Pathologie des Maladies Parasitaires Deuxième Doctorat en Médecine vétérinaire Année 2006-2007.
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Pathologiedes Maladies Parasitaires
Deuxième Doctorat
en Médecine vétérinaire
Année 2006-2007
Les maladies parasitaires du chien
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Tube digestif
• Toxocarose (T. canis et T. leonina)• Echinococcose uniloculaire (E. granulosus)• Echinococcose alvéolaire (E. multilocularis)• Giardiose (Giardia duodenalis)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
La toxocarose (T. canis et T. leonina)
T. canis a déjà été étudié
Caractères propres à T. leoninaUn peu plus petit que T. canisLes larves ne migrent pas en dehors de la paroi intestinalePrésent chez le chien et le chatNe provoque pas de larva migrans chez l’hommePlus facile à contrôler que T. canisŒuf à paroi lisse, clair, facile à distinguer de celui de T. canis
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
La toxocarose (T. canis et T. leonina)
Traitement et prophylaxie : voir T. canis
La giardiose canine
Définition
Maladie contagieuse et zoonosique due à Giardia duodenalis qui se
caractérise le plus souvent par de la diarrhée et de la malabsorption
Affection très fréquente souvent sous-diagnostiquée
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Epidémiologie
Parasite peu spécifique : chien, chat, herbivores, porc, homme caractère
zoonosique variable en fonction des souches
Parasite fréquent en particulier dans les chenils et chez les jeunes animaux
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Le parasite
Protozoaire flagellé présents sous deux formes distinctes :
• Le trophozoïte mobile : 8 flagelles, 2 noyaux, deux corps médians, un axostyle, piriforme, environ 15 microns, un disque adhésif ventral
• Le kyste immobile : ovalaire, 12 microns de long, 4 noyaux et des fragments de flagelles = forme de résistance
Biologie
Le trophozoïte vit fixé par sa ventouse au niveau des entérocytes de l’intestin grêle ; il ne pénètre pas en profondeur ; le kyste est produit continuellement sur place
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Biologie
Le cycle est simple (pas de reproduction sexuée)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Les kystes souillent l’eau, le matériel, le sol …
P.P. de 1 à 2 semaines
Elimination massive de kystes (1 million par gramme souvent !)
Grande résistance des kystes en particulier en milieu humide
Pathogénie et immunité
Action mécanique et irritative : interférence avec l’absorption, atrophie des villosités et diminution de l’activité enzymatique (saccharase, lactase, phosphatase alcaline)
Action spoliatrice : glucose, lipides, vitamines …
Composante immunopathologique : les animaux présentent une atrophie des villosités en relation avec l’établissement d’une réponse immune cellulaire locale ; un déficit en IgA s’accompagne d’infections chroniques
Hyperplasie des cellules à mucus
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Aspect clinique
Giardiose asymptomatique : porteur sain éliminant des kystes en grandes quantités souvent
Giardiose classique :
• Troubles généraux : appétit conservé mais amaigrissement parfois très marqué, température normale
• Troubles digestifs : diarrhée chronique persistante ou intermittente, selles grasses (stéatorrée), riches en mucus (aspect gélatineux) ; évolution lente (semaines ou mois)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Lésions
En général peu marquées : atrophie des villosités, entérite catarrhale, infiltration de la sous –muqueuse par des polynucléaires
Diagnostic
A suspecter chez tout chien présentant une diarrhée chronique, rebelle aux antibiotiques, avec conservation de l’appétit mais amaigrissement progressif
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic différentiel
Insuffisance pancréatique exocrine
Examens de laboratoire :
• Examen rapide des selles fraîches : mise en évidence éventuelle du trophozoïte (peu sensible)
• Examen par flottation (à répéter) pour la recherche des kystes,
détection d’antigènes fécaux chez l’homme par l’usage de monoclonaux
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pronostic
Il est en général bon sauf en cas d’immunodépression
Traitement étiologique
Repose sur l’emploi d’imidazolés* ou de benzimidazolés*à éviter durant la gestation
Traitement symptomatique
Complexe vitaminéEviter le laitAntibiothérapie éventuelle
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Molécule Nom déposé Utilisation
Métronidazole Flagyl 20-30 mg/kg
p.o. 5 jours
Tinidazole Fasigyn idem
Fenbendazole Panacur 250 50 mg/kg p.o.
3 jours
Oxfendazole Dolthène 50 mg/kg p.o.
