Partenaires Savoie - février 2013 - n° 100

48
Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie N° 100 Numéro spécial, XXI  e siècle. UNE DE L' CONOMIE EN SAVOIE

description

Magazine économique de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Savoie - février 2013 - n°100 - 99 numéros de Partenaires Savoie : Une histoire de l’économie en Savoie

Transcript of Partenaires Savoie - février 2013 - n° 100

Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie de la SavoieN° 100 Numéro spécial, XXI e siècle.

UNE DE L'�CONOMIE

EN SAVOIE

Notre Savoie, Terre d’Avenir

Un numéro 100, c’est un peu comme un anniversaire, et l’aube d’une année nouvelle. Cela nous invite à porter un regard sur le passé, à envisager l’avenir, et à vivre pleinement le présent.

Ce numéro 100 est donc l’occasion d’une rétrospective qui revient sur les entreprises et acteurs économiques cités au fi l des pages depuis le premier numéro en 1999. Si nous ne sommes pas complètement exhaustifs, veuillez par avance nous en excuser, notre territoire savoyard ayant été si riche d’initiatives et de développements économiques. Mais si vous restez tournés vers l’avenir, nul doute que nous nous rat-traperons, et que vous fi gurerez dans les 100 prochains numéros…

Alors si ce numéro revient en partie sur le passé, l’avenir commence demain… et l’actualité est d’ores et déjà riche en ce début d’année.

Je remercie tout d’abord les élus de Chambéry Métropole pour l’écoute atten-tive qu’ils ont eue et la décision prise d’un réajustement de la Cotisation Foncière des Entreprises pour 2012 et 2013. La CCI s’était mobilisée auprès des collec-tivités territoriales dès l’envoi en fi n d’année par la Direction Générale des Finances Publ iques aux chefs d’entreprises d’un avis d’imposition avec des augmen-tations pouvant aller jusqu’à 300 % pour certaines TPE.

L’actualité c’est aussi la nouvelle cam-pagne de collecte de la taxe d’appren-tissage qui doit s’achever le 28 février. Pour la deuxième année, la CCI Savoie s’associe à quatre autres collecteurs du département afi n de répartir le maximum de fonds en Savoie. Notre objectif com-mun reste le même : favoriser la formation de proximité en Savoie, la développer, notamment dans les métiers en tension, et faciliter le maintien de la main d’œuvre à proximité des entreprises savoyardes.

La formation en Savoie me permet de reve-nir sur un des grands chantiers de notre mandature qui a été fi nalisé fi n décembre avec la naissance de l’INSEEC Alpes Savoie. En juin 2011 notre Assemblée décidait d’autonomiser le Groupe ESC Chambéry Savoie. Cela nous a permis d’aboutir à cette intégration, cohérente tant avec la stratégie du Groupe INSEEC, qu’avec les atouts considérables propres à l’école et à notre territoire, qui sont autant de synergies possibles pour l’avenir des deux groupes dans la réunion de leurs forces et projets.

En 2013 la CCI restera proche de ses ressortissants, à leurs côtés, à chaque étape de leur projet.

Nous resterons également proches de tous ceux qui viennent en aide aux chefs d’entreprises, quelques soient leur diffi -cultés. C’est notamment le cas des juges des Tribunaux de commerce qui ont fait l’objet l’année passée d’une nouvelle remise en question, notamment sur la possible intégration de magistrats profes-sionnels aux côtés des juges consulaires dirigeants d’entreprises. Je tiens à souli-gner que la spécifi cité de cette « justice commerciale » tient ses fondements et son âme sur l’implication des juges dans la vie économique, leur engagement bénévole au service de la collectivité, et leur élection par leurs pairs. Un équilibre vertueux qui pourrait être remis en cause si des changements notables devaient intervenir.

Si ce numéro est donc un peu à part, il regarde en arrière mais ne se retourne pas, et nous amène à nous projeter plus loin, ensemble, avec le cœur et la volonté pour tous nos projets, au service de notre économie, et de notre Savoie, Terre d’Avenir. ■

René ChevalierPrésident de la CCI Savoie

www.rene-chevalier.fr

l’édito du président

Favoriser la formation de proximité

3N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie /

SOMmaire

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.frChambre de commerce et d’industrie de la Savoie5 rue Salteur - 73 024 Chambéry cedexTeléphone : 04 57 73 73 73Télécopie : 04 79 33 56 84Courriel : [email protected]

• Directeur de la publication : René Chevalier • Rédacteur en chef : Catherine Chabroud • Secrétariat du journal : Madeleine Flaud

• Rédaction : Patrick Plaisance, les services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. • Crédits photos : CCI Savoie, Alain Morandina,

Patrick Plaisance, Aixam, Filaterie Arpin, Alpina, Routin, Société des Eaux d’Aix-les-Bains et x. • Dépôt légal : Février 2013. • N° ISSN : 1298-3918

• Mise en page – Création graphique : Scoop communication (www.scoopcommunication.com) - Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie

• Publicité : Grands Espaces – Alain Poncet - Tel : 06 80 91 88 15 / 04 79 60 42 45 - Courriel : [email protected]

• Distribution : La Poste • Routage : SN Bourgogne Routage • Impression : IPS - www.imprimerie-ips.com • Abonnements : 27 euros / 6 numéros par an.

• Bulletin d’abonnement - page 8 - Ce numéro a été imprimé en 24 600 exemplaires. Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation.

Numéro 100 - Numéro Spécial

Actualité - Agenda ■ Les événements marquants (p. 6 à 8)

Rétrospective ■ 99 numéros de Partenaires Savoie :

Une histoire de l’économie en Savoie (p. 9 à 30)

Témoignages ■ Bernadette Laclais – députée maire de Chambéry (p.15) ■ Pierre Bertois – P.D.G. de Bersub (p.17) ■ Roger Rinchet – créateur d’Alpespace (p.21) ■ Patrick Lamarque d’Arrouzat, D.G. d’Ugitech (p.25) ■ Hervé Gaymard – président du Conseil général de la Savoie (p.31)

CCI Savoie à votre service ■ Incertitudes sur l’avenir des juges du tribunal de commerce (p.32) ■ La CCI Savoie présidente d’honneur des foires

et salons de Savoie (p.33) ■ Le dispositif d’accompagnement « Commercial PME » (p.34) ■ La CCI Savoie s’engage dans la stratégie de localisation du

commerce (p.34) ■ Formation sur l’hygiène alimentaire dans la restauration (p.35) ■ Unis pour collecter la taxe d’apprentissage (p.36)

Rhône-Alpes économie ■ Des services moteurs de performance (p. 37 à 45)

Savoie terre de création ■ Une sélection de produits nés en Savoie (p. 46)

5N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie /

l’actualité3 décembre

Mouvements sur la ligne Lyon – TurinOrganisé à Lyon, le sommet bilatéral est l’occasion pour les chefs d’État français et italien de confi rmer leur intérêt pour la réalisa-tion de la ligne à grande vitesse Lyon – Turin ferroviaire. Durant les semaines précédant la rencontre entre François Hollande et Mario Monti, de nombreuses voix s’étaient élevées pour dire leur opposition au projet, évoqué depuis la fi n des années 1980.

Au chevet de Rio Tinto AlcanLe préfet de la Savoie, Eric Jalon provoque une réunion d’information sur l’avenir du site Rio Tinto Alcan de Saint-Jean de Maurienne. Des élus et des représentants des salariés peuvent ainsi poser leurs questions aux représentants de la direction. Cette ren-contre fait suite à l’annonce de la suppres-sion de trente-neuf emplois au laboratoire de recherche sur les fabrications (LRF) dont il n’avait jamais été question jusque-là. La position offi cielle du groupe RTA est rappelée à cette occasion : le site de Saint-Jean de Maurienne est à vendre.

4 décembre

Travaux au théâtre du casino d’AixLe théâtre du casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains sera rénové, en plusieurs phases, à partir de l’été 2013. Lors de la présenta-tion du chantier, Robert Burdet, président de la société Grand Cercle, annonce que l’enveloppe globale s’élèvera à près de 900 000 euros. Les travaux, confi és à l’archi-tecte Patrice Reignard, du cabinet Archipat, seront achevés en 2016.

11 décembre

Nouveau président pour AliZé SavoieJean-François Girard (Vicat) succède à David Anthony Delavoët (Saint-Gobain) à la présidence du comité d’agrément du dis-positif AliZé Savoie. Sous l’égide du préfet,

Eric Jalon, la convention triennale qui régit cet outil de développement économique est renouvelée pour trois ans. AliZé Savoie, qui accueille sept nouveaux partenaires (Partenaires Savoie – Décembre 2012) est étendu à l’ensemble de la Tarentaise.

13 décembre

La région poursuit son effort d’investissementLes élus du Conseil régional Rhône-Alpes débattent des orientations budgétaires 2013. Dans un environnement économique et fi nancier perturbé, les élus choisissent, notamment, de poursuivre une « action ambitieuse et volontaire pour accompagner le développement de l’économie pour l’emploi durable. » L’effort d’investissement sera de l’ordre de 700 millions d’euros, comparable aux années précédentes, en direction des lycées, des transports, de l’action écono-mique, de l’aménagement du territoire, etc.

14 décembre

Une pétition pour Rio Tinto AlcanSur une initiative de Roger Favier, maire du Chatel, la Communauté de communes Cœur de Maurienne approuve, à l’unanimité, une motion relative à l’avenir de l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne Rio Tinto Alcan. Le texte, soumis à l’approbation des habitants, sous la forme d’une pétition, demande à Rio Tionto Alcan de revoir sa position et d’imaginer un projet pour dynamiser le site ; au gouverne-ment d’imaginer tous les moyens, y compris la nationalisation, pour éviter la fermeture ; à EDF de faire en sorte que les négociations sur le prix de l’énergie aboutissent.

18 décembre

Convention OCV – État dans l’agglomération de ChambéryLe préfet de la Savoie, Eric Jalon, signe la convention de revitalisation du territoire avec l’entreprise OCV Renforcements. Ce contrat fait suite au plan de sauvegarde de l’emploi

annoncé par l’entreprise en mars 2012, sup-primant quarante-deux emplois. La conven-tion oblige notamment OCV à participer à la ré-industrialisation prioritaire de la zone des Fontanettes à Chambéry, à former et à accompagner les ex-salariés souhaitant créer leur entreprise.

22 décembre

Gulli s’installe à La NormaLa station de La Norma passera toute la saison d’hiver aux couleurs de la chaîne de télévision Gulli. Des pistes de ski et de luges deviennent le lieu de rendez-vous des enfants et le théâtre d’animations familiales. En 2010, la station de Maurienne avait déjà accueilli la tournée « Gulli à la neige ».

1er janvier

Nomination à la Compagnie des AlpesAgnès Pannier-Runacher (38 ans) est la nouvelle directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes. Elle remplace Franck Silvent, qui quitte le groupe pour rejoindre la Caisse des dépôts. Diplômée de HEC et de l’ENA, Agnès Pannier-Runacher a débuté sa carrière au ministère de l’Economie, comme inspectrice des finances (2000) avant de rejoindre l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (2003), la Caisse des dépôts (2006) et le Fonds stratégique d’investissement. Depuis décembre 2011, Agnès Pannier-Runacher était directrice de la division clients de l’équipementier automobile Faurecia.

RécompensesLa promotion du 1er janvier 2013 de la Légion d’honneur récompense de nombreux Savoyards. Jean Therme, directeur du CEA de Grenoble, à l’origine de l’Ines à Savoie Technolac, est élevé au rang d’officier, de même que les frères Bertrand et Guillaume Gille, champions olympiques de handball à Londres. Élevé au rang d’offi cier de la Légion d’honneur en 1992, Roger Godinot est fait commandeur. Il est, avec Robert Blanc, à l’origine de la création de la station des Arcs.Jean-Pierre Valensi, procureur de la République de Chambéry depuis 2009, est fait chevalier, pour trente-sept années de service.

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 1006

l’actualitéNouveau délégué des experts comptablesRégis Merlin (Chambéry) est le nouveau délé-gué départemental de l’Ordre régional des experts-comptables. Il succède à Jacques Perrier-Gustin (Chambéry) dont le mandat avait débuté en 2009.

17 janvier

La Tarentaise Hebdo innoveL’hebdomadaire La Tarentaise hebdo dévoile une nouvelle maquette, plus aérée et moins colorée, enrichie de nouvelles rubriques. Créé en 2006, par Yvon Rocca, le titre annonce également sa volonté de se déve-lopper au-delà des quatre cantons d’origine (Bourg-Saint- Maurice, Moûtiers, Aime, Bozel) en direction de La Bathie, Cevins, etc.

18 janvier

Les chantiers de la SNCFJosiane Baud, directrice régionale de la SNCF, présente les principaux chantiers menés en 2013 en Savoie. En cinq ans, en Rhône-Alpes, plus de 600 millions d’euros ont été investis et plus de 400 kilomètres de voie rénovés. Du 25 février au 13 juillet, Réseau Ferré de France (RFF) remettra à neuf la voie ferrée entre Lyon et Saint-André-le-Gaz. Les axes Lyon – Grenoble et Lyon – Chambéry sont concernés. Les travaux seront exécutés la nuit avec des restrictions d’utilisation dans la journée. Du 23 juin au 1er septembre, dernière phase du chantier de modernisation des voies entre Gières et Montmélian avec fermeture à la circulation commerciale et substitution routière. ■

Pour faire paraître une actualité concernant votre entreprise.Contact : [email protected]

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 7

Les dossiers de

©déjà

demain

Les 10 clés pour Entreprendre26 février, 19 mars, 2 et 16 avril - Réunions d’information sur la création et reprise d’entreprise organisée par le service Création de la CCI Savoie - Participation gratuite - inscription obligatoire au 04 57 73 73 73 ou [email protected]

CCI Savoie - 04 57 73 73 73 www.savoie.cci.fr

Jeudi 21 février : Réunion de présentation des échéances du SEPA (Single European Payments Area).17 h 00 – Chambéry (Lieu : CCI Savoie).Par Olivier Bornecque, président honoraire de l’AFTE (Association Française des Trésoriers d’Entreprise) et membre du Comité national SEPAInscription obligatoire : [email protected]

Vendredi 22 févr ier : Les cafés du CNES « Comment rédiger un communiqué de presse ». 8 h 30 – CCI Savoie.Rens : Claire Gaurand - [email protected]

Vendredi 22 février : Réunion du Club Maghreb. CCI Savoie.Rens : Claudine Attanasio - [email protected]

Jeudi 28 février : Petit déjeuner de présenta-tion du CNES. 8 h 30 - Antenne interconsu-laire - Albertville Rens : Claire Gaurand - [email protected]

Mardi 5 mars : Permanence mensuelle d’un conseiller en développement international. Savoie Technolac, bâtiment Horloge.Rens : Programme Relations internationales - [email protected]

Du lundi 11 au vendredi 15 mars : Stage « 5 jours pour Entreprendre ». CCI Savoie – Chambéry - Participation payante - Inscription obligatoire au 04 57 73 73 73.

Mardi 12 mars : Séminaire « Travailler avec le secteur public… » en Europe (à Lyon).Rens : Patrick Civier - [email protected]

Mardi 19 mars : Séminaire « Travailler avec le secteur public… » au Maghreb (à Grenoble). Rens : Patrick Civier - [email protected]

Lundi 25 mars : Formation « Réussir ses photos pour le web » (8 h 30 - 17 h 00). CCI Savoie. Coût : 275 euros TTC.Rens : [email protected] Inscriptions : http://www.savoie.cci.fr/225-forma-tion-creer-ses-photos-professionnelles-pour-le-web-.htm

Lundi 25 mars : Plénière anniversaire du CNES. 1re partie : bilan 2012, changement de mandature. 2e partie : « Multipliez vos contacts grâce au réseau du CNES ». 18 h 30. Rens : Claire Gaurand - [email protected]

Mardi 26 et mercredi 27 mars : Formation en hygiène alimentaire. Proposée par la CCI Savoie, elle permet aux exploitants d’établis-sements de restauration commerciale de se mettre en conformité avec la réglementation en vigueur (loi du 27 juillet 2010). Rens : Direction Commerce, Hôtellerie, Services - Gwénaël Servin – [email protected]

Jeudi 4 avril : Rencontres de l’hôtellerie de plein air. Ouvert aux gestionnaires de cam-pings, aux collectivités locales. Alpespace à Francin (9 h 00 – 16 h 00). Inscriptions obligatoires : Nicole Trésallet – [email protected]

Mardi 9 avril : Journée de l’international. Conférences, rendez-vous avec des experts techniques et géographiques… CCI Savoie.Rens : Programme Relations internationales – [email protected]

Mardi 16 avril : Séminaire « Nouveaux Exportateurs » : Sensibilisation à la démarche export. CCI Savoie.Rens : Maryline Favre –[email protected]

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 1008

Les dossiers de

Les dossiers de

Un numéro 1 avant le numéro 1La parution du premier numéro de Partenaires Savoie, en avril 1999, a été précédée, en septembre 1998, d’un numéro « pilote », envoyé à l’ensemble des ressortissants de la CCI Savoie. Ce « premier » numéro 1 s’appelait « Présence Savoie », titre choisi en référence au magazine économique de la CCI Isère, déjà en place. Finalement, un terme non encore utilisé dans la presse économique régionale, « Partenaires », a été préféré lors du lancement offi ciel du magazine savoyard.

Le magazine que vous avez entre les mains est le centième numéro de Partenaires Savoie. Le numéro 1 est

paru au mois d’avril 1999, alors que s’étei-gnaient, un siècle, un millénaire et une mon-naie. Son prix facial était alors de 3 euros, mais à l’époque, nous comptions encore en francs. Un exemplaire de Partenaires Savoie coûtait 19 francs 68. 16 500 per-sonnes, chefs d’entreprises ressortissantes, décideurs, partenaires de la CCI Savoie, l’ont reçu. « Depuis très longtemps, le milieu économique savoyard souffre d’un défi cit en communication et d’un manque de valorisa-tion de ses réalisations et de ses initiatives (…) Aujourd’hui, “Partenaires”, à force de persuasion, de volonté, de pugnacité, prend

forme et je souhaite qu’il joue pleinement son rôle d’information et de réfl exion auprès de toutes les entreprises, des décideurs écono-miques et politiques », expliquait en préam-bule Jean-Pierre Hugueniot, alors président de la CCI Savoie. La revue économique avait aussi pour ambition et pour objectif de faire découvrir, à travers leurs actions, les services de la CCI Savoie. À l’époque, le dossier régional, réalisé grâce à la collaboration des CCI de Rhône-Alpes était déjà d’actualité.Les années ont passé. Le contexte écono-mique et médiatique a beaucoup évolué, notamment du fait de la mondialisation et du développement d’Internet, mais le rôle de Partenaires Savoie n’a jamais été remis en cause. Il est, et restera, le lieu de ren-dez-vous des entreprises et des services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. Ce numéro 100 vous permet de revivre les quatorze dernières années écoulées. Le numéro 101 accordera encore plus de place aux entreprises industrielles,

aux commerces et aux sociétés de services, quelles que soient leur taille, leur domaine d’activité et leur implantation géographique. Et les services de la CCI Savoie, à votre ser-vice, disposeront d’une vitrine de leur savoir-faire et de leur expertise. ■

UNE HISTOIRE DE L'ECONOMIE SAVOYARDELes faits La parution du numéro 100 de Partenaires Savoie, le magazine de la

Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie est un événement. Il est l’occasion de réaliser une rétrospective de l’évolution des entreprises

du département, de 1999 à cette année. Au fi l des pages, année après année, vous découvrirez ou redécouvrirez une histoire récente de la Savoie, par le prisme de son économie, de ses entreprises.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 9

Les dossiers de

Les dossiers de

Réseaux PRO

Chef d’entreprise, ne restez plus isolé !Rejoignez VOTRE réseau

NOUVEAUX ENTREPRENEURS - PROFESSIONNELS DU TOURISME - AGROALIMENTAIRE - INDUSTRIE - INTERNATIONAL - DONNEURS D’ORDRE

CCI SAVOIE

ClubMaghreb

Club des Donneurs d'OrdreSavoie Dauphiné

Contact : CCI Savoie - 5 rue Salteur 73024 Chambéry Cedex - T. 04 57 73 73 73 - www.savoie.cci.fr

RETROSPECTIVE 1999• Alain Prost, président de l’écurie de Formule 1 Prost Grand Prix, signe un accord de partena-riat avec l’Onera. Le site de Modane – Avrieux de l’Offi ce national d’études et de recherches aéronautiques est directement intéressé par cet accord qui consiste à accompagner le pilote champion du monde devenu patron d’écurie dans la remise à niveau de la souf-fl erie installée à proximité du circuit Magny-Cours de Nevers.

