Parisien 02-X-1934
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Le Petit Parisien (Paris)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Petit Parisien (Paris). 1876-1944.
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TEMPS PROBABLE:HEr.IOH
PABISIE.WK. Icmp, pfcj,
LUNE le Brem. gn*rt. la la.
Le Parisien
BUE S'ENGHIEN, PARIS (tO*)
MARDI
2OCTOBRE 1934
Salsti infH OirSi.m
Le Parisien
PDBLIG1TJÊ CHAMÏ>S-ÉL7Sêta
Les grands reportagesdu "Petit Parisien"
PLAISIRS
ET GRANDEURS
DE PRAGUEpar Pierre PARAF
païall Hnd«aar, ïfildeaM da
Trofs heures à Prague. Sur les
larges trottoirs de l'avenue quesaint Venceslaa domine de son che-
val de bronze, les promeneurs 2e
dirigent alertement vers les cafés.
La journée de travail est finie. Les
petites voitures des postes, décorées
du Mon tchèque, légères comme
celles des laitiers de la banlieue pari-
sienne, font résonner gaiement le
pavé.Les tramways bondés avancent
avec peine.
C'est l'heure où le fonctionnaire
se rend à son club pour commenter
entre amis, dans le confortable hall
de quelque ancien palais, l'ordre du
jour de la prochaine réunion de la
Petite Entente, les dernières nou-
velles du Château 1- où le récent
congrès des Sokols.
C'est l'heure où l'employé va com-
pléter, dans un de ces providentiels
bars t Automat la frugale colla-
tion avalée au bureau le matin, entre
deux ordres de vente.
Une Slovaque, dont les larges
jupes évoquent les boulevardières du
Second Empire, offre de gigan-
tesques grappes de raisin.
Des géants tatoues, qui figurent
avec leur fez le Turc indispensable
en cette ville où l'Orient doit se rap-
peler iL notre souvenir le Turc
d'avant Mustapha Kemal frap-
pent d'un air engageant sur leurs
caisses pour attirer les chaussures
des passants.
Les cris joyeux des marchands de
journaux français, magyars, tchè-
ques, allemands, se répondent
image de cette petite Société des
nations que la Tchécoslovaquie réa-
lise entre ses frontières. N'a-t-elle
pas sur celle de Genève dont un
roi tchèque, George de Podebrady,
conçut l'idée au xv' siècle d'in.
contestables drolts d'auteur ?
Au fond des passages, pareils à
ceux de notre Paris d'il y a cin-
quante ans, les cinémas aspirent la
foule. Un cabaret, cédant fâcheuse-
ment à certaine mode montmartroise
bien périmée, a beau arborer une tête
de mort et dea tibias ce n'est là,
j'imagine, qu'une e n 8 e i g n pour
étrangers qui n'attire guère le sain,
le vif, l'énergique peuple tchèque.
Un film déroula naguère les
tableaux de la Rue sans joie la
rue morne, standardisée, telle que
toutes lea villes du monde nous en
offrent le spectacle.
Mais Prague fait exception. La
rue de la capitale tchécoslovaque,
où ne s'affiche aucune tapageuse
élégance, où l'on parait relativement
ignorer', tout comme dans les villes
Scandinaves, de trop révoltantes iné-
gaiitéa, c'est, sinon la rue de joie, du
moins la rue de vie, de liberté.
« Prosim. prosim. Bitte schœn
Kilaa die Hand. »
Au t s'il vous plait tchèque,
répondent comme un écho les cour-
toises. formules gardées par les
anciens sujets d'Autriche De
grâce. Je vous baise les mains. »
Dieu que l'on est poli mieux que
poli, galant dans cette ville, et
surtout avec les Français
Ne vous avisez surtout pas. mes
compatriotes, de commencer la con-
versation en allemand.
L'usage veut que vous parliez
français d'abord. Et comme il y a
beaucoup de chances pour que, mal-
gré son désir de vous être agréable,
l'homme de la rue ne vous com-
prenne pas, vous aurez bien rapide-
ment l'occasion de déployer vos
connaissances germaniques, en atten-
dant que voua ayez appris le tchèque
à votre prochain voyage.
Mais, en attaquant la conversation
en français, vous n'aurez pas seule-
ment montré votre nationalité, vous
aurez fait aussi un aimable crédit à
la culture française de votre inter-
locuteur, ce dont il ne manquera pas
de vous savoir gré.
Les commerçants se plaignent,
bien entendu, mais leurs magasins
regorgent de monde. Entrons donc
dans le principal établissement de ce
célèbre fabricant de chaussures, tué
récemment dans un accident d'avlon
et qu! se proclamait la plus grand
socialiste de la République. N'était-
il point parvenu à habiller conforta-
blement et à bon marché des mil-
lions de pleda de citoyens et de
citoyennes de tous âges?
Le cabinetroumaine
a démissionné
M» Tataresco, ex-président du
Conseil, est chargé de constituer
le nouveau ministère
Bucarest, 10 octobre iddp. Petit Paris.}
En vue d'un remaniement ministé-rtei déjà prévu depuis quelque temps,le président Tatareaco a remis hier auToi la démission collective du
cabine
Le roi a confié â M. Tatareaco lamission de former le nouveau minta-tère.
UNE NOT£ OFFICIEUSE
Bucarest, 1" octobre (dép. Havas,)
L'agence Radar donne les détails
suivants aur les conditions dans Ica-
quellea est intervenue la démission du
cabinet Tatarcsco.
Cet après-midi, à 16 heures* un
conseil des ministres, présidé parM. ïataresco, s'est réuni chez le prési-dent du Conseil.
M, Tatareaco a annoacé & ses collè-
Bues qu'à la veille de l'ouverture du
Parlement il a considéré nécessaire de
donner au rpî l'occasion d'examiner la
situation générale, aussi bien sous l'aa-
pe'ct de l'oeuvre réalisée par le gouver-nement jusqu'à présent _que sous la
perspective des solutions que le gou-vernement entend donner aux impor-
lus daM l'avenir.
Dans ce but; M. Tatar a présentéau roi la démission du cabl.net tout
entier-
Le rot a accepté cette démission et abien voulu charger M. Tataresco de la
formation du nouveau cabinet.
M. Tataresco a ajouté que. à l'occa-
M. Titalfuca
sion de la formation du nouveau cabi-
-et, quelques changements iatarvïendront pour certains départements,
(La suite & la troisième page)
Un entretien avec M. Galandou Diotif
le nouveau député du Sénégal
lu B&re de Lyan
UNECRISEPOLITIQUES'ESTOUVERTEHIER
EN ESPAGNELe président du conseil, M. Samper,
critiqué aux Cortèt au mjet de sa
politique à l'égard de la Catalogne, a
<jémif«ïoiraé
PB NQT2C PABTICTJLIIE
Au cours de la sé&nce de ce soir AUX
Cortès. la chef du parti populaire agra-
rien, M. Gîl Robles, s'étant énergique-
ment prononcé contre 1a politique du
gouvernement au sujet de la Catalo-
gne, politique qu'il a déclaré ne plus
vouloir soutenir, le président du Con-
oeil, IL Sampeiv s'est décidé & présenter
sa démission.
La solution de la crise pourrait être
difficile.
Cet événement était devenu inévi-
table du fait que le parti populaire
agrarien s'était déclaré contre la poli-
tique du gouvernement. C'est le cou-
flit catalan qui a causé cette crise,
M. Samper avait pensé qu'avec de la
prudence et de la condescendance il
triompherait de la résistance catalane
à propos de la loi d'affermage. Tel
n'était pas l'avis de M- Gi1 Hoiries le
chef de la « Cecïa était partisan d'une
attitude plus énergique et cette diffé-
roues d'opinions s'était manifestée
d'une manière assez vive dans plus
d'une occasion. Mais M. GU Robles
avait accordé son appui à'M. ramper
et Il lui était pénible de le lui retirer..
Cependant l'indépendance montrêe par
la Généralité dans toutes lea questions
intéressant le gouvernement de Ma-
drid devenait intolérable. Tout réeem-
meut, à, propos de & contrebande dar-
mes destinée non 411 Portugal, mais
sans aucun doute aux révolutionnaires
espagnols, les autorités catalanes ont
exigé que le juge nopimâ par le gou-
vernement de Madrid pour enquêter
en Catalogne demandât l'autorisation
à à 1a Généralité qui se réserverait de
surveiller cette enquête.
Une pareille prétention a porté,
l'Indignation à son comble dans le.
partis conservateurs et parmi d'autres
.groupes politiques et M. GU Robles
n'a pu moins-faire que de retirer sa
.collaboration au gouvernement. Sans
cette collaboration, m, Samper ne
pouvait se soutenir Il ne lui restait
donc qu'à présenter sa démission.
On croit généralement que le futur
gouvernement sera constitué sur lia.
base d'une union étroite entre radicaux
et agTariena,. Trois portefeuilles se-
raient réservés aux amis de M. Gil
Robles. mais cette arrivée au pouvoir
d'un parti qui n'a pas encore fait de
grandes déclarations républicaines ré-
pugne à un grand nombre et l'on
craint que pareille solution n'ong-endredes troubles sérieux dans 1e paya.
Les socialistes parlent de grève gé-
nérale, de guerre civile, etc.. cela sem-
ble sans doute un. peu exagère. Quoi
qu'il en soit, ttous ne tarderons pas à
être Il,
(La suite la la troisième page.)
A la quatrième page t
Deux circulaires de M, Marque!sur les mesures prises
pour l'exécution des grands travaux
contre le chômage
M. Jacques Risler
président
de la« ligué "Àïtoicrobienrie»
vient«e subir
sa cinquièmeopération
A PEINE R£TABLI, IL RETOURNE
A SES DANGEREUX TRAVAUX
Sait-on qu'il exùtg une € ligue anti-microbienne ? 3. Je ne saurais dire oùen est le siège, mai? je connais bienson président. Nul n'était plus qualitéque lui pour cette fonction M. Jac-
acharné, passionné de la gent micro-bienne.
tea mîcrofees, il eat vrai, se vengent
contracté dans son laboratolre. aucours de ses réensemencements micro-bien*, une septicémie qui lui avaitvalu déjà quatre opérations chirurgi-eales en deux ans, Il vient de subirla ciaquiônie. A peine échappé aux
etaphylocoques, aux streptocoques, aux
colibacilles et a combien d'autresassafUants il est retourné, peineguérl, sur le champ de bataille qu'estce laboratoire. et il a recommencél'offensive.
On ne saurai trop admirer de tels
savants, héroïque a et désintéressés. Ilsnoua consolent de.Jj*nt de. personnages
qui sont à l'ordre de l'actualité. et
qui ne sont nt aavants, ni héroïques,
ni désintéressa
Léon GÏÎOC
(La, suite A cinquième page*}
LA LOTERIE JOTïOSàUS
Les billets de la 3 tranche
sont mis en vente
SI, W&ttc*u
Ce 1 octobre a marqué la misa en
vente, dans les burpaux de poste, éta-
tabac, des billets da la. troisième tranche
de la Loterie nai.ltma.Iet
On sait «sue cette tnin^be est établie
selon la. nouvelle organisation le groslot de 6 m Ellfona *era supprimé, mais lenombre des lots j d'un million et d'im-
portance molmir& été accru.
M. Cornille, secrétaire général dé
la Loterie étant appelé au
I contrôle ftnancier;des mines domaniales
de potasse, vient d'être remplacé par
I M. Wattsaufc inapfictsur du finances,
^HBTFVhlI'HlIÎBlVIlhllVllAlfllIfllIHlI-ÉllHIIHIIHnHIlHIIHIIHIIHIIHII-HrIllllrliiiii
RENTRÉE DES CLASSES
tu d.
LE CRIME
DU PALACE
Le frère de Laborie affirme que
l'inculpé a passé la nuit du
drame faubourg Saint-Antoine
En attendant l'arrivée de Paul La-
borie à Paris, M. Bru, Juge d'instruc-
tion, s, poursuivi, hier flotrf son en-
quête, recevant les dépositions de plu-sieurs témoins.
Tout d'abord ce fut M. La-
borie, frère de l'inculpé.
J'ai passé la journée du diman-
che 24 septembre avec mon frère Paul,
a-t-li expliqué au juge. Il y a.vait avec
nous M. Touzet, de Bordeaux, qui de-
vait me prêter 100.000 francs. Le soir,noua sommes allés chez nos beaux-
parents, 305, faubourg Salnt-Antoble,
où, nous avons passé la nuit, celle du
crime.
Le lendemain, les trois hommes sont
repartis, pour Llboume.
Mais M. Bru, recueillant Jea déclara-
tioas -des beaux-parents, a entendu un
autre son de cloche c'est, disent-ils, la
nuit du 25 au 3fi que tes frères L*borie
et M. Touzet ont couché chez eux.
Quant à M. Touwt, qui a également
déposé, il a confirmé la. date donnée parles be&ux-p&rent^ de M. Mikaël Labarie
la nuit du au 36 et non c-ôib du 24
au 25.
Enfin M. Mikaël Laborie. maintenant
sea déclarationa antérteùrea, a iodïque
qu'il avait d'autant plus de mérite à ap-
porter un témoignage: eu faveur de son
frère que celui-ci Va trompé et qu'il Il est
complètement brouillé avec lui la
BUtte de ses malheurs conjugaux.
VERS UN ASSEZ PROCHAIN
RAFRAICHISSEMENT
Septembre n'est plus, maig des tempé-ratures tout à fait estivales ont encore
été notées sur toutes nos réglons en
cette première journée d'octobre. Par-
tout, les maxima onk dépa&sâ sautsur le Se Cotentin et la
poiflte de Bretagne. Au-dea«ûiM d'une
ligne alUnt de Koehefort à Lyon, les
maxime, étalent supérieurs à alors
qu'ailleurs ila étalent compris entreet 25". Le temps, couvert dans le Nord-Ouest, était partout beau ou beau nua-
Aujourd'hui Alors que la déprasalûn
principale, plutôt affaiblie, se trouver^sur 1'océan glacial et la Scandinavie,une faible dé^reealoa orageuaa existerasur Ia France où la pression atmospû*^Tiqua, assez unifonne. sera. voisiné de763 mm. La Journée sera, en consé-
quence, un peu plus nuageuse et un peuplus orageuae que celle de la veille leavents seraient encore très falbleg etassez variables quelques, averaes ou
orages sont à prévoir par plûfiea, tandis-
qua la tâmp^ro-ture, encore «îevée, se-talt ï>liltot en baisse,
Pour le» journées proett'alneB, Il 06m.-bîe qu'il fa»t «'att6it4re à un rafrai-chiâHement da la température et celle-ci;
de plusieurs d&grêa, deviendrait &daezXùîaine de. cette normale. Parla, lesmoyennes actuelles semblables à cellesde juillet sont de IS* alora qu'elles de-
vraient être deJean
POUR ET CONTRE
€ Quand le vin est tiré, il faut leboire- >. Ce bon conseil, que noua devonsà notre populaire» mérite,sans doute, k cette heure, d'être méditéet suivi.
Le meilleur moyen, .assurément ledirais mime volontiers le seul-- de rente-dier à ]a crise vinicole qui semble devoir
s'aggraver à la suite de* magnîfigues ven-
danges de Cette magnifique saisen. c'a!de boire, c'tst de faire boire notre vin.r.
tiques qui pourront être adoptées, n'auront
vin c'est pas fait pour être stocké; il n'est
pas 'fait pour être bureaucratisé et pourêtre soumis à des règles administrativesrigides et neutres. Il tst fait pour êtrebu. Si nous ne buvons pas, ai noua nefaisons pas boire le vin qui .s'accumuledans nos celliers, La crise viticole: per-
H faut boire notre vin. Ce n'est paslà. en vérité, une obligation particulière-
Il faut faire boire notre vin. Des mil-
liers de consommateurs français se sont
trop cher. Il faut les inviter à retrouver
Dans les hôteit dans Ita cafés, dans
le» brasseries, il faut procéder il une
révision aenéraîe des canes du vIûa qui
portent encore aujourd'hui, par ces tempsde folle abondance.» vineuse, des priximprudemment prohibitif J.
Las hôteliers et les restaurateurs béné-ficieront eux-mêmes de cette baisse nécGi--
flaire ci légitime. Car ils vendront, alorj,
;beaucoup de vin, ftncrlï qu'ils n'en ven-dent plus du tout. Us bénéfice légervaut encore mieux qu'une ataence totale
de bénêSce.
Pour Favoriser, eaflr^ l'écoutemeût de
notre vin. il faut aurveiHer avec une sévé-
tité Inflexible la qualité du vin»
n devrait erre dit, il devrait ître
eûtfirtdu que le vin de France n'a pas le
droit d'être mauvais.
Il ne devrait pas *trc vendu, cette
année, une seule bouteille de mauvais vin.
Car le mauvais v£n fait le mauvais con-
sommaleur.
Le bon vin fait le boa coasonamateur;
car il fait la bonne santé, la bonne
et 1a bonne mine.
Maurice Phax.
Une cvinnone nonnanâe exige
le départ d'un instituteur coutnanUte
Rouen, 1" octobre <d<4n,p«tit Parisien.)
Ce mttiri, à. Êalat-vtgoT d'Yman ville,l'Instituteur M. Le Carr^ a trouvé auSeuil de l'école, au moment de la rentrésdes classes/une trentaine de parents quist sont opposés à l'ouverture des clussu
et artt réclamé la départ de l'iaotltuteur,militant commuai a te.
Depuis trois ans, le départ de calaf-cia été en vain par Ses habitants
de la commune. Deux foia le conseil
municipal a démlaslontié pour protestercontte soit maîûtiftti la. première fois,
maître serait déplacé,L'injp&eteur primaire enquête sur
tendent paa céder.
'Ottaviani a été entendu hier
à la brigade mobile
durant plus de quinze heures
FAITUNEm MORTELLEL'appareil qu'il assoyait ayant
eu un organe essentiel brisé,
le pilote et un des mécaniciens
sautèrenten parachute
Le parachute de Lemoine
ne
s'ouvrit paa et le malheureux
pilote s'écrasa au aol, tué net
Amtena, lrr octabreidép.
P. P
Un trèsgrave
accident d'aviation,
qui a coûté la vie au valeureux pilote
cet après-midi vers 18 heures.
Un groa avion, de bombardement
quadrimoteur -eu cours d'essais avait
quitté le terrain de Meaulté, dans la
somme, en vued'un
vol d'étude. II
étaitpiloté par Gii&t&ve Lamoine et
avait à son bord les mécanlcleng
Joseph fxnain et Bailly.
L'avion, depuisun certain tem.ps
déjà,évoluait normalement A envi-
ron, 306 mètres Lorsque, brusquement,
on eut l'impression que le pXbabe
n'était plua maître de son appareil.
La commaiide des gouvernails de
profondeur a'était soudain rompue..
S'étant rendu compte du danger que
aes mécaniciens et lui-même couraient,
Lemoine donna l'ordre d'abandonner
l'appareil et de sauter en parschute.
Le l'Ilotese jeta le premier. Mata,
hélas son parachute, qui devait, lui
permettre d'atteindre le sol sans
encombra ne s'ouvrit pas, et le malheu-
reuxpilote
au sot aur Le ter-
ritoire de le.. commune de Pozièrea, En
môme temps que Lemoine, le mécani-
vide et il atterrit normalement quel-
que. instants plus tard. Quant au
rond mécanicien Bailly,11 ne
put
eortir à temps de l'appareil et fut
retiré de celui-ci, qui s'était écrasé &
1.200 mettes du point de chute de
Lemoln«, puis transporté aussitdt a
ï'hôpitaloûf l'on- côaatata qufU avait
une jambe fracturée et souffrait de
contusions multiple?. Sea jours ne
paraissent toutefois pas en danger.
L'appareil, qui est tombé sur le ter-
ritoire de la commun* de CîpaBdcourt,
est gardé par la gendarmerie jusqu'à
là venue de la commission d'eaquéte
ministérielle qui a été désignée £itàt
q'ue fut connu l'acddent.
Le cadavre'du malheureux Gustave
l*ttiiïlfie a étédéposé
à Ja mairie de
(La suite d ?g demrténig page.}
Le--dram>
del'hôpital
C'est sous l'empire de la jalousieque Sûomaî! a vitriolé sa femme
Il s'est plus spécialement
expliqué sur le rôle de l'ins-
pecteur Mariani dans les
affaires de stupéfiants dont
le policier fut chargé
L'une de celles-ci aboutit à
la saisie de deux kilos de
drogue seulement, alors que
trois avaient été trouvés
en la possession de l'Indo-
chinois Phan Van Dong
> Ldlle, l" octobre.ORNOTBHINVOYfSPÉCIAL
n'est guère. besoin aujourd'huid'un de ces longs préambules dont Ufaut reconnaître qu'ils furent, ces joursderniers, nécessaires pour faire admet-tre qu'on se limitât à la descriptiond'un rideau derrière lequel il se pas-sait tout de même quelque chose.
On avait annoncé la journée Otta-viani. On eut la journée Ottaviani. Ilconvient même d'ajouter qu'on eut, desurcroît, la nuit Ottaviani, puisquel'audition du croupier du casino deNice se prolonge encore. Ce sera doncl'inspecteur Manger et celui quin'a point cessé de demeurer, Jusqu'àprésent, un témoin ayant commencéleur tête-à-têEe dès 9 heures du matin
une conversation de plus de quinze1heures. Et l'on a le droit de penser,qu'elle ne sera pas inutile à ce que lespoliciers ont accoutumé d'appeler c 1abonne marche de l'enquête
La confeaaion de l'ami de. Marianiet de Freddf Leroux a donc fait l'objetd'un imposant procèa-verbal qui nemanquera pas de donner lieu à de non-velles et nombreuses vérifications.
Mais qu'an n'aille pas croire qu'ellen'ait donné de résultat immédiat. Toutau contraire. l'on devait ètxg. aujour-d'hui, sur ce point, généreusement
traité.
Qu'il ait été uniquement que.-lion du chapitre stupéfiants au coursde l'audition d'Ottaviani,1voLtà, La quine saurait étonner, puisqu'il a étéIndiqué hier que- la semaine qui Com-mence lui était spécialement réservée.
Si l'on avait pu, jusqu'à présent, aucours des recherches sur le littoral,se convaincre que l'ex'pollckr PatflHariani, dont il serait fastidieux derépéter qu'il eut plus d'une corde ason arc, avait pu tirer quelques res-sources de ses relations avec les pra-tiquants de la drogue, on n'avait tout*-fois pu recueillir encore de faitsI précis.
Orde la longue conversation qu'Ot-taviftûî se livra à Jui-meme carl'inspecteur principal Manger eut sur-tout le souci de le laisser parler,ou a extrait ces preuves qui ne sau-raient manquer de transformer la. su*-piacion qu'on avait contre < Paafo >en. conviction-
n a fallu pour cela., dans ce petit
bureau de Ia tue Brûle-Maison, quefeu Ua&ml, dont l'âme, dit-on, futromanesque, eût le goût de parer d'un*bien agréabîe végétation aérienne, queBûrtit d'outre-tombe l'ombre Baiséra-ble de l'indocUînoIa Phang Van Dong.Car c'eat de .lui, de Phang Van Dong,dont le corp& atra peut-être bientôtrechercbé, pour une autopsie un peutardive, dans le macabre anonymatd'une fosse commune^ qu'il fut surtoutquestion entre Ottaviani et le poli-cier. EL c'est de Pnai^g VanaDong que,finalement, viendra la vérité.
Ah ce pauvra Indochinois, qu'ileut de raisons de vouer A il malédic-tion de ses dieux fointains l'îiommoqui, dans les geôles impénétrables deLooa; sur quoi veille l'indéfectible zèledu gardien chef Bigonnet, doit aujour.d'hui aeflUr peser sur lui singulière-ment leur maléfice.
,J'ai dit Ce qu'li fut et commentmourut, Ce n'était pas uk&'H mefaut aujourd'hui revenir sur Je eaede l'Asiatique, dont il apparaît bienque son Avocat. M* Noiret, accomplîtune œuvre digne en demandant, dèsce soir, après avoir eu connaissancedes révélations d'Ottaviani, la revi·aion do son procès.
Qu'oa me permette donc d'évoquerce petit jaune de Haiphong; dont enaffirme que sa Twutlque de brocanteurmiséreux groupa à Dunkerque, autourd'une maigre pitance, plus de nostal-giques fils du Ciel chômeurs que detrafiquante de drogue. Il fut, lors deson arrestation à Dunkerque, voici unpeu plus de deux ana, constdéré commeune pri* dea plus se rieuses.M. Uccïani, dont le destin a voulu qu'ildisparût presque dans le même momentque Phang, devait dicter cetteoccasion aux journalistes convoqués un
S LE PETIT PARISIEN S K
communiqua en trois points, lequel ae
«résuma en ua triple ltoga de Paul
Mariant, l'un des pius fins limiers
de la brigade
Et c'est ce même Mariaal qui flt db
son opération » un récit daat il fal-
lut bien admettre l'ordonnance et le pit-
tarasque.
Mensonges
Il est & pc-u près certain à présent,m'a dit tout a l'heure l'un des policlers
qui avaient assisté à une partie de l'in-
terrog-atolPe d'Ottaviani, que PkangVan Dang a été victime d'une machina-
tion. Un soi-disant indicateur de Ma-
xiani lui a gliaeé dans sa poche la dro-
gue qu'on lui iL fait transporter, qu'il le
sut ou non, de Dunkçrque à Boulogne,
Là, il a été arrêté par Mariani qui l at-
tendait »on arrivée.
Ceda ne maaquera pas déjà de paraî-tre suspect. Meis voici ce qu'il Importe,
aemble-t-il, de retenir par-des&ns tout.
Si trois kilos de stupéfiants furent
confiés à à Fhaûç, Paul Mariani, lui,
OÙ passa l'autre kilo ? Voici ce que
l'inspecteur principal Mauger ae man.
qua ama doute pas de demander A Ot-
taviani, qui assista personnellement
Mariani dans cette opération d'un tour
policier assez singulier.
La certain est que le pauvre Pftan
Van Danç passa deux ans en prison à
Douai et-qu'il mourut brutalement à
Dunkerque au moment méme où écla-
tait lu BcandsJ0 de Lille et où il se
préparait & « dire ce qu'il savait
Fàllalt-il picas que ces révélations
d1 aujourd'hui pour que le jeune avocat
de talent du barreau de Ldile, M* Noi-
cet, qui fut son d^fenseu* At doat les
amitiés indocbinoiseg sont bien con-
nues, se souciât de défendre la mémoire
du pauvre Phan Vaa Dang ? Aussi bien
la décision qu'il vient de prendred'adresser au garde des Sceaux une re-
quête demandant la revision du proeea
apparaj tra-t-el comme une mesure
sincèrement humaine, Et il y aura
Le eQnnnïawrire spécial JotcBMI* (à gauche)
peut-être lieu de pratiquer l'autopsie
du pauvre Jaune-, ainsi *ue je voua le
laisse prévoir plus haut.
Mais 'Bana doute n'est-ce pas- telle-
ment ici l'endroit de s'émouvoir alora
que ne précise avtc une redoutable net-
teté l'un» au moins des singulières pra-
tiques de l' ex-Inspecteur. Car 1a moin-
<lre conclu»*©]! qu'on puisse tirer, on l'a
bien compris, de cq que l'ou sait déjà,
de l'audition, d'Ottâviani, c'est que Ma-*
TisJÙ, utilisant un stratagème redouta-
ble, négligea rarement d'utilisea- sa
fonction dont on sait qu'on venait
de renforcer l' autorité & une double
Un celle qu'a accoutumd de poursuî-
vre le policier et, tout à la fois, le mal-
faiteur.
Un tel résultat démontrera suffisam-
ment que l'audition dottaviani ne fut
pas Inutile. L'on saura bientôt ce a
quoi elle devait encore aboutir.
Il me faut maintenant ajouter à une
liste fort aimable un Tmuveau nom. Car,
après Marguerite Dancourt, dite Ma-
guy, amante retirée du monde de Paul
Manant après Ginette Damaud, qui
vient bercer son rêve d'illusions jusque
devant la vieille abbaye de Loos où son
sweet-heart x, ainsi qu'elle dit. a
trouvé une ge6le après LlIy Optlcka,
cette blonde Polonaise amie de Fred
Leroux et de Paulo, immobilisée en. son
hôtel par ortîoitnaiioa de police et dont
«'occupe 1e commissure spécial Jove-
nauac, voici qu'apparaît aujourd'hui
Marguerite Moneta. Cette autre Mar-
guerite, suivant l'exemple de Ginette,
eet venue très spontanément de Paria
ce matia pour expliquer au juge- d'Ins-
truction, M. Thibault selon ce qu'elle
a bien voulu me déelarer à moi-même
< qu'elle ne comprendrien à rien
Non moins partumée que celles qui ia
précédèrent. Marguerite Moneta a, s'il
me faut la croire, plaidé, en même
tempa que sa cause, celle de Casanova,
aon amant. Sans doute, c'est à elle que
fut adressé par le complice de Mariani,
5, villa Paacourt, a Paria, le télé-
grifflnw avertissant Casanova qu'on
< #Atte ttdait 1'envof pour demain
9 heures Mais Marguerite, comme
Ginette, comme Maguy, comme Lily,
ne sait rien, n'eat au courant de rien.
Bile affirme que Casanova lui-môme
en ouvrant 1a dépêche affirma qu'il n'y
comprenait rien non plus.
Sans expliquer toutefois comment Il
se ftt qu'il effectua le lendemain, si
justement, le voyage Faris-X-fUe avec
francs de timbres fiscaux volés,
elle affirma, que Casanova, est une «1c-
time, mais que Rossi, par contre, est;un bien mauvais garycm.
Et apprécions le souci qu'elle & de
collaborer au triomphe de lajustice
quand elle affirme
J'ai dit aussi au juge mon éton- j
nement que la police ne soit point'
venue encore visiter le* bagages deCasanova qui sont restés chez moi. Il
y a des malles, des valises, ]eg defa
sont,dessus.
Et elle jura, en levant le bras, qui,
tout en même temps, parut dépêcher
aux entera les photographes qui Font
traqua toute la journée
Et je n'ai touché à riea
Auaai bîe>a cette autre vedette épiso-
dique avait-elle déjà réintégré un train
qui devait l'amener à Paria qu'on an-
nonçait le retour d'Albert, avec une
évidemment, que Lily Opticka- Mais j
n'ai -je pas de raisons de craindre de ane
perdre bientôt dans tant de >pen9oiin&
ges dont il apparaît qu'ils ne tarderont
pas à être plus nombreux que tous les
mauvais garçons de citveme d'Ali
Eaba ? Gearges ARQUE
A LA SURIT! NATIONALE
Nous avons rapporté les déctara-
tions faites au parquet de Juille par
de
Paul MarlAûi, serait présente, Lt y
deuz ans, & deux importante fonc-
tionnaires de la rue des Saussaies,
qu'il aurait mia au courant dea a cou-
pable* agisaements de l'inspecteur.
L'un de c*3 hauts fonctionnaires ne
serait autre que IL Thomé, ancien
directeur de la sûreté générale, alors
ea fonctions l'autre, le commissaire
Henn^tt.
Nctos croyons savoir qua M. Thomé
a, dès hier, opposé aux affirmations de
L'ex-marl de Marguerite Dancourt le
plus formel démenti en précisant qu'u
avait toujours içtioré Ja visite que
<f-iiU-et avait faite à la sttretâ natio-
nale.
Quant à M, Hennett, qui était hier
absent de Paria, il sera reçu aujour-
d'hui par M. Berthouln, directeur de
la suret* nationale, qui lui demandera
qu«l fut ,*on rol« dans cette" affaire.