3 jours
Praziquantel-
Pyrantel-Febantel
Drontal 1 comp./10 kg
3 jours
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Prophylaxie
Mesures d’hygiène classique : désinfection aux ammoniums quaternaires à l’eau de Javel, éviter les endroits humides
Dépistage des porteurs sains et leur traitement
Aux USA : GiardiaVax, Fort Dodge : vaccin tué, 3 injections S.C. à 15 jours d’intervalle. Diminue la quantité et la durée d’excrétion des kystes
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Aspect zoonosique
Semble incontestable pour certaines souches en particulier d’origine canine
C’est un parasite véhiculé par l’eau ; on le recherche au niveau des stations de traitement de l’eau
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Peau et annexes
• Dermatophytoses ou teignes• Pulicose (Ctenocephalides canis et felis)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
La pulicose (Ctenocephalides canis et felis)
Affection liée aux infestations par des insectes aptères du groupe des Siphonaptères
Entraîne une dermatite papuleuse, prurigineuse associée à de l’alopécie
Distinguer :
• Pulicose vraie ou simple due à l’action irritante, spoliatrice, traumatique et inflammatoire des puces
• Dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP) liée à une hypersensibilité immédiate et/ou retardée
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Epidémiologie
Pulicose vraie : correspond souvent à la phase de sensibilisation et concerne surtout les jeunes animaux de quelques mois
DAPP :
• Influence raciale (rare chez le caniche, le cocker ; fréquente chez le berger allemand, le setter, le beagle …) aussi bien chez le chien d’appartement que chez celui vivant dehors
• Effet marqué de l’âge : tranche d’âge de 1 à 5 ans la plus concernée• Pas de prédisposition liée au sexe• Forte relation entre DAPP et dermatite atopique
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La puce
Ctenocephalides felis (au moins 90 % des cas)
C. canis plus rare y compris chez le chien
Pulex irritans : la puce humaine (dépourvue de peigne)
Spilopsyllus cuniculi : la puce du lapin
Archoeopsylla erinacei : la puce du hérisson
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Biologie
Habitat :
La puce adulte : seul l’adulte est observable sur l’animal avec une tendance à persister dans le pelage ; ce n’est pas un parasite permanent puisque les stades immatures se forment dans l’environnement
Les œufs ne collent pas ; ils sont pondus sur l’animal et tombent dans l’environnement
Les larves occupent le même biotope que l’œuf ; elles gagnent les fissures, les plinthes, les moquettes pour se protéger de la sécheresse
La nymphe est immobile et se retrouve dans le même biotope que les larves
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Biologie
Nutrition :
Les deux sexes sont hématophages mais la femelle est plus voraceLe repas s’effectue rapidement après le passage sur l’hôte (quelques
minutes) recherche de l’effet « knock down » chez les produitsLes repas sont brefs mais fréquentsPréférence trophique limitée ; attaque de l’homme fréquenteLa puce adulte peut survivre une année si la nourriture est abondanteLes larves se nourrissent des matières fécales de l’adulte et de matières
organiquesLa nymphe ne se nourrit pas
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Biologie
Reproduction :
Au terme du repas, la femelle s’accouple et commence à pondre (40 œufs /jour au maximum); le sang est indispensable pour la maturation des œufs
Sous conditions optimales, les œufs éclosent en 2 à 6 jours
Les larves sont vermiformes et très sensibles à la dessication
Les nymphes constituent un stade de résistance en attente (l’éclosion peut être différée de 6 mois et plus)
Cycle moyen : 1 mois
En 2 mois, une puce adulte peut donner 20.000 descendants !
