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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 957- 15 AVRIL 2016 La neuvième conférence départementale du foncier rural organisée par la SAFER a permis de parler du foncier, de la CDPENAF et de l’arficialisation des terres en Gironde. Consommation des terres agricoles L’heure est à la modération Fongicides Comportement des différents fongicides et impacts sur leur utilisation dans le contexte de réduction des intrants. pages 10 - 11 - 12 MSA Soutien aux agriculteurs p. 9 Phytosanitaires 3 réunions d’information p. 2 Modélisation Pour diminuer les traitements p. 8 p. 17

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 957- 15 AVRIL 2016

La neuvième conférence départementale du foncier rural organisée par la SAFER a permis de parler du foncier, de la CDPENAF et de l’arficialisation des terres en Gironde.

Consommation des terres agricolesL’heure est à la modération

Fongicides

Comportement des différents fongicides et impacts sur leur utilisation dans le contexte de réduction des intrants.

pages 10 - 11 - 12

MSASoutien aux agriculteurs

p. 9

Phytosanitaires 3 réunions d’information

p. 2

ModélisationPour diminuer les traitements

p. 8 p. 17

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02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Agenda

Réduire ses traitements et garantir sa production

> LE 24 AVRILLe 24 avri l , l ’associa-tion «Coeur de Bastide» organise, dans la vil le de Sainte-Foy-la-Grande, «Les puces de la bastide », brocante et vide-grenier. Cette manifestation se tiendra dans les rues Victor Hugo et Alsace-Lorraine et est ouverte aux particu-liers et aux professionnels. L’entrée est gratuite pour les visiteurs.

www.tourisme- dordogne-paysfoyen.com

> LES 30 AVRIL ET 1ER MAI

L’édition 2016 de La plage aux écrivains aura lieu les 30 avril et 1er mai, à Arcachon. De nombreux écrivains de notoriété et en devenir viennent partager leur passion pour les mots et la littérature sur le village spécialement aménagé sur la plage, face au Bassin. Parmi les nombreux auteurs p résen ts , on compte Isabelle Alonso, Christophe Barbier, Jean-Louis Debré, David Foenkinos ou encore Irène Frain. L’entrée est gratuite, les samedi 30 avril de 9 h 30 à 12 heures et de 14 à 20 heures et dimanche 1er mai, de 9 h 30 à 18 heures. Attention, il n’y aura pas de dédicace samedi et dimanche de 12 à 14 heures.

www.arcachon.com

> JUSQU’AU 2 MAIDans le cadre du Printemps des Landes, jusqu’au 2 mai, le parc naturel régional des Landes de Gascogne propose un jeu de piste pour toute la famille. Pour ce faire, il suffit d’un crayon et de télécharger la règle du jeu et le premier indice sur : cdt40.media.tourinsoft. eu.Reste à suivre le parcours sur place. À chacun des 7 points (les 7 étapes), un indice et des lettres mystères. Il faut bien les noter pour reconstituer, à la fin du parcours, le mot mystère. C’est gratuit, on parcourt 1, 5 km et ça dure 2 heures.

05 58 08 31 37

> JUSQU’AU 15 MAIL’Office de tourisme de l’Entre-deux-Mers et le Bureau d ’ in format ion touristique de Monségur organisent, à l’occasion de l’ouverture du nouveau local d’accueil touristique, 3 rue Porte de La Réole, à Monségur, un concours photographique ouvert à toutes et tous jusqu’au 15 mai 2016 (date de remise ultime des œuvres). Le thème est « Regards sur le Monségurais ». Toutes les techniques et procédés sont acceptés. Le règlement est disponible auprès de l’Office de tourisme de l’Entre-deux-Mers ou du Bureau d’infor-mation touristique.

[email protected]

Sorties

Et aussi

Le 27 avril : Euralis/JournéeTech’vigneMercredi 27 avril 2016, Euralis organise une journée tech-nique sur le thême engrais verts et biodiversité : impacts positifs sur le sol et la vigne au château des Demoiselles, Chemin de Fillebois à Saint-Magne-de-Castillon (33).

[email protected] / www.terre-vive.fr

Best of wine tourism : avant le 27 maiLes Best of wine tourism entament leur 14e édition. Les propriétés vitivinicoles qui offrent une prestation œnotou-ristique originale et/ou de qualité peuvent déposer leur candidature sur le site dédié au concours. Ils ont jusqu’au 27 mai pour déposer leur dossier. Les gagnants pourront apposer un trophée et une plaque d’accueil. Ils bénéficient également de l’importante couverture médiatique nationale et internationale du concours qui garantit aux lauréats une mise en avant active auprès du grand public ainsi que des acteurs professionnels du tourisme. Les lauréats ont aussi accès à des formations pratiques proposées par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.

www.bestofwinetourism.fr

Portes ouvertes Cadillac Côtes de BordeauxLes Journées portes ouvertes en Cadillac Côtes de Bordeaux auront lieu les 14 et 15 mai, Au programme : une trentaine de propriétés ouvertes au public et de nombreuses animations. Parmis les animations, la Maison des vins organisera des visites du musée de la vigne et du vin et du parcours péda-gogique dans les vignes et des initiations à la dégustation.

www.bordeaux-cotes.com

Depuis de nombreuses années, des réseaux de fermes suivis par des conseillers de la Chambre d’Agriculture de la Gironde expérimentent des solutions pour permettre de concilier protection du vignoble, qualité de la production, rendement et diminution des traitements.

La Chambre d’agriculture de la Gironde organise trois réunions d’information sur le thème de la réduction des produits phyto-sanitaires. Elles auront lieu les :

− 28 avril, à 10 heures, à Castillon, en salle du Conseil à la mairie, 25 place turenne;

− 28 avril, à 14 heures, à Cadillac, à la Maison des vins de La Closière ;

− le 29 avril, à 10 heures, à Pauillac, à la Maison des vins.

A u p r o g r a m m e d e c e s rencontres : la présentation des résultats des réseaux Dephy fermes, les témoi-gnages des viticulteurs enga-gés dans la démarche, les solutions proposées par la

PHYTOSANITAIRES La Chambre d’agriculture organise trois réunions d’information sur la diminution des intrants les 28 et 29 avril.

NOUVELLE SAISON POUR LES MARCHÉS À LA FERMEC’est au château de l’Evê-ché, à Lalande de Pomerol, que débutera la saison 2016des marché à la ferme du réseau Bienvenue à la ferme. Ce marché, programmé le week-end des samedi 23 et dimanche 24 avril, annonce le début d’une série de 14 manifestations organisées par la Chambre d’agriculture.

ConvivialitéLes samedi 23 avril, de 10 à 22 heures, et dimanche 24 avril, de 10 à 18 heures, Françoise Chaumet orga-nise la quatrième édition du marché à la ferme sur son exploitation. Ce sera l’occasion pour les nombreux producteurs de faire décou-vrir leurs produits autour d’un repas fermier. L’axoa de veau et les légumes de saison, les fromages de brebis, le miel, les pâtisseries

et glaces seront accompa-gnés des vins de la propriété. Des animations diverses et variées auront lieu, telles que des promenades en calèche, des animations autour du bois, la présenta-tion de voitures anciennes, ou encore la présence d’arti-sans avec des produits au lait d’ânesse, des bijoux…Les enfants ne seront pas oubliés puisque des anima-tions leur seront entière-ment dédiées : stands de maquillage et de coloriage et une structure gonflable les accueilleront tout au long du week-end. L’entrée est gratuite. Les formules repas sont à 16 euros par adulte et 8 euros par enfant. Toute l’actualité du réseau bien-venue à la ferme sur www.bienvenue-a-la-ferme.com/Gironde.

Chambre d’agriculture de la Gironde pour les traitements en zones sensibles et la présen-tation et les explications de l’arrêté préfectoral relatif à l’exposition aux produits p hy to p h a r m a c e u t i qu e s .

Réseau DephyLe réseau des fermes Dephy est le phare essentiel du plan Ecophyto 1 et ce dispositif est reconduit dans le plan Ecophyto 2. Les fermes Dephy devraient

passer de 2 000 à 3 000 en France. Les résultats obtenus lors des diverses expérimenta-tions menées sont divulgués au plus grand nombre. C’est le but des trois réunions de Castillon, Cadillac et Pauillac, les 28 et 29 avril prochains. Au cours de ces rencontres les résultats de baisse d’intensité fréquence de traitement vont être présentés. Ces réunions donneront aussi l’occasion de revenir sur toute la problématique de traite-ments en Gironde. La Chambre d’agriculture essayera de répondre à toutes les questions que se posent les viticulteurs tant sur le plan tech-nique que sur les problèmes de traitements en zone sensible. Inscription gratuite et obliga-toire sur www.gironde.cham-bagri.fr

ContactChambre d’agricul-ture de la Gironde, service vigne et vin,

tél. 05 56 35 00 00, [email protected]

ContactAmélie Frias, Chambre d’agriculture de la Gironde, tél. 05 56 79 64 15, [email protected]

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> QUESTIONS À… Bernard Gorioux, responsable de la commission bio et autres techniques innovantes de la Chambre d’agriculture de la Gironde

«Tous les viticulteurs sont concernés par le salon Tech & Bio»

Rendez-vous Les 6 et 7 juillet prochains, le salon Tech&Bio, organisé au lycée viticole de Libourne-Montagne par la Chambre d’agriculture de la Gironde et la Chambre régionale d’agriculture, sera la vitrine des techniques viticoles innovantes pour une viticulture durable. Rencontre avec Bernard Gorioux.

AAVA : Pourquoi une nouvelle édition de Tech & Bio en Gironde ?Bernard Gorioux : à la Chambre d’agriculture, il nous a paru important de faire un nouveau point sur l’évolution des techniques en viticulture. Des techniques bio bien sûr mais pas seulement. Cet événement s’inscrit dans une démarche de progrès : des techniques, du matériel et des pratiques. Faire un point d’étape sur les améliorations réalisées, mais aussi sur les questions qui se posent et surtout sur les besoins d’ac-compagnement des viticul-teurs nous a semblé une évidence. Cette manifestation est conçue comme un outil dynamique de transfert des connaissances entre les agri-cultures biologiques et conven-tionnelles. Notre ambition est de rassembler l’ensemble des viticulteurs qu’ils soient bio ou pas. Il y aura des techniques transversales que des viticul-teurs, qui ne sont pas enga-gés dans la bio mais dont les pratiques évoluent, pourront s’approprier.

AAVA : Il sera aussi question d’économie ?B.G. : La rentabilité de la viti-culture bio est au cœur de nos préoccupations : c’est en effet la clé de la pérennisation de cet itinéraire dont on a clai-rement évalué les coûts de production.Sur ce point, il faut être bien clair entre nous. L’attente sociétale d’aujourd’hui et de demain ne peut pas être satis-faite sur le dos des agricul-teurs. S’il est bien entendu que nous devons respecter nos sols, nos voisins et notre environnement ainsi que nos consommateurs, la réciproque s’impose pour une juste rému-nération de notre travail ! à Tech & Bio nous traiterons de l’évolution des marchés, des débouchés, des prix et des coûts de production…

AAVA : Quel est le fil rouge de l’édition 2016 de Tech & Bio ?B.G. : Ce rendez vous 2016 s’inscrit dans une période où la demande sociétale est forte. Face à cela, nous assis-tons à une évolution continue

des réglementations et des démarches dictées par les Pouvoirs Publics. Notre mission à la Chambre d’agriculture est d’accompagner les viti-culteurs. Nous nous devons donc de proposer à tous les acteurs de la filière viticole une vitrine aussi complète que possible des techniques viticoles les plus innovantes afin de permettre de continuer la marche vers une viticulture durable, acceptable par la société et économiquement vivable par ses acteurs.

AAVA : Concrètement, comment va se dérouler Tech & Bio 2016 ?B.G. : Les 6 et 7 juillet, 9 hectares du lycée de Montagne vont être dédiés à Tech&Bio. 4000 visiteurs, 20 partenaires techniques et institutionnels et plus de 100 exposants sont attendus. Pendant ces deux jours la priorité sera donnée aux démonstrations et à l’innovation. Il y aura des démonstrations de pulvérisa-tion qui reprendront la réduc-tion des intrants, des doses et la pulvérisation confinée.

Il y aura aussi des démons-trations de travail du sol et de gestion de couvert végé-taux avec la tonte, le semis, la destruction… L’innovation concernera particulièrement les robots viticoles, les enjam-beurs électriques, les drones. Il y aura aussi des conférences et des ateliers techniques qui se déclineront au travers de pôles thématiques tels que la conversion, l ’œnologie des vins bio, la protection du vignoble, le plan écophyto, le matériel végétal, la démarche agro-écologie, la gestion des sols et couverts végétaux, la viticulture de précision, la certification environnemen-tale et enfin la préservation de la qualité de l’eau. Chacun de ces thèmes sera repris au travers de démonstrations, de tables rondes, d’ateliers, de conférences et de témoi-gnages de viticulteurs. à Tech & Bio chaque viticulteur pourra trouver réponse à ses attentes en fonction de sa démarche.

AAVA : Mais Tech & Bio ne s’adresse pas qu’aux viticulteurs…B.G. : Les viticulteurs sont, vous vous en doutez notre cible première. Et je le précise encore une fois, qu’ils soient en bio ou en conventionnel. Ce millésime de Tech & Bio accueillera les viticulteurs de la nouvelle grande région. Du Cognac à l’Irrouléguy en passant par le Bergerac, le

Duras… Nous nous adressons aussi à tous les acteurs de la filière. Au travers de cet évène-ment, nous voulons envoyer des messages forts aux collec-tivités et aux pouvoirs publics afin qu’ils comprennent que pour réussir à construire une viticulture durable il faut du temps et des moyens. Enfin, il est important de préci-ser que l’entrée à Tech & Bio est gratuite et que pour la bonne marche de l’intendance une préinscription sur le site web de la manifestation – www.rdv-tech-n-bio.com est fortement conseillée.

AAVA : Et il est aussi question de trophées…B.G. : Ef fectivement. Ces trophées ont pour ambition de récompenser les innovations pour une viticulture durable au travers de trois catégories : un prix pour le matériel et les services innovants, un prix pour les initiatives collectives et un prix pour les initiatives individuelles. Ces trophées seront départagés par un jury de 12 professionnels. Il y aura aussi un prix du public. Je suis persuadé que nous avons dans nos campagnes des idées qui méritent d’être partagées. Les trophées de l’innovation sont une belle opportunité.

Propos recueillis G. M.-A.

Le 7 avril a été lancé le plan national de lutte contre les dépérissements de la vigne a été lancé. Toute la filière vitivinicole s’engage dans une dynamique collective autour de quatre ambitions fortes : un plan d’actions pour promouvoir la formation et le transfert des bonnes pratiques, la production de plants en partenariat avec la pépinière viticole, la coordination des réseaux d’observation du vignoble pour anticiper les crises et identifier les actions correctrices, une recherche correspondante aux attentes de la filière dans un partenariat avec le monde scientifique. Sur le plan budgétaire, les interprofessions se sont engagées à hauteur de 1,5 millions d’euros. Les pouvoirs publics français devraient y participer et l’Union Européenne l’inscrire dans son programme Horizon 2020.

Zoom

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Panorama

Ils ont dit“Ce qu’il faut que vous expliquiez, ce n’est pas

l’agriculture d’avant, mais comment, avec les outils technologiques, on va produire de l’alimentation pour 10 milliards de personnes. Il faut expliquer aux Français ce que doit être l’agriculture française dans 30 ans et la faire aimer.

> Nicolas Bouzou, économiste, lors d’une table ronde organisée en marge du 70ème congrès de la FNSEA à Laval.