UN INCIDENT
AU PALAIS DE JUSTICE
C'est aujourd'hui qua s'effectue larentré* dea caura et tribunaux. mais,
éclaté un peu avant 3 heurea.
Mr Raymond Hubert, dont on -connaît
le rôle dans l'affaire Stavîalt;, se trou-
vait en civil galerie C^Ult
sa première apparition au Palais depuis
férlno.
L'avocat d* Romagrnino «t de « Jo-
îa-Tarreur Il a été vietîme récemment
d'un accident et il portait le bras droit
M» tJçorgeg. Calzant, un avocat qui ap-
drolte, alors égal em eût en civil, l'aper-
Siît et a'écria
Et H courut lui. Mais M> RaymondHubert protuta et, comme aon cûh-
trèr. insistait, il M réfugia daca la pre-
se trouva être celui du cabinet de Ja'
presse judiciaire.
même eana heurts un carreau fut
M* Raymond Hubert que pulB-j& 1
On a enquttâ Bur mol et on n'a rien pu
aula prêt à nT expliquer avec M' Calzûtit,
Final&meat, bien que M* Caliant eût
annoncé son. Intention d'attendre la
put ae rendre, accompagné de M. Char-
judiciaira, au cabinet du bâtonnier où,
M.* Carette, qui fait fonction de bâ-
tonnier des vacances a, enregistra. lea
déclarations de Me Raymond Hubert.
GUSTAVE LEMOINE
(CITE M LAPBÎMT&RÏPAGB
[Guatave Lemoine, dont la fln tra-
dans ta monde de l'aviation, était né 1e
19 décembre 1B02 à Trémeur (Côtea-du-
Nord}. Sa catrière trop courte, halas!
fut fort bien remplie. Boursier de pllo-
taga, Ivemoine fut formé en 1920 d
récole Nungesser, qui fonctionnait à
Orty. Affûté au 34' d'aviation au Bour-
set, il fut breveté pilote ralIltalT» le
30 août 192t. Son servies terminé,
Lemotne obtint .on brevet de pilote de
transport public pull Bon brevet de
navigateur, ce dernier soub le n*
Pilote d'iseala depuis douta ans,
avait réceptionné de nombreux appa-
rails et c'est en essayant l'un de ceux-ci
qu1U vient de trouver ïa mort. Actif,
aimable, Lemolne se passionnait pour
:!Ion métier et, à différente» reprlaea, il
s'attaqua avec bu.com de nombreux
records On retève, à ton palmarès ceux
de vitesse avec charge utile sur 100,
500 at 1.000 klïomêtrei. Passionné aussi
de latitude, n fut recordman du monde
avec 13.406 mètres.
Lemoine, qui comptait plus de trois
mille, heures de val, était médaillé mili-
taire dcpulfl Janvier et chevaUar de
la Légion d'honneuT depuis août
j Devan^aat quelque peu la pro-
Rabut a entendu aujourd'hui M. Jean
Martin, veilleur de tiuit à l'hôtel de la
Cloche. Celui-ci a déclaré au Juge avoir
été l'objet d'une tent&tfve de
Ba-tiom de la part du docteur SanUer-
Latûar^k. Le médecin parisien aurait
essayé, avant de quitter Dijon, iundi
de faire revenir M. Jean Mar*
Un sur ses précédente! déclarations
relativement à son emplol du tempsdans la soirée du 20 février. Le v^tl-
leur de nuit a renouvelé à ce sujet
se. 8Jûrm*tioi)a AntéricUrea en a'ap-
puy&ot sur certain 3 pointa de repère,M. Rabut a déclare &ux Journaliatea
que Ce témoignage ne tut paraissait
paa devoir provoquer une nouvelle dé-
position du docteur Sanlie r-Lamarck
ni une confrontation de ce dernier
avec le veilleur de nult.
Par ailleurs, on. attend toujours après-demain la venue de Mme Nalin et pourvendredi prochain cells de son mari,
U" Raymond Noïin, avocat à la cour
de Paris, ami du conseiller Prince.
Mme Nolin s'expliquera sur les con-
versations téléphoniques qu'elle a échan-
21 février dernier avec Mme
22 février avec Mme Buteau, belle.
mère de M. Raymond Prince. M. No-
Un devra probablement fournir quelque»
explication» sur J'état d'esprit de sa
femme au moment du drame de la
Combe-aux-Fëea.
Le relèvement de la taxe
du chiffre d'affaires
sur les produits d'alimentation
M. Lucien Lamoureuxf ministre du
Commerce, vient d'adresser à M. Louis
Eoïlin, président de la commission du
commerce, une lettre dont noua déta-
chons ce passage
Cette surcharge fiscale (il ¡¡',agit du
de A 2 de la taxe
sur les produits alimentaires), alnëi que
voua me le rappelez, provoque des
protestations denombreuses chambres
ducteurs, de commerçants, que j'ai ai-
gnaléea au ministre -es Financee. Ces
protestations ont fait reesottir qua
cette aggravation d'impôt défavorisait
produits étrangers importés, risquait
que trea difflcllement et tendait a pro-
voquer un. hausse du prix da la vie.
Je mule persuadé que le département
chercher îa possibilité de procéder à
des aménagements budgétaires qui
permettraient de ramener cette taie à
son taux précédent pour l'ensemble
des produits destinée à l'alimentation,
au moins pour ceux qui sont des plusnécessaires l'existence.
FELICITATIONS A M. DOUMERGUE
Limoges l" octobre (dép. HavasJi
A la suite du congrès annuel dee
e-itcie-ng combattant? d< l'arrûndlSae-
ment de Beîlac, le président du bureau
a envoyé au président du Conseil une
adresse le félicitant reepactuéusement j
grouperont autour de lui -pour
de rénovation à entreprendre.
Un ordre du jour
des radicaux de la Vienne
Poitiers, Ve octobre, [dép, Hava.)
La Fédération radicale-socialift^ de la
Vienne & adopté do jour euivaiit
time a éti non une Mi»nî*e»t»tîoB da par
Que ne pu la flétrir c'Wt tn.Cours.set des
mouTe-raentaanalogiiea
Qu'ti est Incompatible avec un i*égitn«de libre discussion de M-bws vote* delaisser EiiUsLster <ies qui re-
CPuteot et «'arment «n de. COUPS de
graves difficultés 1* politique oe trêve à
laquelle la fédération a antérieurementdonné ean adhésion a« Justifie, elle ne *au-rait de-nuer que par eon 'il-
Par las partis de droite et vioJâe ouverts-ment par Un du s^UT^rniment
Considérant que, si le Pirlement, de-une sans firéeédent, surtout dans
la domalna ïwîcole. a vote tou.i les textes
qui lui étaient propoaéa 4e pâture à
tensité de cette crise. le; publics
à les ippllqaei-, qu'ils doivent s'y mployer
rftBBer Paria «t lu grand» ville: mais
un renforcement raisonna dupouvalr exéeutit est nécessaire elle ne
Cutff BaiiB l'adhésion du Sénat, équivau-
tient du 8uCra.ee iuih'er*eïApprouvant la politique extérieure du
cal pu
hant plua de deux milliards de déficit, aremédier il la situation financière laisséecomme d'habitude par 1« iDiiTerriementsdit? ri'union
CCin&idér-ant que ce parti, également
im-S du ooTTiBervatisme eocial d-e. flroît*
pauohe. & un pejaéf une doctrine et un
eogramme quipeut et doit rallier tous
Que con.tr* la rtwXi-Qn H n'a le dmJt
de rejeter le concoure d'aucune fraction
du parti r^pubîieain
et méritoire du président et de ses
nement,
que la FMérstloa demandera au congres deN&D-tes de fdtre siennes.
Des cambrioleurs opèrent
dans une bijouterie
de la rue de Provence
Dés cambiialeurs ont rëuas]. Vautre;
nuit. à pénétrer dans la magasin de
bijouterie que tient. 40, rue de Pro-
vence, M. Sehawb. Ils avaient réussi A.
vinrent iL percer le pls/ond de la cave
à un endroit où existait jadia une
polietemfaisant leurs rotiatatatlon*
trappe supprimée depuiset qui donnait
directement dans le magasindu bijou-
lier. Il i&ur fut ainsi ni»é de découper
quelques lames du parquetet de pra-
tiquer un orifice assez large pourlais-
serpasser
un homme très mince, ou
mleux encore un enfant
Le voleur, une fois dans la placerai
main basse sur dea bagueset des bra-
celets de valeur moyenne placés sur les
contenait les plus belles piècesdea
pierres précieuses n'a pas été tou-
ché, et t'es;t cette particularité qui
inciteles enquêteurs à croire que
lea
cambrioleurs, qui se trouvaient dans la
cave, avaient fait passer un enfant par
l'êtrolte ouverturepratiquée
dans le
parquet au magasin «t *ue cet enfant.
ques bijoux qui lui étaient tombés bous
la main, pourensuite regagner les
caves.
M. Tramegon, commissaire de la
Chaussa e-d' An tin, a chargé l'Inspecteur
Linart, de la police jud1ciaire, de retrou-
Le montant du cambriolage attein-
drait une de mille francs,
NOS ÉCHOSAujourd'hui
La lutimt du SflB venir sera r&vi-rëe h
le h. par !ea V*tér&ne des nnn&M de
tarre, da mer .et de l'air (.«ectloa de
Paris).
Concours i poH»
Imposition le Salxara A Paris,
250r uniivena.lT« de la mort de Pierre Cor-
neille, 10 b..r émisse
des Français de ï'<étratng«rP 30,
boul«var«i de«
Réunion. Club du Faubourg, X h. 80.
l'ifiduatnte français, 21 h..
Le Président de ta République quit-
tera aujourd'hui pour quelquesheures
Uon de gala du film documentaire pré-
sentépar
la maison Renault
nlsée, au Petit F&l&ii dus Champ&-Ely-
aéeaF par hf. Raymond Ëscholîer, a«ra
prolongée jusqu'au 20 octobre.
Voici, Madame, une nouvelle sensa-
tionnelle le BON MJlRGHÙ ouvre, le
mercredi 3 octobre, tes plus moderH&â
Saiond de Soins de Beauté.
De nouveaux produits, d'une merveil-
l-euee efncaclté, d'une inocuité absolue
y seront employés; les soigneuse» les
plus expertes, les plua jninutieuBe* vous
indiqueront, a,prèa Biajuén, les oins qui
vous dont né-ceasairea.
Les rides ne résistent point à cette
méthode toute nouvelle Óont les
tats voua émerveilleront, Snâft, b'H vous
plaît, Ma4^m^ de voue « faire faire une
beauté pour ua soir seulement, soit
que vous diniez en ville ou que vous
alliez au théâtre, des spécialistes se
tiendront à vos ordres.
Fleur merveilleuse, la beauté se crée,
cultive, se técupère,e' intensifie. On
n« saurait avoir trop de Kouci pour elle,
aoit pcéventivemeat, ffoït quand la jeu-
nes«& dédliba- Un Uiat frais et pur, un
épkiermesans détaut
peuvent s'obtenir,
grâce à des traitements approprié.
Ceux que nous vous proposons ont toit
leur.preuves.
Des tickets de séance OU dea carnets
d'abonnement. d'un tarit réduit. seront
mis à votre dispos Mon.
Nous apprenons avec regret la
mort
dant quarante-huit ans, fut admiiiis*
trateur du joxirtie.1 la Croix et de la
Maison de la bonne prwse. Il s'était
annuis par sadroîturfl et se» qualités
de cœur l'«etlma Bénérale. Ses obsèque»
auront lieu ce matin à 9 h. 15 à Saint-
Pierre de Ca&illot,
M. LouisRenaulta présentéà la pressesportive
son programmepour 1935
1 plusieurs années, M. louis
Renault, le grand constructeur; de Eil-
ïaùûoutt, a coutume, quelque» Jours
avant l'ouverture du Salon de: l'auto-
de présenter la presse, dans
fles vaste* le. modèles qu'il y
exposera. En ce début d'automne, Il
n'a paa failli à la tradition et, hier, les
représentants des journa.ua: furent
conviés à cette annuelle prés&ntation, j
Intéressante au possible, cette visite
aux usines Renault permit de se rsn-
'de notre industrie de l'auti) mobile, des.
amstiorations apportées à la conatruc-
tlon dH voitures et véhicules industriels
livrés au public et coûiïiier^aats.
L'effort de M, Louig Renault, on le
sait, ne porte pas seulement sur les
voitures de tourisme, du plue petit au
plus grand modèle. Son activité s'étend
a ^Industrie et avectransporta
tant rou-
tiers que ferroviaires. L utilisation ra- jtionnelle des automotrices, dant le
nom-
mettre selon aa pensée la de
M. Louis Renault tint lui-même à
gants sur les récentes modification!* ^.p-
portées à tous les organes de ses voi-
pour satisfaire au g"oùt du jour. Car qui
paa aérodyn&mlqueT Les précédents ma-
dêles avalent plu au public non afcUle-
ment grâce ,iL leurs qualitésmaie aussi par leur élégance. Il n'y avait
donc pltifl qu'à poursuivre l'effort flans
le même .sens, et cet effort a abouti â la
:prêsentation de voitures habilement pro-
ftl6ea, dont la résistauc& à i'avanoem*nt
est devenue minime.
On apprit que la gamaw de
Renault restera étendue en 1&35, et que,pour contenter les et le, désira
de toute la clientèle, elle comprendra
quatre quatre-cylinxires la CeltaquatT*,la MûnaquatrG, la Primaquatre et 1a
port et la Vivast&Ua fcroifl htijt-cyin-drea la Nervasport, la Nervaateita et
j lourds la gamme restera aussi com-
| effort qui ne se ralentit guère malgré la
i gêne très gud constituent les
-celles de l'exportation qui paralysent
:.notre vente à l'étranger.
.La française IL besoin
d'aide pour démontrer au dslà de nos
de la présentation.
Au milieu de tant de difficultés, le
mérite d-ç'nos constructeurs est grand
de ne Jamais céder au découragement
Après cet intéressant exposé de
NT. !nuis Rwnauat, lea de
1a prease lurent réunis pour l'habituel
d'à jeume autour d4 tabla» ag« subi
ment garnies et, à la fin de ces agapea,
M. Ciiarle* Faroux tint à souligner, au
nom de toue ses confrères et en
raba*n<;e de M. Louis Renault, tropmodeste pour paraître à de telles mant-
festationa, la constance du labeur du
grand constructeur français. Avec aîrïi-
et conviction» il pria ses colla-
borateurs de lui dire combien tous l'ai-
mai-ent pour l'admirable exemple qu'il
donne depuis trente-six ans.
IL y en effet, trente-sta ans que
M. Louis Renault construisait sa pre-
m!ère voiture avec des outWs de for.
j tun«- Et c'eat toujours un? visite émou-
vante que celle que l'on fait l'bUOïble
petit atelier qui dort BOUS les feuifia-
U'Siuea de Billancourt dont il fut le point
de départ Victor Hugo eut *Imê ce
contraste et en eût fait de pontpeueestirades. Mata eWM n'&nsRent pas con-
venu à la simplicité du gland travail-
leur qu'a toujours été Louis Renault.
Foraionj 1-e «ouhait que son vœu de
voir l'industrie française de l'automo-
bile aoulagce qiwdque peu dea taxe-
qui l'accablent soit réalisé un |our pro-ebain pour qu'elle plus brlïlam-
ment eoncurreiuKr les industries étran-
gèr»g sur tooa les marchés mondiaux.
M. Louis Sen»oit faisant son. expoaé
Laprineette jHarb» à Parial Programme des spectacles
Par le Uain venant de Londres, la
prinO&BB* Marina de Grèce «et l'arrivée
hier 6n gare du Nord à 17 h,
La fiancée du prlnc* George d'Angle-
terre, qui était accompagné* de bbs
parents, le prlm» ex la princesse Nicolas
de Grèce, était attendus notamment par
le prince Xavier de le le comte
Mercati et un certain fiombre d'amis
jreraoaneU.
Fort élégante dans un costume t tête
de nègre >, quelques Irla mauves à la
boutonnière de sa veste, coiffée d'un
chapeau gris plat, la princesae subit, en
souriant de manière charmante, l'assaut
des photographe!. M*l« l'il.. refusa à
parler dev&nt le micro et, ayant gagné
la sortie au milieu d'un» baie de public,
rejoignit aon domicile <m automobile,
LIVRAISON
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de
lÀPTITEFIllï
QU'ÀfÀS^ÀWHISTOIRE D'UNE
GOSSE DE PARIS
Romande ttlldrclre de drame
par
MARCEL PRIOLLET
Deux livraison;illujrrrtipflnunaiTîe
le MATOIcric VtrtDREW
FERENCZI Éditeurs
le Dr G. Rouanet La 4lphMrl*. »r Ils Or P A.
de. valu dlEHtivM. t*r >e Dr H. --La
MfUfcf HmJn^M, (or I* Dr O. B*1 *rd U
twrdlté, t>v le Or L f-giud < Lm ulcuU d-
i« Birttor &e
«0. R&bb de1 Porte- SatBt-ïlart in. S b. 20, Pe«r Crut.
ThÉètrc de Puii» fi h, 46, ToTaritch.
MutEflr, S h. 4S, l'Kcola des flontrtbuabieJt,
PalAi«-RoyiL, relâcbe.
Bonffei-ri-risleiii, H h. f5, Toi. c'ut mol.
Mlchudier*. S h. les Temps difficile*.
St-Ceorees. Il h. te Discours rjea prix.Théitr* Michel, 9 h,. Oh Parle.-m'en
If(MT*»utÉB. 8 h. 4ft. les Sœura Hort&naiajB.
Ga-fiBljca«lr 9 h., Jaûfc. l'Evetltwur.
UeJMet. S b. W, Une robe en l'air.
Fftliw-BeTff., S Fotlea en folle (MletiPS:.)Cu. de Parti. 2 45, 8 45. Parade le France,
Aluw, & h,. Revue ÎSOO iOëO de ÎMpwHO.
MevoL, S h. 45, Nu. «ir ïOV. gr- *P«t-
Detui-AntM II, Bu Lse4ïft pour la rew*.
Lune-BflusiB. 9 h,. Où allsna-noua 7
Sta]a, 3 h.. 9 h., Damja, Mftrç Hfly,
TMx-FVMici (r. da 3'Etotlet, re-l&cM,
Kiirrtpéen, m.. Andrée Turcy et sa Cle.
Cancmrt Hnx+ïrtbat, 2 30. S 30. cal' COHC.
T.isn* P.rt, 2 h, ào, 8 h. 30, attraot. dane.
AtUbies tlB.r. Monceau), J. soir.: «r d. m..a.
CINEMAS
Madeleine, Vlva Villa.
FaruDoont, l'ïmplr&trlc* rouffr (Dtttrlcï).
B«x, Un train dans la nuit,
T.uteti*-Pa1h«, Saplir, (Mary Ma?a««t>.
Fîjgée-eamaioiit, Hollywood Party.
Colliéfl, Complet du courses, &ernJ5rfl Kenrs
fla.uœoat-ThËfttre, Boubouît I", roi jt&g™,
Agrkiilteurs Shirtey, !a Grande Tftytweritfl,
Bonaparte, SKirley. la Grande Tourmente.
Clne-Opéra» Lac hU3L Pâmes.
£d4UUd-VII. Llttle WirntH <K. H«pburn>
Marbeuf, Plr&tea dit la mode (Powal).
St.-Acwiai, 2 30, 4 30. S 15, Gueen'" *fl>lr.
Clgaie, la Batailla [Ch. Boyer>.
B»tMl-, m.. t.. MaJtj-a forge*, Oefa Par*d.
Follei-Druiutlqiifs, Oilgl, Air XalE-
le Ùû
Miï, d« I* Sant^ <Raîmu|
ry^H-Patlt*, la Bataîlla. (Ch. BOyârt»
C»tltoï*-Path*, te Bitailïe (Ch. Boyer).
AnteoU-Bim-Ctu*, Thérèse M*fUn. Petit Roi.
A-T-IL £TÊ TRUQUET
^(««K aujourd'hui
dans NOIR ET BLANC
l«i* *tup^fiân[«3 r-évélationa ne
MARCEL BERGER
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traverse l'Atlantique.
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IllyNINIIIIIillllllfcllillIll.lCIlil.Sall'ililiillIliFlIlHrilSIlllUll
N» 57. Feulaeton du PoHt Puririen.2 octobre 1SM
grand' par-
ïlïd" GABRIIL BERNARD
1 _ir
DEUXIEME PARTIS
'LES CAPRICES DE LA VU';
XTV (suite)
Une «curnofi dfeQ» Bourbona^î»
Ah certes, non i fit la duchesse.
Ja compr&rjda, dit le duc en .on-
riant» qu'un pareil divertissement man-
que d'attraits pour-voua, d'autant qu'il
aurert pour le moto. une grande
heure. Profltes-en donc pour viait&r
Moulina, que la ûapîfc&in* I^abarge doit
bien connaitre, puisque c'est sa ville
natal* Voua reviendrez ensuite me
prendre id, mettons & plnq haurei et
demie.»
Le duc de San Diego entra cTim le
notaire, et le chauffeur, aur les Indi-
cations de T>barg-eF prit la direction
du centre de la ville.
La, duchesse et le capltaine visité-
rent ffuccessivémeot la cathédrale, la
chapelle du lycée, où se trouve la tom-
beau de Montmorency, plusieurs vieil-
les malsona très curieuse- qui ravia-
aent le. connaisseurs férus du moyen
Lebarg*, qui connalBM.it R fond «ou
pays. *t*it un Incomparable cicérone.
Il parlait d'*bo*<lanee les anecdotes,
les souvenir» historiques, lea détails
curieux semblaient accourir en foule à
son tppfll.
Un. observateur eut peut-être remar-
qué qu'il !!l'exprimait avec une voiuhi-
Ijîé nsrveusa a«ez peu daris sa ma-
nière. On eût dit qu'il avait la ferme
de suide A propttm*Tit par-
ler, IL ne permettait pas à sa cvmpa-
gne da souffler.
C'est que. depuis la veille, le capt-
tains Lebarga était dans un état d'es-
prit qui ne laissait pas de le troubler
étrangement, au point de provoquer
chez lui un véritable malaise moral.
Si peu fat qu'J1 fût, îl n'avait pas pu
San Diego s'Intéressait à lui sur un
mode qui n'était pas celui des simples
relatlonn mondaines, et «ncore moins
celui de la sympa tiJ» purement ami-
cale.
Il faut dire au! que cette excursion
à travers I* Bourbonnaia et ces visites
de châteaux particulièrement cells
de 10. Vsjielièrô avalent été aingu-
Uèrtmant propices au développement
la. duchesse et Lebarg-e. Pendant que
due s'enquërait minutieusement au-
près du personneld'un domaine de ce
qui concernait l'utilisation de co do*
cttaîne considéré du point de vue de la
fondation d'une oeuvrephilanthropi-
que, la belle Manuela trouvait mille
prétextes pourdemeurer l'écart et
garder prés d'elle le capitaine.
Et puis, elle gavait mettre en action
une prodigieusevirtuosité pour donner
au diatogue le plusbanal une
signifi-
cation équivoque. C'était d'ailleurs fait
avec un art et un charme exquia. Ce
n'en était que plus dangereux, et Le-
barge ne tut pas longtemps avant de
se dire que la Jalousie ingénue de Lau-
rence n'avait peut-être pas eu tort de
s'alarmer.
D'autres qu4 lui eussent tiré vanité
d'une distinction qui leur eut .semblé
éminemment flatteuse. Lebarger lui. s'en
effraya.
D'abord, parce qu'll aimait Laurence
qui représentait pour lui
la compagne idéale, capable à la fois
de le chérir et de ^identifier a lui dans
l'accomplissement de Bon œuvre de Jus-
tice.
Ensuite, il était trop clairvoyant pour
ne pas comprendre qu'une aventure
romanesque telle que celle que sem-
blait désirer la duchesse de SanDiego,
c'était quelqiîs chose d'infiniment redou-
table.
En général, un homme dont le carac-
tère a de* affinités avec ce que l'on
nomme le type Don Juin ne e'embar-
raase guère de scrupules moraux lors-
que le hasard le met en présence d'une
femme susceptible de lui céder. Tout
au contraire, l'homme ca.pa.bla de
plaire k de nombreuflea femmes,
l'homme dit à bonnes fortunes est
presque toujours pourvu d'un Instinct
infailliblequi
tul fait discerner à pre-
mière vue celle dont il pourra entre-
prendre la conquête avec la certitude
du succès et celle avec laquelle « Il n y
a rien à faire
Tous les grands écrivains qui ont fait
de Don juin le sujet d'une de leurs
oeuvres, depuis la dramaturge espagnol
Tlreo de Mollna. presque contemporain
du vraf Don Juan, jusqu'à Molière. sont
d'accord et sur la sûreté du coup d'œll
et sur la sécheresse de coeur de leur
héros. Et, de fait, le type Don Ju&n se
retrouve tel à toutes les époques et
dans les classes lea plus diverses de la
société.
Or, cette Illustration quelque peu
malsaine du grand séducteur, qui suit
le cour. de sesexploits
sans s'émouvoir
des drame. et des dcseapoîrg qu'il sème
sur sonpassade, rejeté dans l'ombre
une autre catégorie d'hommes dont les
auteurs dramatiques, les romanciers,
Isa poètes, votre les spécialistes de la
paychologier ne s'occupent guère ou
qu'ils confondent avec d'autres types
humaine.
Nous voulons parler de ceux qul,
avantagés sou* le rappdrt des attraits
extérieurs, doués d'espritet de charme.
peuvent faire impression sur nombre
de femmes, susciter d'amoureux capri-
ces, voire de folles, ou tragiques pas-
EÎpiiS, mais dont l'âme est celle d'un
sentimental et d'un tendre, d'un étre
capable de s'attacher. de se dévouer,
de se sacrifier et de souffrir, patce
qu'ils aiment avec leur leur en-
sibilité, leur délicatesse.
Le Capitaine Henri Lebargs était un
de ces homines-ïa.
Au point de ce récit oû nous aom-
mes parvenus. Lefrarge n'a-t-il point
déterminé chez quatre femmes des
inclinations caractérisées?
Certes, Rose de Salnt-Arvon, avec qui
11 a rompu ses fiançailles pour des mi-
sons qui révèlent une nature haute et
rebelle aux capitulations morales, est
provisoirement bars de cause, Mais si
elle recouvre la mémoire, ne se retrou-
pas où elle en était avant
non occident, éprise et
désespérée ?
Lebarge Ignore,,encore que la Par-
verse Geneviève Duhersoy a pour lui
un goût si vif que, tout en faisant ser-
femme.
Quant à Laurence Dormevfle,sa
fiancée, elle l'a aimé à première vue, a
bord de l'Athoa-lf, bten avant queles
Et voilàque la ducheasa de San
manifeste à l'égard de Lebarge
dea dispositions qu'on pourrait, n'étAit
l'adresse uubtïle avec laquelle «lies sont
prises, considérer comme des avances.
Un vrai Don Juan, ae trouverait mer.
velileusement à J'aise dans un tel
ré* eau de complications amoureuses,
Lebarge, lui, ne pense qu'à t faire sa
vie s. dignement, honnêtement, aveo
Laurence, qu'il çbérit de toute sa ten-
dresse.
Rosé ne luirappelle plus que
dea
heures empoisonnées par une souf-
franc» sans nom. Il ne soupçonne
méme pas les visées de Geneviève. Et
l'intérêt que lut témoigne la duchesse
de San Diego lui fait peur.
Il a h&te de la ramener à son mari:
Il a h&te, surtout, d'être de retour ft
Pada, de voir se terminer cevoyage
participer. Mais il s'en faut encore de
beaucoup que le Boit veau de
retrouver le duc chez le notaire.
Alors Il propose à la duchesse de se
rendre à quelques kilo mètres de lui ou-
eu la route de Peu! Pourlui
montrer le monument commémoratlf
de l'accicle&t du dirigeable militaire
République, érigé à l'endroit où cet
aérostat vint s'écraser sur le sol Après
les grandes manœuvres de 190&. Le-
harge, bien jeune encore en ce tempa-
là, a assisté à l'effroyable chute. II con-
nait dans tous &£-s détails l'hërolqtta *t
tragique aventure où périreot les qua-
tre aéronautes le capitaine Marcha!,
le lleutonant Ch&uré, les adjudsjiu
Reau et Vincenot, quatre précurseurs
de l'observation aérienne.
Pendant qu'il racontera Imir magnl-
flque et terrible histoire, la duchesse
de San btego ne pourra pasfaire dé-
vj«r rçntretien. vers des sujets Inquié-
tants.
Mais Lebarge compté sans
filûsité et que la plus olmpte
dea femmes sait mettre en œuvre dès
,or. qu'elle veut à à l'attention
de 1'homme QUI lui plaît, A plus tortu
raison quand il s'agit d'une créature
d'élite, aussi intelUgenta et Au!si fine
que la belle Manueïa,
A peinele
capitaineavaJt-il esquisse
sa propoelUon d'aller au monument des
aéoronaute3 dudirigeable République,
que la duchesse te prit à dire
-Si noua avons le temps, nous Irons
jusqua-là. encoreque
ïeti évocations de
nibles à la femme «xagêrément impres-
aioaflabla que je suis. Mais il y a quel-
que-chan
que Jedésîrerâls vivement
voir auparavant, Moulins même.
Qu'eat-ce dont, madame
Je ne doute pas, d'ailleurs, mon
cher capitaine» que voue ne souhaitiez
vous aussi de vous rendre avec mol à
l'endroit en question.
Ja vous avoue, madame, que le
cherche en vain. 4 deviner.
Cela vous touchepourtant
de fort
Vous prenez plaisir à me propo-
ser une énigme, mais je ne ressembla
enaucun* façon à Œdipe.
La duchesse ne répondit paa immé-
diatement. Après une courte pause, elle
dit, d'une voix changéa:
Hier, quand nous Eomm#a arrivés
pour la première juin à MnullDB, vous
nt>ua avez parlé de vos Jeunes années
paaaéea dans cette ville avec une émo-
tion, avec un attendrissement même,
qu'en dépit de votre force d'âme vous
ne réussissiez pas dissimuler complè-
tement, à mes yeux tout au moins.
Vous avez rappelé, presque maigri
vous, des souvenirs de vosjwrents,
ce
votre frère qui m'ont, remuée, "Yens
nous svez dit aussi combien il vous
avait,été dur de vendre votre petite
maison familiale.
C'étalent là des que J'étals
peut-être mieux préparé. que ^autres
comprendre dan5 toute leur profon*
deur, moi dont l'enfance fut al malheu-
granaeur, la fortune, la gloire. moi
qui. si je ne m'étals trouvée, parle
plus
grand des hasards, aur la chemin du
duc de eau Pie go, serais encore une
misérable déclassée.
Eh bien monsieur Lebarge, je vous
demande, comme la aatia tact ion d'un
Innocent capriee ou comme unegrice
à laquelle je tiens vous de Juger
de me mener voir cette maison fami-
liale dont il voua a fallu vous défaire
etqui dolt, malgré tout. conserver tant
de vous-même, de ce qu$ vous ave*
aimé.-
Cela fut dit par 1a duchesse avec une
douceur et une délicatessed' expression
auxqnettos son accent espagnol prêtait
un charme étrangement prenant. Et
puis^ sesparoles
faisaient lever chez
Lebarge tant d'Images émouvantes de
sonpassé
Nonseulement, pu
élémentaire cour-
ment è. une telle demande, mais encore
Il ne songea même pu qu'il lui serait
facile de trouver un prétexte plausible
pouréviter de conduire la duCheSSû à
-on ancien ce propri6té. Il dit simple-
ment
Seul,Je
n'y serai» par allé-,
Accompagne parvoua, madame, je
trouverai ce pèlerinage mains cruel.