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Conséquences cliniques liées au cycle
L’absence de puces sur l’animal n’exclut pas une DAPP observation des crottes de puces, test intradermique …
Conséquences thérapeutiques
Oeufs et larves peu sensibles et difficiles à atteindreNymphes très résistantes car bien cachées, peu actives, éclosion souvent
différéeAdulte qui se nourrit rapidement après le passage sur l’hôte : nécessité
d’utiliser un produit « knock-down »
Nécessité de traiter l’animal, les autres animaux et l’environnement
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Pathogénie et immunité
La DAPP repose sur la mise en place de réactions d’hypersensibilité cutanée immédiate et retardée. La salive de la puce contient un haptène qui, une fois lié au collagène du derme, devient allergisant
Certains animaux expriment seulement une réaction immédiate ou retardée, la plupart expriment les deux (importance lors de la lecture des I.D.R.)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Aspects cliniques
Phase 1 ou de sensibilisation (pulicose s.s.)• Brève en général et peu spectaculaire• Prurit modéré, sans localisation préférentielle• Papules à l’endroit de la piqûre• Une observation en générale facile des puces qui sont souvent nombreuses
Phase 2 ou DAPP• Prurit souvent intense localisé surtout sur la partie postérieure de l’animal• Erythème, papules, excoriations, croûtes, alopécie• Lichénification, hyperpigmentation, hyperkératose, pyodermite• Lésions disposées en « arbre de noël »
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Aspects clinique (complications éventuelles)
• Dermatite séborrhéique• Pyodermite superficielle ou profonde
Lésions
• Dermite périvasculaire et superficielle (éosinophiles très nombreux)• Folliculite et microabcès intraépidermiques fréquents
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic (en général aisé vu la disposition des lésions et le prurit)
Diagnostic clinique
Considérations épidémiologiques :
Chien adulte de 2 à 6 ans, vivant avec d’autres chiens ou des chats, mal ou pas traités et présentant un prurit récidivant qui rétrocède suite à l’administration de cortisone, maladie non contagieuse et non zoonosique
Symptômes :
Dermatite prurigineuse, papuleuse et érythémateuse observée au départ sur la région dorso-lombaire
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic (en général aisé vu la disposition des lésions et le prurit)
Diagnostic différentiel
Maladies parasitaires prurigineuses :
Gale sarcoptique, cheyletiellose, phtirioses. Tenir compte du caractère contagieux et parfois zoonosique, de l’inefficacité des cortisoniques sur le prurit. Réaliser l’examen d’un raclage cutané pour la mise en évidence des ectoparasites
Maladies prurigineuses non parasitaires :
Dermatite atopique, allergie et intolérance alimentaire: difficile à différencier. Tests complémentaires souvent requis. Pyodermite superficielle et dermatite séborrhéique
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Examens complémentaires
Mise en évidence des puces
Mise en évidence des déjections de puces
Observation des segments ovigères de Dipylidium caninum
Test intradermique (skin test) voir la Clinique MIPA
Traitement d’éviction
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Méthodes de lutte
La lutte repose sur :
• Le traitement de l’animal• Le traitement des autres animaux• Le traitement du milieu
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Traitement de l’animal parasité
Vise à :
• Débarrasser l’animal de toutes les puces présentes• Le protéger le plus longtemps possible contre toute réinfestation
vise à l’état « Zéro puce » indispensable dans le cas de DAPP
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Traitement de l’animal parasité
Le choix repose sur :
• L’efficacité et la rapidité d’action (effet coup de poing)• La facilité d’emploi (formulation)• L’absence de toxicité• La rémanence• Les caractéristiques de l’animal (longueur du poil, mode de vie,
docilité)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
Principaux groupes pharmacologiques
• Les pyréthrines : bonne efficacité et effet « coups de poing » mais mauvaise rémanence – à ne pas retenir
• Les organo-chlorés, organo-phosphorés, carbamates : bonne efficacité, assez rémanents mais plus ou moins toxiques et plus ou moins polluants – usage à restreindre
• Les pyréthrinoïdes, le phénylpyrazolé et la chloronicotinylguanidine : très efficaces, effet coup de poing modéré à très élevé, souvent stables et donc rémanents, très peu toxique ou non toxique – à retenir dans la plupart des cas
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
Principaux groupes pharmacologiques
• Les inhibiteurs de croissance : utiles dans le cadre de la prophylaxie ; non ou faiblement adulticides, atoxique ou très peu toxiques, faciles à administrer – à retenir pour certaines indications
• La sélamectine : cas particulier d’une avermectine spot-on qui diffuse en surface mais est aussi résorbée de manière systémique, non toxique, bonne rémanence, large spectre antiparasitaire
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
Les pyréthrinoïdes : perméthrine, bioalléthrine …
• Insecticides de synthèse photostables, liposolubles, actifs par contact• Effet « knock-down » très élevé• Uniquement adulticides• Peu toxiques sauf si surdosage massif (utilisation incorrecte)• Présentation sous forme de sprays, colliers, shampooings
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Bioalléthrine
Perméthrine Defendog Spray
