PATRIMOINES EN DANGER

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PLEINE-PAGE C.A.U.E. de la seine-maritime - avril 2016 PATRIMOINES EN DANGER ACTIVITÉS 2015 PAYSAGE ARCHITECTURE URBANISME ENVIRONNEMENT ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

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PLEINE-PAGEC . A . U . E . d e l a s e i n e - m a r i t i m e - av r i l 2 0 1 6

PATRIMOINES EN DANGER

ACTIVITÉS 2015PAYSAGEARCHITECTUREURBANISMEENVIRONNEMENTÉCONOMIE D’ÉNERGIE

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“L’architecture est une expression de la culture. La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public... En conséquence, des Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement sont institués...”Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement a pour mission de développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architec-ture, de l’urbanisme et de l’environnement.Il contribue, directement ou indirectement, à la formation et au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, des professionnels et des agents des administrations et des collectivités qui inter-viennent dans le domaine de la construction.Il fournit aux personnes qui désirent construire les informations, les orientations et les conseils propres à assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, urbain ou rural, sans toutefois se charger de la maîtrise d’oeuvre.Il est à la disposition des collectivités et des administrations publiques qui peuvent le consulter sur tout projet d’urbanisme, d’architecture ou d’environnement. Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement peut déléguer ses missions aux services d’assistance architecturale fonctionnant exclusivement dans le cadre des parcs naturels régionaux.Les interventions du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement sont gratuites.

(loi n° 77-2 du 3 janvier 1977)

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27, Rue François Mitterrand, 76140 Petit-Quevilly - Téléphone : 02 35 72 94 50 - Télécopie : 02 35 72 09 [email protected] - www.caue76.org - Rédaction : C.A.U.E. 76 - Directeur de la publication : Olivier GosselinImpression : Imprimerie IC4 - Avril 2016

A la fin de cette courte première année de présidence du C.A.U.E. (9 mois), c’est un rapport moral en forme de découverte que je vous propose. J’ai découvert en premier lieu le positionnement original du C.A.U.E. dans la chaîne des acteurs de l’aménagement du territoire. Son rôle de conseiller au plus près des lieux et des personnes est affirmé et les différentes lois modifiant les approches du développement durable le réaffirment régulièrement.Rappelons que la loi du 3/01/1977 a investi les C.A.U.E. de missions d’intérêt public : CONSEILLER, FORMER ET INFORMER/SENSIBILISER. Ils ont pour objectif de promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement dans le territoire départemental. Pour accomplir ce travail, les ressources du C.A.U.E. dépendent de la Taxe d’Aménagement, fluctuant en fonction de l’activité du secteur de la construction. Après deux années difficiles, où les départs n’ont pas pu être remplacés et notre équipe fortement sollicitée, 2015 a connu une relative stabilisation des finances. Nous restons cependant prudents et nous proposons un projet de budget raisonnable. En accord avec les administrateurs, j’ai procédé au recrutement de deux architectes qui vont rééquilibrer l’équipe. Je leur souhaite la bienvenue et voudrais leur dire que travailler dans un C.A.U.E. est un choix, un engagement au service des autres et du bien commun que sont notre cadre de vie et notre patrimoine.L’année 2016 se présente comme une année de bouleversements territoriaux… Nous nous ap-puyons sur ces changements pour restructurer l’équipe dès le début 2016 : chaque conseiller aura en charge l’animation d’un territoire cohérent avec ces redécoupages, ceci afin de rester au plus près des réalités des élus. Par ailleurs, notre objectif de conseil auprès des particuliers sera une proximité concrète ; nous tentons d’organiser nos consultations pour que les personnes trouvent une réponse à leur questionnement à moins de 30 km de chez elles.Notre C.A.U.E. fait partie d’une chaîne et agit en partenariat depuis sa création. Les relations avec les institutionnels et les acteurs de l’aménagement seront également renforcées. Je me félicite de la nouvelle collaboration avec l’Agence de l’Eau par exemple. Enfin, la grande Normandie rapproche de fait les C.A.U.E. des cinq départements. Nous construisons des liens durables, dans une logique de mutualisation des efforts et des moyens sur des thèmes transversaux comme la formation ou les publications de sensibilisation.J’insiste sur le fait que le C.A.U.E. est un «passeur» qui aide le particulier et l’élu à traverser les étapes dans son parcours vers un projet réussi. Votre soutien nous est particulièrement précieux.

GILBERT RENARDPrésident du C.A.U.E. de la Seine-Maritime

Maire de Bois-Guillaume

RAPPORTMORAL

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ÉDITO

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La richesse du patrimoine (des patrimoines) de notre département est diverse. Les grands paysages à l’échelle du Pays de Caux, du Pays de Bray, de la Côte d’Albâtre et de la Vallée de la Seine, racontent l’histoire agricole de la Seine Maritime. Les moulins, les anciennes manufactures de tissage ou de teinturerie, les entrepôts portuaires, les boucanes sont les traces d’un passé, riche d’activités, inscrit dans la mémoire de nos bourgs, de nos villages et de nos ports. Les clos-masures du Pays de Caux, uniques au monde, par leur composition si particulière sont des modèles intemporels d’aménagement durable et environnemental. Les constructions agricoles de tous nos terri-toires sont riches de détails de mise en œuvre de maçonnerie, de charpente, de couverture, mais également d’aménagements paysagers qui participent de la culture régionale. Les édifices cultuels et civils sont indissociables de la vie de nos communes. Les centres anciens des bourgs sont denses et éco-nomes en espace. Ils sont particulièrement bien insérés dans les paysages avec leurs façades et toitures en matériaux naturels, leurs mares et leurs arbres remarquables. Tous ces patrimoines sont des traces de mémoire de l’histoire agricole, économique, industrielle et humaine de la Seine-Maritime. Ce patrimoine traditionnel ne doit pas occulter l’apport riche et diversifié du siècle dernier. Le XXe siècle a enrichi le territoire de nombreux édifices, ou-vrages d’arts et aménagements d’une qualité exceptionnelle.

Dans une période où l’on cherche à encourager une activité touristique por-teuse de développement, et qui s’appuie notamment sur notre histoire locale comme le montre le succès des expositions sur les Impressionnistes en Nor-mandie, qui magnifient cette relation subtile entre les architectes, les scènes de vie quotidiennes et les éléments de l’identité de nos paysages, est-il judi-cieux de porter atteinte à nos patrimoines ?

Le C.A.U.E., par l’expertise de son équipe et par sa vision globale, est à même de conseiller les décideurs et les acteurs de l’acte de bâtir, en partenariat avec tous les services concernés, sur la préservation des sites ou la reconversion du bâti traditionnel ou contemporain.

L’équipe du C.A.U.E. est pluridisciplinaire. Elle est composée d’architectes, d’architectes-paysagistes, d’ingénieurs urbanistes mais également de spécia-listes de l’information et du graphisme. Ces compétences croisées et multiples sont à votre disposition.

Plus que jamais, sollicitez les services du Conseil d’Architecture, d’Urba-nisme et d’Environnement de la Seine-Maritime.

OLIVIER GOSSELIN, ARCHITECTE, DIRECTEUR DU C.A.U.E. 76

“ LE C.A.U.E. EST À MÊME DE CONSEILLER LES DÉCIDEURS

ET LES ACTEURS DE L’ACTE DE BÂTIR SUR LA PRÉSERVATION

ET LA RECONVERSION DU PATRIMOINE ”

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6 Le patrimoine du quotidien 8 La Préservation et la mutation du patrimoine10 Le P. L. U. I, des formations à destination des élus et techniciens12 En route vers la transition,notre rôle de conseil14 Le dessin, un outil pour conseiller16 Le Clap de fin sur le Grand Prix18 L’invention d’un jardin Un nouvel été animé pour les enfants de Rouen !20 l’Architecture du XXe à l’épreuve du XXIe siècle22 Agir pour les mares communales en Seine-Maritime24 Terre agricole vs urbanisation ?

25 BILAN > 201526 Activités 201527 Bilan annuel 2015 & perspectives28 Le Conseil aux collectivités 29 Le conseil d’architecte aux particuliers30 Conseils aux collectivités36 L’Équipe du C.A.U.E.37 Composition du Conseil d’Administration 38 Adhérents du C.A.U.E.

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SOMMAIRE

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Notre département est riche d’un patrimoine bâti et paysager, dit «ordinaire», qui, à force d’être chaque jour sous nos yeux, reste étonnamment méconnu. Carac-térisé non par sa rareté et sa singularité mais par sa masse et son anonymat, il s’aborde donc comme une somme complexe.

Ce patrimoine du quotidien est certes encore important, mais il n’en reste pas moins fragile, soumis aux évolutions profondes de nos modes de vie : abandon des bâtiments agricoles par perte d’usage, vacance des maisons de bourg, quasi-exclusivité du modèle pavillonnaire (souvent symbole de la négation d’un site), enlaidissement de nos constructions traditionnelles par des rénovations inadap-tées, disparition des petits éléments tels que les fours à pains ou les piliers de clôtures, suppression des haies et délaissement des mares… Aujourd’hui, la question est de déterminer jusqu’où ces transformations sont acceptables. À partir de quand la disparition et l’altération des éléments de patri-moine affaiblissent-elles l’identité d’un territoire ?

Pour autant, le C.A.U.E. ne conseille pas de suivre la stricte voie de la conserva-tion par «la mise sous cloche». Chaque élément nécessite une réflexion qui doit s’appuyer sur les caractéristiques de l’existant avant de décider de le conserver ou non, de le remplacer, ou de le transformer.Les élus locaux sont aujourd’hui les acteurs clés de la préservation et de l’adap-tation de ce patrimoine «ordinaire». Ils doivent jouer un rôle d’impulsion majeur dans sa mise en valeur, et ont besoin, pour cela d’être accompagnés. C’est pour-quoi le C.A.U.E. développe des missions qui visent à mieux prendre en compte le patrimoine naturel et bâti, y compris les petits éléments (murets, clôtures, fours à pain…) qui participent à la richesse et à qualité de notre département et forment des leviers d’ancrage de la population au territoire.

Pour aider les collectivités dans cet exercice, le C.A.U.E. développe donc des actions allant dans ce sens :- Repérer et protéger les éléments bâtis et paysagers par le biais de documents d’urbanisme (PLU, AVAP…),

- Accompagner pour l’acquisition et la transformation de certaines constructions vers de nouvelles vocations,

- Initier des démarches exemplaires en rénovation urbaine pour redynamiser les centres-bourgs,

- Guider, sensibiliser et former les acteurs pour rénover sans dénaturer le bâti tra-ditionnel.

Ensemble, il nous faut trouver un équilibre permettant de garder ce patrimoine du quotidien, tout en accueillant les mutations sociétales, pour éviter de réaliser un urbanisme banalisé et sans mémoire. Nous devons chercher à intégrer au cœur des projets de territoire - quelle que soit leur échelle - un patrimoine vivant.

D’innombrables bâti-ments modestes, arbres isolés, haies, mares… ponctuent notre territoire et participent à la qualité de notre cadre de vie et à l’identité de nos villes et villages. Assurer leur préservation et leur valo-risation est un véritable enjeu pour les communes urbaines et rurales et pour leur population.

LE PATRIMOINE DU QUOTIDIEN

“LES ÉLUS LOCAUX SONT AUJOURD’HUI LES ACTEURS CLÉS

DE LA PRÉSERVATION ET DE L’ADAPTATION DE CE PATRIMOINE

«ORDINAIRE».”