À Tech & Bio chaque viticulteur pourra trouver réponse à ses attentes en fonction

de sa démarche. ”“

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Vers la simplification des normes environnementalesAGRO-ÉCOLOGIE Le ministre de l’Agriculture a proposé le 12 avril une simplification des normes environnementales.

L’agro-écologie doit d’abord apporter une valorisation du travail des agriculteurs.

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Politique

Et encore70 000 tonnes de pommes de terre pour remplacer les sacs plastiquesLe décret mettant fin aux sacs plastiques jetables, publié le 31 mars, interdit les sacs de fruits et légumes (c’est-à-dire les poches qui entrent en contact avec les aliments) à partir du 1er janvier 2017 sauf si ceux-ci sont biosourcés et compostables par les particuliers. Ce décret d’application de la loi de transition énergétique répond à une volonté de réduire la pollution des mers par le plastique. En effet, 75 % des déchets en mer sont en plastique, en majorité charriés par les fleuves. Le décret interdit les sacs de caisse à partir du 1er juillet 2016, segment qui représente 1,6 milliard de sacs, et interdit les sacs de fruits et légumes d’origine fossile à partir du 1er janvier 2017, ce segment représentant un milliard de sacs. Le milliard de sacs de fruits et légumes distribués représentera pour commencer un potentiel de 12 000 tonnes de matière première végétale : amidon de céréales ou fécule de pomme de terre, représentant l’équivalent de 70 000 tonnes de pommes de terre. Ce potentiel est appelé à augmenter. Le marché total des sacs de fruits et légumes est de 35 000 tonnes. Maintenant que le marché est lancé, l’innovation pourra explorer la recherche de nouvelles matières premières : l’huile de tournesol, les algues… Importés à 95 % de Chine, de Thaïlande et du Vietnam, cette relocalisation ouvre l’opportunité de créer 3 000 emplois dans un secteur innovant pour les entreprises françaises. Dans un second temps, le développement de nouveaux plastiques biosourcés permettra de créer environ 6 000 emplois , espère le ministère de l’Environnement.

«On va simplifier les normes sur la base de modèles de production compatibles avec les enjeux environnementaux». Le ministre a exprimé le souhait que les pratiques agro-écolo-giques soient prises en compte dans l’application de la directive nitrates et des normes qui en découlent. Deux groupes de travail sont lancés dans le cadre du projet agro-écologique pourla France. L’un devra établir des critères permettant d’aller négo-cier à Bruxelles une levée des normes instaurées notamment via les programmes d’actions nitrates. Des critères sur la teneur en matière organique et/ou le bilan humique des sols, la diversité des couverts végétaux, le pourcentage de couverture toute l’année et l’activité biolo-gique des sols, qui devront être mis en oeuvre «avant l’été». Stéphane Le Foll a souligné l’intérêt des couverts continus : ils peuvent se substituer aux Cipan (Cultures intermédiaires pièges à nitrates), qui, vu leur période d’implantation, ont une efficacité réduite, ou encore aux bandes enherbées.

Valoriser le travail des agriculteursL’autre groupe de travail vise à définir «comment on fait pour que l’agro-écologie soit d’abord une valorisation du travail des agriculteurs», a expliqué Stéphane Le Foll, soulignant

le besoin de «mettre en cohé-rence les certifications». Et de mettre en garde contre le fait que des «distributeurs et indus-triels se mettent à choisir les critères valorisés à la vente». Le ministère de l’Agriculture va en parallèle conduire une harmo-nisation des programmes

régionaux. Une MAE (Mesure agro-environnementale) spéci-fique dédiée à l’agriculture de conservation des sols sera mise en place, a-t-il aussi annoncé. Mais alors que les enveloppes régionales pour le financement des MAE actuelles sont déjà bien souvent à sec, «ce seront des négociations à mener avec

L’assemblée du syndicat bovins croissance a eu lieu, le 23 mars, sous la présidence de Mickaël Massignani. En 2015, les 118 élevages de races Limousine, Bazadaise et Blonde d’Aquitaine inscrits au syndicat ont enre-gistré 3 616 naissances. Le syndicat a réalisé 3 328 pointages et 9 916 pesées. Les mâles de race Blonde d’Aquitaine affichent un poids de 180 kilos à 120 jours, les limousins 179 kilos et 156 kilos pour les bazadais. En 2015, en moyenne, dans les élevages contrôlés, les génisses de race limousine ont eu leur premier vêlage à 36 mois, les Bazadaises à 39 mois et les Blondes d’Aquitaine à 38 mois. La journée s’est terminée par la visite de l’élevage Tréjaut à Saint-André-du-bois.

Le temps d’une image

les régions», a éludé le ministre.

Une Nuit de l’agro-écologieLe ministre a annoncé, non sans malice, une «Nuit de l’agro-écologie» pour en débattre et la faire connaître. Cette soirée – le 23 juin- qui doit se tenir dans toutes les régions de France. Elle doit permettre aux citoyens de venir «à la rencontre des agri-culteurs dans les lycées agri-cole, les cafés ou les maisons des associations» pour leur faire découvrir les pratiques agro-écologiques et en expliquer les avantages pour l’environne-ment. Il s’agit de «dépasser les oppositions entre l’agriculture et l’environnement» et déjà, affirme-t-il, plusieurs réseaux de producteurs engagés dans cette démarche se sont portés volontaires pour animer ces rencontres. Stéphane Le Foll, qui est également porte-parole du gouvernement, a annoncé la Nuit de l’agro-écologie alors que les Nuits debout, mouvement citoyen agrégeant les contes-tations, se succèdent depuis une douzaine de jours à Paris.

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Le ministre dans la tourmenteSYNDICALISME Accueilli par les sifflets au congrès de la FNSEA à Laval, le 1er avril, Stéphane Le Foll a été chahuté et hué pendant tout son discours par des responsables agricoles qui lui reprochent de ne pas apporter de réponses à la hauteur à leurs difficultés.

Stéphane Le Foll a déroulé la totalité de ses propos, imperturbable, sous le brouhaha et les chahuts des congressistes dont certains avaient ouvert des parapluies en tournant le dos à la tribune.

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Politique

Et encore

PAC et SNAInterpellé sur la PAC et notamment sur les Surfaces non agri-coles (SNA), le ministre a promis que les corrections effectuées cette année vaudrait pour 2015 et 2016 ainsi que pour 2017 et 2018, sans être écouté, comme d’ailleurs tout au long de son discours. Mais Stéphane Le Foll n’a pas répondu à la demande de report de la date limite de dépôt des dossiers PAC, ni sur la levée de l’embargo russe ou à défaut de mesures de compensation. En revanche, il partage la nécessité d’étendre à l’échelle européenne la maîtrise de la production laitière. «Je vais reprendre mon bâton de pèlerin», a-t-il indiqué, pour convaincre nos partenaires réticents. Quant aux négociations sur le traité transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, le ministre a rappelé la ligne rouge de la France, à savoir pas de remise en cause des normes sanitaires européennes, ni d’ouverture des frontières qui compromettrait la capacité de production de l’Europe, sur la viande bovine par exemple. Il est vrai que quelques instants plus tôt Xavier Beulin lui avait demandé une suspension des négociations, l’agriculture ne devant pas être considérée comme une monnaie d’échange. Il n’en reste pas moins que quelques soient les réponses que le ministre ait pu apporter, la confiance est désormais rompue et on ne voit pas très bien ce qui pourrait la restaurer.

«Les responsables agricoles ont le sentiment qu’on leur tourne le dos», a déclaré le président de la FNSEA, Xavier Beulin, à l’adresse du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui venait de terminer son discours devant le 70e congrès de la FNSEA, qui s’est déroulé à Laval, les 30, 31 mars et 1er avril.

HuéesAccueil l i sous les huées, Stéphane Le Foll a déroulé la totalité de ses propos, impertur-bable, sous le brouhaha et les chahuts des congressistes dont certains avaient ouvert des parapluies en tournant le dos à la tribune pour signifier que le ministre ne répondait pas à leurs attentes. Dès le départ, Xavier Beulin avait donné le ton. «Je ne peux taire les désaccords qui sont les nôtres. Nous avons un passif, Monsieur le ministre». Avant de faire l’inventaire dans un discours sans concession de tous les sujets de mécon-tentement. Ainsi pour la mise en œuvre de l’année blanche «le texte ne nous convient pas», a martelé le président de la FNSEA. «Du même tonneau»

pour la deuxième enveloppe du Fonds d’allègement des charges, avant que Stéphane Le Foll s’engage «à ajuster et compléter ce qui a été fait». Xavier Beulin a plaidé pour la mise en place d’un congé formation pour ceux qui n’ont d’autre alternative que de quit-ter le métier et d’envisager une reconversion professionnelle.

Fiscalité inadaptéePour ceux qui sont en difficulté

et pour protéger leur patrimoine privé, la FNSEA demande la création d’un statut de l’agri-culteur et la mise en place d’une fiscalité professionnelle. «La fiscalité agricole mélange le privé et le professionnel et elle ne tient pas suffisamment compte des variations de reve-nu». Xavier Beulin souhaite une véritable fiscalité d’entreprise, interannuelle et qui favorise les investissements. Grief encore contre la politique

de l’emploi du gouvernement qui manque de lisibilité. Il en est ainsi du compte pénibi-lité. Les dispositions actuelles «sont inapplicables en l’état, elles ne seront pas appliquées», a confirmé Xavier Beulin. Quelques instants plus tard, le ministre s’est montré ouvert à certaines revendications professionnelles. Est-ce que ce sera suffisant pour faire taire la grogne ? Il en est de même sur la complémentaire santé inadaptée à l’agriculture, en raison du caractère saisonnier de l’activité. Le ministre a été aussi interpellé sur les normes. Certes, le 23 mars le comité

d’élaboration des normes a tenu sa première réunion. Pas de quoi rassurer complètement la FNSEA. Notamment sur la mise en place du Certificat d’économie phytosanitaire dont le décret est en préparation. «Pas de surtransposition par rapport au cadre européen, nous voulons la norme euro-péenne, ni plus, ni moins», a insisté Xavier Beulin.

Ligne rougeSur les filières, on sait que la FNSEA se bat pour un meilleur partage de la valeur ajoutée entre les différents maillons. La contractualisation est une voie qu’elle promeut, à condition, bien entendu, qu’elle prenne en compte les coûts de produc-tion. «Nous demandons que les coûts de production soient des indicateurs qui servent à déter-miner le prix des contrats». Idée reprise par Stéphane Le Foll qui a indiqué, que la loi Sapin 2 qui vient prochainement en discus-sion au Parlement comportera un article en ce sens ainsi que la possibilité d’engager des négociations pluriannuelles. Plus précisément, elle inté-grera un article interdisant la cessibilité des contrats laitiers ainsi qu’un renforcement des astreintes pour les entreprises qui ne publient pas leurs comptes.

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La bio confirme son expansionFILIÈRE La filière biologique a fait le point sur un secteur en plein développement.

En Gironde, en 10 ans le nombre d’hectares de vigne en bio et en conversion est passé de 1800 à 7421.

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Politique

Et aussi

Agroalimentaire : freiné par la guerre des prixAvec 170 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2015, l’industrie alimentaire continue d’être en tête des secteurs industriels français. Mais la guerre des prix dans la grande distribution génère une véritable «spirale déflationniste» d’après l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) qui a présenté ses chiffres 2015, le mardi 29 mars. Malgré un contexte extérieur jugé favorable avec un faible cours du baril, des matières premières et des taux d’intérêt, les entreprises de l’agroalimentaire français ont été fortement impactées par la guerre des prix. «La spirale déflationniste se poursuit donc malgré les nombreux signaux d’alerte sur l’ensemble de la filière, notamment sur les secteurs de l’élevage en France». Ainsi en 2015, la déflation des produits alimentaires était de 1,2 % pour une baisse cumulée de 2,3 % sur les deux dernières années (source IRI). «La guerre des prix nous maintient dans une position attentiste dangereuse et hypothèque notre capacité à mainte-nir notre rang sur la scène internationale, et à fortiori à nous développer», souligne Jean-Philippe Girard, président de l’Ania.

Du lait pour la SyrieLa Commission de Bruxelles a finalisé le 30 mars le programme de distribution de lait européen aux enfants en Syrie, doté d’un budget de 30 millions d’euros. Ce programme va permettre de distribuer du lait UHT dans les écoles à 350 000 enfants touchés, voire déplacés, par la guerre dans leur pays. Cette décision est conforme à la législation de l’OMC, assure la Commission européenne qui précise qu’il n’y a aucune raison de croire que la distribution pourrait nuire à la production locale en Syrie et ses pays voisins, les quantités concernées étant marginales dans le contexte de la demande locale. La gestion de cette action va être confiée à des ONG européennes et des organisations internationales.

Les acteurs de la filière biolo-gique se sont réunis à Paris, les 4 et 5 avril, lors de l’Assemblée générale de la Fédération natio-nale de l’agriculture biologique (FNAB). Alors que le taux de reconversion ne cesse de croître en France, les opérateurs de cette filière se sont interrogés sur les risques qu’elle encourt. Une bio plus industrielle et de grande échelle semble émerger de façon exponentielle. La crise agricole, conjoncturelle et struc-turelle, qui frappe de plein fouet les producteurs en première ligne, amène nécessairement des remises en question quant aux modèles de production en place.

Croissance de 10 % par anAvec un marché en croissance de plus de 10 % par an, la culture biologique confirme son expan-sion. Pour ses acteurs, une nouvelle étape a été franchie. Néanmoins, «le bio n’est pas la solution universelle», affirme Jean-Christophe Bureau, profes-seur à AgroParisTech. Aussi, l’émancipation du bio ne se fera, selon lui, qu’à condition de changer la demande. «Avec

cette conversion importante, on constate une différence entre les anciens et les nouveaux plus enclins à proposer des systèmes bio industrialisés pour davantage de compétiti-vité», remarque Irène Carrasco, administratrice à la FNAB. Au niveau européen, le risque de voir apparaître une filière biolo-gique considérée «au rabais» apparaît plausible pour bon

nombre d’opérateurs présents lors de cette rencontre. «On constate que l’on va vers un bio à deux vitesses. Un bio fabriqué en France avec le souci des emballages biodégradables et des ingrédients nobles. Et un autre bio plus commercial où le prix prédomine, et où la prove-nance des produits importe peu», explique Brooks Wallin, représentant des industriels du

bio et membre de la fédération Natexbio. La grande distribution ne l’aurait selon lui, jamais autant sollicité que depuis les six derniers mois.

Un nouveau bureauLors de cette assemblée géné-ral, la FNAB a élu son nouveau conseil d’administration et son bureau. Stéphanie Pageot (Pays de la Loire) en est la présidente.

La région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes a deux repré-sentants au sein de la FNAB : la trésorière, Irène Carrasco et Guillaume Riou, secrétaire national. Les trois autres secré-taires nationaux sont issus de Normandie (Laurent Moinet et Alain Delangle) et de Bretagne (Jean-Paul Gabillard). La prési-dente, Stéphanie Pageot, a proposé au conseil ler du ministre de l’Agriculture, Luc Maurer «de dire à Stéphane Le Foll qu’il aurait pu venir. Nous ne lui aurions pas tourné le dos.»

RegretsLa FNAB fait face à une vague de conversion bio historique. Les moyens financiers et tech-niques en viennent même à manquer. Les régions, autorités de gestion du budget pour les aides bio, n’étaient pas non plus présentes. Cette absence n’est pas passée inaperçue : «j’ai un grand regret. Il n’y a pas de représentants de l’ARF (Association des Régions de France)», a indiqué Stéphanie Pageot.

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TERRAIN Chaque mois, les techniciens des ADAR et de la Chambre d’agriculture font un point sur la vie du vignoble.Le mois de mars 2016 a été froid et pluvieux. Ce sont les conditions automnales et hiver-nales qui ont été favorables à un débourrement plus précoce de la vigne par rapport à 2015, année considérée comme normale. Avant que la protection sanitaire de la vigne débute, voici quelques points clés.