Pulvex Spot
Deltaméthrine Scalibor Collier
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Traitement de l’animal parasité
Le Fipronil (Front Line) : molécule de la famille des phénylpyrazolés
• Molécule adulticide à effet « knock-down » modéré (95 % tuées en 24 heures) Activité intéressante sur les tiques (voir le chapitre)
• Diffusion de la molécule dans le sébum ce qui constitue un réservoir : action rémanente de 2 mois contre les puces
• Résiste bien au lavage• Très peu toxique car la molécule n’a pas d’action sur le canal chlore
des mammifères• Très bonne tolérance chez les chiens de tout âge, non tératogène• Pas d’effet systémique ; 7,5 mg/kg soit 3 ml/kg
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
L’Imidaclopride (Advantage) : molécule de la famille des chloronicotinyl-nitroguanidines
• Effet assez lent (97 % en 24 heures) : activité « knock-down » insuffisante dans le cas d’une DAPP
• Pas d’activité acaricide (pas d’action sur les tiques)• Administration mensuelle (bonne activité rémanente)• Toxicité très faible, utilisable chez les femelles gestantes et allaitantes• Application sous forme de spot-on• Effet larvicide à partir des squames éliminées par les animaux traités• Bonne résistance au shampooing
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
L’Imidaclopride + Perméthrine (Advantix Spot-on Solution)
• Combine l’effet sur les puces (adultes et larves) de l’imidaclopride et de la perméthrine (action insecticide et acaricide mais aussi répulsive sur les tiques, phlébotomes et moustiques)
• Administration mensuelle (bonne activité rémanente)• A réserver au chien (toxicité pour le chat !)• Action répulsive de 2 semaines contre les tiques et de 2 à 4 semaines
contre les phlébotomes et moustiques
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement de l’animal parasité
La sélamectine (Stronghold) : molécule de la famille des avermectines
• Large spectre parasitaire• Effet « knock-down » faible• Accumulation après résorption transcutanée dans les glandes
sébacées, ce qui explique la rémanence (application mensuelle)• Non toxique y compris chez les races sensibles à l’ivermectine
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Traitement des autres animaux
Les autres animaux domestiques doivent être traités pour tarir la source de puces
On traite pour :
• Tuer les puces adultes : adulticides• Stériliser les puces : IGR « Insect Growth Regulators »
Lufénuron (Program)
Pyriproxyfène (Cyclio, Duowin)
S-Méthoprène (Frontline Combo Spot-on)
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Traitement des autres animaux
Lufénuron (Program); Program Plus (Lufénuron + Milbémycine Oxime)
• Appartient à la famille des benzoyl-phénylurées• Inhibe la synthèse de la chitine (chitine synthétase)• Pas d’effet adulticide• Après résorption est absorbé par la puce inhibe l’éclosion,
incapacité de muer et mort au stade larvaire• Action assez lente (au moins un mois)• Aucune toxicité chez l’animal• Substance lipophile, rémanente à administrer une fois par mois• Nécessite le traitement de tous les animaux• A associer à un adulticide du moins au début• N’est pas le remède idéal pour la gestion de la DAPP
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Traitement des autres animaux
Pyriproxyfène (Cyclio)
• Analogue de l’hormone juvénile ou juvénoïde• Bloque la mue imaginale• Action sur tous les stades• Diffusion dans les lipides cutanés• Agit par contact (ne nécessite pas le repas sanguin)• Très longue rémanence sur l’animal et dans l’environnement• Pas de toxicité connue• Un traitement tous les 3 mois à 2 mg/kg
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Traitement des autres animaux
Méthoprène (Frontline Combo Spot-on)
• Analogue de l’hormone juvénile ou juvénoïde• Associe l’action du phénypyrazolé à celle du méthoprène (régulateur
de croissance)• Activité ovicide et larvicide• Chien : actif pendant 8 semaines• Chat : actif pendant 4 semaines (puces adultes) et 6 semaines (œufs
et larves)• Une application/mois
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Traitement du milieu extérieur
• Nettoyer de manière approfondie le local et son contenu• Traiter de manière préférentielle les endroits de séjour de l’animal• IGR : fenoxycarbe (Parastop aérosol, diffuseur, pulvérisateur,
arrosage) et pyriproxyfène (Parastop diffuseur ou pulvérisateur)• Inhibiteur de la synthèse de chitine : flufénoxuron (Thékan, Tiquanis)
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La leishmaniose canine
Définition
Maladie à protozoaire exceptionnellement contagieuse et due au développement dans les leucocytes mononucléés du flagellé Leishmania infantum transmis par un psychodidé du genre Phlebotomus
Zoonose de l’enfant (mais de plus en plus souvent de l’adulte immunodéprimé (SIDA, Antimitotiques, Cortisoniques …)
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Epidémiologie
L. infantum est un parasite des canidés : chien, chacal, loup, dingo, renard …
Certains rongeurs représentent des réservoirs dans certaines régions : souris, rat noir
Chez l’homme, le parasite ne se retrouve pas au sein de la peau et par conséquent il s’agit d’un cul de sac biologique
Répartition géographique : elle est très vaste. En Europe, tout le pourtour méditerranéen est concerné : Afrique du Nord, Moyen-Orient, Grèce, Espagne, Sud de la France
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Epidémiologie
En France :
• Foyer à l’Ouest du Rhône (Phlebotomus ariasi) : Pyrénées orientales, Herault, Tarn, Gard, Aude.
