34 jours de pluies, suivi du printemps et de l’automne avec 130 mm et
129 mm successivement.
La saison sèche est l’été qui comprend 11.3% de la pluviosité de l’année.
c/ La gelée :
La gelée blanche se manifeste par le dépôt de cristaux de glace à la surface du sol, refroidie par
le rayonnement nocturne. Le nombre de jours moyen de gelée blanche s’élève à 48 jours par an.
L’influence de la gelée blanche sur la végétation est remarquable.
Les gelée d’hiver peut provoquer l’état de dormance de la végétation surtout durant le mois
ou marquée par la minima moyennes des températures les plus basses lorsque cette dernière
est inferieur de 3C° (cas de la région des hautes plaines).
Les gelée printanières sont les plus importantes (cas de Sétif), de point de vue agricole, car
elles excluent les cultures délicates, et entravant même le développement des céréales.
d/ Les vents :
Les vents les plus fréquents sont de direction :
NORD-OUEST tout le temps
NORD-EST à 7h00 et 18h00
Chapitre premier Le mulieu physique
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Les vents les plus rares ou faibles sont de direction
EST, SUD-EST et SUD tout le temps
SUD-OUEST à 7h00
NORD à 13h00.
Les directions des vents susceptibles d’être
porteurs de pluies (NORD, NORD-EST,
OUEST et NORD- OUEST).
Par contre les vents desséchants sont de
direction (EST, SUD-EST et SUD).
La fréquence des vents dans les saisons sont :
NORD OUEST en hiver
NORD – EST en été
Le sirocco : Le sirocco est un vent de SUD
(chaud et sec), il est fréquent dans la région en
Eté, surtout durant les mois de Juillet et Aout.
Le sirocco souffle du Sud et SUD-EST avec
une fréquence moyenne de 14 jours par an.
Pour mieux comprendre nous avons
schématisé la rose des vents dans les trois
temps.
e/ La grêle :
La grêle tombe pratiquement durant la période s’étalant du mois de Décembre jusqu’à Mars
et parfois jusqu’au mois de Juin.
La fréquence des chutes est estimée à deux (02) jours pleins en moyenne par an.
f/ Diagramme ombro-thermique :
L’interprétation du diagramme ombro-thermique nous a permis de déterminer ce qui suit :
- La période de sécheresse correspond au mois où la courbe thermique se situe au
dessus de la courbe ombrique. Pour la région de Sétif on constate que la période sèche
commence vers le début du mois de Juin, pour se termine vers la fin du mois de
septembre.
- Cette période ainsi déterminée permet aux agronomes d’estimer les besoins en eau
d’irrigation.
- On peut aussi déterminer dans ce diagramme l’année agricole qui débutera juste à la
fin de la période sèche.
- Selon le diagramme tracé, la région de Sétif est caractérisée par un climat semi-aride
à hiver frais.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 31
CONCLUSION :
La région de Sétif se caractérise par un climat méditerranéen continental, à étage
bioclimatique semi-aride à hiver frais.
- La pluviométrie est assez importante (469mm/an) on elle tombe d’une façon
irrégulière durant l’année.
- La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°.
- Les vents dominants dans les saisons sont :
o En Hiver : NORD-OUEST
o En Eté : NORD-EST
- La zone montagneuse du NORD forme une barrière contre le climat subhumide.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 32
I.2.6. Classification des terres agricoles :
Sur la base de d’étude pédologique qui à été élaborée en 1971 par le bureau d’étude OTI en
plus l’analyse des différent facteurs naturels : topographie, nature lithologique et climatique,
ainsi que l’occupation agricole actuelle, et la sensibilité à l’érosion à permis de classée les
terres selon les articules 5.6.7.8 et 9 de la loi 90-25 portant l’orientation foncière.
Les terres au sein du périmètre de l’aire d’étude son classée an quatre (04) catégorie comme
suite :
Classification des terres agricoles :
a/ Les terres agricoles à potentialité élevée :
Elles couvrent une superficie de 13615 hectares, soit 10.84% de la surface totale du
groupement.
Ces terres représentent les meilleurs sols de la région, se trouvant sur les accumulations
récents du quaternaire recouvrant d’étroites terrasses alluviales des OUEDS, et située sur les
terrains a faible pente.
Elles sont constituées de sols profond à bonne texture, irriguées et irrigables, avec de hautes
capacités de rétention en eau, ce qui les rend aptes à recevoir une grande variété de cultures
par une pratique plus intensive en irrigué.
b/ Les terres agricoles à bonne potentialité :
Elles s’étalent sur une superficie de 14022 ha soit 11.16% du périmètre faisant l’objet de
notre étude.
Elles sont situées aux premières pentes des terrasses alluviales et sur d’autres accumulations
du quaternaire.
Ces terrains sont caractérisés par des pentes assez faibles de sols profonds, non irrigués, bien
drainés et de haute capacité de rétention en eau, avec ces caractéristiques, les sols de cette
commune Potentialité
élevée
Potentialité
bonne
Potentialité
moyenne
Potentialité
faible
Surface
total
SETIF 1375 3000 1385 3338 12730
AIN ARNAT 4527.65 5859.78 1399.68 7133.11 20255
AIN ABASSA 1225 118 4144 9812 16270
EL OURICIA 967.72 335.40 3437.23 7046.65 11787
MEZLOUG 1594.17 770.68 977.31 10050.75 13555
GUEDJEL 1986.78 3206.65 12565.68 4907.40 23143
O.SABER / 450 3500 6500 11970
BENI FOUDA 1939.28 281.81 8662.22 4670.78 15898
GROUPEMENT 13615.6 14022.32 36071.12 53458.69 125608
% Groupement 10.84 11.16 28.72 42.56
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 33
classe conviennent particulièrement aux grandes cultures et aux autres cultures en irrigué, en
fonction de la disponibilité des eaux en irrigation.
c/ Terres agricoles a moyenne potentialité :
Les terres de cette classe occupent la deuxième place avec une surface de l’ordre de
36071ha soit 28.72% de l’aire d’étude.
Ces terres ne sont pas irriguées, de profondeur moyenne et érodées avec une sensibilité
moyenne à l’érosion et des contraintes moyennes de topographie en majorité de 8 à 16%.
Elles conviennent mieux à l’arboriculture rustique et les grandes cultures en fonction de la
pente et le degré de sensibilité à l’érosion, la mise en place des méthodes et des systèmes
appropriés antiérosifs sur ces terrains sont impératifs.
d/ Les terres agricoles à faible potentialité :
53458 hectares des terres appartiennent à cette classe, soit 42.56% du périmètre d’étude,
elles représentent les mauvaises terres de l’aire d’étude, constituent des sols non profonds,
de texture en générale marne et marnocalcaire, et présentent à la fois de fortes contraintes
topographiques et une sensibilité forte à l’érosion, elles sont aptes seulement à un seul type
de spéculation pour des considérations écologiques : l’arboriculture rustique, après des
interventions concernant la conservation du potentiel pédologique.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 34
II. L’ARMATURE SPATIALE :
Introduction :
L’organisation spatiale d’un espace, c'est-à-dire la distribution humaine, les ressources
économiques et les différents équipements à travers cet espace.
L’organisation spatiale au niveau de la commune de l’aire d’étude s’articule autour de
deux (02) points intitulés les éléments structurants de l’espace, à savoir :
Les éléments structurants : Pôles et axes
II..1. Les pôles :
Les pôles ou les points de polarisation, qui correspondent à tous les nœuds (ville –
village - grands équipements) car ces points constituent un cadre de référence élémentaire dans
l’aire faisant l’objet de notre étude (le PDAU intercommunal). Les pôles sont répartis comme
suit :
a) Pôle niveau I : ville de SETIF :
Matérialisé par la ville de Sétif, car son aire d’influence dépasse les limites administratives
(commune – Wilaya), tans que représente le chef lieu de Wilaya, avec tous les
équipements, de fonctions polyvalentes (administratives, services, socio économiques).
Ce pôle occupe la partie centrale de l’aire d’étude et constitue un point à double rôle
Divergence
Convergence
Ce pôle est appelé à jouer le rôle générateur de l’espace :
a- Urbain : Il représente le premier pôle à travers l’aire d’étude et la wilaya, avec son
degré d’équipement.
b- Communal : car il représente le chef lieu de commune.
c- Extra communal : par le billet de chef lieu de DAIRA.
d- Régional et national : par le billet de son statut administratif (chef lieu de Wilaya),
et ses équipements structurants.
b) Pôle Niveau II :
Englobe deux (02) centres urbains.
- Le premier matérialisé par le chef lieu de la commune (ville d’AIN ARNAT).
C’est un ancien centre agricole de colonisation, situé à l’extrême OUEST du chef
lieu de Wilaya, sur un axe d’importance régionale et nationale représenté par la RN5.
La ville d’AIN ARNAT représente l’élément moteur de l’espace communal, par sa
structure et son degré d’équipement, et sa classification administrative en tant que
chef lieu de DAIRA.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 35
Ces paramètres permettent l’étendu de son aire d’influence qui englobe le territoire
de la commune d’AIN ABESSA et OURICIA au NORD de la commune de
MEZLOUG au SUD.
C’est une position stratégique qui constitue un passage obligé de l’est à l’ouest, sur
tous après la concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto- route EST
OUEST.
Le rôle de la ville d’AIN ARNAT est appelée à structuré et offre la desserte à la
totalité du périmètre communale, et les autres communes qui se située à l’intérieur de
son aire d’influence.
- Le deuxième pôle matérialisé par le centre de RAS EL MA qui représente le chef lieu
de commune d’une part et le chef lieu de DAIRA de d’autre part elle est située à
l’extrême EST du périmètre communal.
Elle est dotée par une gamme d’équipements (administratives- culturelle- sanitaire)
lui permet de jouer une fonction polyvalente et lui permet l’étendu de son aire
d’influence jusqu'à la commune d’OUED SABER.
En plus l’existence de la voie ferrée et la gare de triage rendre le ville de RAS EL
MA un pôle économique.
c) . Pôle niveau III :
Elle englobe les centres suivants :
- MEZLOUG : Représente le chef lieu de commune, c’est un ancien centre agricole,
située à l’extrême SUD de la ville de Sétif, sur un axe d’importance régionale et
nationale représente par la RN 28.
Ce paramètre permettent l’étendu de son aire d’influence, qui englobe le territoire
communale elle constituée un passage oblige vers le sud, sur tous après la
concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto route EST OUEST en plus
l’existence de la gare ferroviaire, considérée comme un atout pour rendre le ville de
MEZLOUG en pôle économique.
La ville de MEZLOUG est appelée à structurer et offrir la desserte à la totalité du
périmètre communal et les autres centres agglomérés qui se située à l’intérieur de
l’aire d’influence.
- AIN ABESSA : Représente le chef lieu de la commune d’une part et l’élément
moteur de l’organisation communal d’autre part.
La ville d’AIN ABESSA est située au centre du territoire communal, sur le CW 14,
sur une altitude moyenne de 1100m.
La forme urbaine de la ville d’AIN ABESSA et dû à deux éléments à savoir :
- La première et naturelle qu’est le vallon de CHAIBA.
- La deuxième crée et matérialisée par le chemin de WILAYA (CW14) à partir
du qu’elle se détache deux voies principale :
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 36
o La voie qui mène vers le cimetière chrétien
o La voie de tissu coloniale.
Ces deux axes constituant les premiers axes d’urbanisation comme elle existe d’autre
éléments structurant, à savoir les nœuds et les déférents équipements.
D’une façon générale le pôle d’AIN ABESSA s’est fait d’une manière spontané son
aucune étude préalable et se caractérise par une structure d’origine rurale.
- OULED SABER : Il est situé à l’OUEST du périmètre communal, exactement sur
l’intersection de la RN5 avec le chemin communal CC 540.
Ce pôle est considérée comme pôle générateur de la commune, vu l’existence d’une
trame d’équipements qui assure la dessert à la totalité de la population à l’échelle de
la commune.
Ce pôle englobe 589 logements, soit 23% du l’APC logement communale. Et
occupent une assiette foncière qui s’élève à 504 hectares qui nans donne une densité
brute de 1.16 logements par hectares.
Cette densité considérées comme faible, vu l’existence des poches vides à l’intérieur
du périmètre urbain.
- La structure viaire du chef lieu s’articule autour de :
a- L’auto route EST OUEST et la route nationale (RN5) considérée comme
limite SUD du périmètre urbain.
b- Le chemin communal CC540 qui traverse le périmètre urbain du NORD
au SUD et considérée comme axe d’animation urbaine.
- EL OURICIA : Représente le chef lieu de commune, elle est située dans la partie
centrale de la commune, elle est structurée par la RN 9.
Ce centre est appelé à desservir tous les occupants de la commune par sa gamme
d’équipements (administrative - éducatifs - sanitaire).
- Centre de GUEDJEL : Représente le premier centre secondaire de la commune, il
est situé au centre du périmètre communal sur l’inter section de la route nationale
N°75 et le chemin de Wilaya 113, il est doté d'équipements qui servent son
population ainsi que celle des régions avoisinantes.
Il occupe une position stratégique qui lui permet de se transformer en un pôle
économique.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 37
d) . Pôle niveau IV :
Représenté par le chef lieu de la commune de BENI FOUDA, c’est un ancien centre
colonial située à l’extrême NORD EST de l’aire d’étude et précisément sur le piedmont
du DJEBEL MEDJOUNSE, leur rôle au niveau de l’armature spatiale reste minime vu
les critères suivent :
- L’éloignement
- L’isolement
- Faible structure viaire (absence du RN)
- Leur position au centre des terres agricole qui constituant une entrave pour son
développement spatiale.
II..2. Les axes :
Correspondant aux grands éléments de l’infrastructure, car tous les pôles, quelque soit leur
niveau à l’échelle du périmètre d’étude restent handicapés, sans structure et sans liaison.
Le périmètre faisant l’objet de notre étude, et structurée aussi, par des éléments directionnel
s’appelons ici les axes considérée comme support de l’armature et comme des éléments
constituant le plan de la structure territoriale du périmètre d’étude.
Ces axes constituant un réseau de transport assez important et relativement diversifie :
Aérien
Ferroviaire
Routière
Assurant à l’aire d’étude son intégration dans l’organisation et le fonctionnement :
Zonale
Régionale
Nationale
Internationale.
a) Transport aérien :
L’aire d’étude dispose un aéroport située dans la commune de AIN ARNAT, leur piste
d’atterrissage s’étant sur 2900m, dont 2400m est réalisée, est reste 500m.
La piste d’atterrissage et l’aérogare située entre la caserne et les localités de KHALFOUNE
et TIMELOUKA.
Cette équipement permis à l’aire d’étude son intégration permis à l’aire d’étude son
intégration avec les 04 quatre coins de l’Algérie en plus la relation internationale.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 38
b) Réseau ferroviaire :
On constate l’existence d’une ligne ferroviaire en cours de dédoublement, traversant trois
(03) communes tel que :
- GUEDJEL
- SETIF
- MEZLOUG
Cette ligne desserve par quatre (04) gares.
- La gare de triage de RAS EL MA
- La gare de SETIF
- La gare de MEZLOUG.
En plus la station de HAMMAMGAR à l’extrême OUEST de la commune de MEZLOUG.
On note aussi le projet de la gare intermodale au SUD de la commune de Sétif.
Cette ligne assurant à l’aire d’étude son intégration EST OUEST d’une part et facilitant le
trafic de la marchandise d’autre par.
c) Réseau routier :
Le réseau routier à l’échelle de l’aire d’étude est composé par des axes routiers hiérarchisé
en 04 quatre catégories, selon son classement et son rôle et sa participation dans la structure
spatial du périmètre d’étude a savoir :
c.1. Axe niveau I (niveau supérieur) : Matérialisé par l’auto-route EST- OUEST qui traverse
l’aire d’étude dans ca partie centrale, (OULED SABER- SETIF-MEZLOUG- AIN
ARNAT).
Cette axe permettent l’intégration de l’espace objet de notre étude avec la partie territoriale
EST, et la partie territoriale OUEST, d’une manière rapide, avec grande fluidité du trafic.
C.2. Axe niveau II : Représentées le réseau routier à caractère nationale, qui constituant
l’épine dorsale de l’ossature du réseau voirie de l’aire d’étude tel que :
- La route nationale (RN5) :
Traversent l’aire d’étude de l’EST à l’OUEST et touchent les commune d’OULED
SABER – SETIF- AIN ARNET – MEZLOUG ( la partie centrale) constituant la
colonne vertébrale de la structure viaire car tous les axes de desserte prennent
naissance de cette route.
- Les routes nationales du NORD (RN75- RN9) :
Ces deux axes à caractère nationale assurant la structure et la desserte de la partie
NORD du périmètre d’étude.
La première schématisée par la RN75 qui fait la jonction entre le chef lieu de
wilaya (SETIF) au SUD et AIN ABASSA au NORD.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 39
La deuxième représente par la RN9 qui fait la jonction entre Sétif et la
commune d’OURICIA on note ici que la RN 9 ce repartie en deux axe
(RN9A et RN9B) au niveau de la ville d’OURICIA.
- Les routes nationales du SUD : (EN28 et RN75)
- Ces deux axes assurant la desserte de la partie SUD de l’aire d’étude.
- La première représente par la RN28 qui prend naissance de la RN 5 au niveau du AIN
SFIHA (ville de Sétif) passant par la ville de MEZLOUG cette axe assure la liaison
de l’aire d’étude avec les commune située au SUD OUEST de la wilaya de Sétif.
- La deuxième représenté RN 75 qui fait la jonction entre le chef lieu de Sétif avec la
commune de GUEDJEL d’une part et la ville de Sétif avec les commune située au
SUD EST de la wilaya Sétif.
- La route nationale de l’Est RN77 :
- Cette axe constituant presque la limite EST de l’aire d’étude, et touche uniquement la
commune de BENI FOUDA, elle relie la wilaya de BATNA au SUD avec wilaya de
JIJEL au NORD, sa participation dans la structure globale de l’aire d’étude et presque
négligeable vu leur position marginale (extrême EST) et ne traverse aucune centre ou
agglomération appartiens au périmètre d’étude.
c.3. Axe niveau III (les chemins de wilaya CW) : Englobe tous les chemins de wilaya à
l’intérieur du périmètre d’étude tel que : (CW 14- CW139- CW 140- CW12- CW 113-
CW117).
C.4. Axe de desserte locale : Représentes par les déférents chemins communale en plus les
piste de desserte, ces axes sont appeler à desservir l’espace communale et les zones
parce dans chaque commune.
Consistance du réseau routier :
Commune
axe SETIF
AIN
ARNAT GUEDJEL MEZLOUG
BENI
FOUDA
AIN
ABESSA
OULED
SABER OURICIA TOTAL
Auto
route 13.05Km 14.9 - 5 - - 10.9 - 43.85
RN 63.2 18.4 16.5 13 10.5 12.8 5.6 20 160
CW 9.35 24.5 19 25 30.5 20 12.7 12 153
CC 18.5 35.5 44 25.4 23.4 26.7 26.7 11.9 212
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 40
Répartition spatiale de la population :
A.C.L A.S Z.E Total
V.A V.R V.A V.R V.A V.R
Commune
de Sétif 251376 87.52 31788 11.05 4110 1.43 287574
Groupement 321620 72.15 77413 17.36 46689 10.47 445722
Wilaya 849060 57.28 271378 18.31 361898 24.4 1482336
L’analyse des données statistique illustrées dans le tableau précédant nous a permis de déterminer
ce qui suit :
- Le nombre totale de population de l’aire d’étude s’élève à 445722 habitants, soit
30.07% de la population totale de la wilaya, dont 64.52 % soit 287574 habitants au
niveau de la commune de Sétif.
Répartition spatiale de la population
Donc l’approche graphique (portion + histogramme) de la répartition spatiale de la
population nous a permis de soulignée (03) trois fait importants.
La majorité de la population concentrée en habitat groupée dans (08) huit chef lieu de
commune qui englobe 321620habitants, soit 72.15% de la population totale du
groupement intercommunale objet de notre étude, ce qui représente un taux de
concentration urbaine particulièrement fort.
17.36% de la population totale du groupement, soit 77413 habitants, sont organisées
dans 28 agglomérations secondaires.
Le reste de la population 46689 habitants, soit 10.47 sont éparpillée à travers la zone
éparse du groupement.
321620
77413
46689
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
350000
Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E
Population par dispersion
Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E
Population par dispersion
72.15 %
17.36 %
10.47 %
Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 41
NB : la remarque la plus frappante dans cette répartition montre que 56.46% de la
population son concentrée au niveau du chef lieu de Wilaya (la ville de Sétif).
Cette forme de repartions pose avec a cuité, le problème de desserte en équipements et
services de première nécessité à la majorité de la population.
La trame des ressources économiques :
Elles sont très diversifier, mais relativement limitée (versant montagneux au NORD et au SUD
EST, et le reste du périmètre ce sont des plaines).
Les superficies en terres irriguées sont limitée à 6235.52 hectares, soit 6.93% de la SAU et
constituant les seules cultures intensive du groupement.
Les activités non agricoles portent essentiellement sur une zone industrielle, en stade de
saturation et quelque ZEA.
Une activité commerciale adéquate.
Le rendement de l’activité touristique reste faible, du au non aménagement des déférents
sites touristique.
Donc ces ressource sont inégalement repartie dans l’espace et le non correspondance entre la
repartions des ressources et la repartions de la population.
La ville de Sétif, l’une des plus privilégiées du pays, présente aussi un espace fortement
déséquilibré par la présence et le poids polarisant d’une métropole d’importance régionale dans
un territoire de taille exiguë.
Cette distorsion entre le chef lieu et le reste de la wilaya, à l’origine de nombreux problèmes
(l’exode), grâce eux plusieurs atouts dont elle dispose :
o Position centrale
o Carrefour de voies de communication
o Forte potentialité
o Siège d’implantation industriel
o Techno – pole : Educatif, Sanitaire, Sportif
Ces paramètre qui traduit nettement les distorsions entre le chef lieu et le reste du groupement
est l’inégale répartition de la population.
En effet le groupement objet de notre étude est relativement peuplée 445722 habitants selon les
résultats du RGPH 2008, mais le chef lieu de Wilaya compte a lui seul 251676 habitants, soit
56.46% de sa première couronne qui englobe (07) sept commune (AIN ARNAT- AIN
ABESSA- GUEDJEL- OURICIA- MEZLOUG- BENI FOUDA).
Cette distorsion n’est pas la seul, il existe un autre niveau de déséquilibre les équipements :
La trame des équipements structurant rèvel que la situation globale favorable de la ville de Sétif
ne constitué en réalité qu’une façade qui masque des disparités en profondeur.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | 42
Caractéristiques et degrés d’équipements
Communes indicateurs
Sétif A.
Arnat A. Abessa Mezloug Guedjel Ouricia O. Saber
Beni fouda
Surface 6 2 3 5 1 8 7 4
Population 1 2 7 6 3 4 8 5
Densité 1 2 8 5 4 3 7 6
N. logts 1 2 6 5 3 4 7 8
N. As 1 2 3 3 3 4 2 4
Pop. As 1 2 6 5 3 7 4 8
P.OPZE 5 8 6 3 1 7 4 2
Conc urbaine 1 3 4 6 7 2 8 5
SAT 6 1 3 4 2 5 7 8
SAU 5 1 4 3 2 7 6 8
S. irrigué 6 4 8 2 1 7 3 5
Foret 4 2 1 6 3 5 8 7
ZI 1 - - - - - - -
Université 1 - - - - - - -
Complexe sportif
1 - - - - - - -
Pole medicale 1 - - - - - - -
Habitat 1 - 2 - 2 - - -
GR 1 - - - - - - -
GF 1 - - 1 1 - - -
Siege W 1 - - - - - - -
Siege D 1 1 - - 1 - - -
Retenu 2 1 1 - - 1 1 -
Barrage - 1 - - - 1 - -
Aéroport - 1 - - - - - -
T. occupé 4 2 6 5 3 7 1 8
T. Acctivile 3 2 7 5 4 6 1 8
TOL 1 3 6 5 7 4 2 8
OR 2 1 - 4 - - 3 -
RN 1 3 6 5 4 2 8 7
CW 8 3 4 2 6 7 5 1
CC 7 2 3 5 1 4 8 6
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 43 -
Disparités et hiérarchisation communales :
(Classement des communes actuelles d’après 31 indicateurs)
Commune 1 2 3 4 5 6 7 8 E Rang Rang
Synthétique Groupe
SETIF 17 2 1 2 2 3 1 1 1 I
AIN ARNAT 7 10 4 1 - - - 1 51 2 II
AIN ABASSA 6 3 6 3 - 1 2 - 62 3
EL OURICIA 2 1 4 3 - 6 2 - 78 4
III MEZLOUG 1 2 3 2 9 3 - - 85 5
GUEDJEL 2 2 1 5 1 1 6 1 90 6
O.SABER 3 2 2 2 1 1 4 5 100 7 IV
BENI FOUDA 1 2 - 2 3 2 2 7 108 8 V
L’analyse de 31 indicateurs menée au niveau des (08) huit communes de la wilaya de Sétif, à
permis de dresser un tableau qui comporte des semils marqués et les organise en (05) cinq groupes
suivent le degré de disparité communale.
Le premier groupe ne comporte qu’une seul commune celle de Sétif, elle apparaît comme très
favorisée par rapport à toutes les autres communes non seulement par ses effectifs absolus,
mais également par son dégrée d’équipements
Elle est classée 17 fois premier place permis 31 indicateurs, cette situation traduisant la
concentration d’équipements, et la monopolisation de la ville de Sétif.
La deuxième groupe comprend (02) deux communes encore favorable et correspondent à AIN
ARNAT et GUEDJEL, qui occupe 7 et 6 fois le premier place successivement, ces deux (02)
commune peuvent seconder et diminué la pression sur la ville de Sétif.
La troisième groupe englobe (03) trois communes telles que AIN ABASSA- MEZLOUG et
OURICIA, dont les disparités communales varier entre 62 et 90 ces trois communes nécessite
la dotation par les équipements structurants et l’implantation des déférents programmes socio-
économique afin l’exode vers la ville de Sétif et la stabilisation des populations sur ces lieux,
d’une part et le développement des secteurs agricoles après la monopolisation des déférents
ressources hydriques qui constituant un grand attint économique prépondérant pour le
développement durable.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 44 -
Le quatrième groupe : une seule commune représentée par la commune d’OULED SABER
dont les disparités s’élève à 100.
Cette commune constituant un vaisseau de fusion pour les problèmes foncière de la ville de
Sétif.
Car cette commune offre un potentiel foncier très important pour répondre aux déférents
besoins futurs de la commune de Sétif en matière équipements et logements.
Le cinquième groupe rend compte enfin d’une situation nettement mauvaise. Il comprend une
commune périphérique et marginaliser aux grands axes d’infrastructure, celle de BENI
FOUDA.
Hiérarchisation des communes
SETIF
AIN ARNAT + GUEDJEL
AIN ABASSA + MEZLOUG+ OURICIA
OULED SABER
BENI FOUDA
I
II
III
IV
V
*
**
***
*
*
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 45 -
III. LES OCCUPATIONS SPATIALES ET REPARTITION PAR TYPE
Introduction
L’examen des carte topographiques, constituant le support cartographique de l’aire d’étude,
en plus les enquêtes exhaustives, sur site nous à permis d’élaboré une carte qui détermine les
déférents occupations rencontrée au sein du périmètre objet de notre étude.
Afin d’avoir une idée précise sur l’espace de l’aire d’étude, il est impératif d’analyser les
différentes composantes qui constituent cet espace à savoir :
Les occupations spatiales :
Elle englobe tous les éléments qui occupent des assiettes foncières bien déterminées.
Répartition des différents types d’occupation
Type d’occupation Surface (ha) %
Agriculture 100442.38 79.96%
Forêt 4019 3.20
Secteurs urbanisée 5242.51 4.17
Industrie 422.36 0.33
Activités 161.7 0.13
Plan d’eau 1000 0.79
Autre 14320 11.40
Total 125608 ha 100%
Occupation agricole :
L’activité agricole dans ce périmètre occupe une place prépondérante, par rapport à
d’autres activités, cette activité est accentuée par :
- La qualité des sols
- L’importance de l’étendu
- La disponibilité du pluviomètre (selon les saisons et sa distribution)
La surface agricole totale (SAT) est estimée selon les services de l’agriculture à
100442.38 hectares, soit 79.96% du surface totale du groupement et 21.84% du surface
agricole totale de Wilaya.
Cette surface repartie comme suit :
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 46 -
La surface agricole utile SAU :
Elle s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 89933.5 hectares, qui représente
24.90 % du SAU de wilaya et 71.59% de la surface du groupement.
Pacage et par cours :
Cette occupation s’étend sur une assiette foncière s’élève à 6910.9 hectares soit :
- 5.5% de la surface totale du groupement
- 7.68% du SAU du groupement
- 1.91% du SAU de wilaya
- 6.88% du SAT du groupement
- 12% pacage et parcours de wilaya.
Terrains improductive :
Occupe une assiette foncière de l’ordre de 3597.48 hectares soit :
- 8.75% du terrain improductive à l’échèle de wilaya
- 4% du SAU du groupement
- 3.58% du SAT du groupement
- 2.86% de la surface totale du groupement
Terrains irriguées :
La surface irriguée au niveau du périmètre d’étude s’élève à 6235.52 hectares soit :
- 6.93% du SAU du groupement
- 6.2 du SAT du groupement
- 21.14% de la surface irriguée à l’échelle de wilaya
Répartition des terres agricoles
Commune SAU SURFACE
IRRIGUE
PACAGE
ET
PARCOURS
TERRES
IMPODICTIVES SAT % ST
SETIF 84.28 287.75 258 412 9098 71.46 12730
AIN ARNAT 19317 503.31 178 333 19828 97.89 20255
AIN ABASSA 9122.7 145 2749.3 1436 13308 81.79 16270
EL OURICIA 7936.3 196 1915.8 780.9 10633 90.20 11781
MEZLOUG 12748 1137 304.8 206.58 13260.38 97.82 13555
GUEDJEL 17220 2913.45 800 150 18170 78.51 23143
O.SABER 8000 557.01 148 100 8248 68.90 11970
BENI FOUDA 7161.5 496 556 179 7897 49.67 15898
GROUPEMENT 89933.5 6235.52 6910.9 3597.48 10442.38 79.96 125608
24.90% 21.14% 11.99 8.75 21.84 19.17%
WILAYA 361140 29490 57624 41084.38 459848 70.20 654964
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 47 -
Structure d’exploitation agricole
Commune EAC EAI PRIVEE AUTRE TOTAL
SETIF 34 10 378 3 425
AIN ARNAT 27 16 404 2 449
AIN ABASSA 26 13 556 16 611
EL OURICIA 26 14 512 - 552
MEZLOUG 46 47 462 1 556
GUEDJEL 30 92 1028 1 1151
O.SABER 16 3 864 1 884
BENI FOUDA - 25 814 - 839
GROUPEMENT 205 220 5018 24 5467
39.49 23.30% 12.29% 21.62 12.90
WILAYA 519 944 10804 111 42378
La lecture des données statistique lustrée dans le tableau précédent intitule structure
d’exploitation agricole nous à permis de déterminé se qui suit :
- L’activité agricole au niveau du périmètre objet de notre étude est structurée par (04)
quatre forme d’exploitation
a- EAC (exploitation agricole collectif) elle existe 205 EAC au niveau du périmètre
d’étude,qui représente 39.5% du E.A.C l’échelle de Wilaya.
b- EAI (exploitation agricole individuel) le nombre d’exploitation individuel s’élève à
220 soit 23.30% du nombre d’exploitation individuel à l’échelle de Wilaya.
c- Le secteur privé le nombre d’exploitation agricole privée du périmètre du
groupement de notre étude s’élève à 5018 exploitations qui représentent 12.29% du
nombre d’exploitation privée à l’échelle de Wilaya.
d- Concernant les autres types d’exploitation elle représente 21.62% de la wilaya soit
24 exploitations.
Donc le nombre total de les (04) quatre forme d’exploitation s’élève à 5467 exploitations qui
représentent 12.90% du nombre total d’exploitation à l’échelle de wilaya.
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 48 -
Volume de la main d’œuvre agricole :
Commune
N. exploitation Ouvriers perma Ouvrier saison Total main d’œuvre
V.A % V.A % V.A % V.A %
SETIF 425 8.21 1333 9.86 348 5.77 1681 8.6
AIN ARNAT 449 8.68 1367 10.11 309 5.12 1676 8.57
AIN ABASSA 611 11.81 1167 8.63 304 5.04 1471 7.52
EL OURICIA 552 10.67 854 6.32 598 9.91 1452 7.43
MEZLOUG 556 10.75 1482 10.96 271 4.49 1753 8.97
GUEDJEL 1151 22.25 3399 25.15 2643 43.8 6041 30.9
O.SABER 884 17.09 2722 20.14 1382 22.9 4104 21
BENI FOUDA 839 15.35 1188 8.79 178 2.95 1366 6.98
GROUPEMENT 5467 12.90 13512 69.13 6032 30.87 19544 17.51%
WILAYA 42378 72555 18.62 39037 15.45 111592
L’analyse des données statistique ulistrée dans le tableau précédant (volume de la main
d’œuvre agricole) nous à permis de déterminé se qui suit :
- Le volume de la main d’œuvre agricole s’élève à 19544 ouvriers, qui représentent
17.51% de la main d’œuvre agricole à l’échelle de la wilaya dont 13512 ouvriers
permanant qui représente 69.13% et 30.87 % soit 6032 ouvriers saisonnières.
L’occupation forestière
Commune Surface (ha) Piste (Km) % groupement % Wilaya
SETIF 332 7 8.26 0.33
AIN ARNAT 836 26.5 20.80 0.83
AIN ABASSA 1892 14.3 47.07 1.88
EL OURICIA 226 3 5.62 0.22
MEZLOUG 151 3 3.75 0.15
GUEDJEL 576 2 14.33 0.57
O.SABER 01 - 0.02 -
BENI FOUDA 05 - 0.12 -
S.F.G groupement 4019 55.8 3.20 -
S.T.G groupement 125608 1046.3 - -
S.F WILAYA 100232 - - 4%
S.T Wilaya 654964 - - -
Chapitre premier Le mulieu physique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 49 -
La lecture des données statistique illustrées dans le tableau précédant ne nous à permis de
déterminé se qui suit :
Le secteur forestière au niveau du périmètre d’étude, s’étend sur une assiette foncière de
l’ordre de 4019 hectares, qui représente 3.2% de la surface total du groupement et 4% de la
surface du foret à l’échelle de la wilaya.
- Concernant la répartition du surface forestier par commune, en trouve en premier lieu
la commune de AIN ABASSA, avec une surface de 1892 hectares qui englobe
presque la moitie du surface forestière du groupement soit 47.07%, en deuxième
position en trouve la commune de AIN ARNAT qui englobe le 1/5eme du surface
forestière, en dernier lieu en trouve la commune de BENI FOUDA et la commune
d’OULED SABER avec des surface menine 5 et 1 hectares.
Les occupations linéaires :
Elle englobe tous les éléments directionnelle telle que :
La voirie :
Qui s’étend sur une distance de l’ordre de 569 Km repartie comme suit :
Catégorie Longueur Km %
Auto – route 43.85 7.7 %
R.N 160 28.12
C.W 153.05 25.68
CC 212.1 38.5
Total 569 100%
- Les cours d’eau
- Les lignes électriques + GAZ
- Transport hydraulique
- Voie ferré
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 50 -
CHAPITRE DEUXIEME
BILAN DES DONNEES SOCIO – DEMOGRAPHIQUES
ET SOCIO –ECONOMIQUES
I- La dynamique démographique
I.1. Dynamique démographique comparative de la population
(RGPH: 1987 – 1998 – 2008)
I.2. Volume –accroissement- classification
I.3. Etude comparative du taux d'accroissement par commune.
I.4. La répartition urbaine de la population.
II- La situation de l'emploi et du parc de logement
II.1. L'emploi
II.2. L'habitat
III- Equipements
III.1. Bilan de la trame des équipements
III.1.1. L'éducation & enseignement supérieur
III.1.2. Santé
III.1.3. Sport
III.2. Evaluation de du déficit en équipements
IV- Synthèse générale
02
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 51 -
Introduction :
Sétif, ville qui a fait l'objet de l'attention toute particulière, à la fois par les autorités mais également
par les wilayas environnantes, continue d'attirer les nombreuses personnes des différentes régions
d'Algérie avec une raison essentielle: l'existence de toutes les conditions nécessaires pour une
installation confortable sans aucune restriction et sa qualification dans le sens sociologique le plus
précis, de métropole dominante.
Cet état de fait pouvait être considéré auparavant comme positif, pour la commune s'étant
développé économiquement "Parlant", mais en réalité, un problème majeur se pose depuis peu en
terme de réception se traduisant ainsi par un exode massif des populations des communes
avoisinantes vers Sétif.
La conséquence plus qu'apparente du flux des communes vers celle de Sétif se caractérise ainsi par
une saturation existentielle.
Sétif "n'arrive" plus à contenir les venues avoisinantes et ses capacités existantes ne peuvent plus y
faire face, mettant en évidence le déficit, car ne pouvant plus répondre aux besoins individuels tant
sur le plan social, économique, culturel,….
Ainsi le ratio "croissance démographique" développement Socio économique" met en apparence un
déséquilibre flagrant qui fut la raison majeure de la saturation des zones urbaines de la commune de
Sétif auparavant.
Il faut admettre donc que Sétif est incapable de subir de nouvelles arrivées car d'ores et déjà elle
souffre d'une congestion environnementale (accroissement du bruit, difficulté d'intégration, absence
d'activités professionnelles, d'espaces verts, de loisirs, mal vie…) pouvant mettre en péril la
population déjà présente (conflits et maux sociaux).
Il faut se rendre à l'évidence que le constat est amer de par les circonstances, causes et raisons
affectant la ville de Sétif, objet d'impératifs d'invasion et d'occupation des zones voisines
(communes limitrophes) telles que définies dans cette étude (Beni foudha- El Ouiricia – Mezloug –
Guedjel – Aïn Arnat – Ouled Saber et Aïn Abassa)
Quelles seraient donc la ou les solutions à préconiser?
Une seule et unique solution : endiguer (et ou arrêter) l'afflux des populations vers Sétif par l'effet
inverse, c'est –à –dire amener le surplus de la population à retourner vers la commune d'origine
donc une migration inversée. Comment ?
Les autorités municipales des communes avoisinantes doivent impérativement fournir et réunir
toutes les conditions nécessaires à cet effet par la mise en place de P.C.D.(Plans communaux de
développement).
Par cette étude, nous nous efforçons d'élaborer une planification efficiente globale afin de
développer toutes les nécessités utiles voir obligatoires devant amener la migration inverse telle que
précitée.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 52 -
I.1. La Dynamique Démographique Comparative
En valeurs absolues de la population aux trois (03 RGPH (1987–1998–2008)
Pop RGPH 1987 Pop
RGPH
1998
Taux d'accer
(1987/1998)
Pop RGPH
2008
Taux d'accer
(1998/2008)
SETI
F
SETIF 168000 214842 2.26 % 251676 1.59 %
Aïn Trick 3277 6393 6.26 % 12433 6.88 %
Abid Ali 602 974 4.47 % 983 0.09 %
Chouf Lekded 1398 5640 13.52 % 7688 3.15 %
El Hassi 604 1400 7.94 % 2359 5.36 %
Farmatou 3732 4922 2.55 % 6804 3.29 %
Gaoua 443 997 7.65 % 1521 4.31 %
Zone Eparse 7944 4027 - 5.99 % 4110 0.20 %
Total SETIF 186000 239195 2.31 % 287574 1.86 %
AIN
AR
NA
T
Ain Arnat 3862 13697 12.20 % 24846 6.14 %
Ain Messaoud
Tota
l A.S
10597
3228 Ta
ux
A.S
2.29 %
3484 0.77 %
Ain Zada 892 1052 1.66 %
Bouhira 2870 3285 1.36 %
El Anasser 1215 1504 2.16 %
Mahdia 5389 6409 1.75 %
Zone Eparse 3262 2841 - 1.25 % 2362 - 1.83 %
Total A/Arnat 17721 30129 4.94 % 42942 3.61 %
GU
EDJE
L
Ras El Ma Intg dans A.S 5629 / 8232 3.87 %
Guedjel 3755 2356 - 4.52 % 3510 4.03 %
Bir labyadh A.S 3640 2876 TAUX
A.S
/ 2796 - 0.28 %
bouaouadja 1999 3371 5.36 %
Zone Eparse 11958 15022 2.31 % 15594 0.37 %
Total Guedjel 19353 27891 3.72 % 33503 1.85 %
OU
RIC
IA
El Ouricia / 8714 / 11730 3.02 %
Maouane / 2559 / 3063 1.81 %
Zone Eparse / 3234 / 3119 - 0.36 %
Total Ouricia 9821 14507 3.61 % 17912 2.13 %
BEN
I FO
UD
A
Beni Fouda 4482 6577 3.55 % 7613 1.47 %
Bellouta
A.S
2004 733
TX.
A.S
0.81 % Intégré
.Z.E
/
Chirhom 1457 1977 3.10 %
Zone Eparse 6550 8109 1.96 % 7984 - 0.16 %
Total B/Fouda 13036 16876 2.37 % 17574 0.41 %
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 53 -
Pop RGPH 1987 Pop
RGPH
1998
Taux d'accer
(1987/1998)
Pop RGPH
2008
Taux d'accer
(1998/2008)
AIN
AB
ESSA
Aïn Abessa / 6956 / 8937 2.54 %
Batha / 1432 / 1922 2.99 %
Kharba / 1339 / 1483 1.03 %
Takouka / 818 / 1109 3.09 %
Zone Eparse / 4513 / 3130 - 3.59 %
Total A/Abessa / 15058 / 16581 0.97 %
MEZ
LOU
G
Mezloug 2611 4811 5.71 % 6281 2.70 %
Hachichia 1644 1873 1.19 % 3547 6.59 %
Hammam gare 1545 1097 - 3.07 % 1086 - 0.10 %
H.Ouled Yelles / / / 609 / %
Zone Eparse 3557 5592 4.20 % 5624 0.06 %
Total Mezloug 9357 13373 3.30 % 17147 2.52 %
OU
LED
SA
BER
O/Ouled Bir suici 417 1073 8.97 % 2307 7.96 %
Boudjemline / 988 / 943 - 0.47 %
Bouaoudja / 827 / 859 0.38 %
Bouras / 694 / 795 1.37 %
Lahmalet / 781 / 954 2.02 %
Tinar 621 1223 6.35 % 1865 4.31 %
Zone Eparse / 4419 / 4766 0.76 %
Total O/Saber 7096 10005 3.17 % 12489 2.24 %
Total Aire d'étude 262384 367034 3.10 % 445722 1.96 %
I.2. VOLUME – ACCROISSEMENT – CLASSIFICATION :
A travers la lecture du tableau ci-dessus qui figure l'accroissement démographique depuis le RGPH
de 1987 jusqu'à nos jours, de l'aire d'étude, pris dans sa totalité et qui se chiffre à 445722 habitants
traduisant un taux d'accroissement unique de 1,96 % entre 1998 et 2008.
Cependant ce taux a baissé par rapport au taux observé entre 1987 /1998 et qui affichait un taux
3,10 % ce qui traduit une faiblesse ou une absence du flux migratoire pour la saturation des
structures d'accueil, une crise socio-économique persistante, une migration vers d'autres lieux du
pays, une baisse de la fécondité, et une amorce de développement des lieux d'origine, une saturation
urbaine des centres urbains, ce n'est plus l'exode rural traditionnel mais un développement
d'investissement à la suite de l'afflux d'opérateurs économiques et pour couronner le tout le climat
d'une conjoncture sécuritaire retrouvée.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 54 -
EEvvoolluuttiioonn ddeess ttaauuxx dd''aaccccrrooiisssseemmeenntt
L'aire d'étude
Pop RGPH
1987
Pop RGPH
1998
Taux
d'accro
(1987/1998)
Pop RGPH
2008
Taux d'accro
(1998/2008)
262384 367034 3.10 % 445722 1.96 %
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 55 -
I.3. Etude Comparative du taux d'accroissement à travers les différentes communes composant
l'aire d'Etude :
A travers l'observation minutieuse de l'histogramme figurant les taux d'accroissement global des
différentes communes, on peut déceler les constatations suivantes:
A Sétif le T.A.G. affiche une certaine stagnation, étant donné sa saturation et le manque de
structures d'accueil qui caractérisent toute grande agglomération, et la congestion poussée des
établissements existants.
A Aïn Arnat qui s'affirme comme 2ème pôle urbain de l'aire d'étude, nous constatons un T.A.G.
qui prend les hauteurs à deux chiffres ce qui traduit un mouvement d'expansion et de
développement qui provient de Sétif et qui trouve tout son déploiement à Aïn Arnat toute proche
et qui s'apprête par excellence.
A El Ouricia, porte d'entrée au nord de Sétif, localisée au bord d'un nœud routier d'importance
(RN9 et RN9B) et s'affirmant comme le 3ème pôle prédisposé à un développement urbain, suscité
par le mouvement intense du développement dirigé initialement vers un Sétif saturé et en panne
de terrains urbanisable, d'où le recours aux atouts fonciers et infrastructures qu'offre
généreusement EL OURICIA.
A Mezloug :: 4ème pôle de l'aire d'étude qui regroupe une diversité d'activités et de potentialités
susceptibles d'être mises en valeur, dans les domaines de l'agriculture, les fôrets, les industries,
l'habitat, le tourisme, la résidence (EL HACHICHIA) et les échanges (voie ferrée).
A Guedjel :: 5ème pôle de l'aire d'étude renfermant des potentialités agricoles appréciables,
positionnement d'échanges, de transit et fluidité des transports (présence de la RN 75) potentiel
de renforcement des divers marchés et tourisme hivernal à Djebel Youcef.
Aïn Abessa et Beni Fouda :: ce sont deux centres à localisation, l'une dans une cuvette, et l'autre
localisé à l'écart des voies de communication d'où son enclavement. Aussi affichent-ils leur
marginalisation à moins de leur reconsidération pour les mettre au même rang que les autres
pôles, parce qu'au fond ils recèlent quelques potentialités agricoles qu'ils pourraient développer
au profit de toute l'aire d'étude. Il ne reste qu'à mailler, intégrer, articuler leur réseau routier de
liaison avec le pôle générateur et les autres.
Ouled Saber :: Tous les feux sont focalisé sur cette partie de l'aire d'étude à quelques encablures
du siège de Sétif (7 Km), au bord de l'autoroute et de la RN5 et encore recelant des potentialités
foncières assez vastes, nous en avons pour preuve la domiciliation du complexe sportif de 80
hectares.
Aussi il a été décidé par les autorités compétentes, de reporter le développement de Sétif dans le
futur, sur Ouled Saber qui est prédisposé à accueillir les divers éléments d'expansion de Sétif, sur
ses terres pour qu'enfin de compte, une nouvelle ville future émerge en ces lieux, traduisant la
solution idoine à la congestion et saturation de Sétif. Et en même temps une opportunité
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 56 -
providentielle pour que Oueld Saber puisse se développer sur le plan urbanistique et enrayer son
caractère rural auquel il s'identifie à l'heure actuelle. C'est en quelque sorte une relation
d'interdépendance favorable et nécessaire entre Sétif et Ouled Saber : Sétif mettant à profit la
proximité et le potentiel foncier de Ouled Saber pour la spatialisation de ses projets structurants,
et Ouled Saber profite de ces opportunités pour amorcer son développement économique, sa
structuration urbaine et la mise en place de diverses fonctions et services urbains donnant à Ouled
Saber (paire Bir souici / Aïn Romaine)l'opportunité de revêtir une forme résolument urbaine en
jouant le rôle d'une ville nouvelle ou un Sétif bis.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 57 -
I.4. Répartition urbaine de la population :
La surface totale de l'aire d'étude s'étend sur 1256,08 Km² soit 125608 hectares et abrite une
population recensée en 2008 de 445722 habitants, ce qui se traduit par une densité de 354,85
Hab/Km².
RRééppaarrttiittiioonn ddee llaa ppooppuullaattiioonn sseelloonn iinnddiiccee ddee rreeggrroouuppeemmeenntt ppaarr ddiissppeerrssiioonn
CCoommmmuunneess EEffffeeccttiiffss
DDéémmooggrraapphhiiqquuee
IInnddiiccee ddee rreeggrroouuppeemmeenntt
uurrbbaaiinn
SETIF (ACL) 251676 78,25 %
Guedjel (ACL Ras El Ma) 8232 2,56%
EL OURICIA 11730 3,65%
BENI FOUDA 7613 2,37%
Aïn Abessa 8937 2,78%
MEZLOUG 6281 1,95%
Ouled Saber 2307 0,72%
Aïn Arnat 24846 7,73%
Total Aire d'étude 321622 100 %
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 58 -
REPARTITION SPATIALE DE LA POPULATION :
La répartition spatiale de la population est loin d'être équilibrée : la population regroupée dans les
centres chef lieux affiche un taux de 72,15 % (parmi lesquels Sétif –Aïn Arnat – El Ouricia sont les
plus importants).
La population regroupée dans les centres secondaires, représente un pourcentage de 17,37 % de la
population totale.
Quant à la population rurale des zones éparses, elle affiche 10,47 %. Aussi on peut dire que l'indice
d'agglomération général est de 89,51 %.
RRééppaarrttiittiioonn ddee llaa ppooppuullaattiioonn àà ttrraavveerrss ll''aaiirree dd''ééttuuddee
eett ssaa ddiissppeerrssiioonn oorrddoonnnnééee eett ccrrooiissssaannttee ppaarr ccoommmmuunnee::
Communes Ordre
d'import
Population
Totale A.C.L A.S Z.E
SETIF 1 287574 251676 31788 4110
Aïn Arnat 2 42942 24846 15734 2362
Guedjel 3 33503 8232 9677 15594
EL OURICIA 4 17912 11730 3063 3119
Beni Fouda 5 17574 7613 1977 7984
MEZLOUG 6 17147 6281 5242 5624
Aïn Abessa 7 16581 8937 4514 3130
Ouled Saber 8 12489 2307 5416 4766
Total Aire d'étude 445722 321622 77411 46689
321622
77411
46689
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
350000
A.C.L A.S Z.E
Répartition de la population de l'aire d'étude par dispersion
A.C.L A.S Z.E
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 59 -
RRééppaarrttiittiioonn ssppaattiiaallee ddee llaa ppooppuullaattiioonn sseelloonn ll''iinnddiiccee ddee rreeggrroouuppeemmeenntt
Constat :
A travers la lecture des deux tableaux ci-dessus figurant la répartition spatiale de la population de
l'aire d'étude et son indice de regroupement, on observe que l'aire d'étude est à caractère urbain qui
affiche un pourcentage de 72,15 % au niveau des A.C.L. puis les A.S avec un pourcentage
de 17,36 % et puis la Z.E qui occupe la 3ème position avec un pourcentage de 10,47 %.
En ce qui concerne le détail de chaque commune, on peut conclure que la commune de Sétif est le
pôle urbain avec une proportion de 87,51 % dans l'agglomération de Chef Lieu et sa zone éparse est
infime.
Pour la commune de Aïn Arnat qui occupe la seconde position après Sétif avec une proportion de
57,85 % dans le Chef Lieu et la Zone éparse est négligeable (5,5%).
Guedjel : est une commune rurale vu le pourcentage de sa zone éparse (46,54 %)
En ce qui concerne El Ouricia est une commune semi Urbaine on trouve un pourcentage de 45,43
% dans sa zone éparse.
Et la commune de MEZLOUG : elle connait un équilibre dans son territoire entre Chef Lieu
centres secondaires et zone éparse.
La commune de Aïn Abessa est une commune semi-urbaine (53,89 %) dans l'agglomération Chef
Lieu.
Ouled Saber la ville report (la nouvelle ville) qui se caractérise par un tissu urbain fragmenté et
plein de poches vides ce qui traduit un pourcentage de 18,47% au Chef Lieu. Cette situation permet
à cette agglomération d'abriter des programmes multiples soit dans sa structuration urbaine (habitats
et équipements) ou bien de l'expansion économique (investissement économique et industriel).
Communes
Ordre
d'import
Populatio
n Totale
Indice de
regroupement
A.C.L
Indice de
regroupeme
nt A.S
Indice de
regroupement
Z.E
SETIF 1 287574 87,51 % 11,05 % 1,42 %
Aïn Arnat 2 42942 57,85 % 36,64 % 5,50 %
Guedjel 3 33503 24,57 % 28,88 % 46,54 %
EL OURICIA 4 17912 65,57 % 17,10 % 17,41 %
Beni Fouda 5 17574 43,31 % 11,24 % 45,43 %
MEZLOUG 6 17147 36,63 % 30,57 % 32,90 %
Aïn Abessa 7 16581 53,63 % 27,22 % 18,87 %
Ouled Saber 8 12489 18,47 % 43,36 % 38,16 %
Total Aire d'étude 445722 72,15 % 17,36 % 10,47 %
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 60 -
II. La situation de l’emploi et du parc de logement
II.1. L'emploi : Quelques données essentielles sur l'emploi (2008)
Pop
Disp
Population
2008
Population
Active
Population
Occupée
Aide
Familiaux Chômeur
SETIF 287574 110335 82163 21711 6461
Aïn Arnat 42942 17778 15284 1522 972
GUEDJEL 33503 11841 10405 681 755
OURICIA 17912 5197 4120 673 404
BENI FOUDA 17574 3842 3093 354 395
MEZLOUG 17147 5477 4609 483 385
AIN ABESSA 16581 4531 3816 340 375
OULED SABER 12489 5989 5531 176 282
TOTAL 445722 164990 129021 25940 10029
Source : Service DPAT
164990
129021
10029
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
160000
180000
Active Occupés Chômeurs
Situation de l'emploi
Active Occupés Chômeurs
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
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SSiittuuaattiioonn ddee ll''eemmppllooii eenn 22000088
Communes
Population Taux (réel)
Pop 2008 Active Occup. Chôm. En âge de
travaille Activ. Occup. Chôm.
SETIF 287574 110335 82163 6461 185876 59,36% 44,20 % 5,86 %
Aïn Arnat 42942 17778 15284 972 27970 63.56 % 54.64 % 5.47 %
GUEDJEL 33503 11841 10405 755 21733 54.48 % 47.88 % 6.38 %
OURICIA 17912 5197 4120 404 11631 44.68 % 35.42 % 7.77 %
BENI FOUDA 17574 3842 3093 395 11357 33.83 % 27.23 % 10.28 %
MEZLOUG 17147 5477 4609 385 11079 49.44 % 41.60 % 7.03 %
AIN ABESSA 16581 4531 3816 375 10796 41.97 % 35.35 % 8.28 %
OULED SABER 12489 5989 5531 282 8124 73.72 % 68.08 % 4.71 %
TOTAL 445722 164990 129021 10029 288566 57.18 % 44.71 % 6.07 %
Au regard des résultats statistiques du R.G.P.H concernant l'emploi dans l'aire d'étude nous pouvons
constater les éléments suivants :
LLaa ppooppuullaattiioonn eenn ââggee ddee ttrraavvaaiilllleerr :: représente 64.74 % de la population de l'aire d'étude avec une
prépondérance du siège de wilaya et pôle générateur relativement à sa population résidente propre,
le deuxième rang est occupé par la commune de Aïn Arnat étant donné son expansion économique
récente et poursuivie.
En 3ème position on trouve la commune de Guedjel étant donné sa pré disposition au transit et
opérations d'échanges et l'activité agricole qui prédomine largement en sa qualité de secteur
primaire.
Quatre communes se trouvent dans un équilibre quant à leur population en âge de travailler : El
Ouricia, Beni Fouda, Mezloug et Aïn Abessa.
Quant à la dernière commune de l'aire d'étude, elle abrite une population de moindre densité, ce qui
explique sa faible population en âge de travailler.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 62 -
RRééppaarrttiittiioonn ddeess ooccccuuppééeess ppaarr bbrraanncchhee dd''aaccttiivviittééss ((22000088))
Communes
Secteur
Primaire Secteur Secondaire
Secteur
Tertiaire Total Occupé
AGR IND BTP Autres services
Nbr % Nbr % Nbr % Nbr % Nbr %
SETIF 1681 2.05 30759 37.44 7294 8.88 42429 51.64 82163 100
AIN ARNAT 1676 10.97 2874 18.80 440 2.88 10294 67.35 15284 100
GUEDJEL 6041 58.06 1398 13.44 189 1.82 2777 26.69 10405 100
OURICIA 1452 35.24 1293 31.38 258 6.26 1117 27.11 4120 100
BENI FOUDA 1367 44.20 543 17.56 93 3.01 1090 35.24 3093 100
MEZLOUG 1753 38.03 1413 30.66 168 3.65 1275 27.66 4609 100
AIN ABESSA 1472 38.57 651 17.06 171 4.48 1522 39.88 3816 100
OULED SABER 4104 74.20 435 7.86 38 0.69 954 17.25 5531 100
TOTAL 19546 15.15 39399 30.51 8651 6.71 61458 47.63 129021 100
Répartition des occupés par branche d'activités
15%
31%
7%
47%
AGR IND BTP Aures services
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 63 -
En matière de répartition des activités d'emploi par secteur économique, nous constatons qu'a
l'échelle de l'aire d'étude, le secteur tertiaire occupe la majeure partie de la population active avec
47.63 %.
Le 2ème rang est occupé par les activités industrielles en grande partie localisées à Sétif dans sa
grande zone industrielle, le reste est réparti moyennement entre El- Ouricia et Mezloug (31.38 % et
30.66 %), et passablement entre deux communes Aïn Arnat (18,80 %) et Aïn Abessa (17.06 %) et le
reste assez négligeable à Ouled Saber, qui se trouve la commune la plus mal lotie avec 7.86%.
Parmi la population occupée dans le secteur industriel, il faudrait préciser que mis à part, Sétif, Aïn
Arnat et Mezloug dont les travailleurs sont occupés sur place, les autres employés de l'industrie des
autres communes de l'aire d'étude vont s'adonner à leur emploi dans les trois (03) centres cités plus
haut, principalement Sétif, car n'ayant pas d'unités industrielles au niveau de leur commune
d'origine.
Dans le créneau de la construction, on observe que le gros de la population occupée par le B.T.P se
trouve au niveau des trois (03) centres de Sétif principalement, EL Ouricia et Aïn Abessa
moyennement.
Au niveau de Mezloug et Béni Fouda, il y a un pourcentage intermédiaire de 3.65%
Le reste se trouve en équilibre et de manière négligeable au niveau de Aïn Arnat, Ouled Saber et
Guedjel.
AAuuttrreess sseerrvviicceess ::
Dans la répartition des activités par secteur économique, nous constatons que les services
occupent 47.63% des emplois au 1er rang, l'activité industrielle vient au second rang avec
30.51% l'activité agricole vient au troisième rang avec 15.15% et le BTP au 4ème et dernier rang
avec 6.71%.
Si nous analysons la répartition des emplois et le poids des secteurs par branche d'activité à
travers chacune des communes composant l'aire d'étude nous constatons:
Dan la commune de Aïn Arnat le secteur des services vient au 1er rang avec 67.35%, ceci
s'explique que c'est un nouveau centre urbain en pleine expansion rehaussé par son statut de
daïra et sa proximité de SETIF.
En deuxième vient SETIF en sa qualité de pôle générateur en voie de métropolisation, en passe
d'assurer les services supérieurs dans tous les domaines. Aussi nous pensons que la promotion
administrative et fonctionnelle de nouveaux centres à travers l'aire d'étude contribue à décharger
le pôle de SETIF de certains services polarisés en optant pour leur déploiement à travers l'aire
d'étude, ce qui aidera à multiplier les services, fixer les populations migrantes, satisfaire les
besoins sociaux, et affecter un rôle urbain aux centres promus.
En troisième lieu vient Aïn Abessa : avec 39.88% caractérisant le secteur tertiaire s'expliquant
par l'enclavement du centre, des carences signalées au niveau des activités agricoles et absence
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 64 -
D’industrie. Cependant le constat d'une léthargie du secteur touristique, bien que les potentialités
existant.
En quatrième lieu vient Beni Fouda : avec 35.24% des emplois tertiaires. Commune dotée de
potentialités agricoles mais à l'écart des grandes voies de communications.
En Cinquième lieu vient Mezloug : avec 27.66%.Dans cette commune on observe un partage
équilibré entre les secteurs d'activités; agricoles et forêts unités industrielles – thermalisme et
services.
En sixième lieu vient El Ouricia : avec 27.11% .C'est une commune au bord de voies
communications (RN9) Nord/Sud, caractérisée par des potentialités agricoles appréciables et sa
localisation donne lieu à un développement d'échanges et de transit.
En septième lieu vient Guedjel : avec 26.69% des emplois tertiaires. C'est une commune réputée
pour ses activités agricoles intenses, ses industries extractives et sa localisation donne lieu à un
carrefour d'échanges et de transit au bord de la RN75.
En dernier lieu vient Ouled Saber : avec 17.25 % d'emploi tertiaires. C'est une commune dont le
Chef Lieu donne lieu à un développement volontariste et planifié en vue d'alléger les pressions
d'expansion spatiale de Sétif par le truchement des divers projets à localiser en ces lieux
considérant le manque de terrains urbanisables à Sétif même. D'où on peut parler de ville
nouvelle en gestation poussée à quelques encablures de Sétif au bord du même axe : la RN5.
CONCLUSION :
L'aspect socio économique s'exprime par la situation de l'emploi caractérisé par un taux
d'occupation de 44.71% traduisant la polarisation initiale des structures pourvoyeuses d'emploi
au niveau du pôle générateur et d'un autre côte l'afflux de demandeurs d'emploi, non seulement
en provenance de toutes ces contrées de la wilaya et des communes limitrophes composant l'aire
d'étude. Le volume d'emploi a atteint la barre de 129.021 emploi tous secteurs confondus lors du
dernier recensement RGPH 2008.
A l'analyse, il s'avère que les données économiques sont étroitement liées aux ressources des
lieux et les variables démographiques c'est-à-dire l'accroissement démographique de la
population active (apte à l'emploi) qui n'a pas été accompagnée par une création d'emploi
conséquente.
Doit-on incriminer le trop-plein de l'afflux démographique auquel les structures d'accueil et les
capacités productives ne pouvant répondre, ou un manque flagrant de politique claire de
l'emploi.
Toujours est-il que l'on se trouve face au problème oppressant du chômage et la banalisation de
l'emploi informel parmi la masse de jeunes.
Mais la situation actuelle se présente sous de bons auspices par le truchement de la mise en
œuvre de la relance économique qui axera sur le développement agricole (PNDA) et le
déploiement du secteur industriel par l'investissement privé créateur de nouveaux emplois tous
secteurs confondus.
Les demandes d'emplois se chiffrent à 10029 actifs officiellement déclarés alors que la grande
masse des chômeurs déguisés, s'adonne à l'emploi informel.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 65 -
II.2. L'habitat :
Depuis l'apparition de la récession économique en 1986, l'état s'est progressivement désengagé du
problème du logement, laissant le terrain libre aux promoteurs privés pour lesquels le logement
revêt une équation économique, c'est-à-dire devient un produit marchand destiné à une demande
solvable ce qui a donné lieu à la généralisation des lotissements, coopératives immobilière, quia
perpétué la crise de logement pour laquelle elle a été mise en œuvre pour sa résolution.
Ne dit-on pas que la crise de l'habitat provient principalement d'une mauvaise urbanisation qui se
concrétise dans la prolifération de l'habitat spontané, imposant de véritables parpaing-villes,
l'émergence de l'habitat illicite non regardant aux normes urbanistiques consacrées et faisant sortir
de terre des constructions somptueuses et ostentatoires, ce qui rend toute politique urbaine
inopérante.
La promotion immobilière ne s'étant pas avérée une démarche probante, c'est la politique du
déploiement du logement social locatif qui est mise en œuvre au profit des couches populaires
défavorisées pauvres dont les habitants, en butte au système locatif hors de prix au-delà de leurs
moyens limités, se rabattent sur l'édification de logements précaires (habitat sous-structuré). Pour
éviter l'émergence et la prolifération de cet habitat non-urbain, le logement social est conçu.
Le logement promotionnel est destiné aux classes sociales aisées (professions libérales et
commerciales). Les candidats à l'attribution de lotissements suite à la spéculation foncière effrénée
et la rareté de terrains urbanisables.
Actuellement c'est la formule LSP(Logement socio-participatif) qui a le vent en poupe, et au profit
des classes sociales moyennes qui se retrouvent favorisées par la mise en œuvre du plan de relance
économique décidé en haut lieu, et qui affecte des ressources pour la réalisation d'un programme
substantiel de logements dans une échéance de court terme pour éponger le déficit actuel et faire
face aux besoins nouveaux.
En 1987, le parc-logement de la totalité de l'aire d'étude et qui se chiffrait à 39408 logements
traduisant un T.O.L de 6.65.
En 1998 le parc –logement de l'aire d'étude a quasi doublé pour atteindre le volume de 62728
logements dégageant un T.O.L confortable de 5.85 personnes/logement.
En 2008, selon le dernier RGPH, le parc-logement de l'aire d’étude est estimé à 89836 logements
(une augmentation de 27108 logt en l'espace de 10 ans) traduisant un T.O.L. de 4.96 personnes/logt
témoignant d'une situation favorable apparemment et d'où il en découle, un surplus de logements ne
trouvant pas acquéreur.
Parallèlement à ce surplus entrevu, il y a un assez important volume de logements verrouillés et
inhabités, un autre volume de logements en cours de réalisation, en voie de finition, ou en voie de
lancement à travers toute l'aire et étude.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 66 -
Communes
1987 1998 2008
Parc-
logt T.O.L Parc-logt T.O.L Parc-logt T.O.L
SETIF 27767 6.69 42592 5.61 61743 4.65
Aïn Arnat 2170 8.16 4920 6.12 8375 5.12
GUEDJEL 1916 10.10 4278 6.51 5556 6.03
OURICIA 1151 8.53 2387 6.07 3337 5.36
BENI FOUDA 1667 7.82 2580 6.54 2464 7.13
AIN ABESSA 1805 6.64 2218 6.78 2846 5.82
MEZLOUG 1264 7.40 2096 6.38 3005 5.70
OULED SABER 1668 6.92 1657 6.03 2510 4.97
TOTAL 39408 6.65 62728 5.85 89836 4.96
CCoonnssttaatt ::
Le tableau ci-dessus montre nettement l'augmentation tangible du parc-logement déclenchant dans
le sillage une baisse progressive, dans le sens d'un état confortable du T.O.L, passant de 6.65 (1987)
à 5.85 (en 1998) à 4.96 (en 2008). Ce dernier T.O.L témoigne d'une image réconfortante d'un parc-
logement prolifique suite à la réalisation de programmes d'habitat substantiels concrétisant diverses
formules d'habitat et d'acquisition en fonction des diverses couches et classes sociales à l'intérieur
de l'aire d'étude.
Si nous procédons à l'analyse d'évolution du parc-logement et dans son sillage la variation
conséquente du T.O.L par commune respective des communes composant l'aire d'étude on peut
noter :
Mis à part la commune de Béni Fouda, les autres communes de l'aire d'étude font montre d'une
évolution remarquable de la quantification du volume de leur parc logement et par conséquent la
baisse tangible de leur T.O.L tout au long des recensements effectués jusqu'à atteindre un T.O.L
normatif et consacré de 6 personnes /logt.
Au niveau de Beni Fouda, on note une baisse dans la quantification des programmes de construction
d'habitat bien qu'en parallèle l'accroissement démographique poursuit son évolution. D'où on
observe une conséquence immédiate quant à l'élévation du T.O.L passant 7.82 (en1987), 6.54 (en
1998) et remonte à 7.13 (en 2008).
Cette situation atteignant un seuil de promiscuité pourrait donner lieu à l'émergence de cités
spontanées anarchiques.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 67 -
III. Equipements
III.1. Bilan de la trame d'équipements :
Le but qu'on se fixe à travers le bilan des équipements c'est de pouvoir dresser un tableau clair
des équipements implantés au fil du temps à travers l'espace de l'aire d'étude intercommunale, et
pouvoir ensuite évaluer le degré de sous-équipement et de carence qui caractérise certains secteurs
de regroupements d'habitat à l'intérieur du territoire intercommunal subdivisé en communes parmi
lesquelles on note certains parties enclavées et sous équipées, d'autres parties encore rurales et
déshéritées, d'autres recelant des aptitudes et capacités latentes à mettre en valeur, et enfin d'autres
prédisposées à une structuration bénéfique pour le grand bien de l'aire d'étude et le remède indiqué
pour décongestionner, l'agglomération de Sétif et les pressions d'expansion qui la visent en sa
qualité de principal pôle générateur et diffuseur de projets de développement.
A – Education & enseignement : années Scolaire 2008 - 2009
AA –– 11 EEnnsseeiiggnneemmeenntt pprriimmaaiirree ::
NNbbrree ddee ssaalllleess
Communes
Nombre d'écoles Nombre de salles
Total Utilisées Fermées Utilisées
Total P/ ens. A.Préparatoi Administration Autre
établis. Fermées
SETIF 82 80 02 979 692 138 69 26 54
Aïn Arnat 20 20 0 148 96 27 14 0 11
GUEDJEL 22 22 0 136 101 09 06 06 14
OURICIA 11 11 0 79 49 08 04 0 18
BENI FOUDA 15 15 0 81 68 07 03 0 08
AIN ABESSA 07 07 0 70 43 09 07 0 11
MEZLOUG 10 10 0 64 47 05 01 03 08
OULED SABER 10 10 0 62 48 03 01 02 08
EEffffeeccttiiffss ::
Communes
Nombre de salles Nombre
De béné
Repas
Scol
%
béné
Total Filles % fille % de
progrès
Elèves
classe
% rend fin
de cycle
% d'absend
Global
% d'abond
fin de cycle
%
restante
SETIF 27753 13597 48.99 17.58 40.11 95.93 0.06 0.07 6.37 7655 27.58
Aïn Arnat 4252 2030 47.74 16.06 44.29 92.11 0.32 0.90 7.86 2639 62.06
GUEDJEL 3514 1652 47.01 -20.75 34.79 93.03 0.14 0.14 9.50 2508 71.37
OURICIA 1823 839 46.02 -18.05 37.20 87.14 0.09 0.26 8.18 1789 98.13
BENI FOUDA 1537 732 47.63 -29.28 22.60 92.44 0.25 0.73 6.19 1577 102.60
AIN ABESSA 1462 699 47.81 -23.05 34.00 93.87 0.11 0.32 7.67 1460 99.86
MEZLOUG 1722 839 48.27 -17.54 36.64 97.39 0.40 0.65 6.27 1498 86.99
OULED SABER 1202 578 48.09 -16.22 25.04 96.01 0.00 0.00 7.87 911 75.79
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 68 -
AA..22 –– Enseignement moyen :
NNbbrree ddee ssaalllleess
EEffffeeccttiiffss ::
Communes NNoommbbrree ddeess ééllèèvveess EEffffeeccttiiffss ddee
ffiinn dd''aannnnééee
NNoommbbrree
ddee
rreeddoouuxx
%%
rreeddoouuxx
NNoommbbrree ddeess ééllèèvveess
TToottaall FFiilllleess %% ffiilllleess IInntteerrnnee DD..iinntteerr TToottaall %%
SETIF 2266880000 1133119944 4499..2233 1155..1166 33777711 1144..0077 113355 11000077 11114422 44..2266
Aïn Arnat 44665533 22226699 4488..7766 1199..8844 668899 1144..8811 -- 11009955 11009955 2233..5533
GUEDJEL 22775577 11336677 4499..5588 2222..4499 443344 1155..7744 -- 11006633 11006633 3388..5566
OURICIA 11992277 992266 4488..0055 2277..8877 447744 2244..6600 -- 223300 223300 1111..9944
BENI FOUDA 11558855 880000 5500..4477 1155..9900 227733 1177..2222 -- 440066 440066 2255..6622
AIN ABESSA 11554433 773399 4477..8899 1155..3366 333322 2211..5522 -- 774411 774411 4488..0022
MEZLOUG 11113399 555522 4488..4466 1155..1100 221111 1188..5533 -- 331122 331122 2277..3399
OULED SABER 886644 442233 4488..9966 2200..4499 112288 1144..8811 -- 449955 449955 5577..2299
Communes Nombre
d'établisse.
Nombre de salle ordinaire Nombre d'ateliers et labo
Utilisées Administra. Fermées Total Amphi Atelier Labo Sal
matériaux Total
SETIF 31 534 25 03 562 28 36 80 7 151
Aïn Arnat 07 103 12 02 117 07 09 21 02 39
GUEDJEL 04 51 01 0 52 04 04 6 02 16
OURICIA 03 43 01 0 43 3 05 6 01 15
BENI FOUDA 02 28 03 0 31 2 02 9 01 14
AIN ABESSA 02 38 0 0 38 2 03 5 01 11
MEZLOUG 02 23 0 0 23 2 02 4 01 09
OULED SABER 01 15 02 0 17 1 0 4 0 05
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 69 -
AA..33 EEnnsseeiiggnneemmeenntt SSeeccoonnddaaiirree ::
NNbbrree ddee ssaalllleess
Communes Nombre
d'établis.
Nombre de salle
ordinaire
Nombre d'ateliers et labo
Inte
r
Dem
i
pen
s
Utilisée
s
Ad
min
istr
a
Fer
mées
To
tal
Am
ph
i
Atelier
La
bo
Sa
l
ma
téria
ux
To
tal
SETIF 15 339 16 07 362 09 11 90 15 125 01 06
Aïn Arnat 02 35 03 04 42 02 02 10 02 14 0 0
GUEDJEL 02 30 1 04 35 01 0 08 01 10 0 01
OURICIA 01 14 0 0 14 01 0 04 0 05 0 0
BENI FOUDA 01 16 0 04 20 01 03 06 1 11 01 0
AIN ABESSA 01 15 0 0 15 0 0 02 1 03 0 0
MEZLOUG 01 6 02 06 14 01 0 04 0 05 0 0
OULED SABER 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
EEffffeeccttiiffss ::
Communes
NNoommbbrree ddeess ééllèèvveess
TTaa
uuxx
ddee ff ii nn
dd'' aa
nnnn
éé ee
NNoo
mmbb
rr ee dd
ee
rreedd
oouu
bb..
%%
rreeddoouubb
..
NNoommbbrree ddeess ééllèèvveess
TToottaall FFiilllleess %% ffiilllleess IInntteerrnnee DD..iinntteerr TToottaall %%
SETIF 9481 5608 59.15 - 7.94 1460 15 59 1311 1370 14.45
Aïn Arnat 1144 738 64.51 11.19 142 12 0 394 394 34.44
GUEDJEL 612 387 63.24 -0.98 98 16 0 240 240 39.25
OURICIA 405 255 62.96 15.06 32 8 0 0 0 0
BENI FOUDA 407 285 70.02 1.23 27 07 0 194 194 47.67
AIN ABESSA 452 289 63.94 - 8.41 72 16 0 0 0 0
MEZLOUG 194 128 65.98 100.00 0 0 0 0 0 0
OULED SABER 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 70 -
TTaauuxx dd''ooccccuuppaattiioonn ppaarr ccllaassssee
Commune
Nombre d’EFE Nombre de
salle Nombre
d’élèves
T.O.C
(élève/classe) T.O.C
ciblé Total Utilisée Fermée Total Utilisée
SETIF
Fondamentale
Elémentaire 82 80 02 979 856 27753 32 36
Fondamentale
supérieur 31 31 / 562 534 26800 50 36
Secondaire 15 15 / 362 339 9481 28 36
NB : On observe qu’au niveau du centre ville, la fermeture pour manque d’élèves, de deux écoles
primaires par suite du déménagement de familles vers les nouveaux quartiers de l’extension
urbaine de Sétif (El hidhab , Hachmi, Gaoua, Gassria)
-On remarque par ailleurs que les nouveaux quartiers manquent actuellement de construction de
EFS, si bien que ceux construits au centre-ville connaissent un sureffectif d’élèves (T.o.c. =50
élèves /classe).
- Les lycées suffisent actuellement et on peut expliquer cela par la déperdition scolaire l’issue du
cursus scolaire sanctionné par le BEF.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 71 -
A.4 - Enseignement Supérieur : Université Ferhat Abbés Sétif
RRééppaarrttiittiioonn ddeess ééttuuddiiaannttss sseelloonn lleess ffiilliièèrreess
CCaappaacciittééss ppééddaaggooggiiqquueess ::
SSiittee
DDééssiiggnnaattiioonn
AAmmpphhii SSaallllee
TTDD
SSaallllee
ccoouurrss LLaabboo AAtteelliieerr
SSaallllee
MMiiccrroo
SSaallllee
DDeessttii..
TToottaall
PPllaacceess
CCoommppuuss CCeennttrraall 44220055 44117799 880066 773300 -- 8899 8800 1100005599
CCoommppuuss EExx CCFFAA 888800 11003366 334400 -- 6600 -- -- 22331166
CCoommppuuss EExx IIFFPP 228800 444488 665588 -- 440000 -- -- 11778866
CCoommppuuss EExx IITTEE EEll KKhheennssaa 116600 445500 441100 116600 -- -- -- 11118800
CCoommppuuss EExx IITTEE EELL GGaassssrriiaa -- 225500 11330000 6600 -- -- -- 11661100
CCoommppuuss EExx IIttmmaa -- 228800 445500 -- -- -- -- 773300
CCoommppuuss EEll BBeezz 1100551100 88228800 772200 11774400 -- 226600 -- 2211551100
TToottaall ppllaacceess ppééddaaggooggiiqquueess 1166003355 1144992233 44668844 22669900 446600 334499 8800 --
NNoommbbrree TToottaall 5522 337755 6600 110077 1144 1133 22 3399119911
RRééppaarrttiittiioonn dduu ccoorrppss eennsseeiiggnneemmeennttss sseelloonn llee ggrraaddee
GGrraaddee NNoommbbrree
-- PPrrooffeesssseeuurr 9944
-- MMaaiittrreess ddee ccoonnfféérreenncceess 116688
-- CChhaarrggééss ddee ccoouurrss 559944
-- MMaaiittrree AAssssiissttaannttss 338833
-- AAssssiissttaannttss 1188
-- PPrrooffeesssseeuurrss IInnggéénniieeuurr 0099
TTOOTTAALL 11226666
FFaaccuullttééss
DDééppaarrtteemmeenntt
CCyyccllee CCoouurrtt CCyyccllee LLoonngg LLMMDD TToottaall
TToottaall FFiilllleess TToottaall FFiilllleess TToottaall FFiilllleess
EEnnsseemmbbllee
448899
221155
4422002244
2288333344
99773344
44996655
5522224477
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 72 -
B- Equipements Sanitaires :
Nbre dd''ééttaabblliisssseemmeenntt sanitaire :
Communes
HHôôppiittaauuxx NNoommbbrree ddee
ppoollyycclliinniiqquuee NNoommbbrree ddee
ssaallllee ddee ssooiinn NNoommbbrree ddee
ssaallllee ddee ssaannttéé
NNoommbbrree ddee
mmaatteerrnniittéé NNoommbbrree NNoommbbrree
ddee lliittss
SETIF 0011 884499 1122 0044 -- 0011
Aïn Arnat 00 00 0011 0099 -- 0011
GUEDJEL 0011 00 0011 0088 -- 0011
OURICIA 00 00 0011 0033 -- --
BENI FOUDA 00 00 0011 0022 -- 0011
AIN ABESSA 0011 224400 0022 0044 -- 0011
MEZLOUG 00 00 00 0022 -- --
OULED SABER 00 00 0011 0066 -- 00
Total aire d'étude 0033 11008899 1199 3388 -- 0055
NNBB :: lleess cceennttrreess ddee ssaannttéé ssoonntt ccoonnvveerrttiiss eenn ppoollyycclliinniiqquueess
MMooyyeennss Humains :
Communes
MMééddeecciinnss
ggéénnéérraalliisstteess
MMééddeecciinnss
ssppéécciiaalliisstteess
PPhhaarrmmaacciieennss CChhiirruurrggiieennss
ddeennttiisstteess
PPaarraammééddiiccaauuxx
PPuubblliicc pprriivvéé PPuubblliicc pprriivvéé PPuubblliicc pprriivvéé PPuubblliicc pprriivvéé PPuubblliicc pprriivvéé
SETIF 113322 6666 222266 114455 66 110000 3399 8844 11002277 2255
Aïn Arnat 1133 1133 0022 -- -- 1133 0033 0066 5577 0011
GUEDJEL 1111 0066 1100 -- -- 0077 0033 0033 4411 --
OURICIA 0044 0044 -- -- -- 0044 0022 0022 1100 --
BENI FOUDA 0011 0033 -- -- -- 0033 -- 0022 1122 --
AIN ABESSA 1166 0044 -- -- 0022 0033 0033 0022 111100 --
MEZLOUG 0033 0066 -- -- -- 0055 0022 0033 1133 --
OULED SABER 0022 0022 -- -- -- 0022 0011 -- 1111 --
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 73 -
L'encadrement médical :
De même que les équipements, l'encadrement médical est inégalement réparti à travers l'aire
d'étude.
Il est à relever une forte concentration de médecins généralistes et spécialistes au niveau des
établissements de proximité de la santé publique (EPSP) de Sétif.
- Si au niveau de la commune de Sétif, le nombre d'habitants par médecin spécialiste est
de (775 habt/ 1 médecin spécialiste), ce nombre est beaucoup plus important par
médecin généraliste : un (01) médecin généraliste pour 1452 habitants (1452 hab/méd.
Généraliste).
- Pour les pharmaciens on a 01 pharmacien pour 2713 habitants.
- Les chirurgiens dentistes : il y a un chirurgien dentiste pour 2338 habitants.
- En ce qui concerne les paramédicaux on a trouvé un paramédical pour 273 habitants.
Au niveau de l'aire d'étude on remarque qu'il y a la couverture médicale suivante:
Le nombre d'habitants par médecin spécialiste: 1163 habitants par 1 médecin spécialiste
- On a trouvé 1558 habitants par 01 médecin généraliste.
- Il y a 3073 habitants par pharmacien
- Il y a 2875 habitants pour un chirurgien/dentiste.
- Il existe 341 habitants pour 01 paramédical
N.B : Signalons, au passage, qu'il existe un certain nombre (une dizaine) de cliniques privées
disséminées à travers l'agglomération de Sétif et que par leur professionnalisme, leur effectif
trié sur le volet, aussi bien médical que paramédical relevant de toutes les disciplines, arrivent à
supplanter les structures sanitaires étatiques et même l'hôpital et par conséquent elles font face
à toute une population qui recourt à leur service malgré le tarif prohibitif pratiqué. Ainsi le
dispositif sanitaire étatique devient la direction obligée des populations pauvres et déshéritées
parce que non solvables.
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 74 -
C- Equipements Sportifs :
CC..11 IInnffrraassttrruuccttuurreess SSppoorrttiivveess EExxiissttaanntteess ::
CCoommmmuunneess
SSttaaddeess
OOMMSS
SSttaaddeess ddee
ffoooott
TTeerrrraaiinnss ddee
ffoooott
TTee.. ssppoorrtt
ccoolllleecctt..