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AMVAP DE MALAUNAYDans un souci de préserver l’identité de sa ville, la com-mune de Malaunay a sollicité l’accompagnement du C.A.U.E. pour l’élaboration d’une AMVAP, une Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine. Ainsi, l’architecture des maisons ouvrières et de maître en brique du XIXe siècle qui caractérise, structure et ponctue le paysage malaunaysien est classée suivant trois niveaux d’exigence de protection en fonction de l’enjeu et de l’état de conservation de cet ensemble bâti. Dans cette démarche, c’est autant la qualité intrinsèque de chaque construction que la qualité de composition d’ensemble qui mérite d’être protégée.

MAÎTRISER LA QUALITÉ DES CLÔTURES. De plus en plus techniques et standardisées, les clôtures de qualité se font rares. Progressivement, ce qui reliait les habita-tions entre elles et à l’espace commun devient une frontière. Cette perte de valeur des limites affecte l’ambiance de nos rues et places.Pour éviter la disparition progressive de ces éléments d’iden-tité collective et individuelle, le C.A.U.E. propose une ap-proche consensuelle auprès des particuliers et des services instructeurs des autorisations d’urbanisme qui ont également conscience de cette sourde dégradation. C’est aussi à travers les Cahiers de recommandations archi-tecturales, des rencontres sur le terrain, des rendez-vous thé-matiques, des promenades architecturales… que l’approche du C.A.U.E. permet de valoriser ce petit patrimoine ordinaire.

ACCOMPAGNER LE RENOUVELLEMENT DU PATRIMOINE ARBORÉ…Chaque année, durant l’hiver, des alignements d’arbres sont abat-tus, exploités comme bois de chauffage. Or, très peu sont replan-tés et le renouvellement du patrimoine naturel n’est plus assuré. L’identification dans les PLU et PLUI d’alignements de clos-ma-sures, de haies, d’arbres isolés ou de bosquets permet de contrôler les abattages abusifs mais surtout d’imposer une replantation en essences locales. Par ailleurs, pour éviter les coupes intempestives avant que le document d’urbanisme ne soit approuvé, il faut que la délibération qui prescrit son élaboration soumette à déclaration préalable tout abattage d’arbres (art L.130-1 du CU).L’efficacité de ces protections dépend étroitement de l’implication des élus qui doivent veiller à ce que les déclarations préalables soient déposées et les replantations réalisées. Ne pas réagir face au non-respect des dispositions réglementaires incitera d’autres propriétaires à faire de même. Et cela est d’autant plus regrettable que les conséquences pour le paysage et l’environnement sont souvent irréversibles.

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Le patrimoine bâti regorge d’une grande diversité de constructions du quotidien dans les bourgs comme dans les hameaux qui participent à l’identité des territoires communaux. Les changements d’usage, les nou-velles aspirations des citadins délaissent cet héritage bien qu’il présente des qualités constructives et esthétiques, des volumes exploitables pour permettre leur mutation. C’est pourquoi, si leur préservation est une pre-mière étape décisive pour éviter des démolitions intempestives, le chan-gement de destination doit être favorisé pour enrayer ce phénomène d’abandon.De la même manière, les éléments naturels comme les haies, les arbres remarquables, les talus plantés, les mares… sont des composantes qui doivent être maintenues et prises en compte dans les projets d’aména-gement et d’extension urbaine car elles contribuent fortement à la va-riété des paysages, à la biodiversité locale et à la qualité du cadre de vie.

Dans le cadre de l’élaboration du PLU partagé sur le secteur de Fau-ville-en-Caux, les élus ont largement exprimé leur volonté d’engager des actions spécifiques pour la redynamisation de leurs clos-masures qui, pour une grande partie d’entre eux, se dégradent par perte de vocation. Après un repérage exhaustif et un choix sélectif des éléments à proté-ger, la possibilité d’un changement de destination d’une écurie, grange, étable… en habitation, activités artisanales ou tertiaires, équipements publics, accompagné d’un certain nombre de recommandations archi-tecturales a été traduite dans le règlement graphique et écrit de leur document d’urbanisme. De même, les talus plantés et les vergers ont été protégés pour être renouvelés en s’adaptant aux besoins liés aux nouvelles vocations du clos.La réalisation par le C.A.U.E. de fiches référentielles mettant en exergue des exemples de mutation sur l’ensemble du territoire leur a permis d’ap-préhender, par le témoignage des porteurs de projet, les effets positifs sur la dynamisation des clos, de la sauvegarde d’un patrimoine architec-tural et naturel de qualité.

Connaître son patrimoine peut également inciter les collectivités à mettre en place une politique foncière pour monter des projets d’exten-sion urbaine qui combineront conservation et reconversion, construc-tion, aménagement d’espaces publics et des projets de revalorisation paysagère comme la constitution de ceinture verte, la mise en réseau de mares, le renouvellement d’une trame végétale en cœur de village. Les exemples récents des communes de La Mailleraye-sur-Seine et de Roncherolles-sur-Le-Vivier qui ont fait l’objet de visites dans le cadre des actions du C.A.U.E. en sont une parfaite illustration. Dans cet exercice, le C.A.U.E. peut accompagner très en amont les élus dans leur démarche et dans le suivi de l’élaboration de leur Plan Local d’Urbanisme.

LA PRÉSERVATION ET LA MUTATION DU PATRIMOINE

Œuvrant pour cette probléma-tique qui nous tient à cœur depuis

un grand nombre d’années, nous essayons dès que possible de promouvoir certaines actions auprès des élus pour les inci-

ter à trouver un juste équilibre entre maintien, réhabilitation et

construction.

“LE CHANGEMENT DE DESTINATION DOIT ÊTRE FAVORISÉ

POUR ENRAYER CE PHÉNOMÈNE D’ABANDON DU PATRIMOINE BÂTI”

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La-Mailleraye-sur-Seine Agence ATELIER XV, Alain Eoche-Duval & Xavier Tiret - Architectes dplg

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UNE NOUVELLE VOCATION D’UN CLOS-MASURE À ÉPRETOTSouhaitant sauvegarder leur clos-masure qui avait perdu sa voca-tion agricole, les propriétaires l’ont divisé en vue de proposer la réhabilitation et la reconversion des différents bâtiments d’exploi-tation à l’architecture traditionnelle de grande qualité. La grange de dimensions généreuses, facilement accessible depuis l’entrée, a permis l’accueil d’une entreprise artisanale ; la charreterie et les étables ont été transformées en logement. Afin de respecter sa composition générale et les talus plantés qui le ceinturent, une seule voie interne dessert l’ensemble.

UN ANCIEN BÂTIMENT AGRICOLE DÉTOURNÉ À SAINT-ROMAIN-DE- COLBOSCCette maison d’habitation de plain-pied s’organise selon un plan en U qui entoure les murs en brique d’un ancien bâtiment agri-cole. Il s’agit en quelque sorte d’une opération de retournement architectural, le bâtiment ancien devient un vide au centre de la nouvelle maison. La présence des murs anciens, outre le carac-tère que cela confère aux espaces intérieurs, permet de renforcer l’inertie thermique de cette maison construite en bois. L’espace central est couvert par une verrière pour accueillir un patio inté-rieur. Exposé au sud, ce volume vitré vient compléter les qualités bioclimatiques de l’ensemble et fait le lien entre l’espace jour et l’espace nuit.

RÉ-INVENTER L’ESPRIT DU CLOS-MASUREImplanté en centre-bourg de Vattetot-sur-Mer, cet ancien clos-masure sur lequel subsistaient une fermette et des talus plantés a fait l’objet d’une réflexion préalable en vue de son urbanisation avec maintien de ses principales composantes. Les Orientations d’Aménagement et de Programmation prévoyaient l’opération en 2 phases avec lots libres et logements aidés, la préservation de la longère existante, la composition générale du lotissement com-munal à partir des structures paysagères et environnementales locales renforcées (maintien et reconstitution de talus plantés, création de haies champêtres, noues enherbées, plaine inon-dable). Le projet conçu par Samuel Craquelin, Architecte-Paysa-giste, respecte la volonté du départ de garder, tout en s’adaptant aux contraintes réelles, l’esprit du clos.

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Vattetot-sur-Mer Samuel Craquelin, Architecte-Paysagiste

Saint-Romain-de-Colbosc Pascal Séjourné, Architecte

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Malgré un contexte législatif complexe, un Plan Local d’Urbanisme Intercom-munal a été lancé sur la Communauté de Communes Campagne de Caux, le premier dans notre département. Afin d’amorcer le travail de groupe, le C.A.U.E. a réalisé trois formations à desti-nation des élus et techniciens de cette structure sur les thèmes suivants : l’iden-tification du patrimoine bâti et végétal ainsi que des clos-masures ; les méca-nismes de l’aménagement (les acteurs, les outils fonciers et règlementaires, etc) ; la qualité en urbanisme et les projets de paysage.

L’objectif est de permettre aux futurs acteurs de l’élaboration du PLUI de se forger une culture commune de l’aménagement, facilitant ainsi la définition d’un projet partagé de territoire.

Bénéficiant du retour d’expérience du C.A.U.E. de l’Eure, engagé depuis plu-sieurs années dans la formation des élus en amont des documents d’urbanisme, nous avons élaboré des formations dynamiques, en limitant les présentations de type diaporama et en proposant des ateliers de travail en groupe, des visites de terrains et des témoignages d’élus. C’est aussi l’occasion pour ces derniers d’échanger sur leurs difficultés, leurs visions de l’aménagement, les actions qu’ils ont entrepris…

La première formation a ainsi été consacrée à l’identification des éléments de patrimoine et la façon de les prendre en compte dans le futur document d’urba-nisme. Si le PLUI peut être le moyen d’une plus grande cohésion des territoires, il ne s’agit pas pour autant de perdre, avec ce changement d’échelle, la finesse d’analyse exigée pour un PLU de qualité. L’identification des éléments bâtis et naturels permet de mieux maîtriser l’évolution du patrimoine, c’est aussi un moyen pour les élus de s’impliquer dans l’élaboration du PLUI et de continuer à faire valoir les atouts de leurs communes.

C’est dans cet esprit que nous avons créé cette première formation : aider les élus à connaître leur patrimoine, les enjeux et les outils du PLU qui s’y rapportent.Ainsi, une visite de terrain à Bénarville et un atelier de repérage cartographique des clos-masures, à l’aide de documents anciens (cadastres, plans terriers, pho-tos aériennes) ont permis aux participants de se familiariser avec la méthodolo-gie mise en place dans le cadre de l’élaboration de leur document.

Dans le cadre de l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme

Intercommunal, le C.A.U.E. a initié des formations pour

les élus et les techniciens d’une intercommunalité

LE P. L. U. I DES FORMATIONS A DESTINATION

DES ELUS ET TECHNICIENS

“AIDER LES ÉLUS À CONNAÎTRE LEUR PATRIMOINE, LES ENJEUX ET LES

OUTILS DU PLU QUI S’Y RAPPORTENT”

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AIDER AU RECENSEMENTLa Communauté de Communes Campagne de Caux a souhaité réaliser elle-même le travail d’identification des éléments de pay-sage naturels et bâtis. Dans ce cadre, elle nous a demandé d’ac-compagner la personne en charge de cette mission.Sur la base des démarches déjà menées par le C.A.U.E. à titre expérimental, une méthodologie a été proposée et adaptée au contexte (identification des étapes clés de la démarche, élabora-tion des fiches descriptives, implication des élus, communication auprès des habitants…). Elle s’est accompagnée de visites de ter-rain avec le technicien sur une commune-test et d’un suivi de la démarche.

