Parisien 02-X-1934

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Le Petit Parisien (Paris) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Parisien 02 X 1934

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Le Petit Parisien (Paris)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Le Petit Parisien (Paris). 1876-1944.

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TEMPS PROBABLE:HEr.IOH

PABISIE.WK. Icmp, pfcj,

LUNE le Brem. gn*rt. la la.

Le Parisien

BUE S'ENGHIEN, PARIS (tO*)

MARDI

2OCTOBRE 1934

Salsti infH OirSi.m

Le Parisien

PDBLIG1TJÊ CHAMÏ>S-ÉL7Sêta

Les grands reportagesdu "Petit Parisien"

PLAISIRS

ET GRANDEURS

DE PRAGUEpar Pierre PARAF

païall Hnd«aar, ïfildeaM da

Trofs heures à Prague. Sur les

larges trottoirs de l'avenue quesaint Venceslaa domine de son che-

val de bronze, les promeneurs 2e

dirigent alertement vers les cafés.

La journée de travail est finie. Les

petites voitures des postes, décorées

du Mon tchèque, légères comme

celles des laitiers de la banlieue pari-

sienne, font résonner gaiement le

pavé.Les tramways bondés avancent

avec peine.

C'est l'heure où le fonctionnaire

se rend à son club pour commenter

entre amis, dans le confortable hall

de quelque ancien palais, l'ordre du

jour de la prochaine réunion de la

Petite Entente, les dernières nou-

velles du Château 1- où le récent

congrès des Sokols.

C'est l'heure où l'employé va com-

pléter, dans un de ces providentiels

bars t Automat la frugale colla-

tion avalée au bureau le matin, entre

deux ordres de vente.

Une Slovaque, dont les larges

jupes évoquent les boulevardières du

Second Empire, offre de gigan-

tesques grappes de raisin.

Des géants tatoues, qui figurent

avec leur fez le Turc indispensable

en cette ville où l'Orient doit se rap-

peler iL notre souvenir le Turc

d'avant Mustapha Kemal frap-

pent d'un air engageant sur leurs

caisses pour attirer les chaussures

des passants.

Les cris joyeux des marchands de

journaux français, magyars, tchè-

ques, allemands, se répondent

image de cette petite Société des

nations que la Tchécoslovaquie réa-

lise entre ses frontières. N'a-t-elle

pas sur celle de Genève dont un

roi tchèque, George de Podebrady,

conçut l'idée au xv' siècle d'in.

contestables drolts d'auteur ?

Au fond des passages, pareils à

ceux de notre Paris d'il y a cin-

quante ans, les cinémas aspirent la

foule. Un cabaret, cédant fâcheuse-

ment à certaine mode montmartroise

bien périmée, a beau arborer une tête

de mort et dea tibias ce n'est là,

j'imagine, qu'une e n 8 e i g n pour

étrangers qui n'attire guère le sain,

le vif, l'énergique peuple tchèque.

Un film déroula naguère les

tableaux de la Rue sans joie la

rue morne, standardisée, telle que

toutes lea villes du monde nous en

offrent le spectacle.

Mais Prague fait exception. La

rue de la capitale tchécoslovaque,

où ne s'affiche aucune tapageuse

élégance, où l'on parait relativement

ignorer', tout comme dans les villes

Scandinaves, de trop révoltantes iné-

gaiitéa, c'est, sinon la rue de joie, du

moins la rue de vie, de liberté.

« Prosim. prosim. Bitte schœn

Kilaa die Hand. »

Au t s'il vous plait tchèque,

répondent comme un écho les cour-

toises. formules gardées par les

anciens sujets d'Autriche De

grâce. Je vous baise les mains. »

Dieu que l'on est poli mieux que

poli, galant dans cette ville, et

surtout avec les Français

Ne vous avisez surtout pas. mes

compatriotes, de commencer la con-

versation en allemand.

L'usage veut que vous parliez

français d'abord. Et comme il y a

beaucoup de chances pour que, mal-

gré son désir de vous être agréable,

l'homme de la rue ne vous com-

prenne pas, vous aurez bien rapide-

ment l'occasion de déployer vos

connaissances germaniques, en atten-

dant que voua ayez appris le tchèque

à votre prochain voyage.

Mais, en attaquant la conversation

en français, vous n'aurez pas seule-

ment montré votre nationalité, vous

aurez fait aussi un aimable crédit à

la culture française de votre inter-

locuteur, ce dont il ne manquera pas

de vous savoir gré.

Les commerçants se plaignent,

bien entendu, mais leurs magasins

regorgent de monde. Entrons donc

dans le principal établissement de ce

célèbre fabricant de chaussures, tué

récemment dans un accident d'avlon

et qu! se proclamait la plus grand

socialiste de la République. N'était-

il point parvenu à habiller conforta-

blement et à bon marché des mil-

lions de pleda de citoyens et de

citoyennes de tous âges?

Le cabinetroumaine

a démissionné

M» Tataresco, ex-président du

Conseil, est chargé de constituer

le nouveau ministère

Bucarest, 10 octobre iddp. Petit Paris.}

En vue d'un remaniement ministé-rtei déjà prévu depuis quelque temps,le président Tatareaco a remis hier auToi la démission collective du

cabine

Le roi a confié â M. Tatareaco lamission de former le nouveau minta-tère.

UNE NOT£ OFFICIEUSE

Bucarest, 1" octobre (dép. Havas,)

L'agence Radar donne les détails

suivants aur les conditions dans Ica-

quellea est intervenue la démission du

cabinet Tatarcsco.

Cet après-midi, à 16 heures* un

conseil des ministres, présidé parM. ïataresco, s'est réuni chez le prési-dent du Conseil.

M, Tatareaco a annoacé & ses collè-

Bues qu'à la veille de l'ouverture du

Parlement il a considéré nécessaire de

donner au rpî l'occasion d'examiner la

situation générale, aussi bien sous l'aa-

pe'ct de l'oeuvre réalisée par le gouver-nement jusqu'à présent _que sous la

perspective des solutions que le gou-vernement entend donner aux impor-

lus daM l'avenir.

Dans ce but; M. Tatar a présentéau roi la démission du cabl.net tout

entier-

Le rot a accepté cette démission et abien voulu charger M. Tataresco de la

formation du nouveau cabinet.

M. Tataresco a ajouté que. à l'occa-

M. Titalfuca

sion de la formation du nouveau cabi-

-et, quelques changements iatarvïendront pour certains départements,

(La suite & la troisième page)

Un entretien avec M. Galandou Diotif

le nouveau député du Sénégal

lu B&re de Lyan

UNECRISEPOLITIQUES'ESTOUVERTEHIER

EN ESPAGNELe président du conseil, M. Samper,

critiqué aux Cortèt au mjet de sa

politique à l'égard de la Catalogne, a

<jémif«ïoiraé

PB NQT2C PABTICTJLIIE

Au cours de la sé&nce de ce soir AUX

Cortès. la chef du parti populaire agra-

rien, M. Gîl Robles, s'étant énergique-

ment prononcé contre 1a politique du

gouvernement au sujet de la Catalo-

gne, politique qu'il a déclaré ne plus

vouloir soutenir, le président du Con-

oeil, IL Sampeiv s'est décidé & présenter

sa démission.

La solution de la crise pourrait être

difficile.

Cet événement était devenu inévi-

table du fait que le parti populaire

agrarien s'était déclaré contre la poli-

tique du gouvernement. C'est le cou-

flit catalan qui a causé cette crise,

M. Samper avait pensé qu'avec de la

prudence et de la condescendance il

triompherait de la résistance catalane

à propos de la loi d'affermage. Tel

n'était pas l'avis de M- Gi1 Hoiries le

chef de la « Cecïa était partisan d'une

attitude plus énergique et cette diffé-

roues d'opinions s'était manifestée

d'une manière assez vive dans plus

d'une occasion. Mais M. GU Robles

avait accordé son appui à'M. ramper

et Il lui était pénible de le lui retirer..

Cependant l'indépendance montrêe par

la Généralité dans toutes lea questions

intéressant le gouvernement de Ma-

drid devenait intolérable. Tout réeem-

meut, à, propos de & contrebande dar-

mes destinée non 411 Portugal, mais

sans aucun doute aux révolutionnaires

espagnols, les autorités catalanes ont

exigé que le juge nopimâ par le gou-

vernement de Madrid pour enquêter

en Catalogne demandât l'autorisation

à à 1a Généralité qui se réserverait de

surveiller cette enquête.

Une pareille prétention a porté,

l'Indignation à son comble dans le.

partis conservateurs et parmi d'autres

.groupes politiques et M. GU Robles

n'a pu moins-faire que de retirer sa

.collaboration au gouvernement. Sans

cette collaboration, m, Samper ne

pouvait se soutenir Il ne lui restait

donc qu'à présenter sa démission.

On croit généralement que le futur

gouvernement sera constitué sur lia.

base d'une union étroite entre radicaux

et agTariena,. Trois portefeuilles se-

raient réservés aux amis de M. Gil

Robles. mais cette arrivée au pouvoir

d'un parti qui n'a pas encore fait de

grandes déclarations républicaines ré-

pugne à un grand nombre et l'on

craint que pareille solution n'ong-endredes troubles sérieux dans 1e paya.

Les socialistes parlent de grève gé-

nérale, de guerre civile, etc.. cela sem-

ble sans doute un. peu exagère. Quoi

qu'il en soit, ttous ne tarderons pas à

être Il,

(La suite la la troisième page.)

A la quatrième page t

Deux circulaires de M, Marque!sur les mesures prises

pour l'exécution des grands travaux

contre le chômage

M. Jacques Risler

président

de la« ligué "Àïtoicrobienrie»

vient«e subir

sa cinquièmeopération

A PEINE R£TABLI, IL RETOURNE

A SES DANGEREUX TRAVAUX

Sait-on qu'il exùtg une € ligue anti-microbienne ? 3. Je ne saurais dire oùen est le siège, mai? je connais bienson président. Nul n'était plus qualitéque lui pour cette fonction M. Jac-

acharné, passionné de la gent micro-bienne.

tea mîcrofees, il eat vrai, se vengent

contracté dans son laboratolre. aucours de ses réensemencements micro-bien*, une septicémie qui lui avaitvalu déjà quatre opérations chirurgi-eales en deux ans, Il vient de subirla ciaquiônie. A peine échappé aux

etaphylocoques, aux streptocoques, aux

colibacilles et a combien d'autresassafUants il est retourné, peineguérl, sur le champ de bataille qu'estce laboratoire. et il a recommencél'offensive.

On ne saurai trop admirer de tels

savants, héroïque a et désintéressés. Ilsnoua consolent de.Jj*nt de. personnages

qui sont à l'ordre de l'actualité. et

qui ne sont nt aavants, ni héroïques,

ni désintéressa

Léon GÏÎOC

(La, suite A cinquième page*}

LA LOTERIE JOTïOSàUS

Les billets de la 3 tranche

sont mis en vente

SI, W&ttc*u

Ce 1 octobre a marqué la misa en

vente, dans les burpaux de poste, éta-

tabac, des billets da la. troisième tranche

de la Loterie nai.ltma.Iet

On sait «sue cette tnin^be est établie

selon la. nouvelle organisation le groslot de 6 m Ellfona *era supprimé, mais lenombre des lots j d'un million et d'im-

portance molmir& été accru.

M. Cornille, secrétaire général dé

la Loterie étant appelé au

I contrôle ftnancier;des mines domaniales

de potasse, vient d'être remplacé par

I M. Wattsaufc inapfictsur du finances,

^HBTFVhlI'HlIÎBlVIlhllVllAlfllIfllIHlI-ÉllHIIHIIHnHIlHIIHIIHIIHIIHII-HrIllllrliiiii

RENTRÉE DES CLASSES

tu d.

LE CRIME

DU PALACE

Le frère de Laborie affirme que

l'inculpé a passé la nuit du

drame faubourg Saint-Antoine

En attendant l'arrivée de Paul La-

borie à Paris, M. Bru, Juge d'instruc-

tion, s, poursuivi, hier flotrf son en-

quête, recevant les dépositions de plu-sieurs témoins.

Tout d'abord ce fut M. La-

borie, frère de l'inculpé.

J'ai passé la journée du diman-

che 24 septembre avec mon frère Paul,

a-t-li expliqué au juge. Il y a.vait avec

nous M. Touzet, de Bordeaux, qui de-

vait me prêter 100.000 francs. Le soir,noua sommes allés chez nos beaux-

parents, 305, faubourg Salnt-Antoble,

où, nous avons passé la nuit, celle du

crime.

Le lendemain, les trois hommes sont

repartis, pour Llboume.

Mais M. Bru, recueillant Jea déclara-

tioas -des beaux-parents, a entendu un

autre son de cloche c'est, disent-ils, la

nuit du 25 au 3fi que tes frères L*borie

et M. Touzet ont couché chez eux.

Quant à M. Touwt, qui a également

déposé, il a confirmé la. date donnée parles be&ux-p&rent^ de M. Mikaël Labarie

la nuit du au 36 et non c-ôib du 24

au 25.

Enfin M. Mikaël Laborie. maintenant

sea déclarationa antérteùrea, a iodïque

qu'il avait d'autant plus de mérite à ap-

porter un témoignage: eu faveur de son

frère que celui-ci Va trompé et qu'il Il est

complètement brouillé avec lui la

BUtte de ses malheurs conjugaux.

VERS UN ASSEZ PROCHAIN

RAFRAICHISSEMENT

Septembre n'est plus, maig des tempé-ratures tout à fait estivales ont encore

été notées sur toutes nos réglons en

cette première journée d'octobre. Par-

tout, les maxima onk dépa&sâ sautsur le Se Cotentin et la

poiflte de Bretagne. Au-dea«ûiM d'une

ligne alUnt de Koehefort à Lyon, les

maxime, étalent supérieurs à alors

qu'ailleurs ila étalent compris entreet 25". Le temps, couvert dans le Nord-Ouest, était partout beau ou beau nua-

Aujourd'hui Alors que la déprasalûn

principale, plutôt affaiblie, se trouver^sur 1'océan glacial et la Scandinavie,une faible dé^reealoa orageuaa existerasur Ia France où la pression atmospû*^Tiqua, assez unifonne. sera. voisiné de763 mm. La Journée sera, en consé-

quence, un peu plus nuageuse et un peuplus orageuae que celle de la veille leavents seraient encore très falbleg etassez variables quelques, averaes ou

orages sont à prévoir par plûfiea, tandis-

qua la tâmp^ro-ture, encore «îevée, se-talt ï>liltot en baisse,

Pour le» journées proett'alneB, Il 06m.-bîe qu'il fa»t «'att6it4re à un rafrai-chiâHement da la température et celle-ci;

de plusieurs d&grêa, deviendrait &daezXùîaine de. cette normale. Parla, lesmoyennes actuelles semblables à cellesde juillet sont de IS* alora qu'elles de-

vraient être deJean

POUR ET CONTRE

€ Quand le vin est tiré, il faut leboire- >. Ce bon conseil, que noua devonsà notre populaire» mérite,sans doute, k cette heure, d'être méditéet suivi.

Le meilleur moyen, .assurément ledirais mime volontiers le seul-- de rente-dier à ]a crise vinicole qui semble devoir

s'aggraver à la suite de* magnîfigues ven-

danges de Cette magnifique saisen. c'a!de boire, c'tst de faire boire notre vin.r.

tiques qui pourront être adoptées, n'auront

vin c'est pas fait pour être stocké; il n'est

pas 'fait pour être bureaucratisé et pourêtre soumis à des règles administrativesrigides et neutres. Il tst fait pour êtrebu. Si nous ne buvons pas, ai noua nefaisons pas boire le vin qui .s'accumuledans nos celliers, La crise viticole: per-

H faut boire notre vin. Ce n'est paslà. en vérité, une obligation particulière-

Il faut faire boire notre vin. Des mil-

liers de consommateurs français se sont

trop cher. Il faut les inviter à retrouver

Dans les hôteit dans Ita cafés, dans

le» brasseries, il faut procéder il une

révision aenéraîe des canes du vIûa qui

portent encore aujourd'hui, par ces tempsde folle abondance.» vineuse, des priximprudemment prohibitif J.

Las hôteliers et les restaurateurs béné-ficieront eux-mêmes de cette baisse nécGi--

flaire ci légitime. Car ils vendront, alorj,

;beaucoup de vin, ftncrlï qu'ils n'en ven-dent plus du tout. Us bénéfice légervaut encore mieux qu'une ataence totale

de bénêSce.

Pour Favoriser, eaflr^ l'écoutemeût de

notre vin. il faut aurveiHer avec une sévé-

tité Inflexible la qualité du vin»

n devrait erre dit, il devrait ître

eûtfirtdu que le vin de France n'a pas le

droit d'être mauvais.

Il ne devrait pas *trc vendu, cette

année, une seule bouteille de mauvais vin.

Car le mauvais v£n fait le mauvais con-

sommaleur.

Le bon vin fait le boa coasonamateur;

car il fait la bonne santé, la bonne

et 1a bonne mine.

Maurice Phax.

Une cvinnone nonnanâe exige

le départ d'un instituteur coutnanUte

Rouen, 1" octobre <d<4n,p«tit Parisien.)

Ce mttiri, à. Êalat-vtgoT d'Yman ville,l'Instituteur M. Le Carr^ a trouvé auSeuil de l'école, au moment de la rentrésdes classes/une trentaine de parents quist sont opposés à l'ouverture des clussu

et artt réclamé la départ de l'iaotltuteur,militant commuai a te.

Depuis trois ans, le départ de calaf-cia été en vain par Ses habitants

de la commune. Deux foia le conseil

municipal a démlaslontié pour protestercontte soit maîûtiftti la. première fois,

maître serait déplacé,L'injp&eteur primaire enquête sur

tendent paa céder.

'Ottaviani a été entendu hier

à la brigade mobile

durant plus de quinze heures

FAITUNEm MORTELLEL'appareil qu'il assoyait ayant

eu un organe essentiel brisé,

le pilote et un des mécaniciens

sautèrenten parachute

Le parachute de Lemoine

ne

s'ouvrit paa et le malheureux

pilote s'écrasa au aol, tué net

Amtena, lrr octabreidép.

P. P

Un trèsgrave

accident d'aviation,

qui a coûté la vie au valeureux pilote

cet après-midi vers 18 heures.

Un groa avion, de bombardement

quadrimoteur -eu cours d'essais avait

quitté le terrain de Meaulté, dans la

somme, en vued'un

vol d'étude. II

étaitpiloté par Gii&t&ve Lamoine et

avait à son bord les mécanlcleng

Joseph fxnain et Bailly.

L'avion, depuisun certain tem.ps

déjà,évoluait normalement A envi-

ron, 306 mètres Lorsque, brusquement,

on eut l'impression que le pXbabe

n'était plua maître de son appareil.

La commaiide des gouvernails de

profondeur a'était soudain rompue..

S'étant rendu compte du danger que

aes mécaniciens et lui-même couraient,

Lemoine donna l'ordre d'abandonner

l'appareil et de sauter en parschute.

Le l'Ilotese jeta le premier. Mata,

hélas son parachute, qui devait, lui

permettre d'atteindre le sol sans

encombra ne s'ouvrit pas, et le malheu-

reuxpilote

au sot aur Le ter-

ritoire de le.. commune de Pozièrea, En

môme temps que Lemoine, le mécani-

vide et il atterrit normalement quel-

que. instants plus tard. Quant au

rond mécanicien Bailly,11 ne

put

eortir à temps de l'appareil et fut

retiré de celui-ci, qui s'était écrasé &

1.200 mettes du point de chute de

Lemoln«, puis transporté aussitdt a

ï'hôpitaloûf l'on- côaatata qufU avait

une jambe fracturée et souffrait de

contusions multiple?. Sea jours ne

paraissent toutefois pas en danger.

L'appareil, qui est tombé sur le ter-

ritoire de la commun* de CîpaBdcourt,

est gardé par la gendarmerie jusqu'à

là venue de la commission d'eaquéte

ministérielle qui a été désignée £itàt

q'ue fut connu l'acddent.

Le cadavre'du malheureux Gustave

l*ttiiïlfie a étédéposé

à Ja mairie de

(La suite d ?g demrténig page.}

Le--dram>

del'hôpital

C'est sous l'empire de la jalousieque Sûomaî! a vitriolé sa femme

Il s'est plus spécialement

expliqué sur le rôle de l'ins-

pecteur Mariani dans les

affaires de stupéfiants dont

le policier fut chargé

L'une de celles-ci aboutit à

la saisie de deux kilos de

drogue seulement, alors que

trois avaient été trouvés

en la possession de l'Indo-

chinois Phan Van Dong

> Ldlle, l" octobre.ORNOTBHINVOYfSPÉCIAL

n'est guère. besoin aujourd'huid'un de ces longs préambules dont Ufaut reconnaître qu'ils furent, ces joursderniers, nécessaires pour faire admet-tre qu'on se limitât à la descriptiond'un rideau derrière lequel il se pas-sait tout de même quelque chose.

On avait annoncé la journée Otta-viani. On eut la journée Ottaviani. Ilconvient même d'ajouter qu'on eut, desurcroît, la nuit Ottaviani, puisquel'audition du croupier du casino deNice se prolonge encore. Ce sera doncl'inspecteur Manger et celui quin'a point cessé de demeurer, Jusqu'àprésent, un témoin ayant commencéleur tête-à-têEe dès 9 heures du matin

une conversation de plus de quinze1heures. Et l'on a le droit de penser,qu'elle ne sera pas inutile à ce que lespoliciers ont accoutumé d'appeler c 1abonne marche de l'enquête

La confeaaion de l'ami de. Marianiet de Freddf Leroux a donc fait l'objetd'un imposant procèa-verbal qui nemanquera pas de donner lieu à de non-velles et nombreuses vérifications.

Mais qu'an n'aille pas croire qu'ellen'ait donné de résultat immédiat. Toutau contraire. l'on devait ètxg. aujour-d'hui, sur ce point, généreusement

traité.

Qu'il ait été uniquement que.-lion du chapitre stupéfiants au coursde l'audition d'Ottaviani,1voLtà, La quine saurait étonner, puisqu'il a étéIndiqué hier que- la semaine qui Com-mence lui était spécialement réservée.

Si l'on avait pu, jusqu'à présent, aucours des recherches sur le littoral,se convaincre que l'ex'pollckr PatflHariani, dont il serait fastidieux derépéter qu'il eut plus d'une corde ason arc, avait pu tirer quelques res-sources de ses relations avec les pra-tiquants de la drogue, on n'avait tout*-fois pu recueillir encore de faitsI précis.

Orde la longue conversation qu'Ot-taviftûî se livra à Jui-meme carl'inspecteur principal Manger eut sur-tout le souci de le laisser parler,ou a extrait ces preuves qui ne sau-raient manquer de transformer la. su*-piacion qu'on avait contre < Paafo >en. conviction-

n a fallu pour cela., dans ce petit

bureau de Ia tue Brûle-Maison, quefeu Ua&ml, dont l'âme, dit-on, futromanesque, eût le goût de parer d'un*bien agréabîe végétation aérienne, queBûrtit d'outre-tombe l'ombre Baiséra-ble de l'indocUînoIa Phang Van Dong.Car c'eat de .lui, de Phang Van Dong,dont le corp& atra peut-être bientôtrechercbé, pour une autopsie un peutardive, dans le macabre anonymatd'une fosse commune^ qu'il fut surtoutquestion entre Ottaviani et le poli-cier. EL c'est de Pnai^g VanaDong que,finalement, viendra la vérité.

Ah ce pauvra Indochinois, qu'ileut de raisons de vouer A il malédic-tion de ses dieux fointains l'îiommoqui, dans les geôles impénétrables deLooa; sur quoi veille l'indéfectible zèledu gardien chef Bigonnet, doit aujour.d'hui aeflUr peser sur lui singulière-ment leur maléfice.

,J'ai dit Ce qu'li fut et commentmourut, Ce n'était pas uk&'H mefaut aujourd'hui revenir sur Je eaede l'Asiatique, dont il apparaît bienque son Avocat. M* Noiret, accomplîtune œuvre digne en demandant, dèsce soir, après avoir eu connaissancedes révélations d'Ottaviani, la revi·aion do son procès.

Qu'oa me permette donc d'évoquerce petit jaune de Haiphong; dont enaffirme que sa Twutlque de brocanteurmiséreux groupa à Dunkerque, autourd'une maigre pitance, plus de nostal-giques fils du Ciel chômeurs que detrafiquante de drogue. Il fut, lors deson arrestation à Dunkerque, voici unpeu plus de deux ana, constdéré commeune pri* dea plus se rieuses.M. Uccïani, dont le destin a voulu qu'ildisparût presque dans le même momentque Phang, devait dicter cetteoccasion aux journalistes convoqués un

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S LE PETIT PARISIEN S K

communiqua en trois points, lequel ae

«résuma en ua triple ltoga de Paul

Mariant, l'un des pius fins limiers

de la brigade

Et c'est ce même Mariaal qui flt db

son opération » un récit daat il fal-

lut bien admettre l'ordonnance et le pit-

tarasque.

Mensonges

Il est & pc-u près certain à présent,m'a dit tout a l'heure l'un des policlers

qui avaient assisté à une partie de l'in-

terrog-atolPe d'Ottaviani, que PkangVan Dang a été victime d'une machina-

tion. Un soi-disant indicateur de Ma-

xiani lui a gliaeé dans sa poche la dro-

gue qu'on lui iL fait transporter, qu'il le

sut ou non, de Dunkçrque à Boulogne,

Là, il a été arrêté par Mariani qui l at-

tendait »on arrivée.

Ceda ne maaquera pas déjà de paraî-tre suspect. Meis voici ce qu'il Importe,

aemble-t-il, de retenir par-des&ns tout.

Si trois kilos de stupéfiants furent

confiés à à Fhaûç, Paul Mariani, lui,

OÙ passa l'autre kilo ? Voici ce que

l'inspecteur principal Mauger ae man.

qua ama doute pas de demander A Ot-

taviani, qui assista personnellement

Mariani dans cette opération d'un tour

policier assez singulier.

La certain est que le pauvre Pftan

Van Danç passa deux ans en prison à

Douai et-qu'il mourut brutalement à

Dunkerque au moment méme où écla-

tait lu BcandsJ0 de Lille et où il se

préparait & « dire ce qu'il savait

Fàllalt-il picas que ces révélations

d1 aujourd'hui pour que le jeune avocat

de talent du barreau de Ldile, M* Noi-

cet, qui fut son d^fenseu* At doat les

amitiés indocbinoiseg sont bien con-

nues, se souciât de défendre la mémoire

du pauvre Phan Vaa Dang ? Aussi bien

la décision qu'il vient de prendred'adresser au garde des Sceaux une re-

quête demandant la revision du proeea

apparaj tra-t-el comme une mesure

sincèrement humaine, Et il y aura

Le eQnnnïawrire spécial JotcBMI* (à gauche)

peut-être lieu de pratiquer l'autopsie

du pauvre Jaune-, ainsi *ue je voua le

laisse prévoir plus haut.

Mais 'Bana doute n'est-ce pas- telle-

ment ici l'endroit de s'émouvoir alora

que ne précise avtc une redoutable net-

teté l'un» au moins des singulières pra-

tiques de l' ex-Inspecteur. Car 1a moin-

<lre conclu»*©]! qu'on puisse tirer, on l'a

bien compris, de cq que l'ou sait déjà,

de l'audition, d'Ottâviani, c'est que Ma-*

TisJÙ, utilisant un stratagème redouta-

ble, négligea rarement d'utilisea- sa

fonction dont on sait qu'on venait

de renforcer l' autorité & une double

Un celle qu'a accoutumd de poursuî-

vre le policier et, tout à la fois, le mal-

faiteur.

Un tel résultat démontrera suffisam-

ment que l'audition dottaviani ne fut

pas Inutile. L'on saura bientôt ce a

quoi elle devait encore aboutir.

Il me faut maintenant ajouter à une

liste fort aimable un Tmuveau nom. Car,

après Marguerite Dancourt, dite Ma-

guy, amante retirée du monde de Paul

Manant après Ginette Damaud, qui

vient bercer son rêve d'illusions jusque

devant la vieille abbaye de Loos où son

sweet-heart x, ainsi qu'elle dit. a

trouvé une ge6le après LlIy Optlcka,

cette blonde Polonaise amie de Fred

Leroux et de Paulo, immobilisée en. son

hôtel par ortîoitnaiioa de police et dont

«'occupe 1e commissure spécial Jove-

nauac, voici qu'apparaît aujourd'hui

Marguerite Moneta. Cette autre Mar-

guerite, suivant l'exemple de Ginette,

eet venue très spontanément de Paria

ce matia pour expliquer au juge- d'Ins-

truction, M. Thibault selon ce qu'elle

a bien voulu me déelarer à moi-même

< qu'elle ne comprendrien à rien

Non moins partumée que celles qui ia

précédèrent. Marguerite Moneta a, s'il

me faut la croire, plaidé, en même

tempa que sa cause, celle de Casanova,

aon amant. Sans doute, c'est à elle que

fut adressé par le complice de Mariani,

5, villa Paacourt, a Paria, le télé-

grifflnw avertissant Casanova qu'on

< #Atte ttdait 1'envof pour demain

9 heures Mais Marguerite, comme

Ginette, comme Maguy, comme Lily,

ne sait rien, n'eat au courant de rien.

Bile affirme que Casanova lui-môme

en ouvrant 1a dépêche affirma qu'il n'y

comprenait rien non plus.

Sans expliquer toutefois comment Il

se ftt qu'il effectua le lendemain, si

justement, le voyage Faris-X-fUe avec

francs de timbres fiscaux volés,

elle affirma, que Casanova, est une «1c-

time, mais que Rossi, par contre, est;un bien mauvais garycm.

Et apprécions le souci qu'elle & de

collaborer au triomphe de lajustice

quand elle affirme

J'ai dit aussi au juge mon éton- j

nement que la police ne soit point'

venue encore visiter le* bagages deCasanova qui sont restés chez moi. Il

y a des malles, des valises, ]eg defa

sont,dessus.

