Partenariat IBM et VMware : le Cloud hybride comme réponse aux enjeux d'une informatique agile

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septembre 2016, IDC #FR421 White Paper Partenariat IBM et VMware : le Cloud hybride comme réponse aux enjeux d'une informatique agile Sponsored by: VMware, IBM Karim Bahloul septembre 2016 DANS CE DOCUMENT Alors que la plupart des entreprises en France ont adopté ou sont sur le point d'adopter des solutions Cloud pour leurs environnements applicatifs, leurs projets de test et développement ou leurs infrastructures informatiques, nombre d'entre elles se posent aujourd'hui la question de la gouvernance de ces environnements. Au commencement du Cloud, le développement presque "viral" des projets Cloud – sans que ces projets ne relèvent d'une quelconque logique en matière d'architecture – a permis aux entreprises de progressivement considérer l'informatique comme une ressource devant s'adapter dynamiquement aux besoins des utilisateurs. FIGURE 1 La place du Cloud dans les entreprises en France Source: IDC, 2016 Cependant, alors que les usages du Cloud se développaient, les directions métiers et les directions informatiques ont rapidement compris qu'il pouvait être à la fois couteux et risqué de laisser les utilisateurs métiers gérer une multitude de services reposant sur des Cloud publics indépendants les uns des autres. Les données confidentielles ont besoin d'être protégées, les

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septembre 2016, IDC #FR421

White Paper

Partenariat IBM et VMware : le Cloud hybride comme réponse aux enjeux d'une informatique agile

Sponsored by: VMware, IBM

Karim Bahloul septembre 2016

DANS CE DOCUMENT

Alors que la plupart des entreprises en France ont adopté ou sont sur le point d'adopter des solutions Cloud pour leurs environnements applicatifs, leurs projets de test et développement ou leurs infrastructures informatiques, nombre d'entre elles se posent aujourd'hui la question de la gouvernance de ces environnements. Au commencement du Cloud, le développement presque "viral" des projets Cloud – sans que ces projets ne relèvent d'une quelconque logique en matière d'architecture – a permis aux entreprises de progressivement considérer l'informatique comme une ressource devant s'adapter dynamiquement aux besoins des utilisateurs.

FIGURE 1

La place du Cloud dans les entreprises en France

Source: IDC, 2016

Cependant, alors que les usages du Cloud se développaient, les directions métiers et les directions informatiques ont rapidement compris qu'il pouvait être à la fois couteux et risqué de laisser les utilisateurs métiers gérer une multitude de services reposant sur des Cloud publics indépendants les uns des autres. Les données confidentielles ont besoin d'être protégées, les

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contraintes réglementaires et celles liées aux politiques d'entreprise ont besoin d'être respectées (et vérifiées), tandis que les grandes entreprises ont besoin de s'assurer que leur pouvoir de négociation auprès des fournisseurs informatiques n'est pas altéré par une trop forte dispersion des investissements IT auprès des fournisseurs de Cloud public. Il devient alors nécessaire d'encadrer les investissements Cloud pour contrôler le respect des contraintes réglementaires et de sécurité mais aussi (surtout) pour disposer d'un système d'information unifié, cohérent, répondant aux contraintes portées par le département IT et celles directement liées aux besoins des métiers au sein de l'entreprise. Le Cloud hybride devient un levier permettant de répondre à un besoin exprimé depuis que l'informatique existe : l'alignement entre l'IT et les métiers.

DEFINIR LE CLOUD HYBRIDE

Un Cloud hybride est un environnement informatique unifié englobant les ressources de cloud public et privé. Les machines virtuelles, les environnements de stockage en mode Cloud, les équipements serveurs dédiés et les charges de travail fonctionnent de façon transparente entre les différents types d'environnements informatiques : Cloud privé hébergé dans les centres de données d'entreprise, Cloud dédié hébergé dans les centres de données d'un partenaire externe, cloud public.