BotrytisIl s’agit d’employer des produits phytosanitaires en tenant compte de la «note technique commune Gestion de la résis-tance en 2016»Le plan de surveillance natio-nal de la résistance (plan Ecophyto) vient de publier la note commune 2016. Les études ont porté cette année sur 2 familles d’anti-mildiou : les Qil (cyazofamide) et les Qol-D ou QoSi (amétoctradine) ; 4 familles d’anti-oïdium : IDM (IBS groupe 1 - triazole), AZN (quinoxyfen et proquinazid), les SDHI (boscalid et fluopyram) et aryl-phényl-kétones (métra-fénone et pyriofénone). 2015 a été très peu favorable au Botrytis. Peu de prélèvements ont été effectués.

ExcorioseAlors que les bourgeons débourrent et que les 1ères

Si le débourrement a lieu en conditions pluvieuses, le champignon responsable de l’excoriose contamine les jeunes pousses par l’intermédiaire de ses spores.

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Technique

feuilles s’étalent, l’excoriose est à surveiller. Rappel des principes de la lutte contre cette maladie.Les conditions climatiques de la campagne 2015 ont été favorables au développe-ment de l’excoriose dans le vignoble girondin. Apparus dès le printemps dernier, les symp-tômes ont évolué tout au long de la saison. Actuellement, on observe des symptômes d’aspect «tablette de choco-lat» à la base des rameaux.

Néanmoins, la situation n’est pas généralisée. Quelques parcelles sont touchées par l’ex-coriose, essentiellement celles aux cépages très sensibles et sensibles (Cabernet Sauvignon, Muscadelle, Sauvignon et Sémillon) voire sur certains merlots et Cabernets francs (peu sensibles).Sur les parcelles atteintes, le risque est la contamination des nouveaux organes lors du débourrement de la vigne (du stade 06 éclatement des

bourgeons au stade 09 2-3 feuilles étalées). La contami-nation en début de saison peut intervenir de deux manières. Premièrement, le champignon déjà présent dans les bour-geons dormants peut induire soit leur avortement (cas de forte contamination), soit un développement difficile des rameaux (cas le plus fréquent). Deuxièmement, si le débour-rement a lieu en conditions pluvieuses, le champignon contamine les jeunes pousses par l’intermédiaire de ses spores. Aussi la stratégie de lutte phyto-sanitaire contre cette maladie fongique n’est pas systéma-tique. Elle se raisonne à la

Voici la synthèse des recommandations de la note commune 2016 des familles chimiques testées en 2015. Rappel : le nouveau système de classification des phytos a modifié les mélanges extemporanés autorisés. Pour rappel, depuis l’arrêté du 12 juin 2015, les mélanges extemporanés tiennent compte du système international de classification et d’étiquetage des produits phytosanitaires. Ils ne sont pas autorisés pour les produits phytosanitaires ayant les phrases de risque suivantes (voir tableau).Pour consulter l’arrêté du 12 juin 2015 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030766884

Le temps d’un tableau

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

ContactAurélie Vincent, Cédric Elia, Joël Ortiz, Jean-Baptiste Meyrignac, ADAR des Deux Rives, Chambre d’agriculture de la Gironde, [email protected], [email protected], [email protected], [email protected]

parcelle. Les parcelles saines ne sont pas à traiter. Pour les parcelles contaminées, on peut appliquer une stratégie à un traitement si 40 % des bourgeons sont au stade 06 ( éclatement des bourgeons) avec du fosétyl al associé à un contact. La stratégie à deux traitements est à appliquer si 50 % des bourgeons sont au stade 6 avec un produit de contact pour le premier traite-ment. Le deuxième intervient quand 50 % des bourgeons au stade 9 (2 à 3 feuilles étalées) sont touchés, toujours avec un produit de contact.Pour une parcelle contaminée en agriculture biologique, seule la stratégie à 2 traitements est possible avec une intervention au souffre aux stades 6 et 9 si 50 % des bourgeons sont touchés.La difficulté dans la lutte chimique contre l’excoriose est d’intervenir au bon stade. Traiter toutes les parcelles atteintes en même temps n’a pas de sens car le dévelop-pement de la vigne en début de saison varie fortement en fonction du cépage et de son exposition. Une observation de l’évolution du débourrement est indispensable.Des mesures prophylactiques telles que la suppression l’hiver prochain des rameaux atteints et leur retrait des parcelles seront à adopter.FAMILLES CHIMIQUES TESTÉES

EN 2014 RECOMMANDATIONS

Anti-mildiouQil

(cyazofamide et d’amisulbrom)Gérer ensemble les modes d’action Qil et Qol-D car elles ont des résistances croisées.

Maximum 3 applications par an avec des préparations contenant l’une ou l’autre des substances actives cyazofamide, amisulbrom ou amétoctradine.

Maximum 1 application par an d’amectotradine. Maximum 2 applications par an de cyazofamide et d’amisulbrom.

Qol-D ou QoSi(Amectotradine)

Autres Familles Pas d’évolutions par rapport à la note 2015. Se reporter à la note 2016.Anti-oïdium

IDM groupe 1 (triazole) Maximum 2 applications, non consécutives et en utilisant des substances actives différentes.1 application supplémentaire peut être envisagée en cas de risque Black Rot prioritaire.

Qol(strobilurines)

Résistance élevée et en progression entre 2014 et 2015. Des pertes d’efficacité ont été observées au vignoble. Maximum 1 application par an et toujours associé à une autre substance active. 1

application supplémentaire peut être envisagée en cas de risque Black Rot prioritaire (post ferme-ture de la grappe pour limiter le risque oïdium).

AZN(quinoxyfen et proquinazid)

Pas d’évolution depuis 2014. Pour réduire l’évolution des résistances,Maximum 1 application par an.

SDHI(Boscalid et fluopyram)

Apparition de souches de résistance.Maximum 2 applications par an.

Anti-botrytis

7 famillesRespecter les mesures de prophylaxie.

Employer 1 seul produit par famille chimique et par an.Alterner les familles chimiques d’une année sur l’autre.

ANCIENNES PHRASES DE RISQUE NOUVELLES PHRASES DE RISQUETOUT MÉLANGE EXTEMPORANÉS

EST INTERDIT POUR TOUT PRODUIT CONTENANT...

T+ ou TH300, H301, H310, H311, H330, H331, H340, H350, H350i, H360FD, H360F,

H360D, H360Fd, H360Df, H370 ou H372.

Au moins un produit étiqueté comprenant une de ces nouvelles phrases de risque.

R40 ou R68 H341, H351 ou H371. Au moins un produit étiqueté comprenant une de ces nouvelles phrases de risque.

R48 H372 ou H373. Au moins deux produits comportant la motion de danger H373.

R62, R63 ou R64 H361d, H361fd, H361f ou H362. Au moins deux produits comportant une de ces 4 mentions de danger.

Vignoble à la loupe

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08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Technique

Compte tenu de la panoplie des produits phytosanitaires disponibles sur le marché, et de leur mode d’action, le caractère préventif des traitements doit être privilégié. En l’absence d’indicateurs physiques des évènements contaminants et des phases d’in-cubation, les modèles sont des outils importants pour raisonner le plan de traitement. Certains

d’entre eux sont présents sur la plateforme expérimentale de l’IFV : Potentiels Systèmes, Milvit et EPI pour le Mildiou et SOV pour l’oïdium. Ils sont alimentés par des données météorolo-giques quotidiennes. D’autre part, des prévisions météorologiques journalières établies par Météo France pour les 14 prochains jours al imentent également le

fonctionnement des modèles sur la base de trois scénarios : le scénario météorologique le plus probable, le scénario pluvieux et chaud et le scénario froid et sec. Ces deux dernières hypothèses n’ont que 10 % de chance d’être dépassées. Elles constituent le plus souvent une limite à la zone d’incertitude due à la prévision météorologique.

PHYTOSANITAIRES Un des enjeux forts de la filière viticole est de répondre aux enjeux du plan Ecophyto : réduire de 25 % puis de 50 % l’usage des produits phytos. La nécessité d’une protection phytosanitaire reste la plupart du temps indispensable. Dans ce contexte, l’objectif est donc de «traiter mieux pour, si possible, traiter moins».

Traitement de la vigne : à quoi sert la modélisation?

ContactMarc Vergnes et Marie-Catherine Dufour, Institut Fran-çais de la Vigne et du Vin, Vinopôle Bordeaux-Aquitaine

Des observations au vignobleLa validation en temps réel de l’information modélisée est indis-pensable en raison de la grande variabilité des combinaisons climatiques qui caractérisent un millésime. Les données modélisées sont confrontées à celles relevées sur le terrain pour s’assurer de la cohérence et de la qualité de l’information délivrée par le modèle. Ainsi, si la situation sanitaire décrite se révèle pertinente alors l’évalua-tion prédictive peut être prise en considération dans le schéma décisionnel de gestion sanitaire du vignoble. Pour compléter le système, et afin que chacun puisse participer, un outil collabo-ratif, le Web Alerte Vigne, permet la saisie ponctuelle d’accidents sanitaires ou climatiques (www.webalertevigne.com).

ConcrètementUn réseau constitué de rangs non traitées est observé sur le vignoble. Les notations hebdomadaires de ces sites fournissent une indication sur l’état sanitaire du moment. En appoint, un dispositif de suivi sanitaire simplifié est mis en œuvre. Il consiste à réali-ser des observations sur trois ceps au centre d’une piqueté bâchée lors des traitements. L’objectif étant de fournir des Fréquences et Intensités d’At-taque Observée sur feuilles et sur grappes pour chacune des

maladies. Les informations issues des modèles participent à la rédaction du Bulletin de Santé du Végétal (BSV). C’est une synthèse hebdomadaire de l’état phytosanitaire et de l’analyse du risque lié aux bio-agresseurs évalués à l’échelle régionale. Il est basé, en fonc-tion des stades phénologiques et des seuils de nuisibilité, sur les observations et piégeages réalisés au vignoble, et sur la modélisation du risque de déve-loppement des maladies. Le BSV est gratuit et accessible sur www.vinopole.com. On peut également le recevoir par mail en s’abonnant depuis le site de Vinopôle Bordeaux-Aquitaine ou depuis celui de la Chambre régionale d’Aquitaine.

Le bulletin de modélisationDe plus, un bulletin de modé-lisation est rédigé par l’IFV toutes les semaines, pendant la période végétative. A l’échelle du vignoble bordelais, il informe sur les données météorologiques (de la semaine passée et de celle à venir), il synthétise les observations réalisées sur un réseau de parcelles (stade phré-nologique, situation sanitaire), il donne des préconisations sur la pertinence des traitements via l’analyse des modèles épidé-miologiques. Il est en ligne sur le site du CIVB www.bordeauxprof.com et disponible gratuitement pour l’ensemble des viticulteurs bordelais.

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09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Technique

Les fongicides utilisés se caractérisent par différentes propriétés (produits de contact, pénétrants, systémiques) et des modes d’utilisation divers (en préventif, en curatif ou comme anti-sporulant). Parmi les produits de contact, seul le cuivre n’est pas dégradé par les rayons ultraviolets, ce qui lui confère une rémanence très longue, en l’absence de lessivage. Un essai de résistance au lessi-vage a été fait sur une parcelle viticole n’ayant jamais reçu de cuivre. Un traitement (BB RSR Disperss) apportant 750g/ha de cuivre métal a été réalisé puis des prélèvements de feuilles ont eu lieu juste après le traitement et après différents épisodes pluvieux. La quan-tité de cuivre des feuilles ainsi prélevées était dosée au labo-ratoire. Un épisode pluvieux de 24 mm a eu pour conséquence de lessiver 45 % du cuivre initia-lement apporté. Les épisodes pluvieux suivants cumulant 18 mm de hauteur de pluie n’ont

quant à eux induit qu’un lessi-vage mineur du cuivre restant après la première pluie. Après un cumul de 107 mm de pluie, il reste encore 46 % du cuivre sur les feuilles. Ce taux tombe à 25 % si on fait tremper ces mêmes feuilles dans de l’eau pendant 24 heures. Il semble donc évident qu’une bonne

partie du cuivre présent sur le feuillage n’est lessivé qu’extrê-mement lentement. On peut en revanche s’interroger sur sa disponibilité pour lutter contre le mildiou.

Différentes propriétésLes produits ayant une fixation cuticulaire ont un comportement

PHYTOSANITAIRE Dans un contexte de réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques, mieux connaître leur comportement vis-à-vis de la plante et vis-à-vis des pathogènes améliore leur utilisation et leur efficacité.

Fongicides: comportement et impact sur l’utilisation

Il faut être vigilant aux problèmes de résistance.

Et encore

Le lessivage des produits de contact : un seuil pratique couramment admis de 20 millimètres de pluie.Le taux de couverture des faces inférieures des feuilles est un indicateur particulièrement intéressant pour évaluer la qualité de pulvérisation d’un matériel, particulièrement en agriculture biologique. Par ailleurs, les produits étant efficaces dès l’appli-cation de faibles doses, l’enjeu est d’arriver à toucher tous les organes ciblés sans pour autant générer une dérive trop impor-tante. De plus, le réglage des diffuseurs des pulvérisateurs doit être réalisé (lorsque c’est techniquement possible) de manière à positionner le plus de produit sur les faces inférieures. Cela peut, par exemple, être obtenu en inclinant vers le haut les diffuseurs situés en bas des pendillards. Enfin, certains matériels (flux tangentiel face/face) sont à privilégier de par leur capacité à bien couvrir les faces inférieures des feuilles.

intermédiaire entre les produits de contact et les produits péné-trants (exemple : zoxamide). Contrairement aux produits de contact, les pénétrants rentrent dans la plante et sont à l’abri du lessivage. Leur propriété translaminaire leur confère une efficacité quel que soit leur positionnement sur la face d’une feuille. Quant au produits systémiques ils sont véhiculés par la sève afin de protéger les organes formés après un traitement (exemple : phosphonates). Cependant, une répartition homogène du produit sur la plante demeure indispensable au bon fonction-nement du produit. Enfin, il faut être vigilant aux problèmes de résistance (cf. Tableau 1). Pour la protection mildiou, la gestion de l’apparition de souches résis-tantes passe, entre autres, par

l’association d’un produit multi-sites aux molécules concernées (ou susceptibles de l’être) par les phénomènes de résistance.

Efficacité des produitsDes essais de laboratoire réali-sés sur disques foliaires avec une tour de Potter ont permis d’évaluer l’efficacité de la protection de doses croissantes de différents produits vis-à-vis du mildiou. Dans les conditions de l’essai (contamination le lendemain du traitement), la plupart des produits sont effi-caces à de très faibles doses, bien inférieures à la dose homo-loguée. Le comportement des produits (relation dose/effi-cacité) ne semble toutefois pas être la même selon les produits, mais le nombre de répétitions est insuffisant pour les discriminer. Concernant les formulations cupriques, l’oxyde cuivreux donne systé-matiquement des résultats moins bons que le sulfate de cuivre ou l’hydroxyde de cuivre. Enfin, le traitement des faces inférieures des feuilles de vigne est essentiel lorsqu’on utilise des produits de contact ou un produit ayant une fixation cuti-culaire sans propriété transla-minaire (exemple : zoxamide).

ContactD’après les actes de colloque rédi-

gés par Alexandre Davy, Institut Français de la Vigne et du Vin, Vinopôle Bordeaux-Aquitaine

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10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Dossier

SAFER En 2015, après un premier semestre atone le marché foncier rural girondin a repris des couleurs. État des lieux.

Marché foncier stable en 2015 en Gironde

FocusPORTAGE> Pour aider les agriculteurs à s’installer ou se

désendetter, la SAFER propose un outil d’aide : le portage du foncier.