Quelques minutes eprèa. l'automobile
stoppait dans la rue déserte en bordure
de laquelle était située J3 maison et le
jardin que la capitaine avait dû aliéner.
Le souvenir de cette opération ne pou-
valt que lui être cuisant. Puisquela
somme ainsi réalisée avait été dissipée
en pure perte dana la désastreuse
4 expédition da la Côte d'Azur ».
2-10-34 LE PETIT PARISIEN 3
Les Etats-Unis
se montrent déçusi
par le discours
deM.RooseveltLa
presseaméricaine
tipuleles
incerthdes d'unepolitique
surlaquelle
aucune précision n'a été donnée
New-York. octobre.
H T»0TM F.IKTICUUÏH
Le discours qu'afait hier soir à la
radio le président Roosevelt confirme
t'impressiond'Incertitude que
lapoli-
tiquedu
gouvernementaméricain
rïoâîtè depuis plusieursmois.
Lorsque,
î'aa dernier, le président des Etats-
Unis s'adressait au peuple américain
parl'intermédiaire du microphone,
citait toujours pour lui expliqueravec
ses remarqua6les dons d'expositionles
objectifs et les de :roll action
gouvernementale, pour luiannoncer j
une phase nouvelle de sa politique qui.
le
lendemain, prenaitun corps con-i
Hier, au contraire, pendantla demi.
heure qu'il a parlé, M, Roosevclt a
tout le tempsdonné
l'impressiond'être
sur la défensive, d'avoir pour préoccu- j
pationcentrale de
répondreaux
crt- j
tiques de sas adversaires, de demander
à ses concltoyeaade
lui continuer leur
d'implorerleur
patience.
Ce qua dit 1. pra*
Les journaux de cet après-midi, les
présidentiel, ne cachent pasla décep-
tion aAiezgénérale qu'il
a
provoques.Le New-York Sun écrit:
Le publicdoit maintenant accep-
ter comme inaltérable cettepartlcu- j
larité mentale du président Roosevelt
qui lui fait dans ses discours éviter la
précisionet le détail. Les hommes
d'affaires avaient espéré qu'ildonne-
rait au moins une idée claire de son
attitude concernant les problèmes pré-
etfl qui préoccupenttout le monde. Cet
espoira été déçu.
dont n'a rien dit, pourtant c'est la!
politique qui intéresse le plus les mi-
lieux d'affaires et cettepartiB
du
public qui a des économies non em-
ployées.>
Le New-York Worid Télegram, qui
est toujourssi favorable aux auda-
oi* lia en entreprisesde M. Rooaevalt»
écrit de même
< Quand le président eut fini hier
noir,il ne restait pas grand'chose de
mes critiquesréactionnaires. Mai* en
fait d'offensive, Il n'a pasété loin. Le
publicaimerait bien mieux apprendre
plansdéfinis de redressement de
son chef quele voir flétrir ses enne-
mis réactionnaires déja battus et dis-
crédités.
Le véritable ennemi c'est la dépres-
«ïott elle n'estpas
encore abattue
J1 amélioration des affairessignalée par
le président remonte auPrintemps
herbier depuis deux mais» la courbe
baisse régulièrementles bénéfices
diminuent le chômage augmente le
ooOt de la via monte. Cette défail-
lance momentanée ne aérait alarmante
que si le président avait perdusa
maîtrise à corriger les erreUr3, à
prendredes décisions, à dire au public
Inmchement: ce que va être la pro-
chaine étape.
La chute qu'enrëffÈ&tra la Bourse à
l'ouverture d'aujourd'hui fut tout
entière attribuée à l'effet fâcheux pro-
duit parle discours de M. Rooaevelt
il est vrai quela
président yavait
nettement flétri la spéculation.
Quant au programme de trêve entre
lecapital
et le travail que M. Roose-
velt aesquisse,
il a bien reçu des
encouragementsde Mo William Green,
Président de la Fédération américaine
de travail Il laisse encore de nom-
breux sceptiques. M. Roosevelt s'est
excusé hier de ne pouvoirtraiter à la
foie tous les sujets ceux qui trouvent
le discours d'hier vide espèrent qu'il
se réserve de traiter bientôt justement
ces problèmes-là qu'on regrette le pîus
de ne pas trouver mentionnés dans son
adresse d'hier,
Pierre DENOYER
LE MESSAGE
DU PRESIDENT ROOSEVELT
Washington. octobre (d. Hovas.)
Insistant sur la nécessité du contrôle
banques et de la répression de la
le le présidenta noté
quele
peuple des Etats-Unis est revenu en
cette matière à des notions plus safnes.
-Maintenant, a-t-U dit, il n'y a plus
qu'une très faible minorité pour croire
que la spéculation peut remplacer1a
vieille philosophie de Franklin, qui
disaitque
la route vers laprospérité,
c'est le travail.
Leprésident estime de
tenter un effort précis pour réaliser
l'unité d'action du patronat et du
monde du travail, etqui
est leprin-
clpaî objectif du Recovery Act.
A cette fin, 1e président a annoncé
qu'il réunirait en, octobre les reprénç!
tante ducapital
et du travail aan de
xtaUaer la paix indiiBtrEelle.
Répondant à ceux qui trouvent extra-
vagantes les dépenses engagées pour
les travaux publies et destinées à 3hir
.[de auxchanteurs, le préaident
Rooseveït a déclaré
Aucun pays, si riche sait-il ne
peut supporter legaspillage de
ses rcs-
extravagance c'est la démoralisation
causée par le chômage,
Jb préfère
tomber que
d'accepter
de notre avenir J'existence d'un corps
permanent dechômeur
Au contraire, j
une graade armée de chômeurs et noua
ajusterons notre économie nationale de
manière à mettre :fin, auchômage
actuel aussitôtque
nous pourrons
nousprendrons ensuite
des mesures
raisonnables pour empêcher aon retour.
Malgré l'effet bienfaisant de la
N. R- A, durant sa première année
d' existence, le présidentRoosevelt
connait c qu'il n'existe aucune formule
magique, aucune panacée économique
quiaurait pu relaver du jour au len-
demain les Industries lourdes et les
entreprises qui ee dépendent-
des différents procédés destinée à aou-
À réprimer la guerredes
prix peut être
sérieusement discutée. Il ne demande
ei 1a fixation de. salaires est
une bonne méthode pour relever te
salaire annuel des ouvrira les plus mal
payée et si r ex tension des chartes aux
petits employeurs des petites localités
est une mesure hfen sage;
Pour conclure, le président RoOa&yelt
reconnaît auxouvriers !e droit absolu j 11
les industriels et Ses agriculteurs.
LADÉMISSION
DULA
Genève 1" octobre de Ha-vas.}
de. Affa,ite« éttaSgères da
Roumanie, qui villégiatura présente-ment à. àfoutreujc, au bord du Lac
J-jéinan, on. se montre très circonspectce qui concerne les cauaee et les
de la démission du cabi-
net roumain,
N é a n m o i nle représentant de
Hava. a appria que, dans VoK-dre chronologique, c'est M. Tltulesco
lui-même qui, le premier, avait adressé
sa démisai on au chat du cabinet rou-
main, M. Tatareaco.
Le ministre, des Affaires étrangèresde Roumanie a appris dans la journée
que sa démission, de trois jours,avait entraîné celle de tout le cabinet
Il Il ignorait jusqu'à ce soir les
fl-îrconetancea dans lesquelles cette dé-
misa ion collective s'eat produite.
A l'origine de cette crise ministé-
rielle se retrouve la volonté maintes
fois arrêtée de M. Tltulesco de demeu-
rer le chef de la politique étrangère de
son paya et d'iÈStimer toutes les res-
ponsabilités de 1a charge. C'est parce
qu'il rencontré dans l'accomplis se*
ment de cette volonté des résistances
prolongées que Je ministre roumain des
Affaires étrangères donné Es démis-
-ion.
[On IL appris également, hier aprôa-midl,
par une dépêche H&ns de et et
reaoo, que M. minia-
tre du Commerce et d« Tlnduatrle. avait
démissionné Ce ffestè était motivé ajou-
tait lu dépêche par des rulaoos d'ordre
personnel
QUELQUES PRECISIONS
SUR L'ORIGINE DE LA CRISE
Eucar&st, octobre {dé?. Hauas.>
M. Tatireaco eet très optimiste quantà la solution de la crise ministérielle.
C'est du moins l'impression qu'il a
donnée au dîner offert ce Soir par lee
Chambres à la caïnmïasïén interparte-man taire ypugoalave.
Le président du Conseil a &£ârmé, en
effet, que le nouveau cabinet serait
constitue avant mardl Emir.
Dana les milieux politiques on est
loin toutefois de partager unaoîmement
cet
On fait observer qu'il y a quelques
joun pain. le président du Conseil,
devant les bruits persistants d'une crise
Inévitable avait aussi
fait preuve dloptlmlflmo en affirmant
de 1a manière la plus catégorique aux
représentants de la prease qu'il leur
annoncerait la démission du cabinet au
moins six mole à l'avança ».
Dans les cercles de l'opposition, où
l'on a évidemment tendance noircir
les ebosas, on prétend que la crfse est
pUig grave qu'on ne la laisse paraître.
On peut en voir ua témoignage dans
le talt que M. Tataresco aurait fait
appel à M. Constantin Bratîano comme
chef du parti dont les critiques
de plus en plus vlv«a à l'adresse du
gouvernement T&tareaco n'ont pas peu
contribué à aggraver le maiadse poli-
tique auquel eat due, en fia de compte,
la démiâ&lon du cabinet.
Tard dans da BOinée, on caoûrme,
dans l'entourage du prèsldeût Tata.
resco, que M. Tltulesco avait résigné
sas Jonctioûa avant que fut rendue pu-
btique la démission colleotlve du caoi-
net, mais on assure toujoiiPs que la
décision du ministre dea Affaires étran-
gères n'a nullement précipité la
mission du cabinet
On conserve la plus grande réserve
sur le. ralaone qui ont motivé la démis-
sion prématuré* de M. Titulesco. ce-
pendant on ïaiaaE entmdre que le geste
du ministre des Affaires étransèfea
serait la conséquence d'un mouvement
d'humeur bien plus que de
profondes avec le chef du gouverne-ment.
A cet égard on relfeve !e fait que
M. Tataresco aurait prié inatammeTit
M. Tituleaco de continuer k lut prêter
aon concours.'On aasurfl m^ème sans qu'il soit
possible toutefois d'obtenir coaûrmation
que la roi aurait de -on celé Invité
M. Tituleaco ne pas refuser Mon
concours à M.
IMPORTANTES DECISIONS
DU CONSEIL ECONOMIQUE
DE LA PETITE ENTENTE
Belgrade. ont. (dép. Petit Parisien).
Le conseil économique de la Petite
Entente a terminé ses travaux ce Hoir.
Le conseil ,s'élit réuni en séance plé-
ntère, «nta la présidencedu Ministre
des Affaires étrangères, M. Jevtitch,
pour examiner ïea rapports des
missions
Le ministre des Affaires étrangères a
prononcé à cette occasion un discours,
remerciant les délég-ationc de leur col-
laboration et se félicitant des résultats
obtenus,, montrant de quelto importance
sera pour la réalisation de l'unité
économiquede la Petite Entente, la
ga-
rantie d'un redressement économique
du bassin danubien tout entier. Le mi-
nlatre a aouligné notamment que le but
et la. tâche de* future travaux du con-
seil économique étaient l'élaboration
d'un traité commercial devant dépasser
largement1a cadra des traités -le-
Les chef. des délégationsont
prle en-
suite la parole, soulignant notamment
que rien n'a été et ne rera entrepris
dans le domaine économique par la
Etats de 1a Petite Entente qui puisse
porter préjudice aux intérêts des autre-
pays ou qui puisseconstituer un obsta-
cle à la consolidation de la situation
économique et financière en Europe.
Le conseil a adopté toute une série
de protocole» et d'accorde préparés par
les commissions. Il faut r«lev-gr notam-
ment une décision prlse à l'unanimité
et portant création dune commission
permanente chargé. de précietr les con-
ditions d'une ccJJ&boratÉon économique
intime entre les trois pays.
DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES
TILDEN A BATTU MARTIN PLAA
Londres. 1H octobre (dép. Radio}.
nel à Southport a été gagné aujourd'hui
par l'Américain Tiiden qui, dans la 8
nale, battit le Français Martin Plaa sur
le score e-4, 6-2.
LA PARTICIPATION
DE MNGSFORD SMITH
A LA COURSE
LONDRES-MELBOURNE
Syndney. ¥r octobre <dép. Time!6),
Sir Charles Kingsford Smith, qui a du
revenir à Sydney pour y faire réparer
son avion, espère pouvoir reprendre son
vol vers l'Angleterre après-demain. Il
compte toujours arriver à temps à Lon-
drespour participer
la course Inter-
nationale Londres- Melbourne,
LA BOXE EN ANGLETERRE
Londres, octobre (ttèp. Petit Paria.)
Un match de boxe en dix rounds met-
talt aux priws, ex soir, Hall
à Londres, le boxeur américain Freddie
Miller. champion du monde des poids
la zone sud de l'Angleterre. Miller a
triomphé aux pointa.
A NeweasUe, le champion, des poids
mouches des Philippines, Joé Mendiola,
a battu auxpointu
en douze rounds
l'Ecossais Jim Brady.
LE CONGRÈSANNUEL
DULABOURPARTY
S'EST OUVERTHIER
A SOUTHPORTM. Smitfa, président de t'AMcmbïec,
dans ion difcoitrt inaugural, a fait le
procès de la philoiophie faidtte
Londres, 1" octobre {déj. Petit J»aria.>
Labour Party s'est ouverte aujourd'huià Sûuthpûrt
M. Smittt. qui fut secrétaire parle-
le dernier gouvernement travail! la te. estun adversaire implacable du fascismedont i\ a fait 1e procès en termes véhé-ments aujourd'hui dans son discoursinaugural.
lence dans la vie national^ a-t-il dit tîo-
tamment, a pour contrepartie une phi-losophie de la force dans la vie inter-
nationale. Ne noua y trompons pu. Le
règne de la force et de la violence dans
nales conduirait Inévitablement à la ré-volution ou à la guerre.
M. 8ml tb s'estpréoccupé d'Éparsrnsr
fléaux et, au nom du congrès il adonné raaauraace que le Labour Partyn'est psa diapogé permettre qu'ungouvernement anglais quelconque
adopte une attitude d'indifférence ou
d'Apathie à l'égard de tentatives visantiL militariser la politique
L'orateur s'est fèMicit* de l'entrée deSa Rurale à la S. D. N. et, tournant aonattention vera les affaires intérieures,il a proclamé la faillit* du capitalisme
nement.
Après le discours du président,rassembla a abordé l'&xamen du rap-port du Comité exécutif, et la premièrebataille entre modéré» et extrémistes
s'est engagéa sur la phrase du rap-
lité de memhre du parti et celle d'affl-lié k va certain nombre d'organisation»à tendances communlstïa. Les extré-tnistes ayant demandé le renvoi d»
cette partie du rapport i la commis-
fflon, î'aaseTDblée, après une dlflcua&ton
t^aaez tumultueuse, a rejeté la motion
de renvoi par vont contre
Un a autre tentative da Vallfi gauche
lutian de l'exécutif réclamant des pou-
sanctions canire les membres qui agi-
rea. Cette motion a été rejetée parvoix contre 89.000.
Deux faits ont ainsi marqué cette
première journée; psr son discours,Unanimement approuvé, le président a
déclaré la gnerre au fascisme et pardeux échec nette-
ment sa volonté de faire échec aux
tiques communistes,
donné lieu $ une manifestation de jsym.-
Au moment où il se levait pour rë- 1
pondre au président qui vanait d'ezprl-mer son r&gret de le voir abandonner
le secrétariat du parti, l'a
pelé qu'il s'était donné pour tàcîift J
d'être, au flecrëtajlat. l'interprète d'une
deraon, faisant allusion à la conférence i
du désarmement a déclara qu'il avait
en vue deprévenir,ne
nouvelle guerre,
Les nazis sarrois
continuent leur sabotage
Sarrebruck, Ie' octobre idëp. P. Parte.)
Une fois deplus,
les nazie aarrois
ont montré bler que le terrorisme
était la seule arme dont il$dlsposajcnt
pour maintenir leur position. C'est à
l' occasion de rea&emblêe générale des
syndicats des ouvriersmétallurgistes
qu'ils ont un. nouvelle preuve
de leur fiauvag-eri*.
On sait qu'un scandai© a éclaté Il y
a quelques se main-us au meia de ce syn-
dicat. Le président,, if, Pick, estopposé
la mise au pas de non organisation,
ce qui mât en rage le Front allemand
et lfts dirigeants du Front de travail
à Berlin, C'est pourquoi on a exécuté
un véritable coup d'Etat contre M. Pick.
A la autre d'une plainte de deux mem-
bres n&xistes qui reprochaient des mal-
à à M, Pick, celui-ci fut appré-
bandé, destitué de na fonctions par
une ordonnance de référés du tribunal
civil de Sarrebriïclc et remplacé par un
nazi 100 *ft, Mali,; la de
gouvamenieiit annula cette ordonnance
et confia provisoirement la présidence
du syndicat à un cùmité composé d'un
reprisentant de M. Pitk, d'un, nazi et
d'un conseiller de gouvernement.
En même temps, elle demanda la
convocation d'une assemblée générale
du syndicat pourl'élection, d'un nou-
veaq président. C*eat c*tt-e aaaHnblèB
qui eut Heu hier soir Sarrebmck.
Au cours deu débats, Sa plupart des
orateurs prirent posïtioa pour M. Plck,
dont la réélection était ainsi assurée.
Le« nazis, se rendant compte de leur
situation défavorable, décidèrent alors
de saboter l'assemblée pour empêcher
la vote, Ils provoquèrent un vacarme
indescriptibleet alertèrent ensuite po-
lîce-aecouns. En raiaon du grand tu-
multe qui régnaitdans la salle, )e com-
du gouvernementse vit alors
obligé de dissoudre l'assemblée. Le ter-
rorisme des nazis l'a donc encore une
fois emparté.
LE CHEF DU FRONT ALLEMAND
ENVOIE UN MESSAGE
A M. BARTHOU
Sarrebruck, oct. (dép. Petit Paris.)
Les déclaration^ aur la question de la
Sarre faites par M- Barthou devant le
le conseil de la S. D. N. ont cause de
l'émotion et de l'Indignationdans les
rangs du Front allemand. En guisede
protestation, M. Pirro, chef du Front
allemand, a adreaaé hier à M. Barthou
un télégramme dont le texte remplit
plus de deux colonnes dans les jour-
naux- M. Pirro considère les paroles
prononcées parM. Ëarthou en faveur
du statu qua comme une immixtion de
la France dans les affaires dupeuple
allemand de la Sarre et le- repousse
-énergiquement.
Il déclare d'abord qu'une Sarre auto-
nome n'est pas viable parce que le bud-
get de la Sarre eut dès maintenant en
dénclt et que ce déficit s'aggrave encore
de million? de francs par an du
fait que l'Allemagne refusera de payer
xapart
des pensions dues aux ouvriers
et employés retraités et au* ancien-
combattants.
Mais M. pirro oublie de dire que le.
accorda de Heldeloerg, qui règlent les
paiements du Reich Pour les retraités
et anciens combattants, ne peuvent pas
être dénoncés parce. qu'ils s'annulent
eux-mêmes au fur et à mesure que les
retraités quiont encore vené leurs
cotisations aux assurances du
Reich vont mourir,
M. Pirro déclare encore dahs son té-
« Nc-ua savons, monsieur le ministre,
que le peuple que vous représentez veut
1. paix auasï bien que le peuple aile-
mand. Nouscroyons et espérons qu'on
instaurera en Sarre une paix durable, >
La crise ministérielle
en Espagne
ruslaï-jtEinftREpaok
Madrid, t" octobre (dép. Hava$.)A 9 h. 10, le président du Conseil
mora pour eu sortir à 1B h. 50. M. Êam-
pw annonce que le chef de l'Etat com-mencera ses eonj?nl£ations demain ma-
tin à 9 h. 30 et <jue ses entretiensporteront non seulement sur la sltua-
tion politique, mais aussi sur divers
M. Samper a ajoutéLe prudent de la République
btlités des Cortès. Sans héalter, j'airépondu doivent continuer
l'œuvre déjà entreprise tant qu'ellesti'&m pécheront pas toute action du
gouvernement. En ce qui concarïie la
crise actuelle. j'ai cûnaeïHê pour aa
radicaux avec adjonction d'éléments
nouveaux dont l'adhésion au régimesoit indubitable.
LE PARLEMENT
SERA-T.IL DISSOUS
Madrid, 1" octobre (.dép. Havaa.}
plolement de gardes d* toutes sortesaux abords et à l'intérieur du palaisd&a Cartes, Toutes lee personnes quipénétraient dana les tribunes étalent au
préalable soigneusement fouillées. Les
blent d&m^ntrer que dans les milieux
officiels pas plus que dans le public onn'est encore revenu de l'émotlo-n cau-
sée par 1a découverte du complot rêve-hitio&naiTe en préparation.
Du discours de M. GI1 Robles, la crî*
tiqua de la politique à l'égard de laGénéralité était prévue. Le fait nou-veau est cette allusion à une possible
Si la maj&rité de la Chambre ne
peut suffire à gouverner, que l'on de-
mande au paye de ratifier ou de re-
tirer la confiance à ses représentants.
Cette déclaration, qui ressemble fort à
un défi aux gauches, demande la dlisao-^utlûtl. La. confédération espagnole dea
droits autonomes, par l'Intermédiaire
de son chef, déclare qu'elle na crainE
paa Uïïb Consultation populaire.La parole eat maintenant au préai-
dent de la République.
Un important discours à BUdapest
du président du Conseil hongrois
Budapest, V octobre (dép. Petit Paris.)Le président du Conseil hongroia,
M. Gcembœs, a, ce soir, par T^,F., faitun compte rendu à l'occasion du deuxiè-
me anniversaire de son gouvernement.
Au point de vue de la politique
extérieure, dit M. Gœmbœs, la Hon-
grie poursuit son idée d'Indépendance
hongroise et poursuit également ses
buts absolus dont tout ce qui est pro-
pre au renforcement du point de vue
hongrois prend place dans la politiqueextérieure hongroise et tout ce qui est
contraire l'esprit hongrois eat exclu.M. Gœxnboëâ mentionna avec uns
profonde reconnaissance et l'Italie et
à la Hongrie. Le fruit le plus récentda cette amitié fut la pacte de Romeet une première concrétisation de lasolution paisible du problème de l'Eu-
rope centrale.
Les bonnes relations entre 1ft Hon-
grie et l'Autriche, d'une part, et l'Alle-
magne, d'autre part, continueront à être
l'objetde aoina constants et faut
espérer, dit M. Gœmbœs, que lea rela-tions austro-allemandes prendront de
nouveau une tournure amicale. Jamais
d'aiJleura depuis usa centaine d'année?tas relations entra la Hongrie et l'Au-triche n'ont été si chaleureuses.
ments à l'Angleterre de la compréhen-sion qu'elle manifeste concernant lea
aspirations légitimes dû la Hongrie. Etc'est avec un tréa grand plaisir qu'il se
prépare à se rendre en Pologne,
Après avoir fait une courte esquissedea bonnes relations existant entre la
Hongrie, d'une part, et la Bulg-arte et la
Turquie, d'autre part, il poursuit endisant qu'il souhaite ardemment l'ami-tie de 1a France et l'amélioration desrelations aveo les Etata foie Ia Petite
Entante, mais que, par contre, une poli-tique francophile n'était raisonnable et
possible que ai les conditions préalablesd'une pOlitique réelle et objective exis-taient.
Je serai te premier, dit M, Gœin-
bœs, à entrer dans la vole du rappro-chement des que les conditions préli-minaire. de politique réelle auront été
M. Qœmbœa espère que les trois Etatsde la Petite Entente arriveront un
jour à reconnaître que, quinze ana
auparavant la Hongrie a subi .une
grave injustice.
M. GŒMBŒ3 VA SE RENDRE
A VARSOVIE PUIS A ROME
Budapest, octobre (d<5p. Petit Par.)M. Gcembœs a déclaré ce eoir aux
représentants de la. presse que, après
^9'etre rendu à Varsovie, iï iraft il Rome.
Le roi d'Italie
a inauguré hier à Naplea
une exposition internationale
Napîea, 1" octobre (dép, H&va&.)Le roi a Inauguré ae matin la
deuxième exposition lntarnatiônale
d'art colonial. La cérémonie a eu llsudaim la salle des B&rozus, immense Baïle
gothique du palaiû des ducs 4'Anjou*ouverte pour 1s. première fois au public1] y a plus de vingt ans. Le roi étaitentoure du prince de Piémont, du
prince Amédée, duc d'Aoste, du cardi-nal Aseategj et du ministre des Colo-
nies, Emilie de Bono.
1e rot a visite minutieusement l'exposi-tion la France tient une placed'honneur. La représentation fran^
çaîae, organîa^a par le profeaeeur Jean
étrangères. Deux étages d'une aile du
Château aont en particulier complète-ment occupée par des tableaux d 'artis-
tes français.
Le gouvernement de l'Algérie a faitun effort considérable et la section qui
réussies. LTndoehinfl est également
représentée.
FAUBOURG SAINT-ANTOINE
AU COURS D'UNE BAGARRE
DANS UNE REUNION DE J.l".
UN COUP DE FEU EST TIRE
Au cours d'une réunion de Jeunesses
patriotes qui avalt lieu hier soir 226,rue du Faubourg-Sainfc-Antolne, au
premier étage d'un bfi.r-re6taura.nt, stx
jeunes gens appartenant un grou-
pement contre l'antisémitisme ant été,iL 21 h. Toccaslon d'une bagarre.Un coup de feu a été tire sans quepersonne fût blessé. La police est
Intervenue et a conduit au poste de
Picpus vingt et un des auditeur* Ona procédé jusqu'à une heure très aven-cée de nuit leur interrogatoire, mais
il n'a pas étépossible
d'établir quia-valt tiré et, après vérification de do-
micile, iïi ont été xelâcbéa.
Revue déjà PresseLESEMPRUNTSOR
(M, Charles Dumont, présldent de la
commiaalon. dea emprunts or).
La France avait, quatro tais pefida^t la
guerre, emprunté des francs i l" Angleterre.Elle pale en francs. Bile avait garantides emprunta en dollars or &itx Etats-
UilLj. elle pale les Intérêt* en dollars or.
Ainsi, (fils *st fldèl* aux contrat*
s. îtUfûéiL
cette fldAHtô aux wittrats que,
président de là commission des emprunts
or, dang l' article, analysa pai1 1« Tunis,
le citais en exemple¡ aux Etats, villes etsociétés
qui, avant ont emprunté d*a
francs de germinal. Toute! cea collectiTitéa
doivent reconnaître leur dette, à obte-
nir dea prêteurs français, délais et. mora-
raissent incipablea de payer, aui termes
convenoa. dans la monnaie du contrat.
Telle eat Iê. thèse que soatlflnt u. com-
miââjofi des or. Bile la défend
non («ulftinent aana l'intérfit de
interaattunal puise Atre restauré.
affaiblir cette thèaeH au fontraJre.
elle iKnis dojuie de nous
Grruute î«e cKoyana anglais, par
milliers, n'ont pas hésité a "fl'afflociçr, en
il des emprunta libellé en
Iraans. aux pirila que. au fait de l'AMe-
3Oraj>iiI*iJSeinent matntenua, à tl*Vflû"9
g^Kun-w oommotioTiB snx-iaJea ^eiKita la
Révolution, Le fardeau doa dettes de
guerre et CuerTe Il écrasé le franc
d'abord avantun tard, la dE
Ce ne sont pas à récriminations rteipro-
quftj) çiwtne et Aa^letftrre. qu'un trilait doit conduire, mata à une volonté
de restaurer, aven la «tabllit^
tnaruê^Aipe, la erédit Int«matlonai dans la
paix gasantle.
IL FAUT VOTER
Vendémiaire.
Paa de dlvfoùona stériles sur des ouea-il.- de psrsonttfla ou i'intérÉta parUcu-
est scandaleux de voir qu'aux dernière»êlettions municipales de Dit=. il Y eu
S.W0 abstentionniste* sur votante,abstenttcitimsteâ qui n'étalent, certes, pas
L'égrorsnw et sa veulerie bourseoia
raient, fois de plua, le il du désordre
et de la- guerre Civile, d'où ne
sortir, comme lE'! du (nrit, q iw
bolçhflvlstae ou la dictature, qui nE saut
pu de cJwï noua. SI nous voulons la pros-périté, ai noua voulons la paix, IL faut
Voter
SUR LE CHEMIN DE VERSAILLES
iSSi (U. Pierre Lafue).
Y parvient! ra-t-cn T C'est
On le remarquera a'il a coupé tous le*
rien dit dans aon discours qui puls£3 lui
aliéner vraiment les radiebux. Au contraire.
ne lui f»urnlt*el.le pas, en effet, t'uniquepossibilité Qu'il ait encore d'Occuper une
place dîna l'Eïtat ï Nopas A
tout a. fait Impossible de •> Le
refusé U dictature Je ne demande que
l'auteorité, mils ijsuia cadre constitu-tionnel, en la. limitant donc après l'avoir
de s'«i jwrvlr <ïfi arbitraire. crée,en un système capaftJa de ronc-
On peut croire que M. Herrlot Il com-pris ce langage et qu'il appuiera de .lies
euffragres la tr&n formation de TEtat. TJtës
lors, la t de novembre e'&i-
Mata les éiectlona cantoualea, faitesdana
l'atmosphère de ]'Etat poliLicien, sem-btaient condamner î'ujiioii nationale et
airs au* radicaux que la France ne
tfO\ïTé« pour approuver l'œuvre de l'Assem-
blée réformatrice.
Alùrs ? Alors, ]! n'y auralt plue qu'un
moyen le référendum de la rue BiJupjjlée-raft au raferenâucn Incertain des. urnûg.
Ou fon ira à Versaillespar la vole
1Eiîrtpkmînt quelques pûltclera, ou
l'on y sera conduit par le cortège lyraiil-tueui qui MOPOpagna Louis KVI le» £ et6 octobre 1789. Noua Nnum: parv«ni» à
une époque décisive où 1* clairvoyant
d'une ré-rûîuUOfi.
LA SITUATION ECONOMIQUE
Le Figaro (M. Lucien nmttier).
Le désordre présent prix provient,
pour part, de l'illcOOrdî nation de !t
politique économique une autre part,
de de tout© police économiquepour une trotalètne part, du
arriéré de It&tre outillage de dlstrlbutlun
des produit* et -d-a raritAi Hument,
BAGARREPOLITIQUE EN POLOGNE
il, octobre(dêp. Radio.)
De.$! manifestations de l'organisationde la JetiH6d3e du
parti national démo-
crate ee. produit. à Cas
à l'occasiond'nti congrès dee anciens
procédé autrefois l'occupation de
Wilno, Les ïnanKMtBnta ontlapidé le.
agents et même tiré sur eux. Ceux-ci
ont riposté par une salve de mouaque-
teric et chassé les manifestants à coups
dematraquî. Sept agienta ont été griè-
vement blessés un grand nombre d'au-
tres légèrement atteints, t n'est pas en-
corepossible
ds connattre le nombre
des manifestants qui ont été hlesaés.
Plusieurs ont été opérées.
En «au vaut ion fil« tombé à l'eau
un père je noie
Montpellier, 1" octobre (dép. Paris.)