FIGURE 2

Les entreprises françaises face au Cloud hybride : compréhension et définition du modèle

Source: IDC, 2016

Cependant, le Cloud hybride est bien plus que la "simple" association d'un cloud privé et d'un cloud public. En effet, il intègre, dans son architecture, des capacités de calcul bien entendu, mais également des capacités de stockage, la sécurité, les réseaux, les applications et un environnement de gestion partagé par les différents modèles de Cloud. Cet environnement, qui repose sur l'orchestration des environnements sur-site et hors-site, doit permettre aux opérations

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informatiques (exploitation / production) et aux équipes de développement de bénéficier de la réactivité et de l'agilité offertes par le Cloud public tout en s'appuyant sur la sécurité, la performance, les outils et les politiques de gestion en place dans le Datacenter de l'entreprise,

Les applications construites sur la base d'une architecture IT traditionnelle (client / serveur) et fonctionnant dans le Datacenter de l'entreprise peuvent fonctionner sans modification lourde dans un cloud public. Cependant, pour bénéficier des avantages procurés par un Cloud hybride (transparence, réversibilité) entre les infrastructures de l'entreprise et le Cloud public pour une même charge de travail), il devient nécessaire de mettre en place une gestion et une orchestration sophistiquée des services IT. Celle-ci permettra de coordonner, de fédérer, de délivrer, de gérer et de sécuriser des ressources informatiques hétérogènes (internes ou externes) de manière automatisée.

LE MODELE CLOUD HYBRIDE SUPPORTE 9% DES DEPENSES IT

En définitive, les entreprises françaises ont une vision approximative de ce qu'est (et de ce que n'est pas) le Cloud hybride (figure 2). Mais nombre d'entre elles s'inscrivent d'ores et déjà dans cette démarche. Parmi les entreprises disposant d'une stratégie Cloud, elles sont 68% à déclarer avoir mis en place une approche Cloud hybride. Dans la réalité, seules 59% d'entre elles ont véritablement commencé à déployer une approche en ligne avec les principes du Cloud hybride :

! la gestion de ressources internes et externes (Cloud) depuis un catalogue de service unique;

! l'allocation d'une même charge de travail d'un environnement public vers un environnement privé (et inversement), de manière dynamique et automatisée ;

! ou encore la mise en place d'une architecture unifiée permettant de configurer, de provisionner et de gérer des infrastructures Cloud privé et public.

FIGURE 3

La répartition des dépenses informatiques en France selon le modèle de Delivery

Source: IDC, 2016

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Plus précisément, 1 entreprise sur 5 (21%) a d'ores et déjà mis en œuvre un Cloud hybride répondant aux trois principes énoncés ci-dessus. Une dynamique qui tend à se renforcer puisque 24% des entreprises françaises projettent de s'inscrire dans cette démarche dans les 24 prochains mois. En définitive, les entreprises ayant déployé un modèle Cloud estiment que 9% de leur budget IT s'inscrit dans un modèle de delivery Cloud hybride. Une donne qui devrait progresser dans les 2 prochaines années pour atteindre 11% de la dépenses informatique.

CLOUD HYBRIDE : REPONDRE AUX CONTRAINTES DU CLOUD PUBLIC

Le développement d'une approche hybride repose pour beaucoup sur la volonté des entreprises de gagner en souplesse et en réactivité lorsqu'elles veulent développer de nouveaux services IT tout en s'affranchissant des freins qu'elles associent à une approche purement Cloud public. Ces freins sont d'ailleurs nombreux. Le premier d'entre eux est directement lié à la sécurité des données lorsque celles-ci sont positionnées dans le Cloud public. Une crainte parfois irrationnelle qui pousse les entreprises à identifier les données qu'elles peuvent positionner dans le Cloud (considérées comme non critiques pour l'entreprise) et celles qu'elles préfèrent conserver sur les infrastructures internes.

FIGURE 3

Les freins identifiés par les entreprises vis-à-vis du cloud public

Source: IDC, 2016

Au-delà de la problématique de sécurité, deux autres sujets forts sont exprimés par les entreprises en France :

! La difficulté à assurer la gouvernance des environnements Cloud publics : La première interrogation réside dans la capacité de l'entreprise à assurer l'intégration et la gestion des

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services de Cloud public dans un cadre plus large qui est celui du système d'information de l'entreprise. Comment faire face aux interdépendances entre différents éléments du système d'information si une partie de celui-ci est externalisée dans un Cloud public ? Comment assurer l'unicité des données lorsque celles-ci sont utilisées par des environnements internalisés et externalisés ? Comment définir et s'engager sur les niveaux de services lorsque ceux-ci sont hébergés dans le Cloud public ?