DES FORMATIONS EN URBANISMELes deux autres formations ont été consacrées aux théma-tiques de l’aménagement : comprendre les données démo-graphiques, comprendre l’impact sur un projet communal (où construire ? que construire ? quelles conséquences ?) mais en-core : comprendre les filières de l’aménagement, ses acteurs (promoteurs, aménageurs, élus…), ses procédures (lotisse-ments, procédures encadrées), les outils fonciers, les outils fiscaux (Taxe d’Aménagement, PUP…), les outils règlemen-taires... Sur ce dernier point, par exemple, un atelier d’élabora-tion d’Orientations d’Aménagement et de Programmation a particulièrement été apprécié des élus.

C’est avec ce bilan positif que nous souhaitons continuer d’accompagner les prochaines Communautés de Com-munes qui se lancent dans un PLUI, par des formations dont le format, le nombre et la durée sont adaptables en fonction des attentes des élus.

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EN ROUTE VERS LA TRANSITION NOTRE RÔLE DE CONSEIL

10 ans de vie pour l’EIE du C.A.U.E. En 10 ans, ce sont plus de 6000 conseils personnalisés donnés auprès des particuliers et plus de 6000 personnes sensibilisées au travers de nos animations (confé-rences, salons, Rendez-vous du C.A.U.E.…). Forts et fiers de cette expérience et de notre partenariat avec l’Ademe (Agence de la maîtrise de l’énergie), nous avons pour des questions d’organisation interne arrê-té l’EIE, mais le conseil aux particuliers continue. L’ob-jectif à terme, est de pouvoir sur simple rendez-vous rencontrer un architecte du C.A.U.E. sur l’ensemble du territoire de la Seine-Maritime, et d’être renseigné sur toute question en lien avec son logement existant ou futur y compris les questions liées à l’énergie : iso-lation, production de chauffage… Toujours dans une approche globale et architecturale. Soucieux d’opti-miser tous les travaux de rénovation et de sauvegar-der notre patrimoine bâti. Nous rappelons que ces conseils sont pour les particuliers totalement gratuits.

Ces préoccupations liées à l’énergie et plus large-ment à l’environnement, nous les traitons dans le cadre de nos formations et également dans le cadre de nos conseils aux communes. Toujours et néces-sairement inscrits dans une démarche globale, nos conseils n’ont pas pour vocation de se substituer à un bureau d’études thermique pas plus qu’à un cabinet d’architecte, mais ils sont une véritable aide à la déci-sion pour les élus et une base de réflexion souvent appréciée des maîtres d’œuvres qui interviennent potentiellement par la suite.

2015 a été marqué par la fin de l’Espace Info Energie (EIE)

du C.A.U.E. Nous avons mis un point d’honneur à être un

«EIE de C.A.U.E.» ; c’est-à-dire dépasser le cadre technique et réglementaire pour aborder le projet de rénovation dans une

approche globale au service de l’architecture et de ses usagers.

“LA QUESTION DE LA RÉNOVATION THERMIQUE ET ÉNERGÉTIQUE EST

UNE RÉFLEXION QUI DOIT ÊTRE REPLACÉE DANS UN CONTEXTE

ARCHITECTURAL GLOBAL. ”

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AMÉLIORATION THERMIQUE DE L’HABITAT COLLECTIFDès 1960, les villes proches des pôles urbains se densifient pour répondre aux besoins de logements. L’immeuble collectif, de type tour ou barre, devient alors la référence architecturale. Si les procédés constructifs impliquent une standardisation, certains architectes ont su par leur esprit inventif, leur respect envers certains matériaux et le savoir-faire des entreprises, insuffler à leurs réalisations une qualité architecturale certaine. Il n’est pas rare de découvrir la recherche d’une relation pri-vilégiée avec l’extérieur, l’emploi de matériaux nobles, ou des ambiances intérieures de qualité.Pour lutter contre les déperditions énergétiques dont les murs de façades sont responsables à plus de 25%, ces constructions font aujourd’hui l’objet de programmes d’isolation performante par l’extérieur. Le concepteur doit veiller à valoriser une façade par la préservation des rythmes, des modénatures et des maté-riaux, ou par la réécriture ou l’épaississement d’une façade trop monotone. Parfois, il faut accepter de moindres performances énergétiques au bénéfice des éléments à préserver. Cette problématique est abordée dans le 3e volet du cahier de recommandations de Mont-Saint-Aignan, que le C.A.U.E. est en train d’élaborer.

UN CONSEIL GLOBALLa question de la rénovation thermique et énergétique est une réflexion qui doit être replacée dans un contexte architectural global. Qui plus est dans le cadre d’un patrimoine ancien.Les outils, notamment les logiciels thermiques, se basent sur des usages : besoins, organisation interne… existants. Une approche globale peut démontrer la nécessité de faire évo-luer l’organisation interne, voire l’usage du bâtiment, parce que des enjeux liés au fonctionnement des services et à la mise en accessibilité nous y invitent… Des espaces non chauffés peuvent dans un projet futur le devenir et donc être isolés.

UN CONSEIL POINTU SUR LE BÂTI ANCIENLe C.A.U.E. a également développé une compétence poin-tue dans l’amélioration thermique du bâti très ancien (avant 1948) qui est en général bien moins énergivore que les réalisa-tions des années 60. Néanmoins ces murs génèrent des phé-nomènes de parois froides inconfortables que l’on essaie de compenser en augmentant les températures de chauffe. Ces phénomènes sont accentués par les «courants» d’air (défaut d’étanchéité à l’air), les modes de chauffage par convection (convecteurs électriques, pompe à chaleur air/air…) par cer-tains types de revêtements muraux et par un taux d’humidité de plus de 65 %. On comprend à quel point tout interagit. L’isolation des murs par l’intérieur est une solution pour éviter ce problème, mais si elle n’est pas compatible avec les spé-cificités de ce type de bâti. Elle peut générer d’autres incon-forts : hydrique, acoustique, surchauffe d’été, voire générer des pathologies sur la santé du bâtiment et des usagers et à terme mettre en péril en quelques années un patrimoine de plusieurs siècles !Pour rappel, voir sur notre site internet le livret «Rénover, réhabiliter, agrandir sa maison».

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L’ARCHITECTURE COMMERCIALEUn règlement de zone impose une continuité du paysage bâti par la recherche d’une composition esthétique et technique intelligente. Des matériaux durables sont utilisés pour la création des devantures. Un retrait et un alignement des constructions organisent un espace de stationnement mutuel. Les toitures à deux pans sont orientées dans le même sens et dégagent une entrée principale sur le pignon. Les proportions des ouvertures y sont identiques, insérées dans une structure en bois chevillé. Les murs sont recouverts d’un essentage en lames de bois, de couleurs moyennes ou sombres. Plutôt que des volumes hors d’échelle, ces commerces à l’allure d’ateliers artisanaux ont une qualité architecturale et une disposition urbaine qui leur per-met de s’intégrer pleinement en continuité de la ville.

Il y a 25 ans à Caudebec-lès-Elbeuf, émerge peu à peu en extension de ville une zone commerciale, sur le site d’une

ferme et d’un verger.

LE DESSIN, UN OUTIL POUR CONSEILLER

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LA MAISON BLANCHEVers Montivilliers, à Saint-Martin-du-Manoir, entourée d’un parc arboré ancien et de dépendances, une grande maison de villégiature surplombe la vallée. A vendre, la propriété appartenant à une grande famille est l’objet d’un projet de densification de l’habitat dans le centre-bourg. De style néoclassique, symétrique, elle possède un fort caractère patrimonial. Convertie en logements, ouverte sur l’espace public, elle deviendrait un élément de repère historique du nouveau quartier.

UNE GRANGE COMMUNALEA Lanquetot, près de Bolbec, une grange volumineuse fait partie du bâti d’une ferme, située dans le centre-bourg. Les élus acquièrent l’ensemble et demandent au C.A.U.E. comment valoriser l’héritage du passé. L’architecte conseiller, à l’aide d’un simple dessin à main levée permet à la commune de visualiser facilement une reconversion en logements, en salles associatives, en cabinet médical ou autre. Cela permet de disposer d’un outil très utile d’aide à la décision finale.

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ACAUM Architectes, mandataire Atelier Bettinger-Desplanques, Architectes, associés

©Photographies : Paul Kozlowski UN CONSEIL QUOTIDIEN

AUPRÈS DE TOUS POUR INVERSER LA COURBE

DE LA MÉDIOCRITÉ ARCHITECTURALE

Pour sa dernière session, le Grand Prix d’architecture et d’urbanisme de Haute-Normandie a plébiscité

majoritairement des projets de reconversion. L’exer-cice faire «AVEC» un bâti existant pour lui conférer

une nouvelle vie, s’inscrit bien au-delà du souci d’éco-nomiser du terrain et des matières premières, préoc-

cupations louables cependant.

La démarche de construire la ville sur la ville exhale également une dimen-sion culturelle forte, d’accumulation d’héritages divers qui donne du sens au projet et à sa formalisation. Le pôle familial Molière au Havre conçu par les architectes Marc Lechevalier et Anne Bettinger est déclaré «Grand Prix». L’architecture compose avec une ancienne écurie du XIXe siècle qui devient la colonne vertébrale du projet autour de laquelle viennent se greffer les nou-veaux volumes nécessaires au programme. L’équilibre du dialogue entre le neuf et l’ancien sublime mutuellement l’un et l’autre dans le respect, l’humilité et la bienveillance. En 2018, un nouveau prix, ou palmarès, sera co-construit avec les cinq C.A.U.E. Normands, afin que se poursuive la mise en lumière de projets archi-tecturaux et paysagers qui enrichissent notre territoire.

LE CLAP DE FIN SUR LE GRAND PRIX

Une brochure de 82 pages a été éditée à cette occasion. Vous pouvez la télécharger sur notre site internet www.caue76.org

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“LA CULTURE N’EST PAS SEULEMENT LE QUATRIÈME PILIER DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, C’EST LA CLÉ DE

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOCIÉTALE !”

Dominique Gauzin-MüllerPrésidente du jury

Architecte, Rédactrice en chef d’Ecologik (EK)

UNE BROCHURE

Page 17: PATRIMOINES EN DANGER

ATELIER TMF, THOREL, MICHELIER, FORT, architectes associés

© Photographies : Antoine Mercusot

Au gré de nos déplacements sur le dépar-tement, nous constatons que la grande majorité des constructions, extensions, rénovations ou simplement modifications de clôtures s’effectue sans une prise en compte des caractéristiques et atouts des sites dans lesquels elles s’inscrivent. Ces interventions, parfois sans relief, peuvent paraître anodines. Et pourtant, leur impact contribue à dégra-der la qualité de nos paysages, à perdre l’identité des villages, hameaux, franges urbaines…

La conception de ces différentes constructions s’affranchit trop souvent de considérations essentielles liées au contexte qui permettraient aux futurs habitants de sentir que leur nou-velle maison correspond à leur mode de vie, en harmonie avec le contexte paysager… Et par exemple, de ne pas subir la densité qui leur est imposée.Pour orienter les particuliers qui investissent dans une nouvelle habitation, qu’il s’agisse d’une construction, d’une extension ou d’une réhabilitation, les architectes-conseillers du C.A.U.E. sont là. Et leurs conseils sont d’autant plus profitables qu’ils sont pro-digués dès les premières étapes du projet.Auprès des services instructeurs, les architectes conseillers du C.A.U.E. sont également là pour améliorer un projet dans le cadre des demandes d’autorisation d’urbanisme.Enfin, pour adapter les règlements d’urbanisme à l’évolution des constructions, les architectes et paysagistes du C.A.U.E. sont encore là !