Et elle jura, en levant le bras, qui,

tout en même temps, parut dépêcher

aux entera les photographes qui Font

traqua toute la journée

Et je n'ai touché à riea

Auaai bîe>a cette autre vedette épiso-

dique avait-elle déjà réintégré un train

qui devait l'amener à Paria qu'on an-

nonçait le retour d'Albert, avec une

évidemment, que Lily Opticka- Mais j

n'ai -je pas de raisons de craindre de ane

perdre bientôt dans tant de >pen9oiin&

ges dont il apparaît qu'ils ne tarderont

pas à être plus nombreux que tous les

mauvais garçons de citveme d'Ali

Eaba ? Gearges ARQUE

A LA SURIT! NATIONALE

Nous avons rapporté les déctara-

tions faites au parquet de Juille par

de

Paul MarlAûi, serait présente, Lt y

deuz ans, & deux importante fonc-

tionnaires de la rue des Saussaies,

qu'il aurait mia au courant dea a cou-

pable* agisaements de l'inspecteur.

L'un de c*3 hauts fonctionnaires ne

serait autre que IL Thomé, ancien

directeur de la sûreté générale, alors

ea fonctions l'autre, le commissaire

Henn^tt.

Nctos croyons savoir qua M. Thomé

a, dès hier, opposé aux affirmations de

L'ex-marl de Marguerite Dancourt le

plus formel démenti en précisant qu'u

avait toujours içtioré Ja visite que

<f-iiU-et avait faite à la sttretâ natio-

nale.

Quant à M, Hennett, qui était hier

absent de Paria, il sera reçu aujour-

d'hui par M. Berthouln, directeur de

la suret* nationale, qui lui demandera

qu«l fut ,*on rol« dans cette" affaire.

UN INCIDENT

AU PALAIS DE JUSTICE

C'est aujourd'hui qua s'effectue larentré* dea caura et tribunaux. mais,

éclaté un peu avant 3 heurea.

Mr Raymond Hubert, dont on -connaît

le rôle dans l'affaire Stavîalt;, se trou-

vait en civil galerie C^Ult

sa première apparition au Palais depuis

férlno.

L'avocat d* Romagrnino «t de « Jo-

îa-Tarreur Il a été vietîme récemment

d'un accident et il portait le bras droit

M» tJçorgeg. Calzant, un avocat qui ap-

drolte, alors égal em eût en civil, l'aper-

Siît et a'écria

Et H courut lui. Mais M> RaymondHubert protuta et, comme aon cûh-

trèr. insistait, il M réfugia daca la pre-

se trouva être celui du cabinet de Ja'

presse judiciaire.

même eana heurts un carreau fut

M* Raymond Hubert que pulB-j& 1

On a enquttâ Bur mol et on n'a rien pu

aula prêt à nT expliquer avec M' Calzûtit,

Final&meat, bien que M* Caliant eût

annoncé son. Intention d'attendre la

put ae rendre, accompagné de M. Char-

judiciaira, au cabinet du bâtonnier où,

M.* Carette, qui fait fonction de bâ-

tonnier des vacances a, enregistra. lea

déclarations de Me Raymond Hubert.

GUSTAVE LEMOINE

(CITE M LAPBÎMT&RÏPAGB

[Guatave Lemoine, dont la fln tra-

dans ta monde de l'aviation, était né 1e

19 décembre 1B02 à Trémeur (Côtea-du-

Nord}. Sa catrière trop courte, halas!

fut fort bien remplie. Boursier de pllo-

taga, Ivemoine fut formé en 1920 d

récole Nungesser, qui fonctionnait à

Orty. Affûté au 34' d'aviation au Bour-

set, il fut breveté pilote ralIltalT» le

30 août 192t. Son servies terminé,

Lemotne obtint .on brevet de pilote de

transport public pull Bon brevet de

navigateur, ce dernier soub le n*

Pilote d'iseala depuis douta ans,

avait réceptionné de nombreux appa-

rails et c'est en essayant l'un de ceux-ci

qu1U vient de trouver ïa mort. Actif,

aimable, Lemolne se passionnait pour

:!Ion métier et, à différente» reprlaea, il

s'attaqua avec bu.com de nombreux

records On retève, à ton palmarès ceux

de vitesse avec charge utile sur 100,

500 at 1.000 klïomêtrei. Passionné aussi

de latitude, n fut recordman du monde

avec 13.406 mètres.

Lemoine, qui comptait plus de trois

mille, heures de val, était médaillé mili-

taire dcpulfl Janvier et chevaUar de

la Légion d'honneuT depuis août

j Devan^aat quelque peu la pro-

Rabut a entendu aujourd'hui M. Jean

Martin, veilleur de tiuit à l'hôtel de la

Cloche. Celui-ci a déclaré au Juge avoir

été l'objet d'une tent&tfve de

Ba-tiom de la part du docteur SanUer-

Latûar^k. Le médecin parisien aurait

essayé, avant de quitter Dijon, iundi

de faire revenir M. Jean Mar*

Un sur ses précédente! déclarations

relativement à son emplol du tempsdans la soirée du 20 février. Le v^tl-

leur de nuit a renouvelé à ce sujet

se. 8Jûrm*tioi)a AntéricUrea en a'ap-

puy&ot sur certain 3 pointa de repère,M. Rabut a déclare &ux Journaliatea

que Ce témoignage ne tut paraissait

paa devoir provoquer une nouvelle dé-

position du docteur Sanlie r-Lamarck

ni une confrontation de ce dernier

avec le veilleur de nult.

Par ailleurs, on. attend toujours après-demain la venue de Mme Nalin et pourvendredi prochain cells de son mari,

U" Raymond Noïin, avocat à la cour

de Paris, ami du conseiller Prince.

Mme Nolin s'expliquera sur les con-

versations téléphoniques qu'elle a échan-

21 février dernier avec Mme

22 février avec Mme Buteau, belle.

mère de M. Raymond Prince. M. No-

Un devra probablement fournir quelque»

explication» sur J'état d'esprit de sa

femme au moment du drame de la

Combe-aux-Fëea.

Le relèvement de la taxe

du chiffre d'affaires

sur les produits d'alimentation

M. Lucien Lamoureuxf ministre du

Commerce, vient d'adresser à M. Louis

Eoïlin, président de la commission du

commerce, une lettre dont noua déta-

chons ce passage

Cette surcharge fiscale (il ¡¡',agit du

de A 2 de la taxe

sur les produits alimentaires), alnëi que

voua me le rappelez, provoque des

protestations denombreuses chambres

ducteurs, de commerçants, que j'ai ai-

gnaléea au ministre -es Financee. Ces

protestations ont fait reesottir qua

cette aggravation d'impôt défavorisait

produits étrangers importés, risquait

que trea difflcllement et tendait a pro-

voquer un. hausse du prix da la vie.

Je mule persuadé que le département

chercher îa possibilité de procéder à

des aménagements budgétaires qui

permettraient de ramener cette taie à

son taux précédent pour l'ensemble

des produits destinée à l'alimentation,

au moins pour ceux qui sont des plusnécessaires l'existence.

FELICITATIONS A M. DOUMERGUE

Limoges l" octobre (dép. HavasJi

A la suite du congrès annuel dee

e-itcie-ng combattant? d< l'arrûndlSae-

ment de Beîlac, le président du bureau

a envoyé au président du Conseil une

adresse le félicitant reepactuéusement j

grouperont autour de lui -pour

de rénovation à entreprendre.

Un ordre du jour

des radicaux de la Vienne

Poitiers, Ve octobre, [dép, Hava.)

La Fédération radicale-socialift^ de la

Vienne & adopté do jour euivaiit

time a éti non une Mi»nî*e»t»tîoB da par

Que ne pu la flétrir c'Wt tn.Cours.set des

mouTe-raentaanalogiiea

Qu'ti est Incompatible avec un i*égitn«de libre discussion de M-bws vote* delaisser EiiUsLster <ies qui re-

CPuteot et «'arment «n de. COUPS de

graves difficultés 1* politique oe trêve à

laquelle la fédération a antérieurementdonné ean adhésion a« Justifie, elle ne *au-rait de-nuer que par eon 'il-

Par las partis de droite et vioJâe ouverts-ment par Un du s^UT^rniment

Considérant que, si le Pirlement, de-une sans firéeédent, surtout dans

la domalna ïwîcole. a vote tou.i les textes

qui lui étaient propoaéa 4e pâture à

tensité de cette crise. le; publics

à les ippllqaei-, qu'ils doivent s'y mployer

rftBBer Paria «t lu grand» ville: mais

un renforcement raisonna dupouvalr exéeutit est nécessaire elle ne

Cutff BaiiB l'adhésion du Sénat, équivau-

tient du 8uCra.ee iuih'er*eïApprouvant la politique extérieure du

cal pu

hant plua de deux milliards de déficit, aremédier il la situation financière laisséecomme d'habitude par 1« iDiiTerriementsdit? ri'union

CCin&idér-ant que ce parti, également

im-S du ooTTiBervatisme eocial d-e. flroît*

pauohe. & un pejaéf une doctrine et un

eogramme quipeut et doit rallier tous

Que con.tr* la rtwXi-Qn H n'a le dmJt

de rejeter le concoure d'aucune fraction

du parti r^pubîieain

et méritoire du président et de ses

nement,

que la FMérstloa demandera au congres deN&D-tes de fdtre siennes.

Des cambrioleurs opèrent

dans une bijouterie

de la rue de Provence

Dés cambiialeurs ont rëuas]. Vautre;

nuit. à pénétrer dans la magasin de

bijouterie que tient. 40, rue de Pro-

vence, M. Sehawb. Ils avaient réussi A.

vinrent iL percer le pls/ond de la cave

à un endroit où existait jadia une

polietemfaisant leurs rotiatatatlon*

trappe supprimée depuiset qui donnait

directement dans le magasindu bijou-

lier. Il i&ur fut ainsi ni»é de découper

quelques lames du parquetet de pra-

tiquer un orifice assez large pourlais-

serpasser

un homme très mince, ou

mleux encore un enfant

Le voleur, une fois dans la placerai

main basse sur dea bagueset des bra-

celets de valeur moyenne placés sur les

contenait les plus belles piècesdea

pierres précieuses n'a pas été tou-

ché, et t'es;t cette particularité qui

inciteles enquêteurs à croire que

lea

cambrioleurs, qui se trouvaient dans la

cave, avaient fait passer un enfant par

l'êtrolte ouverturepratiquée

dans le

parquet au magasin «t *ue cet enfant.

ques bijoux qui lui étaient tombés bous

la main, pourensuite regagner les

caves.

M. Tramegon, commissaire de la

Chaussa e-d' An tin, a chargé l'Inspecteur

Linart, de la police jud1ciaire, de retrou-

Le montant du cambriolage attein-

drait une de mille francs,

NOS ÉCHOSAujourd'hui

La lutimt du SflB venir sera r&vi-rëe h

le h. par !ea V*tér&ne des nnn&M de

tarre, da mer .et de l'air (.«ectloa de

Paris).

Concours i poH»

Imposition le Salxara A Paris,

250r uniivena.lT« de la mort de Pierre Cor-

neille, 10 b..r émisse

des Français de ï'<étratng«rP 30,

boul«var«i de«

Réunion. Club du Faubourg, X h. 80.

l'ifiduatnte français, 21 h..

Le Président de ta République quit-

tera aujourd'hui pour quelquesheures

Uon de gala du film documentaire pré-

sentépar

la maison Renault

nlsée, au Petit F&l&ii dus Champ&-Ely-

aéeaF par hf. Raymond Ëscholîer, a«ra

prolongée jusqu'au 20 octobre.

Voici, Madame, une nouvelle sensa-

tionnelle le BON MJlRGHÙ ouvre, le

mercredi 3 octobre, tes plus moderH&â

Saiond de Soins de Beauté.

De nouveaux produits, d'une merveil-

l-euee efncaclté, d'une inocuité absolue

y seront employés; les soigneuse» les

plus expertes, les plua jninutieuBe* vous

indiqueront, a,prèa Biajuén, les oins qui

vous dont né-ceasairea.

Les rides ne résistent point à cette

méthode toute nouvelle Óont les

tats voua émerveilleront, Snâft, b'H vous

plaît, Ma4^m^ de voue « faire faire une

beauté pour ua soir seulement, soit

que vous diniez en ville ou que vous

alliez au théâtre, des spécialistes se

tiendront à vos ordres.

Fleur merveilleuse, la beauté se crée,

cultive, se técupère,e' intensifie. On

n« saurait avoir trop de Kouci pour elle,

aoit pcéventivemeat, ffoït quand la jeu-

nes«& dédliba- Un Uiat frais et pur, un

épkiermesans détaut

peuvent s'obtenir,

grâce à des traitements approprié.

Ceux que nous vous proposons ont toit

leur.preuves.

Des tickets de séance OU dea carnets

d'abonnement. d'un tarit réduit. seront

mis à votre dispos Mon.

Nous apprenons avec regret la

mort

dant quarante-huit ans, fut admiiiis*

trateur du joxirtie.1 la Croix et de la

Maison de la bonne prwse. Il s'était

annuis par sadroîturfl et se» qualités

de cœur l'«etlma Bénérale. Ses obsèque»

auront lieu ce matin à 9 h. 15 à Saint-

Pierre de Ca&illot,

M. LouisRenaulta présentéà la pressesportive

son programmepour 1935

1 plusieurs années, M. louis

Renault, le grand constructeur; de Eil-

ïaùûoutt, a coutume, quelque» Jours

avant l'ouverture du Salon de: l'auto-

de présenter la presse, dans

fles vaste* le. modèles qu'il y

exposera. En ce début d'automne, Il

n'a paa failli à la tradition et, hier, les

représentants des journa.ua: furent

conviés à cette annuelle prés&ntation, j

Intéressante au possible, cette visite

aux usines Renault permit de se rsn-

'de notre industrie de l'auti) mobile, des.

amstiorations apportées à la conatruc-

tlon dH voitures et véhicules industriels

livrés au public et coûiïiier^aats.

L'effort de M, Louig Renault, on le

sait, ne porte pas seulement sur les

voitures de tourisme, du plue petit au

plus grand modèle. Son activité s'étend

a ^Industrie et avectransporta

tant rou-

tiers que ferroviaires. L utilisation ra- jtionnelle des automotrices, dant le

nom-

mettre selon aa pensée la de

M. Louis Renault tint lui-même à

gants sur les récentes modification!* ^.p-

portées à tous les organes de ses voi-

pour satisfaire au g"oùt du jour. Car qui

paa aérodyn&mlqueT Les précédents ma-

dêles avalent plu au public non afcUle-

ment grâce ,iL leurs qualitésmaie aussi par leur élégance. Il n'y avait

donc pltifl qu'à poursuivre l'effort flans

le même .sens, et cet effort a abouti â la

:prêsentation de voitures habilement pro-

ftl6ea, dont la résistauc& à i'avanoem*nt

est devenue minime.

On apprit que la gamaw de

Renault restera étendue en 1&35, et que,pour contenter les et le, désira

de toute la clientèle, elle comprendra

quatre quatre-cylinxires la CeltaquatT*,la MûnaquatrG, la Primaquatre et 1a

port et la Vivast&Ua fcroifl htijt-cyin-drea la Nervasport, la Nervaateita et

j lourds la gamme restera aussi com-

| effort qui ne se ralentit guère malgré la

i gêne très gud constituent les

-celles de l'exportation qui paralysent

:.notre vente à l'étranger.

.La française IL besoin

d'aide pour démontrer au dslà de nos

de la présentation.

Au milieu de tant de difficultés, le

mérite d-ç'nos constructeurs est grand

de ne Jamais céder au découragement

Après cet intéressant exposé de

NT. !nuis Rwnauat, lea de

1a prease lurent réunis pour l'habituel

d'à jeume autour d4 tabla» ag« subi

ment garnies et, à la fin de ces agapea,

M. Ciiarle* Faroux tint à souligner, au

nom de toue ses confrères et en

raba*n<;e de M. Louis Renault, tropmodeste pour paraître à de telles mant-

festationa, la constance du labeur du

grand constructeur français. Avec aîrïi-

et conviction» il pria ses colla-

borateurs de lui dire combien tous l'ai-

mai-ent pour l'admirable exemple qu'il

donne depuis trente-six ans.

IL y en effet, trente-sta ans que

M. Louis Renault construisait sa pre-

m!ère voiture avec des outWs de for.

j tun«- Et c'eat toujours un? visite émou-

vante que celle que l'on fait l'bUOïble

petit atelier qui dort BOUS les feuifia-

U'Siuea de Billancourt dont il fut le point

de départ Victor Hugo eut *Imê ce

contraste et en eût fait de pontpeueestirades. Mata eWM n'&nsRent pas con-

venu à la simplicité du gland travail-

leur qu'a toujours été Louis Renault.

Foraionj 1-e «ouhait que son vœu de

voir l'industrie française de l'automo-

bile aoulagce qiwdque peu dea taxe-

qui l'accablent soit réalisé un |our pro-ebain pour qu'elle plus brlïlam-

ment eoncurreiuKr les industries étran-

gèr»g sur tooa les marchés mondiaux.

M. Louis Sen»oit faisant son. expoaé

Laprineette jHarb» à Parial Programme des spectacles

Par le Uain venant de Londres, la

prinO&BB* Marina de Grèce «et l'arrivée

hier 6n gare du Nord à 17 h,

La fiancée du prlnc* George d'Angle-

terre, qui était accompagné* de bbs

parents, le prlm» ex la princesse Nicolas

de Grèce, était attendus notamment par

le prince Xavier de le le comte

Mercati et un certain fiombre d'amis

jreraoaneU.

Fort élégante dans un costume t tête

de nègre >, quelques Irla mauves à la

boutonnière de sa veste, coiffée d'un

chapeau gris plat, la princesae subit, en

souriant de manière charmante, l'assaut

des photographe!. M*l« l'il.. refusa à

parler dev&nt le micro et, ayant gagné

la sortie au milieu d'un» baie de public,

rejoignit aon domicile <m automobile,

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MfUfcf HmJn^M, (or I* Dr O. B*1 *rd U

twrdlté, t>v le Or L f-giud < Lm ulcuU d-

i« Birttor &e

«0. R&bb de1 Porte- SatBt-ïlart in. S b. 20, Pe«r Crut.

ThÉètrc de Puii» fi h, 46, ToTaritch.

MutEflr, S h. 4S, l'Kcola des flontrtbuabieJt,

PalAi«-RoyiL, relâcbe.

Bonffei-ri-risleiii, H h. f5, Toi. c'ut mol.

Mlchudier*. S h. les Temps difficile*.

St-Ceorees. Il h. te Discours rjea prix.Théitr* Michel, 9 h,. Oh Parle.-m'en

If(MT*»utÉB. 8 h. 4ft. les Sœura Hort&naiajB.

Ga-fiBljca«lr 9 h., Jaûfc. l'Evetltwur.

UeJMet. S b. W, Une robe en l'air.

Fftliw-BeTff., S Fotlea en folle (MletiPS:.)Cu. de Parti. 2 45, 8 45. Parade le France,

Aluw, & h,. Revue ÎSOO iOëO de ÎMpwHO.

MevoL, S h. 45, Nu. «ir ïOV. gr- *P«t-

Detui-AntM II, Bu Lse4ïft pour la rew*.

Lune-BflusiB. 9 h,. Où allsna-noua 7

Sta]a, 3 h.. 9 h., Damja, Mftrç Hfly,

TMx-FVMici (r. da 3'Etotlet, re-l&cM,

Kiirrtpéen, m.. Andrée Turcy et sa Cle.

Cancmrt Hnx+ïrtbat, 2 30. S 30. cal' COHC.

T.isn* P.rt, 2 h, ào, 8 h. 30, attraot. dane.

AtUbies tlB.r. Monceau), J. soir.: «r d. m..a.

CINEMAS

Madeleine, Vlva Villa.

FaruDoont, l'ïmplr&trlc* rouffr (Dtttrlcï).

B«x, Un train dans la nuit,

T.uteti*-Pa1h«, Saplir, (Mary Ma?a««t>.

Fîjgée-eamaioiit, Hollywood Party.

Colliéfl, Complet du courses, &ernJ5rfl Kenrs

fla.uœoat-ThËfttre, Boubouît I", roi jt&g™,

Agrkiilteurs Shirtey, !a Grande Tftytweritfl,

Bonaparte, SKirley. la Grande Tourmente.

Clne-Opéra» Lac hU3L Pâmes.

£d4UUd-VII. Llttle WirntH <K. H«pburn>

Marbeuf, Plr&tea dit la mode (Powal).

St.-Acwiai, 2 30, 4 30. S 15, Gueen'" *fl>lr.

Clgaie, la Batailla [Ch. Boyer>.

B»tMl-, m.. t.. MaJtj-a forge*, Oefa Par*d.

Follei-Druiutlqiifs, Oilgl, Air XalE-

le Ùû

Miï, d« I* Sant^ <Raîmu|

ry^H-Patlt*, la Bataîlla. (Ch. BOyârt»

C»tltoï*-Path*, te Bitailïe (Ch. Boyer).

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N» 57. Feulaeton du PoHt Puririen.2 octobre 1SM

grand' par-

ïlïd" GABRIIL BERNARD

1 _ir

DEUXIEME PARTIS

'LES CAPRICES DE LA VU';

XTV (suite)

Une «curnofi dfeQ» Bourbona^î»

Ah certes, non i fit la duchesse.

Ja compr&rjda, dit le duc en .on-

riant» qu'un pareil divertissement man-

que d'attraits pour-voua, d'autant qu'il

aurert pour le moto. une grande

heure. Profltes-en donc pour viait&r

Moulina, que la ûapîfc&in* I^abarge doit

bien connaitre, puisque c'est sa ville

natal* Voua reviendrez ensuite me

prendre id, mettons & plnq haurei et

demie.»

Le duc de San Diego entra cTim le

notaire, et le chauffeur, aur les Indi-

cations de T>barg-eF prit la direction

du centre de la ville.

La, duchesse et le capltaine visité-

rent ffuccessivémeot la cathédrale, la

chapelle du lycée, où se trouve la tom-

beau de Montmorency, plusieurs vieil-

les malsona très curieuse- qui ravia-

aent le. connaisseurs férus du moyen

Lebarg*, qui connalBM.it R fond «ou

pays. *t*it un Incomparable cicérone.

Il parlait d'*bo*<lanee les anecdotes,

les souvenir» historiques, lea détails

curieux semblaient accourir en foule à

son tppfll.

Un. observateur eut peut-être remar-

qué qu'il !!l'exprimait avec une voiuhi-

Ijîé nsrveusa a«ez peu daris sa ma-

nière. On eût dit qu'il avait la ferme

de suide A propttm*Tit par-

ler, IL ne permettait pas à sa cvmpa-

gne da souffler.

C'est que. depuis la veille, le capt-

tains Lebarga était dans un état d'es-

prit qui ne laissait pas de le troubler

étrangement, au point de provoquer

chez lui un véritable malaise moral.

Si peu fat qu'J1 fût, îl n'avait pas pu

San Diego s'Intéressait à lui sur un

mode qui n'était pas celui des simples

relatlonn mondaines, et «ncore moins

celui de la sympa tiJ» purement ami-

cale.

Il faut dire au! que cette excursion

à travers I* Bourbonnaia et ces visites

de châteaux particulièrement cells

de 10. Vsjielièrô avalent été aingu-

Uèrtmant propices au développement

la. duchesse et Lebarg-e. Pendant que

due s'enquërait minutieusement au-

près du personneld'un domaine de ce

qui concernait l'utilisation de co do*

cttaîne considéré du point de vue de la

fondation d'une oeuvrephilanthropi-

que, la belle Manuela trouvait mille

prétextes pourdemeurer l'écart et

garder prés d'elle le capitaine.

Et puis, elle gavait mettre en action

une prodigieusevirtuosité pour donner

au diatogue le plusbanal une

signifi-

cation équivoque. C'était d'ailleurs fait

avec un art et un charme exquia. Ce

n'en était que plus dangereux, et Le-

barge ne tut pas longtemps avant de

se dire que la Jalousie ingénue de Lau-

rence n'avait peut-être pas eu tort de

s'alarmer.

D'autres qu4 lui eussent tiré vanité

d'une distinction qui leur eut .semblé

éminemment flatteuse. Lebarger lui. s'en

effraya.

D'abord, parce qu'll aimait Laurence

qui représentait pour lui

la compagne idéale, capable à la fois

de le chérir et de ^identifier a lui dans

l'accomplissement de Bon œuvre de Jus-

tice.

Ensuite, il était trop clairvoyant pour

ne pas comprendre qu'une aventure

romanesque telle que celle que sem-

blait désirer la duchesse de SanDiego,

c'était quelqiîs chose d'infiniment redou-

table.

En général, un homme dont le carac-

tère a de* affinités avec ce que l'on

nomme le type Don Juin ne e'embar-

raase guère de scrupules moraux lors-

que le hasard le met en présence d'une

femme susceptible de lui céder. Tout

au contraire, l'homme ca.pa.bla de

plaire k de nombreuflea femmes,

l'homme dit à bonnes fortunes est

presque toujours pourvu d'un Instinct

infailliblequi

tul fait discerner à pre-

mière vue celle dont il pourra entre-

prendre la conquête avec la certitude

du succès et celle avec laquelle « Il n y

a rien à faire

Tous les grands écrivains qui ont fait

de Don juin le sujet d'une de leurs

oeuvres, depuis la dramaturge espagnol

Tlreo de Mollna. presque contemporain

du vraf Don Juan, jusqu'à Molière. sont

d'accord et sur la sûreté du coup d'œll

et sur la sécheresse de coeur de leur

héros. Et, de fait, le type Don Ju&n se

retrouve tel à toutes les époques et

dans les classes lea plus diverses de la

société.

Or, cette Illustration quelque peu

malsaine du grand séducteur, qui suit

le cour. de sesexploits

sans s'émouvoir

des drame. et des dcseapoîrg qu'il sème

sur sonpassade, rejeté dans l'ombre

une autre catégorie d'hommes dont les

auteurs dramatiques, les romanciers,

Isa poètes, votre les spécialistes de la

paychologier ne s'occupent guère ou

qu'ils confondent avec d'autres types

humaine.

Nous voulons parler de ceux qul,

avantagés sou* le rappdrt des attraits

extérieurs, doués d'espritet de charme.

peuvent faire impression sur nombre

de femmes, susciter d'amoureux capri-

ces, voire de folles, ou tragiques pas-

EÎpiiS, mais dont l'âme est celle d'un

sentimental et d'un tendre, d'un étre

capable de s'attacher. de se dévouer,

de se sacrifier et de souffrir, patce

qu'ils aiment avec leur leur en-

sibilité, leur délicatesse.

Le Capitaine Henri Lebargs était un

de ces homines-ïa.

Au point de ce récit oû nous aom-

mes parvenus. Lefrarge n'a-t-il point

déterminé chez quatre femmes des

inclinations caractérisées?

Certes, Rose de Salnt-Arvon, avec qui

11 a rompu ses fiançailles pour des mi-

sons qui révèlent une nature haute et

rebelle aux capitulations morales, est

provisoirement bars de cause, Mais si

elle recouvre la mémoire, ne se retrou-

pas où elle en était avant

non occident, éprise et

désespérée ?

Lebarge Ignore,,encore que la Par-

verse Geneviève Duhersoy a pour lui

un goût si vif que, tout en faisant ser-

femme.

Quant à Laurence Dormevfle,sa

fiancée, elle l'a aimé à première vue, a

bord de l'Athoa-lf, bten avant queles

Et voilàque la ducheasa de San

manifeste à l'égard de Lebarge

dea dispositions qu'on pourrait, n'étAit

l'adresse uubtïle avec laquelle «lies sont

prises, considérer comme des avances.

Un vrai Don Juan, ae trouverait mer.

velileusement à J'aise dans un tel

ré* eau de complications amoureuses,

Lebarge, lui, ne pense qu'à t faire sa

vie s. dignement, honnêtement, aveo

Laurence, qu'il çbérit de toute sa ten-

dresse.

Rosé ne luirappelle plus que

dea

heures empoisonnées par une souf-

franc» sans nom. Il ne soupçonne

méme pas les visées de Geneviève. Et

l'intérêt que lut témoigne la duchesse

de San Diego lui fait peur.

Il a h&te de la ramener à son mari:

Il a h&te, surtout, d'être de retour ft

Pada, de voir se terminer cevoyage

participer. Mais il s'en faut encore de

beaucoup que le Boit veau de

retrouver le duc chez le notaire.

Alors Il propose à la duchesse de se

rendre à quelques kilo mètres de lui ou-

eu la route de Peu! Pourlui

montrer le monument commémoratlf

de l'accicle&t du dirigeable militaire

République, érigé à l'endroit où cet

aérostat vint s'écraser sur le sol Après

les grandes manœuvres de 190&. Le-

harge, bien jeune encore en ce tempa-

là, a assisté à l'effroyable chute. II con-

nait dans tous &£-s détails l'hërolqtta *t

tragique aventure où périreot les qua-

tre aéronautes le capitaine Marcha!,

le lleutonant Ch&uré, les adjudsjiu

Reau et Vincenot, quatre précurseurs

de l'observation aérienne.

Pendant qu'il racontera Imir magnl-

flque et terrible histoire, la duchesse

de San btego ne pourra pasfaire dé-

vj«r rçntretien. vers des sujets Inquié-

tants.

Mais Lebarge compté sans

filûsité et que la plus olmpte

dea femmes sait mettre en œuvre dès

,or. qu'elle veut à à l'attention

de 1'homme QUI lui plaît, A plus tortu

raison quand il s'agit d'une créature

d'élite, aussi intelUgenta et Au!si fine

que la belle Manueïa,

A peinele

capitaineavaJt-il esquisse

sa propoelUon d'aller au monument des

aéoronaute3 dudirigeable République,

que la duchesse te prit à dire

-Si noua avons le temps, nous Irons

jusqua-là. encoreque

ïeti évocations de

nibles à la femme «xagêrément impres-

aioaflabla que je suis. Mais il y a quel-

que-chan

que Jedésîrerâls vivement

voir auparavant, Moulins même.