! Les enjeux en matière de performance IT : Ici aussi, les craintes sont nombreuses. La première d'entre elles repose sur la disponibilité des environnements de Cloud public et la difficulté à rapatrier dynamiquement les applications et les données externalisées en cas de problème (24% des entreprises). D'autres craintes reposent sur la capacité de l'infrastructure réseau à assurer une latence réduite lorsque les données et applications sont positionnées dans le Cloud public.

QUELS BENEFICES ATTENDRE D'UN CLOUD HYBRIDE ?

La frontière qui sépare le Cloud public et le Cloud privé s'affaisse peu à peu, au rythme des technologies d'automatisation et d'orchestration permettant aux architectes informatiques de valoriser les infrastructures datacenters et les ressources cloud externes à travers un réseau étendu WAN, le tout agissant comme un environnement Cloud hybride.

Cette nouvelle donne signifie pour les directions informatiques non seulement une plus grande flexibilité dans la mise en œuvre des projets IT mais également la possibilité d'insuffler une nouvelle dynamique en réconciliant les enjeux supportés par les départements IT (contraintes budgétaires, SLA, maîtrise des données et de la sécurité …) et ceux supportés par les directions métiers (time to market, capacité d'innovation, maîtrise des coûts, agilité …). En définitive, la mise en œuvre d'une architecture de Cloud hybride peut apporter de nombreux bénéfices, à la fois métiers et IT :

! Capitaliser de manière continue sur les investissements informatiques réalisés par le passé : Alors que les entreprises nouvellement créées - les start-ups - peuvent développer, sans contraintes, leur informatique directement dans le Cloud, les entreprises s'appuyant depuis plusieurs années sur un système d'information composite ne peuvent pas s'affranchir de l'existant si facilement. Les applications en place, les infrastructures, les passerelles entre les différents systèmes, les développements spécifiques réalisés au cours des années passées, les compétences accumulées ne peuvent pas être balayés d'un revers de manche. Le modèle hybride devient par définition un axe de développement. Il fournit des capacités supplémentaires qui s'additionnent à celles déjà disponibles au sein du Datacenter de l'entreprise sans pour autant générer de dépenses d'investissement supplémentaires (Capex).

! Réduire les risques du "Shadow IT" à travers une gouvernance centralisée : L'adoption du Cloud public par les directions métiers – sans concertation avec le département IT – est aujourd'hui un risque pour l'entreprise : manque de cohérence dans les investissements IT, problème de gouvernance des données externalisées, sécurité des flux, manque d'efficacité financière à travers la multiplication des initiatives. Le Cloud hybride apporte une réponse adaptée en combinant les avantages d'une gouvernance centralisée et les bénéfices d'infrastructures décentralisées. L'architecture Hybride va ainsi permettre de lier les ressources informatiques externalisées dans le Cloud public aux Datacenters internes à l'entreprise, à travers une gouvernance unique définissant les règles d'accès et d'usage du système d'information quelle que soit la localisation des services informatiques.

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! Gagner en souplesse grâce à une architecture commune aux applications legacy et aux nouvelles applications basées sur le Cloud : Le Cloud hybride permet au département IT de choisir précisément l'environnement de déploiement (Cloud public ou infrastructures internes) en fonction des spécificités du workload en question : niveau de sécurité, besoins en performance, contraintes réglementaires à supporter, besoins d'évolution de la charge de travail ou encore niveau d'intégration avec les applications intégrées dans le Datacenter de l'entreprise. De même, l'entreprise pourra décider de déployer une application dans le Cloud public (application en phase de développement et de test par exemple, application limitée à un nombre restreint d'utilisateurs) avant de la migrer naturellement vers le Datacenter de l'entreprise lorsque les besoins associés à cette application auront changé : par exemple lorsque le niveau de sécurité exigé deviendra incompatible avec le Cloud public, ou lorsque l'augmentation forte du nombre d'utilisateurs rendra l'équation économique plus favorable à l'internalisation de l'application.