• Foyer à l’Est du Rhône (Phlebotomus perniciosus) : Bouches du Rhône, Var, Vaucluse, Drôme, Corse
Ces deux foyers sont en extension et ont tendance à fusionner et à s’étendre vers le nord. 70.000 boîtes de Glucantime vendues par an !
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Epidémiologie
Au sein des zones endémiques, très forte variation en fonction du biotope :
• Nombreux abris naturels, villas construites sur des zones boisées, avec piscine, pelouse bien arrosée, chiens +++
• Urbanisation, déforestation, destruction des haies et murets, sécheresse prévalence très faible
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L’agent étiologique, L. infantum
Flagellé qui se présente sous deux formes au cours de son cycle :
Forme promastigote au sein du tube digestif du vecteur
Forme amastigote dans les cellules mononucléées du chien (macrophages, cellules de Küpfer, monocytes, histiocytes) observables dans le derme, la rate, le foie, la M.O., les ganglions … et difficiles à atteindre par les différentes thérapeutiques
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Cycle évolutif de L. infantum
Ingestion de cellules parasitées par un phlébotome
Transformation en promastigotes procycliques dans l’intestin du vecteur et multiplication
Fixation à l’épithélium digestif et multiplication
Inoculation lors d’un nouveau repas
Le phlébotome est un vecteur biologique : il devient infectant en 15 jours environ et le reste pour le reste de sa vie
Chez le vertébré, fixation au macrophage (récepteurs spécifiques) et internalisation
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Cycle évolutif de L. infantum
Remarque : dans le macrophage, la leishmanie a développé une stratégie pour résister en inhibant la fusion avec le lysozome
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Le vecteur (Phlebotomus spp)
Petit insecte diptère (2-3 mm) jaunâtre, velu et bossu
Ailes portées verticalement au repos
Seule la femelle est hématophage
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Le vecteur (Phlebotomus spp)
Habitat : vaste distribution (en France signalé jusqu’en région parisienne)
• Zones abritées sans vent très favorables• Température élevée et humidité : terriers de rongeurs très favorables• Zones boisées plus favorables
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Le vecteur (Phlebotomus spp)
Activité :
• Basée sur la recherche d’un repas sanguin chez les mammifères• Activité des formes adultes en période estivale• Actif en fin de journée par temps calme• Pique souvent plusieurs fois pour prendre un repas complet
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Le vecteur (Phlebotomus spp)
Reproduction:
• Ponte dans un lieu humide mais non aquatique• 4 stades larvaires et un stade nymphal• Pic saisonnier d’activité des femelles en fin d’été et début de
l’automne
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Pathogénie et immunité
Antigènes majeurs de L.infantum
gp 63: métallo-protéase présente sur tous les stades; serait responsable de l’envahissement de la cellule et la dissémination viscérale
L.P.G.: (lipophosphoglycane) présent sur le stade promastigote; serait responsable de la résistance aux enzymes digestives du vecteur.
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pathogénie et immunité
Importance de l’immunité à médiation cellulaire (réponse de type Th1 protectrice chez la souris)
Rôle mineur de l’immunité humorale (réponse de type Th2 augmente la gravité chez la souris)
Mécanismes développés par l’agent pour échapper à la réponse immunitaire: résistance aux enzymes lysozomales grâce à la production d’enzymes qui s’opposent à l’action des radicaux oxygénés; induction d’une réponse de type Th2 (IL4 inhibe l’action des Th1 et stimule la synthèse d’Ac)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pathogénie et immunité
Très forte synthèse d’immunoglobulines qui participent à la pathogénie:
- Hypergammaglobulinémie
- Formation de complexes immuns circulants déposés au niveau des capillaires rénaux avec protéinurie d’abord discrète puis massive et insuffisance rénale marquée.
- Production importante d’auto-anticorps
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pathogénie et immunité
La pathogénie repose donc sur une dualité Th1-Th2 qui se manifeste par deux grands types de réponse chez le chien infecté.
• animaux résistants asymptomatiques ou peu symptomatiques: bonne réponse lymphocytaire in vitro, titre en Ac faible, bonne réponse lors de l’injection intradermique de leishmanine, production massive d’IL2 et Interféron gamma.
• animaux sensibles symptomatiques: faible réponse lymphocytaire, titre en Ac peu élevé, bonne réaction au niveau du derme, production d’IL4 surtout; cet état évolue favorablement à la suite d’un traitement.
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pathogénie et immunité
Chez l’animal malade on peut retenir comme éléments de pathogénie:
• Prolifération des cellules du SPM avec adénomégalie et splénomégalie.