• La société Joly-Philippe (Albertville) innove. Spécialisées dans l’assemblage de remon-tées mécaniques, les équipes de l’entreprise réalisent un ascenseur incliné bien loin de leurs bases montagnardes. Le chantier, mené à la demande du constructeur Poma-Otis, se déroule à Bormes-les-Mimosas afi n de relier une propriété au bord de mer.

• Pic Bois (Saint-Béron) obtient le prix « Qualité totale » de la Chambre des métiers et de l’artisanat. L’entreprise que dirige Bruno Chataignon conçoit et fabrique des panneaux signalétiques et des enseignes en bois. Afi n

de s’ouvrir à l’international, Pic Bois participe au salon Swiss alpina sur le stand commun initié par la CCI Savoie.

• Trois cents ouvriers et techniciens savoyards participent à la construction du pont suspendu du Storebaelt au Danemark. L’édifi ce, long de 18 kilomètres et haut de 254 mètres, relie le Danemark à la Suède. Les entreprises savoyardes GEC-Alsthom, Comage et Altitude ont, notamment, apporté leur expé-rience des chantiers aériens.

• À Pomblière Saint-Marcel, la société Métaux spéciaux investit 215 millions de francs. Il s’agit d’augmenter la capacité d’électro-lyse du sodium du site. L’entreprise, pre-mier producteur de sodium métallique en Europe, décroche par ailleurs la certifi cation ISO 14001.

• La Brasserie des Cimes est inaugurée à Aix-les-Bains. L’Aiguille blanche et le Bâton de feu sont les deux premières bières « made in Savoie ». Le projet, porté par Mike Sweeney

et Harm Diersheide, est accompagné par Jean Clochet, P.D.G. de la société Routin, qui ne cache pas sa volonté de diversifi er ses gammes.

• Réal-Coppélia, dont le site de production est implanté à Chambéry, fi nalise une commande d’envergure aux États-Unis. L’entreprise Costo Company, de Seattle, choisit le chocolatier savoyard pour fabriquer un assortiment non alcoolisé baptisé Kirland. Costo Company espère vendre 110 000 boîtes de son nou-veau produit à l’approche des fêtes de fi n d’année.

• La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie investit de nouvelles surfaces d’accueil à proximité de son siège historique de Chambéry, rue Salteur. Situés à l’angle des rues Salteur et Claude-Martin et un peu plus loin dans la rue Claude-Martin, ces nouveaux locaux permettent, notamment, de régler les problèmes de confi dentialité de plus en plus nombreux dans des locaux devenus trop petits. ■

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10010

Les dossiers de

Les dossiers de

Dix années ont passé. Le paysage aérien savoyard a beaucoup évolué. L’aéroport de Chambéry – Aix, désor-

mais baptisé Chambéry airport, ne regarde plus vers Paris, mais en direction d’autres grandes villes européennes, d’où débarquent

chaque hiver des dizaines de milliers de touristes. Jusqu’au mois de juin 2004, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a géré l’aéroport savoyard, dont elle a accompagné la naissance, en 1929. L’aéroport était alors essentiellement utilisé par les militaires et quelques civils passionnés. L’activité commerciale moderne a débuté en 1960. Les années 1990 verront le dévelop-pement de l’offre aérienne, l’aéroport savoyard passant alors le cap des 100 000 passagers accueillis et des 3500 rotations annuelles. Au côté des pionniers de l’aviation, dès la fi n des années 1920, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie demeure un acteur, certes moins opérationnel, du développement de l’aéroport, à travers le co-fi nancement des investissements. ■

CHAMBERY AIRPORT, UNE HISTOIRE PARTAGEE

PARTENAIRES SAVOIE, SUPPORT EN MOUVEMENT

Les faits Il y a dix ans, en avril 2003, la ligne aérienne Chambéry – Paris disparaissait de l’offre de transport savoyarde. Inauguré en 1969, cet

aller-retour quotidien vers la capitale a atteint son pic en 1983, avec près de 100 000 voyageurs.

Quelques dates1929 Engagement en faveur de la construction de l’aéroport du Bourget-du-Lac.1931 Subvention de la CCI Savoie de 500 000 francs de l’époque pour la construction de la piste et des bâtiments.1945 La CCI fi xe l’aménagement et le développement de l’aéroport parmi les priorités de la reconstruction d’après guerre.1950 L’État confi e l’exploitation de l’aéroport à la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie.1954 Construction de l’aérogare.1960 Démarrage de l’activité commerciale civile.1990 Inauguration de la nouvelle aérogare, en prévision des Jeux olympiques de 1992.2000 Modifi cation des règles de gestion des aéroports. L’État impose aux concessionnaires une gestion « aux risques et périls ». La CCI Savoie n’a pas vocation à assumer seule ces risques.2003 La CCI Savoie s’engage, par convention avec le Conseil général, à participer fi nancièrement aux aménagements futurs de l’aéroport.2004 La CCI Savoie cède la gestion opérationnelle de l’équipement à un nouveau concessionnaire, le groupe Vinci airport – Kéolis.2013 La gestion, à travers une délégation de service public (DSP), est soumise à un nouvel appel d’offres.

Depuis 1999, Partenaires Savoie s’est inscrit dans les habitudes de lec-ture des acteurs et des décideurs

économiques du département. Si le format et le support papier, n’ont jamais varié, votre magazine économique a changé de visage depuis ses débuts. Le logo, par exemple, a évolué à trois reprises et chaque version a connu des liftings. Le titre adopté pour le numéro 1 a été utilisé jusqu’en avril 2004, soient 31 numéros, mais en changeant de couleurs, passant du blanc à différentes teintes de jaune.

Le deuxième logo « Partenaires Savoie » a été utilisé de juin 2004 à février 2007. Dans l’intervalle, c’est la manière de présenter les sujets en première page qui a évoluée.

La version actuelle de votre magazine est apparue en février 2007. Le nouveau titre « Partenaires Savoie » intégrait alors, pour la première fois, le logo de la Chambre

de commerce et d’industrie de la Savoie. En février 2010, la présen-tation de la « Une » a été moderni-sée, pour devenir plus graphique, en même temps qu’était légère-ment épuré le titre. La dernière évolution en « Une » est intervenue au mois de septembre 2012, avec l’arrivée du nouveau logo de la CCI Savoie. ■

CHAMBERY AIRPORT, Quelques dates1929construction de l’aéroport du Bourget-du-Lac.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 11

Les dossiers de

Les dossiers de

• Thierry Gourdin (TEC Industrie, chaudronne-rie sur métaux nobles) et Michel Noiton (GRC Constructeur, construction mécanique) ont formé, dans l’agglomération chambérienne, un partenariat pour mutualiser leurs moyens en 1993. Le dernier contrat en date, avec la société Tecmeta, (soudage par faisceaux d’électron), va déboucher sur la création de quatre enceintes à vide, qui permettront la soudure des boosters de la nouvelle génération des fusées Ariane 5.

• Quand Emmanuel Demeyer et Hervé Lesseur fondent l’entreprise Tagg, à Rumilly en 1991, ils ne comptent qu’une poignée d’employés. Tagg est alors spécialisée dans la réalisation de courriers destinés à l’envoi de masse. En 1997, Tagg, désormais installée à Albens, se lance dans le routage, pour gérer la chaîne de À à Z. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires atteint près de 50 millions de francs.

• La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, via son service Industrie, apporte toute

son aide technique à Patrice Kopp. Moniteur de ski à Bourg-Saint-Maurice, Patrice Kopp est aussi inventeur. Sa société est à l’origine de la création de l’interface Skinov, un produit qui améliore fortement les performances du ski.

• L’entreprise Prisme, leader en matière d’aménagements de falaises (vias-ferratas), se développe aussi sur l’aménagement entre les arbres. La dernière réfl exion en cours est la création d’un concept grand public, avec de nombreux ateliers évolutifs. Fondée il y a sept ans par deux guides de haute-montagne, Daniel Voutier et Robert Berger, Prisme prend de l’ampleur, avec un chiffre d’affaires de 6,5 millions de francs en 1999.

• Fédérer les Savoyards dans le monde. L’initiative est prise par la Chambre de com-merce et d’industrie et SavoiExpo. L’objectif est de faire bénéfi cier l’économie du départe-ment de l’implantation de nombreux Savoyards dans le monde, en valorisant le savoir-faire de

nos entreprises et donc, en accédant à de nouveaux marchés. D’autres structures dépar-tementales s’y associeront dans les semaines à venir.

• Après la cession de Charlet-Moser, l’entreprise intergénérationnelle Leborgne, se recentre sur son savoir-faire premier. Entre tradition et innovation, l’entreprise conçoit, fabrique et distribue des outils haut de gamme pour le bâtiment et le jardin. Son chiffre d’affaires en 1999 est de 75 millions de francs. Leborgne compte 1058 salariés dans ses rangs.

• Photoneige exploitation à toutes les chances de monopoliser l’attention l’année prochaine. L’entreprise mauriennaise a créé le dispositif « Skibadges ». Une cabine prend l’utilisateur en photo. Le système délivre ensuite une carte magnétique faisant offi ce de forfait pour coller à la mouvance actuelle du mains libres en station. ■

RETROSPECTIVE 2000

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10012

Les dossiers de

Les dossiers de

• Créée il y a 13 ans par Bernard Gromier, SECOMATE (société d’étude et de réalisation de matériel d’équipement), est aujourd’hui leader dans son domaine. Son catalogue réfé-rence plus de 200 produits, pour un chiffre d’affaires au dernier bilan de près de 17 mil-lions de francs. Filets de protection, habillage de pylônes ou ancrages pour dameuses à treuil sont autant de produits qui désormais s’exportent à l’international.

• Leader français sur le marché des lampes halogènes, l’entreprise OPTELEC, située à Albertville, s’apprête à recruter 70 personnes, qui viendront s’ajouter aux 110 salariés déjà présents. L’entreprise va prochainement lan-cer des produits de bobinages en collabora-tion avec Schneider, ainsi que des nouveaux équipements, tels que des transformateurs ou des ballasts.

• La Compagnie des Alpes, leader mondial dans l’exploitation des domaines skiables, s’installe à Chambéry. Avec un chiffre d’affaires de 1,3 mil-liards de francs, et plus de 2000 employés l’hiver, la Compagnie des Alpes a choisi la cité ducale pour créer un lieu de rassemblement commun à toutes ses stations.

• Il y a deux ans, Alain et Sabine Adam rachètent les locaux d’une entreprise située à Alpespace, pour fonder Alliance du Verre. Spécialisée dans la transformation du verre,

la petite entreprise affi che une belle réussite. Elle emploie désormais 16 employés contre quatre à ses débuts, et axe sa réfl exion sur l’innovation. Alain et Sabine Adam ont pu bénéfi cier de l’accompagnement de l’asso-ciation Savoie Entreprendre, dont ils furent les premiers lauréats en Savoie.

• Applied Microtech, spécialisée dans l’inter-connexion électronique affiche une belle ambition. Fondée à Technolac il y a deux ans, elle emploie 12 salariés et génère un chiffre d’affaires de 6 millions de francs. Eric Pilat, son PDG, souhaite doubler ses effectifs et réaliser 100 millions de francs de chiffre d’affaires, d’ici quatre ans.

Bernard Wintz est aux anges. Directeur de Klavier-Roller, il a trouvé la solution pour le transport des pianos. Située à Albens, l’entre-prise a développé un produit révolutionnaire. Six roues motrices, deux moteurs électro-niques de 24 volts et vérins de levage, per-mettent de transporter en toute sécurité les lourds pianos. Son produit intéresse déjà les professionnels du BTP, des transports et du déménagement.

• La station de Valmeinier est en plein boum économique. La station mauriennaise compte quatre nouvelles résidences et plusieurs commerces sur son site d’expansion 1850, qui après l’étagement des aménagements

entre Valmeinier 1600 et 1800, se trouve être un cœur d’activités. Le groupe Pierre & Vacances y a implanté sa troisième rési-dence, Caribou III.

• La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, en collaboration avec les Ecoles du Ski Français de Belle Plagne et de Courchevel 1550, initiateurs du projet, et quatorze autres organismes, a mis en place une formation bi-qualifi ante pour encourager les jeunes skieurs à un projet de vie durable en montagne, notamment pour trouver une activité hors de la saison hivernale.

• Le laboratoire BSL, à Albertville, commercia-lise hiver comme été, 250 000 produits solaires par an. Sa marque, Soleil Noir, bénéficie désormais d’une belle notoriété. L’entreprise familiale compte sept salariés et son chiffre d’affaires augmente de 30% par an. Soleil Noir compte 1 000 clients en station, mais aussi 1 000 points de vente, répartis sur toute la France.

• La société Lyon Turin Ferroviaire, chargée de la mise en oeuvre de la première phase du projet d’une nouvelle liaison TGV entre Lyon et Turin, vient d’être offi ciellement créée. Cette phase comprend un nouveau programme d’études ainsi que la réalisation de galeries de reconnaissances, pour préparer la construc-tion du tunnel international de base. ■

RETROSPECTIVE 2001

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 13

Les dossiers de

VOIE

S D

’AVEN

IRVO

IES

D’AV

ENIR

VOIE

S D

’AVEN

IRFORMATION INITIALEFORMATION EN ALTERNANCEFORMATION CONTINUE/VAE/VAPP

• DUT • LICENCE PRO • LICENCE • MASTER • DOCTORAT • • DIPLÔME D’INGÉNIEUR • DIPLÔME D’UNIVERSITÉ •

8 STRUCTURES POUR VOUS ACCOMPAGNER VERS LA RÉUSSITE• Centre Interdisciplinaire Scientifique de la Montagne• Faculté des Sciences• Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines• Faculté de Droit• IAE Savoie Mont-Blanc• IAE Savoie Mont-Blanc• IUT d’Annecy• IUT de Chambéry• Polytech Annecy-Chambéry

*

pantone 294

pantone yellow cvc

C100 M 56 N18

J 100

pantone process cyan cvc C 100

pantone 485 M 100 J 100

pantone cool gray 7 cvc N 50

pantone process black N 100

pantone process black N 100

pantone 294 C100 M 56 N18

PORTES OUVERTESSamedi 16 mars 2013

Les st ruc tures de l ’Univers i té de S avoie sont habi l i tées à percevoi r la taxe d ’apprent issage*

ANNECY-LE-VIEUX . CHAMBÉRY/JACOB-BELLECOMBETTE . LE BOURGET-DU-LAC @univ_savoie facebook.com/univsavoiewww.univ-savoie.fr / 04 79 75 85 85

des

EntreprisesClubAvec le

Créd

its p

hoto

s : ©

Fot

olia

, © Ya

nnic

k PE

RRIN

Les dossiers de

Les dossiers de

L a réhabilitation des Halles de Chambéry était évoquée depuis près de vingt ans. Il aura fallu dix ans, entre 2001 et

2011 pour que le projet devienne réalité. « C’est un projet de longue haleine et, par-fois, ce n’est pas simple d’expliquer aux gens pourquoi il est si important de prendre du temps. Prendre du temps, ça ne veut pas dire prendre son temps. Ça veut dire : laisser à chacun le temps de s’exprimer sur un sujet important », constate aujourd’hui Bernadette Laclais, députée maire de Chambéry. Un an après l’inauguration des Halles et le retour du marché au pied du bâtiment conservé et rénové, l’opération a obtenu le prix Procos, mettant à l’honneur une collectivité locale valorisant son territoire en initiant et en réa-lisant des programmes d’aménagement et d’urbanisme intégrant la dynamique commer-ciale. « Ce qui fait que l’on a été primé, c’est que nous sommes parvenus à concilier l’acti-vité du marché couvert et du marché de plein air avec celle d’enseignes non habituées à ce genre de proximité. Il y avait beaucoup de choses à faire partager », se souvient l’élue.Le projet a été construit avec l’ensemble des acteurs économiques concernés, dont les commerçants du centre-ville. Les réunions de travail ont notamment réuni la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat et la Chambre d’agriculture, puisqu’il fallait concilier tous les projets, pour défi nir en commun un cahier des charges.« L’idée, très rapidement, a été de se dire : Comment dynamiser le centre-ville, sans le concurrencer ? C’est à ce moment là qu’est

apparu le concept d’îlot commercial et non de centre commercial. Il fallait éviter d’avoir une concurrence avec les rues commerçantes situées aux abords, mais d’avoir un renvoi des clients, de façade à façade. Il y a eu un travail approfondi ; des tables rondes avec les commerçants ; puis la demande, assez bien accueillie, de retour des cinémas en centre-ville », rappelle le maire de Chambéry, qui salue le travail et l’implication de l’Union commerciale et artisanale de Chambéry, avec François Chéneau, élu président en 2001, et Thierry Collomb, alors manager de centre-ville.Le défi architectural n’a pas été simple à relever. À la demande de l’Architecte des bâtiments de France, la structure originelle a été conservée. En sous-sol, a été construit un parking. Une partie arrière a été ajoutée au bâtiment principal, pour transformer une place en forme de pointe en nouvelle sur-face commerciale. Pour optimiser l’espace, la décision a été prise de créer des surfaces commerciales sous le niveau du sol. « C’était nouveau pour une ville moyenne d’avoir un supermarché en sous-sol et les espaces en surface réservés à l’habillement. Ça surprend toujours un peu. Mais c’est un moyen de gagner de la place. Est-ce que l’on aurait un Monoprix aussi grand dans une ville moyenne s’il n’y avait pas eu ce beau projet ? » inter-roge Bernadette Laclais.La question de l’accompagnement des commerçants du quartier lors de la phase de chantier a été très anticipée. Et Chambéry a pu bénéficier d’un plan Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat

et le commerce), dont les objectifs étaient d’être au côté des commerçants riverains et de communiquer sur le chantier. « C’est un moment important. Il y a une aide fi nan-cière, mais pas seulement. Il y a une aide à la réfl exion pour faire partager la complexité du chantier. Globalement, c’est une bonne procédure, car cela oblige les partenaires à discuter d’un objectif commun et à trouver des solutions à des problèmes concrets. Il est important de venir chacun avec son objectif et de se diriger ensuite vers un objectif com-mun. Je défends le plan Fisac, car il a été enrichi de la diversité des uns et des autres. C’était une opération diffi cile. Il fallait pouvoir dire aux premiers concernés : vous n’êtes pas seuls. » ■

BERNADETTE LACLAIS IL FAUT LAISSER A CHACUN LE TEMPS

DE S'EXPRIMER SUR UN SUJET IMPORTANTLes faits Au mois de décembre 2011, les Halles de Chambéry accueillaient

leurs premiers clients. En un temps record, les Chambériens ont adopté le nouvel ensemble commercial et les espaces publics

alentours. Pour la plus grande satisfaction de Bernadette Laclais, au regard du temps nécessaire pour mener à bien le projet.

© G

illes

Garo

folin

/ M

airie

de

Cham

béry

Bernadette Laclais.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 15

Les dossiers de

Les dossiers de

• L’entreprise Pati Prestige, située à La Ravoire, met au point un packaging innovant, qui repré-sente une réelle révolution technique et logis-tique. Transparent, rigide, inviolable et empi-lable, l’emballage permet également de faire passer la date limite de consommation de 2 à 21 jours, et ce, sans additif. Pati Prestige a remporté grâce à cette innovation deux oscars de l’emballage Europack- Ifec 2001.

• Installée depuis sept ans à Chambéry, l’entreprise CI2P propose une large palette de produits, allant de la chaussure de sécurité aux vêtements de travail, tout en passant par tout ce qui est en caoutchouc ou plastique. Son chiffre d’affaires est de 853 000 euros, et connaît une progression constante depuis trois ans.