Cinq ans pour acheter le foncier… tel est l’objectif du portage initié par la SAFER. En effet, le portage foncier permet à un agriculteur ou un viticul-teur (les collectivités peuvent aussi être concernées) de diffé-rer l’investissement foncier afin de constituer de la trésorerie et de concentrer les moyens financiers sur d’autres postes tels que l’amélioration tech-nique de l’outil de travail ou le développement commercial. Comment ça marche ? La SAFER achète du foncier non bâti pour le compte de jeunes agriculteurs en phase d’instal-lation ou pour des exploitants qui veulent s’agrandir. Elle le stocke pendant cinq ans au maximum. Ce foncier est mis à disposition de l’agriculteur – qui l’exploite- pendant toute la

durée du portage. L’agriculteur paye des acomptes annuels. Ils viendront en déduction du prix au moment de la rétrocession des terres par la SAFER. Au bout des cinq ans, le bénéficiaire achète le bien stocké au prix initial payé par la SAFER majoré des frais d’actes d’acquisition et diminué des acomptes versés. Le prix de rétrocession n’est pas impacté par les frais finan-ciers qui sont pris en charge par les partenaires du portage (Département, Région, caves coopératives).En Gironde, 41 agriculteurs ont bénéficié du portage SAFER pour un total de 254 hectares et 5,6 millions d’euros. Cela a permis 23 installations, 13 consolidations d’exploitations et 5 désendettements.

Le temps d’un tableaureprésentent en valeur plus du tiers du marché foncier viticole. Concernant le prix des vignes, le Médoc, boosté par un marché tonique à l’export, tire son épingle du jeu. «Il est aussi aidé par la stabilité du classement de 1855 qui s’apparente désormais à une valeur refuge». Michel Lachat constate également une demande forte de viticulteurs girondins venus d’autres appellations et qui cherchent rive gauche une certaine valorisation. Les Graves retrouvent égale-ment un certain regain d’inté-rêt. En Saint-Emilion, les prix progressent à la faveur d’une demande toujours supérieure à l’offre. En Fronsac et Canon Fronsac, les investissements chinois permettent un raffermis-sement des prix. Pour les appel-lations Bordeaux et Côtes les prix restent stables, aux environs de 15 000 euros, par hectare pour les Bordeaux. A une nuance près. «Nous avons vu des prix en Bordeaux à 28 000 euros par hectare, il s’agissait alors de terroirs de grande qualité» précise le directeur de la Gironde. Le Sauternais quant à lui reste marqué par une situation écono-mique morose avec des prix moyens à 35 000 euros par hectare pour les vignes (hors crus classés).

75 % des transactions inférieures à 75 000 euros En 2015, la SAFER Aquitaine Atlantique avec 2 098 hectares a négocié 36 % du marché foncier

agricole. 516 hectares ont été attribués pour des installations – soit 24 % - et 4 021 hectares des 785 propriétaires ont été mis à disposition au travers des CMD. La préemption a concerné 71 hectares «soit moins de 3,5 %». Parmi les 533 acquisitions de la SAFER, 48 % d’entre elles concernent des biens inférieurs à 1 hectare et 80 % des lots infé-rieurs à 5 hectares. Enfin, 75 % des transactions sont inférieures à 75 000 euros et 10 % supérieures à 300 000 euros. Des chiffres qui témoignent, selon Michel Lachat, du travail de restructuration et de consolidation des exploitations agricoles réalisé au quotidien par la Société d’Amé-nagement Foncier.

Échanges amiablesEnfin, en Gironde, au 31 décembre 2015, 228 communes sont sous convention de veille foncière. Cela permet aux communes concer-nées – grâce au portail cartogra-phique vigiFoncier- de connaître en temps réel et de localiser les projets de vente sur leur territoire. Pour la forêt, et grâce au partena-riat avec le conseil départemen-tal et les collectivités, la SAFER Aquitaine Atlantique poursuit un travail de restructuration parcel-laire au travers des échanges amiables qui ont concernés 681 hectares en 2015.

Le thème de la neuvième confé-rence départementale du foncier rural (CDFR) - organisée par la SAFER Aquitaine Atlantique que préside Francis Massé - sur la compétition foncière avait toute sa raison d’être en Gironde. Car le département est très attractif.

Émettre des avis Face à ce constat, il est indé-niable qu’il faudra consommer de l’espace. Mais il faudra le faire convenablement. La CDFR du 5 avril, à Gradignan, a permis de mettre en lumière la Commission de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF). Un outil visant à une gestion économe de la consom-mation de l’espace. Composée de représentants de l’État, des collectivités et des professionnels agricoles, son rôle est «d’émettre des avis auprès des collectivités qui s’apprêtent à approuver leurs documents d’urbanisme, ainsi que sur les projets individuels, comme les permis de construire ou les changements de destina-tion des bâtiments agricoles dans les communes ne disposant pas de documents d’urbanisme»

«Sortir des postures» Et la valeur des avis rendus ? «Cela dépend» a expliqué Hervé Servat, directeur adjoint de la DDTM de Gironde, qui préside l’instance au nom du Préfet. «Les avis sur les documents d’ur-banisme sont des avis consul-tatifs. Les avis sur les projets

individuels sont pour certains consultatifs, pour d’autres ce sont des avis conformes au sens où si la commission émet un avis défavorable le maire ou l’Etat ne pourront pas délivrer un permis de construire». Hervé Servat reconnaît que les membres de la CDPENAF aujourd’hui comme ceux de la CDCEA hier «ont appris à se parler». Cette évolution témoigne de l’ef-fort mutuel de collaboration entre collectivités et professionnels agricoles sur les enjeux du foncier et ces échanges permettent de «sortir des postures». Mieux argu-mentés, les avis sont davantage suivis par certaines collectivités. Fabien Bova, directeur du CIVB qui anime avec la Fédération des Grand Vins de Bordeaux une commission visant à préserver les terroirs viticoles girondins, le constate : «le plus souvent nous arrivons à une bonne adéquation entre les projets des communes et la préservation de l’espace agri-cole». Ça permet, par exemple, de faire comprendre aux élus que «le mitage n’est bon pour personne». La CDPENAF permettrait donc de passer de la compétition foncière à la compréhension.

Sanctionner les exagérationsMais, les acteurs du monde agri-cole veulent plus et souhaitent voir le rôle de cette commission renforcé. Parmi eux, Thomas So lans , représentant des

Jeunes Agriculteurs. S’il voit en la CDPENAF «un moyen de limi-ter l’artificialisation des terres», il regrette la valeur seulement consultative des avis. «C’est dommage qu’il n’y ait pas plus d’avis conforme. Il faudrait pouvoir bloquer les cartes communales ou PLU qui affichent parfois des exagérations en confondant par exemple terres agricoles et friches, quand la PAC elle-même ne les considère pas comme telles !» À cette critique, largement parta-gée dans la salle, Hervé Servat ne peut que répondre que «quand il y a trop de déséquilibre, la voie contentieuse reste toujours ouverte…D’ailleurs, l’avis de la commission sert alors souvent d’appui au raisonnement du juge dans son analyse du dossier».Des procédures contentieuses que n’hésitent pas à mener le CIVB ou la Fédération des grands vins lorsque les autres moyens d’actions ont été épuisés.

Sensibiliser les élus en amontFace à cela, la solution préconisée par tous, et là encore Thomas Solans et Fabien Bova sont en première ligne, est celle de l’antici-pation : «il faut sensibiliser les élus aux enjeux du foncier agricole». Et pour ce faire, Thomas Solans exhorte «il faut des agriculteurs dans les conseils municipaux et dans les Communautés de Communes, même si ça n’est pas facile en terme de disponibilité».

Préservation du foncier agricole et CDPENAF GESTION «Compétition foncière : préserver l’espace agricole, l’affaire de tous !». Tel est le thème qui a guidé les échanges de la neuvième conférence départementale du foncier rural organisée par la SAFER.

«Le premier semestre 2015 a été marqué par un gros trou d’air puis les choses se sont emballées durant la deuxième partie de l’année…». Chaque année, lors de la conférence départementale du foncier rural organisée par la SAFER Aquitaine Atlantique - c’était la neuvième le 5 avril- la présentation du marché foncier est un moment très attendu par les participants.

Un marché stablePrésenté par Michel Lachat, directeur de la SAFER Gironde, le marché foncier rural 2015 en Gironde, avec un total de 5 448 ventes pour 14 639 hectares et une valeur totale de 817 millions d’euros, est dans la ligné de ce

qui avait été observé en 2014. Le marché des vignes qui représente un quart des surfaces échangées reste stable (+ 0,5 %) alors qu’il diminue en valeur (- 20 %). Cette diminution ne traduit pas une baisse des prix à l’hectare, mais une moindre proportion de vignes issues d’AOC à prix par hectare élevé dans l’ensemble du vignoble vendu en 2015. Le marché des terres et prés (20 % des surfaces échangées) augmente légèrement (+ 10 %) tandis que la hausse est plus sensible en valeur (+ 24 %). En parallèle le marché non agri-cole- résidences, construction, loisir – qui concerne 15 % des surfaces vendues, enregistre une très forte hausse en valeur (+ 62 %). Il s’agit cependant d’une évolution en trompe l’œil.

«Le nombre de notifications a augmenté de 40 % en raison de la nouvelle obligation faite aux notaires d’informer la SAFER des ventes de bâtiments non agricoles comportant des parcelles situées en zones A ou N des PLU» précise Michel Lachat. Avec près de 6 000 ha qui représentent 40 % des surfaces vendues en 2015, le marché des forêts enregistre une légère diminution de 5 %, plus conséquente en valeur (- 24 %). Les ventes de biens forestiers restent tout de même à niveau élevé si l’on se réfère aux 3 780 hectares vendus en 2012.

33 % en cession de partsLes ventes réalisées sous forme de cessions de parts de société

Le prix des terres (€/ha)

Le prix des vignes (€/ha)

Le marché des vignes qui représente un quart des surfaces échangées reste stable.

La consommation de l’espace rural a été au centre des débats lors de la neuvième conférence départementale du foncier rural organisée par la SAFER.

RÉGION AGRICOLE Dominante Minimum Maximum

Médoc 5 000 3 000 12 000

Libournais 5 000 3 000 8 000

Sud-Gironde 8 000 4 000 18 000

Entre-deux-Mers 6 000 4 000 12 000

Blayais 4 000 2 500 10 000

Terres à vocation forestière 1 000 800 1500

RÉGION AGRICOLE 2015 2014 2013

➚ Saint-Julien Margaux 1 200 000 1 000 000 1 000 000

➞ Pauillac 2 000 000 2 000 000 2 000 000

➞ Saint-Estèphe 350 000 350 000 350 000

➞ Moulis 80 000 80 000 80 000

➞ Listrac 75 000 75 000 75 000

➚ Haut-Médoc 80 000 75 000 75 000

➞ Médoc 45 000 45 000 40 000

➞ Sauternes 35 000 35 000 50 000

➘ Liquoreux Rive Droite 15 000 16 000 17 000

➞ Cadillac Côtes de Bordeaux 18 000 18 000 17 000

➞ Bordeaux Rouge 15 000 15 000 15 000

➞ Bordeaux Blanc 15 000 15 000 15 000

➚ Grave de Vayres 16 000 15 000 15 000

➞ Graves Rouge 27 000 27 000 27 000

➞ Graves Blanc 27 000 27 000 27 000

➞ Pessac-Léognan 450 000 450 000 450 000

➚ Pomerol 1 100 000 1 000 000 900 000

➚ Lalande de Pomerol 200 000 180 000 180 000

➚ Saint-Emilion 230 000 220 000 200 000

➞ Satellites de Saint-Emilion 90 000 90 000 85 000

➚ Canon Fronsac 80 000 70 000 60 000

➚ Fronsac 30 000 26 000 26 000

➞ Côtes de Bourg 22 000 22 000 22 000

➞ Blaye Côtes de Bordeaux 18 000 18 000 18 000

➞ Castillon/Francs Côtes de Bordeaux 20 000 20 000 20 000

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La Gironde perd des terres agricolesARTIFICIALISATION Lors de la conférence départementale de la Safer Aquitaine Atlantique, Jacky Bonoteaux, du service régional de la statistique, a traité de l’évolution de l’occupation des sols en Gironde entre 2006 et 2014. La perte de surface agricole y est deux fois plus élevée que dans le reste de la France.Avec plus d’un million d’hec-tares, la Gironde se positionne comme le plus grand départe-ment métropolitain. En comparaison du reste de la France, la part des sols agri-coles est plus faible en raison d’une présence plus marquée des sols naturels (forêts, etc). Les sols artificialisés sont égale-ment plus présents. Avec 130 000 hectares de sols artificialisés, la Gironde est le premier département en terme de surface artificialiséé. Au cours des huit dernières années, l’évolution des sols girondins se démarquent de la tendance France entière. Si les sols naturels évoluent dans la moyenne, l’artificiali-sation progresse plus vite que dans le restant de la France. En contrepartie la déprise agricole s’accentue.

Les sols naturels perdent 2 500 hectaresPremière occupation du sol avec 590 000 hectares, les sols naturels sont composés majori-tairement (84 %) de sols boisés. Suivent les landes et friches (9 %) et les zones humides ou

2014. Enfin les «autres sols», composés de pelouses, jardin d’agrément, etc. gagnent 16 % en huit ans. I ls occupent aujourd’hui 55 000 hectares. L’étalement urbain se pour-suit. L’artificialisation progresse en périphérie de certaines agglomérations, comme dans le cas de la métropole borde-laise, d’Arcachon ou le long des axes de communication. Statistiquement, la surface artificialisée moyenne par habi-tant s’accroît de 70 m2 sur la période. Elle s’élève à 866 m2 en 2014 contre 798 m2 huit ans plus tôt. En Gironde, l’artifi-cialisation n’est plus le premier contributeur direct à la déprise agricole. Sur l’ensemble des 16 500 hectares perdus par l’agriculture, les sols «natu-rels» en absorbent 8 700. Les sols naturels se positionnent comme le premier bénéficiaire de la déprise. Les deux tiers de ces surfaces agricoles sont occupées en 2014 par des friches ou landes, le reste se partageant à parts égales entre sols boisés et sols nus naturels.

J. Bonotaux, DRAAF

sous les eaux 6 % (grands lacs médocains). En huit ans les sols naturels perdent 2 500 hectares, principalement des landes et friches.

Les sols agricoles reculent de 16 500 haLe rythme de perte de surface agricole est deux fois plus élevé en Gironde que dans le reste de l’hexagone. En huit ans, ils se replient de 16 500 hectares. Par type

de cultures, on note un recul des jachères (aidées ou non), des sols enherbés, et de la vigne. Surfaces qui ne profitent que dans une faible mesure par transferts éventuels aux sur faces céréalières et à l’arboriculture. Une évolution différente de celle du restant de l’Aquitaine ou, suite à l’abandon de l’éle-vage, une partie importante des surfaces en herbe est venue accroître celles des Céréales Oléagineux Protéagineux (COP).

L’artificialisation des terres est directement liées à l’augmentation de la population. En 8 ans, la surface artifi-cialisée moyenne par habitant a augmenté de 70m2.

12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Économie

19 000 hectares en huit ansEntre 2006 et 2014, en Gironde, la surface des sols artificialisés progresse de 17 %, soit 19 000 hectares de plus qu’en 2006. Cette progression est portée par les sols bâtis (+ 28 %) qui recouvrent aujourd’hui près de 26 000 hectares. Les «routes, chemin, parking, etc» s’accroissent de 24 % pour s’établir à 49 000 hectares en

A l’horizon 2040, avec l’arrivée de 250 000 girondins plus 60 000 hectares de terres agricoles ou naturelles risquent de changer d’orientation. Néanmoins, en Gironde, l’artificialisation des terres augmente deux fois plus vite que la démographie.