• Invasion des organes du SPM avec anémie non régénérative et thrombocytopénie (hémorragies).
• Formation de complexes immuns et hypersensibilité de type III.
• Sécrétion de TNF avec amaigrissement par catabolisme protéiqueImmunodépression (contestée par certains).
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
La période d’incubation est longue (6 mois et plus habituellement). Importance lors de la collecte de l’anamnèse (un séjour bref et ancien peut être à l’origine d’une infection).
Les signes peuvent intéresser tous les organes : maladie protéiforme
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
On distingue:
• Symptômes généraux• Symptômes cutanés et muqueux• Symptôme oculaires• Symptômes digestif• Symptômes concernant le SPM
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
Symptômes généraux
• Fièvre inconstante et fluctuante• Anémie• Abattement intense• Fonte musculaire marquée, cachexie fréquente
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
Symptômes cutanés et muqueux
• Alopécie bilatérale autour des yeux, sur les oreilles, le cou…• Dermite furfuracée avec de grosses squames• Ulcères cutanés non prurigineux souvent observé sur les saillies
osseuses (coudes, pointe de la queue, jarrets) ou sur la truffe. • Des ulcères muqueux qui saignent facilement• Des granulomes chez certains chiens (boxer en particulier)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
Symptômes concernant le SPM
• Adénomégalie généralisée et souvent présente• Splénomégalie inconstante
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Signes cliniques
Symptômes oculaires
• Conjonctivite souvent bilatérale avec congestion et parfois procidence de la troisième paupière
• Kératite avec souvent néovascularisation• Uvéite• Glaucome éventuel
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Signes cliniques
Symptômes de l’appareil urinaire
• Polyuro-polydipsie avec protéinurie marquée
La glomérulonéphrite est la cause principale de décès ou d’euthanasie
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
Symptômes digestifs
• Entérite diarrhéique plus ou moins hémorragique• Colite avec émission de selles glaireuses ou hémorragiques
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Signes cliniques
Modifications sanguines
Modifications humorales: hypergammaglobulinémie et hypoalbuminémie
Modifications cellulaires:anémie plus ou moins marquéethrombocytopénieleucocytose intiale suivie de leucopénie due à une lymphopéniemonocytose fréquente
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic
clinique: association de symptômes généraux et localisés avec adénopathie chez un chien séjournant ou ayant séjourné en zones d’endémie
différentiel: teignes, démodécie, maladies auto-immunes (lupus et pemphigus), polyadénomégalies de causes diverses (tumeurs, pyodermites profondes, pyodémodécies…), épistaxis de causes diverses (aspergillose, intoxications, troubles de la coagulation, tumeurs des fosses nasales…)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic de laboratoire
Direct : étalement à partir d’une ponction ganglionnaire, d’une biopsie cutanée, d’une ponction médullaire…
On prélève le plus souvent un ganglion superficiel et on applique une coloration de Giemsa
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Diagnostic de laboratoire
Indirect :
non spécifique : formolgélification, floculation en milieu aqueux, formule leucocytaire, dosage des globulines
spécifique : - IFAT: 1/80 (Leishmania spot IF Bio Mérieux; Fluoleish Biovetotest)- ELISA (Vira Check Leishmania Mérial)- Agglutination de particules de latex- PCR (pas en routine)
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Pronostic
Toujours réservé
repose sur un bilan clinique et biologique
risque zoonosique à évaluerévaluer l’état du rein (urémie, créatinémie)évaluer l’état de la moelle osseuseâge de l’animal, historique de rechutescritère économique
2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien
Traitement
Symptomatique: réanimation rénale (prednisolone 1 à 2 mg/kg pendant au moins une semaine puis doses décroissantes)
soins cutanés appropriéssoins oculaires (corticoïdes en locale ou par
injections sous-conjonctivales
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Antimoniate de méglumine
Glucantime 100 mg/kg/j SC
pendant 2à à 30 j
Allopurinol Zyloric 30 mg/kg/j en 2 prises; po
Amphotéricine B
Fungizone 0,5 à 0,8 mg/kg IV rapide 2x/sem
Pentamidine Lomidine 4 mg/kg un j sur 2 15 à 20 inj.IM
Kétoconazole Kétofungol 30 mg/kg/j en 3 prises; pl. sem
Enrofloxacine Baytril 10 mg/kg/j po
n sem.
Marbofloxacine Marbocyl ?