• Forte du succès de ses jus de fruits, la société La source du Verger, à Tournon, lance une gamme de potages savoureux et originaux. Cette initiative représente 300 000 euros

d’investissements. Pour assurer la pro-duction, une nouvelle société a été créée : Le Savoyard gourmand. La prévision de production se situe aux alentours de 40 000 bouteilles, pour un chiffre d’affaires de 120 000 euros.

• Avec 33 millions de litres de sirops produits en 2001, Routin se classe à la deuxième place, derrière Teisseire, mais se trouve être le pre-mier exportateur français de sirops. Routin propose 300 références, 55 parfums et est présent dans une cinquantaine de pays. L’export représente 30 % du chiffre d’affaires généré par l’entreprise (4,8 millions d’euros en 2001), elle est basée à La Motte-Servolex.

• Satoriz, chaîne de magasins spécialisés dans l’alimentation biologique, vient d’ouvrir son dix- huitième magasin à Mâcon, en Saône-et-Loire. Une belle histoire pour Satoriz, fondée en 1984 avec l’ouverture d’un premier magasin à Albertville. Le PDG, Georges Quillet, emploie

140 personnes, pour un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros. Albertville accueille par ailleurs le premier restaurant de la marque, La Cantine bio.

• La société PMT (Plastique Métal Technologie), quitte Barby pour s’installer à Grésy-sur-Aix, dans des locaux de 1050 m2. L’entreprise est spécialisée dans les bio disques pour l’épura-tion des eaux. Elle emploie 6 salariés et réalise 9,4 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 50 % proviennent du marché de l’exportation.

• Auparavant installé à Paris, dans le quartier de La Défense, le siège social de Pechiney élec-trométallurgie (PEM), déménage à Chambéry. 80 salariés seront employés dans la Cité des Ducs de Savoie. La division électrométallurgie est deuxième producteur mondial de silicium et premier producteur mondial de ferro-alliages, elle compte environ 2000 salariés. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de PEM de rapprocher le siège du terrain. ■

RETROSPECTIVE 2002

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10016

Les dossiers de

Les dossiers de

La livraison du nouveau bâtiment est programmée avant la fin de l’année. Bersub reste fi dèle à la commune de

Saint-Genix-sur-Guiers. Pour des raisons personnelles : c’est ici qu’ont grandi Pierre et Marc. Mais également pour des raisons techniques. « Il y a pas mal de plongées à effectuer ici. La proximité des lacs du Bourget, d’Aiguebelette, d’Annecy, etc. est intéressante. Et, au cœur de la région Rhône-Alpes, nous sommes à proximité immédiate de beaucoup de nos sous-traitants, situés entre Lyon, Grenoble, Chambéry et Annecy », explique Pierre Bertois.Plongeur amateur, Raymond Bertois a créé Bersub en constatant un manque dans le matériel proposé aux passionnés de fonds marins et lacustres. « Mon père s’est aperçu qu’il n’existait pas, ou peu, d’éclairage spéci-fi que pour les activités subaquatiques. Entre les petites torches et les imposants phares profes-sionnels utilisés par les cinéastes. Il y avait un créneau à exploiter », raconte Pierre Bertois. En un quart de siècle, l’activité de Bersub n’a guère évolué. En revanche, les phares propo-sés à la vente n’ont plus rien à voir avec ceux des débuts. L’arrivée, au milieu des années 2000, des lampes à led a obligé l’entreprise à revoir l’ensemble de ses gammes. En moins de cinq ans, 95 % des produits ont adopté la nouvelle technologie. Les 5 % restants étant conservés au catalogue pour satisfaire une clientèle fi dèle aux couleurs particulières des lampes halogènes. Mais, en 2016, la législa-tion européenne interdira la commercialisation de ces modèles. « L’apparition des lampes à led a permis de diviser par deux le poids des

projecteurs. En consommant moins d’énergie, elles permettent de réduire le nombre de bat-teries à embarquer », explique le dirigeant de Bersub. Le poids moyen des lampes Bersub se situe désormais entre 400 grammes et un kilo. « Nos produits continuent d’évoluer. En France, nous dominons le marché, mais nous ne sommes pas à l’abri de sociétés étran-gères concurrentes tentées de s’implanter en France. Nous avons l’obligation de pro-poser des nouveautés pour rester leaders », explique Pierre Bertois. L’entreprise Bersub emploie neuf personnes. L’innovation s’inscrit dans une approche globale, mobilisant la majorité des employés. « Nous sommes six à avoir des connaissances techniques. C’est intéressant, car chacun peut donner son avis. Nous nous appuyons également sur les retours des clients et nous surveillons beau-coup les nouvelles technologies, notamment pour choisir les batteries et les ampoules à led les plus performantes », explique-t-on chez Bersub. Entre l’idée et la commercialisation du nouveau produit, un délai d’environ un an est nécessaire. Les nouvelles habitudes des plon-geurs obligent parfois à être plus réactif. Face à l’arrivée massive de mini-caméras vidéo sous l’eau, Bersub a imaginé des supports adaptés, permettant de fi lmer et d’éclairer en même temps. Occupant une place dominante sur le marché des phares haut de gamme (prix de vente entre 200 et 1000 euros), Bersub travaille avec un réseau d’une centaine de magasins spécialisés en France. En 2012, 6300 projecteurs ont été vendus en France, pour un total de 150 000 plongeurs licenciés en clubs. Les ventes à l’étranger représentent

20 % des volumes ; essentiellement en Suisse et en Belgique, mais aussi vers de nouvelles destinations, où la plongée se développe : Qatar, Liban, Grèce, Malaisie, etc.Le mois de février 2013 est une date impor-tante pour Bersub. Des phares imaginés en Savoie ont été livrés aux États-Unis, le pre-mier marché mondial du matériel de plongée. « Nous préparons ce projet depuis trois ans. Nous avons participé à des salons profes-sionnels, à Orlando et Las Vegas. Avant de se lancer, nous devions être certains que nos produits correspondent à une attente. Nous devions trouver le bon interlocuteur sur place, connaissant bien les circuits de vente et capable de fi nancer une gamme », explique Pierre Bertois. ■

PIERRE BERTOIS NOUS AVONS L'OBLIGATION DE PROPOSER

DES NOUVEAUTES POUR RESTER LEADERS »Les faits Fondée en 1988 à Saint-Genix-sur-Guiers, la société Bersub conçoit,

fabrique et commercialise des éclairages adaptés à toutes les activités sous-marines et subaquatiques. Désormais à la tête de l’entreprise, Pierre

et Marc Bertois, les fi ls de Raymond, le fondateur, mèneront deux chantiers importants en 2013 : le déménagement vers des locaux mieux adaptés et les premières ventes sur le marché américain.

Pierre Bertois.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 17

Les dossiers de

Les dossiers de

• Pour plusieurs grands loueurs de véhicules, notamment ceux implantés dans les aéroports, le marché de la location est en baisse. Dans cette morosité ambiante, la société chambérienne Car’Go tire son épingle du jeu. Elle axe son offre sur le créneau de la location de proximité et d’utilitaires. Le loueur savoyard affi rme une stratégie de conquête, avec comme objec-tif la création de 120 franchises d’ici à deux ans, avec une moyenne de 180 véhicules par agence.

• En près de dix ans, l’entreprise Michel Clavier Modélisme a su se démarquer pour se tailler une excellente réputation internationale sur le marché très spécialisé du modélisme aérien. Depuis Saint-Thibaud-de-Couz, MCM produit aujourd’hui chaque semaine un modèle, à des prix allant de 300 à 1500 euros. Certains des modèles produits sont utilisés à des fi ns scientifi ques, pour étudier et relever des para-mètres, sur la qualité de l’air par exemple.

• Les aciéries d’Ugine, qui appartiennent depuis deux ans à la société mère Ugine-Savoie Imphy, restent le fer de lance de l’industrie savoyarde. Le site est en tête au niveau mondial dans le domaine de l’acier. Il est le premier employeur industriel et le premier exportateur de Savoie. Son succès réside dans l’innovation car 25 % de son chiffre d’affaires est réalisé avec des produits qui n’existaient pas il y a cinq ans.

• Animania, située à Saint-Pierre-d’Albigny, a dégagé 610 000 euros de chiffre d’affaires soit une progression de 20 % par rapport à l’année précédente. Un résultat très satis-faisant pour cette petite SARL savoyarde spécialisée dans la prestation de services logistiques. Sa particularité est d’intégrer l ’out i l informatique de A à Z dans son processus de travail. Sur 35 000 colis envoyés, la marge d’erreur n’est ainsi que de 0,05 %.

• SINT (Société d’Ingénierie Nature et Technique), située à Aix-les-Bains, est spécia-lisée dans le traitement des eaux usées par des méthodes alternatives. D’ici 2005, la loi ren-dant obligatoire le traitement des eaux usées domestiques entrera en vigueur. Les petites communes pourront opter pour la solution alternative apportée par SINT, les stations par fi ltres à roseaux. Sept stations ont déjà été réalisées en Savoie. ■

RETROSPECTIVE 2003

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10018

Les dossiers de

Les dossiers de

• La Société savoisienne des viandes (Sosavi), reçoit le prestigieux label « Reconnu saveur de l’année 2004 » dans la catégorie saucisses, grâce à ses diots. Reprise en 2000 par Franck Couturier, l’entreprise était alors en diffi culté. Aujourd’hui elle réalise un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros, emploie 42 salariés et possède une capacité de production de 2500 tonnes de produits par an.

• Swiftmail propose grâce à son procédé baptisé « Récipio » un service de messagerie électronique sécurisée. Il est destiné prin-cipalement aux entreprises et professions libérales qui utilisent Internet pour l’envoi de documents importants. L’histoire a com-mencé en Savoie il y a un an, mais elle s’est déclinée dans cinq grandes villes, et emploie désormais douze personnes. Pascal Pochon, le PDG, assure qu’il s’agit aujourd’hui du seul procédé numérique légalement reconnu par le code civil.

• À Tournon, Savoie Pan est spécialisée dans la collecte, la transformation et la commercialisa-tion du bois de récupération et de démolition. Fondée il y a 22 ans, elle compte 19 salariés. Elle est la seule plateforme autorisée pour le traitement de bois dans les deux Savoie. Elle traite 250 000 tonnes de bois par an

et génère 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Depuis quelques mois, elle produit également du bois compressé et des granu-lés, destinés au chauffage.

• Spécialisée dans le domaine des pièces sur mesure en matériaux nobles, Atim, située à La Biolle, va réaliser à la fi n de l’année 80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Une belle réussite car la situation était exactement inverse il y a cinq ans. Ses produits sont destinés à des industries ou des professionnels de la déco-ration. Atim, qui travaille principalement sur la région Provence Alpes Côte d’Azur, vient tout juste d’être invitée aux journées du Cern, preuve de la place prépondérante que cette petite entreprise savoyarde a désormais sur le marché français.

• La CCI Savoie, l’UCA et Environnement Savoie ont effectué un sondage pour cerner la quantité et la qualité des déchets émis par les entreprises localisées en milieu urbain. Diffusé via Partenaires Savoie, le question-naire a été retourné par 267 personnes. 32 % des réponses ont soulevé le problème du stockage des palettes, celui des produits chimiques non repris ou encore la fréquence de ramassage des déchets, jugée trop faible. Les trois partenaires de l’enquête vont pouvoir

mettre à profi t les enseignements tirés de l’enquête, pour permettre de mieux répondre aux problématiques des chefs d’entreprises.

• Aixam-Mega confi rme sa place de leader de la voiture sans permis. L’entreprise, implantée sur les sites d’Aix-les-Bains et Chanas, en Isère, a réalisé en 2003 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle possède 40 % de part de marché et compte 600 distributeurs en Europe. 180 employés travaillent sur les deux sites de l’entreprise. Actuellement les jeunes Romains s’arrachent les derniers modèles de la marque savoyarde, grâce au relooking opéré, une meilleure motorisation et un prix de revient au kilomètre toujours moins cher que les véhicules classiques. ■

• En 1905 était construit à Ugine le premier four à sole chauffante de Savoie, acte de naissance de l’industrie électrométallurgique. Un siècle plus tard, l’activité fait plus que se maintenir à Ugine, où des leaders mondiaux sont encore implantés, à l’image de Cezus et Timet.

• Abeol, implantée à Méry, propose une alarme de piscine révolutionnaire, basée sur la tech-nologie d’écoute et d’analyse qui équipe les sous-marins français. Cette innovation est une prouesse unique en Europe. L’entreprise mérolaine produit également tous types d’alarmes ainsi que des fi lets de sécurité. Abeol prévoit de doubler son chiffre d’affaires cette année, pour arriver à 2 millions d’euros.

• Loïc Landré, étudiant à l’ESC Chambéry, remporte le concours « Petit Poucet inno-vation ». Le jeune entrepreneur a créé Eris Communication, entreprise évoluant dans le domaine du centre de contacts multimédia. Cette année, tout en poursuivant ses études, Loïc Landré va développer l’aspect marketing et commercial de sa petite entreprise.

• La vallée de la Maurienne se dote d’un pro-gramme de requalification pour effacer les stigmates d’un important passé industriel. Sept friches industrielles sont concernées, de Modane à Aiton. À terme, après 25 mil-lions d’euros de travaux, 25 hectares seront commercialisables pour l’accueil de nouvelles activités.

• Le 1er avril, la société Accel commercialise un original porte-pinceau. En forme de homard, le petit outil en plastique orange fait un tabac dans les grandes surfaces de matériel de bri-colage. Créée en 1998, la société chambé-rienne poursuit son développement en s’atta-quant à des niches laissées en friches par les industriels du bricolage : le petit outillage. ■

RETROSPECTIVE 2004

RETROSPECTIVE 2005

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 19

Les dossiers de

Groupe

Phot

os :

Juic

e Im

ages

- PH

B.cz

01 • B01 • B01 • elley / Culoz / DIvonne / FeRney-lA-PoToTo eRIe / FeRney Cney Cney enTRe/ GeX / ST-GenIS-PouIlly / 38 • CReMIeu / ST-JeAn-De-MoIRAnS / TullInS / ST-ClAIR-De-lA-TouR / voIRon / 73 • AlBeRTvIlle / GReSy-SuR-AIX / MouTIeRS / ST-JeAn-De-MAuRIenne / ST-JeoIRe-PRIeuRe/ uGIne / lA RoCHeTTe / 74 • AnneCy-le-vIeuX / CHAMonIX / CRuSeIlleS / DouvAIouvAIouv ne / FAve / FAve / FA RGeS / GRoISy / lA RoCHe-SuR-FoRon/ ST-JulIen-en-GenevoIS / SevRIeR / SeynoD / SeySSel / THoneS / THonon-leS-BAInS / CluSeS / MARGenCel.

Déjà engagé en faveur des Produits Régionaux depuis près de 50 ans, le groupe Provencia va encore plus loin dans sa démarche de promotion de la qualité de proximité en valorisant aussi les produits locaux, sous le nom « Notre Sélection locale » !

Qu’est-ce qu’un produit local ?Pour le groupe Provencia, « produit local » a vraiment du sens. Il s’agit d’un produit d’exception fabriqué par un petit producteur situé directement à proximité du point de vente.

« Notre sélection locale »Véritables coups de cœur, les produits estampillés « Sélection locale » sont rigoureusement choisis par un professionnel du groupe qui va à la rencontre des petits producteurs et goûte les produits.Seuls les meilleurs sont sélectionnés et proposés en exclusivité dans les rayons de 1 ou 2 des magasins Carrefour et Carrefour Market du groupe Provencia.

à goûter sans plus attendre !à goûter sans plus attendre !à

La qualité oui, mais de proximité !

Suivez ce logo pour retrouverles Produits locaux en rayons !

Les dossiers de

Les dossiers de

Alpespace « ne connaît pas la crise pour le moment ; l’année 2012 a vu la livrai-son de quatre bâtiments tertiaires, por-

tés directement par le syndicat mixte gestion-naire du parc : trois hôtels d’entreprises pour une surface totale de 4000 m2 et la pépinière d’entreprises d’une surface de 1200 m2. » Béatrice Santais, maire de Montmélian, présidente du syndicat mixte d’Alpespace, tenait ces propos le 7 janvier, lors de la céré-monie des vœux à la population. Elle aurait pu ajouter que 2013 pourrait être l’occasion de célébrer le 40e anniversaire de l’originale démarche de Roger Rinchet pour la création du parc.« Quand je suis devenu maire, Montmélian était en plein développement. L’industrie avait des besoins. Il fallait construire des logements et des infrastructures. J’aurais pu me débrouil-ler seul, en accueillant les entreprises et en laissant les communes voisines assumer le logement et les services », se souvient l’ancien maire, père de Béatrice Santais, qui fut aussi membre de la commission économique du Sénat.Conscient que les terrains disponibles sur sa commune ne sont pas idéalement placés pour accueillir toutes les entreprises, Roger Rinchet choisit une autre voie. Originale pour l’époque. Celle de l’intercommunalité. « Je suis monté au sommet du canton et j’ai observé pour imaginer l’endroit idéal pouvant accueillir un parc d’activités », rappelle l’ancien élu. De là-haut, il identifi e la plaine de Grande île. Une plaine immense, située au croise-ment des différentes voies de communica-tion, occupée par une porcherie, un cimetière automobile et des dizaines d’hectares de champs.

Les terrains en question sont situés sur les territoires de Francin et de Sainte-Hélène-du-Lac. « C’était vraiment nouveau. Il fallait expliquer, discuter, convaincre. Imaginez : Montmélian chef-lieu de canton qui proposait de créer un parc d’activités sur des terrains ne lui appartenant pas », résume l’ancien maire.Il lui faudra deux ans pour emporter l’adhé-sion de l’ensemble des conseils municipaux et entamer les négociations pour les acqui-sitions foncières. Et c’est à des milliers de kilomètres de la Savoie, que Roger Rinchet est allé chercher le modèle et le nom du futur Alpespace. Aux États-Unis, où vivait l’un de ses fi ls, l’élu Savoyard découvre des entreprises implantées au cœur d’espaces verts et desservies par de grandes avenues. Quand il interroge ses hôtes sur les mon-tagnes françaises, c’est le mot « Alpes » qui revient le plus souvent. Des semaines et des pages noircies plus tard, le terme Alpespace apparaîtra, contraction des mots « Alpes » et « Espace » que ses contacts étrangers n’ont aucun mal à mémoriser. Bien né. Bien imaginé. Alpespace aura pour-tant du mal à trouver son rythme de croi-sière. Le développement sera ralenti par la crise post-Jeux olympiques d’Albertville, par une gouvernance diffi cile à mettre en place après l’entrée du Conseil général dans le tour de table et par le projet de liaison à grande vitesse Lyon – Turin. Entre 1991 et 1998, les projets d’implantation ont tous été bloqués car Alpespace se trouvait sur les premières hypothèses de tracés de la future liaison internationale.De cette époque de « pionniers », Roger Rinchet ne veut retenir que les aspects positifs. L’engin de terrassement acheté par

la commune pour faire baisser le coût des aménagements. L’ingénieure que la direction départementale de l’Equipement accepte de détacher pour accompagner le déve-loppement. Les milliers de fl eurs plantées avant même l’implantation des entreprises. « Certains ont dû me prendre pour un fou, mais l’installation des premières entreprises a crédibilisé la démarche », estime l’ancien maire, qui passait chaque jour dans le parc, Noël et jours fériés compris. « Le meilleur des directeurs ne peut rien, s’il n’y a pas la volonté politique. Il faut que les élus se mouillent pour le développement économique du territoire. C’était nouveau, je comprends que certains habitants n’aient pas compris. Mais, maintenant, tous reconnaissent qu’il fallait avoir du nez pour imaginer cette forme d’intercommunalité. » ■

ROGER RINCHET QUE LES ELUS SE MOUILLENT POUR

LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUELes faits Elu maire de Montmélian en 1973, Roger Rinchet s’est immédiatement

posé la question du développement économique de sa commune. De sa réfl exion est né le parc intercommunal Alpespace. Un modèle de réussite qui pourrait passer le cap des 140 entreprises et 2000 emplois en 2013.

Roger Rinchet.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 21

Les dossiers de

Les dossiers de

• La Société des Eaux d’Aix-les-Bains a créé il y a quelques mois une nouvelle bouteille, d’une contenance d’un litre. Elle profite de cette nouveauté pour redonner un coup de jeune à son image marketing, avec un logo repensé et des couleurs épurées. L’entreprise, dont les bouteilles sont distribuées via le réseau Intermarché emploie 30 salariés dans son usine de Grésy-sur-Aix.