Aux *nvlr0P3 de Carcassonne, le
jeune Germa étant tombé à Teau, son
père sTest port£ À son secours et a
réusat le ramener sur
mai?, pria de congestion, M. Germa
coula à pic et ee noya.
Pris de Morennci
on retire d'une citerne
le cadavre d'un habitant de la Vendée
qui revenait de Lourde!
Maremxe. 1"' octobre (dép- Havas.)
On a découvert dalla une citerne,
non loin de Champagnac, le corps d'un
inconnu qui dû y tomber ou yêtre
Jeté il y a quinze jours.
Le» papier* trouvés 'UT lui semblent
Indiquer qu'il s'agit de M. Maurice
Ma.Ed in qu arante ans, feven ajit dfi
Lourdes et se rendant à Soumezeau
(Vendée).
L'enquête s'efforce d'établir comment
M. Mandift est venu «'^enouee si loin
de son pays et dans une campagne si
éloignée dune gare.
DRAME DANS UN BAR A AVIGNON
Avlgtion, t" octobre {dép. Petit Paris.)
Dans un bar situé rue de ïa. Fonderie,
un Individu nommé Michel NIcollnl, dit
le Cane. a tiré plusieurs coupa de re-
volver, faisant, deux victimes- La femme
Ourdin qui était visée, a été
grièvement blâmée au ventre. En outre,
ïtmm-ô Rosé Domecq, tgaancièrfi de
rétablias*mtnt.
Son forfait accompli, le meurtrl«r a
pris la fuite.
Un train de marcha ndi te j dir aille
«n sare it Vienon
Bourg-fija, l*.1 octobre td. Petft Parisien)
Ce matin. 5 heure», au moment où
un train de marchandises arrivait en
gare de Vieraon, les ressorts d'un wa-
gùD b* rompirent et six voiture dérait.
lèrent au milieu d'un épouvantable fra-
cas. Toutes les voies furent obstrué*et malgré la célérité ave-e laquelle
furent menée les travaux de clêblite-
ment, ce n'est qu'en An dw matinée queU cifctilation
put être rétabli* norma-
maïs H n'y a aucun accident de per-sonne ^splorer.
Moscou. Dana les mliiffl aurlfèrt* de
pesiQt près do huit kiio*ranunes.
Nouvelles bagarres à Lyon
au cours d'une réunion électorale
Un mBnif«*t*nt«t une femme «mtbleu. pn* 'trenUin* d* coup! d.
et été tiré.
Ljroû, octobre idép. Petit Parisien.)
Une nouvelle bagarre a éclaté ce
soir au courg d'une réunion électorale
donnéepar M. Manmiy, républicain
modéré, consefler général sortant, dans
une taverne du cours Vitton, quartier
dea Hrotteau^î, Au moment où un ora-
teur socialiste apporta la contradiction,
la «allé devint houleuse et la bagarre
commenta. L^g assistants sortirent en
désordre tandis que quelques énergu-
mène. brisaient lae tables, les chaisee
et les glaces du café.
A l'ejEtërieu-r, une cinquantaine de
jeunes gens se rangèrent de chaque
coté de la chaussée et tirèrent une
trentaine de revûlverver- Une femme,
Mme ûîga Ra.vaaaeaux, trente-cinq ans,
commerçante, rue du Serg-ent-Blan-
dan.qui passait en auto, a été blessé
à ta tete.
L'un. dea manifestants Qui reçut un
coup de bouteille à la, tète a été trans-
porté à l'hôpital deGr&nge-Blaneh*.
Lepetit-fils de M. Jean Giolitti
est victime d'un accident mortel
Flgnerol, octobre (dêpècche Havas).
Hier M. Glovannello Gilitti, petti-
fils de l'aacie. président du conseil dee
mlTUstrea, M. Jean Giolitti, aprèsavoir
«acaJadé le Roeca de Cavour, a fait uné
chute d'environ B0 mètres et a'est tué.
MARCHES ÉTRANGERS
3Vn/rorJe, i*r octopre, Wflft Street Il
été en baissa, réaction attribuée en partie
a des facteurs étant donné la
titres ont été -V.Ti.vti g,
I/ouvertura e été î&urde, la conftaflee
4tant réduite, Durant la mâtiné* ttu large
et brutal i-ecul été nqif laa partes de
à 2 pointa ont été aaa*ï nombrçuaefl.
cours ont encore baUfcé de fractions
A 2 peints pendant L'aprea-midl. St ]e di^
coûta priJaJdendel a été gén^rEU&mg'at bien
accueiill, certaines autorités de Wall
9tf&et l'opt -critiQtiâ. IL il ne rtpond pan
cours de la jpuméo. a è\é falb]*.
Au Salonde
l'auibmobUel934
le nouveaupneu
à profil de sécurité
ef ns
coussins «matelasen
PERMÉABLE a L'AIR
Quand les chasseurs
ont soif
Quand on rentre h&r&saè d'une bonne
partie de chasse, les membreR lourds
la fforge sèche, que faut-il boire ? Ce
que nos chasseurs apprécient le plus,
toute pétillante, addltloiinée au beaoin
citre-tt. C'est le rafraichlsaement quidésaltère je mieux et qui ne chargera
pas l'estomac
La buveur de Rozana bénéficie en
outre de la riche mlnéraliaatiûa de
cette eau délicieuse (ptua d'un gramme
un rsvltalisour » da premier ordre.
Ceux qui en fùnt leur eau de table
habituelle «e eenteat bientôt plus tfïa-
pos, plua réfutants, pleïna da vigueur.
Pour réusilr dan* >•* étud**r
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Les chaussure» à semelles de
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rajeunit votre peauI nettoie- adoucit -embellit!
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A LE PETIT PARISIEN
LES LETTRES
L'AME ALLEMANDE
André CbevriUan, de l'Académie française t La Menace allemande t> (Hieret aujourd'hui) (Librairie Plan) Louis ïteynnud, professeur à la Faculté des
lettre* de Lyon e L'Ame allemande i (Flammarion) Marcel Barrière
« Guillaume II et Bon temps (Edition» du Siècle)
Les ouvrages traitant de l'Alle.agne
contemporaine se multiplient depuis quel-
ques mois; il faut s'en fcliclter. Il nest
pas de sujet plus important. plus passion-nant, plus pressant aussi pour un Fran-
çais d'aujourd'hui qui ne veut plusretomber dans dans l'erreur
de 1914, entretenues par une idéologie de
pédants. de politiciens et d'esthètes dont
la France devait être la victime. L homme
de la rue,, à présent, veut savoir, se iaEreune opinion par lui-mèmeT raisonner sur
des expériences, sur des faits. sans tenir
compte des discours d'hommes d'Etat et
des programmes des partis il ne veut
pas qu'on l'endorme quand il st sent
menacé Car il se sent menacé. Lea ren-
seignements qu'il solicite ne le contentent
point. s'ils viennent seul-ement d'un voya-
geur, d'un passant, quelle que soit son
ititelîlgçnce. quelle que soit son objectivitéil rédame des études Plus profondes plus
poussées, qui lui permettent de compren-dre ce qui sépare la race française de la
race germanique, et ce qui ne va pasentre un Allemand et lui, non seulement
depuis la guerre, mais depuis des siècles.
Quand un écrivain et un penseur de la
qualité de M. André Chevrillon donne à
son travail le titre de la Menace allemande,
*a mentionnant aussitôt après qu'il s'agitd'hier et d'av'fourdthuu il ne veut pas
qu'être ua historié il a un autre but
que celui de Doux inïérejiser il a celui de
nous avertir. Mais il ne tire pas la son-
nette d'alarme par goüt du sensationnel,
par besoin de se faire remârquer. M. Che-
vrillon est un voyagtur, un philosophe,
qui a perëgrin*" à travers bien des mondes
et des idées; il est comme on sait, le
peintre spirituel de l'Inde il a a fréquenteà Bén&rès ces Vogïs dont se r*cl&me la
morale allemande actueile. N est-ce pas le
chancelier Hitler en personne qui disait
dernièrement à un journaliste Vous
me comprendriez mieux si voua étiez plus
près de l'Asie. » André Chevrillon est
Justement près de l"Asle c'est pour cettt
raison. Sans doute, qu'il comprend sl.bten
l'Allemagne du présent et celle du passé.Il ne les sipare point et Il nous montre,
textes en mains, que le germanismed'Hitler n'est que le germanisme d'Àrndt,de SchlegeH, de Fichte au lendemain
dléna. Ainsi, à cent ans de distance, se
forment la mime métaphysique, la même
religion, la même morale. pour les besoins
de la même cause qui est ta domination
du monde. Depuis un. siècle. Ici profes-seurs de facuités, les instituteurs, les pas-teurs allemands ont obéi au méme mot
d'ordre, suivi les mémas directives, c'est-
à-dire proclamé la suprématie du génie
germanique, qui déjà. dans l'Histoire.
régénéré l'Occident, créé la civilisation
du moyen toge et reçu la mission. en nos
temps modernes, de Se mettre à la tête
de tous les peuples, de toutes les tivill-
satïorli, car il peut, seul, par ses vertus,
par sa volonté et sa jeunesse, mener à
bien la tâche pour laquelle Dieu l'a choisi.
Naturellement. dans l'aventure. la France.
sI elle ne doit pas disparaître, doit des-
cendre du rang qu'elle ne mérite plus
comme nation; car elle n'est vivante
qu'en apparence, perdue qu'elle est parson désordre, par. sa falbiewe, par sa
manie raisonnante, par son impossibilitéde communiquer avec la source éternelle
d'où surgissent en un peuple la force et
la volonté de S*affihner et de grandir,
« La France, qui se sent dépérir dans ses
nombres et- dans ses meilleurs éléments
ethniques, ne peut garder longtemps sa
place dans le
monde », 3 écrit, dans son
actuel du Reich; Et il ajoute: x II n'y a
pour nous de perspective que si nous réua-
sissoas à si bien isoler la France que cette
seconde guerre ne soit plus un combat de
l'Allemagne contre le reste du monde,
mais qu'dle apparaisse comme son effort
de défense contre une puissance qui
menace la paix des nations, M. Cht-
vrillon a raison de citer ces paroles.
Mais c'est à ce marnent que noua ne
comprenons plus. En tenant, pour un ins-
tant comme fondée sa mission providen-
tielle et civilisatrice, l'Allemagne, qui est
une grande nation par son dynamisme,
par sa forte vitale. par ses individualités
de premier plan, par sa science et sa litre-
rature, croit-clJt akitèremcnt que la
guerre la forme la plus hideuse dt la
barbarie aolt, paur elle, le seul moyen
d'y parvenir ? C'est ce que se demande
M. Louis Reynaud, professeur à la faculté
des lettres de Lyon. qui cannait bien
l'AlteunçiK»où il compte des amis. et
qui est 1 auteur d'études remarquables sur
l'influence française en Allemagne et sur
l'influence de l'Allemagne en France, Ce
spécialiste, dont l'autorité' est indiscutable,
formule nettement la que tant
d'esprits se sont posé avant Uil c L'Alle-
magne est-elle Idéaliste ou réaliste, ou
bien tour à tour, scion les tai idéaliste
et réaliste Et y a-t-il une sorte de cou-
pure. de contradiction Interne dans Son
tempérament 1 Certes. M. Reynaud ne
nie pas pas plus que nous que le
tempérament allemand comporte une large
part d'Idéalisme mais, declarç-t-il, non
sans force» cet Idéalisme purement théo-
rique est un Idéalisme incomplet. il ne
dit pas mensonger » parce qu'il ne
conforme pas ses actes à ses idées et que.
tout en se réclamant de principes élevés.
il se laisse conduire par les plus bas
appétits. « Le génie allemand, avec toute
sa poésie métaphysique et sentimentale.
est réaliste a, écrit, eu 1869, le philo-
sophe Vacherot
Ainsi, une coupure existe dans le tem-
piment allemand entre sa spéculation
abstraite et son sens de la réalité dans
l'action, ÎAllemand met de coté ses sys-
cyniquemtnt pratiqua chicaneur et procé-
ment 7 11 est, scion M. Reynaud, victime
d'une sorte de dualité fondamentale. t La
duplicité involontaire est chez lui, plus
proncticée encore que chez rAoglo-Saxofl.La France s'y est souvent trompée. L'Al-
lenmiîd s'y trompe lui-même. Il se sait
beaucoup de chaleur d'âme. et se tient
par là quitte du reste. La bonne volonté
lui suffit. Elle Je dispense de l'applica-
et dit, explique la contradiction tant de
fois notée chez un peuple: dans les rela-
dons privées, cordial, hospitalier, et, dans
les affaires pid>Iique3r cassant et brutal.
L'Allemand, sous l'apparence de L'idéa-
temps, il n'a vu dans ïa guerre que le
butln. Soryi de son université, de son
laboratoire, de son bureau, de son foyer,il est un primitif qui ne révère que la
Force que l'ordre et la discipline quien sont l'image. Voilà ce qu'oublis les
Français qui les fréquentent, qui traitent
avec eux: :Ils se font moquer et duper
par ces Wtes dures et réalistes, qui voient
faiblesse er de palinodie. C'est ce quen'ont pas compris nos hommes d'Etat pen-dant longtemps aussi, de l'aveu de
M. Reynaud, l'Allemagne politique d'au-
jourd'hui n'a pour nous que haine et
mépris. c Nous haïssons, disait déjà
Henri Heine, chez nos ennemis, ce qu'il
y a de plus profond, d'essentiel en eux
la pensée. Vous autres. Français, vom
êtes légers et superficiels dans la haine
comme dans l'amour. Nous autres, Alle-
nous haïssons à fond, durablement.
des Allemands d'aujourd'hui, ces lignessont terriblement
actialles.Elles sont éga-
de toutes les époques, et l'on s'en
rendra compte en consultant le livre: Si
intelligent, si scrupuleusement documenté
de M. Marcel Barrière Guttl&unK et
son temps. Constatation le
chancelier setueË reprend à peine sous
une autre forme les thèmes favoris de
l'ancien kaiser de la guerre fraîche et
joyeuse. Livre intéressant utile, surtout j
aprts la lecture de l'ouvrage de M. Rey'naud, parce qu'il rectifie tertaines critiques
adressées un peu vite à notre politiqueeitériwire de I9li,
Mais ce n'eat pas sur le passé qu'ondoit s'attarder ] faut regarder vers l'ave-nir et chercher des terrains d'entente avec
l'Allemagne, En existe-t-il de possibles?
L'Allemagne et la France, écrit M, Louis
Reynaud, représentent, dans le monde j
moderne, deux tendances, sur valeur
Intrinsèque desquelles on peut discuter,
mais qui sont égal strient indispensableste souci de l'humaïn. le maintien des
grandes traditions léguées par l'antiquité
et épurées par le christianisme, d'une part
(c'est la France) de l'autre (c'est l'Aile-
magne], la divination puissante et obscure
des besoins profonds de la vie, qui nej
s'arrête pas et tngendre sans cesse de
en remues. Elles ont donc intérêt à s'as-
socler an moins intellectuellement
Sans SI: laisser absorber l'une par l'autre,
mais en se rendant pleinement Justice» >
A vrai dire, entente intellectuelle
n'a jamais cessé d'exister entre la France
et et ae l'a
pas ratentie il est vrai, également, quedes écrivains allemands comme Sieburg
et Curtlus ont fait de Sincères efforts pour
nous comprendre. Deux hirondelles ne
font pas le printemps, mais elles l'an-
noncent.
Resteat les autres problèmes» extra-
littéraire* ctox-Ià. qui ne sont pas de
cel Barrière et M. Louis Reynaud, ne les
les plus importants. Et, la encore, un
maître averti comme M. Reynaud doit
être écoute. Ses fréquents séjours ea Alle-
vent être étudiés* abordés par des têtessolides et pratiques, qui ne veulent être
Allemagne mais nos hommes d'affaires,
h défaut de nos homme* d'Etat, ne peu-Vent s'imposer et réunir dans leurs néQa-
ordonnée et puissante. A cette condition,
pour nous, dit M. Louis Reynaud, n'est j
pas que l'Allemagne redevienne forte.
c'est que la France cesse de t'être. H
y avoir entente entre une France et une
entre une Allemagne forte et une France
affaiblie. De telles vérités, énoncées
par ua ami, par un familier de l'Alle-
magnE. prennent une singulière autorité. Il
est utile que les Intellectuels disent leur
mot dans un débat où sont en péri] fa
vie du corpa et celle de l'esprit. Notre
M. Reynaud. Nous y joignons ceux de
c force et et c unité qui peuvent seul* j
Jean VIGNAUD.
Les mesures prises
pour l'exécution
des grands travaux
contre le chômage,Deux de M, M arque t fâfll*-
ntetttiibt le. condition» d'«nbnuch« et
de travail et l'emploi de» matériaux.
Quelques Jours avant que 8'ouvrent
les premiers chantiers dea grande tra-
vaux contre le chômage, M. Adrien
Marquât, ministre du Travail, & rédigédeux circulaires réglementant Les condi-
tiom d'embauché et de travail des ou-
vriers et l'emploi dea mfctéri&ax pour
l'exécution de ceplan.
On le $.il, le programme qui va en»
trer en application est placé -un le
Signe de la lutte contre le chômage.
Auasl les1 es senti elle* fà
ces circulaires sont-elle.prises pour
ré-
server l'exécution des travaux par prio-
rité aux ouvrifira français et, parmi
ceujMi, aux travailleurs actuellement
sans emploi.
En aUCUtl cu, et sauf autorisation
spéciale, dans certaines catégories pro-
fesai<mnelleap la proportion dea étran-
gera ne pourra être supérieure à
Pour faciliter l'embauche dea travail-
leurs en chômage. M. Adrien Marqueta prie des àis-positianâ afln d'amener les
entrepreneurs 3 s'adresser d'abord il.
cette main-d'œuvre. Mais une collabo-
ration étroite entre les. administrations,
les les entrepreneurs, les
syndicat^ patronaux et ouvrïcre et les
offices deplacement est nécessaire
pour
que le plan ait son plein effet sur le
marché du travail.
ministre du tout d'abord
décidéque les administrations et \ea
collectivités qui feront exécuter les tra.
vaux devront .ondé-pirtement
des marchés ou des adjudications qu'el-les auront passés.
L'entrepreneur devra faire connaître
de placement du lieu d'exé-
cutton le nombre d'ouvriers dont Il
aura beaoin, avec leur répartition par
profession. les conditions de salaire et
de travail.
Quant à l'offlce de' placement, organe
pîoia, Il aura l'obligation da présenter
aux entrepreneurs les cbâmeUrB aud-
Câ^tlblea de gatisfairs à leurs offres.
Pour assurer ,,De application, rapide
et <2fflca.ee de ces Uœswca dans .chaque
départ-emsnt, des commissions da coja-
trôie ont été Ineti-tuées, préekl&ea par
l'inspecteur du travail, et comprenant
le directeur de l'office «1* placement,
Un représentant des syndicats ouvriera
et un r* présentant da& organiaû-tions
pattonal-es.
Dana la région paridienûeT en raison
do l'importance dea travaux à entre-
prendre,une commission spéciale est
prévue, présidée par un représentant
du ministre etcomprenant:
L'inspecteur divisionnaire du tr&Vfcll
Paris
úeuxinspecteurs départementaux
du
travail
Lesinspecteurs
dea office* deplace-
ment iatér«asé3
Trola repréeentanta ouvriers cholfite
*ur lire établiepar
des
syndicats confédérés de la Seine,dont
au moins représentant le bâtiment
et un 1a métallurgie, et trois représen-
tante dea organisations patronales chou
de de Paris,
D'autrepart,
des dispositions sont
prises pour assurer à tous les ouvriers
collaborant à l'exécution du plan dea
conditions normales de salaires et de
de travaîJ.
Pour que ke enitrej>ren*urg pui»*«iit
embauchefr ttn plus grand ncttnbre de
travailleur et, comme dans plusieurs
régions la. durée de travail est inté-
rieure à la limite, légale, M. Adrien Mar-
quât a décidé que cette durée na pourra
être dépassée dans le. ctaanti&ra d!ex&-
tutlcm des graada travaux.
D'autre part, en vue de protéger la
production française le ministre, du
Travall a décidé que les matérîaTOî em-
ployésaux travaux devront être ex-
traita ou produitsen France, en Algérie,
dans les dans les pays de pro-
tectorat ou dans les territoires sono
De le le employé par
J'entrepreneur devra être de construc-
tion française ou fraûclsé par l'acquit-
tentent des droite de douane, avant le
1" lanvier 1&34,
à tous les travaux compris dans 1e pro-
iramme arrêté par la Commission na-
tloûalé, instituée au ministère du Tra-
vail parle décret du 15 mal
Voici le programmede l'inaugura-
tion des pr-emlers chaatîers aut, ùùm~
me noua l'avons annoncé, aura lieu
demain mercredi
14 3i. 15. La commission nationale dee
grands travaux contre le ch&maK* eat can-
vaquéé au ministère du Travail, rue
près la gare pourrecevoir
le h. 45. Arrivée dit président du
Conseil, villa Lefebrre, fit i[>auguratfon du
de l'Etat pour l'élarglsaemBnl au pont-
tunnel d'Oueat- Ceinture, début dea travapi
de construction de la gar« de Vaugirard-
monta qui seront apportésInceaaarament
par tous les réseaux
15 h. io. Départ du pr^atdetitdu
Conseil.
US h 15. La camtnls3l<!fl nfttlotnl* e
rend, par le gare de Vativea, à da-
mart, avenue Paul-"Bert, prfca du ïladuc
15 li. 55. Inauguration du CBantiçr
ouvert ]se Chamlno ^e fer de ['Etat
en vue du quajlriiDlenœnî des voles sur la
ligne flo paria-MontjM.rna9se. à. Vereaiiltes.
16 h. 50. LU se 38 rend aux
ateliers NitJiart-Decoman, il. Ar.fe«utâU»
(près de Saint-Gratiônl.
h 45, Visite de l'usine Nlthart-ÏJe'
i;0<T*an où sont actuellemant fabriqués des
pylône* fJs^Unfe} à l'électrifltatioii de la
ligne Paria^le llana,
16 h- 55. La comml^alon nationale
rend. à Sairtt-Ouen.
17 h. Il?. Visite de l'Usine de l'AUfnûm,
tltulatro d'une commaiid-s de matériel des-
Un. aux sous-Btationa de la ligne étectrl-
:liée Parls-le Mana.
17 h, 30, Départ et retour à Parla.
Par arrêté du mlni«tr* du Travail, Il
est créé pour l'ensemble des
de de la Seine, de Se!ne-et-
Oise et de Seine-et-Marne, com-
mission de contrôle chargée d'assurer
de meen prises par le
dit ion de travail dans les ateliers et'
sur tes chantiers organisés ou fonction-
nant pour l'extcution du plan de grands
travaux contre lechômage.
La est présidée par un
représentant du. ministre.
Eile oomprend lès me-m-breg suivant*
M. Aurîbault, lnspe*tc\ïf dl Visionna ire
du travail à Paris
M, Samson, inspecteur départemen-
tal du travail à Paris
M. Tregau-et, inspecteur départemen-
tal du travail i Pari*
Le directeur de l'office départemental
de placement de la. Seine
Le directeur de Voffl-oe départemental
de placementde Selne-et-Olss
Le directeur de rerfflce dé par tem entai
de placement de
Trois représentants ouvrier» choisis
eur liste établiepar
l'Union des
syndicats confédérée dé Fa dont
un au Moins représentant le bâtiment
et un la métallurgie
Trois représentants des organisations
patronales choiaia sur une lista établie
par la chambre de commerce.
M. Pages, chef du service central de
la main-d'œuvre au ministère du Tra-
vail, est désigné pour présidercette
Lei avancer surpensions
aux fonctionnaires mis à la retraite
Le ministère de l'Educaliou natio-
nale communique
Certains journaux ont posé 1a que-9-
tion de savoir b! ]«r avances fut pen-
eion£ destinées aux foiictioniisjres mis
à la retraite, par application des
décrets lois seraient régulièrement
payées.
Le ministre de l'Education naUonaJe,
qu! avait été parttnulîèremsnt -la en
cause, a prietoutes les dispositions
néce^ealre* pour que lee intéres&és
aïe ïtt "satisfaction sans aucun retard.
Académie des SciencesDes savants français découvrent le
vaccin de fa fièvre jaune
C'est une nouvelle découverte, tout à-
l'honneur de la seteacû française, que
leprofesseur diarl*» Nicolle eut venu
annoncer» nier, à. L'Académie le terri-
ble fléauqui
sévit dans les pays
eha-uda, la fièvre jauna, est aujourd'hui
valncu.
On ne saurait exposer la genèse et
l'histoire de cette belle découverte
qu'il suffise de dire que trots savant^
MM. C. Matais, JeanLaigret
et C. Du-
sont parvenus à trouver un vac-
cin erflcaee, qu'ils l'ont expérimenté,
d'abord en Tunisie, puis en Afrlque
Occidentaa française, et qu'eus-mêmes
furent les premiera sujets qu'ils inocu-
lèrent.
Le» résultats été tellement pro-
bants (l'expérience porte aujourd'hui
sur 5.000 Individus) qye le gouverne-
décret rendant sensiblementobligatoire
cette vaccination.
Four apprécier, d'ailleurs, la valeur
de cette découverte, il suffit ds sa rap-
peler que c'est la fièvre jaune qui noue
fit perdre Saint-Domingue et qui ruina
certaines de non entreprises coloniales,
La docteur Charcot fit ensuite
]' historique de la dernière campagne
du Pourquoi-Pas 1 Elle avait deux buts
prlncLp&usE récupérer à la atatlon de
l'annéepolaire française
le matériel
scientifique laissé l'an dernier con-
duire et installer aAng-magsaallk
le
personne] et le matériel d'une miarfon
ethnographique du Muséum national
d'histoire naturelle composée de
MM. P.-E, Vi*tor, 47.«.en, Per*a et
Mater. En cours de campagne, Il devait
effectuer le plus de travaux possibles
et recueillir tous documenta et obser1-
vatlons concernant l'hydrographie,
l'histoire naturelle et laphysique du
globe, en particuiler dans la région du
Groenland oriental,
Tous ces objectifsrmt été atteint8,
malgré de très grandes difficultés et
au prix de très gros efforts et fatLguea.
Les glaces qu'ila fallu traverser et
dans lesquelles le Pourquoi-Pas T a dû
ont été cette année d'une
abondance et d'une densitéexception-
rfrilBB.
Aussi M. Charcot a-t-il pu dire, en
terminant
Noua avons la fierté de considérer
que le Pourquoi-Pas 1 a maintenu pen-
dant cette dure campagne le prestige
de notre pavillon national et la isatia*
faction d'avoir pu secourir, aider ou
renseigner des Danois, Aile-
manda, Américains. Anglais et Hollan-
dais.
Avant qug la séance fût levée, le se-
crétaire perpétued, M. Emiîe PICard, a
tenu à saluer au nom de l'Académie
netir de l'Associationde ]a presse de
l'Institut et dea sociétés savantes, qui
vient de disparaître.
Vous avez mal au ventre
C'est le -signe de coiiquea voir.même
plus souvent d'une entérite per-sistante. Si vous laissez s'établir le mal,Vous
^risquezde voir très rapidement
votreorganisme profonriéjnefit atteint
par dea troubles graves courbatures
auxarticulations, fatigue générale. teint
terreux, amaigrissement considérable,
selles liquldes et fréquentes parseméesde fausses membranee et quelquefois
sanguinolentes. Votra appétit disparaî-
tra, vous présenterez un grand abatte-
ment le jour, une vive agitation la puit
et vous souffrirez d'accidents fébriles.
médicament aux plantes,
constitue un remède de premier ordre.
Il supprime lea phénomène douloureux,
fait cesser* tes envies fréquentes et réta-
bUt la cadence et la consistance nor-
males des Vous pourrez enfin
vous alimenter et eu peu de
temps du Poids et des forces.
En vente toutes pharmacies, au prixde T tr. SU, Qtos. Lab. de l'IntestsM,
2, av. de la Porte de Montreull, Paris.
1oroctobre,
rentréedécelasses.
quetmpaanquabiementlejourdelarentrée.Lapèlerineétaitdetradition;etlecartablelagonflaitpendantque,souslesaverses'lestroupe£despetitsetdesgrandsgagnaientécoJeaetlycées.Or,depuisque,selonTexpres-sionpopulaire.1iln'yaplusdeBai-soala rentréeestilluminéed'unauthentiquesoleilestival.Ce octo-bre1934fut,6cetégard,uneparfaiteréussite.Ilestmoinsdifficiledeseleverdebonneheurequandonsaitqu'ilfaitbeautemps,etquandIlfautétre,dès8Il. la PertedePéta-blissementchargédedispenserlanourrituredel'intelligence;Iln'yapasuninstantàperdre.IlestvraiquedepuisplusieursjoursûéjLonpensaitàcetterentréedanstouteslesf&raillea,elleconstitueunÉvéne-mentImpnrtant.Ilya,pourlepèredefamille,lesformalitésd'inscription,parfoislesvisitesauproviseurouaudirecteurd'école.Ilyadesdécisionsa prendre.I/tnfantestfaibleencal-cul.Insuffisantenfrançais.Devra-t-iljredoublersaclasse?Unepetitefille,hier,pleurnichaitaulongdutrottoirendisantqu'elle,liaitcredoubleretqu'elleperdraitsescamarades.Chagrind'unjour.Aufond,quide*nousn'aétéunpeuémuensongeantàlanouvelleclasse,aunouveauprofesseur?Lespetits conformémentà la'traditionportaienthierdescarta-talea,quetousdésirentencuir,maisdontonfaitd'excellentesimitations.Cescartablessontpleinsàcraquertousleslivresyfigurent.souspré-textequecl'emploidutempsestencoreinconnuetqu'onnesaitquelsujetseratravaillé.Quantauxgrands,ceuxqui,dèsdouzeansetdemi,répudientletabliernoiret lecolblanc,ilsconsidèrentcommeundevoirsacréd'arriverlepremierjourlesdauxmainsdansleurspoches.Apeineconsentent-ilsàapporterlepetittapissurlequelilsvonts'asseoiretque,depuisuneéternité.onappelled'unnombrefetfrappantquetouslesécoliersconnaissentbien.Ecoleapriinairefloulycées,lespor-tessontbruyantesetlesrires,en
généraljoyeux.Auxécolesco-mnttl-nalea,lesgossesparlentdeleursva-vancesheureuses.