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Traitement
Pour diminuer les risques de rechutes :
Au terme d’une cure classique (glucantime 100 mg/kg/j SC, 20 j puis interruption de 10 jours puis nouvelle cure de 10 jours et Zyloric 30 mg/kg/j Po durant 3 mois) un traitement de maintien à base de Zyloric à 20 mg/kg/j une semaine par mois évite les rechutes chez la plupart des animaux alors que sans ce traitement d’appui 86 % des animaux rechutent dans les 14 mois qui suivent
De toute manière l’animal reste porteur de parasites et un suivi clinique, biologique et hématologique s’impose
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Prophylaxie
Rentrer les chiens en soirée (activité des phlébotomes)
Deltaméthrine en collier (Scalibor) ; prometteur; effet létal et anti-gorgement dès la 2ème semaine ; se maintient pendant 34 sem.
Advantix (Imidaclopride + Perméthrine): 2 à 4 semaines de protection
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Les dermatophyties ou teignes
Définition
Folliculites fongiques contagieuses, infectieuses, inoculables dues au développement, à la multiplication et à l’action pathogène de champignons kératinolytiques (les dermatophytes)
Microsporum microsporiesTrichophyton trichophyties
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Epidémiologie
Plusieurs espèces décrites chez le chien
Maladies fréquentes dans les collectivités
Maladies plus fréquentes chez les jeunes
Induction d’un état d’immunité
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Différentes espèces de dermatophytes chez le chien
Microsporum canis ± 80 %Trichophyton mentagrophytes qqs %M. persicolor rareM. gypseum rareT. erinacei rareT. terrestre rare
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Conséquences cliniques liées à la biologie des dermatophytes
• Symptôme majeur = alopécie• Nombreux porteurs asymptomatiques : la simple mise en évidence ne
suffit pas
Conséquences thérapeutiques et prophylactiques
• Longue survie des spores• Assainissement des locaux difficiles• Prendre en compte d’autres espèces (ex : chat, rongeurs, …)
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Pathogénie et immunologie
• Infection
• Multiplication
• Immunité
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Pathogénie et immunologie
Infection
• Contamination de la peau par une spore (sujet malade ou sain, milieu extérieur)
• Filamentation des spores(-) flore fongique et bactérienne(-) sébum(-) système immunitaire
+ traumatisme cutané+ inflammation+ déficit immunitaire
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Pathogénie et immunologie
Multiplication
• Se limite à la frange d’Adamson (le plus souvent) le bulbe n’est pas atteint teigne tondante repousse du poil
• Parfois inflammation violente (espèces « étrangères ») aspect suppuré teigne épilante rejet rapide du champignon
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Pathogénie et immunologie
Immunité
• Production de différents enzymes (kératinases notamment) à propriétés antigéniques
• Diffusion vers le derme• Induction d’une réponse humorale (peu efficace) et cellulaire (efficace –
hypersensibilité type IV)
Pas de corticoïdes
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Aspect clinique
Assez variable en fonction de la réactivité individuelle l’espèce fongique en cause
1. Teigne sèche tondante ou microsporique (forme classique)2. Teigne épidermophytie à M. persicolor3. Teigne due à M. gypseum4. Teigne suppurée ou kérion
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Aspect clinique
Teigne sèche tondante
• ± 80 % des cas• Microsporum canis• Alopécies rondes sur le tronc, les membres, la tête• Evolution centrifuge, repousse du poil au centre• Prurit absent ou faible• Etat général intact, autoguérison le plus souvent
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Aspect clinique
Teigne épidermophytie à M. persicolor
• Surtout chez les chiens de chasse (dermatophyte des petits rongeurs)
• Lésions faciales, alopéciques, érythémateuses• Prurit modéré ou important
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Aspect clinique
Teigne due à M. gypseum
• Champignon géophile• Atteinte du chanfrein, de la face• Lésions alopéciques, croûteuses sans prurit
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Aspect clinique
Teigne suppurée ou kérion
• Caractère très inflammatoire• Pus (sans intervention bactérienne)• T. mentagrophytes, T. erinacei• Localisation préférentielle sur la face• Folliculite suppurée et prurigineuse• Lésion circulaire surélevée• Epilation fréquente due à l’inflammation
Rejet rapide du parasite
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Diagnostic
Diagnostic clinique
• Aspect contagieux, zoonosique• Fréquence dans les collectivités• Lésions rondes, alopéciques non prurigineuses (sauf kérion !)