• Leader mondial dans la conception et la fabri-cation d’outils coupants, le groupe Tivoly innove avec un nouveau foret révolutionnaire, le TZX Flam. Le foret est recouvert d’un revêtement thermique, qui repousse les phénomènes habituels de dégradation (abrasion, oxydation, frottement). Implanté à Tours-en-Savoie, le groupe a réalisé en 2005 69,4 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit une progression de presque 10 %.

• Brossette BTI inaugure une nouvelle pla-teforme à La Motte-Servolex. L’entreprise savoyarde, spécialisée dans le négoce de matériaux de construction, dispose ainsi d’une surface de stockage de 16 000 m2 et d’une salle d’exposition de 700 m2. Elle est présente sur les deux Savoie et l’Isère, pour un chiffre d’affaires total de 50 millions d’euros.

• La Compagnie industrielle d’applications thermiques (Ciat) lance une nouvelle géné-ration de pompes à chaleur. Son produit « Auréa 2 » sera fabriqué sur le site de Serrières-en-Chautagne. Leader en France dans ce domaine, CIAT met ainsi au point un produit élégant, peu encombrant, et qui peut suivant les saisons, réchauffer ou rafraichir l’atmosphère de la maison.

• Jean Lain Automobiles fête ses quarante années d’existence dans le secteur. Fondée en 1966, l’entreprise compte 19 conces-sions dans les deux Savoie, 3 centres de location, 600 collaborateurs et 10 000 véhi-cules neufs ou d’occasion vendus chaque année. ■

RETROSPECTIVE 2006

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10022

Les dossiers de

Les dossiers de

• Free Presse glisse sur la vague du succès. La petite entreprise de presse gratuite pour-suit son développement et gère désormais la réalisation de neuf titres. Parmi les plus connus : Ski Time, qui se décline également au snowboard ou au surf. Le dirigeant de l’entreprise, Claude Borrani, annonce la créa-tion de Presse Time, une société de commu-nication éditoriale qui ciblera les marques et les stations.

• Guichon Valves, société aixoise spécialisée dans la conception et la production d’éléments de robinetterie industrielle, se développe en Chine. L’entreprise inaugure une nouvelle unité de production à Shangaï. La Chine n’est pas un pays inconnu pour Guichon Vales, qui y réalise déjà 25 % de son activité.

• SavoiExpo vise les sommets. L’association annonce la construction d’un nouveau hall de 2700 m2 pour optimiser l’accueil d’évé-nements (salons, foires...). SavoiExpo, orga-nisateur de la Foire de Savoie, dont la prési-dence d’honneur reviendra à la Chambre de commerce et d’industrie, se lance également dans l’activité « prestataire ». En complément de l’accueil d’événements, l’association pourra aussi aider à bâtir tout événement par le prêt de matériel.

• Maurice et Didier Roussey, dirigeants de l’entreprise familiale, modernisent la tradition-nelle trancheuse à jambons. Ils créent le Lago, un prototype tout inox, entièrement étanche et lavable à la douchette, sans démontage. Un réel gain de temps pour les professionnels des métiers de bouche. Pour être créé, le Lago a bénéfi cié du programme innovation de la CCI Savoie.

• La fi lière bois s’organise en Savoie. Vingt-et-une entreprises sont présentes à l’occa-sion du salon européen du bois. À l’échelle départementale, le secteur est « boosté » par un plan de développement, adopté par le Conseil général de Savoie. La réalisation de chaufferies individuelles et collectives, alimentées au bois est l’un des axes forts de ce plan, visant à organiser la cinquantaine de métiers que compte le secteur.

• Rassembler les offres et les demandes d’em-plois des saisonniers. Tel est l’objectif de www.saisonsite.com, un site Internet créé par Anaïs Briend. La plateforme permet aux saisonniers de déposer leur CV et de consulter les offres disponibles. Un annuaire de services et de petites annonces complète les offres du site. À terme, Anaïs Briend espère faire de www.saisonsite.com le point de ralliement de tous les saisonniers.

• Cinq ans après sa reprise par l’entreprise Routin, la brasserie des Cimes réalise son pre-mier exercice bénéfi ciaire. De quoi donner des ambitions à l’entreprise aixoise qui souhaite à présent s’ancrer en Savoie. Première action : le rachat par la brasserie de ses locaux. Autre idée pour développer la présence de la marque : conquérir les tables des cafés, hôtels et restaurants savoyards.

• Akros se lance dans l’aventure allemande. En rachetant la société Henschel, Akros, entreprise chambérienne spécialisée dans la construction et la commercialisation d’équi-pements destinés au recyclage des déchets métalliques, poursuit son développement international. Avec plus de 1000 machines installées dans le monde, Akros se posi-tionne comme l’un des leaders du marché international.

• Savoie Technolac a vingt ans. Le technopôle, vitrine de l’innovation dans les Alpes, souhaite à présent se développer à l’échelle euro-péenne, annonce son président, Jean-Pierre Vial. Autre ambition : attirer les entreprises spécialisées dans les énergies de demain en s’appuyant sur les locomotives du parc d’activités savoyard, tel que l’INES.

• Garin veut (re)devenir un acteur culturel de Chambéry. Son nouveau repreneur, Didier Fantin, explique sa stratégie pour positionner la librairie historique chambérienne : conseil aux clients, collaboration avec le milieu sco-laire, participation et création d’événements littéraires (festivals, concours...). Le tout dans un contexte d’annonce d’arrivée de la Fnac à Chambéry.

• Transrol, concepteur et fabricant de ver-rins électromécaniques, dont le siège est à Chambéry, investit deux millions d’euros

pour moderniser sept lignes de production. L’entreprise savoyarde prépare l’installation de futures machines, prévue en 2008, afi n de poursuivre son développement à l’étranger.

• La commission départementale valide l’autorisation de l’implantation d’un cinéma dans le futur centre commercial des Halles de Chambéry. Le nouvel établissement proposera dix salles, soit près de 1 700 fauteuils. De quoi apporter un volet « loisirs » à cet îlot com-mercial qui sera composé de commerces de vêtements et de biens culturels. Les premiers travaux sont prévus pour le printemps 2008.

• Génération 5, entreprise chambérienne spé-cialisée dans les produits éducatifs, lance un nouveau produit : un DVD éducatif interactif. Destiné aux enfants, ce DVD propose des exercices et une aide pédagogique. L’enfant peut jouer, apprendre et vérifi er ses résultats en se servant de la télécommande du lecteur DVD.

• Le casino New Castel investit. Basé à Challes-les-Eaux, l’établissement a créé 613 m2 d’espaces ludiques et colorés répartis sur trois niveaux. Au total, ce sont 400 m2 destinés aux jeux qui ont été mis en place pour étoffer l’offre. La stratégie semble payer : en un an, le New Castel a enregistré une croissance de 10 %. ■

RETROSPECTIVE 2007

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 23

Les dossiers de

Les dossiers de

Les dossiers de

Ingénieur brillant, le chimiste suisse Paul Girod avait à peine vingt ans quand il a mis au point ses premières inventions,

devenant l’un des pionniers de l’électro-métallurgie des ferro-alliages et de l’acier. À l’époque, il a choisi de s’installer à Ugine pour profi ter de la « houille blanche », l’éner-gie électrique produite par les barrages situés au-dessus de la ville. Un siècle plus tard, Ugitech, leader mondial de la produc-tion d’aciers spéciaux, demeure fi dèle à la Savoie. « Nous avons une responsabilité ici. Il y a un vrai partenariat entre la ville d’Ugine et nous et une vraie compréhension de nos contraintes par la ville, le département et la région. Nous le faisons avec fi erté. Et c’est une force que d’être ici. La Savoie est attractive. Les gens aiment vivre ici, ce qui facilite le recrutement », assure Patrick Lamarque d’Arrouzat.Si la proximité avec les barrages n’est plus un argument industriel, le directeur général d’Ugitech estime que les challenges sont nombreux pour assurer la pérennité d’un site industriel en Savoie. « Nous sommes influencés par des facteurs extérieurs, comme l’innovation et la fl exibilité, car le marché fl uctue très vite. Le monde va vite. Nous devons nous adapter. Voilà le vrai chal-lenge, plutôt que la localisation du site de production. Nous devons rester optimistes, car nous avons des arguments à faire valoir, en Savoie, en France. Travaillons pour que nos entreprises restent à un bon niveau », milite Patrick Lamarque d’Arrouzat.Quelques mois après son arrivée à la tête d’Ugitech, le nouveau directeur général a dû piloter l’entreprise au cœur d’une crise

fi nancière et économique mondiale. Le coup a été rude. Les effectifs ont été réduits pour passer l’année 2009. « La stratégie de “sur-vie”, basée sur l’innovation, adoptée pendant la crise a payé. Elle est devenue une stratégie durable. Dans un contexte plutôt morose, nous tirons notre épingle du jeu. Nous avons une croissance correcte en volume et nous progressons sur des marchés très tech-niques, comme le médical, l’aéronautique, l’automobile. Notre avenir passe par l’inno-vation. C’est désormais le levier numéro 1 de notre différenciation, car, si nous demeurons leaders en volume, nous sommes talonnés par des producteurs chinois et indiens », explique Patrick Lamarque d’Arrouzat.La société Ugitech, fi liale d’un groupe côté en bourse, dévoilera les résultats de l’année 2012 dans quelques semaines seulement. Mais la croissance constatée en 2010 et 2011 devrait de nouveau être au rendez-vous. Pour accompagner ces progrès, l’en-treprise renforcera ses effectifs. « En 2012, nous avons embauché environ cinquante personnes ; des intérimaires travaillant déjà chez nous. En 2013, le nombre d’em-bauches sera le même. Des intérimaires se verront proposer des contrats à durée indéterminée et nous recruterons aussi à l’extérieur de nouvelles compétences, dans l’électromécanique notamment, car nos métiers changent », constate le directeur général d’Ugitech.En 2009, pour faire face à la crise, l’entre-prise avait supprimé près de 200 postes, essentiellement dans des services de struc-ture, pas en lien direct avec la production. Depuis 2010, les embauches concernent

essentiellement l’outil de production. En 2013, la tendance sera la même. Pour inté-resser de nouveaux marchés, de nouveaux clients, Ugitech mise sur la qualité de ses produits. Si le volume global des aciers ugi-nois ne devrait pas progresser outre mesure, leurs destinations pourraient changer. « Les redéploiements géographiques seront importants, par exemple, en direction des États-Unis et des marchés asiatiques. Cette nouvelle diversité géographique complète la diversité technique d’Ugitech », explique Patrick Lamarque d’Arrouzat. ■

PATRICK LAMARQUE D'ARROUZAT TRAVAILLONS POUR QUE NOS

ENTREPRISES RESTENT A UN BON NIVEAU ENTREPRISES RESTENT A UN BON NIVEAU Les faits En 2008, la société Ugitech a célébré son 100e anniversaire. Quelques

semaines après la fête, Patrick Lamarque d’Arrouzat était nommé directeur général de l’entreprise, fi liale du groupe germano-suisse

Schmolz-Bickenbach. À Ugine, où travaillent 1600 des 2000 salariés d’Ugitech, il occupe le bureau, inchangé, du créateur des Forges et aciéries Paul Girod.

Patrick Lamarque d’Arrouzat.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 25

Les dossiers de

Bonnes pratiques

Critères de décision

Politique de formation

Inventions

Actions de prévention

Démarches innovantes

Idées

Réflexions

Tous acteurs du BTP ! Particulier, collectivité, promoteur, société civile, chef d'entreprises, artisan, architecte,ingénieur BTP, bureau d'études techniques, coordonnateur SPS, salarié, apprenti, compagnon, fournisseur…

Trophées Tous Concernés 2013 : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques mises en place au quotidien, récompensant ceux qui s'engagent à innover, développer et intégrer les notions de "santé-sécurité" sur les chantiers BTP de la Savoie. Partageons aujourd'hui, pour prévenir demain…

Informations et inscriptions sur

ACTEURS DU BTP, ACTEURS DU BTP, DISTINGUEZ-VOUS...

SANTÉ & SÉCURITÉ DANS LE BTP

www.tousconcernes.com

Particulier, collectivité, promoteur, société civile, chef d'entreprises, artisan, architecte,Particulier, collectivité, promoteur, société civile, chef d'entreprises, artisan, architecte,Particulier, collectivité, promoteur, société civile, chef d'entreprises, artisan, architecte,Particulier, collectivité, promoteur, société civile, chef d'entreprises, artisan, architecte,

TOUS CONCERNÉSTOUS CONCERNÉSPARTICIPEZ AUX 1ERS TROPHÉES

• WW

W.P

IXP

OC

KET

.TV

Les dossiers de

Les dossiers deLes dossiers deLes dossiers de

• L’activité hivernale de l’aéroport de Chambéry s’envole. En renforçant ses lignes à destina-tion de la Grande Bretagne (Angleterre et Ecosse) et en ouvrant cinq lignes vers la Scandinavie, le site savoyard enregistre une progression de 20 %. En une saison, l’aéro-port aura accueilli 240 000 passagers.

• Jean-Pierre Oliva est le nouveau président du Tribunal de commerce de Chambéry. Il succède à Philippe Piot, qui passe la main après qua-torze années de mandat. Jean-Pierre Oliva aura parmi ses priorités la prise en charge de la nouvelle compétence départementale du tribunal, voulue par le ministre de la Justice, Rachida Dati.

• Le site Internet www.chambe-aix.com veut s’ouvrir aux entreprises. La plateforme d’infor-mations pratiques veut proposer des encarts publicitaires et des articles sur les pages des commerces et des sociétés les plus visités. Le site recense en moyenne 2 000 visiteurs uniques par jour.

• Une nouvelle librairie à Chambéry. La société Atomics, spécialisée dans la vente de BD et mangas ouvre ses portes faubourg Montmélian. Son dirigeant, Olivier Guay, pas-sionné de bandes dessinées, a décidé de se lancer, quitte à abandonner son métier de géomètre. La librairie Atomics proposera éga-lement à la vente des Comics, ces célèbres BD centrées sur les super héros (Batman, Spiderman, etc.)

• Hélidrone mise sur le futur. L’entreprise basée à Aime réalise des photos aériennes grâce... à un drone radiocommandé. La précision de guidage du drone complète la technologie des caméras embarquées pour réaliser des tirages à défi nition de haute qualité. Un envol technologique qui positionne l’entreprise parmi les plus avancées du secteur.

• Capter l’attention par la télévision, des tou-ristes qui patientent au pied des remontées mécaniques. C’est le concept lancé par TV Ski, initié pour la première fois cette saison dans la station de Méribel. Sur les écrans

seront diffusés des messages publici-taires, ainsi que des informations pratiques (conditions d’enneigement, informations en permanence...)

• Le casino Grand cercle accueillera en octobre la première édition du salon du chocolat des pays de Savoie. Ce nouvel événement grand public accueillera des artisans patissiers-chocolatiers, des glaciers, un torréfacteur, et proposera bien entendu de nombreuses animations et dégustations de chocolats.

• Cet été aura lieu la première édition du Solar Event : un événement grand public dédié au solaire et aux nouvelles énergies. Des confé-rences, des animations ludiques pour les plus jeunes et même des courses de voi-tures solaires rythmeront ces trois jours de fête. Le premier Solar Event aura lieu à Savoie Technolac. ■

• Décilab mise sur le haut de gamme. L’entreprise savoyarde, spécialiste de la pose de fi lms anti chaleur, souhaite se démarquer de la concurrence. Elle propose des pro-duits de qualité et mise sur l’esthétisme des fi lms pour se positionner sur un marché haut de gamme. Une stratégie qui convainc les grandes entreprises et les sociétés travaillant dans des locaux à grandes surfaces.

• ABC agencement diversifi e ses activités. Après l’agencement de magasins, l’entreprise dirigée par Vincent Duchâteau fabrique et commercia-lise des cuisines moyenne et haut de gamme. Une autre unité, ABC usinage, pour dévelop-per la sous-traitance, est également en cours de création.

• Transformer ses déchets en énergie. Tel est le projet de Nicolas Rousselon, fondateur de l’entreprise Alpes Biotech, installée à Savoie Technolac. Les laiteries, caves et brasseries sont les premiers clients d’Alpes Biotech, qui créera du biogaz à partir des déchets produits

par les entreprises, et les transformera ainsi en source de chaleur.

• Manéo Gestion est une nouvelle entreprise au service... des entreprises. Gérée par deux femmes, la société propose aux petites entreprises artisanales ou commerciales de prendre en charge les tâches administratives de secrétariat et de gestion. Au-delà de ces missions, Manéo Gestion souhaite également développer une activité de conseils pour « ras-surer les patrons ».

• Spécialiste du transport de VIP, la société Aix’Cellence mise également sur l’international. Ne voulant pas se cantonner au transport de clients Russes ou Américains vers les sta-tions, le dirigeant d’Aix’Cellence se diversifi e en organisant des balades à l’autre bout du monde, comme sur l’Atlas oriental, la première destination créée.

• Après vingt ans passés dans les ressources humaines, Philippe Laurent créé sa propre

structure : Avenir Pro, un cabinet de recrutement installé à Saint-Alban-Leysse. S’adressant aux TPE et PME, Philippe Laurent souhaite s’adapter à l’environnement de ses clients et garder un côté « artisan » en apportant des conseils personnalisés.

• L’entreprise de production de pâtisseries fraîches destinées à la grande distribution, Patiprestige, s’installe à Alpespace. 5,5 millions d’euros ont été investis pour la construction d’un nouveau bâtiment de 3 800 m2. Des techniques modernes seront notamment utili-sées pour optimiser la consommation d’éner-gie. Grâce à cet investissement, Patiprestige espère doubler sa capacité de production.

• Un nouvel actionnaire pour Alpina Savoie. Après une période diffi cile marquée par une procédure de sauvegarde, le groupe savoyard, installé à Chambéry, a été repris par le groupe agroalimentaire Galapagos. Un plan industriel et commercial a été présenté et validé par le Tribunal de commerce de Chambéry. ■

RETROSPECTIVE 2008

RETROSPECTIVE 2009

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 27

Les dossiers de

Les dossiers de

• Une activité en baisse, mais une saison malgré tout satisfaisante. Voici les résultats de l’enquête menée par la CCI Savoie sur l’activité des hôtels des stations de montagne pour la saison hivernale. La restriction des budgets vacances des touristes est la princi-pale raison de cette baisse d’activité.

• Jérémy et Benoît Dupras créent Savoie Saveurs à Apremont. Leur idée : proposer aux particuliers le meilleur des produits locaux et toutes les saveurs des produits savoyards. Pommes, crozets, biscuits, vins... Une large sélection de produits du terroir est proposée, en plus de soirées thématiques et de balades dans les vignes... pour mieux faire connaître un territoire gourmand.

• La société motterraine Next One signe un contrat d’affi chage avec le palais omnisport de Paris-Bercy. Un joli coup pour cette société d’affi chage. Le dispositif déployé dans la salle

parisienne comprend 350 panneaux installés dans les toilettes du complexe. 18 000 per-sonnes pourront être touchées par les mes-sages qui seront affi chés.

• Tagg Informatique confirme son position-nement de leader national dans l’impression numérique. L’entreprise savoyarde, basée à Albens, boucle son projet baptisé Impika, avec la mise en route d’une imprimante révolutionnaire par la vitesse de son débit : l’Iprint 125 Impika, l’imprimante la plus rapide du monde.

• Et si quelqu’un cherchait pour vous le bien immobilier de vos rêves ? C’est ce que pro-pose Jocelyne Marrec en créant la société Infi nid, installée à Chambéry. Son créneau : porter le projet jusqu’à la signature en ciblant les attentes de ses clients et en ne travaillant que sur cinq demandes à la fois afi n d’opti-miser son effi cacité.

• Ibis Chambéry s’engage pour l’environne-ment. Après avoir obtenu un label qualité pour la gestion de son hôtel, l’établissement chambérien du groupe Accor entame une démarche de préservation de l’environne-ment. La mise en place de conteneurs spé-cifi ques pour le tri de déchets et la pose de panneaux solaires font notamment partie du projet de l’hôtel.