Pour que votre territoire soit respecté et enrichi, que son évo-lution soit marquée par une réelle qualité d’aménagement et des constructions intégrées qui participent au patrimoine de demain, vous pouvez solliciter le C.A.U.E. pour mettre en place un accompagnement auprès des particuliers. Actuellement, sur certains territoires, l’avis du C.A.U.E. est nécessaire avant le dépôt de tout permis de construire. (Voir aussi P. 29)

UN CONSEIL QUOTIDIEN

AUPRÈS DE TOUS POUR INVERSER LA COURBE

DE LA MÉDIOCRITÉ ARCHITECTURALE

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“COMMENT LE C.A.U.E. PEUT AIDER LES ÉLUS À INITIER LA QUALITÉ

ARCHITECTURALE POUR ENRICHIR NOTRE CADRE DE VIE”

MAISON BUQNUBUQNU ARCHITECTES, Architectes

© Photographies : Filip Dujardin

Page 18: PATRIMOINES EN DANGER

Le C.A.U.E. 76 a répondu présent, une nouvelle fois, lors de l’été 2015 pour participer à un atelier destiné aux enfants de l’agglomération rouennaise, âgés de 8 à 12 ans. Cette action a été menée en partenariat avec Cécile Bellehache, médiatrice du Patrimoine, au Service Villes et Pays d’Arts et d’Histoire de la Métropole Rouen Normandie.Cet atelier avait pour objectif de sensibiliser ce jeune public à son environne-ment urbain et paysager de proximité, de favoriser son esprit de créativité autour du thème du Jardin. Nous avons permis l’immersion de ces enfants pendant deux jours au cœur des Jardins de l’Hôtel de Ville, en centre ville de Rouen.

La première étape était une découverte sensible du site, à partir de leurs regards propres, de dessins d’ambiances, de relevés des proportions ou des compositions du jardin. Une fiche pédagogique réalisée en amont de l’ate-lier constituait un fil conducteur à la construction de leur regard critique sur cet environnement. Il fut complété par la connaissance de l’évolution de ce territoire urbain, au fil des siècles, au travers de différents plans de l’Abbaye Saint-Ouen et de ses jardins. En salle, un diaporama a permis d’apporter des références de jardins historiques, des exemples de compositions, d’assem-blages de plantes (soit par leurs couleurs, soit par leurs textures, soit par leurs hauteurs…), en particulier avec les créations de paysagistes contemporains.En fin d’après-midi, de retour sur site, il fallait reprendre et s’approprier l’un des espaces du jardin et imaginer comment il pouvait évoluer. A partir de formes, d’activités, de plantations nouvelles, les enfants ont esquissé sur papier leurs rêves de jardins en dessins, croquis et schémas.

La deuxième journée était consacrée entièrement à la réalisation d’une maquette sensible, à partir de matériaux simples, souvent issus de la récu-pération, remodelés, cisaillés et réinterprétés, permettant de traduire en trois dimensions leurs idées d’aménagement exprimées la veille. Sur des supports de bois standardisés, ces maquettes ont pu exprimer toutes les envies des enfants : coins de jeux, espaces intimes pour la lecture ou le pique-nique, espaces d’eaux sous forme de bassins, de mares ou de filets d’eau, labyrinthes et promenades, compositions arborées en lien avec les façades des édifices riverains, espaces fleuris sous forme de grandes nappes ou de touches ponc-tuelles dispersées dans les pelouses, pour ramener de la couleur dans ce jar-din.Exposées en fin d’après-midi pour les parents venus récupérer leurs enfants, ces maquettes, aboutissement de la démarche, ont gagné chaque foyer.Parions que ces enfants sauront se souvenir de cette activité autour de leurs paysages urbains, et qu’ils auront acquis conscience et intérêt à cette ap-proche sensible et culturelle de leur environnement !

L’INVENTION D’UN JARDIN UN NOUVEL ÉTÉ ANIMÉ POUR

LES ENFANTS DE ROUEN !

En partenariat avec le Service Villes et Pays d’Arts et

d’Histoire de la Métropole Rouen Normandie, le C.A.U.E.

76 a animé un atelier «Un jardin, émoi et moi».

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UN RÊVE EN 3 D Fruit d’une longue journée de manipulations et d’expérimen-tations des matières, de leur mise en œuvre de manière à re-présenter de façon sensible les espaces, les sols, les végétaux, les enfants ont réalisé des maquettes qui expriment leurs rêves de jardins. La réussite au bout, avec la présentation de leurs travaux à leurs parents dans la cour de l’école.

UN RÊVE DE PAPIERLa première journée se termine par un exercice in situ, au cœur du Jardin de l’Hôtel de Ville, permettant à chaque enfant de vérifier que l’emplacement de son projet est pertinent, puis d’esquisser les pre-mières lignes de celui-ci. Formes, lignes de construction du projet, bâtiments proches, arbres et bassins commencent à apparaître sur le papier.

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“NOTRE MISSION DE SENSIBILISATION DES PUBLICS JEUNES SE DÉROULE SUR

LES TEMPS DE L’ÉCOLE MAIS AUSSI SOUVENT HORS DE CE CADRE”

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Contrairement au patrimoine bâti ancien, l’architec-ture d’un passé encore trop proche tarde à être

considérée comme patrimoniale.

Notre société a cependant favorisé au XXe siècle une production d’une étonnante diversité qui jalonne notre quotidien de nombreux repères. Si certaines constructions emblématiques sont aujourd’hui classées, comme l’ensemble reconstruit d’Auguste Perret au Havre reconnu patri-moine mondial de l’UNESCO, un grand nombre d’éléments architectu-raux ne sont pas protégés. Les nouvelles exigences d’usage et environ-nementales induisent des stratégies de requalification de ce patrimoine difficiles à mettre en œuvre.

Rénover ? Déplacer ? Agrandir ? Démolir ? Restaurer ? Reconvertir ? Entretenir ? Laisser en l’état ?Il faut toute la clairvoyance des maîtres d’ouvrage, le talent des hommes de l’art, un sens aigu des responsabilités et un esprit assez ouvert pour intervenir (ou pas), embrasser à la fois les pratiques du passé et les modes de vie de demain, pour conserver (en l’améliorant) ce patrimoine spéci-fique.

“PROTÉGER N’EST PAS FIGER ; RESTRUCTURER NÉCESSITE DE CRÉER

UN DIALOGUE FRUCTUEUX ENTRE EXISTANT ET NEUF. ”

L’ARCHITECTURE DU XXE À L’ÉPREUVE DU XXIE SIÈCLE

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La ville de Neufchâtel-en-Bray, détruite à 80% en 1940, voit son nouveau plan confié à Robert Auzelle, alors jeune architecte urba-niste surdoué et membre fondateur de l’Atelier Supérieur d’Urba-nisme. Le projet allie à la fois la composition d’un cœur adminis-tratif avant-gardiste et le plan d’urbanisme de la ville. Inspiré par l’architecture nordique, l’architecte a fait le choix de renverser les hiérarchies en mettant en position dominante le pôle culturel. Les équipements administratifs bas et discrets sont implantés latérale-ment pour former un vaste espace central engazonné, le «green». L’architecture audacieuse de cet ensemble cohérent, réalisé en briques locales savamment appareillées, tranche volontairement avec l’architecture régionaliste des immeubles d’habitation alen-tour. Ici, chaque détail compte et la qualité de la conception est toujours remarquable soixante ans plus tard.

Protéger n’est pas synonyme de figer ; connaître et reconnaître la valeur de ce patrimoine du XXe siècle autorise, lors de restructura-tions nécessaires, l’intégration d’extensions respectueuses, créant un dialogue fructueux entre existant et neuf. C’est dans cet esprit que les différents équipements ont évolué sans nuire à l’unité archi-tecturale du site qui est aujourd’hui un élément phare des circuits touristiques régionaux.Consciente de posséder un joyau de la Reconstruction, la commune de Neufchâtel-en-Bray a fait le choix de valoriser l’ensemble de l’œuvre de Robert Auzelle aujourd’hui labellisé patrimoine archi-tectural du XXe siècle.

Le 29 Avril 2016, dans le cadre de ses rencontres, le C.A.U.E. a organisé une conférence et une visite com-mentée de l’espace Robert Auzelle à Neufchâtel-en-Bray pour mettre en lumière la démarche exemplaire de label-lisation.

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Cet ouvrage est destiné aux élus de notre département et aux techni-ciens des structures portant une réflexion ou un projet sur cet élément singulier de notre patrimoine. Il place la mare au cœur des enjeux actuels du territoire, intégrant la biodiversité, le rôle hydraulique et la qualité du cadre de vie. Nous mettons en avant une approche respectueuse de ce patrimoine paysager se traduisant notamment par des modalités de gestion raisonnée.

Quatre parties composent ce document :- «Les mares en Seine-Maritime » expose la place des mares dans l’his-toire des populations rurales, leurs rôles anciens et leur répartition qui déterminent la typologie des mares dans le département,

- «Les mares essentielles pour nos territoires» aborde les différentes fonctions des mares aujourd’hui, en particulier leurs intérêts paysa-gers, culturels, écologiques, hydrauliques et pédagogiques, justifiant la nécessaire action des élus,

- «Reconquérir les mares» propose aux élus des outils méthodolo-giques pour aborder un projet de réhabilitation de mare : comment s’y prendre ? Quelles sont les étapes de la démarche ? Comment associer les habitants ?

- «Les bonnes pratiques d’aménagement et de gestion» apporte des conseils techniques pour garantir le bon fonctionnement écologique des mares, par une meilleure prise en compte de leurs abords et par des modalités d’entretien adaptées.

Disponible en téléchargement sur le site du C.A.U.E. 76 : www.caue76.org

AGIR POUR LES MARES COMMUNALES EN SEINE-MARITIME

Le C.A.U.E. 76 a publié en février 2016 un guide sur les mares communales, réalisé en collaboration avec l’Agence régionale

de l’environnement de Haute-Normandie et le Parc naturel régional des Boucles

de la Seine Normande et cofinancé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

UNE PLAQUETTE SUIVIE DE «RENCONTRES» Lors de la « Fête des mares », semaine nationale consacrée à la sensibilisation du public, une anima-tion est prévue le vendredi 3 juin 2016, dans le cadre des Rencontres du C.A.U.E. 76, en partenariat avec le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande. Elle s’appuiera sur la visite de plusieurs mares aux portes du territoire du Parc, et permettra d’échanger avec élus et techniciens sur différentes problématiques liées à la préservation, la réhabili-tation et la gestion des mares. La Métropole Rouen-Normandie sera associée à cette action.RENDEZ-VOUS LE 3 JUIN 2016, Renseignements auprès du C.A.U.E. 76 (02 35 72 94 50) et du PnrBSN (02 35 37 27 69).

Une deuxième «Rencontre» aura lieu le 19 octobre 2016, afin de vivre en direct les travaux de réhabi-litation d’une mare sur le site de l’agence de Pay-sage FOLIUS à Sainte-Marie-des-Champs. Au programme : travaux de curage, mise en place de fascines, création d’une frayère.(Ces travaux sont menés dans le cadre d’un parte-nariat entre Folius et l’entreprise JCEV).RENDEZ-VOUS LE 19 OCTOBRE 2016,Renseignements auprès du C.A.U.E. 76(02 35 72 94 50) et de l’agence Folius Ecopaysage (02 35 95 33 55).

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Les mares, une « bonne affaire » pour la collectivité !S’intéresser aux mares est, pour une collectivité de Seine-Ma-ritime, une façon pertinente de répondre simultanément à différents enjeux majeurs du territoire. Les mares trouvent leur juste place dans la politique de l’eau, dans la protection contre les inondations, dans la préservation de la biodiversité, dans la valorisation touristique et l’amélioration du cadre de vie. Bref, elles constituent pour les élus une opportunité d’agir pour l’intérêt général !