CCoommpplleexxee
pprrooxxiimmiittéé
CCoouurrss tteennnniiss SSaalllleess ddee
ssppoorrtt PPiisscciinneess
SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS SSeecc HH//SS
SETIF 0011 -- 0011 0011 0033 0033 1144 1199 -- -- 0022 -- 0044 0022 0011 0033
Aïn Arnat -- -- -- -- -- 0011 0022 -- 0011 -- -- -- -- -- 0011 --
GUEDJEL -- -- -- -- -- 0011 -- -- -- -- -- -- -- -- 0011 --
OURICIA -- -- -- 0011 -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --
BENI FOUDA -- -- -- 0011 -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- --
AIN ABESSA -- -- -- 0011 -- -- -- -- -- -- -- -- -- 11 -- 0011
MEZLOUG -- -- -- -- -- 11 -- -- -- -- -- -- -- -- -- --
OULED SABER -- -- -- -- -- 11 -- -- -- -- -- -- -- -- -- --
Total aire d'étude 0011 -- 0011 0044 0033 0077 1166 1199 0011 -- 0022 -- 0044 0033 0033 0044
NN..BB::
-- SSeecc :: Sectoriel
-- HH//SS :: Hors Secteur
CC..22 IInnffrraassttrruuccttuurreess ddeess jjeeuunneess ::
CCoommmmuunneess MMaaiissoonnss ddee jjeeuunneess SSaalllleess PPoollyy AAuubbeerrggee
NNoommbbrree CCaapp AAddhhéé NNoommbbrree CCaapp AAddhhéé NNoommbbrree CCaapp AAddhhéé
SETIF 0044 11770000 11888844 0011 9900 110000 11 5500 00
Aïn Arnat 0011 660000 887711 -- -- -- -- -- --
GUEDJEL -- -- -- 22 118800 221155 -- -- --
OURICIA -- -- -- -- -- -- -- -- --
BENI FOUDA 0011 330000 441177 -- -- -- -- -- --
AIN ABESSA -- -- -- -- -- -- -- -- --
MEZLOUG -- -- -- -- -- -- -- -- --
OULED SABER 0011 112200 116655 -- -- -- -- -- --
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 75 -
DD-- LLee DDééffiicciitt EEnn EEqquuiippeemmeennttss DDaannss LLeess HHuuiitt ((0088)) CCoommmmuunneess DDee LL''aaiirree DD''eettuuddee
llee ddééffiicciitt ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee SSééttiiff ::
02 Salles de cinéma
Structures Hôtelières
Equipements culturelles ( théâtres, bibliothèques …."
Equipement sportifs de proximités
LLee ddééffiicciitt eenn ééqquuiippeemmeennttss àà AAiinn AArrnnaatt eett GGuueeddjjeell ::
01 Salle OMS
01 Salle de sport spécialisé
01 Cinéma ( 500 places ) – ( Ain Arnat)
Hôtel (150 lits)
LLee ddééffiicciitt eenn ééqquuiippeemmeennttss ddaannss lleess ccoommmmuunneess dd''EEll OOuurriicciiccaa ––BBéénnii FFoouuddaa
MMeezzlloouugg –– AAïïnn AAbbeessssaa ::
04 Centres de Santé
04 Salles polyvalentes
04 Maisons de jeunes
01 Centre culturel (El Ouricia)
Hôtel des postes 3ème classe (El Ouricia)
01 Auberge de jeunes (Aïn Abessa)
01 Marché ou centre commercial (Mezloug)
Commerces complémentaires (toutes communes)
LLee ddééffiicciitt eenn ééqquuiippeemmeenntt ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee OOuulleedd SSaabbeerr
Actuellement cette commune souffre d'un grand manque en matière d'équipement
notamment dans l'éducation, nous en voulons pour preuve, l'existence d'une seule EFE,
et EFS, et l'inexistence d'un lycée.
Mais dans le futur proche cette commune sera un support pour les surplus de Sétif et
elle abritera une gamme d'équipement très importante (la santé – le sport…).
Chapitre deuxième Bilan des données socio-démographiques & socio-économiques
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 76 -
SSYYNNTTHHEESSEE GGEENNEERRAALLEE
Sétif, considérant son gabarit attractif depuis longtemps, s'est retrouvé avec un encombrement
défavorable de par le surplus et la pression dans tous les domaines : surpeuplement, saturation
économique, difficultés des conditions de vie, manque de terrains urbanisables , et ces causes
ont mené tout droit vers une congestion urbaine oppressante ,contre laquelle Sétif a été contraint
de souffler pour poursuivre son expansion économique, son poids fonctionnel et le déploiement
de son urbanisation harmonieuse. Son remède et son recours indispensables se retrouvent dans
la conquête et l'investissement de son arrière pays constitué de communes limitrophes plus ou
moins en phase de structuration urbaine ou en retard vu leur ruralité voyante à son voisinage.
Ainsi l'espace occupé par les sept (07) communes limitrophes des alentours, se retrouve
soudainement investi d'un rôle nouveau, celui de servir d'exutoire de recours et de report pour
l'expansion multiforme d'une métropole en gestation dont les contours communaux s'avèrent
trop étroits pour prétendre à une structuration à échelle plus vaste. Cet espace, comme par
bonheur, se trouve drapé dans une configuration concentrique, ce qui arrange favorablement le
déploiement, la structuration et l'aménagement de cette aire d'extension.
Cette extension d'intégration se basera sur la mise en valeur des spécificités et des atouts de
chaque secteur de l'aire d'étude; comme exemple la région Nord (El Ouricia, Aïn Abessa et Béni
Fouda) sera affectée prioritairement à un développement agricole, la région centrale de l'aire
serait concernée par un développement urbain et industriel, la région Sud serait le domaine
privilégie de transit et d'échange, de l'industrie agro-alimentaire et la relance du tourisme.
Il faut préciser que Aïn Arnat poursuivra son rôle de commune d'appui, étant classé comme 2ème
rôle après Sétif à l'intérieur de l'aide d'étude.
Cette partie Sud bénéficie grandement du tracé de la voie ferrée d'où une faveur sera accordée
aux divers commerces (Souks de toutes nature, principalement à Guedjel).
Quant à Ouled Saber, elle offre généreusement son potentiel foncier pour l'érection d'une
nouvelle ville comportant divers programmes d'habitat à quelques encablures à la porte, Est de
Sétif et au bord du même axe (RN5) de liaison rapide et aisée.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 77 -
CHAPITRE TROISIEME ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE
I- Présentation de l'aire d'étude; par commune.
I.1. Présentation de l'aire d'étude; par commune.
I.2. Quelques indicateurs spatio-démographiques
II- Stratégie de développement
II.1. L’agriculture
II.2. L'industrie
II.3. Le tertiaire
II.4. Enjeux propres à chaque commune
III- Les capacités financières des communes
(diagnostique porté sur le compte administratif) années 1998 – 2008
III.1. Evolution des inscriptions budgétaires selon les consitances
communales
III.2. Principales ressources et charges communales
III.3. Analyse des données fiscales selon consistance communale
III.4. Balance générale
03
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 78 -
QU'EST-CE QU'ON ENTEND PAR DEVELOPPEMENT COMMUNAL ?
L'ensemble de mutations positives que pourront connaître les communes touchant à toutes les
thématiques sociales et économiques. Des communes qui arrives à créer leur propre richesse,
assurer leur développement en dehors d'une "croissance par inertie" sous l'effet de dopants
artificiels non durables qui dans cette période d'économie concertée ne comptant que sur des crédits
et subventions alloués (recettes publiques) pour assurer leur gestion. Un développement de type
"keynésien" sans pour autant connaître un développement structurel qui assure la pérennité et le
propre auto financement
I.1. PRESENTATION DE L'AIRE D'ETUDE :
Elle regroupe Sétif, pôle principal et les communes constituant la première couronne, s'étendant sur
une superficie 1256,08 km², avec une population estimée à 445.722 habitants (RGPH 2008) soit une
densité avoisinant 360 hab/km², une densité inégale qui varie d'une commune à l'autre.
Le taux d'accroissement n'est pas uniforme pour toutes les composantes de la structure.
D'un point de vue économique, l'aire d'étude se caractérise par sa vocation première : l'agriculture
tournée vers la céréaliculture, une véritable base industrielle, et un tertiaire qui occupe une large
place.
Une aire qui dispose de grands atouts, une position géographique privilégiée, incontournable pour
les autres espaces dynamiques par les différents axes de liaison qui la traversent (E/O – N/S).
Elle devient de plus en plus attractive, Sétif tend à devenir une ville moderne, avec des équipements
structurants à sa hauteur, une métropole à envergure régionale.
Pour pouvoir faciliter la compréhension de la fonctionnalité de l'espace, il nous parait utile de
s'appuyer sur quelques données statistiques concernant certains thèmes économiques et sociaux,
leur interprétation pourra dans une certaine mesure rendre compréhensible la situation se présentant
pour chaque commune.
Ainsi nous pourrons situer les facteurs de croissance et les facteurs qui constituent un frein pour le
développement.
Parmi les grandes lignes retenues pour le périmètre d'étude : Le développement intercommunal doit
s'opérer sur la base d'une coopération favorable, bénéfique et réciproque entre les différentes
communes, résultant dans la division des tâches, l'essor de la spécialisation économique en fonction
des potentialités et ressources représentant la forme la plus retenue en matière de développement.
La création d'une structure spatiale effective et efficace, un périmètre homogène dans son
fonctionnement. Pour cela mobiliser toutes les énergies locales, créer les conditions d'effets.
L'incitation par des mesures souples et profitables, les entreprises économiques et productives à
s'engager dans les communes souvent sous équipées et relativement distantes par rapport au chef-
lieu de Sétif.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 79 -
Créer des petits pôles plus facilement maîtrisables, les doter par des activités motrices qui pourront
s'atteler au développement de tout le périmètre d'étude. Créer un environnement propice au
développement durable. La localisation des activités sera basée sur des critères et principes divers :
Conférer aux communes les investissements et priorités selon leur trait distinctif, leur vocation, leur
taille, etc. Les grands enjeux actuels placés sous le signe de mutations profondes porteuses certes de
progrès et d'ouvertures nouvelles mais sans mise à niveau et cohérence de l'ensemble de l'espace,
elles seront également génératrices de disparités, déséquilibres et aggravation des écarts
communaux.
Mieux anticiper les changements afin d'apporter les réponses les plus appropriées et créer les
conditions propices et porteuses de valeur ajoutée.
a) Ain Arnat : Commune semi urbaine avec une position géographique favorable. Elle est située
dans la partie Ouest de Sétif (distante de 10 km), et occupe 17% de la superficie totale du
périmètre d'étude. Par son rang de chef-lieu de commune et de daïra (A.Arnat, Mezloug,
El Ouricia et A.Abessa) elle n'a cessé de bénéficier de programmes d'habitat et d'équipements.
Une commune devenue attrayante : Traversée par un axe terrestre structurant (RN 5 Est/Ouest),
existence d'infrastructures, aéroport, une situation à proximité de Sétif et de l'autoroute
Est/Ouest. Elle représente autant de facteurs propices à l'essor de l'économie locale. L'analyse
des principaux indicateurs économiques fait figurer la commune comme un pôle dynamique,
avec une tertiarisation poussée des activités commerciales et administratives malgré sa vocation
agricole.
Une commune qui entretient cependant un fort développement démographique; les statistiques
de recensement témoignent de cette vitalité. Elle a connu un véritable déferlement de
population : les entrants, notamment au niveau de l'A.C.L (apport migratoire), constituent un
volume important. Une population de Sétif et des centres ruraux relevant de sa circonscription
sont établis au niveau d'Ain Arnat.
Elle constitue un nouvel espace socio-économique complémentaire pour le desserrement de
Sétif. Elle s'est affirmée comme un relais, une soupape du côté Ouest. Un espace aux multiples
atouts qui nécessite la reconsidération de son positionnement par son renforcement en
investissements (publics et privés) : envisager de nouveaux leviers de croissance afin qu'il
participe à l'essor de tout le périmètre d'étude.
Deux (02) agglomérations secondaires : Mahdia (7 km à l'Ouest de l'A.C.L) traversée par la
RN 5 et El Bouhira: le long du C.W14 (entre A.Arnat et A.Abessa). Elles présentent les
opportunités nécessaires pour seconder le chef-lieu en matière d'habitat, équipement et activités
économiques, disposant de ressources foncières qui constituent un facteur clé de la croissance
économique.
Indicateurs spatio-démographiques :
Dispersion Superficie
km²
Pop. tot.
2008
Densité
hab/km²
A.C.L
A.S
Taux
nat.%
Tx. accr.
global %
Tx.
urba.%
Tx.
Agglo.
Ain Arnat 202,53 43.751 216 25.314 16.030 2.56% 3.61% 58 % 94 %
Aire d'étude 1.256.8 445.722 359 325.527 78.137 2.74% 1.96% 73% 90%
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 80 -
b) Ain Abessa (Commune semi-urbaine) située au Nord/Ouest de Sétif à une distance de 20 km,
couvrant une superficie de 162,70 km² soit une proportion de 13% de l'aire d'étude. Commune
ne faisant pas partie de la première couronne (péri-urbaine) autour du pôle principal de Sétif
(inexistence de limites administratives) mais une commune "multipolarisée" sous influence
directe du pôle principal qui exerce qui elle une certaine attraction. Une importante tranche des
actifs résidents ont un emploi à Sétif, d'où une multiplication des mobilités quotidiennes entre
les deux communes.
Elle détient une position stratégique, un trait d'union et d'échanges économiques avec les
autres communes de la partie Nord.
En matière d'infrastructure : l'A.C.L est situé en retrait de la RN 75, le reste de son espace est
bien structuré. Les axes de liaison existants (RN 75, CW 14 et autres pénétrantes) assurent un
bon maillage et une accessibilité à tous les centres ruraux.
Sur le plan socio-économique, il faut reconnaître que Ain Abessa n'a pas connu de grandes
mutations sauf l'implantation de certains équipements administratifs et sociaux de bas servant
à la desserte de cet espace.
Le territoire d'Ain Abessa recèle d'importantes ressources naturelles et touristiques qui
nécessitent leur valorisation.
L'agriculture est incontestablement le secteur économique dominant, la principale ressource
sur laquelle il faudrait compter en matière de développement : plus de 80 % du territoire sont
des surfaces agricoles.
Elle dispose de deux agglomérations secondaires : Takouka et Batha, bien situées le long des
axes de liaison. Un grand intérêt leur devra être accordé afin d'épauler le chef-lieu.
La zone éparse quant à elle a connu un certain déclin, elle se caractérise par un taux
d'accroissement démographique global négatif, un dépeuplement de la zone en raison de la
paupérisation de la population, absence d'investissements qui permettent la création de
l'emploi, le niveau de vie demeure très fragilisé.
Indicateurs spatio-démographiques :
Dispersion Superficie
km²
Pop.
tot.
2008
Densité
hab/km²
A.C.L
A.S
Taux
nat.%
Tx. accr.
global %
Tx.
urba.%
Tx.
Agglo.
A. Abessa 162,70 16.888 104 8937 4231 3.27% 0.97% 54 % 79 %
Aire
d'étude 1.256.8 445.722 359 325.527 78.137 2.74% 1.96% 73 % 90 %
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 81 -
c) El Ouricia ( Commune semi-urbaine) : Une commune située au Nord du chef-lieu de Sétif à
une distance de12 km.
Une position avantageuse : entre Sétif, Ain Kebira et Amoucha.
Traversée par un axe structurant (RN 9 entre Sétif et Béjaia).
Elle s'étend sur une superficie de 117,87 km² soit 10 % de l'aire d'étude, pour une population
estimée à 18.193 habitants (RGPH 2008) mais qui sont inégalement répartis dans l'espace. Un
contraste marqué par la concentration de 67 % de la population totale au niveau de l'ACL d'El
Ouricia au détriment du reste du territoire. La zone urbaine à elle seule concentre la quasi-
totalité des programmes d'habitat et d'équipements.
Une seule agglomération secondaire, Maouane : Distante par rapport à l'A.C.L, une position en
retrait des axes importants, dotée de quelques équipements de base. Une agglomération qui
pourra connaître un dynamisme si la voie reliant Chouf El Keddad/Takouka sera réalisée.
Les autres centres ruraux sont eux aussi mal desservis et dépourvus d'infrastructures (distants
les uns par rapport aux autres d'où une mauvaise structuration et fonctionnalité de tout
l'espace). Seul le chef-lieu de commune est attractif : très convoité pour l'implantation de
nombreux projets d'extension urbaine et économique.
Une commune à vocation agricole, plus de 90 % des terres sont agricoles dominées par la
céréaliculture et l'élevage mais qui n'arrive à occuper que 28 % des actifs.
Analysant sa typologie socio-économique : l'activité économique est mieux représentée par le
tertiaire notamment le commerce le long de la RN 9. Un secteur qui arrive à générer le plus
d'emplois et d'entrées en recettes pour la commune.
Le centre de Zaïri pourra jouer un rôle moteur pour épauler l'A.C.L par son positionnement sur
la RN 9 (B) distant seulement de 3 km.
Indicateurs spatio-démographiques :
Dispersion Superficie
km² Pop. tot.
2008
Densité
hab/km²
A.C.L
A.S
Taux
nat.%
Tx. accr.
global %
Tx.
urba.%
Tx.
Agglo.
El Ouricia 117,87 17.912 154 11730 3063 2.12% 2.13% 65.57% 82.59%
Aire
d'étude 1.256.8 445.722 359 321622 77411 2.74 1.96% 73% 90%
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 82 -
d) Mezloug ( Commune semi-rurale ) : Elle est située au Sud-Ouest de la ville de Sétif à une
distance de 11 km. Sa superficie totale est de 135,5 km², représentant 11 % de l'aire d'étude,
avec une population estimée (RGPH 2008) à 17.330 habitants.
Les dernières enquêtes censitaires ont montré une reprise de croissance démographique au
niveau de l'agglomération du chef-lieu (A.C.L). Un phénomène de rurbanisation qui a atteint
37 %. Le taux d'accroissement démographique global est de 6,13 % (TAG.A.C.L)
Une commune émergente à tous les plans socio-économiques. L'on constate une situation
d'inversion : le pôle de Sétif qui commence à se desserrer au profit de sa 1ère
couronne
périurbaine entre autre la commune de Mezloug qui constitue un centre d'accueil pour la
population et les différentes activités économiques, présentant les commodités nécessaires :
infrastructures, accessibilité, proximité, réseaux de base (électricité, gaz, eau, transport, etc.).
Une commune d'accueil pour tous les projets en termes d'expansion démographique et
économique. Elle va connaître un nouveau souffle, un réel dynamisme par les investissements
qui lui seront injectés.
En matière d'infrastructures :
Une bonne position à proximité de Sétif, traversée par deux (02) axes structurants qui
permettent les déplacements, les approvisionnements, la distribution des marchandises à
tout l'espace communal :
- RN 28 (N/S) : jonction entre Sétif/M'sila
- CW 140 (N/S) : jonction entre A.Arnat/Mezloug
- Voie ferrée Est/Ouest
- Autoroute Est/Ouest
- Proximité de l'aéroport
- Un ensemble de chemins communaux qui desservent les différents centres
ruraux.
Les activités économiques :
Une commune à vocation agricole, les surfaces agricoles utiles représentent plus de
90 % du territoire communal, dominées par la céréaliculture et l'élevage. Un espace à
dominante rurale mais le chef-lieu tend vers une certaine forme urbaine (éventuelle
intégration de la forêt le jouxtant pour en constituer un jardin public).
En matière d'emploi : Les différents secteurs d'activités vont de pair, ils détiennent
des parts identiques de la population active, cependant le secteur tertiaire (qui occupe
27 % des actifs) notamment les services et commerces tend à gagner en intensité le
long de la RN 28.
Pour ce qui est du devenir de cette commune, l'analyse a permis d'entrevoir une
trajectoire de développement économique vers le secteur industriel. Ce dernier jouera
un rôle déterminant dans son économie. Mezloug se constituera en un espace
productif ambitieux.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 83 -
e) Beni Fouda ( Une commune semi-urbaine et multipolarisée ) :Située au Nord/Est du chef-lieu
de Sétif à une distance de 30km. Elle s'étend sur une superficie de 158.98 km² soit 13% de l'aire
d'étude; avec une population estimée à 17.764 habitants. Seule l'A.C.L connaît une légère
évolution démographique, le reste du territoire qui regroupe plus de 50% de la population
accuse un taux d'accroissement démographique négatif (TAG-). Une commune marginalisée
sur le plan socio-économique.
- Deux (02) agglomérations secondaires : Chirhoum et Bellouta lesquelles sont rattachées au
chef-lieu par un axe structurant : le CW 117.
- La commune de Beni Fouda dispose de plusieurs axes de liaisons qui desservent tout le
territoire et pour assurer son développement.
- La RN 77 qui traverse la partie Est non loin du chef-lieu.
- Les CW 169 et 117 qui convergent vers le chef-lieu.
- Plusieurs autres pénétrantes qui débouchent aux différents centres ruraux. Ces réseaux
terrestres assurent une bonne structuration de l'espace, un bon maillage et une bonne
accessibilité mais accusent d'une faible fonctionnalité suivant la dimension économique et
sociale d'où des flux quotidiens qui se dirigent vers les pôles de Sétif et El Eulma (fortement
attractifs en termes d'emplois et d'équipements).
La forte concentration de la population en zones éparses tient compte d'un facteur essentiel :
Etablissement de nombreuses familles sur leurs propres terres, ce qui a constitué de petits
centres ruraux notamment le long du CW 169.
Une commune à vocation agricole, les surfaces agricoles arrivent juste à couvrir 50% du
territoire, ce qui s'explique par un relief fortement montagneux (Djebel Medjounes, Djebel
Ank El Djmel, Djebel El Arfa), une commune qui accuse encore un grand manque dans les
projets de développement local, une insuffisance en équipements pour assurer la desserte des
population établis.
Un taux de chômage le plus élevé au niveau de l'aire d'étude : il est de 11%.
Indicateurs spatio-démographiques :
Dispersion Superficie
km² Pop. tot.
2008
Densité
hab/km²
A.C.L
A.S
Taux
nat.%
Tx. accr.
global %
Tx.
urba.%
Tx.
Agglo.
Beni Fouda 158,98 17.764 112 7613 1977 1.40% 0.41% 43.31 54.55%
Aire
d'étude 1.256.8 445.722 359 321622 77411 2.74% 1.96% 73% 90%
f) Guedjel (Une commune semi-rurale) : Les travaux de recherche menés au sein de la commune
dans le cadre de la présente étude ont montré que c'est l'entité qui est spatialement la plus
étendue dans le groupement communal avec une superficie de 231,43 km² représentant 19%.
Commune accessible par rapport à Sétif par deux parties distinctes constituant l'espace
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 84 -
communal du coté Sud sur la RN 75 et par le Sud/Est à l'intersection de la RN 5 et le CW 12.
Sa population est estimée à 33.995 habitants l'A.C.L et A.S connaissent un rythme
d'accroissement démographique stable et régulier. La zone éparse qui par contre à elle seule
concentre presque 50% de la composante démographique, connaît un faible taux de 0,37%. Une
situation qui s'explique en partie par la précarité des conditions de vie et un exode en direction
des zones agglomérées.
Les agglomérations secondaires : Guedjel et Bouaoudja sont bien positionnées le long de
la RN 75 : Deux centres importants et homogènes nécessitant une meilleure programmation des
investissements.
A l'inverse, le chef-lieu de commune et de daïra (Guedjel et Ouled Saber) Ras El Ma enregistre
un positionnement en retrait des axes structurants, le dernier par son rang arrive à concentrer tous
les équipements : administratifs, sanitaires, etc.
Infrastructures : Le développement économique ne peut se faire sans l'existence d'axes de liaison
privilégiés, un impact positif permettant le désenclavement, les déplacements et les échanges. Ils
constituent de véritables vaisseaux nourriciers des différents centres traversés.
La RN 75 traverse le territoire communal dans le sens Nord/Sud, c'est une véritable colonne
vertébrale qui structure l'espace et à laquelle se greffent trois agglomérations secondaires :
Bouaouadja, Guedjel et Lemzara.
Le CW 113 traverse le chef-lieu (Ras El Ma) et fait la jonction avec Guedjel et Guellal dans le
sens Est/Ouest.
Le CW 12 fait la jonction entre le chef-lieu (Ras El Ma) et la RN 5 au niveau de Bir N'ssa
(tracé Nord/Sud).
Existence d'autres pénétrantes qui permettent une desserte de proximité entre les différents
centres ruraux.
La voie ferrée qui traverse le territoire Est/Ouest à la limite Nord du périmètre urbain disposant
d'une gare pouvant jouer un grand rôle dans l'économie locale.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 85 -
Activités économiques :Une commune à vocation agricole avec une population d'origine rurale;
les surfaces agricoles utiles dépassent les 90%, une agriculture qui repose essentiellement sur la
céréaliculture, le maraîchage et l'élevage. Un secteur qui arrive à occuper 50% des actifs établis
dans le territoire.
L'industrie n'est pas aussi développée dans la commune, l'existence de quelques carrières pour
la production d'agrégats.
Le tertiaire arrive à occuper 25% des actifs. Une avancée dans le commerce, et les services du
coté de Guedjel le long de la RN 75. Une agglomération qui devient de plus en plus attractive,
un atout considérable. Paradoxalement le chef-lieu Ras El Ma semble souffrir d'une déficience
quantitative de ce type d'activité générateur de recettes locales. Par sa position contraignante,
un chois commercial conséquent tourné vers Guedjel.
g) Ouled Saber (Une commune semi rurale à promouvoir) : Elle se situe à l'Est de la ville de
Sétif, reliée par la RN 5 à une distance de 7 km. Elle s'étend sur une superficie de 119,70 km²
soit 10% de l'aire d'étude.
La population est estimée à 12.707 habitants (RGPH 2008). Son chef-lieu: Bir Souici (A.C.L),
ses agglomérations secondaires : Boudjemline, Boughandja, Bouras, Lahmalet et Zinar.
La répartition de la population à travers les différents centres ne laisse pas apparaître de
grandes différences sauf Bir Souici (nature de terrains publics) moins peuplé mais dont la
population a évolué à un rythme plus soutenu que ne l'a été la croissance démographique
pendant la période intercensitaire (1987-1998) en raison des programmes d'habitat et
d'équipements dont il a su bénéficier.
Un positionnement de chois entre deux grands pôles : Sétif et El Eulma le long de la RN 5. Un
espace de proximité et ouvert qui peut impulser un dynamisme socio-économique; il sera
inéluctablement sollicité sur tous les plans. Bir Souici et Ain Romane : des zones à promouvoir.
Les axes de liaison assurent un bon maillage et une bonne structuration du territoire :
- RN 5 : Axe structurant fait la jonction Sétif/Ain Romane
- RN 77 : du coté Est par les différents centres de la partie Est d'Ouled Saber
- CW 117 : qui peut faire la jonction du coté Nord (Bourouba)
- CW 113 : jonction avec Ain Romane du coté Sud/Ouest
- CW 12 : jonction avec la daïra de Guedjel
- L'autoroute Est/Ouest du coté d'Ain Romane
- La voie ferrée du coté Sud
La commune se caractérise par un cachet agricole dont les S.A.U représentent 80%, seule la
partie Nord montagneuse avec un sol rocailleux. La population occupée dans le secteur
agricole est caractérisée par une proportion élevée qui reflète la structure économique locale.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 86 -
Une partie non négligeable de ces actifs est versée dans le commerce, tels que les
maquignons. La part des secteurs de l'industrie et des services demeure négligeable.
En matière d'énergie : L'électrification a atteint 98% mais l'alimentation en gaz naturel est de
70% (Bir souisi et Tinar).
Habitat : Plusieurs programmes en cours de réalisation (LSP, social, CNE). La commune
accuse notamment un déficit en équipements.
La commune dispose de grandes réserves foncières pour tous les usages socio-économiques
à l'exception de : Bir Abdellah, Arair et Draa H'lima qui se caractérisent par des terres de
hautes potentialités agricoles.
Bir Souisi et Ain Romane vont connaître de grandes mutations : La première pour son rang
de chef-lieu de commune et Ain Romane par sa position stratégique et sa promotion comme
zone d'activité commerciale, sportive et touristique.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 87 -
I.2. INDICATEURS DEMO-ECONOMIQUES
a) Selon dispersion :
Commune Superficie
km²
Pop.
Totale
Densité
hab/km² A.C.L A.S
Taux
urba. %
Taux
agglo. %
Sétif 127,30 290.750 2284 254.456 32.139 88 % 98,57 %
A.Arnat 202,53 43.751 216 25.314 16.030 58 % 94,50 %
A.Abessa 162,70 16.888 104 9102 4231 54 % 78,95 %
El Ouricia 117,87 18.193 154 11.914 3111 66 % 82,59 %
B.Fouda 158,98 17.764 112 7693 1998 44 % 54,56 %
Mezloug 135,55 17.330 128 6348 5298 37 % 67,20 %
Guedjel 231,43 33.995 147 8353 9819 25 % 53,45 %
O.Saber 119,70 12.707 112 2347 5511 19 % 61,84 %
Périmètre d'étude 1256,08 4457.22 359 325.527 78.137 73 % 90 %
Constat :
Le tableau ci-dessus illustre, on ne peut plus clair la polarisation et la prédominance de Sétif bien
centré à l'intérieur de l'aire d'étude de par sa nombreuse population densifiée, son tissu urbain
imposant par son déploiement spatial, la concentration de ses activités et ses liaisons bien orientées
dans toutes les directions. Cependant, ces dernières années d'autres centres urbains promus se sont
structurés dans le sens d'une dynamique urbaine et pourraient aisément jouer le rôle d'allégement et
d'épaulement d'un Sétif saturé à tous points de vue et déchargé de ses conquêtes spatiales, et qui
pourrait se tourner vers son amélioration urbaine intrinsèque en laissant le soin aux autres centres de
se développer quant à leur étalement spatial. Parmi ces centres on pourrait miser sur Ain Arnat, El
Ouricia, Ain Abessa qui connaissent un taux d'urbanisation appréciable. Les autres communes
renferment des populations à dominance rurale.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 88 -
b) Emploi :
Commune Pop. active Pop. occupée Chômage %
Sétif 110.335 82.163 5,86
A.Arnat 17.778 15.284 5,47
A.Abessa 4531 3816 8,28
El Ouricia 5197 4120 7,77
Beni Fouda 3842 3093 10,28
Mezloug 5477 4609 7,03
Guedjel 11.841 10.405 6,38
O.Saber 5989 5531 4,71
Aire d'étude 164.990 129.021 7 %
Source D.P.A.T
c) Répartition de la population occupée par secteur d'activité
Commune Secteur primaire Secteur secondaire Tertiaire
Sétif 1681 30.759 49.723
A.Arnat 1676 2874 10.734
A.Abessa 1472 651 1693
El Ouricia 1452 1293 1375
Beni Fouda 1367 543 1183
Mezloug 1753 1413 1443
Guedjel 6041 1398 2962
O.Saber 4104 435 992
Aire d'étude 19.546 39.366 70.105
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 89 -
II. STRATEGIE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET AGRICOLE PAR
COMMUNE
II.1. L'AGRICULTURE
Quel rôle joue l'agriculture dans la relance économique locale ?
Le périmètre s'étend sur une superficie de 125.608 ha, soit 20 % de la surface totale de la wilaya;
avec un potentiel en sol réservé à l'agriculture important. Les surfaces agricoles utiles représentent
100.442 ha. 80 % de ces terres sont consacrées à se secteur qui est tourné vers la céréaliculture, le
maraîchage et l'élevage. Le territoire se caractérise par une vocation agricole; mais ceci n'empêche
pas de dire que l'agriculture restant indépendante des aléas climatiques; et que sa place en tant que
pilier essentiel de l'économie ne saurait ainsi se résumer à l'étendue de sa surface mais en tant que
potentiel productif et créateur de richesses; son apport demeure assez négligeable.
Un secteur qui doit se développer et répondre aux différents besoins exprimés, il doit être perçu
sous l'angle d'une grande entreprise qui vise l'amélioration du cadre de vie des ruraux et surtout sa
participation à l'économie par la maximisation des rendements.
Quelques contraintes auxquelles le secteur agricole est soumis :
- Incapacité des agriculteurs à financer et à investir les surfaces d'implantation. Un risque qui
peut générer des déficits de production, incapacité de maîtriser les coûts de production (une
crainte conjoncturelle), absence de moyens matériels et financiers qui permettent cet
investissement. Par des moyens limités, des fellahs se contentent de quelques cultures
substantielles.
- Une grande partie de ces terres agricoles est de type familial, des exploitations dont les
surfaces sont réduites avec l'utilisation d'un matériel amorti non renouvelé.
- L'irrigation des terres est liée dans sa quasi-totalité aux forages et puits d'où une tendance
d'épuisement de la nappe phréatique.
- L'utilisation par alternance des terres agricoles : la jachère (terres en repos) occupe une
grande place.
- L'érosion des sols.
- Une main-d'œuvre vieillissante, une part importante des actifs établie en zones rurales
préfère s'établir au niveau des centres urbains et travailler dans d'autres activités économiques
mieux rémunérées d'où un exode massif.
- Détournement de terres agricoles de haute potentialité notamment périurbaines de leur
véritable vocation vers d'autres usages non agricoles notamment les terres agricoles privées qui
se situent le long des grands axes de communication.
- Des distorsions spatiales, l'habitat précaire très éparpillé occupe de grandes superficies en
zones éparses.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 90 -
Répartition générale des terres au niveau du périmètre d'étude
(Source : Services de l'agriculture)
Communes S.A.U
(ha)
Superf-icies
irriguées
(ha)
Pacages
et
parcours
Terres
Improd-
uctives
Terres improd.
non-affect.
A l'agricult.
Forêts Tot.
km²
Sétif 8428 287,75 258 412 3300 332 127,30
A.Arnat 16830 503,31 178 333 2078 836 202,55
A.Abessa 9122,68 145 1849 1436 1970,32 1892 162,70
El Ouricia 7936,30 196 1416 667,9 1540,80 226 117,87
Mezloug 12748 1137 305,8 206,58 143,63 151 135,55
Guedjel 19000 2913,45 1600 693 1274 576 231,43
O.Saber 8000 557,01 1648 750 1571 1 119,70
B.Fouda 7161,5 469 556 179 7996,50 5 158,95
Tot. aire d'étude 89226,48 6208,52 7810,8 4677,48 19874,24 4015 1256,05
% aire d'étude /wil. 24,70% 21,05% 13,55% 11,38% 4,32% 3,94% 19,17%
Wilaya 361140 29490 57624 41084,38 459848 101893 6549,64
km²
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 91 -
Une politique volontaire du développement de l'agriculture, Le renouveau agricole et rural
Face à cette situation déplorable de l'agriculture qui n'est pas due exclusivement aux aléas
climatiques mais aussi à d'autres freins et entraves, des dispositifs ont été mis en œuvre par les
services publics pour relever ce secteur stratégique, différents plans et programmes de soutien ont
été lancés à l'image du PNDA, PPDR, PPDRI, FNDIA, etc.
Des programmes qui touchent à tous les domaines agricoles par lesquels il faut préciser que ce
secteur a connu une nette amélioration durant ces dernières années. Le groupement intercommunal,
objet de notre étude, n'est du moins pas resté à l'écart de ces politiques qui ont pour objectif
l'amélioration des conditions de vie des ruraux, leur fixation et surtout la réduction de la facture
alimentaire à une échelle nationale.
Des sommes colossales ont été allouées à ce secteur vital : des investissements publics pour
accompagner les agriculteurs et les éleveurs et pour développer ce secteur qui a été longtemps à la
traîne.
Parmi les actions relevées par ces programmes :
- Mobilisation des ressources hydrauliques : forages, puits et équipements de pompage
- Achat de systèmes d'irrigation pour l'économie de l'eau
- Extension des surfaces irriguées et développement du patrimoine forestier
- Des projets portant sur des investissements : acquisition d'équipements et outillages
agricoles, tracteurs et autres moyens d'accompagnement sous forme de "Leasing" des
subventions : Etat, CRMA/BADR et autofinancement : L'aide de l'Etat se situe à 30%.
- Ouverture de pistes aux agriculteurs pour faire accéder facilement le matériel à leurs terres.
- Subvention touchant à l'élevage : bovin, ovin, aviculture et apiculture.
- Achat de chambres froides (moyens de frigorification)
- Pour ce qui est de la collecte de lait cru : une production en augmentation : Ses filière
constituent l'un des piliers de la sécurité alimentaire en raison des fluctuations au niveau du
marché international notamment la poudre de lait : Des primes sont octroyées aux éleveurs et
collecteurs respectivement de 12 à 5 DA/litre, et 2 à 4 DA/litre aux transformateurs qui
contribuent à l'intégration du lait cru des fermes au lieu d'opter pour la poudre de lait achetée en
devises.
Parmi les autres avantages accordés aux agriculteurs/éleveurs pour leur permettre l'intensification
des productions :
- Des crédits sans intérêts octroyés (RFIG) pour faire face aux différentes charges et surtout
pour palier aux lacunes en matière de financement saisonnier.
- Effacement des dettes contractées au profit des fellahs qui ont utilisé à bon escient les crédits
dans des projets de développement agricole.
- Exonération fiscale, notamment la TVA
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 92 -
Toujours en matière de soutien à l'agriculture, le PPDRI (programme de proximité du
développement rural intégré), son champ demeure très vaste : c'est surtout le développement de la
zone éparse. Il touche la zone rurale pour la réalisation de projets de proximité (réalisation de salles
de soins, équipements éducatifs, ouverture de voies et pistes, le désenclavement des mechtates et
villages, la fixation des ruraux, la création de l'emploi, le transport, l'électrification, etc.
L'élaboration d'une ambitieuse politique sociale pour venir en aide aux franges de la population les
plus démunies.
De grands investissements publics, la mobilisation de moyens considérables pour revitaliser les
zones rurales.
- Le FNDRA (fonds national de développement rural et agricole) : Il a pour effet
l'augmentation du potentiel productif.
- Intensification des productions céréalières et fourragère.
- La valorisation des productions agricoles : laiterie, huilerie, confiserie, le développement de
la plasticulture et l'augmentation du potentiel apicole.
Un fonds d'une grande consistance physique et financière durant le plan quinquennal (2005-2009).
Les perspectives pour les années 2009-2014 seront concrétisées par une nouvelle politique de
renouveau de l'économie agricole et rurale.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 93 -
Classification des terres agricoles selon la typologie :
Avant d'aborder la situation agricole caractérisant les différentes communes, constituant le
périmètre d'étude, il parait utile de clarifier la typologie des terres agricoles selon leur cadre
juridique :
1 – Les fermes pilotes : ont été détournées de leur rôle initial qui est surtout la préservation des
ressources génétiques. Ce sont des fermes d'Etat avec un objectif d'utilité publique. La production
de semences et de plans, la maîtrise et la diffusion des techniques de production. Ce ne sont pas des
unités économiques au sens propre du terme qui se distinguent par un seuil de rentabilité, c'est-à-
dire dégagé des profits.
2 – Les exploitations agricoles collectives et individuelles (EAC et EAI) qui sont issues des anciens
domaines auto gérés socialistes, et qui sont concédés à titre d'exploitations communales.
3 – Le secteur privé : des exploitations de petite taille, de type familial, les plus nombreuses et
représentent 80 % des exploitations des communes.
Production animale : les effectif au niveau du périmètre d'étude
Communes
Bovins
(nbre de
têtes)
Ovins
(nbre de
têtes)
Caprins
(nbre de
têtes)
Equins
Poules de
chaire
(10³)
Poules
pondeuses
(10³)
Ruches
(unités)
Sétif 12.400 1500 390 55 72 33 400
A.Arnat 9200 4400 110 20 58 90,6 510
A.Abessa 6700 4940 800 160 62 23,04 870
El Ouricia 5950 3770 750 150 95 38,78 920
Mezloug 11000 2200 120 35 33 39,6 400
Guedjel 5030 22200 1800 200 695 69,6 630
O.Saber 2135 9500 600 500 165 50,4 250
B.Fouda 3650 9250 1210 6 95 4,41 658
Tot. aire d'étude 56065 57760 5780 1126 1275
(10³)
349,43
(10³) 4638
Production animale
Communes Viande rouge (qx)
Viande blanche
(qx)
Œufs (10³)
Lait (hl)
Miel (qx)
Laine (qx)
Sétif 3760 1935 7920 19560 4,00 155
A.Arnat 3876 1370 21544 44920 4,00 84
A.Abessa 2377 1886 5528,22 60822 17,40 80
El Ouricia 1694 2548 9307,20 46161 21,60 72
Mezloug 2813 1010 9504 33990 4,00 74
Guedjel 5004 13.670 16284 83983 10,00 220
O.Saber 2525 4060 11336 31619 3,25 65
B.Fouda 2084 4229 1658 74120 22,00 126
Tot. aire d'étude 24133 (qx) 30715 (qx) 83081,42
(10³) 395175 (hl) 86,25 (qx) 876 (qx)
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 94 -
Ain Arnat : Un commun disposant d'un fort potentiel en terres agricoles. Les surfaces
agricoles utiles sont de l'ordre de 16.830 ha, soit 83 % du territoire communal. Une vocation
agricole principalement tournée vers les productions céréalières, le maraîchage, les cultures
fourragères, l'élevage bovin et ovin.
Le secteur agricole est peu représentatif dans l'économie locale.
Une pluviométrie irrégulière ne dépassant pas 400 mm par an, les cultures sont parfois exposées
au gel et à la sécheresse : des conditions peu propices pour l'augmentation des rendements à
l'hectare.
Les prairies du coté de Khalfoun et El Bouhira sont irriguées par les ruissellements des oueds.
Les ressources hydriques : un petit barrage et une retenue collinaire.
Une commune qui se caractérise par l'ampleur des forages et des pluies et par conséquent une
exploitation accrue de la nappe phréatique.
Le cheptel a connu une nette évolution dans l'élevage bovin (voir tableau) et surtout l'aviculture
(poule pondeuse).
Une augmentation de la production laitière. La forêt s'étend sur 836 ha (Ain Zada).
Une production laitière croissante pour la satisfaction des besoins locaux. La commune doit
s'affirmer par sa véritable vocation, le taux des actifs dans ce secteur vital est relativement très
faible ne dépassant pas les 10 %. Une situation engendrée de par sa proximité du pôle principal
de Sétif d'où l'orientation des actifs vers d'autres branches d'activités économiques plus
rémunératrices.
La commune se caractérise par un empiétement sans précédant sur les terres agricoles
(dissémination de l'habitat et de l'activité sur un espace à vocation agricole).
Ain Abessa : Elle dispose de ressources naturelles abondantes, leurs valorisation pourra
permettre à la commune de jouer un grand rôle en matière de développement économique.
L'agriculture demeure la principale ressource de la commune dont les surfaces occupent 80 % du
territoire.
Des terres de hautes potentialités et où la foret représente 1892 ha. Elle est dominée par la
céréaliculture, le maraîchage et l'élevage.
Les terres agricoles se répartissent selon le type d'exploitation :
- Nombre de EAC : 26
- Nombre de EAI : 13
- Nombre d'exploitations privées : 556
C'est une commune qui se caractérise par une forte production laitière, l'apiculture tient une
place importante, un relief montagneux, la présence d'oueds et de prairies et une biodiversité
végétale qui contribue au développement de l'apiculture.
Les ressources hydriques se résument à une retenue collinaire et sept (07) forages.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 95 -
La commune de Ain Abessa ne dispose pas d'un tissu industriel mais un avenir prometteur
pourra lui être destiné si ce secteur sera associé à l'agriculture notamment pour le développement
de l'agro-alimentaire, elle recèle de grandes potentialités agricoles. La création d'une zone
d'entreposage et d'activité (Z.E.A) dotée de PME/PMI qui seront exclusivement dominées par
l'agro-alimentaire telles que : des unités de production, transformation et conditionnement :
tomates industrielles, collecte de lait, fromageries (le surplus de lait est actuellement dirigé vers
les unités de Mezloug), des unités de stockage de céréales, des minoteries, des unités artisanales
liées au travail du bois, etc.
El Ouricia : Une commune à vocation agricole : plus de 90 % des terres sont agricoles, une
secteur dominé par la céréaliculture et l'élevage, mais son apport à l'économie locale demeure
négligeable.
La part des occupés est de 28 % par rapport à la population active.
Répartition des terres agricoles selon le type d'exploitations :
- Exploitations agricoles collectives (EAC) : 26
- Exploitations agricoles individuelles (EAI) : 15
- Exploitations privées : 518
Ressources hydriques : réalisation du futur barrage de Maouane.
Deux (02) retenues collinaires.
Des forages et des puits.
Une commune qui pourra bénéficier des transferts hydriques importants du futur barrage de
Maouane. L'agglomération secondaire de Maouane se distingue par de vastes prairies qui
permettent le développement de l'élevage et l'existence d'oueds (eaux de ruissellement) du coté
d'El Kantara et Oued M'hatla.
Les productions laitières et l'aviculture connaissent une certaine évolution (voire tableau)
Le centre de Zairi, par son positionnement sur la RN 9A et distant de 3 km du coté Nord/Est,
pourra connaître un certain essor. Une retenue collinaire disposant d'une écloserie dans le cadre
de partenariat pour la production de millions d'alevins, ce qui pourra accroître dans les années à
venir le poisson d'eau douce. Une initiative qui pourra se concrétiser pour la deuxième retenue
collinaire et la création de bassins près du futur barrage. Ce sont des projets nécessitant de grands
capitaux. Des projets qui seront suivis par l'implantation d'une ferme aquacole, des unités de
conditionnement et transformation de produits halieutiques.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 96 -
Beni Fouda : Une commune à vocation agricole, les surfaces agricoles ne couvrent
cependant que 50 % du territoire qui se distingue par son caractère fortement montagneux
(Djebel Medjounes, Dj Ank El Djmel, Dj El Arfa)
L'apport du secteur agricole au développement local demeure insignifiant néanmoins assurant
l'emploi à 36 % des actifs.
Les surfaces agricoles se répartissent comme suit :
- Une (01) ferme pilote d'une superficie de 2114 ha tout autour de l'ACL de commune
- Une (01) exploitation agricole collective (EAC) qui occupe 335 ha dans la localité de
Chirhoum.
- Onze (11) exploitations individuelles (EAI) situées dans la partie Nord/Ouest dont neuf(9) à
M'decenna-Chirhoum.
- Un ensemble d'exploitations privées (1367) dont les surfaces varient entre 0,25 ha et 140 ha.
- Les ressources hydriques: la commune se caractérise par des forages dont le nombre atteint
trois au niveau de Djaria.
- La commune est retenue afin de bénéficier des transferts hydriques du barrage hydro électrique
de Drâa Diss - Jijel.
- Une commune qui est ainsi drainée par un réseau dense composé de nombreux petits oueds.
- La céréaliculture, l'élevage notamment bovin et l'aviculture sont dominants en matière
d'économie locale.
- Les productions de viandes rouges et blanches sont importantes. La commune arrive même à
satisfaire les besoins de quelques établissements publics à Sétif et El Eulma tels que le CHU,
l'université, etc.
- La production laitière a son importance dans la commune : existence de quelques
collecteurs-livreurs de lait cru en direction de Mezloug et Guedjel.
- L'aviculture et l'apiculture connaissent un véritable développement.
- En matière de "froid" seule la ferme pilote dispose d'une chambre froide. Des propositions ont
été faites par les responsables locaux pour doter la commune de capacités frigorifiques seront
soutenues par la FNRDA.
La commune a su bénéficier de programmes de soutien pour l'ouverture de pistes permettant aux
fellahs de faire accéder le matériel agricole à leurs terres. La commune dispose de moyens pour
relever ce secteur vital et une volonté de travailler la terre.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 97 -
Mezloug : Les surfaces agricoles occupent plus de 90 % du territoire communal et qui sont
réparties entre : EAC, EAI, une ferme pilote et des exploitations privées. Elle dispose de terres
de hautes potentialités agricoles qui sont localisées le long de l'Oued Bousselam à l'extrême
partie Sud/Ouest.
Une commune qui se caractérise par un cachet agricole, fondé sur la céréaliculture et l'élevage.
Cependant, elle se heurte à des contraintes de natures diverses d'où une faiblesse de rendement.
Les conditions climatiques : Impacte de la faiblesse des précipitations, des températures
extrêmes, la gelée et les vents chauds.
Un système de culture simple selon assolement biennal : céréales/jachère. Les cultures herbacées
occupent une grande place.
L'analyse de la situation agricole a permit de constater un manque d'importance accordé à ce
secteur vital.
Emergence des autres secteurs d'activité économique par rapport à l'agriculture. De par sa
proximité de Sétif tous les investissements ont été orientés vers l'ACL de Mezloug (habitat,
tertiaire, industrie). L'économie locale n'étant pas fondée sur l'agriculture qui n'arrive pas à
prendre le décollage. Un secteur qui nécessite de l'apport des programmes de soutien. Il arrive à
occuper 32 % de la population active (emplois non permanents). Toutefois avec la réalisation du
barrage de Maouana (El Ouricia) et si la projet de grands transferts de ressources hydriques
arrive à se concrétiser, la commune de Mezloug pourra complètement se transformer, un
développement ambitieux en matière agricole avec la création de milliers d'emplois par le
développement de PME/PMI qui seront liées par leur activité au secteur de l'agriculture.
Guedjel :Une commune à vocation agricole qui repose sur les céréales, les maraîchages et
l'élevage
La population établie est d'origine rurale. Les surfaces agricoles dépassent les 90 % du territoire.
L'agriculture assure l'emploi à 50 % de cette population.
La commune se caractérise par une faiblesse des ressources hydriques, seulement les forages et
des puits à travers tout le territoire. Ces ressources sont puisées de la nappe phréatique.
Inexistence de retenues collinaires.
Répartition des terres selon le type d'exploitation :
- EAC : 5756,78 ha – nbre : 30
- EAI : 435,58 ha – nbre : 92
- Exploitations privées : 211,61 ha – nbre : 1028
Les fellahs de la région ont su bénéficier de programmes de soutien à l'agriculture par la formule
"leasing" pour renouveler leur matériel agricole qui dans sa quasi-totalité amorti.
La commune dispose de chambres froides pour les produits laitiers au niveau de Guedjel et Ras
El Ma : une mini laiterie et une fromagerie (réception, pasteurisation, conditionnement et
distribution de lait et dérivés), avec l'appui et le soutien de l'Etat (FNDRA).
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 98 -
Ouled Saber :Une commune qui se distingue par une agriculture encore traditionnelle par les
moyens et techniques de production utilisés. Les surfaces agricoles utiles représentent 80 % en dépit
du caractère montagneux et sol rocailleux de la partie Nord de la commune.
La part des actifs dans ce secteur est estimée à 69 %.
Les ressources hydriques demeurent insuffisantes. La commune dispose de deux (02) retenues
collinaires mais qui sont mal entretenues (Lehmalet et Boughendja : perte de leurs richesses).
Seules les localités de Tinar et de Draa H'lima sont considérées comme zones irriguées. L'absence
de grandes ressources hydriques permet de distinguer un nombre important de forages qui est
estimé à 138.
La répartition des terres agricoles selon le type d'exploitation est comme suit :
- EAC : 16 exploitations
- EAI : 03 exploitations
- Exploitations privées : 581 (entre agriculteurs et éleveurs)
Une commune céréalière avec de grands espaces de pâturage réservés à l'élevage. Les rendements à
l'hectare demeurent faibles. L'interprétation des données statistiques contenues dans les tableaux ci-
dessus permet d'observer une nette amélioration dans le développement de l'élevage ovin, un
effectif considérable d'agriculteurs s'adonne à l'activité de maquignons ou autre emploi dans le
tertiaire.
La commune se caractérise aussi par le développement de l'aviculture et la collecte de lait qui est
dirigée vers Sétif.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 99 -
II.2. INDUSTRIE
II.2.1. Situation industrielle au niveau du perimetre d'etude
Sétif : Pôle industriel et commercial de premier plan :
Durant les décennies passées, la vision portée sur Sétif était purement technique et prévisionnelle,
tournant autour d'un seul objectif : la recherche de terrains d'assiette foncière pour la réalisation de
programmes d'habitat (ZHUN, lotissements, etc) et équipements sociaux pour faire face aux besoins
croissants de la population sans pour autant porter une réflexion à la dimension économique pour
garantir un emploi à un volume important d'actifs dans les différentes branches d'activités, Sétif
était perçu sous l'angle d'une zone résidentielle, ceci d'une part. D'autre part, les politiques menées
par les responsables politiques de l'époque étaient basées sur la concentration de tous les
programmes au niveau de la ville de Sétif. Cette dernière resta polisatrice et sélective au détriment
de tout l'espace périphérique, d'où de véritables inégalités, aucune fonctionnalité du reste de l'espace
qui demeure dévalorisé sur tous les plans.
Deux importantes unités industrielles héritées des années 70 dans le cadre de l'industrie
(industrialisante) qui a été l'une des priorités pour affirmer l'indépendance économique et dont les
productions étaient exclusivement destinées au marché intérieur : les deux unités constituent le
fleuron de l'économie locale. Elles occupent de grandes surfaces au niveau de la zone industrielle.
- ENPC : Production de plastique et caoutchouc qui répond aux besoins d'autres activités
économiques, telles que : l'agriculture et l'hydraulique.
- ENPEC (ex SONELEC) : Production de pilles et accumulateurs.
- A coté de ces deux unités de production, l'existence d'une industrie extractive (ensemble des
carrières) pour la production de matériaux de construction destinés au secteur du bâtiment.
- Ce n'est qu'à partir de la transition vers l'économie du marché que l'on commençait à assister
à une densification du tissu industriel par la réalisation de petites et moyennes entreprises
avec l'étendue d'une gamme diversifiée de produits industriels. Des unités créées par la
capacité et l'initiative du secteur privé pour couvrir les besoins locaux voir régionaux.
Les investissements privés orientés vers le secteur industriel ont connu de nos jours un nouveau saut
en avant par les dispositifs législatifs, contenus dans la loi de finance complémentaire (LFC 2008),
qui renforcent les capacités financières des collectivités locales et les montants alloués aux banques
publiques : c'est-à-dire une recapitalisation, une mesure destinée à augmenter leur capital afin de
jouer un rôle important dans le financement de l'industrie et l'octroi aux investisseurs de crédits
nécessaires pour la réalisation de projets d'implantation industrielle.
- Sétif, ne cesse de promouvoir de nouvelles industries dans les branches d'activité
économiques qui présentent un fort potentiel de développement.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 100 -
Les principaux types d'industrie :
Sétif ne dispose pas d'une industrie lourde comme certaines villes côtières : c'est une industrie de
transformation, de montage et d'extraction minière.
- L'agroalimentaire
- Matériaux de construction
- Industrie de production de plastique, de caoutchouc et de chimie
- Industrie électronique, électrotechnique, mécanique
- Cuire et chaussures
- Industrie textile et confection
- Imprimerie, papier, carton, emballage
Une grande partie de ces industries est implantée au niveau de la zone industrielle et la zone
d'entrepôts et d'activités (ZEA) dont les disponibilités foncières, réservées à cet effet sont presque
consommées. Elles nécessitent une certaine extension pour la réalisation de nouveaux produits
d'investissement. En effet, Sétif connaît actuellement une véritable dynamique dans la création
d'entreprises industrielles, une demande potentielle s'est exprimée pour l'acquisition de terrains
industriels qui n'est pas en rapport avec les disponibilités.
Il faut affirmer que la rareté du foncier industriel n'étant pas une problématique, du fait que l'on peut
réfléchir à un redéploiement des activités vers d'autres sites, au niveau des commune constituant la
première couronne de Sétif, qui offrent les possibilités avec toutes les commodités nécessaires. Des
communes qui sont situées à proximité de Sétif et traversées par les axes de liaison. Plusieurs choix
peuvent être retenus :
1- Commune d'Ouled Saber : disposant de portefeuille foncier important pour la réalisation
d'une nouvelle zone industrielle d'une superficie de 700 à 900 ha (qui pourra dépasser de
loin celle de Sétif, qui sera réservée pour de grands projets avec tout ce qui en découle
comme programmes d'accompagnement : habitat, équipement et entreprises de sous-
traitance. Emergence d'une ville industrielle avec une croissance bien maîtrisée, largement
organisée autour de réseaux. Une ville pour seconder Sétif sur le plan économico industriel.
2- Report de la croissance industrielle vers d'autres sous espaces du périmètre d'étude
lesquelles peuvent constituer de nouvelles perspectives : l'axe Mezloug/Guedjel (Ras El Ma)
pourra offrir de grandes opportunités, la formation d'un tissu industriel qui sera versé dans
l'agroalimentaire et l'agroindustriel. Un axe à ne pas sous estimer; il réunit toutes les
conditions favorables à l'émergence d'une certaine industrie. Projets de grands périmètres
hydro agricoles d'une superficie de plus 10.600 ha avec élevage bovin. Une région
intercommunale qui pourra bénéficier de grands transferts en ressources hydriques.
- Existence de réseaux : électricité ou gaz
- Axes RN et CW
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 101 -
- Deux (02) communes traversées par la voie ferrée Est/Ouest qui pourra faciliter
l'acheminement de matières premières, les marchandises et permettre les échanges :
l'emplacement d'une gare à Hammam Ouled Yelles.
Le rail peut transformer ces deux (02) communes, des industries annexes viendront se
greffer à l'exploitation agricole. Elles pourront connaître un rôle local actif. Ajouter à cela
l'existence de carrières pour des unités de matériaux de construction.
Les deux communes : Mezloug et Guedjel pourront connaître en perspectives la réalisation
de gares de triages.
L'on constate aujourd'hui qu'un nombre important d'opérateurs investisseurs ont fait le bon
choix en optant pour ces communes pour venir fructifier leurs capitaux en implantant des
unités économiques à caractère industriel. En bons connaisseurs des opportunités que peut
présenter cette région.
3- Réalisation de ZEA pour les communes démunies de ce genre d'équipements économiques
afin de pouvoir assurer leur vitalisation et s'atteler au développement économique local de
tout le périmètre d'étude.
Ain Arnat :
Le secteur industriel arrive à occuper un peu plus de 17 % des actifs. Un secteur qui a relativement
peu d'incidence sur l'économie locale.
Existence d'une ZEA localisée dans la partie Sud/Ouest de l'ACL : des unités industrielles de faible
envergure en raisonnant en terme de rentabilité économique; plastique (films, tubes), chaudières,
plomberie, production de bougies.
Les lots de terrain à usage industriel demeurent très convoités mais l'extension de la ZEA ne pourra
se faire sur une grande assiette foncière au détriment de terres agricoles, d'où un projet d'une
nouvelle ZEA au niveau de l'agglomération secondaire: Mahdia qui offre les possibilités dans ce
sens.
Ain Abessa :
Ne dispose pas de tissu industriel. Création d'une ZEA qui sera réservée notamment pour des unités
agroalimentaires. La commune dispose de grandes potentialités qui ne demandent qu'à être
valorisées.
Une industrie qui sera associée à l'agriculture. Elle pourra attirer les investisseurs des communes du
Nord, une fois que le CW 14 sera reclassé en Route Nationale.
Encourager l'injection des investissements par le biais de PME/PMI.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 102 -
El Ouricia :
Inexistence d'industrie, sauf quelques carrières exploitées dans le cadre de la réalisation du futur
barrage de Maouane. Les richesses du sous-sol sont encore méconnues. Un territoire qui nécessite
une prospection en matière d'industrie.
Les activités artisanales sont toutes concentrées au centre chef-lieu, d'où la nécessité de création
d'une ZEA pour les regrouper. La commune pourra connaître l'implantaion d'unités de
transformation entre autres : le projet d'une fromagerie et d'une unité de conservation d'olives.
Beni Fouda :
Commune qui demeure dépourvue d'industries. Un secteur qui, en matière d'emploi, ne représente
que 15 % des actifs. Seules quelques carrières d'agrégats (Boutouil) ou éparpillées à travers le
territoire mais qui ne profitent pas à la commune.
La fiscalité générée n'étant pas versée, du fait que le siège social de ces entreprises est en dehors de
la circonscription. Des prospections effectuées ont révélé d'autres richesses du sous-sol à l'Est du
chef-lieu, à la limite de Dehamcha (Douar Sbaih).
Les prélèvements effectués s'avèrent prometteurs pour la production de produits rouges : briques,
tuiles, calcaire, céramique et faïence.
Existence d'un ensemble de petites unités industrielles à caractère local qui n'ont pas une grande
incidence économique.
- Une unité de montage de comptoirs frigorifiques.
- Une unité de mise en bouteille d'eau minérale dont la source se situe au niveau de
Dehamcha.
- Des aires de stockage (CCLS, hangars) qui permettent la collecte de produits céréaliers.
- Un artisanat utilitaire : entretien et réparation.
Guedjel :
Une ZEA située au Sud/Est de la ville au bord de la RN 75 disposant de quelques unités versées
dans la transformation du plastique, tuyauterie, plomberie, miroiterie, laiterie et quelques unités de
production de matériaux de construction.
La commune dispose d'un ensemble de carrières localisées à Lemzara, Bir Labied : exploitation de
granulats
Parmi les contraintes : l'utilisation abusive des explosifs au niveau de ces carrières engendrant des
maladies respiratoires à la population établie près de ces carrières.
La fiscalité des entreprises ne profite pas à la commune en raison du siège social.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 103 -
La main d'œuvre en totalité extra communale. Aucun profit ou uniquement l'exploitation des
ressources de la commune.
Abandon de déchets industriels toxiques au niveau d'une décharge illicite d'une superficie de plus
de 50 ha juxtaposant la ZEA (L'hlatma) par des exploitants venant d'horizons divers.
Fluidité dense le long de la RN 75 : des centaines de camions font des navettes quotidiennes
transportant chacun 40 T/jour d'agrégat d'où nécessité de dédoublement de la voie.
La commune par son cachet agricole dispose d'un ensemble d'atouts pour favoriser l'implantation
d'unités industrielles conformes avec la nature de son territoire. L'agroalimentaire pourra lui assurer
une certaine revitalisation.
6 – Mezloug :
Partant du principe que les communes proches du pôle principal Sétif, traversées par de grands axes
de liaison qui sont en fait structurants de l'espace, la voie ferrée avec l'existence d'une gare, tel est le
cas pour la commune de Mezloug, elle devra en général posséder un véritable tissu industriel avec
des unités qui peuvent transformer l'ensemble de la structure économique locale, générer la richesse
et la création de l'emploi. Ce n'est pas le cas pour cette commune qui dispose en plus de deux (02)
zones d'entreposage et d'activité (Z.E.A) qui regroupent un certain nombre d'activités que l'on peut
répertorier comme suit : produits de transformation plastique: film, tubes PVC, polyester, bitume,
production de bougies, unités de transformation: lait et dérivés (Orlait).
Unités de production de carrelage et de marbre, etc.
Existence d'autres micro zones éparpillées le long des grands axes de liaison: acier et Naftal.
En somme, on ne saurait réduire l'industrie au niveau de la commune de Mezloug à un ensemble
d'unités dont la part des investissements est encore faible. C'est un commune qui pourra dans un
avenir proche, épauler Sétif en matière d'industrie. Elle doit constituer, par sa position proche du
pôle principal, un centre de report pour le surplus des investissements; ce qui pourra enclencher un
nouvel élargissement des forces productives.
Le secteur industriel détient la part de 26 % du total des actifs en matière d'emploi
7 – Ouled Saber :
Commune dont le rendement industriel demeure limité. De petites unités opérationnelles. Une
commune qui dispose de deux (02) ZEA dont l'une a un caractère illicite, non aménagée à l'Hmalet.
Des lots à caractère industriel ont été créés avec acte au niveau de la ZEA réglementaire à quelques
investisseurs mais ces terrains sont restés en friche. Aucune implantation d'unités de la part des
détenteurs.
Parmi les activités existantes: laiterie, limonaderie (agro-alimentaire), imprimerie, transformation
du cuir, plastique et produits pharmaceutiques qui arrivent à assurer l'emploi à plus de 300 actifs.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 104 -
II.2.2. Décompte des unités industrielles
A1 - Secteur public :
Branche
d'Activité
Entreprise Produit Effectif
Plastics
CALPLAST Groupe ENPC Feuilles souples en PVC 128
PROFIPLAST Groupe ENPC Tubes et profilés plastiques 222
SOFIPLAST Groupe ENPC Sacs et films et mailles plastiques 198
SIPLAST Groupe ENPC Produits injectés en plastique 127
AL MOULES Groupe ENPC Fabrication de moules pour
plastiques
70
Matériaux de
construction
et bois
SBS unité briqueterie Production de briques 116
Menuiserie des hauts plateaux Menuiserie générale 138
SPDE unité platerie Production de plâtre et gypse 31
Textiles cuirs
et chaussures
SYN-SET Cuirs synthétiques 95
MEDIFIL complexe fil à coudre Fil à coudre 649
MACS unité chaussures Chaussures de sport 95
Métallurgie
Sidérurgie
TARSI (ex.ENCC) Charpente métallique 161
BATICIM unité pylônes Production de pylônes et
charpentes métalliques
125
ENPEC unité accumulateurs Production de batteries de
démarrage
318
ENPEC unité électrolyte Eau déminéralisée et acides 36
ENPEC affinage de plomb Plomb de 2ème fusion 69
Agro-
alimentaire
ERIAD Moulins des hauts plateaux Semoule farine et pâtes
alimentaires
311
Guergour Lamri Sel domestique et industriel 80
Autre
AMC unité compteurs Compteurs électricité, eau et gaz 756
SMS Algérie Compteurs eau 96
NAFTAL Butane propane et sir gaz 356
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 105 -
A2 – Secteur privé :
Entreprises Produit Localisation Effectif SAFCER-1 Seklouli Carrelages et faïences ZEA de Sétif 120
SAFCER-2 Seklouli Production de dalles de sol ZI de Sétif 100
AGROS FILM Khenfri Film agro alimentaire et impression ZEA de Sétif 140
AGROS FILM Khenfri Film agro alimentaire et impression ZEA de Sétif 50
BATICERAM Khenfri Production de dalles de sol ZEA de Sétif 100
EL AFAQ Bouras Production de briques ZI de Sétif 110
PROFIP-1 Tali Sacs tissés en plastique ZI de Sétif 90
PROFIP-2 Tali Sacs tissés en fil polypropylène ZEA de Sétif 100
SOFAFE-1 Madani Fils électriques ZI de Sétif 55
SOFAFE-2 Madani Câbles électriques et téléphoniques ZEA de Sétif 90
SMID DU TELL Kerraghel Semoule et farine ZI de Sétif 100
SPAC Kerouani Pâtes alimentaires ZI de Sétif 100
BICAL Marouani Biscuiterie ZI de Sétif 25
SARL FIME Sacs en plastique ZEA de Sétif 45
ISSADI DJEBAR Unité carrelage ZI de Sétif 60
SNC Bouadjil et Cie Unité carrelage ZI de Sétif 30
SARL ISSADI Frères Unité carrelage ZI de Sétif 25
EL BARAKA Guezzout Semoule et farine ZI de Sétif 95
ROYAL JUS Marouani Boissons gazeuses et jus ZI de Sétif 60
ABS PEPSI Boissons de type Cola ZI de Sétif 200
SPA MAMI Boissons gazeuses ZI de Sétif 230
SARL SARMOUK Boissons gazeuses ZI de Sétif 200
ENASSA Benhamida Semoule ZI de Sétif 70
SARL CCE Yaici Carrelages ZI de Sétif 60
METAPLAST Ouzir Sacs en plastique ZI de Sétif 50
HIDHAB PLAST Amrani Articles en plastique ZI de Sétif 25
SARL Benattia Carrelage et marbre ZI de Sétif 30
SARL Sadi Lazhar Carrelage ZI de Sétif 55
SARL Messaili Equipements pour épandage de
goudron
Av. Said Boukhrissa. Sétif 50
IPROLAIT Benkhedda Yaourt et produits laitiers Av. Said Boukhrissa. Sétif 45
SARL Ouled El Kermi Semoule et farine Ain Sfiha 70
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 106 -
SARL El Bachir Guezzout Pâtes alimentaires Fermatou Sétif 40
EURL EPI D'OR Semoule Ain Sfiha Sétif 25
SARL Benhamida 1 Biscuits et gaufrettes Tiner Ras El Ma 35
SARL TINFOUYE Production de farine ZEA Ain Oulmène 40
EURL IRIS SAT Guidoum Montage de téléviseurs ZEA de Sétif 50
SPA TUPOL MAMI Tubes en plastique ZEA Ain Arnat 30
SARL CAFE ESSABAH Conditionnement de café ZEA de Sétif 25
K-PLASTICS Chibane Matelas en mousse ZEA Mezloug 25
AGRO PLAST Guezout Chaudières et ballons d'eau ZEA Mezloug 50
SARL AOUADJA Film plastique agricole ZEA Mezloug 25
SARL GHEBOULI Tubes en PVC ZEA Mezloug 40
SARL LAZA PLAST Production de bougies ZEA Ain Arnat 45
K-PLAST KEDDAD Produits en polystyrène Mezloug 55
K-PLAST KEDDAD Production de bitume Mezloug 30
K-PLAST KEDDAD Tubes en PVC ZEA de Sétif 50
ROYAL GAZ Rakkah Production de gaz carbonique Khalfoun Sétif
SARL Ikherbane Carrelage ZEA de Sétif 30
SARL Carrelage compact Ain Sfiha Sétif 25
MONDIAL JUMBO Gherzouli Montage de téléviseurs ZI de Sétif 30
KI ELECTRONICS Yatoui Montage de démodulateurs ZI de Sétif 20
SARL BOUDAS PLAST Sacs en plastique ZEA de Sétif 30
SARL AGOUNE ET FILS Sacs en plastique ZEA de Sétif 25
SOFAST Madani Transformation plastique ZEA de Sétif 30
SARL ARAB PHARM Conditionnement médicaments ZEA Ouled Saber 35
SARL Ghebouli Hocine Produits cosmétiques ZEA Ouled Saber 30
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 107 -
IIII..33.. LLEE SSEECCTTEEUURR TTEERRTTIIAAIIRREE ::
Un secteur qui pourrait tenir une grande place dans l'économie de certaines communes, objet de
notre étude. Il recouvre un vaste champ d'activités et de services : commerce, administration,
transports, infrastructures de communication, équipements, tourisme, etc…
Un ensemble permettant la production de richesses, services et création d'emplois.
Le tertiaire constitue parfois l'activité principale de la commune. Il contribue non seulement à la
satisfaction des besoins exprimés à tous les plans socio-économiques mais aussi l'animation de la
vie urbaine et rurale. Son développement constitue un facteur important pour la fixation de la
population sur l'espace. Il peut générer des retombées économiques positives, un attrait pour les
différents investissements, l'implantation de nouvelles entreprises qui seront influencées par les
différents équipements. L'on constate cependant que les zones rurales sont parfois lésées d'où
migration vers les centres urbains qui disposent de toutes les commodités sociales et économique
(A.C.L), ils offrent de nombreux avantages entre autres : des revenus qui sont plus élevés.
Dans ce volet d'étude, l'on se limitera à quelques aspects économiques caractérisant chacune des
communes : le commerce, les équipements projetés et le tourisme.
IIII..33..11.. LL''aaccttiivviittéé ccoommmmeerrcciiaallee ::
Le développement rapide de l'urbanisation, la croissance démographique et économique tous
conjugués, ont mis en évidence les problèmes de création dans certaines communes, d'équipements
commerciaux adaptés aux besoins croissants de la population.
Un circuit d'approvisionnement et de distribution de produits de large consommation et de 1ère
nécessité, d'où des déplacements vers les grands pôles qui sont les mieux nantis.
Les activités commerciales ont une grande incidence dans le quotidien des habitants.
Les communes ont su bénéficier dans le cadre du programme de développement du Président de la
réalisation d'un ensemble de locaux commerciaux (occupation des rez-de-chaussée des immeubles)
aussi bien en zones urbaines que rurales ; mais beaucoup reste à faire dans ce secteur important
pour qu'il soit en adéquation avec les besoins exprimés par la concentration démographique.
IIII..33..22.. LLeess ééqquuiippeemmeennttss ssoocciiaauuxx ::
Seules les commerces de Sétif, et à un degré moyen Aïn Arnat et Guedjel (Ras El Ma) qui par leur
rang de chef-lieu de daïra disposent d'un ensemble d'équipements rayonnant sur l'espace, les autres
communes se distinguent par quelques équipements de base (antenne administrative, salle de soins,
équipements éducatifs) des agglomérations secondaires sont parfois dépourvues ou accusant des
insuffisances dans ce type d'équipement.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 108 -
IIII..33..33.. LLee ttoouurriissmmee ::
Un secteur à ne pas négliger, peut fortement contribuer au développement communal, sa
valorisation entraine de véritables implications socio économiques, une aide appréciable aux
régions défavorisées en matière de ressources économiques .Un secteur qui exige de grands
investissements.
L'aire d'étude dispose de réelles potentialités touristiques mais qui demeurent jusqu'à ce jour sous
exploitées en raison du manque d'intérêt qui leur est accordé.
Le tourisme constitue un enjeu d'avenir vu ses implications socio-économiques positives pour les
communes. Une véritable richesse tant du point de vue des revenus que de création d'emplois.
Pour cela, il faudrait mettre en place une véritable stratégie de développement touristique qui doit se
traduire par un diagnostic des opportunités existantes afin de définir les orientations les mieux
appropriées qui peuvent répondre aux exigences et attentes.
Il faudrait impliquer des professionnels pour la mise en valeur de ce patrimoine local et l'injection
de grands investissements publics et privés.
Le tourisme traité à l'échelle de l'aire d'étude se caractérise par l'éparpillement des ressources
demeurant spécifiques pour chaque commune, d'où la réflexion sur un tourisme local et de
proximité. La création de lieux d'attraction touristique, avec une offre qui doit évoluer et s'adapter
aux mutations de la demande pour permettre une certaine rentabilisation et faire des entrées en
recettes aux communes concernées.
Parmi les potentialités regorgées par ce secteur :
Ain Abbessa : Valorisation du patrimoine naturel : Commune disposant de sites magnifiques et de
paysages d'une rare beauté qui permettent aux visiteurs le repos, la détente et le loisir au milieu des
espaces forestiers qui se distinguent par la faune et la flore.
Une commune qui nécessite : - L'aménagement de 240 ha en parc d'attraction : Megres, un
complexe de sport (athlétisme) – Nécessité d'une zone d'expansion touristique (ZET) – Réalisation
des aires de pique-nique, des circuits de randonnées. – Le loisir de contempler les paysages à partir
des hauteurs (Megres) – Forêt +500 ha – Plusieurs essences – des cours d'eau – des sources. -
Commune qui sera valorisée par la réalisation du barrage Maouane – Réalisation de petits chalets en
montagne sports d'hiver (création d'un tourisme hivernal) – Elle peut développer un artisanat d'art
comme la poterie, la sculpture sur bois, la maroquinerie, un véritable créneau, une opportunité
d'exploiter vu les aides, les facilitées accordées et les exonérations fiscales qui touchent à ce secteur
qui commence à attirer un vif intérêt en matière de développement d'activités touristiques.
Beni Fouda : Site Mons – El Ksar entre Sitifis (Sétif) et Cuicul (Djemila) : Des ruines visibles d'un
temple avec la plus ancienne inscription latine (ère chrétienne) des vestiges d'une citadelle
byzantine. Un site qui offre des vues magnifiques avec l'existence de sources. Un site qui est situé
dans un espace nécessitant aménagement et valorisation vu sa proximité de Djemila (ex-Cuicul) et
Ain Lahnech (Guelta Zerga) qui constituent dans leur ensemble un espace archéologique. Une
commune qui peut se distinguer par la création d'un tourisme de campagne ou agro-tourisme, c'est-
à-dire rural au niveau des fermes d'élevage qui sera ouvert aux familles, aux écoliers, les villages
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 109 -
ont conservés leur cachet rural, des constructions avec des matériaux locaux, la commune avec son
relief accidenté offre de beaux paysages. Tout est indiqué pour l'investissement touristique.
Mezloug : La commune devra mettre en œuvre une politique active d'accueil et d'informations et de
promotion touristique. Elle possède une station thermale : Hammam Ouled Yelles très réputée pour
ses cures thérapeutiques, une eau chaude riche en calcium et en chlore. Une potentialité qui
nécessite de grands investissements ainsi que la délimitation d'un terrain qui pourra servir d'assiette
pour la réalisation d'équipements d'accompagnement (hôtel, terrains de sport, aires de
stationnement, etc.) D'un point de vue archéologique la commune possède un site de culture
captienne connu sous le nom d'escargotière découvert en 1927 (ossements d'animaux silex). Ce type
de site étant découvert à travers toute l'aire d'étude nécessitant des fouilles et des recherches. La
commune se caractérise par un tourisme thermal qui constitue un facteur de développement
important.
Guedjel :La commune recèle d'importantes richesses touristiques du coté de Djebel Youcef mais
qui demeurent inexploitées. Des sites naturels, des paysages magnifiques, son territoire ne manque
pas d'atouts, la montagne avec des creux et fissures qui donnent accès à des grottes et cavernes qui
attirent la curiosité des visiteurs. Elles nécessitent des aménagements pour les rendre accessibles en
toute sécurité.
Des sources d'eau chaude très appréciée qui peuvent être utilisées pour prodiguer des soins
thermaux sans nul doute pour soigner la peau et les plaies – existence d'une forêt (faune et flore).
Elle s'étend sur plus de 10 ha (Djebel Youcef). Espace qui se distingue par l'électrification. La
commune de Guedjel dispose de toutes les commodités pour la réalisation d'une station thermale
doté d'une voie d'accès : le CW 113.
Ouled Saber : Une zone touristique près du futur complexe sportif (Ain Romane) : réalisation d'un
hôtel et l'implantation d'unités d'artisanat. Le sol est jonché de pierres taillées du coté d'Ain Romane
nécessitant des fouilles archéologiques.
La commune de Sétif : La ville de Sétif dispose de toutes les infrastructures nécessaires pouvant
être intégrées dans une stratégie de développement touristique, à ne citer que :
- Un circuit bancaire solide
- Les moyens de transport
- Les structures d'accueil : les hôtels et les restaurants qui offrent des plats traditionnels et
modernes
- L'accueil chaleureux de la population établie
- La beauté des sites
- Les valeurs culturelles
- Les monuments et lieux historiques
Un ensemble de richesses qui ne demandent qu'à être protégées et valorisées afin de développer et
de diversifier l'activité touristique. Une ville qui se distingue notamment par un tourisme d'affaires :
divertissements et découvertes qui entourent les voyages d'affaires. Un tourisme saisonnier
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 110 -
(hivernal et estival) pour des vacanciers qui séjournent à la recherche de traditions locales, de
curiosités, de loisir et de détente.
Sétif, une ville riche en histoires qui, durant l'époque romaine, connue sous le nom de "SITIFIS"
créée en l'an 97 après J-C par l'empereur Nerva. Elle fût conquise au milieu du VIIème siècle par les
arabes et fût rattachée au califat musulman des omeyades. Une ville qui a connu plusieurs étapes
historiques.
Elle dispose de vestiges qui témoignent encore du passage de la civilisation romaine
- Le mausolée de Scipion l'Africain: Un tribun de légion romaine, général puis proconsul qui
avait vaincu les carthaginois durant la deuxième guerre punique. Ses prestiges auprès de la
plèbe entrainèrent des oppositions. Connu pour ses célèbres propos "Ingrate patrie tu n'auras
pas mes os" en partant de Rome. Son mausolée non aménagé demeure jusqu'à nos jours clôturé.
- La muraille byzantine du cartier des basiliques (Nord-Ouest) du parc d'attraction
- Aqueduc : Jardin Rafaoui ex-Barral où à une certaine époque des eaux jaillissent du sous-sol
sous forme de sources.
- Le jardin de l'Emir Abdelkader, ex-jardin d'Orléans qui constitue un musée à ciel ouvert avec
des inscriptions latines sur la pierre taillée, des stèles épigraphiques, des tombeaux, des statues
représentant des divinités : le buste de Jupiter – la statue d'Acis – les statues de Hercules,
Venus, Minerve, etc. Chacune représentant une vertu. Un jardin qui permet la détente et le
repos.
- Le musée archéologique, très riche en apport des différentes civilisations, une véritable richesse
en découvertes archéologiques allant de la préhistoire jusqu'à nos jours; des mosaïques et des
pièces de monnaie ancienne, etc.
- Sétif possède plusieurs fontaines d'eau fraiche, chacune a son histoire et sa légende :
Ain Fouara (un symbole). "Celui qui boira son eau y reviendra".
Ain Droudj – Ain Bouaroua (fontaine des lavandières)
Ain Sbayass (fontaine des sipahis) soldats turques montés sur des chevaux
Ain Moro (fontaine de maures)
Ain Barania (à la limite des remparts)
Ain Mouss - Ain Mezabi, etc.
- Le théâtre qui servait à l'époque pour des concerts, des comédies et pièces théâtrales.
Ce que l'on peut retenir pour ce secteur vital c'est que, conformément aux orientations du
schéma directeur SNAT, Sétif connaitra encore la réalisation d'infrastructures hôtelières à
travers l'initiation de plusieurs projets inscrits et prévus par des investisseurs locaux qui
bénéficient de soutien et facilités touchant au secteur touristique. Un intérêt pour la ville de
Sétif est de plus en plus affiché par les visiteurs durant ces dernières années.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 111 -
IIII..33..44.. SSeecctteeuurr dd''aaccttiivviittééss ppaarr ccoommmmuunnee
CCoommmmuunnee dd''AAiinn AArrnnaatt : Une commune à fort taux d'attractivité avec des opportunités socio-
économiques en perspective. Elle doit conforter la place qu'elle occupe en matière de commerces et
services qui permettent un certain dynamisme de l'emploi (public et privé).
Plus de 60% des actifs sont versés dans le secteur tertiaire. Le chef-lieu de commune connait une
certaine animation. Les équipements sont dans leur quasi-totalité implantés dans la partie Sud de la
RN5. De par sa position, de l’accueil de population, et la présence de casernes, la commune
nécessite un renforcement par les différents équipements.
- Elle dispose d'un marché hebdomadaire : commerces multiples d'une superficie de 6000 m²
- Un marché de vente au détail non aménagé d'une superficie de 500 m².
- Quelques commerces de première nécessité éparpillés à travers tout l'espace communal.
- Elle constitue un centre de report pour Sétif, ses besoins urbains et économiques ne cessent de
s’accroitre, la commune pourrait connaitre le lancement de nombreux projets d'extension. Mais
le noyau urbain se caractérise par une tendance de l'indisponibilité des réserves foncières : d'où
un redéploiement vers les agglomérations secondaires telles que Mahdia ainsi que le centre d'El
Anasser.
- Le renouvellement de son tissu urbain (habitat précaire) et l'aménagement de poches libres
existantes.
- Parmi les projets inscrits ou en cours de réalisation :
- Un choix de terrain pour la réalisation de 3000 logements dans la partie Nord / Est de l'A.C.L du
côté d'El Anasser.
- Une étude inscrite pour la réalisation d'un complexe sportif de proximité (Mahdia)
- Existence d'un terrain nu en en face du jardin public qui sera réservé pour la réalisation d'une
piscine ou d'un parking à étages.
- Un marché couvert en face du siège de la daïra
Parmi les besoins en équipements qui se font ressentir :
- Un abattoir qui pourra desservir aussi les communes limitrophes.
- Un hôtel vu la taille de la commune, son importance et sa densification à tous les niveaux.
- La création de marchés de proximité, la partie Nord de l'A.C.L est mal desservie (des
lotissements dotés de petits commerces de la 1ère nécessité).
- Réalisation d'une gare routière : un afflux accru de voyageurs.
- Le secteur tertiaire est une composante vitale dans le développement économique de la commune
d'Ain Arnat.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 112 -
CCoommmmuunnee dd''AAiinn AAbbeessssaa ::Une commune à dominance agricole et une population rurale. Sa
croissance socio-économique a été longtemps lente et difficile en raison d'un ensemble de facteurs
contraignants mais qui peuvent être levés afin de mieux définir les atouts dont elle dispose pour lui
permettre d’opérer sa mutation :
- Une position géographique en retrait des grands axes de communication qui a découragé les
investissements à s’ y implanter. Les porteurs de projets économiques demeurent peu
nombreux.
- Les finances publiques allouées à cette commune demeurent insuffisantes pour lui permettre
d'alimenter le secteur des équipements.
- Le noyau urbain de l'A-C-L qui semble ne pas bénéficier d'aménagement, l'aspect d'un
village agricole avec un réseau de voirie défectueux et un habitat précaire qui empêche sa
densification et la mobilité par les usagers qui empruntent le CW 14 vers la RN 75 .
Le rôle des acteurs locaux demeure fondamental pour permettre à la commune un certain
dynamisme.
- Les équipements commerciaux sont insuffisants pour couvrir les besoins courants de la
population.
- Seule l'existence d'un marché hebdomadaire réputé pour la commercialisation de la viande
rouge, qui demeure très sollicité par une population extra communale, doté aussi de
commerces multiples d'une superficie de 20000 m².