• L’enseigne Alexander Park remplace Novotel à Chambéry. Désormais aux mains d’entre-preneurs savoyards, l’établissement Best Western veut profi ter de sa situation (entre autoroute et ville de Chambéry) pour se faire un nom et accueillir des événements et des séminaires. Le groupe a investi quatre millions d’euros pour transformer l’ancien Novotel. ■

RETROSPECTIVE 2010

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10028

Les dossiers de

Les dossiers de

• René Chevalier est le nouveau président de la Chambre de commerce et de l’industrie de la Savoie. Ses défi s : renforcer la proximité avec les territoires, la création d’une commission tourisme, la réforme du statut du groupe ESC Chambéry Savoie et la place de la Savoie au sein de la région Rhône-Alpes.

• France Neige international, association implantée à Alpespace et spécialisée dans la promotion du savoir-faire français en matière d’aménagement de la montagne, poursuit son développement à l’international. Sous la présidence de Xavier Dullin, l’association, qui regroupe une cinquantaine d’entreprises, accueille à Paris et au Conseil général de la Savoie une délégation russe pour la prépara-tion des futurs Jeux olympiques de 2014 de Sotchi.

• Pour afficher leur image et leurs valeurs, les entreprises peaufi nent leur communica-tion, jusqu’à leur accueil téléphonique. Martin Meunier a créé la société Histoire d’un son, installée à Savoie Technolac, spécialisée dans la stratégie d’accueil téléphonique. Entre musique adaptée, logo sonore ou mise en scène pour faire patienter une personne à l’autre bout du fi l, toutes les stratégies sont possibles pour les entreprises qui souhaitent soigner leur contact.

• Un nouveau départ pour l’hôtel du Poète. Après une période sombre marquée par un redressement judiciaire, l’établissement situé au bord du lac du Bourget à Tresserve a investi pour repartir de zéro : rénovation de l’hôtel et lancement d’un service de restau-ration rapide, nommé Aquabeach, sont les grandes nouveautés.

• Des entrepreneurs légendaires. C’est le thème de l’exposition organisée par la com-mission Economie, Culture et Créativité de la CCI Savoie. Une centaine d’images d’entre-preneurs et des portraits photos de chefs d’entreprises savoyards à découvrir durant l’automne dans les locaux de la CCI Savoie.

• 123Savoie.com mise sur le local. Le site Internet d’actualité locale annonce 10 000 visiteurs uniques par jour. L’opportunité pour les annonceurs de com-muniquer en local, sur une vitrine web de l’actualité savoyarde, en profitant des for-mules mises en place par le fondateur du site, Sergio Palumbo,

• La CCI Savoie appelle les entreprises du département à s’impliquer dans le développe-ment durable. La Chambre consulaire met en place un programme intitulé Cap RSE, afi n de guider les entreprises dans leur stratégie d’ef-fi cacité énergétique. La démarche comprend

un état des lieux des actions menées, un plan d’action et un accompagnement.

• La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie s’implique pour l’activité touristique. Elle est signataire d’une convention ras-semblant également la CCI Haute-Savoie et l’organisme de promotion touristique Savoie Mont-Blanc tourisme. Cette convention prévoit la professionnalisation des actions touristiques, des actions de communication et la création d’outils d’observation et de prospective pour les professionnels.

• Les transports Pedretti s’engagent pour moins de CO2. La société savoyarde signe la charte d’engagement volontaire pour la réduction des émissions de CO2 dans le transport routier de marchandises. L’initiative a été lancée par le ministère de l’Ecologie, en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’envi-ronnement et de la maîtrise des énergies) et la DREAL (Direction régionale de l’environne-ment, de l’aménagement et du logement).

• Commerçant à Aime depuis 1981, Philippe Gal décroche le prix de portraitiste de France. Une reconnaissance pour ce photographe pro-fessionnel, actif depuis trente ans et impliqué dans la défense du commerce local. Philippe Gal participait pour la première fois à ce concours national. ■

RETROSPECTIVE 2011

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 29

Les dossiers de

Les dossiers de

• France Neige International (FNI) et le Cluster des industries de la montagne (CIM) fusionnent. Il s’agit de créer un portail unique d’accès aux savoir-faire des entreprises françaises de l’aménagement et du développement de la montagne. Xavier Gallot-Lavallée devient pré-sident exécutif du nouveau Cluster Montagne. Xavier Dullin devient président délégué aux relations institutionnelles.

• Les premiers Mercure d’or de Savoie, organi-sés dans le cadre de l’opération Passion com-merce, récompensent M. et Mme Botti, gérants de la boutique Val Fruits, à Chambéry. Le trophée de cette première édition du Mercure d’or leur a été remis par René Chevalier, durant le 37e challenge du commerce et des services, tenu à Paris.

• Quatorze entreprises mauriennaises se lancent dans la professionnalisation de leurs points de vente. Une démarche soutenue par

la CCI Savoie et qui allie conseils et forma-tions pour améliorer l’accueil et le service client. Une évaluation est par la suite réalisée pour tester la réussite du dispositif.

• L’Astrée fait peau neuve. Après près d’un an de travaux de rénovation, le cinéma du centre-ville de Chambéry rouvre ses portes et salles de cinéma entièrement équipées par les nouvelles technologies : écrans numé-riques, son de qualité, nouveaux fauteuils, réaménagement de l’entrée. Chaque année, l’Astrée accueille 115 000 spectateurs.

• Le nouveau cinéma Pathé ouvre ses portes aux halles de Chambéry. Dernier commerce attendu dans l’îlot commercial, le cinéma propose dix salles et près de 1 700 places. L’établissement, qui se revendique être « le plus moderne de France » est inauguré par Jérôme Seydoux, co-président du groupe Pathé.

• Routin change de main. Soixante-quatorze ans après l’arrivée de la famille Clochet, le sirotier chambérien est racheté par un fonds d’investissement régional : CM-CIC. Un nou-veau PDG est nommé en la personne d’Oli-vier Lecoeur. Si le patron a changé, l’entre-prise souhaite garder toutes ses ambitions et veut s’intéresser au marché américain pour exporter ses sirops.

• La CCI Savoie est certifi ée ISO 14001 pour sa démarche de mise en place d’un système de management de l’environnement. Un travail de neuf mois qui permet à la chambre consu-laire d’être la première CCI de Rhône-Alpes à bénéfi cier de cette certifi cation. La CCI Savoie souhaite continuer son investissement pour améliorer ses performances énergétiques et annonce le lancement d’une étude sur son bilan carbone. ■

RETROSPECTIVE 2012

CAPTATIONMULTI-CAMÉRAS

PRODUCTION VIDÉO POUR VOS SÉMINAIRES

FILMINSTITUTIONNEL

Agence de productionAudiovisuelle & Web tv.

80 rue Ambroise Croizat - Albertville Tel : 04.79.31.39.67. | www.defours.com

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10030

Les dossiers de

Les dossiers de

Quel regard portez-vous sur la manière dont ont évolué les fi nances des Départements depuis les premières lois de décentralisation ? Nous sommes trente ans après la décen-tralisation, 1982, et nous sommes à la veille de changements importants, que nous ne connaissons pas encore, puisque nous allons avoir une loi sur les collectivités locales qui, forcément impactera le Département, sur ses compétences et sur ses fi nancements. Mais, pour l’instant, nous n’avons d’informa-tions précises.

En trente ans, la Savoie a-t-elle bénéfi cié de l’autonomie que lui permettait la loi ?Pour résumer, nous avons eu une dizaine d’années (1982-1992) de mise en place de la décentralisation. Pendant la même période, à partir de 1987, nous avons eu la prépa-ration des Jeux olympiques d’hiver, avec un niveau très élevé d’investissements. Ensuite, nous avons eu une deuxième décennie (1992-2001) pendant laquelle nous avons eu une décélération de l’investissement. Ça ne veut pas dire qu’il n’y avait plus de projets, mais il fallait reconstituer des marges de manœuvre afi n de baisser notre endette-ment. Nous venons de terminer une décennie extrêmement faste, puisque nous avons eu à la fois la capacité d’investir et nous avons eu un volume absolument anormal de recettes fi scales, avec, de 2002 à 2008, des droits de mutation très importants du fait d’une forte activité immobilière en Savoie, à la fois en plaine et à la fois en station.

Depuis le début des années 2000, un effort important a été consacré à l’amélioration du réseau routier. Pourquoi ?Au-delà des travaux réguliers d’entretien et d’investissement, nous avons eu, à partir de 2001, le plan Qualité routes, qui concerne la Tarentaise, la Haute-Maurienne et le Val d’Arly, dans lequel étaient inscrits 260 mil-lions de travaux. C’était encore des francs à l’époque. Il y a eu des travaux de protection en Haute-Maurienne, la sécurisation des gorges de l’Arly, la déviation d’Albertville et les opérations au-delà de Moutiers : le viaduc de Centron, la déviation des Menuires, les tunnels d’accès à Tignes et Val-d’Isère avant les championnats du monde de ski de 2009.

Quelle est la situation actuelle ?Nous sommes dans un contexte totalement différent, puisque la plupart des routes sont devenues départementales. Ce qui reste à faire de ce plan doit être fait par l’État, sur des routes restées nationales : le double-ment du tunnel de Ponserand à Moûtiers, la sécurisation de la portion de RN90 entre Moûtiers et Pomblières-Saint-Marcel et les créneaux de dépassement entre Aime et Bourg-Saint-Maurice. Pour le Conseil géné-ral, le gros investissement du début de la nouvelle décennie concerne les travaux du tunnel du Chat.

Le Conseil général intervient sur des sujets variés, comme le logement.Les routes entrent dans les compétences du Département, le projet Grand lac est en partie

dans les compétences du Département. Avec le logement, nous ne sommes pas dans les compétences du Conseil général. Nous sommes parmi les départements enga-geant les sommes les plus importantes, au nombre d’habitants, dans ce domaine. Le plan Logement a permis d’injecter 60 mil-lions d’euros dans l’économie savoyarde, dans le logement social et dans le logement saisonnier.

Le Département fi nance aussi la construction des nouveaux bâtiments de l’Ines. Pourquoi ?Avec l’Ines (Institut national de l’énergie solaire), nous sommes totalement hors de nos compétences, mais nous aurons fi nancé, pour 20 millions d’euros, la construction des nouveaux bâtiments de l’Ines, car il nous semblait indispensable pour l’avenir de la Savoie que l’on favorise la recherche et le développement. De même, 104 millions d’eu-ros d’aides ont été versées aux communes et aux intercommunalités pour l’amélioration des réseaux d’eau et d’assainissement, pour un total de 630 millions d’euros de travaux générés. C’est absolument énorme. Ça fait vivre l’économie locale. Les appels d’offres de ces chantiers ne permettent pas la pré-férence locale, mais il n’empêche que cela donne du travail aux entreprises locales. ■

HERVE GAYMARD NOUS VENONS DE TERMINER

UNE DECENNIE EXTREMEMENT FASTE Les faits En 2012, le budget du Conseil général de la

Savoie était fi xé à 538 millions d’euros, dont 147 millions dédiés à l’investissement. Le Département est un acteur important de l’économie au coté de la CCI. Au-delà de ses compétences obligatoires : action sociale, collèges, routes... Entretien avec Hervé Gaymard, président du Conseil général.

Hervé Gaymard.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 31

Services

Un baromètre de l’économie localeFrédéric Mey, greffi er du tribunal de commerce de Chambéry l’affi rme : « Les données statistiques du tribunal de commerce sont un peu le baromètre de l’économie locale. » En Savoie, l’analyse des chiffres démontre que l’année 2012 a été diffi cile, mais « il demeure certains foyers de résistance, peut-être

annonciateurs dans plusieurs mois d’horizons meilleurs », selon Frédéric Mey.S’il n’atteint pas les niveaux records des années 1993 et 2009 (580), le nombre de procédures collectives est important (530 ; +12 % en un an). Les chiffres démontrent aussi que les entreprises en diffi culté en 2012 étaient de taille importante. Les procédures confi dentielles de prévention et les procédures collectives ont concerné 2314 emplois, soit une hausse de 66 % en un an (1395). Les transports, l’industrie, le bâtiment et le petit commerce sont les secteurs les plus touchés. « Dans les périodes sans croissance, beaucoup d’entreprises bénéfi ciant d’un plan de redressement ou de sauvegarde, alourdi par le passif à rembourser, ont du mal à respecter leur plan. C’est ainsi que, malheureusement, le tribunal a dû prononcer 51 résolutions du plan avec liquidation judiciaire en 2012 (+70 %). Malgré tout, grâce aux procédures de prévention et aux plans arrêtés, l’emploi de 540 salariés a pu être préservé au travers de 106 entreprises », explique Frédéric Mey.Dans ce contexte diffi cile, des motifs de satisfaction apparaissent : le nombre de formalités au registre du commerce et des sociétés progresse de 5 % (11 931), ainsi que le nombre d’immatriculation de sociétés commerciales, de 3 % (1 500).

En France, les tribunaux de commerce fonctionnent sur un modèle particu-lièrement ancien, s’appuyant sur des

juges consulaires, bénévoles, issus du milieu des entreprises. Un édit de Jacques de l’Hospital (novembre 1563) est considéré comme l’acte fondateur de la juridiction consulaire. Le 27 mai 1790, l’Assemblée nationale post-révolutionnaire a confi rmé ces « tribunaux particuliers pour juger des affaires commerciales ». 222 ans plus tard, alors que les questions de la validité des élections des juges, de l’installation de magistrats professionnels et d’une fonctionnarisation des greffes des tribunaux de commerce ont été posées, Jean-Pierre Oliva, au nom de ses pairs savoyards et français souhaite que : « cette institution perdure sans chan-gements notables dans ses fonctions, tout en continuant à s’améliorer. » Et de détailler les qualités de la justice commerciale, en

terme de délai de traitement des affaires, notamment. « La justice commerciale exerce une activité unique en matière de prévention des diffi cultés des entreprises. (...) La justice commerciale innove : elle a été à l’origine de l’évolution de la jurisprudence commerciale ou législative en contentieux, par exemple la révision de la clause pénale, l’évolution du droit des sociétés », rappelle Jean-Pierre Oliva. « La présence d’un magistrat profes-sionnel dans la composition du jugement n’est pas nécessaire dès lors que le procu-reur exerce sa mission. Cette présence aurait nécessairement comme conséquence immé-diate ou à terme de déresponsabiliser le juge, de le démotiver et de nuire par là même à la qualité de ses décisions. (...) Si l’expérience et la connaissance de l’entreprise ne devaient plus être considérées comme les qualités premières du juge de commerce alors il renoncerait. Le fonctionnement de la justice

commerciale serait ruiné. Ce serait déplorable pour tous. Les juges du commerce espèrent ardemment ne pas en arriver à pareille extré-mité », prévient le président du Tribunal de commerce de Chambéry. ■

Frédéric et Sophie Mey, greffiers associés.

Jean-Pierre Oliva.

Tribunal de commerce

Jean-Pierre Oliva défend les juges du commerce

Président du Tribunal de commerce de Chambéry, Jean-Pierre Oliva livre un impressionnant plaidoyer en faveur des juges consulaires. Durant l’année 2012, l’organisation actuelle de la justice commerciale française a, en effet, été remise en cause.

Les faits

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10032

Services

Selon un rythme immuable, cet honneur revient à l’institution tous les six ans. René Chevalier, président de la CCI

Savoie, succède ainsi à Bernadette Laclais, présidente d’honneur 2012 au nom de la ville de Chambéry.Accueilli par Bernard Sevez, président de SavoiExpo, vendredi 18 janvier, le président de la CCI Savoie a dévoilé le ton de sa prési-dence d’honneur dont le slogan sera « Savoie terre d’avenir ». Le premier rendez-vous est fi xé du vendredi 12 au lundi 15 avril, à l’occasion du salon Habitat et jardin. Les thèmes de la présence consulaire seront le développement durable et la responsabilité sociétale des entre-prises. Les équipes de la commission Tourisme de la Chambre de commerce et d’industrie de

la Savoie seront mises en avant lors du Salon alpin de l’hôtellerie et du tourisme, à Albertville, du vendredi 8 au lundi 11 novembre.Mais c’est lors de la Foire de Savoie, à Chambéry du samedi 14 au lundi 23 sep-tembre, que les équipes de la CCI déploieront le plus important dispositif. « Nous aurons un double message. Un à l’attention du grand public, pour expliquer ce qu’est une Chambre de commerce et d’industrie ; l’autre à l’atten-tion de nos ressortissants, en déplaçant la CCI Savoie hors les murs. Nos conseillers seront délocalisés sur la foire et des ateliers de travail seront organisés sur place », détaille René Chevalier.Les ateliers évolueront en fonction du pro-gramme de la foire : journée de la femme,

journée des enfants (apprentissage), journée de l’entreprise, journée des seniors (transmis-sion d’entreprise), etc.La CCI Savoie, qui était présente lors du work-shop Grand Ski (22 et 23 janvier), sera éga-lement actrice d’événements importants orga-nisés au parc des expositions de Chambéry, dont le salon AlpiPro (du 24 au 26 avril). ■

L’événement, organisé par la commission Économie Culture et Créativité, a permis à René Chevalier, président de la CCI

Savoie, de lancer un appel aux entreprises du département. « Nous sommes l’une des rares CCI de France à avoir une commission Économie Culture et Créativité. Les entreprises du CAC 40 ne sont pas les seules à pouvoir s’engager dans la culture. Les entreprises de Savoie, quelle que soit leur taille, peuvent se réu-nir autour de projets communs », explique-t-il.L’objectif de la commission, que préside Alain Morandina, épaulé par Sylviane Doise, chef de projet, est de favoriser les rencontres entre entreprises dans un cadre convivial et, d’autre part, de responsabiliser le milieu économique savoyard sur le rôle important qu’il a à jouer pour développer la culture.

Le soutien aux associations culturelles est possible à travers le mécénat. L’Orchestre des pays de Savoie est soutenu par sept entreprises réunies, depuis 2010, au sein du Club Amadeus, au côté des collectivités, dont l’Assemblée des pays de Savoie. « Le mécénat est absolument nécessaire actuelle-ment. L’Orchestre des pays de Savoie, c’est une équipe exceptionnelle. Il faut qu’il vive. Je n’en dirai pas plus », a conclu Jean-Loup Galland, conseiller général de Haute-Savoie, président de l’OPS.Créée en 2012, la commission Économie Culture et Créativité de la Chambre de com-merce et d’industrie travaille en partenariat avec Diapason, l’établissement départe-mental de développement des pratiques culturelles. Un groupe de travail, réunissant

des entrepreneurs et des acteurs culturels en Savoie, a été formé pour imaginer des bonnes pratiques applicables en entreprises. Lors de la Foire de Savoie (du 14 au 23 septembre), une exposition intitulée « Industrie et Culture » sera présentée sur le stand de la CCI Savoie. Il s’agit de photographies réalisées dans qua-torze entreprises du département. ■

René Chevalier, lors des vœux de SavoiExpo, le 18 janvier.

René Chevalier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, et Jean-Loup Galland, président de l’Orchestre des pays de Savoie.

La CCI présidente d’honneur des foires et salons de Savoie

Commission Economie Culture et Créativité

Les entreprises incitées à ouvrir leurs portes à la culture

La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie est la présidente d’honneur des foires et salons organisés par SavoiExpo en 2013.

Jeudi 17 janvier, près de 200 personnes ont assisté, à Aix-les-Bains, à un concert de l’Orchestre des pays de Savoie.