Reconquérir les mares communalesAu regard de leurs fonctions bénéfiques, la préservation et la réhabilitation des mares constituent un véritable enjeu pour les collectivités. Pour garantir le bon fonctionnement et la pérennité de ces écosystèmes si particuliers, il faut privilégier une approche globale prenant en compte leur multifonctionnalité et le réseau dans lequel elles s’insèrent, participant ainsi à la constitution de corridors écologiques. La majorité des mares se trouvant sur des propriétés privées, il est important que cette démarche soit parta-gée avec la population.

Les bonnes pratiques d’aménagement et de gestionPour répondre aux exigences de valorisation hydraulique, éco-logique et paysagère, les projets de restauration des mares doivent respecter certains principes et proposer des mesures plus respectueuses des sites et des logiques environnemen-tales. Cette approche transversale et globale s’impose d’au-tant plus qu’elle s’inscrit dans la logique actuelle d’évolution des pratiques d’aménagement et de gestion et qu’elle favorise une maîtrise des coûts d’investissement et d’entretien, tant recherchée par les collectivités. Il est donc nécessaire d’agir « en finesse » ! Agir pour les mares constitue donc un acte de reconquête essentiel pour nos paysages, pour l’environnement et le cadre de vie de nos concitoyens au XXIe siècle.

QUELQUES THÈMES DÉCLINÉS DANS CE DOCUMENT Agir pour les mares communales en Seine-MaritimePrésentes dans le quotidien de nos anciens, les mares ont long-temps constitué la seule ressource en eau, sur les plateaux de Seine-Maritime.Après avoir été délaissées, elles retrouvent aujourd’hui un regain d’intérêt au regard des approches environnementales, sociales et des préoccupations paysagères ou économiques actuelles.

Les mares participent à l’identité de nos paysagesDepuis des siècles, les mares appartiennent à nos paysages. Grâce à leur grande diversité, elles constituent une richesse du patri-moine et de l’identité régionale. Ce lien étroit qui nous unit aux mares est largement attesté par la toponymie, surtout à l’ouest du pays de Caux où le suffixe «mare» apparaît dans les noms de certaines localités. La mare nourrit aussi un certain imaginaire : source de vie, lieu de mille changements et de mille observations, elle évolue au gré des saisons et des cycles biologiques. Les eaux dormantes de la mare contribuent à l’apaisement de l’esprit ; elle est un lieu de repos et de contemplation.

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Page 24: PATRIMOINES EN DANGER

Dans notre département, pourtant internationalement reconnu pour la qualité de ses productions issues de

l’agriculture, la terre agricole reste encore aujourd’hui la variable d’ajuste-

ment des projets urbains.

TERRE AGRICOLE VS

URBANISATION ?  

Ainsi, bien que les lois successives depuis une quinzaine d’années, aient incité puis contraint à une limitation de la consommation des terres agricoles, la prise de conscience de la nécessaire préserva-tion du patrimoine économique, écologique, vivrier et culturel que constituent l’espace agricole, peine à progresser. La préservation des sols agricoles est aussi un impératif, ces substrats abritant une micro faune et microflore dont les rôles sont indispensables à l’échelle de nos différents écosystèmes. Dans un contexte de changement cli-matique du fait de l’impact de l’effet de serre, la fonction des sols à l’égard du piégeage du carbone est essentielle. Enfin, le sol (et le sous-sol) filtre les eaux de surfaces, protège les nappes d’eaux sou-terraines que nous captons pour nos besoins quotidiens.

Pourtant des outils existent : des ZAP (Zones Agricoles Protégées) et des PAEN (Périmètres de protection et de mise en valeur des es-paces Agricoles Et Naturels périurbains) peuvent favoriser, au sein d’un PLU la prise en compte de l’espace agricole comme moteur du développement économique de nos territoires.

Les modes de réflexion sur les documents d’urbanisme (les PLU et maintenant les PLU intercommunaux) s’appuient sur une réflexion globale à l’échelle des territoires. En particulier, le PADD (Plan d’Amé-nagement et de Développement Durable) doit permettre la prise en compte de la question du maintien des terres agricoles comme axe de composition du projet communal ou intercommunal. Cependant, les pratiques anciennes ont la vie dure ! Les habitudes de penser l’ur-banisme «comme par le passé», à l’époque des POS, guident encore la réflexion de nombreux élus. Le document d’urbanisme reste un outil pour penser le développement de la commune en termes quan-titatifs : combien peut-on créer de nouveaux logements standardisés, au prétexte de « maintenir l’école », sans penser au parcours résiden-tiel, à la mixité générationnelle ou sociale, combien peut-on créer de nouveaux hectares de zone d’activité pour générer les financements nécessaires au fonctionnement des équipements communaux sans une vision globale des disponibilités sur les zones d’activités exis-tantes… ?

Le document d’urbanisme devrait être un outil qualitatif où les notions de développement seraient pensées de façon plus globale. La Seine-Maritime est riche de son agriculture. La production de lin nous place au premier rang au niveau mondial pour cette activité. Le maraichage de proximité se développe et reste un atout pour la pro-duction de ressources vivrières en circuits courts, économes et res-ponsables. C’est à ce titre que la préservation des espaces agricoles devrait être une question primordiale pour les communes rurales et péri-urbaines.

Les architectes conseillers, les architectes-paysagistes et les ur-banistes qui participent au suivi des documents de planification et qui siègent dans les commissions où ces questions sont débattues, éclairent les débats par leurs connaissances des territoires Seino-Marins et par leurs compétences croisées. Les avis donnés sont sou-vent sur des projets déjà aboutis. La consultation du CAUE devrait se faire en amont. Nous sommes à l’écoute des élus et des agents en charge de l’urbanisme. Notre rôle est, et reste, de conseiller en toute indépendance.

“LE DOCUMENT D’URBANISME DEVRAIT ÊTRE UN OUTIL

QUALITATIF OÙ LES NOTIONS DE DÉVELOPPEMENT DEVRAIENT

ÊTRE PENSÉES DE FAÇON PLUS GLOBALE.”

UN «RENDEZ-VOUS» Le C.A.U.E. organise une rencontre sur ce sujet le 28 septembre après-midi à Goderville – Salle Culturelle « La Ficelle »Renseignements auprès du C.A.U.E. 76 (0235729450), [email protected]

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BILAN > 2015

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ACTIVITÉS 2015

NATURE DU CONSEIL AUX PARTICULIERS

SITE INTERNET : WWW.CAUE76.ORG (VISITEURS PAR MOIS)

RÉPARTITION DES ACTIONS (EN%)

CONSEILS AUX PARTICULIERS

CONSEILS AUX COLLECTIVITÉS

190 interventions

qui ont concerné

137 communes

874par les architectes

CHARTE DEPARTENARIAT

C.A.U.E. 76& A.T.D 76

20Dossiers

communs

Technique, bâti, performance thermique 31 %

Aspect extérieur 20 %

Conception architecturale 17 %

Montage du dossier 16 %

Règlementaire 5 %

Administratif 4 %

Aménagement intérieur 2 %

Juridique 3 %

Autre nature du conseil 2 %

Avril 2015 13055

Mai 2015 11807 

Juin 2015 11155

Juillet 2015 9927

Août 2015 11433

Septembre 2015 12556

Octobre 2015 10559

Novembre 2015 14122

Décembre 2015 14254

Janvier 2016 30915

Février 2016 6145

Mars 2016 13263

Pédagogie, sensibilisation et communication 35 %Conseils aux particuliers - Architecte 23 %

Conseils aux collectivités locales sans convention 14 %Avec conventions ponctuelles 14 %

Avec conventions annuelles 11 %Conseils aux particuliers - EIE 10 %

Autres 3 %

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ACTIVITÉS 2015BILAN ANNUEL 2015 & PERSPECTIVESDÉPENSESRECETTES

Taxe d’Aménagement

Collectivités localeset autres partenaires

Cotisations adhérents

Produits financierset exceptionnels

76 %

15 %

6 %

3 %

Salaires et charges

Fonctionnement

Locaux (dont amortissement)

Honoraires

74 %

12 %

8 %

6 %

La collecte de Taxe d’Aménagement a connu une amélioration en 2015 mais continue de subir la conjoncture défavorable et les dysfonctionnements dans le système de collecte. Le budget pré-visionnel avait été revu à la baisse en tenant compte de ces para-mètres. La collecte effective s’est avérée légèrement inférieure aux prévisions puisqu’atteignant 94,4% de celles-ci, mais les informations reçues sur les montants qui pourraient être encore perçus au titre de l’année 2015 amèneraient la collecte totale au niveau du montant porté au budget prévisionnel.

En ce qui concerne les produitsLa collecte de la Taxe d’Aménagement constatée reste légèrement inférieure à la prévision de 1.000.000 € budgétée, mais il reste un volume non encore recouvré sur 2015 qui conforte les estimations budgétaires qui ont été faites.Les subventions liées au fonctionnement des Espaces Info Energie sont divisées par deux en raison de l’arrêt de la collaboration du CAUE avec l’ADEME à la fin du premier semestre 2015. Cette déci-sion ayant été prise postérieurement à l’approbation du budget 2015, elle génère un «manque à gagner» de 51 K€ qui n’a pu être compensé par d’autres actions subventionnées.Il n’y a pas de subvention ADEME pour les AEU en 2015, l’ADEME ayant décidé de mettre un terme à cette action postérieurement à l’établissement du budget 2015, soit une somme de 11 K€ non compensée aux produits.Les cotisations des adhérents sont en baisse en raison des restric-tions budgétaires ressenties par les collectivités qui les incitent à désadhérer même pour des cotisations de faible importance. Les communes liées par une convention annuelle bénéficient toujours d’une remise sur leur cotisation.Les conventions ponctuelles signées avec les communes sont en baisse, tandis que les conventions annuelles sont stables. Les col-lectivités continuent de solliciter le C.A.U.E. mais appliquent tou-jours une politique de rigueur dans la négociation des conventions.Les vacations de jurys de concours, facturées 280 €, sont en forte baisse en raison de la conjoncture. Les produits financiers rémunèrent les placements sur un compte sur livret Associatis et sur différents comptes à terme. Ils restent élevés en 2015 mais inférieurs aux prévisions en raison de la baisse des taux et de la diminution du volume de trésorerie.

En ce qui concerne les charges Les honoraires des architectes de secteur ont fortement dépassé les prévisions car plusieurs permanences n’ont pu être assurées par l’équipe permanente du C.A.U.E. en sous-effectif. Nous avons recouru aux services d’une société d’intérim pour assu-rer un remplacement. Cette dépense est compensée en bonne partie par les indemnités perçues de la CPAM et de la caisse de prévoyance. Les frais de formation sont exceptionnellement élevés notamment en raison de la modernisation de l’outil numérique démarrée en 2015. Ces dépenses sont partiellement compensées aux produits par les versements de l’OPCA. D’autres remboursements seront perçus en 2016. Nous avons fortement diminué le nombre de publications imprimées qui sont remplacées par des plaquettes mises à disposi-tion au format électronique sur notre site internet ou diffusées par email. Cela réduit également les frais d’affranchissement. Les frais de publicité ont été réduits, notamment l’insertion dans les pages jaunes et ceux précédemment réalisés pour les animations de l’EIE. Les frais de colloque ainsi que les frais de réception, voyages et RDV du C.A.U.E. ont été fortement réduits également.La cotisation à la FNCAUE a diminué en raison de la baisse de la collecte de taxe. Elle augmentera de nouveau à partir de 2016 si le niveau de collecte reste stable.L’ensemble des dépenses reste bien maitrisé puisque les charges sont réduites de 58.082 € par rapport au budget prévisionnel.