- Un marché de bestiaux non inscrit nécessitant son aménagement.
- Dans le cadre du développement communal, un programme de 70 locaux commerciaux pour
assurer la viabilisation et d'atténuer des déplacements quotidiens vers Sétif :
approvisionnement et services.
- Parmi les atouts économiques qui pourront caractériser cette commune agricole dans les
années à venir : l'agro-alimentaire et un tourisme local qui seront la clef de voute de
l'économie, exigeant ainsi des investissements publics et privés afin de générer la richesse et
la création de l'emploi.
- Valorisation des richesses du patrimoine naturel.
- Mégres : nécessité d'une Z.E.T , aménagement de sites touristiques attractifs en montagne.
Des axes de "pique-nique" – un parc d'attraction – des circuits de randonnées – camping –
un stade d'athlétisme – etc…
- Lancement au niveau de la commune de quelques projets socio-économiques qui sont
soutenus par le plan communal de développement (P-C-D).
- Une bibliothèque municipale.
- Une crèche (A-C-L)
- Aménagement du stade communal
- Complexe Sportifs de proximité
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 113 -
- Une salle de soin (zone éparse)
- Une antenne administrative et culturelle (Batha et Kharba) .
- de grandes priorités seront accordées aux deux (02) agglomérations secondaires en matière
d'équipements. Elles constituent des relais pour l'A – C – L d'Aïn Abessa.
LLaa ccoommmmuunnee dd''EEll OOuurriicciiaa :: Elle dispose d'un 2ème atout essentiel pour son développement
économique après l'agriculture. La traversée du centre urbain par un important axe structurant (les
grands pôles (Sétif – Béjaia et Aïn El Kebira) un axe qui a permis l'émergence d'une offre
commerciale non négligeable, une source de revenus pour la commune. Un passage obligé pour les
usagers qui empruntent cet axe. Le tissu urbain est très dense, doté de programmes d'habitat et
d'équipements offrant toutes les commodités nécessaires à une population qui ne cesse de se
concentrer au niveau du chef lieu. Un certain dynamisme commercial s'est tissé en centre très animé
par les rapports sociaux entre les habitants. Les potentialités foncières urbaines, malgré leur
insuffisance, demeurent très convoitées pour l'implantation d'activités économiques. Le reste du
territoire communal est complètement délaissé, se caractérisant par une véritable précarité. Les
différentes localités à dominante rurale et éparse sont complètement dévitalisées. Seule
l’agglomération secondaire Maouane est dotée de quelques équipements de base.
- La commune a bénéficié de la réalisation de nouveaux locaux commerciaux dans le cadre du
soutien de l'état au développement local.
- Inexistence d'un marché hebdomadaire .
- Un marché de fruits et légumes d'une superficie de 700 m² non conforme aux règles
d'aménagement.
- Commune qui nécessite son renforcement par des marchés de proximité avec valorisation
des autres activités commerciales et artisanales qui permettent la croissance des revenus; et
surtout la contribution des recettes communales.
- Equipements en cours de réalisation : une maison de jeunes (Maoune) et une autre pour
l'A.C.L.
- 30 locaux commerciaux : Maouane
- Réalisation de 286 logements participatifs complémentaires
- Réalisation de trois (03) complexes sportifs de proximité (A.C.L – Maouane – Ouled Chaïr).
- Réalisation de 90 logements sociaux à caractère locatif
- La commune nécessite l'aménagement, l'extension et le revêtement des axes de liaison
secondaire, pour relier les différents centre ruraux entre eux et avec l'A.C.L. pour leur
permettre de se développer et par voie de conséquence faciliter les échanges, la distribution
et les approvisionnements.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 114 -
CCoommmmuunnee ddee BBeennii FFoouuddaa ::Une commune qui a été longtemps délaissée par les plans
quinquennaux, négligée sur le plan tant social qu’économique. Ce n’est qu’à partir de ces dernières
années que les responsables locaux commençaient sérieusement à se pencher sur les différentes
lacunes constatées pour redresser un tant soit peu cette situation de marasme socio-économique.
Le constat établi démontre que son économie repose essentiellement sur deux secteurs clés :
l’agriculture et le tertiaire. Ce dernier arrive à occuper un peu plus de 31% des actifs qui sont pour
la plupart versés dans les services et BTP, un secteur qui nécessite son renforcement par les
équipements nécessaires notamment commerciaux pour permettre sa vitalisation et son dynamisme.
La commune dispose d’un terrain qui sera aménagé et réservé au marché hebdomadaire d’une
superficie de 10.000 m² par les différents échanges commerciaux qui le distinguaient, on peut le
considérer de dimension régionale. Il est d’un grand attrait pour les différentes populations venant
des communes limitrophes : Beni Aziz, Dehamcha, Maaouia (AEK), Texenna et El Eulma.
Les responsables locaux projettent la démolition d’une cafétéria municipale pour la réalisation de
locaux commerciaux et un hôtel, ce qui leur permettra de faire des entrées en recettes.
Projet de réalisation de 100 locaux commerciaux dans le cadre de programmes de soutien au
développement local.
Les commerçants du « Boulevard Dubaï » d’El Eulma ont choisi d’élire le centre urbain pour
stocker et emmagasiner les marchandises et produits qui seront mis à la vente et ce pour des raisons
de convenances économiques : disponibilité de moyens de stockage (hangars, entrepôts, terrains)
pour faciliter l’acheminement par la RN 77, un axe structurant auquel se rattache l’ACL par le
chemin de wilaya 117.
Beni Fouda est appelée à faire un grand bond pour assurer une place sur le plan de sa promotion
socio-économique ; une commune dont l’économie a trop stagné ce qui a engendré un fléchissement
de la population. Elle doit disposer d’un ensemble d’équipements digne de son rang. Les centres-
relais Chirhoum et Bellouta dont la population ne cesse de faire des déplacements quotidiens vers
Sétif et El Eulma pour les approvisionnements, l’emploi et les équipements. La commune doit
exploiter toutes les opportunités économiques offertes, elle pourra faire appel aux investissements
privés, contracter des emprunts bancaires pour asseoir une véritable base économique productive
dans son territoire.
Parmi les opérations contenues dans le plan communal de développement :
- Réalisation d’une bibliothèque communale (travaux achevés)
- Construction d’un stade de proximité à Chirhoum
- Construction d’un stade de proximité au niveau de l’ACL
- Equipement espace internet à Chirhoum
- Réalisation de trois (03) terrains combinés Oued D’Hab, Hammam et Hassiba
- Etude et réalisation SPA à Beni Fouda
- Une crèche
- Etude et réalisation centre de proximité ACL
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 115 -
- Construction infrastructure sociale de proximité à Chirhoum
Les différentes opérations inscrites dans le PCD concernent :
- La réalisation d’équipement de forage, le réseau AEP et assainissement et réfection
- Entretien et maintenance
- Le revêtement et l’extension des axes de liaison
- Aménagement voirie
- Aménagement urbain Beni Fouda et agglomérations secondaires
- Réfection et extension réseau d’éclairage
- Etude pour l’alimentation en gaz naturel à Beni Fouda
Un projet socioculturel (Zaouia) en perspective qui s’étale sur 1 ha 50 pour la réalisation d’une
mosquée, une bibliothèque, un restaurant, un dortoir et des logements de fonction (Zaouia, El
Omaria, Ouled Bourouba)
CCoommmmuunnee ddee MMeezzlloouugg :: De par sa proximité de Sétif, elle pourra constituer un centre de report
pour les surplus démographiques et implantations d’activités économiques. Actuellement les
conditions permettant le redéploiement ne sont pas encore réunies, beaucoup reste à faire au niveau
de cette commune. Elle se caractérise par un espace à dominante rurale mais évoluant vers une
certaine forme urbaine de son ACL. Disposant de certaines fonctions administratives et
économiques mais qui n’arrivent à faire face à une population qui s’est sensiblement accrue,
notamment au niveau de l’ACL. Une commune à vocation agricole mais l’on constate un certain
partage entre les différentes branches d’activités économiques, une croissance lente, son avenir
dépend certainement de l’industrie et du tourisme thermal.
Le secteur tertiaire qui représente 27 % des actifs n’arrivent pas à exercer une influence, sa portée
demeure limitée d’où une dépendance quasi-totale du pôle principal, Sétif, en matière d’emplois et
équipements.
Quelques commerces de premières nécessité ou complémentaires le long de la RN 28 traversant le
noyau urbain.
Existence d’un marché hebdomadaire : commerces multiples avec une aire réservée à la vente des
bestiaux aménagée et s’étalant sur une superficie de 5000 m². Son rayonnement et local.
Inexistence de centres commerciaux, de marchés couverts ou de proximité.
Une station thermale fonctionnant sous forme de régie : Hammam Ouled Yelles qui a récemment
connu une vaste opération de rénovation et de réhabilitation ; doté un café, un restaurant et une
vingtaine de chambres. Il faut reconnaitre que tout cela ne suffit pas en matière de promotion du
tourisme. En effet le produit de cette activité est de nature composite, les éléments énoncés ne sont
que de simples supports. Il faudrait la satisfaction de toutes les motivations : les capacités de
réseaux de transport, la réalisation de grands complexes et villages, des auberges, des terrains de
sport, des activités artisanales liées à ce secteur. Des investissements à la hauteur de ces sites qui
seront réalisés. Le tourisme se définit par de véritables implications socio-économiques, source de
revenus pour la commune et générateur d’emplois en amont et en aval.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 116 -
La commune accuse un déficit en matière de foncier, notamment pour lui permettre un
renforcement en matière d’équipement, parmi les solutions envisagées pour l’extension du noyau
urbain, l’intégration de tout l’espace le long de la voie ferrée derrière la forêt. Cette dernière pourra
aussi être aménagée pour constituer un parc de loisirs et de détente.
Pour permettre sa vitalisation et instaurer une certaine animation au niveau de la commune, un
programme de réalisation de 70 locaux commerciaux a été retenu dans le cadre du développement
se répartissant comme suit :
- A.C.L = 22 locaux commerciaux (achèvement à 100%)
- A.S Hechichia = 16 locaux en cours de réalisation
- Hammam Gare = 16 locaux en cours de réalisation
- Hammam O.Yelles = 16 locaux en cours de réalisation
Parmi les autres équipements projetés ou en cours de réalisation :
- Une bibliothèque : travaux en cours d’achèvement 90%
- Une antenne administrative : El Hechichia : en phase d’étude
- Salles de soins : El Hechichia, Hammam O.Yelles, Hammam Gare et la zone éparse (Ouled
Saïfi). Les salles de soins sont en cours de réalisation
- Une centre de santé A.C.L
- ACL un stade communal
- Matécos ACL & AS
Commune de Guedjel :Une commune qui peut en perspective prétendre à une véritable croissance
économique. Tous les ingrédients lui sont offerts pour son développement futur. Elle détient un
éventail de potentialités et d’atouts dont la valorisation lui permet de s’imposer en terme
économique au niveau de l’aire d’étude.
Une commune qui par son rang de chef-lieu de daïra a connu une rapide progression de son secteur
tertiaire, elle dispose d’une gamme d’équipements qui rayonnent à travers tout le territoire.
Les activités artisanales sont largement développées, localisées au niveau de l’ACL et les centres
d’appui (Guedjel, Bouaouadja et Bir Labiad qui constituent les agglomérations secondaires.
Une commune traversée par un axe de communication très important (la RN 75) qui coupe le
territoire en deux (02) parties distinctes. Un axe constituant une véritable colonne vertébrale.
La partie Est : Le centre urbain (Ras El Ma) qui se caractérise notamment par les équipements
administratifs structurants et autres équipements importants tels que secteur santé, éducation, etc.
La partie Ouest de la RN 75 : Guedjel, suffisamment équipée par les commerces multiples. Un
secteur en pleine expansion et qui et à la base de l’augmentation sensible de la population. En effet,
les centres d’appui qui sont traversés par la RN 75 sont plus peuplés que le chef-lieu qui se trouve
en retrait. Tous les projets inscrits pour Guedjel sont implantés à Ras El Ma.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 117 -
Une commune à vocation agricole (un secteur primordiale) : Il arrive à assurer les
approvisionnements de diverses régions au niveau de la wilaya, ce qui permet à la population de se
maintenir dans ce secteur vital et tirer des revenus. Le développement des céréales, de l’élevage,
légumes et fruits, les produits laitiers et surtout l’aviculture. Cependant accuse un grand déficit au
niveau de circuit de commercialisation et de distribution de produits agricoles :
- Absence d’un marché hebdomadaire
- Absence d’un marché de bestiaux
- Inexistence d’un marché de gros, marché couvert et marché de proximité..
Seuls des locaux commerciaux de première nécessité et quelques commerces complémentaires
arrivent à satisfaire les besoins exprimés par une population qui ne cesse de s’accroitre.
Bir Labiad et Bouaouadja proches de la limite administrative avec Sétif disposent de quelques
équipements de base.
La commune recèle d’inestimables richesses de sous-sol qui ne demandent qu’à être exploitées. Un
ensemble de carrières du côté de Lemzara et Bir Labiad.
Elle dispose de réserves foncières (terrains communaux) plus de 500 ha au niveau de Lemzara,
Guiss et Bir Labiad. Guedjel pourrait être retenue pour le trop-plein de Sétif en matière d’habitat et
d’implantations d’activités économiques.
Equipements projetés ou en cours de réalisation :
- Complexe des avocats à proximité de l’hôpital. Une influence fonctionnelle inter-wilayas :
Sétif, BBA, Msila et Béjaïa (ACL)
- Un parc forestier plus village touristique à Djebel Youcef (Propositions permis de construire
en cours)
- Un complexe sportif de proximité (ACL)
- Une piscine
- Un hôtel
- Une bibliothèque municipale (en cours de réalisation)
- Une crèche (en cours de réalisation)
- Siège de police de proximité (proposition) ACL
- Siège de protection civile (proposition) ACL
- Une mosquée ACL (en cours de réalisation)
- Une mosquée Lemzara (en cours de réalisation)
- Une mosquée Boukechra (en cours de réalisation)
- Une salle de soins (Boukrama)
- Une antenne administrative (Boukrama)
La commune a bénéficié d’un programme de réalisation de 72 locaux commerciaux qui sont répartis
entre les différents centres afin de leur permettre une certaine animation.
Nécessité d’un marché hebdomadaire pour permettre aux producteurs agricoles locaux de mieux
valoriser leurs produits
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 118 -
Commune de Ouled Saber : Elle est constituée par un ensemble de bourgades ayant à leur tête un
centre urbain Bir Souici qui occupe le rang de chef-lieu. La forme de ce dernier pourra connaitre un
certain façonnement. La commune a bénéficié de programmes d’habitat et une dotation en
équipements nécessaires pour fixer la population au niveau de son espace. Une commune à vocation
agricole.
Le secteur tertiaire est encore peu représentatif en termes économiques, quelques commerces et
activités artisanales le long de l’axe Ain Romane/Bir Souici qui arrivent à satisfaire les besoins de la
population.
En matière d’emploi le tertiaire occupe 17% des actifs.
La réalisation de 60 locaux commerciaux répartis entre l’ACL et Ain Romane.
Le secteur BIP est très développé, détenant 31% des parts des actifs.
En matière de réseaux : l’électrification a atteint 98%, et l’alimentation en gaz de ville 70% :
émergence d’une ville.
Le programme de développement rural de proximité (PPDRI) a touché trois (03) localités
(Lehmalet, Benzerrar et Ain Djedrine). La commune dispose d’un patrimoine qui pourra lui faire
des entrées en recettes pour assurer la gestion courante. Elle dispose de réserves foncières
considérables pour permettre l’implantation d’équipements et d’activités économiques. La
commune fait l’objet d’une réflexion autour de la création d’une ville entre Bir Souici et Ain
Romane qui sera largement organisée autour de réseaux de voiries avec contrôle de son extension.
Une commune qui nécessite la réhabilitation des oueds avec une réalisation de collecteurs et regards
qui permettent l’évacuation en période de crues : Bir Souici, une zone inondable.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 119 -
II.4. RECAPITULATION : ENJEUX DU TERRITOIRE PROPRES A CHAQUE
COMMUNE:
- Une position stratégique
- Un point de passage
- Un lieu de transit
- Un espace multifonctionnel
- Un pôle de dimension régionale
- Une ville à vocation administrative et tertiaire
- Un important secteur financier et bancaire
- Siège des grandes entreprises
- Une attractivité touristique forte disposant d’atouts multiples
- Une offre hôtelière, une restauration diversifiée. Sétif est considérée comme l’une des
meilleures destinations en matière de tourisme
- Un important réseau de communication
- Une tri-modalité en matière de transport : route, rail, aéroport
- Un nouvel acquis : une desserte autoroutière
- Une industrie tournée vers une diversité de branches économiques
- Un grand pôle commercial
- Un potentiel dans les domaines de la formation et de la recherche
- Existence de grands pôles universitaires qui permettent de créer des synergies avec les
entreprises économiques et industrielles
- Une commune porteuse d’ambitieux projets, et qui s’engage à vivre une nouvelle mutation
dans les prochaines décennies
Commune d’Ain Arnat :
- Une commune à fort taux d’attractivité
- Des opportunités socio-économiques
- Une tendance évolutive du secteur tertiaire et des transports
- Une commune qui nécessite de conforter une vocation de commerces et services
Commune d’Ain Abessa :
Un maillon fort : développement de l’agroalimentaire et valorisation du tourisme
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 120 -
Commune d’El Ouricia :
L’action polarisable de la commune en tant que plaque tournante sera sans doute déterminante pour
y drainer un ensemble d’activités commerciales et artisanales
Une commune qui nécessite l’ouverture de voies de liaisons pour permettre une bonne structuration
de l’espace
Commune de Beni Fouda :
- Un centre urbain dans une région rurale
- Le tertiaire constituera la principale source pour la commune
- Renforcement du patrimoine communal
- Développement d’un tourisme local (Mous)
- La disponibilité de nombreux gisements de substances utiles pourra impulser le
développement de PME/PMI
- Disponibilité de foncier pour l’implantation d’activités économiques
Commune de Guedjel :
La commune dispose de possibilités d’investissements très intéressantes dans l’agriculture, le
commerce et le tourisme.
Elle peut constituer un pôle de produits agricoles : viande et lait
Disponibilité de réserves foncières
Commune de Mezloug :
Une commune qui nécessite la diversification de son tissu économique avec des priorités qui seront
accordées pour l’extension industrielle
Si le projet de transfert de ressources hydriques se concrétise, le secteur agricole connaitra une
véritable mutation
Promouvoir un tourisme lié aux ressources thermales : des eaux riches en chlore et calcium (des
vertus thérapeutiques)
Commune d’Ouled Saber :
Une commune disposant d’importantes réserves foncières et proche du pôle principal : une zone de
report de surplus de population et de soutien aux activtés économiques et industrielles. Une
réflexion autour de la création d’une nouvelle ville industrielle.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 121 -
En conclusion :
Le groupement communal est fortement marqué par le cachet agricole, une prépondérance dans
l’occupation du sol, un secteur qui doit maintenir son rôle dans la dynamique économique, lui
garantir toutes les priorités nécessaires et investissements : un secteur productif qui crée une valeur
ajoutée.
Existence d’une importante infrastructure de communication très favorable à l’émergence de tous
les secteurs économiques
Adaptation des structures commerciales aux structures urbaines et agglomérées. L’activité
commerciale est une composante essentielle de l’économie. Son aménagement est une partie
intégrante de l’aménagement du territoire afin d’éviter la prolifération de marchés parallèles et
anarchiques qui se distinguent par la prolifération du commerce informel qui permet l’évasion
fiscale ; une perte de recettes pour les communes
L’étude intercommunale a pour finalité l’exploitation au mieux des atouts de chaque commune afin
de conforter sa position dans le périmètre et lui assurer un aménagement à sa mesure d’ici le long
terme
La chose évidente est que l’avenir de chacune reste étroitement lié au devenir de toute l’aire d’étude
(une étude systémique)
« La commune : une unité qui n’a de valeur qu’à travers l’ensemble ».
Organisation de ces sous-espaces (communes) selon les potentialités et les spécificités de chacun,
en fonction des atouts, et réfléchir à leur valorisation
Impulsion d’une nouvelle dynamique sans inégalités à tous les plans socio-économiques
On ne peut dégager une certaine hiérarchie entre les différentes communes si ce n’est que par le
rang administratif occupé (commune, daïra), les équipements, la population, les finances, la taille, le
nombre d’activités implantées, etc. Tous ces paramètres restent discutables. La structure de chaque
commune varie selon le temps, la taille et l’importance de chaque commune sont susceptibles de se
modifier avec l’apparition d’autres potentialités et implantations économiques. L’objectif
recherches c’est surtout la complémentarité entre ces communes pour assurer un véritable
développement économique. Dans ce cadre d’étude la stratégie de développement s’articule autour
des orientations suivantes :
Axe 1 : Un développement urbain maitrisé, un espace rural préserve les espaces affectés aux
activités agricoles. L’habitat éparpillé. La protection des espaces naturels et du paysage (faire la
distinction du cachet de chaque espace).
La maitrise de la consommation du foncier : une économie et une valorisation
Axe 2 : Encourager les commerces et les équipements : selon la spécificité de chaque commerce (du
marché de gros à celui du détail) : Ain Abessa, Ain Arnat, Beni Fouda. Etablissement de lieux
sociaux entre les différents résidents. Permettre une certaine animation au sein de ces communes.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 122 -
Axe 3 : La préservation de la vocation agricole de toute l’aire d’étude.
Axe 4 : Conforter et développer les activités industrielles (ZEA, ZI). Mezloug, Ain Arnat, Mehdia,
Ouled Saber. Des zones d’artisanat : El Ouricia, Beni Fouda.
Axe 5 : Choix des activités économiques notamment industrielles à proximités des grandes voies de
circulation.
RRééppaarrttiittiioonn ddeess pprroojjeettss dd''iinnvveessttiisssseemmeenntt ddééccllaarrééss ::
ppaarr sseecctteeuurrss dd''aaccttiivviittéé dduu 0011//0011//22000088 aauu 3311//1122//22000088 ((WWiillaayyaa)) SSoouurrccee ––DD--PP--AA--TT
Constat :
La répartition de la nature de projets laisse clairement apparaître la prépondérance dans le secteur
du transport (151 projets représentant 54,32 % du total donnant lieu à un volume d'emplois de 754).
Le deuxième secteur est représenté par le BTPH (61 projets représentant un pourcentage 21,94 %
donnant leur à 1179 emplois).
Le troisième secteur est le fait de l'industrie (48 projets pour 17,27 % traduisant une masse
d'emplois de 1627 emplois). Les autres secteurs sont assez négligeables : services (12), santé (4)
tourisme (02).
Secteur d'activité Nombre
de projets %
Nombre
d'emplois %
Montant
Global %
Agriculture - - - - - -
BTPH 61 21.94 1179 29.39 5744 22.84
Industries 48 17.27 1627 40.55 14230 56.58
Santé 4 1.44 113 2.82 351 1.40
Transport 151 54.32 754 18.79 3930 15.63
Tourisme 2 0.72 96 2.39 356 1.42
Services 12 4.32 243 6.06 541 2.15
Commerce - -- - - - -
Total 278 100 4012 100 25152 100
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 123 -
RRééppaarrttiittiioonn ddeess pprroojjeettss dd''iinnvveessttiisssseemmeennttss Déclarés par commune du 01/01/2008 au 31/12/2008 (groupement – communal):
Secteur d'activité Nombre
de projets %
Nombre d'emplois
% Montant
Global %
SETIF 61 64 1411 74 9960 84.35
AIN ARNAT 11 12 117 6 276 2.34
AIN ABBESSA 3 3 55 3 307 2.61
EL OURICIA 6 7 31 2 184 1.55
BENI FOUDA 3 3 15 1 65 0.55
MEZLOUG 5 5 96 5 291 2.46
GUEDJEL 5 5 113 6 696 5.89
Ouled Saber 1 1 50 3 28 0.25
Périmètre d'air
d'étude 95 100 1888 100 11.807 100
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 124 -
PPrroojjeettss dd''iinnvveessttiisssseemmeenntt ppaarr sseecctteeuurr dd''aaccttiivviittéé ééccoonnoommiiqquuee
((GGrroouuppeemmeenntt –– CCoommmmuunnaall))
Communes Santé BTPH Industrie Transp Tourisme Service
Setif
N. de projets 2 21 17 14 1 6
Emploi 31 423 562 136 60 199
Montant MDA 287 2199 6276 578 316 304
Aïn Arnat
N. de projets - 2 4 5 - -
Emploi - 65 16 36 - -
Montant MDA - 69 81 126 - -
Aïn Abessa
N. de projets - 3 - - - 6
Emploi - 55 - - - 31
Montant MDA - 307 - - - 184
El Ouricia
N. de projets - - - 6 - -
Emploi - - - 31 - -
Montant MDA - - - 184 - -
Béni Fouda
N. de projets - 1 - 2 - -
Emploi - 10 - 5 - -
Montant MDA - 56 - 9 - -
Mezloug
N. de projets - 1 4 - - -
Emploi - 4 92 - - -
Montant MDA - 13 278 - - -
Guedjel
N. de projets - - 4 1 - -
Emploi - - 111 2 - -
Montant MDA - - 686 10 - -
Ouled Saber
N. de projets - - - - - -
Emploi - - - - - -
Montant MDA - - - - - -
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 125 -
III. Capacités financières des communes limitrophes de setif Composant l’aire d’étude
Introduction
Dans ce chapitre notre travail consiste à faire le point sur quelques données chiffrées relatives à
l'évolution des finances mises à la disposition des communes de la 1ère couronne autour du pôle de
Sétif. Leur interprétation pourra dans une certaine mesure nous éclairer sur la provenance de leur
source, la répartition des charges et surtout les capacités de couvrir toutes les opérations engager
pour améliorer le cadre de vie des citoyens établis. Nous allons aussi établir des rapports de
comparaison entre elles en tenant compte de leur taille, leur importance, le degré d'autofinancement
et de gestion. Les finances locales constituent un indicateur économique et financier non-
négligeable qui permet de distinguer l'avancée et l'intégration de la commune dans le processus
économique local. Elle ne pourrait assurer son autonomie si elle n'arrive pas à valoriser toutes ses
ressources, multiplier les revenus de son patrimoine, et créer un environnement favorable pour
l'attrait des investissements.
Pour mieux saisir quelques éléments financiers, il est utile de se référer au compte administratif qui
retrace les mouvements effectifs de recettes et de dépenses, il permet de rendre compte
annuellement des opérations budgétaires. Son examen constitue un acte majeur de la vie de la
commune, une véritable analyse financière pour apprécier l'écart entre les propositions de ces
dépenses et recettes qui sont adoptées et la réalité de leur exécution.
Les données fournies par les tableaux qui suivent montrent que le compte administratif comporte
deux (02) sections: fonctionnement, équipement et investissement. Chacune de ces deux sections est
divisée en dépenses et en recettes dont le total est obligatoirement équilibré.
1 – Section de fonctionnement :
a/ Dépenses : Elles concernent principalement :
- Les frais de gestion courante
- Rémunérations et charges du personnel
- Les frais d'entretien des biens, meubles et immeubles
- Les charges d'entretien de voirie
- Le prélèvement pour les dépenses d'équipement et d'investissement
- Les frais de gestion et les frais financiers (intérêt de la dette si la commune a
contracté un emprunt)
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 126 -
b/ Recettes :
- Produit des ressources fiscales
- Les subventions et dotations de l'Etat
- Le produit de l'emprunt s'il est autorisé
- Le produit d'exploitation
2 – La section d'investissement et d'équipement :
Elle retrace toutes les opérations affectant le patrimoine de la commune et son financement; les
opérations d'immobilisations (acquisitions de terrains, constructions, travaux, etc.)
a/ – Dépenses :
- Remboursement des emprunts (capital de la dette si elle a été contractée
antérieurement)
- Moins-value de cession
- Immobilisations
- Charges à répartir sur plusieurs exercices
- Achats matériels et mobiliers, bâtiments et travaux
b/ – Recettes :
- Virement de la section de fonctionnement
- Subventions et dotations
- Autofinancement
- Emprunts pour la réalisation de projets sociaux
Remarque : D'une manière générale, les moyens financiers qui sont propres à une commune sont
constitués par :
- Le produit de la fiscalité
- Le revenu de son patrimoine
- Les subventions et les emprunts
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 127 -
III.1. EVOLUTION DES INSCRIPTIONS BUDGETAIRES
(Prévisions fixations : Année 1998 – 2008 en DA
Commune
Section
Année 1998 Année 2008
Dépenses Recettes Dépenses Recettes
Fonctionnement 51.064.705.72 50.316.491.23 169.786.629.60 217.456.004.28
Equipement
+ investis.
128.823.879.97 129.000.917.06 36.575.394.37 218.228.621.67
Déductions
Cpte 83 D ART-100-R
1.984.179.19
799.830.71
1.984.179.19
799.830.71
54.360.183.36 54.360.183.36
_
571.177.40 229.322.601.98 _
Cpte. 85
Excédent
Total
177.104.575.79 177.104.575.79 381.324.442.59 381.324.442.59
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 83 D ART-100-R
Cpte 85
Excédent
Total
35.743.723.98 37.996.872.52 72.952.701.14 94.379.355.26
23.188.114.16 23.237.776.66 109.885.192.94 110.255.922.00
920.651.81
1783.387.63
920.651.81
1.783.387.63
906.064.11
6.740.218.20
906.064.11
6.740.218.20
2.302.811.04 _ 21.797.383.17 _
58.530.609.74 58.530.609.74 196.988.994.94 196.988.994.94
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 83 D ART-100-R
Cpte 85
Excédent
Total
28.169.837.11 25.861.941.47 64.930.394.78 86.409.206.08
44.309.264.77 44.358.057.58 125.673.287.56 125.735.737.56
86.642.78
1.022.302.99
86.642.78
1.022.302.99
12.936.923.02 12.936.923.02
_ 2.259.102.83 21.541.261.30 _
71.370.156.11 71.370.156.11 199.208.020.62 199.208.020.62
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 83 D ART-100-R
Cpte 85
Excédent
44.095.958.39 43.327.848.16 58.559.779.36 88.930.606.28
37.190.353.19 37.190.353.19 154.329.726.53 154.329.818.78
735.130.27
1.283.171.84
735.130.27
1.283.171.84
837.160.21
6230.493.87
837.160.21
6230.493.87
_ 768.110.23 30.370.919.17 _
79.268.009.47 79.268.009.47 236.192.770.98 236.192.770.98
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 128 -
Total
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 85
Total
38.453.827.12 39.326.321.28 192.405.801.64 192.814.743.11
16.015.361.37 17.870.328.43 185.208.640.52 186.234.275.40
707.135.10
3979.041.95
707.135.10
3979.041.95
105.767.210.87 105.767.210.87
2.727.461.22 - 1.434.576.36 -
52.510.472.66 52.510.472.66 273.281.807.65 273.281.807.65
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 85
Total
48.495.849.34 51.706.099.83 109.121.064.76 154.796.088.10
50.469.144.12 50.471.873.17 191.615.442.51 191.615.442.51
161.189.26
1796.704.95
161.189.26
1796.704.95
14.674.169.15 14.674.169.15
3.212.979.54 - 45.675.023.34 -
100.220.078.79 100.220.078.79 331.737.361.46 331.737.361.46
Fonctionnement
Equipement
Déductions
Cpte 85
Total
26.754.104.00 20.987.910.48 75.227.623.78 76.636.053.16
35.721.854.47 35.977.586.71 158.730.872.09 158.730.872.09
338.042.38
615.046.06
338.042.38
615.046.06
1.846.155.24 1.846.155.24
- 5.510.461.28 1.408.429.38 -
61.522.870.03 61.522.870.03 233.520.770.01 233.520.770.01
Les données chiffrées contenues dans ce tableau montrent l'extrême évolution des inscriptions
budgétaires (dépenses et recettes) durant la période 98-2008. Une aisance financière qui est due
en grande partie par les subventions de l'Etat pour assurer le dynamisme local.
Les inscriptions budgétaires durant l'année 1998 révèlent un déficit au niveau de la section de
fonctionnement : les recettes émises n'arrivent pas à couvrir les dépenses correspondantes, tel
est le cas pour les communes : Ain Arnat, El Ouricia, Beni Fouda et Ouled Saber. Durant
l'année 2008 toutes les communes enregistrent un excédent de recettes qui touche aux deux
(02) sections : fonctionnement et investissement. Un résultat de compte positif qui sera reporté
à posteriori dans le budget supplémentaire.
Selon la consistance financière au niveau communal, Ain Arnat en tête suivie par Guedjel et
Mezloug pour l'année 2008
L'excédent de recettes enregistré au niveau des communes varie entre 10 et 14% par rapport au
total des inscriptions budgétaires, sauf pour la commune d'Ain Arnat qui est de l'ordre de 61%
que l'on peut situer notamment au niveau de l'investissement dont les programmes n'ont peut
être pas encore été activés et dont l'encaissement se fait par tranche.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 129 -
En ce qui concerne les déductions opérées dans les fixations de la section de fonctionnement au
profit de l'investissement (compte 83 dépenses Art 100 recettes et Art 798 pour travaux
d'équipement réalisés à partir de l'exploitation directe. Un prélèvement que l'on peut situer dans
la section de fonctionnement :
Mezloug = 55%
A.Arnat = 33%
A.Abbessa = 10%
Guedjel = 14%
El Ouricia = 20%
O.Saber = 30%
Beni Fouda = 10%
Ces parts sont déterminées en fonction des besoins de l'équipement et de l'investissement.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 130 -
III.2. EVOLUTION DES INSCRIPTIONS BUDGETAIRES 1998/2008
selon la consistance en DA
Commune 1998 2008 %
Ain Arnat 177.104.575.79 381.324.442.59 216 %
Guedjel 100.220.078.79 331.737.361.46 331 %
Mezloug 52.510.472.66 273.281.807.65 521 %
Beni Fouda 79.268.009.47 236.192.770.98 298 %
Ouled Saber 61.522.870.03 233.520.770.01 380 %
El Ouricia 71.370.156.11 199.208.020.62 280 %
Ain Abbessa 58.530.609.74 196.988.994.94 337 %
Ce tableau indique une évolution appréciable des inscriptions budgétaires durant cette dernière
décennie. Des taux d'évolution qui dépassent largement 200%. Ceci s'explique par l'effet
conjugué de plusieurs facteurs économiques et sociaux.
Un accroissement démographique accéléré au niveau des chefs-lieux de communes suivi des
besoins sociaux croissants d'où multiplication des charges de gestion courante : réseaux
d'assainissement, alimentation en eau potable, éclairage public, etc…(inflation)
Au regard des données comptables, la situation financière a connu une forte progression mais
l'Etat qui manifeste un attachement fort aux communes, un soutien indéniable pour assurer leur
dynamisme en renflouant les caisses communales par des finances nécessaires.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 131 -
III.3. PRINCIPALES CHARGES DE FONCTIONNEMENT
(Titre indicatif - échantillonnage)
Commune Inscription de
la dépense Libelle Montant %
Ain Arnat
169.186.629.60
Charges des personnels (masse salariale)
42.306.557.04 25 %
Charges de travaux et services
18.016.913.08 11 %
Aides et subventions 15.912.267.02 10 %
Prélèvement pour la section investiss - équip
54.360.183.36 33 %
Ain Abbessa
72.952.701.14
Charges des personnels (masse salariale)
27.950.937.65 39 %
Frais d'entretien des biens meubles et
immeubles
8.320.710.28
12 %
Charges de gestion courante
5.190.542.87 8 %
Frais financiers 6.344.339.00 9 %
Beni Fouda
58.559.779.36
Charges des personnels (masse salariale)
28.625.894.03 49 %
Frais d'entretien des biens meubles et
immeubles
3.689.861.35
7 %
Charges de gestion courante
4.256.341.25 8 %
Aides et subventions 7.637.563.43 13 %
Dans ce tableau sont illustrés les montants des principales charges de fonctionnement qui
détiennent les plus grandes parts par rapport à l'inscription budgétaire. Nous avons pris comme
échantillon trois communes distinctes.
Ce qu'il faut retenir c'est que la détermination a été faite sur la base de critères précis, des
priorités de gestion propres à chaque commune. Parmi les plus importantes charges
représentées dans la section de fonctionnement pour l'année 2008 :
Ain Arnat : Le prélèvement au profit de l'équipement et investissement qui représente 33% des
fixations de dépenses de fonctionnement.
Les aides et subventions aux populations démunies, les associations culturelles et sportives,
…etc. Ce type de charges détient une part non négligeable dans les estimations budgétaires.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 132 -
Les charges du personnel communal (masse salariale) pèsent encore lourd dans le total des
charges (toutes les communes).
Un autre élément qui attire l'attention : ce sont les frais financiers. Les emprunts auprès des
institutions financière et bancaires qui permettent de répartir le cout d'investissement important
sur plusieurs années. L'on constate que ces communes dont le patrimoine communal n'est pas
solide, des produits d'exploitation restreints qui n'arrivent à couvrir ni les intérêts des emprunts
au niveau de la section de fonctionnement ou de remboursement de cet emprunt
(investissement), ce qui affecte négativement les finances communales. Les communes doivent
réfléchir à leur propre auto financement.
Parmi les plus grandes préoccupations des responsables c'est surtout assurer la gestion courante
de leur commune. L'on constate que les montants prévus pour ce type de charges est parfois
insignifiant en comparaison avec les autres charges de fonctionnement.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 133 -
III.4. PRINCIPALES RESSOURCES DE FONCTIONNEMENT
Commune Inscription
Recette Libellé Montant %
Ain Arnat
217.456.004.28
Aides et
subventions Etat 26.699.580.00 13 %
Fonds communs des
collectivités (FCCL) 50.759.324.00 24 %
Impôts (directs et
indirects) 97.371.667.70 45 %
Ain Abbessa
94.379.355.26
Aides et
subventions Etat 39.053.898.00 42 %
Autres subventions 18.061.502.00 20 %
Fonds communs des
collectivités (FCCL) 21.571.251.00 23 %
Beni Fouda
88.930.606.28
Aides et
subventions 29.182.935.00 33 %
Fonds communs des
collectivités (FCCL) 29.741.232.00 34 %
Produit du
patrimoine 3.214.373.60 4 %
L'interprétation des données contenues dans le tableau n°4 est très significative quant à la part
des subventions (Etat, FCCL,…) pour les prévisions de recettes. Le patrimoine communal
(produit d'exploitation) demeure faible en matière de contribution. Des ressources encore
faibles qui nécessitent leur valorisation. Néanmoins des communes telles que : Ain Arnat,
Mezloug et Guedjel, dont la part de fiscalité permet des revenus à la commune pour faire face à
des charges de gestion courantes.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 134 -
III.5. ANALYSE DES DONNEES FISCALES ANNEE 2008 Selon la consistance en DA
Commune Fiscalité directe
(TVA+IAP+IFU+ISP)
Fiscalité
indirecte (locale) Total
% par rapport
aux inscriptions
budgétaires
A.Arnat 10.552.467.56 86.819.200.14 97.371.667.70 26 %
Mezloug 44.320.783.00 8.086.080.00 52.406.863.00 20 %
Guedjel 33.853.160.99 3.037.136.35 36.890.297.74 12 %
El Ouricia 9.482.707.57 1.071.730.88 10.554.438.45 6 %
A.Abbessa 9.787.161.15 573.710.97 10.360.872.12 6 %
O.Saber 2.883.694.00 - 2.883.694.00 2 %
B.Fouda 1.940.311.05 208.166.70 2.148.477.75 1 %
L'analyse des données fiscales pour l'année 2008 démontre que les communes de Ain Arnat et
Mezloug suivies par Guedjel dont l'apport de l'impôt, comme recette, dépasse de loin les autres
communes. Ceci s'explique en grande partie par leur positionnement le long des grands axes de
liaisons (RN 5, RN 28, RN 75) et la concentration des activités économiques et commerciales.
La fiscalité indirecte locale permet de nous éclairer sur la dimension et l'importance du
patrimoine détenu par les communes. Une infime contribution dans l'élaboration du budget
d'autant plus que souvent elle est impayée portant préjudice à la commune par les contribuables
: tel est le cas de Beni Fouda.
Elle est aussi loin d'atteindre un taux considérable pour les communes de la partie Nord: Ain
Abbessa et El Ouricia. Il s'agit de la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties et la
taxe d'habitation. Les communes accusent un grand déficit en matière de fiscalité indirecte.
Beni Fouda et Ouled Saber avec des taux de 1% et 2%, sont pauvres en termes de base
d'imposition par rapport aux autres communes qui sont mieux dotées (taux dérisoire).
Les impôts financent une grande partie des charges d'exploitation de la commune et une partie
des charges d'investissements (tel que remboursement des emprunts). Ils constituent l'une des
principales ressources financières de la commune.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 135 -
III.6. BALANCE GENERALE
BALANCE GENERALE ANNEE 2008
Commune Section Dépenses Recettes
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
AIN
AR
NA
T
Fonction 169.786.629.60 141.278.585.62 84% 28508.043.98 217.456.004.28 217.456.004.28 100% -
Equipt + invest 36.575.394.37 35.552.460.72 98% 1.022.933.65 218.228.621.67 213.728.621.67 98% 4.500.000.00
Total 206.362.023.97 176.831.046.34 86% 29.530.977.63 435.684.625.95 431.184.625.95 99% 4.500.000.00
Cpte83 Art-100 54.360.183.36 54.360.183.36 - 54.360.183.36 54.360.183.36 - -
Cpte 85 Excédent 229.322.601.98 254.353.579.61 - - - - 25.030.977.63
Total général 381.324.442.59 376.824.442.59 29.530.977.63 381.324.442.59 376.824.442.59 - 29.530.97763
AIN
AB
ESSA
Fonctionn 72.952.701.14 58.185.974.40 99% 14.766.726.74 94.379.355.25 94.379.355.25 100% -
Equipt + invest 109.885.192.94 74.965.014.22 69% 34.920.178.72 103.515.703.80 103.256.836.12 99.74% 258.867.68
Total 182.837.894.08 133.150.988.62 73% 49.686.905.46 197.895.059.05 197.636.191.37 99.86% 258.867.68
Art-798 906.064.11 906.064.11 - 906.064.11 906.064.11 - -
Cpte 83 Art-100 6.740.218.20 6.740.218.20 - - - - -
Cpte 85 Excédent 21.797.383.17 71.225.420.95 - - - - 49.428.037.78
Total général 196.988.994.94 196.730.127.26 49.686.905.46 196.988.994.94 196.730.127.26 - 49.686.905.46
BALANCE GENERALE ANNEE 2008
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 136 -
Commune Section Dépenses Recettes
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
EL O
UR
ICIA
Fonction 64.930.394.78 50.971.369.50 79% 13.959.025.28 86.409.206.08 86.309.206.08 99.88% 100.000.00
Equipt + invest 125.673.287.56 61.304.417.68 49% 64.368.869.88 125.735.737.56 125.735.737.56 100% -
Total 190.603.682.34 112.275.787.18 59% 78.327.895.16 212.144.943.64 212.044.943.64 99.95% 100.000.00
Cpte83 Art-100 12.936.923.02 12.936.923.02 - - 12.936.923.02 12.936.923.02 - -
Cpte 85 Excédent 21.541.261.30 99.769.156.46 - - - - - 78.227.895.16
Total général 199.208.020.62 199.108.020.62 - 78.327.895.16 199.208.020.62 199.108.020.62 - 78.327.895.16
BEN
I FO
UD
A
Fonctionn 58.559.779.36 54.083.253.42 93% 4.476.525.94 88.930.606.28 88.930.606.28 100% -
Equipt + invest 154.329.726.53 83.473.857.44 54% 70.855.869.09 154.329.818.78 107.364.289.69 70% 46.965.529.09
Total 212.889.505.89 137.557.110.86 65% 75.332.395.03 243.260.425.06 196.294.895.97 81% 46.965.529.09
Art-798 837.160.21 837.160.21 - - 837.160.21 837.160.21 - -
Cpte 83 Art-100 6.230.493.87 6.230.493.87 - - 6.230.493.87 6.230.493.87 - -
Cpte 85 Excédent 30.370.919.17 58.737.785.11 - - - - - 28.366.865.94
Total général 236.192.770.98 189.227.241.89 - 75.332.395.03 236.192.770.98 189.227.241.89 - 75.332.395.03
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 137 -
BALANCE GENERALE ANNEE 2008
Commune Section Dépenses Recettes
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
MEZ
LOU
G
Fonction 192.405.801.84 175.348.684.39 92% 17.057.117.25 192.814.743.11 192.480.222.93 100% 334.520.18
Equipt + invest 185.208.640.52 70.895.693.99 30% 114.312.946.53 186.234.275.40 186.184.275.40
99.97
% 50.000.00
Total 377.614.442.36 246.244.378.38 66% 131.370.063.78 379.049.018.51 378.664.498.33 99.90% 384.520.18
Cpte83 Art-100 105.767.210.87 105.767.210.87 - - 105.767.210.87 105.767.210.87 - -
Cpte 85 Excédent 1.434.576.35 132.420.119.95 - - - - - 130.985.543.60
Total général 273.281.807.64 272.897.287.46 - 131.370.063.78 273.281.807.64 272.897.287.46 - 131.370.063.78
GU
IDEJ
EL
Fonctionn 109.121.064.76 103.153.118.14 95% 5.967.946.62 154.796.088.10 154.796.088.10 100% -
Equipemt invest 191.615.442.51 101.701.255.66 53% 89.914.186.85 191.615.442.51 165.070.287.69 87% 26.545.154.82
Total 300.736.507.27 204.854.373.80 69% 95.882.133.47 346.411.530.61 319.866.375.79 93% 26.545.154.82
Cpte 83 Art-100 14.674.169.15 14.674.169.15 - - 14.674.169.15 14.674.169.15 - -
Cpte 85 Excédent 45.675.023.34 115.012.001.99 - - - - - 69.336.978.65
Total général 331.737.361.46 305.192.206.64 - 95.882.133.47 331.737.361.46 305.192.206.64 - 95.882.133.47
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 138 -
BALANCE GENERALE ANNEE 2008
Commune Section Dépenses Recettes
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
Inscription budgétaire
Réalisation % Reste à réaliser
OU
LED
SA
BER
Fonction 75.227.623.78 60.274.603.69 81% 14.953.020.09 76.636.053.16 76.636.053.16 100% -
Equipt
invest 158.730.872.09 59.896.692.67 38% 98.834.179.42 158.730.872.09 126.870.459.13 80% 31.860.412.96
Total 233.958.495.87 120.171.296.36 52% 113.787.199.51 235.366.925.25 203.506.512.29 87% 31.860.412.96
Cpte83
Art-100-fonct 1.846.155.24 1.846.155.24 - - 1.846.155.24 1.846.155.24 - -
Cpte 85
Excédent 1.408.429.38 83.335.216.17 - - - - - -
Total général 233.520.770.01 201.660.357.29 - 31.860.412.72 233.520.770.01 201.660.357.29 - 31.860.412.96
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 139 -
Constat :
Le tableau (balance générale) Porte principalement sur les conditions dans lesquelles les
communes réalisent l'équilibre de leurs comptes (équilibre budgétaire). Nous constatons que les
taux de réalisation des recettes de fonctionnement ont atteint la hauteur de 100% par rapport
aux recettes réelles. Celles de l'équipement arrivent parfois à dépasser le taux de 90%.
Un prélèvement sur les recettes de fonctionnement est affecté à la couverture des dépenses
d'investissement (financement).
Réalisation d'un excédent d'exploitation : il correspond à un excédent de fonctionnement non
dépensé qui sera reporté pour l'exercice prochain. Généralement il est présenté comme une
certaine "économie" dégagée dans la gestion courante des communes. Il correspond au reste à
réaliser : entre les titres émis et les mandatements de dépenses.
Remarque :
Une réalisation à 100% et plus dégage une plus value tandis qu'une réalisation inférieure à
100% fait apparaitre une moins value.
Les restes à réaliser (RAR) concernent les sommes qui n'ont pas été réalisées (recettes).
Au regard des chiffres contenus dans ce tableau, la conjoncture financière engagée est en passe
de se représenter positivement sur la balance.
Chapitre troisième Aspect socio economique
PHASE DIAGNOSTIC Page | - 140 -
Conclusion :
Les communes disposent de capacités financières certaines; mais leur poids reste limité aux
subventions étatiques; sauf pour les communes telles que Ain Arnat, Guedjel et Mezloug
dont l'apport en fiscalité commence à participer à la hauteur d'une certaine part pour
couvrir les dépenses inscrites. La marge de manœuvre dans l'auto financement demeure très
réduite. Les communes devront promouvoir des projets économiques industriels,
touristiques et commerciaux, susceptibles de dégager des ressources :
Rechercher des ressources en fonction de la vocation de chaque commune.
Créer des opportunités pour redynamiser la vie locale
Diversifier le tissu économique
Consolider le patrimoine local : programmes d'habitat, équipements, locaux
commerciaux à caractère locatif pour générer des entrées en recettes
Face aux mutations sociales et économiques, il est nécessaire pour les communes de passer
à une autre étape dans l'organisation, le fonctionnement et la gestion.
Utilisation de fonds à des créneaux porteurs de richesse. L'Etat ne va pas durablement les
soutenir en matière de finances pour faire face aux charges qui s'accroissent sans cesse.
Créer un environnement favorable à l'investissement. Faire de la commune un lieu
attrayant.
"L'objectif auquel devront aspirer les communes c'est le passage de communes de gestion
courante à celles de projet pour un développement cohérent de leur territoire."
Pour cela il faudrait libérer un pouvoir d'initiative local trop longtemps figé, la création d'un
dynamisme économique.
"Gérer ne consiste pas seulement à résoudre des problèmes quotidiens mais c'est réfléchir et
agir selon une dimension cognitive en matière de gestion (le constructivisme)." Il faudrait
donc avoir un esprit "managerial".
Ceci n'empêche pas de dire que le bilan établi durant le quinquennat (2005-2009) s'avère
positif, un rythme soutenu qui a touché toutes les communes constituant l'aire d'étude;
bénéficiant ainsi d'une masse d'investissement tant public que privé. Un rythme soutenu,
une avancée qui a touché tous les secteurs socio-économiques, des transformations socio-
économique sont perceptibles à travers l'ensemble des communes. Plusieurs opérations
d'investissement inscrites ont été clôturées (réf: PCD année 2008).
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 141
CHAPITRE QUATRIEME
ANALYSE URBAINE
I- dynamique et strategies de développement
I.1. la période coloniale et la stratégie de développement
I.2. les stratégies et les instruments d’urbanisme après l’indépendance.
I.3. la problématique du PDAU et ses objectifs
II- Structuration urbaine
- La structuration des differentes entites (communes) (setif – ain arnet-
guedjel – ain abessa – mezloug- ouricia- ouled saber – beni fouda).
CONCLUSION
04
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 142
I. DYNAMIQUE ET STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT
INTRODUCTION :
Nous ne pouvons guerre étudier le développement urbain de la ville de SETIF sauf si nous
saisissons l’importance et les caractéristiques de sa localisation (position carrefour).
Cet ingrédient a fait d’elle l’endroit idéal de stabilité humaine et de développement urbain a
travers toutes ces époques.
Et pour connaître tout les enjeux actuels de la planification urbaine dans la ville de SETIF, il
faudra analyser le processus de planification et définir l’impact :
1- Du développement de la population sur la croissance urbaine et spatiale.
2- Les conjonctures politiques sur la planification urbaine.
l’objectif est de saisir le degré de réponse des stratégies et des instruments aux problèmes
urbains soulèves a chaque étape de développement et trouver des solutions durable surtout la
problématique de saturation foncière.
I.4. LA DYNAMIQUE URBAINE :
SETIF vit sa rurbanité et les problème relatifs a sa croissance et sa planification, c’est une
agglomération qui a connu une forte croissance démographique et spatiale, ce
développement accéléré a provoqué une dynamique importante, certaines quartiers ou zone
ont pris une forme chaotique en cour de son évolution malgré cela la ville continue de
croitre d’une façon désordonnée, abritant a chaque fois des actions ponctuelles suivant les
urgences de chaque moment répondant a des décisions et à des conjonction politique sans
référence au contexte existant.
Quelques soit les impératifs qui ont motivé ces conjonctures an ne peut les déresponsabilisé
pour autant dans la crise actuelle.
L’inconvénient avec ces politiques c’est qu’elles ont fait appel a des modèles préétablis
(lotissement, Zhun, promotion immobilière ect…) qu’on à réalisé par la suite sur le terrain
d’une façon cavalière et volontariste. Ce qui donné un paysage urbain désarticulé caractérisé
par des ruptures profondes qui ont détérioré la signification de la ville. Une ville qui se voit
confronter a un énorme, problème celui de la non maitrise de la technologie importée.
Et pour saisir ces problèmes plusieurs types de stratégies et des instruments ont été élaborés
à travers chaque étape de développement pour maitriser cette urbanisation rapide.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 143
I.4.1. la période coloniale et sa stratégie de développement :
Ce n’est qu’après de déclanchement de la révolution armée du 1er
novembre 1954, que les
autorités coloniales de l’époque ont commencé à s’intéresser au secteur de l’habitat en ont
essayé, par l’intermédiaire du « PLAN DE CONSTANTINE » d’en faire un instrument
psychologique et politique visant à détourner la population des idéaux de liberté et à
accréditer auprès d’elle l’idée que la France avait a cœur la solution des problèmes
économiques et sociaux des algériens.
Le plan de Constantine avait pour objectif : la réalisation au cours de 05 années, de
quelques 220.000 logts en milieu urbain et 110.000 en milieu rural. Sinon ce n’est
qu’après la 1er
guerre mondiale que le tissu urbain a connu un développement
considérable débordant les limites de la ville intra- muros et se développa vers l’EST,
ce développement s’accéléra avec l’arrivé du chemin de fer, ce fut l’apparition des
faubourgs, en tache d’huile comme les cités MAIZA , des 05 fusillés TLIJENE, le
Caire, YAHYAOUI.
L’urbanisation de la ville était conçue selon un modèle radioconcentrique composé de
plusieurs couronnes d’une emprise spatiale de 285.15 ha en 1960.
L’ors de l’avènement de l’ALGERIE à l’indépendance ce système compliqué à été
sérieusement ébranlé par la fuite massive des responsables étrangers de tous les
secteurs et à tous échelons et par la désorganisation totale et les sabotages qui s’en
sont suivi (ruptures des cirant de financement et de processus engagés arrêt des
chantiers ect…..).
I.4.2. les stratégies et instruments d’urbanisation après l’indépendance :
a. Outils de maitrise de la croissance urbaine (1962-1970) :
Cette époque a connu la concrétisation et la finition du plan de Constantine qui est le
premier instrument digne d’intérêt sur la maitrise de croissance URBAINE cet outil a
envisagé plusieurs projet tel que , CENESTAL, CITE DES FONCTIONNAIRE, LES 80
LOGTS, CITE LA PINEDE ect….).
Nous citons aussi des investissements au secteur industriel dans le cadre du plan triennal
(1967-1970) , ce qui a provoqué une exode rurale dûe a l’abondance du travail et un
surpeuplement de la ville qui à donné naissance a l’habitat illicite et la densification des
tissus déjà existant.
b. Période (1970-1980) :
Le lancement de la zone industrielle pour l’investissement économique grandiose et la
concentration des programmes de développement au niveau de la ville.
Au dépend des autre pôles ont permis a la ville de SETIF d’attirer une importante population
des communes croissantes, la création d’emploi et les besoins engendrés par l’accroissement
de la population on taccélèré le processus de développement sous forme des grands
ensembles tel que (750 logts, 600 logts, 1000 logts, 400 logts ect…).
Cette politique des grands ensembles a permis une consommation d’espace considérable.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 144
C’est une étape de transformation de structures urbaines.
Cette transformation a engendré une mauvaise articulation et des ruptures profondes entre
les différents tissus ou structures urbaine aggravant ainsi la question de la maitrise de
l’URBANISATION. Cette situation a rendu problématique la question de la planification
urbaine.
c. la stratégie et les objectifs du pud de setif (1982)
Cette stratégie a été conçue par les études d’urbanisme général notamment le plan
d’urbanisme directeur (PUD)1982 qui a dégager un périmètre urbain de 1500 ha couvrant la
population jusqu'à 1995.
Ce mode devait suivre une stratégie de développement qui consiste à dégager une extension
de l’agglomération au NORD et NORD-EST afin de répondre au besoins de la population et
d’équipements, et opérer a partir de cette extension la création de la ZHUN(263 ha). Même
si cet objectif a été relativement atteint ca n’a pas été le cas pour les autres directives à
l’exception de quelques opérations ponctuelles de densification anarchique qui ont été
réalises au détriment de l’environnement immédiat.
Cette politique suivie comme réponse spatiale a favorisé une consommation irrationnelle du
sol, l’extension réalisée a engendré :
- Un dysfonctionnement du système de circulation et du transport par manque d’étude
dans le domaine.
- Rupture profonde entre le tissu existant et le nouveau tissu parce que l’extension n’a pas
été prise comme partie intégrante de la ville, la conception a été penser en terme
d’espaces résidentielles dépourvus parfois d’équipements d’accompagnement, au lieu
d’être penser en terme d’unités urbaines dotées de centre.
- Le mode de composition du bâti bordant les axes principaux ne favorisaient pas la
centralité de certains axes majeurs qui pouvaient améliorer la structure globale de la
ville par l’émergence de certains pôles secondaires.
- La qualité du tissu produit est médiocre soit sur le plan architectural soit sur le plan
d’aménagement des espaces extérieurs.
- Aucun respect avec les règles d’urbanisme et les servitudes existantes.
- Le PUD avait comme objectif la création d’une ville nouvelle et soigner le tissu existant
mais hélas il se trouvait de fait dépassé et le résultat : des cites dortoirs.
L’inconvénient du PUD : c’est qu’il a préconisé des solutions ponctuelles et limités,
sa vision n’a pas été globale et prévisionnelle. Les responsables n’ont pas pris en
considération les problèmes que cette époque a connu la conjoncture de crise que vit
le pays depuis les années 80.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 145
d. La réflexion et les objectifs du PAW (1984) :
Une autre réflexion sur l’aménagement de SETIF a été prise en charge, il s’agit du plan
d’aménagement de la wilaya, ce dernier a conjuger ces effort sur la juxtaposition du
développement socio-économique au l’aménagement spatiale et par l’intermédiaire d’une
approche synthétisante du développement sectoriel vers une maitrise de l’espace.
Cette stratégie tentait de structurer la wilaya de SETIF en instaurant et moyen et long
termes des directives de développement au niveau de la Wilaya en instaurant un certain
zonage articulé autour de l’espace dynamique de la Wilaya, constitué par la ville de Setif qui
représente le pôle urbain le plus important occupant une situation centrale et dominante par
rapport aux autres agglomérations de son territoire cette situation a engendré un effacement
et beaucoup de retard des autres communes par rapport a la commune chef lieu.
La commune de SETIF aussi que sa zone d’influence immédiate appartiennent a la zone I
qui comprend (07) agglomérations.
L’armature urbaine est structuré suivant le système suivant :
Un pole urbain de la première importance il s’agit de l’agglomération de Sétif compte
53% de la population des (07) agglomérations, constituant l’armature de la zone I, tous
ca est du aux atouts que représente cette ville, il s’agit de :
Espace relativement industrialise et fortement urbanisé.
Présence d’axes fortement structurants RN5 voie ferrée, autoroute
EST/OUEST qui traduisent une dynamique de développement.
Aptitudes agricoles potentielles (irrigation).
Maitrise de l’urbanisation anarchique par l’opportunité des axes de circulation.
les principes du PAW :
Se résument comme suit :
- Le développement de la commune de SETIF doit être conçu en relation étroite avec les
communes limitrophes (OULED SABER, EL OURICIA, AIN ABESSA, AIN ARNET,
MEZLOG, GUEDJEL) notamment ce qui concerne l’activité industrielle, agricole et
armature spatiale.
- La revalorisation et la production du potentiel agricole situé au SUD-EST et au NORD
du territoire de la commune de SETIF.
- L’amélioration et l’extension de la structure viaire qui permettra une relation meilleure
entre les déférents usages.
- La préservation et le développement des forêts existantes avec possibilités de crées de
nouvel surfaces à briser.
- Maitriser l’organisation et la structuration des groupements périphérique qui constituent
la proche Baulieu de la ville (farmatou- EL HASSI-AIN TRIK ET AIN SFIHA……….)
- Renforcement de la structure par la future agglomération qui se traduit par une
amélioration du tissu existant et l’intégration des sites d’expansion.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 146
- L’élaboration d’un plan transport et de circulation pour améliorer, les interactions et
relation entre les déférentes composantes du territoire étudié
e. La politique la marche foncière et l’avancement de la promotion immobilière
(1986-1994) :
Une nouvelle politique a caractère libérale apparaît qui veut promouvoir le logement
individuel (type villa), de larges secteurs de la ZHUN étudiée par tesco dans la décennie 70
ont été convertis en lotissements au profits des classe socio- professionnel solvables, de
manière à intéresser le citoyen à la réalisation de son logement, de même que la mise en
place des coopératives immobilière (HACHEMI 1er
tranche- DALLAS ect …….).
Et devant une demande toujours croissante de logement dans une conjoncture difficile (crise
économique).
L’état laisse le terrain libre aux promotions immobilières privées, une promotion qui voulait
résoudre des problèmes de logements n’a fait qu’engendrer d’autres problèmes :
Urbanisation catastrophique sur le plan architectural et fonctionnel
Grande consommation de l’espace urbain
Spéculation effrénée sur l’immobilier.
f. La problématique du PDAU et ses objectifs :
La réflexion du PDAU vise sur l’espace régional, communal et urbain a définir une armature
urbain qui prend en charge les localités périphériques il vise aussi a :
- Une réorganisation de l’espace par l’intermédiaire d’une planification urbaine
- La maitrise et la sauvegarde du patrimoine foncier.
Cet instrument a une tendance réglementaire que programmatif, il a pour délimitation la
commune de SETIF (arrêt du Wali portant délimitation du PDAU de Setif N° 1269/93 du 17
avril 1993).
Et avait pour objectif principal la concrétisation des principes du développement du
territoire couvert par l’étude.
Il donne à chaque portion du territoire étudiée une affectation dominante avec ses exigences
fonctionnelles. En plus de ces objectif il avait pour but de :
Trouver des sites d’extension en particulier en chef lieu de commune.
La restructuration des tissus existants.
Organisation de la structure actuelle.
Utilisation rationnelle des terrains
Equilibre de l’armature rurale et urbaine par une meilleure desserte des équipements,
des voies de communications, et de la répartition des populations.
Etablissement d’un plan global de circulation
Résoudre des problèmes des réseaux divers dans certains quartiers de la ville.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 147
Le PDAU offre un périmètre urbain nouveau ou il intègre le site de GAOUA. Ainsi que le
plateau de CHOUF EL KEDED pour une future urbanisation mais la croissance de la
population et l’implantation des équipements structurants (02 pôles universitaires, pôle
médical, et un pôle sportif ainsi que un programme d’habitat considérable sous plusieurs
formules, provoquer un étalement urbain au dépend du foncier agricole, cette situation
critique pour une ville qui tend a être une métropole mais qui se trouve saturée et encombrée
d’une multitude de problèmes de disfonctionnement, dans la circulation les tissu existant
ainsi que les tissu produits.
g. La stratégie de la révision du PDAU :
Une étude de révision a été lancé pour trouver des solutions a l’urbanisation croissante
qu’un PDAU n’a pas pu métriser.
Cette opération ne soigne pas la situation, au lieu de trouver des solutions durables et
finales, elle se trouve confronter a un contexte urgent des programmes important, et la
régularisation des projets lancés (choix de terrains) ou réalisés.
Cette révision est censée
- Traiter les tissus existant (refaire la ville sur la ville).
- Réviser les POS lancé par le PDAU tel que les 04 POS de GAOUA, pour mieux mettre
en valeur cette portion foncière très importante.
- Et produire de nouveaux sites d’extension, mais cette étude se trouve dépasser et la
problématique de saturation urbaine réside toujours.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 148
II. LA STRUCTURATION DES DIFFENTES ENTITES :
L’espace intercommunal est structuré en 08 communes avec une commune urbaine centrale (chef
lieu de wilaya), concentrant la plupart des équipements et services et 07 communes limitrophes qui
représentent l’aire d’influence directe (AIN ARNAT, OURICIA, MEZLOUG , OUED SABER,
BENI FOUDA, GUEDJEL, AIN ABESSA), pour les besoins de l’analyse, l’espace intercommunal
a été découpé en 08 entités correspondant au découpage communal.
Nous avons choisi le territoire communal comme entité d’analyse parce qu’il reste la référence de
base pour mesurer les effets d’urbanisation, les densités globales et urbaines renseigne sur la
problématiques du foncier et son mode de consommation Toute les communes précédemment cités
ont fait objets des études de PDAU et leur révisions, le problème c’est que chaque commune à été
prise comme partie indépendante.
Dans notre étude on doit tenir compte des communes comme partie intégrante d’un tout c'est-à-dire
qu’il faudra penser a trouver des solutions globales, mais sans toute fois oublier les caractéristiques
la vocation et la tendance de chaque commune dans un cadre complémentaire et une démarche
communautaire.
Ces entités sont :
1- SETIF
2- AIN ARNAT
3- GUEDJEL
4- AIN ABESSA
5- MEZLOUG
6- OURICIA
7- OULED SABER
8- BENI FOUDA
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 149
" Pole générateur"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 150
II.1.1. IDENTIFICATION :
La commune de Sétif est située dans la partie centrale de la Wilaya d’une superficie de 12700ha
limitée :
AU NORD : par la commune de OURICIA
A l’EST : par la commune de OULED SABER
A l’OUEST par la commune de MEZLOUG et AIN ARNET
Au SUD par la commune de GUEDJEL.
Reliée :
Par la RN 5 -------------alger –constantine
Par la RN 9 ------------- SETIF – Bejaia
Par la RN 75 ------------ Bougaa – Batna
Par la RN 28 ------------ Setif – Biskra
Sans toute fois oublier la voie d’évitements, l’autoroute (EST-OUEST) au SUD et le réseau
ferroviaire qui complète le réseau routier.
Ces éléments ont fait de cette entité un carrefour d’échanges et une situation stratégique très
importante sur le plan Wilaya, régional et même national. Si on peut dire.
o La population communale est de 287574 hab dont 251676 hab au chef lieu.
o Pour le logement, Sétif a enregistré en 2008 un total de 61743 logements dont 54411
logement au chef lieu.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 151
II.1.2. Croissance et évolution urbaine :
Malgré que la ville de SETIF a connu plusieurs civilisations et leur cachets sur le territoire,
ce n’est qu’après la 1er
guerre mondiale que la ville a connu sa vraie croissance urbaine,
franchissant les limites de la ville intramuros et donnant naissance a des nouveaux faubourgs
(cité Maiza, cité tlidjene, cinq fusillés, le caire et yahiaoui) l’urbanisation de la ville s’est fait
entache d’huile selon un modèle radio- concentrique composé de 05 couronnés.
- 1er
couronne : constituée de quartiers résidentiels a trame régulière : cité Maiza,
faubourg de la gare, cité thidjene, cité la Caire, cité des combattants (ville coloniale)
- 2eme
couronne : constituée des quartiers spontanés (trame irrégulière : cité yahiaoui,
bounechada, cité de l’avenir.
- 3eme
couronne : constituée des grands ensembles, la zone d’activité, la zone industrielle
et la ZHUN.
- 4eme
couronne : constituée de GAOUA, EL HIDAB , l’implantation des grands projets
structurants tel que : le pôle universitaire N° 3 pôle médical pôle sportif.
- 5eme
couronne : constitué par les centres secondaires.
Donc nous constatons que le processus d’urbanisation s’est fait dans tout les sens et
directions (poly direction) présentant un schéma radio concentrique.
II.1.3. Organisation générale :
L’organisation de l’entité du territoire s’est faite par rapport au centre urbaine principal Sétif
un tissu compact qui présente une forme radio concentrique il existe plusieurs
agglomérations secondaires, représentent les garnisons de la ville mère située sur les axes
principaux et a une distance séparatives parsque identique, leur disposition est organisée
selon le fonctionnement général de l’infrastructure routière :
o Ain trick sur l’axe de la RN 75.
o Chouf el kedad prés de l’axe de la RN 9
o El hassi et El bez sur l’axe de la RN 05
o Farmatou sur l’axe de la RN 28
Ces éléments s’articulerait autour du centre urbain principal, qui présente une situation pivot
et un point de croisement de 04 routes nationales.
Cette situation avantageuse a provoqué un éclatement réel de la ville et une dynamique
importante qui a imposer une urbanisation qui tend a absorber ses centres secondaires.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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II.2.1. La structure urbaine et articulation
Sétif doit sa structure à sa position géographique au sein des hautes plaines et la
convergence des grands axes d’importance nationale et régionale constituant une plaque
tournante.
La structure urbaine est marquée par un noyau initial (colonial à partir duquel se détache
plusieurs axes, le croissement de ces axes constitue le centre ville il s’agit de :
Axe majeur structurant : L’axe EST-OUEST (RN5) est un élément structurant
d’unification et de segmentation rythmique de la ville draine a lui seul la majorité du
flux mécanique et piéton ou et ou l’on assiste a un prolongement du centre ville. La
progression de cet axe se pour suit d’une façon organique tout en conservant la liberté de
s’infléchir et donner naissance a d’autres lignes de forces.
Axe structurant : Il s’agit des axes NORD-SUD (RN 28) et (RN 09) sont des éléments
structurant, le bâti qui bord ces axes nécessite des opérations de renouvèlement afin
d’adapter les exigences d’une ville très importante.
Axes urbains : Ces axes constituent des lignes de croissance, un tracé sur lequel
viendrait s’aligner des éléments bâti, ainsi que d’ordonner le tissu de part et d’autre ou
encore ils règlent la croissance de la ville et lui fournissent une structure.
Les axes de développement urbain : Il s’agit des boulevards
a- De la zhun qui devaient être des axes de développement urbain et qui se voulaient
structurant mais telle n’est pas la réalité, car ces axes ne sont que des voies de
circulation et de desserte et son menaces de dégradation par le manque d’animation,
ces axes jouent un rôle de ceinture dans la partie Est et Nord de la cité.
b- De la partie nouvellement urbanisée : il s’agit des 03 boulevards implantés
parallèlement l’un à l’autre ces axes constituent une continuité de la partie extensible.
- LE BOULEVARD 1 : Assure la liaison de la cité hachemi cité 1 novembre et
les secteurs A et B au Autres cites de l’ancien tissu urbain
- LE BOULEVARD 2 : Remplit la fonction d’évitement du centre ville de la
RN 5 ainsi que la desserte des quartiers et cites implantées à bord de ce
BOULEVARD (1014,200 ect…).
- LE BOULEVARD 3 : Constitue une voie de ceinture pour l’agglomération
dans sa partie est ainsi que un évitement pour les usagers venant de la RN 5
en débouchant vers nous la RN9 remarquons malheureusement ces
boulevards aussi ne servent qu’a ; l’allégement des flus de circulation et
desservir des cités résidentielles.
- A noter que certains tracés anciens ont pris l’ampleur de devenir des
élément structurant a forte animation tel est le cas pour la route de sillège
c’est une voie très animée par le commerces et les trafic piéton et mécanique
et présente un encombrement important, il faut signaler que c’est une voie de
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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liaison importante et un sens de développement urbain de la ville puisque elle
dessert la partie NORD EST de la ville : Zhun , Hachemi et El hidab, sans
toute fois oublier que c’est la seule voie qui se rattache au CW117 et qui
assure la liaison entre SETIF et BENI FOUDA.
Voie d’évitement : La voie s’évitement de la RN 05 constitue une maille de
contournement importante, le fait qu’elle absorbe le poid lord et le transport allégeant le
flux de la structure interne
Cette structure viaire est consolidée par un réseau ferroviaire assurant le trafic humain et
commercial et l’autoroute (EST OUEST) qui traverse la commune dans sa partie SUD.
Le centre ville : pôle initial : C’est le seul pole qui existe au niveau de toute
l’agglomération actuelle, le lieu privilégie de rencontre charge du passé historique il est
non seulement le centre ville de Sétif, mais un centre régional par la desserte de services
et d’échanges qu’il assure ainsi que la diversité des espaces qu’il offre. Mais
malheureusement il est caractérisé par :
La dégradation du bâti
L’usage de certaines constructions ne répond plus au exigence d’une zone
polyfonctionnelle.
La rupture de ce centre avec les zones qui peuvent constituer son prolongement
(porte de BISKRA et le long de l’ALN).
Pole d’appuis : Ces pôles ont été crées pour seconder ou bien renforcer le pôle principal
mais malheureusement ces centre existent mais ils ne réunissent pas les éléments de
fonction centrale et sont mal implantes à travers le tissu urbain surtout au niveau de la
partie NORD-EST de la ville qui n’est pas pensée en terme d’une ville, centralité dotée
d’un centre a son échelle et de centres d’unîtes avec leur équipement de centralité mais
en terme d’espace résidentielle (cité dortoirs) avec équipement d’accompagnement et
quelque fois absents.
II.1.4. Configuration des tissus urbains :
Sétif telle qu’elle se présente aujourd’hui est se présente aujourd’hui est le résultat d’une
succession des villes dans le temps chaque conjoncture fait apparaître un tissu différent du
précédent ce qui a provoqué une rupture sur le plan morphologique et typologique.
On distingue deux types :
a) Le quadrillé qui se divise on deux trames :
- Régulière représente par la ville coloniale.
- Irrégulier représente par yahiaoui, kaaboub, bizard
b) Le zoning représenté par les grands ensembles la ZHUN avec toutes ses formes.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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II.1.5. Etat général des tissus :
L'examen du tissu actuel de la ville de Sétif permet de distinguer :
- Un tissu quadrillé régulier et irrégulier qui est représenté respectivement par la ville
coloniale, et par les cités : Yahiaoui, Kaaboub , Bounchada , Bizard et Ain tebinet
- le zoning qui est traduit par les grands ensembles récents de la ZHUN.
- Quant à l'étude de l'état de ces tissus, elle est basée sur les critères suivants :
o Degré de structuration de l'espace.
o Degré de fonctionnalité de l'espace.
o De la qualité architecturale et l'état des constructions.
o De l'état de la trame viaire
o Et de là nous distinguons les types de tissus suivants:
Tissu dégradé : Il représente le centre ville actuel qui constitue la ville intra – muros (crée
en 1847).
Il est entouré par des boulevards avec un tracé en damier obéissant aux règles de
découpage d'îlots et parcelles bien tracées et perpendiculaires aux voies qui les bordent.
Ce tissu présent un patrimoine immobilier d'un intérêt architectural, urbain et historique en
perpétuelle dégradation ou plus de la moitié de ses constructions sont en état de vétuste
avancé.
Ce centre est actuellement en voie de devenir un centre d'affaires et d'activités avec
l'innovation des anciennes constructions alors que quelques bâtisses doivent faire objet de
restauration étant leurs valeurs historiques et culturelles.
Ce centre a été objet d’une étude de POS mais qui a été interrompu
Tissu délabré : Il constitue l'ancien quartier de Bizard qui s'est construit spontanément aux
années cinquante.
C'est un tissu de forte densité avec des constructions en majorité sans confort sans qualité
architecturale, insalubres à infiltration spatiale très hétérogène et couvertes de toitures en
tuile, en zinc, en éternit et autres types de toitures, lui conférant un système urbain très
irrationnel causant des problèmes d'image, d'accessibilité, de circulation, de structure
viaire, d'organisation etc. ….
Cette zone manifeste des tendances d'innovation et de restructuration pour conférer à ce
tissu une image et une structure développée.
Tissu densifié: il est représenté par la cite YAHIAOUI, qui constitue un tissu fortement
densifié présentant une anarchie dans son organisation générale, traduite par l'existence:
D'un parcellaire très hétérogène par la taille des parcelles, la forme, le tracé et accès etc
Un cadre bâti sans caractère particulier comportant une proportion assez appréciable de
constructions vétustes.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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Un système de voies pas très homogène et ne répondant pas aux flux de circulation actuelle
(tant mécanique que piétonne).
L'inexistence de places publiques, et d'aires de jeux, nécessaires à la rencontre, l'échange et
la distraction des habitants.
Toute fois des actions de restructuration et de rénovation se font sentir au niveau de ce
quartier essayant d'effacer cette perception plus ou moins négative que ce dernier a acquis
depuis des décennies.
Néanmoins ce quartier ne décèle pas un sous équipements étant donné son acquisition d'un
nombre assez suffisant en termes d'équipements d'accompagnement.
Tissu déstructuré : Ils représentent les tissus de : Fermmatou- Chouf el Keddad – Ain
sfiha –Ain trick – El hassi )qui se caractérisent par :
- Des trames viaires irrégulières.
- Un tissu spontané
- Une distribution en ruelles, impasses ou voies tortueuses..
EN plus d’un habitat sans traitement architectural spécifique (à l’exception de quelques
maisons nouvellement construites.
Ces agglomération secondaires (AIN SFIHA , AIN TRICK, EL HASSI, CHIKH EL AIFA
et ABID ALI) ont fait objet d'une étude de restructuration et de densification dans le cadre
des plans d'occupation des sols (POS). Ces études vont permettre de hausser le niveau
urbain de ces agglomérations afin d'arriver à un équilibre local ainsi que leur dotation
d'équipements nécessaires à leurs développements.
Tissu à réhabilité : Il englobe les unités suivantes : la cite du 20 août , cité Sonatrach, cité
Ben –Beggag , formant de grands ensembles d'habitat précaire et insalubre, constituant des
problèmes d’hygiène , de sécurité, de structure, de fonctionnement, d'organisation et de
composition urbaine, de l'absence d'espaces publics, d’où la consommation abusive de
l'espace urbain.
II.1.6. Tissu en cours de formation : Ils sont localisés dans la partie Nord –Est de la ville et
constituent les lotissements HACHEMI, et el hidhab2, certains secteurs de la ZHUN, le secteur
SNTR et le secteur sud de GAOUA, ces tissus ont fait l’objet des étude de POS (EL HIDAB,
GAOUA, ZHUN) et ils ont bénéficié de beaucoup de programme d’habitat sous plusieurs
formules.
Tissu sous – équipé : Sont concernés par ce type de tissu la cité des 1014 logements, la
cité Hachemi extension, el Hidhab Qu'on peut qualifier de cités dortoir vu la forte densité
en habitat avec l'absence d'espace publics, absence ou négligence d'implantation des
équipements nécessaires aux besoins et exigences des habitants.
LA ZEA : elle est située au SUD-EST de la ville de Sétif sur une assiette foncière de 130
ha cette zone est mal organisée, l’implantation des activités est anarchique (dépôt et
habitat) et des espaces apte a recevoir des nouveaux programmes on peut la classé dans les
tissus déstructurés.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 156
La Zone industrielle : Elle se situé dans la partie Sud de la ville sur une superficie de 282
ha elle occupe une position stratégique prés des grands axes de circulation d’intérêt
régional et national, facilité les relations habitat, travail et le trafic des marchandises c’est
une base varié et multiforme.
II.1.7. Les équipements structurants : La ville de Sétif s’appuie sur une gamme d’équipement importante a rayonnement régional
tel que :
Les 03 grands sites universitaires : très importants avec leur recherches et articulations
avec le développement économique, c’est un potentiel scientifique et technique il s’agit
de l’université FARHAT ABBAS (pôle) qui se situe au NORD OUEST de la ville.
o Le 2eme pôle se situé à l’extrême OUEST sur le site EL BEZ avec une assiette
foncière de 120 ha, il représente l’entrée OUEST de la ville.
o Le 3eme pôle se situe au NORD-EST a EL HIDAB (extension nouvelle de la ville), il
représente l’entrée est de la ville ces trois pôles avec leur facultés, laboratoires
de recherche et leur distribution spatiale rendent la ville une technopole
importante, ces pôles devrons être bien intègres dans la ville et participer a
l’animation de la ville urbaine, ces lieux forts et symboliques peuvent être des
catalyseurs pour le développement de la créativité et de l’invention.
L’hôpital universitaire et le pole médical : l’hôpital de Sétif représente un élément
structurant de la ville, son aire d’influence dépasse les limites administration de la
wilaya.
o Un pôle médical situé a EL BEZ, ce pôle comporte plusieurs grands services
d’une échelle régionale e même nationale.
Les pole sportif : il se situé a EL BEZ prés du pôle universitaire il contient plusieurs
équipements important (école régionale de FOOT, un lycée sportif, une auberge de
jeunesse et une piscine …ect.
Un Parc D’attraction : Ce parc occupe partie centrale de la ville sur une assiette
foncière de (30 h), il contient un parc zoologique, des Kiosques, des restaurants et
plusieurs jeux de manèges sans oublier son lac et son. jardins. Sa situation dans une
ville compacte et avec son eau et sa verdure (qu’il faudra rehabiliter) font de cet
élément un lieu de loisirs et distraction ainsi qu’un poumon pour la ville.
Une gare intermodale : en phase d’étude
D’autres équipements structurants dont l’aire d’influence dépasse les limites de la wilaya
tel que :
o L’école de police, La caserne militaire a l’entrée est de la ville (BIR
ENNSA)
o La station météorologique (AIN SFIHA)
o Institut d’agronomie (ABID ALI)
o Station d’épuration (AIN SFIHA)
o Pour les équipements sportifs : nous comptons le complexe sportif 08 mai 45
il se situe au SUD OUEST de la ville en phase de la gare routière.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 157
II.1.8. CONSTAT :
La ville de SETIF se caractérise par une structure radioconcentrique, un noyau central
constituent le centre ville à partir duquel se sont formes des branches ou radiales reliées
entre elles par des rocades entres les quelles s’inscrivent des zones construites ayant souvent
son caractère particulier par : la densité, l’organisation et la composition de son tissu, son
historique et sa formation.
Au de la s’étend la zone industrielle au SUD reliée au centre ville et au chemin de fer.
Cette structure qui parait fonctionnelle mais en réalité présente plusieurs disfonctionnement :
- Le centre ville actuel est resté jusqu'à présent le seul centre principal regroupant
l’ensemble des édifices administratifs, publics, culturels ect…..ce centre devient vétuste
il présente des risques de chute.
- Certains quartiers de la ville vivent de manière indépendante les uns des autres sans
pour autant un équilibre ne soit créer concernant les équipements, les activités ect…
- La coexistence sur le même périmètre de plusieurs formes d’urbanisation provoque des
ruptures profondes.
- L’absence d’une cohérence d’ensemble entre le cadre bâti la trame viaire et espaces de
circulation et de détente.
- L’adoption d’un processus d’urbanisation opéré sous forme d’extension en site vierge
sans aucune référence au contexte urbain ayant entrainé :
- L’apparition de poches vides a l’intérieur du tissu occupé qui ont été ensuite combles
par des promotions immobilières on des équipements sous se soucier de leur impact sur
l’espace.
- La conception des lotissements, sous formes de découpage foncier et non comme des
quartiers urbains participant a l’animation, l’image et la forme urbaines.
Le dysfonctionnement a aussi touché :
- Le système de circulation et du transport urbain, par manque d’études dans ce domaine.
Nous constatons aussi en matière de foncier.
- Une consommation irrationnelle et sou utilisation du foncier urbain se qui à engendré
un gaspillage considérable des terrains apte a l’urbanisation, se qui nécessite une
révision générale au niveau de la ville pour récupérer des assiettes a valeur urbaine du
tissu dégagé : soit en matière d’habitat ou en équipement.
- Revoir la désignation des équipements programmées (cas de GAOUA) pour ne pas
introduire des espaces sur ou sous équipes.
- Le lancement de plusieurs projets, d’habitats, équipements et activité économique a
engendré une saturation au niveau de la ville et a provoquer un étalement surtout sur les
terres agricoles.