Occupation des sols en Gironde 2006-2014

Le temps d’une image Et encore

Et demain ? La Gironde attire. Et depuis 2006, cette attractivité ne se dément pas. Elle devrait même s’amplifier dans les années à venir. Ainsi en Gironde à l’horizon 2040, le département devrait compter près de 250 000 girondins de plus. Pour les deux tiers, ils viendront principalement de l’Ile de France ou de Midi Pyrénées. Parallèlement en matière de mode de vie, décohabitation, diminution du nombre de couples, augmen-tation des personnes seules font que la taille moyenne des ménages en Gironde s’accroît. Conséquence : d’un côté, on observe une population qui ne cesse de s’accroître et de l’autre, des ménages plus nombreux, d’une taille moindre, mais qui aspirent à plus d’espace en matière de logement, que ce soit collectif ou individuel. Selon les résultats de l’enquête TerutiLucas, l’emprise de l’habitat continue sa progression. L’ensemble des espaces liés à l’habitation progresse de 23 000 hectares en huit ans (+ 12 %). Ils occupent plus de 5,2 % du sol aquitain en 2014, contre 4,5 % huit ans plutôt. Côté surface, la Gironde en absorbe plus du tiers. Sachant que l’artificialisation progresse plus vite que la démographie, pour accueillir ces 250 000 girondins de plus et sur la tendance actuelle, ce sont près de 60 000 hectares de terres agricoles ou naturelles qui risquent de changer d’orientation.Pour en savoir plus : Enquête Teruti-Lucas 2014, Evolution des espaces aquitains entre 2006 et 2014 : entre concurrence et complémentarité : http://agreste.agriculture.gouv.fr

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Prix agricoles, la déconnexion s’accentueCommerCe Rendu public le 11 avril, le rapport de l’Observatoire de la formation des prix et des marges montre que la baisse des prix agricoles, déjà notable en 2014, s’est poursui-vie en 2015.Après une baisse de 5,3 % en 2014, les prix agricoles accusent en 2015 un retrait de 2,4 %, indique le rapport 2016 de l’Observatoire de la forma-tion des prix et des marges des produits alimentaires présenté par Philippe Chalmin, président de l’observatoire, le 11 avril.

Inférieurs aux coûts de productionLes prix payés au producteur ne permettent pas de couvrir les coûts de production pour la majorité des filières étudiées, même en y ajoutant les aides. Affichant une baisse de - 15 % du prix payé à la production, les produits laitiers sont les plus impactés, avec un prix moyen à 0,34 euros par litre en 2015, inférieur de 10 centimes au prix nécessaire pour rémunérer les producteurs aux standards habituellement retenus (soit 1,5 SMIC pour le travail et taux du livret A pour la rémunération du capital). Même tendance pour les produits carnés, avec des prix payés aux producteurs en baisse de - 1,4 % à - 7,2 % selon les produits. Si leurs coûts de production restent relativement stables, les éleveurs de bovins

viande accusent donc une nouvelle baisse de leur marge nette : 19 euros manquants sur 100 kg vif pour un éleveur-engraisseur, 47 euros pour un engraisseur.

Les GMS reconstituent leurs marges«Le maillon industriel des filières carnées a, pour les produits suivis par l’Observa-toire, généralement transmis

la baisse du coût de ses appro-visionnements en matière première», indique le résumé du rapport, avec une stabilité relative de ses indicateurs de marge brute. Le maillon avait reconstitué ses marges en 2014. Dans les industries de la viande, la marge nette de l’abattage-découpe de bovins diminue ainsi en 2015 avec en moyenne 8 centimes par kg de carcasse traité contre 12 centimes en 2014. Malgré

ces baisses plus en amont de la filière, les prix à la consom-mation augmentent faiblement en 2015, indique le rapport qui fait état d’une hausse de + 0,5 %. En GMS, la marge nette des rayons des distributeurs n’est connue que pour 2014 et montre des variations impor-tantes selon les rayons : pour 100 euros de chiffre d’affaires, la marge nette du rayon charcu-terie est de 8,9 euros, de 0,2 euro sur les produits laitiers, - 1,1 % pour le rayon boulangerie, 2,1 euros pour le rayon fruits et légumes. Cependant, si l’on attend les chiffres de l’année passée, «je peux imaginer qu’en 2015, il y a eu implicitement reconstitution des marges qui en 2014 avaient été réduites

Malgré ces baisses plus en amont de la filière, les prix à la consommation augmentent encore en 2015.

13 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Économie

à 0», indique Philippe Chalmin, en citant l’exemple du lait dont les prix payés au producteur étaient assez hauts en 2014.

LimitesPhilippe Chalmin n’oublie pas non plus la limite du rapport : les produits étudiés restent les produits de base, qui ne constituent pas l’essentiel de ce qu’achètent les consomma-teurs, de plus en plus friands de produits transformés dans lesquels la part agricole est très faible. D’une façon générale, «l’écart est net en termes de prix et la relation de plus en plus complexe entre les prix agricoles et ceux des produits achetés par le consommateur», écrit-il.

Révolution culturelleS’il y a une conclusion à tirer de ces observations, c’est pour lui la «véritable révolution culturelle» que vit le monde agricole, «avec la disparition quasi totale des mécanismes d’encadrement des marchés qui, pendant un demi-siècle, avaient contribué à stabiliser les prix européens. La plupart des prix européens sont désor-mais en prise directe avec les marchés mondiaux», constate-t-il. Reste un regret, pour Philippe Chalmin : «peut-être l’observa-toire pourrait-il être mieux utili-sé en amont des crises comme ce que nous avons voulu qu’il soit : un lieu de dialogue et d’écoute».

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En janvier 2016, la consommation apparente de viande bovine est en hausse de 0,6 % par rapport à celle de janvier 2015, dans un contexte de hausse de 2,6 % des abattages. Les exportations sont en hausse de 1,3 % en volume, mais en repli de 1,7 % en valeur. Les ventes vers la Grèce et l’Italie reculent alors qu’elles progressent vers l’Allemagne. Les ventes vers les pays tiers progressent. Les importations sont en repli de 8 %. Ce repli touche particulièrement les Pays-Bas et l’Allemagne. Seule l’Espagne augmente ses envois vers la France (+ 20 % en volume, + 11 % en valeur).

Le temps d’une image

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Au dessus des serres...

Dans nos départements qui comptent de nombreuses productions sous-abri, l’inno-vation va bon train. Après avoir installé des serres, il est impor-tant de tout mettre en œuvre pour en assurer la rentabilité économique par un produit de qualité, un rendement à la hauteur des objectifs. Mais, pour un rendement optimum, il faut une luminosité maximum. Or, après quelques années d’existence, les f i lms se salissent et laissent passer moins de lumière. L’entreprise BANOS Pascal, créée en 1995, est spécialisée dans la vente de film pour couverture de serre. La société est installée en plein cœur du Lot et Garonne, son rayon d’activité est le Grand Sud-Ouest. En 2007, elle crée une équipe de pose de film et, en 2010, elle se spécialise dans le montage des serres. Très vite, elle s’aperçoit qu’il est important de maintenir la luminosité et en 2016, elle démarre une activité de lavage de serre plastique.Les avantages d’un lavage sur le film plastique sont :- le gain de lumière : nous

avons observé jusqu’à 35 % de lumière en plus après lavage. Selon ce vieil adage : 1 % de lumière en plus = 1 % de productivité en plus.

- la sécurité de travail : ce service permettra à tous les clients qui lavaient manuelle-ment leur film d’éviter de faire prendre des risques d’acci-dents à leurs salariés.

- l’efficacité : la qualité d’un lavage mécanique est nette-ment supérieure à un lavage manuel. Allongement de la durée de vie du film plastique.

- le blanchiment : les produits de blanchiment sont plus effi-caces lorsqu’ils sont appliqués sur un film propre.

- le coût : le coût de la presta-tion à l’hectare sera inférieur à un coût de déblanchiment avec l’hélicoptère + un lavage manuel.

Une exclusivité : un robot de lavageL’entreprise BANOS a imaginé et fait fabriquer en exclusivité le robot de lavage. Le robot de lavage est positionné sur une nacelle à chenille et l’ensemble

est transportée avec un camion sur une remorque porte char.Sur chaque bras de lavage sont positionnées 3 vérins hydrau-liques commandés par une console qui permet à l’opéra-teur de régler l’angle d’attaque des brosses. Le robot s’adapte à la plupart des largeurs de chapelles présentes sur le marché : 8 m – 9 m – 9 m 30 et 9 m 60 de large, ainsi qu’à toutes les formes de chapelles (à condition que les fermes soient de formes régulières). Ce robot déploie ses «ailes» au-dessus des serres, il est le premier de ce type.Le robot peut laver des chapelles de 160 m de long et sa vitesse de 12 à 15 mètres par minute lui permet de laver plus d’un hectare par jour.

Pascal Banos, son inventeur, s’est rapproché d’une entre-prise audoise pour la concep-tion de ce prototype pour lequel il a l’exclusivité territoriale. Vous pouvez voir le robot de lavage en action en allant sur «YouTube» et en tapant sur le moteur de recherche «robot serre par banos sarl»

14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Éco Grande région

Et aussi

LOT ET GARONNE L’entreprise Banos Pascal, créée en 1995, est spécialisée dans la vente de film pour couverture de serre. Elle a développé un robot de lavage.

Le robot déploie ses «ailes» au-dessus des serres, il est le premier de ce type.

Deux-SèvresLe mardi 29 mars, les représen-tants de la FNSEA 79 ont rencon-tré les gérants du Leclerc de Niort Mendès France pour faire suite à la réunion du 19 février dernier avec l’ensemble des Leclerc du département. Les discussions ont portées sur les actions déjà mises en place dans le magasin et celles

qui sont en cours de réalisation suite aux demandes des produc-teurs en matière d’étiquetage et de mise en avant des produits locaux. Enfin, des pistes de travail ont été soumises aux gérants du Leclerc en matière d’approvision-nement local. Un suivi des actions réalisées par le magasin est prévu.

Creuse : remise des prix de tourisme Quatre acteurs du tourisme creusois ont été récompensés pour leur implication dans la vie locale et touristique par l’agence de développement et de réservations touristique. Le prix écotourisme a été remis au gîte 3 épis de l’Éco de la Tardes et le prix e-tourisme à La Bonne Auberge, à Nouzerines. La tuilerie de Pouligny, écomusée consacré à la terre cuite dans le cadre d’une ancienne tuilerie, et l’association Naut’Active, qui organise des spectacles autour d’un étang se sont vu remettre les prix spéciaux du jury.

Corrèze : brive accueille le festival du moyen métrage Seul festival en Europe à être entièrement consacré au moyen métrage, le festival du cinéma de Brive se déroule du 5 au 10 avril. L’ouverture, qui a eu lieu mardi soir, a annoncé plus d’une vingtaine de films en compétition, chacun d’une durée de 30 à 60 minutes. Des ateliers thématiques entrecoupent les projections. Le jury est composé de Bernard Menez, Robinson Stevenin, Sandie Bompar et Julien Samani. Pascale Ferran, réalisatrice, entre autres de Lady Chatterley en 2006 dans la région d’Égletons présidera le jury.

Landes : une maquette numérique pour les pros du bâtimentLe 31 mars dernier, au technopôle Domolandes de Saint-Geours-de-Maremne, près de 200 professionnels (entreprises du BTP, architectes, maîtres d’œuvre, bureaux d’études tech-niques, maîtrises d’ouvrages publiques ou privées, industriels, établissements d’enseignement) ont assisté à la présentation de la démarche collaborative SoBIM (Building information modelling Sud ouest). À destination des acteurs de la filière bâtiment en Aquitaine, ce projet novateur a pour ambition d’accompagner les pros du bâtiment dans l’adoption de la maquette numérique. À plus long terme, l’enjeu est de leur permettre de mieux concevoir, mieux construire et mieux exploiter un bâtiment tout en rationalisant les coûts et délais de chantier avec des données partagées et une documenta-tion de projet fiable.

Vienne : un premier workshop pour le tourisme d’affairesRéunis au sein du Club Tourisme d’Affaires au pays du Futuroscope, une quinzaine de prestataires touristiques de la Vienne ont tenu il y a quelques jours un premier workshop autour du tourisme d’affaires. Objectif : présenter, au travers de speed-meetings, les atouts de son site à différentes entre-prises afin de les attirer pour un éventuel séminaire, congrès ou arbre de Noël. « L’économie développée par cette clientèle est indispensable à l’équilibre de nos entreprises, qui ont besoin de temps de vie en dehors des périodes fastes que sont les vacances scolaires, confie Yann Decker, le président de ce Club Tourisme d’Affaires. En se regroupant ensemble au sein d’un club, nous sommes plus forts et en mesure de conquérir de nouveaux marchés ». Une cinquantaine d’entre-prises de plus de 100 salariés venues de la Vienne, de la grande région mais aussi de Nantes et Paris, ont rencontré les exposants avant de se livrer à une chasse au trésor autour de l’offre touristique du département durant l’après-midi. Ne reste désormais plus qu’à attendre la signature de nouveaux contrats...

Charente : la tonnellerie Seguin-Moreau reste numéro un aux USA Pour la quatrième année consécutive, la tonnellerie Seguin-Moreau, dont le berceau historique est basé à Cognac, a été élue meilleure tonnellerie sur le marché américain pour la qualité de ses barriques. L’entreprise, qui a ouvert en 1994 un site de production à Napa en Californie, a également été désignée meilleur fournisseur de bois pour l’œnologie sur ce même marché. Au total, la tonnellerie Seguin-Moreau fabrique 75 000 fûts par an et emploie 240 collaborateurs en France, en Australie et aux Etats-Unis. Le marché américain, pèse à lui seul, plus de 30 % des ventes mondiales de fûts et de bois pour l’œnologie.

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Collectes 2016 : des règles simples à respecterENVIRONNEMENT Trois collectes d’EVPP sont prévues du 23 au 27 mai, du 4 au 8 juillet et du 5 au 9 septembre.

La Chambre d’agriculture de la Gironde, ADIVALOR* et l’ensemble des distributeurs du département organisent, comme chaque année, trois collectes d’Emballages Vides de Produits Phytosanitaires (EVPP). En mai, les Emballages Vides de Produits Fertilisants (EVPF) sont également repris. Attention, les bidons vides souillés ne respectant pas les

règles de rinçage et égouttage sont refusés. Tous les exploi-tants agricoles, paysagistes et collectivités sont concernés. Ils sont invités à porter leurs emballages gratuitement, dans l’un des 60 sites du dépar-tement participant à l’opéra-tion. Tous les emballages y compris les boîtes et sacs en papier, cartons ou plastiques sont repris pour ensuite être

recyclés. Les Emballages Vides de Produits Fertilisants (EVPF), à savoir les bigs bags et sacs d’engrais peuvent également être déposés, à part et en fagots au mois de mai seulement.

Priorité au recyclageCes collectes, organisées depuis presque 15 ans, rencontrent un très grand succès en Gironde. La qualité des bidons récoltés s’accroît d’année en année permettant un recyclage des plastiques pour des pièces de construction, gaines élec-triques… Même si des efforts restent encore à réaliser. Pour que le recyclage des matières plastiques soit possible, les sites de collecte continueront à contrôler la qualité des apports. Les bidons qui ne seront pas ouverts (sans les bouchons) et bien rincés et égouttés seront refusés. L’agriculteur devra alors passer par un autre circuit

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Société

payant et onéreux.