Les faits

Les faits

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 33

Services

Registre de suivi des déchetsQuelles sont les nouvelles obligations ?Depuis le 1er juillet 2012, le registre chronolo-gique de la production et de l’expédition des déchets dangereux (rendu obligatoire par le décret n° 2005-635 du 30 mai 2005 relatif au contrôle des circuits de traitement des déchets), est étendu à tous les déchets sortant de l’entreprise : tout exploitant d’établissement produisant ou expédiant des déchets a l’obli-gation réglementaire de tenir à jour un registre chronologique où sont consignés tous les déchets sortants (selon l’Arrêté du 29 février 2012, modifi é par l’Arrêté du 27 juillet 2012).Initialement réservé aux seuls déchets dan-gereux, ce nouveau registre appréhende une quantité beaucoup plus large de déchets qu’auparavant et s’applique désormais éga-lement aux déchets professionnels banals, à l’exception des déchets assimilés aux ordures

ménagères. En effet, l’arrêté du 29 février 2012 fi xant le contenu des registres mention-nés aux articles R. 541-43 et R. 541-46 du code de l’Environnement n’est pas applicable aux déchets « assimilés » à des déchets ménagers, c’est-à-dire pris en charge par le service public de gestion des déchets défi ni aux articles L. 2224-13 et L. 2224-14 du code général des Collectivités territoriales.Ce nouveau registre de suivi des déchets devra être conservé par l’entreprise pendant une durée d’au moins trois ans et être tenu à la disposition des autorités compétentes. Il peut prendre la forme d’un document papier ou informatique. ■

Des experts pour des solutions concrètes

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quoti-diennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la

Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie – ingénieurs, écono-mistes, conseillers – vous apportent des solutions.

Le levier de performance en temps de crise

Le disposit i f d’accompagnement « Commercial PME » est un nouveau produit proposé par la CCI Savoie. Il

s’inscrit dans le plan PME, lancé par la Région Rhône- Alpes dans le cadre de sa stratégie de développement économique et d’innovation 2011-2015.« Commercial PME » est un programme d’ac-compagnement sur mesure, qui dure de 6 à 12 mois, exclusivement centré sur les fonc-tions commerciales et marketing. Il s’articule autour de prestations de conseil réalisées par des experts, de formations et de séminaires d’échanges entre pairs. Il apporte : des outils pour faire évoluer l’entreprise, un accompa-gnement dans la mise en œuvre de plans d’actions, des aides fi nancières.La CCI Savoie est le référent de l’entreprise tout au long de l’accompagnement et est garante du bon déroulement des différentes étapes.« Commercial PME » s’adresse aux PME industrielles ayant une problématique d’ordre commercial ou marketing. Les thématiques traitées sont très larges.Le chef d’entreprise doit d’abord rencontrer un conseiller de la CCI Savoie pour formaliser son besoin et s’engager dans la démarche. Suite à un diagnostic approfondi de deux demi-jour-nées par le consultant expert, sélectionné en fonction de la problématique de l’entreprise, ce dernier proposera un plan d’actions et un accompagnement sur mesure, s’étalant entre 6 à12 mois, répartis sur : 10 demi-journées de conseil individuel ; 4 à 8 jours de formations collectives ; 3 séminaires d’échanges entre pairs avec les entreprises engagées sur le programme.La Région Rhône-Alpes, l’État et l’Union européenne (fonds FEDER) cofi nancent ce programme dans le cadre du plan PME et prennent en charge de 65 % à 70 % du coût réel.Commercial PME peut donc être proposé à l’entreprise à 1 977, 49 € HT pour le forfait conseil/ séminaire et 407,23 € net pour la par-tie formation. Le nombre de places est limité à 10 entreprises sur la Savoie sur 2013. ■

Urbanisme commercial

La CCI s’engage dans la stratégie de localisation du commerceLa Chambre de commerce et d’indus-

trie de la Savoie active un partenariat d’expertise avec les collectivités locales

concernant les décisions en matière d’urba-nisme commercial. Elle souhaite ainsi mainte-nir l’équilibre de répartition géographique des différentes formes de commerces, tout en s’adaptant aux besoins des consommateurs.Dans l’actualité du secteur, on relève que les récentes réformes législatives offrent la pos-sibilité aux DAC (Documents d’aménagement commercial) de mettre en place une stratégie de localisation du commerce. Ceci concerne le commerce de centre-ville et centre-bourg comme les ensembles commerciaux de périphérie.

Inscrite dans cette dynamique, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a choisi de s’investir sur chacun des sept territoires économiques du département, en partenariat avec les collectivités territoriales demandeuses. Métropole Savoie dispose désormais d’un document de planification commercial précis et incitatif en matière d’im-plantation commerciale. Pour l’Avant- pays savoyard, l’échéance se situe avant fi n 2013. Concernant la Tarentaise, les partenaires travaillent à une concrétisation pour 2014. ■

Renseignements : [email protected] ;Tel : 04 57 73 73 73.

Renseignements : Géraldine Vallier – [email protected]

Les faits

Renseignements : Eric Richard – [email protected]

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10034

Services

Le salon Grand Ski est l’occasion pour les professionnels de la montagne française de rencontrer des tour-opé-

rateurs et des agences de voyages. Cette année, ils étaient 470 représentant 49 pays. Le salon professionnel est organisé en une succession de rendez-vous individuels avec les 240 sociétés présentes. « L’objectif est d’accroître la fréquentation internationale dans les sept massifs français et, aussi, de faire progresser les dépenses durant les séjours en station », explique-t-on chez Atout France.La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie fi gurait parmi les partenaires engagés dans l’organisation de l’événement, au côté d’Atout France, de Rhône-Alpes tourisme, Savoie Mont-Blanc tourisme, Chambéry métropole, des vil les de Chambéry et

Aix-les-Bains, de la marque collective Savoie, de SavoiExpo et du Phare de Chambéry. Jean-Pierre Ruffi er, premier maire adjoint de Chambéry, a dit la « fi erté » de Chambéry d’accueillir le salon Grand ski. « Situé à 350 mètres d’altitude, Chambéry est une ville paradoxale. Elle travaille en direction du tourisme urbain, mais se met au service de la montagne. » La soirée de gala du salon a été l’occasion de découvrir la prestation des artistes de La Folie douce. Imaginé à Val d’Isère, par Luc Reversade, le concept de « clubbing » au pied des pistes, désor-mais présent à Val Thorens et à Méribel, se « délocalisait » pour la première fois hors des stations de Tarentaise, pour un show indoor de qualité. L’objectif étant, comme pour les autres entreprises présentes, de démontrer

le savoir-faire français, avec la possibilité de l’exporter dans des stations étrangères, pour une saison, ou une soirée. ■

Les activités visées par cette mise en conformité (loi du 27 juillet 2010) concernent les établissements de res-

tauration traditionnelle, les cafétérias et libres services, les entreprises de restauration rapide et de vente à emporter, les ventes de repas dans les structures mobiles, les salons de thé, les restaurants des hôtels, les fermes auberges, les traiteurs, les associations pré-parant régulièrement des repas.

Au sein de la structure de restauration, une personne au moins doit être formée (ne sont pas concernés les employés justifi ant de trois années d’expérience en tant que gestionnaire ou exploitant et qui font partie de l’établis-sement ou les personnes disposant d’un diplôme ou titre délivré à compter du 1er jan-vier 2006, dont la liste est défi nie par arrêté du 25 novembre 2011).Cette formation permet aux stagiaires d’at-teindre des objectifs concrets : Acquérir un niveau de connaissance suffi sant en hygiène alimentaire afi n de comprendre les dangers microbiologiques qui peuvent surgir en res-tauration ; S’informer des éléments essentiels de la réglementation ; Appliquer les bonnes pratiques de l’hygiène ; Appliquer les éléments du HACCP (Hazard Analysis Critical Control

Point), développés dans le « Guide des bonnes pratiques hygiéniques du restaura-teur » ; Appliquer les procédures de traçabilité.Cette formation, assurée par un professionnel, se déroule sur deux jours (14 h au total). Elle alterne théorie, mise en situation, tests, travail, etc. à partir des situations professionnelles des participants. Validée par une attestation, elle se déroule à la CCI Savoie et coûte 460 € TTC (prise en charge possible par les organismes pour lesquels les entreprises cotisent au titre de la formation). ■

Lors de la soirée de gala, mardi 22 janvier, René Chevalier, président de la CCI Savoie, et Jean-Sylvain Costerg, vice-président, au côté des autres partenaires de l’événement.

Salon Grand ski à Chambéry

Hygiène alimentaire dans la restauration

La CCI propose une formation rendue obligatoire par la loi

Mardi 22 et mercredi 23 janvier, Chambéry accueillait la 22e édition du salon professionnel Grand Ski. L’événement, imaginé par Atout France, l’agence de développement touristique de la France, se déroulera encore en Savoie en 2014 et en 2015.

La formation en hygiène alimentaire, proposée par la CCI Savoie, permet aux exploitants d’établissements de restauration commerciale de se mettre en conformité avec la régle-mentation en vigueur.

Les faits

Les faits

Programme de la formationRappel des règles de base en hygiène. Appropriation de la réglementation. Les bonnes pratiques d’hygiène. Exploitation du Guide des bonnes pratiques hygiéniques du restaurateur. Les procédures de traçabilité.

Renseignements : Gwénaël Servin – [email protected] Les dates : 26-27 mars ; 10-11 juin.

N° 100 - CCI 73 – partenaires savoie / 35

Services

Des démarches plus simplesAfi n de faciliter les démarches des entreprises au moment de verser la taxe d’apprentissage 2013, la CCI Savoie a développé différents services, dont une assistance téléphonique pour un appui personnalisé au calcul et à la répartition de la taxe, la prise en charge totale de votre dossier, la vérifi cation de votre déclaration au regard de la réglementation en vigueur, le respect de vos souhaits pour les affectations aux établissements scolaires, l’envoi du reçu libératoire attestant de l’exécution de votre obligation.Facilitaxe, outil du réseau CCI, simplifi e vos formalités. Les entreprises peuvent calculer, déclarer, répartir et payer directement leur taxe. Les cabinets comptables peuvent mettre à jour leur fi chier clients, saisir leurs déclarations, calculer leurs taxes de formation professionnelle continue et les transmettre à leurs clients par mail.Les écoles vérifi ent leur habilitation, consultent les versements des entreprises dès le mois de mars et impriment la liste des entreprises contributrices.

En 2012, la démarche commune à la CCI Savoie, la Chambre des métiers et de l’artisanat, la Fédération dépar-

tementale du BTP, l’Union des industries et le Medef avait permis de collecter 7,949 mil-lions d’euros, contre 6,733 millions en 2011. Le résultat est jugé satisfaisant, mais sur un potentiel de quinze millions, René Chevalier, président de la CCI Savoie, fi xe un objectif plus ambitieux. « Nous n’arriverons jamais à collecter la totalité des quinze millions, notam-ment car nous n’avons pas la totalité des outils de formation à proposer aux sociétés de Savoie. Mais treize millions serait un chiffre normal. Ça permet aux jeunes de rester au pays pour se former », assure-t-il.En 2012, 20 000 des 32 000 sociétés, entreprises et artisans de Savoie ont versé leur taxe d’apprentissage aux cinq collecteurs réunis. La progression la plus spectaculaire a été constatée à la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, où le nombre de dossiers a grimpé de 52 %, passant de 934 à 1425 et la collecte de 34,14 %, pas-sant de 1,453 à 1,949 million. « Pour une première année, c’est vraiment satisfaisant.

En poursuivant l’effort en commun, nous pourrons encore progresser », assure René Chevalier. « À chaque fois que nous travail-lons ensemble, nous sommes plus forts », constate André-Denis Piot, président du Medef en Savoie. ■

Mercredi 30 et jeudi 31 janvier, les Centres de formation des apprentis de Savoie (CFA) organisaient les

Rendez-vous de l’apprentissage.Cette quatrième édition a permis d’accueillir au parc des expositions de Chambéry près de 1000 élèves, issus des collèges du département.La formule d’ateliers de démonstration, per-mettant à des élèves de CFA de devenir des « ambassadeurs » auprès des plus jeunes, fait l’unanimité. Le rendez-vous, qui a reçu la visite de Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation, est l’occasion pour les services

de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, de promouvoir la formation par alter-nance auprès des entreprises. « 840 contrats d’apprentissage ont été signés en Savoie en 2012. Ces chiffres augmentent, malgré le contexte de crise », souligne Catherine Chabroud, directeur général de la CCI Savoie.La CCI Savoie accompagne les entreprises souhaitant engager un apprenti et a un rôle de promotion et de valorisation de cette forme de formation offrant plus de 80 % de potentiel d’embauche, en CDI, aux jeunes diplômés, du CAP à l’ingénieur. Elle organise notamment les Mercredis de l’apprentissage. ■

Taxe d’apprentissage

L’importance d’un versement en Savoie

Mille collégiens aux Rendez-vous de l’apprentissage

Cette année, les entreprises de Savoie auront à s’acquitter de la taxe d’apprentissage avant le jeudi 28 février. Comme en 2012, la Chambre de commerce et d’industrie s’associe avec quatre autres organismes collecteurs afi n que cette contribution ne quitte pas le département.

Les faits

Renseignements : 04 79 75 57 37 – [email protected]/ccisavoie/

Renseignements : Valérie Roby – [email protected],Tel : 04 57 73 73 73

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013 | I

Selon l’Insee, les activités tertiairesreprésentaient 80 % du PIB enFrance en 2010, contre 69 %

vingt ans plus tôt. Cette croissance pro-vient aux trois quarts des services mar-chands (hors administration, Éducationnationale, santé publique…). Ainsi, lesservices marchands dans l’Hexagoneont connu une croissance de 2,8 % paran depuis quelques décennies, contreune augmentation de 2 % pour l’en-semble de l’économie. Avec 8,6 millionsd’emplois, ces activités sont devenues le premier employeur en France, comp-tant pour 34 % de l’emploi total, contre29 % pour les services non marchands,13 % pour le commerce, 12 % pour l’industrie, 7 % pour la construction et 4 % pour l’agriculture.La tertiarisation du travail, qui désignele processus historique des sociétés occidentales à orienter leur économie

vers les activités de services, a débuté àla fin du XIXe siècle. Elle s’est beaucoupdéveloppée à partir de 1945, avec unenouvelle phase d’accélération depuis2000. Ce mouvement a été impulsé parle développement des administrationset des banques, mais aussi par l’essor dutransport et du commerce. Depuis unevingtaine d’années, cette tendance defond s’est combinée au phénomèned’externalisation des services supportsaux industries. Ainsi, rapporte l’Insee,“dans une recherche toujours plusgrande de compétitivité et d’efficacitépar recentrage dans leur cœur de mé-tier, les entreprises industrielles se sontprogressivement libérées d’une largepart des fonctions auxiliaires. Des acti-vités diverses dans les services opéra-tionnels, tels la sécurité ou le nettoyage,mais aussi les services intermédiaires ou supérieurs, avec la logistique, les

soutiens juridiques, informatiques oucomptables, sont aujourd’hui assuréespar des entreprises de services, stimulantau passage la tertiarisation de l’écono-mie française”. Au plan national, toujours selon l’Insee, l’externalisationexpliquerait environ 25 % des pertesd’emplois industriels sur la période1980-2007. L’essor des nouvelles techno-logies, depuis 2000, a encore accru les phénomènes de tertiarisation.

Les secteurs des services porteurs en Rhône-AlpesEn Rhône-Alpes, comme au plan natio-nal, les services occupent aujourd’hui la première place dans l’économie régionale. “Les services sont un des indicateurs de l’état du dynamismed’une économie, et leur foisonnementmarque l’importance des activités quiles utilisent. En ce sens, leur très grande

Des services moteursde performance en Rhône-Alpes

Depuis 20 ans, le rôle des services

dans l’économie s’est considérablement

accru. Issues notamment d’un large

mouvement d’externalisation

de l’industrie, des activités ont donné

essor à des savoir-faire et des spécialités

hautement qualifiés. Panorama

des filières clés en Rhône-Alpes.© F

otol

ia

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageI

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10036

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013 | I

Selon l’Insee, les activités tertiairesreprésentaient 80 % du PIB enFrance en 2010, contre 69 %

vingt ans plus tôt. Cette croissance pro-vient aux trois quarts des services mar-chands (hors administration, Éducationnationale, santé publique…). Ainsi, lesservices marchands dans l’Hexagoneont connu une croissance de 2,8 % paran depuis quelques décennies, contreune augmentation de 2 % pour l’en-semble de l’économie. Avec 8,6 millionsd’emplois, ces activités sont devenues le premier employeur en France, comp-tant pour 34 % de l’emploi total, contre29 % pour les services non marchands,13 % pour le commerce, 12 % pour l’industrie, 7 % pour la construction et 4 % pour l’agriculture.La tertiarisation du travail, qui désignele processus historique des sociétés occidentales à orienter leur économie

vers les activités de services, a débuté àla fin du XIXe siècle. Elle s’est beaucoupdéveloppée à partir de 1945, avec unenouvelle phase d’accélération depuis2000. Ce mouvement a été impulsé parle développement des administrationset des banques, mais aussi par l’essor dutransport et du commerce. Depuis unevingtaine d’années, cette tendance defond s’est combinée au phénomèned’externalisation des services supportsaux industries. Ainsi, rapporte l’Insee,“dans une recherche toujours plusgrande de compétitivité et d’efficacitépar recentrage dans leur cœur de mé-tier, les entreprises industrielles se sontprogressivement libérées d’une largepart des fonctions auxiliaires. Des acti-vités diverses dans les services opéra-tionnels, tels la sécurité ou le nettoyage,mais aussi les services intermédiaires ou supérieurs, avec la logistique, les

soutiens juridiques, informatiques oucomptables, sont aujourd’hui assuréespar des entreprises de services, stimulantau passage la tertiarisation de l’écono-mie française”. Au plan national, toujours selon l’Insee, l’externalisationexpliquerait environ 25 % des pertesd’emplois industriels sur la période1980-2007. L’essor des nouvelles techno-logies, depuis 2000, a encore accru les phénomènes de tertiarisation.

Les secteurs des services porteurs en Rhône-AlpesEn Rhône-Alpes, comme au plan natio-nal, les services occupent aujourd’hui la première place dans l’économie régionale. “Les services sont un des indicateurs de l’état du dynamismed’une économie, et leur foisonnementmarque l’importance des activités quiles utilisent. En ce sens, leur très grande

Des services moteursde performance en Rhône-Alpes

Depuis 20 ans, le rôle des services

dans l’économie s’est considérablement

accru. Issues notamment d’un large

mouvement d’externalisation

de l’industrie, des activités ont donné

essor à des savoir-faire et des spécialités

hautement qualifiés. Panorama

des filières clés en Rhône-Alpes.© F

otol

ia

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageI

diversité, leur présence dans tous lesbassins urbains comme ruraux et les performances qu’ils atteignent montrent bien que la région Rhône-Alpes est l’une des grandes régions

européennes”, souligne Jean-Paul Mauduy,président de la CCIR Rhône-Alpes.“Cela tient à l’engagement des chefsd’entreprise de ce secteur et à la grandevigueur des échanges de proximité ou

internationaux, mais aussi au dyna-misme industriel de cette région,puisque l’externalisation de ces fonctions est pour une majeure partie à l’origine de la réussite des services

Valexane : sourcing et recrutement sur mesureIdéalement située près de la gare TGV de Valence, au sein de l’écoparc Rovaltain, la société Valexane est spécialiste durecrutement et du conseil en ressources humaines. Positionnée sur le marché des PME, elle propose à sa clientèle d’entreprises un panel d’offres packagées, à des coûts optimi-sés, conçu à la mesure de chaque situation. “L’externalisationcroissante des prestations de sourcing et de recrutementvise le gain de temps, la pertinence et l’expertise sur la pré-sélection des candidats. La modularité de notre offre rendainsi accessible aux petites structures l’expertise d’un cabinetspécialisé, pour assurer les étapes de la préqualification aurecrutement de profils pointus, jusqu’à la sélection à despostes moins qualifiés, mais non moins essentiels: techni-ciens, opérateurs, commerciaux”, explique William Idelon,fondateur et gérant de l’entreprise. La clientèle régionale et nationale, qui intègre également de grands comptes, couvre des secteurs diversifiés: agroalimentaire, nouvellestechnologies, automobile, commerce et distribution… “Le développement de l’entreprise passe essentiellementpar la recommandation. Notre volonté est de maintenir la structure à taille humaine, en privilégiant un travail partenarial et de qualité avec l’ensemble des clients.” DRÔME

© J

. Del

mar

ty

II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

DOSSIER Services

TERRAL Designer(s), creuset d’innovation industrielle“Le design produit consiste à ajuster une réponse industrielle à des contraintes techniques et commerciales. En collaborantavec des TPE-PME sous-traitantes de la Plastics Valley dès la conception de leurs produits, nous les aidons à gagner en

valeur”, souligne Sébastien Terral, président de TERRALDesigner(s). L’agence de design (CA 2011-2012:150k€, 3 personnes), créée en 2005 à Bourg-en-Bresse,gagne du terrain. Témoin de son professionnalisme, 90 %de ses clients sont fidèles au-delà de trois ans. “Notrespécificité est l’industrie, à laquelle l’entreprise apporteune forte valeur ajoutée technique, à travers un travailciblé portant par exemple sur l’ergonomie des logiciels,ou l’aménagement intérieur des salles de contrôle.” En 2010, l’entreprise a remporté le prix Innovationd’Oséo avec JLK, un os végétal pour chien, conçu en matière 100 % végétale injectée dans un moule. TERRALDesigner(s) a également signé le design produit des biscuits Esquimax, fabriqués par les biscuits Bouvard,dans l’Ain, vendus sous marque distributeurs. “Nousavons travaillé sur l’ergonomie du biscuit, présenté sousune forme intuitive, et sur l’optimisation de la quantitéde produit en bouche. En 2006, la démarche innovanteétait balbutiante dans l’agroalimentaire.” AIN

© D

. Gill

et

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageII

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013 | III

d’aujourd’hui. Nous tous, patrons et usagers, pouvons nous en féliciter !”En fin d’année 2010, ces activités rassemblaient 54,7 % du nombre d’établissements employeurs privés en Rhône-Alpes, contre 22,3 % pour le commerce, 12,5 % pour le BTP et 10,5 % pour l’industrie. Elles mobi-lisaient près de 1,4 million d’emplois,soit 57,3 % de l’emploi total régional, cequi est toutefois un peu moins qu’au ni-veau national (60,4 %). Ce différentiels’explique par la présence d’un socle industriel toujours très solide enRhône-Alpes. “L’industrie représentedirectement 22 % de l’emploi salariémarchand. Mais avec le tertiaire lié auxactivités industrielles, elle génère de fait près de 40 % de l’emploi”, rappelleJean-Paul Mauduy. Mais le secteur desservices a joué un rôle moteur dans ledéveloppement de l’emploi. Les effectifsse sont ainsi accrus de 32 % entre 1990

et 2005 en région, contre une progres-sion moyenne de 13 % pour l’ensembledes activités économiques.