Qu'eat-ce dont, madame

Je ne doute pas, d'ailleurs, mon

cher capitaine» que voue ne souhaitiez

vous aussi de vous rendre avec mol à

l'endroit en question.

Ja vous avoue, madame, que le

cherche en vain. 4 deviner.

Cela vous touchepourtant

de fort

Vous prenez plaisir à me propo-

ser une énigme, mais je ne ressembla

enaucun* façon à Œdipe.

La duchesse ne répondit paa immé-

diatement. Après une courte pause, elle

dit, d'une voix changéa:

Hier, quand nous Eomm#a arrivés

pour la première juin à MnullDB, vous

nt>ua avez parlé de vos Jeunes années

paaaéea dans cette ville avec une émo-

tion, avec un attendrissement même,

qu'en dépit de votre force d'âme vous

ne réussissiez pas dissimuler complè-

tement, à mes yeux tout au moins.

Vous avez rappelé, presque maigri

vous, des souvenirs de vosjwrents,

ce

votre frère qui m'ont, remuée, "Yens

nous svez dit aussi combien il vous

avait,été dur de vendre votre petite

maison familiale.

C'étalent là des que J'étals

peut-être mieux préparé. que ^autres

comprendre dan5 toute leur profon*

deur, moi dont l'enfance fut al malheu-

granaeur, la fortune, la gloire. moi

qui. si je ne m'étals trouvée, parle

plus

grand des hasards, aur la chemin du

duc de eau Pie go, serais encore une

misérable déclassée.

Eh bien monsieur Lebarge, je vous

demande, comme la aatia tact ion d'un

Innocent capriee ou comme unegrice

à laquelle je tiens vous de Juger

de me mener voir cette maison fami-

liale dont il voua a fallu vous défaire

etqui dolt, malgré tout. conserver tant

de vous-même, de ce qu$ vous ave*

aimé.-

Cela fut dit par 1a duchesse avec une

douceur et une délicatessed' expression

auxqnettos son accent espagnol prêtait

un charme étrangement prenant. Et

puis^ sesparoles

faisaient lever chez

Lebarge tant d'Images émouvantes de

sonpassé

Nonseulement, pu

élémentaire cour-

ment è. une telle demande, mais encore

Il ne songea même pu qu'il lui serait

facile de trouver un prétexte plausible

pouréviter de conduire la duCheSSû à

-on ancien ce propri6té. Il dit simple-

ment

Seul,Je

n'y serai» par allé-,

Accompagne parvoua, madame, je

trouverai ce pèlerinage mains cruel.

Quelques minutes eprèa. l'automobile

stoppait dans la rue déserte en bordure

de laquelle était située J3 maison et le

jardin que la capitaine avait dû aliéner.

Le souvenir de cette opération ne pou-

valt que lui être cuisant. Puisquela

somme ainsi réalisée avait été dissipée

en pure perte dana la désastreuse

4 expédition da la Côte d'Azur ».

Page 5: Parisien 02-X-1934

2-10-34 LE PETIT PARISIEN 3

Les Etats-Unis

se montrent déçusi

par le discours

deM.RooseveltLa

presseaméricaine

tipuleles

incerthdes d'unepolitique

surlaquelle

aucune précision n'a été donnée

New-York. octobre.

H T»0TM F.IKTICUUÏH

Le discours qu'afait hier soir à la

radio le président Roosevelt confirme

t'impressiond'Incertitude que

lapoli-

tiquedu

gouvernementaméricain

rïoâîtè depuis plusieursmois.

Lorsque,

î'aa dernier, le président des Etats-

Unis s'adressait au peuple américain

parl'intermédiaire du microphone,

citait toujours pour lui expliqueravec

ses remarqua6les dons d'expositionles

objectifs et les de :roll action

gouvernementale, pour luiannoncer j

une phase nouvelle de sa politique qui.

le

lendemain, prenaitun corps con-i

Hier, au contraire, pendantla demi.

heure qu'il a parlé, M, Roosevclt a

tout le tempsdonné

l'impressiond'être

sur la défensive, d'avoir pour préoccu- j

pationcentrale de

répondreaux

crt- j

tiques de sas adversaires, de demander

à ses concltoyeaade

lui continuer leur

d'implorerleur

patience.

Ce qua dit 1. pra*

Les journaux de cet après-midi, les

présidentiel, ne cachent pasla décep-

tion aAiezgénérale qu'il

a

provoques.Le New-York Sun écrit:

Le publicdoit maintenant accep-

ter comme inaltérable cettepartlcu- j

larité mentale du président Roosevelt

qui lui fait dans ses discours éviter la

précisionet le détail. Les hommes

d'affaires avaient espéré qu'ildonne-

rait au moins une idée claire de son

attitude concernant les problèmes pré-

etfl qui préoccupenttout le monde. Cet

espoira été déçu.

dont n'a rien dit, pourtant c'est la!

politique qui intéresse le plus les mi-

lieux d'affaires et cettepartiB

du

public qui a des économies non em-

ployées.>

Le New-York Worid Télegram, qui

est toujourssi favorable aux auda-

oi* lia en entreprisesde M. Rooaevalt»

écrit de même

< Quand le président eut fini hier

noir,il ne restait pas grand'chose de

mes critiquesréactionnaires. Mai* en

fait d'offensive, Il n'a pasété loin. Le

publicaimerait bien mieux apprendre

plansdéfinis de redressement de

son chef quele voir flétrir ses enne-

mis réactionnaires déja battus et dis-

crédités.

Le véritable ennemi c'est la dépres-

«ïott elle n'estpas

encore abattue

J1 amélioration des affairessignalée par

le président remonte auPrintemps

herbier depuis deux mais» la courbe

baisse régulièrementles bénéfices

diminuent le chômage augmente le

ooOt de la via monte. Cette défail-

lance momentanée ne aérait alarmante

que si le président avait perdusa

maîtrise à corriger les erreUr3, à

prendredes décisions, à dire au public

Inmchement: ce que va être la pro-

chaine étape.

La chute qu'enrëffÈ&tra la Bourse à

l'ouverture d'aujourd'hui fut tout

entière attribuée à l'effet fâcheux pro-

duit parle discours de M. Rooaevelt

il est vrai quela

président yavait

nettement flétri la spéculation.

Quant au programme de trêve entre

lecapital

et le travail que M. Roose-

velt aesquisse,

il a bien reçu des

encouragementsde Mo William Green,

Président de la Fédération américaine

de travail Il laisse encore de nom-

breux sceptiques. M. Roosevelt s'est

excusé hier de ne pouvoirtraiter à la

foie tous les sujets ceux qui trouvent

le discours d'hier vide espèrent qu'il

se réserve de traiter bientôt justement

ces problèmes-là qu'on regrette le pîus

de ne pas trouver mentionnés dans son

adresse d'hier,

Pierre DENOYER

LE MESSAGE

DU PRESIDENT ROOSEVELT

Washington. octobre (d. Hovas.)

Insistant sur la nécessité du contrôle

banques et de la répression de la

le le présidenta noté

quele

peuple des Etats-Unis est revenu en

cette matière à des notions plus safnes.

-Maintenant, a-t-U dit, il n'y a plus

qu'une très faible minorité pour croire

que la spéculation peut remplacer1a

vieille philosophie de Franklin, qui

disaitque

la route vers laprospérité,

c'est le travail.

Leprésident estime de

tenter un effort précis pour réaliser

l'unité d'action du patronat et du

monde du travail, etqui

est leprin-

clpaî objectif du Recovery Act.

A cette fin, 1e président a annoncé

qu'il réunirait en, octobre les reprénç!

tante ducapital

et du travail aan de

xtaUaer la paix indiiBtrEelle.

Répondant à ceux qui trouvent extra-

vagantes les dépenses engagées pour

les travaux publies et destinées à 3hir

.[de auxchanteurs, le préaident

Rooseveït a déclaré

Aucun pays, si riche sait-il ne

peut supporter legaspillage de

ses rcs-

extravagance c'est la démoralisation

causée par le chômage,

Jb préfère

tomber que

d'accepter

de notre avenir J'existence d'un corps

permanent dechômeur

Au contraire, j

une graade armée de chômeurs et noua

ajusterons notre économie nationale de

manière à mettre :fin, auchômage

actuel aussitôtque

nous pourrons

nousprendrons ensuite

des mesures

raisonnables pour empêcher aon retour.

Malgré l'effet bienfaisant de la

N. R- A, durant sa première année

d' existence, le présidentRoosevelt

connait c qu'il n'existe aucune formule

magique, aucune panacée économique

quiaurait pu relaver du jour au len-

demain les Industries lourdes et les

entreprises qui ee dépendent-

des différents procédés destinée à aou-

À réprimer la guerredes

prix peut être

sérieusement discutée. Il ne demande

ei 1a fixation de. salaires est

une bonne méthode pour relever te

salaire annuel des ouvrira les plus mal

payée et si r ex tension des chartes aux

petits employeurs des petites localités

est une mesure hfen sage;

Pour conclure, le président RoOa&yelt

reconnaît auxouvriers !e droit absolu j 11

les industriels et Ses agriculteurs.

LADÉMISSION

DULA

Genève 1" octobre de Ha-vas.}

de. Affa,ite« éttaSgères da

Roumanie, qui villégiatura présente-ment à. àfoutreujc, au bord du Lac

J-jéinan, on. se montre très circonspectce qui concerne les cauaee et les

de la démission du cabi-

net roumain,

N é a n m o i nle représentant de

Hava. a appria que, dans VoK-dre chronologique, c'est M. Tltulesco

lui-même qui, le premier, avait adressé

sa démisai on au chat du cabinet rou-

main, M. Tatareaco.

Le ministre, des Affaires étrangèresde Roumanie a appris dans la journée

que sa démission, de trois jours,avait entraîné celle de tout le cabinet

Il Il ignorait jusqu'à ce soir les

fl-îrconetancea dans lesquelles cette dé-

misa ion collective s'eat produite.

A l'origine de cette crise ministé-

rielle se retrouve la volonté maintes

fois arrêtée de M. Tltulesco de demeu-

rer le chef de la politique étrangère de

son paya et d'iÈStimer toutes les res-

ponsabilités de 1a charge. C'est parce

qu'il rencontré dans l'accomplis se*

ment de cette volonté des résistances

prolongées que Je ministre roumain des

Affaires étrangères donné Es démis-

-ion.

[On IL appris également, hier aprôa-midl,

par une dépêche H&ns de et et

reaoo, que M. minia-

tre du Commerce et d« Tlnduatrle. avait

démissionné Ce ffestè était motivé ajou-

tait lu dépêche par des rulaoos d'ordre

personnel

QUELQUES PRECISIONS

SUR L'ORIGINE DE LA CRISE

Eucar&st, octobre {dé?. Hauas.>

M. Tatireaco eet très optimiste quantà la solution de la crise ministérielle.

C'est du moins l'impression qu'il a

donnée au dîner offert ce Soir par lee

Chambres à la caïnmïasïén interparte-man taire ypugoalave.

Le président du Conseil a &£ârmé, en

effet, que le nouveau cabinet serait

constitue avant mardl Emir.

Dana les milieux politiques on est

loin toutefois de partager unaoîmement

cet

On fait observer qu'il y a quelques

joun pain. le président du Conseil,

devant les bruits persistants d'une crise

Inévitable avait aussi

fait preuve dloptlmlflmo en affirmant

de 1a manière la plus catégorique aux

représentants de la prease qu'il leur

annoncerait la démission du cabinet au

moins six mole à l'avança ».

Dans les cercles de l'opposition, où

l'on a évidemment tendance noircir

les ebosas, on prétend que la crfse est

pUig grave qu'on ne la laisse paraître.

On peut en voir ua témoignage dans

le talt que M. Tataresco aurait fait

appel à M. Constantin Bratîano comme

chef du parti dont les critiques

de plus en plus vlv«a à l'adresse du

gouvernement T&tareaco n'ont pas peu

contribué à aggraver le maiadse poli-

tique auquel eat due, en fia de compte,

la démiâ&lon du cabinet.

Tard dans da BOinée, on caoûrme,

dans l'entourage du prèsldeût Tata.

resco, que M. Tltulesco avait résigné

sas Jonctioûa avant que fut rendue pu-

btique la démission colleotlve du caoi-

net, mais on assure toujoiiPs que la

décision du ministre dea Affaires étran-

gères n'a nullement précipité la

mission du cabinet

On conserve la plus grande réserve

sur le. ralaone qui ont motivé la démis-

sion prématuré* de M. Titulesco. ce-

pendant on ïaiaaE entmdre que le geste

du ministre des Affaires étransèfea

serait la conséquence d'un mouvement

d'humeur bien plus que de

profondes avec le chef du gouverne-ment.

A cet égard on relfeve !e fait que

M. Tataresco aurait prié inatammeTit

M. Tituleaco de continuer k lut prêter

aon concours.'On aasurfl m^ème sans qu'il soit

possible toutefois d'obtenir coaûrmation

que la roi aurait de -on celé Invité

M. Tituleaco ne pas refuser Mon

concours à M.

IMPORTANTES DECISIONS

DU CONSEIL ECONOMIQUE

DE LA PETITE ENTENTE

Belgrade. ont. (dép. Petit Parisien).

Le conseil économique de la Petite

Entente a terminé ses travaux ce Hoir.

Le conseil ,s'élit réuni en séance plé-

ntère, «nta la présidencedu Ministre

des Affaires étrangères, M. Jevtitch,

pour examiner ïea rapports des

missions

Le ministre des Affaires étrangères a

prononcé à cette occasion un discours,

remerciant les délég-ationc de leur col-

laboration et se félicitant des résultats

obtenus,, montrant de quelto importance

sera pour la réalisation de l'unité

économiquede la Petite Entente, la

ga-

rantie d'un redressement économique

du bassin danubien tout entier. Le mi-

nlatre a aouligné notamment que le but

et la. tâche de* future travaux du con-

seil économique étaient l'élaboration

d'un traité commercial devant dépasser

largement1a cadra des traités -le-

Les chef. des délégationsont

prle en-

suite la parole, soulignant notamment

que rien n'a été et ne rera entrepris

dans le domaine économique par la

Etats de 1a Petite Entente qui puisse

porter préjudice aux intérêts des autre-

pays ou qui puisseconstituer un obsta-

cle à la consolidation de la situation

économique et financière en Europe.

Le conseil a adopté toute une série

de protocole» et d'accorde préparés par

les commissions. Il faut r«lev-gr notam-

ment une décision prlse à l'unanimité

et portant création dune commission

permanente chargé. de précietr les con-

ditions d'une ccJJ&boratÉon économique

intime entre les trois pays.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES

TILDEN A BATTU MARTIN PLAA

Londres. 1H octobre (dép. Radio}.

nel à Southport a été gagné aujourd'hui

par l'Américain Tiiden qui, dans la 8

nale, battit le Français Martin Plaa sur

le score e-4, 6-2.

LA PARTICIPATION

DE MNGSFORD SMITH

A LA COURSE

LONDRES-MELBOURNE

Syndney. ¥r octobre <dép. Time!6),

Sir Charles Kingsford Smith, qui a du

revenir à Sydney pour y faire réparer

son avion, espère pouvoir reprendre son

vol vers l'Angleterre après-demain. Il

compte toujours arriver à temps à Lon-

drespour participer

la course Inter-

nationale Londres- Melbourne,

LA BOXE EN ANGLETERRE

Londres, octobre (ttèp. Petit Paria.)

Un match de boxe en dix rounds met-

talt aux priws, ex soir, Hall

à Londres, le boxeur américain Freddie

Miller. champion du monde des poids

la zone sud de l'Angleterre. Miller a

triomphé aux pointa.

A NeweasUe, le champion, des poids

mouches des Philippines, Joé Mendiola,

a battu auxpointu

en douze rounds

l'Ecossais Jim Brady.

LE CONGRÈSANNUEL

DULABOURPARTY

S'EST OUVERTHIER

A SOUTHPORTM. Smitfa, président de t'AMcmbïec,

dans ion difcoitrt inaugural, a fait le

procès de la philoiophie faidtte

Londres, 1" octobre {déj. Petit J»aria.>

Labour Party s'est ouverte aujourd'huià Sûuthpûrt

M. Smittt. qui fut secrétaire parle-

le dernier gouvernement travail! la te. estun adversaire implacable du fascismedont i\ a fait 1e procès en termes véhé-ments aujourd'hui dans son discoursinaugural.

lence dans la vie national^ a-t-il dit tîo-

tamment, a pour contrepartie une phi-losophie de la force dans la vie inter-

nationale. Ne noua y trompons pu. Le

règne de la force et de la violence dans

nales conduirait Inévitablement à la ré-volution ou à la guerre.

M. 8ml tb s'estpréoccupé d'Éparsrnsr

fléaux et, au nom du congrès il adonné raaauraace que le Labour Partyn'est psa diapogé permettre qu'ungouvernement anglais quelconque

adopte une attitude d'indifférence ou

d'Apathie à l'égard de tentatives visantiL militariser la politique

L'orateur s'est fèMicit* de l'entrée deSa Rurale à la S. D. N. et, tournant aonattention vera les affaires intérieures,il a proclamé la faillit* du capitalisme

nement.

Après le discours du président,rassembla a abordé l'&xamen du rap-port du Comité exécutif, et la premièrebataille entre modéré» et extrémistes

s'est engagéa sur la phrase du rap-

lité de memhre du parti et celle d'affl-lié k va certain nombre d'organisation»à tendances communlstïa. Les extré-tnistes ayant demandé le renvoi d»

cette partie du rapport i la commis-

fflon, î'aaseTDblée, après une dlflcua&ton

t^aaez tumultueuse, a rejeté la motion

de renvoi par vont contre

Un a autre tentative da Vallfi gauche

lutian de l'exécutif réclamant des pou-

sanctions canire les membres qui agi-

rea. Cette motion a été rejetée parvoix contre 89.000.

Deux faits ont ainsi marqué cette

première journée; psr son discours,Unanimement approuvé, le président a

déclaré la gnerre au fascisme et pardeux échec nette-

ment sa volonté de faire échec aux

tiques communistes,

donné lieu $ une manifestation de jsym.-

Au moment où il se levait pour rë- 1

pondre au président qui vanait d'ezprl-mer son r&gret de le voir abandonner

le secrétariat du parti, l'a

pelé qu'il s'était donné pour tàcîift J

d'être, au flecrëtajlat. l'interprète d'une

deraon, faisant allusion à la conférence i

du désarmement a déclara qu'il avait

en vue deprévenir,ne

nouvelle guerre,

Les nazis sarrois

continuent leur sabotage

Sarrebruck, Ie' octobre idëp. P. Parte.)

Une fois deplus,

les nazie aarrois

ont montré bler que le terrorisme

était la seule arme dont il$dlsposajcnt

pour maintenir leur position. C'est à

l' occasion de rea&emblêe générale des

syndicats des ouvriersmétallurgistes

qu'ils ont un. nouvelle preuve

de leur fiauvag-eri*.

On sait qu'un scandai© a éclaté Il y

a quelques se main-us au meia de ce syn-

dicat. Le président,, if, Pick, estopposé

la mise au pas de non organisation,

ce qui mât en rage le Front allemand

et lfts dirigeants du Front de travail

à Berlin, C'est pourquoi on a exécuté

un véritable coup d'Etat contre M. Pick.

A la autre d'une plainte de deux mem-

bres n&xistes qui reprochaient des mal-

à à M, Pick, celui-ci fut appré-

bandé, destitué de na fonctions par

une ordonnance de référés du tribunal

civil de Sarrebriïclc et remplacé par un

nazi 100 *ft, Mali,; la de

gouvamenieiit annula cette ordonnance

et confia provisoirement la présidence

du syndicat à un cùmité composé d'un

reprisentant de M. Pitk, d'un, nazi et

d'un conseiller de gouvernement.

En même temps, elle demanda la

convocation d'une assemblée générale

du syndicat pourl'élection, d'un nou-

veaq président. C*eat c*tt-e aaaHnblèB

qui eut Heu hier soir Sarrebmck.

Au cours deu débats, Sa plupart des

orateurs prirent posïtioa pour M. Plck,

dont la réélection était ainsi assurée.

Le« nazis, se rendant compte de leur

situation défavorable, décidèrent alors

de saboter l'assemblée pour empêcher

la vote, Ils provoquèrent un vacarme

indescriptibleet alertèrent ensuite po-

lîce-aecouns. En raiaon du grand tu-

multe qui régnaitdans la salle, )e com-

du gouvernementse vit alors

obligé de dissoudre l'assemblée. Le ter-

rorisme des nazis l'a donc encore une

fois emparté.

LE CHEF DU FRONT ALLEMAND

ENVOIE UN MESSAGE

A M. BARTHOU

Sarrebruck, oct. (dép. Petit Paris.)

Les déclaration^ aur la question de la

Sarre faites par M- Barthou devant le

le conseil de la S. D. N. ont cause de

l'émotion et de l'Indignationdans les

rangs du Front allemand. En guisede

protestation, M. Pirro, chef du Front

allemand, a adreaaé hier à M. Barthou

un télégramme dont le texte remplit

plus de deux colonnes dans les jour-

naux- M. Pirro considère les paroles

prononcées parM. Ëarthou en faveur

du statu qua comme une immixtion de

la France dans les affaires dupeuple

allemand de la Sarre et le- repousse

-énergiquement.

Il déclare d'abord qu'une Sarre auto-

nome n'est pas viable parce que le bud-

get de la Sarre eut dès maintenant en

dénclt et que ce déficit s'aggrave encore

de million? de francs par an du

fait que l'Allemagne refusera de payer

xapart

des pensions dues aux ouvriers

et employés retraités et au* ancien-

combattants.

Mais M. pirro oublie de dire que le.

accorda de Heldeloerg, qui règlent les

paiements du Reich Pour les retraités

et anciens combattants, ne peuvent pas

être dénoncés parce. qu'ils s'annulent

eux-mêmes au fur et à mesure que les

retraités quiont encore vené leurs

cotisations aux assurances du

Reich vont mourir,

M. Pirro déclare encore dahs son té-

« Nc-ua savons, monsieur le ministre,

que le peuple que vous représentez veut

1. paix auasï bien que le peuple aile-

mand. Nouscroyons et espérons qu'on

instaurera en Sarre une paix durable, >

La crise ministérielle

en Espagne

ruslaï-jtEinftREpaok

Madrid, t" octobre (dép. Hava$.)A 9 h. 10, le président du Conseil

mora pour eu sortir à 1B h. 50. M. Êam-

pw annonce que le chef de l'Etat com-mencera ses eonj?nl£ations demain ma-

tin à 9 h. 30 et <jue ses entretiensporteront non seulement sur la sltua-

tion politique, mais aussi sur divers

M. Samper a ajoutéLe prudent de la République

btlités des Cortès. Sans héalter, j'airépondu doivent continuer

l'œuvre déjà entreprise tant qu'ellesti'&m pécheront pas toute action du

gouvernement. En ce qui concarïie la

crise actuelle. j'ai cûnaeïHê pour aa

radicaux avec adjonction d'éléments

nouveaux dont l'adhésion au régimesoit indubitable.

LE PARLEMENT

SERA-T.IL DISSOUS

Madrid, 1" octobre (.dép. Havaa.}

plolement de gardes d* toutes sortesaux abords et à l'intérieur du palaisd&a Cartes, Toutes lee personnes quipénétraient dana les tribunes étalent au

préalable soigneusement fouillées. Les

blent d&m^ntrer que dans les milieux

officiels pas plus que dans le public onn'est encore revenu de l'émotlo-n cau-

sée par 1a découverte du complot rêve-hitio&naiTe en préparation.

Du discours de M. GI1 Robles, la crî*

tiqua de la politique à l'égard de laGénéralité était prévue. Le fait nou-veau est cette allusion à une possible

Si la maj&rité de la Chambre ne

peut suffire à gouverner, que l'on de-

mande au paye de ratifier ou de re-

tirer la confiance à ses représentants.

Cette déclaration, qui ressemble fort à

un défi aux gauches, demande la dlisao-^utlûtl. La. confédération espagnole dea

droits autonomes, par l'Intermédiaire

de son chef, déclare qu'elle na crainE

paa Uïïb Consultation populaire.La parole eat maintenant au préai-

dent de la République.

Un important discours à BUdapest

du président du Conseil hongrois

Budapest, V octobre (dép. Petit Paris.)Le président du Conseil hongroia,

M. Gcembœs, a, ce soir, par T^,F., faitun compte rendu à l'occasion du deuxiè-

me anniversaire de son gouvernement.

Au point de vue de la politique

extérieure, dit M. Gœmbœs, la Hon-

grie poursuit son idée d'Indépendance

hongroise et poursuit également ses

buts absolus dont tout ce qui est pro-

pre au renforcement du point de vue

hongrois prend place dans la politiqueextérieure hongroise et tout ce qui est

contraire l'esprit hongrois eat exclu.M. Gœxnboëâ mentionna avec uns

profonde reconnaissance et l'Italie et

à la Hongrie. Le fruit le plus récentda cette amitié fut la pacte de Romeet une première concrétisation de lasolution paisible du problème de l'Eu-

rope centrale.

Les bonnes relations entre 1ft Hon-

grie et l'Autriche, d'une part, et l'Alle-

magne, d'autre part, continueront à être

l'objetde aoina constants et faut

espérer, dit M. Gœmbœs, que lea rela-tions austro-allemandes prendront de

nouveau une tournure amicale. Jamais

d'aiJleura depuis usa centaine d'année?tas relations entra la Hongrie et l'Au-triche n'ont été si chaleureuses.

ments à l'Angleterre de la compréhen-sion qu'elle manifeste concernant lea

aspirations légitimes dû la Hongrie. Etc'est avec un tréa grand plaisir qu'il se

prépare à se rendre en Pologne,

Après avoir fait une courte esquissedea bonnes relations existant entre la

Hongrie, d'une part, et la Bulg-arte et la

Turquie, d'autre part, il poursuit endisant qu'il souhaite ardemment l'ami-tie de 1a France et l'amélioration desrelations aveo les Etata foie Ia Petite

Entante, mais que, par contre, une poli-tique francophile n'était raisonnable et

possible que ai les conditions préalablesd'une pOlitique réelle et objective exis-taient.

Je serai te premier, dit M, Gœin-

bœs, à entrer dans la vole du rappro-chement des que les conditions préli-minaire. de politique réelle auront été

M. Qœmbœa espère que les trois Etatsde la Petite Entente arriveront un

jour à reconnaître que, quinze ana

auparavant la Hongrie a subi .une

grave injustice.

M. GŒMBŒ3 VA SE RENDRE

A VARSOVIE PUIS A ROME

Budapest, octobre (d<5p. Petit Par.)M. Gcembœs a déclaré ce eoir aux

représentants de la. presse que, après

^9'etre rendu à Varsovie, iï iraft il Rome.

Le roi d'Italie

a inauguré hier à Naplea

une exposition internationale

Napîea, 1" octobre (dép, H&va&.)Le roi a Inauguré ae matin la

deuxième exposition lntarnatiônale

d'art colonial. La cérémonie a eu llsudaim la salle des B&rozus, immense Baïle

gothique du palaiû des ducs 4'Anjou*ouverte pour 1s. première fois au public1] y a plus de vingt ans. Le roi étaitentoure du prince de Piémont, du

prince Amédée, duc d'Aoste, du cardi-nal Aseategj et du ministre des Colo-

nies, Emilie de Bono.

1e rot a visite minutieusement l'exposi-tion la France tient une placed'honneur. La représentation fran^

çaîae, organîa^a par le profeaeeur Jean

étrangères. Deux étages d'une aile du

Château aont en particulier complète-ment occupée par des tableaux d 'artis-

tes français.

Le gouvernement de l'Algérie a faitun effort considérable et la section qui

réussies. LTndoehinfl est également

représentée.

FAUBOURG SAINT-ANTOINE

AU COURS D'UNE BAGARRE

DANS UNE REUNION DE J.l".

UN COUP DE FEU EST TIRE

Au cours d'une réunion de Jeunesses

patriotes qui avalt lieu hier soir 226,rue du Faubourg-Sainfc-Antolne, au

premier étage d'un bfi.r-re6taura.nt, stx

jeunes gens appartenant un grou-

pement contre l'antisémitisme ant été,iL 21 h. Toccaslon d'une bagarre.Un coup de feu a été tire sans quepersonne fût blessé. La police est

Intervenue et a conduit au poste de

Picpus vingt et un des auditeur* Ona procédé jusqu'à une heure très aven-cée de nuit leur interrogatoire, mais

il n'a pas étépossible

d'établir quia-valt tiré et, après vérification de do-

micile, iïi ont été xelâcbéa.

Revue déjà PresseLESEMPRUNTSOR

(M, Charles Dumont, présldent de la

commiaalon. dea emprunts or).

La France avait, quatro tais pefida^t la

guerre, emprunté des francs i l" Angleterre.Elle pale en francs. Bile avait garantides emprunta en dollars or &itx Etats-

UilLj. elle pale les Intérêt* en dollars or.

Ainsi, (fils *st fldèl* aux contrat*

s. îtUfûéiL

cette fldAHtô aux wittrats que,

président de là commission des emprunts

or, dang l' article, analysa pai1 1« Tunis,

le citais en exemple¡ aux Etats, villes etsociétés

qui, avant ont emprunté d*a

francs de germinal. Toute! cea collectiTitéa

doivent reconnaître leur dette, à obte-

nir dea prêteurs français, délais et. mora-

raissent incipablea de payer, aui termes

convenoa. dans la monnaie du contrat.

Telle eat Iê. thèse que soatlflnt u. com-

miââjofi des or. Bile la défend

non («ulftinent aana l'intérfit de

interaattunal puise Atre restauré.

affaiblir cette thèaeH au fontraJre.

elle iKnis dojuie de nous

Grruute î«e cKoyana anglais, par

milliers, n'ont pas hésité a "fl'afflociçr, en

il des emprunta libellé en

Iraans. aux pirila que. au fait de l'AMe-

3Oraj>iiI*iJSeinent matntenua, à tl*Vflû"9

g^Kun-w oommotioTiB snx-iaJea ^eiKita la

Révolution, Le fardeau doa dettes de

guerre et CuerTe Il écrasé le franc

d'abord avantun tard, la dE

Ce ne sont pas à récriminations rteipro-

quftj) çiwtne et Aa^letftrre. qu'un trilait doit conduire, mata à une volonté

de restaurer, aven la «tabllit^

tnaruê^Aipe, la erédit Int«matlonai dans la

paix gasantle.