! Nombreuses formes atypiques
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Diagnostic
Diagnostic différentiel
• Démodécie (forme squameuse localisée)• Alopécie neuro endocrinienne : aires alopéciques, larges et
symétriques• Folliculite bactérienne banale• Pyodémodécie• Affections auto-immunes : pemphigus
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Diagnostic
Diagnostic complémentaire
• Examen en lumière de Wood (M. canis seulement)
• Examen microscopique de poils et squames
• Culture sur milieux sélectifs (Sabouraud + AB + actidione)
• Biopsies (teignes atypiques), coloration PAS
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Traitement
Traitement local
• Tonte dans certains cas• Iodés : alcool iodé 2 %
acide salicylique 10 %isobétadine
• Chlorhexidine à 3 %• Dérivés imidazolés : énilconazole à 2 pour mille (Imaverol)
éconazole (Pevaryl)kétoconazole (Kétoderm)myconazole (Daktarin)
• Acide undécylénique
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Traitement
Traitement général : Griséofulvine
• AB produit par Penicillium griseofulvum• Fongistatique• Fixation sur la kératine pilaire• Spectre limité aux teignes• Lipophile• Tératogène, effets secondaires possibles• 20-50 mg/kg
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Traitement
Traitement général : Kétoconazole et Itraconazole
• Spectre beaucoup plus large• Hépatotoxicité• Inhibition de la synthèse des hormones stéridiennes• Pouvoir tératogène• 10 mg/kg – 4 semaines – avec un repas
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Prophylaxie
• Traitement des animaux malades• Stérilisation du milieu extérieur : eau de javel pure, formol 5 %,
clinifarm …• Contrôle des introductions : brossage et culture
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Aspect zoonosique
Herpès circiné (roues de Ste Catherine)
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Les maladies parasitaires du chat
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La Toxocarose (T. cati et Toxascaris leonina)
Il existe quelque différences par rapport à l’ascaris du chien, Toxocara canis
Taille plus réduite (5cm pour le mâle, 6-10 cm pour la femelle)
Assez souvent associé à T.leonina dont la tête est dépourvue d’ailes céphaliques
Différences biologiques par rapport à T.canis:– Pas de transmission transplacentaire– Infestation essentiellement par voie galactogène ou par ingestion d’hôtes
paraténiques (rongeurs); ces deux sources ne donnent lieu à aucune migration tissulaire
– L’ingestion d’œufs embryonnés donne lieu à une migration tissulaire avec accumulation des larves dans les viscères
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Le risque de Larva migrans est réduit car:
– Le chat enterre ses selles qui sont moins facilement accessibles
– Les larves de T.cati auraient moins tendance à migrer vers le cerveau ou l’œil.
Pathogénie: cfr T.canis
Epidémiologie: repose sur la transmission galactogène et la consommation de proies.
Diagnostic: par coprologie (œuf très voisin de celui de T. canis)
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Traitement: très voisin de celui instauré pour T. canis.
!!! Le lévamisole et le nitroscanate sont à proscrire chez le chat (toxicité)
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Molécule
active
Nom
commercial
Présentation
Sécurité
d’emploi
Emploi
chez le
chiot
Spectre
Mébenda
-zole
Telmin
KH
Comprimés +++ oui N
C(+/-)
Flubendazole
Flubénol
KH
Pâte +++ oui N
C (+/-)
Fenben-
dazole
Panacur Comprimés +++ oui N
C (+/-)
Pyrantel Catminth Pâte +++ Oui N
(pas tous)
Pyrantel + Praziq.
+Fébantel
Drontal Comprimés +++ Oui N
C
Fébenda-
Zole +
Praziq.
Veprafen Comprimés +++ Oui N
C
Sélamec-tine
Strong-
hold
Spot-on +++ Non N
Ecto.
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La Toxoplasmose (T.gondii)
Dans de rares cas le chat peut héberger des stades extra-intestinaux et développer une toxoplasmose systémique
Signes cliniques: fièvre
anorexie
atteinte de l’œil (uvéite)
pneumonie
hépatite
myosite
pancréatite
myocardite
lésions cutanées rares
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Diagnostic : difficile
– Biopsie ou produit de lavage (mise en évidence des tachyzoïtes)– Sérologie sur sérums couplés (2 x à 15 jours d’intervalle)– Dosage des IgM– PCR sur humeur aqueuse
Traitement :
- Clindamycine
- Sulfamidés + inhibiteurs de la dihydrofolate de la thymidylate réductase (Thriméthoprim et Pyriméthamine)
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Les dermatophyties ou teignes du chat
Etiologie
Microsporum canis + de 95 % des cas
Microsporum gypseum rare
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Aspects cliniques
Nombreux porteurs asymptomatiques
Alopécie ronde, non prurigineuse à localisation variable
Nombreuses formes atypiques
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Diagnostic
Cfr chien mais, chez les porteurs asymptomatiques, examen approfondi à la lumière de Wood et culture après brossage
Traitement
Cfr chien
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