FIGURE 4

Cloud : les motivations des entreprises selon le modèle de déploiement Quels sont les principaux bénéfices recherchés par votre entreprise lors de la sélection des

modèles de déploiement suivants ?

Source: IDC, 2016

QUELS SONT LES ENJEUX D'UN CLOUD HYBRIDE ?

Les bénéfices associés à la mise en œuvre d'un Cloud hybride reposant sur une architecture commune aux environnements internes (Datacenters de l'entreprise) et externes (Cloud public) sont nombreux. Une telle approche repose sur la mise à disposition, en self-service, de solutions et services informatiques pré-packagés et prédéfinis. En d'autres termes, les utilisateurs finaux du système d'information – représentés par les utilisateurs métiers ou les développeurs – ne doivent pas se soucier de l'infrastructure matérielle et logicielle sous-jacente sur laquelle reposent les services demandés.

En définitive, les plates-formes d'orchestration Cloud, les modèles prédéfinis décrivant les différentes couches associées à un service, les outils d'automatisation des configurations sont autant de solutions permettant de délivrer rapidement et de manière transparente les services informatiques demandés par les utilisateurs, que l'infrastructure soit hébergée dans un Cloud public, un cloud privé ou au sein d'un environnement non Cloud. La réussite d'une telle approche nécessite cependant de prendre en considération les éléments suivants :

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! Focaliser les équipes IT sur des processus orientés workload et application plutôt que sur les environnements technologiques qui les composent : Dans le cas d'un Cloud hybride, les équipes informatiques n'ont pas la visibilité ni le contrôle sur l'ensemble des environnements technologiques (serveurs, stockage, réseau). En conséquence, la gouvernance des services IT (SLA, catalogues de service, configurations) devra s'appuyer non plus sur le pilotage stricto-sensu des composants technologiques, mais plutôt sur le suivi et le pilotage des processus et des services fournis aux utilisateurs. Ils devront s'assurer que les utilisateurs disposent des services attendus dans un contexte respectant les règles de l'entreprise, les politiques de sécurité ou encore les exigences en matière de protection des données, que les services soient dans un cloud public ou positionnés sur les infrastructures de l'entreprise.

! Investir dans la formation des équipes IT pour développer de nouvelles compétences en matière de gestion et de gouvernance des environnements hybrides : alors que les équipes IT vont devoir se focaliser sur la fourniture de services plutôt que sur la disponibilité de chacun des composants technologiques qui compose l'infrastructure, de nouvelles compétences et de nouveaux processus devront être développées au sein des équipes IT. Par exemple, la mise en place d'une équipe devops permettra d'automatiser les déploiements applicatifs tout en analysant de panière précise la performance des applications.

! L'infrastructure réseau devient un élément déterminant d'une architecture hybride : les questions portant sur la latence et la qualité de service sont désormais au cœur des interrogations : complexité de l’adressage ? capacité à s’interconnecter vers l’extérieur ? temps de réponse plutôt que latence ? Les entreprises françaises placent le sujet du réseau dans le haut des préoccupations lorsqu'il s'agit de déployer un cloud privé ou public. Il est alors nécessaire de prévoir une architecture Cloud hybride reposant sur des infrastructures réseaux internes modernisées et sur des partenaires externes disposant d'une bonne capillarité géographique de leurs infrastructures. Le choix de positionner un service ou une application dans le Cloud public se fera également sur le niveau de latence acceptable pour cette application.

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ARCHITECTURE UNIFIEE ET CLOUD HYBRIDE AU CŒUR DU PARTENARIAT IBM / VMWARE

Nous l'avons vu, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à migrer leurs données et applications vers le Cloud public, afin de profiter de la flexibilité et des bénéfices économiques de ce modèle d’hébergement. Mais si ce modèle trouve une place de plus en plus importante dans les départements informatique, il reste encore de nombreuses barrières à son adoption massive : ROI incertain, enjeux en matière de sécurité et de protection des données, gains de productivité pour les équipe IT et bénéfices réels pour les clients internes comme externes.