IL FAUT VOTER

Vendémiaire.

Paa de dlvfoùona stériles sur des ouea-il.- de psrsonttfla ou i'intérÉta parUcu-

est scandaleux de voir qu'aux dernière»êlettions municipales de Dit=. il Y eu

S.W0 abstentionniste* sur votante,abstenttcitimsteâ qui n'étalent, certes, pas

L'égrorsnw et sa veulerie bourseoia

raient, fois de plua, le il du désordre

et de la- guerre Civile, d'où ne

sortir, comme lE'! du (nrit, q iw

bolçhflvlstae ou la dictature, qui nE saut

pu de cJwï noua. SI nous voulons la pros-périté, ai noua voulons la paix, IL faut

Voter

SUR LE CHEMIN DE VERSAILLES

iSSi (U. Pierre Lafue).

Y parvient! ra-t-cn T C'est

On le remarquera a'il a coupé tous le*

rien dit dans aon discours qui puls£3 lui

aliéner vraiment les radiebux. Au contraire.

ne lui f»urnlt*el.le pas, en effet, t'uniquepossibilité Qu'il ait encore d'Occuper une

place dîna l'Eïtat ï Nopas A

tout a. fait Impossible de •> Le

refusé U dictature Je ne demande que

l'auteorité, mils ijsuia cadre constitu-tionnel, en la. limitant donc après l'avoir

de s'«i jwrvlr <ïfi arbitraire. crée,en un système capaftJa de ronc-

On peut croire que M. Herrlot Il com-pris ce langage et qu'il appuiera de .lies

euffragres la tr&n formation de TEtat. TJtës

lors, la t de novembre e'&i-

Mata les éiectlona cantoualea, faitesdana

l'atmosphère de ]'Etat poliLicien, sem-btaient condamner î'ujiioii nationale et

airs au* radicaux que la France ne

tfO\ïTé« pour approuver l'œuvre de l'Assem-

blée réformatrice.

Alùrs ? Alors, ]! n'y auralt plue qu'un

moyen le référendum de la rue BiJupjjlée-raft au raferenâucn Incertain des. urnûg.

Ou fon ira à Versaillespar la vole

1Eiîrtpkmînt quelques pûltclera, ou

l'on y sera conduit par le cortège lyraiil-tueui qui MOPOpagna Louis KVI le» £ et6 octobre 1789. Noua Nnum: parv«ni» à

une époque décisive où 1* clairvoyant

d'une ré-rûîuUOfi.

LA SITUATION ECONOMIQUE

Le Figaro (M. Lucien nmttier).

Le désordre présent prix provient,

pour part, de l'illcOOrdî nation de !t

politique économique une autre part,

de de tout© police économiquepour une trotalètne part, du

arriéré de It&tre outillage de dlstrlbutlun

des produit* et -d-a raritAi Hument,

BAGARREPOLITIQUE EN POLOGNE

il, octobre(dêp. Radio.)

De.$! manifestations de l'organisationde la JetiH6d3e du

parti national démo-

crate ee. produit. à Cas

à l'occasiond'nti congrès dee anciens

procédé autrefois l'occupation de

Wilno, Les ïnanKMtBnta ontlapidé le.

agents et même tiré sur eux. Ceux-ci

ont riposté par une salve de mouaque-

teric et chassé les manifestants à coups

dematraquî. Sept agienta ont été griè-

vement blessés un grand nombre d'au-

tres légèrement atteints, t n'est pas en-

corepossible

ds connattre le nombre

des manifestants qui ont été hlesaés.

Plusieurs ont été opérées.

En «au vaut ion fil« tombé à l'eau

un père je noie

Montpellier, 1" octobre (dép. Paris.)

Aux *nvlr0P3 de Carcassonne, le

jeune Germa étant tombé à Teau, son

père sTest port£ À son secours et a

réusat le ramener sur

mai?, pria de congestion, M. Germa

coula à pic et ee noya.

Pris de Morennci

on retire d'une citerne

le cadavre d'un habitant de la Vendée

qui revenait de Lourde!

Maremxe. 1"' octobre (dép- Havas.)

On a découvert dalla une citerne,

non loin de Champagnac, le corps d'un

inconnu qui dû y tomber ou yêtre

Jeté il y a quinze jours.

Le» papier* trouvés 'UT lui semblent

Indiquer qu'il s'agit de M. Maurice

Ma.Ed in qu arante ans, feven ajit dfi

Lourdes et se rendant à Soumezeau

(Vendée).

L'enquête s'efforce d'établir comment

M. Mandift est venu «'^enouee si loin

de son pays et dans une campagne si

éloignée dune gare.

DRAME DANS UN BAR A AVIGNON

Avlgtion, t" octobre {dép. Petit Paris.)

Dans un bar situé rue de ïa. Fonderie,

un Individu nommé Michel NIcollnl, dit

le Cane. a tiré plusieurs coupa de re-

volver, faisant, deux victimes- La femme

Ourdin qui était visée, a été

grièvement blâmée au ventre. En outre,

ïtmm-ô Rosé Domecq, tgaancièrfi de

rétablias*mtnt.

Son forfait accompli, le meurtrl«r a

pris la fuite.

Un train de marcha ndi te j dir aille

«n sare it Vienon

Bourg-fija, l*.1 octobre td. Petft Parisien)

Ce matin. 5 heure», au moment où

un train de marchandises arrivait en

gare de Vieraon, les ressorts d'un wa-

gùD b* rompirent et six voiture dérait.

lèrent au milieu d'un épouvantable fra-

cas. Toutes les voies furent obstrué*et malgré la célérité ave-e laquelle

furent menée les travaux de clêblite-

ment, ce n'est qu'en An dw matinée queU cifctilation

put être rétabli* norma-

maïs H n'y a aucun accident de per-sonne ^splorer.

Moscou. Dana les mliiffl aurlfèrt* de

pesiQt près do huit kiio*ranunes.

Nouvelles bagarres à Lyon

au cours d'une réunion électorale

Un mBnif«*t*nt«t une femme «mtbleu. pn* 'trenUin* d* coup! d.

et été tiré.

Ljroû, octobre idép. Petit Parisien.)

Une nouvelle bagarre a éclaté ce

soir au courg d'une réunion électorale

donnéepar M. Manmiy, républicain

modéré, consefler général sortant, dans

une taverne du cours Vitton, quartier

dea Hrotteau^î, Au moment où un ora-

teur socialiste apporta la contradiction,

la «allé devint houleuse et la bagarre

commenta. L^g assistants sortirent en

désordre tandis que quelques énergu-

mène. brisaient lae tables, les chaisee

et les glaces du café.

A l'ejEtërieu-r, une cinquantaine de

jeunes gens se rangèrent de chaque

coté de la chaussée et tirèrent une

trentaine de revûlverver- Une femme,

Mme ûîga Ra.vaaaeaux, trente-cinq ans,

commerçante, rue du Serg-ent-Blan-

dan.qui passait en auto, a été blessé

à ta tete.

L'un. dea manifestants Qui reçut un

coup de bouteille à la, tète a été trans-

porté à l'hôpital deGr&nge-Blaneh*.

Lepetit-fils de M. Jean Giolitti

est victime d'un accident mortel

Flgnerol, octobre (dêpècche Havas).

Hier M. Glovannello Gilitti, petti-

fils de l'aacie. président du conseil dee

mlTUstrea, M. Jean Giolitti, aprèsavoir

«acaJadé le Roeca de Cavour, a fait uné

chute d'environ B0 mètres et a'est tué.

MARCHES ÉTRANGERS

3Vn/rorJe, i*r octopre, Wflft Street Il

été en baissa, réaction attribuée en partie

a des facteurs étant donné la

titres ont été -V.Ti.vti g,

I/ouvertura e été î&urde, la conftaflee

4tant réduite, Durant la mâtiné* ttu large

et brutal i-ecul été nqif laa partes de

à 2 pointa ont été aaa*ï nombrçuaefl.

cours ont encore baUfcé de fractions

A 2 peints pendant L'aprea-midl. St ]e di^

coûta priJaJdendel a été gén^rEU&mg'at bien

accueiill, certaines autorités de Wall

9tf&et l'opt -critiQtiâ. IL il ne rtpond pan

cours de la jpuméo. a è\é falb]*.

Au Salonde

l'auibmobUel934

le nouveaupneu

à profil de sécurité

ef ns

coussins «matelasen

PERMÉABLE a L'AIR

Quand les chasseurs

ont soif

Quand on rentre h&r&saè d'une bonne

partie de chasse, les membreR lourds

la fforge sèche, que faut-il boire ? Ce

que nos chasseurs apprécient le plus,

toute pétillante, addltloiinée au beaoin

citre-tt. C'est le rafraichlsaement quidésaltère je mieux et qui ne chargera

pas l'estomac

La buveur de Rozana bénéficie en

outre de la riche mlnéraliaatiûa de

cette eau délicieuse (ptua d'un gramme

un rsvltalisour » da premier ordre.

Ceux qui en fùnt leur eau de table

habituelle «e eenteat bientôt plus tfïa-

pos, plua réfutants, pleïna da vigueur.

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PARTICIPATION à la LOTERIE NATIONALE

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Page 6: Parisien 02-X-1934

A LE PETIT PARISIEN

LES LETTRES

L'AME ALLEMANDE

André CbevriUan, de l'Académie française t La Menace allemande t> (Hieret aujourd'hui) (Librairie Plan) Louis ïteynnud, professeur à la Faculté des

lettre* de Lyon e L'Ame allemande i (Flammarion) Marcel Barrière

« Guillaume II et Bon temps (Edition» du Siècle)

Les ouvrages traitant de l'Alle.agne

contemporaine se multiplient depuis quel-

ques mois; il faut s'en fcliclter. Il nest

pas de sujet plus important. plus passion-nant, plus pressant aussi pour un Fran-

çais d'aujourd'hui qui ne veut plusretomber dans dans l'erreur

de 1914, entretenues par une idéologie de

pédants. de politiciens et d'esthètes dont

la France devait être la victime. L homme

de la rue,, à présent, veut savoir, se iaEreune opinion par lui-mèmeT raisonner sur

des expériences, sur des faits. sans tenir

compte des discours d'hommes d'Etat et

des programmes des partis il ne veut

pas qu'on l'endorme quand il st sent

menacé Car il se sent menacé. Lea ren-

seignements qu'il solicite ne le contentent

point. s'ils viennent seul-ement d'un voya-

geur, d'un passant, quelle que soit son

ititelîlgçnce. quelle que soit son objectivitéil rédame des études Plus profondes plus

poussées, qui lui permettent de compren-dre ce qui sépare la race française de la

race germanique, et ce qui ne va pasentre un Allemand et lui, non seulement

depuis la guerre, mais depuis des siècles.

Quand un écrivain et un penseur de la

qualité de M. André Chevrillon donne à

son travail le titre de la Menace allemande,

*a mentionnant aussitôt après qu'il s'agitd'hier et d'av'fourdthuu il ne veut pas

qu'être ua historié il a un autre but

que celui de Doux inïérejiser il a celui de

nous avertir. Mais il ne tire pas la son-

nette d'alarme par goüt du sensationnel,

par besoin de se faire remârquer. M. Che-

vrillon est un voyagtur, un philosophe,

qui a perëgrin*" à travers bien des mondes

et des idées; il est comme on sait, le

peintre spirituel de l'Inde il a a fréquenteà Bén&rès ces Vogïs dont se r*cl&me la

morale allemande actueile. N est-ce pas le

chancelier Hitler en personne qui disait

dernièrement à un journaliste Vous

me comprendriez mieux si voua étiez plus

près de l'Asie. » André Chevrillon est

Justement près de l"Asle c'est pour cettt

raison. Sans doute, qu'il comprend sl.bten

l'Allemagne du présent et celle du passé.Il ne les sipare point et Il nous montre,

textes en mains, que le germanismed'Hitler n'est que le germanisme d'Àrndt,de SchlegeH, de Fichte au lendemain

dléna. Ainsi, à cent ans de distance, se

forment la mime métaphysique, la même

religion, la même morale. pour les besoins

de la même cause qui est ta domination

du monde. Depuis un. siècle. Ici profes-seurs de facuités, les instituteurs, les pas-teurs allemands ont obéi au méme mot

d'ordre, suivi les mémas directives, c'est-

à-dire proclamé la suprématie du génie

germanique, qui déjà. dans l'Histoire.

régénéré l'Occident, créé la civilisation

du moyen toge et reçu la mission. en nos

temps modernes, de Se mettre à la tête

de tous les peuples, de toutes les tivill-

satïorli, car il peut, seul, par ses vertus,

par sa volonté et sa jeunesse, mener à

bien la tâche pour laquelle Dieu l'a choisi.

Naturellement. dans l'aventure. la France.

sI elle ne doit pas disparaître, doit des-

cendre du rang qu'elle ne mérite plus

comme nation; car elle n'est vivante

qu'en apparence, perdue qu'elle est parson désordre, par. sa falbiewe, par sa

manie raisonnante, par son impossibilitéde communiquer avec la source éternelle

d'où surgissent en un peuple la force et

la volonté de S*affihner et de grandir,

« La France, qui se sent dépérir dans ses

nombres et- dans ses meilleurs éléments

ethniques, ne peut garder longtemps sa

place dans le

monde », 3 écrit, dans son

actuel du Reich; Et il ajoute: x II n'y a

pour nous de perspective que si nous réua-

sissoas à si bien isoler la France que cette

seconde guerre ne soit plus un combat de

l'Allemagne contre le reste du monde,

mais qu'dle apparaisse comme son effort

de défense contre une puissance qui

menace la paix des nations, M. Cht-

vrillon a raison de citer ces paroles.

Mais c'est à ce marnent que noua ne

comprenons plus. En tenant, pour un ins-

tant comme fondée sa mission providen-

tielle et civilisatrice, l'Allemagne, qui est

une grande nation par son dynamisme,

par sa forte vitale. par ses individualités

de premier plan, par sa science et sa litre-

rature, croit-clJt akitèremcnt que la

guerre la forme la plus hideuse dt la

barbarie aolt, paur elle, le seul moyen

d'y parvenir ? C'est ce que se demande

M. Louis Reynaud, professeur à la faculté

des lettres de Lyon. qui cannait bien

l'AlteunçiK»où il compte des amis. et

qui est 1 auteur d'études remarquables sur

l'influence française en Allemagne et sur

l'influence de l'Allemagne en France, Ce

spécialiste, dont l'autorité' est indiscutable,

formule nettement la que tant

d'esprits se sont posé avant Uil c L'Alle-

magne est-elle Idéaliste ou réaliste, ou

bien tour à tour, scion les tai idéaliste

et réaliste Et y a-t-il une sorte de cou-

pure. de contradiction Interne dans Son

tempérament 1 Certes. M. Reynaud ne

nie pas pas plus que nous que le

tempérament allemand comporte une large

part d'Idéalisme mais, declarç-t-il, non

sans force» cet Idéalisme purement théo-

rique est un Idéalisme incomplet. il ne

dit pas mensonger » parce qu'il ne

conforme pas ses actes à ses idées et que.

tout en se réclamant de principes élevés.

il se laisse conduire par les plus bas

appétits. « Le génie allemand, avec toute

sa poésie métaphysique et sentimentale.

est réaliste a, écrit, eu 1869, le philo-

sophe Vacherot

Ainsi, une coupure existe dans le tem-

piment allemand entre sa spéculation

abstraite et son sens de la réalité dans

l'action, ÎAllemand met de coté ses sys-

cyniquemtnt pratiqua chicaneur et procé-

ment 7 11 est, scion M. Reynaud, victime

d'une sorte de dualité fondamentale. t La

duplicité involontaire est chez lui, plus

proncticée encore que chez rAoglo-Saxofl.La France s'y est souvent trompée. L'Al-

lenmiîd s'y trompe lui-même. Il se sait

beaucoup de chaleur d'âme. et se tient

par là quitte du reste. La bonne volonté

lui suffit. Elle Je dispense de l'applica-

et dit, explique la contradiction tant de

fois notée chez un peuple: dans les rela-

dons privées, cordial, hospitalier, et, dans

les affaires pid>Iique3r cassant et brutal.

L'Allemand, sous l'apparence de L'idéa-

temps, il n'a vu dans ïa guerre que le

butln. Soryi de son université, de son

laboratoire, de son bureau, de son foyer,il est un primitif qui ne révère que la

Force que l'ordre et la discipline quien sont l'image. Voilà ce qu'oublis les

Français qui les fréquentent, qui traitent

avec eux: :Ils se font moquer et duper

par ces Wtes dures et réalistes, qui voient

faiblesse er de palinodie. C'est ce quen'ont pas compris nos hommes d'Etat pen-dant longtemps aussi, de l'aveu de

M. Reynaud, l'Allemagne politique d'au-

jourd'hui n'a pour nous que haine et

mépris. c Nous haïssons, disait déjà

Henri Heine, chez nos ennemis, ce qu'il

y a de plus profond, d'essentiel en eux

la pensée. Vous autres. Français, vom

êtes légers et superficiels dans la haine

comme dans l'amour. Nous autres, Alle-

nous haïssons à fond, durablement.

des Allemands d'aujourd'hui, ces lignessont terriblement

actialles.Elles sont éga-

de toutes les époques, et l'on s'en

rendra compte en consultant le livre: Si

intelligent, si scrupuleusement documenté

de M. Marcel Barrière Guttl&unK et

son temps. Constatation le

chancelier setueË reprend à peine sous

une autre forme les thèmes favoris de

l'ancien kaiser de la guerre fraîche et

joyeuse. Livre intéressant utile, surtout j

aprts la lecture de l'ouvrage de M. Rey'naud, parce qu'il rectifie tertaines critiques

adressées un peu vite à notre politiqueeitériwire de I9li,

Mais ce n'eat pas sur le passé qu'ondoit s'attarder ] faut regarder vers l'ave-nir et chercher des terrains d'entente avec

l'Allemagne, En existe-t-il de possibles?

L'Allemagne et la France, écrit M, Louis

Reynaud, représentent, dans le monde j

moderne, deux tendances, sur valeur

Intrinsèque desquelles on peut discuter,

mais qui sont égal strient indispensableste souci de l'humaïn. le maintien des

grandes traditions léguées par l'antiquité

et épurées par le christianisme, d'une part

(c'est la France) de l'autre (c'est l'Aile-

magne], la divination puissante et obscure

des besoins profonds de la vie, qui nej

s'arrête pas et tngendre sans cesse de

en remues. Elles ont donc intérêt à s'as-

socler an moins intellectuellement

Sans SI: laisser absorber l'une par l'autre,

mais en se rendant pleinement Justice» >

A vrai dire, entente intellectuelle

n'a jamais cessé d'exister entre la France

et et ae l'a

pas ratentie il est vrai, également, quedes écrivains allemands comme Sieburg

et Curtlus ont fait de Sincères efforts pour

nous comprendre. Deux hirondelles ne

font pas le printemps, mais elles l'an-

noncent.

Resteat les autres problèmes» extra-

littéraire* ctox-Ià. qui ne sont pas de

cel Barrière et M. Louis Reynaud, ne les

les plus importants. Et, la encore, un

maître averti comme M. Reynaud doit

être écoute. Ses fréquents séjours ea Alle-

vent être étudiés* abordés par des têtessolides et pratiques, qui ne veulent être

Allemagne mais nos hommes d'affaires,

h défaut de nos homme* d'Etat, ne peu-Vent s'imposer et réunir dans leurs néQa-

ordonnée et puissante. A cette condition,

pour nous, dit M. Louis Reynaud, n'est j

pas que l'Allemagne redevienne forte.

c'est que la France cesse de t'être. H

y avoir entente entre une France et une

entre une Allemagne forte et une France

affaiblie. De telles vérités, énoncées

par ua ami, par un familier de l'Alle-

magnE. prennent une singulière autorité. Il

est utile que les Intellectuels disent leur

mot dans un débat où sont en péri] fa

vie du corpa et celle de l'esprit. Notre

M. Reynaud. Nous y joignons ceux de

c force et et c unité qui peuvent seul* j

Jean VIGNAUD.

Les mesures prises

pour l'exécution

des grands travaux

contre le chômage,Deux de M, M arque t fâfll*-

ntetttiibt le. condition» d'«nbnuch« et

de travail et l'emploi de» matériaux.

Quelques Jours avant que 8'ouvrent

les premiers chantiers dea grande tra-

vaux contre le chômage, M. Adrien

Marquât, ministre du Travail, & rédigédeux circulaires réglementant Les condi-

tiom d'embauché et de travail des ou-

vriers et l'emploi dea mfctéri&ax pour

l'exécution de ceplan.

On le $.il, le programme qui va en»

trer en application est placé -un le

Signe de la lutte contre le chômage.

Auasl les1 es senti elle* fà

ces circulaires sont-elle.prises pour

ré-

server l'exécution des travaux par prio-

rité aux ouvrifira français et, parmi

ceujMi, aux travailleurs actuellement

sans emploi.

En aUCUtl cu, et sauf autorisation

spéciale, dans certaines catégories pro-

fesai<mnelleap la proportion dea étran-

gera ne pourra être supérieure à

Pour faciliter l'embauche dea travail-

leurs en chômage. M. Adrien Marqueta prie des àis-positianâ afln d'amener les

entrepreneurs 3 s'adresser d'abord il.

cette main-d'œuvre. Mais une collabo-

ration étroite entre les. administrations,

les les entrepreneurs, les

syndicat^ patronaux et ouvrïcre et les

offices deplacement est nécessaire

pour

que le plan ait son plein effet sur le

marché du travail.

ministre du tout d'abord

décidéque les administrations et \ea

collectivités qui feront exécuter les tra.

vaux devront .ondé-pirtement

des marchés ou des adjudications qu'el-les auront passés.

L'entrepreneur devra faire connaître

de placement du lieu d'exé-

cutton le nombre d'ouvriers dont Il

aura beaoin, avec leur répartition par

profession. les conditions de salaire et

de travail.

Quant à l'offlce de' placement, organe

pîoia, Il aura l'obligation da présenter

aux entrepreneurs les cbâmeUrB aud-

Câ^tlblea de gatisfairs à leurs offres.

Pour assurer ,,De application, rapide

et <2fflca.ee de ces Uœswca dans .chaque

départ-emsnt, des commissions da coja-

trôie ont été Ineti-tuées, préekl&ea par

l'inspecteur du travail, et comprenant

le directeur de l'office «1* placement,

Un représentant des syndicats ouvriera

et un r* présentant da& organiaû-tions

pattonal-es.

Dana la région paridienûeT en raison

do l'importance dea travaux à entre-

prendre,une commission spéciale est

prévue, présidée par un représentant

du ministre etcomprenant:

L'inspecteur divisionnaire du tr&Vfcll

Paris

úeuxinspecteurs départementaux

du

travail

Lesinspecteurs

dea office* deplace-

ment iatér«asé3

Trola repréeentanta ouvriers cholfite

*ur lire établiepar

des

syndicats confédérés de la Seine,dont

au moins représentant le bâtiment

et un 1a métallurgie, et trois représen-

tante dea organisations patronales chou

de de Paris,

D'autrepart,

des dispositions sont

prises pour assurer à tous les ouvriers

collaborant à l'exécution du plan dea

conditions normales de salaires et de

de travaîJ.

Pour que ke enitrej>ren*urg pui»*«iit

embauchefr ttn plus grand ncttnbre de

travailleur et, comme dans plusieurs

régions la. durée de travail est inté-

rieure à la limite, légale, M. Adrien Mar-

quât a décidé que cette durée na pourra

être dépassée dans le. ctaanti&ra d!ex&-

tutlcm des graada travaux.

D'autre part, en vue de protéger la

production française le ministre, du

Travall a décidé que les matérîaTOî em-

ployésaux travaux devront être ex-

traita ou produitsen France, en Algérie,

dans les dans les pays de pro-

tectorat ou dans les territoires sono

De le le employé par

J'entrepreneur devra être de construc-

tion française ou fraûclsé par l'acquit-

tentent des droite de douane, avant le

1" lanvier 1&34,

à tous les travaux compris dans 1e pro-

iramme arrêté par la Commission na-

tloûalé, instituée au ministère du Tra-

vail parle décret du 15 mal

Voici le programmede l'inaugura-

tion des pr-emlers chaatîers aut, ùùm~

me noua l'avons annoncé, aura lieu

demain mercredi

14 3i. 15. La commission nationale dee

grands travaux contre le ch&maK* eat can-

vaquéé au ministère du Travail, rue

près la gare pourrecevoir

le h. 45. Arrivée dit président du

Conseil, villa Lefebrre, fit i[>auguratfon du

de l'Etat pour l'élarglsaemBnl au pont-

tunnel d'Oueat- Ceinture, début dea travapi

de construction de la gar« de Vaugirard-

monta qui seront apportésInceaaarament

par tous les réseaux

15 h. io. Départ du pr^atdetitdu

Conseil.

US h 15. La camtnls3l<!fl nfttlotnl* e

rend, par le gare de Vativea, à da-

mart, avenue Paul-"Bert, prfca du ïladuc

15 li. 55. Inauguration du CBantiçr

ouvert ]se Chamlno ^e fer de ['Etat

en vue du quajlriiDlenœnî des voles sur la

ligne flo paria-MontjM.rna9se. à. Vereaiiltes.

16 h. 50. LU se 38 rend aux

ateliers NitJiart-Decoman, il. Ar.fe«utâU»

(près de Saint-Gratiônl.

h 45, Visite de l'usine Nlthart-ÏJe'

i;0<T*an où sont actuellemant fabriqués des

pylône* fJs^Unfe} à l'électrifltatioii de la

ligne Paria^le llana,

16 h- 55. La comml^alon nationale

rend. à Sairtt-Ouen.

17 h. Il?. Visite de l'Usine de l'AUfnûm,

tltulatro d'une commaiid-s de matériel des-

Un. aux sous-Btationa de la ligne étectrl-

:liée Parls-le Mana.

17 h, 30, Départ et retour à Parla.

Par arrêté du mlni«tr* du Travail, Il

est créé pour l'ensemble des

de de la Seine, de Se!ne-et-

Oise et de Seine-et-Marne, com-

mission de contrôle chargée d'assurer

de meen prises par le

dit ion de travail dans les ateliers et'

sur tes chantiers organisés ou fonction-

nant pour l'extcution du plan de grands

travaux contre lechômage.

La est présidée par un

représentant du. ministre.

Eile oomprend lès me-m-breg suivant*

M. Aurîbault, lnspe*tc\ïf dl Visionna ire

du travail à Paris

M, Samson, inspecteur départemen-

tal du travail à Paris

M. Tregau-et, inspecteur départemen-

tal du travail i Pari*

Le directeur de l'office départemental

de placement de la. Seine

Le directeur de Voffl-oe départemental

de placementde Selne-et-Olss

Le directeur de rerfflce dé par tem entai

de placement de

Trois représentants ouvrier» choisis

eur liste établiepar

l'Union des

syndicats confédérée dé Fa dont

un au Moins représentant le bâtiment

et un la métallurgie

Trois représentants des organisations

patronales choiaia sur une lista établie

par la chambre de commerce.

M. Pages, chef du service central de

la main-d'œuvre au ministère du Tra-

vail, est désigné pour présidercette

Lei avancer surpensions

aux fonctionnaires mis à la retraite

Le ministère de l'Educaliou natio-

nale communique

Certains journaux ont posé 1a que-9-

tion de savoir b! ]«r avances fut pen-

eion£ destinées aux foiictioniisjres mis

à la retraite, par application des

décrets lois seraient régulièrement

payées.

Le ministre de l'Education naUonaJe,

qu! avait été parttnulîèremsnt -la en

cause, a prietoutes les dispositions

néce^ealre* pour que lee intéres&és

aïe ïtt "satisfaction sans aucun retard.

Académie des SciencesDes savants français découvrent le

vaccin de fa fièvre jaune

C'est une nouvelle découverte, tout à-

l'honneur de la seteacû française, que

leprofesseur diarl*» Nicolle eut venu

annoncer» nier, à. L'Académie le terri-

ble fléauqui

sévit dans les pays

eha-uda, la fièvre jauna, est aujourd'hui

valncu.

On ne saurait exposer la genèse et

l'histoire de cette belle découverte

qu'il suffise de dire que trots savant^

MM. C. Matais, JeanLaigret

et C. Du-

sont parvenus à trouver un vac-

cin erflcaee, qu'ils l'ont expérimenté,

d'abord en Tunisie, puis en Afrlque

Occidentaa française, et qu'eus-mêmes

furent les premiera sujets qu'ils inocu-

lèrent.

Le» résultats été tellement pro-

bants (l'expérience porte aujourd'hui

sur 5.000 Individus) qye le gouverne-

décret rendant sensiblementobligatoire

cette vaccination.

Four apprécier, d'ailleurs, la valeur

de cette découverte, il suffit ds sa rap-

peler que c'est la fièvre jaune qui noue

fit perdre Saint-Domingue et qui ruina

certaines de non entreprises coloniales,

La docteur Charcot fit ensuite

]' historique de la dernière campagne

du Pourquoi-Pas 1 Elle avait deux buts

prlncLp&usE récupérer à la atatlon de

l'annéepolaire française

le matériel

scientifique laissé l'an dernier con-

duire et installer aAng-magsaallk

le

personne] et le matériel d'une miarfon

ethnographique du Muséum national

d'histoire naturelle composée de

MM. P.-E, Vi*tor, 47.«.en, Per*a et

Mater. En cours de campagne, Il devait

effectuer le plus de travaux possibles

et recueillir tous documenta et obser1-

vatlons concernant l'hydrographie,

l'histoire naturelle et laphysique du

globe, en particuiler dans la région du

Groenland oriental,

Tous ces objectifsrmt été atteint8,

malgré de très grandes difficultés et

au prix de très gros efforts et fatLguea.

Les glaces qu'ila fallu traverser et

dans lesquelles le Pourquoi-Pas T a dû

ont été cette année d'une

abondance et d'une densitéexception-

rfrilBB.