Produits : Approuvé 1 384 780 €Réalisé 1 292 847 € soit -6.64 % Charges : Approuvé 1 384 780 €Réalisé 1 326 698 € soit -4.19 %Résultat déficitaire de l’exercice : -33 851 €

Le Trésorier,Hubert LECARPENTIER

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LE CONSEIL AUX COLLECTIVITÉS

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8. ISABELLE VALTIERArchitecte conseillère

5. LUCILLE PLOUCHARDArchitecte conseillère

1. ÉRIC PIARDArchitecte conseiller

6. GILLES PESQUETArchitecte conseiller

7. EMMANUEL CÔMEArchitecte conseiller

1. VIRGINIE MAURY-DELEUArchitecte-paysagiste

2. JEAN-CHRISTOPHE ABÉ-GOULIERArchitecte-paysagiste

CLÉMENT DELAÎTREIngénieur-paysagisteUrbaniste

4. ALAIN EOCHE-DUVAL Architecte conseiller

2. VALÉRIE LOPESArchitecte conseillère

3. SANDRINE LE DOARÉArchitecte conseillère

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DES «ATELIERS» POUR LA NOUVELLE ÉDITION DE LA PLAQUETTE «CONSTRUIRE SA MAISON, LES CLÉS DU PROJET»A l’occasion de l’édition actualisée de la plaquette réalisée par le C.A.U.E. 76 et diffusée à l’échelle de la grande Normandie*, nous organisons le 4 novembre 2016, des «ateliers» à destination des particuliers.Animé par deux architectes, l’après-midi sera l’occasion d’aborder les diffé-rentes phases du projet de construction développées dans le document :- élaborer un programme,- réaliser une conception performante,- financer son projet, - monter le dossier de permis de construire.

Les objectifs sont d’apporter des réponses concrètes à chaque participant en favorisant le partage des expériences en présence de professionnels.

Les particuliers qui ont un projet de construction peuvent d’ores et déjà réserver leur place par téléphone au 02 35 72 94 50 (nombre de places limité à 15 personnes).

* dans le cadre du partenariat entre les 5 C.A.U.E. normands

LE CONSEIL D’ARCHITECTE AUX PARTICULIERSConstruire sa maison, agrandir son habitation, améliorer les perfor-mances thermiques du bâti pour permettre des économies d’éner-gie, préserver le caractère de son patrimoine sans le dénaturer, voici quelques-unes des nombreuses questions qui sont régulièrement posées aux architectes conseillers du C.A.U.E. lors des rencontres organisées dans les points de rendez-vous répartis sur le territoire du département. L’architecte est le spécialiste de la construction. Consulter un architecte conseiller pour toutes les questions relatives à l’acte de bâtir, de réhabili-ter ou de rénover sa maison doit devenir le « réflexe C.A.U.E. » pour tous les particuliers de Seine-Maritime. Pour prendre rendez-vous, un numéro unique : 02 35 72 94 50

29C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 2016

Page 30: PATRIMOINES EN DANGER

C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 201630

Ancourteville-sur-Héricourtl Conseil auprès du club nature

(CPN) pour la plantation d’une haie avec les enfants du village

l Proposition de plantation d’un talus et conseil sur la mare communale

Angiensl Conseils pour l’élaboration

d’un plan de gestion du patri-moine arboré

Arques-la-Bataillel Participation au groupe de

travail sur le PLU

Auzeboscl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Auzouville-Auberboscl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du PLU partagé

l Principes d’aménagement d’un clos-masure rue de la mairie

Bacqueville-en-Cauxl Proposition d’extension de

l’école maternelle

Bardouvillel Note de cadrage pour le projet

d’aménagement pour l’accueil de l’association «la source»

Beaumont-le-Harengl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Bennetotl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du PLU partagé

Bermonvillel Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagé

Bois-Guillaumel Suivi des études d’aména-

gement, d’urbanisme et des

projets communauxl Suivi de l’instruction des

autorisations d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Bihorell Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Blangy-sur-Breslel Mise en place d’itinéraires

pour vélosl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Bois-Héroultl Sécurisation des déplace-

ments piétons le long de la

traversée de village

Bonsecoursl Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Bosc-Guérard-Saint-Adrienl Avis sur un permis d’aména-

ger de 50 lots

Bosc-Roger-sur-Buchyl Proposition d’aménagement

urbain et réhabilitation ther-

mique de la salle des fêtes

Brametotl Note de cadrage sur la créa-

tion d’un espace attente à la

mairie et la réfection d’une

salle de classesl Note de cadrage pour la

restauration de l’église

Bretteville-du-Grand-Cauxl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Cany-Barvillel Participation aux commis-

sions d’urbanisme

Cauville-sur-Merl Etude AEU simplifiée

Cléonl Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Clèresl Participation au groupe de

travail sur le PLUl Avis sur le PLU arrêté

Clévillel Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagé

Cliponvillel Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagé

Collevillel Réflexion sur le pôle écoles/

cantine/terrain multisportsl Avis sur le déplacement du

terrain multisports

Cottévrardl Conseils sur des travaux à

l’église Saint Martin

Criel-sur-Merl Assistance et suivi des

demandes d’autorisation

d’urbanismel Note de cadrage pour le

rafraichissement de la façade

de la salle des fêtesl Note de cadrage pour le

réaménagement d’un local du

manoir de Briançon en CCAS

Crique (La)l Réflexion sur la création d’un

bâtiment communal

Criquetot l’Esnevall Avis sur le projet de village

d’enfants dans un clos-masure

Criquetot-sur-Longuevillel Conseil de plantation de haies

sur talus

Criquetot-sur-Ouvillel Note de cadrage sur la requa-

lification paysagère et urbaine

le long de la RD N° 88

Dieppel Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliersl Participation à la commis-

sion AVAP (aire de mise en

valeur de l’architecture et du

patrimoine)

Doudevillel Participation à la commission

urbanisme

CONSEILS AUX COLLECTIVITÉS190 INTERVENTIONS QUI ONT CONCERNÉ 137 COLLECTIVITÉS

Page 31: PATRIMOINES EN DANGER

l Participation à la commission

façades, toiture et adaptation

d’Habitat et Développementl Conseils pour le dossier

d’appel à projet «urbanisation

durable du centre bourg»

Douvrendl Note de cadrage sur les

travaux à l’église Sainte

Madeleinel Préconisations pour l’école

maternelle

Elbeuf-sur-Seinel Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliersl Participation au séminaire «de

l’urbanisme patrimonial à la

médiation» avec l’association

nationale des villes et pays

d’art et d’histoirel Participation au Copil pour de

la 7e campagne de ravalement

Envronvillel Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagé

Etretatl Participation au comité tech-

nique de l’Opération Grand

Site «falaises d’Etretat-Côte

d’Albâtre»l Note de cadrage pour la res-

tructuration de l’Hôtel-de-Ville

Fauville-en-Cauxl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagé

Fécampl Participation au comité

technique sur l’aménagement

urbain

Ferrières-en-Brayl Réflexion sur l’agrandisse-

ment d’une mairie

l Proposition d’aménagement

végétal d’un talus le long de la

Trans’Oise

Feuillie (La)l Participation au groupe de

travail sur le PLUl Proposition d’aménagement

de la traversée de bourgl Réflexion sur l’extension d’un

gymnasel Réflexion sur la reconversion

d’une ancienne caserne de

pompiers en maison médicale

Fontaine-le-Bourgl Note de cadrage pour l’amé-

nagement paysager de la

traversée de bourgl Examen des candidatures

dans le cadre du marché

d’études pour la requalifica-

tion de la traversée de bourg

Fontaine-la-Malletl Note d’enjeux du territoire

Fontenayl Participation au comité tech-

nique pour la ZAC du Nerval

et accompagnement de la

commune sur le projetl Avis sur l’opération Le Nerval

de Nexity

Foucartl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du

PLU partagél Note de cadrage sur la restau-

ration de l’église

Fresnay-le-Longl Modalités pour la réalisation

de diagnostics d’accessibilité

et mise en œuvre des Ad’ap

Gaillefontainel Réflexion sur l’aménagement

des services techniques

Gainnevillel Participation au concours

de maîtrise d’œuvre pour la construction de la maison des associations et des travaux de réhabilitation du Grenier à sel

l AEU simplifiée – urbanisa-tion des terrains de sport en centre-bourg

Gervillel Note de cadrage pour la

création d’un lotissement en zone 1 AU

l Note de cadrage pour la réno-vation de la salle polyvalente

Gonfreville l’Orcherl Réunion de travail sur le

fonctionnement de la média-thèque

l Réunion de travail sur l’urbanisation de la zone des Cambrettes

l Participation à la commission nouveaux quartiers/urba-nisme

Gonzevillel Conseil pour l’élagage des

arbres autour de l’église

Goupillièresl Compte rendu de visite sur la

chapelle Saint Jean Baptiste

Gournay-en-Brayl Convention concernant la

rénovation des façades et vitrines commerciales dans le cadre du Fisac

Grainville-sur-Ryl Reconversion d’une étable en

salle d’activités

Graimbouvillel Note de cadrage pour la sécu-

risation du centre-bourg

Grand-Quevillyl Suivi des études d’aména-

gement, d’urbanisme et des projets communaux

l Suivi de l’instruction des

autorisations d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Grémonvillel Note de cadrage pour la

restauration de l’églisel Participation au groupe de

travail sur le PLUl Note d’enjeux sur le réamé-

nagement des équipements

autour de la mairie et les

aménagements de liaisons

piétonnes

Grigneusevillel Note de cadrage pour une

mission de conseil à la Cha-

pelle de Louvetot

Guervillel Proposition de réaménage-

ment et accessibilité à la salle

des fêtes

Haussezl Conseils pour la mise en

conformité du foyer rural

Hautot-sur-Seinel Participation au groupe de

travail sur le PLU

Heugleville-sur-Sciel Etat sanitaire des boiseries sur

l’église Saint Aubin

Heuquevillel Note d’enjeux du territoirel Note de cadrage pour la

requalification du centre

village

Hodeng-Hodengerl Réflexion sur la création

d’une mairie dans l’ancien

presbytère

Houquetotl Proposition d’aménagement

d’un chemin piétonnier pour

les scolaires

31C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 2016

Page 32: PATRIMOINES EN DANGER

Houssaye-Beranger (La)l Note de cadrage pour la

création d’un groupe scolaire

Isneauvillel Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliers

Lanquetotl Pistes d’aménagement d’un

clos-masure communal

La Fontelayel Analyse des devis de travaux

à l’églisel Note de cadrage sur l’église

Saint Martin

Malaunayl Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliersl Note d’enjeux pour les OAP

du PLUl Pré étude de renouvellement

urbain autour du Caillyl Participation à la commis-

sion locale consultative de

l’AMVAP

Manéglisel Participation au groupe de

travail sur le PLUl Analyse des offres sur le

projet de construction de

logements Clos Lemaitre

Manneville-es-Plainsl Réflexion sur l’accessibilité

de l’ancien presbytère

Martin-Eglisel Note de cadrage pour la

requalification de la cavée de

Thibermont

Mathonvillel Participation au groupe de

travail sur la carte communale

Menthevillel Note de cadrage pour l’amé-

nagement des abords des

RD 11 et RD 73

Mesnières-en-Brayl Avis sur le projet d’extension

de la mairie

Mesnil-Pannevillel Conseils sur les travaux de

maçonnerie à l’église Notre

Dame de l’Assomption

Montignyl Proposition d’aménagement

de la place de la mairie

Montivilliersl Etude AEU Simplifiée (ter-

rain à reconvertir)