Néanmoins, la répartition des servicesdemeure inégale selon les territoires. Lesactivités de services se concentrent prin-cipalement dans les grandes agglomé-rations et dans les territoires les plustouristiques de la région. Les zonesd’emploi de Lyon et Grenoble concen-trent à elles seules près de la moitié deseffectifs salariés régionaux des services.Ces deux zones géographiques sontcelles pour lesquelles la part dans l’emploi salarié est la plus forte, avec64 % de l’effectif total employés dans les domaines de la R & D scientifique,

des transports et de la logistique, des activités d’architecture, d’ingénierie, decontrôle et, plus largement, du tourisme.

Des filières d’excellenceCertains territoires ont opté pour unestratégie volontariste de développementet ont su capitaliser sur leurs atoutspour se spécialiser dans certains domaines. C’est le cas en Nord-Isère,qui s’impose aujourd’hui comme lapremière plate-forme logistique terres-tre de France, et l’une des toutes pre-mières en Europe. Au cœur de la régionRhône-Alpes, il se hisse au premier rangrégional avec ses 2 millions de mètrescarrés d’usines logistiques et 14000 em-plois. Ce domaine d’activité absorbait,

Webqam, maître d’œuvre de la communication virtuelleÀ Saint-Étienne, Webqam surfe sur la création, le référencement et l’hébergement de sites Internet.Sa spécificité? La gestion de marques. “Le partena-riat tissé avec You to You, agence web parisienne, a permis le lancement de la plate-forme Bewily, un éditeur de contenus pour Internet et les réseauxsociaux. Il permet de rendre accessible à tous l’édi-tion et la personnalisation d’application comme lesjeux concours, tirages au sort, instants gagnants, son-dages, votes et mini-sites. Les utilisateurs du servicepeuvent ainsi intégrer eux-mêmes des fonctionnalitéssociales et collaboratives sur leurs sites Internet etpages de réseaux sociaux, explique Romain Pautrat,community manager. L’ensemble garantit l’efficacitéde la communication virtuelle.” Webqam (CA prévi-sionnel 2011-2012: 950 k€, 12 salariés) œuvre par ailleurs pour l’essentiel en open source, garantede l’évolutivité de son offre de logiciels. LVMH,Gemey Maybelline, Orange, SFR, Michelin, Samsung,Badoit… comptent parmi les références de l’entre-prise, qui reste très attachée à son ancrage stéphanois.“L’équipement en fibre optique est essentiel pournotre activité. Saint-Étienne est également une villepilote pour la 4G, et reste très réactive aux formatsmobiles de navigation Internet.” SAINT-ÉTIENNE

© P

. Ron

yLa performance des services en Rhône-Alpes tient notamment au dynamisme industriel

de cette région

Services DOSSIER

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageIII

DOSSIER Services

IV | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

en 2010, 13,5 % des effectifs salariés du territoire, ce qui représente un poidssupérieur de 37 % au poids régional.“Cette filière est la seule à avoir vu ses

effectifs augmenter entre 2005 et 2010”(+ 4,5 %, ou + de 600 salariés en valeurabsolue), note un diagnostic de terri-toire réalisé par les pouvoirs publics en2012. “La logistique suit l’évolution desmarchés, marqués par une internatio-nalisation de plus en plus forte. Dans cetenvironnement, les atouts de la filièresont là : garantir, à distance, la livraisonde produits en stock pour satisfaire trèsvite les besoins des clients, où qu’ils sesituent. Cette tendance de fond renforcel’impératif accru d’une logistique per-formante”, confirme Bruno Notamy,vice-président du Pôle d’intelligence logistique Europe du Sud (Pil’es), et directeur du site New Log, filiale de Schneider Electric, centre de distri-bution national et international des

produits Schneider implanté sur le parcinternational de Chesnes à Saint-Quen-tin-Fallavier. La plate-forme représente50 % du chiffre d’affaires réalisé en

France pour l’activité logistique deSchneider Electric, avec 300 personnes.12000 lignes de commandes/jour et 300tonnes de marchandises y transitent auquotidien, sur une surface de 48000 m2.Stratégiquement, Schneider Electric achoisi de ne pas externaliser l’activité logistique et d’en faire un outil de dif-férenciation pour la satisfaction client.“Aujourd’hui, les produits sont techno-logiquement de qualité identique. Lescoûts sont identiques. La logistique devient alors un véritable élément distinctif, intégré au service global.D’où la déclinaison de la Tailor supplychain : une logistique industrielle surmesure déployée par le groupe, partoutdans le monde.”Deuxième pôle en France pour la

densité de chercheurs après l’Île-de-France, la zone d’emploi de Grenoble se distingue par le poids important des activités tertiaires à haute qualification.C’est le cas dans les services constituésautour de la microélectronique (sallesblanches, nettoyages spécialisés, main-tenance, conception et design de com-posants…). Mais la région grenobloisese caractérise aussi par la prégnance de 800 acteurs positionnés sur la filièreinformatique : éditeurs de logiciels, sociétés de services, agences web inno-vantes… Ce vivier s’appuie sur unelongue tradition de collaboration avecles laboratoires de recherche, particuliè-rement nombreux, mais aussi sur desétablissements structurants, commel’Ensimag, école d’ingénieurs spéciali-sée, et l’Inria Rhône-Alpes. De fait, la filière informatique locale occupeplus de 15 000 emplois, 2 000 cher-cheurs et 5000 étudiants et forme plusde 2 000 diplômés par an. “Grenoblecompte une forte composante logicielsembarqués, du fait de la présence de la filière de la microélectronique et d’un pôle de compétitivité mondial,

Steria renforce ses activités à valeur ajoutéeFondé à Roanne en 2005, le pôle d’assistance informatique à distance s’est articulé dès l’origine autour de l’activité de supportaux utilisateurs. Sa mission: faciliter l’usage des ressources informatiques des clients. Les grands comptes des secteurs de l’énergie et de la banque constituent aujourd’hui la clientèle de prédilection du groupe. “Contrairement aux agences de Lyon et Grenoble, le centre de production roannais est exclusivementdédié à l’infogérance. En ce sens, c’est un centre de coût, délivrantdes services sur le modèle d’une usine, note Pierre Mariscal, responsable du site. Dès lors, l’enjeu est de développer les activitésd’assistance à valeur ajoutée, comme par exemple la télédistributiond’applications sur le bureau des utilisateurs.” Avec cette spécificité,le centre de Roanne affiche une croissance forte: 250 collabora-teurs, techniciens et ingénieurs interviennent aujourd’hui pour l’ensemble des activités d’assistance, contre 100 en 2011 (près de 6 000 en France). Le site devrait migrer en 2014 dans des locauxflambant neufs d’une surface de 4 000 m2. Présent dans 16 pays,le groupe Steria a réalisé un chiffre d’affaires consolidéde 1,748 Md€ en 2011, dont 70 % à l’export, avec 20 000 salariésdans le monde. ROANNE LOIRE NORD

© T

. Bég

uin

Certains territoires ont su capitaliser sur leursatouts pour se spécialiser dans certains domaines

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageIV

DOSSIER Services

IV | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

en 2010, 13,5 % des effectifs salariés du territoire, ce qui représente un poidssupérieur de 37 % au poids régional.“Cette filière est la seule à avoir vu ses

effectifs augmenter entre 2005 et 2010”(+ 4,5 %, ou + de 600 salariés en valeurabsolue), note un diagnostic de terri-toire réalisé par les pouvoirs publics en2012. “La logistique suit l’évolution desmarchés, marqués par une internatio-nalisation de plus en plus forte. Dans cetenvironnement, les atouts de la filièresont là : garantir, à distance, la livraisonde produits en stock pour satisfaire trèsvite les besoins des clients, où qu’ils sesituent. Cette tendance de fond renforcel’impératif accru d’une logistique per-formante”, confirme Bruno Notamy,vice-président du Pôle d’intelligence logistique Europe du Sud (Pil’es), et directeur du site New Log, filiale de Schneider Electric, centre de distri-bution national et international des

produits Schneider implanté sur le parcinternational de Chesnes à Saint-Quen-tin-Fallavier. La plate-forme représente50 % du chiffre d’affaires réalisé en

France pour l’activité logistique deSchneider Electric, avec 300 personnes.12000 lignes de commandes/jour et 300tonnes de marchandises y transitent auquotidien, sur une surface de 48000 m2.Stratégiquement, Schneider Electric achoisi de ne pas externaliser l’activité logistique et d’en faire un outil de dif-férenciation pour la satisfaction client.“Aujourd’hui, les produits sont techno-logiquement de qualité identique. Lescoûts sont identiques. La logistique devient alors un véritable élément distinctif, intégré au service global.D’où la déclinaison de la Tailor supplychain : une logistique industrielle surmesure déployée par le groupe, partoutdans le monde.”Deuxième pôle en France pour la

densité de chercheurs après l’Île-de-France, la zone d’emploi de Grenoble se distingue par le poids important des activités tertiaires à haute qualification.C’est le cas dans les services constituésautour de la microélectronique (sallesblanches, nettoyages spécialisés, main-tenance, conception et design de com-posants…). Mais la région grenobloisese caractérise aussi par la prégnance de 800 acteurs positionnés sur la filièreinformatique : éditeurs de logiciels, sociétés de services, agences web inno-vantes… Ce vivier s’appuie sur unelongue tradition de collaboration avecles laboratoires de recherche, particuliè-rement nombreux, mais aussi sur desétablissements structurants, commel’Ensimag, école d’ingénieurs spéciali-sée, et l’Inria Rhône-Alpes. De fait, la filière informatique locale occupeplus de 15 000 emplois, 2 000 cher-cheurs et 5000 étudiants et forme plusde 2 000 diplômés par an. “Grenoblecompte une forte composante logicielsembarqués, du fait de la présence de la filière de la microélectronique et d’un pôle de compétitivité mondial,

Steria renforce ses activités à valeur ajoutéeFondé à Roanne en 2005, le pôle d’assistance informatique à distance s’est articulé dès l’origine autour de l’activité de supportaux utilisateurs. Sa mission: faciliter l’usage des ressources informatiques des clients. Les grands comptes des secteurs de l’énergie et de la banque constituent aujourd’hui la clientèle de prédilection du groupe. “Contrairement aux agences de Lyon et Grenoble, le centre de production roannais est exclusivementdédié à l’infogérance. En ce sens, c’est un centre de coût, délivrantdes services sur le modèle d’une usine, note Pierre Mariscal, responsable du site. Dès lors, l’enjeu est de développer les activitésd’assistance à valeur ajoutée, comme par exemple la télédistributiond’applications sur le bureau des utilisateurs.” Avec cette spécificité,le centre de Roanne affiche une croissance forte: 250 collabora-teurs, techniciens et ingénieurs interviennent aujourd’hui pour l’ensemble des activités d’assistance, contre 100 en 2011 (près de 6 000 en France). Le site devrait migrer en 2014 dans des locauxflambant neufs d’une surface de 4 000 m2. Présent dans 16 pays,le groupe Steria a réalisé un chiffre d’affaires consolidéde 1,748 Md€ en 2011, dont 70 % à l’export, avec 20 000 salariésdans le monde. ROANNE LOIRE NORD

© T

. Bég

uin

Certains territoires ont su capitaliser sur leursatouts pour se spécialiser dans certains domaines

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageIV

Services DOSSIER

Minalogic. Mais au-delà l’excellence y est forte sur le matériel, les services informatiques et, surtout, la rechercheappliquée aux logiciels”, confirme SergeUmbert-Bouchard, délégué général de Grilog, le cluster isèrois du logiciel et des services informatiques. Pour sou-tenir la dynamique du secteur, Grilog a mis en place, en 2011, le dispositif Excubateur, permettant aux SSII d’accéder aux études et aux conseils délivrés par des experts. L’ambition estde conforter les stratégies de croissance,le développement commercial, l’exportet l’innovation.

Les technologies du numérique se démarquentDans la Loire, l’expertise liée aux technologies du numérique apparaîtcomme une autre spécialité forte. Avec3346 salariés, la filière connaît une évo-lution très dynamique des effectifs(+ 51,1 %) depuis 2000, beaucoup plusaccentuée que dans l’ensemble de la région. Elle bénéficie de la présenced’une grappe d’entreprises, Loire Numérique, et d’un établissementstructurant, NumériParc, basé àRoanne. Le Conseil général de la Loireentend stimuler la capacité d’innova-tion du territoire, tant en termes

d’investissements (dans le très hautdébit notamment), de technologies, quede nouvelles activités dans ce domaine.“L’idée est de favoriser l’émergence dela constitution d’un pôle média à Saint-Étienne”, confirme Sandy Marion, responsable des réseaux d’entreprises àla CCI de Saint-Étienne Montbrison.Sous l’égide du cluster Numélink, quimobilise les experts du numérique enRhône-Alpes, Roanne s’est aussi dotéecette année de L’Arsenal numérique.Dix experts se sont associés pour consti-tuer une véritable “force de frappe numérique”, en facilitant la mise à dis-position de compétences à destinationdes entreprises locales. Parmi eux, Cyril Dumoulin, président de la sociétéContinew. Il propose à ses clients,grands comptes, collectivités, PME etTPE, des solutions de sécurisation desactifs numériques critiques des entre-prises : fichiers clients, données comp-tables et financières, fiches produits,sites de e-commerce… “Ces actifs représentent une part essentielle de lavaleur ajoutée d’une organisation, avecdes conséquences lourdes en cas deperte”, rappelle-t-il. Mais l’activité desservices à Roanne s’est aussi extraordi-nairement développée avec l’implanta-tion ou la création de centres d’appel à

Avenir Éco, experte en mini-projets d’assainissement Créée en 2007, Avenir Éco à Pont-Evêque décline des solutions globales d’assainissement pour la réalisation et le suivi d’installations réglementaires, écologiques et com-pactes dans le domaine de la gestion des eaux usées do-mestiques. Son expertise technique et de services concerneles sites non raccordables au réseau, pour le traitement despetits gisements de pollution (lotissements, villages, indus-tries, entreprises et administrations…), partout où le coûtd’une installation classique, souvent équipée d’une pompede relevage, est prohibitif. “Nous intervenons en amont, enpartenariat avec les bureaux d’études jusqu’à l’installationet l’entretien des dispositifs, note Christian Boiron, prési-dent. En tant que prescripteurs-conseil, notre force estnotre indépendance vis-à-vis des grands.” Soutenue par leréseau Entreprendre Isère et trois partenaires institutionnelsrégionaux, la société (10 salariés, CA prévisionnel 2012:1,5M€, contre 340 k€ en 2010) vise aujourd’hui une croissance nationale. Cette année laisse augurer le développement de premiers marchés à l’export. NORD ISÈRE

© P

. Ron

y

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013 | V

Tertiaireadministré

19,3%

Agriculture1,5%

Industrie23,2%

Construction5,9%

Tertiaire principalement marchand50,2%

Tertiaireadministré

21%

Agriculture1,1%

Industrie16,7%

Construction6,8%

Tertiaire principalement marchand54,3%

2000

2010

Répartition de la valeur ajoutée brute de Rhône-Alpes

La part des activités tertiaires marchandes dans la valeur ajoutée brute régionale a augmenté

de plus de quatre points entre 2000 et 2010.

© S

ourc

e In

see

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageV

DOSSIER Services

VI | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

valeur ajoutée. “En 2003, la CCI deRoanne Loire Nord a bâti un hôtel d’entreprises dédié au secteur tertiaire.À l’époque, Transcom s’est implantéeavec un effectif comptant jusqu’à 500 salariés. Laser Contact, une autresociété, lui a emboîté le pas. Avec laproximité de Lyon, Roanne dispose de

fait d’un bassin d’emploi, en termes dequalifications, propice à l’implantationde ce type d’activités”, relève JosianeFaure-Guinand, responsable du serviceEnvironnement économique à la CCIde Roanne Loire Nord.