- Nous constatons aussi le manque d’espaces vert de loisirs et jardins publics et le non
mise en valeur d’éléments architecturaux distinctifs.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 158
Atouts et opportunités :
Sétif présente des potentialités importantes :
- Pôle générateur a dimension régionale (une métropole)
- Un important réseau de communication (plusieurs routes nationales, chemin de fer,
autoroute, et gare intermodale)
- Positionnement de carrefour
- La localisation de plusieurs projets structurants a l’échelle régionale et même nationale,
qui font d’elle une technopole.
- Une diversité et grande richesses (urbaine, industriel, agricole, hydrique et touristique).
- Les projections de plusieurs projets qui vont améliorer l’image de la ville.
- Une zone industrielle très importante et un réseau commercial en plein expansion.
Mais malheureusement elle est pauvre du potentiel le plus important :" Le foncier "
Ce potentiel primordial pour une ville comme Sétif qui connaît une saturation en terrain
urbanisable suite a son expansion et qui actuellement s’alimente du foncier agricole,
péri urbain, la rareté du fonciers et la consommation des terres agricoles nous
permettent d’assister à un phénomène très important : une commune résolument urbaine
de par la phagocyté des centres secondaires et l’extension poly directionnelle du tissu
urbain.
II.1.9. Une ville qui se confond dans la commune :
Sétif souffre de son gigantisme et de son entassement elle s’est développé d’une manière
très rapide avec une consommation très contraignante du foncier, programmé et planifié
dans le temps surtout dans la période (1985-2008) avec une extension fulgurante de la ville
et cela au dépend du fonciers agricole qui reste le réservoir privilégié qui alimente le porte
feuille urbain.
Aujourd’hui Sétif subit de grande pression foncière et immobilière, elle ne dispose plus de
terrain pour s’étendre et concrétiser, ces programmes d’habitats économiques et
investissement actuel et a venir.
Setif atteint ses limites et arrive au seuil de saturation avec une population actuelle de
251676 hab, elle enregistre un taux d’urbanisation de 85.55% a l’échelle de la
circonscription communale et un taux d’agglomération de 98.57% et suivant les tendance
de la croissance et l’évolution actuelle, Sétif ne devrait pas dépasser le seuil de 300.000 hab
qui correspond a sa taille
Donc il est nécessaire de renvoyer les demandes de cette ville vers d’autres territoires qui
devront recueillir les retombes de l’expansion multiforme.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 159
II.1.10. Setif : ville mono- centrique prête a la poly- centralisation :
Sétif constitue un pôle de convergence elle dispose de :
- Axes stratégiques et majeurs du développement
- Sa position géographique
- Ces 02 éléments ont conditionné son avenir, aujourd’hui setif est une référence
dans tout les domaines et secteurs elle a su cumuler au fil du temps une capitale
ville s’inscrit dans la durabilité, ce qui fait d’elle un point de convergence des
populations pour les raisons de forte concentration d’activité et de fonction
tertiaire.
- Mais la dynamique actuelle a tendance à se déployer sur l’ensemble du territoire
intercommunal, ce territoire est appelé prêt a satisfaire les besoins d’un espace
communal saturé.
- Sétif est actuellement prêt a se tourner vers son espace intercommunal pour
réalises ces projets futurs.
II.1.11. La problématique du foncière et son mode de consommation :
Année Population
HAB
Surface
urbanisée
(ha)
Consommation de
l’espace (ha)
Consommation
moyenne
annuelle
1966 88212 338 Entre (1966-1977) 501.8ha 50.18 ha/année
1977 126020 839.8
Entre (1977-1988) 495.3ha 49.53 ha/année
1988 168000 1335.1
Entre (1988-1998) 950 .ha 95 ha/année
1998 239195 2285
2008 287574 3377 Entre (1998-2010) 1092 ha 109.2 ha/année
Constat : D’après le tableau, la situation s’explique comme suit :
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 160
Entre (1966- 1977) :
Durant cette période l’occupation est passée de 338 ha a 839.8ha d’une consommation
spatiale de 501.8 et du moyenne annuelle de 50.18ha/année.
Nous remarquons cette période que ce phénomène s’explique par une croissance durant la
période post- indépendance du a : l’exode rurale massive des populations éprouvées par les
effets de la guerre de la libération nationale.
Ce facteur a fortement influé sur le processus de l’évolution de la ville, cette situation perdure
par :
- Le parachèvement des plans de Constantine
- L’émergence de nouveaux programmes d’habitat a la périphérie du centre ville.
- Et l’avènement de la zone industrielle.
Entre (1977-1988) :
Durant cette période l’occupation est passée de 839.8 ha a 1335.1 ha, c'est-à-dire
consommation spatiale de 495.3ha, on d’une consommation annuelle de 49.5 ha/année.
Cette époque a connu une nette évolution de la consommation de l’espace urbain surtout a
partir des années 80, période de :
- L’implantation des grands ensembles
- Des lotissements ainsi que le programme de la ZHUN.
Entre (1988-1998) :
Durant cette période l’occupation spatiale est passée du 1335.1 ha 2285 ha, d’une
consommation spatiale de 950ha c'est-à-dire consommation annuelle de 95 ha/année.
En remarque ici une extension fulgurante de la ville et un taux d’accroissement de 2.31 du a
plusieurs facteurs :
- La libération de l’économie de marché ce qui a engendré la réalisation des projets de
lotissements et promotion immobilières (agence foncière) et des projets industriels
- L’exode des ruraux pour des raisons securitaire (NORD) et la manque de projets
pour maintenir la population (SUD).
Ces facteurs avaient leur impact sur le plan spatial.
Sans toute fois oublier la concrétisation de la quelque projets de lotissement et d’équipements
dans les centres secondaires pour maintenir et absorber la population galopante.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 161
Entre (1998- a nos jours) :
Durant cette période l’occupation spatiale est passée de 2285 ha a 3377ha, d’une
consommation spatiale de 1092 ha soit 109.2 ha /année, est un taux d’accroissement de
1.86%.
Ici on remarque une extension considérable sur le plan spatiale avec une baisse dans le taux
d’accroissement si nous le comparons avec la décennie précédente et cela est dû à :
- La stabilisation des populations pour le retour de la sécurité.
- L’ouverture du marché foncier et la réalisation des équipements nécessaire hors Sétif.
Ces points ont permis de maintenir les populations à leurs lieux d’origine.
Ainsi que l’émergence des centres secondaires de Sétif qui ont fusionnés avec leur chef lieu
de commune tel que :(CHOUF KEDAD, FARMATOU, AIN TRICK ect….).
Ces agglomération d’origine rurale ont déjà atteint le statut d’urbain ayant pour certain
dépassés le seuil de 10000 hab.
Actuellement, ils supportent le surplus de Sétif en abritant des programmes d’habitat et
d’équipement.
Pour le phénomène de l’extension spatiale qui augmente malgré la baisse du taux
d’accroissement, cette situation s’explique comme suit :
- La consommation de la plus grosse part des terrains a été destiné pour la concrétisation
des plus grands projets structurants tel que :
- Les 02 pôles universitaires, les pôles sportifs et médical l’école de police, ect
Ainsi que dans l’investissement économiques et services.
Aujourd’hui Sétif vit une saturation foncière suite à la consommation rapide et irrationnelle
de son espace qui s’est même répercuter sur les terres agricoles à haute valeur.
A partir de la, le report de projets d’expansion économique et la structuration urbaine hors
de son périmètre communal est plus que nécessaire.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 162
" Pole Actif"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 163
II.2.1. IDENTIFICATION :
La commune de AIN ARNAT est située à l’OUEST du chef lieu de Wilaya, avec une distance
séparative s’élève a 07 Km s’étend sur une assiette foncière de 24200ha
Elle est limitée:
- Au NORD par la commune de AIN ABESSA
- Au Sud Est par la commune de MEZLOUG
- A l’OUEST par AIN TAGROUT(BBA)
- A l’EST par la commune de setif
Reliée par :
- La RN 5 (Alger –Constantine)
Et apartir duquel tout le réseau de la commune prend naissance.
- les chemins de wilaya :
o CW 139 (jonction MEHDIA) Ain Messoud et Bouhira
o CW 114 (jonction entre Bouhira, El Anasser, Ain ARNAT et MEZLOUG.
o CW 14 jonction Bouhira Ain ABESSA
Ainsi que l’autoroute (EST – OUEST)
La commune de AIN ARNET abrite une population de ( 49942 hab ) pour le logement, elle
enregistre 8375 logts.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 164
II.2.2. Processus d’urbanisation
L’ensemble de AIN ARNAT est constitué de plusieurs localites qui ont évolué chacune
indépendamment de l’autre, mais se trouvent reliés de fait dans un même territoire dominé par
des terres agricoles.
Pour le chef lieu de AIN ARNAT ce centre agricole traversé par la RN trouve son origine dans
un noyau coloniale et un douar (groupement de ferme) sa morphologie inchangée est encore
lisible aujourd’hui, malgré quelques modifications et une faible densification.
Ce n’est qu’après sa promotion en 1984 que AIN ARNET a connu sa vraie croissance spatiale
qui peu a peu va lui faire perdre son emprunte par la densification de son tissu et l’arrivée des
programme d’investissement public en plus au programme d’habitat et d’équipement.
- La création d’une zone d’activité et d’entrepôts et la redynamisation de la caserne et
l’aéroport et avec les vœux des autorités de la wilaya de faire de Ain Arnat un centre
secondaire de la ville de Sétif. tout ces élément ont conduit une urbanisation accéléré
malgré tout ca la ville par ces caractéristiques ne donne pas l’impression d’une véritable
agglomération et sa structuration n’est pas perceptible.
- La localité de KHALFOUNE qui trouve son origine dans quelques fermes a connu une
progressive de son cadre bâti et une densification d’habitation et d’équipement avec une
petite extension sur le côte est ce centre occupe un espace stratégique pour le devenir de
toute la zone nécessitant une opération de réorganisation urbaine interne et de maitrise de
la croissance urbaine vers les terres agricoles mitoyens et servitudes crées par la
localisation de l’aéroport.
- La localité BOUHIRA ce petit centre rural de colonisation a connu une urbanisation
anarchique, ce centre occupe un nœud de voies de communication (CW 139, 140,141) et
connait récemment un embryon d’équipement et de lotissement.
- Pour TIMELOUKA qui se trouve sur la route reliant AIN ARNAT a KHALFOUNE se
compose d’un douar et de quelques lotissements, alors que EL ANASSER et avantagé par
positionnement entre autre une vaste plaine fertile de AIN ARNAT et pour la série de
sources quel contenait depuis 1936, ce centre rural coloniale n’a pas évolué, cerné de toute
part par des terre agricole.
- Pour EL MAHDIA qui a l’origine aussi un centre coloniale situé sur la RN 5, cette localité
se developpe vers l’OUEST, l’aire urbanisée n’a pas les caractéristiques d’une véritable
agglomération, ce centre n’est pas perceptible malgré le groupement des équipements.
- Pour AIN MESSAOUD ce centre agricole (douar) n’a pas connu d’extension remarquable
mais par contre une densification de son cadre bâti ou ses environs immédiat a été
remarqué.
- pour la localité de AIN ZADA qui été a l’origine une ferme et une source, au pied de la
colline sur la RN5, n’a pas connu une urbanisation au sens propre du mot a part
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 165
l’implantation de quelques logements ruraux et de lotissements, cela et du à des contraintes
existantes tel que le barrage et la station de pompage.
- Donc nous remarquons que la totalité des localités de l’entité de AIN ARNAT sont des
centres ruraux, cernés par des terres agricoles pour le développement et la structuration
nous remarquons que la localité de AIN ARNET fera le plein secondé par EL MAHDIA
qui sortira de l’ensemble et suivra son chef lieu dans le développement urbain un
développement qui s’éclate avec la présence de l’aéroport avec ses créneaux de services
rattachés a cet infrastructures
II.2.3. Organisation générale :
L’organisation de l’ensemble de AIN ARNAT se fait a partir de son chef lieu qui occupe :
- Une partie centrale : du territoire communal, une position stratégique, un passage oblige
de l’est du pays a l’ouest, il structure la desserte a la totalité du permettre communal qui est
composé de 02 partie distincte.
- Une partie nord (au nord de la RN 5) : il s’agit des localités (EL ANASSER, BOUHIRA,
AIN MESSAOUD et MAHDIA) cette occupation est en relation directe avec (l’histoire
leur création remonte a la date de la mise en place du périmètre agricole coloniale par la
compagnie genevoise, sur les hauteurs cette localisation a obéit a plusieurs éléments le
principe spatial, la domination physique de la plaine.
- Partie sud (au sud de la RN 5) cet alignement plus récent est constitué par les petite
localités (KHALFOUNE, TIMELOUKA, AIN ZADA ect…..) ils sont moins important,
abritant quelques équipements de base.
II.2.4. Structure urbaine et articulation :
L’agglomération de AIN ARNET connaît pas un pôle polarisateur, l’activité qui fait la
centralité est éparpillée le long des axes qui forment sa structure une structure qui s’appuie
sur la RN 5 qui représente.
un axe majeur structurant : C’est un axe de centralité et le trait d’union et de transit entre
02 parties distinctes qui composent la ville et le point de ramification des autres axes le
mode de composition du bâti, cette voie ne présente aucun traitement particulier au niveau
de l’espace extérieur pour renforcer la centralité.
- Les équipements édifiés le long de cet axe (ont été conçus en retrait ou les clôtures
bordent la voie l’emprise de l’axe est très importante et ne comporte aucun
aménagement particulier.
- Cette infrastructure primaire est consolidée par 4 axes secondaires.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 166
Les axes secondaires : A partir de la RN 5 se détachent quatre (04) voies secondaires
orientées Nord-Sud dont trois (03) axes structurants la partie Nord un seul axe pour la partie
Sud
- l’axe RN 5 : CFP fille Nord-Sud est bordé de bâti en cours de réalisation avec un
traitement particulier de l’aspect extérieur des constructions (arcades et
aménagement des locaux à usage professionnel) qui marque la centralité de l’axe
- l’axe RN 5 : lotissement 283 orienté Nord-Sud composé de deux (02) tronçons
inférieur et supérieur
- Tronçon inférieur borde les constructions en ordre continu sans recule en R + 1 et R
+ 2 avec des garages systématiques au rez de chaussée aménagés en magasins.
Quant aux équipements (hôtel, l’aire de loisir) leurs clôtures bordent l’axe
- Tronçon supérieur qui traverse le lotissement 283 lots, délimite des constructions
(en R + 1 et R + 2) en ordre continu avec un traitement un peu particulier au niveau
des façades et espaces extérieur (arcades et alignement( de série de locaux à usage
professionnel) qui marque la future centralité de l’axe
- L’axe (centre lotissement 251 et le Douar), c’est une voie structurelle et séparative
qui a une emprise plus aux moins étroite non aménagée bordé de bâti caractérisé par
des tailles et des formes diverses dont les rez-de-chaussée aménagés en locaux
commerciaux et ateliers de répartitions menuiserie et ne présente aucune qualité ni
texture du sol ou de façade ni un type d’alignement d’arbre particulier
- Axe Daïra RN N° 5 : il forme une boucle autour duquel s’articule le noyau colonial.
Le bâti qui borde cet axe composé de deux types de tissu ancien et nouveau dont le
premier est fermé par des écuries : des hangars de deuxième tissu représente les
habitations en R + 1 en état délabré, le deuxième tissu représente les équipements :
APC, Kasma, Souk El Felleh, daira résidences douars, école, stade, maison de
jeunes contribution diverse avec des clôtures qui bordent l’axe ne marquent pas le
rôle structurel de la voie
II.2.5. L'état général des tissus
Tissu mal structuré : Situé au Nord de la ville actuelle et composé de :
- Lotissement 282 lots
- Lotissement 109 lots
- 33 villas
- (209 lots) à l’Est de la ville sur la RN 5
- (Lotissement 251 lots) : à l’Ouest de la ville sur la RN 5
- Au Sud-Ouest de la ville (lot 30, 40 logt évolutif)
- (Lot 81) au Sud-Est de la ville
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 167
Problèmes
- Le système de voirie a été conçu indépendamment de la structure préexistante d’où chaque
lotissement à sa propre structure qui fonctionne indépendamment de la structure mère :
- Pour les lotissements 209 et 251 deux parallèles à la RN 5 ont été aménagées pour accéder et
servir de support aux autres dessertes (point de ramification). Les voies ne sont pas
hiérarchisées ont les mêmes caractéristiques techniques
- Les constructions réalisées ne tiennent pas compte d’un modèle de référence architecturale.
Les façades sont généralement le résultat de rajouts successifs surchargés et dénotent une
absence d’ordonnancement un déséquilibre entre la surface pleine et les ouvertures
- On constate une forte consommation de l’espace causse par les propriétaires qui ont une
tendance à construire sur la plus grande partie de la parcelle, ceci à créer un déséquilibre
surface bâti / surface libre, les espaces destinés aux plantations sont diminués, une
insuffisance, d’éclairage, problème de vis à avis et une pauvresation de l’aspect
- les espaces extérieur sont mal définis et sont plus sauvent constitués d’espaces résiduels. Ils
ne possèdent pas les caractéristiques géométriques de l’espace public, ni les aménagements,
et les mobiliers urbains adéquats
- Manque flagrant en équipements
- le mode de composition et vide répartition des équipements ne répondent pas aux normes
exigées (positionnement – accessibilité et degré de fonctionnement)
Tissu rural : Occupe une position centrale de l’agglomération
Problème
- Le bâti qui existe dans cette zone est composé essentiellement de construction rurale
(pièces organisées autour d’une cour dont la majorité des parties sont en mauvais état)
- Une partie de ces constructions et surtout celles qui se trouvent aux Nord-Est de la RN
5 renouvelées et constituées d’une façade qui cache plus au moins la vétusté des autres
bâtisses
- Ce type de tissu à été crée pour une fonction bien précise (il abrite la population
algérienne durant la période de colonisation), aujourd’hui les données sont changées et
son rôle est devenu plus important (noyau d’articulation de toutes les parties de la
ville)
- Le tissu abrite un seul équipement représente par l’école fondamental élémentaire
implantée à l’extrême Nord du Douar sur une superficie de 1886 m2 et d’une capacité
de 09 classes mais sa position est excentrique par rapport à la zone desservie
- La trame parcellaire est inéxitante les îlots ne sont pas délimités les constructions sont
éparpillées le long des voies
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 168
- La structure est confuse représentée par des pistes tortueuses d’une largeur étroite
sans trottoir ni revêtement et ne sont pas reliées avec les axes qui structurent la ville –
zone envoisinant
Tissu a parachever son aménagement (habitat collectif): situé à l’Est de la ville et il se
compose de 300 logts et 32 logts
Problème
- La trame parcellaire est confuse les parcelles sont définie selon le tracé des voies
- Aucun rythme de façade ou d’harmonie le peu d’élément qui contribuent à animer les
façades ne font pas l’objet d’attention particulière
- Les espaces extérieurs sont délimités par les bâtiments et ne sont pas aménagés
Tissu aménagé en équipements : situé au Nord et au Sud de la RN 5 entre le Douar et le
lotissement 209. ces deux zones abritent uniquement des équipements
Problème :
- La trame parcellaire est confuse en absence de structure de voirie les parcelles sont
délimités par les différentes clôtures des équipements qui nous donnent des lots mal
définis
- Le tissu ne présente aucune trame de voirie et la structure n’est pas identifiable car
l’implantation des équipements n’a pas obéit à aucun plan d’aménagement agréable
(opération ponctuelles). Les équipements sont desservis actuellement par une seule
voie qui date de l’ère coloniale (voie de desserte du cimetière)
- On ne décèle aucune structuration des espaces, le tissu ne présente aucun mode de
composition ni traitement de forme. Les éléments de personnalisation des édifices sont
inexistantes accentuants ainsi l’ambiance d’anonymat
Tissu colonial : situé dans la partie Sud de la ville, cette zone est occupée essentiellement
par un tissu colonial
Problèmes :
- La trame bâtie est composée de deux types de tissu : ancien et colonial ou récent et
moderne. Le premier présente un tissu non fonctionnel (écurie, hangar, église
désaffectée, école en préfabriqué désaffectée aussi). Le deuxième est constitué par un
tissu récent réalisé durant les années 70 et les années 80 suite à une densification
anarchique du centre et aux abords immédiats. Cette opération consista en la
réalisation des équipements (école, antenne, APC, Kasma) et les habitations
(urbanisation des lots marginaux)
- En plus de non fonctionnalité du tissu colonial, il y a lieu de relever certaines
anomalies qui se résument comme suit :
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 169
la densification du tissu a produit des espaces résiduels
les nouvelles constructions présentent une qualité architecturale médiocre
aucun modèle de référence architecturale)
aucun mode de position au bâti avec des axes
quelques îlots du tissu colonial ont été renouvelés sans tenir compte de
l’environnement
le tissu abrite quelques équipements et ont une fonctionnalité limitée parce
que les édifices qui abritent ces équipements n’ont pas été conçus pour ce
genre de services :
Souk El Fellah est issue d’un ancien hangar et le siège de Daïra provient du
réaménagement d’une école idem pour les services techniques de la daïra
- Le tissu présente une trame viaire conçue indépendamment de la trame viaire existante
sans aucune hiérarchisation
Création nouvelle : on distingue deux zones, la 1ère
se situe Sud-Ouest de la ville entre la
route de Bouhira et le lotissement 251 quand à la 2ème
elle se trouve au Sud-Est de la ville
entre le centre actuel et la caserne
NB : ces deux zones sont destinées à être urbanisée ou urbanisation a été annoncée par
l’implantation d’un parc omni-sport et un choix de terrain de 400 logements ANP
II.2.6. Typologie de l’habitat :
La ville de Ain Arnet est occupée essentiellement par l’habitat sous toutes ses formes :
- l’habitat colonial
- l’habitat rural
- les cités de recasement
- l’habitat traditionnel
- l’habitat collectif
- les lotissements
II.2.7. Les équipements
le centre de Ain Arnet est doté d’un ensemble d’équipements administratifs situés et regroupés
dans le centre ville de Ain Arnet au profit des autres quartiers d’une manière inéquitable ainsi
que l’activité commerciale qui se traduit à travers sa répartition le long de la RN 5 et sa
concentration au niveau du centre ville renforce le caché résidentiel des autres quartiers qui
accueille seulement quelques équipements d’accompagnement à caractère éducatif.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 170
II.2.8. Equipement structurant :
L’AEROPORT :
L’aéroport de AIN ARNET est situé entre la caserne et les localités de khalfoune et Timelouka
dont la piste d’atterrissage et l’aérogare et une extension de 500 m a l’est de plus par rapport a
l’existant
Du point de vue économique la réalisation de cet équipement contribuera sans aucun doute de
la commune et s’étendre même aux communes limitrophes, néant moins, du point de vue
technique cet aéroport, compte tenu de sa proximité des localités de Timelouka et
principalement de Khalfoune, dispose pas des servitudes necessaire permettant fonctionnement
sans risque de son infrastructure, par ailleurs le tronçon 140 CW, entre Khalfoune et RN 5,
sera désaffecté ce qui obligera les usagers de cet axe a faire un détour qui passera par
Timelouka (CW9) ou pour le chemin vicinal N°2
A l’égard de l’importance de cet équipement à caractère international, il faudra bien choisir le
tracé de la voie d’accès qui devra se raccorder à la future autoroute.
II.2.9. Ain Arnet "Ville relais" :
Ain Arnet une ville rurale, bien reliée a la RN5, située a sa porte Ouest a 07 km de distance
Et dont toutes les données et les conditions de son émergence, lui confèrent un rôle de ville
relais pour Sétif, le fait qu’elle supporte un report d’urbanisation de la ville de Sétif, sous
forme d’implantation de programme d’habitat et d’investissement économique, signalons que.
Le plus gros programme d’habitat a été réservé prioritairement a son siège de daïra, se qui a
provoqué une exode : provenant des zones rurales déshérités et de pourvus de toutes les
nécessités de la vie.
Populations provenant de Sétif et qui n’a pas pu acquérir des lots de terrains pour bâtir, ou un
logement dans le cadre de la promotion immobilière.
Elle a aussi :
supportée les retombées de Sétif en matière d’investissement économiques et d’autres
régions. Aujourd’hui, même la ville de Ain Arnet montre des signes de saturation.
nous dirons que dans le futur Ain Arnet gardera son rôle de 2eme ville qui seconde Sétif
mais elle na pourra plus assurer les charges et les fonctions urbaines puisque elle a déjà
supporté un report d’urbanisation qui a engendré des manifestations d’expansion
importante.
L’entité de Ain Arnet comporte des points très fort et des opportunités a exploiter pour
renforcer son rôle de 2eme ville ou bien de ville relais, en plus a son positionnement
stratégique et sa proximité à Sétif, elle abrite :
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 171
Un aéroport de desserte nationale et international : de cette infrastructure se découlera
des nouveaux créneaux et de services dont Timelouka et Khalfoun sont sollicites pour
leur proximité de l’aéroport.
Une zone d’activité pour PME et PMI- TPE.
Un secteur tertiaire plus au moins acceptables qu’il faudra renforcer.
Et pour la structuration urbaine :
EL MAHDIA : ce centre structuré et bien relié à la RN5, il abrite une population
importante et comportant les même caractéristiques que son chef lieu.
Ce centre à tout les atouts pour seconder la ville de AIN ARNAT.
Pour les localités de BOUHIRA, AL ANASSER et AIN MESSOUD elles sont appelées a se
développer plus en avant pour épauler le chef lieu.
Cette entité possède aussi d’autres potentialités tel que : valeur agronomique des sols et des
ressources hydriques.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 172
" Pole de transit"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 173
II.3.1. Identification
La commune de Guedjel s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 19700ha elle est située au
Sud de la commune de Sétif.
Administrativement elle est classée au rang des Daïra, son chef lieu (commune, daïra située a
RAS EL MA) limitée :
- Au NORD par la commune de Sétif
- Au NORD EST par la commune d’OULED SABER
- Au NORD OUEST par la commune de MEZLOUG
- A l’OUEST par la commune de GUELLAL
- Au Sud par la commune de BIR HADADA
- Au SUD OUEST par la commune d’AIN HEDJAR SUD EST.
- A l’EST par la commune de BAZER SAKHRA.
Relié par :
- RN 75 qui traverse le périmètre et fait la jonction entre (Sétif – BATNA).
- Le CW 113 il fait la jonction avec
RN 28 au niveau de GUELLAL
RN 75 au niveau de GUEDJEL
RN 05 au niveau d’OULED SABER
- La CW 112 jonction entre RAS EL MAS avec la RN 5 au niveau de BIR ENSSA.
Cette voirie est consolidée par le chemin de fer et son de doublement ainsi qu’une gare qui
peut jouer un rôle dans la structuration locale et l’intégration au contexte régionale, et
national cette commune abrite une population de 33503 hab.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 174
II.3.2. L’organisation générale :
L’ensemble de l’entité de GUEDJEL s’organise a partir de son axe structurant (CW113),
constitué de 04 localités dont 03 se positionnent au bord de (CW113).
- Le centre RAS EL MA (ACL) se situe a l’extrême est a proximité du périmètre
communal.
- Le centre de GUEDJEL prend une place centrale dans le périmètre communal sur
l’intersection de (RN75) et le chemin (CW113).
- La localité de BIR EL ABIDH se situé a l’OUEST aussi au bord de CW113.
Par contre BOUAOUADJA qui prend position à l’ extrême NORD desservie, par la RN75
donne l’impression qu’elle fait partie du centre secondaire d’AIN TRIK vue sa situation très
proche de cette dernière.
Donc l’organisation de cet ensemble est dispersée, parsemé par quelques MECHTAT (grand
douar) dans la partie SUD du territoire.
II.3.3. La structure urbaine est articulation :
La structure viaire s’articule autour.
a) Centre de RAS EL MA : Ce centre est desservi par 02 axes principaux d’animation
urbaine de la ville de RAS EL MA, Il s’agit de :
- CW 113 cet axe structurant traverse l’agglomération (EST-OUEST) et fait
l’intersection avec (CW12) en créant un nœud d’articulation, a partir de ces 02 axes
structurant se détachent un réseau de voiries urbaines qui desservent le tissu urbain,
Ce réseau est consolidé par une voie ferrée et son décèlement qui travers vers la
commune NORD, SUD côté est a la limite du centre de RAS EL Ma, vers
Constantine.
b) Centre de GUEDJEL : Ce centre est desservi par 02 axes principaux :
UN 1er
axe d’animation urbaine, représenté par le (CW 113), cet axe fait l’intersection
avec la RN75 qui représente le second axe d’animation urbaine, en formant un nœud, a
partir de ces 02 axes structurant se dégagent un réseau de voirie secondaire et tertiaire
pour desservir le tissu existant.
c) Le centre de bir l’abiad :Ce centre est desservi par un axe structurant (CW113) a
partir duquel se dégage un réseau de voirie et de piste desservant la population.
d) le centre de bouaouadja: Le centre de BOUAOUADJA doit sa structure a une voie
qui se détache de la RN 75, c’est l’unique voie qui dessert cette localité, a partir de
cette voie se détache un réseau de voirie urbaine, sinon la desserte des MECHTATS,
elle se fait a partir d’un réseau de pistes dans sa plus part non revêtus.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 175
II.3.4. L’état général des tissus :
a) le centre de RAS EL MA :
Tissu structuré : il s’agit des lotissements résidentiel c’est des tissus a plane
préétablis en matière de morcellement des parcelles et viabilisation.il est représenté
en 03 tranches :
o La 1er
dans la partie SUD de RAS EL MA
o La 2eme tranche dans la partie NORD OUEST de RAS EL MA
o La 3eme tranche dans la partie OUEST a la limite du perimètre de RAS EL
MA.
Tissu déstructuré : Ce tissu est caractérisé par un cachet rural, c’est un tissu d’une
densité faible, aeré, spontané, de pourra d’une trame viaire, ni parcellaire normalise,
la distribution se fait a partir de pistes.
Il est représente surtout dans la partie EST du centre de RAS EL MA.
Tissu collectif : a parachever son aménagement : L’habitat collectif se trouve
parsemé dans le centre de RAS EL MA, on le trouve en face de l’hôpital, au SUD de
l’agglomération et a l’OUEST cet habitat est dépourvu d’aménagement extérieur, des
espaces publics et de rencontre et de mobilier urbaine.
Donc nous remarquons que la prédominance de l’habitat est individuel secondé par
une tranche de collectif. En matière d’équipement, ce centre, chef lieu de daïra
concentre une gamme d’équipements d’une influence communale et de la daïra
(administratif) et les équipements d’accompagnement (lycée, C. culturel, EFE, EFS
Ect….).
b) Le centre de GUEDJEL :
Tissu structuré : Il s’agit des lotissements résidentiels qui répondent aux normes
urbanistiques, se tissu se localise dans la partie SUD limité par le CW 113 au NORD
et le périmètre urbain a l’est et SUD.
Tissu déstructuré : Il est caractérisé par un cachet traditionnel, se tissu ne répond
pas aux normes urbanistique, il se trouve dans la partie NORD du périmètre urbain.
Habitat collectif : Cet habitat se localise au centre de l’agglomération proximité du
nœud d’intersection du (113 CW) et (RN 75), il est dépourvues d’aménagement
extérieur et espaces publics.
L’agglomération contient aussi un cimetière et des équipements d’accompagnements
tel que : (lycée, EFS, EFE, Mosquée)ainsi que des locaux de commerces.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 176
c) Localités de Bouaouadja et Bir l’habiadh :
Tissu structuré : Ce tissu résidentiel en lotissements se trouve dans la localité de
Bouaouadja presque la totalité de son occupation.
Et dans la partie sud de la localité de BIR L’ABIADK longeant le CW 113.
Tissu déstructuré : Ce tissu qui ne répond pas à la norme urbanistique se localisé
dans la partie NORD de la localité de BIR L’ABIAD.
II.3.5. Equipement structurant :
L’hôpital de rééducation :
Cet équipement se localise au NORD EST du centre de RAS EL MA il occupe une
surface de 5.30ha, et d’une importance qui dépasse les limites de la wilaya.
II.3.6. Guedjel : centre de transit et d’échange :
L’entité rurale de GUEDJEL assure actuellement ses fonctions administratives par RAS EL
MA (ACL) d’une population de (8232)hab qui présente une importance moindre que ces
centres secondaires vu son quasi enclavement le fait qu’il est positionné a l’exterme est du
territoire communal a l’équart des grands axes routiers, la seule opportunité qui existe a son
niveau c’est la voie ferrée.
Cette voie ferrée constitue la limite EST de RAS EL MA reliant (Alger- Constantine) avec
son de doublement ainsi que sa gare (à valoriser) peut jouer un rôle dans la structuration
locale et l’intégration au contexte régional et national.
Par contre ses centres secondaires sont mieux positionnés que leur chef lieu puisque ils se
griffent au bord des grandes voies de communication (RN75),(CW113).
Ces centres vont connaître une certaine expansion fonctionnelle par le biais de ces liaisons
routières et ferroviaire et feront de cette entité un centre de transit, d’échange et de transport.
Elle offre aussi des opportunités tel que :
- La valeur agronomique des sols, et l’abondance des ressources hydriques.
- L’existange des stations de concassages positionnées sur la chaine de montagne de
djebel youcef.
Cette carrière est desservie par une piste goudronnée.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 177
II.3.7. Pour la structuration urbaine :
Il s’avère qu’il existe un des équilibre a ce niveau, toute la fonction administrative se
localise a RAS EL MA ‘ACL) qui se positionne a l’extrême est, laissant derrière lui un vaste
territoire parsemé de centres insuffisamment structurés et un manque d’équipement de base.
donc pour créer une armature urbaine équilibrée a ce niveau, il faudra :
- Epauler le chef lieu (RAS EL MA) par ces centres secondaires entre autres la localité
de BIR l’ABIAD qui présente des opportunités a exploiter tel que : sa position par
rapport au CW 113 et dans la partie OUEST.
La partie OUEST représente la plus importante zone éparse (la population de la zone
éparse est de 15594 hab)
- Les terres aptes à l’urbanisation. Donc il est nécessaire d’équilibrer cette zone en
créant un regroupement équipés et structuré a son niveau pour casser la dépendance
des citoyens a leur chef lieu et de rapprocher les services a la zone éparse.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 178
"Centre de redéploiement, de
services agricole et tourisme
hivernal"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 179
II.4.1. IDENTIFICATION :
La commune de AIN ABESSA s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 16270ha elle est
située au NORD OUEST de la commune de setif, elle est limitée:
o Au Sud OUEST par la commune de AIN ARNAT
o Au Sud Est par la commune de OURICIA
o A l’OUEST par AIN ROUA
o A l’EST par la commune de Amoucha
o Au Nord EST par TIZI N’Bechar
Reliée par :
o La RN 75 qui fait la jonction entre Sétif et Bougaa passant par le chef lieu au Nord.
o CW 114 qui assure la liaison entre la RN 9 au NORD et la RN 5 au SUD.
Cet axe constitue l’axe d’organisation autour du quel se griffe les plus importantes
agglomérations de la commune.
La commune abrite une population estime à 16581 hab et un nombre de logements 2846
logts.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 180
II.4.2. Structure Urbaine
a) AGGLOMERATION CHEF LIEU "A. C. L"
a- 1) dynamique et processus d’urbanisation :
A l’origine, Ain Abessa n’était qu’un centre colonial se localisant au versant d’un vallon.
- Ce n'est qu'après 1977 que AIN ABESSA va commencer à connaître une croissance
spatiale multiforme et s'orienté dans plusieurs directions.
- vers le NORD le long de la voie du cimetière chrétien, ou AIN ABASSA sommait le
développement d'un G.H.I de 121 lots et un lotissement de 240 lots couvrent une
superficie globale de 16.6 ha
- au sud plusieurs constructions se sont proliféras en grappes le long des axes ruraux sur
un surface de 08 ha
- vers l'ouest de part et d'autre du CW 14 un ensemble résidentiel composé de 39 lots
s'étend sur une superficie de 1.5 ha
- vers le NORD est un ensemble d'équipement composé d'un E.F.S et un stade communal,
sur une assiette foncière s'élevé à 3.66 ha
- vers l'Est plusieurs lots marginaux ont été construits en prenant le prolongement des
voies anciennes.
- Vers la fin des années quatre vight (80) AIN ABASSA a connu une extension vers l'Est
en comblant le vide situé dans le village par la création d'un lotissement de 85 lots, ainsi
que l'organisation aussi de la zone limité entre les deux voies qui relient AIN ABASSA
à la RN 75, on un ensemble résidentielle de 72 logements collectifs et un lycée, et une
polyclinique se sont édifiés sur une emprise spatiale de 4.75 ha
a- 2) Organisation générale :
L'organisation générale l’ensemble de AIN ABESSA se fait autour 04 localités dont le chef
lieu prend une position centrale dans ce territoire sur le CW 114.
A partir de cet axe se griffent les plus importantes agglomération de la commune, qui se
regroupent en 02 partie reliées entre elle par la RN 75, la partie Nord englobe EL BATHA,
TAKOUKA, et l’emderiss.
La partie SUD comprend le chef lieu et EL KHARBA.
L’ensemble doit sa forme a l’axe CW 114 ainsi qu’au volons de CHAIBA.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 181
a- 3) Structure urbaine et articulation :
La structure de AIN ABESSA est matérialisée par le CW 14 à partir du quel se détache deux
voies principales :
- La voie qui mène vers le cimetière chrétien.
- La voie du tissu colonial.
Ces deux vois constituent les 1er
axes d’urbanisation il existe aussi quelques voies de
dessertes internes d’une façon spontané, sons aucunes études préalable et se caractérise par
une structure rurale.
a- 4) Etat générale des tissus :
tissu régulier : compose par l’habitat individuel et quelque équipements tel que :
mosquée et cimetière
- La trame parcellaire de cette zone est constituée par un parcellaire régulier en
domaine
- La trame viaire de la zone est régulière composé de voies orthogonale sans
hiérarchisation et une faible interprétation avec l'existant, elle est relie au tissu
existant par une seul voie.
Tissu déstructuré : la trame parcellaire de cette zone est constituée d'un tissu
déstructuré, sans aucune forme géométrique
Tissu collectif a parachevé son aménagement : la trame bâti de ce tissu est repartie en
deux (02) formes
- la première: est constituée par des constructions de type individuel, en majorité en
bon état sauf la gendarmerie et le centre de santé, la trame bâti ne renforce pas le
degré de structuration des axes, délimitant cette zone, le bâti est implanté en recule
et les clôtures font front à la rue.
- La deuxième: est constituée par des bâtiments
La trame viaire est très confuse c'est une opération ponctuelle sans aucune
conception globale préalable.
Dans cette zone il existe une trame d’équipement tel que :
Gendarmerie, centre de santé , gare communale, mosquée, CEM, stade,
polyclinique, lycée.
Tissu colonial :
- Trame BATI : le tissu est composé par des constructions individuelles repartie en
deux grands ensemble qui se différent par son état de constructions
o tissu colonial constitué des vieilles constructions à usage agricole
transformé actuellement en habitations dans un état très mauvais.
o Tissu en bon état constitué par des constructions à usage MIXTE ( habitat +
commerce ).
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 182
- Trame viaire : elle est en damier non hiérarchisé délimité par des constructions
sans recule en RDC et quelques constructions ( R+1) au coin de la rue qui
constitue le Reppert, la largeur moyenne des voies est de 08 m
Ainsi que des équipements tel que (L’APC- CFPA-EFE – centre culturel, PTT,
Algerien des eaux ect…).
tissu traditionnel
- la trame bâti de ce tissu, ne présente aucune forme géométrique, ce qui reflète le
manque de conception précédente, elle est constitué par des constructions en
majorité moyenne état et quelques une en bonne état, avec des toits en tuiles et ne
présente aucune struction apparente.
- La trame viaire est constitué exclusivement pat une seule voie qui partage cette
unité en deux parties, la largeur moyenne de cette voie est de 5m.
b) POLE SECONDAIRE BATHA :
Le pole secondaire d'EL BATHA est située dans la partie NORD de la comme a 6 KM de
l'agglomération chef –lieu, avec une altitude moyenne de 1100m.
b- 1) Structure :
La moelle epiniere de l'agglomération d'el BATHA constituée par deux éléments, l'un
naturel qu'est CHABET FAIDHA BOUZIANE et l'autre crée matérialisé par le CW 14, à
partire du quel se détache deux voies qui participe plus au moins à la structuration de
l'agglomération.
b- 2) Dynamique urbaine :
La croissance spatiale de l'agglomération secondaire d'el BATHA est passé par les la forme
d’un bloc de construction a côte de la route, une extension qui s’affectue vers le Nord-EST
et actuellement avec un lotissement.
b- 3) l’Etat général des tissu :
Tissu collectif : La prédominance de ce tissu c’est du collectif avec l’existence de
quelque habitat individuel et une trame d’équipements, tel que : lycée, CEM, centre de
santé, maternité, salle polyvalente et aire de jeux la trame viaire est régulière.
Ce tissu a fait l’objet d’une étude de POS (N°14)
Tissu individuel : Elle représente l’enceins royaux de l’agglomération secondaire d’EL
BATHA, qui se caractérise par des constructions individuelles sans recule de type RDC
et quelque (R+1).
La trame viaire et en damier, bien tracé, mais non revêtu.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 183
c) L'AGGLOMERATION SECONDAIRE EL KHERBA
Situé dans la partie Sud de la commune à 7 Km de son chef –lieu de la commune mère
c- 1) Structure :
Le seul élément structurant de l'agglomération secondaire d'el KHERBA est le CW 14 à
partir duquel se détache deux voies, l'une principale et qui participe à la structuration de la
partie SUD, et un Autre élément structurant à savoir les nœuds, l'agglomération d'EL
KHERBA est caractérisée par un autre en état de piste et qui suit le périmètre de
l'agglomération du côte NORD.
Autre élément structurant à savoir les nœuds, l'agglomération d'el KHERBA est caractérisé
par un nœud, l'intersection du CW 14 avec la voie qui suit le périmètre de l'agglomération au
NORD d'une part et la voie principale qui structure la partie SUD.
c- 2) Dynamique :
De l'indépendance jusqu'aux 77 el KHERBA ne couvrait que 03 ha cet époque
l'agglomération occupe la partie SUD par rapport au CW14 c'était un centre constitué par un
groupement de fermes sous une trame en damier articule autour d'un centre d'équipements
composé de l'école, un centre de santé et un agence PTT et d'une antenne administrative.
Le centre à été développé au SUD par l'implantation de quelques constructions et un
lotissement au NORD.
c- 3) L’état général des tissus :
Tissu a prédominance collective : Situe au NORD du CW 14 elle occupe une surface
de l'ordre de 8.20 ha, cette unité a usage purement résidentielle.
La trame bâtie est constituée par des constructions en RDC et R+1 et par des logements
collectifs.
Sa trame viaire est constituée par une seule voie qui coupe la zone en deux parties et
dont la largeur moyenne est de 7 m.
Situé hors périmètre urbain.
Tissu mixte (habitat individuel + équipement): Cette unité à usage mixte habitat et
équipement, sa trame bâti est constitué par des constructions individuelles en mauvais
état et en RDC, se localisant le long des voies sans recule et l’existence d’équipement
tel que : Mosquée, EFE, APC, PTT, centre de santé.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 184
d) LAMDARISS :
C'est un noyau rural implanté au NORD de la commune d'AIN ABASSA avec une distance
séparative qui s'élève à 11 km de son chef lieu de commune
d- 1) Structure :
Le seul élément structurent le noyau de lAMDARISS est le CW 14 à partir du quel se
détache une voie qui participe plus au moins à structuré ce noyau ainsi que permettre le
contacte entre les deux zone ( tissu coloniale – tissu récent) de ce noyau.
L'agglomération de LEMDARISS se compose de deux tissu à savoir :
- La première matérialisé par le tissu colonial qui est située à l'ouest du CW14, elle s'étend
sur assiette foncière de l'ordre de 3.4 hectares et comprend une école.
Trame Bati :La trame bati de cette unité est constitué par des constructions vétuste qui date
de l'époque coloniale a usage multiple
( habitat- hangar – écurie)
La processus d'élaboration de la trame bâti n'a obéit a aucune logique
urbanistique.
Trame Viaire : La trame viaire dans cette unité n'existe pas c'est juste des pistes qui permet
le contacte entre les constructions à l'exception d'une voies qui fait la
jonction entre le tissu colonial et CW14
- La deuxième unité représenté par la tissue récent rural 'est située à l'intersection du CW 14
avec l'axe qui structure le tissu colonial.
e) TAKOUKA :
C'est une agglomération se conduire qui représente l'entrée EST de la commune d'AIN ABASSA, le cadre bâti de cette localité reparti en deux unité savoir :
Cette unité représente l'ancien tissu qui se caractérise par l'habitat individuel et l'absence totale
de la trame viaire existence d’un centre de santé.
Tissu mixte(habitat collectif + equipement) : L'unité B représente l'extension EST de la
localité de TAKOUKA, cette unité faisant l'objet d'un plan d'occupation des sols
approuvé.
Les équipements existants : Mosquée, garde communal en PTT, 2EFE, salle de sport,
ect..)
NB : L'agglomération secondaire de TAKOUKA dispose de deux (02) plans
d'occupation des sols Z 16 et Z 17 non étudié.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 185
II.4.3. Equipements structurants :
L’hôpital psychiatrique : Situé à l’est du chef lieu au Bord de la RN 75 sur une assiette
foncière de 12.46ha.
Cet équipement est d’une influence régionale.
II.4.4. AIN ABESSA :
Centre de redéploiement, de services agricole et tourisme hivernal :
Ain Abessa, ancien centre positionné au bord de la RN75 et localisé au Nord Ouest de Setif,
elle est aussi reliée au la CW 14 qui la relie à la RN5 au niveau d’AIN ARNAT.
Cette entité est parsemée de forêts et des terres agricoles a haute valeur, elle hérite de son statut
d’ancien chef lieu de circonscription D’encadrement d’une vaste région agricole.
- Elle aura comme rôle de développer les fonctions urbaines de services agricoles , le fait
qu’elle se localise dans la zone des pleines céréalières.
- Aussi il faut noter que cette entité dispose de potentiels très importants :
1- La station climatique de Megress (Djbel) : cette station doit être exploité et valoriser par
la création d’une zone touristique (ZET) hivernal.
2- Des sites forestiers important surtout au niveau du chef lien, qu’on pourra exploiter par
la création de parc d’attraction.
En matière de structuration urbaine :
(ACL) d’AIN ABESSA est loin d’être attractive du faite qu’elle manque carrément de
plusieurs commodités de vie qui pourrait la propulser vers le développement et souffre
des carences de touts genre, EX : gaz de ville ainsi que sa localisation dans une cuvette a
l’equart de la RN 75.
Pour les localités :
TAKOUKA est mieux positionnée par rapport a son chef lieu (desservit par la RN 75),
elle peut jouer un rôle attractif le faite qu’elle sera la seule porte d’entrée de la future
zone touristique hivernal.
Pour les autres centres secondaires (EL BATHA et KHARBA) : elles sont appelées a se
développer plus en avant pour épaules le chef lieu.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 186
"Pole de diversités des fonctions"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 187
II.5.1. IDENTIFICATION :
La commune de MEZLOUG se situe à 11 Km au Sud Ouest de la ville de Sétif (chef lieu de
wilaya).
Elle est limitée par les communes de :
- AIN TAGHROUT (BBA).
- GUELLAL au Sud.
- AIN Arnat au Nord
- Guidjel au Nord EST.
Sa superficie globale est évaluée a ( 13555 ha) et une population de 17147 Hab.
Reliée par :
- La RN 28 (Sétif-Biskra)
- CW 140 (Mezloug avec ces centres secondaires)
Plusieurs chemins communaux en plus à la voie ferrée, l’autoroute qui traverse la commune
a l’extrême Ouest.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 188
II.5.2. Organisation générale :
Organisation de l’ensemble de Mezloug fait a partir de l’entité principale de MEZLOUG qui se
localise dans la partie centrale de la commune a l’Est exactement, une position stratégique (RN
28) il structure la totalité de la commune.
La localité de l’HACHICHIA qui se situe au NORD de la ville de MEZLOUG.
Et les autres localités qui occupent la partie SUD OUEST (HAMMAM OULED YLESS et
HAMMAM GARE) se trouvent reliés par le CW 140 qui va du NORD au SUD OUEST donc
toutes les localités compris le chef lieu se trouvent organisées le long de la voie principale.
II.5.3. Dynamique et processus de développement :
Mezloug qui a l’origine était un centre de regroupement de population des 1850, elle devient un
centre secondaire de Sétif.
Ce n’est qui a l’arrivé du chemin de fer le passage de la voie ferrée et la localisation de la gare
ferroviaire ainsi que le passage de la RN 28 que cette entité a connu un certain développement
surtout que ces ingrédients ont permis l’installation d’unités industrielles ( la 1er
ZEA existant a
Mézloug depuis l’époque coloniale.
Une zone si on peut l’appeler ainsi puisque elle est situé de part et d’autre de la RN28.
Les opérations d’extension commençaient avec la réalisation des lotissements dans les années
1982 et sa proposition en chef lieu de commune en 1985 elle a bénéficié d’une multitude de
programme dans les domaines d’habitat, équipement et l’industrie.
Alors que la localité de l’HACHICHIA qui a l’origine était un douar a connu une certaine
urbanisation en implantant quelques lotissements et des équipements de base pour HAMMAM
GARE il est composé de 3 noyaux, sa localisation stratégique par rapport au CW 140 et surtout
a la voie ferrée feront de cette localité un ingrédient pour le développement urbain et le transit.
HAMMAM OULED YELES prend son origine avec l’ancien HAMMAM de la station
thermale, une station construite et fonctionnelle qu’au 1984, cette station thermale sera un
potentiel important pour le développement et le tourisme.
II.5.4. Structure urbaine et articulation :
La ville de MEZLOUG doit structure à un axe majeur structurant (RN28), cet axe divise cette
agglomération en 02 parties distinctes par leurs fonctions
- Une partie EST caractérisée par l’implantation des dépôts et activités industrielles et une
zone forestières
- Une partie OUEST ou domine le tissu résidentiel avec ses équipement d’accompagnement.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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1- Cette agglomération est aussi traversé par la voie ferré dans son centre cette voie a contribué
a la distinction De 02 différents tissus (industriel et résidentiel) sinon la desserte interne de
la ville se fait a partir d’un réseau de voirie secondaire et tertiaire.
La localité de Hachichia est desservie par un axe structurant (CW 140).elle
de Hachichia se trouve bien structurée et bien desservie elle est composée de lotissement
qui répondent à la norme urbanistique.
Pour hammam gare cette localité est desservie par la (CW140) et la voie ferrée qui la divise
en deux parties (l’ancien village) au Sud de la voie ferrée, et partie NORD ou on trouve un
ferme appartenaut à l’ex das et un ensemble de 30 logements
II.5.5. Typologie de l’habitat:
Dans la commune de Mezloug, et le caractère rural de la région, l’habitat est en quasi-totalité
du type individuel et propriété privé dans la grande majorité des cas.
Cet habitat se présente sur le territoire de la commune, sous plusieurs aspects.
Habitat traditionnel : Constitue l’ancien noyau en agglomération et est aussi répondu
en zone espace, ce sont des bâtisses de conception traditionnelle le construites en "toub",
avec toiture en tuile.
Habitat du type « villa » : Nouvelle construction bâtie à la place de très vieille maisons
avec de nouveaux matériaux avec une structure en béton armé.
Elles sont souvent construites en 2 étages.
Habitat en lotissement : Constructions en R+1 à R+2 en dur avec toitures terrasse ou
en tuile.
Ces constructions s’insérent généralement dans des trames composées de parcelles
individuelles, de surfaces variables. les extensions actuelles des agglomérations sont
constituées de nouveaux lotissements.
Habitat préfabriqué : C’est un modèle d’habitat qu’on ne retrouve qu’au niveaux de
l’agglomération secondaire « Hachichia ».il constitue un ensemble de logements
destines aux fonctionnaires de la SONELEC .
II.5.6. L’etat des tissus :
Tissu structuré : il englobe
1- Les Tissus planifier
2- Tissu collectif récemment crée tel que LSP.
Tissu déstructuré : il englobe L’habitat traditionnel qui se localise dans le noyau
enceint
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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II.5.7. MEZLOUG : UNE VILLE EN EXPANSION MULTIFORME :
Mezloug une commune positionnée au bord de la RN 28 elle représente la porte d’entrée SUD
OUEST de SETIF cette position de proximité du grand pôle de setif ainsi que son
infrastructure(RN28) consolidée par la voie ferrée font d’elle une ville stratigique pour le
développement, elle peut être un pôle rayonnant et peut voir un avenir radieux vu les
potentialités qu’elle posseide dans plusieurs domaines.
Tel que :
Industrie : Cette entité peut prendre le cachet industriel vu la localisation économique
importante d’un embryon industrielle (l’existence de 2 ZEA et des unîtes éparpillés) cet
embryon peut pleinement évoluer surtout dans la partie EST de la ville vu l’existence
d’un foncier industriel.
Tourisme : La présence de la source thermale au niveau de HAMMAM OULED
YELLES ainsi qu’un complexe malheureusement, d’une influence limitée, doit être
considérer a une échelle plus grande et cela en intégrant des projets importants qui
mettent en valeur cette station thermale (complexes, hôtels, équipements de loisirs ect),
c'est-à-dire créer un pôle touristique qui attire les curistes ainsi que les touristes.
Massif forestier : Il ne fau pas négliger ce potentiel, il représente un poumon dans la
ville surtout qu’elle aura un avenir industriel juste à côte (partie EST).
Résidentiel : Il s’agit de l’hachichia (centre secondaire de Mezloug)
Cette localité occupe une position stratégique entre deux commune en plein expansion,
et sa proximité de l’aéroport de AIN ARNAT, desservie par CW 140 elle se trouve bien
structuré et apte a recevoir des programmes d’habitat vu l’existence d’un réservoir
foncière apte a l’urbanisation.
Infrastructures (Route Et Rail) : La RN 28 et la voie ferrée présentent des atouts surtout
dans le domaine du transit vu la localisation des gares dans la ville de Mezloug et
HAMMAM gare ainsi que leur proximité du tissu industriel.
Ces opportunités, Mezloug va attirer l’attention pour transférer les projets
multiformes a son domicile, ou elle dispose d’une plate forme et des structures de base pour
le développement des activités, services de distribution, de stockage et aussi le tourisme et
l’habitat.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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" Une ville en pleine expansion
qui se sature "
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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IDENTIFICATION :
La commune de OURICIA située au NORD de la wilaya a une distance de à 12 Km,
s'étend sur une superficie de : (11000 ha), Limitée :
Au NORD par la commune de AMOUCHA
Au SUD par la commune de SETIF
A l' OUEST par la commune de AIN ABESSA
A l’EST par les communes BENI FOUDA et OULED ADOUANE.
La commune abrite une population estimée à 17912 hab et on y recense 3337 logements.
Elle est reliée :
- la RN 75 qui fait la jonction entre Sétif BOUGAA traversant la commune au SUD OUEST
cet axe ne représente aucune potentialité au territoire de OURICIA :
- La RN 09 qui fait la jonction entre ( SETIF – BEJAIA ): Cet axe représente la colonne
vertébrale de la structure de la commune, et l’axe d’animation urbaine, la RN 09 prend la
forme(Y) dans sa partie NORD (RN 9B) permettant la jonction entre le chef lieu de
OURICIA et celle de AIN KBIRA passant par ZAIRI (RN 9A) assure la liaison avec les
communes du NORD.
- Le dédoublement de la RN 9 qui allège le flux de trafic.
Elle est aussi matérialisée par :
- Le CW 139 qui relie la commune de OURICIA avec son chef lieu de DAIRA (AIN
ARNET) d’une part et fait la jonction entre RN 5 et la RN 75 en passant par EL
MAOUANE jusqu'à la RN 9 au SUD de la ville de OURICIA d’autre part.
Sans toute fois oublier les quelques chemins vicinaux :
- CV 5 ---------------- AL ANASSER, MAOUANE
- CV7 ------------------ OURICIA,OUED CHAIR
- CV12 ----------------- Sud d’OURICIA, SETIF.
Malgré que OURICIA prend siège sur un important axe routier (RN09) la desserte interne
de la commune reste pauvre.
LE PROJET DE REALISATION DE 02 VOIES : il s’agit de :
- La déviation de la RN 75 du coté NORD EST du nouveau barrage
- La déviation du CW 139 :
a. A partir de MAOUANE vers TAKOUKA au NORD
b. De MAOUANE vers CHOUF L’EKDED au SUD.
La création de ces 02 voies s’avère nécessaire pour la réalisation du Barrage de Ouricia.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 193
II.6.1. CROISSANCE ET EVOLUTION URBAINE :
Le chef lieu de commune prend cachet de l’ancien village colonial caractérisé par une
organisation orthogonale et trame régulière, l’extension s’est fait au fur du temps épousant un
sens linéaire vers le NORD sur le Bord OUEST de la RN 9, caractérisé par les logements
individuels ainsi qu’un ensemble d’équipement d’accompagnements, et les logements collectif
qui commencent a prendre leur place dans le village (NOUVEAU programme social et
participatif qui se matérialise sur le BORD EST de la RN9).
L’investissement au niveau du logement collectif, et promotionnel rend problématique
l’extension urbaine traduite par l’accroissement démographique ainsi que sa proximité du chef
lieu de Wilaya de Sétif (12Kmà a son entrée NORD qui constitue un avantage sur lequel la
commune de OURICIA doit s’appuyer et sur le quel il faudra compter, surtout comme espace
d’appui et d’allégement pour la ville de Sétif.
Sans toute fois oublier la localité de MAOUANE qui marque une évolution et qui suivra son
développement dans le cadre du POS (03).
II.6.2. ORGANISATION GENERALE :
L’ensemble du territoire de OURICIA s’organise d’une façon dispersée, le chef lieu occupe une
partie centrale du territoire, il doit son fonctionnent a l’axe RN 9 d’ailleurs il se développe dans
un sens linéaire épousant ainsi les bord de la route (RN09) le chef lieu est secondé par
l’agglomération de MAROUANE qui se localise dans la partie SUD OUEST du territoire
communal,
o Ce chef lieu fait la jonction entre 3 pôles importants Sétif-Bejaia et AIN KEBIRA, ses
localités rurales se trouvent dispersées a travers un territoire très vaste représentées en
petits noyaux sons structure, éparpillés en tâche d’huile.
II.6.3. STRUCTURE URBAINE ET ARTICULATION :
la structure globale de la ville de OURICIA s’articule a partir de la RN 9 qui prend un sens
linéaire a partir de cet axe se détachent plusieurs axes secondaire. I’axe RN 9 est l’élément
structurant et la maille d’organisation et de constitution de structure URBAINE, cette artère
primaire est consolidée par CW 139 qui fait la jonction entre (RN5 et la RN 75) en passant par
la localité secondaire de EL MAROUANE, ainsi de des CV qui assurent la liaison avec des
localités rurales.
Sans toute fois oublier la localité rurale de ZAIRI qui se localise sur l’axe RN9B reliant
OURICIA et AIN KEBIRA, cette situation lui promet d’énorme possibilité d’extension et de
développement et en plus de sa retenue collinaire importants, et ses constructions sont plus
récentes que les autres douars
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 194
.
II.6.4. ETAT GENERAL DES TISSUS :
L’étude de l’état des tissus est basée sur des critères d’évaluation et de constat suivant :
- Etat de la trame viaire
- Qualité architecturale et état des constructions
- Degré de structuration de l’espace
- Degré de fonctionnalité de l’espace
A partir de ces références nous distinguons les types de tissus suivants :
Tissu Dégradé : Représente l’ancien village du chef lieu et les anciennes battisses d’El
Maouane (étables, hangars.) ce tissu est caractérisé par un tracé viaire plus ou moins
régulier avec des parcelles perpendiculaires aux voies qui les bordent mais l’état des
constructions est très vétuste
Tissu déstructuré : Il s’agit des constructions de la zone éparse (douars et mechtats). Ce
tissu se présente sons forme de taches d’huile avec un cachet rural, d’une densité lâche
dépourvue d’une trame viaire ou d’un parcellaire homogène. L’accès et la distribution se
fait par le biais de pistes sinueuses.
Tissu structure : C’est les lotissements nouvellement implantés à l’Ouest, à l’Est et Sud
du chef lieu. C’est un tissu ordonné par son tracé régulier mais nécessité un
parachèvement de sa viabilisation ainsi que l’aménagement de ses espaces libres
Tissu en cours de formation : Localisé dans la partie EST de la ville représenté par le
logement de l’auto- construction et des programmes des logements « LSP » ainsi qu’à la
concrétisation des POS approuvés
Tissu planifié : Toutes les études qui ne sont pas encore entamées notamment le
programme du POS ongrina avec tous leurs équipements annexes.
- Nous motionnons aussi l’existence d’une ZEA au niveau du centre d’OURICIA sans toute
fois oublier la proposition d’une ZEA de 10 ha a OUED CHIAIR
II.6.5. UNE VILLE EN PLEINE EXPANSION QUI SE SATURE :
Malgré son positionnement stratégique, et sa proximité de la ville de Sétif (12Km) bordant la
RN 9 (passage obligé des gens qui viennent de BEDJAIA, JIJEL, et même BATNA ou
CONSTANTINE, son état actuel ne démontre qu’une capacité minine de services urbain liés a
son statut et dont la majorité est destinée au routiers qui transit par la RN9.
Cette ville qui ne semblait exister et fonctionner que pour assumer des fonctions
résidentielles et des supports de report d’urbanisation (programme LSP, social) pour Sétif et le
retour des émigres originaires des zones montagneuse, affiche des signes de saturation avec
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 195
une densité urbaine forte 342 hab / ha et un taux d’urbanisation de 65.49% au niveau de la
circonscription communale.
Tout le foncier disponible étant consommé dans les programmes consommé dans les
programme d’habitat notamment le logement le reste du foncier de la commune s’oppose
aux impératifs de l’urbanisation, c’est plutôt des terres a haute valeur agricole que nous ne
pouvons pas sacrifier.
Il faut aussi motionner les retenues collinaires et le barrage de MAOUANE, qui représentent
des contraintes pour l’urbanisation future.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 196
" Ville de report
et de substitution"
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 197
II.7.1. IDENTIFICATION :
La commune de OULED SABER est située dans la zone des hautes pleines sétifiennes a
l’EST de l’espace communal de Sétif à 11 Km, elle s'étend sur une superficie de:
(11970 ha) :
Limité :
Au NORD par la commune de BENI FOUDA
Au SUD par la commune de BAZER
Au SUD OUEST par la commune de GUEDJEL
A l’EST par les communes d’EL EULMA et GUELTA ZERGUA.
A l’OUEST par la commune de Sétif.
La commune de OULED SABER est caractérisée par un cachet rural, et une situation
géographique très stratégique, entre 02 pôle importants (Sétif et EL EULMA), elle est
fortement structurée, reliée a :
- La RN 05
- Chemin de Wilaya (CW113)
- CW112
- Voie ferrée
- L’autoroute EST OUEST
La population d’OULED SABER est de 12489 hab pour les logements, elle enregistre
2510 logements.
II.7.2. DYNAMIQUE ET EVOLUTION URBAINE :
La commune de Ouled Saber se localisant a proximité de la RN°5, un axe d’une importance
nationale, de l’autoroute Est-Ouest et de la voie ferrée au Sud ( les même éléments qui
desservent la ville de Sétif) et qui font d’elle une commune très stratégique mais
malheureusement nous remarquons qu’a l’état actuel OULED SABER est caractérisé par une
ambiance et morphologie rurale, elle se trouve efreinée au niveau de son développement qui se
caractérisé par un tissu fragmente de son centre chef lieu , en manque de services, et qui dépend
des villes limitrophes entre autre Sétif pour assouvir tout les besoins (sanitaire, éducatif,
services) mais il ne faut pas négliger que ce chef lieu qu’est seconder par la localité de Tinar,
réunissent des facteurs d’attraction par la promotion administration le positionnement routier, la
création ancienne de Tinar les programme de construction, la prestation des différents services,
et surtout les ambitions des projets des décideurs qui envisagent d’en faire un pôle économique
dans la région de Sétif (saturé en matière de foncier) tel que le projet du complexe sportif.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 198
II.7.3. Organisation Générale :
L’ensemble de OULED SABER est constitué de deux localités distincte BIR SOUICI et Tinar
et quelques agrégats ou MECHTATS qui se trouvent éparpillés dans le territoire communal,
articulés par une structure viaire relativement rural se résumant en deux chemins communaux
(CC 450,CC451) ainsi que quelque pistes d’un état dégradé.
II.7.4. Structure urbaine et articulation : L’ensemble d’OULED SABER est structurée globalement par la RN 05 (EST OUEST) et 02
chemins communaux (112 et 113) qui permettent d’inscrire les 02 localités (BIR SOUICI et
TINAR) cette structure est consolidée par l’autoroute (EST OUEST) qui traverse la commune
coté NORD, et double d’un réseau ferroviaire qui renforce cette configuration au SUD.
Cette situation stratégique est un atout favorable au développement socio-économique et
industriel pouvant promouvoir cette commune.
Sinon la desserte du chef lieu est structuré par (02 CC) a cités (556-142A), et des voies
tertiaires desservent les cités résidentielles au NORD du chef lieu et AIN ROUMENE le reste
n’est traversée que par les pistes.
II.7.5. Etat General Des Tissus : On distingue :
- un tissu quadrillé et régulier représentant les nouveaux lotissements implantés au niveau de
Bir Souici ainsi que l’ancien quartier qui est en cours de subir des opérations de rénovation
- Cette zone (au Nord) regroupe tout les équipements du chef lieu, c’est le centre initial du
chef lieu et l’axe de tout développement futur
- un tissu nouveau déstructuré présentant des constructions rénovées par leurs propriétaires
sur leurs terrains privés, d’autre ont laissé leurs anciennes bâtisses et ont édifié de nouvelles
constructions à côté toujours sur leurs propriété privé créant ainsi un tissu déformé et non
structuré desservie seulement par des pistes sinueuses.
- Un tissu quadrillé et structuré qualifiant le nouveau lotissement d’Ain Romaine, un quartier
en cours de réalisation dépourvu des équipements.
- Un tissu représenté par des constructions éparses non structurées, nouvellement édifiées
- La zone d’activité se qualifié pour être un groupement de petites unités industrielles et
économiques à surfaces moyennes, quelques constructions sont en cours de réalisations, sa
structures viaire n’est pas clairement marquée mais sa situation au mitan du chef lieu ne peut
désalterer les besoins de cette commune de se promouvoir.
- Quelques constructions collectifs sont édifiées au niveau du centre du chef lieu « Bir
Souici », sur l’axe du chemin communal (541A) d’autres sont érigées à Ain Romaine dans le
cadre du logement sociaux participatif.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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- Un équipement de grande envergure s’élève à l’entrée du chef lieu, un équipement de
surface importante à caractère militaire (école de gendarmerie nationale). Cette structure
imposante s’étend sur une surface de 54 ha et qui devrait être ceinturé par une zone de
servitude ou de voie de circulation
- L’étude de l’état de ses tissus et basée sur les critères suivants :
- Degré de structuration de l’espace
- Degré de fonctionnalité de l’espace
- La qualité architecturale et l’état des constructions
- L’état de la trame viaire
- D’ici nous distinguons les types de tissus suivants :
Tissu délabré : C’est des anciennes constructions en pierres utilisés généralement
comme des écuries. Ces bâtisses révèlent le cachet rural de Bir Souici et ont tendance à
être démoli totalement.
Tissu rénové structuré : C’est l’ancien village de Bir Souici, bordant du chemin
communal « 541A » la grande partie des ses constructions sont rénovées avec une
structure viaire organisée mais dépourvoie de son revêtement
Tissu récent structuré : Représentant le caractère morphologique des nouveaux
lotissements du chef lieu et localisé au Nord de Bir Souici et à Ain Romaine
C’est un tissu en cours de densification, structuré par une trame viaire claire et uniforme
mais déchaussée.
Tissu structuré revalorisé : Il s’agit du centre de TINAR, c’est un centre privilégié de
par son positionnement au bord du CW 112, la réalisation achevée des certains projets
donnant au centre une animation en plus a son ancienneté et son développement
canalisé.
Tissu en cours de formation : Englobant les nouveaux édifices du programme d’LSP
sans structure viaire, il représente une tranche d’un programme de 1175 logts à Ain
Romaine se ont des constructions collectives de 5 niveaux non encore réceptionnés et
acquis par des propriétaires non résident à Ouled Saber.
Constat :
Le chef lieu de la commune de Ouled Saber, caractérisé par une morphologie typiquement
rurale, un tissu fragmenté, désordonné et déstructuré implique que toute tentative de
développement doit viser en premier lieu la transformation de son aspect général, à la
densification de son périmètre urbain par des études de planification renforçons sa dotation
d’équipements de bases de structure et après convoiter toute opération d’extension et de
symbiose avec son entourage et ses communes limitrophes afin de créer une décentralisation à
tout niveau et d’introduire un mode de vie relationnel avec notre ère civile et lié à cette aire
régionale.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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II.7.6. OULED SABER : ville de report et substitution :
OULED SABER est une commune rurale, abritant une multitude de MECHTATS.
- Au niveau du chef lieu on observe un tissu urbain désarticulé et fragmenté, par de
densification et absence de voies urbaines.
- Nous remarquons qu’elle affiche un sous peuplement (12489 hab) et une population
aggloméré de (7723 hab) dont :
2307 hab a BIR SOUICI (chef lieu) avec un taux d’urbanisation de 18.47 %.
1865 hab a TINAR (agglomération secondaire) avec un taux d’urbanisation de 14.93%
et le reste se distribue a travers la zone éparse.
Et une densité faible : 23hab / ha) se qui traduit l’existence des poches vides dans le
périmètre urbain.
- En contre partie OULED SABER englobe un ensembles d’atouts et importantes
potentialités conférant le statut d'une zone de report de la croissance urbaine et
d’expansion multiforme de Sétif nous citons :
Les Potentialités Foncières Importantes :
BIR SOUICI en plein gestation de structuration urbaine abritant des ressources foncières, en
plus a sa proximité bénéfique de Sétif, aisé par la RN5,aident à la réalisation de grands projets
structurants inscrits pour Sétif qui sera reporté, ou plutôt nous assistons réellement au report de
la croissance urbaine de Sétif vers OULED SABER. Sétif qui souffre de la rareté du foncier et
OULED SABER qui recèle des potentialités foncières appréciables, vont se compléter dans
leurs développement et cela a travers l’implantation et choix de terrains dans le secteur de
habitat sous plusieurs formules et les équipements tels que le complexe sportif de 80 ha.
Et sans toute fois oublier la zone d’activité en phase de devenir une plate forme industrielle qui
gagneraient a se développer comme centre tertiaires pour les services liés au branches
d’activités qui seraient déployées,
- OULED SABER sera une soupape pour le trop plein de Sétif qui se trouve saturé
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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" Un centre de redéploiement
des services agricoles "
Chapitre quatrième Analyse urbaine
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II.8.1. IDENTIFICATION :
La commune de BENI FOUDA se situe au NOURD EST de la ville de Sétif a une trentaine de
Kilomètres elle s’étend sur une assiette foncière de 15898ha elle est d’une vocation agricole.
Administrativement, c’est la plus ancienne commune constitué en 1974, et elle dépend de la
daira de djmila.
Elle est limitée:
- Au NORD par la commune de DEHAMCHA et AIN KEBIRA.
- Au Sud par la commune d’OULED SABER et GUELTA ZARGA.
- A l’OUEST par OURICIA OULED ADOUANE et Sétif.
- A l’EST par la commune de TACHOUDA et DJEMILA.
Reliée par :
- La RN 77 qui fait la jonction entre (Sétif et Djijel)
- CW 117 (qui fait la jonction entre (BENI FOUDA et SETIF)
- CW 169 qui fait la jonction entre (BENI FOUDA et AIN KEBIRA)
Cette commune de abrite une population de 17574 hab dont 7611 hab dans le chef lieu.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 203
II.8.2. Dynamique et processus de developpement :
L’agglomération de BENI FOUDA, est a l’origine un centre colonial (SILLEGUE), après
l’indépendance, elle a connu un développement spatiale rapide autours de son noyau historique,
c’est un développement qui s’est effectué principalement au NORD, à l’est et au NORD
OUEST constituant la continuité des trames existantes (viaires, bâtis, équipements)et possédant
les même caractéristiques du tissu ancien (régularisation des tracés, hauteur des constructions
ect….).
Pour la localité de CHIRHOM, elle occupe une position qui lui permet de jouer un rôle
important malgré sa dépendance de la ville de Sétif (elle se situé sur l’axe CW117 a proximité
de Sétif)
Soit par rapport a sa position soit en matière de services et équipement, ce centre a connu un
dynamisme particulier par la prolifération de l’abitat dans toutes les directions et le long de
l’axe CW 117.
II.8.3. L’organisation générale :
L’organisation de l’ensemble de BENI FOUDA se fait a partir de son infrastructure routière
dont le chef lieu se situe a l’extrême est a proximité de l’axe structurant RN77, reliée a ces
localités Par un système de voirie dont :
- CHIRHOM se situé sur l’axe structurant (CW 117 qui relie le chef lieu a Sétif, cette localité
occupe une position qui lui permet de jouer un rôle important dans le développement futur
(situation proche de Sétif, et bonne desserte).
- Ballouta occupe le piémont de djebel Medjounes sur l’axe structurant (CW 169) assurant la
liaison entre AIN KEBIRA et BENI FOUDA.
D’une manière générale : BENI FOUDA occupe une position centrale entre EL EULMA,
AIN KEBIRA et Sétif.
II.8.4. Structure urbaine et articulation :
L’agglomération de BENI FOUDA doit sa structure a l’axe structurant (CW 177) cette
infrastructure est consolidée par un réseau de voirie urbaine régulière, les trames viaire
existantes possèdent les même caractéristiques du tissu ancien colonial (régularité des tracés).
Pour la localité de CHIRHOM, elle doit aussi sa structure à (CW117), on remarque que
l’habitat et les équipements se griffent le long de cet axe.
II.8.5. L’état général des tissus :
L’évolution et le développement de l’agglomération de BENI FOUDA plusieurs périodes lui a
donné plusieurs formes de tissus :
o Tissus compact
o Tissus dispersée.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 204
Tissu colonial dégradé : C’est un tissu caractérisé par sa régularité et son tracé en
damier obéissant abaissant aux règles de découpage d’ilots et parcelles bien tracées et
perpendiculaires aux voies qui les bordent actuellement il est en état de vétusté avance
les anciens constructions font objet d’innovation.
Sinon toutes les constructions de l’agglomération a part quelques constructions colonial
précédent cités et quelques constructions en parpaing et ternit a la limite de l’ancien
périmètre d’étude tout prés de l’OUED au SUD.
Tissu Structure En Lotissement (cites résidentiels):Il s’agit des lotissements et
coopératives, ce type de tissu répond aux normes urbanistique, soit en matière de voirie
(tracé régulier et étudié) au bien en matière de CES et COS.
Tissu densifie : C’est le plus grand tissu de l’agglomération, il est fortement densifié
avec des petites parcelles caractérisé par une seul façade, une hauteur qui varie entrer un
et deux niveau avec le commerce.
Tissu a parachevé son aménagement : Il s’agit de l’habitat collectif sous forme de
grands ensembles, cet habitat est dépourvu d’aménagement extérieur, des espaces
publics, de rencontre et du mobilier urbain.
On note aussi l’existence de l’habitat rural qui se trouve dans la zone éparse.
II.8.6. Typologie de l’habitat :
L’agglomération de BENI FOUDA est à prédominance individuel avec
l’existence de quelques logement collectifs
II.8.7. Les équipements :
L’agglomération dispose d’un ensemble des équipements nécessaires a son fonctionnement ses
équipement (éducatif, santé, administration, sport et services et commerces) se concentrent au
niveau des chefs lieu et reçoivent des afflux de population de tout le territoire, les
agglomérations secondaires et la zone éparse ne comptent que quelques équipements de base tel
que, l’EFE, salle de soins, mosquée et quelques commerces de 1er
nécessité
Equipement Structurant
- C.E.T : Situé au bord de CW 117 qui relie le chef lieu a Sétif via CHIRHOM malgré que
cette équipement se trouve dans le territoire de BENI FOUDA , il sert la ville se Sétif.
- UNE STEP :
- Il existe aussi de petite production de matériaux, parpaing et carrelage.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 205
II.8.8. BENI FOUDA : Centre De Redéploiement Des Services Agricoles :
BENI FOUDA, ancien bourgs agricoles et chef lieu d’une grande commune céréalière (ferme
pilote), qui occupe une bonne position centrale entre Sétif, el Eulma et Ain Kebira.
Quoique ce centre connaît dernièrement un déclin croissant de ses activités et services meilleur
il n’assure presque plus que des fonctions administratives de chef lieu de commune et n’offre
que des services liés aux services publics.
L’activité du secteur agricole reste dominante donc ce centre ne peut évolué qu’en affirmant son
statut et ses fonctions de centre de proximité et de services agricole.
Ce centre est indiquer pour :
- Relayer Sétif dans la diffusion du développement et la modernisation du secteur agricole.
- Redéployer ces activités et services agricoles pour un meilleur encadrement de son territoire
et une stabilité de sa population qui y vie.
Notamment dans la céréaliculture (option stratégique de la Wilaya).
La préservation et le renforcement de la vocation agricole du centre de BENI FOUDA ne veut
pas dire négliger les atouts que représente cette entités.
Il faudra exploiter et valoriser toutes les opportunités locale tel que :
Le site archéologique non classé et non délimité (site morse 38 ha): il est situé sur une zone
rocheuse a OUED SAF SAF, limité au :
- NORD par MERHASSEL
- L’est par OUED ZRIBA
Les masses forestières et l’ensemble des Montagnes et Oueds qui offrent un paysage naturel
fantastique qu’il faudra en tenir compte pour le développement touristique.
En matière d’habitat et équipement la localité de CHIRHOM peut être une plate forme pour
abriter les retombées de la commune ainsi que la ville de Sétif elle possède une :
- Position stratégique (sur l’axe 117 liaison directe avec Sétif et son chef lieu)
- A proximité de la ville de Sétif.
- Terrain favorable a l’urbanisation.
Aujourd’hui CHIRHOM dépend de Sétif malgré qu’elle fait partie de la commune de BENI
FOUDA, demain c’est a elle d’assurer le sur plus de Sétif.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 206
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 207
SYNTHESE :
La structuration et l’organisation de Sétif à l’échelle globale, ainsi qu’au niveau des entités
se trouvent confrontées a plusieurs contraintes, et font apparaître se qui suit :
III.1.1.dysfonctionnement et incohérence :
Perceptibles, à travers les figures de dégradation très variées du milieu et du cadre de vie
(l’aspect d’inachevé du Bâti, l’absence identitaire de l’espace public, la dégradation des
espaces urbains). Causés par
la juxtaposition de divers programmes d’urbanisation et qui engendrent des tissus
désarticulés et fragmentés . Nous motionnons aussi :
- L’étalement urbain qui grignote le foncier agricole.
- L’absence d’une cohérence d’ensemble entre le cadre bâti, la trame, viaire et les
espaces de circulation et de détente.
- L’absence de la mise en valeur d’éléments architecturaux.
Même pour les entités rurales, le paysage bâti et le tissu construit présentent les
mêmes caractéristiques physiques et esthétiques.
Cet état nécessite des actions à différents termes chronologiques pour opérer un
développement plus harmonieux.
Donc toute démarche de requalification urbaine de l’aire d’étude, doit intégrer un
retour sur les espaces internes des centres urbains.
III.1.2.Déséquilibre structurel et organisationnels :
Sétif ville centrale et compacte, concentrant l’essentiel des services et des fonctions, et
d’autre part, une large périphérie émiettée et sous équipée se limitant a des équipements de
premières nécessité.
Cette disparité territoriale est liée au processus d’urbanisation (une urbanisation aux
conséquences multiples, notamment sur le foncier et le logement).
Centralisant toutes les activités à la ville mère, ce qui donne des fragments urbains et
dévalorisation des territoires.
Pourtant il est claire que notre aire d’étude dispose de
- Diversité multiple (urbain, industriel et agricole)
- Diversité de relief et grande richesses naturelle (climat, végétation, hydrique ect..).
- Un potentiel touristique brut et d’autres ressources non explorées.
- Ainsi qu’une infrastructure stratégique qui fait de Sétif un lieu carrefour incontournable
entre les espaces dynamiques (Constantine, Jijel, Bejaia, Alger).
Cette diversité offre des potentialités variées surtout sur le plan économique.
Malheureusement la répartition des activités et leurs localisation actuelle ne permettent
qu’une structuration limitée et incomplète de l’armature urbaine.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 208
III.1.3.Une armature urbaine déséquilibrée :
L’analyse de la structure urbaine de l’aire d’étude révèle que :
La ville de Sétif en tant que centre de rayonnement et d’organisation, continue à attirer les
investissements, et les grands équipements structurants. C’est une pôle générateur qui
s’accapare la primauté dans tous les secteurs d’activités.
Répartition des activités :
Entité habitat Industrie agriculture services Potentiel
touristique
Equipements
structurent
Les plus
grands
projets
Setif X X X X X X X
Ain Arnat X X X X
Guedjel X X X
Ouricia X X X
Beni fouda X X x
Mezloug X X X X
Ain Abessa X X X X
Ouled Saber X
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 209
CONSTAT :
Le développement des activités économiques, ainsi que l’habitat et les grands équipements
structurants ne s’est pas opéré d’une façon homogène, et équitable.
Le tableau démontre que la ville de Sétif est le territoire le plus névralgique, il domine toutes
les entités de l’aire d’étude dans toute les activités :
Dans l’habitat :
- Sétif marque la primauté puisqu’elle compte les 02 tiers de la totalité de l’habitat de
l’aire d’étude (61743 logts) soit 68.73% et le 1 tiers est repartie entre les 07
communes (voir tableau récapitulatif) dont Ain Arnat présente un nombre un peu plus
élevé que les autres (8375 logts) soit 9.32% de l’habitat de l’aire d’étude.
L’industrie :
Sétif compte une zone industrielle de 283 ha et une zone d’activités et d’entrepôts de 88 ha.
Elle se place en tête avec une grande avancée sur les autres entités qui présentent quelque
petites Z.E.A qui ne développe que de faibles capacités industrielles (OURICIA- Ain Anet –
Mezloug) et quelques petites unités de production de matériaux de construction (parpaing-
carrelage) qui relèvent de l’artisanats ( à Beni Fouda et Ain Abessa) affichent de très faibles
capacités de développement industriel.
Agriculture :
On note la primauté de Sétif, elle concentre l’essentiel de services agricoles et elle conserve
aussi une importante activité agricole péri urbaine le long de la vallée de l’Oued bousselam
qui la borde.
Vient en 02 eme position Ain Arnat et Ain Abessa, se sont des centres liés à l’activité
agricole (localisée dans les plaines céréalière) et puis vient Beni Fouda , Ouricia et Guedjel,
malgré leur représentation très faible, mais ce secteur reste la principale activité des
populations rurales dépendants de ces centres.
Services et tertiaires :
Sétif dispose d’une forte concentration d’activités et fonctions tertiaires. Elle compte des
structures décentralisées et d’un ensemble de services et de bureaux affectés à des tâches de
coordination régionale, par contre les autres entités en sont dépourvus.
Potentiel touristique :
Notre Aire d’étude possède un potentiel touristique mal connu et peu valorisé
Riche potentiel en sites naturels
- Djebel Megress, à Ain Abessa qui fait objet d’un projet d’une zone d’expansion
touristique (ZET)
- Vallée de Bousselam
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 210
Richesses naturelles et thermales
- Hammam Ouled yelles : station thermale située à Mezloug très connue dans la
région pour ces eaux très riches en chlore et en calcium.
Vestiges historiques et archéologiques :
- Site préhistorique à MEZLOUG : site nomme escargotière époque dite
épipaléolithique.
- Site de mons a Beni Fouda (SAFSAF)
- sites romains et byzantins à Sétif ville :
- La citadelle byzantine
- Le château d’eau romain (jardin barral)
- Le jardin épigraphique (Amir abdel kader)
- Le musée national, théâtre ect …….
Ainsi que le tourisme urbain (parc d’attraction)
Ces sites constituent un potentiel pour le développement d’une industrie touristique intégrée
au programme de développement durable.