Les fournisseurs de services cloud doivent donc s’assurer que les capacités qu’ils proposent s’intégreront facilement à l’infrastructure des entreprises clientes. Faciliter l’accès à des ressources temporaires pour faire face aux pics de consommation ou délivrer clef en main des solutions pour la reprise d’activité ne sont pas suffisants. En effet, il s’agit d’éviter aux départements IT d'investir des ressources dans de multiples compétences techniques (les outils de gestion proposés par chaque environnement Cloud) et dans l’intégration des nouvelles capacités à l’infrastructure existante. En formant un partenariat autour du cloud hybride, VMware et IBM cherchent à répondre aux craintes des entreprises en s'appuyant sur les axes suivants :

! Bâtir une plateforme technique commune afin de faciliter l’intégration des capacités cloud dans l’architecture legacy ;

! Réduire les besoins de formation des équipes IT en permettant d’utiliser les mêmes outils afin de gérer les ressources de Cloud Public et les ressources traditionnelles ;

! Automatiser les déploiements de machines virtuelles préconfigurées pour fonctionner sur le datacenter virtualisé de l'entreprise et sur le Cloud.

Un partenariat stratégique et technologique

Le 22 février 2016, IBM et VMware ont annoncé conjointement sur la scène de l'IBM Interconnect, un nouveau partenariat stratégique portant sur le Cloud Hybride. A travers la création d'un socle technologique commun, les deux fournisseurs de solutions et de services ont décidé de rendre leurs offres complémentaires afin d'accompagner la migration de leurs clients vers le cloud hybride. En s'appuyant sur le leadership de chacun, VMware dans la virtualisation et IBM dans son infrastructure Cloud, les deux entités créent une offre convergente destinée à renforcer leur position sur le marché du cloud hybride. Ce partenariat entre les deux entités repose également sur une gestion commune du cycle de vie des environnements logiciels : en d'autres termes, les développements et fonctionnalités développées côté Softlayer sont validés en amont dans le Cloud privé VMware pour assurer un alignement parfait entre les deux environnements.

Le partenariat entre les deux entreprises n'a cessé de se renforcer : elles ont annoncé le 14 juin dernier la commercialisation par IBM de Horizon Air, l'offre de virtualisation de postes de travail et applications dans le Cloud de VMware. Horizon Air permet aux utilisateurs d'accéder à leurs applications depuis n'importe quel terminal, comme les smartphones ou les tablettes.

De même, le partenariat portant sur le Cloud hybride a été renforcé fin août 2016 par une nouvelle annonce commune. Le service VMware Cloud Foundation, qui réunit les environnements de virtualisation, de stockage et les fonctions réseaux (VMware vSphere, VMware Virtual SAN, VMware NSX et VMware SDDC Manager) au sein d'une même plate-forme intégrée et automatisée, est désormais disponible depuis le Cloud Softlayer d'IBM. En d'autres termes, les entreprises peuvent

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désormais provisionner automatiquement et en quelques heures un environnement VMware Cloud Foundation préconfiguré vers le Cloud public Softlayer.

Des outils convergents pour une gestion simplifiée

IBM et VMware ont construit une architecture commune pour permettre à leurs clients d'utiliser les produits de l'une avec ceux de l'autre, incluant des couches réseau et sécurité communes. Les entreprises peuvent ainsi provisionner automatiquement des environnements virtualisés grâce aux solutions VMware, qu'il s'agisse de virtualisation du réseau (NSX), du stockage (Virtual SAN) ou du centre de données dans son entièreté (vSphere), sur un environnement Cloud public d'IBM (IBM SoftLayer). VMware a également adapté au Cloud d'IBM ses outils de supervision et de gestion des systèmes, respectivement vRealize Automation et vCenter. De son côté, IBM a aussi adapté ses outils et l'automatisation de CloudBuilder afin de permettre le déploiement de machines virtuelles préconfigurées pour le SDDC VMware sur son environnement Cloud SoftLayer.

Le partenariat renforcé entre IBM et VMware autour de Cloud Foundation accentue cette convergence : une brique supplémentaire est ajoutée afin d'assurer le management de la plate-forme SDDC en vérifiant notamment la compatibilité des systèmes.