Aussi M. Charcot a-t-il pu dire, en

terminant

Noua avons la fierté de considérer

que le Pourquoi-Pas 1 a maintenu pen-

dant cette dure campagne le prestige

de notre pavillon national et la isatia*

faction d'avoir pu secourir, aider ou

renseigner des Danois, Aile-

manda, Américains. Anglais et Hollan-

dais.

Avant qug la séance fût levée, le se-

crétaire perpétued, M. Emiîe PICard, a

tenu à saluer au nom de l'Académie

netir de l'Associationde ]a presse de

l'Institut et dea sociétés savantes, qui

vient de disparaître.

Vous avez mal au ventre

C'est le -signe de coiiquea voir.même

plus souvent d'une entérite per-sistante. Si vous laissez s'établir le mal,Vous

^risquezde voir très rapidement

votreorganisme profonriéjnefit atteint

par dea troubles graves courbatures

auxarticulations, fatigue générale. teint

terreux, amaigrissement considérable,

selles liquldes et fréquentes parseméesde fausses membranee et quelquefois

sanguinolentes. Votra appétit disparaî-

tra, vous présenterez un grand abatte-

ment le jour, une vive agitation la puit

et vous souffrirez d'accidents fébriles.

médicament aux plantes,

constitue un remède de premier ordre.

Il supprime lea phénomène douloureux,

fait cesser* tes envies fréquentes et réta-

bUt la cadence et la consistance nor-

males des Vous pourrez enfin

vous alimenter et eu peu de

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quetmpaanquabiementlejourdelarentrée.Lapèlerineétaitdetradition;etlecartablelagonflaitpendantque,souslesaverses'lestroupe£despetitsetdesgrandsgagnaientécoJeaetlycées.Or,depuisque,selonTexpres-sionpopulaire.1iln'yaplusdeBai-soala rentréeestilluminéed'unauthentiquesoleilestival.Ce octo-bre1934fut,6cetégard,uneparfaiteréussite.Ilestmoinsdifficiledeseleverdebonneheurequandonsaitqu'ilfaitbeautemps,etquandIlfautétre,dès8Il. la PertedePéta-blissementchargédedispenserlanourrituredel'intelligence;Iln'yapasuninstantàperdre.IlestvraiquedepuisplusieursjoursûéjLonpensaitàcetterentréedanstouteslesf&raillea,elleconstitueunÉvéne-mentImpnrtant.Ilya,pourlepèredefamille,lesformalitésd'inscription,parfoislesvisitesauproviseurouaudirecteurd'école.Ilyadesdécisionsa prendre.I/tnfantestfaibleencal-cul.Insuffisantenfrançais.Devra-t-iljredoublersaclasse?Unepetitefille,hier,pleurnichaitaulongdutrottoirendisantqu'elle,liaitcredoubleretqu'elleperdraitsescamarades.Chagrind'unjour.Aufond,quide*nousn'aétéunpeuémuensongeantàlanouvelleclasse,aunouveauprofesseur?Lespetits conformémentà la'traditionportaienthierdescarta-talea,quetousdésirentencuir,maisdontonfaitd'excellentesimitations.Cescartablessontpleinsàcraquertousleslivresyfigurent.souspré-textequecl'emploidutempsestencoreinconnuetqu'onnesaitquelsujetseratravaillé.Quantauxgrands,ceuxqui,dèsdouzeansetdemi,répudientletabliernoiret lecolblanc,ilsconsidèrentcommeundevoirsacréd'arriverlepremierjourlesdauxmainsdansleurspoches.Apeineconsentent-ilsàapporterlepetittapissurlequelilsvonts'asseoiretque,depuisuneéternité.onappelled'unnombrefetfrappantquetouslesécoliersconnaissentbien.Ecoleapriinairefloulycées,lespor-tessontbruyantesetlesrires,en

généraljoyeux.Auxécolesco-mnttl-nalea,lesgossesparlentdeleursva-vancesheureuses.

Oùt'asété?MoidanslaCreuse.Moi&Belle-He.Lesjeuneslycéensontconnudes

plage.etdespromenadesenauto.mobileslesjeuneslycéennessefontmilleconfidencesnourriesdesourireetderires.Quantauxgrands,auxgrandsauthentiques,quivontpréparerPolytechnique,Normalesupérieure,Saint-Cyr,Ilssontsérieu*etsaventquel'annéeseradure.Vingtpoètesetcinquanteprosa-teursontchantél'amertumedesdé-

partsetlajoiedesretours.-Onaditetrépété«Partir,c'estmourirunpeu,Cequilaisseraitentendrequerentrerc'estvivrebeaucoup.Vrai.ment,quandHs'agitdesvacancesetdelarentrée,ceneseraitpaauneerreurd'inverserl'ordredecesfac-teurs-èa.Quantauxlycéesils fnnc-tionnerontàeffectifscompletsdanstouteslesclasses.Ceteffectif,cepen-dant.neseraatteintquedansquelquesjouraIlfautattendrelerésultatdesexamensrécentsd'admissionpourlaclassedesixièmeavantdeconnaîtrelenombreexactdeaélèvesquechaqueétablissementaurapurecevoir.D'autre

part,despatentafontencoreprofiterleursenfantsdesderniersbeauxjoursoubienattendentqueceux-cisoientcomplètementrétablisd'unrhumetar-ditoud'uneindispositionpassagère.Unecertitudedemeure,c'estqueleslycéesdefillessemblentd'oresetdéjàbieninsuffisants,etl'onnepeuts'enétonnersil'onsongequ'an'yaentoutetpourtoutquehuitcollègesetlycéesdefiUeaàParisetenbanlieue.NousnevoulonspourpreuvedecetteInsuf-fisancequelesuccèsquiaaccueillilaconstructiondunouveaulycéeCacitHe-SéedansleXV»arrondissement.Cetétablissement,pourlequelunpremiercontingentdequatrecentsélèvesavaitétéprévu,enareçuhierplusdehuitcents.Souhaitonsquelesconstructionsprojetée%soientréalisée,rapidement.Leslibraires,c'estcertain,n'ontpaschôméhieret,dèslades classes,leursétalagesétaientprisd'assaut.Signalonsàcesujetledéveloppement,depuisquelquesannées,d'uncommerceQu'ignoraientlesannéesdeprospéritéc'estceluidelaventedelivressco-lairesd'occasion.Lesparentsd'élèvestrouventégalementleurbénéficedansl'échangedelivresscolairesdel'annéepassée.Ceséchangess'effectuentdansleslycéesmêmesoùdevéritablesmar..chéss'improvisententreenfantsdans^apréaux.LeboulevardSaint-Michelquiavaitretrouvédepuisquelquesjoursl'ant-mationd'unejeunesseturbulenteenlieuetPlacedesétrangersquel'étéamènehabituellementàParis,avaitreprissoncalmehiermatinpendant1esheuresdeIl redeviendrabruyantdanslasoiréeetsurtoutdansunmoislorsquelesétudiants«pren-drontteurscoursauxfacultés..

M. Fernand Bautssor

assiste à une réunion publique

Cassis l*r octobre fdrp- Hawis.)

M. Fernand BouIému, ppéÉltient d€

Ila

Chambre dea dïputév. député de la

fa.tr* de publique, a voulu ce-

| pendaht SI; Tendrfi réunion pu-

et et c«iLra43cLoî.i>e que donnait à

Cassis un candidat Au. Conseil général

i et qui *valt powr but de traiter la queç-

Uofl. de l'usiné à ciment qui souleva

tant

de polémiques

et tant de passlonF.

documentsà l'appui > à faire justice âe

toutes les accusations dont il été

l'objet, ainsi que le conseiller généralsortant

Il a. été chaleureusement: applaudL

EventrationLes opérations chirurgicales de

l'abdomen produisent touj&urs un

affaibUa&ement dangereux de la paroi

1 qui est la cause de troubles graves

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purger" entend-on dire

plupart des purges fa-

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JEAN MARÉCHAL

Au fond de fabîm*

Deux mois plus tard, un jeune

homme pénétreJteh chancelant dans

lea bureaux de rédaction du Courrier

du Soir et demandait à parlerau se-

crétadr* de rédaction.

Son msptct n'était guère engageant

et Pion particulièrement con-

fiance mon vleaga étts ad lé criait la

faim et une lueur inquiétante s'allu-

malt dans ses yeux,Ses vêt-ements

étaient élimés. sou pardeeeua grosstère-

ment rapiécé. Line Seule cbOae raehe'

tait sa pauvreté ses mains et safleure

étalent etce détall empêcha

lhui-^ler de la renvoyer immédiate-

ment.

M. Charlea Roussel ne reçolt que

sur rendez-vous, expllqua-t-U avec un

Copyright lw Jatn«l 'CorWt ifôi. ïruduc-

titm et reproduction iht^tdKôa eu tous P^-fS-

Certain embarras. Vous attend-il ? Si

oui, voulflE-voaa donner votre nom

Lt'étrvig^r le fixa d'unregard

haiîu-

cinaat*

Non ja n'ai pas de rendè&vout,

marmottâlt-lL Et je ne peux paa voua

donner mon nom, mal? dites à M. Houe-

sel que c'ezt une question de vie ou de

mort Il comprendra.

Legargon

secoua la téta et, lzréealu.

lit mine de c'éloigner.

– C'est impo&stble, gropia-t-U. Je

ne m'en charge pas. Il est 4 heures et

c est la-le plus chargé

de la

pas, En tout cu, il voudra mon-

naître votre nom ainsi que la raison

de votre visite.

L'étranger s'accrocha à la table ses

14vrÊ3 trMobt aient. Un désespoir sans

nom Be lisait dans se» yeux.

-»- Je voua en prie, supplla-t-il d'une

voix enrouée.C'est mon dernier espoir.Unjour, peut-Btre, voua saurez oe quec'est que de marquer de tout, de tou-cher la fond de l'abime, et voua serezheureux d'un» main tendue. Je suis aubout de mon rouleau je ne peux pluetenir sa-$ mendier ou Volfcr j'aim*-!aux mourir. Dites à Roussel que

c'est unaquestion de vie ou de mort.

Jfl vou. jure qu'il me recevra.

La carçon fut im^reeslûnné par lac*

tait encore. Dea gene de toute sorte

venaient au Courrier, et il n'aimait pas

prendre sur lui de renvoyer quelqu'un.

Peut-être, après tout, ce eaa était-Il

exceptionnel.

Eat-c-epour

unemploi ?

demanda-

SI nui. Il est inutile que vous atten-

diez, car Il n'y a pas de vacance. Non,

dans aucundépartement.

Si voua fis

mecroyez pas, regardez la pancarte.

une «pression de découragement

pïitaétltiUË s'inscrivit eux 1..visa¡;. de

l'étranger. Il semblait respirer avec,

peine.

Non, le ne demanda pas Un em-

ploi, dit-il* de la même voix qui s'en-

rouait jeveux simplement

voir le secrétaire de rédaction avant

que la mJea en page no Doit achevée.

SI vous lui dites que c'est une question

de vie ou de mort, Mon Dieu, ne

pouvea-vûua transmettre ce message

L'huJasier s'éloigna un peu et, décro-

chant untéléphone automatique, parla

à voix basse. Quelques minutes a'écûu-

lèreilt et un jeune rédacteur entra en

coup de vent, flxa un instant la sil-

bouette de l'homme affamé écroulé mur

une chaise, pula U pivota sur «es talons

et d'aparut-

Lorfjqiî'il pénétradana ]e l3ure*u de

mlae. ètalt si absorbé dans son travail

qu'il n'entenâit pas la porte s'ouvrir et

ne soupçonna 1a présence à ses côtés de

son que lorsquesa voix

&'él«v& soudain prèe de lui.

Désolé de voua déranger, Roussel,

mais il y a un type e-rtraordinaire qui

'limande à .vous voir immédiatement

il dit que C'est une devie ou

de mort.

Ilne continuer. Roues* 1 avait

cloué 1'intrus.

Vraiment ? rugit-il. Eh bi*n Ro-

ger. c'eit aussi une question de vie ou

de mortpour

moique

de terminer ceci

àtemps pour

laprochaine

édition. Si

votre type veut me voir et S'il en est

à l'article de la mort, tAchez de le gar

der en vit pendant trois heures encore

L'Irrésolution se lisait but le visage

deRoger.

Je vous assureque

ce n'est pas

duchiqué, fnslsta-t-11 obstiné. C'est un

cas intéressant, Houasel, je voua le

jure. Ce n'est pas un type Ordinaire

et Il a certainement quelque chose

dans le ventre, ce qui est une façon de

parler car le pauvre bougresemble

affamé. Mais si noua le renvoyons,

nous aurons peut-Stre une mort sur la.

conscience et peut-étre aussi

noue à côté d'un papier sensationnel.

Je n'aime pas voua déranger dans votre

travail et je en. que voua avez envie

de me f. cher à laporte,

mats fran-

chement, ce garçon n'a pas trois heu-

res à vivre.

Rouaael Jeta rageusementma

pipesur

son bureau et se dressa d'un bond net-

veux

A Ce point ? demanda-t-H et Il y

avait une émotion involontaire dans sa

voix, Alors pourquoi ne -l'avoir pas dit

DIeu, Roger, :sI vous mJavcx bourré le

crâne, qu'est-ce que vous prendrez

En achevant ces mots, Roussel se

précipita tet un bolide et descendit gens

toucher lesmarches..Lorsqu'il se trouva

d'un coup d'œiL Oui, Hûger avait rai-

son il y avait en ce garçon un tadéo-

le élément dramatique et l'exprès-

elon tendue de son visage criant la

faim, conjurait un, vision infernale de

taB-fonds.

Vous m'avez demandé ? grogna*

t-Ih C'est mol, Roussel, secrétaire de la

rédaction. Que puis-js pour vous ?

L'étranger releva 1» essaya de

aç mettre debout et, chancelant, rat-

trappa au braa de Roussel Se geste

eupréme de l'homme qui se noie.

Accordez-moi la grâce d'une pre-

mièrepage, eupplia-t-il. Je puis

voua-

donner- un papi er sensationnel un pa-

piar comme voua n'en avez jamais pu-

blié. J^al In le dernier article que vous

avez fait paraîtra sur tes sans-travail.

Mais celui qui écrit cala ne sûup-

çanne pas la vérité, IL ne sait pu t*

sez-moi voua le dire.J'imagine que

l'enfer estparadisiaque

en comparaison

de ce que j'ai endure. Permettez-moi de

pas, monsieur. Js voua le répète ?

L« secrétaire de rédaction, l'écoutfiit an

silence. Bien qu'il eût l'habitude dea

quémandeurs et des méconnus,

ce gai^oo retenait l'attention par une

aorte d'ardeur désespérée oa ne ràsls-

vreux, II avait vraiment l'air de sortir

d'un enfer dantesque. Rousael hocha la

tête.

Je vous crofa, dit-IL Donnez-moi

votre copiet je vous meta en première

page. Mais dltes donc, l'ami, je ne sais

votra nom, voua ferlez bien de voua

mettrequelque

chose sous la, dent

avant de commencer. Votu

après.

Et il glissa tin billet dana la main

de l'étranger. Ce dernier le fixa, d'un

regard qui brûlait, puis 11 se mit i. rire

d'un rire cassé.

que je reviendrai, maintenaat ? deman-

da- t-1!.

Je suis prêt à courir ce riagiK

répliqua Rousse! avec bonne humeur.

Allez vite manger quelque chta-e. Je

voua attends et vous garda votre place.

Dépêchez-vous

1 Sans répondre, l'étranger sortit en

titubant.

hâlia Rofi-r.

Que devknt-Il ? fr'e-nqult-ll k voix

bejwe,

la pièce adjacente, qui n'était séparée

de lautre que par une porte viïréeh un

homme &aoie qui écrivait fébrilement et

QûLrOle. On Bsatait que rien ne pouvait

l'arracher à son travail, qu'il ne voyait

que le papier devant lui et pas un tes-

tant sa. plume ne céaat de courir.

Voilàdéjà plus de vingt

minutes

qu'il écrit comme cela, constata Kog-er

achnîratif. J'ai jeté un coup d'oeil par

dessus Bon épauie et la ce qu'il écrit.

Il a positivement J'air d'un, iiitnûiû

possédé. Venez voir.

Roussel s'approcha doucement et,

raniaasant un des le lf krt rapi-

dement, le reposa, puis. entraînant son

compagnon, s'éloigna sana bruit.

Ne le dérangez paa, re.cwnma.nda-

t-tl laleaçz-le écrire jusqu'à ce qu'il

tombe j'ai l' impression que oela ne

tardera pas. Mais ce ffarçoà. n'est pas

un débutant: son papier est de pre-

mier ordre. Quel pétard cela va faire

Le public n'aime pas beaucoup qu'on

lui montra 1a. «v'érit* toute nua

Roger eut un sourire ambigu,

quelqu'un,ce

type-Ut,

afflrma-t-il ? Mais qui ?

Sun. nom n'a pas d'importance, dit

HouoseJ. Je ne sais qu'une chose c'est

qu'il est en train d'écrire son nom

parmi les «ollaborauura de notre

journal, Sua-velllez-te. J'ail'Impression

qu'il ne tient debout qu& par.uo mira-

mâle Je crois qu'il serait dange-

reux de le déranger finir à

toivtprlï

Pendant une demi-heure encore.

rétrang-tr écrivit avec une sorte de

rage. Au bout de ce tfemps, n .'arrêta.

demeura immobile et, soudain, s'effon-

dra, d'uncoup, s'allongtant «ur le *af

W paralysait mort

ï?ortez-]e à Vknftrmerie, cria Rats

eel et faites eiheroher le meiffleur méde-

cln de Parts. Je me charge dfrs frai*,

Et ce fut ainM que Jean Orbleï fit

sa rentrée data la prttfK™

Une heure plus tar>d, Kaus* rec«-

vait la visite de Stephen Barbier, réOl»

teur le pliw coté da Paris. C'était un

vieil ami.

Quel plaisir, mon cherSteph*n

s'écria. eu lui broyant la main.

Asseyez-vous, prenez une cigarette et

dites-mai quied Don vent vous amène,

sourit de de son

ami et songoa qu'ii avait dû bien choi-

sir l'heure de sa visite car Roussel,

interrompu dans on travail. montrait

parfois rajnabljité d'ua bouledogue i

MaJa l'édition du soir venait de eortir

et le œcréiaire de rédaction jouissait

d'unmoment

do'^pit.Le rédacteur en

cher étant malade, Housse! devait tra-

vailler pour deux, comme en

secret il espérait remplacer eau. chef

défaillant,il donnait ce

coup de collier

de grandco»ur. U était, du reste, un

dee plus brillants jcunmUAea de Paris

et il métitalt gon EliûCêE.

Mon bon Roussi s'écria B*rtj|trt

Quand je pense au nombre d'année*

que noue noua cela )le

noua rajeunit pu

Evidemment. Et le nombre â« fois

que tous avons fait la fête ensemble

s'amusait p2ue autrefois paut-^trt

pane que non* étions plue jewnw et

que Jes lfrnderaafnfi étaient mina péoi-

Wes. Mais pourquoi me parleï-vo-ii8 de

cela ?

Pourquoi alme-t-oo évmjnw 4.

Bouvïnira avec un vieil ami'

Hausse) écrasa joyeusement r dga-

rett«.

Vous avei rataon Chtr

Stephen En souvenir du bon tempw,

je voua prête vûion tiers une < thtïO* •

et «ans intérêt Maïs enoort t

Voilà.

Barbier tfvaH bftj»é la velx»

Page 7: Parisien 02-X-1934

LE PETIT PARISIEN 5 =

OBftVKXS TtLtfilurmtlY.I riTfiLÉPHONIQUFS SPECIAUX

am r*flf rawtmtrm rt a. Ttwmmm I

Un nouvel appel

de M. Herriot

à l'union

Ijj-nn, 1" octobre fdép. PeUt Parisien.)

A la An du biaquet qui clôtura le

congre* des débitante de

hdtellerç et restaurateurs du fthétie et

du Sud-Est, M. Edouard HeiTîot a. pro

un discours qu'il termina ainsi

L'examen approfondi de la situa-

tion Actuelle nous enseigne que noua ne

que nous vivions une période où. le

malheur dea un* istsait le bonheur des

Autres et qui a été marquée par 100

milliards d'inflation Industrie qui ont

anaen-é une inflation des crédits et l'in-

de la main-d'œuvre. Rien fluece que noue voyons dans cette ville est

particulièrement significatif nous y

avons 5.300 chômeurs et nous y comp-

tons 35.000 étrangers.

Je âla qu'il faut noua décider à noua

mettre en France &u régime de la

rstlon de grands travaux dfljia une

région voisine de celle-ci. J'ai demandé

rage de Gap quelle avalt été parml

leurs travailleurs la proportion de fa

main- d'œuvre française. Ils m'ont

répondu cinquante pour cent, Je

demanda la priorité du travail pour

dfî Vordr*. C'est notre devoir a noua

chez noua. demandent du travail. Je ne

suis pessimiste mais je voua prie de

considérer que nous pomme? dans une

pèî-iflde d'adaptation à un ranime d'éco-

nomie mnyenne assez semblable à celui

que noua avons connu avant guerre.

C'est cette situation que devons

regarder en face et qui nous montre

dans quel sens nous-clevoriH agir.

M. Herrjot termine «îi félicitant les

hôteliers français qui ont tatt rèalLser

à leur induatria des progrès conaidê-

tahleg, progrès qui sont un dea gages

d'une prospérité renaissante.

qu'elles $e donnent. Je n'ai pas de melN

leur «onseîl a. voua offrir que celui-ci

restons unis.

M. Herriot présidera

lebanquet

de clôture

du congrès radical de Nantes

Nantes, 1" octobre (dtp. Hmxia).

M* Herriot, ancien préaident du

Conaeit, a informé lea organisateurs

du congrès radical socialiste qui se

tiendrai 6. Nantes, du 24 au 28 octobre,

qu'il acceptait de présider le banquet

de clôture.

Au cours de ce banquet de deux mille

couverts, M. Herriot prononcera un

discours politique. Cette manifestation,

aura lieu au Parc des Hport3, dans

l'enceinte du Palaja de l'alimentation.

Douze cabines télé phonique et dix-

huit lignes seront installées.

MM. Daladier, Queute. W. Ber-

trend, Caïlisux, Chautemps, Sarraut,

Lsmmireux, Bertliod assisteront éga-

lement au congrès.

M. Henry Chéron à Metz

L4 garde a vUiti la. foir<-

«xpotitîon et inau^ur* une centrais

électrique

Metz, 1" octobre (dép. Petit Parisien)

M. Henry Chéron, garde des Sceaux

arrivé hier *(>ir à Metz, a passé la

nuit a la préfecture et a reçu Ce matin

lea parlementaires de la Moselle et lea

corps constitués.

M. Chéron a dit toute sa Joie de sa

retrouver dans la. ville où, au début

de décembre 1&19. il avait. assista à la

réception enthousiaste des présidents

Poîncafé et Clemenceau.

S'adi-GBsaat plus particulièrement aux

flsrlemenïairea de la Moselle, il leur il,.

la confiance pour sortir des difficultés

présentes.

M. Chéron et «ra suite, dans laquelle

on remarquait M. Paul Valot, directeur

fi-énêral des services d'Alsace et dE-

de Meta.

A 11 heures, le garde des Sceaux est

al!ê déposer une g-erbe de fleurs au

défilé des troupes de la gramison de

Metz a eu Heu ensuite prèa de l'espla-

nade, puis M. Chéron a regagné la pré-

fecture, où Jl a assisté à un. déjeuner

intime.

A 14 heures, M. Chérnn a inauguré,

au barrage d'Argancy, à 10 kilomètres

environ au nord de Mstz. la nouvelle

centrale hydro-éleetrique de l'usine

d'électricité de Metz, installée tir les

borda de la Moselle, Le gerde des

Légion d'honneur au maire, M.H.

M. Chéron est rep&rM dans la soirée

pour Parle.

M. CHÉRON EST RENTRÉ A PARIS

M. Adolphe Chéron, garde des Sceaux,

à

Paris, à la gare de l'Est, par le rapide

de 23 h. 15.

Dans le même train avaient pris

place M. de Wendel. sénateur de la

MoseUa, venant de Metz, et M. Louis

Marin. ministre de la Santé publique,

Venant de

1/ « Arc-en-Ciel »

est arrivé aux tles du Cap*Vert

qui avelt décollé hier

matin de ViUa-Cisneroa, à 6 h.

(G. il. T.), en direction de Forto-Fraïa

tCap-Vert), est arrivé à 13 h. 1&,

Il doit repartir ce ma.tlnr vers 7 heu-

re», de Forto-Fraïa pour Natal.

A Nice, une femme est blessée

d'une balle de revolver

dans des circonstances mystsrieuses

Wi«> 1" octobre (dép. Petit Parlai*}.

Un drame mystérieux, qui semble être

un drame de familla, s'est déroulé hier,

vers 21 heures, dans une propriété du

bois de Boulogne, près de la digue, des

Français- La famme d'un

du quartier. Mme Eugénie Tomatig, née

Bec cari a, vingt-cinq ans, a été atteLnte

d'un coup da revolver alors qn'elle ve-

nait de sortir de sa demeure. La balle

qui a pénétté près du sein gauche ft

occasionné une grave blessure. L'état

de la blessée n'a pas permis au com-

missaire de police de t'interroger.

tion du mari, Pascal Tomatle. Ce der-

nier a déclaré qu'il se disposait à se

promener avec sa femme; celle-ci ve-

nait de franchir le paa de la porte, et

lui-mêttïfl ^'apprêtait à la rejoindre,

quand entenditle bruit d'une déto-

dehors et vit sa femme chanceler. En

même temps, il aperçut, à peu de dès-

tance. plusieurs personnes qui fuy&îent

fit, parmi a** deux beaux-

frères avec lesquels il vit p.n mauvais

ta. police, maltrlla nient être lea auteurs

de. la tentative de meurtre.

Un article

du chancelierSchuschnigg

sur les relations

austro-allemandesVienne, lir octobre idép. Hava-t).

Dans un article intitulé c Le pro-

blême autrichien », publié dana le NfiUKs

Wiener Tagbl&ttj le ch&uCelier Schusoh-

nigg s'occupe nûtammeat de a relations

austro- aileman dea,

« avons prouvé, écrit antre

autres le chancelier, que nous eOTïimes

prêta à approfondir et à raviver nos

relations culturelles et économiques

avec les autres peuples, non pas Belle-

ment en théorie, tuais dans la

pratique,et Il nous dent particulière-

de cordiale amitié avec le Reich aile-

mand.

Nous ne noussommes jamais laissé

guider en cela par des congJdéra-

tiona de politique departi

aussi

regretterons- nous profondément que

l'Allé magne, elle, se soit laissé guider

par de telles considérations,

De même que nous n'avoae jamais

tenté de noua immïacer dans les affai-

res intérieures des autres pays, noua

pouvons et devons exiger qu'on ne

porte pas atteint à noire droit de libre

disposition.

Ce n'est que sur cette baae que noe

relations avec 1e Ketch pourront être

régularisées et que pourra être aplani

un conflit que nous n'avons pas voulu,

mais qui a étéprovogué par des

manœuvres politiques venues de l'exté-

rieur, dans le but de pousser par la

violence l'Autriche hors de la voie

qu'elle s'était tracée.

Noua avons, 1e devoir de maintenir

Pas seulement via-à-vis de nous-mêmes,

mais vis-à-vis de l'Europe tout entière.

dans l'intérêt de }a de

notre économie, dans l'intérêt d^ la

de notre vie nationale

approprl.eeau

particularisme de notre

Autriche allemande et, flnal-eme-nt dans

l'Intérêt de la pacification économique

etpolitique du bassin danubien et de

tut entlère. ï

Une manifestation agricole

à Rennes

Renne*, !« octobre <d. Petit Parisien).

Répondant à l'appel du comité de

défense paysanne d'IHe et- V!!a.lne,

S.ÛOO cultivateurs, venus da tous le*

points de TOueat, ont défilé aujourd'hui

dans les rues de Rennes, après avoir

Lices, divers orateurs. Parmi ceux-ci,

notons MMH de la Bourdonnais, prési-

dont de la chambre d'agricultured'Ille-

et-Vilaine Salvuudcm. de la Somme

Lieroy-Ladijrle, des syndicats agricoles

du Calvados; Math des ayndicatg de

la Côte^d'Or, et Dorgêres, directeur du

Progrès agricole de Tous ces

une politique agricole d'ensemble et,

nationaux 1a production.

En ce qui concerne la question du blé,

plue particulièrement l'ordre du jour,

les manifestants ont demandé une

résorption rapide des excédents par

tous lesmoyen-.

A l'issue de 1a réunion, le. assistants

ont défilé dans Il. rues et se sont diri-

gés la préfecture. Le préfet d'Iïle-

et-Vilaine a reçu la délégationvenue

été il refuse de transmet-

tre cet ordra du jour au président du

Conseîï.

D- forces d« poliOB avaient -été- ré-

quisition nés s pour la circonstance. Elles

étaient constituées par six cents gardes

républicain mobile; montés et trois

cents. gendarmesà pied.

Ver* 14 heure*, des manifestants, au

nombre d'un millier environ, ont tenté

de prendre le chemin de la préfecture,

mais ils en ont été empêchés par les

barrages de police. Quelques cris sédi-

lieux ont été poussés Parles manffM-

tauta, qui se sont ensuite dispersés.

ON ARRETE DEUX ITALIENS

FAUX -MONNAYEURS

GTenoble, ¡or oct. (dép. Petit Parisien).

Depuis quelque temps, les gendarme,.

Tiea de la région de Grenoble étalent

Sa francs en fausse monnaie étaient

mises en drciiîatîon. par un individu

quin'avait pu être Vendredi

dernier, lo chef de la brigade da Villard-

de-Uana surprenaitun Italien nommé

Finat en train d'écouler de ces pièces

fausses. Arrêté immédiatement, il

avoua que c'étaitson frère quî lea

lui

merle de Grenoble effectua dan» les

bois de Seyesins et sur lea escarpements

du Mocherattes plusieurs battues, qui

viennent d'aboutir à l'arrestation de

Joachim Finat, âgé de vln^t-cinq ans,

i ee disant étameur. Up, attiratl complet

'qu'un stock de 500 francs da pièces

fauaaes.