LES EQUIPEMENTS STRUCTURANTS ET GRAND PROJETS :
Notre Aire d’étude dispose d’une gamme d’équipement ainsi que de grands projets (réalisés,
en cours de réalisation et programmés).
L’influence de ces équipements dépasse les limites Wilayales et même régionale.
- Presque la totalité de ces équipement structurants ce concentrent au niveau de la ville de
Sétif et qui font d’elle une métropole en gestation.
Parmi ces grands projets
02 pôles universitaires
01 pôle médical
01 pole sportif, …….ect
A part : l’aéroport national et international (AIN ARNET) et les 02 hôpitaux :
Psychiatrique à ain Abessa
De rééducation a RAS EL MA
Sinon les autres entités sont dépourvues de tous équipements structurant.
Donc nous remarquons que toutes les spécialisations se concentrent au niveau de la ville de
Sétif qui domine toute l’aire d’étude.
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 211
Pour alléger ce déséquilibre et créer une armature urbaine cohérente, il faudra que ce pôle
générateur partage avec sa banlieue intercommunale (entités qui gravitent autour de Sétif) en
fonction de leur taille, statut et vocation, des activités économiques ainsi que dans l’habitat
et équipement.
Pour atteindre un développement équilibré il est primordial d’organiser l’espace en vue de :
- L’amélioration du cadre de vie
- Le développement économique
- La préservation et la prise en charge de spécificités du milieu naturel.
- La modernisation des centres et la poly centralité
- L’ouverture de la ville sur les espaces économiques et touristique.
VERS UN REEQUILIBRAGE ET UNE REORGANISATION :
Pour assurer une répartition juste et équitable il faudra :
1- Assurer les dessertes :
Le réseau routier définit aussi les articulations territoriales constituant ainsi un système
urbain qui devrait la diffusion du fait urbain sur l’espace intercommunal. Donc pour assurer
le bon fonctionnement de l’aire d’étude il faut améliorer tout le système de communication
et faire de cet espace de vaste échelle une communauté urbaine.
2- Animer la vie social et économie que de tout le territoire
3- Diffuser le développement et la croissance par une division spatiale et équilibré.
4- En cadrer l’aire d’étude :
Ce qui permettra aux entités de proximité de :
- Capter des activités de production de stockage et services (le cas de GUEDJEL et
MEZLOUG)
- Reporter l’urbanisation (programme d’habitat équipement structurants cas de
OULED SABER, AIN ARNAT)
- Redéployer les activités et services agricoles (cas de AIN ABESSA, OURICIA et
BENI FOUDA)
- Valoriser le gisement touristique brut
Tourisme hivernal a MEGRESS
Site archéologique de BENI FOUDA
sources thermale de MEZLOUG.
Et le patrimoine de Sétif (sites archéologique, monument, musée, jardins ; parc
d’attraction…..ect.)
Chapitre quatrième Analyse urbaine
PHASE DIAGNOSTIC Page | 212
VERS UNE PLANIFICATION TERRITORIALE :
Sachant que l’aire d’étude se compose de 03 grandes zones.
- Au NORD une zone montagneuse représentée par les hauts plateaux.
- Au centre les plateaux centrent
- Au SUD les hautes plaines
Ces zones sont disposées en 03 gradins successifs dont djebel Megress est le point le plus
forts et Djebel Youssef est le point le plus bas
Suivant les axes majeurs :
Axes (SUD –NORD)
Axe (OUEST- EST)
Cette position géographique privilégie ainsi un système d’infrastructure stratégique sont
oublier les pôles d’organisation.
Favorisent une répartition et organisation selon une démarche communautaire favorable a
une mise en harmonie et un équilibrage tant recherché du territoire.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 213
CHAPITRE CINQUIEME VOIRIE & RESEAUX DIVERS
I- voirie
I.1. diagnostic des infrastructures routières a l'échelle intercommunale
I.1.2. voirie extra-urbaine
I.1.3. voiries urbaines
I.2. Analyse détaillée par communes.
II- Transport
II.1. Transport aérien
II.2. Transport ferroviaire
II.3. Transport routiers
III- Energétiques
III.1. Réseau électrique
III.2. Réseau gaz
III.3. Télécommunication
IV- Hydrauliques
IV.1. Réseau d'alimentation en eau potable.
IV.2. Réseaux d'assainissement.
IV.3. Environnement.
05
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 214
PREAMBULE: A travers la lecture du tableau N°01, cité ci-dessous, on constate que l'aire d'étude intercommunale
est desservit par 1256.08 Km² de voirie ce qui représente un taux de 19% soit 1/5 par rapport à la
superficie totale de la wilaya qui est de 6549.64 Km².
Par ailleurs la population actuelle des 08 communes est de 445 722 Habitants, représentant 30%
soit 1/3 de la population de la wilaya, laquelle s'élève à 1 482 336 habitants. Ainsi leur classement
démographique (Population) communale, et daïras sont de l'ordre suivant:
La commune de Sétif est classée en 1ere
position parmi les 60 communes de la wilaya,
et en 1 eré
daïra par rapport aux 20 daïras de la wilaya.
La commune de Ain Arnet est classée en 5 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, et en 5 ème
daïra par rapport aux 20 daïras de la wilaya.
La commune de Guidjel est classée en 9ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, et en 12 ème
daïra par rapport aux 20 daïras de la wilaya.
La commune d'Ouricia est classée en 22 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, commune composant la daïra d'Ain Arnet classé en 5 ème
daïra par rapport aux
20 daïras de la wilaya.
La commune de Beni Fouda est classée en 23 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, commune composant la daïra de Djemila classé en 14 ème
daïra par rapport aux
20 daïras de la wilaya.
La commune de Mezloug est classée en 24 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, commune composant la daïra d'Ain Arnet classé en 5 ème
daïra par rapport aux
20 daïras de la wilaya.
La commune d'Ain Abessa est classée en 26 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, commune composant la daïra d'Ain Arnet classé en 5ème
daïra par rapport aux 20
daïras de la wilaya.
La commune d'Ouled Saber est classée en 40 ème
position parmi les 60 communes de la
wilaya, commune composant la daïra de Guidjel classé en 12 ème
daïra par rapport aux
20 daïras de la wilaya.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 215
TABLEAU N°01
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 216
I.1. DIAGNOSTIC DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES A
L'ECHELLE INTER-COMMUNALE
I.1.2. Réseau Extra-urbain
Le Diagramme N°01 représentant l'évolution et les variables (Superficies, longueurs), par
commune nous a permis d'en déduire que :
*Que le périmètre d'étude qui englobe les (08) communes est différencié en deux parties,
fondées selon leurs caractéristiques définies par le rapport (superficies-longueurs).
Diagramme N° 01: superficie et longueur par commune
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 217
Partie Nord 2
39%
Partie Sud 1
61%
La 1ere partie : Communes formant l'arc sud
Communes classées en 1ére position, et se situant au sud sous la forme d'un arc composé des
commues (Ain Arnet -Mezloug -Sétif- Guidjel).
Ces communes, structurées par un réseau de voirie Extra-urbaine important de 345.30Km soit
un taux de 61% de la totalité globale (569 Km), et caractérisées par des superficies
inadéquates de 696.83 Km² soit un taux de 56% de la superficie totale laquelle s'élève
à 1256.08Km².
La 2eme
partie : Communes formant l'arc nord
Communes classées en 2ème position, et se situant au Nord sous la forme d'un arc composé
des commues (Ouled saber- Beni fouda - Ouricia -Ain abessa).
Ces communes, structurées par un réseau de voirie Extra-urbaine de moindre importance de
223.70Km soit un taux de 39% de la totalité globale (569 Km), et caractérisées par des
superficies réduites de 559.25Km² soit de 44 % de la superficie totale laquelle s'élève à
1256.08Km².
Conclusion:
A l'issue de notre analyse ci-dessus, nous notons la présence d'un déséquilibre spatial de 22% entre
La partie (1) Communes formant l'arc Sud, et la partie (2) communes formant l'arc Nord voir
<<Secteur N°1>>.
*Le taux de la Superficie de la partie (1) qui est 56 % > à la partie (2) qui est 44%.
* Le taux de la Structure Viaire de la (1) qui est 61% > à la partie (2) qui est 39%.
Secteur N°1
Et de cela il en découle que les
communes formant L'arc Sud sont
favorables à l'urbanisation, étant
donné leur nature climatologique, leur
accessibilité topographique, ainsi que
leur structure viaire richement maillée
que celle de la partie (2), communes
formant l'arc nord, qui présentent un
faible taux d'urbanisation, vu leur
topographie ondulée, la complexité du
site, faible taux de la structure viaire,
et un déficit de structuration spatiale.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 218
I.1.2.1. Ratio du réseau intercommunal par rapport à celui de la wilaya
Le périmètre d'étude intercommunal est structuré par (04) types de réseaux voirie, et de
desserte (Auto route EST-OUEST, Routes Nationales (RN), Chemins de wilaya (CW)-
Chemins Communaux (CC), et pistes de desserte, dont la longueur totale est estimée à environ
569 Km ce qui représente un taux de 16 % par rapport à la longueur totale de la wilaya qui est
de 3545.045 Km, répartie comme suite:
L'histogramme N°02
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 219
Autoroute Est-Ouest :
L'axe primaire structurant la wilaya prend naissance du Pk 37+000 au Pk 112+000 (Points
Kilométriques du Chantier COJAAL), soit une longueur de 75Km composée de 02
chaussées de 03 files, séparées par un terre-plein de catégorie de glissière en Béton Armé.
Ce tracé traverse la wilaya dans la partie Est –Centre-Ouest sur l'axe central du chef lieu, et
parallèlement à la RN5, limité à l'Est par la commune de Bir El Arch (limite (w) de Mila) au
Pk 112+000, et L'Ouest par la commune de Mezloug (limite (W) BBA) au Pk 37+000, et au
centre par les communes (El Eulma-Sétif-Ain Arnet).
Au niveau de l'aire intercommunale, on constate que cette autoroute occupe un tronçon très
important de 43.85 Km soit 58 % de la totalité. Débutant du (PK 37+000, au PK 80+850),
et traversant les communes (Ouled Saber, Sétif, Ain Arnet et Mezloug). Cela implique que
cet ouvrage est bien parti pour redynamiser le processus de l'impact socio-économique de
ces communes parcourues.
a) Ouvrages d'art routiers de l'Autoroute Est-Ouest
Nous observons 30 ouvrages d'art routiers par rapport à la totalité de la wilaya qui est de
l'ordre de 54 Ouvrages.
Ces 30 ouvrages sont composés par :
03 Echangeurs (E) équipés de gares de Péage (Gares sur échangeurs G.E).
1- Echangeur d'El Hassi situé au (Pk réel du projet 341+642), reliant l'autoroute à
l'échangeur de la RN 5 avec une bretelle équipée d'une gare de péage.
2- Echangeur d'Ain S' fiha situé au (PK réel du projet 351+249), reliant l'autoroute à la
RN 28 au moyen d'une bretelle équipée d'une gare de péage.
3- Echangeur du CW140 situé au (PK réel du projet 355+137), reliant l'autoroute au
CW140 qui dessert l'aéroport suivant une bretelle équipée d'une gare de péage.
-1- -2- -3-
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 220
25 Passages constitués par :
- 22 PS (Passages Supérieurs). Voir plan.
- 03 PI (Passages Inférieurs).
PI Lehmelette Commune de l'Ouled Saber.
PI Voie Ferrée El hassi commune de sétif.
PI Voie Ferrée Ain S'fiha commune de Sétif.
Exemple: (PS)+(PI)
b) 02 Aires de Stationnement.
Aire de Service (A.S) située au Pk réel du projet 362+350 au niveau de la retenue collinaire
de la commune d'Ain Arnet.
Aire de Repos (A.R) située au Pk réel du projet 344+340 prés du passage Supérieur de la
piste reliant Ain trick - El Hassi de la commune de Sétif.
-1- -2-
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 221
Routes nationales (RN) :
Cette catégorie du réseau de voirie structurant notre aire d'étude, considérée, et classée en
réseau primaire, qui représente, et occupe un taux spatial important de la structure viaire de
25% soit le 1/4 (160 Km) de la totalité des routes nationales de la wilaya qui est de
634.49km.
L'itinéraire de ces routes s'étend dans le périmètre d'étude sous forme des rayons divergents
du côté Nord- Sud d'une part, et d'Est -Ouest d'autre part.
Nb: Voir Plus de détails indiqués dans l'Analyse (Indentification Des Route nationales).
Chemins de wilaya (CW) :
Presque Le 1/4 soit (153.05 Km) du réseau de voirie catégorie (CW) au niveau de la wilaya,
qui est de 673.375 Km, constitue la structure viaire du périmètre d'étude. Ce système de
routes classées en réseau secondaire, formant des itinéraires couvrant, et assurant les
dessertes internes des chefs lieux (wilaya et communes) dans toutes les directions
géographiques.
Nb: Voir Plus de détails indiqués dans l'Analyse (Indentification Des Chemins Wilayas).
Chemins communaux (CC) :
Ces chemins communaux ont un caractère de desserte intra communal, dont le 1/10 ou 10 %
de la longueur totale de la wilaya, laquelle s'élève à 2162.18 Km, formant le réseau de voirie
catégorie CC qui est de l'ordre de 212.10 Km.
Nb: Voir Plus de détails indiqués dans l'Analyse (Indentification Des Chemins communaux).
Conclusion:
Le taux de 13 % représente la consistance des 08 communes par rapport à l'ensemble des 60
communes de la wilaya de Sétif.
Nb/ Théoriquement :
La règle de calcul de la longueur du réseau de voirie des 08 communes, nous donne La
formule : 13%x3545.045 Km (Longueur voirie totale des 60 communes) = 460.85 Km qui
représentent 13%
Tandis que l'analyse, et le diagnostic présent, nous ont démontré que la longueur de la voirie
Extra-Urbaine des 08 communes prises ensemble, représente un taux de 16 %, soit 569 Km
de la structure viaire totale de la wilaya (60 communes).
o Taux théorique ……….. 13 %.
o Taux Réel….………….. 16 %.
On conclue, que l'aire d'étude bénéficie en fin de compte d'un taux supplémentaire de 3%,
soit 108.15 Km. Ce plus favorise la structuration plus prononcée de la couverture viaire de
l'aire d'étude.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 222
I.1.2.2. Constitution et identification du réseau viaire Intercommunal.
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de l'aire d'étude, nous a permis de décrypter le type de
voirie composant la totalité du réseau. "Graphisme secteur N°03"
les 569 Km du réseau de voirie sont réparties, et constituées de:
Secteur N°03
Réseau Primaire :
- Autoroute de 43.85 Km représente un taux de 8% du réseau intercommunal.
- Routes Nationales de 160 Km représentent un taux de 28%.
Réseau Secondaire :
- Les Chemins de Wilaya de 153.05 Km représentent un taux de 27%.
Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 212.10 Km représentent un taux de 37%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain tel que (Boulevard).
Conclusion:
Nous constatons une forte prédominance des chemins communaux qui desservent, et assurent le
flux communal avec l'aide des routes nationales et des Chemins de wilaya, qui feront l'objet de
l'identification de leur fluidité, et importance socio-économique, qui se répercutent sur la dimension
urbaine.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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A la lumière de la lecture de l'histogramme N°06 résumant le bilan de la consistance, et la
relation de la voirie extra-urbaine entre les communes concernées par l'étude, on constate la
lecture suivante :
Histogramme N°06
Conclusion: L'analyse citée ci-dessus nous permettra de décrire ce qui suit :
Que l'Histogramme dessine une courbe d'évolution des longueurs, et à tendance décroissante
de la commune de Sétif vers Ouricia.
Que les communes Sud sont bien desservies par le réseau routier, d'un taux de 61 % par
rapport aux communes Nord qui sont structurées par un réseau de voirie de moindre
d'importance qui représente un taux de 39%.
Un taux de 22% de voirie de différence qui présente un déséquilibre spatial entre les (02)
parties. Cette situation nous parait logique, vu la nature de la topographie, et les climats des
deux parties. Partie Sud: topographie plate (les plaines), Climat favorable, Partie Nord:
topographie Ondulée +climat défavorable.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 224
I.1.2.3. Indentification Des Routes Nationales traversant l'aire d'étude.
Faisant l'exploitation de la lecture du (Tableau+ l'histogramme) N°04 résumée, le
caractère du flux national du réseau de communication routier, qui joue le rôle d'un facteur
de développement, et l'épanouissement socio-économique.
Ces routes nationales sont identifiées comme suit:
Tableau n°04
Histogramme N°:04
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 225
-FICHES TECHNIQUES DES ROUTES NATIONALES (RN)
---------------* Route Nationale -RN 5* La colonne Vertébrale (Alger-Constantine)--------
- Sa longueur est estimée à 47.6 Km+21 Km(l'evitement Nord de 16 Km+ l'evitement Sud de 5
Km)=68.60 km, soit un taux qui s'élève à 88% parraport à la Rn 5 à l'échelle de la wilaya qui
est à 77.80Km.
- Sa longueur de 68.60Km est composée par de (02) chaussées variant entre (8-10 m), et séparée
par un terre- plein de type glissière en béton armé, flanquée de (02) accotements de 1.5 m de
part et d'autre, bordées par des fossés de drainages des eaux pluviales, son état est jugé selon la
répartition suivante :
68.60 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 277+200 Au Pk 355+000).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 277+200 Au Pk324+800).
- Son Itinéraire médian assurant la liaison de la desserte Ouest-Centre avec la partie Est, et
traverse respectivement les communes suivantes:
Commune de Mezloug du Pk277+200 au Pk 281+100.
Commune de Ain Arnet du Pk281+100 au Pk 299+500).
Commune de Sétif du Pk299+500 au Pk 319+200
Commune de Ouled Saber du Pk319+200 au Pk 324+800.
La RN5 est structurée par les ouvrages d'art suivants :
03 échangeurs :
1) Bretelle El Hassi reliant Autoroute –RN5- Evitement Nord.
2) Rentrée de Sétif Evitement Sud reliant la RN5 à la RN 75 au Pk131+500, et
coupe Rn 28 au Pk0+000.
3) Université "Pôle 2" reliant Evitement Nord –RN5- CW140 qui mène à
(Khalfoune –Aéroport- Autoroute Est Ouest).
Passage supérieur :
Croisement de l'Autoroute
avec la RN 5 à Ain Romane.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 226
Trémie de Bouaroua.
- Evitement de la Rn5 composé par deux parties (Nord –Sud ) a une longueur de 21 Km et
structure l'aire d'étude de la façon suivante:
la Partie Nord :
Tracé assurant le contournement de
la partie Nord sur 16 Km, et oriente
le flux des
RN 5, RN9 et la RN 75 composé
de (02) chaussées de 8 m chacune,
séparées par des glissières en béton
armé.Ce tronçon reliant l'échangeur
d'El Hassi côté Est avec 'échangeur
du pôle universitaire n°2, et en
traversant le Cw117 suivant un
giratoire (Pôle universitaireN°:3
vers le Nord+ Beni Fouda vers l'Est
+vers Centre ville côté Ouest), et le
passage Supérieur du pôle
universitaire N°:3, le giratoire de la
RN9 , afin
qu'il se raccorde à l'échangeur du pôle 2.
la Partie Sud:
Un tracé formant un demi cercle de 5 Km, qui dessert le flux des RN 5, RN28,RN 75 constituée
par une assiette de deux voies reliant l'échangeur de la rentrée de Setif à la RN5 côté Est à la RN
75 au Pk131+500 et croise la RN 28 au Pk0+000.
Un Projet de déviation de la RN5 sur 1.9 Km environ est projeté au niveau de Mahdia du côté Sud
de la Rn5 qui va desservir la zone d'activités Z.E.A.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 227
-----------* Route Nationale – RN 75*- L'artère diagonale (Béjaia-Batna) --------------
- Sa longueur est estimée à 43.3 Km, soit un taux de 32% par rapport à la RN 75 à l'échelle
de la wilaya qui est à 135.1Km.
- Sa longueur de 43.3 Km est composée d'une seule chaussée variant entre (8-10 m),
accompagnée d' accotements en rase campagne parfois du côté Nord, son état est jugé
selon la répartition suivante : 35.5 Km Bon - 7.8Km Moyen – 0 Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 57+000 Au Pk 192+100).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 109+200 Au Pk 152+500).
- Son Itinéraire traçant un trajet diagonal sinueux du côte Nord, qui fait la jonction entre la
partie Nord Ouest et la partie Sud Est, et traverse respectivement les communes suivantes:
Commune de Ain Abessa du Pk109+200 au Pk 122+000.
Commune de Ouricia du Pk122+000 au Pk 127+000).
Commune de Sétif du Pk127+000 au Pk 131+500 (Rn5). Et du Pk131.500 au Pk 136+000
Commune de Guidjel du Pk136+000 au Pk 152+500.
- La Rn75 est structurée par un ouvrage d'art (PS) :
Passage supérieur : Croisement de l' Autoroute avec la Rn 75 à la rentrée Nord Ouest de
l'agglomération de Ain trick.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 228
- Un Projet de déviation de la RN75 est en cours de réalisation, étude dressée par STUDY
Bureau D'études Algérois. Ce nouveau tracé de 8.5 Km de longueur est de 2x3.00 m de
largeur, débute à partir de l'agglomération secondaire de Takouka et se raccorde à la
bifurcation du CW 139 qui mène vers la RN 9 au Pk (19+500) du CW139.
Ce projet remplace le tronçon existant affecté par la superficie de la cunette du barrage El
Mouane ( Servitude du projet de transfert hydraulique),
- Un Projet de déviation de la RN75 de 2.8 Km est projeté au niveau Guidjel, étude effectuée
par S.I.C.S.E.R .Cette nouvelle liaison formant un Arc en démarrant du côte Nord Ouest de
la RN 75 vers le côté Est Sud, en traversant le CW12 allant vers Ras El Ma .
*Projet Déviation de la Rn 75
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 229
-----------* Route Nationale –RN 28* L'axe orthogonal Sud (Sétif-Ain touta RN3) ---------
- Sa longueur est estimée à 15 Km+1.6 Km(l'évitement Sidi El Khier de 1.60 Km)=16.60 km,
soit un taux de 27% par rapport à la RN 28 à l'échelle de la wilaya qui est à 62.20Km.
- Sa longueur de 16.6 Km est composée de (02) chaussées variant entre (8-10 m),
et séparée par un terre- plein type de glissière métallique, flanquée de (02) accotements
étroits de 1 m parfois.
- son état est jugé comme suit : 16.60 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 62+200).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 15+000).
- Son Itinéraire est déterminé par un trajet linéaire qui prend naissance à partir du Pk0+000
de la RN5, et s'étend vers le Sud allant vers Biskra. , et traverse les communes suivantes:
Commune de Sétif du Pk0+000 au Pk 7+500.
Commune de Mezloug du Pk7+500 au Pk 15+000.
La RN28 est équipée de (02) ouvrages d'art qui sont :
Une Bretelle de l'Autoroute reliant l'échangeur du Pk réel du projet (351+249 ) à la RN 28.
1Passage supérieur : au Pk 61 chantier de COJAAL croisement de l' Autoroute à la RN
28 de la sortie Sud de Ain S'fiha.
- Un Projet de modernisation de la RN 28 est envisagé, pour revaloriser cet axe en voie
express reliant la partie Sud à la partie Nord, pour cela on prévoit le prolongement de la
RN28 vers la RN9 à travers le noyau historique de Sétif.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 230
--------------* Route Nationale –RN 9* L'Axe Orthogonal Nord (Béjaia-Setif) --------------
- Sa longueur est estimée à 16 Km, soit un taux de 40% par rapport à la RN 9 à l'échelle de
la wilaya qui est à 40.10Km.
- Sa longueur de 16 Km est composée de (02) chaussées variant entre (8-10 m), séparée par
un terre- plein flanquée de (02) accotements de 1.5 m de part et d'autre, son état est jugé
selon la répartition suivante :
16 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 70+000 Au Pk 111+000).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 95+000 Au Pk 111+000).
- Son Itinéraire forme un trajet linéaire qui prend fin au Pk111+000 à la RN5, et son tracé
s'étend vers le Nord allant vers Béjaia, et traversant les communes suivantes:
Commune de Ouricia du Pk95+000 au Pk 105+000.
Commune de Setif du Pk105+000 au Pk 15+000.
- Un Projet de déviation de la RN 9 sur 3Km environ est envisagé, étude
effectuée par La S.E.T.E. S ayant pour but de désengorger la ville de Ouricia.Cette liaison
sera réalisée à partir de l'échangeur d'entrée prévu au Pk 19+500 du Cw 139 sur la RN9 , et
on revient à la RN 9 au niveau de l'échangeur de sortie prévu et en traversant le chemin
communal CC611 menant vers Oued Echair, cette déviation va desservir les trois routes
nationales RN9 -RN9B -RN75 par la biais du Cw139 menant vers Béjaia +Sétif+Bougaa+
Ain Kebira.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 231
----------- Route Nationale –RN9B* L'Axe Bis Nord Est (Ouricia-Ain Kebira) --------------
- Sa longueur est estimée à 5 Km, soit un taux de 32% par rapport à la RN 9B à l'échelle de
la wilaya qui est à 15.5Km.
- Sa longueur de 5 Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-8 m), séparée par
un terre -plein accompagnée d'accotements étroits de 1 m de part et d'autre,
- Son état est jugé comme suit : 5 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 15+500).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 5+000).
- Son Itinéraire traçant un trajet courbé, assurant la desserte Nord Est de la commune
d'Ouricia. Son tracé prend naissance au Pk0+000 à la RN9, sortie Nord de la commune de
Ouricia, et s'étend vers le Nord Est allant vers Ain Kébira, et traversant :
Commune de Ouricia du Pk0+000 au Pk 5+000.
-------------- Route Nationale –RN77* L'Axe Tangentiel Est (Jijel-Batna) ------------
- Sa longueur est estimée à 10.5 Km, soit un taux de 11% par rapport à la RN 28 à l'échelle
de la wilaya qui est à 93.29Km.
- Sa longueur de 10.5 Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6 à 8 m),
accompagnée d' accotements étroits de 1 m par fois, son tracé est caractérisé par un
cheminement sinueux donnant lieu à des virages dangeureux,
- Son état est jugé comme suit : 10.50 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 66+910 Au Pk 160+200).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 108+000 Au Pk 118+500).
- Son tracé traverse l'aire d'étude du côté Est à la limite intercommunale, prend la direction du
Nord vers le Sud de la RN5, au niveau El Eulma,cet itinéraire traverse uniquement :
Commune de Beni Fouda au Pk k108+000 au Pk 118+500.
- Un Projet de création d'une nouvelle route expresse parrallèle à la RN 77 est envisagé,
reliant la wilaya de Jijel avec les wilayas Centre et Sud (Sétif -Batna-Mila-Biskra), et cela
vu l'influence du facteur d'impact économique de la zone franche du port de Djendjen sur la
wilaya de Sétif qui aspirerait à un statut de métrople.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 232
Conclusion:
A l'issue de cet aperçu de l'identification des routes nationales, on remarque que
les 160 Km de ces dernières sont classées dans l'ordre suivant :
- La RN5 (68.60 Km) est représentée par un taux très élevé de 88% à la totalité de
la Rn 5 comprise dans la wilaya qui est de l'ordre de 77.80 Km.En conséquense cet axe
dénommé, la colonne vertébrale de la wilaya, a un caractère mutifonctionnel ( Socio –
Economique –Sociale-Commercial ).
- La RN75 (43.30 Km) est classée en deuxième lieux à un taux de 32% par rapport à la totalité
de la Rn 75 incluse dans le périmètre de la wilaya qui s'élève à 135.10 Km, axe reliant (W)
Bejaia-Sétif-Batna.En conséquence cet axe diagonal favorise positivement l'interchange
commercial et économique intra-wilayas .
- La RN28 (16.60 Km) vient en troisième lieu à un taux de 27% par rapport à la totalité de la Rn
28 incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 62.20 Km, axe reliant (W) Sétif-Biskra-
Batna.En conséquence cet axe favorise le flux, et la dessete Sud qui assure l'activité, et les
relation diverses entre wilayas.
- La RN9 (16Km) occupe le quatrième rang à un taux moyen de 40% par rapport à la totalité de
la Rn 9 incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 40.10 Km, axe reliant (W) Béjaia-Sétif-
Biskra prolongement de La Rn28. En conséquence cet axe orthogonal Nord favorise le flux, et
la continuité de la desserte de la partie Nord avec la partie Sud : liaison à caractère socio
économique et commerciale.
- La RN77 (10.5Km) occupe le cinquième rang à un taux faible de 11% par rapport à la totalité
de la Rn 77 incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 93.29 Km, axe reliant (W) Béjaia-
Sétif-Batna.En conséquence cet axe tangentiel Est, favorise le flux à caractère différent Nord
Est Sud, et assurant la continuité voisinante intra-wilaya.
- La RN9b (5Km) est placée en dernier rang à un taux de 32% par rapport à la totalité de la RN
9b incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 15.50 Km, axe reliant la (w) de Béjaia-Sétif-
Biskra prolongement de La RN9-RN28.
Vu leur importance, poids, et leur impact économique nationale, il est important de proceder à
la modernisation de toutes ces routes nationales, en tenant compte de ce qui était projeté +
d'autres nouveaux projets tels que (Classement +Dédoublement +Elargissement).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 233
I.1.2.4. Analyse de l'indentification des chemins de wilaya dans l'aire d'étude.
Les (Tableau+ l'histogramme) N°05 nous aident à faire une lecture lisible concernant la
situation du réseau routier secondaire de type chemins wilaya, sont interprétés et identifiés
par les statistiques suivantes :
Tableau N°05
Histogramme N°05
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 234
-FICHES TECHNIQUES DES CHEMINS WILAYA (CW)-
-----------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 140* --------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 34 Km, soit un taux de 100% par rapport au cw140 à l'échelle de
la wilaya.
- Cette longueur de 34Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m), flanquée
de (02) accotements de 1.5 m de part et d'autre, bordés par des fossés de drainage des eaux
pluviales,
- Son état est jugé selon la répartition suivante :19 Km Bon – 15Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 34+000).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 34+000).
- Son Itinéraire formant un arc assurant la desserte du côte Ouest-Centre- Sud -Ouest, et prend
naissance à partir du Cw14 au niveau de l'agglomération secondaire(A.S) de Bouhira au Pk
0+000, et traverse (A.S) El Anesseur, puis et il croise la Rn5 au niveau de la caserne
militaire, ainsi que l'Autoroute( plus au sud), et se dirige vers (ACL) de Mezloug, (A.S)
Hammam O.yelles + Hammam Gare, pour déboucher enfin en jonction avec la RN5 prés de
Douar Ksir el ghoul Sud Ouest.Cet axe parcourt régulièrement les communes suivantes:
Commune de Ain Arnet : du Pk0+000 au Pk 9+000
traverse les (AS) Anasseur- (ACL) Ain Arnet – (AS )Khalfoune
Commune de Mezloug : du Pk9+000 au Pk 34+000).
traverse les (ACL) Mezloug- (AS) Hammam Ouled Yelles-(AS) Hammam Gare.
- Le CW140 est structuré par des ouvrages d'art routiers sont :
01 Bretelle:
Reliant l'autoroute au
niveau de l'échangeur
Pk355+137, avec le
Cw140 au niveau de
Khalfoune.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 235
Passage supérieur :
Croisementde du CW 140 avec l' Autoroute au Pk 57+279 du chantier COJAAL.
Passage Inférieur: situé hors périmètre d'étude.
Le croisement du CW 140 avec l' Autoroute au Pk 37+000 du chantier COJAAL au
voisinage de la RN5 à la limite (w) BBA .
- Un Projet de déviation du
CW140 est en cours de
réalisation d' une longueur
approximative de 4.50 Km.
Etude élaborée par La
S.E.T.E.S. Ce nouveau tracé
assurant l'accés et pénétration
fluide à l'aéroport, à
l'autoroute Est-Ouest des
usagers routiers de la RN5, et
l'évitement Nord.Cette liaison
sera assurée par le biais de
l'échangeur sur la RN 5 (pôle
universitaire2)d'une part, et
par la bretelle reliant
l'autoroute et le CW140 d'
autre part.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 236
*Projet de Deviation Du Cw139
-------------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 139* -----------------------------------
- Sa longueur est estimée à 19.5 Km, soit un taux de 43% par rapport à la totalité du Cw139
incluse dans le perimètre de la wilaya qui est de 45.125 Km.
- Cette longueur de 19.5Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m), bordée
d' accotements réduits de 1 m, en l'absence des caniveaux latéraux.
- Son état est jugé comme suit : 3.75 Km Bon – 3.75Km Moyen – 12Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 45+125).
- Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 19+500).
- Son Itinéraire franchit le territoire intercommunal du côté Ouest au niveau de la RN5 vers le
Nord Est Ain Kebira –Tachouda, prend naissance du Pk0+000 à partir de l'agglomération
secondaire (A.S) El Mahdia RN5, et passe par Ain messaoud, et se raccorde avec Cw14-
cw140, au niveau de Bouhira, puis il se prolonge vers El Maouan , et traverse la RN 75 au
Pk 17+200, puis il débouche à la Rn9 au Pk 19+500, et parcourt régulièrement les
communes suivantes à partir du PK de sa naissance :
Commune de Ain Arnet : du Pk0+000 au Pk 7+500
traverse les (AS) Ain messaoud- (AS )Bouira.
Commune de Ouricia ; (du Pk7+500 au Pk 17+200) au niveau de RN 75.
(du Pk17+200 au Pk 19+500) au niveau de RN 9.
traverse les (AS) El Maouane- Barrage El Maouane-Rn75.
- Un
Projet de déviation du CW139 est en cours de réalisation d'une longueur approximative de
12.50 Km, étude réalisée par STUDY Bureau D'étude Algérois, pour remplacer le tronçon
du CW139 affecté par la superficie du barrage El Mouan ( Servitude du projet de transfert
hydraulique), ce nouveau tracé de 12.5 Km de longueur débute à partir de l'agglomération
secondaire (A.S) Takouka, il se dirige vers (AS) El Maouane se raccordant au CW 139
existant, afin qu'il rejoigne l'évitement Nord au niveau de la briqueterie au niveau de Chouf
lekdad voir figure.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 237
-------------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 14* ------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 28 Km, soit un taux de 73% par rapport à la totalité du Cw14
incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 38 Km,
- Cette longueur de 28Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m),
accompagnées d' accotements réduits de 1 m en l'absence des caniveaux latéraux.
- Son état est jugé comme suit : 18 Km Bon – 7Km Moyen – 3Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 38+000).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 28+000).
- Son Itinéraire se prolonge vers le Nord du territoire intercommunal allant vers Tizi n'Bechar,
prend naissance du Pk0+000 à partir de la RN5 à Ain Arnet côte Ouest, et se raccorde
avec le Cw14-cw139 au niveau de l'agglomération secondaire (A.S) Bouhira, et passant par
(A.S) El kherba, (ACL) Ain Abessa, croise la RN 75 au Pk 18+000 juste au niveau de
l'hôpital, puis il se dirige tout droit vers la Commune de Tizi n'Bechar pour rejoindre la
RN9, passant par (A.S) El Batha.
Le trajet de cet itinéraire franchit les communes suivantes:
Commune de Ain Arnet du Pk0+000 au Pk 8+000
traverse les (AS) Bouhira-
Commune de Ain Abessa du Pk7+500 au Pk 18+000) au niveau de Rn 75.
du Pk18+000 au Pk 28+000) limite Tizi n'Bechar.
traverse les (AS) El Kharba – (ACL) Ain Abessa –(AS) El Batha .
NB/: Il est profitable de reclasser ce chemin en Route Nationale, en tenant en considération le
tracé de son itiniraire qui assure la jonction de la RN9 au (Pk38+000)au niveau de Tizi n'bechar- à
la RN75 au ( Pk 18+000)au niveau Ain abessa, à la RN 5 au (Pk0+000 )au niveau (ACL) Ain
arnet, et à la RN28 au (Pk17+000)au niveau (ACL) Mezloug. Le tronçon du CW140 du (PK
9+000 au 17+000) sera renconverti en RN pour pouvoir assurer la continuité du CW14 à la RN28.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 238
------------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 117* ------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 32 Km, soit un taux de 60% par rapport à la totalité du Cw117
incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 53 Km,
- Cette longueur de 32Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m),
accompagnée d' accotements de 1 m.
- Son état est jugé comme suit : 15 Km Bon –17Km Moyen – 0Km Mauvais.
-Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 53+000).
-Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 32+000).
- Son Itinéraire se dirige vers le Nord Est du territoire intercommunal allant vers la commune
de Beni Fouda, prend naissance du Pk0+000 à partir de la ville de Sétif, cet axe est
caractérisé par un trajet sinueux, et traverse respectivement les repères suivants: Croisement
avec l'évitement Nord au giratoire du pôle universitaireN°3, le cimetière de Sidi Haîder, le
centre d'enfouisement technique (CET) au PK 10+000, (AS) de Chirhoum, Croisement
avec le CW169 menant à la RN9B vers (ACL) Ouled Addouane au PK 19+000, Daouar
Ain Hammam, (ACL) de Beni Fouda, et à la fin il s'arrête au niveau du Pk32+000 à la
RN77.
Ce trajet couvre le territoire des communes suivantes:
Commune de Sétif du Pk0+000 au Pk 9+350
traverse les Pôle universitaire N°03 - Cimétière Sidi Haider
Commune de Beni Fouda du Pk9+350 au Pk 32+000 au niveau de Rn 77.
traverse les (AS) Chirhoum – (ACL) Beni Fouda .
NB/: Il est bénéfique de reclasser ce chemin en Route Nationale, en tenant compte de la liaison
qui assure la jonction entre la RN5 au (Pk0+000)au niveau de Sétif à la RN77 au (Pk 32+000) au
niveau de Béni fouda, et il se prolonge vers la commune de Djemila au (Pk53+000) de la RN 77A.
CW169
CW117
PK 19+000
Chirhou
m
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 239
----------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 169* --------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 7.85 Km, soit un taux de 60% par rapport à la totalité du Cw169
incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 13.1 Km.
- Cette longueur de 7.85Km est composée d'une seule chaussée variant entre (5-6 m),
flanquée de (02) accotements très étroits de 1 m de part et d'autre.
- Son état est jugé comme suit : 0 Km Bon –7.85Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 13+100).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 5+250 Au Pk 13+100).
- Son Itinéraire se prolonge vers le Nord du territoire intercommunal allant vers les communes
de Ain Kebira-Ouled Addouane.Cet axe de cheminement tortueux prend naissance du
Pk0+000 à partir de la RN 9 de la commune de ouled addouane, traversant la commune de
Ain Kebira.Cet itinéraire est défini comme suit:
Commune de Beni Fouda du Pk5+250 au Pk 13+100 au niveau du croisement avec
CW117 et traversant les Mechtas Ouled Gasse-El Karma-vers la limite de l'aire D'étude.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 240
----------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 12* ---------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 8 Km, soit un taux de 100% par rapport à la totalité du Cw12
incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 8 Km.
- Cette longueur de 8Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m),
accompagnée d' accotements de 1.5 m.
- Son état est jugé comme suit : 8 Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est (Du Pk 0+000 Au Pk 8+000).
- Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 0+000 Au Pk 8+000).
- Son Itinéraire se prolonge vers le Sud Est du territoire intercommunal, traverse deux
communes Ouled Saber+Commune de Guidjel, prend naissance du Pk 0+000 de la RN 5 au
niveau de Mechtat de Bir N'sa jusqu'à du Pk 8+000 (ACL) Ras Elma, cet axe est caractérisé
par un trajet linéaire , qui traverse respectivement les points suivants:
RN 5 au niveau de Bir N'SA –Autoroute–(AS) Tiner –Chemin de Fer –(ACL) Ras El ma.
Le trajet cet itinéraire marque les communes suivantes:
Commune de Ouled Saber du Pk0+000 au Pk 7+000
traverse (PS) passage Superieur de l'Auto route -(AS) Tiner –Chemin de Fer .
Commune de Guidjel du Pk7+000 au Pk 08+000 (ACL) Ras Elma .
- Le CW12 est structuré d'un ouvrage d'art routier (PS) :
Passage supérieur :
Croisement du CW 12 avec l' Autoroute du chantier COJAAL.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 241
----------------------------------------* Chemins de Wilaya -Cw 113* ------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 23.70 Km, soit un taux de 59% par rapport à la totalité du Cw113
incluse dans le périmètre de la wilaya qui est de 40.25 Km,
- Cette longueur de 23.7Km est composée d'une seule chaussée variant entre (6-7 m),
flanquée d’accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- Son état est jugé par : 0 Km Bon –23.7Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK)à l'échelle de la wilaya est Du( Pk 0+000 Au Pk 40+250).
Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 9+000 Au Pk 32+700).
- Son Itinéraire assurant la désserte de la partie Sud, Ouest-Est du territoire intercommunal, et
traverse les communes de Guellal – et de Guidjel –Et Ouled Saber.Cet axe est caractérisé
par un trajet linéaire et prend naissance du Pk0+000 du CW140A au niveau de la commune
de Guellal, et traverse les localités suivantes:
Commune de Guellal du Pk0+000 au Pk 9+000
Traverse RN 28.
Commune de Guidjel du Pk9+000 au Pk 27+000
Traverse (As) Bir Labiadh- (AS) de Guidjel au Pk (22+000)
(ACL) Ras el ma au Pk 27+000.
Commune de Ouled Saber du Pk27+000 au Pk 32+700
Traverse le chemin de Fer- (AS) Bir Abdellah –Rn 5.
NB/: Il est utile de reclasser ce chemin en Route Nationale, en tenant compte de l'itinéraire qui
assure la jonction entre la RN28 au niveau de Guellal- RN75 au ( Pk 22+000)au niveau de Guidjel,
à la RN 5 au (Pk32+700 )au Niveau O.saber- et à la RN77 au (Pk40+050) route menant vers Beni
Aziz.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 242
Conclusion:
En exploitant les analyses précédentes d' identifications des chemins de wilaya, nous constatons
que les 153.05 Km de ces derniers sont classés de la manière décroissante kilométrique suivante:
- CW140 estimé à 34 Km,
- CW 117 estimé à 32 Km.
- CW 14 estimé à 28 Km.
- CW113 estimé à 23.70 km.
- CW 139 estimé à 19.5Km.
- CW12 estimé à 8Km.
- CW 169 estimé à 7.85 Km.
- En conclusion: On peut distinguer deux parties:
La partie Nord Ouest est desservie par :
Cw140-cw117-Cw14 –Cw139-cw169 sur 121.35 Km, soit 80% de la totalité.
La partie Sud Est est desservie par :
Cw113 –Cw12 sur 31.70 Km.Soit 20% de la totalité.
on constate un déséquilibre spatial de 60 % entre les deux parties, nécessitant les actions suivantes:
- Reclassement du CW113 en route nationale qui desservira, et assurera la jonction entre
différentes routes nationales au sud par la RN28 à la commune de Guellal , à la RN75 au
Pk22+000) au niveau de la commune de Guidjel, la RN5 au(PK32+700)au niveau de la
commune de Ouled Saber, l'Autoroute, et enfin il débouche à la RN77 au (PK40+050 )vers Beni
Azziz au niveau la commune d'El Eulma.
- Reclassement du CW117 en route nationale qui desservira, et assurera la jonction entre la RN05
au Pk (0+000)à la commune de Sétif au Sud, à la RN77 au (PK32+000) au niveau de la
commune Béni fouda, afin qu'il se rattache à la RN77A menant vers Mila au niveau de la
commune de Djemila au (Pk 53+000).
- Reclassement du CW14 en route nationale, en tenant compte de l'itinéraire qui assurera la
jonction de la RN9 au (Pk38+000)au niveau de Tizi n'Bechar- à la RN75 au ( Pk 18+000)au
niveau d'Ain abessa, à la RN 5 au (Pk0+000 )au Niveau Ain arnet- et à la RN28 au
(Pk17+000)au niveau (ACL) Mezloug.
- Reclassement du tronçon du CW140 situé du (Pk 9+000 au Pk 17+000) en route nationale
pour assurer la continuité du CW14 vers la RN28 au niveau (ACL) Mezloug.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 243
I.1.2.5. Analyse de l'indentification des chemins communaux dans l'aire d'étude.
Le (Tableau + Graphisme en Barres) N°06 résument la consistance des chemins communaux,
et leur indentification, du réseau routier tertiaire de notre étude, sont définis comme suit :
Tableau N°:06
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 244
Ces chemins communaux sont identifiés, et énumérés dans le tableau N° 6 et représentant une
quantité très importantes de voirie à type tertiaire, la quelle s'élève à 212.10 Km soit un taux de
37% de la composition viaire de l'étude. Par ailleurs leur état global est caractérisé par 2/3 (70%)
soit 150.45 Km de voie qui sont considérés en mauvais état, répartis par (74.40 moyen +76.05
mauvais) km, et 61.65km de voie sont en bon état représentant un taux de 30% à la totalité de CC.
Graphisme en Barre N°06
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 245
Conclusion:
Il est Important de désenclaver les zones, et des Mechtas en procédant à la reconversion de
quelques chemins qui ne sont pas classés, en chemins classés, soit des chemins goudronnés, ou
d'autres pistes , exemple:
Le Chemin goudronné de 9Km environ, reliant la RN5 au niveau de l'(AS) Mehdia commune
d'Ain Arnet à la RN 103 au niveau de Mechta Chabet Telma, commune de Beni Oucine,
fluidité journalière importante. Cet axe assurant la desserte de la commune de Bougaa+Cme de
Beni Oucine vers le chef lieu de la wilaya Sétif, à moderniser soit (en chemin communal, ou
Chemin Wilaya).
Chemin goudronné reliant l'(AS) Takouka de la commune de Ain Abessa, à la zone touristique
prévue à Megres, à reclasser en chemin communal
Le CC542 reliant (ACL) Bir Souici de la Cme Ouled Saber au giratoire du CW117 de la Cme
de Sétif, à prolonger en prenant en considération de l'itinéraire de la piste existante passant par
Mechta Reggada.
Le CC540 de la Cme Ouled Saber reliant la RN05 au Cw117 menant à la RN77 de la Cme de
Béni Fouda. Chemin à prolonger et a reclasser en chemin de wilaya en tenant
compte de l'itinéraire de la piste existante qui fait la liaison entre (AS) Boughandja, (AS) Oued
Safsaf, et (ACL) Beni Fouda.
Le CC530 de la Cme Guidjel.Prévoir son prolongement vers le Nord en raccordant avec la piste
menant à l'(AS) Bouaouadja, du côté Sud Est en jonction au niveau de Mechta Lamzara avec la
piste menant vers la commune de Bazer Sakhra, et au Sud Ouest au niveau mechta Sadjera en
reliant ce dernier avec la piste qui se dirige vers la commune de Guellal.
Le CC543 del'(AS) El Hmelette de la Cme d'Ouled Saber traversant l'Autoroute en dessous par
un (PI) passage inférieur destination à la RN5. Prévoir son prolongement vers le Sud au Nord
de l'(ACL) de Ras El Ma au niveau de la voie férrée, en tenant compte de la piste existante.
Une nouvelle liaison qui va desservir la nouvelle ville future.
Le CC531 de la commune de Guidjel. Prévoir son prolongement vers la RN28 de la commune
de Mezloug, en créant une relation entre la RN75 au niveau Mechta Gribissa et la RN28 au
niveau de Sidi El Khier, en tenant compte de la piste existante de Mechta Boureghda, et le
domaine Aiouadj laid (El Malleh).
Le CC610 de la commune d' Ouricia au .Prévoir son prolongement en prenant en consédiration
la piste existante reliant Mechtat Goussimet au CW117 au PK10+000 au niveau du CET au
niveau de Beni Fouda.
Par ailleurs nous avons enregistré, d'autres chemins qui sont en état de pistes, tout aussi
importantes nécessitant des opérations de revalorisation, modernisation, et reclassement vu leur
importante fluidités à caractère rural.
Parmi ces pistes nous avons :
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 246
Piste reliant RN 5 au niveau de l'(AS) El Hassi de la commune de Sétif à la RN 75 au niveau de
l'(AS) Ain trick de la même commune passant par Daouar el Kraiche, et le (PS) de l'autoroute.
Piste reliant le CC 543 de l'(AS) El Hamelette de la commune de Ouled Saber à l'(ACL) de Ras
El Ma du côté Nord passant par en dessous le (PI) passage inférieur de l'autoroute.
Piste reliant (ACL) Bir Souici à l'évitement (ContournementNord) au niveau du giratoire du
CW117 pôle universitaire N°3.On prévoit le prolongement du CC542 de la commune d'Ouled
Saber vers Ouest.
Piste reliant le CC540 au niveau de l'(AS) de Boughendja àl' (AS) Oued SafSaf commune de
Beni Fouda au niveau des Mons.
Piste reliant (AS) Oued Safsaf de la commune de Béni Fouda à l' (ACL) du côté Sud.
Piste reliant le Cw117 au niveau Ain Hamamam commune de Béni Fouda à la RN77 au côte
Nord Mechtat Boutouil.
Piste de la commune de Guidjel proposée : reliant (AS) Guidjel à l' (AS) Tiner passant par des
Mechtas telque Zeragna , et Mechta lâmeche.
Piste parcourant la commune d' Ouled Saber reliant (AS) Tiner au complexe olypmique projeté,
au voisinage de l'autoroute,et la RN5 du côté Nord.
Piste de la commune de Guidjel reliant (AS) Bouaouadja à Mechta Sadjara niveau du CW113
assurant la continuité du CC530 vers le Nord.
Piste parcourant la commune de Guidjel reliant Mechta Lamzara à Mechta de Chouarbia
assurant la continuité du CC530 vers l'Est à la commune de Bazer Sakhra.
Piste parcourant la commune de Guidjel reliant mechtat Sadjra au Daouar Lekbir assuranr la
continuité du CC530 vers l' Ouest à la commune de Guellal de telle façon qu'elle puisse longer
le piémont de Djebel Youcef .
Piste de la commune d'Ouricia reliant la RN9B à la RnN9 à travers la Mechta Zeiri à Mechta
Ougrina.
Piste de la commune d'Ouricia reliant Mechta Oued Echair au Daouar Goussimet en raccordant
le CC611 au CC 610.
Piste de la commune d' Ouricia reliant le CC610 le Daouar Goussimet au CW117 au Pk10+00
passant par Mechtat Ali Belâgoune.
Piste de la commune d' Ain Abessa reliant le CW14 à Mechtat Ben Guessa.
Piste de la commune de Ain Arnet reliant l' (AS) Timalouka à l' (ACL) Mezloug, passant par
l'(AS) H'chaichia, et en croisant le (PS) passage supérieur de l'autoroute au Pk 55+785 du
Chantier COJAAJ.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 247
La Piste de la commune de Mezloug reliant la partie Nord de la RN 28 au niveau du cimetière
de Sidi Zouaoui, à la partie Sud de la RN28, cette liaison desservira l'extension de l'(ACL ) de
Mezloug (Du côté massif forestier).
La Piste de la commune de Mezloug reliant le CW140 au niveau du daouar Bizorate (AS)
Hammam Gare à la RN5 de la commune de Ain Arnet, et passant par les localités du Sud vers le
Nord : Ouled Thabet- Ain Melsa- Daouar guiza- (PS) ouvrage (B) au Pk 50+395 de l'Autoroute.
La Piste de la commune de Mezloug reliant la RN28 au niveau du cimetière de Sidi Zouaoui au
CC622 au niveau de Daouar Domaine Aiouadj Laid, et en passant par Mechta Boureghda. Cette
piste sera reconvertie en chemin goudronné, pour pouvoir assurer le prolongement de CC 531
de la commune de Guidjel, qui fera la liaison entre la RN 75, et la RN28.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 248
I.1.3. VOIRIES URBAINES :
La voirie urbaine dessert la totalité de la ville, constituée par une structure viaire de 03 types
(Primaire –Secondaire-Tertiaire) classée selon les aménagements urbains relatifs au diagnostic.
Après le constat effectué sur les lieux, nous sommes persuadés que la quasi-totalité du réseau de
voirie urbain à l'échelle intercommunale, est dans un état moyen, caractérisée par un phénomène
d'affaissement, et tassement de corps des chaussées, accompagnées par des nids de poules et des
fissurations au niveau de la couche de roulement (superficielles), et cela est dû aux manques
suivants:
Des ouvrages de collecte des eaux pluviales.
Avaloirs existants défectueux (ne fonctionnent pas).
le curage périodique des regards n'est pas effectué.
Trottoirs dégradés, et non revêtus.
Manque les signalisations routières verticales ou horizontales, pour mieux organiser la
circulation piétonnière, et mécanique.
La carence, et le manque des arbustes au niveau des trottoirs pour embellir la ville.
Le manque d'électrification nocturne pour permettre d'assurer une bonne fonctionnalité.
Conclusion:
Il est recommandé de prendre en considération les propositions des opérations suivantes :
- Réalisation catégorique des voies dégradées au 1er
degré.
- Revêtement, et réfection de corps de chaussée, avec des matériaux adéquats.
- Réfection et réalisation des avaloirs pour le drainage des eaux pluviales.
- Entretien, et curage des avaloirs.
- Entretien périodique des voies.
- Revêtement des trottoirs, avec plantation des arbres pour embellir la ville.
- Prévoir des aires de Stationnement.
- Réalisation, et instauration des réseaux électriques pour animer, et sécuriser La vie nocturne.
- Mis en place des signalisations routières (Verticales –Horizontales).
- Prévoir un système de collectes des déchets usés au niveau de chaque cité.
- Création, et aides des associations de gestion de quartiers.
- Concevoir un plan de circulation, en invitant tous les organismes concernés
Tels que (Direction de Transport – DTP..), afin de pouvoir éliminer toute sorte d'embouteillage,
avec création des endroits de stationnement (Parkings).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 249
I.1.4. ETAT ET CONSISTANCE DE LA VOIRIE EXTRA-URBAINE DE L'AIRE D'ETUDE
PAR TYPE
Le diagnostic de la composition, et la consistance des réseaux routiers extra-urbaine, nous
permettrons de dégager un bilan statistique sur l'état du type de voirie qui a trait au réseau routier.
Ce bilan est présenté dans le graphisme <<Histogramme N°:07 >>.
Histogramme N°:07
Les 569 Km de voirie sont classées :
1-Réseau Primaire:
- 100 % de voirie Type AutoRoute est en Bon état.
- 95 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état, et 5 % est en Moyen état.
Conclusion------------------------- 5 % de Voirie Primaire à Rénover.
2-Réseau Secondaire:
- 41 % de voirie Type Chemins wilayas (CW) sont en Bon état,
- 49 % est en Moyen état, et 10 % est en Mauvais état.
Conclusion ----------------------- 59 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
- 29 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état,
- 35 % est en Moyen état, et 36 % est en Mauvais état
Conclusion -------------------------- 71 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 250
Conclusion :
Compte tenu de ce qui précède, les analyses menées nous ont permis de présenter une
récapitulation sur l'Etat global de la structure viaire de la communauté, et qui se résume
dans le Graphisme <<Secteur N°08>>.
Secteur N°:08
Pour le total de voirie qui est de 569 Km, on constate que :
- 56 % de voirie est en Bon état,
- 28 % de voirie est en Moyen état.
- 16 % de voirie est en Mauvais état.
56 % de voiries soit 321.48Km sont en Bon état : (43.88 Auto.R+ 152.20
Rn+63.75Cw+61.65 Cc) Km.
28 % de voirie soit 156.5 Km en Moyen état : (7.8 Rn+74.3Cw+74.4 Cc) Km.
16 % de voirie soit 91.05 Km en Mauvais état : (15 Cw+76.05 Cc) Km.
Conclusion ------------------------- 44 % du Réseau Voirie (différents types) est à Rénover.
28 % du Réseau voirie -tous types confondus – sont dans état Moyen :
Nécessitant une opération de réfection, renforcement, ou modernisation.
16 % de Réseau de voirie - tous types confondus - sont en Mauvais état:
Nécessitant une opération de réalisation, rénovation, ou modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 251
I.2. ANALYSE DETAILLEE PAR COMMUNES.
Dans ce volet, nous nous proposons d'analyser, et de dégager un bilan sur les situations respectives
de la structure viaire de chaque commune. Les résultats conclus sont présentés sous forme des
tableaux et des graphismes.
I.2.2. Commune de Sétif:
L'étude, et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Sétif, nous ont permis de caractériser le
type et l'état du réseau viaire structurant et composant le périmètre communal, donc ces
caractéristique sont indiquées dans le (Tableau+ Secteur+Histogramme) N° SE
Parmi les 104.10 Km de longueur totale du réseau de voirie répartie est constituée par:
Tableau N°SE
1 -Réseau Primaire :
- Autoroute de 13.05 Km représentent un taux de 12%.
- Routes Nationales de 63.2 Km représentent 61%.
2- Réseau Secondaire :
- Un Chemin Wilaya de 9.35 Km représente 9%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 18.50 Km représentent 18%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain tel
que (Boulevard).
Secteur N°: Se
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 252
I.2.2.1. Réseau Primaire
a)- Autoroute Est-Ouest :
L'axe primaire structurant la commune, sa longueur linéaire de 13.05 Km traverse la commune du
côté Sud adjacent avec l'extension de la zone industrielle (ZI), et parallèle à la RN5 favorise le
dynamisme socio économique. Cette autoroute composée de (02) chaussées de 03 files, séparées
par un terre- plein de catégorie glissières en Béton armé.
-Ouvrages d'art routiers Autoroute Est-Ouest
Dans la commune de Sétif nous avons 11 ouvrages d'art routiers par rapport à la totalité de la
wilaya qui est de 54 Ouvrages.
Ces 11 ouvrages se composent par :
02 Echangeurs (E) équipés de gares de Péage (Gares sur échangeurs G.E).
o Echangeur d'El Hassi situé au (Pk réel du projet 341+642), reliant l'autoroute à
L'échangeur de la RN 5 avec une bretelle équipée d'une gare de péage.
o Echangeur de Ain S'fiha situé au (PK réel du projet 351+249), reliant l'autoroute à la
RN 28 au moyen d'une bretelle équipée d'une gare de péage.
-1- -2-
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 253
08 Passages constitués par :
o 06 PS (Passages Supérieurs). Voir plan.
o 02 PI (Passages Inférieurs).
-PI Voie Ferrée El Hassi.
-PI Voie Ferrée Ain S'fiha.
Exemple: (PS)+(PI)
01 Aires de Stationnement.
o Aire de Repos (A.R) située au Pk réel du projet 344+340 prés du passage Supérieur de la
piste reliant Ain trick - El Hassi.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 254
b) -Routes Nationales (RN) :
Ces routes nationales de 63.2 Km représentent un taux de 61% par rapport à la totalité du réseau
routier de la commune qui est de 104.10 Km sont définies comme suit:
--------------------------Route Nationale (RN5), <<la colonne vertébrale>>---------------------------
- Sa longueur est estimée à 19.7 Km+21 Km(l'evitement Nord de 16 Km+ l'evitement Sud de
5 Km)= 40.70 km.
- Sa longueur de 40.70Km est composée de deux chaussées variant entre (8-10 m), et séparée
par un terre- plein de type glisières en béton armé, flanquée de (02) accotements de 1.5 m
de part et d'autre, bordées par des fossés de drainages des eaux pluviales,
- son état est jugé comme suit par : PK 19.70 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune de Sétif (Du Pk 299+500 Au
Pk319+200).
- Son Itinéraire central assurant la liaison de la desserte Ouest-Centre à la partie Est, et
traverse les agglomérations, et les endroits respectivement par:
Ouest par Pôle universitaire N°2- Centre ville –
Est par l'(AS) El hassi, Mechta Bir N'SA
- La RN5 est structurée par des ouvrages d'art suivants :
03 échangeurs :
1) Bretelle d'El Hassi reliant Autoroute –RN5- Evitement Nord.
2) Rentrée de Sétif reliant l'Evitement Sud au niveau de la RN5 à laRN 75 au Pk131+500,
et croise le Pk0+000 de la RN 28 .
3) Université Pôle 2 reliant Evitement Nord –RN5 au CW140 qui dessert
(Khalfoune –Aéroport- Autoroute Est Ouest).
Voir figures (1) et (2).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 255
Trémie de Bouaroua.
-1-
-2-
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 256
-------------------------------------------Evitement de la RN5 -------------------------------------
composé de deux parties (Nord –Sud ) et d' une longueur de 21 Km, structure l'aire d'étude de la
façon suivante:
-la Partie Nord :
Tracé assurant le contournement de la
partie Nord sur 16 Km, et oriente le flux
des RN 5, RN9 et la RN 75 composé de
(02) chaussées de 8 m chacune, séparées
par des glissières en béton armé. Ce
tronçon reliant l'échangeur d'El Hassi
côté Est avec L'échangeur du pôle
universitaire n°2, et en traversant le
C.w.117 suivant un giratoire (Pôle
universitaire N°:3 vers le Nord+ Beni
Fouda vers l'Est +vers Centre ville côté
Ouest), et le passage Supérieur du pôle
universitaire N°:3, le giratoire de la RN9
, afin qu'il se raccorde à l'échangeur du
pôle 2. voir çi-dessous photos.
-la Partie Sud:
Un tracé formant un demi cercle de
5 Km, qui dessert le flux des RN
5, RN28,RN 75 constituée par une
assiette de deux voies reliant
l'échangeur de la rentrée de Sétif à
la RN5 côté Est et la RN 75 au
Pk131+500 et croise la RN 28 au
Pk0+000.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 257
-----------------------------Route Nationale (RN75), << L'Artère Diagonale >>-----------------------
- Sa longueur est estimée à 9.00 Km, est composée d'une seule chaussée variant entre
(8-10 m), accompagnée d' accotements de1.50m bordés par des caniveaux pour le drainage
des eaux pluviales.
- Son état est jugé comme suit : 9.00 Km Bon - 0Km Moyen – 0 Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 127+000 Au Pk 136+000).
- Son Itinéraire qui fait la jonction entre la partie Nord Ouest et la partie Sud Est, et traverse la
commune en deux parties par:
Nord Ouest : Par RN 9 rond point de Boussellem passant par l'université Ferhat Abbes
vers la RN5 au Pk 131+500du RN75.
Sud Est: Par évitement Sud de la RN5- en traversant un (PS) de l'autoroute au niveau de
l'(AS) de Ain trick.
- La RN75 est structurée par un ouvrage :
Passage supérieur : Croisement de l' Autoroute avec la Rn 75 à la rentrée Nord Ouest
de l'agglomération de Ain trick.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 258
----------------------- Route Nationale (RN9) << L'Axe Orthogonal Nord >>------------------------
- Sa longueur est estimée à 6.00 Km, composée de deux chaussées variant entre (8-10 m),
séparée par un terre- plein de type reboisement , et accompagnée d'accotements étroits
parfois au côté Nord,
- Son état est jugé suivant : 6.00 Km Bon - 0Km Moyen – 0 Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 105+000 Au Pk 111+000).
- Son Itinéraire dessert la partie Nord en raccordant à la RN75 au Pk105+000, à la RN5 au
centre ville de Sétif au Pk111. Ce tracé traverse la commune allant vers le centre ville de la
façon suivante:
Nord croisement avec la RN75 au 105+000, l' (AS) Cheikh El Aifa – le giratoire de
l'évitement Nord RN5 , et le Rond point de Boussellem la bifurcation de la RN75 vers
l'universite Ferhat Abess – et enfin il débouche à la RN5 au centre ville au Pk 111+000.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 259
------------------------Route Nationale (RN28) << L'Axe Orthogonal Sud >>------------------------
- Sa longueur est estimée à 7.5 Km, et composée de deux chaussées variant entre (8-10 m), et
séparée par un terre- plein de type de glissières métalliques, flanquée de (02) accotements de
1.5 m de part et d'autre, bordée par des fossés de drainages des eaux pluviales.
- Son état est jugé selon la répartition suivante :7.50 Km Bon –0Km Moyen– 0Km Mauvais.
Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 7+500).
- Son Itinéraire central assurant la liaison de la desserte Centre Sud Ouest, et traversant les
agglomérations, et les endroits suivants:
Sud par évitement de la RN5 au PK0+000 - (AS) Ain Sfiha- le (PS) Autoroute EstOuest-
Cimetière Sidi El Khier, limite avec la Commune de Mezloug.
-La RN28 est équipée de 02 ouvrages d'art qui sont :
Une Bretelle de l'Autoroute reliant
l'échangeur du Pk réel du projet (351+249)
à la RN 28.
1Passage supérieur : au Pk 61 chantier de COJAAL croisement de l' Autoroute avec
la RN 28 à la sortie Sud de Ain S'fiha.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 260
I.2.2.2. Réseau Secondaire
Chemin de wilaya de 9.35 Km représentant un taux de 9%.
Chemin de Wilaya (CW 117) : Le seul chemin de wilaya 117 structurant la commune de setif , Sa
longueur est de 9.35 Km, soit 9% par rapport à la totalité du réseau de voirie de la commune.
- Cette longueur de 9.35Km est composée d' une chaussée variant entre (6-7 m), bordée de
deux accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- son état est jugé comme suit : 9.35 Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 9+3500).
- Son Itinéraire s'étend vers le Nord Est de la commune, allant vers la commune de Béni
Fouda, prend naissance du Pk0+000 à partir de la ville de sétif. Cet axe est caractérisé par
un trajet sinueux, qui traverse respectivement les points suivants: l'évitement Nord par un
giratoire au niveau du pôle universitaireN°:3 , ainsi le cimetière de Sidi Haîder.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 261
I.2.2.3. Réseau Tertiaire
- a) -Chemins communaux (CC) :
Les Chemins Communaux de la commune de Sétif sont évalués à 18.50 Km ce qui représentent
18%, par rapport à la composition extra urbaine de la commune qui est 104.10Km. Parmi ces
chemins communaux qui sont énumères dans le tableau SE:
CC621 est estimé à 7.20 Km de longueur, en moyen état. Son itinéraire prend naissance du
Pk0+000 de l'évitement Sud de la RN5, l'(AS) d'Abid Ali, le passage supérieur (PS) de l'Autoroute
vers la limite de la commune de Mezloug.
CC622 est estimé à 3.00 Km de longueur, en mauvais état. Son itinéraire prend naissance
duPk0+000 de l'évitement Sud de la RN5, Zone Industrielle (ZI) , passage supérieur (PS) de
l'Autoroute, vers Domaine Aiouadj laid( El mellah) commune de Mezloug.
CC623 est estimé à 0.80 Km de longueur en moyen état. Son itinéraire prend naissance du Pk0+000
de la RN75, Oued Boussellem, vers Chouf Lekdad en se raccordant avec le CC 624.
CC624 composé de deux parties:
1ère partie de 5.50 Km de longueur en bon état. Son itinéraire initialement prend naissance
du Pk0+000 de la RN9 au niveau de l'(AS) de Cheikh El Aifa, mais ce tronçon à été
absorbé par l'évitement Nord (contournement) de la RN5 au niveau de Chouf Lekdad. Ce
tracé se dirige vers la RN5 passant par Chouf Lekdad, et le pôle universitaire N°2.
2ème partie de 2.00 Km de longueur composée par 1 Km en Bon état, et par un 1Km en
mauvais état. Son itinéraire prend naissance du Pk0+000 de la RN9 au niveau la
bifurcation de la RN75 (Oued Boussellem), menant vers la zone d'habitation+Bidon ville
(Casque) en direction de Gaoua.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 262
CC624
Vers la RN9
Vers Gaoua
CC624
Vers la RN9
Vers Gaoua
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 263
- b) –Voirie urbaine (Boulevards), et des pistes :
* BOULEVARD n°1.
* BOULEVARD n°2.
* BOULEVARD n°3.
* Contournement Nord (Evitement Nord de la RN5).
*Piste reliant deux agglomérations secondaires (AS) d'El Hassi, à l' (AS) d'Ain trick.
*Piste reliant le CW117 au niveau du giratoire prés de l'université pôle3 à l'(ACL) de Bir Souici
de la commune de Ouled Saber passant par Mechta Reggada.
BOULEVARD N°1:
Assurant la liaison de la RN5 au niveau de l'échangeur d'entrée de Sétif (1) (les tours), à la
RN 9 au niveau du giratoire(2) prés de lotissement de Boussakine (Gaoua) passant par:
1014 logts; Marché 1014; 1006 logts; croisement avec le boulevard n°02; Gaoua POS (36-35-33-
34), ce boulevard est caractérisé par :
- Une emprise comprise de deux chaussées de 9Mx 2 M, en bon état
- Terre -plein central de 1.50 m type planté (Espace vert).
- Eclairage Public central.
- Trottoirs revêtus uniformes environ (2-4)m.
BOULEVARD N°2:
Assurant la liaison du pôle universitaire N°03 au niveau du P.O.S n°2 d'El Hidhab à la RN09 au
niveau des 600logts parcourant les endroits suivants: lotissement El Hidhab N°1- croisement au
boulevard n°1 (Lisbonne), et les 500 logts. Ce boulevard est caractérisé par :
(2
)
(1
)
Bd n°1 vers
Gaoua
Vers Centre
ville
Vers
Béjaia
RN 9
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 264
- Une emprise composée de deux chaussées de (9mx 2 m) en bon état.
- Terre- plein central de 1.50 m revêtu en béton y compris des réservations pour
plantation d'arbres.
- Eclairage Public central.
- Trottoirs revêtus uniformes entre (2-5) m.
BOULEVARD N°3:
Liaison assurant le flux de la RN5 au niveau de l'échangeur d'entrée de Sétif du P.O.S n° 36 de
Gaoua franchit les endroits suivants:
Lotissement S.N.T.R; Logts R+1; groupement Gendarmerie; croisement avec CW117 Ain
Mousse; logts AADL; POS N°2 El Hidhab; croisement avec le boulevard n°2.
Ce boulevard est caractérisé par :
1er
tronçon reliant RN5 aux logts R+1
- Emprise ayant une seule chaussée de 8m en moyen état, nécessitant un revêtement.
- Manque d'éclairage Public.
- Trottoirs très étroits et uniformes environ (1-2)m.
2eme
tronçon reliant logts R+1 à Gaoua
- Une emprise de deux chaussées environ de 9mx 2 m en bon état.
- Terre -plein central de (1-1.5m) type en béton armé, est embelli par des alignements
d'arbres.
- Eclairage Public central.
- Trottoirs revêtus uniformes environ (2-5) m.
- Une étude est envisagée pour le prolongement et le raccordement de ce dernier, soit à
la RN9 ou à l'évitement Nord reliant la RN 5 du côté Est à la RN5 du côtée Ouest
passant par la RN9.
Conclusion:
On a remarqué des points nécessaires à réaliser afin de permettre d'assurer une bonne fonctionnalité
du tissu urbain cohérent et qui sont les suivants :
1) Entretien, et curage des avaloirs
2) Réfection des trottoirs, avec plantation d'arbres pour embellir la ville.
3) Revêtir les voies dégradées et à la limite du praticable.
4) Mise en place des plaques de signalisation verticales et horizontales, pour mieux gérer la
circulation.
5) Concevoir un plan de circulation avec la participation des services concernés (Direction des
transports – DTP-APC..).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 265
C)- Pistes importantes :
Nous avons enregistrés les pistes importantes, et les plus fréquentées par les citoyens.
1-Piste reliant l'(AS) agglomération d'El Hassi à l' (AS) d'Ain trick par un (PS) passage
supérieur de l'autoroute, prés de Mechta de Lakraiche. Cette piste est revêtue
traditionnellement par des matériaux tri couche.
2 -Piste reliant le CW117 au niveau du giratoire au voisinage de l'université pôleN°3, à
l'(ACL) de Bir Souici de la commune de Ouled Saber, et passant par Mechta Reggada.
Conclusion:
Il est très avantageux de procéder à la réalisation, et à la modernisation de ces pistes pour relier
le pôle de Sétif avec la nouvelle ville projetée sur le site d'Ouled Saber, et créer un raccourci
en une autre liaison rectiligne bénéfique.
Le désengorgement des ces pistes va nous permettre à meubler et promouvoir notre aire
d'étude, et d'avoir un tissu urbain cohérent.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 266
Histogramme N°: SE
L'interprétation de l'Histogramme SE nous a permis de tirer la lecture suivante :
Que Les 104.10 Km de voirie de la commune de Sétif sont caractérisés par:
1-Réseau Primaire:
*100 % de voirie Type AutoRoute : en Bon état.
*100 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*100 % de voirie Type Chemin de wilaya (CW117) est en Bon état,
Conclusion --------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
3-Réseau Tertiaire:
*35 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 43 % en Moyen état,
et 22 % en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 65 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
Que parmi les 104.10 Km de voirie sont répartis comme suit :
- 92.31 km sont bon état soit un taux 89 %,
- 12 Km sont en moyen et mauvais état, soit un taux 11%, nécessitant des opérations de
réfection, réalisation et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 267
I.2.3. Commune D'Ain Arnet:
L'étude, et l'analyse effectuée au niveau de la commune d' Ain Arnet, nous ont montré la nature du
type, et l'état du réseau viaire structurant le périmètre communal, donc ces caractéristiques sont
indiquées dans le (Tableau+ Secteur+Histogramme) N°:AR
Parmi les 93.30 Km de longueur totale du réseau de voirie répartie est constituée par:
Tableau N°: AR
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 268
1 -Réseau Primaire :
- Autoroute de 14.90 Km représente un taux de 16%.
- Routes Nationales de 18.40 Km représentant un taux de 20%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de wilaya de 24.50 Km représentant un taux de26%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 35.50 Km représentant un taux de 38%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
Secteur N°: AR
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 269
-1-
I.2.3.1. Réseau Primaire
a)- Autoroute Est-Ouest :
L'axe primaire structurant la commune, sa longueur formant un arc de 14.90 Km traverse la
commune du côté Sud, et parallèle à la RN5 favorise la relance socio économique. Cette
autoroute composée de (02) chaussées de (03) files, séparées par un terre- plein de catégorie de
glissières en béton armé.
a.1) -Ouvrages d'art routiers Autoroute Est-Ouest
Les ouvrages d'art routiers de l'autoroute dans la commune : Nous avons 11 ouvrages d'art routiers
par rapport à la totalité de la wilaya qui est de 54 Ouvrages.
Ces 11 ouvrages se composent par :
01 Echangeur (E) équipé de gares
de Péage (Gares sur échangeurs
G.E).
L'Echangeur du CW140 situé au
(PK réel du projet 355+137), reliant
l'autoroute au CW140 qui dessert
l'aéroport par une bretelle équipée
d'une gare de péage.
09 passages supérieurs:
09 PS (Passages Supérieurs). Voir le plan graphique.
Exemple: Croisement de
l'autoroute par le CC580
menant à Ain melsa
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 270
01 Aires de Service (A.S).
Aire de Service (A.S) située au Pk réel du projet 362+350 au niveau de la retenue
collinaire de la commune d' Ain Arnet.
-1-
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 271
b) -Routes nationales (RN) :
Ces routes nationales de 18.4 Km, soit 20% (1/5) de la totalité du réseau routier laquelle s'élève à
93.30 Km sont définies comme suit:
----------------------------Route Nationale (RN5), <<La colonne vertébrale>>------------------------
- Sa longueur de 18.40Km est composée de deux chaussées variant entre (8-10 m), et séparée
par un terre- plein de type glissière en béton armé, flanquée de (02)accotements de 1.5 m de
part et d'autre, bordées par des fossés de drainages des eaux pluviales, son état est jugé
comme suit : 18.40 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune de Ain Arnet (Du Pk 281+100 Au
Pk 299+500).
- Son Itinéraire central assurant la liaison de la desserte Ouest-Centre à la partie Sud Est, et
en traversant respectivement les agglomérations, et les endroits suivants:
Sud Ouest par le Barrage d' Ain Zada- l'(AS) de Mahdia
Centre par l'(ACL) d'Ain Arnet.
Sud Est par la caserne, et l'Aéroport 8 mai45.
- Un Projet de déviation de la RN5 de 1.9 Km environ est projeté au niveau de l'(AS) de
Mahdia du côté Sud de la Rn5 qui va desservir la zone d'activités Z.E.A.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 272
I.2.3.2. Réseau Secondaire
Chemins Wilaya de 24.50 Km représentent un taux de 26%, définis par les chemins CW140-
CW139-CW14.
------------------------------------------ Chemin de wilaya (CW 140) ------------------------------------
- Sa longueur de 9.00Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), accompagnées
d' accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- son état est jugé par : 9.00 Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 9+000).
- Son Itinéraire prend naissance à partir du Pk0+000 de l'agglomération secondaire(AS)
- Bouhira le côte Nord, et traverse l'(A.S) d'El Anesseur, puis et il croise à la RN5, l'(AS) de
Khalfoune ,ainsi l'Autoroute, et enfin il se dirige vers l'(ACL) de Mezloug du côte Sud.
Le CW140 est structuré par des ouvrages d'art routiers suivant :
01 Bretelle:
Reliant l'autoroute au niveau de l'échangeur Pk355+137, au Cw140 au niveau de
l'(AS) de Khalfoune.
Passage supérieur :
Croisement du CW 140 à l' Autoroute au Pk 57+279 du chantier COJAAL.
- Un Projet de déviation du CW140 est en cours de réalisation d' une longueur approximative
de 4.50 Km. Etude élaborée par La S.E.T.E.S.Ce nouveau tracé assurant l'accés et
pénétration fluide à l'aéroport, à l'autoroute Est-Ouest des usagers routiers de la RN5, et
l'évitement Nord.Cette liaison sera assurée par le biais de l'échangeur sur RN 5 (pôle
universitaire2)d'une part, et par la bretelle reliant l'autoroute et le CW140 d' autre part.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 273
----------------------------------------Chemin de wilaya (CW 139) -------------------------------------
- Sa longueur de 7.50Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), bordée
- d'accotements réduits de 1 m, et en l'absence des caniveaux latéraux.
- Son état est jugé comme suit : 3.75 Km Bon –3.75Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 7+500).
- Son Itinéraire prend naissance à partir du Pk0+000 de l'agglomération secondaire(AS) De
Mahdia le côte Ouest, et traverse l'(A.S) Ain messaoud, (A.S) Bouhira, il se croise avec le
CW140, puis il se dirige vers le Nord Est à la limite communale d' El Ouricia au Pk 7+500.
---------------------------------------Chemin de wilaya (CW 14) ----------------------------------------
- Sa longueur de 8.00Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), accompagnées
d' accotements réduites de 1 m de part et d'autre.
- Son état est jugé par : 8.00Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 8+000).
- Son Itinéraire prend naissance à partir du Pk0+000 de l'agglomération de chef lieu (ACL)
Ain arnet au centre, et s'étend vers le Nord, limite communale avec Ain Abessa au Pk8+000
, et traverse (A.S) Bouhira, le point de croisement avec le CW140-CW139.
Conclusion:
A promouvoir ces axes, en procédant aux opérations d’élargissements, et revêtement des chaussées.
Ainsi la mis en place de la signalisation routière, pour éviter tout danger et circonstances imprévues.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 274
I.2.3.3. Réseau Tertiaire
- a) -Chemin de communaux (CC) :
- Les Chemins Communaux de la commune d' Ain Arnet sont évalués à 35.50 Km qui représentent
un taux de 38% par rapport à la composition extra urbaine de la commune qui est 93.30Km, parmi
ces chemins communaux qui sont mentionnés dans le tableau AR:
CC580 de 12.00 Km de longueur composé de deux parties, en moyen état.
1ere
partie : Son itinéraire prend naissance du Pk0+000 de l'( AS) Ain Messaoud, il se raccorde à
la RN5 au niveau d'Ain Djemra,.
La 2ème
partie : parcourt le trajet de la RN5 au niveau de l'(ACL) Ain arnet du coté Sud -
Aéroport – (PS) de l'Autoroute au (Pk COJAAL 355+249) - cimetière Ben Ghadhfa- Daouar
Guiza, -Daouar Ouled si ali, Daour Ain melsa, et enfin il se dirige vers la commune de Mezloug.
CC581 est estimé à 5.50 Km de longueur composée de 2.5 Km en Bon état, et 3Km en mauvais
état. Son itinéraire reliant l' (AS) de Khalfoune, à l' (AS) de timalouka. Une piste prolonge ce
chemin au daouar Guiza, et en traversant l'autoroute par un (PS) au (Pk 357+249 COJAAL, et la
retenue collinaire du côte sud de l'Aéroport.
CC582 de 9.00 Km de longueur est en moyen état. Son itinéraire prend naissance du Pk0+000 de la
RN5 allant vers Daouar Oum Snibate.
Chemin goudronné de Mahdia est estimé environ à 9Km environ en moyen état.Ce chemin
goudronné non classé,reliant la RN 5 au niveau de l' (AS) de Mehdia commune de Ain Arnet à la
RN 103 au niveau Mechata Telama de la commune de Beni Oucine.En tenant compte de sa fluidité
importante qui assure la desserte de la commune de Bougaa+Cme de Beni Oucine au chef lieu de
la wilaya de Sétif, il est important de le reconvertir,et de le moderniser en chemin communal ou
wilaya. Axe reliant la (RN5) à la (RN103).
Conclusion:
Il est recommandé d’envisager les travaux de réfection, et de réalisation de ces chemins
communaux, en procédant aux revêtements des chaussées, élargissements, et de réalisations des
accotements, des fossés pour les eaux pluviales. Prévoir l’entretien périodique globale de tous les
chemins communaux existants, et cela afin d’éliminer les problèmes d’isolement et enclavement
des plusieurs localités et mechtas.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 275
Histogramme AR
La lecture de l'Histogramme AR nous a montré que Les 93.30 Km de voirie de la commune de
Ain Arnet sont caractérisés par:
1-Réseau Primaire:
*100 % de voirie Type AutoRoute: en Bon état.
*100 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*85 % de voiries Type Chemin de wilaya (CW) sont en Bon état, et 15 % en Moyen état.
Conclusion --------------------------------- 15 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*07 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état,
76 % en Moyen état, et 17 % en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 93 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
L'état des 93.30 Km est la suivante : :
- 56.55 km sont en bon état soit un taux 61 %, 36.75 Km en moyen et mauvais état soit un taux
39%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation, et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 276
I.2.4. Commune de Guidjel:
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Guidjel, nous ont défini le type et l'état
de la structure viaire de la commune, qui sont résumés dans le contexte défini par (Tableau+
Secteur+Histogramme) N°GU
Parmi les 79.50 Km de longueur totale du réseau de voirie répartie est constituée par:
Tableau N°: GU
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 277
1 -Réseau Primaire :
- Routes Nationales de 16.50 Km représentent un taux de 21%.
2- Réseau Secondaire
- Chemins de wilaya de 19.00 Km représentent un taux de24%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 44.00 Km représentent un taux de 55%.
- Pistes + voirie urbaine structurant le tissu urbain.
SECTEUR N°: GU
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 278
I.2.4.1. Réseau Primaire
-Routes Nationales (RN) :
Ces routes nationales de 16.5 Km soit un taux de 21% de la totalité du réseau routier de la
commune qui est de 79.50 Km. Ces routes sont définies comme suit:
------------------------Route Nationale (RN75), << L'Artère Diagonale >>---------------------
- Sa longueur de 16.50Km est composée d' une seule chaussée variant entre (8-10 m),
accompagnée d' accotements de 1.5 m de part et d'autre, bordée par des fossés de drainage
des eaux pluviales, son état est jugé comme suit : 16.50 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km
Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune de Guidjel (Du Pk 136+000 Au
Pk 152+500).
- Son Itinéraire diagonal assurant la liaison de la desserte Nord Ouest à la partie Sud Est, et
en traversant les agglomérations, et les endroits suivants:
Nord Ouest par l' (AS) Bouaouadja.
Centre par l' (ACL) Ras El Ma , Z.EA au niveau Machta Lehlatma.
Sud Est par Machta Lamzara (Site des carrières)+limite avec Cme d' Ain El A hdjar.
- Un Projet de déviation de la RN75 de 2.8 Km est projeté au niveau Guidjel, étude effectuée
par S.I.C.S.E.R .Cette nouvelle liaison formant un arc en démarrant du côté de Nord Ouest
de la RN 75 vers le côté Est Sud, et en traversant le CW12 menant à Ras El Ma .