En conséquence, le partenariat entre les deux acteurs offre à l'entreprise utilisatrice la continuité de l'infrastructure réseau entre son environnement interne et le Cloud public Softlayer qu'elle utilise, une situation qui permet d'éviter toutes les problématiques lourdes d'adressage réseau. Cette continuité de l'infrastructure réseau réduit les problèmes de latence souvent rencontrés lorsque l'entreprise s'appuie sur des architectures réseaux différentes. En définitive, la continuité de l'infrastructure réseau assure au département IT la prédictibilité du niveau de services qu'elle pourra proposer à ses utilisateurs et fournit le même niveau de sécurité quelle que soit la localisation des workloads.

Partenariat IBM / VMware : quels bénéfices pour les entreprises ?

L'objectif de ce partenariat est clair : abaisser les barrières et réduire les freins au déploiement du Cloud hybride. L'un des problèmes majeurs auquel sont confrontées les entreprises est la complexité liée à l'intégration et la gestion des environnements IT lorsque ceux-ci sont disséminés entre l'infrastructure interne et un ou plusieurs Cloud publics. Ajouter des ressources issues d'un Cloud public nécessite souvent pour les départements IT de maîtriser des outils de gestions autres que ceux utilisés en interne : une situation qui complexifie la gestion globale des environnements IT, multiplie les compétences et les ressources à acquérir ou à maintenir. En proposant de gérer les ressources de Cloud privé comme celles issues d'un Cloud public via un environnement de gestion commun, IBM et VMware simplifient la migration des entreprises vers un environnement hybride dont la gestion devient transparente, que l'infrastructure sous-jacente soit interne ou externe à l'entreprise.

Pour adresser ces problématiques, VMware et IBM ont décidé de rendre possible la gestion des ressources des serveurs SoftLayer grâce à la plateforme de virtualisation serveur vSphere, permettant ainsi aux entreprises utilisant la suite de VMware de gérer les serveurs virtuels ou "bare metal" localisés dans les datacenters d'IBM.

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Cloud hybride et convergence des infrastructures : les cas d'usages se multiplient

Cette nouvelle offre convergée s'articule principalement autour de trois cas d'usages : le cloud bursting, les initiatives DevOps et la reprise après sinistre.

! Cloud Bursting : Les entreprises sont parfois confrontées à des hausses ponctuelles ou saisonnières de leurs besoins informatiques. Sur-dimensionner ses datacenters représente un coût financier important tandis que l'absence de ressources informatiques suffisantes impacte inéluctablement la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs business. En simplifiant le transfert de workloads vers le Cloud public depuis une infrastructure gérée par des outils VMware en interne, IBM et VMware veulent inciter les entreprises à considérer le cloud hybride comme une solution simple et économique leur permettant d'augmenter ponctuellement leurs capacités et ressources informatiques.

! DevOps : La mise en place d'initiatives DevOps induit des cycles de développement et de déploiement accélérés grâce notamment à une plus grande proximité entre les équipes de développement et de production. Disposer d'une architecture hybride permet aux équipes de production de provisionner des environnements de test et de développement depuis IBM Softlayer immédiatement utilisable par les équipes de développement, sans être dépendant des infrastructures IT internes. Ces environnements s'intégreront par ailleurs dans l'infrastructure vSphere en place dans l'entreprise.

! Reprise après sinistre : Les infrastructures à mettre en place dans le cadre de Plan de Continuité d’activité (PCA) ou de Reprise d’activité (PRA) peuvent représenter d’importants investissements pour les entreprises. De plus, la mise en place d'environnements de reprise d'activité peut être compliquée par l'impact qu'ils ont sur les performances de l'infrastructure existante de l'entreprise. Le recours à un environnement IBM SoftLayer permet dans ce cas de déployer en quelques heures un environnement pour y exécuter les fonctions de réplication de données et de reprise d'activité intégrées à la suite vSphere.

Mais au-delà de ces cas d'usage, la simplification de l'intégration des ressources informatiques hébergées dans le datacenter de l'entreprise avec celles issues des datacenters IBM offre l'opportunité aux entreprises de se développer dans de nouvelles zones géographiques sans pour autant investir dans une infrastructure informatique en propre qui serait couteuse à déployer et à maintenir. En effet, avec plus de 45 datacenters SoftLayer à travers le monde – dont 1 datacenter en France – les entreprises peuvent faire le choix d'une infrastructure en propre sur les zones qu'elles adressent historiquement et privilégier le Cloud public sur les zones en phase de développement business, le tout dans une approche "sans couture".