Lee deux frères oat avoue en avoir

mlg en circulation à Grenoble, Domène

et Villard-de-Lans, pourSÛO franc3 envi-

ron. On suppose qu'ils font partied'une

bande organisée, car résidaient

depuis peu de temps en France.

Un enfant écrasé par un autocar

Grenoble, octobre (d. Petit Parisien).

Sur la route de GréHoble à Lyon, un

bambin de deux ans traversait la route

en courant. A ce moment, arrivait un

autocar. Le chauffeur put bloquerses

freina et le gros véhicule s'arrêta s,

quelques centimètres da 3'enfant. Mats

brusque, heurta par derrière 1epremier

1e poussantsur la bebé, qui

fut tué sur le coup.

Drame mystérieux à Condc-sur-Escaut

LlUft. 1" octobre {4êp, Petit Parisien.)

L'Italien EmUe Agoetinl, trente-dieu*

ans» demeurant Condé-suf-Eacaut, eat

venu déclarer aux gendarmes qu'il avait

découvert sa femme tuée cTunft balle de

revolver dans la cuisine qui se trouve

au Tez-de-chauaeée de son habitation.

» Ma femme s'est suicidée, a-t-11 dit.

L'enquête a révélé que, dans la jour-

née da samedi, une vive discussion avait

éclaté entre les deux époux au sujet de

la paie des ouvrira, A un moment, le

mari frappa sa femme si brutalement

que celle-ci tomba sur sol. Agoatlnt

mit enautte la malheureuse à la porte.

Hier, Mme Agostini, qui s'était réfugiée

lui enjoignit de regagner le domicile

conjugal, ce qu'elle fit.

A&oatinl prétend s'être endormi vers

heures du matin et avoir constaté 9.

son réveil que sa femme, qui s'était

réfugiée dans une pièce voisine, s'était

donné 1a mort.

Mort tragique d'un électricien

Cftalona-sur-MamE, 1" oct. idêp. F. P.)

Un électricien, M. Eugène Mêrat,

vingt-trois ans, demeurant a Villê-sur-

Tourbe, procédait à un raccordement

sur 1a ligne fournissant le courant. 11

venait d'être électrocuté Il resta pen-

Idant vtngt minutes suspendu aux fils

jet, quandon put le dégager, avait

cesséde vivre. Le défunt était marié de--

Plaisirs et grandeurs

de Prague

StJirrDELAPftEMlfeEKpi.dETous les prix sont fixés au-dessous

de cent couronnes et se terminent par

le chiffre 9 pour donner à J'acheteur

l'illusionqu'il

ne dépasse pointla

dizaine.

Les chevilles de la nation tout

entière passent entre les mains de ces

diligents commis. Ne dit-on pas que

bientôt des filiales vont se créer dans

les forêta de la Russie subcarpathique

pour y chausser les derniers ours

Ces magasins de chaussures ont

leurs salles de restaurant, leurs cabi-

nets particuliers où l'on masae et

soigne les pieds du client pour un prix

modique, et, naturellement, leur r

concert radiophonique.

Ainsi dans ce peuple de cerveaux, les

piedsprennent-ils une extrême

impor-

tance.

Cela ne laisse pas de frapper le

voyageur étranger qui nepeut plus

se

défendre» dans ses visites lesplus

offi-

cielle deregarder

lespieds

de ses

hôtes et de et% Et cela de-

vient un petit jeu pour lui que de

faire des pronostics.

La femme de cegrand

industriel.

89 couronnça, tout au plus, EMou&rd

Belles. 79 couronnes.

Comme Dieu en France dit un

proverbe. Faudra-t-U 1. compléter

c Comme un Français à Prague > ?

Avec la France, les liens de l'amitié

sont si anciens que 191S n'a point

innové, mais renoué. D&a le xi» siècle,

des jeunes Tchèques viennent se nour-

rir notre grande table de philosophie

et butiner tous les trésors de France.

Le roi Charles il deBohême,

en1335,

et 1347, fait de longs séjours en

notre pays et les berna bourgeoia de

Paris lui offrent, entre autres cadeaux,

un navired'argent pesant

cent cin-

quante Uvres, et font présent à Ven-

ceslas d'un lavabo en argent doré.

Si le husslsme, cet audacieux mou-

vement de libération spirituelle. Mit

quelque tort aux Tchèques daaa l'es-

prit d'une France conformiste et dévote,

Louis XI n'«n reçoit pas moins, aveu

force honneurs, messire Léon, frère de

la reine de Bohème. c Il la présente,

écrit M. Jelinek dans ses études tché-

à la reine et aux demol-

selles et ordonne A chacune des dames

d'em.brasaer messire L,éon sur la bou-

che. »

ooo

Grandeurs de Prague. Elles s'affir-

ment à «tiaquâ coin de rue et aous des

formes architecturales ai variées et si

parfaites qu'ilsemble

quecette ville.

située au centre del'Europe,

le coeur

de la dame dont l'Espagne serait la

tête, le Jutland et l'Italie les mains,

concentre en elle toutes les ressour-

ces artistiquesde l'Occident.

La grandeur de Prague, je l'avis

trouvée le matin à Strahof dans ce

couvent des Prémontrés, dontMgr

2a-

voral, ungrand prélat, ndèle ami de

la France, nous fait si courtoisement

les honneurs, dans cette bibliothèque

unique au monde, avec ses 120.000

volumes, sea 2.000 tosniiscrits rares,

mes 1.200 incunables, ses larges fres-

ques du plafond figurant toute la pW-

iosopbie. de l'univers, de Moïse à Py-

thagore, pourfinir à l'autel du Dieu

inconnu.

Je m'étais arrêté devant cette ta.

ble à roue si ingénieuse fabriquée A

l'intention des moinescopieurs,

devant

laplus

anriéHHe Machineélectrique,

exécutée àPrague

en 1795, devant les

mappemondes astronomiques et, après

avoir traversé l'église baroque du cou-

veut, dans cette salle de musée où au-

cun étre féminin ne pénètre, devant la

Fête du Rosaire, d'Albert Durer,

000Je la retrouve, cette grandeur de

Prague,dans

la synagogue millénaire

si longtemps souterraine, pareille aux

catacombes des premiers chrétiens, et

puis modestement, patiemment sttr-

élavée, symbole de la vQlonté o^stïn^e

de ces Juifs qui pliaient, mais ne rom-

paient pas. C'est en vain que le roi

leurimpose

de continuer la construc-

tion de leur temple en style gothique

ils tournent les commandements royaux

à leur profit, s^arrangent pour que, de

cette architecture, l'image de la crobs

soit absente et consacrent les douze

fenêtres de l'humble synagogue aux

douze trtbus d'Israël qui regardent à

tous les coins de l'horizon.

Les mursportent

les traces

du sang versé lors dupogrome

de 1389.

Le tabernacle arbore fièrement ses

vingt-deux thoras aux broderies d'ar-

gent. Et l'cn montre aux visiteurs le

siège toujours vide du rabbin Lœw,

qui tabrlqua le Golem, cette fameuse

statue devenue vivante et meurtrière

de son sculpteur, ainsi que le drapeau

bleu sur lequel s'ajoute à j'étoile de

David le chapeau du roi de Suède, en

souvenir de la victoire remportée par

les Juifs des armées de Bohéme sur lea

Suédois.

Eu face du temple, voici le cimetière

tant de fois décrit, où douze mille

tombessuperposées se pressent, se

serrent, réclament leur place, comme

l'impérieux appel de ceux qui dorment

vers leroyaume de Justice.

oco

Neuf heures du soir au palais Masa-

ryk. Dans l'antique château dea rois

de Bohéme, mous le regard glacial et

bleu dea parmi lea

lourds fauteuils et la majesté, malgré

tout familiale, des poêles de faïence

autrichiens, en l'absence duprésident

de laRépublique

encore malade,

Mlle Alice Masaryk, aa fille. reçoitle

congrès International de philosophie.

Par les larges fenêtres apparaît Pra-

gue illuminée. La cathédrale Salnt-

le le pontCharles et ses statues,

la ceinture sombre de la Vltava, les

tours et sur la colline plus lointaine

ces bâtiments neufs, témoins d'une ac-

tivité sociale continue, toute la capitale

d'une républiquedont on fêtera, le mois

pi-och&ln, les seize ans, héritière d'un

royaume dont on a commémoré en

îijiO les mille ans.

Lea invités (les intellect u*la de

tous les pays aux tenues austères,

se déversent dans les salons. Quelques-

uns d'entre eux s'arrêtent dans une

où des livres, fort mal

reliés, que des mains de savants ont

dû souvent feuilleter, jettent dans la

splendeur du palais une note de gra.

vité et desimplicité.

Et dans la nuit dePrague,

cette soi-

rée qui pouvait n'être qu'unebanale

soirée officielle prend le caractère d'une

victoire, d'une revanche.

Elle nousparaît jeter, par

delà !e

grand désarroi de la crise, pardelà les

difficultés encore gravesd'une

jeuneet

forte république qui ne a'est pas en-

core socialement tout A fait réalisée,

qui n'a pas encore pu, en quinze ans

d'existence, assurer la totale unité

entre ses éléments disparates, elle- noua

parait jeter, par delà les dictatures et

les appels à la violence, l'affirmation

de la primauté de l'Esprit.

Soirsymbolique,

en vérité, quecelui

Où laphilosophie

estreçue

en souve-

raine dans le pays commandépar

un

philosophe.

Cette lumière qui entoure Prague,

dans un halod'apothéose,

n'est-cepas

le reflet de l'invisible rayonnemetitde

;,Intelligence humaine?

Pierre PARAF.

VINGT ANS APRÈ.5 (

POUR RETROUVER

LES PERSONNES PERDUES

PENDANT LAGUERRE

A plusieurs raprîses noue avons fait

connaitre la suite des recherches pour-

suivies depule de longues années par

M. Lechautre, directeur d'école hono-

raire etprésident

de l'œuvre des

pupilles de la nation à Salnt-Quûntin,

pour rapprocher de leurs familles les

enfants des régions envahies dispersés

par la tourmente de la guerre.

Voici une nouvelle liate que noua

aommunique M. Lechantre

1-Enfants

retrouvés. Aux vlngt-

cinq résultats précédemment acquis

a'ajoutent ceux-ci trois enfants ori-

ffinalrea de Saint-Quentin récemment

retrouvés Henri Olivier, de Chauny

{Oise), a retrouvé sa aœur Denise Lan.-

celin, du Nord, a été retrouvie à Lyon;

Henri Laperce, d'Arm entières (Nord),

vient d'être retrouvé par «a mère, après

Champ, d'AHety (Somme), retrouvé

sa. famille.

Recherches p our wti?ies par de.

enfanta ou pardea

parents

Ai&ee. Robert Blanchari, Jacques

Fouraival, Tîo#er Gabriel, J a c q m e s

Héry, Eugène Lambert, Pauline Lir-

dîer, Alfred Legrand, Gaston et Ger-

maine Leroy,Louis Mahcuxt Georges

Wallerand, de Sain t-Quen tic, recher-

chent leurs mari, père, mère, frère» ou

.murs. Il en est dé méme pour Mme et

Mlle Lambert et René de Va-

deuil Georges de Morsain-

Soiasons Gaston Le Gal, de la Fîa-

de Bénonf Renaud, de

Mirgrlval.

Ardennes, Mlle Kmma Girard, de

recherchera mère et

trois frères Henri, Fema;nd, Maurice,

dont elle a étéséparée pendant l'oecopa-

tion allemande,

Murne, M&rlus Guerbet, de Hetma,

et Adrien Surtuu, mobilisé en 1W4 à

ChfiJoKS, sont recherchés parleurs fa-

milles Clémence Mayot, de Reims, re-

eherche ses parents André Tiquet (?),

qui ee croitoriginaire

de Reims, mais

ne possède, point d'état civil exact, serait

heureux de connaître ses parents,:son.

oom et son Age véritables.

Lucie Mlg^iot,

de Cîi&mbley, est recherchée depuis

Vingt ans par sa mère et Sa SDsDr.

Nord. Sont recherchés par leurs

famtlletj

Hubert Boursier-, de Neuville-Saint-

Rémy Mathilde Cocu, veuve d'Adonis

André; lesparents

de Gustave Gostfaux,

d'Escautpont, mort pour la France en

191& Eva Hammer; Rose HoTSn,

dTmiy Julienne et Deni3tt Michaux.

Mme Edmond Place, née Elise Bour&lez,

de Valencfennea les trois orphelins de

Marceau Fine, de JlïUJbêUse Jeanne

Vandermeeeh, d'Armant i&rW.

Sont.à la recherche de Ifiurit familles

MmeJoly,

néfl Gabrielie Oeturck, de

V&Ieti-ciennea Louis Guiborat, de Mau-

beuga Mireille Hmiss, d'Auby' Louis-

Nayrat, de Douai; t-éon Vaiaslère

:et René "Vaoeckcq

Veckmann, d-e Lille,

gne, ÛB Pleeflis-Eelteîite,deux feoaurs.

Pas-de-Calais. On désirerait avoir

des nouvelles de

Louia Buiaine, d'Hénta Uétard

Fleury-Decoater Paul Delanchy Ju-

les Nwtdagh.de Lena Emg«nle D&-

pré, veuve de Noël Dagorn Marcel

Drelon, de Eeuvry-lêa-Béthun-eFlo-

rentin QuJnoi. de L-iévîn.

Somme-– Vaïentine femme

Beeqtlet, da Paze-aux Simone Lemaire,

de Beoquijrny Auguste Goret, de Car-

bie Marcel Harlé, de Mons-eii-Chaus-

sée: René et Isbelle Delecluse, d'Ab*

bevîlle Robert Trincart^ -d'Enneroaire,

sont reenerchég par ]cure famtUes. Ar-

thur Couzart, de Bette ne ouxt-Hivière,

rechercha sa mère.

Vosges. t^éonChampy,

de Corcle-ux,

eeraH heureux de retroirver sesparente,

dont il est séparé depuia 19I&.

France ou Belgique^ Un inconnu,

sourd-muet, errant et illettré, parais-

ment avotr beaucoup souffert de la

pu erre (blessure à 1a tête), est recueilli

depuis treize ans par des habitants de

Beyn^t (Corr&zç) qui voudraient bien

lui faire retrouvfir sa famille-

Adresser tous renseignements utiles

M. Lechantre, 28, chemin da Rou-

vroy, à 3alnt-Qu*ntia (Aisne).

Un nto|ficyel»t« voyageait sans lumière

Il était recherché pour «voir tenté de

tuer sa fiancé*

Reims, octobre tàêp.

La police rimoiaa a arrêté la nuit der-

nière un môtûûyellate voyageant ans

lumière qui a déclaré ee nommer Fran-

çois Rojrer, être âgé de vingt-deux ans

et habiter Metz, Il a avoué être recïier-

chépar

leparquet de cette ville pour

tentative da meurtre atlr M11& SImooa

Thiéry, âgéede dix-huit ans, qui, après

avoir été sa fiancée, lui avait signifié en

Intention de rompre en raison de l'hosti-

lité de sefl parents, et qu'ilavait

frappés

motocyclette aprèa avoir emprunté

300 franca il. un patent et s'était ache-

miné vers Paris, puis vers Reimspour

s'en aller à Strasbourg

Ii été été écroue,

Les démocrates populaires du Morbihan

invitent lu radicaux socialistes

à s'unir à eux

Vannes, l*r octobre (,dép. Havas)

Au cours d'une réunion t-annç par les

populaire ?, M. Ernegt Peaet,député du MorblliaJit a prononcé undiscours dans lequel Il a Invité les diri-

geants radicaux du département eut-vre les directives du président Herriott qui Il déclaré qu'entre cntia*rvateur»

il y a place pourun grand parti de gouvernement x.

or Pour les radicaux du Morbihan, ditM. Pezet, il faudra qu'ils se- libèrent du

préjugé « clérical et du joug socia--

lîstç. Qu'ils «oient chez eux ce qu'ilssont Paria; qu'iia fasseat en sommeud effort de libération.

M. Ffizet conclut

« 93 le® radicaux sont décidé. à cette

et si «lie est sincère, nous accep-tons de collaborer avec eux; nous eom-meE d'accord pour coopérer avee lesradicaux au succès du plan Doumergue;si l'on vent faire la trêve en déânla-

Hant les mots et en laissant les vieille*

dâfroquee, il. eetta condition le gouver-cement vaincra la crise,

Sa femme lui refusant de l'argent

an ÎTrftjiie la tue

Lu TÎctimfe ovd*t 64 *nt la meurtrier

en TS

Rennes, l"r octobre {dép. Hava.)

Sa femme, née Barbedette, quatre-

vingt-quatre ans, lui refusant do l'ar-

gent, Alexandre Legras, eolxante-quifiie

ans, propriétaire à Landlvy (Mayenne),a abattu la pauvre vieille d'un coupde fusil, Le meurtrier était en eomplet

état d'Ivresse quand les gendarmes l'ont

arrêté,

UN ENTRETIENavec ™

M.GALANDOUDIOUFle nouveau

député du Sénégal

En avance de plusieurs semaines sur

la rentrée parlementaire, mais en

retard de trente minutes sur l'horaire,

M. G&Iandou Diouf, le nouveau député

duSénégai,

est arrivé ce matin à

Par" avec la fougue d'un homme qui

est bien décidé à ne pas perdre son

temps en vaincspalabres.

Elu avec une majorité conaidérable+

le successeur de M. B2aise Dlagne jouit

ouSénégal d'une popularité et d'une

confiance dont sa victoire nous a mon-

tré toute l'étendue. Ceprestige qu'il

doit à sonmagnifique passé de guerre,

kaon caractère et à sa profonde

connaissance de tous lesproblèmes

africains, ne tarderapas

L lui valoir

uneplace

depremier plan dans nos

assemblées parlementaires.

C'est après unvoyago pénible et

encore fatigué d'une dure campagne

électorale que. j'arrive parml vous, noua

B-t-11 dit en descendant du irai de

Marseille, au milieu d'une affluence

d'amla européens et africains, dont les

visages formaient une symphonie blan-

che et noire du plus pittoresque effet

Je suis la heureux dc r occasion quim'est offerte de pouvoir m'adresser en-

fin att public de la métropole. J'estime,

en effet, qu'il est nécessaire de s'expli-

quer pou, bien se comprendre d'abord,

mais surtout pour travailler utilement,à une œuvre

qui doit être fertile en réa-

ILsatlong productives.

Tout député qui débute trouve une

suite à prendre et une nulle àprépa-

rer- J'ai JMn.ten.tlon, avec votre con-

cours, d'y introduire du neuf! et aban-

donn-er la politique pure, pour toutes

les déceptions qu'elle a faitéprouver

au pays et les abus qu'elle a permis.

politique, contribue- t-*ït& d'ailleurs

à asaur&r à ceux qui la pratiquent^ une

gloire quelconque

Oui, si leur action aide au dévelop-

biflc-être à toute la collectivité et sur-

tout si elle n'est pas tyrannique et ne

lèse en aucune circonstance les inté-

rêts des particuliers.

à d'un passé très proche,

me contraint à affirmer que la. politique

d'apaisement par la collaboration, dont

je .suis un partisanconvaincu,

est seule

capable de sortir de la misera le 3è-

néçgl, dont lee électeurs viennent de

me charger de la défense de leurs inté-

rêts au Fart«ment.

Cette politique d'aselmilatioa a pour

premier devoir d'utiliser largement toua

les éléments qui, par leur mérite et

par leur dêvouem«%it à la «au se fr&n-

caiee, ont le droitd'être adoile

et

concourir avec eux à la réalisation du

programme français de eotoai dation.

LeSénégal peut très rapidemsnt sor-

tir du bourbier dans lequel Il s'etfonfie

il a à ea tête un bon gouverneur qui

gouverne et dans tous ses ^proies de

bons administrateursn'ayant

Vautre

but que le développement et la produc-

tion du pays, en pratiquant une poli-

tique des routes et une misa en exptol-

tation rationnelle des Immenses ter-

rains qu'on laÎMe en frjchp faute de

moyens mécanique a d'ajrirultureet

surtout de moyens d'évacuation.

Il faut mettre en valeur ce pays, tul

assurer une vie tranquille et lui faire

le plu, rapidement possible retrouver

sa prospérité perdue. C'sat l'œuvre à

treté en m'appuyant aur le llbérali&me

de la grande nation française qui est le

1a

LeSénégal est un pays uniquement

français, profondément attaehé à la

France ea mère adoptive. Il a fait ees

preuves en malntea circonstance de-

puisdes temps immémoriaux polir ne

parler que de Falflherbe et Pinet-I^a*

prade, auxquels Il prêta le concours

précieux de sea guerrier^ pour la con-

quête de l'intérieur du S^Tniaral contre

ies dame (rais nègrfis>. fie même

qu'en 1914 où les S&rxega!aig sont venus

sur tous l&a champs de batailla mêler

leur sang à celui dea enfants de la

France peur la la liberté du monde.Et si, par il fallait encore

leur demander le même ancrée. Ha

sont encore prêta»

Mon pays est la cheville ouvrière du

patriotiam* et de la vie économique

de toute française.

Il mérite d'être mieux connu et mieux

traité qu'IE ne l'est actuellement, Kir-

tout en raison de ma proximité avec la

métropole, quien fait

presqueun fau-

bourg de la France. Mon seulement ses

habitante sont de bons et loyaux Fran-

çais et cela et dans toute l'acception

du mot, maie encore Il m'est agréable

de vnus faire remarquer, vous, les

nobles enfanta de la grande France,

que les troubles actuellement eonfltatéH

dana tous les pays d'outre-mer, malgré

la situation actuelle plus queIamea-

ne viennent pas agiter 1a surface tran-

quillede te

pays paisible, où même très

rarement des ment commis.

Que

vaîa-jedemander au Parlement

Sa mise en valeur, son exploitation b

rationnelle, un régime protectionniste

pour ses arachides, quiConstituent j

une question vitale non seulement pour

toute l'A.-O. F., mais même pour l'Inde

française, qui y ^trouve des débouchés

pour ses guindée, dont les entrée* sont

évaluées à plu» de douxe millions, et

enfin une industrialisation de tout ce

qui peut être mis en valeur.

Je vaism'emplo-yer

à faire compren-

drill la nécessite d'améliorer son chep-

tftlqui pourrait

trouver un gros FLOU-

lement sur le marché français, daman-

der les crédits nécessaires sur foao1*

d'emprunt pour nous sortir de le mo-

noculture ruineuse, tous nos terrains se

prêtant parfltitement à la culture du

ma.is, du ricin, avoine, orge, etc

Je vais d'abord chercher à assurer

l'avenir Immédiat du pays en

rant la situation de tous, ce dont la

métropole ressentira aussitôt, d'atlleure,

les bienfaisants effets par une augmen-

tatlon de ses exportations.

Biengouverné,

bien administré, bien

travaille, le Bénéjçal peut avantageuse-

ment concourir à la propte amélioration

de la situation actuelle de la Franca,

C'est pour cela que Je vieîia ami-

calement mais énergiqu'&mentsolliciter

l'appui de la métropole et demander à

la France de. traiter les Sénégalais eut

le même pied d'égiLttté que ses propres

enfants.

La foule qui fait cercle autour de

M. Galandou Diouf remarque à an bou-

tonnière l'arc-en-ciel des décorations

qu'il gagna dans les tranchées. Cette

curiosité amëne aur mes lèvres une

questionà

laquellela député du Sé-

négal répond aussitôt

Pauvres anciens combattants?

Je n'oublierai jamais lee souffrances

que j'ai vécues au front, jamais ne .or.

tira de mon cerveau le spectacle de tou-

tes les misères en*Juré*g parmes

compatriotes,sous le froid, la pluie et

la neige, dans des pays inconnus deux

et na parlant généralement pas 1o fran-

çais Boum l'avalanche d'une mitraille

dont ils n'avaient jamais pu supposer

l'importance.

J'en connais un très grand nombre

qui n'ont pu obtenir aucune satisfaction,

pas même la carte de combattant.

Je vais m'employer à faire redresser

ces erreurs, s'il en est temps encore, et

si je n'y parviens p>as, du moins dl-Je

le désir de fa-îre attribuer aux anciens

combattants tous les avanta-

ges qu'ilme sera possible d'obtenir pour

eux.

On conviendra que la. politique n*

Lut pas la préoccupation dominante de

ces déclarations. Faut-il s'en réjouir ?

Chez nous, parmi mes compatrio-

tes. J'aurais pu réflUmef tout ce que

jeviens de vous dire

parun vieux pro-

verbe ûuoloff « Toutes nos langues

habitent Le même palais, mais elles ne

tombent d'accord que lorsqu'il faut rem-

plir i'estomac.

Sur ces mots, M. Ualandou DiQUi

éclata d'un rire socure. La conscience

de ses nouvelles responsabilités n'a pas

tué cette bonne humeur à laquelle le

nouveaudéputé

duSénégal

doit la

moitié de son succès.

Jean FÀNGEÀT,

M. Jacques Risler

vient de subir

sa cinquièrne opération

-SUITEDULAFRËMIÏHEîhOE

Quoique jeune encore, M.Jacques

Risler adéjà

une «arriéraadentidque

éclatante. La bactériologie n'est que

son violon d'Ingres. Il s'est attaché

successivement l'étude des gaz rares

et desphénomènes

de luminescence

à celle de l'actlon antagoniste des

rayons infra-rouges envers les ultra-

violets;: à celle de toutes les radiations

invisibles et mystérieuses, dont la fré-

quentation lui rapporta deux graves

atteintes aux yeux par l'action des

ondes courtes et un commencement

de radiodermlte.

Durant cinq années, comme chef du

laboratoire de physiologie des sensa-

tions, à la Sorbonne, auprès de Charles

Henry, il se pencha sur un immense

champ d'études et de recherches.Et

puia on le vit ra'intércsser à cette

.science curieusequ'est

laphotograpoW

transcenda Dtale.

A présent,et depuis il se

donne tout entier k laguerre

aux mi-

crobea. 11 étudie actuellement la sensi-

bilisation optique du bacille tubereu-

leux, Il est plein d'optimisme quant à

l'issue de cette lutte aana merci contre

ces redoutables lnûoiment petits.

Son principe, c'est celul deagranda

capitainesl'offensive a outrance.

Il faut ,m* dit-31, attaquer le mi-

crobe avant qu'il ne nous attaque» et

pour cela le traquer d'une façon per-

manente en BtêriUâ&nt, hou seulement

I!ea.u ttue noua bnvons, maie encore la

milieu où nous évoluons- Les murs, les

planchers, les tapis, les linoléums, le

mobilier doivent être Imprégnésd'une

substance mlcroWcide, qui ne laisst à

l'ennemi aucune chance de vivre et de

proliférer.

C'est dans ce sens que M, Jacques

Risler préconisece

qu'ilnomme la

méthode « d'Imprégnationï et

que,

malgré lea dangers sans cesse renou-

veldsqui

leguettent,

fipoursuit

sao£

répitses savantes recherches,

Heurtée par on camion, une auto

estprojetée

dans un canal

Deux tuétt trois bleuet

Chalon-3îir-Saônef 1er octobre (P. P,).

Hier, vera 18 heures, une automobile,

dans laquelle se trouvaientcinq par-

sonnes, est entrée en collision, près du

pont de Ciry-le-Nobie, avec un camion.

Sous la vioïeneç du choc, l'automobile

a été projetée dans la canal du Centre.

Deux de.les occupaûta, M, Glllardot,

soixante ans, et ?& femme, née José.

phine Panier, cinquante-quatre ans,

demeurant aux Goujons, commune de

Saint-V aliter, ont, été noyés, Lea trois

autrespersonnes

ont pu être sauvées,

mais elles ont été légèrement blessées.

Desprix d'encouragement aux artutei

ont été décerné*

Le comité g l'Appuiaux Artistes

fondé en 1914, s'est réuni à 1a dire,-

tiongénéT&le

<1*S

Un prix doté de 4.Û0O francs été

décerné aupeintre

André Tzanck, né

le 19 mal Deux encouragements

de francs chacun ont été égale-

ment décernés à M. René-GeorgeaGau-

tier, peintre, et à M. Jean-Jutes Du-

four( pelntreet graveur.

Rappelons que « l'Appui aux

ïes & été fondé parles artistes amé-

dan. les premiers mois de la

guerre de.. pour marquerleur sol-

licitude à l'égard de leurs camarades

français.

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CAUSERIEMEDICALESUR LA

Gare a la dilatation d'estomac La

dilatation est une maladie' très fré-

quente à partir de 40 ans, puisqu'elle

touche au moins 60 pour 100 des

personnes de cet Age La dilatation,,

souvent méconnue, et par conséquent

négligée, provient de digestions labo-

rieuses, iasuïflaantea pour tranafox-

mer rapidemeat le bol alimtutAii*.

Les aliments séjournent trop long-

temps dana l'estomac*, il y a d'abord

dyspepsie atonique, puis dilatation.

Laisafir perpétuer cet état de chose,

sans y apporter de remède, c'est aller

fatalement vers une des

MALADIESD'ESTOMACtelle que gastrite, dyspepsie chro-

nique, gastralgie. A ce moment»

atteint par une de ces maladies*

vous compromettez fatalement votre

santé, votre avenir.

vous aerez à Ia merci d'une affec-

tion quelconque qui frappera l'un de

vos organes vous deviendrez une vie-

time factle, sans résistance par fuite

de la déficience de l'appareil digestif.

Le remède le plus efficace de la âl-

latatïon est incontestablement les

POUDRES

DE COCKPar leur formule scientifique^ organo*

thérapique, les Poudres de Cock facili-

tent la ^igestioa, tonifient l 'estomac,

âé£infectent l'intestin, décongestionnent

le foie.

D, DEPiERRE.