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 279
I.2.4.2. Réseau Secondaire
Chemins de Wilaya de 19.00 Km représentent un taux de 24% sont définis par les chemins
CW113-CW12.
------------------------------------Chemin de wilaya (CW 113) ---------------------------------------
- Sa longueur de 18.00Km est composée d' une chaussée variant entre (6-7 m), flanquée de
(02) accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- Son état est jugé par : 0 Km Bon –18.00Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 9+000 Au Pk 27+000).
- Son Itinéraire diagonal parcourt la commune du côté Sud Ouest-Centre au côté Nord Est
franchit les points , et les agglomérations suivantes:
Sud Ouest par le Pk9+000 limite communale avec Guellal, Daouar El Kbir.
Centre par (A.S) Bir labiadh- (A.S) Guidjel .
Sud Est par Machta (ACL) Ras El Ma au Pk 27+000.
--------------------------------------Chemin de wilaya (CW 12) ----------------------------------------
- Sa longueur de 1 Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), bordée de (02)
accotements de 1.5 m de par et d'autre.
- Son état est jugé par : 1 Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 7+000 Au Pk 8+000).
- Son trajet fait la liaison de la RN5 au Cw 113 au niveau (ACL) Ras El Ma ,son itinéraire
marque les endroits suivants:
Nord Ouest par le Pk7+000 la voie ferrée limite communale avec Cme O.SABER.
Sud Centre par (ACL ) Ras el Ma –Cw113 au PK8+000 .
Conclusion:
Il est nécessaire de procéder à la revalorisation du CW113 au classement à caractère national.Son
itinéraire reliant des RN28-RN75-RN5-RN77, ainsi l' entretien périodique de tous les chemins.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 280
I.2.4.3. Réseau Tertiaire
a) -Chemin de communaux (CC) :
Les Chemins communaux de la commune de Guidjel sont estimés à 44.00 Km représentant un taux
de 55% par rapport à la composition extra urbaine de la commune qui est 79.50Km, (tableau GU)
CC530 de 11.00 Km de longueur est caractérisé par 4 Km en Bon état, et de 7Km en mauvais état,
son itinéraire prend naissance à partir du CW 113 au niveau d'Ouled Lahmana, vers la RN 75 point
de croisement avec le CC533 au niveau du Mechta de Lamzara, et en traversant la Mechta Sadjra.
- Nb: Prévoir l'extension de ce chemin de la façon suivante :
Côte Nord : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau CW113 avec
l'agglomération secondaire l'(AS) Bouaouadja en chemin communal CC530 pour pouvoir
assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Est : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau la RN75 au
niveau de Mechta Lamzara à la commune de Bazer Sakhra en chemin communal CC530
pour pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Ouest : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau du Mechta
Sadjera avec CC532 en chemin communal CC530 pour pouvoir assurer sa continuité et sa
desserte vers la commune de Guellal, et passant par Daouar El Kbir.
CC531 estimé à 9.00 Km de longueur composée par 3 Km en Moyen état, et de 6Km en mauvais
état. Son itinéraire reliant la Rn75 au niveau Ouled Gribissa, avec le CC532 au niveau Daouar
Dhabâa passant par le Daouar Tadjera.
Prévoir son extension vers la RN28.
CC532 de 12.00 Km de longueur est en moyen état. Son itinéraire prend naissance de
l'agglomération secondaire (AS) Bouaouadja, et suit de façon adjascente la limite communale de
Mezloug. Ce trajet marque les endroits suivants : Daouar Dhabâa, Ouled Douali, le Cw113, et enfin
il se prolonge vers la commune Guellal.
CC 533 de 7Km environ composé d'une chaussée de 2Km en Bon état, et de 5Km en moyen état.
Ce chemin goudronné reliant (ACL) de Ras Elma au niveau CW113 à la RN75 au niveau de
Mechta Lamzara, assurant la desserte de mechta El Hamar, Mechta El Kherba, Mechta Bir El Oued.
Nb: Prévoir l'extension de ce chemin de la façon suivante :
Côte Nord : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin communal au niveau
CW113 à la piste programmée au futur d'être reclassée en chemin communal CC qui va
relier l'agglomération (AS) de Guidjel à l'(AS) deTiner, en chemin CC533, pour pouvoir
assurer sa continuité et sa desserte.
CC 545 de 5Km environ en Moyen état, ce chemin assurant la desserte Est de la commune, reliant
le CW113 au territoirte communal de Ouled Saber, avec la piste de Mechta Chouarbia, et passant
par le daouar Drâa Halima, la voie ferrée, Mechta Oum El hali , et enfin Mechta Bensarsour.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 281
Conclusion:
Il est recommandé d’envisager les travaux de ravalement , et de réalisation de ces chemins
communaux et prendre en considération les travaux de revêtement des chaussées, élargissement, et
réalisation des accotements, des fossés pour les eaux pluviales, et prévoir l’entretien périodique
globale de tous les chemins communaux existants, et cela afin d’éliminer les problèmes de
l’isolement et enclavement de plusieurs localités et mechtas.
- b) – Les pistes :
Parmi ces pistes qui sont enregistrées dans notre bilan sont les suivantes :
1) Piste reliant (AS) de Guidjel, à l' (AS) de Tiner assurant la desserte des Mechtas Lâmache,
Mechta Zeragna, et mechta Khernet Ben madani. Cette piste est programmée d'être
reclassée en chemin communal.
2) Les Pistes reliant le CC530
Côte Nord : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau CW113 à
l'agglomération secondaire (AS) de Bouaouadja en chemin communal CC530 pour
pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Est : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau la RN75
au niveau Mechta Lamzara à la commune de Bazer Sakhra en chemin communal
CC530 pour pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Ouest : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau Mechta
Sadjera au CC532 en chemin communal CC530 pour pouvoir assurer sa continuité et sa
desserte vers la commune de Guellal, et passant par Daouar El Kbir.
3) Piste reliant le CC533 du Côte Nord : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin
communal au niveau CW113 avec la piste programmée au futur d'être reclassée en chemin
communal CC qui relie l'agglomération (AS) de Guidjel à l' (AS) de Tiner, en chemin
CC533, pour pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
4) Piste reliant l'(AS) Guidjel aux carrières situées aux flancs de la montagne <<Djebel
Youcef>>.
5) Piste reliant la Zone D'entre pot Z.E.A à la montagne de <<Djebel Youcef>>.
6) Piste d'accès aux DOCKS CCLS à partir au Pk 7+000 du CW12 côte Nord de la voie ferrée
trajet sous forme d'un Arc, pour dévier, et empêcher les camions de la CCLS d'accéder au
centre du village.
Conclusion:
Il très utile de prendre en considération les travaux de reconvertion de ces pistes, en chemin
goudronné.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 282
Histogramme GU:
A travers la lecture de l'Histogramme GU on peut inspirer ce qui suit: que Les 79.50 Km de
voirie de la commune de Guidjel sont caractérisés par:
1-Réseau Primaire:
*100 % de voiries Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*5 % de voiries Type Chemin wilaya (CW) sont en Bon état, et 95 % en Moyen état.
Conclusion --------------------------------- 95 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*14 % de voiries Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 57 % en Moyen état
et 29 % est en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 86 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
23.50 km /79.50 km sont en bon état soit un taux 30 %, 56 Km sont en moyen et mauvais état
soit un taux 70%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation, et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 283
I.2.5. Commune De Mezloug :
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Mezloug, nous ont permis de conclure
des résultats concernant le type et l'état du réseau viaire structurant le périmètre communal, donc
ces caractéristiques sont indiquées dans le
(Tableau+ Secteur+Histogramme) N°:ME
Parmi les 68.40 Km de longueur totale du réseau de voirie répartie est constituée par:
Tableau N°: ME
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 284
1 -Réseau Primaire :
- Autoroute de 5 Km représente un taux de 7%.
- Routes Nationales de 13 Km représentant un taux de 19%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de wilaya de 25 Km représentant un taux de 37%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 25.40 Km représentant un taux de 37%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
SECTEUR N°: ME
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 285
I.2.5.1. Réseau Primaire
a)- Autoroute Est-Ouest :
Axe important structurant la commune, sa longueur linéaire de 5 Km traverse la commune du côté
Est vers l'Ouest, et parallèle à la RN5 favorise le dynamisme socio économique. Cette autoroute
composée de 02 chaussées de 03 files, séparées par un terre -plein de catégorie glissière en béton
armé.
a.1) -Ouvrages d'art routiers autoroute Est-Ouest
Nous avons 02 ouvrages d'art routiers par rapport à la totalité de la wilaya qui est de 54 Ouvrages.
Ces 02 ouvrages sont :
02 passages Supérieurs constitués par :
- 02 PS (Passages Supérieurs). Ouvrage (G) au Pk 40+100, (H )au Pk 39+000.
- 01 PI (Passage Inférieur) situé hors périmètre d'étude au Croisement du CW
140 avec l' Autoroute au Pk 37+000 du chantier COJAAL au voisinage de la
RN5 Daouar Ksir E l Ghoul à la limite (w) BBA
Exemple: (PS) + (PI)
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 286
B) -Routes nationales (RN) :
Ces routes nationales occupent 13 Km et représentent un taux de 19% à la totalité du réseau
routier de la commune qui est de 68.40 Km.et sont définies comme suit:
------------------------------------------* Route Nationale -Rn 5* ------------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 3.9 Km est composée de deux chaussées variant entre (8-10 m), et
séparée par un terre- plein de type glissière en béton armé, flanquée de (02) accotements de
1.5 m de part et d'autre, bordées par des fossés de drainages des eaux pluviales, son état est
jugé comme suit : 3.90 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 277+200 Au Pk 281+100).
- Son trajet passe du côté Ouest, afin qui s'étend vers la commune de Ain arnet partie Nord.
----------------------------- Route Nationale -Rn28* L'Axe Orthogonal Sud ----------------------------
- Sa longueur est estimée à 7.5 Km +1.6 Km évitement de la RN28 est composée de (02)
chaussées chaussées variant entre (8-10 m), et séparée par un terre- plein de type glissière
métallique, accompagnée d' accotements étroits de 1 m parfois,
- Son état est jugé par : 7.50 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 7+500 Au Pk 15+000).
- Son Itinéraire est déterminé par un trajet linéaire central qui prend naissance à partir du
Pk7+500 au niveau du cimetière Sidi El khier, et s'étend vers le Sud allant vers la Cme de
Guellal au Pk 15+000, et traverse (ACL) l'agglomération du chef lieu de Mezloug.
- Un Projet de modernisation de la RN 28 est envisagé, pour la revaloristion de cet axe en
voie express reliant la partie Sud à la partie Nord, pour cela ,on prévoit le prolongement de
la RN28 vers la RN9 à travers le noyau historique de Sétif.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 287
I.2.5.2. Réseau secondaire
Chemin Wilaya de 25.00 Km représente un taux de 37%, défini par le chemin wilaya CW 140.
---------------------------------------Chemin de wilaya (CW 140) ----------------------------------------
- Sa longueur de 25.00Km est composée d' une chaussée variant entre (6-7 m), bordée par
des accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- son état est jugé par : 10.00 Km Bon –15Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 9+000 Au Pk 34+000).
- Son Itinéraire suit le cheminemment du côté Nord vers le centre -Sud-Est, et traverse les
repères suivants:
Le CC 590 menant à l' (AS) El Hchichia, (ACL) Mezloug, la voie ferrée, (AS)
Hammam.O.Yelles, Daouar Bizorat, (AS) Hammam gare, et enfin il débouche à la
RN5 du côte Est, et limite (W) de Sétif avec la (W) de B.B.A .
3-Réseau Tertiaire
- a) -Chemins communaux (CC) :
Les Chemins Communaux de la commune de Mezloug sont estimés à 25.40 Km représentant un
taux de 37%, à la totalité de la commune qui est 68.40Km. Parmi ces chemins communaux qui sont
mentionnés dans le tableau ME:
CC580 est estimé à 6 Km de longueur en mauvais état, provenant de Ain Arnet, son itinéraire fait
la liaison entre Mechta Ain Melsa et l'(AS) Hammam. O.Yelles, passant par Daouar Ouled Thabet.
CC590 est estimé à 4.5 Km de longueur caractérisée par 2.5 km en Bon état, et de 2Km en Mauvais
état. Son itinéraire fait la liaison entre Le CC621-Cw140- l'(AS) El Hchaichia- daouar Ouled Si Ali,
et enfin il se dirige vers Ain Melsa point de raccordement au CC580.
CC591 est estimé à 8.5 Km de longueur caractérisée par 7 km en Bon état, et de 1.50 Km en
Mauvais état, son itinéraire fait la liaison entre l'(ACL) Mezloug, et le CW140 au niveau de l'(AS)
Hammam. O.Yelles.
CC621 de 0.75 Km de longueur est en bon état. Cet axe provenant de l'évitement Sud de la RN5
Sétif vers le CW117 passant par l'(AS) d'Abid Ali. Son itinéraire formant d'un triangle avec le
CC590 au niveau du CW140.
CC622 de 2.65 Km de longueur est en mauvais état. Cet axe provenant de Sétif par la zone
industrielle (ZI). Son itinéraire traverse l'Autoroute par un (PS) allant vers Daouar El Mellah
(domaine Aiouadj Laid).
CC592 est estimé à 3.00 Km de longueur en bon état. Son itinéraire fait la liaison la commune de
Mezloug , et la commune de Tixter à partir (AS) Hammam Gare, vers la limite (w) BBA.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 288
b) – Les pistes :
Parmi les pistes enregistrées dans notre bilan, sont les suivantes:
1) La Piste reliant (AS) Timalouka à l' (ACL) Mezloug, passant par (AS) au Pk 55+785
el H'chaichia, et en traversant l'autoroute par (PS).
2) La Piste reliant Daouar Bizorate au niveau (AS) Hammam Gare, à la RN5 dans la commune
de Ain Arnet, et passant par les localités respectives du Sud vers le Nord : Ouled Thabet-
Ain Melsa- Daoua Guiza- (PS) ouvrage (B) au Pk 50+395 Autoroute-le CC530
3) La Pistes reliant la RN28 au niveau du cimetière de Sidi El Khier de la commune de
Mezloug au CC622 au niveau de Daouar Domaine Aiouadj Laid, et passant par Mechta
Boureghda. Prévoir son extension vers la commune de Guidjel en raccordant avec le
CC531 qui dessert la RN75 au niveau Mechta Ouled Gribissa de la Commune de Guidjel.
Nb: liaison entre RN28, et RN 75
Histogramme ME:
A travers la lecture de l'Histogramme ME on peut inspirer ce qui suit: que Les 68.40 Km de
voirie de la commune de Mezloug sont caractérisés par:
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 289
I.2.5.3. Réseau Primaire:
*100 % de voiries Type Auto route sont en Bon état.
*100 % de voiries Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*40 % de voiries Type Chemin de wilaya (CW) sont en Bon état et 60 % en Moyen état.
Conclusion --------------------------------- 60 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*52 % de voiries Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état et 48 % en Mauvais
état
Conclusion -------------------------------- 48 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
L'état des 68.40 Km de voirie est la suivante :
- 41.24 km sont en bon état soit un taux de 60 %, et 27.15 Km sont en moyen et mauvais état soit
un taux 40%, nécessitant des opérations réfection, réalisation et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 290
I.2.6. Commune De Béni Fouda:
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Béni Fouda, nous ont mené à identifier
le type, et l'état du réseau viaire structurant, et composant le périmètre communal, donc ces
caractéristiques sont indiquées dans le (Tableau+ Secteur+Histogramme) N°:BF
Parmi les 64.40 Km de longueur totale du réseau de voirie répartie, est constituée par:
Tableau N°: BF
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 291
1 -Réseau Primaire :
- Routes Nationales de 10.5 Km représentant un taux de 16%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de wilaya de 30.50 Km représentant un taux de 48%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 23.40 Km représentant un taux de 36%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
Secteur N°: BF
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 292
I.2.6.1. Réseau Primaire
A) -Routes nationales (RN) :
La seule route nationale structurant la commune de Béni Fouda c'est la RN77 qui occupe une
longueur de 10.5 Km soit un taux de 16% par rapport à la totalité du réseau routier de la commune
qui est de 64.40 Km, Cette routes est définie comme suit:
----------------------*Route Nationale –Rn77* L'Axe Tangentiel Est (Jijel-Batna) ------------------
- Sa longueur est estimée à 10.5 Km est composée d'une seule chaussée variant entre
(6 à 8 m), accompagnée d' accotements étroits de 1 m parfois, son tracé est caractérisé par
un cheminement sinueux accompagné de virages dangereux,
- Son état est jugé comme suit : 10.50 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 108+000 Au Pk 118+500).
- Son tracé traverse l'aire d'étude du côté Est à la limite intercommunale , prend la direction
du Nord vers le Sud RN5, au niveau El Eulma. Cet itinéraire traverse uniquement la
commune de Béni Fouda.
- Un Projet de création d'une nouvelle route express parrallèle à la RN 77 est envisagé, reliant
la wilaya de Jijel aux wilayas Centre et Sud (Sétif -Batna-Mila-Biskra), et cela vu l'influence
du facteur d'impact économique de la zone franche du port de Djendjen sur la wilaya de
Sétif qui aspirerait à un statut de métrople.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 293
I.2.6.2. Réseau secondaire
Chemins de wilaya de 30. 05 Km représentant un taux de 48, y compris le CW117-CW169
--------------------------------------- Chemin de wilaya (CW 117) : -----------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 22.50 Km, est composée d'une chaussées variant entre (6-7 m),
acompagnée d' accotements étroits de 1 m.
- Son état est jugé par : 5,65 Km Bon –17Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 9+350 Au Pk 32+000).
- Son Itinéraire s'étend vers le Nord Est du territoire intercommunal, allant vers la commune
de Béni Fouda, prend naissance du Pk9+350 à partir du cimetière de Sidi Khier limite avec
la commune de Sétif. Cet axe est caractérisé par un trajet sinueux , qui traverse
respectivement les endroits suivants: Pk 9+350 au niveau du cimetière de Sidi Haîder, le
centre d'enfouisement technique (CET) au PK 10+000, l'(AS) de Chirhoum Croisement avec
le CW169 menant à la RN9B vers (ACL) Ouled Addouane au PK 19+000, Daouar Ain
Hammam, (ACL) de Béni Fouda, et il prend fin au Pk32+000 de la RN77.
--------------------------------------------Chemin de wilaya (CW 169) ----------------------------------
- Sa longueur est estimée à 7.85 Km est composée d'une chaussées variant entre (5-6 m),
flanquée de (02) accotements très étroits de 1 m.
- Son état est jugé par : 0 Km Bon –7.85Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 5+250 Au Pk 13+100).
- Son Itinéraire prolonge vers le
Nord Ouest de la commune, et se
dirige vers les communes de Ain
Kebira-Ouled Addouane, prend
naissance du Pk0+000 à partir
de la RN9 commune de Ouled
Addouane, il se croise avec le
CW117 au Pk 13+100 dans la
commune de Béni Fouda,
passant par Mechtas Ouled
Gasse-El Karma-vers la limite de
l'aire d'étude.
Conclusion:
Après analyse, nous constatons qu’il est utile de promouvoir ces axes, et d’envisager une opération
d’élargissement, et revêtement de l’assiette de la chaussée, et procéder à la mise en place de la
signalisation routière, afin d'éviter tout danger qui peut provoquer des incidents routiers.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 294
I.2.6.3. Réseau tertiaire
- a) -Chemin de communaux (CC) :
- La longueur totale des Chemins Communaux de la commune de Béni Fouda sont de l'ordre de
23.40 Km représentant un taux de 36%, par rapport à la composition extra urbaine de la commune
qui est 64.40Km, parmi ces chemins communaux qui figurent dans le tableau BF:
CC390 est estimé à 1.90 Km de longueur, en Bon état les travaux de revêtement sont en cours. Son
itinéraire fait la jonction entre le CW117 au Pk 9+350 avec Mechta Ouled Bourouba, du côte Sud
Ouest de la commune de Béni Fouda.
CC391 de 3.00 Km de longueur est en Bon état. Son itinéraire fait la jonction entre l'(ACL) de Béni
Fouda au niveau du CW117, et Mechta Djaria, le côté Ouest del' (ACL).
CC392 de 1.60 Km de longueur est en Bon état. Son itinéraire fait la jonction entre l'(ACL) de Béni
Fouda au niveau du CW117, et Mechta Allaiga, le côté Nord de l' (ACL) est caractérisé par une
forte pente.
CC393 est estimé à 2.50 Km de longueur en Bon état. Son itinéraire fait la jonction entre l'(ACL)
de Béni Fouda au niveau du CW117, et Mechta Boutouil, le côté Nord del' (ACL) est caractérisé
par une forte pente.
CC394 est estimé à 1.70 Km de longueur en Bon état. Son itinéraire fait la jonction entre la RN77,
et Mechta Ouled Rabah, à la limite Nord avec la commune de Mouaouia.
CC395 de 4.50 Km de longueur est en Mauvais état. Son itinéraire fait la jonction entre le CC 397
menant aux Mechtas Oued Safsaf, et Mechta Ain Benzaghar le côté Sud de l'(ACL) avec la limité
communale de Gueltat Zarka.
CC396 est estimé à 1.50 Km de longueur caractérisée par 0.70 Km en Bon état, et de 0.80 Km en
Mauvais état, son itinéraire fait la jonction entre Mechta El Hasbia au niveau de la RN77, et le côté
Est avec la limite de la commune de Djemila.
CC397 est estimé à 6.50 Km de longueur caractérisée par 4.20 Km en Bon état, et de 2.50 Km en
Moyen état. Son itinéraire assurant la desserte des agglomérations secondaires (AS) Oued Deheb, et
(AS) Oued Safsaf, prennent naissance à partir de la RN77.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 295
- b) – Les pistes :
Parmi les pistes enregistrées dans notre bilan sont les suivantes:
1) Piste reliant le CW117 au niveau de la Mechta d'Ain Hammam, à la RN77, passant
respectivement par les localités suivantes:
Mechta Djaria, Mechta Allaiga, et Mechta Boutouil. Cette piste est très importante
caractérisée par une topographie très accidentée.
2) Piste reliant le Cw117 au niveau du (ACL) de Béni Fouda le côte sud, à l'(AS) Oued Safsaf.
3) Piste qui fait la liaison entre le CW117 et le CC610 de la commune d'Ouricia, passant par
Mechta Ali Belagoune, et Mechta Goussimet.
Conclusion:
Il très utile de promouvoir ces pistes, en chemins goudronnés.
Histogramme BF:
A travers la lecture de l'Histogramme BF on peut inspirer ce qui suit: que Les 64.40 Km de voirie
de la commune de BENI FOUDA sont caractérisés par:
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 296
1-Réseau Primaire:
*100 % de voiries Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*19 % de voiries Type Chemin wilaya (CW) sont en Bon état et 81 % en Moyen état.
Conclusion --------------------------------- 81 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*67% de voiries Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 11% est en Moyen état et
22% en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 33 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
Que parmi les 64.40 Km de voirie on a constaté que :
- 31.75 km sont en bon état soit un taux 49 %, et 32.65 Km sont en moyen et mauvais état soit un
taux 51%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 297
I.2.7. Commune De Ain Abessa :
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Ain Abessa, nous ont mené de conclure
le type et l'état de la structure viaire du périmètre d'étude, qui sont indiqués dans le (Tableau+
Secteur+Histogramme) N°:AB
Les 59.50 Km de longueur totale du réseau de voirie, sont répartie comme suit :
Tableau N°: AB
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 298
1 -Réseau Primaire :
- Route Nationale de 12.8 Km représentent un taux de 21%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemin de wilaya de 20 Km représentent un taux de 34%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 26.70Km représentent un taux de 45%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
Secteur N°: AB
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 299
*Projet Déviation de la Rn 75
I.2.7.1. Réseau Primaire
a) -Routes nationales (RN) :
La seule route nationale RN 75 qui traverse la commune de Ain Abessa d'une longueur de 12.8
Km soit un taux de 21% de la totalité du réseau routier de la commune qui est de 59.5 Km.Cette
route est définie comme suit:
-------------------------*Route Nationale (RN75), << L'Artère Diagonale >>---------------------------
- Sa longueur est estimée à 12.80 Km, est composée d' une seule chaussée variant entre
(8-10 m), flanquée de (02) accotements de1.50m bordés par des caniveaux pour le drainage
des eaux pluviales.
- Son état est jugé par : 8.00 Km Bon – 4.80Km Moyen – 0 Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 109+200 Au Pk 122+000).
- Son Itinéraire fait la jonction de la partie Nord Ouest à la partie Sud Est, reliant la commune
de Bougâa à la commune de Ain Abessa, et traversant la commune par:
Au centre Par l'(ACL) Ain Abessa, croisement avec le CW14 au niveau de l'hôpital
psychiatrique se prolongeant vers Tizi N'béchar.
Est Par (AS) Takouka, et le Barrage d' El Mouane à la limite avec la commue d'El
Ouricia.
- Un Projet de déviation de la
RN75 est en cours de
réalisation, étude dressée par
STUDY Bureau D'études
Algérois. Ce nouveau tracé de
8.5 Km de longueur et de
2x3.00 m de largeur, débute à
partir de l'agglomération
secondaire de Takouka et se
raccorde à la bifurcation du
CW 139 qui mène vers la
RN 9 au Pk (19+500) du
CW139.
Ce projet compense le tronçon existant affecté par la superficie de la cunette du barrage El
Mouane ( Servitude du projet de transfert hydraulique),
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 300
I.2.7.2. Réseau secondaire
---------------------------------------Chemin de wilaya (CW 14) : --------------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 20 Km, soit un taux qui s'elève à 34%,
- Cette longueur de 20Km est composée d'une chaussées variant entre (6-7 m), acompagnée
d' accotements réduits de 1 m, manque les caniveaux latéraux.
- Son état est jugé comme suit : 10 Km Bon – 7Km Moyen – 3Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de l'intercommunal (Du Pk 8+000 Au Pk 28+000).
- Son Itinéraire provenant du Sud vers le Nord du territoire , afin qu'il rejoigne la RN9 au
niveau de Tizi N'Béchar. Cet axe parcourt les localités suivantes :
(AS) El Kherba –(ACL ) Ain Abessa - RN75 au PK 18+000 au niveau de hôpital
psychiatrique- (AS) de El Batha- Mechata Lemdarise.
NB/: Il est nécessaire de reclasser ce chemin en Route Nationale, en prenant compte de
l'itinéraire qui assure la jonction de la RN9 au (Pk38+000)au niveau de Tizi N'béchar- à la RN75
au ( Pk 18+000)au niveau Ain Abessa, à la RN 5 au (Pk0+000 )au Niveau Ain arnet, et à la RN28
au (Pk17+000)au niveau (ACL) Mezloug, en prenant compte de l 'itinéraire du tracé du CW140
du (PK 9+000 au 17+000).
Hôpital
RN75
CW14
)
ACL
CW14
)
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 301
I.2.7.3. Réseau tertiaire
- a) -Chemins communaux (CC) :
Ces chemins occupent un taux de 45% par rapport à la composition extra urbaine de la commune
qui est 59.50Km. Ces chemins communaux sont identifiés dans le tableau AB:
CC600 est estimé à 6 Km de longueur caractérisée par 3Km en bon état, et de 3Km en mauvais
état. Son itinéraire prend naissance duPk0+000 de CW14 au niveau del'(AS) El Kherba, vers
Zaouite Sidi H'ssen.
CC601 est estimé à 7.20 Km de longueur en mauvais état. Son itinéraire prend naissance du
Pk0+000 de CW14 au niveau de la retenue collinaire vers Zaouite Sidi H'ssen passant par Mechta
Merabet Zitouni, et Mechta Ain Edisse. Ce tronçon formant un demi cercle en jonction avec le
CC600 au niveau de Sidi H'ssen.
CC602 est estimé à 7.50 Km de longueur en mauvais état. Son itinéraire prend naissance
duPk0+000 de CW14 au côté Nord de l'(AS) El Batha vers la Mechta Ain Guellou du côte Est avec
la limite communale de Amoucha.
Chemin goudronné est estimé à 6.00 Km environ de longueur en mauvais état. Son itinéraire
prend naissance duPk0+000 de RN75 au niveau de l'(AS) de Takouka vers la Zone de Megress
(programmée d'être reclassée en Z.E.T).
b)- Pistes importantes :
Nous avons enregistré les pistes importantes, et les plus fréquentées par les citoyens, ainsi des
pistes agricoles assurant le service agricole.
1-Piste reliant le CW14 au Mechta Ouled Ammar parallèle au CC602.
2-Piste reliant le CW 14 au Mechta Ben Guessa du côté Ouest à la limite communale de la
commune de Ain Roua.
Conclusion:
Il très utile de prendre en considération les travaux d'entretien de ces pistes, pour pouvoir
désengorger, et lutter contre l'isolement des différentes mechtas et notamment en période
hivernale .
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 302
Histogramme AB:
A travers la lecture de l'Histogramme AB on peut inspirer ce qui suit: que Les 59.50 Km de voirie
de la commune de Ain Abessa sont caractérisés par:
1-Réseau Primaire:
*62 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état. et 38 % est en Moyen état.
Conclusion------------------------------------- 38 % de Voirie Primaire à Rénover.
2-Réseau Secondaire:
*50 % de voirie Type Chemin de wilaya (CW) sont en Bon état, 35 % en Moyen Etat
et 15% est en Moyen état
Conclusion --------------------------------- 50 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*11 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état et 89 % en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 89 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
Que parmis les 59.50 Km de voirie on a constaté que:
- 21 km sont en bon état soit un taux de 35 %, et 38.50 Km sont en moyen, et mauvais état soit
un taux 65%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation, et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 303
I.2.8. Commune De Ouled Saber:
L'étude et l'analyse effectuées au niveau de la commune de Ouled Saber, nous ont montré le type, et
l'état du réseau de voirie de la commune, dont les caractéristiques sont dévoilées dans le (Tableau+
Secteur+Histogramme) N°:OS
Parmi les 55.90 Km de longueur totale du réseau voirie répartie, est constituée par:
Tableau N°: OS
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 304
1 -Réseau Primaire :
-Autoroute de 10.90 Km représente un taux de 19%.
- Route Nationale de 5.60 Km représente un taux de 10%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de wilaya de 12.70 Km représentant un taux de23%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 26.70 Km représentant un taux de 48%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
Secteur N° OS
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 305
I.2.8.1. Réseau primaire
a)- Autoroute Est-Ouest :
L'axe primaire structurant la commune, sa longueur linéaire de 10.09 Km traverse la commune au
centre, et parallèle à la RN5, elle croise la RN5 au niveau des logements sociaux participatifs par
un (PS) passage supérieur. Cette desserte composée de 02 chaussées de 03 files, séparées par un
terre- plein de type glissière en Béton armé.
a.1) -Ouvrages d'art routiers autoroute Est-Ouest
Les ouvrages d'Art routiers de l'autoroute dans la commune :
- On recense 06 ouvrages :
06 passages constitués par 05 (PS) supérieurs +01 (PI) inférieur.
05 PS (Passages Supérieurs).
-PS CW12. Autoroute au niveau Mechta Bir N'sa - PS RN5.Autoroute –
- PS Mechta Haoud Soltani – PS El Hamelete – PS Mechta EL Khangua.
01 PI (Passage Inférieur) au Croisement de l'Autoroute avec le CC 543.
Passage Inferieur du CC543 avec
l'Autoroute
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 306
b)- Routes nationales (RN) :
Nous avons enregistré uniquement la route nationale RN5 qui traverse le territoire communal dans
un linéaire de 5.6 Km soit un taux de 10% de la totalité du réseau routier de la commune qui est de
55.90 Km.
----------------------------*Route Nationale (RN5), << la colonne vertébrale >> -----------------------
- Sa longueur est estimée à 5.60 Km, est composée de deux chaussées variant entre (8-10 m),
accompagnée d' accotements de1.50m bordés par des caniveaux pour le drainage des eaux
pluviales.
- Son état est jugé comme suit : 5.60 Km Bon – 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 319+200 Au Pk 324+800).
- Son Itinéraire reliant la partie Ouest à la partie Est, assurant la desserte de la commune de
Sétif à la commune d'El Eulma. Son tracé suit parrallèlement l'Autoroute Est-Ouest et
traverse les localités suivantes :
A l' Ouest Ain Romane, Ecole gendarmerie (LSP) –( PS) de l'autoroute .
Au Centre Mechtat Haouad El Soltani – (AS) El Hamelette.
A l'Est CW113- Mechta Khangua à la limite communale avec la Cme d'El eulma.
1- Réseau Secondaire
Chemins de wilaya de 12.70 Km représentant un taux de 23%, sont définis par les chemins de
wilaya CW 113-CW12.
-------------------------------------- Chemin de wilaya (CW 113) ---------------------------------------
- Sa longueur de 5.70Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), accompagné
d'accotements de 1.5 m de part et d'autre.
- Son état est jugé par : 0 Km Bon –5.70Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 27+000 Au Pk 32+700).
- Son Trajet fait la liaison entre la commune de Guidjel au niveau de la voie ferrèe au
Pk27+000 du Côte Sud, et se dirige vers Nord Est à la Cme d'El Eulma au Pk 32+700,au
niveau la RN5, et débouche au Pk 40+050 à la RN77 vers Beni Aziz. Cet axe traversant le
CC 545 menant à Daouar Draa Halima- Daouar Rouaine –et enfin il se croise à la RN5.
Afin qu'il prenne fin au PK40+250 à la RN 77 en direction Beni Azizi ,et (W) Mila.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 307
----------------------------------------------Chemin de wilaya (CW 12) :-------------------------------------
- Sa longueur est estimée à 7 Km, est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m),
accompagnée d' accotements de 1.5 m.
- Son état est jugé par : 7 Km Bon –0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 7+000).
- Son Itinéraire assurant la desserte de la partie Sud de la commune , reliant la commune de
Ouled saber au niveau de la RN5 au Pk0+000, à la commune de Guidjel au niveau de la
voie ferrée au Pk7+000 (ACL) Ras ElMa. Ce trajet traverse l'(AS) de Tiner
- Le CW12 est structuré par un ouvrage d'art routier suivant :
Passage superieur : (PS)
Croisement de CW 112 avec l' Autoroute du chantier COJAAL.
CW12 reliant la RN5 - l'ACL de Ras El ma
PS -CW12
Caser ne
RN5
Ras Elma
Auto-R
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 308
I.2.8.2. Réseau tertiaire
- a) -Chemins communaux (CC) :
Les Chemins communaux de la commune de Ouled Saber sont évalués à 26.70 Km représentant un
taux de 48%, par rapport à la totalité de la commune qui est 55.90Km.
Parmi ces chemins communaux qui sont mentionnés dans le tableau OS:
CC540 est estimé à 8 Km de longueur caractérisée par 7Km en bon état, et de 1Km en Moyen état.
Cet axe essentiel provenant de la RN5 au niveau de la station d'essence reliant de l'(AS)
Boughendja, et en passant par : le croisement avec le CC542 , l'(ACL) de Bir Souici , le CC540A –
l'(ACL) Ouled Saber , et le CC541.
Prévoir son prolongement vers la commune de Béni Fouda.
CC540 A est estimé à 1.5 Km de longueur en moyen état. Cet axe reliant le CC540 à la Mechta
Boudjemline.
CC541 est estimé à 2.3 Km de longueur en mauvais état. Cet axe reliant le CC540 au Daouar
Tebani.
CC542 est estimé à 6 Km de longueur caractérisé par 2Km en bon état et de 4Km en mauvais état,
axe reliant le CC540 au niveau de l'(ACL) Bir Souici à la Mechta Benzerar .
CC542 A est estimé à 1.80Km de longueur en moyen état, axe reliant le CC542 à la Mechta
Rahmani.
CC543 est estimé à 2.30 Km de longueur en moyen état. Axe reliant de l'(AS) d' El Hamelette à la
RN5 en traversant l'Autoroute en dessous par le (PI) passage inférieur.
CC544 est estimé à 2.50 Km de longueur en bon état, axe reliant la RN5 au niveau la bifurcation du
CW113 vers la RN77 à l'(AS) de Bir Abdellah.
CC545 est estimé à 2.30 Km de longueur en bon état, axe reliant le CW113 au niveau de Mechta
M'ssaa au Daouar Draa Halima, en traversant la voie ferrée, vers la commune de Guidjel (Machta
Oum El Hali –Machta Bensarsoub).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 309
- b) – Les pistes :
Parmi les pistes enregistrées par notre bilan :
1) La piste reliant (ACL) de Bir Souici à l'évitement Nord au niveau du giratoire du CW117
pôle universitaire N°3. Passant par Mechta Reggada,
Piste à promouvoir assurant le prolongement du CC542 vers Ouest.
2) La piste provenant de la commune de Guidje au niveau de l'(AS) Guidjel reliant l'(AS) Tiner
au complexe olypmique, Autoroute,RN5 passant par mechata Zeragna , et mechta lamêche.
Piste à promouvoir en chemin reclassé reliant des RN75-RN5 .
3) la piste reliant le côté Nord de l'(ACL) de Ras El Ma avec le CC 543 sous l'Autoroute par
un (PI) passage inferieur qui dessert l'(AS) El Hamelette commune de Ouled Saber.Cette
liaison va desservir la nouvelle ville future.
Piste à promouvoir pour assurer le prolongement du CC543 vers le Sud
4) La Piste reliant l'(AS) Bohghendja de la commune d' Ouled Saber –à l'(AS) de Oued Safsaf
– et l'(ACL) Beni Fouda, au niveau du CW117, puis en se raccordant à la RN77.
Piste à promouvoir pour assurer le prolongement du CC540 vers (ACL) de Béni Fouda,
Conclusion:
Il très utile de prendre en considération les travaux de reconversion des quelques chemins
communaux et des pistes, en procédant aux reclassement catégorique comme suit:
- Prolongement du CC542 vers l'Ouest, en prenant compte de la piste reliant l'(ACL) Bir
Souici au CW117 au niveau du giratoire pôle univesitaire N°03.
- Prévoir l'extention ou le prologement, et reclassement du CC540 au niveau de l'(AS) de
BOUGHENDJA vers la commune de BENI FOUDA, en prenant en considération
l'itinéraire des pistes reliant ce dernier à l' (AS) Oued Safsaf, (ACL) Béni Fouda au niveau
CW117, et débouche à la RN77.
CC540
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 310
NB :
Au moyen terme,
Le but de cette liaison est de créer une jonction à caractère de chemin de wilaya
assurant le raccordement de deux routes nationales importantes ,la RN5 au niveau la
commune de Ouled Saber à la RN77 au niveau la commune de Béni Fouda,
A long terme
Prolonger ce nouveau chemin wilaya vers la RN 75
au niveau l'(AS) de Guidjel, en tenant compte de la
piste reliant la RN5, au niveau du (PS) de
l'Autoroute, àl'(AS) guidjel passant par l'(AS)
Tiner.
Piste proposée à être reclassée.
Conclusion:
Ce nouveau chemin de wilaya à long terme, va assurer la
jonction entre les routes nationales suivantes:
-RN77 au niveau de la commune de Béni Fouda.
-RN5 au niveau de la commune d' Ouled Saber.
-RN75 au niveau de la commune de Guidjel.
RN 75 RN7
5
RN0
5
RN
77
RN7
7
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 311
RN 05
- Piste A promouvoir
CC540 à prolonger et à reclasser
Création d'un chemin de desserte reliant
l'(ACL) de Ras El Ma à la nouvelle Zone
industrielle (ZI) située dans la commune de
Ouled Saber. On prévoit l'extension du
CC543 de l'(AS) d'El Hamelette au niveau
du croisement avec l'autoroute (PI).
Histogramme OS:
A travers la lecture de l'Histogramme OS, on peut inspirer ce qui suit: que Les 55.90 Km de
voirie de la commune d'Ouled Saber sont caractérisés par:
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 312
I.2.8.3. Réseau Primaire:
*100 % de voirie Type Auto route sont en Bon état.
*100 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état.
Conclusion------------------------------------- Procéder à l'entretien périodique.
2-Réseau Secondaire:
*55 % de voirie Type Chemin de wilaya (CW) sont en Bon état et 45 % est en Moyen état.
Conclusion --------------------------------- 45 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*52 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 25% en moyen état,
et 23% sont en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 48 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
Que parmi les 55.90 Km de voirie on a constaté que:
- 37.30 km sont en bon état soit un taux de 67 %, et 18.60 Km sont en moyen, et mauvais état
soit un taux 33%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation, et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 313
I.2.9. Commune D' Ouricia :
L'étude d'analyse effectuée au niveau de la commune de Ouricia, nous ont montré le type, et l'état
du réseau viaire du périmètre communal, dont leurs caractéristiques figurent dans le (Tableau+
Secteur+Histogramme) N°:OR
Les 43.90 Km de longueur totale du réseau de voirie sont réparties comme suit :
Tableau OR:
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 314
1 -Réseau Primaire :
- Routes Nationales de 20.00 Km représentant un taux de 46%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de wilaya de 12 Km représente un taux de27%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 11.90 Km représentant un taux de 27%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain.
Secteur OR:
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 315
*Projet Déviation de la Rn 75
I.2.9.1. Réseau primaire
a)- Routes nationales (RN) :
Les 20 Km de longueur des routes nationales soit un taux de 46% de la totalité du réseau routier de
la commune qui est de 43.90 Km sont définies par: RN75 –RN9-RN9b
----------------------------------* Route Nationale - RN75 (Béjaia-Batna) ----------------------------------
- Sa longueur est estimée à 5.00 Km, est composée d'une seule chaussée variant entre (8-10
m), flanquée de (02) accotements de1.50 m bordés par des caniveaux pour le drainage des
eaux pluviales.
- Son état est jugé comme suit : 2 Km Bon – 3Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 122+000 Au Pk 127+000).
- Son Itinéraire fait la jonction entre la partie Nord Ouest à la partie Sud Est, reliant la
commune de Ain Abessa à la commune de Sétif, et traversant les localités suivantes :
Au Nord Ouest : Barrage El Maouane.
Au Centre Croisement avec le CW139.
Au Sud 'Est Croisement avec la RN9 au Pk 127+00
- Un Projet de déviation de la
RN75 est en cours de réalisation
d'une longueur approximative de
5.5 Km incluse dans la
commune de Ouricia. Cette étude
est effectuée par STUDY Bureau
D'études Algérois, pour
remplacer le tronçon de laRN75
affecté par la superficie du
barrage d'El Mouane. Son tracé
global de 8.5 Km débute à partir
de l'agglomération secondaire de
Takouka et se raccorde à la
bifurcation du CW 139 qui mène
vers la RN 9 au Pk (19+500) du
CW139.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 316
-------------* Route Nationale –RN9* L'Axe Orthogonal Nord (Béjaia-Sétif) --------------
- Sa longueur de 10 Km est composée de (02) chaussées variant entre (8-10 m), séparée par
un terre -plein accompagnée d' accotements de 1.5 m de part et d'autre,
- son état est jugé comme suit : 10 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 95+000 Au Pk 105+000).
- Son Itinéraire formant un trajet linéaire assurant la desserte Nord de la commune allant vers
Béjaia
- Un Projet de déviation de la RN 9 sur 3Km environ est envisagé, étude réalisée par La
S.E.T.E. S pour désengorger la ville de Ouricia.Cette liaison sera réalisée à partir de
l'échangeur d'entrée prévu au Pk 19+500 du Cw 139 sur la RN9 , et s'embranche à la RN 9
au niveau de l'échangeur de sortie prévu, et en traversant le chemin communal CC611
menant vers Oued Echair. Cette déviation va desservir les trois routes RN9 -RN9B -RN75
par le biais du Cw139 menant vers Béjaia +Sétif+Bougaa+ Ain Kebira.
---------------* Route Nationale –Rn9B* L'Axe Bis Nord Est (Ouricia-Ain Kebira) -----------------
- Sa longueur est estimée à 5 Km est composée d'une chaussée variant entre (6-8 m), séparée
par un terre plein accompagnée d' accotements étroits de 1 m de part et d'autre,
- son état est jugé par : 5 Km Bon - 0Km Moyen – 0Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 0+000 Au Pk 5+000).
- Son Itinéraire traçant un trajet courbé assurant la desserte Nord Est de la commune, prend
naissance au Pk0+000 à la RN9, sortie Nord de la commune de Ouricia, et son tracé s'étend
vers le Nord Est allant vers Ain Kébira, et en traversant la commune du Pk0+000 au Pk
5+000, passant par l'(AS) Zeiri.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 317
*Projet de Deviation Du Cw139
I.2.9.2. - Réseau Secondaire
Chemin de wilaya de 12.00 Km représente un taux de 27%, est défini par le chemin wilaya
CW 139.
-------------------------------------- Chemin de wilaya (CW 139) -------------------------------------
- Sa longueur de 12 Km est composée d'une chaussée variant entre (6-7 m), acompagnée par
des accotements réduits de 1 m, et en l'absence des caniveaux latéraux pour le drainages des
eaux pluviales.
- Son état est jugé par : 0 Km Bon – 0Km Moyen – 12Km Mauvais.
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune (Du Pk 7+500 Au Pk 19+500).
- Son Itinéraire emprunte le territoire communal du côté Ouest vers l'Est de la façon suivante:
- Point Kilométrique (PK) au niveau de la commune
Du( Pk7+500 au Pk 17+200) Traverse l'(AS) El Maouane - Barrage El Maouane
Du (Pk17+200 au Pk 19+500) au niveau de la RN 9.
- Un Projet de déviation du CW139 est en cours de réalisation d'une longueur approximative
de 9 Km incluse dans la commune de Ouricia, Cette étude est effectuée par STUDY Bureau
D'études Algérois. Pour compenser le tronçon du cw139 empiété par la superficie de la
cunette de barrage El Mouane (Servitude du projet de transfert hydraulique), ce nouveau
tracé de 12.5 Km de longueur totale débute à partir de l'agglomération secondaire (A.S)
Takouka , il se dirige vers (AS) El Maouane se raccordant au cw 139 existant, afin qu'il
rejoigne l'évitement Nord au niveau de la briqueterie de Chouf lekdad.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 318
I.2.9.3. Réseau Tertiaire
- a) -Chemin de communaux (CC) :
Les Chemins Communaux de la commune d'Ouricia sont évalués à 11.90 Km représentant un taux
de 27%, à la composition extra urbaine de la commune qui est 43.90Km, parmi ces chemins
communaux qui sont énumérés dans le tableau OR:
CC610 est estimé à 3 Km de longueur caractérisée par 3Km en mauvais état. Cet axe reliant le
croisement de la RN9 au Pk 105, et la RN75 au Pk 127 à la Mechta Goussimet .
Prévoir son prolongement au CW117 au PK10+000 commune de Béni Fouda.
CC611 est estimé à 3 Km de longueur en moyen état. Cet axe reliant la RN9 au niveau de (ACL)
Ouricia à la Mechta Oued Echair.
CC612 est estimé à 3.6 Km de longueur caractérisée par 1Km en bon état, et 2.60 Km en mauvais
état, axe reliant la RN9 au niveau de l'(ACL) Ouricia à la Mechta El Hassasna du côté Nord Ouest
de la commune.
CC613 est estimé à 2.3 Km de longueur caractérisée par 2.3Km en moyen état, axe reliant la
Mechta Ouled El Hadef au CW117 au niveau du cimetière de Sidi Haider.
- b) – Les Pistes :
Les pistes importantes enregistrées par notre bilan sont :
1) La piste reliant Mechta Zeiri à la Mechta Ougrina Commune d'Ouricia.
2) La piste reliant Mechta Oued Echair au Daouar Goussimet en raccordant le CC611 avecle
CC 610.
3) La piste reliant le CC610 au niveau Goussimet au CW117 au voisinage du C.E.T au
Pk10+000, et passant par Mechta Belagoune.
Conclusion:
Il très utile de prendre en considération les travaux de reconversion des pistes, et notamment la
piste reliant le CC610 au niveau Goussimet en procédant ainsi:
- Le Prolongement du CC610 de la Cme de Ouricia au niveau du Mechta Goussimet vers le
CW117 au PK10+000 au niveau du C.E.T de la commune de Béni Fouda.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 319
Histogramme OR:
A travers la lecture de l'Histogramme OR on peut inspirer ce qui suit: que Les 43.90 Km de
voirie de la commune d'Ouricia sont caractérisés par:
1-Réseau Primaire:
*85 % de voirie Type Routes nationales (Rn) sont en Bon état et 15% en Moyen état .
Conclusion------------------------------------- 15 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
2-Réseau Secondaire:
*100 % de voirie Type Chemin de wilaya (CW) sont en Mauvais état.
Conclusion ----------------------------- 100 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*9 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 44% en moyen état
et 47 % est en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 91 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion :
Que parmi Les 43.90 Km de voirie on a constaté que:
- 18.00 km sont en bon état soit un taux de 41 % et 25.90 Km sont en moyen et mauvais état soit
un taux 59%, nécessitant des opérations de réfection, réalisation, et de modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 320
Conclusion :
A l'issue de l'analyse et le diagnostic précédent, on a pu dégager les conclusions et les résultats
suivants:
- La superficie de l'aire d'étude s'élève à 1256.08 Km², ce qui représente un taux de 19% soit
1/5 par rapport à la superficie totale de la wilaya qui est de 6549.64 Km².
Par ailleurs la population actuelle des 08 communes est de 445 722 Habitants, représentant
30% soit 1/3 de la population de la wilaya, laquelle s'élève à 1 482 336 habitants.
- Le classement démographique de l'aire d'étude des [(08) communes + (04) daïras] par apport
à la structure de la wilaya selon le R.G.P.H 2008 sont de l'ordre suivant:
(Commune + Daïra) De Sétif occupent la 1 ère
classe.
(Commune +Daïra) De Ain Arnet occupent la 5 ème
classe.
(commune + Daïra) De Guidjel occupent la 9 ème
+12 ème
classe.
La commune D'Ouricia occupe la 22 ème
classe communale+ 5 ème
classe de la daïra de
A.Arnet.
La commune de Beni Fouda occupe la 23 ème classe communale+ 14 ème classe de la
daïra de Djemila .
La commune de Mezloug occupe la 24 ème classe communale+ 5 ème classe de la daïra
de A.Arnet.
La commune de Ain Abessa occupe la 26 ème classe communale+ 5 ème classe de la
daïra de A.Arnet.
La commune de Ouled Saber occupe la 40 ème classe communale+ 12 ème classe de
la daïra de Guidjel.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 321
- Le périmètre d'étude est différencié en deux parties ce partage est basé selon le critère
définies par le rapport (superficies-longueurs).
1ere
partie : Communes Formant l' arc sud (Ain Arnet -Mezloug -Sétif- Guidjel).
Ces communes se situant au Sud sont caractérisées par des superficies, et des longueurs
de voirie extra urbaines importantes, inadéquates et sont présentées comme suit:
- Superficie de 696.83 Km² soit 56% de la superficie totale qui est 1256.08Km².
- Longueurs de 345.30Km soit un taux de 61% de la totalité globale (569 Km)
2eme
partie :Communes Formant l' arc nord (Ouled Saber- Beni fouda - Ouricia -Ain
Abessa).
Ces communes se situant au Nord caractérisées par des superficies réduites, et des
longueurs de voirie extra urbaines de moindre d'importance, sont présentées comme
suit:
-Superficie de 559.25 Km² soit 44% de la superficie totale qui est 1256.08Km².
-Longueurs de 223.70Km soit un taux de 39% de la totalité globale (569 Km) .
Conclusion:
Les longueurs des voies des (08) communes ont une tendance décroissante de la
commune de Sétif vers Ouricia.
Présence d'un déséquilibre, et déficit spatial entre La partie (1) et (2) de 22%.
Le pourcentage de la Superficie de la partie (1) qui est 56 % > à celui de la partie (2) qui
est 44%.
Le taux de la Structure Viaire de la partie (1) qui est 61% > à celui de la partie (2) qui
est 39%.
Ceci étant, il en découle que les communes formant L'arc Sud sont favorables à
l'urbanisation, étant donné leur nature climatologique, leur accessibilité topographique, ainsi
que leur structure viaire richement maillée que celle de la partie (2), communes formant l'arc
nord, qui présentent un faible taux d'urbanisation, vu leur topographie ondulée, la
complexité du site, faible taux de la structure viaire, et un déficit de structuration spatiale.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 322
- Le périmètre d'étude intercommunal est structuré par (04) types de réseau voirie, et de
desserte (Auto route EST-OUEST, Routes Nationales (RN), Chemins de wilaya (CW)-
Chemins Communaux (CC), et pistes de dessertes, dont la longueur totale est estimée
environ à 569 Km qui représente un taux de 16 % par rapport à la longueur totale de la
wilaya qui est de 3545.045 Km, repartie comme suit:
1 -Réseau Primaire :
- Autoroute de 43.85 Km représente un taux de 8%.
- Routes Nationales de 160 Km représentant un taux de 28%.
2- Réseau Secondaire :
- Chemins de Wilaya de 153.05 Km représentant un taux de 27%.
3-Réseau Tertiaire :
- Chemins Communaux de 212.10 Km représentant un taux de 37%.
- Pistes + Voirie Urbaine structurant le tissu urbain tel que (Boulevard).
Constat:
Nous constatons une forte prédominance des chemins communaux qui desservent, et assurent le
flux communal avec l'aide des routes nationales et des Chemins de wilaya, qui feront l'objet de
l'identification de leur fluidité, et importance socio-économique, qui se répercuteront sur la
dimension urbaine.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 323
- L'identification de La structure viaire de l'aire d'étude:
Autoroute Est-Ouest :
Sa longueur au niveau de la wilaya de Sétif est de 75 Km, dont 43.85 Km
Sont engendrés dans notre étude intercommunale, qui représentent un taux 58 % de
la totalité, ainsi cette autoroute est équipée par (54) ouvrages d'art au niveau de la
wilaya, dont (30) ouvrages d'art routiers sont estimés par notre étude
25 ouvrages (22passages supérieurs+03 Inferieurs) -03 Echangeurs équipés des
gares de péage, et 02 Stations de (Services, et de repos).
Routes Nationales (RN) :
Leur longueur au niveau de la wilaya de Sétif sont à 634.49 Km, dont 160 Km inclus
dans notre étude, qui représentent le 1/4 – soit (25)% de la totalité, et identifiées par
la [(RN05- 68.60 Km) –(RN75- 43.30Km) –(RN28-16.60Km)—
(RN9-16Km)—(RN77- 10.50Km) –(RN9b- 5Km)].
L'itinéraire de ces routes s'étend dans le périmètre d'étude sous forme des rayons
divergents du côté Nord- Sud d'une Part, et d'Est -Ouest d'autre part.
Chemins de Wilaya (CW) :
Leur longueur au niveau de la wilaya de Sétif sont à 673.375 Km, dont 153.05 Km
forment la structure viaire de notre étude, qui représentent le 1/4 - (25)% de la totalité.
Ces chemins de wilaya sont identifiés par le :
(CW140 ;34 Km -CW117; 32 Km -CW14; 28Km-CW113 ;23.70Km -CW139 ;19.50Km
-CW12; 8Km -CW169; 7.85 Km).
Chemins Communaux (CC) :
Leur longueur au niveau de la wilaya de Sétif sont à 2162.18 Km, dont 212.10 Km
faisant partie de notre étude, qui représentent le 1/10 - (10)% de la totalité, et identifiés
par: (CC621-622-623-624-580-581-582-600-601-602-390-391-392-393-394-395-396-
397-530-531-532-533-545-590-591-592-610-611-612-613-540-540A-541-542-542A-543-
544-545).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 324
- L'état des 569 Km de voirie par type se présente comme suit :
1-Réseau Primaire:
*100 % de voirie Type AutoRoute sont en Bon état.
*95 % de voirie Type Routes nationales (RN) sont en Bon état et 5 % est en Moyen état.
Conclusion------------------------------------- 5 % de Voirie Primaire à Rénover.
2-Réseau Secondaire:
*41 % de voirie Type Chemins de wilaya (CW) sont en Bon état, 49 % en Moyen état,
et 10 % en Mauvais état.
Conclusion --------------------------------- 59 % de Voirie Secondaire à Rénover.
3-Réseau Tertiaire:
*29 % de voirie Type Chemins Communaux (CC) sont en Bon état, 35 % en Moyen
état et 36 % est en Mauvais état
Conclusion -------------------------------- 71 % de Voirie Tertiaire à Rénover.
Conclusion:
L'état de l'ossature Globale du réseau de voirie qui prévaut au sein de notre aire d'étude est
caractérisé et répartie comme suit:
*56 % de voirie soit 321.48Km sont en Bon état.
(43.88 Auto.R+ 152.20 Rn+63.75Cw+61.65 Cc) Km.
*28 % de voirie soit 156.5 Km sont en Moyen état,
(7.8 Rn+74.3Cw+74.4 Cc) Km.
*16 % de voirie soit 91.05 Km sont en Mauvais état.
(15 Cw+76.05 Cc) Km.
Conclusion ------------------------- 44 % de Réseau Voirie est à Rénover.
28 % de réseau voirie (tous types confondu) sont en Moyen état:
Nécessitant une opération de réfection, renforcement, ou modernisation.
16 % de Réseau voirie (tous types confondu) sont en Mauvais état:
Nécessitant une opération de réalisation, rénovation, ou modernisation.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 325
- La quasi-totalité du réseau de voirie urbain à l'échelle intercommunale est dans un état
moyen, constituée par une structure viaire de 03 types (Primaire –Secondaire-Tertiaire). Ces
types sont caractérisés par un phénomène d'affaissement, et tassement de corps des
chaussées, ponctués par des nids de poules et des fissurations au niveau de la couche de
roulement, nécessitant les opérations suivantes telles que:
1) Réalisation catégorique des voies dégradées au 1er
degré.
2) Revêtement, et réfection de corps de chaussée, avec des matériaux adéquats.
3) Réfection et réalisation des avaloirs pour le drainage des eaux pluviales.
4) Entretien, et curage des avaloirs.
5) Entretien périodique des voies.
6) Revêtement des trottoirs, avec plantation d'arbres pour embellir la ville.
7) Prévoir des aires de Stationnement.
8) Réalisation, et instauration des réseaux électriques pour animer, et sécuriser La vie
nocturne.
9) Mise en place des signalisations routières (Verticales –Horizontales).
10) Prévoir un système de collectes des déchets usés au niveau de chaque cité.
11) Création, et aides des associations de gestion de quartiers.
12) Concevoir un plan de circulation, en invitant tous les organismes concernés Tels que
(Direction de Transport – DTP..), afin de pouvoir éliminer toute sorte d'embouteillage,
avec création des endroits de stationnement (Parkings).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 326
TRANSPORT:
L'analyse des différents types de transport, nous a permis de ressortir un diagnostic sur l'état actuel
des transports, afin que les nouveaux projets, tels que le tramway, et l'extension de l'aéroport seront
opérationnels permettant de rendre le mode de trafic agréable. Et participe à l'épanouissement de
déplacement par divers moyens de transport.
A cet effet nous avons consulté, la direction de transport de la Wilaya de Sétif, qui mis à notre
disposition les données nécessaires concernant le secteur du transport.
L'aire d'étude comporte 03 types de transport:
- Le transport Aérien. - Transport Ferroviaire. - Le transport routier.
I.3. Transport aerien
a- Situation Actuelle
L'aéroport du 08 mai 1945 est situé au Sud de la commune d'Ain Arnet, aglomération de
<<Khalfoune>>, L'aéroport dispose d'une piste d'atterrissage de 2400 ml extensible +Piste
occasionnelle roulante (P.O.R) de 100 m, équipée d'une aire de stationnement de 338 m recevant
des gros avions de type Boeing. Il est équipé d'un Aérogare et d'un parking auto. L'accès à
l'aéroport est assuré par un réseau routier diversifié ce qui rend l'accès facile et fluide. Cet accès
assure la fluidité de l'autoroute Est-Ouest à la RN5 (Alger-Constantine), et au Cw140(Mezloug).
voir ci-dessous (Figure 2+Fiche technique2).
b- Projet:
L'aéroport du 08 mai 1945 a bénéficié d'une extension de piste d'atterrissage de 500 ml vers L'Est
qui deviendra dans un proche avenir à 2900ml, + 200m (P.O.R) Piste occasionnelle roulante, la
piste aura une longueur totale de 3100 ml. Sa capacité recevra les gros avions tels que les
Boeings…ect . La décision est prise par le président lors de sa dernière visite à Sétif en
novembre2009.Et en ce qui concerne les nouveaux accès à l'aéroport, ils sont en cours de
réalisation:
1- Le tracé actuel du CW 140 provenant de la RN5 vers l'aéroport par le cimetière de
Benghadhfa sera supprimé, à cause de la nouvelle extension de la piste d'atterrissage de 500
ml, et remplacé par le nouveau tracé qui prend naissance de l'échangeur de la RN5
(université pôle2), et en longeant en parallèle avec l'existant jusqu'au le carrefour de
croisement du CW140 avec le tracé, l'emprise sera composée de deux voies vers l'aéroport
voir ci-dessous (Figure 2).
2- L a bretelle d'accès à l'aéroport reliant l'échangeur de l'autoroute se situé au Pk 355+137 au
carrefour du CW140 (AS) de Khalfoune (croisement avec le nouveau tracé) .
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 327
FICHE TECHNIQUE 2 - AEROPORT/ LIGNES DOMESTIQUES/ Nombre de vols par Semaine: 13 Nombre de passagers : 43843 ------------------------------------------------------- LIGNES INTERNATIONALES/
Nombre de vols par Semaine: 20 Nombre de passagers : 119673 Total : 33 Vols /Semaines. 163516 passgers/S. -------------------------------------------------------- Nbrs passagers au 31/12/2009 est à 218023 distribues : 58459 lignes domestiques 159564 lignes internationals ---------------------------------------------------------- 03 COMPAGNIERS AÉRIENNES: Air Algerie -Aigle Azur(France) -Tassili airlines
------------------------------------------------------------
-(Figure 2)-
DESTINATION
LIGNES DOMESTIQUES/ Sétif Alger Sétif A.Amenas Sétif H.Rmel Sétif H.Messaoud
DESTINATION LIGNES INTERNATIONALES/ Sétif Lyon Sétif Paris Sétif Marseille Sétif Mulhouse
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 328
I.4. Transport ferroviaire :
a-Situation Actuelle
Situation arrêtée au 30/11/2009
La longueur du réseau ferroviaire dans le territoire de la Wilaya de Sétif est de 84 km de voie
unique d’Est en Ouest
Transport de Voyageurs
Nombre de Navettes :
03 vers Alger
03 vers Constantine
Transport de Marchandises : 09 Trains assurent la logistique de la Wilaya
b-Projet:
Le projet consiste à la mise en double voie et la modernisation de la voie ferroviaire entre la
gare de Sétif située au PK307+720, et la gare d'El Ghourzi située au PK 426+494.
La vitesse actuelle du train est de 80Km/h. Ce projet permettra d'augmenter la vitesse
jusqu'à 160Km/h.
Ce projet à été subdivisé en deux grands tronçons marqués par trois grandes gares
énumérées ci-dessous:
G A R E Nombre de Voyageurs
SETIF 21016
EL EULMA 12628
GLOBAL 33644
GARE Départ Arrivée
Nb wagons Tonnage Nb wagons Tonnage
SETIF 36 2178 1108 397436
MEZLOUG
GUEDJEL
EL EULMA
GLOBAL 36 2178 1108 397436
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 329
- Gare de Sétif située au PK 307+720.
- Gare de Tadjenanet située au PK 366+669.
- Gare d'El Ghourzi située au PK 426+494.
Et dont seront issues des gares secondaires qui sont :
- Gare de Guidjel située au PK 321+623.
- Gare de Bir El arch située au PK 353+546.
- Gare Mechta-Chelghoum située au PK 383+362.
- Gare Mechta-Teleghma située au PK 402+755.
- Gare Mechta-Ain Lahma située au PK 413+826.
Caractéristiques technique du projet:
- Longueur totale de la double voie est de 230.180 m
- Rayon de courbe minimum 1000m.
- Pente maximum autorisée 1,6%.
- Vitesse maximale: Pour les trains de voyageurs 160Km/h.
Pour les trains de marchandises 100Km/h.
- Devers maximaux (pratique) est de 160mm.
- Insuffisance de devers maximal est de 150mm.
- Excès de devers (pour les trains marchandises) est de 110mm.
- Entreprise de Réalisation: Groupement I.G.E.S
(INFRAFER – GCB – EPTP - SERO/EST).
En conclusion:
Le tronçon concerné par notre présente étude est cerné entre la limite communale de Mezloug Ouest
de la wilaya, et la limite communale de Guidjel Est.
Nb: GARE INTERMODALE.
Le tronçon projeté de la voie ferrée prévu à la réalisation pour desservir la nouvelle gare
intermodale située initialement à Ain trick est annulé en conséquence des raisons techniques. A cet
effet une nouvelle étude est envisagée, et lancée par l'ANESRIF pour concrétiser un nouveau tracé
plus fiable.
L'implantation, et la réalisation du gare intermodal est conditionnée par la désignation du nouveau
tracé de la voie ferrée.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 330
I.5. Le Transport Routier
Etat Récapitulatif des Statistiques des Données De Transport
*Détail de Transport de Marchandises
Conclusion:
Il est nécessaire d’améliorer les services fournis aux citoyens, en tenant en compte de la sécurité, la
salubrité, et la bonne programmation des horaires journalières.
A renforcer le transport scolaire, et notamment dans les zones éparses pour les écoliers de niveau
fondamental.
COMMUNE Voyageurs/J Marchandises Tonnage
TAXIS
Licences
Attribuées
Licences
non
Attribuées
SETIF 590 6975 69318.5 1030 982
AIN ARNET 56 547 7210 49 46
AIN ABESSA 41 141 1253 23 9
OURICIA 27 233 2741 20 14
MEZLOUG 21 341 3854 7 5
GUEDJEL 25 881 5902.5 27 25
OULED SABER 10 137 911.5 19 18
BENI FOUDA 36 182 2173.5 11 7
STATISTIQUES 806 9437 93364 1186 1106
COMMUNE PUBLIC PROPRE COMPTE GLOBAL
PARC TONNAGE PARC TONNAGE PARC TONNAGE
SETIF 1879 20780.5 5096 48538 6975 69318.5
AIN ARNET 301 4888.5 246 2321.5 547 7210
AIN ABESSA 42 466.5 99 786.5 141 1253
OURICIA 157 2167 76 574 233 2741
MEZLOUG 100 1078 241 2776 341 3854
GUEDJEL 201 2280 680 3622.5 881 5902.5
OULED SABER 23 226 114 685.5 137 911.5
BENI FOUDA 98 1469.5 84 704 182 2173.5
STATISTIQUE 2801 33356 6636 60008 9437 93364
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 331
LE TRAMWAY
Aujourd'hui, chemin de fer électrique destiné au transport urbain, et
suburbain des voyageurs et implanté en totalité ou en partie sur la
chaussée des rues empruntées.
Le tramway de Sétif figure parmi les projets structurants les plus
importants de la capitale des Hauts-plateaux, étant donné l'impact qu’aura ce moyen de transport
doux sur la fluidité de la circulation urbaine et les déplacements des habitants d’une ville dont
l’expansion est effrénée.
L'étude de faisabilité du tramway est élaborée par un bureau d'étude franco-belge,
Les concepteurs du tramway prévoient, dans leurs études, un tracé qui touchera aussi bien le centre-
ville où la densité de la population est des plus importantes, que les zones périphériques de la cité
historique.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 332
L’étude préliminaire présentée « pour enrichissement et approbation », prévoit un tracé subdivisé en
trois lignes (03 corridors), s'appelant ligne1- ligne2 – ligne3, dont la première constituera « La
colonne vertébrale »; elle parcourra et desservira les quartiers denses en population de l’Est de la
ville avant de rejoindre le pôle universitaire d’El-Bez (Ouest de Sétif). La deuxième ligne reliera,
pour sa part, le 3e pôle universitaire, à l’est, les quartiers à forte densité de population en cours de
réalisation au Nord-Est de la ville et les cités situées en zone Sud « avec une correspondance qui
permettra d’assurer une liaison interuniversitaire » d'une longueur de 8,7 km, la 3ème ligne reliera
le futur centre urbain de Gaoua au centre-ville où est concentré le plus gros des administrations et
des services.
L'objet de l'(APS) Avant projet sommaire a pour objet de rentabiliser le processus socio-
économique, et prendre en considération les grands pôles de développement en cours de réalisation
comme les deux nouveaux pôles universitaires, ainsi que le pôle sportif et les nouvelles cités
d’habitation en cours ou en voie de réalisation.
La commission de l'arbitrage a décidé d'adopter le corridor (ligne1). Le tracé du tramway suivra
l'itinéraire suivant : Démarrage de l'université pôle 2 côte Ouest, en prenant la nouvelle liaison avec
l'université Ferhat Abbes, la route nationale RN75 d'Oued Bousselem, gare routière, prés du Stade
de foot Ball 8 mai 45, puis il se dirige vers la RN5 le cheminement à l'Hôtel de Sétifis, la Mosquée
el Sabtaine, la Fontaine d'Ain Foura, le siège de la wilaya, la trémie de Bourraoua, Ain Tbénit, et
l'échangeur de l' évitement Sud sur la RN5, à cet endroit il change d'itinéraire en prenant la
direction du Boulevard N°1 vers le Marché, et la mosquée de 1014, puis il se décline vers un angle
de 90°, prenant le boulevard de Ouled Braham vers le Groupement de la gendarmerie boulevard N°:
03, ainsi les logement R+1 ancien périmètre urbain de la ville de Sétif.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 333
Les caractéristiques de ce moyen de transport sont :
- Le tramway composé de 29 rames de 45 m de longueurs.
- Vitesse commerciale du tramway est de 20.30 Km/H.
- Capacité offerte est de 50000 voyageurs/h/sens.
- La longueur du trajet est de 15.20 Km.
- Temps parcours est de 45 minutes.
- Nombre des Stations est de 30 stations.
- Longueur moyenne inter station est de 525m.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 334
II. RESEAU ENERGETIQUE (ELECTRICITE-GAZ)
II.1. RESEAU ELECTRIQUE :
L’aire d’étude de l’inter communal : (SETIF, AIN ARNET, GUEDJEL, OULED SABER, BENI
FOUDA, AIN ABESSA, MEZLOUG, EL-OURICIA) est traversée par des différentes lignes
électriques :
III.1.1. Lignes électriques très haute tension (THT) 220kv:
(05) cinq lignes de transport d’électricité de très haute tension (THT : 220 KV) traversent le
périmètre de l’inter communal :
1- 1ére
ligne: Prend départ de la commune de Setif vers le poste de répartition (220/60/30 KV)
situé au niveau de la wilaya de BBA en traversant les communes d'Ouricia et Ain Arnet
2- 2éme
ligne: Prend départ du poste de répartition (220/60 KV) d’EL HASSI vers le poste de
répartition (220/60 KV) de SALAH BEY en traversant les communes de GUEDJEL et
OULED SABER.
03 lignes parallèles prennent départ du poste de répartition (220/60 KV) d’EL HASSI (commune
de SETIF), jusqu'a le commune de Beni Fouda puis elles se dispersent :
3- Une ligne vers la wilaya de JIJEL.
4- Une vers le poste de DARGUINA
5- L’autre ligne change la direction à l’EST vers le poste de répartition (60/30 KV) d’EL
EULMA.
III.1.2. Lignes électriques de haute tension (Ht) 60kv:
Ce sont des lignes de transport d’électricité aériennes (60 KV) traversant le territoire
intercommunal, pour assurer la liaison entre le poste de répartition (220/60 KV) EL HASSI et les
autres postes de répartitions implantés dans le territoire de La wilaya :
Au NORD : Une ligne sorte du poste de répartition (220/60 KV) EL HASSI et traverse le
territoire de la SETIF, et EL- OURICIA vers le poste de répartition (60/30 KV) de AIN
EL KEBIRA.
Au SUD: 07 lignes sortent du poste de répartition (220/60 KV) EL HASSI :
- (02) deux lignes en double terme relient le poste d’EL HASSI avec le poste de
répartition (60/30 KV) BOUAROUA.
- (02) deux relient le poste d’EL HASSI au poste de répartition SONATRACH (60/30
KV).
- une relie le poste d’EL HASSI et le poste de répartition (60/30 KV) d’AIN
OULMENE passant dans le territoire des communes de SETIF et MEZLOUG.
- 02 deux lignes assurent la liaison entre le poste d’EL HASSI et le poste de répartition
(60/30KV) d’EL EULMA, passant par la commune d’OULED SABER parallèle à la
RN 05.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 335
Le schéma suivant, représente les différents postes de répartition qui sont reliés aux lignes
Électriques de haute tension avec le poste de répartition (220/60 KV) EL HASSI :
Poste (220 / 60 KV)EL HASSI Sétif
Poste (60 / 30 KV)AIN EL KEBIRA
Poste (60 / 30 KV)EL EULMA
Poste (60 / 30 KV)SONATRACH
Poste (60 / 30 KV)AIN OULMEN
Poste (220 / 60 /30 KV)BBA Poste (220 / 60 /400 KV)
SALAH BEY
Poste (60 / 30 KV)BOUAROUA
Poste (60/ 10 KV)Sétif NORD
JIJEL
M'SILA
HT
HTHT
THT THT HT
HTHT
THT
HT
HTTHT
HT
BEJAIADARGUINA
THT
OUED ATHMANIA
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 336
III.1.3. Lignes électriques de moyenne tension (mt) 30kv:
Traversent tout le territoire de l’inter communal. Ces lignes sont aériennes, et alimentent
plusieurs postes transformateurs (MT-BT)
Ainsi l’alimentation des différentes agglomérations et localités, s’effectue à partir de ces postes
transformateurs (MT-BT) qui sont alimentés par des lignes électriques aériennes de moyenne
tension, divergentes dans tout le territoire intercommunal, venant des postes et des centrales
électriques de transformation et de répartition implantés dans la commune de SETIF :
1. poste EL HASSI 220/60 KV.
2. poste SONATRACH 60/30 KV.
3. poste BOUAROUA 60/30 KV.
4. poste SETIF NORD 60/10 KV.
Poste de répartition (220/60 KV) EL HASSI
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 337
III.1.4. L’alimentation et le taux de couverture en energie electrique par commune:
SETIF :
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de SETIF est de 99.74%.
AIN ARNET:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de AIN ARNET est de 97%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 338
AIN ABESSA:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de AIN ABESSA est de 95.79%.
EL-OURICIA:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de EL-OURICIA est de 96.95%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 339
MEZLOUG:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de MEZLOUG est de 96.70%.
GUEDJEL:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de GUEDJEL est de 98.88%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 340
OULED SABER:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de OULED SABER est de 97.25%.
BENI FOUDA:
le taux de couverture en électricité au niveau de la commune de BENI FOUDA est de 97.28%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 341
INTER COMMUNAL:
le taux de couverture en électricité dans le territoire INTERCOMMUNAL est de 97.45%.
DANS LA WILAYA DE SETIF:
le taux de couverture en électricité dans la wilaya de SETIF est de 98.30%.
CONCLUSION :
Le taux de couverture en électricité au niveau de l’aire d’étude ( 97.45%) est inférieur à celui de
la wilaya la wilaya (98.30%).
NB :
Situation au 31 /12/ 2008.
Source : Direction de Planning Aménagement de Territoire.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 342
III.2. RESEAU GAZ :
L’alimentation de l’aire d’étude en gaz naturel s’effectue à partir des piquages et des
ramifications sur la conduite de gazoduc 12’’ (TELEGHMA-BENI MANSOUR) qui traverse
l’aire d’étude au SUD (MEZLOUG et GUEDJEL) d’EST en OUEST.
Ainsi l’alimentation des différentes agglomérations et localités se fait par 17 postes de détentes
70/4 bar et (01) un poste prés détente 70/20 bar.
III.2.1. L’alimentation et le taux de couverture en
gaz naturel par commune:
SETIF : la commune de SETIF est alimentée en
gaz naturel par un piquage sur la conduite de
gazoduc 12’’ (TELEGHMA-BENI MANSOUR)
qui est pratiqué au niveau de la commune de
GUEDJEL en deux conduites de transport : une de
12’’, l’autre de 8’’avec (01) un poste prés détente
(70/20 bar) qu’est implantée au bord de l’autoroute
EST OUEST au niveau de la zone industriel et (05)
cinq postes de détentes (70/4 bar) qui sont
implantées :
- Un dans la zone industriel.
- Un dans la zone d’activité.
- Un implantée au bord de CC 621 vers ABID ALI.
- Un implantée au bord de CW 117 à la proximité du pole universitaire 03.
- Un poste à été projeté au niveau de l’agglomération de CHEIKH EL AIFA.
Le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune de SETIF est presque 100 %.
AIN ARNET :
La commune d’AIN ARNET est alimentée en gaz
naturel par la conduite de transport de 8’’ venue du
SUD de la commune de MEZLOUG vers le poste
de détente de (70/4 bar) implanté au bord de la RN
05 à l’OUEST du chef lieu et assure l’alimentation
du chef lieu TEMALOUKA et KHALFOOUNE.
Les agglomérations de MEHDIA et AIN ZADA
sont alimentées par la conduite de transport de
diamètre de 8’’ qui passe parallèlement à la RN 5 à
partir du poste de détente du chef lieu vers le poste
de détente qui est implanté au bord du croisement
entre la RN 05 et le CW 139 .
La conduite qui alimente AIN MESSAOUD et BOUHIRA est en cours de réalisation avec un
poste de détente (70/4 bar) implanté au bord de CW 140 au niveau de BOUHIRA.
Le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune d’AIN ARNET est de 94%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 343
EL-OURICIA :
L’alimentation de la commune d’EL-OURICIA est
assurée par une conduite de transport de 8’’ de
diamètre, cette conduite est issue du poste de
détente implanté à proximité de la RN 9B au
niveau de la cimenterie de AIN EL KEBIRA dans
la commune d’OULED ADDOUANE.
Le poste de détente (70/4 bar) qui alimente
EL-OURICIA est implanté à l’entrée NORD EST
du chef lieu au bord de la RN 9B.
La conduite qui alimente L’agglomération d’EL
MAOUANE en cours de réalisation par un piquage sur la conduite de 8’’ qui alimente la
commune de AIN ABESSA, et le poste de détente (70/4 bar) qui est implanté à l’OUEST de
L’agglomération.
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune d’EL-OURICIA est de 89%.
MEZLOUG :
La commune de MEZLOUG est desservie en gaz
naturel à partir de poste de détente implanté
à l’OUEST du chef lieu Au Pk4+800 de la
conduite 8’’ arrivant de poste de sectionnement au
PK0+000, point de piquage avec le pipe gazoduc
12’’, qui traverse la partie SUD de la
commune ,Ce pipe arrivant de TELEGHMA vers
BENI MANSOUR.
L’agglomération secondaire El H’CHAICHIA est
alimentée par le poste de détente situé au PK8+115
point de piquage de la conduite 8’’ allant vers
AIN ARNET.
Pour les autres agglomérations (HAMMAM OULED YELLES, BOURAGHDA, BOUZORATE
et HAMMAM GARE) ne sont pas alimentés au Gaz.
Deux postes de détentes sont implantés dans la commune :
1. à LEHMADA au bord de CC 591.
2. à H’CHAICHIA à proximité du CC 590.
L’alimentation des agglomérations de HAMMAM OULED YELLES, HAMMAM GARE et
BOURAGHDA est projetée.
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune d’AIN ARNET est de 66%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 344
GUEDJEL: La conduite de gazoduc
12’’ (TELEGHMA-BENI MANSOUR) traverse
la commune de GUEDJEL d’EST en OUEST
et assure l’alimentation du chef lieu RAS EL MA,
GUEDJEL et BIR L ABIADH par le poste de
détente qui est implanté au bord du CW 113
à proximité de RAS EL MA.
BOUAOUADJA est desservi en gaz naturel par la
conduite qui alimente la commune de sétif par
AIN-TRICK et un poste de détente implanté
à proximité de la RN 75.
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune GUEDJEL est de 45%.
BENI FOUDA: La commune de BENI FOUDA
est alimentée en gaz naturel par la conduite de
gazoduc qui traverse la commune du SUD au
NORD vers BENI AZIZ.
Le poste de détente est implanté au SUD de chef
lieu à coté du CW117.
L’agglomération de CHIRHOUM est limentée
par un piquage sur la conduite de transport
gazoduc de 8’’qui traverse la commune de BENI
FOUDA à l’OUEST et du SUD au NORD
parallélement au CW 117 vers la commune de
AIN EL KEBIRA.
Les localités de OUED SAFSAF et OUED DEHEB sont non gazeifées.
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune BENI FODA est de 54%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 345
AIN ABESSA: La commune de AIN ABESSA est alimentée en gaz naturel par la conduite de
gazoduc 8’’qui est en cour de réalisation.Cette
conduite venant du SUD à partir de la commune
de AIN ARNET.
Le réseau de distribution au niveau de chef lieu
est achevé mais au niveau d’ EL KHERBA ,
EL-BATHA et TAKOUKA il est en cour de
réalisation .
Le poste de détente qui assure l’alimentation, est
implanté à proximité de la station de service au
bord de la RN 75.
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de
la commune AIN ABESSA est de 75%.
OULED SABER: Le périmètre urbain et ces
centres secondaires sont desservis en gaz
naturel, à partir de (02) deux points :
- Un poste situé à la centrale d’El Hassi et
par d’une conduite 250DN il alimente la
partie nord (chef lieu,BIR
SOUICI ,BOUGHANDJA)
- Le poste de détente situé à la limite du CW
12 côte Sud alimente l'agglomération de
TINAR
le taux de couverture en gaz naturel au niveau de la commune OULED SABER est de 59%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 346
INTER COMMUNAL: Après avoir dressé un
bilan de la couverture en gaz naturel à travers
toutes les communes composant l’espace de
notre étude intercommunale ,nous pouvons dire
que le taux de couverture, pris globalement en
gaz naturel au niveau de L’aire d’étude
(INTER COMMUNAL) est de 72%.
DANS LA WILAYA DE SETIF:
Considérant le positionnement de la wilaya de
SETIF et de par les conditions climatiques qui
prévalent, l’Etat a mis de grands efforts pour
assurer une couverture en gaz naturel plus que
suffisante, dans la wilaya de SETIF qui est
actuellement de 75%. (Voire figure suivant) :
La wilaya de sétif a investi et concrétisé un
grand bond ces dernieres années pour compléter
la couverture en gaz naturel à travers son
espace.Histogramme suivant la représente
comme suit:
Evolution du taux de couverture en gaz naturel à travers la wilaya
Période :1999-2009
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 347
CONCLUSION :
Le taux moyen de couverture en gaz naturel au niveau de l’aire d’étude (72%) est inférieur à
celui qui prévaut dans la wilaya (75%) .
Sauf pour SETIF, AIN ARNET et EL-OURICIA. Il est nécessaire d'atteindre au moins le taux
global de wilaya afin d'établir un équilibre dans le territoire de l'aire d'étude.
Nous avons constaté que : au niveau de la zone éparse et des agglomérations secondaires de ain
abessa ………… l’alimentation en gaz brille par son absence totale.
NB :
Situation au 31 /12/ 2009
Source : Direction des Mines et de l’Industrie.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 348
RECOMMANDATIONS ET PROPOSITIONS :
- Nous proposons d’envisager l’extension des réseaux de distribution en gaz naturel pour
alimenter les zones éparses et les agglomérations non gazifiées, afin de permettre d’enrayer
les problèmes sociaux tels que l’exode rural par l’amélioration des conditions de vie des
citoyens, et de créer un tissu urbain cohérent.
- On signale qu’il faut développer le réseau de distribution d’électricité avec des nouveaux
postes qui répond largement aux besoins et prendre en considération les futures extensions,
la création de la Zone Industrielle proposée à LEHLATMA (OULED SABER),complexe
olympique (OULED SABER) ect…….et les autres équipements projetés et leurs besoins en
énergie : électricité et gaz.
- Il faudrait biens continuer les efforts énormes déjà déployer pour augmenter le taux de
couverture en gaz naturel dans l’aire d’étude qui est actuellement de 72% pour assurer une
couverture généralisée et parfaite.
- Soutenir et développer l’électrification rurale pour toucher tous les douars.