Oùt'asété?MoidanslaCreuse.Moi&Belle-He.Lesjeuneslycéensontconnudes
plage.etdespromenadesenauto.mobileslesjeuneslycéennessefontmilleconfidencesnourriesdesourireetderires.Quantauxgrands,auxgrandsauthentiques,quivontpréparerPolytechnique,Normalesupérieure,Saint-Cyr,Ilssontsérieu*etsaventquel'annéeseradure.Vingtpoètesetcinquanteprosa-teursontchantél'amertumedesdé-
partsetlajoiedesretours.-Onaditetrépété«Partir,c'estmourirunpeu,Cequilaisseraitentendrequerentrerc'estvivrebeaucoup.Vrai.ment,quandHs'agitdesvacancesetdelarentrée,ceneseraitpaauneerreurd'inverserl'ordredecesfac-teurs-èa.Quantauxlycéesils fnnc-tionnerontàeffectifscompletsdanstouteslesclasses.Ceteffectif,cepen-dant.neseraatteintquedansquelquesjouraIlfautattendrelerésultatdesexamensrécentsd'admissionpourlaclassedesixièmeavantdeconnaîtrelenombreexactdeaélèvesquechaqueétablissementaurapurecevoir.D'autre
part,despatentafontencoreprofiterleursenfantsdesderniersbeauxjoursoubienattendentqueceux-cisoientcomplètementrétablisd'unrhumetar-ditoud'uneindispositionpassagère.Unecertitudedemeure,c'estqueleslycéesdefillessemblentd'oresetdéjàbieninsuffisants,etl'onnepeuts'enétonnersil'onsongequ'an'yaentoutetpourtoutquehuitcollègesetlycéesdefiUeaàParisetenbanlieue.NousnevoulonspourpreuvedecetteInsuf-fisancequelesuccèsquiaaccueillilaconstructiondunouveaulycéeCacitHe-SéedansleXV»arrondissement.Cetétablissement,pourlequelunpremiercontingentdequatrecentsélèvesavaitétéprévu,enareçuhierplusdehuitcents.Souhaitonsquelesconstructionsprojetée%soientréalisée,rapidement.Leslibraires,c'estcertain,n'ontpaschôméhieret,dèslades classes,leursétalagesétaientprisd'assaut.Signalonsàcesujetledéveloppement,depuisquelquesannées,d'uncommerceQu'ignoraientlesannéesdeprospéritéc'estceluidelaventedelivressco-lairesd'occasion.Lesparentsd'élèvestrouventégalementleurbénéficedansl'échangedelivresscolairesdel'annéepassée.Ceséchangess'effectuentdansleslycéesmêmesoùdevéritablesmar..chéss'improvisententreenfantsdans^apréaux.LeboulevardSaint-Michelquiavaitretrouvédepuisquelquesjoursl'ant-mationd'unejeunesseturbulenteenlieuetPlacedesétrangersquel'étéamènehabituellementàParis,avaitreprissoncalmehiermatinpendant1esheuresdeIl redeviendrabruyantdanslasoiréeetsurtoutdansunmoislorsquelesétudiants«pren-drontteurscoursauxfacultés..
M. Fernand Bautssor
assiste à une réunion publique
Cassis l*r octobre fdrp- Hawis.)
M. Fernand BouIému, ppéÉltient d€
Ila
Chambre dea dïputév. député de la
fa.tr* de publique, a voulu ce-
| pendaht SI; Tendrfi réunion pu-
et et c«iLra43cLoî.i>e que donnait à
Cassis un candidat Au. Conseil général
i et qui *valt powr but de traiter la queç-
Uofl. de l'usiné à ciment qui souleva
tant
de polémiques
et tant de passlonF.
documentsà l'appui > à faire justice âe
toutes les accusations dont il été
l'objet, ainsi que le conseiller généralsortant
Il a. été chaleureusement: applaudL
EventrationLes opérations chirurgicales de
l'abdomen produisent touj&urs un
affaibUa&ement dangereux de la paroi
1 qui est la cause de troubles graves
aussi bien chez raoanm-e que ch<e la
femme.
Pour aider la paroi musculaire
défaillante à contenir les organes qui
tendent k dépendre, ou pour les re-
monter à la pla.ce normale voulue par
la nature pour se bien porter, il n'y
a qu'un moyen la prothèae abdomi-
nale médicale.
Cette méthode nouvelle corrige sans
opération ni médicament toute3 les
déformat iota externes et internas de
l'abdomen quelle que soit leur gravité.
Seule, «lie permet de recouvrer la
santé dang les cas suivants estomac
ou reins. descendus, constipation et
hémorroïdes, chute de l'utérus, con-
gestion de la prostate, suite de cou-
chez graves, opération césarienne, etc.
Tous renseignements sur ta pratafaeabdominale aont envoyés gratuitement aur
demande au servîr« D. M. P., 118, Champ.:¡'
Névralgies dentairesVouséviterezleseffroyablesnévral-
gies aïvoue çndorniftzvosdent. gâtées avec le Detitûbrol. Anes-
thêalqua putasant et aans dangu, Den-
tobrol ne brûle pas les gencives, ne
lèse ni l'émail, ni l'ivoire. Spècifiqtiede toutes les douleurs d'ortgine den-
taire, vous devez l'avoir toujours bous
la main. Toutes pharmacies, 7 fr. 50
le flacon ou franco contre mandat aux
Laboratoires du Dentobrol, 58, rue de
la Jtmquière, PariaUÏ").
Laméthoded'unmédecindeParisoffertegratuitement
auxlecteursatteintsde hernieLe docteur Uvet-Garigue, de la Fa-
culté de médecine de Paris, ayant réuB-
si à combattre cette infirmité sans obli-
ger le hernieux k se faire opérer ou h
supporter la gfne habituelle dea handa-
ges, pour que tous les lecteurs atteints
de hernie puissent bénéficier de ces
avantagee, l'exposé (le nette importante
et franco par la poste, discrètement em-
paqueté, aux personnes qui enverront
cette semaine leur nom et leur adresse
à ï'Iftatîtut orthopédique de Paris (di-
vision 10), rue Eugène-Carrtère, 7 &tft,à Paris. Il ny a rien à payer. Dans:
votre intérêt. ne laissez donc pas échap-
per cette offre, car il agit de votre
santé et de votre bien-être.
Plus de forceet
d'énergieaux hommes
amaigriset maladifsDenosjour?,c'e-stl'hommevicou-
bleu muEclé. d'aspect robuste et
Sportif, qui s'impose partout c'est lui
qui reprëBpnte l'idéal de chacun.
L'homme cjui n'a pas assez d* fort**
et d'énergie doit prendre le poids quilui manqua, car la science noua dit quec"est le seul moyen de devenir un hom-
me robuste et énergique.
Si voua avez besoin d'augmenter de
poids Pour Vau Êehtir fort et actif,
iomm^ncez aujourd'hui même à prendreLes Pastilles JESSEL hase d'Huile de
Fole de Morué, riche de tous les é)&-
menta bienfaisants de l'Huile do Foie
de Morue la plus pure, sous une- torme
trèa agréable au goût et ce qui es
particulier Binent la.43 à
prendre en toutes Baisons. Recouvertes
d'une couche de sucre, lea Pastilles
IES9EL ne produisant aucune nausée
et jamais ae troublent l'estomac. T-aiea
sont Incomparables pour les hommes,femmes et enfants affaiblis, anémiques
et maladifs. Un enfant de d ans a repris
7 kga en 2 mole. Demandez un échu.
tillon n gratuit au Laboratoire JESSEL,
il, boulevard Haussa tin, paris.
Onpeut Guérirla
constipation
sans fatigue
ni arrêt
du travail
Aujourd'hui jemere-
pose, carie viens deme
purger" entend-on dire
plupart des purges fa-
tiguent, dorment la bouche sèche et obli-
gent au repos. On ne peut vraiment traiter
la constipation et la guérir, si tenace soit-
elle, qu'avec un laxatif capable d'exoné-
rer l'intestin aatis apporier
le ni le ru oindre
trouble à aucun organe, Ce UxstiÊ idéal,
qui permet sans
îatigueniraalaises,3ai(3 déransexaeat dans
les habitudes, ce sont les bous vieux
Grains Clérambourg au quinquina. Ne
contenant pas de sels chimiques on de
une aftréabïe sensation de bien-être paroe
qu'ilslibèrent l'intestm en tonifiant tout
1 organisme et régénérant le sang. Il est
donc facile de se débarrasser de la cons*
tipûtîon. fléau qui engendre tant de ma-
ladies, avec les Grains Clérambourg au
quinquina* Méfiez-vous vous pouvez
être constipé en allant tous les jours à la
selle. si c'est insuffisamment. Attention 1
Toutes pharmacies. la boîte de grains:
à Ciérambourg, 10. rue iSoint-Aaioine,
Paris (4»), loua renseifnemeais gratuils.
Chang«m«At d'a.d ("•« dt ilqè- ibouuét
Noua provenons nua abonnit Qite tout»
demande (la changement d'adresse (toit itre
acsum-pcgnèm de la dernier* ttûndn du four'
nal et de 1 franc sm*f frais de ramv^ttion
da nouvelles bandes.
certain sur tout £ appareil digestttet surtout sut i «Micmac.
Donc. une bonne précaution avant que des malades ne le déclarent. a
narurellement lorsqu'on testent la moindre douleur de l'estomac, est deprendre,
aprèsles
repas, unepetite dose de poudre ou deux ou trois comprimé» da
Magnésie BisntqTée. Cela iera dupréveetif «ftain et fera cesser instaou*
n^tneut idiu mâJaisea dus i une mauvaisedigestion.
En ûente toutes pharmacies la Fil,
MAGNÉSIE Grandformal économique 14 fa. 65.
BIS MURÉEaa. Fealllttl.il nu Fatll rarljtei. 2-10-3<
•lAMFS CORBETT
JEAN MARÉCHAL
Au fond de fabîm*
Deux mois plus tard, un jeune
homme pénétreJteh chancelant dans
lea bureaux de rédaction du Courrier
du Soir et demandait à parlerau se-
crétadr* de rédaction.
Son msptct n'était guère engageant
et Pion particulièrement con-
fiance mon vleaga étts ad lé criait la
faim et une lueur inquiétante s'allu-
malt dans ses yeux,Ses vêt-ements
étaient élimés. sou pardeeeua grosstère-
ment rapiécé. Line Seule cbOae raehe'
tait sa pauvreté ses mains et safleure
étalent etce détall empêcha
lhui-^ler de la renvoyer immédiate-
ment.
M. Charlea Roussel ne reçolt que
sur rendez-vous, expllqua-t-U avec un
Copyright lw Jatn«l 'CorWt ifôi. ïruduc-
titm et reproduction iht^tdKôa eu tous P^-fS-
Certain embarras. Vous attend-il ? Si
oui, voulflE-voaa donner votre nom
Lt'étrvig^r le fixa d'unregard
haiîu-
cinaat*
Non ja n'ai pas de rendè&vout,
marmottâlt-lL Et je ne peux paa voua
donner mon nom, mal? dites à M. Houe-
sel que c'ezt une question de vie ou de
mort Il comprendra.
Legargon
secoua la téta et, lzréealu.
lit mine de c'éloigner.
– C'est impo&stble, gropia-t-U. Je
ne m'en charge pas. Il est 4 heures et
c est la-le plus chargé
de la
pas, En tout cu, il voudra mon-
naître votre nom ainsi que la raison
de votre visite.
L'étranger s'accrocha à la table ses
14vrÊ3 trMobt aient. Un désespoir sans
nom Be lisait dans se» yeux.
-»- Je voua en prie, supplla-t-il d'une
voix enrouée.C'est mon dernier espoir.Unjour, peut-Btre, voua saurez oe quec'est que de marquer de tout, de tou-cher la fond de l'abime, et voua serezheureux d'un» main tendue. Je suis aubout de mon rouleau je ne peux pluetenir sa-$ mendier ou Volfcr j'aim*-!aux mourir. Dites à Roussel que
c'est unaquestion de vie ou de mort.
Jfl vou. jure qu'il me recevra.
La carçon fut im^reeslûnné par lac*
tait encore. Dea gene de toute sorte
venaient au Courrier, et il n'aimait pas
prendre sur lui de renvoyer quelqu'un.
Peut-être, après tout, ce eaa était-Il
exceptionnel.
Eat-c-epour
unemploi ?
demanda-
SI nui. Il est inutile que vous atten-
diez, car Il n'y a pas de vacance. Non,
dans aucundépartement.
Si voua fis
mecroyez pas, regardez la pancarte.
une «pression de découragement
pïitaétltiUË s'inscrivit eux 1..visa¡;. de
l'étranger. Il semblait respirer avec,
peine.
Non, le ne demanda pas Un em-
ploi, dit-il* de la même voix qui s'en-
rouait jeveux simplement
voir le secrétaire de rédaction avant
que la mJea en page no Doit achevée.
SI vous lui dites que c'est une question
de vie ou de mort, Mon Dieu, ne
pouvea-vûua transmettre ce message
L'huJasier s'éloigna un peu et, décro-
chant untéléphone automatique, parla
à voix basse. Quelques minutes a'écûu-
lèreilt et un jeune rédacteur entra en
coup de vent, flxa un instant la sil-
bouette de l'homme affamé écroulé mur
une chaise, pula U pivota sur «es talons
et d'aparut-
Lorfjqiî'il pénétradana ]e l3ure*u de
mlae. ètalt si absorbé dans son travail
qu'il n'entenâit pas la porte s'ouvrir et
ne soupçonna 1a présence à ses côtés de
son que lorsquesa voix
&'él«v& soudain prèe de lui.
Désolé de voua déranger, Roussel,
mais il y a un type e-rtraordinaire qui
'limande à .vous voir immédiatement
il dit que C'est une devie ou
de mort.
Ilne continuer. Roues* 1 avait
cloué 1'intrus.
Vraiment ? rugit-il. Eh bi*n Ro-
ger. c'eit aussi une question de vie ou
de mortpour
moique
de terminer ceci
àtemps pour
laprochaine
édition. Si
votre type veut me voir et S'il en est
à l'article de la mort, tAchez de le gar
der en vit pendant trois heures encore
L'Irrésolution se lisait but le visage
deRoger.
Je vous assureque
ce n'est pas
duchiqué, fnslsta-t-11 obstiné. C'est un
cas intéressant, Houasel, je voua le
jure. Ce n'est pas un type Ordinaire
et Il a certainement quelque chose
dans le ventre, ce qui est une façon de
parler car le pauvre bougresemble
affamé. Mais si noua le renvoyons,
nous aurons peut-Stre une mort sur la.
conscience et peut-étre aussi
noue à côté d'un papier sensationnel.
Je n'aime pas voua déranger dans votre
travail et je en. que voua avez envie
de me f. cher à laporte,
mats fran-
chement, ce garçon n'a pas trois heu-
res à vivre.
Rouaael Jeta rageusementma
pipesur
son bureau et se dressa d'un bond net-
veux
A Ce point ? demanda-t-H et Il y
avait une émotion involontaire dans sa
voix, Alors pourquoi ne -l'avoir pas dit
DIeu, Roger, :sI vous mJavcx bourré le
crâne, qu'est-ce que vous prendrez
En achevant ces mots, Roussel se
précipita tet un bolide et descendit gens
toucher lesmarches..Lorsqu'il se trouva
d'un coup d'œiL Oui, Hûger avait rai-
son il y avait en ce garçon un tadéo-
le élément dramatique et l'exprès-
elon tendue de son visage criant la
faim, conjurait un, vision infernale de
taB-fonds.
Vous m'avez demandé ? grogna*
t-Ih C'est mol, Roussel, secrétaire de la
rédaction. Que puis-js pour vous ?
L'étranger releva 1» essaya de
aç mettre debout et, chancelant, rat-
trappa au braa de Roussel Se geste
eupréme de l'homme qui se noie.
Accordez-moi la grâce d'une pre-
mièrepage, eupplia-t-il. Je puis
voua-
donner- un papi er sensationnel un pa-
piar comme voua n'en avez jamais pu-
blié. J^al In le dernier article que vous
avez fait paraîtra sur tes sans-travail.
Mais celui qui écrit cala ne sûup-
çanne pas la vérité, IL ne sait pu t*
sez-moi voua le dire.J'imagine que
l'enfer estparadisiaque
en comparaison
de ce que j'ai endure. Permettez-moi de
pas, monsieur. Js voua le répète ?
L« secrétaire de rédaction, l'écoutfiit an
silence. Bien qu'il eût l'habitude dea
quémandeurs et des méconnus,
ce gai^oo retenait l'attention par une
aorte d'ardeur désespérée oa ne ràsls-
vreux, II avait vraiment l'air de sortir
d'un enfer dantesque. Rousael hocha la
tête.
Je vous crofa, dit-IL Donnez-moi
votre copiet je vous meta en première
page. Mais dltes donc, l'ami, je ne sais
votra nom, voua ferlez bien de voua
mettrequelque
chose sous la, dent
avant de commencer. Votu
après.
Et il glissa tin billet dana la main
de l'étranger. Ce dernier le fixa, d'un
regard qui brûlait, puis 11 se mit i. rire
d'un rire cassé.
que je reviendrai, maintenaat ? deman-
da- t-1!.
Je suis prêt à courir ce riagiK
répliqua Rousse! avec bonne humeur.
Allez vite manger quelque chta-e. Je
voua attends et vous garda votre place.
Dépêchez-vous
1 Sans répondre, l'étranger sortit en
titubant.
hâlia Rofi-r.
Que devknt-Il ? fr'e-nqult-ll k voix
bejwe,
la pièce adjacente, qui n'était séparée
de lautre que par une porte viïréeh un
homme &aoie qui écrivait fébrilement et
QûLrOle. On Bsatait que rien ne pouvait
l'arracher à son travail, qu'il ne voyait
que le papier devant lui et pas un tes-
tant sa. plume ne céaat de courir.
Voilàdéjà plus de vingt
minutes
qu'il écrit comme cela, constata Kog-er
achnîratif. J'ai jeté un coup d'oeil par
dessus Bon épauie et la ce qu'il écrit.
Il a positivement J'air d'un, iiitnûiû
possédé. Venez voir.
Roussel s'approcha doucement et,
raniaasant un des le lf krt rapi-
dement, le reposa, puis. entraînant son
compagnon, s'éloigna sana bruit.
Ne le dérangez paa, re.cwnma.nda-
t-tl laleaçz-le écrire jusqu'à ce qu'il
tombe j'ai l' impression que oela ne
tardera pas. Mais ce ffarçoà. n'est pas
un débutant: son papier est de pre-
mier ordre. Quel pétard cela va faire
Le public n'aime pas beaucoup qu'on
lui montra 1a. «v'érit* toute nua
Roger eut un sourire ambigu,
quelqu'un,ce
type-Ut,
afflrma-t-il ? Mais qui ?
Sun. nom n'a pas d'importance, dit
HouoseJ. Je ne sais qu'une chose c'est
qu'il est en train d'écrire son nom
parmi les «ollaborauura de notre
journal, Sua-velllez-te. J'ail'Impression
qu'il ne tient debout qu& par.uo mira-
mâle Je crois qu'il serait dange-
reux de le déranger finir à
toivtprlï
Pendant une demi-heure encore.
rétrang-tr écrivit avec une sorte de
rage. Au bout de ce tfemps, n .'arrêta.
demeura immobile et, soudain, s'effon-
dra, d'uncoup, s'allongtant «ur le *af
W paralysait mort
ï?ortez-]e à Vknftrmerie, cria Rats
eel et faites eiheroher le meiffleur méde-
cln de Parts. Je me charge dfrs frai*,
Et ce fut ainM que Jean Orbleï fit
sa rentrée data la prttfK™
Une heure plus tar>d, Kaus* rec«-
vait la visite de Stephen Barbier, réOl»
teur le pliw coté da Paris. C'était un
vieil ami.
Quel plaisir, mon cherSteph*n
s'écria. eu lui broyant la main.
Asseyez-vous, prenez une cigarette et
dites-mai quied Don vent vous amène,
sourit de de son
ami et songoa qu'ii avait dû bien choi-
sir l'heure de sa visite car Roussel,
interrompu dans on travail. montrait
parfois rajnabljité d'ua bouledogue i
MaJa l'édition du soir venait de eortir
et le œcréiaire de rédaction jouissait
d'unmoment
do'^pit.Le rédacteur en
cher étant malade, Housse! devait tra-
vailler pour deux, comme en
secret il espérait remplacer eau. chef
défaillant,il donnait ce
coup de collier
de grandco»ur. U était, du reste, un
dee plus brillants jcunmUAea de Paris
et il métitalt gon EliûCêE.
Mon bon Roussi s'écria B*rtj|trt
Quand je pense au nombre d'année*
que noue noua cela )le
noua rajeunit pu
Evidemment. Et le nombre â« fois
que tous avons fait la fête ensemble
s'amusait p2ue autrefois paut-^trt
pane que non* étions plue jewnw et
que Jes lfrnderaafnfi étaient mina péoi-
Wes. Mais pourquoi me parleï-vo-ii8 de
cela ?
Pourquoi alme-t-oo évmjnw 4.
Bouvïnira avec un vieil ami'
Hausse) écrasa joyeusement r dga-
rett«.
Vous avei rataon Chtr
Stephen En souvenir du bon tempw,
je voua prête vûion tiers une < thtïO* •
et «ans intérêt Maïs enoort t
Voilà.
Barbier tfvaH bftj»é la velx»
LE PETIT PARISIEN 5 =
OBftVKXS TtLtfilurmtlY.I riTfiLÉPHONIQUFS SPECIAUX
am r*flf rawtmtrm rt a. Ttwmmm I
Un nouvel appel
de M. Herriot
à l'union
Ijj-nn, 1" octobre fdép. PeUt Parisien.)
A la An du biaquet qui clôtura le
congre* des débitante de
hdtellerç et restaurateurs du fthétie et
du Sud-Est, M. Edouard HeiTîot a. pro
un discours qu'il termina ainsi
L'examen approfondi de la situa-
tion Actuelle nous enseigne que noua ne
que nous vivions une période où. le
malheur dea un* istsait le bonheur des
Autres et qui a été marquée par 100
milliards d'inflation Industrie qui ont
anaen-é une inflation des crédits et l'in-
de la main-d'œuvre. Rien fluece que noue voyons dans cette ville est
particulièrement significatif nous y
avons 5.300 chômeurs et nous y comp-
tons 35.000 étrangers.
Je âla qu'il faut noua décider à noua
mettre en France &u régime de la
rstlon de grands travaux dfljia une
région voisine de celle-ci. J'ai demandé
rage de Gap quelle avalt été parml
leurs travailleurs la proportion de fa
main- d'œuvre française. Ils m'ont
répondu cinquante pour cent, Je
demanda la priorité du travail pour
dfî Vordr*. C'est notre devoir a noua
chez noua. demandent du travail. Je ne
suis pessimiste mais je voua prie de
considérer que nous pomme? dans une
pèî-iflde d'adaptation à un ranime d'éco-
nomie mnyenne assez semblable à celui
que noua avons connu avant guerre.
C'est cette situation que devons
regarder en face et qui nous montre
dans quel sens nous-clevoriH agir.
M. Herrjot termine «îi félicitant les
hôteliers français qui ont tatt rèalLser
à leur induatria des progrès conaidê-
tahleg, progrès qui sont un dea gages
d'une prospérité renaissante.
qu'elles $e donnent. Je n'ai pas de melN
leur «onseîl a. voua offrir que celui-ci
restons unis.
M. Herriot présidera
lebanquet
de clôture
du congrès radical de Nantes
Nantes, 1" octobre (dtp. Hmxia).
M* Herriot, ancien préaident du
Conaeit, a informé lea organisateurs
du congrès radical socialiste qui se
tiendrai 6. Nantes, du 24 au 28 octobre,
qu'il acceptait de présider le banquet
de clôture.
Au cours de ce banquet de deux mille
couverts, M. Herriot prononcera un
discours politique. Cette manifestation,
aura lieu au Parc des Hport3, dans
l'enceinte du Palaja de l'alimentation.
Douze cabines télé phonique et dix-
huit lignes seront installées.
MM. Daladier, Queute. W. Ber-
trend, Caïlisux, Chautemps, Sarraut,
Lsmmireux, Bertliod assisteront éga-
lement au congrès.
M. Henry Chéron à Metz
L4 garde a vUiti la. foir<-
«xpotitîon et inau^ur* une centrais
électrique
Metz, 1" octobre (dép. Petit Parisien)
M. Henry Chéron, garde des Sceaux
arrivé hier *(>ir à Metz, a passé la
nuit a la préfecture et a reçu Ce matin
lea parlementaires de la Moselle et lea
corps constitués.
M. Chéron a dit toute sa Joie de sa
retrouver dans la. ville où, au début
de décembre 1&19. il avait. assista à la
réception enthousiaste des présidents
Poîncafé et Clemenceau.
S'adi-GBsaat plus particulièrement aux
flsrlemenïairea de la Moselle, il leur il,.
la confiance pour sortir des difficultés
présentes.
M. Chéron et «ra suite, dans laquelle
on remarquait M. Paul Valot, directeur
fi-énêral des services d'Alsace et dE-
de Meta.
A 11 heures, le garde des Sceaux est
al!ê déposer une g-erbe de fleurs au
défilé des troupes de la gramison de
Metz a eu Heu ensuite prèa de l'espla-
nade, puis M. Chéron a regagné la pré-
fecture, où Jl a assisté à un. déjeuner
intime.
A 14 heures, M. Chérnn a inauguré,
au barrage d'Argancy, à 10 kilomètres
environ au nord de Mstz. la nouvelle
centrale hydro-éleetrique de l'usine
d'électricité de Metz, installée tir les
borda de la Moselle, Le gerde des
Légion d'honneur au maire, M.H.
M. Chéron est rep&rM dans la soirée
pour Parle.
M. CHÉRON EST RENTRÉ A PARIS
M. Adolphe Chéron, garde des Sceaux,
à
Paris, à la gare de l'Est, par le rapide
de 23 h. 15.
Dans le même train avaient pris
place M. de Wendel. sénateur de la
MoseUa, venant de Metz, et M. Louis
Marin. ministre de la Santé publique,
Venant de
1/ « Arc-en-Ciel »
est arrivé aux tles du Cap*Vert
qui avelt décollé hier
matin de ViUa-Cisneroa, à 6 h.
(G. il. T.), en direction de Forto-Fraïa
tCap-Vert), est arrivé à 13 h. 1&,
Il doit repartir ce ma.tlnr vers 7 heu-
re», de Forto-Fraïa pour Natal.
A Nice, une femme est blessée
d'une balle de revolver
dans des circonstances mystsrieuses
Wi«> 1" octobre (dép. Petit Parlai*}.
Un drame mystérieux, qui semble être
un drame de familla, s'est déroulé hier,
vers 21 heures, dans une propriété du
bois de Boulogne, près de la digue, des
Français- La famme d'un
du quartier. Mme Eugénie Tomatig, née
Bec cari a, vingt-cinq ans, a été atteLnte
d'un coup da revolver alors qn'elle ve-
nait de sortir de sa demeure. La balle
qui a pénétté près du sein gauche ft
occasionné une grave blessure. L'état
de la blessée n'a pas permis au com-
missaire de police de t'interroger.
tion du mari, Pascal Tomatle. Ce der-
nier a déclaré qu'il se disposait à se
promener avec sa femme; celle-ci ve-
nait de franchir le paa de la porte, et
lui-mêttïfl ^'apprêtait à la rejoindre,
quand entenditle bruit d'une déto-
dehors et vit sa femme chanceler. En
même temps, il aperçut, à peu de dès-
tance. plusieurs personnes qui fuy&îent
fit, parmi a** deux beaux-
frères avec lesquels il vit p.n mauvais
ta. police, maltrlla nient être lea auteurs
de. la tentative de meurtre.
Un article
du chancelierSchuschnigg
sur les relations
austro-allemandesVienne, lir octobre idép. Hava-t).
Dans un article intitulé c Le pro-
blême autrichien », publié dana le NfiUKs
Wiener Tagbl&ttj le ch&uCelier Schusoh-
nigg s'occupe nûtammeat de a relations
austro- aileman dea,
« avons prouvé, écrit antre
autres le chancelier, que nous eOTïimes
prêta à approfondir et à raviver nos
relations culturelles et économiques
avec les autres peuples, non pas Belle-
ment en théorie, tuais dans la
pratique,et Il nous dent particulière-
de cordiale amitié avec le Reich aile-
mand.
Nous ne noussommes jamais laissé
guider en cela par des congJdéra-
tiona de politique departi
aussi
regretterons- nous profondément que
l'Allé magne, elle, se soit laissé guider
par de telles considérations,
De même que nous n'avoae jamais
tenté de noua immïacer dans les affai-
res intérieures des autres pays, noua
pouvons et devons exiger qu'on ne
porte pas atteint à noire droit de libre
disposition.
Ce n'est que sur cette baae que noe
relations avec 1e Ketch pourront être
régularisées et que pourra être aplani
un conflit que nous n'avons pas voulu,
mais qui a étéprovogué par des
manœuvres politiques venues de l'exté-
rieur, dans le but de pousser par la
violence l'Autriche hors de la voie
qu'elle s'était tracée.
Noua avons, 1e devoir de maintenir
Pas seulement via-à-vis de nous-mêmes,
mais vis-à-vis de l'Europe tout entière.
dans l'intérêt de }a de
notre économie, dans l'intérêt d^ la
de notre vie nationale
approprl.eeau
particularisme de notre
Autriche allemande et, flnal-eme-nt dans
l'Intérêt de la pacification économique
etpolitique du bassin danubien et de
tut entlère. ï
Une manifestation agricole
à Rennes
Renne*, !« octobre <d. Petit Parisien).
Répondant à l'appel du comité de
défense paysanne d'IHe et- V!!a.lne,
S.ÛOO cultivateurs, venus da tous le*
points de TOueat, ont défilé aujourd'hui
dans les rues de Rennes, après avoir
Lices, divers orateurs. Parmi ceux-ci,
notons MMH de la Bourdonnais, prési-
dont de la chambre d'agricultured'Ille-
et-Vilaine Salvuudcm. de la Somme
Lieroy-Ladijrle, des syndicats agricoles
du Calvados; Math des ayndicatg de
la Côte^d'Or, et Dorgêres, directeur du
Progrès agricole de Tous ces
une politique agricole d'ensemble et,
nationaux 1a production.
En ce qui concerne la question du blé,
plue particulièrement l'ordre du jour,
les manifestants ont demandé une
résorption rapide des excédents par
tous lesmoyen-.
A l'issue de 1a réunion, le. assistants
ont défilé dans Il. rues et se sont diri-
gés la préfecture. Le préfet d'Iïle-
et-Vilaine a reçu la délégationvenue
été il refuse de transmet-
tre cet ordra du jour au président du
Conseîï.
D- forces d« poliOB avaient -été- ré-
quisition nés s pour la circonstance. Elles
étaient constituées par six cents gardes
républicain mobile; montés et trois
cents. gendarmesà pied.
Ver* 14 heure*, des manifestants, au
nombre d'un millier environ, ont tenté
de prendre le chemin de la préfecture,
mais ils en ont été empêchés par les
barrages de police. Quelques cris sédi-
lieux ont été poussés Parles manffM-
tauta, qui se sont ensuite dispersés.
ON ARRETE DEUX ITALIENS
FAUX -MONNAYEURS
GTenoble, ¡or oct. (dép. Petit Parisien).
Depuis quelque temps, les gendarme,.
Tiea de la région de Grenoble étalent
Sa francs en fausse monnaie étaient
mises en drciiîatîon. par un individu
quin'avait pu être Vendredi
dernier, lo chef de la brigade da Villard-
de-Uana surprenaitun Italien nommé
Finat en train d'écouler de ces pièces
fausses. Arrêté immédiatement, il
avoua que c'étaitson frère quî lea
lui
merle de Grenoble effectua dan» les
bois de Seyesins et sur lea escarpements
du Mocherattes plusieurs battues, qui
viennent d'aboutir à l'arrestation de
Joachim Finat, âgé de vln^t-cinq ans,
i ee disant étameur. Up, attiratl complet
'qu'un stock de 500 francs da pièces
fauaaes.
Lee deux frères oat avoue en avoir
mlg en circulation à Grenoble, Domène
et Villard-de-Lans, pourSÛO franc3 envi-
ron. On suppose qu'ils font partied'une
bande organisée, car résidaient
depuis peu de temps en France.
Un enfant écrasé par un autocar
Grenoble, octobre (d. Petit Parisien).
Sur la route de GréHoble à Lyon, un
bambin de deux ans traversait la route
en courant. A ce moment, arrivait un
autocar. Le chauffeur put bloquerses
freina et le gros véhicule s'arrêta s,
quelques centimètres da 3'enfant. Mats
brusque, heurta par derrière 1epremier
1e poussantsur la bebé, qui
fut tué sur le coup.