Eu vanta dans toutes les i**rmaci*ii

1a boita d'égal, 10 franos ta. granda boîte,

ÎS frau-ca (Cachais et c«nprim*B),

Ses Corsne voulaient

pas partirditait-il,~ Avec Le RA-

DIEUX il a bien fallu

qu'ils t'enaillertl

• Le JBADixinc est «n nonv«I »nti»

lors plus«fficaoe que

tort ce atd

Et,6 f«it jnKju'iâ. AïKnnf«r, du-

rillon on ceil-de-pctdrixne lui rt-

nite plnJlde six jours.

A«cnn« brfr"

km à craindre. Efficacité garantie

8 ira 95, tonus pharcoaeiuet

l,al»ntoir« Counôjrt, Bloi»,

Mauvaii nez

mauvaise santéLe nez est la porte

d'entré* de bien

dea infections, car, dans les cavité* de

3'arriège-gwge,les microbeg pullulent.

Si un coup de frotd met un Instant les

muqueuses en état de moindre résis-

tance. llorKanteiïi9 devient aussitôt une

proie facile pour des maladi&e de tou-

tes sortes coryaa, pharyngite, laryn-

gite, bronchite, ou bleu gripp«, rou-

geole, scarlatine, diphtérie,ou &ncor«

otite, ainuaite, ma^tolde, voire même

méningite «uppurée. Il importe donc

de ne p&a laiaaer un rhume de cerveau

évoluer et retomber sur la poitrine ».

Pour effleacement, dès le

début, rten ne vaut la Nazinette, pom-

j madenaeale à base d'essences balsa*

iniques naturelles,exempta dû

tout

produIt chimique.Grâce a ses

princi-

pes antiseptique*, elle décongestionne,

Adoucit. calme et revivifie lea muqueu-

ses tuméfiées elle purifie l'air que

noua respirons, débouche le nez et pro-

tège de toute infection. ïl suffit d'en,

glisser gros comme un pois dans ena-

que narine, matin et eolr. Nazi nette,

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ou, défaut, aux laboratoires "Df

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mus et vous laisseront vaquera vos

occupations si, au premier symptôme féternuement. toux légère)*

vous prenez, n'importe oÙ et quand fils s'âvaJenl tels quels). des

COMPRIMÉS DE BRONCODYLComposés de codéine, aconit titré, lerpine et triméthylxanthine,

bronches au repos et ne pertnettent qu'une toux rare et ïé^ère;ils

provoquent l'expectoratjon 3- ils tonifient l'organisme

augmentant ainsi sa résistance. IU facilitent la digestion et son-

Broncodul

Page 8: Parisien 02-X-1934

LE PETIT PARISIEN 3-iu-:&

L'enquête se poursuit

sur l'accident

du maire de Ribécourt

ComplègiiR. 1" octobre idép. P. Partit^Le parquet de Complète continue

son enquête sur Tardent d'auto naobilfi

dont fut victime M. Bourg-oin, mairede Ribécourt, et dont £'auteur «et

on le sait Un de Ses

politiques, M. Landragin, mécanicien.

Le juge d'Instruction, M. Boui3ïngot,

procédera, demain à l' interrogatoire

d'Identité de l'automobiliste Inculpé de

conips et volontaires. Puis, si

*e1* est nécessaire, 11 commettra le

médecin légiste de Compïigtw pour

procéder à l'examen du maire de Ri-

b&court. Peut-être une reconstitution

contradictoire de l'accident aura-t-elle

lieu. Maiî le parquet de Compl&gna se

montre réservé car, si M Bourru se

dit vletlm* d'une tentative d'p*ea6Si-

nat, de son eâté M, I4a.ndra.gin pro-clama son Innocence et déclare qu'il

F'agtt Bimpl«m«Qt d'une fatale erreur

d'Interprétation du coda de la route.

Le drame de l'hôpital Brctoiwun

C'est sons empire de la jalousie

qae Sonmail a vitriolé sa femme

LA drame qui s'est dérouté, l'autre

soir, Binai que nous l'avoua annoncé,

dans une Mlle d'enfanta malades de

l'hôpftat Bretonnean est dû. vraisem-

blablement à la. jalouais d'un mari

délaissé.

Mme Soiiuiail, aëe Luclcnne Derrien,

hgôe de vingt-quatre ans et originairede Roche.fort. s'était mariée, ainsi que

noua l'avons dit, à un

René KouinaU, âgé de trente-deux ans.

originaire de The&ln (Nord). Le coupla

'S'installa. S. rue du Val-d'Or, à Saint-

S0uma.il ee révéla vite brutal. Maïs,

contrairement i ce qui s. été dit, il

femme, de son côté, assurait un travail

régulier dans les hôpitaux de Farîa,

comme inarmiè=re, eU depuis deux ans,

était affectée à. un service d'en-

fants il. l'hôpital

Sîh d'uaa part, le métallurgiste avait

cardiaques, d'autre part, Mme Soumail

tions extra-conjugales. Ceci devait exas-

Mme soumait, depuis

quinze jour; ne s'était pas préoccupée

d'avoir dea nouvelles fle sa petite fille,

âgée da six ans et demi et qui était

restée au domicile .conjugal en compa-

gnle de Mme Soum&iî, tante du métal-

lurgiste.On sait comment, trompant la sur-

veillance des gardien» de l'hôpital,

salle Barrlsr et comment U la vitriola.

L'état de Mme Soumail reste très grave.

tf'actde, sans heureusement attendre

et les deux bras. L'infirmière restera

vraisemblablement défigurée,

Le métallurgiste avait reçu d'affec-

conseils de sa tante, Mme $ou-

mail lorsque sa. femme le quitta. Mme

Soumail lui prêchait la patience, per-

euadée que la jeune femme rejoindrait

fait une première fois. Mais, samedi

dernier, Soumalt, qui était aHé rôder

rue Carpeaux, aperçut sa fenuae au

bras d'un jeune homme. Il tnaîtris*. sa

colère, rentra fort tard à SainWSloud,

d mit sa tante au coûtant de et ren-

contre.

C'est alors, après avair eu cette nou-

velle prsuv»- de 1 infidélité de aa fem-

me, qu'il résolut de m venger.

Un cycllste tué par une auto

Dans la traversée de î'ontaifte-ls-

Fort, en Seine-et-Marn«, un. cycliste de

quatorze ans, Jean Seyve. dont lM pa-

OareP qui ae trouvait an ySuCiacea cties

M. Ptanomme, descendait le chemin d«

routa il entra en eolliaion

Jean Saire'au. âgé de vingt-sb: ans,

eshauffaur, au service de la maison Ra-

vaJl, da Melun. Malgré les «Sort* du

chauffeur. ïa jeune Homma <ut traîné

le releva, il avait cessé de vivra.

L'engin de la rue du Coliaëe

Au labomtolr» municipal, en a fourni

hier dM précision* sur qul

éclata dimanche soi* à la Fédération

générale d'ancien* oombattanta russ*8r

2?, rue du Colis,

Un* 6'agit point d'une bombe,

mais d'une boîte a biscuits chargée de

vulgaire poudre noire et bourrée de

journaux. C'est au moyen d'un cordeau

Bickford que l'engin fut Allumé,

Poursuhrant son enquêta. M. Coutu-

rier, commissaire de police, a entendu

hier à 11 heures l'unique témoin, le

Kardiftn de nuit BasUe AsmCrtOf- II ne

put fournir aucun détail, ayant été Té-

veillé par l'explosion

La général MWler, président de l'Union

également entendu, ne put donner la

moindre précision et se contenta de dé-

poser une plante contre Inconnu.

généraux ont été àha.r%èà de rechercher

dans divers milieux russes les auteur*

de la lettre dactylographiée en cette

langue qui fut laissée sur pîac* pu

lea auteurs da l'attentai

LA VIE SPORTIVE

AVIATION

FREDA THOMSON

ACCIDENTÉE EN GRÈCE

Athènes, 1° octobre (dép. Bavas).

L'aviatrice Freda Thomaon, qui tente

le ratd Angleterre-Australie, a fait une

chute d'avion près de fileg&ra.

L'aviatrice, altiée d'un étudiant nom-

mé Toiitaidia, est sortie indemne de

l'accident. Elle s'est rendue à Athènes

graves de son appareil et poursuivre

non raid.

L'affaire «HalItncourt-EoureuH»

Deux nouveaux prévenu» tout mis

en liberté proTÎtoire

Hier après-midi, M- Lalene, avoue,représentant le groupe dea prévenusdan* l'affaire Hslleti court, versait au

gretfe du trihunal de Pou toi se une cau-

Hop de &.ÙOÛfrancs pour obtenir la tutaeen liberté provisoire de Philippe Llau-taud. né à Marseille, limonadier et che-

vîllard à Antfbes, 3. rue de la Répu-blique, et une autre somme de 3.000francs pour obtenir la mise en liberté,également provisoire, et sous caution de

Rame lia, le jockey qui driva la fauxHaUencourt sur le champ de courses

d'Enghîen.

Quelques rainatea plue tard, Liautaud

quittait la prison de Pontoise.

En ce qui concerne Raxnella, télut-ol

ayant été par le tribunal de

Grasu à une peine d'un mois d'empri-sonnement pour vol» n ne pouvait quit-ter la prison de que dansdette jours. Mais cette misa en liberté

lui fut cependant accordée en raisonde la détention qu'il avait subie dans

une maison d'arrêt c cellulaire ».

Cependant. le contrôleur du servicedes jeux dû la eûretê nationale. avaitfait que Ramella était à laveillé d'une nouvelle inculpation do

substitution de chevaur dans un hfppo-dmme de la. ràgiûn de Mai-seille^ et

M. Debruihle que Kanaellaétait convoqué par un commissaire deMarseille pour être entendu mercredimatin. à titre de témoin.

Lg driver a promis à'étre exact

au rendez-vous flxi et il est parti versune ville inconnue.

joueur de fûôtbaH International

Vlllaplane, qui n'a pas encore trouvéle. 5JX»Q mnca nécessaires à c*nett-

tuer aa caution va donc Kster 8-eu..1il.

la prison de Pantoise en attendant des

jours meilleurs.

Obsèques du peintre P-A- Laorco*

Le. obsèques du peintre Paul-Albert

Laurena, membre de l'Institut, prof-saur à rEcûle polytechnique et chat

d'atelier à l'Ecole des beaux-arts, ont

eu lieu hier à 10 heures en l'cgLlae

Notre-Dame dea Cbampa,Le deuil était conduit par Mme Paul-

Albert Laurens, veuve du défunt; eon

fila, Claude-Paul LaurenS, oFtteier de

marine; sa belle-fille et sa belle-sœur,Mme Pierre Laurens.

L'absoute fut donnée par l'abbé Hnt

fet, aumônier du catholiques des

Beaux-Arta,L'Académie des beaux-art^ étalt re-

présentée par MM. Devambea et Bu-

land; l'Ecole polytechnique par le colo·

nel Hachette et M. Kydotix, directeurdes études; la Société des artistes fran-

çais par MM. V aiment et Léon Avtnain.

Le colonel de 1a Kooque condulsait une

délégation da& Croix de leu.

La médaille militaire des ré*erru

Le Journal officiel publiera, aujour-â'htil mardi et 3 oCtobre, dea

décréta conférant la médaille militaireau titre de la réserve.,

Cette publication^ qsit comprendra.8.B00 noms, fait partie de la troisièmetrancha du tableau de 1&32.

Les «-journées maraîchères »

de Montlhéry

De mAmc qu'au çûu^a de la première

journée de cette manifestation, la cité

de Montlhéry a connu hier encore l'af-

ûuence des visiteurs. il y avait là un

pubik nombreux de spécialiste* et

même d'amateurs avidea de se reasel-

giie-r sur les perfectionnements de l'ou-

tillage horticole et Agricole mécanique

d'hommee qualifies quant à Ia lutte

contre les maladie» de. plantes, la dé-3înJ! action du sol et la préparation des

C'est aven 1e plus vit Intérét qu'aété suivie la séance d'études qui a eulieu dans la matinée d'hier. M. Marcel,professeur d'lwrtituHuT&, parlé des

maladies de la pomme de terre (frteo-

léa, jambe noire, bouleuses, phytoph-tara) et de celles de la toma*e Ici-

dosportum fulvum, péronospora ïnfes-dea Fuis

indiqué les remèdes, en particulier lestraitements à 3a bouillie bordelaiseneutre à 1

Parmi les v&rlëtàH de tomates les

plus résistantes aux maladies cryto-garni que*, on cite la Nordan et 1a Prit-

chard: malheureusement elle sont en-

core peu répandues dans le commerce.

Après une conférence causerie surla désinfection du eo) des couches etdes graine* de semences aux solution

de formol, ce fut la projectioa d'uneSérie de fllms montrant les dlveraes

phases du de préparation, dufumier artîflcrel.

Elnnn, dam raprèa^midl eut lieu la

distribution des récompense* aux lau-réats de de fruits^ légumeset fleura, et les dâmonstratlone pra-

tiques de h appareilsde motoculture se

mité de la ville.L,-E.-Marje Mquluj-ot.

BULLETIN COMMERCIAL

COTONS. La Saws, 1tT octobre.

nre, 349 décembre. 248 janvier, 247février, mars, avril. mai,2*T juin. juillet. Si? août, 247 s£p-terabre, 247.

CiH'Ea La Bonn, tretobre, A

terme, les 50 kttos octobre. 1M 7S novem-bre, décembre. 1U janvier.

?& «vfier, 75 mira, 157 25 aTliî.

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Mans, on cote de 4b a Sï départ Sartha,Orne, Perche, A Nantes, on cote de 80 à90 A Rouen. Oïl cota de 55 t 59T Seine-Inférieure, A. Tvetot, on cote 70 à 75.

SUCRES. Tend eoiite&ïlB. Ouver-[lire-: courant, 193 à lffl P novembre,199 P décembre, à 199 50 F 3 de no-noreftibre. 1B9 60 K 2W P S de janvier,201 à 201 50 P. Clôture courant. 200 P

novembre, 300 M P déMûibre. SOI P i de

novembre. à 50 P 3 de Janvier.50 P. Cote du dîapaoible, 19«

AVOINES. Cutit-aat. 67 et 66 Y5P r no-

vembre 57 75 P décembre. 69 P 3 de no-

vembre, P S de décembre, 6UA P 3 de Janvier, SI 2b et 61 t*3 do février» 62et P 3 de mars,

il.BLES. Ouriint, 111 V. Cote officielle

du blé disponibE», 110.rendu Paris.

38R P 3 de novembre, 3âa dé-

aémbft, 335 V de décembre. 33&a 3403 de janvier, B40 P.

LES COURSES

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à MILe M SfOffe&u,. V O,>

2. Mlle P&guBretle <H. ï"«r*>P 11

3- Golwncie (G. V6tard).T P13

4. Chansonnette (J: Pertrlni). Non

placés CitïvtaQÏ <W. Jabti8ton«} Dauphin

Bot d'Or iL. Rabsoii) Maitmali (C Bouil-

Ion): Nonpsr (G. Kitzy (F.Encadrllle (H. Ivey> Ftamlne (B.

Golflin) Alfa (F. Rachat!) r Kharbin* (C

Mile*; ÀDimoîie II (A. Gueule,

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hrldge) Gre«u Peari (R, ïHc*j-ij) j Star

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TMLreaux, il. ZOO ordt-

naires, 140 à

Veau*, Brie, Beauw, Gatinala, 330 &

ÂxocAdx, Extra, 740 a 820 orauialrea,

A 700.

nontoBs. Choix, 630 È 680 ordinal™,

440 A

Brebis Bonnes, 430 i YtaiUea.

810 a.

Foies (le kilo lui. Maie», 6 .IL

gras. 4 10 a 4 40 Midi, 4 20 &. 4 W;

Ou«it, a 4 50 fonde deïrarijuats,

4 10 coches, 9 3 40.

AUX HALLES HIER

La viandemaintientses prix.Lea beurres fine valaietvt -*u. kiio de la.

a ordlilaiPea, IÛ a 14, et tes c&ufa, de

i, 6S0 le mi lit.

lommlers 4M k 600 divar»,50 ft 190 les eamemberta de «ormandw,

J dlrare, 30 le mûnt-dor,1e gournaY. 70 à 100 le n#uf-

châtel. 30 a 70 1e pont-rév&aue. 70 &

chèvre, 50 300 le cent

600 A ?0 le comté 6t divera, 600 Q

le fromage bleu. 800 3e munster. 860A 900 le port-salut, 400 a hollande.

90a à 12ô0 les cent ïtiios.

1 BULLETINFINANCIER: Cours de la Bourse du Lundi Octobre

La liquidation tnensife]l«v qui a -eu lieu

aujourd'hui, n'a guère apîtûrté

tlon à notre plaoe. De plus, elle a été

lourde pour les rani positions acheteur*

qui pouvaient eiiaLçr, En effet, les cours

de compensation ont éïé bien inférieurs A

te,x du I6 Heptembre. Le tauj: oftlde] dee

report* a valu contre 1/3 au par.

quoi et 4 contre 4 1/2 «a coulisse.

On a compta environ una trentaine de

valeurs Tëàct-rées, parmi or a

remarqué quelques déporta oblIffwHonis

Nord ancienne, 0u*9t

Electricité et Gaz du Nord, 2 Ir. P Mllppa,

10 ir, MoîitecatJai. Ur25,

Quant à ka »*ance ell^mêmB, Bile a #t*

:Peu brUlanît. Au milieu du même ma.

raain*, lea cours ont continué reculer

dans des- proportions plus ou motos

BLbifeS.

Cependant, i l'intérieur. la cohésion m!-

nfst^rieltB ad tait afHrmée la veitte. Dans

leurs rcdfieetirs, MftL G^rmaln-

Wfirtlo h Eu, Hèrrtot & Oap, 3arraqt il Car-

casaonne avaient reprii!. pour (es déwlop-

avait un la Bourse, par

part de J'arbltragg bruneUoia. parait, a

S ramiers vue. s'être cinaoUd* tUi c« peut

done, pour eïjJllqtiflr' ctttô ten-

tion a gnuidernent débitrice, ce qitl 6-

pu

déterminer quelquèn détaRemento

hàtifa

à de. niveaux peu éloignés de ceux de ven-

dredi. Le compartiment banoalre a été un

d*s plus éprouvés. Les Indus-

trielles locaJes n'ont PU été Maucouo

Suez ast demeuré à peu prfra 9tationnairer

La Royal J&utch s'est un peu émlettêe, le

R[a Tinta a jrubl un acrfva de f ai blasas, en

relïllcHi avec ia lourdeur du métal 4 Lflo-

drea. Les mfnea d'or et ie-a trusta sud-airl~

c^inq ont été Privés du soutien d« Jàh&n-

neaburg", ferma aujourd'hui. Aux emprunta

étraA£Êr&. vif du fonds ai4 «nanti*.

aotarotû&nt du ïouns1.

Un de.! principaux évén^aienta de la

séance a été un jiouve&u revit de la Une

sterling à au Heu de dernier

cours offld«l de vendredi-

Dernier* cours aux rente», 3 perpé-

tuel, 71,50 t– 0.20> B Î06.5S

10400 (– ÎOO>: Cridtt Fonclar, $.600 (– U5).

Banque de Parla. 1.201 34J. Aux

Suez, J9.O5O (4- 50) Hio Tinte,

Xhitch). 1-53S (–7):

Central Miiunjï. i.fôl <– « ïoun^. 295

CUtnro de le drazlftine leuice

Tendance raïrae mats sriuttnus.

Métropolitain, 1.125 Kounf, FOn-

21.950 Central Z.1S5 Ona.(Jlfl.n Pacific,

Rio Tinto, Royal Dutch, 1/1ÎH. 1.530.

MASCnES KTRANGKBS

La nouveau s:ll!.Mm€nt de la

livresterling lnaite la apétulation à es tenir

sur une prudente réserve d'autant plue que

pas des plus eticouragôiHtes. Lèa fiétrolee.

les caoutoîiouca et lea Riinen métalI^uM

aont dlscutéeu. Les valeurs tar-ales sont tr-

RÉslsfan^fc dea fondsanglala.

tftiïrt fermeté à I ouverture et les éciianges

aonî plutôt -,tifs g., mais en séance la ten-

dance redevient lourde, en raison de la

mauvaise lmprasainn Uisi^e par la tsJîJlease

poraffrUnltt des valûura étiangèjefl.

JVffWJ-rorb {ouverture). Marchaplutôt

lourd & l'ouKcrturo, un grand nombre de

titres 3' établissant une fraction au-deesouB

de. derniers cours précédents:

VALEURS SE NÉGOCIANT A T K K M g

T0p6tiifJ n 71

U Air UfvAû.tt

807 lits

80 10 M ta Cltrt*n ISO 60 iSfl Hnandaca il »

4lùia dO 30 TS Kl Comptoan fc dA?, 14W 1*20 HidJftB de j^trol*. £33 SW

flft#f Sfl ss P*tMCtH, ftrfk) 31 M 50 W

Obtïr.t *4WïSMfl «<» 8w 1K0 l«6 lffl

Bm#Trfa,&%tS*4B86.4 9S8 J«»a 1B0T («*t il i* «B»aqwJnm». Ipaoo.,îoiOO,. 4 18&6..l«a ïatsoMaJn 223

4B8*flfl Bela^ubOttomiM, 2Sn MnicinE*ïl«. SS74 W

Créd.F.IndodUa*W de.r UaotecMlal SU,,Hraim&bnu 16.. leHCl^rtltU-iûmUltr1S64ISS? HtOTlntO., LOS»10**-M'hait* 3Û ÏSBWITn.Ft. ColonÏ7 NorT*ai«iMAiut*sM t«l Uwa«yt«. SSS*Rente ions loso Wtrom» st* 37s+IN*,inimïn.lt, laû lït

sa,.Portai.4eTobocnca&3Wîrt* C0 PiwW ««s..BumIBOOD.. 1W50-. ord.42D 423 Pmiod. l»7 15434.

Korf 1217 iïil AlU. 89B 8SS Bftnd/oiitelB îflO IBS WOrttus ,F S37 ait Areu Wl 2SS Su ËudxiUMS S4à W0

Lïoai. iw £uiX4. 2*«0 Ï3ÏB B™tï,. l« 111.. EG laDlstzUHit. Elactr.. zigs dilS C&tru eu M5 MB aùnnwr 4S T* « U

in^tlrictM fteùift.. 3fiù SA).. Cwi*dUffl B«to. 33.. S3 «46.. SU..

Gin-EfeotrlclM. l*lft 14tR T 870 B&6 un M U

\ï,i61&33 PeBftera

San Tubli* trf* 10*50 00

S8* 2H3.. Bmfiui- 88 1» iO <»tr. îStd 1940

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Osfîft FtMfiï)ii6tea. Franc oPEikitiftlae 4BQ rtft Tiacoje Etti £S1

gg« ÏW W«t Spiinn IAd! UT..

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

7M Si ctmu» S M2 SBaJiS i«S ï isSi A IS »i

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le«8»S,F · ™^d'.E '̂$ 'S &î

et% W".Se? S! SÊlu^ar ïïl S

Indochine11)00 8, p^strg BéunlHMrt 5A¥

g" g" â::.»:: àtell'ï-:

îîii S

Sm,o, lac., u».. E<i»i2a^ !»< S*

«s to i: a il»; I» «s5

U«ffi tSS ëS '^SîT: i "tSf E S il Lî iFIÎumm ^ài;i'^ fSS le1-12 fort.

?et

12253M 3SSCbam.iwB.-An4i S3S 33£ )W>e.teld«France

^ll^W S K

IMSSU: 5S S ^£^S 8É S SI « S

»«wi^:T, v. T ê!À"MirB- iaS i "î? ?ÎS Ï8

i« ffij «os g/1'"m ,.ifSSfc:-A«; ai s»

ofitimi t "j.. ™

Wi™ son., m., ravouuo., a».- Mo.. »•«'»«. •» • BS

H*vr.S5&.Blectr. le ft «A M-LW09i6 û&S O loia 4 S aîA ka?S&^»: >ffi ilSS z l i$2 8:i «

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C'est là que j'ai découvert

le Secret de la SantéAu cours de recherches sdeutlflguea

b Madagascar un savant français re-

marqua que tes Malgaches qui sont

La race ta plus forte de la grande Ue

faisaient un usage régulier d'une

planta inconnue en Europe. Voilà le

Coisuardj docteur en pharmacie,et

dont les études sur l'Uvaria ont été

rotiron nées par un Prix de Thèse de

Faculté. La formule uuiqueemplojàe

pour la préparation de reitraiL ap-

pelé Vin de Frileuse a été déposée aa

Laboratoire National de Contr6Ie des

Médicaments. Tout a été mis en œu-

vre pour obtenir la plus fort des for-

tïflûnts. Ainsi, le Vin de Friteuse

«st préparé avec dea zeste* frai*

d'oranges afin d'associer la puis

l'orange, En quelque sorte le Vin da

Frideuaa est un vin vivant: aussi il

ne fait pas groestr les parsonnes qui

ont tondants à t'embonpoint; au

il leur permet de mener Une vie plu»active grâce à laquelle ces person-

nes retrouvent, avec la santé des

muscle. sans graisse. Le Vin de

Fctleusa a un goût exquis Bon au

goitt, bon au sang; ü «$t le médi-

cament qui bouleverse actuellement

toute la science par ses résul-

tats immédiats et durables dans

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U b. la, 15 h. 4ÉIfi h. kt. 18 b. 45. 21 a. 40,et sa fin iTémfesiDa coura et denilèrts 1d-

12 h 3, le Petite Bohème, de

Hirschmann la Grande Duchesse de G&-

rolfltftit fantaisie de la Cocarda

h. 25, la minute de ï'Itttrmn.12 iL K, ïtrfeentation des nouveauté*

Idéal.t3 A 15. duuisnni JiumflrisÉlijuen K9

a^darmea 8. pi«d Bal lad* dea

par Renée 1*6 Efll-

par f 14 unt ï, < No» ^œorarte cbarlU

protestantes t, par le paâtiiir Raout Gûut.

h. 4B. Devant la port», an

un acte de DuvenwilE las Trola Huasorda.d€ Nadaud Primerose, ecène de deCatHavet et R. de FJora.

h. 0, L'aetUftlïtA «iDinutoeraplMqcu.

M. Maurice Sourdet,19 h. Une nuit à Venlgç, ouverture de

la la priTiçflsae Cxftrdaa, valse, de

lu Joyeuses Commères de Wlnd-sor. de Nicolaî a) Mazurka.

b> Interm«2B0 r Copp*1! de Dellbes.13 h. 4E> concert offert par Leroy, opti-

cien.20 h. 10. intermède avec le de

JTâEï Delllle et de Bed» C-+\ït, (couvert

30 S. ûiilfliîiue de 2» Sonate«b *e>t mlttenr pour vloioncella et

nresaLvo,b) allegro molio pula losto prwto,

4lleffrn- hV i:> rondo, fntsrprAt* parMM. Mar«. Bellanffer. VHlaln et Craque,.

ciieafre de g&nre,

Nuit étoLléo [Tolstoï, arrgt J. Ne.90); Ol*

aeam dan* ;es braachâa (Xaaga): 3tormy

weather (Arien) Humoresque. solo de

violon jou* par

l'autour (Ntftgo): ! rhap-

phée sur « Good nigtit (Dtrioaaéa). Cûli-

<»rt Offert par 1e C«lé Hftrtla,

22 h. 30, damlèrea information$.

Emi**ion do mtreredi matin

7 h, 10, réveil en fanfare «t CûttCért d*

musique enregistrée.

Joyaui b&nîour. de Johann Str&uaa tes

si de Waldt^ufel E«vs de valse, de

Anîhlhal Joyce Je vfttiï Tevolr Paria, de

le. Joies du télëphoue, d*

A la baguette, Non pas une,

de îlackeben Tout pour rien. Fa? âe

papa,

fantaisie, de FrimJ.

Au cours de TémlBSlon. 7 h. 30 et s

S ii. 20. revue de la presee par

Henry

B*na,

d'année pur IHuU* Lehlear.

De 8 h- 6 h h. 20. cone*rt pu- la* Eta-

btl«Htneai» TKe-Landl.

STATIONS DU RESEAU H'STAT (Mut

Radio-Pwls). 2Q h, 30, depula l'Odéon:

Wilb*lm JJayer rerster, traductlott de

MM. Maurice fiémon et Eatier.

RADIO-PARIS (1.650 ml). 8 tu «

7 h. 4, culture, physique.

7 b. et fi h.. disques.

12 IL. la Fiamùndô (Paul Letombfr) Ze

r«tT-*Mtot (Ad. Adam) PvHcato

(Uich&Çlla) Suite pi

r I«» Rosières (F. Herald) Copvé*

Ha (Léo PeHbes) PhryM iSalnt-Sa«na)

1#* Vi&Ulë» 4e ohem «aiu (Ch.

Jeanne d'Arc (G. VerdO militaire

(Schubert).

IS h. 31. prévisions météorologiques

communiqué agricole ] causerie.

JS h. causerie.

19 h.. cftuneiie,

19 h. la vis pratique.

20 h., opéra SnegvuratcJtka {Rlmefcy-

Vara 21 IL IS, lniorirtatLons chwaiflue

sportive, par A^dr*

IL :i», danses.

TOUR EIFFEL a-3?3 ra.), 13 h. à

18 h. 30, chroniques âiv«ra«.

IS h. 45h « Le quart d'heure de la Société

universelle dit thdatre

'19 h., jauiJLB.1 parlé.

20 h. 30, voir du r^seati d'Etat

FAUTIF. T. T. H31 bl 7). 8 It, ifttor^

12 h., da

Limoges (conoertj.

14 h., mél^dtw et riolou te TUteui

(Scbubort) Chagrin d'atuow fKrelalw)

Clair de lunç fPiuré) Joie d'amour

l*r> Quand won 0«l ptong* dam tei yeux

Banaia pour vinfon, prtmier

mouvement {FrantKK

Daml-heurs dTOfl*nbafli la Grand**

Dwhttte fit Gfralstein i la Péri??iote ta

fl««« H61ÉHB les Contes

16 Yu, relais de la station cc-IobJh.1^

18 h., 1a domi -heure dramatique.

18 h. 30, rmdiû-JDurnil.