Un pôle de l’image en Haute-SavoieEn Haute-Savoie, la part des servicesdans l’emploi marchand représente47,8 % en 2010, en progression de 3 %depuis 2000, mais avec une très forte re-présentation des activités informationcommunication (+ 243 % en dix ans).La part des services dans l’ensemble des créations d’entreprises s’établissaità 55 % en 2011. La filière image, en

particulier, s’est fortement développée.Le nombre de nouvelles entreprises aainsi été particulièrement remarquédans le périmètre de l’édition de logi-ciels et de jeux électroniques, la produc-tion de films cinématographiques, devidéos et de programmes de télévision,de l’enregistrement sonore et de

l’édition musicale, de la programma-tion et la diffusion et, plus largement,des agences de communication. Un sec-teur dont le poids a été multiplié partrois entre 2008 et 2011. La filière s’estd’ailleurs dotée en 2012 d’un observa-toire dédié, baptisé Image en mouve-ment et Industries créatives. Créé parl’Agence économique départementaleet Citia (Cité de l’image en mouve-ment), en partenariat avec le pôle decompétitivité Imaginove, l’observatoirea pour but de mettre en place un outild’analyse et de suivi de près de 200 entreprises et plus de 1 100 emplois. Acteur clé du domaine, l’agence indé-pendante MNSTR, à Annecy, qui surfe

aux côtés des plus grandes agences parisiennes sur les technologies du digital, crée des dispositifs de commu-nication virtuelle, exploite la force desréseaux, la mobilité et l’interactivité,pour augmenter la visibilité de marquessouvent emblématiques telles Reebok,Boucheron, Mobalpa, Martini…

L’atout tourismeLes zones d’emploi alpines ainsi quel’Ardèche méridionale présentent aussiune orientation services affirmée, dufait de leur important tissu d’activitéstouristiques. En Savoie, la part des services s’élève à 56,6 % de l’emploimarchand en 2010. Tous les indicateursdémontrent l’importance du tourismeet des activités de loisirs dans l’écono-mie départementale : 30 % des entre-prises dépendent de cette activité,contre 13 % pour l’ensemble de Rhône-Alpes. En 2010, le tourisme et les loisirsgénéraient 41,5 % des emplois de services en Savoie (15,4 % en moyennerégionale). Quelques activités se déta-chent nettement, telles que l’héberge-ment et la restauration. Elles ont connuune progression de près de 64,4 % en 20 ans, contre 52 % en Rhône-Alpes.Avec, là encore, des savoir-faire sur

À noter que les services aux entreprises, comme la sécurité, le travail temporaire ou le conseil

en informatique ont fortement progressé

MNSTR : le marketing opérationnel onlineSpécialisée dans les stratégies de communication digitales et la gestiond’événementiels online, l’agence web MNSTR, à Annecy, a le vent enpoupe depuis sa création en 2009. Avec 30 personnes et 3M€ de chiffred’affaires prévu en 2012 (contre 1,9M€ en 2011), MNSTR rivalise auxcôtés de grands acteurs, comme Marcel (Publicis) et Havas 360. Ses références? Warner, Orange, Reebok, Boucheron, Lacoste, Eristoff…“Dans les années 2000, l’enjeu pour l’entreprise était d’être présentesur le Web afin d’asseoir son image, et parfois d’ouvrir un shop e-busi-ness. Facebook a changé la donne: l’idée est d’engager le consommateuren lançant des campagnes virtuelles. D’où la réalisation de dispositifsparticipatifs, centrés sur le digital. L’ambition est bien d’accroître la notoriété des marques et de servir les ventes”, explique Lionel Curt, président, et cofondateur en 1998 de l’agence Megalo. Ces stratégiesdigitales grand public sont payantes. En témoignent la promotion enFrance sur les réseaux sociaux du film Harry Potter, en 2010, qui lui avalu plusieurs prix, ainsi que la sélection de l’agence pour accompagnerla marque Orange sur l’Euro 2012, en Europe, via les canaux digitaux.Depuis lors, l’expertise de MNSTR est reconnue: “Aujourd’hui, c’est l’èredes digital natives qui fonde notre légitimité.”HAUTE-SAVOIE

© G

. Pie

l

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageVI

Services DOSSIER

mesure pour s’adapter aux attentesd’une clientèle internationale exigeante.De même, le transport, qui intègre lesremontées mécaniques et l’entreposage,

connaît un essor important, en enregis-trant une progression de près de 47 %depuis 1993. À noter que d’autres acti-vités de services, hors tourisme, ont

également fortement progressé, dont les services aux entreprises, comme la sécurité, le nettoyage, le travail temporaire, le conseil en informatique.

Ximeca capitalise ses savoir-faireSpécialiste de l’ingénierie mécanique, Ximeca (CA 2012:640 k€, 10 salariés, Sainte-Hélène-du-Lac) déploie soncœur d’activité dans le domaine du calcul et de la concep-tion de structures et d’équipements mécaniques, pour les grands donneurs d’ordres du transport par câble, tel Poma, et de l’industrie hydroélectrique. “Pour être performants, nous partons de la problématique du clientet nous capitalisons sur nos savoir-faire réunis chez nosprofils techniques de haut niveau en conception et dimen-sionnement des éléments. Nos prestations gagnent ainsien pertinence et en valeur ajoutée”, note Patrick Bergeret,gérant, et repreneur en 2009 de l’entreprise, qui a fusionnéen 2011 avec le bureau d’études Pasquali. Ximeca déve-loppe aujourd’hui des produits propres, socles de son indépendance. Témoin, le lancement de la marque EEP(Easy Efficient Production) en France et à l’international.Dans une même logique de performance globale, Ximecaest passée maître dans l’utilisation du cloud, afin d’optimiser ses interventions à distance. SAVOIE

© F

. Rum

illat

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013 | VII

Aleph-Networks booste la pertinencedes ressources numériquesSoutenue par Beaujolais Initiatives et Beaujolais Business Angels,Aleph-Networks (CA prévu 2013: 400 k€, 800 k€ prévus en 2014,3 salariés, Pommiers) est une jeune entreprise innovante, concep-trice de systèmes pour la veille économique et le recrutement sur le Web. Le développement et la commercialisation depuis octobredernier de ses solutions ont nécessité deux ans et demi de R&D.“Pour le recrutement, notre méta-moteur de recherche exerce un sourcing sur les réseaux sociaux et les CV-thèques. C’est ainsiqu’en quatre mois nous avons pu indexer plus de 25 millions de CV cibles. Notre métier se fonde sur le gain de valeur ajoutée et le retour sur investissement pour nos clients. En matière de veilleen ligne, la marge de progrès des entreprises est forte”, soutient sonprésident, Nicolas Hernandez. Dans le domaine de l’intelligencestratégique, la technologie GrayMatter produit une cartographie des flux d’informations à l’instant T. Objectif : identifier le maillageexistant entre les blogs, sites, forums de discussion, et analyser lessources d’information, mais aussi les sources d’influences, les relaisou les centres névralgiques d’information. Aleph-Networks œuvreenfin sur le marché émergent de la protection de la personne numérique (sécurité des personnes agissant dans des domaines informatiques sensibles), avec son logiciel SafetyGate. BEAUJOLAIS

© V

. Gou

t

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageVII

Des activités plus diffuses mais tout aussi importantes en proximitéPlusieurs zones géographiques, parmilesquelles la Drôme, où les établisse-ments de services marchands arrivaientdésormais en tête en 2010 (40,9 % en 2011 contre 34 % en 2000 devantl’industrie et le commerce), mais aussile Beaujolais-Val-de-Saône ou l’Ain,disposent d’un tissu d’activités plus diversifié, et donc plus diffus dans l’éco-nomie locale. Les services très opéra-tionnels, qui accompagnent souvent les activités industrielles ou touris-tiques, y sont bien représentés, avec unetrès forte proportion de TPE et de PME.Ainsi, dans l’Ain, une initiative visant à valoriser l’offre de services a été mise en place dans le cadre du contrat de développement Rhône-Alpes. Plus de1200 établissements ont été répertoriésà l’échelle du bassin de Bourg-en-Bresse, alimentant un diagnostic sur lescaractéristiques et les problématiquespartagées de ces entreprises. Un pro-gramme d’actions a été établi, incluantla création d’une vitrine Internet valorisant leurs savoir-faire, ainsi queleurs coordonnées et localisation pourfaciliter l’achat local.De la veille au recrutement stratégique,en passant par la logistique, l’ingénierie,

DOSSIER Services

Digimind, veille stratégique et intelligence économiqueÉditeur de logiciels de veille stratégique et e-réputation, Digimind affirme une position de leadership en France sur ce marché de niche. Depuis sa création à Grenoble en 1998, l’entreprise (65 salariés en France, 10 aux États-Unis et

une trentaine au Maroc) œuvre auprès des grands comptes dessecteurs de la défense, du luxe, des finances, détenteurs d’uneculture de la veille technologique. “Nombre d’acteurs sont posi-tionnés sur l’un des éléments du processus de veille. Digiminddécline une offre clés en main, qui intègre la récupération desdonnées, l’analyse et le management de l’information, jusqu’à sa diffusion sélective, explique Hanane Blanco, directrice des ressources humaines. Dès la conception du logiciel, notre missionde conseil vise à garantir l’autonomie du client dans son actionde veille.” Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, l’e-réputation est par ailleurs un marché en croissance. “La veilleconcurrentielle et sur l’image devient un enjeu décisif, pour lesPME notamment.” Soutenue par Oséo, Digimind est détentricedu label européen Eurostar, qui lui a permis d’impulser un consor-tium avec un partenaire espagnol. À la clé, le lancement du siteWhogotfunded.com, premier outil du Web permettant d’identifierles levées de fonds en temps réel, à l’échelon mondial.GRENOBLE

© J

M B

lach

e

1,551,45

1,321,19

1,03 1,02 1,01 0,92 0,90 0,870,82 0,77 0,71

0,600,81

1,141,16

R & D scien

tifiqu

e

Héberg

emen

t touri

stiqu

e

Transp

orts t

errest

res

Activ

ités li

ées à

l'emplo

i

Archit

ectur

e, ing

énier

ie, co

ntrôle

Agen

ces d

e voya

ge, vo

yagist

es…

Entre

posag

e, ser

vices

aux. t

ranspo

rts

Activ

ités ju

ridiqu

es et

compta

bles

Restau

ration

Activ

ités a

uxi. se

rvice

s fina

ncier

s et a

ss.

Program

mation

, acti

vités

inform

atiqu

es

Activ

ités a

dm. e

t sou

tien a

ux en

trepri

ses

Servi

ces f

inanc

iers (

hors

assura

nce)

Activ

ités s

ièges

sociau

x, con

seil g

estion

Public

ité, é

tudes

de m

arché

Éditio

n

Téléc

ommun

icatio

ns0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

Moyenne nationale

l’infogérance ou l’image, la présenced’activités de services fortes, généra-trices de valeurs, constitue un levier de performance pour toutes les autresactivités – industrie, commerce, tourisme. Ce maillage représente aussiune condition de migration de l’ensem-ble du tissu économique régional dans l’ère numérique. Autant de facteurs qui participent à la réussite detoutes les entreprises, dans l’économierégionale et bien au-delà. ■

A. Le Men

Indice de spécificité (1) de différentes activités de services en Rhône-Alpes par rapport à la France (en fonction du nombre de salariés au 30/12/10)

(1) Cet indice désigne la part en Rhône-Alpes des emplois salariés de l’activité décrite dans l’ensemble des emplois salariés des activités de service ramenée à la part en France des emplois salariés de l’activité décrite dans l’ensemble des emplois salariés

des activités de service. Quand l’indice est supérieur à 1, l’activité est davantage représentée en Rhône-Alpes qu’au niveau national.

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(26 400 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.), Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais(6 000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.

Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

VIII | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

© S

ourc

e C

CIR

/Pôl

e em

ploi

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageVIII

(1) (2) (3) (4) Sommes restant à payer, déduction faite d’une remise sur le tarif Peugeot 12E conseillé du 05/11/2012 de (1) 4 150 € HT pour l’achat d’un Bipper Confort 117 L1

1,3 L HDi FAP 75ch neuf et de 500 € de prime verte Peugeot*, (2) 5 450 € HT pour l’achat d’un Partner Confort 120 L1 1,6L HDi FAP 75ch neuf et de 800 € de prime verte

Peugeot*, (3) 7 700 € HT pour l’achat d’un Expert Confort 220 L1H1 1,6L HDi FAP 90ch neuf et de 1 000 € HT de prime verte Peugeot*, (4) 8 650 € HT pour l’achat d’un Boxer

Confort 330 L1H1 2,2L HDi FAP 110ch neuf et de 1 000 € HT de Prime Verte Peugeot*. Offres non cumulables, réservées aux professionnels pour un usage professionnel,

hors loueurs et flottes, valable pour tout véhicule identifié en stock, commandé et livré entre le 02 janvier et le 31 mars 2013 dans le réseau Peugeot participant. * Prime

verte Peugeot de 500 € HT sur Bipper, 800 € HT sur Partner et 1 000 € HT sur Expert et Boxer, pour la reprise d’un véhicule de plus de 10 ans destiné ou non à la casse,

et pour l’achat d’un véhicule VUL neuf, à usage professionnel.

peugeotwebstorepro.com

8600 €HT (1)à partir de

soit 4650€HTsous condition de reprise*

BIPPER HDi FAP

d’avantage clientdi i d i

14200 €HT (4)à partir de

soit 9650€HTsous condition de reprise*

BOXER HDi FAP

d’avantage clientdi i d i

13000 €HT (3)à partir de

soit 8700€HTsous condition de reprise*

EXPERT HDi FAP

d’avantage clientdi i d i

9600 €HT (2)à partir de

soit 6250 €HTsous condition de reprise*

PARTNER HDi FAP

d’avantage clientdi i d i

ENTRE PROS, ON SE COMPREND

PARTENAIRE SAVOIE MAGAZINE • SP Plein Papier • 210 x 285 mm • Visuel:Expert entre pros • daté février • Remise le=04/févr./2013 PHU • BAT

Des activités plus diffuses mais tout aussi importantes en proximitéPlusieurs zones géographiques, parmilesquelles la Drôme, où les établisse-ments de services marchands arrivaientdésormais en tête en 2010 (40,9 % en 2011 contre 34 % en 2000 devantl’industrie et le commerce), mais aussile Beaujolais-Val-de-Saône ou l’Ain,disposent d’un tissu d’activités plus diversifié, et donc plus diffus dans l’éco-nomie locale. Les services très opéra-tionnels, qui accompagnent souvent les activités industrielles ou touris-tiques, y sont bien représentés, avec unetrès forte proportion de TPE et de PME.Ainsi, dans l’Ain, une initiative visant à valoriser l’offre de services a été mise en place dans le cadre du contrat de développement Rhône-Alpes. Plus de1200 établissements ont été répertoriésà l’échelle du bassin de Bourg-en-Bresse, alimentant un diagnostic sur lescaractéristiques et les problématiquespartagées de ces entreprises. Un pro-gramme d’actions a été établi, incluantla création d’une vitrine Internet valorisant leurs savoir-faire, ainsi queleurs coordonnées et localisation pourfaciliter l’achat local.De la veille au recrutement stratégique,en passant par la logistique, l’ingénierie,

DOSSIER Services

Digimind, veille stratégique et intelligence économiqueÉditeur de logiciels de veille stratégique et e-réputation, Digimind affirme une position de leadership en France sur ce marché de niche. Depuis sa création à Grenoble en 1998, l’entreprise (65 salariés en France, 10 aux États-Unis et

une trentaine au Maroc) œuvre auprès des grands comptes dessecteurs de la défense, du luxe, des finances, détenteurs d’uneculture de la veille technologique. “Nombre d’acteurs sont posi-tionnés sur l’un des éléments du processus de veille. Digiminddécline une offre clés en main, qui intègre la récupération desdonnées, l’analyse et le management de l’information, jusqu’à sa diffusion sélective, explique Hanane Blanco, directrice des ressources humaines. Dès la conception du logiciel, notre missionde conseil vise à garantir l’autonomie du client dans son actionde veille.” Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, l’e-réputation est par ailleurs un marché en croissance. “La veilleconcurrentielle et sur l’image devient un enjeu décisif, pour lesPME notamment.” Soutenue par Oséo, Digimind est détentricedu label européen Eurostar, qui lui a permis d’impulser un consor-tium avec un partenaire espagnol. À la clé, le lancement du siteWhogotfunded.com, premier outil du Web permettant d’identifierles levées de fonds en temps réel, à l’échelon mondial.GRENOBLE

© J

M B

lach

e

1,551,45

1,321,19

1,03 1,02 1,01 0,92 0,90 0,870,82 0,77 0,71

0,600,81

1,141,16

R & D scien

tifiqu

e

Héberg

emen

t touri

stiqu

e

Transp

orts t

errest

res

Activ

ités li

ées à

l'emplo

i

Archit

ectur

e, ing

énier

ie, co

ntrôle

Agen

ces d

e voya

ge, vo

yagist

es…

Entre

posag

e, ser

vices

aux. t

ranspo

rts

Activ

ités ju

ridiqu

es et

compta

bles

Restau

ration

Activ

ités a

uxi. se

rvice

s fina

ncier

s et a

ss.

Program

mation

, acti

vités

inform

atiqu

es

Activ

ités a

dm. e

t sou

tien a

ux en

trepri

ses

Servi

ces f

inanc

iers (

hors

assura

nce)

Activ

ités s

ièges

sociau

x, con

seil g

estion

Public

ité, é

tudes

de m

arché

Éditio

n

Téléc

ommun

icatio

ns0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

Moyenne nationale

l’infogérance ou l’image, la présenced’activités de services fortes, généra-trices de valeurs, constitue un levier de performance pour toutes les autresactivités – industrie, commerce, tourisme. Ce maillage représente aussiune condition de migration de l’ensem-ble du tissu économique régional dans l’ère numérique. Autant de facteurs qui participent à la réussite detoutes les entreprises, dans l’économierégionale et bien au-delà. ■

A. Le Men

Indice de spécificité (1) de différentes activités de services en Rhône-Alpes par rapport à la France (en fonction du nombre de salariés au 30/12/10)

(1) Cet indice désigne la part en Rhône-Alpes des emplois salariés de l’activité décrite dans l’ensemble des emplois salariés des activités de service ramenée à la part en France des emplois salariés de l’activité décrite dans l’ensemble des emplois salariés

des activités de service. Quand l’indice est supérieur à 1, l’activité est davantage représentée en Rhône-Alpes qu’au niveau national.

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(26 400 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.), Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais(6 000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.

Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

VIII | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2013

© S

ourc

e C

CIR

/Pôl

e em

ploi

CCI_RAE_Services_Mise en page 1 28/01/13 11:36 PageVIII

SavoieTerre de créationNouveaux parfums chez 1883 de Philibert RoutinLa société Routin (La Motte-Servolex) enrichit de deux parfums sa gamme professionnelle 1883 de Philibert Routin. Les saveurs Caramel beurre salé et Mandarine sont désormais proposées aux barmen, baristas, cafetiers et restaurateurs. Les 85 produits de la gamme sont accompagnés de fiches de recettes pour cocktails et cafés aromatisés. ■

Aixam ose le « Coupé »Aixam (Aix-les-Bains) a dévoilé lors du Mondial de l’automobile de Paris sa nouvelle gamme « Coupé ». Ses lignes courtes et racées doivent lui ouvrir la voie vers une clientèle plus féminine et plus jeune. La commercialisation est accompagnée par un confi gurateur de couleurs très performant, disponible sur le site www.aixam.com ■

À partir de 12 299 euros TTC.

Crozets au génépi AlpinaAlpina (Chambéry) propose, cet hiver seu-lement, des crozets au génépi. Mariage étonnant de deux « classiques » de la cuisine montagnarde. Les petites pâtes savoyardes sont fi nement aromatisées au génépi, plante jusque-là plus habituée à donner du relief aux liqueurs et aux desserts. ■

Prix indicatif : 3,40 euros la boite de 375 g.

Casquette Montenvers ArpinÀ presque 200 ans (créée en 1817), la fi lature Arpin (Seez) a réussi sa diversifi cation. Les toiles et tissus, à la qualité reconnue, sont désormais utilisés pour la création de vête-ments et d’accessoires, dont la très réussie casquette Montenvers, en laine. Existe en deux coloris. ■

Prix indicatif : 125 euros.

Coussins des Alpes ArpinLes colporteurs auraient certainement appré-cié de pouvoir se reposer contre les coussins de la fi laterie Arpin (Seez). Selon les collec-tions (Héritage, Colportage, Dado, Cimes, Aravis et Refuge), les coloris oscillent du gris traditionnel du drap de Bonneval à des teintes plus vives et contemporaines. ■

À partir de 79 euros.

L’eau d’Aix-les-Bains au restaurantLe 7 décembre, la Société des eaux d’Aix-les-Bains a présenté une nouvelle bou-teille (75 cl.) réservée au marché de la restauration traditionnelle. Le déploie-ment est programmé en Rhône-Alpes en 2013, puis au national et à l’international en 2014. Sur les tables des restaurants, l ’eau d’Aix-les-Bains est présentée en bou-teille plastique (Pet) au design original. ■

Un nouveau produit ?Informez-nous : [email protected]

/ CCI 73 – partenaires savoie - N° 10046

P r o f e s s i o n s l i b é r a l e s A r t i s a n s C o m m e r ç a n t s T P E A u t o - e n t r e p r e n e u r s

Vous aVez l’ambition d’entreprendre.nous aVons celle de Vous accompagner.

Accompagner durablement les projets

des Rhônalpins, c’est notre ambition

de grande banque régionale.

Aider les entrepreneurs à créer ou à reprendre

une entreprise, soutenir les professionnels

dans leur développement, c’est notre expertise.

Nous le prouvons aujourd’hui

et nous le prouverons demain.

Alors, n’entreprenez rien sans nous consulter !

www.caisse-epargne.fr

Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Rhône Alpes - Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier - Société anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance - Capital de 944 856 720 euros - 42 boulevard Eugène Deruelle - 69003 Lyon - 384 006 029 RCS Lyon - Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n°07 004 760.Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Rhône Alpes - Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier - Société anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance - Capital de 944 856 720 euros - 42 boulevard Eugène Deruelle - 69003 Lyon - 384 006 029 RCS Lyon - Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n°07 004 760.Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Rhône Alpes - Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier - Société anonyme coopérative à directoire et conseil