EVPF 2016 : ne pas mé-langer avec les phytos Attention aux mélanges des sacs d’engrais avec les sacs phytos (soufre et cuivre en parti-culier). Des sacs collectés n’ont pas pu être valorisés à cause de cela (coût de traitement de 280 €/T au lieu d’une valorisation matière). Les boîtes et sacs des produits phytosanitaires sont repris uniquement en sac ADIVALOR, alors que les embal-lages vides des produits fertili-sants sont amenés en fagots une fois vidés.

Retour en chiffres Les collectes ADIVALOR en Gironde c’est plus de 220 tonnes d’emballages phytosa-nitaires collectés chaque année (soit presque 90 % du gise-ment), 50 à 70 tonnes d’embal-lages fertilisants, mais aussi

EURALIS vous invite à sa

JOURNÉE TECH’VIGNEle mercredi 27 avril 2016

Château des Demoiselles - Chemin de Pilleboisà Saint-Magne-de-Castillon (33)

ENGRAIS VERTS ET BIODIVERSITÉ :Impacts positifs sur le sol et la vigne

Participez aux ateliers et rencontres techniques !

8h30 - 12h30 : Visite guidée de nos 5 ateliers

12h00 - 14h00 : Déjeuner (offert sur inscription)

Venez bénéficier de l’expertise de vos spécialistes et techniciens sur les thèmes suivants :

- la mise en place d’un engrais vert- l’appréciation de la biodiversité- l’implantation d’une haie - le fonctionnement du sol

14h30 : Visite libre de la plate-forme

Au programme :

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS05 57 55 32 69 / [email protected] / www.terre-vive.fr

ContactYann Montmartin, Chambre d’agricul-ture de la Gironde,

tél. 05 56 35 00 00, [email protected]

plus de 300 tonnes de plas-tiques agricoles usagés dans le cadre d’actions spécifiques (filière carottes, maraîchage). C’est également, plus de 600 tonnes de Produits phytosani-taires Non Utilisables récupérés depuis 2002.

Pour en savoir plusLes agriculteurs peuvent contacter leur distributeur habi-tuel, la Chambre d’agriculture de la Gironde au 05 56 35 00 00 ou sur les sites Internet www.dechets-gironde.fr www.gironde.chambagri.fr.

* ADIVALOR : Agriculteurs, Distributeurs, Industriels pour la Valorisation des Déchets

Agricoles

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16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Publicité

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Soutien aux agriculteurs : les nouvelles mesures d’aide en pratique

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Social

Le 17 février dernier, le Gouvernement a annoncé la baisse de 7 points des coti-sations sociales des exploi-tants. Pour ceux en difficulté, un dispositif de report de paiement des cotisations 2016 est aussi mis en place. Un décret du 31 mars vient confirmer les enga-gements du gouvernement.

Baisse de 7 points des cotisationsEn quoi consiste la mesure ?La baisse concerne la cotisation d’assurance maladie-mater-nité AMEXA. Son taux passe de 10,04 % à 3,04 %*. La baisse est immédiate, pérenne et prend effet au 1er janvier 2016. Elle s’applique à compter des cotisations dues au titre de 2016. Pourquoi cette mesure ?

Dans ce contexte difficile, cette mesure vise à réduire les charges personnelles des exploitants, afin de leur permettre de regagner en compétitivité. Suis-je concerné ?Oui, si : vous êtes chef d’exploi-tation ou d’entreprise agricole à titre exclusif ou principal, vous exercez votre activité profession-nelle en France métropolitaine, vous êtes domicilié fiscalement en France. Cette baisse de la cotisation AMEXA s’applique également aux membres de la famille qui vous sont rattachés (aides familiaux et associés d’exploitation).

Comment en bénéficier ?La MSA se charge de mettre en place cette mesure. La diminution de vos cotisations

25-30 avril : Semaine européenne de la vaccination !La priorité pour 2016 : la mise à jour des vaccins. La MSA Gironde s’associe à cette semaine pour vous inciter à faire le point sur vos vaccinations : quelles sont les maladies contre lesquelles je suis vacciné ? Quels sont les vaccins qui nécessitent un rappel ? Ne concernent-ils que les enfants ? Aujourd’hui, pour tous une seule priorité subsiste : la mise à jour des vaccins. La vaccination, c’est à tout âge de la vie !En 2013, le calendrier vaccinal s’est simplifié pour une opti-misation du nombre de doses de vaccins et une meilleure mémorisation pour les profes-sionnels de santé et le public. Concrètement, qu’est-ce que ça change ?• Une diminution du nombre

d’injections pour une efficacité équivalente,• Pour les adultes, des rendez-vous vaccinaux à âge fixe : 25 ans, 45 ans et 65 ans, puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans.

Si vos vaccins ne sont pas « à jour » ?Il n’est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle été interrompue. On parle de «rattrapage».

Un moyen simple de suivre vos vaccins : le carnet de vaccination électroniqueLe carnet de vaccination élec-tronique vous permet de savoir facilement où vous en êtes dans vos vaccins. Créer son carnet de vaccination électro-nique est simple et gratuit. Il

interviendra immédiatement en fonction de votre situation :

Report des cotisations 2016En quoi consiste la mesure ?La mesure prévoit, pour les agriculteurs dont les revenus sont très faibles, une possibi-lité de report automatique du paiement de leurs cotisations à 2017, reconductible dans la limite de trois ans, sans péna-lités ni majorations de retard. Sont concernées les cotisa-tions et contributions sociales dues en 2016 au t i t re : des appels provisionnels, des échéances mensuelles, de l’émission annuelle, des régu-larisations sur les années anté-rieures, des plans de paiement en cours.Sont cependant exclues : les cotisations qui font l’objet d’une procédure contentieuse, les charges sociales dues en quali-té d’employeur, les cotisations et contributions forfaitaires et provisoires des nouveaux installés à compter du 2 janvier 2015, les cotisations d’adhé-rents ne déclarant pas leur revenu professionnel en 2016 et faisant l’objet d’une taxation provisoire.

MESURES Décryptage et modalités de la mise en œuvre

vous suffit de remplir une fiche de renseignements et de la faire valider par votre médecin traitant. Le carnet de vaccina-tion électronique vous alerte par SMS ou mail au moment de vos rappels. Créez votre carnet de vaccination électronique sur www.mesvaccins.net ou en téléchargeant l’application Smartphone MesVaccins.

Informez-vous, près de chez vous, sur la vaccinationDe nombreux acteurs se

mobilisent pour cette Semaine

européenne de la vaccination et

organisent des actions près de

chez vous : expositions, anima-

tions, information sur le carnet

de vaccination électronique,

vérification et mise à jour des

vaccinations... Renseignements

sur www.ars.aquitaine-limousin-

poitou-charentes.sante.fr.

La vaccination : parlez-en à

votre médecin, pharmacien,

infirmière, sage-femme.

ETES-VOUS À JOUR DE VOS VACCINS? FAITES LE TEST ! Etre à jour c’est avoir reçu les vaccins indispensables en fonction de son âge et avec le bon nombre d’injections

pour être protégé. Vous ne savez pas si vous êtes à jour de vos vaccins ? Faites le test en quelques minutes sur

www.mesvaccins.net/web/recommendations

Pourquoi cette mesure ?Dans ce contexte difficile, cette mesure vise à aider les exploitants en difficulté, en agis-sant immédiatement sur leur trésorerie.Suis-je concerné ?Oui, si : vous êtes chef d’exploi-tation ou d’entreprise agricole ou cotisant de solidarité, vous exercez votre activité profes-sionnelle en France métropo-litaine, vous vous êtes installé avant le 2 janvier 2015, vos revenus 2015 (si vous êtes au «Réel») ou vos bénéfices agricoles forfaitaires 2014 (si vous êtes au « Forfait ») déclarés sont inférieurs à 4 248 euros, soit 11 % du plafond annuel de Sécurité sociale.Comment en bénéficier ?Si vous estimez remplir les conditions de report et que vous souhaitez rentrer dans ce dispositif : informez votre MSA de votre volonté de suspendre tout paiement intervenant

en 2016, notamment vos paiements provisionnels et mensuels relatifs à l’ensemble de vos cotisations et contribu-tions sociales. Pour cela, un formulaire est disponible sur le site Internet de votre MSA, ne tenez pas compte des appels fractionnés, vos prélèvements automatiques ne seront pas effectués.

Des aides supplémen-taires spécifiquesEnfin, des prises en charge de cotisations sociales seront attribuées au cours du 1er semestre 2016 aux filières les plus en difficulté dans notre département. Les exploitants concernés seront avertis de cette possibilité au moment de sa mise en œuvre.

MSA Gironde – Écrire à l’adresse suivante : [email protected]

• Le report n’est pas une obligation, vous conservez la possibilité de vous acquitter du paiement de vos cotisations et contributions sociales dues en 2016 ou de solliciter la mise en place d’un échéancier de paiement.

• Attention, sauf avis contraire de votre part dès ré-ception de vos revenus par la MSA et si vos revenus entrent dans les critères, la procédure de report du solde annuel définif sera automatique.

Appels provisionnels Minorat ion du 2e appel provisionnel

Mensualisation Suppression de la mensualité de mai

Page 17: PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE … · et de télécharger la règle du jeu et le premier indice sur : cdt40.media.tourinsoft. eu. Reste à suivre le parcours sur place. À chacun

18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Petites annonces

Encartage Info PAC et Paroles de foncier à tous nos lecteurs.

Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter : ADEFA GIRONDE Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74 [email protected] Heures d'ouvertures : 9h-17h du lundi au vendredi

L’ADEFA Gironde recherche :

> EYSINES – Maraîchage – AGENT DE CULTURES LEGUMIERES H/F – Réf : OMA092284-33

SCEA Maraîchage Bio, recherche Agent en cultures légumières h/fNiveau de Formation : IndifférentExpérience : Débutant accepté Salaire : SMICExploitation maraîchère en Bio sur Ey-sines vous serez en charge des travaux de ramassage et suivi des cultures. Tra-vail en équipe. Travaux de conditionne-ment occasionnels. Local à disposition pour le repas du midi. Condition : CDD 6 mois temps plein. Embauche début mai 2016.

> PELLEGRUE – Vigne et vin – AGENT DE CHAI H/F – Réf : OVI092370-33

SARL recherche Agent de chai h/fNiveau de Formation : BTSAExpérience : Expérience souhaitée (sa-voir-faire) Salaire : Cat E de la convention collective agricole de la girondePour une propriété du sud est Entre Deux Mers, vous réaliserez les travaux courants de chai en autonomie sur les directives du propriétaire ; de la réception vendanges jusqu’à la mise en bouteille dans un souci d’hygiène et la préparation de commandes. Gestion de commande fournisseurs. Vous agirez en concertation avec l’équipe vigne dans un objectif de qualité. Vous serez emmené à participer aux travaux viticoles en complément.Condition : CDI temps plein

> SAUTERNES – Vigne et vin – AGENT DE CHAI H/F – Réf : OVI092187-33

SCEA recherche Agent de chai h/fNiveau de Formation : CAPAExpérience : Expérience souhaitée (sa-voir-faire) Salaire : Cat C de la convention collective agricole de la GirondePour un Grand Cru Classé de Sauternes vous réaliserez tous les travaux courant de chai de la réception vendange à la mise en bouteille en veillant au nettoyage et à l’hygiène sur les directives du maître de chai. Vous participerez à la prépara-tion de commande. Condition : CDD 3 mois temps plein (rem-placement)

> SAINT EMILION – Vigne et vin – AGENT TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F – Réf : OVI075978-33

Propriété viticole recherche Agent tracto-riste en viticulture h/f Niveau de Formation : CAPAExpérience : Expérience impérative (auto-nomie) Salaire : Cat D convention collective agri-cole de la Gironde selon profil et expé-riencePour une propriété viticole sur St Emilion, vous participerez aux travaux viticoles manuels et mécanisés, en équipe et en autonomie selon les travaux. Conduite du matériel interligne, traitements, certi-phyto, travaux du sol, rognages. Condition : CDI temps plein.

> HOURTIN – Grandes cultures – CONDUCTEUR D’ENGINS AGRICOLES H/F – Réf : OCM075938-33

Exploitation céréalières et légumières recherche Conducteur d’engins agricoles h/f Niveau de Formation : IndifférentExpérience : Expérience souhaitée (sa-voir-faire) Salaire : SMICGrande exploitation céréalières et légu-mières cherche des chauffeurs tracteurs H/F pour la saison. Vous êtes en charge de la conduite de tracteur avec remorque et de machine à castrer le maïs. Une première expérience dans la conduite d'engins agricole est souhaitée. Les horaires sont de 6h à 14h ou de 14h à 22h (heures supplémentaires possibles à prévoir). 2 postes à pourvoir travaillent le week-end heures supplémentaires. Véhicule indispensableCondition : CDD 2 mois temps plein

L’ADEFA Gironde Propose :

> ARVEYRES – Maître de chai - Réf : PVI 116300

Expérience : > 5 ansDiplôme : BTSA Viticulture Œnologie

> AUROS – Agent tractoriste en viticul-ture – Réf : PVI 125766

Expérience : <1 anDiplôme : BAC / Formation tractoriste + Certiphyto à Beauséjour

> BEGADAN – Agent viticole – Réf : PVI 123973

Expérience : >5ansDiplôme : Niveau CAPA

> LES BILLAUX – Agent d’élevage ovin – Réf : POV125915

Expérience : <1 anDiplôme : BAC Pro CGEA

Pour votre comptabilité, facture acquittée par retour de courrier.

Nom, Prénom ou raison sociale ....................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs)

.....................................................................................................................................................................................................................................................

Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit

.....................................................................................................................................................................................................................................................

Code postal

Ville ...........................................................................................................................................................................................................................................

Tél. : .................................................................................................................... Port. : ..........................................................................................................

Email : .....................................................................................................................................................................................................................................

VOS COORDONNÉES

TEXTE À PUBLIER

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOTATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE

VOTRE PETITE ANNONCE

RUBRIQUE

TARIFS 2 POSSIBILITÉS

Forfait4 lignes

10€

Forfait4 lignes

15€

EN GIRONDE EN AQUITAINE

VOTRE RÉGLEMENT : chèque à l’ordre de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain.

o OFFRE D’EMPLOIo DEMANDE D’EMPLOIo DIVERSo RÉCOLTES

o MATÉRIELo ANIMAUXo FONCIERo ACHATS

1

2

3

4

Édité par la SARL SEDIGA17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Gérants :

Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :

Joël BONNEAU

Directrice déléguée

Rédactrice en Chef

Geneviève MARCUSSE-ARTIGUE

Secrétariat de rédaction

Myriam ROBERT

Secrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24

E-mail: [email protected]

Régie Nationale

TOP AGRI - 75010 Paris

Composition :

KA2 Communication - Bordeaux

Imprimerie :

Pyrénées Presse Pau

6/8 rue Despourrins 64000 PAU Cedex

Abonnement annuel 49 e (22 numéros, bi-mensuel)

ISSN : 0300-2942

Commission paritaire 0320 T 79610

Dépot légal à parution

RecetteTemps de préparation : 15 minutesTemps de cuisson : 6 minutes

Pour 4 personnes : - 16 asperges des sables Pour la préparation de la sauce gribiche aux herbes : - 80 g de cornichons- 20 g de câpres- 2 œufs durs- 4 brins de persil plat- 6 brins de ciboulette- 2 brins de coriandre- 2 c. à café de moutarde forte- 10 c. à soupe d'huile d’arachide- 2 c. cuillerées de vinaigre de XérèsEpluchez les asperges avec un économe. Pour ne pas risquer de les casser, posez-les sur le plan de travail et prélevez de fines lamelles de peau avec un rasoir à légumes. Egalisez les asperges à

la taille du bento (ré-servez le reste des tiges d’asperges en petits dés pour une salade par exemple). Plongez les asperges 6 minutes dans de l’eau bouillante sa-lée, égouttez-les et laissez-les refroidir.Hachez les câpres, les cornichons, les œufs durs et les herbes aroma-tiques. Dans un saladier, confectionnez la sauce gribiche : fouettez la moutarde et le vinaigre, assaisonnez de sel et de poivre. Versez peu à peu l’huile d’arachide. Lorsque la sauce est bien ferme et épaisse, incorporez le hachis d’œufs et d’herbes. Déposez les asperges dans chaque bento et garnissez le petit compartiment de sauce gribiche.