Drame mystérieux à Condc-sur-Escaut
LlUft. 1" octobre {4êp, Petit Parisien.)
L'Italien EmUe Agoetinl, trente-dieu*
ans» demeurant Condé-suf-Eacaut, eat
venu déclarer aux gendarmes qu'il avait
découvert sa femme tuée cTunft balle de
revolver dans la cuisine qui se trouve
au Tez-de-chauaeée de son habitation.
» Ma femme s'est suicidée, a-t-11 dit.
L'enquête a révélé que, dans la jour-
née da samedi, une vive discussion avait
éclaté entre les deux époux au sujet de
la paie des ouvrira, A un moment, le
mari frappa sa femme si brutalement
que celle-ci tomba sur sol. Agoatlnt
mit enautte la malheureuse à la porte.
Hier, Mme Agostini, qui s'était réfugiée
lui enjoignit de regagner le domicile
conjugal, ce qu'elle fit.
A&oatinl prétend s'être endormi vers
heures du matin et avoir constaté 9.
son réveil que sa femme, qui s'était
réfugiée dans une pièce voisine, s'était
donné 1a mort.
Mort tragique d'un électricien
Cftalona-sur-MamE, 1" oct. idêp. F. P.)
Un électricien, M. Eugène Mêrat,
vingt-trois ans, demeurant a Villê-sur-
Tourbe, procédait à un raccordement
sur 1a ligne fournissant le courant. 11
venait d'être électrocuté Il resta pen-
Idant vtngt minutes suspendu aux fils
jet, quandon put le dégager, avait
cesséde vivre. Le défunt était marié de--
Plaisirs et grandeurs
de Prague
StJirrDELAPftEMlfeEKpi.dETous les prix sont fixés au-dessous
de cent couronnes et se terminent par
le chiffre 9 pour donner à J'acheteur
l'illusionqu'il
ne dépasse pointla
dizaine.
Les chevilles de la nation tout
entière passent entre les mains de ces
diligents commis. Ne dit-on pas que
bientôt des filiales vont se créer dans
les forêta de la Russie subcarpathique
pour y chausser les derniers ours
Ces magasins de chaussures ont
leurs salles de restaurant, leurs cabi-
nets particuliers où l'on masae et
soigne les pieds du client pour un prix
modique, et, naturellement, leur r
concert radiophonique.
Ainsi dans ce peuple de cerveaux, les
piedsprennent-ils une extrême
impor-
tance.
Cela ne laisse pas de frapper le
voyageur étranger qui nepeut plus
se
défendre» dans ses visites lesplus
offi-
cielle deregarder
lespieds
de ses
hôtes et de et% Et cela de-
vient un petit jeu pour lui que de
faire des pronostics.
La femme de cegrand
industriel.
89 couronnça, tout au plus, EMou&rd
Belles. 79 couronnes.
Comme Dieu en France dit un
proverbe. Faudra-t-U 1. compléter
c Comme un Français à Prague > ?
Avec la France, les liens de l'amitié
sont si anciens que 191S n'a point
innové, mais renoué. D&a le xi» siècle,
des jeunes Tchèques viennent se nour-
rir notre grande table de philosophie
et butiner tous les trésors de France.
Le roi Charles il deBohême,
en1335,
et 1347, fait de longs séjours en
notre pays et les berna bourgeoia de
Paris lui offrent, entre autres cadeaux,
un navired'argent pesant
cent cin-
quante Uvres, et font présent à Ven-
ceslas d'un lavabo en argent doré.
Si le husslsme, cet audacieux mou-
vement de libération spirituelle. Mit
quelque tort aux Tchèques daaa l'es-
prit d'une France conformiste et dévote,
Louis XI n'«n reçoit pas moins, aveu
force honneurs, messire Léon, frère de
la reine de Bohème. c Il la présente,
écrit M. Jelinek dans ses études tché-
à la reine et aux demol-
selles et ordonne A chacune des dames
d'em.brasaer messire L,éon sur la bou-
che. »
ooo
Grandeurs de Prague. Elles s'affir-
ment à «tiaquâ coin de rue et aous des
formes architecturales ai variées et si
parfaites qu'ilsemble
quecette ville.
située au centre del'Europe,
le coeur
de la dame dont l'Espagne serait la
tête, le Jutland et l'Italie les mains,
concentre en elle toutes les ressour-
ces artistiquesde l'Occident.
La grandeur de Prague, je l'avis
trouvée le matin à Strahof dans ce
couvent des Prémontrés, dontMgr
2a-
voral, ungrand prélat, ndèle ami de
la France, nous fait si courtoisement
les honneurs, dans cette bibliothèque
unique au monde, avec ses 120.000
volumes, sea 2.000 tosniiscrits rares,
mes 1.200 incunables, ses larges fres-
ques du plafond figurant toute la pW-
iosopbie. de l'univers, de Moïse à Py-
thagore, pourfinir à l'autel du Dieu
inconnu.
Je m'étais arrêté devant cette ta.
ble à roue si ingénieuse fabriquée A
l'intention des moinescopieurs,
devant
laplus
anriéHHe Machineélectrique,
exécutée àPrague
en 1795, devant les
mappemondes astronomiques et, après
avoir traversé l'église baroque du cou-
veut, dans cette salle de musée où au-
cun étre féminin ne pénètre, devant la
Fête du Rosaire, d'Albert Durer,
000Je la retrouve, cette grandeur de
Prague,dans
la synagogue millénaire
si longtemps souterraine, pareille aux
catacombes des premiers chrétiens, et
puis modestement, patiemment sttr-
élavée, symbole de la vQlonté o^stïn^e
de ces Juifs qui pliaient, mais ne rom-
paient pas. C'est en vain que le roi
leurimpose
de continuer la construc-
tion de leur temple en style gothique
ils tournent les commandements royaux
à leur profit, s^arrangent pour que, de
cette architecture, l'image de la crobs
soit absente et consacrent les douze
fenêtres de l'humble synagogue aux
douze trtbus d'Israël qui regardent à
tous les coins de l'horizon.
Les mursportent
les traces
du sang versé lors dupogrome
de 1389.
Le tabernacle arbore fièrement ses
vingt-deux thoras aux broderies d'ar-
gent. Et l'cn montre aux visiteurs le
siège toujours vide du rabbin Lœw,
qui tabrlqua le Golem, cette fameuse
statue devenue vivante et meurtrière
de son sculpteur, ainsi que le drapeau
bleu sur lequel s'ajoute à j'étoile de
David le chapeau du roi de Suède, en
souvenir de la victoire remportée par
les Juifs des armées de Bohéme sur lea
Suédois.
Eu face du temple, voici le cimetière
tant de fois décrit, où douze mille
tombessuperposées se pressent, se
serrent, réclament leur place, comme
l'impérieux appel de ceux qui dorment
vers leroyaume de Justice.
oco
Neuf heures du soir au palais Masa-
ryk. Dans l'antique château dea rois
de Bohéme, mous le regard glacial et
bleu dea parmi lea
lourds fauteuils et la majesté, malgré
tout familiale, des poêles de faïence
autrichiens, en l'absence duprésident
de laRépublique
encore malade,
Mlle Alice Masaryk, aa fille. reçoitle
congrès International de philosophie.
Par les larges fenêtres apparaît Pra-
gue illuminée. La cathédrale Salnt-
le le pontCharles et ses statues,
la ceinture sombre de la Vltava, les
tours et sur la colline plus lointaine
ces bâtiments neufs, témoins d'une ac-
tivité sociale continue, toute la capitale
d'une républiquedont on fêtera, le mois
pi-och&ln, les seize ans, héritière d'un
royaume dont on a commémoré en
îijiO les mille ans.
Lea invités (les intellect u*la de
tous les pays aux tenues austères,
se déversent dans les salons. Quelques-
uns d'entre eux s'arrêtent dans une
où des livres, fort mal
reliés, que des mains de savants ont
dû souvent feuilleter, jettent dans la
splendeur du palais une note de gra.
vité et desimplicité.
Et dans la nuit dePrague,
cette soi-
rée qui pouvait n'être qu'unebanale
soirée officielle prend le caractère d'une
victoire, d'une revanche.
Elle nousparaît jeter, par
delà !e
grand désarroi de la crise, pardelà les
difficultés encore gravesd'une
jeuneet
forte république qui ne a'est pas en-
core socialement tout A fait réalisée,
qui n'a pas encore pu, en quinze ans
d'existence, assurer la totale unité
entre ses éléments disparates, elle- noua
parait jeter, par delà les dictatures et
les appels à la violence, l'affirmation
de la primauté de l'Esprit.
Soirsymbolique,
en vérité, quecelui
Où laphilosophie
estreçue
en souve-
raine dans le pays commandépar
un
philosophe.
Cette lumière qui entoure Prague,
dans un halod'apothéose,
n'est-cepas
le reflet de l'invisible rayonnemetitde
;,Intelligence humaine?
Pierre PARAF.
VINGT ANS APRÈ.5 (
POUR RETROUVER
LES PERSONNES PERDUES
PENDANT LAGUERRE
A plusieurs raprîses noue avons fait
connaitre la suite des recherches pour-
suivies depule de longues années par
M. Lechautre, directeur d'école hono-
raire etprésident
de l'œuvre des
pupilles de la nation à Salnt-Quûntin,
pour rapprocher de leurs familles les
enfants des régions envahies dispersés
par la tourmente de la guerre.
Voici une nouvelle liate que noua
aommunique M. Lechantre
1-Enfants
retrouvés. Aux vlngt-
cinq résultats précédemment acquis
a'ajoutent ceux-ci trois enfants ori-
ffinalrea de Saint-Quentin récemment
retrouvés Henri Olivier, de Chauny
{Oise), a retrouvé sa aœur Denise Lan.-
celin, du Nord, a été retrouvie à Lyon;
Henri Laperce, d'Arm entières (Nord),
vient d'être retrouvé par «a mère, après
Champ, d'AHety (Somme), retrouvé
sa. famille.
Recherches p our wti?ies par de.
enfanta ou pardea
parents
Ai&ee. Robert Blanchari, Jacques
Fouraival, Tîo#er Gabriel, J a c q m e s
Héry, Eugène Lambert, Pauline Lir-
dîer, Alfred Legrand, Gaston et Ger-
maine Leroy,Louis Mahcuxt Georges
Wallerand, de Sain t-Quen tic, recher-
chent leurs mari, père, mère, frère» ou
.murs. Il en est dé méme pour Mme et
Mlle Lambert et René de Va-
deuil Georges de Morsain-
Soiasons Gaston Le Gal, de la Fîa-
de Bénonf Renaud, de
Mirgrlval.
Ardennes, Mlle Kmma Girard, de
recherchera mère et
trois frères Henri, Fema;nd, Maurice,
dont elle a étéséparée pendant l'oecopa-
tion allemande,
Murne, M&rlus Guerbet, de Hetma,
et Adrien Surtuu, mobilisé en 1W4 à
ChfiJoKS, sont recherchés parleurs fa-
milles Clémence Mayot, de Reims, re-
eherche ses parents André Tiquet (?),
qui ee croitoriginaire
de Reims, mais
ne possède, point d'état civil exact, serait
heureux de connaître ses parents,:son.
oom et son Age véritables.
Lucie Mlg^iot,
de Cîi&mbley, est recherchée depuis
Vingt ans par sa mère et Sa SDsDr.
Nord. Sont recherchés par leurs
famtlletj
Hubert Boursier-, de Neuville-Saint-
Rémy Mathilde Cocu, veuve d'Adonis
André; lesparents
de Gustave Gostfaux,
d'Escautpont, mort pour la France en
191& Eva Hammer; Rose HoTSn,
dTmiy Julienne et Deni3tt Michaux.
Mme Edmond Place, née Elise Bour&lez,
de Valencfennea les trois orphelins de
Marceau Fine, de JlïUJbêUse Jeanne
Vandermeeeh, d'Armant i&rW.
Sont.à la recherche de Ifiurit familles
MmeJoly,
néfl Gabrielie Oeturck, de
V&Ieti-ciennea Louis Guiborat, de Mau-
beuga Mireille Hmiss, d'Auby' Louis-
Nayrat, de Douai; t-éon Vaiaslère
:et René "Vaoeckcq
Veckmann, d-e Lille,
gne, ÛB Pleeflis-Eelteîite,deux feoaurs.
Pas-de-Calais. On désirerait avoir
des nouvelles de
Louia Buiaine, d'Hénta Uétard
Fleury-Decoater Paul Delanchy Ju-
les Nwtdagh.de Lena Emg«nle D&-
pré, veuve de Noël Dagorn Marcel
Drelon, de Eeuvry-lêa-Béthun-eFlo-
rentin QuJnoi. de L-iévîn.
Somme-– Vaïentine femme
Beeqtlet, da Paze-aux Simone Lemaire,
de Beoquijrny Auguste Goret, de Car-
bie Marcel Harlé, de Mons-eii-Chaus-
sée: René et Isbelle Delecluse, d'Ab*
bevîlle Robert Trincart^ -d'Enneroaire,
sont reenerchég par ]cure famtUes. Ar-
thur Couzart, de Bette ne ouxt-Hivière,
rechercha sa mère.
Vosges. t^éonChampy,
de Corcle-ux,
eeraH heureux de retroirver sesparente,
dont il est séparé depuia 19I&.
France ou Belgique^ Un inconnu,
sourd-muet, errant et illettré, parais-
ment avotr beaucoup souffert de la
pu erre (blessure à 1a tête), est recueilli
depuis treize ans par des habitants de
Beyn^t (Corr&zç) qui voudraient bien
lui faire retrouvfir sa famille-
Adresser tous renseignements utiles
M. Lechantre, 28, chemin da Rou-
vroy, à 3alnt-Qu*ntia (Aisne).
Un nto|ficyel»t« voyageait sans lumière
Il était recherché pour «voir tenté de
tuer sa fiancé*
Reims, octobre tàêp.
La police rimoiaa a arrêté la nuit der-
nière un môtûûyellate voyageant ans
lumière qui a déclaré ee nommer Fran-
çois Rojrer, être âgé de vingt-deux ans
et habiter Metz, Il a avoué être recïier-
chépar
leparquet de cette ville pour
tentative da meurtre atlr M11& SImooa
Thiéry, âgéede dix-huit ans, qui, après
avoir été sa fiancée, lui avait signifié en
Intention de rompre en raison de l'hosti-
lité de sefl parents, et qu'ilavait
frappés
motocyclette aprèa avoir emprunté
300 franca il. un patent et s'était ache-
miné vers Paris, puis vers Reimspour
s'en aller à Strasbourg
Ii été été écroue,
Les démocrates populaires du Morbihan
invitent lu radicaux socialistes
à s'unir à eux
Vannes, l*r octobre (,dép. Havas)
Au cours d'une réunion t-annç par les
populaire ?, M. Ernegt Peaet,député du MorblliaJit a prononcé undiscours dans lequel Il a Invité les diri-
geants radicaux du département eut-vre les directives du président Herriott qui Il déclaré qu'entre cntia*rvateur»
il y a place pourun grand parti de gouvernement x.
or Pour les radicaux du Morbihan, ditM. Pezet, il faudra qu'ils se- libèrent du
préjugé « clérical et du joug socia--
lîstç. Qu'ils «oient chez eux ce qu'ilssont Paria; qu'iia fasseat en sommeud effort de libération.
M. Ffizet conclut
« 93 le® radicaux sont décidé. à cette
et si «lie est sincère, nous accep-tons de collaborer avec eux; nous eom-meE d'accord pour coopérer avee lesradicaux au succès du plan Doumergue;si l'on vent faire la trêve en déânla-
Hant les mots et en laissant les vieille*
dâfroquee, il. eetta condition le gouver-cement vaincra la crise,
Sa femme lui refusant de l'argent
an ÎTrftjiie la tue
Lu TÎctimfe ovd*t 64 *nt la meurtrier
en TS
Rennes, l"r octobre {dép. Hava.)
Sa femme, née Barbedette, quatre-
vingt-quatre ans, lui refusant do l'ar-
gent, Alexandre Legras, eolxante-quifiie
ans, propriétaire à Landlvy (Mayenne),a abattu la pauvre vieille d'un coupde fusil, Le meurtrier était en eomplet
état d'Ivresse quand les gendarmes l'ont
arrêté,
UN ENTRETIENavec ™
M.GALANDOUDIOUFle nouveau
député du Sénégal
En avance de plusieurs semaines sur
la rentrée parlementaire, mais en
retard de trente minutes sur l'horaire,
M. G&Iandou Diouf, le nouveau député
duSénégai,
est arrivé ce matin à
Par" avec la fougue d'un homme qui
est bien décidé à ne pas perdre son
temps en vaincspalabres.
Elu avec une majorité conaidérable+
le successeur de M. B2aise Dlagne jouit
ouSénégal d'une popularité et d'une
confiance dont sa victoire nous a mon-
tré toute l'étendue. Ceprestige qu'il
doit à sonmagnifique passé de guerre,
kaon caractère et à sa profonde
connaissance de tous lesproblèmes
africains, ne tarderapas
L lui valoir
uneplace
depremier plan dans nos
assemblées parlementaires.
C'est après unvoyago pénible et
encore fatigué d'une dure campagne
électorale que. j'arrive parml vous, noua
B-t-11 dit en descendant du irai de
Marseille, au milieu d'une affluence
d'amla européens et africains, dont les
visages formaient une symphonie blan-
che et noire du plus pittoresque effet
Je suis la heureux dc r occasion quim'est offerte de pouvoir m'adresser en-
fin att public de la métropole. J'estime,
en effet, qu'il est nécessaire de s'expli-
quer pou, bien se comprendre d'abord,
mais surtout pour travailler utilement,à une œuvre
qui doit être fertile en réa-
ILsatlong productives.
Tout député qui débute trouve une
suite à prendre et une nulle àprépa-
rer- J'ai JMn.ten.tlon, avec votre con-
cours, d'y introduire du neuf! et aban-
donn-er la politique pure, pour toutes
les déceptions qu'elle a faitéprouver
au pays et les abus qu'elle a permis.
politique, contribue- t-*ït& d'ailleurs
à asaur&r à ceux qui la pratiquent^ une
gloire quelconque
Oui, si leur action aide au dévelop-
biflc-être à toute la collectivité et sur-
tout si elle n'est pas tyrannique et ne
lèse en aucune circonstance les inté-
rêts des particuliers.
à d'un passé très proche,
me contraint à affirmer que la. politique
d'apaisement par la collaboration, dont
je .suis un partisanconvaincu,
est seule
capable de sortir de la misera le 3è-
néçgl, dont lee électeurs viennent de
me charger de la défense de leurs inté-
rêts au Fart«ment.
Cette politique d'aselmilatioa a pour
premier devoir d'utiliser largement toua
les éléments qui, par leur mérite et
par leur dêvouem«%it à la «au se fr&n-
caiee, ont le droitd'être adoile
et
concourir avec eux à la réalisation du
programme français de eotoai dation.
LeSénégal peut très rapidemsnt sor-
tir du bourbier dans lequel Il s'etfonfie
il a à ea tête un bon gouverneur qui
gouverne et dans tous ses ^proies de
bons administrateursn'ayant
Vautre
but que le développement et la produc-
tion du pays, en pratiquant une poli-
tique des routes et une misa en exptol-
tation rationnelle des Immenses ter-
rains qu'on laÎMe en frjchp faute de
moyens mécanique a d'ajrirultureet
surtout de moyens d'évacuation.
Il faut mettre en valeur ce pays, tul
assurer une vie tranquille et lui faire
le plu, rapidement possible retrouver
sa prospérité perdue. C'sat l'œuvre à
treté en m'appuyant aur le llbérali&me
de la grande nation française qui est le
1a
LeSénégal est un pays uniquement
français, profondément attaehé à la
France ea mère adoptive. Il a fait ees
preuves en malntea circonstance de-
puisdes temps immémoriaux polir ne
parler que de Falflherbe et Pinet-I^a*
prade, auxquels Il prêta le concours
précieux de sea guerrier^ pour la con-
quête de l'intérieur du S^Tniaral contre
ies dame (rais nègrfis>. fie même
qu'en 1914 où les S&rxega!aig sont venus
sur tous l&a champs de batailla mêler
leur sang à celui dea enfants de la
France peur la la liberté du monde.Et si, par il fallait encore
leur demander le même ancrée. Ha
sont encore prêta»
Mon pays est la cheville ouvrière du
patriotiam* et de la vie économique
de toute française.
Il mérite d'être mieux connu et mieux
traité qu'IE ne l'est actuellement, Kir-
tout en raison de ma proximité avec la
métropole, quien fait
presqueun fau-
bourg de la France. Mon seulement ses
habitante sont de bons et loyaux Fran-
çais et cela et dans toute l'acception
du mot, maie encore Il m'est agréable
de vnus faire remarquer, vous, les
nobles enfanta de la grande France,
que les troubles actuellement eonfltatéH
dana tous les pays d'outre-mer, malgré
la situation actuelle plus queIamea-
ne viennent pas agiter 1a surface tran-
quillede te
pays paisible, où même très
rarement des ment commis.
Que
vaîa-jedemander au Parlement
Sa mise en valeur, son exploitation b
rationnelle, un régime protectionniste
pour ses arachides, quiConstituent j
une question vitale non seulement pour
toute l'A.-O. F., mais même pour l'Inde
française, qui y ^trouve des débouchés
pour ses guindée, dont les entrée* sont
évaluées à plu» de douxe millions, et
enfin une industrialisation de tout ce
qui peut être mis en valeur.
Je vaism'emplo-yer
à faire compren-
drill la nécessite d'améliorer son chep-
tftlqui pourrait
trouver un gros FLOU-
lement sur le marché français, daman-
der les crédits nécessaires sur foao1*
d'emprunt pour nous sortir de le mo-
noculture ruineuse, tous nos terrains se
prêtant parfltitement à la culture du
ma.is, du ricin, avoine, orge, etc
Je vais d'abord chercher à assurer
l'avenir Immédiat du pays en
rant la situation de tous, ce dont la
métropole ressentira aussitôt, d'atlleure,
les bienfaisants effets par une augmen-
tatlon de ses exportations.
Biengouverné,
bien administré, bien
travaille, le Bénéjçal peut avantageuse-
ment concourir à la propte amélioration
de la situation actuelle de la Franca,
C'est pour cela que Je vieîia ami-
calement mais énergiqu'&mentsolliciter
l'appui de la métropole et demander à
la France de. traiter les Sénégalais eut
le même pied d'égiLttté que ses propres
enfants.
La foule qui fait cercle autour de
M. Galandou Diouf remarque à an bou-
tonnière l'arc-en-ciel des décorations
qu'il gagna dans les tranchées. Cette
curiosité amëne aur mes lèvres une
questionà
laquellela député du Sé-
négal répond aussitôt
Pauvres anciens combattants?
Je n'oublierai jamais lee souffrances
que j'ai vécues au front, jamais ne .or.
tira de mon cerveau le spectacle de tou-
tes les misères en*Juré*g parmes
compatriotes,sous le froid, la pluie et
la neige, dans des pays inconnus deux
et na parlant généralement pas 1o fran-
çais Boum l'avalanche d'une mitraille
dont ils n'avaient jamais pu supposer
l'importance.
J'en connais un très grand nombre
qui n'ont pu obtenir aucune satisfaction,
pas même la carte de combattant.
Je vais m'employer à faire redresser
ces erreurs, s'il en est temps encore, et
si je n'y parviens p>as, du moins dl-Je
le désir de fa-îre attribuer aux anciens
combattants tous les avanta-
ges qu'ilme sera possible d'obtenir pour
eux.
On conviendra que la. politique n*
Lut pas la préoccupation dominante de
ces déclarations. Faut-il s'en réjouir ?
Chez nous, parmi mes compatrio-
tes. J'aurais pu réflUmef tout ce que
jeviens de vous dire
parun vieux pro-
verbe ûuoloff « Toutes nos langues
habitent Le même palais, mais elles ne
tombent d'accord que lorsqu'il faut rem-
plir i'estomac.
Sur ces mots, M. Ualandou DiQUi
éclata d'un rire socure. La conscience
de ses nouvelles responsabilités n'a pas
tué cette bonne humeur à laquelle le
nouveaudéputé
duSénégal
doit la
moitié de son succès.
Jean FÀNGEÀT,
M. Jacques Risler
vient de subir
sa cinquièrne opération
-SUITEDULAFRËMIÏHEîhOE
Quoique jeune encore, M.Jacques
Risler adéjà
une «arriéraadentidque
éclatante. La bactériologie n'est que
son violon d'Ingres. Il s'est attaché
successivement l'étude des gaz rares
et desphénomènes
de luminescence
à celle de l'actlon antagoniste des
rayons infra-rouges envers les ultra-
violets;: à celle de toutes les radiations
invisibles et mystérieuses, dont la fré-
quentation lui rapporta deux graves
atteintes aux yeux par l'action des
ondes courtes et un commencement
de radiodermlte.
Durant cinq années, comme chef du
laboratoire de physiologie des sensa-
tions, à la Sorbonne, auprès de Charles
Henry, il se pencha sur un immense
champ d'études et de recherches.Et
puia on le vit ra'intércsser à cette
.science curieusequ'est
laphotograpoW
transcenda Dtale.
A présent,et depuis il se
donne tout entier k laguerre
aux mi-
crobea. 11 étudie actuellement la sensi-
bilisation optique du bacille tubereu-
leux, Il est plein d'optimisme quant à
l'issue de cette lutte aana merci contre
ces redoutables lnûoiment petits.
Son principe, c'est celul deagranda
capitainesl'offensive a outrance.
Il faut ,m* dit-31, attaquer le mi-
crobe avant qu'il ne nous attaque» et
pour cela le traquer d'une façon per-
manente en BtêriUâ&nt, hou seulement
I!ea.u ttue noua bnvons, maie encore la
milieu où nous évoluons- Les murs, les
planchers, les tapis, les linoléums, le
mobilier doivent être Imprégnésd'une
substance mlcroWcide, qui ne laisst à
l'ennemi aucune chance de vivre et de
proliférer.
C'est dans ce sens que M, Jacques
Risler préconisece
qu'ilnomme la
méthode « d'Imprégnationï et
que,
malgré lea dangers sans cesse renou-
veldsqui
leguettent,
fipoursuit
sao£
répitses savantes recherches,
Heurtée par on camion, une auto
estprojetée
dans un canal
Deux tuétt trois bleuet
Chalon-3îir-Saônef 1er octobre (P. P,).
Hier, vera 18 heures, une automobile,
dans laquelle se trouvaientcinq par-
sonnes, est entrée en collision, près du
pont de Ciry-le-Nobie, avec un camion.
Sous la vioïeneç du choc, l'automobile
a été projetée dans la canal du Centre.
Deux de.les occupaûta, M, Glllardot,
soixante ans, et ?& femme, née José.
phine Panier, cinquante-quatre ans,
demeurant aux Goujons, commune de
Saint-V aliter, ont, été noyés, Lea trois
autrespersonnes
ont pu être sauvées,
mais elles ont été légèrement blessées.
Desprix d'encouragement aux artutei
ont été décerné*
Le comité g l'Appuiaux Artistes
fondé en 1914, s'est réuni à 1a dire,-
tiongénéT&le
<1*S
Un prix doté de 4.Û0O francs été
décerné aupeintre
André Tzanck, né
le 19 mal Deux encouragements
de francs chacun ont été égale-
ment décernés à M. René-GeorgeaGau-
tier, peintre, et à M. Jean-Jutes Du-
four( pelntreet graveur.
Rappelons que « l'Appui aux
ïes & été fondé parles artistes amé-
dan. les premiers mois de la
guerre de.. pour marquerleur sol-
licitude à l'égard de leurs camarades
français.
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bre de 0 fr. 7B pour affratiehls. réponse.
CAUSERIEMEDICALESUR LA
Gare a la dilatation d'estomac La
dilatation est une maladie' très fré-
quente à partir de 40 ans, puisqu'elle
touche au moins 60 pour 100 des
personnes de cet Age La dilatation,,
souvent méconnue, et par conséquent
négligée, provient de digestions labo-
rieuses, iasuïflaantea pour tranafox-
mer rapidemeat le bol alimtutAii*.
Les aliments séjournent trop long-
temps dana l'estomac*, il y a d'abord
dyspepsie atonique, puis dilatation.
Laisafir perpétuer cet état de chose,
sans y apporter de remède, c'est aller
fatalement vers une des
MALADIESD'ESTOMACtelle que gastrite, dyspepsie chro-
nique, gastralgie. A ce moment»
atteint par une de ces maladies*
vous compromettez fatalement votre
santé, votre avenir.
vous aerez à Ia merci d'une affec-
tion quelconque qui frappera l'un de
vos organes vous deviendrez une vie-
time factle, sans résistance par fuite
de la déficience de l'appareil digestif.
Le remède le plus efficace de la âl-
latatïon est incontestablement les
POUDRES
DE COCKPar leur formule scientifique^ organo*
thérapique, les Poudres de Cock facili-
tent la ^igestioa, tonifient l 'estomac,
âé£infectent l'intestin, décongestionnent
le foie.
D, DEPiERRE.
Eu vanta dans toutes les i**rmaci*ii
1a boita d'égal, 10 franos ta. granda boîte,
ÎS frau-ca (Cachais et c«nprim*B),
Ses Corsne voulaient
pas partirditait-il,~ Avec Le RA-
DIEUX il a bien fallu
qu'ils t'enaillertl
• Le JBADixinc est «n nonv«I »nti»
lors plus«fficaoe que
tort ce atd
Et,6 f«it jnKju'iâ. AïKnnf«r, du-
rillon on ceil-de-pctdrixne lui rt-
nite plnJlde six jours.
A«cnn« brfr"
km à craindre. Efficacité garantie
8 ira 95, tonus pharcoaeiuet
l,al»ntoir« Counôjrt, Bloi»,
Mauvaii nez
mauvaise santéLe nez est la porte
d'entré* de bien
dea infections, car, dans les cavité* de
3'arriège-gwge,les microbeg pullulent.
Si un coup de frotd met un Instant les
muqueuses en état de moindre résis-
tance. llorKanteiïi9 devient aussitôt une
proie facile pour des maladi&e de tou-
tes sortes coryaa, pharyngite, laryn-
gite, bronchite, ou bleu gripp«, rou-
geole, scarlatine, diphtérie,ou &ncor«
otite, ainuaite, ma^tolde, voire même
méningite «uppurée. Il importe donc
de ne p&a laiaaer un rhume de cerveau
évoluer et retomber sur la poitrine ».
Pour effleacement, dès le
début, rten ne vaut la Nazinette, pom-
j madenaeale à base d'essences balsa*
iniques naturelles,exempta dû
tout
produIt chimique.Grâce a ses
princi-
pes antiseptique*, elle décongestionne,
Adoucit. calme et revivifie lea muqueu-
ses tuméfiées elle purifie l'air que
noua respirons, débouche le nez et pro-
tège de toute infection. ïl suffit d'en,
glisser gros comme un pois dans ena-
que narine, matin et eolr. Nazi nette,
6 fr. le grand tube, toutes pharmacies
ou, défaut, aux laboratoires "Df
Gilbert, 6, rue du Laos, Paria (XV*),
Mol seul, et c'est assez!