Mont-Rotyl Informations sur la pro-

tection des éléments de

paysage

Mont-Saint-Aignanl Elaboration d’un cahier

de recommandations

architecturales, urbaines et

paysagères sur le quartier

du villagel Avis sur le patrimoine arboré

de la commune dans le cadre

de son inventaire

Moulineauxl Réflexions sur le potentiel

de la restructuration du bâti-

ment à vocation de cantine

scolaire, bibliothèque et salle

des associations

Nesle-Hodengl Réflexion sur la restructura-

tion du centre-bourg

Norvillel Conseils pour une demande

de subvention pour la

construction d’une salle

sportive

Notre-Dame-d’Aliermontl Conseils pour la rénovation

thermique de la salle com-

munale

Notre-Dame-de-Blicquetuitl Participation à l’ouverture

des plis pour la réhabilitation

du presbytère

Ocquevillel Note de cadrage pour la

valorisation de la mare

communale

Octeville-sur-Merl Illustrations d’aménagement

autour de la rue René Cotyl Note d’intention paysagère

pour l’extension du golfl Accompagnement sur le

projet de ZAC

Oissell Suivi des études d’aména-

gement, d’urbanisme et des

projets communauxl Suivi de l’instruction des

autorisations d’urbanisme et

rendez-vous architecturaux

avec les particuliersl Etude sur l’aménagement de

la parcelle du centre de loisirsl Conseils pour la rédaction

d’un cahier des charges afin

de réaliser une expertise

sanitaire des arbres

Osmoy-Saint-Valéryl Réflexion sur l’aménagement

des locaux communaux

Ouainvillel Note de cadrage pour la res-

tructuration du pôle sportif

et de l’espace public autour

de la mairie/salle polyvalente

Pommerevall Participation au groupe de

travail sur la carte commu-

nale

Poterie-Cap-D’Antifer (La)l Participation au groupe de

travail sur le PLU

Rogervillel Note de cadrage pour la

restructuration des équipe-ments communaux

Rollevillel Participation aux réunions de

travail sur la reconversion du site Lebret et accompagne-ment sur le projet d’aména-gement

Roncherolles-sur-le-Vivierl Conseils sur l’agrandisse-

ment de la bibliothèque

Saint-Denis-le-Thiboultl Conseil sur la restauration

d’un mur d’enceinte en bauge à proximité de l’église

Saint-Hellierl Conseil pour la plantation

d’un talus

Saint-Jean-du-Cardonnayl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Saint-Jean-de-la-Neuvillel Réflexion sur le développe-

ment de la commune

Saint-Laurent-de-Brèvedentl Note d’enjeux du territoirel Note de cadrage pour la

restauration de l’églisel Avis sur un talus planté au

lotissement La Bredouillel Participation au groupe de

travail PLU et Grenelle 2l Conférence sur les clos-

masure

Saint-Martin-du-Manoirl Réunion de travail sur la

proposition d’aménagement et de construction du site Hermès

Saint-Nicolas-d’Aliermontl Avis sur les plantations

préconisées pour l’aménage-ment paysager de la friche Bayard

C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 201632

Page 33: PATRIMOINES EN DANGER

l Participation à la réunion de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement paysager et la reconversion de la friche Bayard

Saint-Pierre-Lavisl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du PLU partagé

Saint-Pierre-en-Portl Présentation aux élus des

missions du C.A.U.E. et du PLUI

l Réflexion sur le centre village

Saint-Pierre-de-Varengevillel Proposition d’aménage-

ments urbains et paysagers du centre-bourg

l Conseils pour le projet de transformation d’une habitation en bibliothèque municipale

Saint-Romain-de-Colboscl Principe d’agrandissement

du SiRoCo

Saint-Saensl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Saint-Valéry-en-Cauxl Suivi des études d’aména-

gement et d’urbanisme et rendez-vous architecturaux avec les particuliers

l Réflexion autour des étals de pêcheurs et des halles

l Note de cadrage sur la reva-lorisation de l’entrée de ville et des abords du kiosque

Sainte-Foyl Conseils en vue de la réalisa-

tion d’une cantine scolaire

Sainte-Geneviève-en-Brayl Réflexion d’évolution pos-

sible de la salle polyvalente

Sainte-Hélène-de-Bondevillel Note de cadrage pour la

reconversion de bâti rural en salle communale

Sainte-Marguerite-sur-Fau-villel Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du PLU partagé

l Proposition d’aménagement de la traversée de bourg

Sahursl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Sandouvillel Etude sur l’intégration

architecturale des accès PMR des ERP

Saumont-la-Poteriel Conseils sur la rénovation de

l’église Saint Denisl Réflexion sur la création

d’une mairie

Sausseuzemare-en-Cauxl Modalités pour la réalisation

de diagnostics d’accessibilité et mise en œuvre des Ad’ap

Serqueuxl Réflexion sur la création

d’une mairiel Note de cadrage sur des tra-

vaux à l’église Saint Martin

Servaville-Salmonvillel Proposition d’aménagement

de la traversée de bourg

Sevisl Note de cadrage sur

l’aménagement des services techniques

Tancarvillel Proposition de restructura-

tion de l’ensemble scolaire André Pican

Tilleul (Le)l Proposition pour la réhabili-

tation de la salle des fêtes

Touffreville-la-Corbelinel Participation au groupe de

travail sur le PLUl Réflexion pour une nouvelle

école maternelle

Tourville-sur-Arquesl Note de cadrage sur l’église

Saint Martin

Turretotl Note de cadrage pour la

construction d’un dojo

Val-de-Saânel Proposition de restructura-

tion du foyer rural et du site environnant

Valmontl Note de cadrage pour la

rénovation de l’école élémen-taire Georges Cuvier

Varengeville-sur-Merl Préconisations pour la plan-

tation d’une haie le long du terrain de football

Varneville-Brettevillel Modalités pour la réalisation

de diagnostics d’accessibilité et mise en œuvre des Ad’Ap

Vatiervillel Conseils pour la restauration

de l’église Saint-Pierre

Vaupalière (La)l Note de cadrage sur les tra-

vaux à l’église Saint-Léonard

Veules-les-Rosesl Proposition d’aménagement

du site de l’Abreuvoir au bord de la Veules

Vieux-Manoirl Note de préconisations pour

l’aménagement de plusieurs secteurs sur le territoire

Vieux-Rouen-sur-Breslel Conseils pour l’amélioration

acoustique de la salle des fêtes

Yébleronl Réflexion sur le devenir des

clos-masures dans le cadre du PLU partagé

Yportl Participation au comité tech-

nique de l’Opération Grand Site «falaises d’Etretat-Côte d’Albâtre»

Yvetôtl Participation au groupe de

travail sur le PLU

Yville-sur-Seinel Réflexion sur le devenir du

cœur de village et le secteur des Sablons (étape 2)

JURYS DE CONCOURS INGETECl Participation au jury de

concours pour la rénovation et l’extension du groupe scolaire de Saint-Arnoult

Darnétal l Participation au concours

de maîtrise d’œuvre pour l’extension - réhabilitation des vestiaires de la piscine

Rouen Parkl Participation au concours

de maîtrise d’œuvre pour des travaux de rénovation du parking du Vieux Marché à Rouen

Immobilière Basse Seine 3F l Participation au jury de

concours pour la construc-tion de 26 logements et de surfaces commerciales à Gonfreville l’Orcher

Le Havrel Participation au jury pour la

restauration de la cathédrale Notre-Dame

AUTRES PARTE-NAIRESAbbei l Participation aux réunions de

travail sur l’habitat solidaire

Ademel Intervention sur l’étanchéité

à l’air dans le cadre d’une journée technique

33C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 2016

Page 34: PATRIMOINES EN DANGER

Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitatl Membre de la commission

d’amélioration de l’habitat et participation aux réunions

l Animation de 3 réunions avec les opérateurs Anah sur les problèmes thermiques contemporains auxquels le bâti ancien est aujourd’hui confronté et les solutions qui peuvent y être apportées.

l Intervention sur l’étanchéité à l’air en rénovation lors d’une journée technique

l Formation auprès des agents de l’Anah sur «l’approche architecturale et thermique du bâti ancien – améliorer sans dénaturer»

Albeal Avis sur dossiers de subven-

tions communaux déposés par les communes dans le cadre de l’action 1% Paysage

Amis des monuments rouennaisl Présentation du C.A.U.E. à

leurs adhérents

Anahl Avis sur des dossiers de

demande de subvention au niveau des choix des maté-riaux et des travaux envisagés

AREHNl Participation à la mise en

réseau des acteurs de la trame verte et bleue

ARPEhnl Participation active à la création de l’association régionale de l’éco-construction et présentation de réalisations lors d’un colloque co-organisé à l’ENSAN

Association Patrimoine(s)l Animation de conférences

sur «les clos-masures, évolutions contemporaines» et sur les clos-masures du XXIe siècle

AURHl Participation à l’atelier «envi-

ronnement» pour le SCoT Le Havre Pointe de Caux Estuaire

CAPEBl Participation à l’atelier

technique sur la création de fiches techniques sur l’éco-rénovation

Centre Dramatique National de Haute Normandiel Accueil d’un spectacle

«urbain» «road trip» sur le parking de nos locaux. Manière ludique de découvrir autrement les paysages urbains quotidiens.

CEREF BTP Bourgtherouldel Formation FEEBAT bâti

ancien

CEREMAl Intervention lors de la jour-

née technique sur l’aména-gement de l’espace public

l Réunion de travail sur l’ancien silo à Valmont

l Intervention dans le cadre d’ateliers sur l’adaptation des bâtiments au changement climatique

CODAHl Participation aux ateliers

du Programme Local de l’Habitat

l Participation à la réflexion pour la mise en place de la plateforme de la rénovation énergétique

l Analyse synthétique des dossiers de candidatures pour le projet de construc-tion de logements Résidence La pêcherie

l Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la construction du centre tech-nique communautaire

Communauté de Communes Campagne de Cauxl Présentation aux élus de la

formation PLU intercom-munal

Communauté de Communes du Pays Neufchâteloisl Présentation aux élus du PLU

intercommunal

Communauté de Communes Plateau de Caux Fleur de Linl Participation à la commission

«Habitat»

Communauté de Communes Caux Vallée de Seinel Participation au comité

technique Programme Local de l’Habitat Caux Vallée de Seine

l Conférence sur «consommer mieux» dans le cadre des ateliers du PLH

Communauté de Communes de la Région d’Yvetôtl Information des élus sur

«qu’est-ce qu’un PLUI et à quoi sert cet outil d’aména-gement?»