ASPERGES DES SABLES, SAUCE GRIBICHE

Mon tracteur, je l’ai vendu grâce aux petites annonces

de l’Avenir Aquitain

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votre annonce

dans l’Avenir Aquitain

05 56 00 73 68

© J-C Amiel / O. Souksis Savanh / asperges des sables des Landes IGP

Page 18: PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE … · et de télécharger la règle du jeu et le premier indice sur : cdt40.media.tourinsoft. eu. Reste à suivre le parcours sur place. À chacun

19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Petites annonces

PPNU : une nouvelle

collecte en novembreENVIRONNEMENT La Chambre d’Agriculture de la Gironde, la société AVIDALOR et

l’ensemble des distributeurs du département organisent une collecte de Produits

Phytopharmaceutiques Non Utilisables (PPNU) les 5 et 6 novembre.

Réservée aux utilisateurs profes-

sionnels, actifs ou retraités

(exploitants agricoles, profes-

sionnels des espaces verts,

collectivités, entreprises…),

cette collecte constitue le

moyen le plus économique de

se défaire de ces produits consi-

dérés comme dangereux pour

la santé et l’environnement,x et

ce en toute légalité. La loi impo-

sant aux usagers de les éliminer

dans de bonnes conditions

sous peine d’une forte amende.

Les produits

Tous les produits phytopharma-

ceutiques sont concernés, qu’ils

soient conservés dans leur

emballage d’origine, entamés

ou non, ne pouvant plus être

utilisés car hors d’usage. Leurs

caractéristiques physiques ou

techniques sont dégradées

(produits périmés, gelés, mouil-

lés…), interdits du fait de l’évo-

lution de la réglementation ou

inutiles suite au changement

de stratégie ou de culture de

l’entreprise.

Le principe

Tous les produits phytopharma-

ceutiques concernés doivent

être déposés par les utilisateurs

sur l’un des 18 sites participant

à l’opération. Le ramassage

à la «ferme» étant impossible

compte tenu de l’étendue

du département. Une pré-

inscription est indispensable,

les formulaires de demande

d’élimination sont d’ores et

déjà disponibles auprès des

distributeurs.

Le déroulé

Les agriculteurs sont invités à

mettre leurs vieux bidons de

côté dans leur local de stoc-

kage, dans leurs emballages

d’origine en prenant garde à ne

pas les transvaser ou les mélan-

ger. Puis ils doivent sur-embal-

ler les produits en mauvais

état ou souillés dans un sac

d’un montant de 15€ (quelle que

soit la quantité apportée). A titre

de comparaison, faire appel

à une entreprise spécialisée

coûte environ 5 à 10 euros/

kg. Si un produit est refusé le

jour de la collecte, l’agriculteur

peut faire appel à une entre-

prise spécialisée dans l’élimi-

nation des déchets dangereux.

Toutes les coordonnées

s o n t d i s p o n i b l e s s u r

w w w. d e ch et s - g i ro n d e . f r

ou sur www.adivalor.fr.

Sites de collecte ouverts

les 5 et 6 novembre

En Gironde, les exploitants

peuvent rapporter leurs PPNU

aux entreprises suivantes :

Chatelier Viticulture (Isidore), à

Saint-Sulpice-de-Faleyrens, tél.

05 57 24 66 66,

CIC, à Beychac-et-Caillau, tél. 05

56 72 55 72,

Bayard (Isidore), à Saint-Trojan,

tél. 05 57 64 36 17,

Euralis Distribution, à Cussac

(tél. 05 56 58 90 64), Fronsac

(tél. 05 57 25 41 21), Grézillac

(tél. 05 57 74 99 88), Langon

(tél. 05 56 63 36 59), Port-

Sainte-Foy (tél. 05 53 63 79

60), Sauveterre-de-Guyenne

(tél. 05 56 61 57 99),

Salellas SA (Isidore), à Saint-

Estèphe, tél. 05 56 59 33 74,

SRA Cadillac, à Loupiac, tél. 05

56 62 65 77,

Terres du Sud, à La Réole, tél.

05 56 71 05 30,

Vitivista à Berson (tél. 05 57

33 09 48), Pauillac (tél. 05 56

59 46 91), Sainte-Magne-de-

Castillon (tél. 05 57 40 30 12),

Soufflet Vigne à Martillac (tél.

05 56 30 71 04), Montagne (tél.

05 57 74 57 87), Pauillac (tél.

05 56 59 11 04).

Les agriculteurs sont invités à mettre leurs vieux bidons de côté dans leur local de stockage, dans leurs embal-

lages d’origine en prenant garde à ne pas les transvaser ou les mélanger.

Les anciens exploitants de la SDAE sont actifs. Ils ont, dans un premier temps participé à une journée tou-

ristique dans le Lot-et-Garonne, à Cancon, pour visiter la coopérative Unicoque, spécialisée dans les fruits à

coque. De quoi découvrir les locaux d’une structure qui traite la quasi totalité de la production française de noi-

settes et regroupe 250 producteurs de France. La trentaine de participants a ensuite partagé un repas dans

une ferme-auberge puis visité le musée des Bastides, à Monflanquin, et la ville avec un guide haut en couleur.

Les anciens ont également participé, le 26 septembre, à Saint-Bonnet-de-Salers, à l’assemblée générale de la

SDAE du Cantal à laquelle les Girondins sont jumelés depuis plus de 10 ans.

Le temps d’une image

20

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Société

transparent en les manipulant

avec précaution et en utilisant

les équipements de protec-

tion adaptés. Ils peuvent alors

transporter les produits dans

un véhicule aéré et se munir

d’un chèque pour le règlement

le jour de dépôt sur site. Une

attestation de dépôt leur sera

délivrée le jour J. Celle-ci est à

conserver dans la mesure où

elle constitue une preuve de la

prise en charge des PPNU.

Le coût

La collecte est gratuite si le

produit comporte le picto-

gramme ADIVALOR dans la

limite de 100 kg de PPNU appor-

tés. Au delà, il faut compter 2

euros HT/kg. Si le produit ne

comporte pas le pictogramme

ADIVALOR, le tarif est de 2

euros HT/kg dès le premier kilo.

Il faut ajouter à cela un coût fixe

pour la prestation d’éco-service

S’abONNER pOuRquOI ?

Tout simplement pour recevoir la bonne information au bon moment. Pour rester connecté avec ce qui se passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable outil de travail pratique et efficace. Avec détermination et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours, toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne marche de vos exploitations.S’abonner c’est recevoir régulièrement des informations techniques, sociales, juridiques et fiscales, des dossiers des reportages et des témoignages, les annonces Safer et nos petites annonces matériel, foncier…

uN auTRE REgaRd SuR l’acTualITé

De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore

Salaires au 4 avril 2014MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux sont parvenus à un accord.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Avril 2014 Technique

Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié viennent, sauf

clause contraire, en déduction des salaires.

1. NourritureLe prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur de deux heures

et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43 x 2,5 = 23,58 e

Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend la boisson.

Le repas de midi est évalué à une fois la valeur du salaire horaire

à la catégorie A, soit 9,43 e.

La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante, la boisson

loyale et marchande.

2. LogementA) Pour un logement remplissant les conditions permettant de

bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle sera

fixée de gré à gré entre les parties dans la limite de 70 % de

la valeur locative des logements d’habitation à loyer modéré

de la zone considérée.

B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle du logement est

déterminée en valeur d’heures de travail d’après le salaire

horaire afférent à la catégorie B, soit 9,52 e

- Première pièce (égale ou supérieure à 9 m2 et comprenant un

compteur électrique individuel) ..............5 h de travail : 47,60 e

- Par pièce supplémentaire (égale ou supérieure à 9 m2)

.................................................................... 4 h de travail : 38,08 e

- Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire, bidet) avec

une installation de production d’eau chaude

..................................................................10 h de travail : 95,20 e

- Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec une installation

de production d’eau chaude ..................8 h de travail : 76,16 e

- WC intérieur avec effet d’eau .................6 h de travail : 57,12 e

- WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de travail : 19,04 e

- WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de travail : 19,04 e

C) Les logements ne comportant ni installation électrique ni poste

d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue. Un état

des lieux doit être établi (avec sous-seing privé) lors de la prise

en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires dont l’un est

remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur. Le

logement sera remis en état de propreté, par l’employeur, à

chaque changement d’occupant et préalablement à l’installa-

tion du nouveau salarié.

3. Autres fournitures en nature

Dans le cas où d’autres fournitures en nature sont convenues

avec l’ouvrier, celles-ci sont décomptées sur la base de leur prix

réel et actuel à la production si elles proviennent de l’exploitation

et de leur valeur d’achat si elles ont été acquises à l’extérieur par

l’employeur et rétrocédées au dit ouvrier.

4. Blanchissage et entretien

Le prix mensuel du blanchissage et de l’entretien des vêtements

est évalué à six fois le montant du salaire horaire correspondant

à la catégorie A : 9,43 x 6 = 56,58 e

Réglementation d’ordre général

évaluation mensuelle de la chambre meublée

mise à la disposition d’un salarié

3,51 e (salaire minimum garanti au 01/01/2014) x 8 = 28,08 e

Évaluation des fournitures en nature au 4 avril 2014

Rémunération minimaleApplicable dans toutes les communes de la Gironde à compter

du 4 avril 2014.

SMIC horaire : 9,53 euros bruts - Minimum garanti : 3,51 euros

Plafond de la sécurité sociale au 1er janvier 2014 :

3 129 e mensuel - 37 548 e annuel

n Salaires horaires correspondant aux catégories professionnelles

Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire minimum de croissance : 9,53 e.

Catégories Salaires Catégories Salaires

A 9,43 e* D 9,81 e

A2 9,43 e* E 9,97 e

B 9,52 e* F (horti. champ.) 9,94 e

B2 9,52 e* G (horti.) 9,81 e

F (agent de maîtrise) 11,22 e

C 9,61 e V (vendangeur) 9,52 e*

n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014

Coefficients Salaires mensuels

III A 2 018,58 e

III 2 560,35 e

II 3 084,71 e

I 3 514,85 e

n Salaires des jeunes travailleurs liés par un contrat d’apprentissage

au 1er janvier 2014

Salaire horaireA. Apprentis âgés de moins de 18 ans

1ère année : 30 % du SMIC : 2,86 e

2ème année : 40 % du SMIC : 3,81 e

3ème année : 55 % du SMIC : 5,24 e

B. Apprentis âgés de plus de 18 ans

1ère année : 45 % du SMIC : 4,29 e

2ème année : 55 % du SMIC : 5,24 e

3ème année : 65 % du SMIC : 6,19 e

C. Apprentis âgés de plus de 21 ans

1ère année : 55 % du SMIC (1) : 5,24 e

2ème année : 65 % du SMIC (1) : 6,19 e

3ème année : 80 % du SMIC (1) : 7,62 e

(1) ou du salaire minimum conventionnel

correspondant à l’emploi occupé pour les jeunes

de 21 ans et plus.

La déduction des avantages en nature s’éta-

blit à :- nourriture journalière : 75 % x 2,5 x M.G.

- logement mensuel : 75 % x 8,0 x M.G.

sans pouvoir de plus être supérieure à 75 %

des salaires susvisés.M.G. = 3,51 e au 1er janvier 2014.

n Salaires des jeunes travailleurs non liés par un contrat d’apprentissage

A. Ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d’activité :

- âgés de moins de 17 ans : 80 % du salaire de l’ouvrier adulte de même catégorie

- âgés de 17 à 18 ans : 90 % du salaire de l’ouvrier adulte de même catégorie.

B. Après 6 mois de pratique professionnelle quel que soit son âge :

- le salaire alloué à l’ouvrier adulte de même catégorie.

ATTENTION !Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc tous les salaires et

prestations indexés sur celui-ci sont applicables au 01/01/2014.

De même les salaires non indexés sur le SMIC sont applicables

au 04/04/2014.

Repères

*Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V

seront rémunérés au minimum au taux horaire de 9,53 e. En revanche, pour le calcul de la

prime d’intempéries, de l’indemnité de panier, le taux horaire à prendre en considération

est celui de l’échelon B à 9,52 e.

Plaidoyer pour la diversitéEUROPE Comment faire de la diversité des exploitations et de la production de l’Union un

atout pour l’économie, la création d’emplois et l’environnement ? Tel est le thème de la

réunion informelle des ministres de l’agriculture des Vingt-huit organisée du 4 au 6 mai à

Athènes par la présidence grecque du Conseil.Diversifié, le modèle agricole européen fournit à la fois «des produits compétitifs à large échelle et de nombreux produits de niche à haute valeur ajoutée», fait valoir la présidence grecque de l’UE dans un document de 6 pages destiné à alimenter un échange de vues entre les ministres de l’agriculture des Vingt-huit lors de leur réunion informelle du 4 au 6 mai à Athènes.Le thème de cette discussion «Faire de la diversité agricole européenne un atout» – est proposé dans le contexte d’une concurrence de plus en plus vive avec des pays comme le Brésil, les États-Unis et la Chine, dont les secteurs agri-coles sont très différents de celui de l’Union où sont très présentes les petites exploi-tations familiales. À cela s’ajoutent les négociations de libre-échange en cours avec les États-Unis, le Mercosur ou encore le Japon, qui risquent d’avoir un impact sur le modèle agricole européen.Durabilité à long terme«Préserver la diversité aide à accroître l’efficacité, l’adap-tabilité et la résilience de l’agriculture», assure aussi la présidence grecque, voyant là «la base pour la produc-tion d’une gamme diversifiée d’aliments». Le document souligne par ailleurs le rôle que la diversité peut jouer pour

la création d’emplois, pour les jeunes notamment, mais aussi pour la durabilité à long terme, car «un modèle agricole diver-sifié est certainement moins vulnérable et plus résistant aux chocs externes» tels que les maladies ou le changement climatique.Les ministres seront appelés à évaluer les bénéfices et incon-vénients de cette diversité, les mesures qui peuvent être prises pour la préserver dans le cadre de la Pac réformée, ainsi

que les attentes des acteurs de la chaîne alimentaire.Selon la présidence grecque, l’Union Européenne pour-rait améliorer le transfert de connaissances des chercheurs aux agriculteurs, en particu-lier via le nouveau Partenariat européen pour l’innovation, et mieux promouvoir l’utilisa-tion durable des ressources génétiques.La semaine précédente, dans un «Manifeste en vue des élec-tions européennes de 2014»,

Un modèle agricole diversifié est certainement moins vulnérable et plus résistant aux chocs externes tels que

les maladies ou le changement climatique

06

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Mai 2014 Politique

le Comité des organisations professionnelles agricoles (Copa) et la Confédération générale des coopératives agri-coles (Cogeca) de l’UE détail-laient les priorités du secteur pour les années à venir, à desti-nation de la future assemblée issue du scrutin qui se tiendra du 22 au 25 mai. Celle-ci tien-dra sa session constitutive du 1er au 3 juillet à Strasbourg. Parmi les priorités énoncées par les organisations profes-sionnelles agricoles, on trouve le maintien d’un juste «équi-libre» dans les négociations commerciales avec les pays tiers, la «prudence» vis-à-vis de la dernière proposition de la Commission de Bruxelles sur l’énergie et le climat et l’«examen» minutieux de la charge administrative de la PAC réformée lors de sa révi-sion à mi-parcours.