- Il faut respecter toutes les servitudes réglementées de chaque ligne électrique et conduite de
gazoduc pour éviter tous les risques éventuels, et procéder à d’éventuels déplacements et
n’attribuer tout permis de construire qu’avec parcimonie et grande réserve au voisinage de
ces réseaux pour assurer la sécurité et le bien-être des citoyens
- Veiller a ce que les nouveaux tracés des réseaux-transport gaz et électricité- ne traversent
pas l'aire des extensions futures.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 349
III.3. RESEAU DES TELECOMMUNICATIONS :
Les deux tableaux suivants représentent :
1- L’établissement postal par commune et la densité postale (bureau/habitant).
2- Le nombre d’abonnés au moyen de télécommunication : Téléphone, Taxiphone, Fax,
internet et le ratio : ligne par habitant.
Situation au 31 /12/ 2008 ( Direction de la poste et des technologies de l'Information et de la communication)
L’établissement postal par commune et la densité postale (bureau/habitant) :
ETABLISSEMENT POSTAUX PAR COMMUNE
Communes Recettes plein
Exercice
Recettes de
Distribution
Guichet
Annexes Autres Total
Densité postale
Bureau/Hab
Sétif 9 2 2 0 13 22365
Ain Arnet 2 4 1 0 7 6250
Ain Abessa 1 3 0 0 4 4222
El Ouricia 1 1 0 0 2 9097
Mezloug 1 2 0 0 3 5777
Guedjel 2 1 0 0 3 11332
Ouled Saber 0 1 0 0 2 6354
Beni Fouda 1 1 0 0 2 8882
INTER
COMMUNAL 17 13 3 0 36 9285
La wilaya 68 56 8 0 132 11395
Le nombre d’abonnés au moyen de télécommunication et le ratio : (ligne par habitant) :
TELECOMMUNICATIONS
Communes
Centres
Fixe Axe
Centres
Fixe
Honet
Sans Fil
CDMA-
WLL
Nombre d’abonnés Ratio
L/HAB
Nb cap Nb cap Nb cap Téléphone Taxiphone Fax internet
Sétif 8 45566 1 4000 2 3000 43502 92 49 7862 6.68
Ain Arnet 2 1152 1 2000 1 2000 3887 3 0 316 11.26
Ain Abessa 1 896 - - 1 1000 1664 0 0 63 10.15
El Ouricia 1 1024 - - - - 895 0 0 94 20.33
Mezlog 1 768 - - - - 636 0 0 64 27.25
Guedjel 1 512 - - - - 1449 0 0 44 51.03
Ouled Saber 1 512 - - - - 249 0 0 3 51.03
Beni Fouda 1 640 - - - - 533 0 0 52 33.33
INTER
COMMUNAL
16 51070 2 6000 4 6000 52815 95 49 8498 26.38
La wilaya 71 103806 3 12000 23 34000 121102 123 51 14798 12.42
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 350
SYNTHESE
A l’issue de cette analyse de l’état de fait sur le réseau énergétique au niveau de l’aire d’étude nous
portons les observations suivantes :
RESEAU ELECTRIQUE : L’aire d’étude est traversée par différentes lignes électriques :
- lignes de transport d’électricité de très haute tension (THT : 220 KV).
- lignes électriques haute tension (HT : 60 KV).
lignes électriques de moyenne tension (MT : 30 KV). Ces lignes sont aériennes, et alimentent
plusieurs postes de transformation (MT-BT) et qui assurent l’alimentation des différentes
agglomérations et localités. Le taux de couverture en électricité dans l’espace intercommunal est de
97.45%.
RESEAU GAZ : L’alimentation de l’aire d’étude en gaz naturel s’effectue à partir de piquages et
des ramifications sur la conduite de gazoduc 12’’ (TELEGHMA-BENI MANSOUR) et par 17
postes de détentes. Le taux de couverture en gaz naturel dans l’inter communal est de 72%.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 351
IV. RESEAUX HYDRAULIQUES
IV.1. Alimentation En Eau Potable :
IV.1.1. Introduction :
Il serait souhaitable d’entamer cette introduction par un aperçu général sur cette ressource
vitale qu’est l’eau.
Le but essentiel de toute étude préliminaire est la recherche perpétuelle de la meilleure qualité
de service disponible et ce, en fonction du cout de revient, par exemple si l’acheminement d’une eau
éloignée de très bonne qualité coute plus cher que le traitement d’une eau de moindre qualité à
proximité, on choisit cette dernière solution.
Les qualités essentielles d’une eau de consommation sont celles d’une eau salubre, potable,
incolore, aérée, légèrement minéralisée et exempte de matières organiques.
L’étude du périmètre d’alimentation devra être menée en connaissance détaillée et parfaite de
toute la structure, de la mobilisation en passant par le stockage de la distribution.
Le vieillissement résultant généralement soit du phénomène du colmatage qui survient tôt ou
tard dans tout ouvrage, en raison de la migration de grains fins, soit de la corrosion des conduites, c’est
la contrainte majeure de l’alimentation en eau potable des agglomérations.
Raisonnablement, on peut espérer une vie utile des conduites de transfert et des infrastructures
de base allant jusqu'à plusieurs dizaines d’années.
IV.1.2. Les eaux de surface (superficielles)
A/ La qualité :
En règle générale la qualité de l’eau de surface est moindre que celle des eaux souterraines. En
effet, elles sont soumises à la possibilité d’une dégradation naturelle causée par le transport solide,
les minéraux dissous, la matière organique naturelle.
La qualité de l’eau de surface est en générale meilleure à l’amont qu’à l’aval. A l’amont l’eau
peut être plus turbide ce qui est facile à contrôler en raison de l’origine minérale de cette
turbidité ; par contre surtout en région montagneuse, elle est plus pure et froide en aval, le contact
avec des zones habitées et exploitées favorise les risques de pollution.
B/ La quantité :
La quantité d’eau disponible est variable à travers l’aire d’étude selon le cycle hydrologique en
fonction du débit que l’on veut prélever et dépend de la météorologie Hydrologie, la géologie, la
topographie et l’exploitation humaine des ressources.
En résumé, les eaux de surface sont plus exposées à la dégradation naturelle et à la pollution
liée aux activités humaines. Pour cette raison, il sera généralement nécessaire de prévoir un
traitement sous forme de filtration et de désinfection
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 352
.
IV.1.3. Les eaux souterraines
A/ La qualité :
La qualité des eaux de nappes est meilleure que celle des eaux superficielles. En effet elles
sont protégées contre la dégradation naturelle causée par le transport solide, les minéraux dissous,
la matière organique naturelle.
B/ La quantité :
La quantité d’eau disponible est variable à travers l’aire d’étude selon le cycle hydrologique et
en fonction de la perméabilité du sol et la propriété qu’a une roche de laisser passer l’eau à travers
ses fissures ou ses ports.
La perméabilité d’où la porosité est le rapport du volume des vides d’une roche a son volume
total, elle varie avec la taille des grains, leur uniformité et leur mode d’arrangement.
La potentialité se répartit à travers l’aire d’étude comme suit :
- La partie Est de l’aire d’étude se caractérise par une faible potentialité d’eau
- La partie Ouest de l’aire d’étude se caractérise par une faible potentialité d’eau
- La partie Nord de l’aire d’étude se caractérise par une faible potentialité d’eau
- La partie Sud de l’aire d’étude se caractérise par une faible potentialité d’eau
- La partie centrale de l’aire d’étude se caractérise par une grande potentialité d’eau
IV.1.4. La mobilisation :
L’aire d’étude s’étendant sur une étendue spatiale assez vaste, bénéficie de ressources
hydriques assez appréciables, parmi lesquelles on peut étudier le volet en matière d’eau
superficielles emmagasinées, et les dispositifs techniques de leur rétention, leur gestion et leur
distribution rationnelle et programmée au grand bénéfice des habitants de l’aire d’étude.
A/ Eaux Superficielles
Le barrage Ain Zada qui s’étend sur une superficie de 1920 hectares et d’une capacité de 121
millions de mètres cube.
Le barrage El Maouane qui s’étend sur une superficie de 538 hectares et d’une capacité de
147.90 hm3
- Retenue Boukahoula « Ain Abessa » 1.200.000 m3
- Retenue Oued Tmar « Ain Arnat » 300.000 m3
- Retenue Oued Ouricia « Ain Arnat » 600.000 m3
- Retenue Oued Abd El Beg « Ain Arnat » 300.000 m3
- Retenue Oued Sommar « Ain Arnat » 1.200.000 m3
- Retenue Oued Khnig « Ain Arnat » désaffectée – mauvaise rétention
- Retenue Oum S’nibet « Ain Arnat » 330.000 m3
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 353
- Retenue Oued Reggada « Ouled Saber » désaffectée – envasée
- Retenue Ouled Saber « Ouled Saber » envasée
- Retenue El Anasseur « Ouled Saber » désaffectée – envasée
Retenu Collinaire Ain Abessa
B/ Eaux Souterraines :
Notre aire d’étude recèle sur son vaste espace de nombreuses ressources souterraines
alimentant favorablement la nappe phréatique, par le biais des précipitations saisonnières assez
généreuses dans l’ensemble, et que l’on exploite de manière satisfaisante au moyen de forages,
sources naturelles et de puits.
Les différentes sources souterraines sont représentées dans le tableau ci-dessous:
La Retenue Bouguezine
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 354
Tableau Représentant Les Différents Points D’eau "Source D. H. W. SETIF"
N Point d’eau naturelle Destination
Débit
exploité (l/s)
Débit exploité
(m3/j)
Durée
pomp
(j)
Débit
mobilisé
(m3/j)
Observation
1 Ain zada Barrage Ain arnat –Sétif 600 51840 24 51840
2 El Maouane Barrage Sétif En projet
3 Oued El Bared Source Sétif 70 6048.00 24 14688
4 Ain Romaine 2 forage Ouled saber 3.53 127.08 10 1468.80
5 Abid Ali Captage El bez – abid ali 15 1296 13 702 Adduction prise
en charge
6 Chouf Lekdad Captage Chouf lekdad 5.21 300.096 16 864
7 Ain El kahla Captage Sétif 22 1900.80 24 1900.80 En projet
8 Ain Sfiha forage Sétif 10 86.40 30 432
9 Stade 08 mai 45 Forage Sétif 4.34 249.984 16 604.80
10 1006 logts Forage Sétif 16.78 604.08 10 1728
11 Parc apc Forage Sétif 7.5 432.00 16 691.20
12 Bir n’ssa Forage Sétif 4 172.80 12 345.60
13 p- attraction Forage Sétif 27.63 2387.232 24 2592
14 Parque à Fourage Forage Sétif 27.24 1961.28 20 2592
15 Sonatrach Forage Sétif 17.78 1024.128 16 1728
16 Kaaboub Forage Kaaboub 6.15 177.12 08 691.20
17 Ain Trick Forage Ain trick 2.80 2.016 02 432.00
18 Fermatou Puits Sétif – fermatou 25 2160 24 2160
19 Raffaoui Puits Sétif 35 3024 24 3024
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PHASE DIAGNOSTIC Page | 355
N Point d’eau naturelle Destination
Débit
exploité (l/s)
Débit exploité
(m3/j)
Durée
pomp
(j)
Débit
mobilisé
(m3/j)
Observation
20 Ben Ghadfa Forage A.C.L + C. Secondaires 12 777.40 18 1296
21 Mahdia Forage Mahdia 13 936 20 1296
22 Ain Messaoud Forage Ain messaoud 15 486 09 1728
23 Ouled si ali forage Ouled si ali 01 32.40 09 172.80
24 Ain Lahdjar Forage Hopital psychiatrie+acl 06 324 15 1728
25 Gar El Mina Forage Ain abessa 12 691.20 16 1392.40
26 Ain Abessa 240 logts Forage Ain abessa 08 691.20 08 691.20
27 Ain Abessa Centre Forage Centre ville 10 504 14 1296
28 Ain Abessa Forage Takouka 1.5 64.80 12 172.80
29 El Kharba Source El kharba 08 115.20 04 864
30 Ain Guellou Forage Ain guelloul-chaabat
chorfa-Z.E 08 115.20 04 864.0
31 Batha Forage Batha 05 306 17 604.80
32 Madher bis Forage Guedjel 15 1080 20 1728
33 M’zara I Forage Guedjel 20 360 5 1728
34 Ras el ma 3 Forage Guedjel 08 345.60 12 864
35 M’zara II Forage Guedjel 20 720 10 2160
36 Chouaker Forage Guedjel 02 14.40 02 432
37 Ras el ma bis Forage Guedjel 04 288 20 432
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 356
N Point d’eau naturelle Destination
Débit
exploité (l/s)
Débit exploité
(m3/j)
Durée
pomp
(j)
Débit
mobilisé
(m3/j)
Observation
38 Tiner f7 Forage Ouled Saber 08 230.40 08 864
39 Ain romaine I Forage Sétif – ouled saber 25 540 06 2160
40 El khanga Forage Ouled Saber 10 360 10 864
41 Boughandja Forage Ouled Saber 30 756 07 2592
42 Boughandja bis Forage Ouled Saber 20 576 08 2592
43 Ben diab Forage Mezloug 18 907.20 14 3024
44 Douali Forage Mezloug 15 1296 24 1728
45 O . chair Forage Ouricia 13 1123.20 24 1728
46 Maouane Forage Ouricia 4.20 166.32 11 604.80
47 Khbabcha Forage Ouricia 8 518.40 18 864
48 O . el hadef Forage Ouricia 7 100.8 4 691.20
49 Hassesna Forage Ouricia 02 43.20 06 216
50 Chirhoum Forage Chirhoum 1.5 108 20 302.40
51 Djaria Forage Beni fouda 12 345.60 8 1296
52 Ras El Ain Source
Bellouta – ouled si ali ben
naser
3 259.20 12 259.20
53 Reggada Source El hammam 3 259.20 12 259.20
Total 1248.16 89233.936 127979.20
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 357
OBSERVATIONS :
- Le débit exploité est de l’ordre de : 89233.936 m3 / j.
- Le volume d’eau disponible est de l’ordre de : 127979.20 m3 / j
Ce débit est réparti à travers les communes de l’aire d’étude comme suit :
Commune Population actuelle Débit disponible Débit exploité
SETIF 287574 21956.4 15905.016
AIN ARNET 42942 4492.80 2231.80
GUEDJEL 33503 7344.00 2808.00
OURICIA 17912 4104.00 1951.92
BENI FOUDA 17574 2116.80 972.00
MEZLOUG 17147 4752.00 2203.20
AIN ABESSA 16581 7613.20 2811.60
OULED SABER 12489 9072.00 2462.40
TOTAL 445722 61451.20 31345.936
Donc nous remarquons qu’il ya un surplus de l’ordre de 38745.264 m3 / j
Il est à noter qu’en matière de mobilisation de la ressource en eau, les besoins sont actuellement
suffisants.
La grande majorité de cette mobilisation converge au niveau de la station de traitement et de
pompage d’Ain Zada.
En effet, une panne électrique ou mécanique qui souviendrait éventuellement au niveau de cette
station, peut condamner les populations concernées à des restrictions drastiques de la distribution de
l’eau potable.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 358
IV.1.5. Evaluation des besoins en eau potable actuels
Les besoins en eau potable d’une agglomération sont étroitement lies au nombre d’habitant et
au niveau de vie sociale, pour notre cas on a pris pour le centre de l’aire d’étude qui est Sétif une
dotation de l’ordre de 200 l/ j/habitant, pour les centres limitrophes une dotation de : 120 l/j/h.
Les résultats sont représentés dans le tableau ci-dessous :
Commune Population actuelle Dotation Débit (m3/J)
SETIF 287574 200 57514.8
AIN ARNET 42942 200 8588.4
GUEDJEL 33503 150 5025.45
OURICIA 17912 150 2686.8
BENI FOUDA 17574 150 2636.1
MEZLOUG 17147 150 2572.05
AIN ABESSA 16581 150 2487.15
OULED SABER 12489 150 1873.35
TOTAL 445722 83384.1
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 359
IV.1.6. Les Infrastructures
IV.1.6.1. Les stations de pompage
Les infrastructures de base existantes sont :
La station de traitement et de pompage d’Ain Zada (Ain Taghrout) : celle-ci est alimentée
par l’ancienne conduite de diamètre Φ 1000 mm provenant du barrage d’Ain Zada et
refoule l’eau vers la ville de Sétif sur un linéaire de 12.455 kms au moyen d’une conduite
en acier de diamètre Φ 1000 mm.
Cette station est dans un état moyen, vu sa durée de vie qui est presque de 20 ans.
La station de pompage (mahdia) : elle est d’une capacité de production théorique de 600
l/s, dotée de trois groupes électropompes dont 02 sont mis en service et le troisième est
soumis comme réserve. Celle-ci reçoit les eaux refoulées de la station du barrage d’Ain
zada (Ain Taghrout) vers la ville de Sétif sur un linéaire de 16.321 km à travers une
conduite en acier de diamètre Φ 1000 mm.
La station de pompage 1 d’El Oued El Bared : elle refoule l’eau de la source d’El Oued El
Bared vers le réservoir tampon de capacité 1000 m3
La station de pompage 2 d’El Oued El Bared: elle est située à Amouchas et reçoit l’eau
du réservoir 1000 m3 et le refoule vers le réservoir tampon de capacité 1000 m
3 situé à
Thniet Ettine. De ce dernier l’eau est refoulée de manière gravitaire vers les réservoirs
2x3000 m3 de la ville de Sétif
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 360
IV.1.6.2. Les Grandes Adductions
Les grands transferts existants sont :
- Adduction du barrage Ain Zada vers la station de traitement Φ 1000 mm
- Adduction de la station de traitement (10.000m3) vers la station de pompage de Mehdia
Φ 1000 mm
- Adduction de la station de pompage de Mehdia vers les deux réservoirs répartiteurs
(2*10000m3) El Hidhab Φ 1000 mm
- Adduction réservoir 2*10.000 m3 vers les réservoirs répartiteurs 2*3000 m3 Φ1000 mm
- Adduction réservoirs répartiteurs 2*3000m3 vers réservoirs 2*3000m3 El Hidhab
Φ 400 mm fonte
- Adduction réservoirs répartiteurs 2*3000m3 vers réservoir 3000 m3 Maabouda
Φ 350 mm Pvc
- Adduction réservoirs répartiteurs 2*3000 vers réservoir Carlone 3000m3 + Nader
3000m3 Φ 160 mm
- Adduction réservoirs répartiteurs 2*3000 vers réservoir 1600 m3 Z.I Φ 350 mm
- Adduction source Oued El Bared vers réservoirs 2*3000 partiteurs Φ 600 mm
- Adduction conduite Ain Zada réservoir 500 m3 Ain Arnat Φ 200 mm acier
- Adduction conduite Ain Zada réservoir 1000 m3 Dmamgha Φ 150 mm acier
- Adduction forage Ben Ghadfa réservoir 1000 m3 El Bez Φ 250 mm acier
- Adduction forage Mahdia réservoir 500 m3 El Bez Φ 125 mm amiante ciment
- Adduction forage Mahdia réservoir 500 m3 El Bez Φ 125 mm amiante ciment
- Adduction forage Chirhoum réservoir 500 m3 Φ 90 mm acier galvanisé
- Adduction réservoir 500 m3 vers réservoir 150 m3 Φ 200 mm PVC
- Adduction Source Guerguour vers réservoir 150 m3 Φ 160 mm PVC
- Adduction forage Ain Lahdjar réservoir 1000 m3 Φ 150 mm
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 362
IV.1.6.3. Les Infrastructures De Stockage
Les eaux captées qu’elles soient superficielles ou souterraines, sont acheminées à travers les
conduites d’adduction (gravitaires ou par refoulement) vers Les ouvrages existants. Quelques uns sont
utilisés comme ouvrages tampons pour assurer une bonne pression, d’autres sont des ouvrages de
stockage qui servent à l’alimentation gravitaire par maintien des pressions.
IV.1.6.4. Synthèse:
Le système d’alimentation en eau potable de l’aire d’étude actuel repose sur des forages, des
sources et des barrages, particulièrement sur le barrage d’Ain Zada et la source d’El Oued El Bared .
-La Station De Traitement D’Ain Zada (Ain Taghrout) : elle est d’une capacité de 1000 l/s
partagée comme suit : 600 l/s vers Sétif - 300 l/s vers Bordj Bou-Arreridj et 100 l/s vers Bougaa .Son
mode de gestion devient de plus en plus complexe , les besoins en eau des extensions urbaines ,ne
cessent de se déployer ,et par conséquent la qualité de service exigée est en deçà des besoins ,malgré
que la suffisance de la mobilisation à laquelle de gros investissements ont été consentis.
C’est pour cette raison qu’une extension de la station de capacité de 300 l/s à été effectuée dont
150 l/s sont destinés à la ville de Sétif et 150 l/s à la ville de Bordj Bou-Arreridj.
-La Station De pompage de Mahdia: assure l’alimentation en eau potable de la ville de Sétif,
elle est d’une capacité de production théorique de 600 l/s, mais
réellement elle ne produit que 560 l/s (baisse de rendement), elle
fonctionne 24/24 sauf en cas d’incident ou d’arrêt programmé.
Son mode de gestion devient de plus en plus complexe, son
état est moyen, étant donné sa durée de vie qui est presque de 20 ans,
ce qui occasionne des pannes électriques ou mécaniques, cela d’une
part et d’autre part les besoins en eau des extensions urbaines ne
cessent de s’étaler, et par conséquent la qualité de service exigée est
en deçà des besoins, malgré que la suffisance de la mobilisation à
laquelle de gros investissements ont été consentis.
*La station de pompage 1 d’El Oued El Bared : elle refoule l’eau de la source d’El Oued El
Bared vers le réservoir tampon de capacité 1000 m3 *La station de pompage 2 d’El Oued El Bared: elle est située à Amouchas et reçoit l’eau du
réservoir 1000 m3 et le refoule vers le réservoir tampon de capacité 1000 m3 situé à Thniet Ettine
De ce dernier l’eau est refoulée de manière gravitaire vers les réservoirs 2x3000 m3 de la
ville de Sétif
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 363
IV.1.7. Répartition de l'aire d'étude en secteurs urbains
Les différents secteurs distingués à travers l'aire d'étude sont les suivantes :
Secteur I : Sétif ville et ses environs:
Le réseau d’alimentation en eau potable de la ville de SETIF fonctionne en système maillé avec
quelques ramifications, il est constitué de canalisations de diamètres et de matériaux différents
Secteur II : Ain Arnat ville et ses environs
Le réseau d’alimentation en eau potable d’Ain Arnat a été réalisé depuis 1991 (Mai) par des
conduites soit en Pvc ou en amiante ciment de diamètres variables entre 32mm et 300mm,
il fonctionne en système maillé avec des ramifications
Mahdia : Le centre est doté d’un réseau ancien d’alimentation en eau potable
fonctionne en système maillé avec des ramifications, constitué de canalisations de
différents matériaux et dont les diamètres varient entre32mm et 150mm en PVC et
Fonte
Bouhira : Le centre est doté d’un réseau ancien d’alimentation en eau potable
fonctionne en système maillé avec des ramifications, constitué de canalisations de
différents matériaux et dont les diamètres varient entre40mm et 160mm en PVC.
Ain Messaoud : Le centre est doté d’un réseau ancien d’alimentation en eau potable
fonctionne en système maillé avec des ramifications, constitué de canalisations de
différents matériaux et dont les diamètres varient entre 40mm et 160mm en PVC et
acier galvanisé.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 364
El Anasser : Le centre est doté d’un nouveau réseau d’alimentation en eau potable
fonctionne en système maillé avec des ramifications, constitué de canalisations en PEhd
dont les diamètres varient entre40mm et 110mm.
Khalfoune: L’ancien réseau d’alimentation en eau potable fonctionne en système
maillé avec des ramifications, il constitué de canalisations de en PVC dont les diamètres
varient entre 40mm et 110mm, par contre le nouveau réseau est constitué de
canalisations de en PEhd dont les diamètres varient entre 40mm et 110mm
Timelouka: Le réseau d’alimentation en eau potable fonctionne en système maillé avec
des ramifications, il est doté d’un réseau ancien constitué de canalisations de différents
matériaux et dont les diamètres varient entre 32mm et 150mm en PVC.
Ain Zada: Le réseau d’alimentation en eau potable fonctionne en système maillé avec
des ramifications, il est doté d’un réseau ancien constitué de canalisations de différents
matériaux et dont les diamètres varient entre 32mm et 150mm en PVC
Secteur III : Ain Abessa ville et ses environs
Chef lieu Ain Abessa :
L’agglomération du chef –lieu de la commune Ain Abessa compte un réseau de distribution en
AEP qui fonctionne en système ramifié dont les diamètres varient entre Ø40 mm et Ø 200 mm².
L’alimentation en eau est assurée à partir du réservoir semi enterré 1000M3, une conduite
principale de distribution Ø 250 mm en amiante ciment alimente un brise charge pour
régulariser la pression au sol au niveau de la partie basse, la deuxième conduite principale de
distribution Ø 200 mm en amiante ciment provenant du même réservoir est destinée à
alimenter la partie haute du chef –lieu.
Nous signalons qu’un piquage par Ø 90 mm en P.V.C est effectué sur la première conduite de
distribution Ø 250 mm en amiante ciment sert à doter les anciens réservoirs 3x75M3.
L’ancien château d’eau de capacité 100M3 situé à l’intérieur du tissu urbain existant est
actuellement alimenter à partir du nouveau réservoir 500M3 par le moyen d’un piquage Ø 110
mm sur la conduite principale de distribution Ø 200 mm.
Le réseau de distribution du chef lieu est réalisé en P.V.C Il est actuellement alimenté à
partir des réservoirs:(1000M3 / 500M
3 / 3*75M
3 / 100M
3 / 300M
3).
El Batha : Le réseau de distribution de ce centre fonctionne en système ramifié réalisé
par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 32 mm et Ø 125 mm.
Ce dernier est alimenté par le réservoir semi- enterré de capacité V = 500 M3.
El Kherba : Le réseau de distribution de cette agglomération fonctionne en système
ramifiât réalisé par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 40 mm et
Ø110 mm. Ce dernier est alimenté par 02 réservoirs semi-enterrés de capacité (V=300m3 et
100m3).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 365
Takouka : Le réseau de distribution de Takouka fonctionne en système ramifié réalisé
par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 63 mm et Ø 110 mm.
Ce dernier est alimenté
par le réservoir semi- enterré de capacité V = 100 M3
Zone eparse.
Le réseau de distribution est de type ramifié réalisé par des canalisations de type P.V.C de
différents diamètres.
L’alimentation en eau du réservoir 100M3 Chaabet Chorfa est assurer par le moyen d’un
conduite Ø 125 mm en PEhd gravitaire sur un linéaire de 2652 ml.
Ce réservoir assure à son tour l’alimentation en jusqu’au réservoir 100 M3 du centre
mechta El Kebir avec une conduite gravitaire Ø 125 mm (2160ml) et l’ancien réservoir de
capacité 50 M3 de Lemdarisse et Theniet souk.
Secteur IV : Guedjel et ses environs
Chef-Lieu Ras El Ma: Le problème du manque d’eau potable au niveau de la
commune de Guedjel est toujours persistant, de même que Ras El Ma centre, qui a connu
une amélioration concernant l’alimentation, après le branchement du réseau local au
réservoir situé à la cité des 1014 Logts, en utilisant une conduite de Ф 300mm, avec la
pression idéal sur tout le réseau, sachant que cette dernière était conçue afin de transporter
l’eau souterraine de Ras El Ma à Sétif vu l’abondance des eaux souterraines.
Guedjel :Le réseau d’alimentation en eau potable couvre tout le site de Guedjel sachant
que ce site est alimenté à partir d’un réservoir de capacité de stockage de 1000 m3 à partir
du forage (El Maadher) avec une conduite de Ф 300 mm, d’un coté et d’un autre réservoir
au niveau de Guedjel alimenté du forage (Mzara 2), avec une conduite de Ф 300 mm.
Bir Labiadh : Vu le développement de la population du site, le réservoir de l’ancien
village est devenu incapable de répondre au besoin en eau potable, alors les autorités
locales étaient dans l’obligation d’alimenter le site à partir d’un piquage au niveau de la
conduite alimentant Guedjel.
Bouaoudja : L’utilisation massive des réservoirs d’eau individuels, et surtout
l’utilisation des citernes galvanisées à l’entrée des habitations, prouve la crise en eau
potable que souffre la population locale, sachant que ce site était l’objet d’étude afin de
réaliser les travaux de branchement au réseau à partir du réservoir d’une capacité de
stockage de 250 m3 alimenté du forage de Bouaouadja.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 366
Secteur V : Ouled Saber et ses environs
Chef Lieu (Bir Souissi) Le réseau de distribution du chef lieu en eau potable est mixte
(maille, Ramifier).
Il est alimenté par deux Réservoirs semi enterré de capacité (300+500 M 3).
Il est constitué de conduites en PVC dont les diamètres varient entre Φ40 mm et Φ110 mm.
Ain Romaine: Le réseau de distribution du Ain romaine en eau potable mixte (maille,
Ramifier), Il est alimenté par deux Réservoirs semi enterré de capacité (300+500 M 3).
Il est constitué de conduites en PVC dont les diamètres varient entre Φ40 mm et Φ150 mm
Tiner : Le réseau de distribution du centre est mixte (maille, Ramifier)
Il est alimenté par réservoirs semi enterré de capacité 300 M 3.
Il est constitué de deux types de conduite (50% en PVC et 50% en Acier) dont les
diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 90 mm
Boughandjau : Le réseau de distribution d’eau potable de centre est maille, il est
constitué de deux types de conduite (80% en PVC et 20% en Acier) dont les diamètres
varient entre Φ 40 mm et Φ 150 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité 250 m3.
Bir Abdallah : Le réseau de distribution d’eau potable de centre est ramifier, il est
constitué de conduites en Acier dont les diamètres varient entre Φ 50 mm et Φ 100 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir sur élevé de capacité de 100 M 3.
El Hemalette : Le réseau de distribution d’eau potable de centre est ramifier, il est
constitué de deux types de conduite (30% en PVC et 70% en Acier) dont les diamètres
varient entre Φ 40 mm et Φ 90mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité de 250 m3
Benzerar : Le réseau de distribution d’eau potable de centre est ramifier, il est constitué de
deux types de conduite (2 km linéaire en PVC - 600 ml linéaire en Acier) dont les
diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 63 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité de 50m3.
MTAT Arair: Le réseau de distribution d’eau potable de Mtat est ramifier, il est
constitué de conduite en PVC dont les diamètres varient entre Φ 32 mm et Φ 63 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité de 50M3.
MTAT
El Khangua : Le réseau de distribution d’eau potable de Mtat
est ramifier, il est
constitué de conduite en PVC dont les diamètres varient entre Φ 32 mm et Φ 63 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité de 50 m3
MTAT
Draa Halima :
Il y’a un réservoir de capacité 100 M 3 proposé dans M
tat Draa Halima
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 367
Secteur VI : Mezloug ville et ses environs
Chef lieu : Le réseau de distribution du chef lieu est réalisé en matière de type P.V.C
Actuellement alimenté a partir de 02 réservoirs :
- Réservoir 150 m 3 sur élevé
- Réservoir 300 m3 sur élevé
Chacun de ses réservoirs à son cote radier différente à celle de l’autre .le réseau de
distribution du chef lie fonctionne en système maillé avec quelques ramifications de
diamètre varie entre Ø 60 mm et Ø 200 mm
H’chichia : Le réseau de distribution de ce centre est de type maillé avec des
ramifications réalisé par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 40
mm et Ø 200 mm. Il est alimenté par un réservoir :
Réservoir 100 m 3 non fonctionnel actuellement alimenté à partir du forage ben Ghadfa
Hammam O.YELLES et Hammam.GARE
Hammam Gare : Le réseau de distribution de ce centre est de type maillé avec des
ramifications réalisé par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 32 mm
et Ø 125 mm. Il est alimenté par deux réservoirs :
- Réservoir 25 m 3 sur élevé
- Réservoir 250 m3 sur élevé
Hammam O.Yelles : Le réseau de distribution de ce centre est de type maillé avec des
ramifications réalisé par des canalisations de type P.V.C de diamètre varie entre Ø 40
mm et Ø 110 mm. Il alimenté té par un réservoir : V 50 m 3 sur élevé
Secteur VII : Beni Fouda ville et ses environs
Chirhoum : Le réseau de distribution d’eau potable du centre est ramifier, il est
constitué de conduites en PVC dont les diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 90 mm.
L’alimentation de ce dernier est assurée par le réservoir semi enterré de capacité de 100 m3
MTAT
Ouled Ali Ben Naser : Cette mechta a bénéficié d’un projet sectoriel d’AEP, le
réseau de distribution d’eau potable de Mtat
est ramifier, il est constitué de conduite en
PEhd dont les diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 110 mm.
L’alimentation de ce réseau est assurée par deux réservoirs semi enterré de capacités :
v 100 m3 et v 150 m
3
MTAT
Bellouta : Cette mechta a bénéficié du même projet que celui de mechta Ouled
Ali Ben Naser , le réseau de distribution d’eau potable de Mtat
est ramifier, il est constitué
de conduite en PEhd dont les diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 110 mm.
MTAT
El Hammam : Le réseau de distribution d’eau potable de cette Mtat
est ramifier,
il est nouveau les travaux sont achevés à 100%, constitué de conduites en PEHD dont les
diamètres varient entre Φ 40 mm et Φ 110 mm, Il est alimenté par unréservoir semi enterré
de capacités : v 100 m3.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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commune Dot
(l/s)
Nbre
d’habitant Consommation (m3/j)
2008 2013 2018 2028 2008 2013 2018 2028
Sétif 200 287574 311328 333741 379760 57514.8 62265.6 66748.2 75952
Ain Arnet 200 42942 49782 54969 63810 8588.4 9956.4 10993.8 12762
Guedjel 150 33503 36270 38500 42530 5025.45 5440.5 5775 6379.5
Ouricia 150 17912 19776 21410 24125 2686.8 2966.4 3211.5 3618.75
Beni Fouda 150 17574 18932 19997 21872 2636.1 2839.8 2999.55 3280.8
Mezloug 150 17147 19306 21316 25480 2572.05 2895.9 3197.4 3822
Ain Abessa 150 16581 17862 18867 21048 2487.15 2679.3 2830.05 3157.2
Ouled Saber 150 12489 13789 14928 17155 1873.35 2068.35 2239.2 2573.25
Aire d’étude 445722 487045 523728 595780 83384.1 91112.3 97994.7 111546
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 369
IV.1.8. Besoin en moyen de stockage :
La capacité en moyen de stockage est une fonction de la consommation maximum journalier tel que :
Cst = 50 x Qmax.j.
= 50 x Kmax.j x Qmay.j.
Avec K = 1.20
D’où on peut dresser le tableau suivant :
Tableau représentant les besoins en moyen de stockage aux déférents termes.
Agglomération SETIF AIN
ARNET GUEDJEL OURICIA
BENI
FOUDA MEZLOUG
AIN
ABESSA Ouled Saber
Cou
rt
term
e
2013
Qmaxj 74718.72 11947.68 6528.6 3559.68 3407.76 3475.08 3215.16 2482.02
Capacité théorique 37359.36 5973.84 3264.3 1779.84 1703.88 1737.54 1607.58 1241.01
Capacité pratique 37400.00 6000.00 3300.00 1800.00 1750.00 1750.00 1600.00 1250.00
Moyen
term
e 2018
Qmaxj 80097.84 13192.56 6930 3853.8 3599.46 3836.88 3396.06 2687.04
Capacité théorique 40048.92 6596.28 3465 1926.9 1799.73 1918.44 1698.03 1343.52
Capacité pratique 40050.00 6600.00 3500.00 1950.00 1800.00 1950.00 1700.00 1350.00
lon
g t
erm
e
2028
Qmaxj 91142.4 15314.4 7655.4 4342.5 3936.96 4586.4 3788.64 3087.9
Capacité théorique 45571.2 7657.2 3827.7 2171.25 1968.48 2293.2 1894.32 1543.95
Capacité pratique 45600.00 7700.00 3850.00 2200.00 2000.00 2300.00 1900.00 1550.00
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 370
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 371
IV.1.9. Déficit en moyen de stockage :
A Commune de Sétif :
Capacité existante : Cexistante = 58400 m3.
Déficit actuel (2008) : Négatif m3.
Déficit à court terme : Négatif m3.
Déficit à moyen terme : Négatif m3.
Déficit à long terme: Négatif m3.
B Commune de Ain Arnet:
Capacité existante : Cexistante = 4600 m3.
Déficit actuel (2008) : Négatif m3.
Déficit à court terme : 1400m3.
Déficit à moyen terme : 2000m3.
Déficit à long terme: 3000 m3.
C Commune de Guedjel :
Capacité existante : Cexistante = 2250 m3.
Déficit actuel (2008) : -----m3.
Déficit à court terme : 1050m3.
Déficit à moyen terme : 1250m3.
Déficit à long terme: 1600m3.
D Commune de Ouricia:
Capacité existante : Cexistante = 2050 m3.
Déficit actuel (2008) : Négatif m3.
Déficit à court terme : Négatif m3.
Déficit à moyen terme : Négatif m3.
Déficit à long terme: 150 m3.
E Commune de Beni Fouda:
Capacité existante : Cexistante = 650 m3.
Déficit actuel (2008) : -----m3.
Déficit à court terme : 1100m3.
Déficit à moyen terme : 1150m3.
2. Déficit à long terme: 1350 m3.
F Commune de Mezloug:
Capacité existante : Cexistante = 1025 m3.
Déficit actuel (2008) : -----m3.
Déficit à court terme : 725m3.
Déficit à moyen terme : 925m3.
Déficit à long terme: 1275 m3
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 372
G Commune de Ain Abessa:
Capacité existante : Cexistante = 3925 m3.
Déficit actuel (2008) : Négatif m3.
Déficit à court terme : Négatif m3.
Déficit à moyen terme : Négatif m3.
Déficit à long terme: Négatif m3.
H Commune de Ouled Saber:
Capacité existante : Cexistante = 1850 m3.
Déficit actuel (2008) : - Négatif m3.
Déficit à court terme : Négatif m3.
Déficit à moyen terme : Négatif m3.
Déficit à long terme: Négatif m3.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 373
IV.2. Assainissement des eaux usées et drainage des eaux pluviales:
IV.2.1. Drainage des eaux pluviales:
Introduction
Afin de protéger les agglomérations contre les eaux pluviales et en particulier contre les
inondations dévastatrices, il est judicieux de faire une réflexion générale sur l’ensemble composé des
bassins versants et des impluviums correspondants.
Après les prospections opérées sur les lieux en vue d’un diagnostic plus ou moins avancé sur
l’existant en matière d’infrastructures et d’ouvrages de protection (voir plans). Pour cette première
phase de I’ étude, il est plus pratique de raisonner sur un aménagement spatial dans un but précis
qu’est la protection de l’ensemble urbanistique par la levée de toutes les contraintes en orientant les
aménagistes vers les pôles adéquats pour certaines éventuelles extensions.
Ainsi, toutes les variantes et mesures à entreprendre pour la protection de l’ensemble de l'aire
d'étude feront l’objet de détails dans les phases à venir.
Ces alternatives sont relatives aux opérations suivantes consistant à :
- Traiter des réseaux hydrographiques et leurs bassins versants.
- Compléter les opérations de rééquilibrage de certains ouvrages.
- Entreprendre des opérations à l’échelle de l’agglomération, à savoir :
Entretien du réseau, redimensionnement, réalisation d’ouvrages...
Pour ce faire, l’ensemble intercommunal sera composé de zones distinctes en matière de
traitement de réseau hydrographique.
Ce traitement consistera en la préparation de l’assiette, qui pourra faire l’objet
de supports actuels et futurs d’importantes expansions en matière d'urbanisme.
Aussi, comme pour l'assainissement des eaux usées, cette préparation résultera de la répartition
de l'aire d'étude en secteurs urbains distinctes, par cours d’eau (collecteurs primaire).
IV.2.1.1. Répartition de l'aire d'étude en secteurs urbains
Les différents secteurs distingués à travers l'aire d'étude sont les suivants :
Secteur I : Sétif ville et ses environs:
Ce secteur comprend le bassin de la ville de Sétif, et ses environs, y compris les régions: Ouest
( bassin de Chouf El Kedded) , Est ( bassin d'el Hassi ) Nord ( le bassin de Fermatou ) Sud (
bassin de Sfiha ), etc.... tout ces bassins déversent dans le bassin principal qui est le bassin de
Oued Bousellam
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Secteur 2: Ain Arnet ville et ses environs:
Ce secteur comprend le bassin d'Oued Sommar, Oued Abd El Beg, Oued el dehab, Oued El
Bouhira, Oued Khalfoune , Oued El Anasseur .
Secteur 3: Ain Abessa ville et ses environs:
Etant donné que le relief de la commune d’Ain Abessa présente des hautes plaines, des
piémonts et des montagnes dont la déclivité est importante dépassant 12.5% surtout à proximité
de Djebel Megres situé au Nord du chef-lieu de la commune.
La commune d’Ain Abessa est drainée par le bassin d’Oued Karoua qui est l’un des plus
importants sous-bassins du grand bassin versant de l’Oued Bou Sellam.
Le bassin versant de Djebel Megres est drainé par des oueds et plusieurs effluents en traversant
l’agglomération de Takouka du Nord au Sud.
Ces oueds favorisent l’écoulement des eaux de pluie à un régime torrentiel, cependant pour
bien parer à ce phénomène de glissement des terres et dans le but de protéger le village contre
toutes formes d’érosions ou de glissement ou autres dangers probables.
Secteur 4: Guedjel ville et ses environs:
Ce secteur fait partie des hautes plaines sétifiennes, il est peu dense, et se caractérise par un
relief assez plat, il comprend le bassin d'Oued Mkhalfa.
Secteur 5: Ouled Saber ville et ses environs:
Ce secteur est basé sur des bassins de cours d’eau temporaires
On distingue les oueds suivants: Oued Ain Romaine, Oued Feidh El Aouda, Oued Tiner , Oued
Lemkhalfa, Oued Arair
Tous ces cours d’eau demeurent tributaires de la faiblesse et de l’irrégularité des
précipitations.
Secteur 6: Mezloug ville et ses environs:
Ce secteur fait partie des hautes plaines sétifiennes, il est peu dense, et se caractérise par un
relief assez plat.
Nous signalons que l’Oued Boussellam passe à la limite Ouest du chef-lieu en traversant la
commune du Nord au Sud qui se déverse directement au barrage Ain Zada.
Secteur 7: Beni Fouda ville et ses environs:
ce relief de cette zone présente des déclivités très importante dépasse 12.5%.elle est drainé par
des bassins
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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IV.2.1.2. Milieux Récepteur des eaux Pluviales:
Les eaux pluviales à travers l'aire d'étude se rejettent toutes dans l'artère primaire de l'ensemble
qui est Oued Bousellem qui suit son cheminement pour se déverser à la fin dans le barrage de
Ain Zada, les importants cours d'eau à travers l'aire d'étude sont :
Oued Chouf El Kedded
Oued El Ouricia,
Oued Fermatou
Oued El Hassi
Oued Ain Romaine
Oued Bousellem
Oued Arair
Oued Karoua
IV.2.2. Assainissement Des Eaux Usées:
Introduction
Dans le but de la protection des agglomérations contre les eaux nuisibles, ménagères et
industrielles, une réflexion sur la préservation du milieu récepteur s'impose à savoir la
dépollution des cours d'eau et l'atténuation des charges nocives, vers les oueds.
Pour faire l'ensemble intercommunal composé des secteurs distincts en matière de rejets d'eaux
usées, nécessitent une préparation de l'assiette support actuelle et futur d'importantes expansions
en matière d'urbanisme
Dans notre étude inter communal on a partagé (divisé) l'aire d'étude en secteurs urbains
distincts comme suit:
IV.2.2.1. Répartition de l'aire d'étude en secteurs urbains
Les différents secteurs distingués à travers l'aire d'étude sont les suivantes :
Secteur I : Sétif ville et ses environs:
Les réseaux d’assainissement de la ville de SETIF fonctionnent en système unitaire sauf le
réseau de la ZHUN qui est conçu et réalisé en système séparatif avec quelques tronçons en
système unitaire.
Le réseau d’assainissement de la ville est actuellement muni de quartes station de relevage
conçus et réalisés en vue d’éliminer les rejets illicites dans les oueds; de converger ces rejets
vers la station d’épuration de AIN SFIHA.
Les rejets qui demeurent actuellement à l’air libre sont :
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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- Bassin NORD du secteur Hachemi et secteur SNTR qui se rejetent dans l’Oued EL-
HASSI.
- Le bassin de la zone industrielle.
- Les bassins de Chouf-Lekdad ; Gaoua ; Abid ali et bassin d’El-Bez, où le rejet s’effectue
dans l’Oued Boussellam.
Les réseaux d’assainissement des agglomérations de Fermatou et El Hassi sont actuellement
fonctionnent en saturation à cause de l’extension du tissu urbain.
D’après l’état actuel des réseaux d’assainissement de Gaoua; Abid Ali; Ain Trik; Chouf
Lekdad et El Bez ils ont nécessite d’une rénovation totale.
Vu l'extension brusque de ce secteur certains tronçons du réseau d'assainissement ont devenu
sous dimensionnés, ce qui a mené les services concerner a rénové ces tronçons et réaliser un
collecteur de périphérique afin d'accumuler les rejets des eaux usées qui se rejettent dans l'oued
Bousellem et les acheminer vers la station de relevage de Abid Ali dans un collecteur de
diamètre Φ1000 mm
Secteur II : Ain Arnat ville et ses environs
Le réseau d’assainissement de Ain Arnat a été réalisé en 1978 en système unitaire, puis avec le
développement rapide de la ville, ce réseau a été rénové et étendu en deux tranches, la première
en 1988 et la deuxième en 1990, mais toujours avec le problème de développement rapide le
réseau est devenu vétuste et sous dimensionné
Néanmoins, les eaux usées de la partie Sud de la ville sont rejetées directement dans l’Oued
Sommar à 2 Kms en amont de la retenue collinaire qui est actuellement utilisée pour
l’irrigation.
Les eaux usées de la partie Sud -Nord sont rejetées dans un bassin de décantation puis vers
l’Oued Sommar, notons par ailleurs que les ouvrages d’assainissement tels que les déversoirs
d’orage et le bassin de décantation ne sont pas entretenus., ce qui a nécessite une nouvelle étude
et qui a été effectué par un bureau d’étude.
Actuellement tous les rejets Sud et Nord de la ville d'Ain Arnat sont pris en charge par deux
collecteurs principaux de diamètres variables entre 1200mm et 2000mm; un qui est le
collecteur de la partie Nord à été réalisé en 2006 l’autre est en cours de réalisation afin de
collecter le volume total des eaux usées de la ville vers la station d'épuration prévue.
Mahdia : La partie Ouest du village composée des lotissements assaini par un réseau
réalisé en 1992, les eaux usées de cette partie sont rejetées directement sans épuration dans
l’Oued El-Dhib .
La partie Est est plus importante est assainie par un réseau réalisé en 1982, les eaux usées
sont rejetées dans l’Oued Abd El Beg sans épuration. Notons que le réseau est très mal
entretenu, surtout le rejet du réseau de la partie Est.
Vue l’extension rapide le réseau est devenu sous dimensionné, une étude à été réalisé
récemment dont les travaux en phase finale ainsi que l’achèvement d’étude de transfert des
eaux usées vers la station de lagunage (prise par direction du ministère).
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Bouhira : Le centre de Bouhira est très mal assaini, le réseau est ancien et vétuste, une
partie des habitations qui sont au Nord - Est du CW N° 14 est assainie par un réseau récent
réalisé en 2002 (collecteur principal), notons que les eaux usées sont rejetées sans
épuration dans l’Oued Bouhira ou fosses septiques.
Ain Messaoud :L’extension du réseau d’assainissement a été entrepris par l’A.P.C
anarchiquement sans étude, ce qui a engendré des problèmes dans le réseau (fuite des
collecteurs etc...) ce qui nous amène à dire que le centre de Ain Messaoud est mal assaini
et que sont réseau nécessite une rénovation.
El Anasser : La partie Ouest comprenant l’école, La mosquée, la caserne de la
gendarmerie national, L’EMIVAR et quelques habitations est assainie par un réseau récent
réalisé en 1991, ce réseau n’est pas muni d’un bassin de décantation, les eaux usées sont
rejetées vers l’Oued El Anasseur .
La partie Est qui est composée d’habitations est mal assainie à cause du problème de
raccordement anarchique sans étude (conditions d’auto curage, et réseau sous
dimensionné) . Les eaux usées sont rejetées vers un autre Oued.
Khalfoune: La majorité des habitations et le lotissement de Khalfoune se trouvent à
l’Est de la route CW. 140, cette partie est mal assainie a part les lotissements 86 qui sont
dotée d’un réseau récent qui collecte
Les eaux usées sont rejettes dans L’Oued Khalfoune, sans épuration, notons que
l’assainissement de la partie Ouest est pris en compte dans l’étude de restructuration de
Khalfoune.
Timelouka: Le centre est doté d’un réseau réalisé en 1980, les eaux usées sont rejetées
dans l’Oued, le réseau nécessite une rénovation totale.
Ain Zada: Le réseau d’assainissement a été réalisé en 1990, il est pourvu d’un déversoir
d’orage et d’un bassin de décantation. L e centre de Ain Zada est bien assaini néanmoins,
on a constaté que le réseau n’est pas entretenu notamment le déversoir d’orage et le bassin
de décantation.
Une partie du centre nécessite une rénovation, l’extension de son réseau et le
prolongement du collecteur principal
C O N C L U S I O N
L’assainissement des centres est considéré facile du fait qu’ils sont tous situés à
proximité d’un ou plusieurs Oueds. (Rejet dans les exutoires naturelles) mais après étude des
réseaux (auto curage et sur dimensionnement décantation et épuration) c’est à dire une étude
détailler pour préserver l’environnement. Ou proprement dit le milieu naturel
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 378
Secteur III : Ain Abessa ville et ses environs
Le réseau d’assainissement des eaux usées et le drainage des eaux pluviales du chef-lieu
Ain Abessa est de type unitaire, dont les diamètres varient entre Ø 300 mm et Ø 1500mm.
Le rejet des eaux usées et des eaux pluviales se fait à l’oued sans la moindre épuration.
El Batha : Le réseau d’assainissement de l’agglomération est conçu et réalisé en
système unitaire.
Les eaux usées et les eaux pluviales sont drainés par des collecteurs de différents diamètres
varient entre Ø 300 et Ø 800, les eaux usées et les eaux pluviales se collecte rejettent vers
l’oued.
El Kherba :Le réseau d’assainissement est conçu et réalisé en système unitaire
Les eaux usées et les eaux pluviales sont drainées par des collecteurs de différents
diamètres varient entre Ø 300 et Ø 800, les eaux usées et les eaux pluviales se collecte
rejettent vers l’oued.
Takouka :Le réseau d’assainissement est conçu et réalisé en système unitaire
Les eaux usées et les eaux pluviales sont drainés par des collecteurs de différents diamètres
varient entre Ø 300 et Ø 500, les eaux usées et les eaux pluviales se collectent vers l’oued.
Secteur IV : Guedjel et ses environs
Le réseau d’assainissement des eaux usées et drainage des eaux pluviale au niveau de la
commune de Guedjel est de type unitaire en béton ordinaire et en béton armé centrifuge à
emboîtement avec ou sans joints, le réseau actuels couvre les agglomérations suivantes :
chef-lieu Ras el ma.
Agglomération secondaire Guedjel.
Agglomération secondaire Bir labiodh
Chef-Lieu Ras El Ma:Le réseau d’assainissement des eaux usées et le drainage des
eaux pluviales couvrent la totalité de la zone urbaine du chef lieu.
Les diamètres des conduites du réseau secondaire varient entre 300 à 400 mm, alors
que les conduites principales et primaires comptent des diamètres variables entre 1000 et
2000 mm.
Le collecteur final du rejet de la ville est de diamètre 2000mm, se fait au niveau du bassin
de décantation et ensuite au milieu naturel.
Guedjel : Le réseau d’assainissement des eaux usées et drainage des eaux pluviale au
niveau du centre de Guedjel est de type unitaire répartie sur trois réseaux secondaires selon
la nature du tissu urbain, le diamètre des conduites de ce dernier varie entre 300 et 700mm,
se collectent dans un rejet primaire de diamètre 1200mm, ce dirigeant vers oued Mkhalfa,
qui est le rejet final sans traitement.
Les zones éparses souffrent de l’absence totale du réseau d’assainissement. On remarque
l’utilisation des fosses septiques
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 379
Bir Labiadh :Le réseau d’assainissement des eaux usées et drainage des eaux pluviales
au niveau du centre de Bir Labiadh est de type unitaire, réparti en deux réseaux:
- LE premier réseau concerne l’ancien village agricole qui nécessite un entretien
permanant.
- Le deuxième est en bon état qui représente les nouveaux lotissements où les
diamètres des conduites varient entre 300mm et 600mm, se collectent dans un
rejet primaire, le rejet se fait dans un bassin de décantation situé au Sud du tissu
urbain, ce bassin est en état de dégradation très avancé, donc il est nécessaire
d’assurer un entretien permanant.
Bouaoudja : Ce centre souffre de l’absence totale du réseau d’assainissement. On
remarque l’utilisation des fosses septiques.
Secteur V : Ouled Saber et ses environs
Chef Lieu (Bir Souissi) Le réseau assainissement de Bir Souissi est réalisé en système
unitaire de diamètres varient entre Ф 300-1000 mm (300 - 400 en béton comprimé, 500-
1000 en béton armé), les eaux usées et les eaux pluviales sont déversées vers l’oued Ain
romaine, après avoir passé par un déversoir d’orage.
Ain Romaine: Le réseau assainissement de Ain romaine est réalisé en système unitaire
de diamètre varient Ф 300-800 mm (300 - 400 en béton comprimé, 500-800 en béton
armé), les eaux usées et les eaux pluviales sont déversées vers l’oued Ain romaine
Tiner : Le réseau assainissement de Tiner est réalisé en système unitaire de diamètre
varient Ф 200-800 mm (200 - 400 en béton comprimé, 500-800 en béton armé), les eaux
usées et les eaux pluviales sont déversées vers l’oued Tiner, dans le réseau il y’a un
déversoir d’orage.
Boughandjau : Le réseau assainissement de Boughandja est réalisé en système unitaire
de diamètre varient Ф 300-500 mm (300 - 400 en béton comprimé, 500 en béton armé), les
eaux usées et les eaux pluviales sont déversées vers l’oued Tiner
Bir Abdallah : Le réseau assainissement de Bir Abdallah est réalisé en système unitaire
de diamètre varient Ф 300-500 mm (300 - 400 en béton comprimé, 500 en béton armé), les
eaux usées et les eaux pluviales sont déversées vers l’oued Arair
El Hemalette : Le réseau assainissement de Bir Abdallah est réalisé en système unitaire
de diamètre Ф 300 en béton comprimé, les eaux usées et les eaux pluviales sont déversées
vers trois fosses Septiques.
Benzerar : Une étude du réseau d’assainissement de Benzerer a été approuvée,
(système unitaire de diamètre Ф 300 en béton comprimé, les eaux usées et les eaux
pluviales sont déversées vers oued benzerar)
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Secteur VI : Mezloug ville et ses environs
Le réseau d’assainissement du chef lieu est réalisé en système unitaire.
Les eaux usées et les eaux pluviales sont drainés du nord vers le sud ouest par des collecteurs
de différents diamètres varie entre Ø 250 à Ø 800 vers des décanteurs danslesquelles les
eaux sont traitées et puis rejeté vers l’oued.
H’chichia : Le réseau d’assainissement est réalisé de type unitaire. Les eaux usées et les
eaux pluviales sont drainés par des collecteurs de différents diamètres varie entre Ø 250 et
Ø 500, après le déversement des eaux pluviales vers l’oued par le moyen d’un déversoir
d’orage, les eaux usées se collectent vers un décanteur dans lesquelles se rejettent vers
l’oued.
Hammam O.YELLES et Hammam.GARE Le réseau d’assainissement est conçu et
réalisé en système unitaire
Les eaux usées et les eaux pluviales sont drainés par des collecteurs de différents diamètres
varie entre Ø 300 et Ø 500, après le déversement des eaux pluviales vers l’oued au biais du
déversoir d’orage les eaux usées se collecte vers un décanteur dans lequel les eaux se
décante et puis rejeté vers l’oued.
Secteur VII : Beni Fouda ville et ses environs
Les eaux qui arrivent a la station proviennent de deux rejet, le premier est situé au sud -est de
la ville (rejet n° 01) alors que l’autre au sud (rejet n° 02).
- Le réseau de collecte et de raccordement à la station de lagunage est de type unitaire.
- Les eaux sont à caractère urbains.
- La station est dimensionnée pour l’horizon 2020.
- La capacité de la station de lagunage est de 11 000 eq/hab.
- Les effluents sont destinés à être utilisées pour l’agriculture, avec un débit rejeté :
1207 m3/j
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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IV.2.2.2. Evaluation du volume d’eaux usées à travers l’aire d’étude
commune Dot (l/s) N
bre d’habitant Consommation (m
3/j)
2008 2013 2018 2028 2008 2013 2018 2028
Sétif 200 287574 311328 333741 379760 46011.8 49812.48 53398.56 60761.6
Ain Arnet 200 42942 49782 54969 63810 6870.72 7965.12 8795.04 10209.6
Guedjel 150 33503 36270 38500 42530 4020.36 4352.4 4620 5103.6
Ouricia 150 17912 19776 21410 24125 2149.44 2373.12 2569.2 2895
Beni Fouda 150 17574 18932 19997 21872 2108.88 2271.84 2399.64 2624.64
Mezloug 150 17147 19306 21316 25480 2057.64 2316.72 2557.92 3057.6
Ain Abessa 150 16581 17862 18867 21048 1989.72 2143.44 2264.04 2525.76
Ouled Saber 150 12489 13789 14928 17155 1498.68 1654.68 1791.36 2058.6
Aire d’étude 445722 487045 523728 595780 66707.3 72889.84 78395.76 89236.8
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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IV.2.2.3. Milieux récepteurs des eaux usées:
Secteur 1 : Rejet final des eaux traitées par la station d'épuration d'Ain Sfiha dans l'oued
Secteur 2: Rejet final des eaux usées dans le milieu naturel sans épuration
Secteur 3: Rejet final des eaux usées dans le milieu naturel sans épuration
Secteur 4: Rejet final des eaux usées dans le milieu naturel sans épuration
Secteur 5: Rejet final des eaux usées dans le milieu naturel sans épuration
Secteur 6: Rejet final des eaux usées dans le milieu naturel sans épuration
Secteur7: Rejet final des eaux usées au niveau des étangs de stabilisation.
Le traitement naturel prévu au niveau des étangs de stabilisation est très lent mais efficace. L’espace
occupé par les lagunes est très important.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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SYNTHESE HYDRAULIQUE
L’analyse de l’aire d’étude est l’ensemble primordial pour la définition et la compréhension
de toute tache à prévoir à son niveau. C’est l’outil d’articulation entre l’existant et un processus
d’amélioration et de création.
La réorganisation est une intervention sur les réseaux d’assainissement et d’eau potable
ainsi que l’adoption de nouveaux dispositifs
L’objet de cette opération est l’amélioration du fonctionnement des réseaux à travers l’aire
d’étude. Cela permettra la bonne et parfaite répartition ainsi que l’assurance du minimum de
prestation de service.
Concernant le réseau d'A. E. P
Les problèmes posés dans cette étude sont les suivants
- Faible potentialité d’eau souterraine et superficielle
- Manque de moyens de stockage par rapport aux extensions urbaines apparues
- La mauvaise gestion qui mène à d’énormes problèmes d’alimentation en eau potable
dans certaines zones de l’aire d’étude
- Rendement de réseau insuffisant vu son ancienneté et son mauvais état
- Difficultés à assurer un programme de distribution homogène
- Présence des zones mal desservies
Parmi les interventions à envisager, nous citons :
- La recherche d’autres ressources hydriques et augmenter les ressources actuelles
- Réhabilitation des zones mal desservies
- La reconsidération de la gestion des réseaux d’alimentation en eau potable (système
de télégestion)
- Fourniture de toutes les dispositions nécessaires pour créer dans des conditions
favorables de vie économique et sanitaire tel que :
*Réduction des pertes par la mise en place de vannes de régulation
*Mettre en place la sectorisation pour assurer une distribution équitable
* stations de pompages à renouveler
* automatiser le fonctionnement du pompage
*renouveler les équipements électromécaniques
* redimensionner les groupes électropompes
* améliorer le rendement du réseau
* création d’une cellule de recherche de fuites
* optimisation des pompages
- La mobilisation (équipement) des extensions par des réseaux d’assainissement et
d’alimentation en eau potable étudiés avant de les faire viabiliser
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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- Accéder à la technique de stockage et de filtrage des eaux pluviales et mettre les
dispositifs nécessaires et appropriés pour cette technologie
- Mise en place du réseau d’alimentation en eau potable au préalable au profit des
localités et zones d’habitat qui en sont dépourvues avant toute opération de création,
(éviter avant terme l’anarchie dans l’exploitation de la nappe phréatique).
- Procéder par une démarche de piquetage étudiée, rationnelle, contrôlée et selon les
besoins exprimés par les zones d’habitat, afin de veiller à la préservation de la nappe
phréatique combien menacée contre le tarissement (rabattement).
- La rénovation de l’ancien réseau d’AEP et son remplacement par un nouveau réseau
en PEHD à travers l’aire d’étude (pour éliminer ou diminuer le nombre de fuites
soudaines ou spontanées).
Concernant le réseau d'assainissement
De manière générale la majeure partie de l'aire d'étude est assaini par des réseaux unitaires
de diamètres variables
L'assainissement se fait soit par le biais des stations de relevages vers la station de traitement
et d'épuration, soit par des décanteurs ensuite vers l'exutoire naturel soit par stations de lagunages
ou vers des fosses septiques. L’assainissement des centres est considéré facile suivant l'importance
des groupements d'habitat du fait qu’ils sont tous situés à proximité d’un ou plusieurs Oueds. (Rejet
dans les exutoires naturelles) mais après étude des réseaux (auto curage et sur dimensionnement
décantation et épuration) c’est à dire une étude détailler pour préserver l’environnement. Ou
proprement dit le milieu naturel.
Certaines agglomérations sont dépourvues de réseau d’assainissement et les eaux usées sont
rejetées directement à l’air libre sans aucun control ou traitement ce qui provoque des odeurs
nuisibles et des dangers nocives.
Pour la station de lagunage de BENI FOUDA elle est conçu sur un terrain glissant ce qui à
mené a des dégradations des ouvrages de cette dernière
Pour ce qui a été déjà cité si dessus des actions ont étés proposées pour préserver
l'environnement contre les influents nocives qui menasse la nature et l'entourage vitale
Parmi les interventions à envisager, nous citons :
L’analyse de l’état de fait nous a permis de constater ce qui suit :
Le périmètre de l’aire d’étude fait partie des hautes plaines dans toute sa majorité, il se
caractérise par de fortes altitudes à un relief très accidenté, et un réseau hydrographique très dense.
Ces éléments ont une influence négative sur la totalité de l’aire d’étude et engendrent des
problèmes tels que : Le phénomène de l’érosion qui a une influence négative sur l’utilisation des
sols.
Comme solutions nous pouvons proposer les interventions suivantes :
- Réalisation des digues auprès des terrains perméables pour faciliter la perméabilité des eaux
et alimenter la nappe phréatique.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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- La construction des amortisseurs (obstacles) afin de :
Réduire la vitesse de ruissellement des eaux pluviales
Diminuer l’effet de l’érosion hydrique
La réalisation des gabionnages des cours d’eaux
la réalisation des bassins de rétention (retenues collinaires) en aval des cours d’eaux
afin de mettre à profit par l’exploitation des eaux de ruissellement selon une
technique rationnelle et scientifique.
- La reconsidération de la gestion des réseaux d’assainissement
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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IV.3. L’environnement et la protection des sites :
Dans le cadre de l’étude intercommunale de Sétif, il ne s’agit pas d’établir une étude exhaustive et
approfondie sur l’environnement, car cela relève d’une étude spécifique, qui nécessite des moyens
appropriés et spécifiques.
Néanmoins, il sera exposé dans ce volet le problème de la pollution, à l’intérieur de l’aire d’étude,
sous ses principales formes et son impact sur l’environnement, afin de sensibiliser les autorités
compétentes sur ce fléau des temps modernes.
Préoccupation mondiale, la pollution est un fléau qui s’est amplifié et généralisé au cours de la
deuxième moitié du vingtième siècle au rythme accéléré du développement technologique.
Avec le temps, la pollution a gagné toutes les sphères : l’hydrosphère, la lithosphère et
l’atmosphère. Elle a même dépassé les limites de la biosphère puisqu’elle a atteint la stratosphère
(couche d’ozone).
L’homme est donc confronté actuellement à une pollution multiple :
- Pollution hydrique
- Pollution atmosphérique
- Pollution du sol
Celle-ci détruisant à une allure préoccupante tout ce qui est vie sur terre et engendrant quelques fois
des mutations génétiques.
IV.3.1. La pollution de l’aire d’étude
L’aire d’étude fait partie des hauts plateaux réputée pour ses écosystèmes subhumide baignée dans
un climat continental à caractère subhumide adossée à la chaine montagneuse de Megres, Ain
Abessa , Beni Fouda . Elle abrite dans son tissu urbain et à sa périphérie des unités industrielles à
l’origine d’une pollution à multiple facettes dont les effets néfastes sont bien connus par ses
habitants, victimes principales de cet état de fait.
Faune, flore, population humaine et constructions sont agressées quotidiennement par des émissions
en tous genre : liquides, gazeuses et de bruit.
En plus la situation géographique et les caractéristiques du milieu physique de l’aire d’étude,
favorisent la concentration des polluants, leur stagnation et leur effet nuisible.
L’aire d’étude est ainsi confrontée à un développement antagonique puisqu’il touche deux secteurs
économiques qui, par la nature de leurs activités sont faits pour s’affronter et non pour cohabiter :
l’industrie et le tourisme.
L’industrie détruit le paysage par la laideur de ses installations et par ses rejets multiples. Alors que
le tourisme a le souci majeur de préserver le paysage et de le mettre en valeur (paradoxe des temps
modernes). C’est donc un rapport de forces que vit l’aire d’étude actuellement, et un défi pour elle
que de concilier les deux secteurs à condition d’assainir d’abord les unités industrielles polluantes.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
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Dans le cadre de cette étude intercommunale il est important d’évoquer et de traiter le problème de
la pollution, car quel intérêt y aurait-il à urbaniser et à aménager un espace urbain lorsque
l’environnement demeure hostile au bien être du monde vivant et à la santé publique.
Il est donc de la responsabilité de tous de protéger le milieu naturel des diverses agressions, sources
de pollution artificielle par les techniques de traitement ou d’épuration en collaboration avec les
services techniques concernés, l’université et toutes les structures publiques ou privées, les
institutions nationales ou internationales qui ont travaillé ou qui travaillent actuellement sur le
problème de la pollution en essayant de proposer des remèdes.
Il sera d’abord procédé à l’identification des sources de pollution et les types qu’elle engendre.
Puis, il sera constaté les effets de la pollution sur l’environnement naturel et sur la santé de
l’homme et enfin, il sera établi une ligne d’intervention qui mettrait à contribution le programme et
les propositions qui seront formulées
IV.3.2. Les sources de la pollution
La principale source de pollution à l’aire d’étude réside dans la zone industrielle de sétif
Toutefois, d’autres sources de pollution restent tout aussi préoccupantes, mais elles sont plus
négligées car elles engendrent une pollution insidieuse, moins spectaculaire et parfois même
invisible.
Il sera présenté, ci-dessous, les sources de pollution, actuellement connues à travers l’aire
d’étude, tout en indiquant pour chaque type, la pollution qu’elle entraine.
L’industrie occupe une superficie assez importante de l’ordre de 545ha soit 0.5% de
l’ensemble des terrains urbanisés. Elle est donc omniprésente, incontournable et disséminée à
travers les différents centres urbains, défiant ainsi les paysages naturels, les défigurant et les
saccageant.
La petite et moyenne industrie peut également générer une pollution non négligeable et
parfois dangereuse, non par la quantité, mais plutôt par qualité et la nature des rejets).
Dans le tableau, ci-après, sont mis en exergue les différentes industries existantes à l’intérieur
du périmètre d’étude et qui constituent une source de nuisance pour l’environnement.
Nature industrie Pollution engendrée Nature des nuisances et rejets
ERIAD + Moulins Pollution atmosphérique+ sonore Dissémination dans l’air de poussières
de farine
Laiterie Pollution Hydrique et organique Rejet du lactosérum et autres matières
organiques
LIMONADERIES Pollution Hydrique Rejet soude caustique
Imprimeries Pollution Hydrique Rejet du chlore et d’encre
Stations d’enrobage Pollution atmosphérique et sol Dispersion dans de particules de
poussières et de bitumes
Carrières Pollution atmosphérique Dissémination dans l’air de poussières
Oravi e– Abattoir Pollution atmosphérique et
hydrique
Dégagement d’azote et d’ammoniac et
contamination de la nappe
Briqueteries Pollution Hydrique
Unités de carrelage Pollution Hydrique + sol Rejet des boues et de déchets
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 389
La circulation automobile :La circulation automobile est actuellement le facteur de
pollution atmosphérique le plus important à l’échelle mondiale, du fait du développement
continuel de l’industrie automobile et de l’explosion du transport routier de marchandises.
La circulation automobile est également une source de bruit importante. Elle se manifeste par
le bruit des moteurs, des pots d’échappement, des pneus sur la chaussée et des avertisseurs.
Le bruit se concentre principalement au centre ville des centres et au niveau des voies à
grande circulation où le niveau de bruit atteint les 80 décibels.
Sétif est la commune la plus polluée du périmètre d’étude en raison de sa situation centrale
sur le couloir du trafic routier et constitue de ce fait le passage obligé, étant donné sa
configuration de carrefour où toute la circulation converge et diverge.
Décharge publique : Le nouveau dispositif technique dénommé le (C.E.T) a pour objet de
traiter, et recycler les déchets organiques, afin de préserver l'environnement.
D'après notre cherche effectuée sur les lieux, et les données qu'on a pu collecter auprès du
service de l'environnement, nous montre que la wilaya de Sétif est dotée et bénéficie d'un
programme de réalisation de (08) C.E.T dont:
(01) sera en service au de mois de février s'agissant du C.E.T de Sétif, et les (07) C.E.T
restants sont:
- C.E.T de Ain oulmene dessert les communes (Ain oulmene-Guellal-Kasr el abtal).
- C.E.T de Saleh Bey dessert les communes (Ouled tebban-Rasfa-Saleh Bey).
- C.E.T de Hammam Sokhna dessert les communes (Taya-Tella).
- C.E.T de Bougaâ dessert les communes (Beni Oucine-Ain Raoua).
- C.E.T de Bir El Arch dessert la commune (Oualdja).
- C.E.T d'El eulma dessert la commune (Guellta Zerga).
- C.E.T de Ain Azel dessert les communes (Ain Lahdjer-Beida Bordj).
En ce qui concerne le C.E.T de Sétif, qui fait l'objet de notre étude, il se situe à 10 Km du chef
lieu de la commune de Sétif, et à 20 Km du chef lieu de la commune de Béni Fouda sur le
Cw117 au Pk10+000 au voisinage du cimetière de Sidi Haîder.. Ille reçoit toutes les ordures
ménagères de la ville de sétif et les zones limitrophes (agglomérations avoisinantes ) ainsi que
certains déchets des petites et moyennes entreprises quand ceux-ci ne sont pas récupérés ou
recyclés ,les autres décharges sont des décharges sauvages
Pour plus de détail voir ci-dessous (Figure 1+Fiche technique1).
Par ailleurs, les sept (07) communes concernées par l'étude, leurs décharges sont à l'état sauvage:
ni contrôlées, ni clôturées, leurs caractéristiques figurent dans le tableau suivant:
N° Communes Quantités déchargées
Tonne/Jours) Implantation
Décharge
roposée
01 Guidjel 25T taux de 20% Mechtat lehlatma Mechtat lehlatma
02 Ouled Saber 9.5T taux de 8% Tiner Mechtat Rahmani
03 Ain Arnet 33T taux de 27% Met Gueltate Setal
04 Ain Abessa 13T taux de 11% (AS) El Batha
05 Ouricia 13.5T taux de 11% Setif
06 Mezloug 13.5T taux de 11% Group Cme Guellal
07 Beni Fouda 14 T taux de 12% El eulma Beni Fouda 2012
TOTAL 121.5 T 100%
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 390
La haute tension : Les kilomètres de câbles électriques supportés par les pylônes
métalliques géants de la moyenne et la haute tension agressent les vues en défigurant les
paysages.
Le paysage perd son naturel et son esthétique, sa plénitude et donne l’impression d’être
empiété et pris au piège dans les mailles d’un filet géant.
Outre cette agression visuelle, la recherche scientifique a prouvé, avec preuve à l’appui, que
les champs électriques créés par un courant à haut voltage ne sont pas sans effet sur les
organismes vivants ; Ils représentent même une menace pour la santé physique et psychique
de l’homme.
L’Aéroport : Le transport aérien localisé au niveau de l’aéroport « 08 mai 45 » de Sétif
représente une source de bruit très gênante pour les riverains. Cette nuisance sonore est
heureusement discontinue et sporadique peu importante, étant donné le faible niveau actuel du
trafic aérien à Sétif.
IV.3.3. Les facteurs naturels aggravants :
Les conséquences locales de la pollution augmentent à Sétif sous les effets conjugués de sa
topographie et de la météorologie. Cette dernière se manifeste par :
- Des inversions thermiques assez fréquentes
- Un taux d’humidité élevé tout au long de l’été, pouvant atteindre au cours d’une journée
estivale la valeur de 75%.
IV.3.4. Les effets de la pollution sur l’environnement et la santé de l’homme :
a) La pollution atmosphérique :
La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est un type de pollution défini par une
altération de la pureté de l'air, par une ou plusieurs substances ou particules présentes à des
concentrations et durant des temps suffisants pour créer un effet toxique ou écotoxique.
On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou
suspectes qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d'autres paramètres
(UV solaire, ozone, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal
connus. Les seuils de pollution sont mis en évidence par des indicateurs comme l'ozone qui
n'est pas classé comme polluant, mais comme gaz irritant, puisque étant un élément majeur
de la dépollution de l'air. Cette pollution atmosphérique ou intérieure est un enjeu de la santé
publique, au niveau mondial comme individuel.
Cette pollution peut être :
brève ou chronique,
visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l'air)
émise massivement ou en faible dose
émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de millions
de pots d'échappement)
locale et émise par une source fixe (ex : cheminée, usine...), ou émise par des sources
mobiles (voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime ou aérien, etc.), l'ensemble de
ces sources contribuent à une pollution globale intérieure ou extérieure (ex : augmentation
de l'effet de serre due au co2 ou composés organiques volatils dans l'espace domestique)
Impact sur l’environnement :
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 391
*Le Fluor : essentiellement responsable chez les végétaux de nécroses de type « interner
vairés » et de perte de chlorophylle (matière végétale verte), notamment chez les cyprès.
*Le Dioxydes De Soufre(SOx) : c'est l'un des principaux déchets rejetés lors de la
combustion d'origine fossile. Ces origines peuvent être anthropiques (chauffage domestique,
transports, industrie, métallurgie) mais également naturelles : marécages, océans,
volcanisme. Il est un agent irritant du tractus respiratoire. Le dioxyde de soufre est classés
polluants atmosphériques majeurs, particulièrement le SO2 qui attaque les végétaux du fait
de son acidité, mais aussi du fait qu’au-delà d’un certain seuil le SO2 inhibe la photosynthèse
(c.-à-d. l’absorption de CO2 par les plantes).aussi un composant de la formation des pluies
acides, nuisibles aux écosystèmes tels que les forêts et les lacs
Le SO2 agresse également la vie aquatique et détériore les matériaux (sels minéraux).
*Les Oxydes D’azote ( NOx) : sont essentiellement produits par l'Homme. Toutes les
combustions à haute température et à haute pression : moteurs des automobiles, en
particulier les moteurs diesel qui, du fait de leur fonctionnement à plus haute pression,
émettent 2 à 3 fois plus de NOx que les moteurs à essence. La pollution NOx des voitures est
règlementée par les normes européennes5. Un avion qui décolle produit en moyenne 14 kg
d'oxyde d'azote, l'équivalent de 2 000 voitures diesel qui font 25 km (norme euro 2004).
Les oxydes d’azote ont un effet double sur la végétation soit comme acide, soit oxydant et à
ce titre, précurseurs de la pollution photo-oxydante ; Celle-ci serait également une autre
cause de dépérissement des forets et serait également responsable des smogs.
*Le Plomb (pb) : il est typiquement un produit de la civilisation automobile et des voitures à
essence. A cause de la détection d’une accumulation importante de plomb (dégagé par les
pots d’échappement des véhicules automobiles) aux abords des grands axes routiers, il est
recommandé aux agriculteurs la non-exploitation de la bande de 100 premiers mètres de
leurs parcelles de terre (servitudes de protection).
*Les Particules : Les particules solides en suspension dans l'air sont principalement
constituées :
de suies, particules cancérigènes riches en carbone, résidus de combustion
incomplète (dues aux moteurs diesel, à l'activité industrielle, au chauffage au bois
résidentiel 9, par exemple).
de poussières (provenant de l'érosion des sols),
de particules d'origine biologique pollen, virus, bactéries, spores, excréments
d'acariens ... (tout ou partie de l'année). Les pollens peuvent être rendus allergènes
par contact avec les polluants oxydants (ozone en particulier) ou suite à un long
séjour dans l'air ou exposé aux UV....
des procédés industriels, comme le sciage du bois d'œuvre.
Le poids de ces particules et leur taille, de l'ordre du micromètre à la centaine de
micromètres de diamètre, leur permettent de se diffuser au gré des vents, voire pour les
nanoparticules de se comporter comme des gaz. Une fois émises, elles peuvent rester en
suspension pendant des heures et même des jours ou des mois (voir particules).
La pluie en lessivant l'atmosphère ramène de nombreux polluants au sol. Mais une partie
d'entre eux, pourra, une fois déshydratée, repartir dans l'air. Certains polluants plus légers
que l'eau ou liposolubles sont provisoirement fixés par les océans, dans le bio film de
surface, mais ils peuvent repasser dans le compartiment atmosphérique par évaporation ou
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 392
via les embruns emportés par le vent à des dizaines voire des centaines de kilomètres lors
des tempêtes.
Elles font partie de l’air respiré, mais leur quantité est fonction de phénomène naturel
(embruns, pollen,…), de phénomène liés aux procédés de fabrication industrielle,
d’installation de combustion et de circulation automobile.
Au périmètre d’étude, les principales sources d’émission de poussières sont les stations de
fabrication de bitumes routiers, les moulins ERIAD .Il faut ajouter à cela l’état de
dégradation de la végétation à la périphérie urbaine et la quasi absence de la végétation à
l’intérieur du tissu urbain, deux facteurs favorisant le phénomène de déflation.
Le fluor, les oxydes d’azote et les oxydes de soufre sont des gaz non seulement
dangereux en eux-mêmes, ils rongent les tissus et rendent plus vulnérables aux infections
microbiennes et virales. Ils se manifestent sous forme de brumes irritantes pour les yeux et
le système respiratoire. Les zones situées sous le vent des émissions gazeuses comme Sétif
centre et Ain Arnat sont évidemment les plus exposés à cette pollution et comme
l’indiquent certaines données isolées des services de santé, les maladies qui y sévissent à des
taux anormaux sont les suivants :
Les troubles respiratoires : asthme, rhinite allergique et pharyngite
Les dermatoses
*Les oxydes de carbone : quant à eux, ils se combinent à l’hémoglobine du sang et empêche
celui-ci de transporter l’oxygène. A forte dose, l’asphyxie est mortelle. A plus faible dose le
CO2 peut entrainer des maux de tète, des vertiges, des troubles sensoriels et peut par ailleurs,
accumuler les lipides dans le sang et de ce fait boucher les artères.
*Le plomb: est connu pour agresser les systèmes nerveux, provoquant des troubles nerveux
notamment chez les enfants .Il est aussi facteur d’anémie, puisqu’il perturbe la synthèse
d’hémoglobine dans le sang.
*Les poussières et particules: Elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et ce
d'autant plus que leur taille est réduite (particules fines, plus petites que 2,5 µm).
Dépendant de leur constitution (mélange comprenant plusieurs éléments), de leur
concentration et des durées d'exposition, les particules peuvent causer des allergies, des
difficultés respiratoires , d’un grand nombre de conjonctivites allergiques ou encore des
lésions pouvant entraîner des cancers dans certains cas dont la dimension est inferieure au
centième de millimètre, pénètrent dans la cage thoracique et même, si elles sont plus fines
jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Elles sont également responsables.
La pollution atmosphérique à Sétif est sans aucun doute un problème réel, sérieux, voire
alarmant vu ses effets extrêmement néfastes sur la santé publique et sur l’environnement en
général. C’est un phénomène qui nécessite une prise en charge totale si, l’on veut réhabiliter
l’aspect touristique de la ville et les conditions générales de la vie.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 393
b) La pollution hydrique :
Elle se fait par le biais des eaux usées domestiques et industrielles rejetées directement dans
les cours d’eau, c'est-à-dire sans traitement préalable.
La pollution augmente avec l’accroissement des effluents rejetés. Ces derniers sont liés
directement à la croissance démographique et au développement industriel.
Par ces deux types de pollution, atmosphérique et hydrique, c’est toute la chaine alimentaire
qui est contaminée, voie endommagée ou rompue. C’est la vie de l’homme qui est mise en
péril, puisqu’il représente le dernier maillon de cette chaine vitale, incapable de synthétiser
lui-même les protéines.
c) La pollution par la haute tension :
Elle serait à l’origine de maladies psychosomatiques diverses, d’insomnies chroniques et de
névroses. Celles-ci seraient causées par la présence d’un champ magnétique créé par les
câbles électriques.
d) La pollution acoustique :
La nuisance sonore est le produit de l’environnement industriel et des systèmes de transport.
Le bruit s’attaque directement à l’organe auditif en provoquant, selon l’intensité des ondes
sonores, les troubles ci-après :
Une fatigue auditive.
Un déficit provisoire de l’audition (effet de masque) lorsque l’intensité va de 75 à 80
décibels.
Une perte d’audition définitive lorsque l’oreille est exposée à plus de 85 décibels pendant
8 heures par jour sur plusieurs années.
En outre, les répercussions du bruit sur la santé sont multiples et variés :
- Il peut agir sur le système cardio-vasculaire, notamment par des hypertensions
artérielles.
- Il peut agir également sur le système digestif puisqu’il est facteur de stress.
- Il perturbe le sommeil.
Il n’y a pas de pollution qui soit pire qu’une autre, car tant qu’il ya agression du physique et
ou du psychisme de l’être humain, quelqu’en soit la forme de pollution, elle doit être classé
dangereuse et combattue.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 394
IV.3.5. Actions A Entreprendre :
A l’issue de ce bilan général, mais non exhaustif, de la pollution à Sétif, il sera évoqué, dans ce
qui suit, les mesures à prendre en extrême urgence pour combattre ce fléau, ou tout au moins le
circonscrire dans des proportions acceptables.
Ces mesures sont d’ordre technique, pédagogique et éducatif, juridique préventif, indicatif et
conservateur.
Les répercussions néfastes de la pollution sur l’environnement se ressentent à l’échelle locale et
s’étendent à l’échelle planétaire. Il ya donc double impact, l’un et l’autre se faisant à des
échéances différentes et impliquent, chacun des dangers de nature différente, mais d’égale
gravité.
Les actions à entreprendre seront prises en concertation avec les administrations locales, le
gouvernement et les instances internationales.