Communauté de Communes de Saint Romain de Colboscl Présentation aux élus du PLU

intercommunal

Pays Dieppois – Terroir de Cauxl Participation à l’atelier SCOTl Participation aux réunions

de concertation sur le pro-gramme Leader

Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Pays de Brayl Participation à la signature

du contrat du Pays de Bray 2014-2020

Centre de Valorisation des Ressources Humainesl Formation auprès des agents

de la DDTM : le plan de réfé-rence durable

l Formation sur «les fonda-mentaux du nouveau Conseil aux Territoires»

l Formation sur «Etalement urbain et densification acceptée»

Commission départementale des antiquitésl Animation d’une conférence

sur «clos-masure et colom-

biers»Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Normandiel Participation au comité de

pilotage de lancement du

Programme régional d’ac-

tions en faveur des maresl Participation au lancement

du programme régional

d’actions en faveur des

coteaux calcaires

Conseil Régional de l’Ordre des Architectesl Participation aux réunions

plateforme énergétique

Département 76l Intervention lors du colloque

sur les clos-masure l Participation au groupe de

travail sur l’appel à projet

«centre-bourgs» l Participation au groupe de

travail et aux ateliers sur le

Développement Touristique

du Territoirel Participation au comité

technique pour la réduction

utilisation des produits phy-

tosanitairesl Participation au comité

scientifique Unesco Clos-

masures

DDTM (Direction Départe-mentale des Territoires et de la Mer)l Formation des opérateurs

Anah (Habitat Développe-

ment – Page 9 et Pact Arim)l Formation des instructeurs

Anah sur le bâti ancienl Participation au groupe de

travail Habitat OGS l Participation à la Commis-

sion Départementale de la

Consommation des Espaces

Agricoles (CDCEA)

C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 201634

Page 35: PATRIMOINES EN DANGER

Dieppe Maritimel Participation au Cotech pour la

plateforme locale de la rénova-tion énergétique

l Avis sur un logement commu-nal à Grèges avec le Conseiller en Economie Partagé

DREALl Participation au comité régio-

nal des professionnels de la construction haut-normands

l Participation au comité technique sur la gestion du site classé de la vallée de la Seine-boucle de Roumare

Fédération nationale des C.A.U.E.l Participation à l’Atelier Urba-

nisme

Fondation du Patrimoinel Participation au séance du

comité départemental en tant que membre

l Signature d’une convention de partenariat

Infra Servicesl Participation à la conférence

sur la gestion des eaux plu-viales à la parcelle

Habitat 76l Information sur les profession-

nels spécialisés en accessibilité

Maison Paysanne de Francel Intervention lors d’un colloque

sur le bâti ancien normand et l’approche thermique sensible

Métropole Rouen Normandiel Participations aux commis-

sions locales d’amélioration de l’habitat

l Participation à la réflexion pour la mise en place de la plateforme de la rénovation énergétique

l Participations aux réunions et aux PPA des PLU

l Interventions lors d’un stage de 2 jours «un jardin, émoi et moi» pour des enfants de 8 à 12 ans

l Participation au groupe de tra-vail sur le PLU Anneville-Am-bourville – Berville-surSeine et Yville-sur-Seine

l Participation aux travaux du SCOT

l Appui technique pour la modi-fication du PLU de Sotteville-les-Rouen

l Participation à «l’éco’dej» sur les isolants thermiques et pho-niques «made in Normandie»

l Accueil et visite de nos bureaux dans le cadre de la journée techniques sur la transition énergétique

l Etude pour le PLU d’Ymare (reconversion et aménage-ment de l’ancienne clinique)

Musée des Traditions et Arts Normandsl Participation au comité scienti-

fique sur le projet d’exposition Maisons normandes

Parc Naturel des Boucles de la Seine Normandel Convention de partenariat

pour la réalisation d’un livret sur les mares communales et d’un programme d’animations

l Participation au comité de pilotage sur les actions en cours autour des clos-masures

Préfecturel Membre de la Commission

Départementale d’Aménage-ment Commercial

l Participation à une commis-sion départementale d’amé-nagement cinématographique à Amiens

l Membre de la Commission Départementale des Sites, Perspectives et Paysages

l Membre de la sous-commis-sion de sécurité publique

l Membre de la Commission de Conciliation en matière d’élaborations du SCOT

l Participation au pilotage régional et départemental sur les actions des points rénova-tion infos service

Région Haute Normandiel Participation à une concerta-

tion sur les enjeux de l’effica-cité énergétique dans la future Normandie

l Participation au conseil d’orientation de la stratégie régionale de la biodiversité

l Participation au colloque transition énergétique – mode d’emploi pour les territoires

Seine Maritime Expansionl Eléments d’appréciation des

enjeux paysagers sur la réha-bilitation des zones d’activités du territoire de la Commu-nauté de Communes Sâane et Vienne

STAPl Réunion de travail à la Cha-

pelle-sur-Dun à propos de deux dossiers d’élagage (avec la DREAL)

SIAEPA Bray à Neufchâtel en Brayl Conseils pour la reconstruction

d’un bâtiment de stockage

Syndicat Intercommunal des Eaux de Lunerayl Avis technique sur une maison

d’habitation à Gueures

Syndicat Mixte du Bassin Ver-sant Valmont-Ganzevillel Animation d’une conférence

sur les clos-masures

Syndicat Mixte Pays Dieppois Terroir de Cauxl Participation au séminaire

SCOT

France 3 Normandiel Enregistrement de l’émission

«histoire de se balader» sur les clos masure à Autretot

UP Territoire Côte d’Albâtrel Participation au lancement du

projet Urban Projectl Animation d’une conférence

«une vision du territoire entre la côte d’albâtre et le plateau cauchois»

l Animation de deux parcours : découverte du territoire et d’un atelier sur les clos-ma-sures

35C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 2016

Page 36: PATRIMOINES EN DANGER

- SANDRINE LE DOAREArchitecte Diplômée d’EtatArchitecte d’intérieurArchitecte conseillère du C.A.U.E. 76En charge du territoire et des communes du Pays de Bray

- MARION CHEREULIngénieure – UrbanisteAssure un remplacement en CDD jusqu’en Janvier 2017En charge des questions de l’urba-nisme en accompagnement des com-munes et des EPCI

- LUCILLE PLOUCHARDArchitecte Diplômée d’EtatMaster diagnostic et réhabilitation des architectures du quotidienArchitecte conseillère du C.A.U.E. 76En charge du territoire et des communes de la CODAH

C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 201636

- OLIVIER GOSSELIN, Architecte, Directeur

- GAËTANE PREVOT, Secrétaire de direction

- ANNE SEVESTRE, Secrétaire

- SYLVIE LECROQ, Documentaliste, Chargée de communication

- MICHAËL PATON, Infographiste

- AGATHE ROBBERECHTS Agent comptable

- VIRGINIE MAURY-DELEU, Architecte-Paysagiste

- JEAN-CHRISTOPHE ABÉ-GOULIER, Architecte-Paysagiste

- CLÉMENT DELAÎTRE, Ingénieur-Paysagiste

- GILLES PESQUET, Architecte, Dessinateur

- VALÉRIE LOPES, Architecte

- ISABELLE VALTIER, Architecte

- VIRGINIE TIRET, Architecte

- ÉRIC PIARD, Architecte

- ANNE ARCHAMBAULT, Architecte

- DANIEL LE BOCQ, Architecte

- FRÉDÉRIQUE PETIT, Architecte

- ALAIN EOCHE-DUVAL, Architecte

- EMMANUEL CÔME, Architecte

L’ÉQUIPE DU C.A.U.E.

MOUVEMENTS DE PERSONNELS (ARRIVÉES EN 2016)

Page 37: PATRIMOINES EN DANGER

37C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 2016

1 - Représentants de l’État- BRIGITTE LELIEVRE,

Directrice de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine 76

- OLIVIER MORZELLE, Directeur Départemental des Territoires et de la Mer

- CATHERINE BENOIT-MERVANT, Directrice académique des services de l’éducation nationale - Seine-Maritime

2 - Représentants des collectivités locales, désignés par le Département le 24/04/2015

- CHRISTELLE MSICA-GUEROUT, Conseillère Départementale Conseillère Municipale de Sainte-Adresse

- JEAN-LOUIS ROUSSELIN, Conseiller Départemental, Maire d’Octeville-sur-mer

- SOPHIE ALLAIS, Conseillère Départementale

Maire de Virville

- CATHERINE FLAVIGNY, Conseillère Départementale Maire de Mont-Saint-Aignan

- BRIGITTE MANZANARES, Conseillère Départementale Maire adjointe de Saint-Pierre-de-Manneville

- GILBERT RENARD, Maire de Bois-Guillaume

3 - Membres désignés par le Préfet en qualité de :

> représentants des professions concernées

- JOËL SOURY, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de Haute-Normandie

- PATRICK LECOURT, représentant de l’Ordre des Géomètres-Experts

- FABIENNE FENDRICH, Directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie

- PATRICK DELAPORTE-ARNAL, SOFTLOFT MANAGEMENT représentant du CINOV Normandie

> au titre des personnes qualifiées - PATRICK BERG,

Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement

- LUC LIOGIER, Directeur Régional des Affaires Culturelles de Haute-Normandie

4 – Représentants élus par l’Assemblée Générale du 21/05/14

- SAMUEL CRAQUELIN, Maire d’Auberville-la-Campagne

- HUBERT LECARPENTIER, Maire de Saint-Eustache-la-Forêt

- NATHALIE THIERRY, Maire de Clères

- LUC PERROT, Maire-adjoint de Saint-Pierre-en-Port

- JEAN-MARC BRUNEL, Conseiller municipal de Varengeville-sur-Mer

- FRANCK REMOND, Maire de Mentheville

BUREAU (Conseil d’Administration du 07/09/2015) : - GILBERT RENARD,

Président- NATHALIE THIERRY,

Vice-Présidente- SAMUEL CRAQUELIN,

Secrétaire- HUBERT LECARPENTIER,

Trésorier- FRANCK REMOND, - SOPHIE ALLAIS

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (LISTE À JOUR AU 7 SEPTEMBRE 2015)

Page 38: PATRIMOINES EN DANGER

ADHÉRENTS DU C.A.U.E.607 communes & 46 autres partenaires

Répartition des Communes de Seine-Maritime (Mise à jour 31 Décembre 2015)

Communes adhérentes au C.A.U.E. Communes non-adhérentes au C.A.U.E.

ADTER I AURH I Groupe Bertin Immobilier I CAPEB Haute-Normandie I CCI de Rouen I CCI de Fécamp I CDAH I Centre de Gestion 76 I Chambre d’Agri-culture 76 I Chambre départementale des géomètres experts I Communauté de l’Agglomération Havraise (CODAH) I Communauté de Communes Entre Mer et Lin I Communauté de Communes Caux Austreberthe I Communauté de Communes du Petit Caux I Communauté de Communes du canton de Gournay en Bray I Communauté de Communes du Plateau de Caux Fleur de Lin I Communauté de Communes du Plateau de Martainville I Communauté de Communes du Pays Neufchâtelois I Communauté de Communes Saâne et Vienne I Communauté de Communes Bresle Maritime I Communauté de Communes Caux Estuaire I Communauté de Communes Varenne et Scie I Communauté de Communes de la Région d’Yvetot I Communauté de Com-munes de Yerville Plateau de Caux I Conseil Régional de l’Ordre des Archi-tectes I CREFAB I Fédération Française du Bâtiment I France Europe Immo-bilier I Fondation du Patrimoine I Immobilière Basse Seine 3 F I Institution St Joseph I Habitat 76 I Habitat & Développement I Maison de l’Architecture de Normandie I Métropole Rouen Normandie I Nexity I Parc Naturel Régio-nal des Boucles de la Seine Normande I GIE CREA Seine Aménagement I SEMINOR I SIBEL I SMAD du Pays de Bray I SNAL I SODINEUF I Syndicat d’assainissement de la Région de Ry, Martainville-Epreville I Syndicat des bassins versants de l’Austreberthe et du Saffimbec I Syndicat intercommu-nal de gestion du CES de Luneray I Syndicat Mixte Pays Plateau de Caux Maritime I Syndicat Mixte Pays Interrégional Bresle Yères I.

C.A.U.E. DE LA SEINE-MARITIME - PLEINE-PAGE 201638

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27, rue François Mitterrand, 76140 Petit-QuevillyTéléphone : 02 35 72 94 50 l Télécopie : 02 35 72 09 [email protected] l www.caue76.org

Avril 2016Conception graphique : C.A.U.E. 76 / Michaël Paton