Et aussiL’APCA et les Entreprises de l’eau veulent protéger les captages d’eau«Le renforcement de notre partenariat avec les entreprises

de l’eau (FP2E) permettra d’accompagner le doublement

de captages d’eau prioritaires qui doivent passer de 500

à 1 000 d’ici à 2015», a déclaré Guy Vasseur, président de

l’APCA (Assemblée permanente des Chambres d’agriculture),

lors d’une conférence à Paris, le 30 avril. Les captages d’eau

identifiés comme prioritaires Grenelle sont «parmi les plus

menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates

et les produits phytosanitaires», selon le ministère de l’Éco-

logie. En France, 10 % des eaux sont traitées à cause des

nitrates et 20 % à cause des phytosanitaires. «Notre objectif

est de diminuer encore ces chiffres», assure Guy Vasseur.

Les moyens d’actions sont les changements de pratiques

agricoles : agriculture biologique, agriculture raisonnée,

agriculture de précision, etc. Philippe Maillard, président de

FP2E, a rappelé que l’eau potable est une ressource très

sûre d’un point de vue sanitaire : «dix millions d’analyses

sont réalisés tous les ans».Thomas Montagne, nouveau président des Vignerons Indépendants de FranceThomas Montagne, vigneron dans le Vaucluse en Luberon,

âgé de 48 ans, vient d’être élu à la présidence des Vignerons

Indépendants de France, a indiqué le 5 mai la confédération

des Vignerons Indépendants français. Il succède à Michel

Issaly, qui n’a pas souhaité renouveler son mandat après six

années de présidence. Thomas Montagne en était le secré-

taire général depuis six ans, après avoir été successivement

président de la fédération du Vaucluse et de la fédération

régionale PACA. «Nous allons continuer à nous battre pour

l’amélioration de l’écosystème réglementaire, fiscal et social.

Nos entreprises ont avant tout besoin qu’on les laisse se

développer dans un environnement clair, constant et sans

contraintes inutiles», a-t-il souligné, visant entre autres les

entraves fiscales à la vente directe d’un pays à l’autre dans

l’UE.

Vin à la loupeSO2 Les doses maximales autorisées de SO2 total dans les vins ont toujours tendance à

diminuer. Actuellement, la limite est de 150 mg/L dans les vins rouges. Ce produit, très

polyvalent avec ses actions principalement antiseptiques et antioxydantes, doit être utilisé

avec précaution pour que chaque apport soit efficace.La première chose à mettre en œuvre est de récolter un raisin le plus sain possible. En effet, la laccase présente dans les raisins pourris est une enzyme d’oxydation redoutable autant pour la couleur que pour les arômes. En présence de pour-riture, la dose de sulfitage sur vendange peut passer de 4 g/hL à plus de 8 g/hL. Un inertage bien conduit pendant toute la période de vinification puis lors de l’élevage permettra égale-ment de limiter les apports d’oxygène et donc les pertes en SO2.

Au niveau microbiologique, une hygiène parfaite est indispen-sable pour limiter à la fois les besoins en SO2 et les risques. Pour le cas particulier de Brettanomyces, un suivi micro-biologique régulier, piloté par la méthode Brett’less, est une méthode très efficace.Limiter les combinaisonsIci encore, la récolte d’un raisin sain permet de limiter les combinaisons liées à l’acide gluconique produit par Botrytis. La réalisation d’une fermenta-tion alcoolique franche et sans stress pour les levures limite également la production de composés combinants par la levure. Parmi les activateurs indispensables sur cet aspect, la thiamine est sans doute le produit le plus efficace pour limiter la production de ces molécules indésirables. Il faut alors parler du combinant n°1 du SO2 libre : l’éthanal.

L’oxydation de l’alcool en étha-nal entraîne une combinaison totale du SO2. Il n’est pratique-ment pas possible de trouver du SO2 libre dans un vin conte-nant de l’éthanal (à l’odeur de pomme verte caractéristique). Tant que cet éthanal ne sera pas entièrement combiné par du SO2 apporté, le SO2 libre disparaîtra et donc un apport supplémentaire sera néces-saire. La prévention de la forma-tion de ce composé par une protection sans faille contre l’oxydation sera ainsi néces-saire pour ne pas risquer de dépasser les doses maximales légales.Le SO2 ne s’apporte pas n’im-porte comment, surtout si l’on souhaite en limiter l’usage. La solution sulfureuse est adap-tée à l’apport sur vendange, le plus progressivement possible

(goutte à goutte ou pompe doseuse) car elle se mélange très mal lors des remontages d’homogénéisation. Sur vin, il vaut mieux l’apporter lors d’un transfert, plutôt en début de pompage pour faciliter son mélange. Le SO2 liquide libéré sous forme de gaz est adapté aux réajustements en cuve. Si le diffuseur est placé suffi-samment bas (sans toucher les lies), la répartition pourra être suffisante. Les cachets effervescents sont adaptés aux petits contenants, barriques ou garde-vins. Ils ne doivent pas tomber dans des lies (à réserver aux vins propres) mais leur homogénéisation est très bonne.

Un produit dont on ne peut se passer ?Certains vinificateurs travaillent

Pur sous forme de gaz, en solution ou en cachets effervescents, les formes d’apport du SO2 sont nombreuses…

leurs conditions d’emploi aussi !

Et aussiLe SO2 total Le SO2 total est limité dans les vins. Il est le résultat de

l’ensemble des apports réalisés auxquels s’ajoute la produc-

tion par les levures (même si aucun sulfitage n’est réalisé, les

levures en produisent elles-mêmes pendant la fermentation :

le vin sans SO2 n’existe pas !). C’est lui qui est limité dans les

vins à la dose de :- 150 mg/L pour les vins rouges,- 200 mg/L pour les vins blancs et rosés présentant moins de

5 g/L de sucres,- 250 mg/L pour les vins blancs et rosés contenant plus de 5

g/L de sucres,- 300 ou 400 mg/L pour les vins liquoreux selon les AOC.Mis à part pour respecter cette contrainte réglementaire, le SO2

total n’est pas utile sur le plan technique en vinification sauf

lorsque la fermentation malolactique est désirée car la fraction

combinée peut inhiber les bactéries lactiques. Un sulfitage sur

vendange trop important (supérieur à 8 g/hL) peut ainsi retarder

nettement le déclenchement de la fermentation malolactique.

Le SO2 total ne diminue que lors des oxydations où il se trans-

forme en sulfate.Le SO2 libreLe SO2 libre est la forme qui permet de protéger le vin des

oxydations. Il représente généralement moins d’un tiers du SO2

total. Pour les vins blancs et rosés aromatiques, une dose de 25

à 30 mg/L en conservation est souhaitable. Lors de la mise en

bouteilles, une teneur supérieure doit être apportée. Une mise

en bouteilles bien faite apporte en général 2 mg/L d’oxygène

qui vont diminuer le SO2 total de 8 mg/L. Cependant, l’apport

peut aussi atteindre 6 à 7 mg/L.Pour les vins rouges, la dose en élevage est plus faible car les

polyphénols du vin ont aussi une action antioxydante.Le SO2 actifLe SO2 actif est la seule forme du SO2 qui est active sur les

levures et les bactéries. Les teneurs en SO2 actif souhaitables

en fonction des cas sont les suivantes :- 1,2 mg/L pour muter un blanc moelleux ou liquoreux,- 0,8 à 1 mg/L pour conserver un vin liquoreux,- 0,6 à 0,8 mg/L pour inhiber les Brettanomyces.

07

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Technique

la plus naturelle : le vinaigre ou devenant totalement détruit sur le plan aromatique par les Brettanomyces. Se priver du SO2 est comme rester sur un fil au-dessus du vide, la moindre erreur se payera très cher. Tout doit être irréprochable pour y parvenir. Il existe aussi différents produits présentant des actions complémentaires au SO2 : Acide sorbique, lysozyme, DMDC… Leur utilisation est très spéci-fique et présente des limites. Ils doivent être utilisés avec l’enca-drement d’un œnologue.

Les différentes formes du SO2 sont un préalable indispensable à connaître. Le SO2 apporté va se répartir entre

3 formes différentes.

Le temps d’un graphique

ContactJean-Christophe Crachereau, service Vigne et vin, Chambre d’agriculture de la Gironde,Vinopôle bordeaux Aquitaine tél. 05 56 35 00 00

sans apport de SO2. Il faut bien reconnaître que dans certains cas, la qualité des vins est bien réelle. Dans de nombreux cas aussi, le vin peut être imbu-vable, atteignant son évolution

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BERSON : «Pouyau» : 2ha59a65ca (agri-culture biologique)

LES BILLAUX : «La Sayolle» : 1ha06a78ca

BOURG : «Croute Est» : 85a21ca

CADILLAC : «Chante L’oiseau» : 3ha42a89ca

CARS : «Drouillard»«Font Doudaut»«La Fougere»«Le Chay»«Le Coudeau»«Le Ripassou Nord»«Le Ripassou Sud»«Les Brards»«Les Sapinins»«Travaillac» : 25ha46a23ca (avec bâtiments)

«Bristaut»«Derriere Bristaut» : 3ha91a92ca : (agriculture biologique)

CASTETS-EN-DORTHE : «Ile de Castets» «L’ileton» «La Gravette» «La Jammette Est» «LaJammette Ouest» «Le Grava» «Philippe» «Pont du Bernet» : 42ha36a76ca (avec bâtiments)

LISTRAC-MEDOC : «A Pingol» «Barbat Ouest» «L’Abandon» «La Ruade-Nord» «Le Vergne» : 7ha24a05ca

LUDON-MEDOC : «La Barbue» : 34a06ca

ORDONNAC : «Barreau» «Le Fourneau» «Les Heyres» «Peyougasse» : 2ha51a55ca

LA RIVIERE : «Au Clou» «Boscla» «Le Grand Barrail» «Les Longues Reges» «Pintey» :

57ha82a61ca

SAINT-ANDRONY : «Au pont de Longay» : 16a25ca

SAINT-ESTEPHE : «Anguileys» «Pez» : 14a60ca «Anguileys» : 27a60ca

SAINT-GENES-DE-BLAYE : «Les Joncs Machards» «Les Quenouilles» «Petit Bot» «Terres Batises» : 28ha72a50ca

SAINT-JULIEN-BEYCHEVELLE : «De Bour-dieu» «Le Bourdieu» : 10a30ca (avec bâti-ments)

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SAINT-TROJAN : «Lucas» : 78a30ca

VERTHEUIL : «Tourney» : 44a13ca

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Les congés payés, mode d’emploiLégisLation L’employeur est-il le seul à fixer les dates de congés ? Quels sont les droits des salariés à temps partiel ? Des questions à prendre en compte pour l’exploitant.Tout ouvrier, employé, apprenti, cadre, des exploitations agri-coles a droit chaque année à un congé payé à la charge de l’employeur. Tout salarié qui justifie avoir été employé un minimum de 1 jour de travail au cours de l’année de référence comprise entre le 1er juin et le 31 mai aura droit à des congés payés.Par exception, en cas de mise en place d’une modulation du temps de travail ou réduction du temps de travail par jours de repos, il sera possible de fixer une période de référence différente (l’année civile par exemple).Par conséquent un salarié entré en cours d’année, béné-ficiera de l’acquisition des congés à partir de sa date d’entrée jusqu’au terme de la période d’acquisition soit le 31 mai de l’année suivante. Concrètement, un salarié entré le 2 janvier 2016 aura acquis, au 31 mai 2016, 5 mois à 2,5 jours ouvrables soit 12,5 jours arrondis à 13 jours de congés.

Mode de calculLa durée du congé est de 2,5 jours ouvrables par mois de

travail, quelque soit l’horaire de travail pratiqué (temps plein ou temps partiel). Par mois de travail on entend les règles d’équivalence suivantes : 1 mois est équivalent à 4 semaines ou à 24 jours ouvrables ou 20 jours ouvrés.Lorsque le salarié n’aura pas travaillé pendant toute la période de référence et que le nombre de congés obtenu est un chiffre contenant une virgule, on devra arrondir le

résultat obtenu au chiffre entier immédiatement supérieur.Si le salarié travaille à temps partiel (3 jours par semaine par exemple), il bénéficiera de 5 semaines de congés payés comme les autres salariés, s’il a travaillé pendant toute la période de référence. La durée du congé ne peut pas être réduite à proportion de l’horaire de travail.Les congés doivent obligatoire-ment être pris chaque année.

Le congé principal d’une durée minimum de 12 jours ouvrables consécutifs et de maximum 4 semaines, doit être pris entre le 1er mai et le 31 octobre.

La procédure à suivreL’employeur doit informer les salariés au plus tard le 28 février de chaque année de

la période des congés après consultation des représentants du personnel, s’ils existent.L’employeur décidera alors de l’ordre des départs en congés de chacun après avis des repré-sentants du personnel, en infor-mera les salariés au moins 1 mois à l’avance en affichant l’ordre des départs sur les lieux de travail.Cet ordre des départs est fixé en fonction de la situation fami-liale du salarié et notamment des possibilités de congés du conjoint, de l’ancienneté, de son activité chez un autre employeur.L’employeur ne pourra modifier les dates de départ moins d’un mois avant celui-ci.Dans le prochain Avenir Agricole et Viticole Aquitain, les points des indemnités de congés payés, le décompte des jours fériés et le cas du temps partiel.

Christelle Capdeboscq, Service Employeurs

FDSEA33, tél. 05 56 00 73 67

La durée du congé est de 2,5 jours ouvrables par mois de travail, quelque soit l’horaire de travail pratiqué.

Et encore

Les absences et les congésEn fonction de la nature de l’absence, il y aura ou non une incidence sur la durée du congé. En effet, certaines absences sont assimilées par la loi à du temps de travail effectif, le sala-rié étant alors considéré comme s’il avait accompli son travail alors que ce n’est pas le cas. C’est le cas des RTT, congés payés de l’année précédente, congé maternité, suspension du contrat pour accident du travail ou maladie professionnelle dans la limite d’un an.En revanche la maladie entraînera une réduction de la durée des congés proportionnellement à la durée de l’absence.Le Code du travail prévoit que l’absence du salarié ne doit pas entraîner une réduction de ses droits plus que proportionnelle à la durée de cette absence.

Que se passe-t-il si le salarié est malade ?Le salarié est malade avant la date de départ en congés. soit il est guéri à la date du départ en congés, et il part comme convenu en congés payés.Soit il est guéri en milieu de congés payés, et il peut prendre le reliquat des congés comme convenu, les congés non pris seront donnés ultérieurement.Soit il est guéri après la date de fin des congés payés : dans ce cas, il pourra les solder à son retour et jusqu’au 30 avril, avec l’accord de l’employeur.Soit il n’est pas guéri au 30 avril : les congés seront reportés sur l’année suivante.Si le salarié tombe malade pendant ses congés, ceux-ci seront considérés comme pris, aucune prolongation, report ou indemnisation ne peut être exigée.

La Convention Collective des Exploitations Agricoles de la Gironde, article 47, subordonne l’indemnisation des jours fériés à plusieurs conditions. Le jour férié doit tomber un jour ouvré dans l’entreprise. Les salariés ayant moins d’un mois d’ancienneté percevront une indemnisation égale à 3 % de majoration du salaire brut du mois à condition d’être présent les jours travaillés qui encadrent le jour férié. Les salariés ayant plus d’un mois et moins de 3 mois d’ancienneté bénéficieront d’un maintien de salaire à condition d’être présent les jours travaillés qui encadrent le jour férié. Les salariés ayant plus de 3 mois d’ancienneté bénéficieront du maintien du salaire les journées non travaillées pour cause de jour férié et la condition de présence la veille et le lendemain n’est plus exigée.

Le temps d’une image

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 15 Avril 2016 Société