LE DIABLEenlève les cors en 6 jours pour toujoursTOUTES PHARMACIES I 3 FR. 95 NET LE FLACON
Toux, Rhumes, Bronchites, Grippene seront plus un danger pour
mus et vous laisseront vaquera vos
occupations si, au premier symptôme féternuement. toux légère)*
vous prenez, n'importe oÙ et quand fils s'âvaJenl tels quels). des
COMPRIMÉS DE BRONCODYLComposés de codéine, aconit titré, lerpine et triméthylxanthine,
bronches au repos et ne pertnettent qu'une toux rare et ïé^ère;ils
provoquent l'expectoratjon 3- ils tonifient l'organisme
augmentant ainsi sa résistance. IU facilitent la digestion et son-
Broncodul
LE PETIT PARISIEN 3-iu-:&
L'enquête se poursuit
sur l'accident
du maire de Ribécourt
ComplègiiR. 1" octobre idép. P. Partit^Le parquet de Complète continue
son enquête sur Tardent d'auto naobilfi
dont fut victime M. Bourg-oin, mairede Ribécourt, et dont £'auteur «et
on le sait Un de Ses
politiques, M. Landragin, mécanicien.
Le juge d'Instruction, M. Boui3ïngot,
procédera, demain à l' interrogatoire
d'Identité de l'automobiliste Inculpé de
conips et volontaires. Puis, si
*e1* est nécessaire, 11 commettra le
médecin légiste de Compïigtw pour
procéder à l'examen du maire de Ri-
b&court. Peut-être une reconstitution
contradictoire de l'accident aura-t-elle
lieu. Maiî le parquet de Compl&gna se
montre réservé car, si M Bourru se
dit vletlm* d'une tentative d'p*ea6Si-
nat, de son eâté M, I4a.ndra.gin pro-clama son Innocence et déclare qu'il
F'agtt Bimpl«m«Qt d'une fatale erreur
d'Interprétation du coda de la route.
Le drame de l'hôpital Brctoiwun
C'est sons empire de la jalousie
qae Sonmail a vitriolé sa femme
LA drame qui s'est dérouté, l'autre
soir, Binai que nous l'avoua annoncé,
dans une Mlle d'enfanta malades de
l'hôpftat Bretonnean est dû. vraisem-
blablement à la. jalouais d'un mari
délaissé.
Mme Soiiuiail, aëe Luclcnne Derrien,
hgôe de vingt-quatre ans et originairede Roche.fort. s'était mariée, ainsi que
noua l'avons dit, à un
René KouinaU, âgé de trente-deux ans.
originaire de The&ln (Nord). Le coupla
'S'installa. S. rue du Val-d'Or, à Saint-
S0uma.il ee révéla vite brutal. Maïs,
contrairement i ce qui s. été dit, il
femme, de son côté, assurait un travail
régulier dans les hôpitaux de Farîa,
comme inarmiè=re, eU depuis deux ans,
était affectée à. un service d'en-
fants il. l'hôpital
Sîh d'uaa part, le métallurgiste avait
cardiaques, d'autre part, Mme Soumail
tions extra-conjugales. Ceci devait exas-
Mme soumait, depuis
quinze jour; ne s'était pas préoccupée
d'avoir dea nouvelles fle sa petite fille,
âgée da six ans et demi et qui était
restée au domicile .conjugal en compa-
gnle de Mme Soum&iî, tante du métal-
lurgiste.On sait comment, trompant la sur-
veillance des gardien» de l'hôpital,
salle Barrlsr et comment U la vitriola.
L'état de Mme Soumail reste très grave.
tf'actde, sans heureusement attendre
et les deux bras. L'infirmière restera
vraisemblablement défigurée,
Le métallurgiste avait reçu d'affec-
conseils de sa tante, Mme $ou-
mail lorsque sa. femme le quitta. Mme
Soumail lui prêchait la patience, per-
euadée que la jeune femme rejoindrait
fait une première fois. Mais, samedi
dernier, Soumalt, qui était aHé rôder
rue Carpeaux, aperçut sa fenuae au
bras d'un jeune homme. Il tnaîtris*. sa
colère, rentra fort tard à SainWSloud,
d mit sa tante au coûtant de et ren-
contre.
C'est alors, après avair eu cette nou-
velle prsuv»- de 1 infidélité de aa fem-
me, qu'il résolut de m venger.
Un cycllste tué par une auto
Dans la traversée de î'ontaifte-ls-
Fort, en Seine-et-Marn«, un. cycliste de
quatorze ans, Jean Seyve. dont lM pa-
OareP qui ae trouvait an ySuCiacea cties
M. Ptanomme, descendait le chemin d«
routa il entra en eolliaion
Jean Saire'au. âgé de vingt-sb: ans,
eshauffaur, au service de la maison Ra-
vaJl, da Melun. Malgré les «Sort* du
chauffeur. ïa jeune Homma <ut traîné
le releva, il avait cessé de vivra.
L'engin de la rue du Coliaëe
Au labomtolr» municipal, en a fourni
hier dM précision* sur qul
éclata dimanche soi* à la Fédération
générale d'ancien* oombattanta russ*8r
2?, rue du Colis,
Un* 6'agit point d'une bombe,
mais d'une boîte a biscuits chargée de
vulgaire poudre noire et bourrée de
journaux. C'est au moyen d'un cordeau
Bickford que l'engin fut Allumé,
Poursuhrant son enquêta. M. Coutu-
rier, commissaire de police, a entendu
hier à 11 heures l'unique témoin, le
Kardiftn de nuit BasUe AsmCrtOf- II ne
put fournir aucun détail, ayant été Té-
veillé par l'explosion
La général MWler, président de l'Union
également entendu, ne put donner la
moindre précision et se contenta de dé-
poser une plante contre Inconnu.
généraux ont été àha.r%èà de rechercher
dans divers milieux russes les auteur*
de la lettre dactylographiée en cette
langue qui fut laissée sur pîac* pu
lea auteurs da l'attentai
LA VIE SPORTIVE
AVIATION
FREDA THOMSON
ACCIDENTÉE EN GRÈCE
Athènes, 1° octobre (dép. Bavas).
L'aviatrice Freda Thomaon, qui tente
le ratd Angleterre-Australie, a fait une
chute d'avion près de fileg&ra.
L'aviatrice, altiée d'un étudiant nom-
mé Toiitaidia, est sortie indemne de
l'accident. Elle s'est rendue à Athènes
graves de son appareil et poursuivre
non raid.
L'affaire «HalItncourt-EoureuH»
Deux nouveaux prévenu» tout mis
en liberté proTÎtoire
Hier après-midi, M- Lalene, avoue,représentant le groupe dea prévenusdan* l'affaire Hslleti court, versait au
gretfe du trihunal de Pou toi se une cau-
Hop de &.ÙOÛfrancs pour obtenir la tutaeen liberté provisoire de Philippe Llau-taud. né à Marseille, limonadier et che-
vîllard à Antfbes, 3. rue de la Répu-blique, et une autre somme de 3.000francs pour obtenir la mise en liberté,également provisoire, et sous caution de
Rame lia, le jockey qui driva la fauxHaUencourt sur le champ de courses
d'Enghîen.
Quelques rainatea plue tard, Liautaud
quittait la prison de Pontoise.
En ce qui concerne Raxnella, télut-ol
ayant été par le tribunal de
Grasu à une peine d'un mois d'empri-sonnement pour vol» n ne pouvait quit-ter la prison de que dansdette jours. Mais cette misa en liberté
lui fut cependant accordée en raisonde la détention qu'il avait subie dans
une maison d'arrêt c cellulaire ».
Cependant. le contrôleur du servicedes jeux dû la eûretê nationale. avaitfait que Ramella était à laveillé d'une nouvelle inculpation do
substitution de chevaur dans un hfppo-dmme de la. ràgiûn de Mai-seille^ et
M. Debruihle que Kanaellaétait convoqué par un commissaire deMarseille pour être entendu mercredimatin. à titre de témoin.
Lg driver a promis à'étre exact
au rendez-vous flxi et il est parti versune ville inconnue.
joueur de fûôtbaH International
Vlllaplane, qui n'a pas encore trouvéle. 5JX»Q mnca nécessaires à c*nett-
tuer aa caution va donc Kster 8-eu..1il.
la prison de Pantoise en attendant des
jours meilleurs.
Obsèques du peintre P-A- Laorco*
Le. obsèques du peintre Paul-Albert
Laurena, membre de l'Institut, prof-saur à rEcûle polytechnique et chat
d'atelier à l'Ecole des beaux-arts, ont
eu lieu hier à 10 heures en l'cgLlae
Notre-Dame dea Cbampa,Le deuil était conduit par Mme Paul-
Albert Laurens, veuve du défunt; eon
fila, Claude-Paul LaurenS, oFtteier de
marine; sa belle-fille et sa belle-sœur,Mme Pierre Laurens.
L'absoute fut donnée par l'abbé Hnt
fet, aumônier du catholiques des
Beaux-Arta,L'Académie des beaux-art^ étalt re-
présentée par MM. Devambea et Bu-
land; l'Ecole polytechnique par le colo·
nel Hachette et M. Kydotix, directeurdes études; la Société des artistes fran-
çais par MM. V aiment et Léon Avtnain.
Le colonel de 1a Kooque condulsait une
délégation da& Croix de leu.
La médaille militaire des ré*erru
Le Journal officiel publiera, aujour-â'htil mardi et 3 oCtobre, dea
décréta conférant la médaille militaireau titre de la réserve.,
Cette publication^ qsit comprendra.8.B00 noms, fait partie de la troisièmetrancha du tableau de 1&32.
Les «-journées maraîchères »
de Montlhéry
De mAmc qu'au çûu^a de la première
journée de cette manifestation, la cité
de Montlhéry a connu hier encore l'af-
ûuence des visiteurs. il y avait là un
pubik nombreux de spécialiste* et
même d'amateurs avidea de se reasel-
giie-r sur les perfectionnements de l'ou-
tillage horticole et Agricole mécanique
d'hommee qualifies quant à Ia lutte
contre les maladie» de. plantes, la dé-3înJ! action du sol et la préparation des
C'est aven 1e plus vit Intérét qu'aété suivie la séance d'études qui a eulieu dans la matinée d'hier. M. Marcel,professeur d'lwrtituHuT&, parlé des
maladies de la pomme de terre (frteo-
léa, jambe noire, bouleuses, phytoph-tara) et de celles de la toma*e Ici-
dosportum fulvum, péronospora ïnfes-dea Fuis
indiqué les remèdes, en particulier lestraitements à 3a bouillie bordelaiseneutre à 1
Parmi les v&rlëtàH de tomates les
plus résistantes aux maladies cryto-garni que*, on cite la Nordan et 1a Prit-
chard: malheureusement elle sont en-
core peu répandues dans le commerce.
Après une conférence causerie surla désinfection du eo) des couches etdes graine* de semences aux solution
de formol, ce fut la projectioa d'uneSérie de fllms montrant les dlveraes
phases du de préparation, dufumier artîflcrel.
Elnnn, dam raprèa^midl eut lieu la
distribution des récompense* aux lau-réats de de fruits^ légumeset fleura, et les dâmonstratlone pra-
tiques de h appareilsde motoculture se
mité de la ville.L,-E.-Marje Mquluj-ot.
BULLETIN COMMERCIAL
COTONS. La Saws, 1tT octobre.
nre, 349 décembre. 248 janvier, 247février, mars, avril. mai,2*T juin. juillet. Si? août, 247 s£p-terabre, 247.
CiH'Ea La Bonn, tretobre, A
terme, les 50 kttos octobre. 1M 7S novem-bre, décembre. 1U janvier.
?& «vfier, 75 mira, 157 25 aTliî.
aoftt, 15T septembre,POMMES A CIDHE. A Renne», on
cote de 78 85 la tonne, gare départ. Au
Mans, on cote de 4b a Sï départ Sartha,Orne, Perche, A Nantes, on cote de 80 à90 A Rouen. Oïl cota de 55 t 59T Seine-Inférieure, A. Tvetot, on cote 70 à 75.
SUCRES. Tend eoiite&ïlB. Ouver-[lire-: courant, 193 à lffl P novembre,199 P décembre, à 199 50 F 3 de no-noreftibre. 1B9 60 K 2W P S de janvier,201 à 201 50 P. Clôture courant. 200 P
novembre, 300 M P déMûibre. SOI P i de
novembre. à 50 P 3 de Janvier.50 P. Cote du dîapaoible, 19«
AVOINES. Cutit-aat. 67 et 66 Y5P r no-
vembre 57 75 P décembre. 69 P 3 de no-
vembre, P S de décembre, 6UA P 3 de Janvier, SI 2b et 61 t*3 do février» 62et P 3 de mars,
il.BLES. Ouriint, 111 V. Cote officielle
du blé disponibE», 110.rendu Paris.
38R P 3 de novembre, 3âa dé-
aémbft, 335 V de décembre. 33&a 3403 de janvier, B40 P.
LES COURSES
Hier à Saïnt-CIoyd. Le. réiultmli
PAIX DE PONT -AU DE MES
A Tetrfro *ux «nch. Ç.OQG fr.. m.
1. 3aqui (N. P«lat). Si 60à M. Ren6 Leroy P17 »
3. Garçon Raya.] (W, JotmotoHe)..P >
4, UannetoBi {F, HenrA). Non placésIndex Il (M. Allemand) Uanaïa (A. fteiu-
pariant) Vlncennea (3U* Dentun) Couieta
toira d'Or (J. Leptnte AmAthT«t« (SlfLol-
Eiérou> Nitorèga (A. Rabbel, D\s-
PRIX nilXEBAUTUFK10.000 fronça, 90Û raètr-ea
L Short Rêign (F. Hervé).>(î 49 KJ
JNL S- Vaïliiao. IB
La Saga [A. Dupult) Saïmacis 1<X Csr-
rattj La Blottie r« (O. Féft Ra-
geuaa {W. Sltbritt) Clair Matin Il (A.
tW.
fG. Delùari*> Belle Il fG. Vatard),
Distances i long,, 2 ionS-, t lonj. IHi-
PAIX DK BUC
1. GaTûanna (G.; Briaglaotl) G^1S
à MILe M SfOffe&u,. V O,>
2. Mlle P&guBretle <H. ï"«r*>P 11
3- Golwncie (G. V6tard).T P13
4. Chansonnette (J: Pertrlni). Non
placés CitïvtaQÏ <W. Jabti8ton«} Dauphin
Bot d'Or iL. Rabsoii) Maitmali (C Bouil-
Ion): Nonpsr (G. Kitzy (F.Encadrllle (H. Ivey> Ftamlne (B.
Golflin) Alfa (F. Rachat!) r Kharbin* (C
Mile*; ÀDimoîie II (A. Gueule,
da Loup (C.-H. Semblât) Mist (A. Bain-
hrldge) Gre«u Peari (R, ïHc*j-ij) j Star
Tlp (A. Diipuil) Ducal Agathe (A. Hat-
tnn) Fidnnd {F. Malchîor) A l'Arrlffé*
CG. Delaurle). msiances 1 1. |, | Ions.,
PRIX PEKTHW.OOO frwica, 3.500 mStrflï
L Grand Lama (F. R«hettl).G 123 1
A Mm6 H, L'HuiOier P *6 6ULe Magnat £L. Robson) 2g »
3. Tasixlfum (C. Bouillon) batntMli4e! (A. Chéret)- Non piacfeï Germari
(F. Hervé) Ajîitoli* (C.-H. Semblât)
ffabriitia (A. Dapu.lt). Di&Uùcce lete,
FOIS DE *ABLT-U]-kOi
1. Vaugrenler (N, ?(«!«). 8B »
à M. Jean Caatéja P 13 »
3. Olympienne (J. là 15 >
4, Donia (3*r RoohetU). -« Nwi placés
Watar Legwid *TW. Johnatone)(P. Pler£iovanni) Preciplto (W. Sibbritt)Bourbonnais (C, Herhettel Lacune {A..Ch«re<t> Th^*s {A. Pav««). Dlataue«s
PQEX DE LA &ASCOE
fnujca. 1.H» mètres
1. Corne In (A. tlaiiba) 30 B0à M. U. PII »
2. F11Î4 d'Amour (W. Sibbritt). ±* lu 603. Ange GsrSÏQn (A. ilattun) P 10 »
i Petite Favorite (C. Bautour). Non
placde Harblgny (N, Pelât) Roi des
nm (P. Pleraiovanal) 7 L'Homme Libre (R.
Ricard) Pull Over (R. Brethëa) Graind'Or (F, Hervé) Violente (St. Allemand)CJisi (G. Brfâgland) Chaudière (G Bouil-Ion Avalanche (IL Goïdïn) Bïlberry (G.
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4 60 t deuxièmequalité,
au troisième
Brebis. 810 ft fflO 1M cent fcilw. polûa
net.
Bœuf». Choix, 310 340 premier*
qualité, 270 300
fourniture^ à
GéDlBHM, Chôiï. 320 il 3» ordlnalTea.
Slû.
V*clie*, Bonn&s. 27& ordinaires,
230 a médiocre*, 130 à 220 vianda
aauclwon, 60 a 100.
TMLreaux, il. ZOO ordt-
naires, 140 à
Veau*, Brie, Beauw, Gatinala, 330 &
ÂxocAdx, Extra, 740 a 820 orauialrea,
A 700.
nontoBs. Choix, 630 È 680 ordinal™,
440 A
Brebis Bonnes, 430 i YtaiUea.
810 a.
Foies (le kilo lui. Maie», 6 .IL
gras. 4 10 a 4 40 Midi, 4 20 &. 4 W;
Ou«it, a 4 50 fonde deïrarijuats,
4 10 coches, 9 3 40.
AUX HALLES HIER
La viandemaintientses prix.Lea beurres fine valaietvt -*u. kiio de la.
a ordlilaiPea, IÛ a 14, et tes c&ufa, de
i, 6S0 le mi lit.
lommlers 4M k 600 divar»,50 ft 190 les eamemberta de «ormandw,
J dlrare, 30 le mûnt-dor,1e gournaY. 70 à 100 le n#uf-
châtel. 30 a 70 1e pont-rév&aue. 70 &
chèvre, 50 300 le cent
600 A ?0 le comté 6t divera, 600 Q
le fromage bleu. 800 3e munster. 860A 900 le port-salut, 400 a hollande.
90a à 12ô0 les cent ïtiios.
1 BULLETINFINANCIER: Cours de la Bourse du Lundi Octobre
La liquidation tnensife]l«v qui a -eu lieu
aujourd'hui, n'a guère apîtûrté
tlon à notre plaoe. De plus, elle a été
lourde pour les rani positions acheteur*
qui pouvaient eiiaLçr, En effet, les cours
de compensation ont éïé bien inférieurs A
te,x du I6 Heptembre. Le tauj: oftlde] dee
report* a valu contre 1/3 au par.
quoi et 4 contre 4 1/2 «a coulisse.
On a compta environ una trentaine de
valeurs Tëàct-rées, parmi or a
remarqué quelques déporta oblIffwHonis
Nord ancienne, 0u*9t
Electricité et Gaz du Nord, 2 Ir. P Mllppa,
10 ir, MoîitecatJai. Ur25,
Quant à ka »*ance ell^mêmB, Bile a #t*
:Peu brUlanît. Au milieu du même ma.
raain*, lea cours ont continué reculer
dans des- proportions plus ou motos
BLbifeS.
Cependant, i l'intérieur. la cohésion m!-
nfst^rieltB ad tait afHrmée la veitte. Dans
leurs rcdfieetirs, MftL G^rmaln-
Wfirtlo h Eu, Hèrrtot & Oap, 3arraqt il Car-
casaonne avaient reprii!. pour (es déwlop-
avait un la Bourse, par
part de J'arbltragg bruneUoia. parait, a
S ramiers vue. s'être cinaoUd* tUi c« peut
done, pour eïjJllqtiflr' ctttô ten-
tion a gnuidernent débitrice, ce qitl 6-
pu
déterminer quelquèn détaRemento
hàtifa
à de. niveaux peu éloignés de ceux de ven-
dredi. Le compartiment banoalre a été un
d*s plus éprouvés. Les Indus-
trielles locaJes n'ont PU été Maucouo
Suez ast demeuré à peu prfra 9tationnairer
La Royal J&utch s'est un peu émlettêe, le
R[a Tinta a jrubl un acrfva de f ai blasas, en
relïllcHi avec ia lourdeur du métal 4 Lflo-
drea. Les mfnea d'or et ie-a trusta sud-airl~
c^inq ont été Privés du soutien d« Jàh&n-
neaburg", ferma aujourd'hui. Aux emprunta
étraA£Êr&. vif du fonds ai4 «nanti*.
aotarotû&nt du ïouns1.
Un de.! principaux évén^aienta de la
séance a été un jiouve&u revit de la Une
sterling à au Heu de dernier
cours offld«l de vendredi-
Dernier* cours aux rente», 3 perpé-
tuel, 71,50 t– 0.20> B Î06.5S
10400 (– ÎOO>: Cridtt Fonclar, $.600 (– U5).
Banque de Parla. 1.201 34J. Aux
Suez, J9.O5O (4- 50) Hio Tinte,
Xhitch). 1-53S (–7):
Central Miiunjï. i.fôl <– « ïoun^. 295
CUtnro de le drazlftine leuice
Tendance raïrae mats sriuttnus.
Métropolitain, 1.125 Kounf, FOn-
21.950 Central Z.1S5 Ona.(Jlfl.n Pacific,
Rio Tinto, Royal Dutch, 1/1ÎH. 1.530.
MASCnES KTRANGKBS
La nouveau s:ll!.Mm€nt de la
livresterling lnaite la apétulation à es tenir
sur une prudente réserve d'autant plue que
pas des plus eticouragôiHtes. Lèa fiétrolee.
les caoutoîiouca et lea Riinen métalI^uM
aont dlscutéeu. Les valeurs tar-ales sont tr-
RÉslsfan^fc dea fondsanglala.
tftiïrt fermeté à I ouverture et les éciianges
aonî plutôt -,tifs g., mais en séance la ten-
dance redevient lourde, en raison de la
mauvaise lmprasainn Uisi^e par la tsJîJlease
poraffrUnltt des valûura étiangèjefl.
JVffWJ-rorb {ouverture). Marchaplutôt
lourd & l'ouKcrturo, un grand nombre de
titres 3' établissant une fraction au-deesouB
de. derniers cours précédents:
VALEURS SE NÉGOCIANT A T K K M g
T0p6tiifJ n 71
U Air UfvAû.tt
807 lits
80 10 M ta Cltrt*n ISO 60 iSfl Hnandaca il »
4lùia dO 30 TS Kl Comptoan fc dA?, 14W 1*20 HidJftB de j^trol*. £33 SW
flft#f Sfl ss P*tMCtH, ftrfk) 31 M 50 W
Obtïr.t *4WïSMfl «<» 8w 1K0 l«6 lffl
Bm#Trfa,&%tS*4B86.4 9S8 J«»a 1B0T («*t il i* «B»aqwJnm». Ipaoo.,îoiOO,. 4 18&6..l«a ïatsoMaJn 223
4B8*flfl Bela^ubOttomiM, 2Sn MnicinE*ïl«. SS74 W
Créd.F.IndodUa*W de.r UaotecMlal SU,,Hraim&bnu 16.. leHCl^rtltU-iûmUltr1S64ISS? HtOTlntO., LOS»10**-M'hait* 3Û ÏSBWITn.Ft. ColonÏ7 NorT*ai«iMAiut*sM t«l Uwa«yt«. SSS*Rente ions loso Wtrom» st* 37s+IN*,inimïn.lt, laû lït
sa,.Portai.4eTobocnca&3Wîrt* C0 PiwW ««s..BumIBOOD.. 1W50-. ord.42D 423 Pmiod. l»7 15434.
Korf 1217 iïil AlU. 89B 8SS Bftnd/oiitelB îflO IBS WOrttus ,F S37 ait Areu Wl 2SS Su ËudxiUMS S4à W0
Lïoai. iw £uiX4. 2*«0 Ï3ÏB B™tï,. l« 111.. EG laDlstzUHit. Elactr.. zigs dilS C&tru eu M5 MB aùnnwr 4S T* « U
in^tlrictM fteùift.. 3fiù SA).. Cwi*dUffl B«to. 33.. S3 «46.. SU..
Gin-EfeotrlclM. l*lft 14tR T 870 B&6 un M U
\ï,i61&33 PeBftera
San Tubli* trf* 10*50 00
S8* 2H3.. Bmfiui- 88 1» iO <»tr. îStd 1940
uim aos ara.. ut in
Osfîft FtMfiï)ii6tea. Franc oPEikitiftlae 4BQ rtft Tiacoje Etti £S1
gg« ÏW W«t Spiinn IAd! UT..
VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT
7M Si ctmu» S M2 SBaJiS i«S ï isSi A IS »i
Bons 6%MB. l»4a 6M SKT C,C. fl%|8(* 33i
le«8»S,F · ™^d'.E '̂$ 'S &î
et% W".Se? S! SÊlu^ar ïïl S
Indochine11)00 8, p^strg BéunlHMrt 5A¥
g" g" â::.»:: àtell'ï-:
îîii S
Sm,o, lac., u».. E<i»i2a^ !»< S*
«s to i: a il»; I» «s5
U«ffi tSS ëS '^SîT: i "tSf E S il Lî iFIÎumm ^ài;i'^ fSS le1-12 fort.
?et
12253M 3SSCbam.iwB.-An4i S3S 33£ )W>e.teld«France
^ll^W S K
IMSSU: 5S S ^£^S 8É S SI « S
»«wi^:T, v. T ê!À"MirB- iaS i "î? ?ÎS Ï8
i« ffij «os g/1'"m ,.ifSSfc:-A«; ai s»
ofitimi t "j.. ™
Wi™ son., m., ravouuo., a».- Mo.. »•«'»«. •» • BS
H*vr.S5&.Blectr. le ft «A M-LW09i6 û&S O loia 4 S aîA ka?S&^»: >ffi ilSS z l i$2 8:i «
ifflf:i: -i 'PI =11 » S ^S 1S
!S **»«-»»Msas «.I
Ni.'• MO.. MO HO MO
^unnjplj. SSfi b% SM Amlalar»u1-K-)74sç7463
« ÎS:; au »ïSS
UNE RETENTISSANTE DECOUVERTE
SE
C'est là que j'ai découvert
le Secret de la SantéAu cours de recherches sdeutlflguea
b Madagascar un savant français re-
marqua que tes Malgaches qui sont
La race ta plus forte de la grande Ue
faisaient un usage régulier d'une
planta inconnue en Europe. Voilà le
Coisuardj docteur en pharmacie,et
dont les études sur l'Uvaria ont été
rotiron nées par un Prix de Thèse de
Faculté. La formule uuiqueemplojàe
pour la préparation de reitraiL ap-
pelé Vin de Frileuse a été déposée aa
Laboratoire National de Contr6Ie des
Médicaments. Tout a été mis en œu-
vre pour obtenir la plus fort des for-
tïflûnts. Ainsi, le Vin de Friteuse
«st préparé avec dea zeste* frai*
d'oranges afin d'associer la puis
l'orange, En quelque sorte le Vin da
Frideuaa est un vin vivant: aussi il
ne fait pas groestr les parsonnes qui
ont tondants à t'embonpoint; au
il leur permet de mener Une vie plu»active grâce à laquelle ces person-
nes retrouvent, avec la santé des
muscle. sans graisse. Le Vin de
Fctleusa a un goût exquis Bon au
goitt, bon au sang; ü «$t le médi-
cament qui bouleverse actuellement
toute la science par ses résul-
tats immédiats et durables dans
tous lu cas de tatfgue, même très
graves. Votre pharmacien vead
6 francs la Vin de et
cure complète du» trois eemainea.
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bre 4 3S9 sont remboursées ^bacnne vu
Lea cent obligation^ dont I«* quiteft d*f-
DJftra chiflrej forment 1. notnfcf* «ont
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huit cents autres omlguiou 4ont ïw trol*
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12 h 3, le Petite Bohème, de
Hirschmann la Grande Duchesse de G&-
rolfltftit fantaisie de la Cocarda
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Idéal.t3 A 15. duuisnni JiumflrisÉlijuen K9
a^darmea 8. pi«d Bal lad* dea
par Renée 1*6 Efll-
par f 14 unt ï, < No» ^œorarte cbarlU
protestantes t, par le paâtiiir Raout Gûut.
h. 4B. Devant la port», an
un acte de DuvenwilE las Trola Huasorda.d€ Nadaud Primerose, ecène de deCatHavet et R. de FJora.
h. 0, L'aetUftlïtA «iDinutoeraplMqcu.
M. Maurice Sourdet,19 h. Une nuit à Venlgç, ouverture de
la la priTiçflsae Cxftrdaa, valse, de
lu Joyeuses Commères de Wlnd-sor. de Nicolaî a) Mazurka.
b> Interm«2B0 r Copp*1! de Dellbes.13 h. 4E> concert offert par Leroy, opti-
cien.20 h. 10. intermède avec le de
JTâEï Delllle et de Bed» C-+\ït, (couvert
30 S. ûiilfliîiue de 2» Sonate«b *e>t mlttenr pour vloioncella et
nresaLvo,b) allegro molio pula losto prwto,
4lleffrn- hV i:> rondo, fntsrprAt* parMM. Mar«. Bellanffer. VHlaln et Craque,.
ciieafre de g&nre,
Nuit étoLléo [Tolstoï, arrgt J. Ne.90); Ol*
aeam dan* ;es braachâa (Xaaga): 3tormy
weather (Arien) Humoresque. solo de
violon jou* par
l'autour (Ntftgo): ! rhap-
phée sur « Good nigtit (Dtrioaaéa). Cûli-
<»rt Offert par 1e C«lé Hftrtla,
22 h. 30, damlèrea information$.
Emi**ion do mtreredi matin
7 h, 10, réveil en fanfare «t CûttCért d*
musique enregistrée.
Joyaui b&nîour. de Johann Str&uaa tes
si de Waldt^ufel E«vs de valse, de
Anîhlhal Joyce Je vfttiï Tevolr Paria, de
le. Joies du télëphoue, d*
A la baguette, Non pas une,
de îlackeben Tout pour rien. Fa? âe
papa,
fantaisie, de FrimJ.
Au cours de TémlBSlon. 7 h. 30 et s
S ii. 20. revue de la presee par
Henry
B*na,
d'année pur IHuU* Lehlear.
De 8 h- 6 h h. 20. cone*rt pu- la* Eta-
btl«Htneai» TKe-Landl.
STATIONS DU RESEAU H'STAT (Mut
Radio-Pwls). 2Q h, 30, depula l'Odéon:
Wilb*lm JJayer rerster, traductlott de
MM. Maurice fiémon et Eatier.
RADIO-PARIS (1.650 ml). 8 tu «
7 h. 4, culture, physique.
7 b. et fi h.. disques.
12 IL. la Fiamùndô (Paul Letombfr) Ze
r«tT-*Mtot (Ad. Adam) PvHcato
(Uich&Çlla) Suite pi
r I«» Rosières (F. Herald) Copvé*
Ha (Léo PeHbes) PhryM iSalnt-Sa«na)
1#* Vi&Ulë» 4e ohem «aiu (Ch.
Jeanne d'Arc (G. VerdO militaire
(Schubert).
IS h. 31. prévisions météorologiques
communiqué agricole ] causerie.
JS h. causerie.
19 h.. cftuneiie,
19 h. la vis pratique.
20 h., opéra SnegvuratcJtka {Rlmefcy-
Vara 21 IL IS, lniorirtatLons chwaiflue
sportive, par A^dr*
IL :i», danses.
TOUR EIFFEL a-3?3 ra.), 13 h. à
18 h. 30, chroniques âiv«ra«.
IS h. 45h « Le quart d'heure de la Société
universelle dit thdatre
'19 h., jauiJLB.1 parlé.
20 h. 30, voir du r^seati d'Etat
FAUTIF. T. T. H31 bl 7). 8 It, ifttor^
12 h., da
Limoges (conoertj.