19 Il. 45, causerie da vulgarisation sdeiï-

20 h-, musiqus hon*r<rfa4 Rataidir fir>n-

Po( pourri hongrois (L/twachakofT) la

Marche

hongroise (B^rlfo^J.

M h. 30. Aml»5iûa ttdfeftla itoit ataUmî

du r^wau d'Etat).

IL 30, musiqj* variée.

BAmO-Ii. L, <a» m. 5), 12 h. 30,

10 h. 4b. «oncerL

13 b. et 19 h., informations;

îi. 1E O mon bel incannit (R. nhn)

Quand les tvldat* (io*t a» pas rWiDemetz)

MUstU J'ai rêvé d'un» {leur

QuAtare-Maturlat £Pot>ver) SilhaatUa de

femme (Léon DaudfttJ la Provence Jtfte»

41;La: çnfcru

(Offenbach).

h. 15, Ecoutes les refrains des fau-

îl m» fautd*

Vanaut Qvti beau

menu la Rautfi du bonhaur (Baytr) ia

Ballade du cordonnier ^Trandhant) Moi En

m« laisse froid le* Peu américains (M&xe);|

blonds (Wtrms> Lnhengrln (Wagner).

23 h. 1&. le fiai <te» rruitetoia

En fiOu-fi do tornt (Hu&ni) En dansant la

rumba <Su>tta) Gnttrude (Olfford)

<X,> Un bon cog de Parie (Cla-

ment) Ti-oh-ok-ohi Êoun tes pont* de

Part* (Scotto) Quand m« vtolàn

(X+.J La. call it a da]/ (Brown) Adtt-

rable Marion la Pêie dea fvuUlet Parodia

(CHJIord).

RADtO-TOULOTiag <&8 m. «), 8: IL,

12 h., 13 JI. 5. is h. 15, 19 D., concert.

31 h. 30, le de la rase (Strauss)

Sur W* values yrin^R-TviHcfc

il,

23 h.. Comte le*

(Gann*) PivaMnl (L*h*ri

bon p arçon (Tvaln) r C'est wm e*hw

(Ht) Jâ4 rTflio Stt4#<Ird« (LlOnïUît) JjTol»

iM-iHt Etes ri jolî423 h 30, orchestre arjfeatin-23 h, 50t chanaena

0 h Au caveau de Rit nuit UniMi-

ol« rad ^phonique.0 h. 35. orchestre aymfrhonlaiK Muttv-

(Unoecker).

.ET ÉTRANCtttBS

(455 m. ff), 8 11 2B.

de Letpzïs-12 ti,, rmialque miUtiire.t6 IL, flVrtu ibupï^); v*Hrttti>tt*

{ïpLors) polott^iflnn*» {5orodiD4>«21 h. 3U. Quatuor Q41 (Qliére).DAVKNTHÏ (t5«0 m.), IU au-

lj! h.. orctifiEtre.15 h., Match* iorrvina fGann«) Hla «C

Etranger la [L»-

rrome) Copptlin (Dçllî>es>.1B h. 33. r™ en r6 MJ

U musigua an^laiiB.22 b., iiwKrfeii (Cherublnt) le TQm$wu

4e Coujterin ^"Ra.vel> u* chant avant ï»lever du soMj CIÏ«liu9> Paniajnime Oon«*

Page 9: Parisien 02-X-1934

LE PEUX PARISIEN7

L'Exposition de

Laitravauxd'élargissement du pont

d'Iéna marqueront début de la ph*>*

du réblin-atiotl*

Jusqu'Ici Î'-Ex positionde 1937 n'était

qu'au stade des plana généraux adml-

ntotrattfs et des grandes lignes artletl-

quel;.Mais rare des discussions « aca-

démtqaea est close. L'Expositionva

Î rendre corps les grands travaux vont

tre entrepris.

Déjà, demain, l'élargissement du

tt&iit -tunnel aVQu^st-cemtitre, début de

la construction de la gare de Vaugi-

rard-Marchaadieea, qui permettra dû

débloquer la gare du Champs-de-Mars,

sera en voie d'exécution.

Puis, le 10 octobre, l'EKpoflltîonen-

trera dans laphase

des réalisations.

Lea ouvriers s1 emparerontdu pont

d'Iéna, appâté à devenir la voie »

principale de cette grande manifesta-

tion. Pendant pluede deux aas, on

travaillera l'élargissement de ce pont,

qui. à la fin des travaux, aura une

largeur totale de 35 mètres au lieu

de 13 m. 70 dont 21 mètres de

chaussée au lieu de 8 m. 70 et

14 mètreft de trottoirs au lieu de

5

On emploiera le même procédé que

pour le pont de la Concordé.

Deux têtes en pierre accolées à l'ou..

vrage actuel, Tune à l'amont, l'autre

i l'aval, seront construites.

Lee aigles et les statues seront dé-

montés et l'établis aux nouveaux ali-

gnements,car le pont élargi repro-

duira rigoureusement 1'aspect du pont

actuel.

Exécutée par le ministère des Tra-

vaux publics avec une subvention de la

Ville de Paris de 3 millions et une sub-

vention de 6 millions produite par l'ÏBx-

position, l'opérationcoûtera la sotome

de 12 millions.

L'Exposition de lmprlmera vsStS

aucun doute sa marque dan* 1a pbj^

(le Parispar

lepont d'Iéna,

les jardina dea berges de 1a Seine, tes

cités du. Champde Mars et du boule-

vard K-eJterznann, tes deux (misée* d'art

moderne et les nombreuses modifica-

tions qui seront apportées.

LES CHAUFFEURS DE TAXI

A LA PREFECTURE DE POLICE

M. X^angeron, préfet de poîlm,&asîatà

de H. Paul Guichard. directeur général

de la police municipale, a reçu hier

après-midi, sur leur demande, les dëlê-

ppiée du syndicat confédéral des chauC-

ïeurs dû taxi. Ils lui ont été présentés

par M. Leviliain, conaeiUtr municipal, et

venaient l'entretenir de la réglementa-

tion de la journée Se travail dans la

corporation etjle

la récents ordonnance

tir la maraude.

Le préfet a informé la délégation des

entretiens qui ont eu lieu ce sujet

entre son administration et la mini.

attendre le nouveau décret qui détermi-

nera les conditions d'application du dé-

cret du 15 avril I930, va prescriredes

mesures propres à assurer le contrôle

sur la vole publique. Il convoque à cet

effet les représentant» des chambrés

syncîicaÏM intéressée» à une réunion qui

se tiendra dans son cabinet demain mer.

credi aprèa-trUdi. Son arrêté pourra être

soumis au comité de circulation dans sa

séance ^'s.près-deroafn Jeudi4 octobre

et publié aussitôt.

II a été indiqué, d'autre part, à la

gatton que l'inspection du travail avait

déjà relevé à la charge d'un certain

nombre de loueurs 497 procès-verbaux

de contravention pour du

tableau horaire de travail des conduc-

leur. qu'ils emploient.

M. Langôron ra renseignée enfin sur

les projets qu'ildécidé de soumettre,

cette semaine même, au comité dépar-

temental de dans l'intérêt de.

la prote salon des chauffeurs de taxi.

dont il connaît et veut atténuer la plue

possible les difficultés.

il paraissait difficile de qualifier de bri-

de la maraude, qui est surtoutla confir-

mation et la précision d'un règlement

quia

toujoursexisté, qui u& représente

pas que <îm pour les

ch&ufTeurs et qui est indls-

pensable aux intérêts de Paris et à l'ac-

tivité des affaires. Si. en ce qui con-

cerne le» modalités d application,

chauffeurs ont des suggestionsà

présen-

ter, les vnJnTitïers au cours

de la réunion de taere:rfttU.

1 THÉÂTRES

PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS

Ad Fariï. Parade de

La revue du Casino de Paria, Paradede France, répond à d'excelientea inten-lion! M. Varna, qui en est le pro*duect. & collectionné au Cour.; d'un

voyage en France de. spectacles, des

les donner au public du Casino de Paris.

C'est un peu ce qu'entreprenaient, Jusqu'à

présent. eu leurs attractio^os du moins, les

expositions universelles. Il n'y a pluâ dex-

positiona univcrsElles, Reconnaissons l'am-

bition, bien légitime. d'uq directeur quia voulu que *on music-hall ka remplaçat-

ConteoipSons, comme nous y convie,

la série d'instantanée qu'U a pris pour

noua.

]e viens de parler d'i&stantanés à des-

sein. De vrai, si certains tableaux sont

heurs use ment transposés celui de

l'Auvergne, par exemple ils sont pour

la plupart des reproductions fidèles. Or

on Hit combien 11 est difficile de créer

l'atmosphère en imitant trop sagement la

nature. Il s'ensuit que beaucoup de danses,

beaucoup de groupements sont parfaite-

ment agréable* à regarder, mais ne noua

redonnent pas dans leur intensité première

randole, qui est d'un mouvem«n.t ravîasant,

serait notamment plus spectaculaire encore

si elie ne se déroulait pas dans un décor si

t Comédie-Française Mais je m'arrête

là je seralsinjuste

d'insister sur des

critiques que le n adresse d'ailleurs pas BU

naître de Ia grâce.

Une troupe jeune inserprète le* divtr»

tableaux de la revue. Elle est conduite par

Jacqueline Claude, qui a dé la voix par

Georgios. qui a de l'entrain, et par Henri

Varna lui-même, que l'on est un peu

étonné de voir en costume d'Hamlet parmi

les faranddeuTS et qui dit avec éclat et

cDaviction. J3 tIrade »ur l'accent. Les

Trois étoiles bleues présentant getiti-

Bflect les tabhftiix. Le* Helena stafJ sont

sans fatiflUï et successivement toutes lu

viilageoiie* de France. Zino Rasai têno-

rise agréablement. Dandy aous amuse en

s'amusant- Josselin est un consclÉflCietir

comédien. Arabelîe est *magaiBqu*fl3ent

balle. Divers groupes régionaux prêtent

leur concours. Et |'&1 gardé pour la vedette

amériraine Mireille Pûnsard qui.' dans le

tableau marïeUlaia, s'est tAiHé un bien joli

auccfci- Louis LeoN-MartiM.

Le 250' anniversaire

de la mort de Pierre Corneille

Le anniversaire de la mort de

Pierre Corneille a été célébré hier soir

à la Comédie-Française et à j'Odéon.

A la inaïsûû de Molière te programme

comportait Cinnaj va entr'acte poé-

tique &U cours duquel le 3oy«n, M. Al-

bert Lambert fil! vint dira d Cor-

neille, de M. Jules Trufffer, et Mme

Segond-Wener le Soulier de Corneille,

de Théoohlle Gantier Une nuit d'au'

tomne (1" octobra l6S4)t un émouvant

à-propos en vers de M. Jean Vatray-

Bayase dû, sous le signe de Va gloire.

Incarnée par Mme Delvair, défilèrent

te Menteur, NiûOmède, Polyeucte, Rodo-

oune, le Oid, Baracs, Ginna, Psyché

Corneille et un acte en vers

d'Emile Moreau, joué par MM. de RI-

gnalt (Hich*iieu) et Ifaurice Donneaud

(Conaellle>.

La théâtre ttaHwial de l'Odéon avait

affleh*

Une ma»» de Rtquimm

h ]'*ffli*c Sàiut-Roch

Une mena de Requiem eera dite

aujourd'hui heurea en l'égüae

à l'occasion du anni-

versaire de la mort de Pierre Corneille

qui. décédé rue d'Argenteuil, fut inhu-

mé dans cette église le 20 octobre 1684.

Une allocution aera prononcée par le

chanoine Cotfget et M. Peu! DflÎ4fos«B;

maître de chapelle, dirigera le profram-

me musical suivant

Reqviem, en faux bourdon, Kyrie a

lra audition) ganctus (GounoÛ) PieEntre (Fauré) et l'absoute

Entre la messe et l'absoute liera.

exécuté De l'amour de Jêms pardeaaus toute chosct poème religieux de

Corneille, musique de ^L&rmanjat, com-

posé pour le 2$fr anniversaire d« la

mort da Colrtftille.

TH£ATRESTh.de la

S h. 15,génër&Iedu NouveauTestament,oomédle en Quatre aCtâs de M. SàCÏlû Gui-

troi» de il. Jacques Natanatm.

Tn^atre de Parie, 8 h. 45, reprise de aftw*-

rtteh, «omâdia en-iustf* actea de Mj Jac-

ques

iEOOAiDOR. M Georges Joiwtte

vient <i'èïre engagé pour oréer

M. Joseph Ssuk, g.u[ doit passer à la fin

d4 rainée.

-o- TH. DES ARTS. C'est avec une

'O- LB RIDEAU DE PARIS ouvrira, la

Mïwn avec 19 Pantalon, de Karl Sternheiîïfc

Serowt rppr*Beo.t^eii des de Gal3w<ir-

thy. de IJndauer, de Vttrac Fourbi

arabe, d"Ainiré de Hlfitlaud Id J"«« de

/a.miïia, de Jacqiue» Pr&vert, et une œuvre

de tierre de Vaui.

CE SOIR 14 (:) 0'à I h. lu

REOUVERTURE

THEATRE de PARIS

ANDRE LEFAUR

SUZANNE DANTES

(en prem«™ revréasntalvin)

MARCEL SIMON

PAUL ESCOFFIER

SIMONE D'ARCHE

HABIE BENGLIA

JEAN MARCONI

ARIELLE

MARCELLE PRAINCE

LURVItLE

C»TO:

SOIREE INOUBLIABLE

HHB

If"-»'l'jn TrinllS ZS-44

MUSIC-HALLSA.tTJOURI>-H1JL 'Th. Mt niï-Frdnc».

9 S.. générale de la renie de IL Jeun

Butin.

PARADE DE FRANCE

CASINO DE PARISrsJito tflnj les suffrage* de la pros.. t da

revue a, entre ttntfgg ««lui

française. On y respire i

»lhti-, et à lieu 7 1 YAIiSA qui piéscnte -u

Mile Enfin le le tasinu'de t*aris d'mvoli; H« &e mCttti' ft

la tort

ce

pnisqu'on tfortve dt* ïn,ateuMn d'or^

rtnff 40 rr,, réieztfii et logea 50 f»., des

fauteuils balcon 2» rôrte 10 Ir., I" serti

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JouvatiGS plu bcltc que Ja.nmi&, trlqmphedaaa Pauponfr, aux ^ât^îs ae Caa-

*lv«, l'Inoubliable môme Crevette d« ï*an-

t&ui]G M, 20 fr. Promenoir Ë ri-.

Vendredi 5 octobre

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L'ALHÂMBRA

Music Hall Cinéma

réouverture se poursuivent. à la. $CALA,devant âts malle. coml>les qui applaudissent

G^orgel. AJlce m8va et Colette Serval. Marc-

KéJy. et et aea ïloltin,Paul Cîérow, ans Arèfl, Max Dlno.

Tous !*SjouraTmatfnéaetnofréeftllïprixetde3f r.E0614fr.eneoiria.

rien que.

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sera donnée la vpllle. Ajoutona que notre

confrère Alfred Elard. est chargé des rela-

i tiotis a^ec la presse.

CINÉMAS

ES»

Les commis d'agenta de change

organisent un gala

Le »yndicat du commis û'ayeiït»de

20 h. 30 seU* Hameau, Ï&3, faubourg 3&lPt-

Honoré (métro Etoile et Ternes), un grand

jral» ia bfeniaJàance pour îà création d'une

colonie de racinces d*»tlnée aux enfanta

De nombreuses Y^ettea participeront

«Ut Wt*, qui on Suivît d'Un gram

Tnal iî« nuit ail cour* duquel aura Utu

séieciiç.n afflcielle de Mll-e ParJj eoua

Ils haut patrotiîgfe du grand comlt* de Pa-

seront distribués au* spectatfl^ra,

On loue dèa maintenant, ga.]ie Rameau,

de 1t ïieuro* a 17 h. 30. Prix des place*

1 1 de10 francs jusqu'à 50 francs,

FETE DES LISERES VERTS

lïïaiAJi che club national des

da.H«(it<i da ia Mlsoit ûaw les Mlona du

l'hôpital avenue Kléber.

DIOARDLA MARQUE SURE DES BONNES CHAUSSURES

En gare d'Austerlitz

trois voleurs à la tire

sont pris sur le fait

Depuis un certain temps déjà de

nombreux voyageurs se plaignaient

d'être victimes, pendant l'arrêt de leurs

trains A la gare d'Austarlitz, de voleurs

à la tire.

Aussi, chargéa par M. Badin, com-

mLsaaire la police judiciaire, les Ins-

pecteurs Lehupeû et ChaioUX se mirent

Us en quâte dea audacieux malfaiteurs.

Hier matin, à 8 h. &5, Au départdu

a Farte-Bordeaux »r lis aperçurent dans

le couloir d'un wagonde première

claaae deux hommes qui, grofitantdu

va-et-vient, venaient de bousculer un

négociant de Bordeaux et de lui subi!

garni de papiers, et d'argent. Lea ap-

prêhendet ne fut qu'un jeu.Il s'agissait

da deux Polonais Chaim ïîficlKlngkl, né

le janvier 1888 à titulaire

de deux pour vola à ia

tire, expulséde France et sans deuil-

elle fixe, et d'Aron Cywlali. né le

.21 mars 1891 à Varsovie, demeurant 27,

me RampotiTieau, à Paris.

La priee était bonne. et sur ca pre-

mier résultat fructueux, nos deux po-

liciers continuèrent leur surveillance,,

mais, cette fois. dans fa e&lle de. bil-

lot..

là, It3 « pincèTôntun Yougoslave.

Léonard Skritngar,né le 5 novembre

îSG9h à Pregrada. sans domicile fixe à

Paris, et déjàcondamné pour escro-

querie* et vols 11 venait de < lonUtur

à une veyïigeuse son port-annale.

Les trois lascars ont été mis A là dit-

position du parquet.

Pour 'l'orphelinat geatalde France

Sous 1a généreuse impulsion de son

présidentM. U Kaffatliî,

fa station

«val* de Montmartre, Installée 108. bon.

levard organise avec 1e

concours de la Commune libre du

Vieux-Montmartre une grande vente

de aee raisins du 8 au

tù octobre prochain, en faveur de 1'On

pheHnat général de France.

De nombreux artistes, Tedette»de

music-hall et du clnéma prêteront leur

gracieux concours aux orp/anisataurg ds

ces grandes journées au bénifica de

l'enfance malheureuse,

LES BRUITS DE PARIS

M. Louls Gélls, conseiller municipal,

vient d'écrire au préfet de pouce pour

lut signaler les bruits Qui troublent la

vie de son quartier, celui de 1a Maison-

Blanche.

COURS GRATUITS DE T. S. F.

La oociété les Radta* de T* Seine a,

agrées des ministères de l'AJr et de la

Guerre, numéro 86ÏS, sttffe social à PariB.

que eAa cours Eratuft* de T< G. F. ont U«a

Paris. Parc-Saint- Maur et

maintenant reTiselB-nements et

Nombreux avantagea, vie et et las-

tnictiTe.

La société « tes B*dloa de la Seine est

1a plus enoienna des éoatén da préparation

auïservices, dts

LES PROJETS DE LIMITATION

DU TAUX DE L'INTERET

Le comité d'action économique et

suivante

Dans une lettre adressée par aon prési-

dent, M. Robert à AS. Henz? Ch«-

ron. garde des Sceaux, M.Germaln-

Msirtln, de. Finances et à JL LA-

îUDuraux, ministre du Commerce, le comité

Joa dangers que présenterait la limitation.

tlere commerciale.

Le comité estime que L'abaissement du

flm et de la concurrence des cnpitauX de-

flireux de à à long terme, c'eat-à-

de la ennflauce des prêteurset de la

cette matière, commo en d'autirûBf l'inter-

vention de I'Ftat, par vole d'autorité, ne

peut aller qu'à j'encontre du but poursuivi.

NOCES D'OR A RUNGIS

Lea deuxépoux ont

tri*v*i]lé tout*

bT^C9 hier les n*ce& d'or de M. et Unie

Ces

deux excellant* épotix ont

tonte leur rima La mèm* ferme. le

mari ri pendant cmciuaii»-bult une comme

Charretier f etchef da culture, la. femme

Leur seule durant

M, Laitry est titulalrn du Mérite agri-

cole et touj deux ont reçu 1a médaille

dçji botuj aervl leurs.

LE CHOIX D'UNE PROFESSION

Comme tous les ans iL pareille époque

les famillea ont. IL l'heurt actuelle, le wuci

tts bruits plua on moina lotidéd de l'en-

combre-nifnt d«s métiers, les st-iicla sont

accrui

et pratique solide se sont maintenu* en

place ou, en ton* les cas. ont été 1m der-

niers à être remercléi.

Les familles ont donc A H-îaeplrer de cet

état de chnnej.

Pour fttr* utilement conseillées, elle.

n'ont qu'a s'adresser k des In-

dufltriate et commerçante pour la protection

et l'Ôducation

qui leur aéra iln guide précieux.

19, rue Pari» IX'.

CONCERT PUBLIC

Cet ftprè^-inîcUà 16 heure»

Andaûte jymphoniQu* i&. Bporck) Rap*

1 pasnoi

FAITS DIVERS

PARIS

Le* accidenta d« l. m»

Au tarr*fotn dôa nifea Vauvenarju»

et Une auto, conduit* p*r

Blessé sur dlvaraes partiesd-u corps,

M. Rabu a été admis â Blch»L

Renversé par ïll« A la

poterne des Feupliers, alors g.u'1! circulait

motocyclette,

trunsportô le crâae rracturê à Ettètrç.

A l'angle de la rua ûas Pyr*ft*ftS et

de la rue de Lasny. une motocï'etel.te eu!

Iwiuelle étalent montés M. et Mine Léon

Alv&by, demeurant 6, poss&ge To-utelin.

Jnuuu .il m h y, ble»ée à

l'ép*ule et à la iimbe gauohfs, est admise

Saint -A3U1ICI4.

Un bt«tié du travail succomba

M. Jean Ghirsoilxly, quarante-six ana.

demeurast rue Verirniaud. à

qui y IL deux jours romb* au

cours de son travail don« nu immesiùle en

conatructton bf>uleva.rd Vaugirard, «et

dérôdé hier à du du ses

bieaaur#s.

Attaque nocturne

Rentrant l'autre nuit à ion domicile.

1, rue du Colonel-Bonnet, Mme

Caillou. &£ée do BûiXailte-dlx an«, u été

attaquée par deux malandrlna nui, xpres

l'a, voir fr*.pp*t, lui arrachèrent son. la. t

main contenant uqe petitelaœci* d'argent.

Leur cOup fi a«r*iaUTfc prirent la

fuite.

Au cours da nuit, des malin

teurH &nt pénétré dans le» bureaux d't^fl

»ci4té d'eiwrta.tion cta produita

tair-se. 7. rue de la LiagdBe. Ils 0ftt tout

liouleverve dsns 1m 1*m.jik, mais se totil

retiré* unii tvoir pu d-éroStr quoi que

et! BOJt.

4^ Psdrn Tertiîilaii. *iïipïoyé de oom-

m&rca. Agé de trcnte-trr>ia ans, a

tenté d*

de BûxJltgne, en ie titftîit une balle, dans

la poitrine- Bou.eicaut.

Vu trsntairie d'uiaèVa.

rorrectement vêtu, tombait Inanimé1, vers

1? heur«Dr sur le trottoir du b t>u levait £aiflt-

Dans une de 4M se se lton-

vai™t un cortltlflat HtédifcU au nom de

M. Caubina, âemeura-itt 13. rue Victor-

LeraJloîfl, et de. tubes vldwi

ayant de, ûacdôta d'un toKJtu«, Le

ma^âKrpux, qu'on auppewe avoir tenU de

ne sulcWer, a ^lâ tranaperté h 'ia

Oiarlt^.

dix-neuf dents 78, quai de le.

Râpée, oU guictdfl au ma yen du gaz d'éclal-

D*ft cambrlole-ura se sont IntrodnJta

dam la ciiambre ila MJlo Anna BarOwice,

au »rvl« de M. Laurenf place

Perelre, sl.ie au citiquieme ftage. fmocs

!t d« bfjoux ont et* voies.

S-ff** de vlnft « un ans, âemeui'4itt 34. tue

vrant les ptlnea du poignet gauche. Blcba-t

SEINEAMtOTl3$,l'autn nuit, par un débite

de M. FtmHndaJ. M, route de

à toucher dana son greniri*, un

3«5(s4nt« tri4, a été trûwé mort au matin

suppose que

son pa.? et fait cette tliut* mor-

telle.

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Page 10: Parisien 02-X-1934

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Cure de RicheletCeuxquiontpeur des Changements de saison.-Recrudescence des maladies

de ta peau, des douleurs, des rhumatismes et aggravation des mauvaisescirculations et des phénomènes congestifs. Pourquoi les maladies des

femmes se fixent à cette époque,

L'être humain h' échappe pis âni Influences mysté-rieuses de l'automne A cette époque, ta circulation du

eang SB ralentit et l'arrivée de cette aaison sa traduit

pour une fouie de personnes par une recrudescence de

souffrances.L'arthritique voit ses vieille» douleurs se

rdveiller. S'il est atteint d'une maladie de peau, cette

dermatose s'aggrave dartres, furoncles, acnd, ecïé-

mas, psoriasis, herpès reçoivent comme un coup de

fouet et les pénibles démangeaisons s'exaspèrent.

L'arthrltique redoute Bneora f automne pour la gêne

que cette saison apporte à la circulation. L» pression

sangnine augmente,mais les artères mont moins souple&

Les insomnies de rartério-scléreiii s'allongent, sens

migraines, ses vertiges deviennent plus Intenses. Les

jambes du variqueux enflant Ia menace de la phlébite*de l'ulcère pèse sur, lui. La femme qui a mal dans le

ventre a des époque. plus douloureuses, elle se sent

ezposée aux tumeurs, aux fibromes, aux salpingites,aux ovarites. Même les gens bien partants sont désa-

gréablement Impressionnés par cotte saison ila

éprouventdes nausées, se sentent 1.. et n'ont pas

d'appétit.C'est le moment pour tous de se soigner, de débar-

rasser le sang des ahumaurs peceuntes» comme

disaient nos pires (aujourd'hui nous dirions des

toxines). Mais au'lieu depratiquer une saignée, ce

qui priva l'organisme d'unequantité appr&jltble du

précieux liquide vaut purger le sangdea éléments nocifs qui le 5»lissent.La science moderne

nous a dotés, il. cet effet, d'une médicatioa puissanteautant que {..elle.. suivre, le DEPURATIF RICHE-LET Ce médicament, universellement répu té, détruitet e:pulsa radicalement les déchets accumulés dansla -sang. Le DEPURATIF HICIÏELET • rectifie »

littéralement la masse sanguine, ce qui. a pour effet de

stimuler toutes les cellules de l'organisme. Et voila

pourquoi le DEPURATIF RICHELET. assouplit lesarticulations les plus bloquées, fait disparaître rhuma-

tismes, goutte, maux de reins, etc. assèche et ferme

saas laisser de cicatrice le» désolantes maladies de

peau et les ulcères de* jambes; voila pourirnoi il rendau: artères leur coEtractiîité, toniUo et dégorge le.'veines mollasses, régularise la circulation, supprimeles troubles et les complications du retour d'Age.

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repos, ni interruption, des occtiputionB, le DEPURA-TIF RICHE LET est maintenant la ortée de tous.8i vous avez des raisons de c?alndre le changementde saison, demandez-la à votre pharmacien et com-

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directive!) trè* simpîas contenues dans la brochure

qui accompagne chaque flacon.

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et d'une srâtiqae.

Souffrant cruellement d'une neiatiqne et

de rhumatismes des 6rasqui, pendant plus

de trois ans m'ont empêchétout

travail,

une cure avec votre Dépuratif fiichelel m'a

complètement sauvée et permis derepren-

dra mesoccupa tioos. C'estmerveillem pour

Une rireqlatioq rétablie.

Souffrantd'une mauvaise circulation rt

en de qui cédaient après

Unepin»

fçaie{aligne. _jr«j

faiï une cure de

Dépuratif RicbeJet qui sauvée. J'ai

floot redevenuea normal, mes man. de

tête Gnt diapara et tes plaies de m«3jimb«

ae sont fermées j aujourd'hui ma santé est

parfaite, je tous en exprime toute ma

| reconnaisse nc«. MmeThér^se ALVAREZ,

Eue toeffrait dW rama»

Etant atteinte d'eczéma et da cruelles

démangeaisons qui medésespéraient, j'ai

plua qu'un mauvaisSouvenir. Deux Cures

de Dépuratif flichelet on! 3ofÛ pour me

délivrer de mon mal.

Mme V«wPOPÉGUEN,

A Lamiquelw, Laritni (Morbihan)*

n a lauTe ici jambe..

Sonffiint atrtnwment,«îepTlïflplus detrois aost d'utiu mauvaise circulation du

rang qui m'avais laissé des varices de.

a votreDéporatif nue j'ai pu sau-

ver mesjambes. Aujourd'hui, plut

de

douleurs, pLuâde

des auita

calmes et reposantes et des Jambes de

gQ ans, cequi

meprameids ne plus inter-

rompre mou travail,

M. DAGHICOURTj

t i7,riM NciUtnale, à B&itlogn&*suP-Mtr.

Disparition d'on eczémaptrririant

mentessayé

de nombreuxremèdes, seul

ment réussi et rendu

Je vous dois toute ma reconnaissance el

fous autorise à publia* ma lettre.

M. Marcel ROUFFAUD, 140, Avenue de

Fontainebleau,

Arthritique héréditaire.

Elant arthritique héréditaire, je souffrais

frftqupmTiient devertiges,

raaui de tete,

mïgrain», douleurs de retris, malaises qui

etqui

se sontcompliqués

de varices atfeC

enfiuire desjambes

à lamoîndt* ftitigue.

âvotre Dépuratif Richc-

let,tout cela n'est

qu'un mauvais souvenir,

tant ma délivrance est complète et défini-

Mnm A. CARRET,

',43, Rue Fondant, Pari*(*>

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renseigne me ats>écrira au Laboratoire Riehelet, 6, eue de BaLfort, Sayonnû (D.-]\i.

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