A terme, lorsque l'entreprise disposera d'une assise forte dans ces nouvelles zones géographiques (nombre de clients, volume d'affaires, nombre de salariés sur la zone) et des besoins IT en conséquence, elle pourra réaliser un calcul économique pour orienter ses choix et décider d'internaliser ses infrastructures dans son propre Datacenter en local. Dans ce contexte, elle ne sera pas freinée par la complexité technologique d'une telle approche puisque la réversibilité est inhérente au partenariat technologique entre IBM et Vmware.

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Vers une architecture unique réconciliant l'informatique de gestion et les besoins de transformation numérique

Autre challenge pour les entreprises : disposer d'une architecture informatique leur permettant d'assumer leurs besoins quotidiens (stockage et sécurité des environnements informatiques, applications de gestion, applications métiers) tout en accédant à des ressources informatiques disponibles de manière dynamique pour supporter les besoins d'innovation et de transformation numérique de l'entreprise.

Le fait de proposer une architecture reposant sur une infrastructure hybride – le Cloud privé de l'entreprise d'un côté et le Cloud public IBM Softlayer de l'autre – favorise le développement de nouvelles initiatives par les directions métiers : services autour de la mobilité, développement de nouvelles offres reposant sur l'Internet des objets et l'utilisation du Big Data, nouveaux canaux de relation clients. Surtout, ces initiatives portées par les directions métiers se font désormais en totale transparence et cohérence avec le département IT de l'entreprise. Le Shadow IT (c'est-à-dire l'investissement IT réalisée de manière cachée et autonome par les directions métiers) perd ici de son intérêt dans la mesure où les utilisateurs disposent d'un environnement IT à la fois conforme aux prérogatives du département IT (sécurité des accès et des données) et immédiatement disponible.

PARTENARIAT IBM / VMWARE : LES CHALLENGES A RELEVER

Si les directions informatiques sont appelées à prendre de plus en plus d’importance dans la stratégie d’entreprise, elles subissent toutefois de fortes contraintes budgétaires, et « faire plus avec moins » semble devenir la devise de beaucoup de DSI. En créant un socle technologique commun entre les solutions IBM et VMware, les deux entreprises cherchent à réduire les investissements directs et indirects qui sont liés à l’évolution de l’infrastructure informatique des entreprises, tels que les coûts d’acquisition et de maintenance de nouvelles infrastructures, les coûts consacrés jusqu'alors à de multiples outils de gestion des environnements IT, ou encore les ressources IT nécessaires pour gérer la complexité d'un système d'information en silos. D'autant plus que la moindre modification de l'architecture impose généralement une étape critique consistant à s'assurer que les règles de sécurité ont été, elles aussi, déployer sur la nouvelle architecture.

La promesse du Cloud hybride est forte, charge à IBM et VMware de le démontrer via les bénéfices procurés par un tel partenariat. Selon IDC, la mise en œuvre d'une approche hybride nécessitera une phase d'accompagnement des entreprises. Au-delà des outils et services proposés par VMware et IBM pour mettre en œuvre et piloter le Cloud hybride, l’accompagnement portera sur la gouvernance que l'entreprise devra mettre en place pour identifier les workloads à déployer sur le Cloud public et ceux à conserver sur ses propres infrastructures. Ce rôle d'accompagnement et de conseil est une dimension supplémentaire qui permettra à l'entreprise de passer plus rapidement et plus sereinement le cap du Cloud hybride. Cette sérénité sera renforcée par l'assurance de disposer, d'un environnement à l'autre (cloud privé, cloud public), de la même qualité de services et des mêmes règles de sécurité.

Selon IDC, les fournisseurs de solutions vont devoir offrir à leurs clients des solutions qui s’intègrent facilement dans l’infrastructure informatique des entreprises et qui n’en complexifient pas la gestion. En mettant en place ce partenariat, VMware et IBM se placent désormais comme des fournisseurs de cloud hybride, proposant une architecture commune, immédiatement disponible à travers le monde, facile à intégrer au système d'information de l’entreprise sans mobiliser des ressources importantes en matière de gouvernance IT.

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