14 h., mél^dtw et riolou te TUteui
(Scbubort) Chagrin d'atuow fKrelalw)
Clair de lunç fPiuré) Joie d'amour
l*r> Quand won 0«l ptong* dam tei yeux
Banaia pour vinfon, prtmier
mouvement {FrantKK
Daml-heurs dTOfl*nbafli la Grand**
Dwhttte fit Gfralstein i la Péri??iote ta
fl««« H61ÉHB les Contes
16 Yu, relais de la station cc-IobJh.1^
18 h., 1a domi -heure dramatique.
18 h. 30, rmdiû-JDurnil.
19 Il. 45, causerie da vulgarisation sdeiï-
20 h-, musiqus hon*r<rfa4 Rataidir fir>n-
Po( pourri hongrois (L/twachakofT) la
Marche
hongroise (B^rlfo^J.
M h. 30. Aml»5iûa ttdfeftla itoit ataUmî
du r^wau d'Etat).
IL 30, musiqj* variée.
BAmO-Ii. L, <a» m. 5), 12 h. 30,
10 h. 4b. «oncerL
13 b. et 19 h., informations;
îi. 1E O mon bel incannit (R. nhn)
Quand les tvldat* (io*t a» pas rWiDemetz)
MUstU J'ai rêvé d'un» {leur
QuAtare-Maturlat £Pot>ver) SilhaatUa de
femme (Léon DaudfttJ la Provence Jtfte»
41;La: çnfcru
(Offenbach).
h. 15, Ecoutes les refrains des fau-
îl m» fautd*
Vanaut Qvti beau
menu la Rautfi du bonhaur (Baytr) ia
Ballade du cordonnier ^Trandhant) Moi En
m« laisse froid le* Peu américains (M&xe);|
blonds (Wtrms> Lnhengrln (Wagner).
23 h. 1&. le fiai <te» rruitetoia
En fiOu-fi do tornt (Hu&ni) En dansant la
rumba <Su>tta) Gnttrude (Olfford)
<X,> Un bon cog de Parie (Cla-
ment) Ti-oh-ok-ohi Êoun tes pont* de
Part* (Scotto) Quand m« vtolàn
(X+.J La. call it a da]/ (Brown) Adtt-
rable Marion la Pêie dea fvuUlet Parodia
(CHJIord).
RADtO-TOULOTiag <&8 m. «), 8: IL,
12 h., 13 JI. 5. is h. 15, 19 D., concert.
31 h. 30, le de la rase (Strauss)
Sur W* values yrin^R-TviHcfc
il,
23 h.. Comte le*
(Gann*) PivaMnl (L*h*ri
bon p arçon (Tvaln) r C'est wm e*hw
(Ht) Jâ4 rTflio Stt4#<Ird« (LlOnïUît) JjTol»
iM-iHt Etes ri jolî423 h 30, orchestre arjfeatin-23 h, 50t chanaena
0 h Au caveau de Rit nuit UniMi-
ol« rad ^phonique.0 h. 35. orchestre aymfrhonlaiK Muttv-
(Unoecker).
.ET ÉTRANCtttBS
(455 m. ff), 8 11 2B.
de Letpzïs-12 ti,, rmialque miUtiire.t6 IL, flVrtu ibupï^); v*Hrttti>tt*
{ïpLors) polott^iflnn*» {5orodiD4>«21 h. 3U. Quatuor Q41 (Qliére).DAVKNTHÏ (t5«0 m.), IU au-
lj! h.. orctifiEtre.15 h., Match* iorrvina fGann«) Hla «C
Etranger la [L»-
rrome) Copptlin (Dçllî>es>.1B h. 33. r™ en r6 MJ
U musigua an^laiiB.22 b., iiwKrfeii (Cherublnt) le TQm$wu
4e Coujterin ^"Ra.vel> u* chant avant ï»lever du soMj CIÏ«liu9> Paniajnime Oon«*
LE PEUX PARISIEN7
L'Exposition de
Laitravauxd'élargissement du pont
d'Iéna marqueront début de la ph*>*
du réblin-atiotl*
Jusqu'Ici Î'-Ex positionde 1937 n'était
qu'au stade des plana généraux adml-
ntotrattfs et des grandes lignes artletl-
quel;.Mais rare des discussions « aca-
démtqaea est close. L'Expositionva
Î rendre corps les grands travaux vont
tre entrepris.
Déjà, demain, l'élargissement du
tt&iit -tunnel aVQu^st-cemtitre, début de
la construction de la gare de Vaugi-
rard-Marchaadieea, qui permettra dû
débloquer la gare du Champs-de-Mars,
sera en voie d'exécution.
Puis, le 10 octobre, l'EKpoflltîonen-
trera dans laphase
des réalisations.
Lea ouvriers s1 emparerontdu pont
d'Iéna, appâté à devenir la voie »
principale de cette grande manifesta-
tion. Pendant pluede deux aas, on
travaillera l'élargissement de ce pont,
qui. à la fin des travaux, aura une
largeur totale de 35 mètres au lieu
de 13 m. 70 dont 21 mètres de
chaussée au lieu de 8 m. 70 et
14 mètreft de trottoirs au lieu de
5
On emploiera le même procédé que
pour le pont de la Concordé.
Deux têtes en pierre accolées à l'ou..
vrage actuel, Tune à l'amont, l'autre
i l'aval, seront construites.
Lee aigles et les statues seront dé-
montés et l'établis aux nouveaux ali-
gnements,car le pont élargi repro-
duira rigoureusement 1'aspect du pont
actuel.
Exécutée par le ministère des Tra-
vaux publics avec une subvention de la
Ville de Paris de 3 millions et une sub-
vention de 6 millions produite par l'ÏBx-
position, l'opérationcoûtera la sotome
de 12 millions.
L'Exposition de lmprlmera vsStS
aucun doute sa marque dan* 1a pbj^
(le Parispar
lepont d'Iéna,
les jardina dea berges de 1a Seine, tes
cités du. Champde Mars et du boule-
vard K-eJterznann, tes deux (misée* d'art
moderne et les nombreuses modifica-
tions qui seront apportées.
LES CHAUFFEURS DE TAXI
A LA PREFECTURE DE POLICE
M. X^angeron, préfet de poîlm,&asîatà
de H. Paul Guichard. directeur général
de la police municipale, a reçu hier
après-midi, sur leur demande, les dëlê-
ppiée du syndicat confédéral des chauC-
ïeurs dû taxi. Ils lui ont été présentés
par M. Leviliain, conaeiUtr municipal, et
venaient l'entretenir de la réglementa-
tion de la journée Se travail dans la
corporation etjle
la récents ordonnance
tir la maraude.
Le préfet a informé la délégation des
entretiens qui ont eu lieu ce sujet
entre son administration et la mini.
attendre le nouveau décret qui détermi-
nera les conditions d'application du dé-
cret du 15 avril I930, va prescriredes
mesures propres à assurer le contrôle
sur la vole publique. Il convoque à cet
effet les représentant» des chambrés
syncîicaÏM intéressée» à une réunion qui
se tiendra dans son cabinet demain mer.
credi aprèa-trUdi. Son arrêté pourra être
soumis au comité de circulation dans sa
séance ^'s.près-deroafn Jeudi4 octobre
et publié aussitôt.
II a été indiqué, d'autre part, à la
gatton que l'inspection du travail avait
déjà relevé à la charge d'un certain
nombre de loueurs 497 procès-verbaux
de contravention pour du
tableau horaire de travail des conduc-
leur. qu'ils emploient.
M. Langôron ra renseignée enfin sur
les projets qu'ildécidé de soumettre,
cette semaine même, au comité dépar-
temental de dans l'intérêt de.
la prote salon des chauffeurs de taxi.
dont il connaît et veut atténuer la plue
possible les difficultés.
il paraissait difficile de qualifier de bri-
de la maraude, qui est surtoutla confir-
mation et la précision d'un règlement
quia
toujoursexisté, qui u& représente
pas que <îm pour les
ch&ufTeurs et qui est indls-
pensable aux intérêts de Paris et à l'ac-
tivité des affaires. Si. en ce qui con-
cerne le» modalités d application,
chauffeurs ont des suggestionsà
présen-
ter, les vnJnTitïers au cours
de la réunion de taere:rfttU.
1 THÉÂTRES
PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS
Ad Fariï. Parade de
La revue du Casino de Paria, Paradede France, répond à d'excelientea inten-lion! M. Varna, qui en est le pro*duect. & collectionné au Cour.; d'un
voyage en France de. spectacles, des
les donner au public du Casino de Paris.
C'est un peu ce qu'entreprenaient, Jusqu'à
présent. eu leurs attractio^os du moins, les
expositions universelles. Il n'y a pluâ dex-
positiona univcrsElles, Reconnaissons l'am-
bition, bien légitime. d'uq directeur quia voulu que *on music-hall ka remplaçat-
ConteoipSons, comme nous y convie,
la série d'instantanée qu'U a pris pour
noua.
]e viens de parler d'i&stantanés à des-
sein. De vrai, si certains tableaux sont
heurs use ment transposés celui de
l'Auvergne, par exemple ils sont pour
la plupart des reproductions fidèles. Or
on Hit combien 11 est difficile de créer
l'atmosphère en imitant trop sagement la
nature. Il s'ensuit que beaucoup de danses,
beaucoup de groupements sont parfaite-
ment agréable* à regarder, mais ne noua
redonnent pas dans leur intensité première
randole, qui est d'un mouvem«n.t ravîasant,
serait notamment plus spectaculaire encore
si elie ne se déroulait pas dans un décor si
t Comédie-Française Mais je m'arrête
là je seralsinjuste
d'insister sur des
critiques que le n adresse d'ailleurs pas BU
naître de Ia grâce.
Une troupe jeune inserprète le* divtr»
tableaux de la revue. Elle est conduite par
Jacqueline Claude, qui a dé la voix par
Georgios. qui a de l'entrain, et par Henri
Varna lui-même, que l'on est un peu
étonné de voir en costume d'Hamlet parmi
les faranddeuTS et qui dit avec éclat et
cDaviction. J3 tIrade »ur l'accent. Les
Trois étoiles bleues présentant getiti-
Bflect les tabhftiix. Le* Helena stafJ sont
sans fatiflUï et successivement toutes lu
viilageoiie* de France. Zino Rasai têno-
rise agréablement. Dandy aous amuse en
s'amusant- Josselin est un consclÉflCietir
comédien. Arabelîe est *magaiBqu*fl3ent
balle. Divers groupes régionaux prêtent
leur concours. Et |'&1 gardé pour la vedette
amériraine Mireille Pûnsard qui.' dans le
tableau marïeUlaia, s'est tAiHé un bien joli
auccfci- Louis LeoN-MartiM.
Le 250' anniversaire
de la mort de Pierre Corneille
Le anniversaire de la mort de
Pierre Corneille a été célébré hier soir
à la Comédie-Française et à j'Odéon.
A la inaïsûû de Molière te programme
comportait Cinnaj va entr'acte poé-
tique &U cours duquel le 3oy«n, M. Al-
bert Lambert fil! vint dira d Cor-
neille, de M. Jules Trufffer, et Mme
Segond-Wener le Soulier de Corneille,
de Théoohlle Gantier Une nuit d'au'
tomne (1" octobra l6S4)t un émouvant
à-propos en vers de M. Jean Vatray-
Bayase dû, sous le signe de Va gloire.
Incarnée par Mme Delvair, défilèrent
te Menteur, NiûOmède, Polyeucte, Rodo-
oune, le Oid, Baracs, Ginna, Psyché
Corneille et un acte en vers
d'Emile Moreau, joué par MM. de RI-
gnalt (Hich*iieu) et Ifaurice Donneaud
(Conaellle>.
La théâtre ttaHwial de l'Odéon avait
affleh*
Une ma»» de Rtquimm
h ]'*ffli*c Sàiut-Roch
Une mena de Requiem eera dite
aujourd'hui heurea en l'égüae
à l'occasion du anni-
versaire de la mort de Pierre Corneille
qui. décédé rue d'Argenteuil, fut inhu-
mé dans cette église le 20 octobre 1684.
Une allocution aera prononcée par le
chanoine Cotfget et M. Peu! DflÎ4fos«B;
maître de chapelle, dirigera le profram-
me musical suivant
Reqviem, en faux bourdon, Kyrie a
lra audition) ganctus (GounoÛ) PieEntre (Fauré) et l'absoute
Entre la messe et l'absoute liera.
exécuté De l'amour de Jêms pardeaaus toute chosct poème religieux de
Corneille, musique de ^L&rmanjat, com-
posé pour le 2$fr anniversaire d« la
mort da Colrtftille.
TH£ATRESTh.de la
S h. 15,génër&Iedu NouveauTestament,oomédle en Quatre aCtâs de M. SàCÏlû Gui-
troi» de il. Jacques Natanatm.
Tn^atre de Parie, 8 h. 45, reprise de aftw*-
rtteh, «omâdia en-iustf* actea de Mj Jac-
ques
iEOOAiDOR. M Georges Joiwtte
vient <i'èïre engagé pour oréer
M. Joseph Ssuk, g.u[ doit passer à la fin
d4 rainée.
-o- TH. DES ARTS. C'est avec une
'O- LB RIDEAU DE PARIS ouvrira, la
Mïwn avec 19 Pantalon, de Karl Sternheiîïfc
Serowt rppr*Beo.t^eii des de Gal3w<ir-
thy. de IJndauer, de Vttrac Fourbi
arabe, d"Ainiré de Hlfitlaud Id J"«« de
/a.miïia, de Jacqiue» Pr&vert, et une œuvre
de tierre de Vaui.
CE SOIR 14 (:) 0'à I h. lu
REOUVERTURE
THEATRE de PARIS
ANDRE LEFAUR
SUZANNE DANTES
(en prem«™ revréasntalvin)
MARCEL SIMON
PAUL ESCOFFIER
SIMONE D'ARCHE
HABIE BENGLIA
JEAN MARCONI
ARIELLE
MARCELLE PRAINCE
LURVItLE
C»TO:
SOIREE INOUBLIABLE
HHB
If"-»'l'jn TrinllS ZS-44
MUSIC-HALLSA.tTJOURI>-H1JL 'Th. Mt niï-Frdnc».
9 S.. générale de la renie de IL Jeun
Butin.
PARADE DE FRANCE
CASINO DE PARISrsJito tflnj les suffrage* de la pros.. t da
revue a, entre ttntfgg ««lui
française. On y respire i
»lhti-, et à lieu 7 1 YAIiSA qui piéscnte -u
Mile Enfin le le tasinu'de t*aris d'mvoli; H« &e mCttti' ft
la tort
ce
pnisqu'on tfortve dt* ïn,ateuMn d'or^
rtnff 40 rr,, réieztfii et logea 50 f»., des
fauteuils balcon 2» rôrte 10 Ir., I" serti
SU [r.r rfBâïTês Se fr. à £ fr.
-o- ALCAZAR. -D^ de itéWdB. r^i»de réyrHïue 1900, rFtnDuvelto le de
JouvatiGS plu bcltc que Ja.nmi&, trlqmphedaaa Pauponfr, aux ^ât^îs ae Caa-
*lv«, l'Inoubliable môme Crevette d« ï*an-
t&ui]G M, 20 fr. Promenoir Ë ri-.
Vendredi 5 octobre
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L'ALHÂMBRA
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réouverture se poursuivent. à la. $CALA,devant âts malle. coml>les qui applaudissent
G^orgel. AJlce m8va et Colette Serval. Marc-
KéJy. et et aea ïloltin,Paul Cîérow, ans Arèfl, Max Dlno.
Tous !*SjouraTmatfnéaetnofréeftllïprixetde3f r.E0614fr.eneoiria.
rien que.
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sera donnée la vpllle. Ajoutona que notre
confrère Alfred Elard. est chargé des rela-
i tiotis a^ec la presse.
CINÉMAS
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20 h. 30 seU* Hameau, Ï&3, faubourg 3&lPt-
Honoré (métro Etoile et Ternes), un grand
jral» ia bfeniaJàance pour îà création d'une
colonie de racinces d*»tlnée aux enfanta
De nombreuses Y^ettea participeront
«Ut Wt*, qui on Suivît d'Un gram
Tnal iî« nuit ail cour* duquel aura Utu
séieciiç.n afflcielle de Mll-e ParJj eoua
Ils haut patrotiîgfe du grand comlt* de Pa-
seront distribués au* spectatfl^ra,
On loue dèa maintenant, ga.]ie Rameau,
de 1t ïieuro* a 17 h. 30. Prix des place*
1 1 de10 francs jusqu'à 50 francs,
FETE DES LISERES VERTS
lïïaiAJi che club national des
da.H«(it<i da ia Mlsoit ûaw les Mlona du
l'hôpital avenue Kléber.
DIOARDLA MARQUE SURE DES BONNES CHAUSSURES
En gare d'Austerlitz
trois voleurs à la tire
sont pris sur le fait
Depuis un certain temps déjà de
nombreux voyageurs se plaignaient
d'être victimes, pendant l'arrêt de leurs
trains A la gare d'Austarlitz, de voleurs
à la tire.
Aussi, chargéa par M. Badin, com-
mLsaaire la police judiciaire, les Ins-
pecteurs Lehupeû et ChaioUX se mirent
Us en quâte dea audacieux malfaiteurs.
Hier matin, à 8 h. &5, Au départdu
a Farte-Bordeaux »r lis aperçurent dans
le couloir d'un wagonde première
claaae deux hommes qui, grofitantdu
va-et-vient, venaient de bousculer un
négociant de Bordeaux et de lui subi!
garni de papiers, et d'argent. Lea ap-
prêhendet ne fut qu'un jeu.Il s'agissait
da deux Polonais Chaim ïîficlKlngkl, né
le janvier 1888 à titulaire
de deux pour vola à ia
tire, expulséde France et sans deuil-
elle fixe, et d'Aron Cywlali. né le
.21 mars 1891 à Varsovie, demeurant 27,
me RampotiTieau, à Paris.
La priee était bonne. et sur ca pre-
mier résultat fructueux, nos deux po-
liciers continuèrent leur surveillance,,
mais, cette fois. dans fa e&lle de. bil-
lot..
là, It3 « pincèTôntun Yougoslave.
Léonard Skritngar,né le 5 novembre
îSG9h à Pregrada. sans domicile fixe à
Paris, et déjàcondamné pour escro-
querie* et vols 11 venait de < lonUtur
à une veyïigeuse son port-annale.
Les trois lascars ont été mis A là dit-
position du parquet.
Pour 'l'orphelinat geatalde France
Sous 1a généreuse impulsion de son
présidentM. U Kaffatliî,
fa station
«val* de Montmartre, Installée 108. bon.
levard organise avec 1e
concours de la Commune libre du
Vieux-Montmartre une grande vente
de aee raisins du 8 au
tù octobre prochain, en faveur de 1'On
pheHnat général de France.
De nombreux artistes, Tedette»de
music-hall et du clnéma prêteront leur
gracieux concours aux orp/anisataurg ds
ces grandes journées au bénifica de
l'enfance malheureuse,
LES BRUITS DE PARIS
M. Louls Gélls, conseiller municipal,
vient d'écrire au préfet de pouce pour
lut signaler les bruits Qui troublent la
vie de son quartier, celui de 1a Maison-
Blanche.
COURS GRATUITS DE T. S. F.
La oociété les Radta* de T* Seine a,
agrées des ministères de l'AJr et de la
Guerre, numéro 86ÏS, sttffe social à PariB.
que eAa cours Eratuft* de T< G. F. ont U«a
Paris. Parc-Saint- Maur et
maintenant reTiselB-nements et
Nombreux avantagea, vie et et las-
tnictiTe.
La société « tes B*dloa de la Seine est
1a plus enoienna des éoatén da préparation
auïservices, dts
LES PROJETS DE LIMITATION
DU TAUX DE L'INTERET
Le comité d'action économique et
suivante
Dans une lettre adressée par aon prési-
dent, M. Robert à AS. Henz? Ch«-
ron. garde des Sceaux, M.Germaln-
Msirtln, de. Finances et à JL LA-
îUDuraux, ministre du Commerce, le comité
Joa dangers que présenterait la limitation.
tlere commerciale.
Le comité estime que L'abaissement du
flm et de la concurrence des cnpitauX de-
flireux de à à long terme, c'eat-à-
de la ennflauce des prêteurset de la
cette matière, commo en d'autirûBf l'inter-
vention de I'Ftat, par vole d'autorité, ne
peut aller qu'à j'encontre du but poursuivi.
NOCES D'OR A RUNGIS
Lea deuxépoux ont
tri*v*i]lé tout*
bT^C9 hier les n*ce& d'or de M. et Unie
Ces
deux excellant* épotix ont
tonte leur rima La mèm* ferme. le
mari ri pendant cmciuaii»-bult une comme
Charretier f etchef da culture, la. femme
Leur seule durant
M, Laitry est titulalrn du Mérite agri-
cole et touj deux ont reçu 1a médaille
dçji botuj aervl leurs.
LE CHOIX D'UNE PROFESSION
Comme tous les ans iL pareille époque
les famillea ont. IL l'heurt actuelle, le wuci
tts bruits plua on moina lotidéd de l'en-
combre-nifnt d«s métiers, les st-iicla sont
accrui
et pratique solide se sont maintenu* en
place ou, en ton* les cas. ont été 1m der-
niers à être remercléi.
Les familles ont donc A H-îaeplrer de cet
état de chnnej.
Pour fttr* utilement conseillées, elle.
n'ont qu'a s'adresser k des In-
dufltriate et commerçante pour la protection
et l'Ôducation
qui leur aéra iln guide précieux.
19, rue Pari» IX'.
CONCERT PUBLIC
Cet ftprè^-inîcUà 16 heure»
Andaûte jymphoniQu* i&. Bporck) Rap*
1 pasnoi
FAITS DIVERS
PARIS
Le* accidenta d« l. m»
Au tarr*fotn dôa nifea Vauvenarju»
et Une auto, conduit* p*r
Blessé sur dlvaraes partiesd-u corps,
M. Rabu a été admis â Blch»L
Renversé par ïll« A la
poterne des Feupliers, alors g.u'1! circulait
motocyclette,
trunsportô le crâae rracturê à Ettètrç.
A l'angle de la rua ûas Pyr*ft*ftS et
de la rue de Lasny. une motocï'etel.te eu!
Iwiuelle étalent montés M. et Mine Léon
Alv&by, demeurant 6, poss&ge To-utelin.
Jnuuu .il m h y, ble»ée à
l'ép*ule et à la iimbe gauohfs, est admise
Saint -A3U1ICI4.
Un bt«tié du travail succomba
M. Jean Ghirsoilxly, quarante-six ana.
demeurast rue Verirniaud. à
qui y IL deux jours romb* au
cours de son travail don« nu immesiùle en
conatructton bf>uleva.rd Vaugirard, «et
dérôdé hier à du du ses
bieaaur#s.
Attaque nocturne
Rentrant l'autre nuit à ion domicile.
1, rue du Colonel-Bonnet, Mme
Caillou. &£ée do BûiXailte-dlx an«, u été
attaquée par deux malandrlna nui, xpres
l'a, voir fr*.pp*t, lui arrachèrent son. la. t
main contenant uqe petitelaœci* d'argent.
Leur cOup fi a«r*iaUTfc prirent la
fuite.
Au cours da nuit, des malin
teurH &nt pénétré dans le» bureaux d't^fl
»ci4té d'eiwrta.tion cta produita
tair-se. 7. rue de la LiagdBe. Ils 0ftt tout
liouleverve dsns 1m 1*m.jik, mais se totil
retiré* unii tvoir pu d-éroStr quoi que
et! BOJt.
4^ Psdrn Tertiîilaii. *iïipïoyé de oom-
m&rca. Agé de trcnte-trr>ia ans, a
tenté d*
de BûxJltgne, en ie titftîit une balle, dans
la poitrine- Bou.eicaut.
Vu trsntairie d'uiaèVa.
rorrectement vêtu, tombait Inanimé1, vers
1? heur«Dr sur le trottoir du b t>u levait £aiflt-
Dans une de 4M se se lton-
vai™t un cortltlflat HtédifcU au nom de
M. Caubina, âemeura-itt 13. rue Victor-
LeraJloîfl, et de. tubes vldwi
ayant de, ûacdôta d'un toKJtu«, Le
ma^âKrpux, qu'on auppewe avoir tenU de
ne sulcWer, a ^lâ tranaperté h 'ia
Oiarlt^.
dix-neuf dents 78, quai de le.
Râpée, oU guictdfl au ma yen du gaz d'éclal-
D*ft cambrlole-ura se sont IntrodnJta
dam la ciiambre ila MJlo Anna BarOwice,
au »rvl« de M. Laurenf place
Perelre, sl.ie au citiquieme ftage. fmocs
!t d« bfjoux ont et* voies.
S-ff** de vlnft « un ans, âemeui'4itt 34. tue
vrant les ptlnea du poignet gauche. Blcba-t
SEINEAMtOTl3$,l'autn nuit, par un débite
de M. FtmHndaJ. M, route de
à toucher dana son greniri*, un
3«5(s4nt« tri4, a été trûwé mort au matin
suppose que
son pa.? et fait cette tliut* mor-
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Voici le momentde votre
Cure de RicheletCeuxquiontpeur des Changements de saison.-Recrudescence des maladies
de ta peau, des douleurs, des rhumatismes et aggravation des mauvaisescirculations et des phénomènes congestifs. Pourquoi les maladies des
femmes se fixent à cette époque,
L'être humain h' échappe pis âni Influences mysté-rieuses de l'automne A cette époque, ta circulation du
eang SB ralentit et l'arrivée de cette aaison sa traduit
pour une fouie de personnes par une recrudescence de
souffrances.L'arthritique voit ses vieille» douleurs se
rdveiller. S'il est atteint d'une maladie de peau, cette
dermatose s'aggrave dartres, furoncles, acnd, ecïé-
mas, psoriasis, herpès reçoivent comme un coup de
fouet et les pénibles démangeaisons s'exaspèrent.
L'arthrltique redoute Bneora f automne pour la gêne
que cette saison apporte à la circulation. L» pression
sangnine augmente,mais les artères mont moins souple&
Les insomnies de rartério-scléreiii s'allongent, sens
migraines, ses vertiges deviennent plus Intenses. Les
jambes du variqueux enflant Ia menace de la phlébite*de l'ulcère pèse sur, lui. La femme qui a mal dans le
ventre a des époque. plus douloureuses, elle se sent
ezposée aux tumeurs, aux fibromes, aux salpingites,aux ovarites. Même les gens bien partants sont désa-
gréablement Impressionnés par cotte saison ila
éprouventdes nausées, se sentent 1.. et n'ont pas
d'appétit.C'est le moment pour tous de se soigner, de débar-
rasser le sang des ahumaurs peceuntes» comme
disaient nos pires (aujourd'hui nous dirions des
toxines). Mais au'lieu depratiquer une saignée, ce
qui priva l'organisme d'unequantité appr&jltble du
précieux liquide vaut purger le sangdea éléments nocifs qui le 5»lissent.La science moderne
nous a dotés, il. cet effet, d'une médicatioa puissanteautant que {..elle.. suivre, le DEPURATIF RICHE-LET Ce médicament, universellement répu té, détruitet e:pulsa radicalement les déchets accumulés dansla -sang. Le DEPURATIF HICIÏELET • rectifie »
littéralement la masse sanguine, ce qui. a pour effet de
stimuler toutes les cellules de l'organisme. Et voila
pourquoi le DEPURATIF RICHELET. assouplit lesarticulations les plus bloquées, fait disparaître rhuma-
tismes, goutte, maux de reins, etc. assèche et ferme
saas laisser de cicatrice le» désolantes maladies de
peau et les ulcères de* jambes; voila pourirnoi il rendau: artères leur coEtractiîité, toniUo et dégorge le.'veines mollasses, régularise la circulation, supprimeles troubles et les complications du retour d'Age.
Présenté tous une forme pratique, n'exigeantni
repos, ni interruption, des occtiputionB, le DEPURA-TIF RICHE LET est maintenant la ortée de tous.8i vous avez des raisons de c?alndre le changementde saison, demandez-la à votre pharmacien et com-
mencez tout de suite votre cure en observant les
directive!) trè* simpîas contenues dans la brochure
qui accompagne chaque flacon.
Despreuvesfacilementcontrôlables:Cure de rhumatisme*
et d'une srâtiqae.
Souffrant cruellement d'une neiatiqne et
de rhumatismes des 6rasqui, pendant plus
de trois ans m'ont empêchétout
travail,
une cure avec votre Dépuratif fiichelel m'a
complètement sauvée et permis derepren-
dra mesoccupa tioos. C'estmerveillem pour
Une rireqlatioq rétablie.
Souffrantd'une mauvaise circulation rt
en de qui cédaient après
Unepin»
fçaie{aligne. _jr«j
faiï une cure de
Dépuratif RicbeJet qui sauvée. J'ai
floot redevenuea normal, mes man. de
tête Gnt diapara et tes plaies de m«3jimb«
ae sont fermées j aujourd'hui ma santé est
parfaite, je tous en exprime toute ma
| reconnaisse nc«. MmeThér^se ALVAREZ,
Eue toeffrait dW rama»
Etant atteinte d'eczéma et da cruelles
démangeaisons qui medésespéraient, j'ai
plua qu'un mauvaisSouvenir. Deux Cures
de Dépuratif flichelet on! 3ofÛ pour me
délivrer de mon mal.
Mme V«wPOPÉGUEN,
A Lamiquelw, Laritni (Morbihan)*
n a lauTe ici jambe..
Sonffiint atrtnwment,«îepTlïflplus detrois aost d'utiu mauvaise circulation du
rang qui m'avais laissé des varices de.
a votreDéporatif nue j'ai pu sau-
ver mesjambes. Aujourd'hui, plut
de
douleurs, pLuâde
des auita
calmes et reposantes et des Jambes de
gQ ans, cequi
meprameids ne plus inter-
rompre mou travail,
M. DAGHICOURTj
t i7,riM NciUtnale, à B&itlogn&*suP-Mtr.
Disparition d'on eczémaptrririant
mentessayé
de nombreuxremèdes, seul
ment réussi et rendu
Je vous dois toute ma reconnaissance el
fous autorise à publia* ma lettre.
M. Marcel ROUFFAUD, 140, Avenue de
Fontainebleau,
Arthritique héréditaire.
Elant arthritique héréditaire, je souffrais
frftqupmTiient devertiges,
raaui de tete,
mïgrain», douleurs de retris, malaises qui
etqui
se sontcompliqués
de varices atfeC
enfiuire desjambes
à lamoîndt* ftitigue.
âvotre Dépuratif Richc-
let,tout cela n'est
qu'un mauvais souvenir,
tant ma délivrance est complète et défini-
Mnm A. CARRET,
',43, Rue Fondant, Pari*(*>
La Dépuratif Richelet sa vend d&ns1 toutes les bonnes, pharmacies. A défaut et pour
renseigne me ats>écrira au Laboratoire Riehelet, 6, eue de BaLfort, Sayonnû (D.-]\i.
81 votre demeure se twiuve dani 1.
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fabriqués les parfum you£ connaisses
déjà les mcxvciilcufieïpropriétés de
blanchir et embellir lapeau, d'une cire
vierge- que la NatuTe a mise dans le
eœui des fleurs. Extraite et raffinée,
tette délicate substanceonctueuse, ap-
peléeCire
agitsur le teint
arec une magie étrange.
chet, la Cire Aseptine amollit la coucha
«xterne dure etrugueuse de votre peau
et la fait se détaclier e» fines
Le matin, se révèle La nt>uvt:lïe beauté:
çoniièe jusqu'alors. Les potee dU&tèst
toutes imperfections du teint (mt dis-
le cou, les épautea,lea bras et le»
e otite use. Chez tous Ira rharmaciena et
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