Pour ce qui est de la pollution atmosphérique et sonore par la circulation automobile, il est
évident qu’une étude exhaustive doit être menée sur la circulation routière à Sétif, pour identifier
les causes de saturation au niveau de certaines voies et inscrire le déficit existant en matière de
voirie nécessitant une prise en charge à court terme.
Une meilleure gestion permettra de répartir avec plus d’homogénéité, les gaz libérés par les
véhicules, mais la nuisance persistera sans aucun doute. A cet effet, des mesures
gouvernementales s’imposent, notamment par :
- L’obligation d’équiper les véhicules de pots catalytiques.
- L’instauration d’un contrôle technique rigoureux et régulier des véhicules.
- Innovation technologique par l’adoption de carburant sans plomb
- La mise à la ferraille et au rebut des véhicules ayant une durée de vie dépassée
- L’interdiction d’incinérer les déchets, parce que la combustion de ces derniers dégage des
gaz toxiques tels que le PCB
Au niveau local, on peut envisager un programme de protection phonique, destiné à la
construction d’écrans antibruit, d’isolation de façades et insonorisation des logements les plus
menacés.
Pour ce qui est de la pollution paysagère (esthétique), il ya lieu de mettre progressivement
les lignes hautes et moyennes tension sous terre. Quand aux champs magnétiques inhérents aux
lignes à haute tension, les servitudes qu’on impose doivent être impérativement de rigueur.
Mettre en œuvre une opération de reboisement à grande échelle des espaces libres et le
gazonnage, et multiplication des espaces verts.
Dans le cadre de sensibilisation et d’éducation de masse, des compagnes publicitaires par les
médias lourds, notamment la télévision et la radio locale, ainsi que l’affichage sur la presse et
sur les espaces publicitaires publiques, doivent être impérativement mis à contribution
systématiquement sur mettre en exergue le devoir de chaque citoyen afin de maintenir son
environnement propre et sur les avantages que procure une ville et une nature propres.
Un programme spécial de sensibilisation à la nature et à la protection de l’environnement doit
être intégré dans le système éducatif scolaire.
Chapitre cinquième Voirie et réseaux divers
PHASE DIAGNOSTIC Page | 395
Enfin il y a lieu de compléter l’outil juridique, d’établir le droit de la protection de la nature, de
chaque site naturel et également le droit du patrimoine culturel et historique, et assurer aussi le
contrôle et la protection des ressources naturelles.
L’amélioration de l’environnement et sa protection peuvent également être obtenues à partir de
l’utilisation économique à effets incitatifs et répressifs. Il s’agit d’appliquer(le principe du
pollueur-payeur) : est le fait de faire assumer la charge financière de la prévention, de la
réduction et de la lutte contre la pollution au pollueur. Dans cette optique, les équipements et
produits polluants sont plus taxes que des produits dits écologiques. Des incitations financières,
comme des réductions d'impôts, visant à promouvoir le développement des énergies
renouvelables sont appliquées. Et lors d'une catastrophe écologique, le pollueur est censé
assumer le nettoyage des zones contaminées.
Pour la décharge publique principale de Sidi Haider, il est nécessaire de créer :
- Des unités de récupération et de recyclage de certains produits (métaux, verres,
plastiques, cartons, etc.…..).
- Procéder à la technique de compostage (création des engrais naturels)
- Une station de traitement des lixiviats afin d’éviter la pollution hydrique
- Éliminer les décharges sauvages et contrôler la nature des déchets rejetés (création
des centres d’enfouissement techniques).
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | 1
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 396 -
CHAPITRE : SIXIEME PROPOSITION D’AMENAGEMENT
Introduction
I.1. L’Agriculture
I.2. L’Industrie
I.3. L’Armature spatiale
a/ Dans le domaine de l’infrastructure
b/ Des opérations urbanistiques
I.4. Les grandes lignes de perspectives de développement
I.5. L’Extension urbaine aux trois horizons
I.6. Les grandes lignes d’aménagement
I.7. Le développement spatial des centres
06
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 397 -
Introduction :
L’évaluation de la situation actuelle (état des lieux) nous a permis de constater que des avancées
remarquables ont été faites ce dernier quinquennal (2005-2009). Tous les programmes initiés ont
été concrétisés sur terrain. Cependant il apparait certain de se rendre à l’évidence que l’espace est
toujours régi par une dynamique sociale et économique qui exige plus d’efforts et d’actions à
entreprendre pour asseoir la pérennité du développement. En effet, deux éléments essentiels
entrant dans la composante spatiale et auxquels il faudrait accorder plus d’attention dans toute
démarche ; leur démarche demeure encore en inadéquation avec le processus de développement :
1 – L’accroissement démographique : sa tendance, sa concentration et sa répartition dans
l’espace.
2 – La maitrise de l’étalement urbain qui demeure l’une des importantes priorités vu le caractère
diffus des différents centres qui ont des incidences de banalisation sur le paysage ajouté à la forte
consommation de l’espace. Ces deux éléments sont déterminants pour l’espace
La problématique foncière demeure donc une réflexion stratégique ; une urbanisation maitrisée
n’est pas en reste des véritables enjeux dans la conception d’un projet de territoire.
Dans cette deuxième partie d’étude l’on essayera de faire une projection de ce que sera le
périmètre intercommunal selon les horizons retenus : Des variantes spatiales ont été envisagées
suivies d’un scénario démographique avec une légère baisse tendancielle.
Aire d’étude :
Taux d'accroissement démographique (Cours et moyens terme - 2018). T = 1,63%.
Population estimée à : 523.728 hab
Taux d'accroissement démographique (Long terme - 2028) = 1.46%.
Population estimée à : 595.780 hab.
Notre démarche s’appuie sur les perspectives envisageables en matière de démographie,
néanmoins ces taux ne sont pas uniformes pour tous les centres et il faudrait tenir compte aussi
du net changement au niveau des pôles selon les variantes d’aménagement proposées, ils
pourront connaitre un certain dynamisme démographique. Quelques communes pourront donc
gagner un peu plus d’habitants supplémentaires dans le cas d’une nouvelle installation des
ménages hors de la ville de Sétif.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 398 -
I) PROPOSITION D’AMENAGEMENT
Introduction :
L’objectif du futur aménagement s’articule autour de :
- Recensement des potentialités et des contraintes dans les tous les secteurs.
- Délimitations des zones à risques afin d’éviter la réalisation et l’implantation des
constructions sur des sites qui se caractérisent par des risques naturels ou crées.
- La délimitation des aires d’extension afin de répondre aux déférents besoins futurs de la
population en matière de logements et équipements.
- La réservation des assiettes foncières, afin de concrétiser les différents programmes
d’état.
- La délimitation des zones urbaines concernées par les opérations urbanistiques tel que :
Restauration
Aménagement
Densification
Réhabilitation
Viabilisation
Amélioration urbaine
En d’autre terme, toute opération vise à l’amélioration urbaine.
L’élaboration d’un schéma de structure abéquât, afin d’assurer un équilibre spatial.
- Donnée aux autorités locales un guide (feuille de route) pour l’inscription et la réalisation
des différents projets.
- Donc le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (intercommunal), c’est un miroir
qui reflète l’investissement de l’état et les forts des techniciens et des décideurs.
L’analyse de l’état de fait nous à permis de déterminées ce qui suit :
a/ Les atouts de la région :
- Une infrastructure aéroportuaire permettant une animation en profondeur de l’ensemble
régional et renforcement de l’intégration économique et spatiale avec le reste du pays.
- Une infrastructure ferroviaire comportant un atout pour la promotion du secteur
industriel.
- Un réseau d’infrastructure routière comportant des potentialités de développement
interrégionale et d’organisation spatiale.
- La région dispose d’un potentiel en sol appréciable mais faiblement valorisé.
- Le secteur de tourisme, représente une ressource essentielle, mais insuffisamment
valorisée.
- Une base industrielle appréciable.
- Un réseau énergétique important.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 399 -
b/ Les contraintes :
- La grande contrainte est liée à l’insuffisance des ressources en eau, indispensables aussi
bien pour la valorisation du potentiel agricole que pour la mise en valeur des autres
vocations économiques.
- Le poids démographique et la concentration urbaine et les graves problèmes d’emploi.
- Des problèmes des dégradations écologiques importantes.
Sur la base de cette constations, la révision du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme
préconise, dont le domaine de :
I.1. L’agriculture :
Parmi les actions qui seront menées dans ce secteur
- Le développement du secteur agricole, par des cultures qui s’adaptent aux conditions
naturelles et climatiques de la région.
- L’utilisation juste et rationnelle des terres à vocation agricole.
- L’introduction des techniques nouvelle d’irrigation qui permettent la meilleure
exploitation des eaux superficielles d’une part et l’économie d’eau d’autre part.
- Le choix des variétés de semences qui s’adaptent avec les conditions naturelles propres
au périmètre du groupement intercommunal (sol et climat).
- L’implantation de l’arboriculture dans les parties embuée.
La mise en valeur du patrimoine forestier par :
- Le boisement des terres à vocation forestière.
- Eviter l’abatage abusif des forêts.
- La réalisation des postes vigies.
- L’ouverture et l’entretien des pistes forestières.
- La réalisation des gabionnages des cours d’eaux.
La construction des amortisseurs (obstacles) afin de :
Réduire la vitesse de ruissèlement des eaux pluviales.
Facilité la perméabilité des eaux.
Diminuer l’effet de l’érosion hydrique.
Ces opérations permettront la sauvegarde des terres agricoles contre le phénomène de
l’érosion hydrique ainsi que la protection des zones urbaines et l'alimentation des nappes
phréatiques.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 400 -
I.2. II.L’industrie :
Le périmètre d’étude n’a jamais bénéficie d’une industrie proprement dite, mise à part la
commune de Sétif qui dispose d’une zone industrielle en stade de saturation, mais les autres
communes telle que :
- Guedjel
- Ain Arnat
- Ouricia
- Ouled Saber
- Mezloug
Disposent des zones d’activités et entreposage qui sont située à l’intérieur du périmètre
urbain.
Concernant les communes de Ain Abessa et Beni Fouda on constate l’absence totale des
activités.
Afin d’assurer une meilleur efficacité industrielle il faut :
- Occuper les poches vides a l’intérieur des ZEA existantes.
- encourager les investisseurs
- Crée une méga zone industrielle au niveau de la commune d’Ouled Saber
- Crée une zone industrielle à Guedjel (Lehlatma)
I.3. L’armature spatiale :
Pour améliorer le cadre de vie il est impérative d'adopter une armature spatiale basée sur
l'amélioration des axes structurant et de liaison toute en améliorant les entres existants afnin
que ceux si puissent assurer leurs rôles.
En d’autre terme crée une harmonie entre le milieu urbain et le milieu rural dans le périmètre
d’étude.
L’étude de l’intercommunal préconise les actions suivantes :
a- Dans le domaine d’infrastructure :
A la lumière de l'Analyse de l’état de fait, et le diagnostic général des infrastructures
routières de la communauté urbaine, nous avons décidé d’entreprendre les opérations de
réalisation des aménagements, tel que le reclassement des routes, amélioration,
modernisation des chemins communaux, revêtement, et confortement des pistes
importantes. Le but de ces opérations est de désenclaver, redynamiser les différentes
localités, et lutter contre la ségrégation, et le déséquilibre spatial afin d'éviter
l'hétérogénéité du tissu urbain, et lutter contre le phénomène dénommé <<Exode
Rural>>.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 401 -
Donc face à ces remèdes, nous pourrons avoir une régénération du tissu urbain-et extra
bain homogène et cohérent. Ainsi les objectifs de ces propositions qui vont se refléter
positivement sur l'espace, et mettre en évidence la multi fonctionnalité socio-économique
de l'aire d'étude.
a-1) VOIRIE EXTRA URBAINE :
Renforcement, et modernisation des routes nationales (RN):
Vu leur importance, poids, et leur impact économique nationale, il est important de
procéder à la modernisation de toutes ces routes nationales, en tenant compte ce qui
était projeté + d'autres nouveaux projets tels que (Classement +Dédoublement
+Elargissement .).
Procéder au revêtement en cut-back 400/600 (Béton bitumineux) de la couche de
roulement des tronçons de 7.80 Km de la RN75 qui représentent un état moyen,
composé par :4.80 Km au niveau de la Cme de Ain abessa, et 3Km au niveau de la
Cme d'Ouricia.
Procéder aux dédoublement des routes RN 75, RN77, et la RN9b.
Procéder au nettoyage, et entretien périodique des routes nationales.
Elargissement des accotements, et réfection des fossés pour drainages des eaux
pluviales.
Procéder à l' éliminations, et rectification des virages dangeureux, le cas de RN75-
RN77.
Projet de la déviation de la RN75 au niveau de la Commune d' Ain Abessa,et la
Commune de Ouricia, d'une longueur estimée à 8.5Km, reliant l'(AS) deTakouka à la
bufircation du CW139 allant vers La RN 9 au pk19+500, pour contouner la cunette du
barrage El Mouane qui est en cours de réalisation.
Projet de la réalisation d'un évitement de la RN9 prévu sur 3.15 Km au niveau de
l'(ACL) d'Ouricia.
Projet de la réalisation d'un évitement de la RN75 prévu sur 2.80 Km au niveau de
l'(AS) de Guidjel.
Projet de la réalisation d'un évitement de la RN05 prévu sur 1.90 Km au niveau de
l'(AS) de Mahdia.
Projet de la réalisation d'une voie Express parallèle à la RN77 est envisagé, reliant la
(w) de Jijel (Le port de Djendjen) au pôle commercial d'El Eulma (w) de Sétif.
Projet de la réalisation d'une voie express en procédant à la revalorisation de la RN28
reliant de la (w) de Sétif (Métropôle) à la (w) de Biskra .
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 402 -
Entretien, modernisation, et reclassement des chemins de wilaya (CW):
A rénover les 89.40/183 Km de routes de type (CW) réparties en (74.30 Km en
moyen état + 15 Km en mauvais). Ces dernières nécessitant des opérations de
réalisation,et de revêtement des chaussées en procédant à la rénovation des couches de
corps des chaussées aux matériaux adéquants et au revêtement en béton bitumineux.
Renforcement en béton bitumineux des couches superficielles des 74.30Km
en moyen état des voies suivantes :
(17 Km du Cw177 au niveau de Béni fouda
7Km du Cw14 au niveau de Ain Abessa
15 Km du Cw140 au niveau de Mezloug
3.75 Km du Cw 139 au niveau de Ain Arnet
7.85 Km du Cw169 au niveau de Béni fouda
23.70 Km du Cw113 (18 Km au niveau de Guidjel et 5.70 au niveau de
Ouled Saber)
Réalisation totale des corps de chaussées des 15 Km du CW en mauvais état
comprend:
3Km du Cw14 au niveau de Ain Abessa
12 Km du Cw 139 au niveau d'Ouricia
Reclassement des chemins de wilaya en routes nationales (RN), vu leur
importance et impact socio-économique.
CW113 desservant et assurant la jonction entre différentes routes nationales
la RN28 du côté Sud de la commune de Guellal- RN75 au (Pk22+000) au
niveau de la Cme Guidjel- la RN5 au(PK32+700)au niveau de la Cme de
Ouled Saber, l'Autoroute - et enfin il débouche à la RN77 au (PK40+050 ) au
niveau de la commune de El Eulma, route menant à la commune de Beni
Azziz.
CW117 desservant et assurant la jonction entre différentes routes nationales
la RN05 au Pk (0+000) de la commune de Sétif au Sud, la RN77 au
(PK32+000) au niveau de la commune Béni Fouda, et enfin il se rattache à la
RN77A menant à la (W) Mila au niveau de la Commune de Djemila au (Pk
53+000).
CW14 desservant et assurant la jonction entre différentes routes nationales la
RN9 au (Pk38+000)au niveau de Tizi n'bechar- la RN75 au ( Pk 18+000) au
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 403 -
niveau Ain Abessa, la RN 5 au (Pk0+000 )au Niveau Ain Arnet- et la RN28
au (Pk17+000)au niveau ACL Mezloug, en tenant compte de l'itinéraire du
tracé du CW140 (du PK 9+000 au 17+000).
CW140 Reclassement du tronçon situé du (Pk 9+000 au Pk 17+000) en route
nationale, pour assurer la continuité du CW14 vers la RN28 au niveau de
l'(ACL) de Mezloug.
-Projet de déviation du CW139 est en cours de réalisation d' une longueur
approximative de 12.50 Km, étude réalisée par STUDY Bureau D'étude Algérois, pour
remplacer le tronçon du CW139 affecté par la superficie du barrage El Mouane (
Servitude du projet de transfert hydraulique), ce nouveau tracé de 12.5 Km de longueur
débute à partir de l'agglomération secondaire (A.S) Takouka, il se dirige vers (AS) El
Maouane se raccordant au CW 139 existant, afin qu'il rejoigne l'évitement Nord au
niveau de la briqueterie au niveau de Chouf lekdad.
- Un Projet de la déviation du CW140 est en cours de réalisation d'une longueur
approximative de 4.50 Km, L' étude effectuée par La S.E.T.E.S. Ce nouveau tracé
assurant l'accés , et la pénetration fluide à l'aéroport, et l'autoroute Est-Ouest des usagers
routière de la RN5, et l'évitement Nord.Cette liaison sera assurée par le biais de
l'echangeur sur la RN 5 (pôle universitaire2) d'une part, et par la bretelle reliant
l'autoroute et le CW140 d' autre part.
Tenant compte de l'entretien, réfection et de l'élargissement des chaussés, et des
accotements, ainsi la mise en place des plaques de signalisations routières pour éviter
tout risque surtout nocturne.
1- Entretien, renforcement, et reclassement chemins communaux ( CC):
A rénover les 150.45Km des routes constitués par (74.40 Km en moyen état + 76.05
Km en mauvais) parmi 212.10 Km du CC, ces dernières nécessitant des opérations de
réalisations,et revêtement des emprises des chaussés en procédant à la rénovation des
couches de corps des chaussées aux matériaux adéquats +revêtement en béton
bitumineux.
Renforcement en béton bitumineux des couches superficielles des 74.40Km
en moyen état de :
Sétif 7.20 Km du CC621 + 0.8Km du CC623
Ain Arnet (12 Km du CC580 + 6 Km du CC582 + 9 Km du CC vers beni oucine)
Guidjel 3Km du CC531 + 12Km du CC532 + 5Km du CC533 + 5Km du CC545
Beni Fouda 2.5Km du CC397
O.Saber 1Km du CC540 +1.5Km du CC540 A + 1.8Km du CC542A + 2.30Km du
CC543
Ouricia (3Km du CC611) (2.3Km du CC613)
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 404 -
Réalisation totale de corps des chaussées des 76.05 Km des CC en mauvais état:
Sétif (3Km du CC622 + 1 Km du CC624 )
Ain Arnet (3 Km du CC581 + 3Km du CC582)
Guidjel (7Km du CC530 + 6Km du CC531)
Mezloug (6Km du CC580 + 2Km du CC590 + 1.5Km du CC591 + 2.65Km du CC622)
Beni Fouda (4.5Km du CC395 + 0.8Km du CC396)
Ain Abessa (3Km du CC600 a + 7.20Km du CC601 + 7.5Km du CC602 + 6Km du CC
Megress)
O.Saber (2.3Km du CC541 + 4Km du CC542)
Ouricia (3Km du CC610 + 2.60Km du CC612)
Reclassement de chemin communal, en chemin de wilaya:
En moyen terme Procéder au reclassement du CC540 de la Commune d'Ouled
Saber en chemin wilaya reliant la RN05 au CW117 menant à la RN77 de la Cme de
Béni Fouda, en tenant compte de l'itiniraire de la piste existante qui fait la liaison
entre l'(AS) Boughndja, (AS) Oued Safsaf. Et enfin avec l'(ACL) de Béni Fouda.
Et à long terme prévoir son prolongement vers la RN 75 au niveau de l'(AS) de
Guidjel, en tenant compte de la piste reliant la Rn5 au niveau du passage supérieur
(PS) de l'Autoroute à l'(AS) de Guidjel passant par l'(AS) Tiner, et par des mechtas
de (Zeragna, et lâmeche). Piste proposée d'être reclassée.
Conclusion: Ce nouveau chemin de wilaya à long terme assurera la jonction entre
-RN77 Cme Beni Fouda.
-RN5 Cme Ouled Saber.
-RN75 Cme de Guidjel.
Reclassement des chemins goudronnés, en chemins communaux:
Le Chemin goudronné sur 9Km environ reliant la RN5 au niveau de l'(AS) Mehdia
commune d'Ain Arnet à la RN 103 au niveau de la Mechta Chabet Telma de la
commune de Béni Oucine. Cet axe assurant la desserte de la commune de
Bougaa+commune de Béni Oucine vers le chef lieu de la wilaya de Sétif.
A reclasser et moderniser, vu sa fluidité importante journalière.
Axe reliant la RN5 à la RN103.
Le Chemin goudronné de l' (AS) de Takouka commune d' Ain Abessa à la zone
touristique (Z.E.T) prévue à Megress.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 405 -
Extension, et prolongement des chemins communaux:
Prolongement du CC542 au niveau de l'(ACL) de Bir Souici de la Commune d'
Ouled Saber vers le giratoire du CW117 au voisinage de l'université pôle N3de la
Commune de Sétif, en prenant en considération de la piste existante passant par
Mechta Reggada.
Prolongement du CC543 de l'(AS) d'El Hamelette de la Commune d'Ouled Saber
sous le (PI) passage inferieur de l'autoroute vers la RN5, et en se prolongeant vers le
côté Nord de l'(ACL) de Ras El Ma au niveau de la voie ferrée, en tenant compte de
la piste existante. Une nouvelle liaison qui va desservir la nouvelle ville future.
Prolongement du CC530 de la commune de Guidjel dans les directions suivantes:
Côte Nord : Reconversion de la piste Existante reliant ce chemin au niveau
CW113 avec l'agglomération secondaire (AS) Bouaouadja en chemin communal
CC530 pour pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Est : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau la
RN75 au niveau Mechta Lamzara à la commune de Bazer Sakhra en chemin
communal CC530 pour pouvoir assurer sa continuité et sa desserte.
Côté Sud Ouest : Reconversion de la piste existante reliant ce chemin au niveau
Mechta Sadjera au CC532 en chemin communal CC530 pour pouvoir assurer sa
continuité et sa desserte vers la commune de Guellal, passant par le Daouar El
Kbir.
Prolongement du CC531 de la commune de Guidjel vers la RN28 de la commune de
Mezloug, en créant une relation entre la RN75 au niveau la Mechta de Gribissa et la
RN28 au niveau de Sidi Si Khier. En tenant compte de la piste existante de Mechta
Boureghda au domaine Aiouadj laid (El Mellah).
Prolongement du CC610 au niveau de Mechtat Goussimet de la Commune de
Ouricia vers le CW117 au PK10+000 au niveau du CET l de la Cme de Béni Fouda,
en prenant compte de la piste existante passant par Mechta Belagoune.
Proceder aux nettoyages, refection, renforcement, et à l'entretien periodique de tous les
chemins communaux, en utilisant un planning de gestion régulière, afin d’éliminer les
problèmes de l’isolement et enclavement entres plusieurs localités et mechtas.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 406 -
Réalisation, et reconversion des pistes en Chemins goudronnés:
Tenant compte les résultats pécédents que l'importance des pistes constituant la composition
extra urbaine de l'étude nécessitant des opérations de revalorisation, modernisation, et
reclassement vu leur impact sociologique intracommunal, à savoir :
La piste reliant la RN 5 de l'(AS) El Hassi de la commune de sétif à la RN 75 au niveau
de l'(AS) Ain Trick de la même commune passant par Daouar el Kraiche, et le (PS) de
l'autoroute.
la piste reliant le CC 543 de l'(AS) El Hamelette commune d' Ouled saber à l'(ACL) de
Ras El Ma du côté Nord passant par en dessous le (PI) passage inferieur de l'autoroute,
qui va desservir la nouvelle ville future. (Prolongement Du CC 543).
La piste reliant (ACL) de Bir Souici à l'evitement Nord au niveau du giratoire du CW117
pôle universitaire N°3. Projet de (Prolongement Du CC 542).
La piste reliant le CC540 au niveau de l'(AS) de Boughendja à l' (AS) Oued SafSaf
commune de Béni Fouda. (Prolongement Du CC 540) en Moyen terme.
La Piste reliant de l'(AS) d'Oued Safsaf de la commune de Béni Fouda à l'(ACL) du côté
Sud Projet de (Prolongement Du CC 540 vers le Nord) en Moyen terme.
la piste de la commune de Guidjel proposée : reliant l'(AS) de Guidjel à l'(AS) de Tiner
passant par la mechta de Zeragna, et la Mechta de lâmêche.
Projet de (Prolongement Du CC 540 vers le Sud) à long terme.
La piste reliant de l'(AS) de Tiner au complexe olypmique projeté au voisinage de
l'Autoroute, et la Rn5 du côté Nord.
Projet de (Prolongement Du CC 540 vers le Sud) à long terme
La piste reliant la continuité du CC530 au niveau du CW113 vers l'(AS) de Bouaouadja.
Projet de (Prolongement Du CC 530) vers le Nord.
La piste reliant la continuité du CC530 au niveau de Mechta Lamzara vers l' Est à la
commune de Bazer Sakhra. Projet de (Prolongement Du CC 530) vers l'Est.
La piste reliant la continuité du CC530 au niveau de Mechta Sadjra vers l' Ouest à la
commune de Guellal. Projet de (Prolongement Du CC 530) vers l'Ouest.
La Piste reliant le CC610 au Daouar Goussimet au CW117 au Pk10+00 passant par la
Mechta Ali Belgoune. Projet de (Prolongement Du CC 610) vers l'Est.
Piste reliant le Cw117 au niveau de la Mechta d'Ain Hamamam de la commune de Béni
Fouda à la RN77 du côte Nord de Mechta Boutouil.
La Pistes reliant la RN28 au niveau du cimetière Sidi El Khier de la commune de
Mezloug au CC622 de Daouar Domaine Aiouadj Laid, et passant par la Mechta de
Boureghda. Prévoir son extension vers la commune de Guidjel en raccordant avec le
CC531 qui dessert la RN75 au niveau Ouled Gribissa de la commune de Guidjel. Projet
de (Prolongement Du CC 531) vers le Nord Ouest.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 407 -
Nb: liaison entre RN28, et RN 75
La Piste reliant la Mechta de Zeiri à la Mechta Ougrina commune d'Ouricia.
La Piste reliant la Mechtat d'Oued Echair au Daouar Goussimet en raccordant le CC611
avec le CC 610.
La Piste reliant Cw14 de la Commune d' Ain Abessa au Mechta Benguessa du côté Nord
Ouest .
La Piste reliant l'(AS) de Timalouka à l' (ACL) de Mezloug, passant par (AS) El
H'chaichia, et le (PS) de l'autoroute au Pk 55+785.
La Piste de la commune de Mezloug reliant le cimetière de Sidi El khier au niveau de la
RN 28 du côté Nord à la RN28 du côté Sud. Son itinéraire assurant la desserte du côté
Est de l'extension future du (ACL ) de Mezloug.
La Pistes reliant Daouar Bizorate au niveau de l'(AS) Hammam Gare commune de
Mezloug à la RN5 dans la commune d' Ain Arnet, et passant par les localités situées du
Sud vers le Nord : Ouled Thabet- Ain Melsa- Daouar guiza- (PS) ouvrage (B) au Pk
50+395 Autoroute-et le CC530.
Résumé : l'intérêt de la réalisation des ces dernières pistes est de promouvoir cette
aire d’étude ce qui nous permettra de créer un tissu urbain cohérent qui va servir aux
activités socio-économiques, et favoriser un équilibre Urbanistique, et notamment
l'amélioration des conditions de vie.
Reclassement du chemin de wilaya 113 en RN afin de crée une liaison national entre la
RN 28 – RN 75 – RN 5 vers la RN 77
Reclassement du CW (14+140) afin de reliée Mezloug – Ain Arnat – Ain Abassa – Tizi
N’bachar (RN 28 – Rn 5 – RN 75 – RN 9)
Reclassement du CW 117 afin de créer une liaison à caractère national entre Sétif et Beni
Fouda.
Création d’un axe routier entre Ras el Ma et l’Hmallat.
Création un routier qui fait la jonction entre Guedjel – Tiner – complexe sportive RN 5
Prolongement du CC 542 (Bir Souici - Sétif)
Reclassement de l’axe (CV) qui relie Mehdia avec Beni Oussine ( au niveau de chaabet
telma RN 103 ).
L’entretien et le revêtement des chemins communaux, et les différentes pistes de
dessertes afin de desservir les zones éparses.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 408 -
b- Des opérations urbanistiques :
La ville de Sétif occupe une place centrale importante dans le système urbain. Une ville
de commandement et de représentation des fonctions supérieures, elle concentre
l’essentiel des équipements. L’enjeu en perspective consiste à faire de Sétif une
métropole à caractère régional, une capitale économique.
Quelles seront donc les interventions qui toucheront Sétif ?
Pour assurer le control de sa croissance urbaine, sa gestion et son organisation spatiale, il
est préconiser d’effectuer des opérations ciblées qui touchent tous les niveaux
d’aménagement et d’urbanisme :
- Aménagement
- Rénovation, Densification, Restauration, Réhabilitation
- Viabilisation, Valorisation, Amélioration de son image
- La maitrise de sa croissance démographique et spatiale
Ces opérations permettront l’amélioration du cadre bâti existant et feront l’objet d’une
étude de détail (plan d’occupation des sols).
b.1. Traitement du tissu existant (aménagement des pleins) « Sétif » :
Afin de revitaliser les quartiers de la ville qui présentant des difficultés de :
fonctionnement, d’organisation, d’intégration d’image, etc.
Des actions de restructuration, réhabilitation, restauration, de rénovation, etc. …doivent
être mises en œuvre :
b.1.1. La réhabilitation du centre ville :
Cette opération doit donner des solutions globales pour :
- La réorganisation de certains ilots, ou partie d’ilots dont l’état est très vétuste.
- La conservation et la restructuration de tout édifice d’intérêt architectural, urbain
et historique.
- La présentation des immeubles d’habitation qui présentent un modèle d’un style
historique et architectural.
- Protéger le périmètre des ruines romaines (différents site archéologique)
- Résoudre les problèmes de stationnement et de circulation.
D’une manière générale, le centre doit être modernisé il devra regrouper les
fonctions centrales de commandement et des tertiaire supérieur et pour attendre ces
objectif le pouvoir public devra définir ou bien adopter une stratégie de développement
adéquate.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 409 -
La réorganisation et la restructuration des cités Yahiaoui – Kaaboub – Ruiseau d’or.
Revaloriser l’image de marque de la cité Tlidjène et cheminots par la résorption du
cadre bâti vétuste.
Rendre plus fonctionnel les quartiers ou se posent des problèmes de
disfonctionnement en créant une cohérence d’ensemble entre le cadre bâti, la trame
viaire et les espaces de circulation et de détente (ZHUN) et les grands ensembles.
Revalorisation équitable et équilibrée des équipements a l’intérieur du tissu à travers
la ville.
Redéfinir les espaces urbains abusivement consommes.
Travailler les entrées de la ville :
ex : Ain Tbinet et El Hassi de par leur localisation à la porte Est de la ville
Sfiha à la porte Sud Ouest
Farmatou : à la porte Nord
Il faudra soigner leur aspect architectural de leur façade extérieur et mettre fin au
cachet rural de certains constructions.
Améliorer la circulation à travers toute la ville et promouvoir le transport en commun
par l’établissement d’un plan de transport adéquat.
Améliorer les boulevards, aménager les aires de stationnement et intégrer le parking
dans sous-sol des équipements projetés
La résorption de l’habitat précaire (cité Sonatrach, chouf lekddad, ain trick, gaoua…)
Déplacer le commerce de gros
Reconversion : Des docks, Parc communal et de L’ex- prison
Respecter leurs assiettes foncières de la situation très importante pour l’implantation
des projets structurant et de grande envergure.
Réviser le P.O.S Chouf Lekded déjà établis et cela afin de récupérer ou bien
réaffecter les terrains utilisés irrationnellement.
Les potentialités foncières ne peuvent être utilisées que de manière ciblée pour
l’implantation des équipements à caractère régional (équipements structurants)
Respect de l’environnement et maintenir la vallée de oued bousellem comme
poumon de la ville séparant l'ancienne ville de la futur extension ouest ce qui
facilitera la gestion de la ville.
Lutte contre la pollution et les nuisances, accorder un vif intérêt.
La sensibilisation des citoyens par le biais de stratégies d’implication et de
participation pour la création d’une image positive de la ville.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 410 -
Il ne s’agit pas ici de faire toute une littérature abondante concernant la ville, mais il
faudrait changer l’image de Sétif qui est appelée à devenir une véritable métropole.
b.1.2. Les autres centres (communes) subiront des opérations urbanistiques tels que :
La restructuration des tissus déstructurés
Le réaménagement des quartiers dégradé
La réhabilitation des quartiers vétustes
L’embellissement et l’amélioration urbaine de l’espace.
La révision des P.O.S pour une meilleure optimisation d’usage du sol.
Créer des gares routières a travers les centres
Moderniser les centres tel (Ain Arnat et Ouled Saber) et leur introduire un
cachet urbain au lieu du rural afin de mériter leur rôle de ville relais et ville
de report.
Travaille les entrées des agglomérations et la mise en valeur des éléments
architecturaux.
Procurer les commodités de la vie afin de maintenir la population dans
leurs centres.
Créer un équilibre dans la structuration urbaine
Introduire les espaces publics et urbains afin de crée une attractivité
urbaine.
Valoriser les zones d’activités existantes.
b.1.3. Opportunités foncières à récupérer (Sétif) :
La lecture du plan à permis de déterminer, l’existence des occupations spatiales et linéaires qui
nécessitent le déplacement ou bien la reconversion, afin de récupérer, des terrains apte à la
nouvelle urbanisation.
Pour les occupations spatiales (dans les tissus existants)
Logements précaire et illicite : 89.06 ha
o Chouf El Kdad : 73 ha
o Bidon ville (cité Sonatrach) : 1 ha
o Cité Bel Air : 5 ha
o Bidon ville (Farmatou) : 3.56 ha
o Bidon ville (Ain trick) : 6.50 ha
Equipements à déplacer : 06.60 ha
o Les docks : 1.6 ha
o Le stade (Mohamed Guessab) : 3.5 ha
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 411 -
o Le parc communal : 1.5 ha
o La prison
Cet habitat et ces équipements représentent des taches noires dans le secteur urbanisé du
fait qu’ils occupent une assiette foncière importante.
Pour cette raison leur reconversion s’avère plus que nécessaire pour d’autres occupations
qui s’adaptent a la nouvelle image de la ville.
Pour les occupations linéaires (a l’extension) Sétif :
Concernant les réseaux énergétiques situés à l’intérieur des aires d’extension, ils
constituent une entrave pour la meilleure intégration par le billet de ses couloirs de
servitude.
Pour cela, il faut penser a leur déplacement afin de récupérer les terrains (couloir de
servitude) pour éviter la ségrégation spatiale et assurer la continuité urbaine, surtout
qu’ils occupent une surface très importante, tel que :
- La colombe = 54.5 ha.
- El Bez (a proximité du pole sportif : 4.25 ha.
- Chouf El Kedad = 7.25 ha.
- El Hassi = 3.07 ha.
- Chick El Aifa (Farmatou) = 4.28 ha.
- Ain Trick = 6.62 ha.
- Un total de 80 ha dans les couloirs de servitudes
Pour les occupations linéaires (a l’extension) des communes de l’aire d’étude :
25.25 ha
o Ain arnat : 4.26 ha.
o Guedjel = 1.76 ha
o Ain Abessa = 2.12 ha.
o Mezloug = 4.57 ha.
o Ouricia = 2.49 ha.
o Ouled Sabert = 8.09 ha.
o Beni Fouda : 1.62 ha.
C’est sur la base de tout ce qui a été relevé que l’on pourrait essayer de proposer
un projet de développement ; en d’autres termes soumettre à l’appréciation des
acteurs locaux des variantes d’aménagement et une hypothèse d’évolution
démographique, la correction, la révision, les réajustements nécessaires pourront
dans une certaine mesure nous guider dans notre travail, Pour mieux étayer le
contenu de ces variantes d’aménagement des cartes, schémas, graphes et tableaux
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 412 -
vont être illustrés pour permettre de mieux entrevoir les avantages et
inconvénients.
I.4. Les grandes lignes de perspectives de développement
L'évolution de la population en trois termes (C.T – MT.L
CCoonnssttaatt :: PPooppuullaattiioonn pprréévviissiioonnnneellllee aauuxx
ttrrooiiss tteerrmmeess ddee ll''aaiirree dd''ééttuuddee
Concernant Sétif, sa population prévisible
entrevue, notamment son accroissement
entre 2018/2028, sera domiciliée à travers
les 07 autres communes et notamment
Ouled Saber prédisposé pour accueillir les
programmes d'habitat et d'équipements
futurs.
Et par conséquent la paire
Bir Souici/Aïn Romane est appelée à se
draper dans l'allure d'un espace urbain
d'une nouvelle ville jouant le rôle d'un
décongestionnement ou allègement d'un Sétif saturé en panne de terrains urbanisables.
Quant à Ain Arnat, elle poursuivra son expansion urbaine et économique, jouant le rôle d'un
centre d'appui d'importance et constitue la proche banlieue de Sétif historique et son importance
est renforcée par le fait qu'elle abrite l'aéroport de la wilaya.
COMMUNES Pop 2008 Taux
C.T 2013
Pop
2013
Taux
M-T 2018
Pop
2018
Taux
L-T 2028
Pop
2028
SETIF (A.C.L) 251676 1.4 % 269794 1.3 % 28676 1.2 % 319486 SETIF (Commune) 287574 1.6 % 311328 1.5 % 333741 1.4 % 379760
Ain Arnat (A.C.L) 24846 3 % 28803 2.5 % 31805 2 % 36920
Ain Arnat (Commune) 42942 3 % 49782 2.5 % 54969 2 % 63810
Ras El Ma (A.C.L) 8232 2.2 % 9178 2 % 10035 1.8 % 11761
GUEDJEL (Commune) 33503 1.6 % 36270 1.4 % 38500 1.2 % 42530
Ouricia (A.C.L) 11730 2.5 % 13271 2 % 14299 1.8 % 16759
Ouricia (Commune) 17912 2 % 19776 1.8 % 21410 1.5 % 24125
Beni Fouda (A.C.L.) 7613 1.5 % 8201 1.3 % 8663 1.2 % 9664
Beni Fouda (Commune) 17574 1.5 % 18932 1.3 % 19997 1.1 % 21872
Ain Abessa (A.C.L) 8937 2.5 % 10111 2 % 10894 1.8 % 12769
Ain Abessa (Commune) 16581 1.5 % 17862 1.3 % 18867 1.2 % 21048
Mezloug (A.C.L) 6281 2.7 % 7176 2.4 % 7962 2.2 % 9706
Mezloug (Commune) 17147 2.4 % 19306 2.2 % 21316 2 % 25480
Ouled Saber Bir Suici (A.C.L) 2307 5 % 2944 3.5 % 3254 2.5 % 3780
Ouled Saber (Commune) 12489 2 % 13789 1.8 % 14928 1.6 % 17155
Aire d'étude 445722 1.79 % 487045 1.63 % 523728 1.46 % 595780
Evolution de la population en trois termes
487045
523728
595780
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
Pop C-T Pop M-T Pop L-T
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 413 -
GGuueeddjjeell sera l'avant-poste de conquête et d'ouverture des contrées du Sud aussi bien de Sétif que
des autres wilayas (Batna et Biskra). Guedjel serait la grande place des échanges et du transit
commercial en tous genres.
EEll OOuurriicciiaa représentera le pendant d’Ain Arnat à la porte Nord de Sétif et jouera le rôle d'avant-
poste pour des relations fonctionnelles avec le littoral et le port de Béjaia.
BBéénnii FFoouuddaa et Ain Abessa représenteront les contrées aux potentialités agricoles, forestières et
touristiques à l'intérieur de l'aire d'étude et en position centrale au sein de la wilaya.
MMeezzlloouugg sera le centre multifonctionnel au bord de la RN28 et la voie ferrée pour avoir toute
latitude pour développer ses diverses fonctions habitat, Industrie, commerce et transit et tourisme
(thermal & historique"
Ouled Saber aura tout un programme pour constituer une ville nouvelle qui abriterait les projets
structurants relevant de Sétif mais transférés vers Bir Souici/Ain Romane pour le motif de
carence foncière à Sétif même.
Du fait que la mise en valeur des potentialités relevant de chaque commune ont été mises en
évidence, communes longtemps retardataires devienne attractives et suscitant la fixation de
populations à leur niveau, et de ce fait la répartition de la population aura atteint un certain seuil
d'équilibre à travers toute l'aire d'étude, et la pression sur un seul pôle d'attraction (Sétif) restera
un mauvais souvenir. Et Sétif aura les coudées franches pour entamer son raffinement urbain en
dehors de toute pression.
II..44..11.. LL''aaccccrrooiisssseemmeenntt ddéémmooggrraapphhiiqquuee && bbeessooiinnss eenn llooggeemmeenntt
Accroissement Démographique
Communes
AAccccrrooiisssseemmeenntt
DDéémmooggrraapphhiiqquuee..
((CC--TT))
AAccccrrooiisssseemmeenntt
DDéémmooggrraapphhiiqquuee..
((MM--TT))
AAccccrrooiisssseemmeenntt
DDéémmooggrraapphhiiqquuee..
((LL--TT))
TTOOTTAALL
SETIF 2233775544 2222441133 4466001199 9922118866
Ain Arnat 66884400 55118877 88884411 2200886688
Guedjel 22776677 22223300 44003300 99002277
Ouricia 11886644 11663344 22771155 66221133
Beni Fouda 11335588 11006655 11887755 44229988
Ain Abessa 11228811 11000055 22118811 44446677
8333Mezloug 22115599 22001100 44116644 88333333
Ouled Saber 11330000 11113399 22222277 44666666
Aire d'étude 4411332233 3366668833 7722005522 115500005588
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 414 -
Besoin en logements :
Communes
BBEESSOOIINN
EENN LLOOGGEEMMEENNTTSS
((CC--TT))
BBEESSOOIINN
EENN LLOOGGEEMMEENNTTSS
((MM--TT))
BBEESSOOIINN
EENN LLOOGGEEMMEENNTTSS
((LL--TT))
TTOOTTAALL
SETIF 44775511 44448833 99220044 1188443388
Ain Arnat 11336688 11003377 11776688 44117733
Guedjel 555533 444466 880066 11880055
Ouricia 337733 332277 554433 11224433
Beni Fouda 227722 221133 337755 886600
Aïn Abessa 225566 220011 443366 889933
Mezloug 443322 440022 883333 11666677
Ouled Saber 226600 222288 444455 993333
Aire d'étude 88226655 77333377 1144441100 3300001122
NB: Les besoins sont calculés sur un T.O.L = 5 pour les trois termes.
Besoin en logt de Sétif pour le long terme sera réalisé à travers les 07 communes de
l'espace intercommunal et principalement au niveau de Bir Souici/Aïn Romane.
CCoonnssttaatt ::
L'accroissement démographique se chiffre tout au long des 03 termes à :
- Court terme 41323 Habitants presque à partager en 02 parties égales entre
Sétif unique et les 07 autres communes).
- Moyen terme 36683 Habitants (au moyen terme la commune de Sétif
continue à pouvoir absorber son accroissement démographique propre en investissant les
dernières potentialités foncière de la commune : Chouf El Kedad, Hassi et Ain Sfiha).
- Long terme : Ce sera le report définitif, concerté, planifié subdivisé, localisé et stabilisé
au niveau des 07 autres communes de l'aire d'étude.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 415 -
I.5. L’EXTENSION URBAINE DE SETIF AUX TROIS HORIZONS
(Court, moyen et long termes.)
Suite à un mouvement de développement important que connaît l’agglomération de Sétif
d’une part et qui se trouve en butte à la rareté de terrains urbanisables dans ses limites
administratives d’autre part, on se trouve dans l’obligation d’impliquer son aire d’influence
immédiate pour la localisation de projets de développement futurs, par la mise à contribution
de son potentiel foncier possible dans un cadre communautaire intercommunal.
Dans cette optique, les communes limitrophes composant le cadre intercommunal au sein de
l’aire d’influence de Sétif, et qui sont dotées de PDAU respectifs, doivent inclure dans leurs
prévisions une partie foncière pour la spatialisation, donc satisfaction des besoins de Sétif à
long terme, en ayant pour objectif bénéfique de mettre à profit d’accueillir les retombées du
développement économique de Sétif, participer à un aménagement équilibré et intégré de
l’ensemble de l’espace intercommunal et par la même occasion alléger la pression sur Sétif.
L’idée force se résume à :
-Consommer les terrains urbanisables pour les horizons des court et moyen termes au
sein du territoire de la commune de Sétif, d’autant plus que les sites ont été identifiés,
délimités et quantifiés
-Reporter les besoins du long terme provenant de Sétif mais à localiser à travers les
communes limitrophes qui sont appelées à satisfaire leurs besoins propres et prévoir
une partie de l’assise foncière pour les besoins du long terme de Sétif. Ainsi la
traduction spatiale des besoins du long terme de Sétif sera distribuée à travers les sept
(7) communes composant son aire d’influence.
Justification de la contribution de report d’extension future des communes
limitrophes de Sétif :
L’objectif à long terme serait de développer dans un cadre global ce vaste ensemble
économique qui se confond avec une future communauté urbaine et un espace intégré
d’activité et d’emploi, en étroite relation avec la banlieue intercommunale qui gravite
autour du pole de Sétif sous forme de couronnes alternantes et concentriques à la
manière d’un champ magnétique. Cet espace correspond au groupement (ou
contribution solidaire) des communes directement limitrophes et incluses dans l’aire
d’influence (El Ouricia – Ain Abessa – Ain Arnet – Mezloug – Guedjel – Béni Fouda -
Ouled Saber) et le renforcement futur d’un espace économique et symbiotique, équipé
d’une armature urbaine hiérarchisée , harmonieuse et structurée, aussi bien spatialement
que fonctionnellement, qu’il faudrait conforter et intensifier à travers l’exploitation de
ses ressources, la mise à jour de ses potentialités , le renforcement de ses vocations, la
détection de ses aptitudes , la consolidation de ses infrastructures de liaison ( pour des
relations aisées et continues) et notamment la réservation foncière partielle des
communes limitrophes citées, pour en faire des sites de report de la croissance urbaine
du pole de Sétif et simultanément de la répartition intercommunale des projets
économiques et équipements structurants à la mesure d’une aire métropolitaine de Sétif
dans le futur, du fait que la limite administrative actuelle s’avère trop étroite pour ses
impératifs urbains découlant de son expansion économique attendue et intentionnelle .
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 416 -
Potentialités et atouts respectifs des sept communes limitrophes :
OULED SABER : Partage avec Sétif le lien de choix représenté par la RN5
dédoublée.
La localisation de la zone d’expansion économique en prolongement de celle de Sétif.
Signalons au passage l’implantation et en projet des 1000 logements dans le cadre
RHP , le programme des 500 logements LSP et l’implantation projetée du complexe
omnisports pour le long terme .Donc nous poursuivons la même orientation vers les
lieux de Ouled Saber pour localiser les projets futurs d’habitat donnant lieu à une
conurbation entre Sétif et Ouled Saber qui se profile à l’horizon et se précise quand on
pense à l’implantation prochaine d’une gare intermodale.
AIN ARNET: Prtage avec Sétif la liaison de choix de la RN5 et la proximité renforcée
par la localisation de l’aéroport de Sétif. Déjà avant terme, nous observons actuellement
des mouvements d’échange et de circulation entre Ain Arnet et Sétif assez aisés et
intenses.
Ainsi Ain Arnet recèle en son sein des sites fonciers susceptibles de servir à solutionner
en partie (par contribution de décongestionnement), la localisation des projets résultants
de l’expansion économique de Sétif et son corollaire urbain (habitat+ équipements) et
en fin de compte la domiciliation d’une population attirée par les opportunités socio-
économiques nouvelles et favorisées par le développement des transports en tous
genres.
AIN ABESSA et EL OURICIA : Ls deux communes de la partie nord de l’aire
intercommunale de Sétif. Au niveau de cet espace et s’agissant de promouvoir des zones
naturelles boisées et touristiques , en conformité avec la localisation des infrastructures
hydrauliques en ces lieux.
Il faudrait mettre à profit l’exploitation des ressources naturelles ( carrières , mines,
gisements) pour le développement d’un marché de matériaux de construction.
Ces deux communes pourraient réserver une partie de leurs réserves foncières futures à
la satisfaction des besoins surgissant de Sétif et dirigés vers ces lieux, d’autant plus que
les deux routes nationales (RN 75 et RN 9) constituent autant de liaisons aisées et
rapprochées de Ain Abbessa / Sétif d’un coté et de El Ouricia /Sétif d’un autre.
MEZLOUG: Partage avec Sétif le lien de choix de la RN 28 et du chemin de fer et la
proximité, renforcée par la localisation du cimetière et sanctuaire de Sid El Kheir.
Au niveau de Mezloug, l’aménagement projeté d’une gare de triage jouera un rôle de
stockage et distribution au profit de l’aire intercommunale d’une part et représentera la
porte d’ouverture vers les espaces du Sud ( Msila- Biskra- Barika) aussi bien le chef-
lieu que ses deux centres secondaires, Hamma Ouled Yelles à vocation touristique
thermale et El Hachichia à vocation résidentielle, se trouvent situés dans le rayonnement
immédiat de Ain Arnet et de Sétif, pour contribuer et s’impliquer dans la satisfaction
des besoins issus de ces deux pôles urbains alignés au bord de la RN 5 (colonne
vertébrale de la wilaya), et parcourus par l’autoroute en cours de réalisation.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 417 -
GUEDJEL : Le centre de Guedjel a toujours fait corps avec Sétif à travers le lien de la
RN 75 du coté Sud-Est vers Batna. Une deuxième gare de triage sera spécialisée dans
l’acheminement des produits agricoles et agro-alimentaires, considérant sa position qui
chevauche sur deux grands périmètres d’irrigation ( Mezloug et Ras El Ma). De plus
le marché de l’automobile serait favorablement localisé en ces lieux.
BENI-FOUDA :le chef-lieu quelque peu marginalisé et périphérique, relié à Sétif par
le CW117 vers le Nord-Est de l’aire d’étude. Accusant une faible fonctionnalité quant à
sa dimension économique. Bien qu’à vocation agricole avérée. A relever un grand
manque dans les projets de développement local, une insuffisance en équipements pour
assurer la desserte des populations établies et le niveau de chômage le plus élevé de
l’aire d’étude
C o n c l u s i o n :
Consommer les terrains urbanisables du court et moyen terme au niveau du territoire de la
commune de Sétif, considérant le fait que les sites ont été identifiés, délimités, quantifiés et
avalisés prêts à leur aménagement concerté.
D’ici le long terme, et devant le seuil de saturation atteint, l’espace intercommunal (07
communes) serait mis à contribution pour pallier la saturation de Sétif et participer au
mouvement généralisé de développement.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 418 -
I.6. Présentation des grandes lignes d’aménagement :
A l’instar des grandes villes du pays, Sétif sera dans un futur proche, confrontée à un problème
crucial de rareté d’espaces disponibles. Déjà une pression se fait ressentir , engendrée par
plusieurs facteurs :
- Accroissement démographique très élevé.
- Flux migratoires
- Nombreux projets d’extension urbaine : habitat, équipements et activités économiques.
Il est impératif de faire des choix stratégiques qui consistent à :
- Un développement équilibré entre les différents territoires composant le groupement
communal avec report de la population future de la ville de Sétif vers d’autres sites
d’accueil.
a/Court et moyen termes : le choix pourrait porter sur la proche banlieue.
- Partie EST de la ville : EL HASSI
- Partie OUEST de la ville : CHOUF EL KEDDAD
- Partie Sud de la ville : AIN SFIHA
Ce choix est principalement justifié : des terrains permettant l’aménagement, existence de voies
de communications facilitant la liaison directe, de faible potentialité agricole.
- L’agglomération principale ne dispose pas assez de potentiel pour permettre son
extension sur les terres agricoles péri- urbaines (servitude naturelles).
- Des actions toucheront au tissu urbain : éradication de l’habitat pr écaire, opérations de
dégourbisation sur tout bâti ne répondant plus aux normes (ex : Bel Air) les poches
(assiette foncière ) qui seront libres, seront strictement réservées à des équipements
structurants, projection d’une nouvelle configuration de la ville, une recomposition
« refaire la ville sur la ville » agir sur ce qui est existant, les investissements publics
seront ainsi rentabilisés.
- Il faut tenir compte aussi de l’environnement et la mise en valeur du paysage, c’est l’une
des plus grandes préoccupations de l’aménagement de la ville.
- Toujours dans les court et moyen termes : la périphérie est effectivement incontournable
pour l’accueil de la population future, elle va bénéficier (banlieue) d’un important
programme : d’habitat, équipements et implantation d’activités économiques : mais une
problématique s’impose avant toute action .Il faut réunir les conditions pour intervenir
sur ce qui est existant, un réaménagement est nécessaire pour assurer la cohérence
urbaine, une cohésion en matière d’habitat et découpage des ilots etc…….. Pour assurer
ainsi l’harmonie et le bien-être des futurs résidents.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 419 -
b/Long terme : les communes limitrophes seront quant à elles aussi appelées à accueillir les
surplus de population de la ville. Elles devront inclure dans leurs prévisions une assiette
foncière pour la spatialisation future. La commune d’OULED SABER, située à l’EST de la
ville pourrait être éventuellement être retenue pour satisfaire les besoins de la population. Une
commune de périphérie immédiate qui sera reliée à la ville de Sétif.
La ville de Sétif continue de présenter la croissance démographique la plus forte avec un taux
avoisinant 2%. La part de l’agglomération est de 95% pour permettre son desserrement. Le
plan d’aménagement préconise un ensemble d’actions pour inverser cette tendance.
L'agglomération verra sa part diminuer au profit du reste de l’espace intercommunal. Des
variables de développement seront proposées dans cette deuxième phase d’étude, pour cela :
- Réfléchir au renforcement de l’attractivité de ces communes avec une offre importante
de services, équipements et habitat.
- Injecter dans leur espace un volume important d’emplois qui, entre autre ceux qui sont
concentrés au niveau de la ville. Parmi les nuisances qui découlent de ces déséquilibres
(des disparités) engorgements routiers, consommation excessive d’espace, pollution
etc….
- Réfléchir à la rationalisation des déplacements en rapprochant ces populations de leur
emploi et résidence.
- Le PDAU inter communal s’inscrit dans un projet de développement durable, et garantit
l’attractivité de tout le territoire.
Il est évident que tout cela ne saurait être atteint sans un développement global, intégré et
équilibré à tout l’espace en tenant compte aussi des communes ne faisant pas partie de la 1ère
couronne. Notre étude traite l’espace selon une approche structuraliste. Chaque zone n’aurait
de valeur que selon l’ensemble constituant le territoire, en préservant le cachet, la vocation
de chaque commune pour permettra la complémentarité socio-économique.
C/vision stratégique future: De nombreux atouts on été décelés permettant l’attractivité, le
dynamisme et la compétitivité à l’échelle nationale dans un futur proche. Aussi il ne faut pas
négliger les problèmes inhérents. Pour cela il faut mettre en évidence la nécessité d’une
stratégie globale touchant à tout le territoire de wilaya, non seulement l’aire d’étude.
- Des nouvelles données socio-économiques, un véritable boom commercial, la
libéralisation des investissements, pour assurer la compétitivité, Sétif portera ses efforts
sur des secteurs stratégiques à forte valeur ajoutée. Elle doit consolider les grands pôles
de services, protéger l’activité agricole, accorder un grand intérêt aux infrastructures,
privilégier des zones économiques bien aménagées, capable de mettre en réseau les
entreprise déjà bien ancrées et les entreprises qui seront accueillies. Tout cela constituera
une véritable locomotive de développement durable.
- Industrie, université et services doivent travailler en symbiose. En effet, le rayonnement
universitaire sera d’un grand apport. L’université va étendre une gamme de spécialités
(disciplines) enseignées (électronique, optique, mécanique, chimie, génie civil… etc)
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 420 -
- Des recherches scientifiques et techniques touchant à différents domaines économiques
ce qui pourrait faire de Sétif une technopole et ce en étroite relation avec les entreprises
industrielles. Ces dernières fonderont leur valeur ajoutée sur le savoir- faire.
Parmi les initiatives prises en faveur de l’emploi, c’est la création de milliers de micro
entreprise dans le cadre des TPE, PME et PMI. Inculquer aux jeunes étudiants diplômés
(université + formation professionnelle), l’esprit de l’entreprenariat, les encourager à
investir dans des créneaux rentables (monter leur propre entreprise). Pour cela un bureau
d’études chargé d’évaluer les projets est mis à contribution. Des facilités dans l’octroi de
crédits (présentation d’une attestation d’éligibilité) en financement triangulaire (apport
personnel, ANSEJ + CNAC et les banques). L’objectif c’est d’assurer la pérennité de ces
petites entreprises .Cependant l’on constate encore un taux d’abandon de ces jeunes
promoteurs, faute de solvabilité.
Commerce : choix des sites servant à l’implantation des équipements commerciaux
pour assurer un meilleur circuit d’échanges, de stockage, de distribution et
d’approvisionnement : réfléchir à un véritable maillage commercial intercommunal
pour assurer la satisfaction des besoins et l’inter complémentarité
Réglementation des points de vente à travers le territoire.
Réfléchir à l’organisation, la hiérarchisation de l’équipement structurant à celui de
première nécessité.
Accorder un grand intérêt aux marchés de proximité.
Préciser les vocations respectives de l’ensemble des sites économiques en définissant
les activités commerciales à accueillir.
Réfléchir aux structures commerciales qui privilégient l’animation des différents
pôles à promouvoir.
Renforcer les voies de circulation, la création d’aires de stationnement prés des
marchés de gros et de détail pour les transports de produits et des marchandises et
permettre le désengorgement des rues.
Les grands axes de communication RN et Autoroute vont servir de support pour
l’implantation de grands équipements commerciaux, qui facilitera l’échange. Ils
permettent l’ouverture de l’économie vers d’autres horizons.
Au niveau urbain : l’initiative de l’opérateur privé pour la création de locaux, magasins,
grandes surfaces etc …
L’on assiste actuellement à la spécialisation des boulevards en fonction de segments,
commerciaux bien distincts.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 421 -
Industrie : Il faut préciser que l’option à l’époque était la mise en place de grandes
unités industrielles mais cela n’a pas répondu à toutes les attentes espérées : récession
économique.
La petite structure PME + PMI étant devenue un phénomène socio économique. De
grands efforts ont été consentis dans le « coaching » : accompagnement des jeunes ;
objectif : l’émergence entrepreneuriale.
Aujourd’hui, avec la tendance de l’économie du marché, l’installation récente du FNI
(fonds national des investissements) qui va permettre des crédits à long terme.
Relance de grands projets industriels. En effet aucune banque n’est en mesure
d’accorder des crédits substantiels et à long terme que requiert les projets industriels.
La situation industrielle à Sétif démontre qu’elle dispose d’une base appréciable en
comparaison avec d’autres villes. De grands acquis industriels tournés vers une
diversité de branches d’activité, qui arrivent à absorber un volume non négligeable de
chômeurs.
Au plan de potentialités minières, Sétif dispose de nombreux gisements de substances
utiles qui peuvent impulser la création de PME/ PMI.
Des petites et moyennes industries (PMI/ PME). Ces structures ont fait une apparition
relativement récente dans le tissu économique. Elles sont devenues aujourd’hui, une
réalité socio-économique .Sétif recèle de potentialités diverses et offre des
opportunités d’investissement, plusieurs secteurs ont connu un grand essor tels que :
la transformation plastique (public et privé), électrochimie, charpente métallique
boulons et robinets, fil métallique, semoules, boissons gazeuses etc… produits laitiers
(auto suffisance), etc…
Les réformes économiques en cours, expriment la volonté de développer la libre
entreprise, les bases d’une économie de marché favorisant la croissance avec pour
seule restriction : l’état comme régulateur, des accords de partenariat commencent à
se tisser (l’usine d’équipement électroménager en cours de réalisation à Sétif par
« SAMSUNG » une entreprise née d’un partenariat entre Cevital et une firme
coréenne qui permettra la création de plus de 3500 emplois et une gamme de produits
électro ménager. L’investissement consenti par Cevital s’élève à 6 milliards de dinars.
Un autre point mérite notre attention : aucune banque n’était en mesure d’octroyer
des crédits substantiels et à long terme que requiert les grands projets industriels.
L’installation récente du FNI (fonds national des investissements) va permettre ce
genre de crédits servant à l’investissement de grands projets. Pour cela il faudrait
réfléchir au foncier industriel qui sera réservé à cet effet.
Les deux (02) zones industrielles existantes (axe Sétif / El Eulma) sont saturées
nécessitant des opérations de réaménagement, redéploiement des activités vers
d’autres sites présentant les commodités nécessaires à l’Est de Sétif (commune
d’Ouled Saber). Des solutions qui résident dans:
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 422 -
- l’exploitation d’une commune périphérique.
- Une nouvelle zone industrielle de 700 ha ce qui peut générer plus 30.000
emploies pour faire face à une demande accrue qui se profile
Les grandes entreprises induiront à leur tour la sous traitance, une grande offre
d’emplois, donc une augmentation des besoins socio économiques (en d’autres termes
création de nouvelles infrastructure pour faire face aux exigences : habitat, différents
équipements, une nouvelle offre en foncier etc …). Une induction en spirale injection
de nouveaux investissements, la taille de ces entreprises s’élargit avec besoins
d’emplois. Cette commune pourra- t-elle satisfaire tous ces besoins dans un avenir
proche ? Toutes les communes de l’aire d’étude devront inclure dans leurs prévisions
une assiette foncière.
Sétif, un grand pôle commercial, par son poids démographiques, son tissu industriel
relativement important en comparaison avec d’autres wilayates. Un cadre industriel
tendant à promouvoir une politique d’encouragement des investissements
économiques nationaux et étrangers. Pour canaliser les échanges dans cet espace, il
devient indispensable de porter une réflexion sur l’aménagement des infrastructures
qui semblent les mieux adaptées, et devront réduire autant que possible la
prolifération des pratiques commerciales informelles, voire illicites, destructrices et
surtout contre productives pour les recettes communales.
Parmi les recommandations et actions qui seront engagées :
- Réflexion sur les instruments et moyens pour adapter les structures commerciales
aux structures urbaines
- Réflexion sur l’organisation, la hiérarchisation des équipements en fonction des
besoins exprimés. Du structurant à celui de première nécessite. Un facteur
déterminant pour l’aire d’étude
- Choix des sites servant à l’implantation de ces équipements pour assurer un
meilleur circuit d’échanges, de conditionnement, d’entreposage, de stockage, de
distribution et d’approvisionnement, préférence en dehors du tissu urbain, une
localisation périphérique prés des liaisons routières et chemin de fer.
- Renforcement des voies de circulation, création d’aires de stationnement prés des
marchés de gros et de détail pour faciliter la fluidité dans le transport des produits
et de marchandises.
- Les grands axes de communication : routes nationales, autoroute, serviront de
support pour l’ouverture du marché industriel, commercial et agricole vers
d’autres horizons.
- Conception d’un véritable maillage commercial, équilibré en fonction des
concentrations de population. La régulation des déséquilibres existants, cela
suppose l’intégration de nouvelles politiques capables d’apporter une cohésion
dans les tissus urbains, un équilibre spatial fonctionnel. Un vif intérêt sera accordé
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 423 -
aux pôles ruraux pour permettre la fixation de la population en leur offrant toutes
les commodités nécessaires. L’objectif c’est d’assurer un développement durable.
- Dans cette partie d’étude, on essaiera donc de réfléchir aux équipements
commerciaux qui permettent d’assurer une bonne structure urbaine, d’un point de
vue esthétique et fonctionnalité pour assurer le bien-être des populations. Pour
être plus explicite, il est préférable qu’on se réfère à cette définition de
l’urbanisme commercial « c’est un champ de l’urbanisme dans lequel on s’efforce
soit de concevoir et de réaliser, soit d’adapter et de restructurer les équipements
commerciaux urbains en fonction d’objectifs, d’intérêt général, socio
économiques et spatiaux » partant de cette définition : l’urbanisme commercial se
préoccupe de dégager les localisations les plus adéquates en respectant les aspects
architecturaux et fonctionnels.
Tourisme : sur le plan de développement économique, le PDAU intercommunal
accordera un grand intérêt au secteur du tourisme qui connait encore des lacunes. Il
faudrait lui injecter des investissements à sa mesure. L’objectif étant sa rentabilisation,
son attractivité est faire des entrées en recettes aux communes concernées. Actuellement
une offre touristique qui n’a pas su évolué, elle doit s’adapter aux mutations de la
demande ne cessant de s’accroitre. L’activité touristique est peu créatrice d’emplois.
Parmi les potentialités regorgées par ce secteur.
Aire intercommunale :
Station thermale Hammam –Ouled Yelles(Mezloug) ; dont le volume des curistes ne
cesse de s’accroitre.
Site archéologique "Escargotière" à Mezloug, até d'après ces ossements d'animaux et
son outillage de silexde l'épipaléolithique
Ain Lahnèche (Béni Fouda), site archéologique attestant la succession de différentes
civilisations. Découverte de fragments, d’outils fabriqués par l’homme datant de
plusieurs millions d’années.
Ain Fouara : fontaine qui attire de milliers d’estivants
Au Niveau De La Wilaya
Station thermale de Boutaleb (Hamma) recommandée pour le traitement des maladies
respiratoires.
Djemila (antique cuicul) édifiée par l’empereur NERVA. Ville romaine classée
patrimoine mondial par l’UNESCO.
Du coté Nord, Hammam Guergour: des vertus thérapeutiques sont avérées.
Du coté SUD, Hammam Sokhna : complexe thermal réputé pour le traitement des
maladies cutanées. Sa renommée dépasse les limites de la wilaya.
Station thermale Ouled Tebbene fonctionnelle
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 424 -
Parmi la proposition du PDAU intercommunal :
Création d’un tourisme culturel (rencontres festivals, chants, fantasia, wâada)
Création d’un tourisme hivernal à Megress avec toutes les commodités : petits
chalets en montagne, sports d’hiver…)
Création d’un parc nature (ZNADIA – MEGRES).
Création d’un tourisme d’affaires.
Création d’un tourisme de campagne ou agro- tourisme : un tourisme rural au niveau
des fermes d’élevage qui sera ouvert aux familles, aux écoliers, aux universitaires (les
citadins). Les villages devront conserver leur cachet rural, des constructions avec des
matériaux locaux avec création de restaurants et de commerces de proximité. Il faut
insister sur l’importance de la qualité des sites et des paysages offerts.
Multiplier les travaux de recherche dans les sites de Ain el hanech et l'escargotière,
afin de leur donner plus de valeur et les rendre plus attractives.
Doter l'aire d'étude d'une structure hôtelière adéquate, essentiellement ; Setif, Ain
arnet, Ouled saber et ain abessa
Besoins en hôtels
Commune de Sétif Déficit actuel
CT MT LT
Nombre de lits 3057 lits 413 lits 367 lits 720 lits
Nombre d’hôtels 15 Hôtels 02 hôtels 02 hôtels 04 hôtels
4557 lits soit 23 hôtels à réaliser
N.B : Le nombre d’hôtels qui existent actuellement au niveau de l'aire d'étude est de 27 tous
situés dans la ville de Sétif.
Le nombre d'hôtels est calculé sur la base de 200 lits par hôtels
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 425 -
I.7. Le développement spatial des centres :
Cette opération à pour objectif de prendre en charge le déficit actuel en matière de logements,
équipements, et offrir des assiettes foncières pour répondre aux différents besoins futur (prévoir
le foncier nécessaire pour l’implantation de l’habitat et l’équipement, en plus la localisation de
l’investissement).
Et pour cela notre étude préconise une surface foncière au sein de l’aire d’étude, pour répondre
aux différent besoins futur en matière logements et équipements s’élevant a 4081 hectares
répartie comme suit :
- 2360 hectares pour l’extension urbaine.
- 1014 hectares pour la méga zone industrielle d’Ouled Saber avec son extension.
- 70 hectares pour la zone industrielle de Lehlatma (Guedjel).
- 15 hectares pour le marché hebdomadaire proposé à Guedjel.
- 240 ha pour la Z.E.T Megres à Ain Abessa.
- 242 ha pour le parc d’attraction d’Ain Abessa.
- 140 ha pour la zone mixte de Sétif.
Concernant la répartition spatiale des2360 hectares
destinés à l’extension urbaine est proposée selon deux
(02) variantes à savoir :
Extension urbaine 2302 ha 56.40%
Industrie (Z.I) 1084 ha 26.56%
Z.E.A 30 ha 0.73%
Zone mixte 140 ha 3.43%
Zone d’expansion touristique 240 ha 5.88%
Parc d’attraction et de loisir 270 ha 6.60%
Marché hebdomadaire 15 ha 0.40%
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 426 -
I.7.1. Projet d’aménagement : Problématique foncière
L’espace sera abordé selon une approche systémique qui se traduit par des actions qui touchent à
toutes les échelles : Structuration, équilibre, cohérence, harmonie, dynamisme, fonctionnalité et
gestion de toutes les communes formant le périmètre d’étude. Des politiques d’intervention sur
le plan territorial en tant qu’ensemble interdépendant que sur le plan sectoriel selon les priorités
pour aboutir à une mise à niveau et rattraper les retards accumulés par certains secteurs et qui
présentent des possibilités de développement. En d’autres termes : réorienter les investissements
et renforcer les solidarités entre les différentes composantes du territoire qui sont marquées par
des inégalités et des phénomènes de ségrégation.
Un enjeu en perspective : Faire de Sétif une métropole à caractère régional, une capitale
économique : Existence d’un ensemble d’opportunités à exploiter pour affirmer sa place dans le
développement régional et national.
I.7.2. Recomposition de l’espace intercommunal :
Le diagnostic a mis en évidence une série d’enjeux concernant la spatialisation des besoins
futurs. Notre démarche consiste à prévoir les orientations stratégiques d’aménagement du
territoire. Sétif en tant que pôle principal ; ses réserves foncières pourraient s’épuiser d’ici le
long terme, quelle sera l’alternative dans le temps et dans l’espace ?
Proposition de variante d’aménagement : Une réflexion sur la quête de disponibilités foncières
en vue d’éponger le déficit futur de Sétif.
I.7.2.1 Principe d’aménagement :
a) Variante d’aménagement n°1 :
Orientation des surplus en besoins de la ville de Sétif qui sont estimés à 490 ha vers la commune
d’Ouled Saber qui offre des opportunités foncières considérables impliquant ainsi une
reconsidération du secteur d’urbanisation future (SUF) de cette commune pour atteindre 612 ha
soit 26 % de l’assiette foncière urbaine du périmètre d’étude.
Une stratégie foncière au service de la limitation de l’étalement urbain et impacts sur le
paysage.
Par la sollicitation de la commune d’Ouled Saber qui se situe aux abords immédiats de la ville
centre nous pourrons entrevoir une inflexion de la dynamique de peuplement de Sétif avec
l’émergence d’un embryon d’une ville nouvelle.
Les seules disponibilités de Sétif devront être utilisées de manière ciblée afin de garder une
marge de manœuvre sur le développement en toutes circonstances. Elles seront réservées aux
équipements à caractère régional : des équipements structurants.
Les besoins fonciers futurs de Sétif et orientés vers Ouled Saber seront réservés à la réalisation
de programmes d’habitat et équipements sociaux : Affectation dominante du sol.
Toujours selon cette variante proposée, les autres pôles urbains périphériques maintiendront le
foncier estimé dans leur P.D.A.U respectifs qui ont étés approuvés.
Rendre ces pôles urbains plus attractifs en termes d’urbanité et de fonctionnalité.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 427 -
* La première variante :
Commune Foncier nécessaire Répartition spatiale %
Sétif 1343.68 ha 854.47 ha 36.2 %
Ain Arnat 252.46 ha 252.46 ha 10.69 %
Guedjel 128 ha 128 ha 5.42 %
Mezloug 216.8 ha 216.8 ha 9.18 %
Ouled Saber 122 ha 611.67 ha 25.96
Ouricia 154 ha 154 ha 6.52
Beni Fouda 44 ha 44 ha 1.86
Ain Abessa 98.6 ha 98.6 ha 4.17
Total 2360 ha 2360 ha 100 %
Le principe d’aménagement de cette variante est basé sur :
- Le maintien de la surface dégagée dans les communes suivantes :
* Ain Arnat * El Ouricia
* Guedjel * Beni Fouda
* Mezloug * Ain Abassa
- La localisation des déficits en matière de foncier de la commune de Sétif qui s’élève à
489.21 hectares, est qui représente le (S.U.F) secteur d’urbanisation futur est orienté vers la
commune d’Ouled Saber.
Donc la surface dégagée au niveau de la commune d’Ouled Saber est de l’ordre de 611
hectares au lieu de 122 hectares.
b) Variante d’aménagement n°2 :
Il s’agit de revoir vers la hausse les estimations des assiettes foncières de certains centres pour
combler le déficit futur de la ville de Sétif qui est évalué à 489,21 ha. L’option a porté sur un
certain « dispatching », une redistribution des besoins vers les centres qui offrent des assiettes
foncières.
1 – La proche banlieue de Sétif (Sfiha) : 176 km. Elle constitue une sortie d’appendice, un
prolongement du côté Sud. Cette banlieue pourra être retenue pour accueillir les surplus de Sétif,
disposant de terrains libres.
2 – La commune d’Ouled Saber : 96,69 km.
3 – Les communes semi-urbaines situées dans la partie Sud du périmètre d’étude : Mezloug et
Guedjel qui pourront éventuellement réserver des surfaces supplémentaires de196,69 ha et 20 ha.
Les autres communes quant à elles ne peuvent prétendre à une nouvelle extension urbaine que
celles prévues par leur P.D.A.U respectifs, disposant des terres à haute potentialité agricole à
valoriser, l’empiétement pourra leur porter préjudice.
Pourquoi le choix a porté sur les communes semi urbaines situées dans la partie Sud du
périmètre ?
- Leur proximité du pôle principal
- Platitude des terrains qui permettent l’urbanisation
- Un espace traversé par la voie ferrée
- Un solide maillage de l’espace par des axes de liaison importants qui
permettent l’accessibilité
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 428 -
Choix de la commune de Mezloug : disposant de deux (02) gares ferroviaires (Mezloug,
Hammam-Gare) ; leur localisation constitue un important projet d’urbanisation qui se situe à
différentes échelles. La gare est l’occasion de redonner une nouvelle dimension, une nouvelle
image de ce pôle, une véritable opportunité pour renforcer la compétitivité, un appui, un relai du
coté Sud de Sétif.
L’extension urbaine se fera du coté Est derrière la forêt. L’intégration de cette dernière à l’espace
urbain pour en faire un parc de loisir.
Choix de la commune de Guedjel : existence d’un site qui présente des atouts favorables pour
l’extension urbaine de l’agglomération secondaire (Guedjel) à proximité de la voie d’évitement
nouvellement créée.
En conclusion : De grandes carences persistent encore au niveau des différents centres
périphériques, ils se développent à une cadence lente, concentrant seulement quelques
équipements de base et développant des activités tertiaires de proximité réduite. Ils sont appelés
à se spécialiser et se constituer en de véritables pôles urbains attractifs. Ils nécessitent la révision
et la retenue de nouveaux P.O.S. L’aménagement de ces centres est primordial.
Développement de véritables fonctions économiques avec la création de zones de croissance.
Il ne s’agit pas de se limiter à quelques équipements de base pour en faire des pôles relais pour
seconder Sétif. Au contraire, il faudrait la prise en charge de fonctions importantes que peut
requérir chaque ensemble suivant le rôle qu’il aura à jouer en perspective.
Diffuser le développement à l’ensemble des espaces composant le périmètre.
Répartition des opportunités de développement.
Création de la compétitivité entre les différentes communes pour attirer les investissements. La
création d’un environnement propice pour permettre la vitalité sociale.
* la deuxième variante :
Commune Foncier nécessaire Répartition spatiale %
Sétif 1343.68 ha 1057.21 ha 44.79 %
Ain Arnat 252.46 ha 252.46 ha 10.69 %
Guedjel 128 ha 148 ha 6.27 %
Mezloug 216.8 ha 386.94 ha 16.44 %
Ouled Saber 122 ha 218.69 ha 9.26 %
Ouricia 154 ha 154 ha 6.52
Beni Fouda 44 ha 44 ha 1.86
Ain Abessa 98.6 ha 98.6 ha 4.17
Total 2360 ha 2360 ha 100 %
Cette variantes s’articule autour de :
Le maintien des surfaces dégagées dans les communes suivantes :
* Ain Arnat * Beni Fouda
* Ouricia * Ain Abessa
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 429 -
- La répartition du déficit foncière de Sétif (489 hectares) qui représente le secteur
d’urbanisation futur (S.U.F) de cette commune sur trois communes comme suit :
- 202.74 hectare à Sétif, c'est-à-dire le foncier dégagé à Sétif dans cette variante est de l’ordre
de 1057.21 hectares au lieu de 854.47 hectares dégagé dans la première variante.
- 196.69 hectares à Mezloug.
- 20 héctares à Guedjel.
- 96.69 hectares à Ouled Saber.
I.7.2.2 Une Projection future sur le devenir de la commune d’Ouled saber .
Après avoir entrepris un diagnostic précis permettant la mise en œuvre du Projet de
Développement Inter - Communal (objet d'une étude objective) et après avoir posé la problématique
indéniable, il est apparu que la Commune de Sétif recèle un surplus (ou excédent) de population qui
amène à une réflexion exhaustive relative à une projection future sur son devenir d'une part.
D'autre part, l'étude des différents aspects liés à l'analyse des données du Projet Inter -
Communal concernant la Commune de Sétif et de ses périphériques relatives aux domaines de
l'Economie, Hydraulique, Voirie, Situation Socio - Economique, Urbaine a mis en évidence une
problématique apparente concernant la saturation de la Commune de Sétif à court terme tout en
spécifiant qu'à long terme , la dite commune risque de connaître une asphyxie probable liés aux
différents facteurs permettant le développement communal.
Dans ce cadre, il est assez ardu d'émettre et ou d'annoncer les tenants et aboutissants en relation étroite
avec la situation décrite précédemment.
De ce fait, il est impératif que des solutions adéquates ne puissent pas être l'objet de restrictions et
énoncées dans l'immédiat.
Compte tenu de ce qui précède, deux (02) questions essentielles apparaissent d'elles - mêmes telles
que :
- Quel serait, éventuellement, le devenir de la population excédentaire amené.
- Quels seraient les moyens à mettre en œuvre afin de juguler l'exode urbain, critère
contraignant à prendre en considération ?
En prenant en compte la situation telle que définie précédemment quant à juguler le fameux exode
urbain vers la Commune de Sétif, il est évident que parmi les huit (08) communes environnantes,
seule celle d'Ouled Saber devient la solution rêvée.
Comment aborder et planifier le développement de la Commune d'Ouled Saber, Commune
Poumon Environnant de la Commune de Sétif ?
- Propositions préconisées et à retenir éventuellement :
1 ° - Tout d'abord, faire '' sortir '' la Commune d'Ouled Saber de sa situation d'état rural vers un essor
dit '' Urbain ''.
2° - Satisfaire les exigences de la population actuelle et celles à venir afin de décongestionner la
Commune de Sétif, et en tout état de cause, en axant leurs efforts sur :
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 430 -
2.1 - La satisfaction des besoins en matière de logements d'accueil des populations existantes et
futures,
2.2 - La création de la Zone Industrielle retenue à cet effet au niveau de la Commune d'Ouled
Saber par les instances centrales,
2.3 - La planification, développement et mise en place des Equipements d’accompagnements et
structurants.
Les perspectives démographiques de la commune d’Ouled Saber (avec un nouveau taux
d’accroissement imposé de 12,48%) :
Commune Pop.
2008
Taux CT
2013
Pop.
2013
Taux MT
2018
Pop.
2018
Taux LT
2028
Pop.
2028
Ouled Saber 12498 12,48% 22489 12,49% 40508 13% 76340
Constat :
A travers la lecture du tableau ci-dessus, nous constatons par le biais de nos prévisions les plus
plausibles que la population de la commune d’Ouled Saber va doubler dans le court terme (de 12498 à
22489) car cette commune connaitra un transfert d’une population importante (Programme R.H.P).
Cette population évoluera selon un rythme actif basé sur un taux d’accroissement de 12,49% dans le
moyen terme, de telle sorte que la commune d’Ouled Saber atteindra la barre de 76340 habitants dans
le long terme.
L’accroissement démographique de la commune d’Ouled Saber :
Besoins en logements :
Commune Besoins CT Besoins MT Besoins LT Total
Ouled Saber 1740 logts. 3603 logts. 7166 logts. 12509 logts
Commune Accr. CT Accr. MT Accr. LT Total
Ouled Saber 10000 18019 35832 63851
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 431 -
La mobilisation des équipements de la commune d’Ouled Saber :
Catégories
Quantification à l’échelle communale
Besoins (court terme)
2013
Besoins (moyen terme)
2018
Education 48 classes EFE
20 classes EFS
20 classes Lycée
01 CFPA
87 classes EFE
37 classes EFS
20 classes Lycée
Santé 01 Polyclinique 01 Polyclinique
01 Maternité
Sport 01 Salle de sport 01 Complexe sportif
Placette et
espaces verts
01 Jardin public
Aires de jeux
01 Jardin public
Culture/Culte 01 Maison de jeunes
01 Mosquée
02 Mosquées
01 Salles polyvalente
01 Centre culturel
Administration 01 Agence postale
01 Agence Sonelgaz
Antennes administratives
01 Protection civile
Commerce Souk hebdomadaire 01 Centre commercial
Marché couvert
Services 01 Hôtel (405 lits)
Conclusion :
La problématique posée, le diagnostic effectué, les solutions préconisées, tels sont les axes principaux
que l'on ne peut éviter afin de permettre à la Commune de Sétif de '' respirer '' et de se développer '' en
toute liberté ''.
La Commune d'Ouled Saber retenue comme le Poumon libérateur de la Commune de Sétif est appelé
à se développer mais de manière objective, juste et effective.
Pour cela, il apparaît tout à fait évident que cela ne peut se faire ou avoir lieu que si une politique
planificatrice puisse exister de manière réelle sans pour autant devenir un frein restrictif au
développement de la dite commune.
En définitif, la réussite d'un tel projet est synonyme d'abnégation, investissements tant humains que
matériels.
Chapitre sixiéme Proposition d'aménagement et recommandations
PROPOSITIONS Page | - 432 -
CONCLUSION GENERALE
Notre travail s’inscrit dans une suite de réflexions sur l’espace objet de notre étude dans le cadre d’une
planification urbaine nous avons eu l’occasion d’approcher plusieurs problèmes auquel nous avons
essayé d’apporter des solutions par l’élaboration des orientations particulières d’aménagement sans
toute fois négliger le développement économique, néanmoins ces orientations doivent être en
cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable qui permet de satisfaire aux
besoins des populations actuelles sans compromettre ceux des générations futures.
En effet, le développement économique ne peut plus ce concevoir sans prendre en compte les aspects
sociaux, la lutte contre les inégalités et le respect de l’environnement. L’idée est que le développement
ne peut être durable que si cette durabilité est à la fois économique, sociale et environnementale. Les
modes de développement qui mettent en péril les ressources naturelles accroissent les inégalités entre
les populations, sont voués à l’échec à plus ou moins long terme.
La notion de développement durable qui implique que le développement des sociétés modernes soit
spatialement économe et soucieux de l’environnement tout en permettant une solidarité entre les
habitants des milieux urbains et ruraux.
Donc il est primordial de mobiliser le potentiel foncier dégagé par notre étude pour réaliser les
objectifs territoriaux et sectoriels et non pas pour répondre a une demande aléatoire des secteurs qui
risquent de se traduire par des déséquilibres et des problèmes structurels et socio économiques.
Equitable
Social
Sociale
Economie
Environnement
Viable
Durable
Viable
Vivable