Paris Rive Gauche

ELLE ESTPAS BELLE

LA VIE ?!

Mars 2013 - www.lebonbon.fr

Photos © Flavien Prioreau www.flavienprioreau.comTél. : +33 6 98 31 34 92 Modéle : Clémence Roquette

1 — RIVE GAUCHE

édito 'Bon'jour !Président

Jacques de la Chaise

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Photo couverture

Flavien Prioreau

Rédacteurs en chef

Sophie Rosemont

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Arnaud Chaillou

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Graphiste

Gaëlle Lepetit

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Rédaction

Chloé Brézet, Laure de Régloix,

Sophie Rosemont, Arnaud Chaillou

Photographe

Arno Lam, Herny Clarke,

Stéphane Merveille, Damien Foui

Remerciements à

Sarah Ababsa

Dream Team

Odilon, Pauline, Marine, Mélanie,

Géraldine, Isis

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Sas Le Bonbon

12, rue Lamartine - Paris 9e

SIRET 510 580 301 00032

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06 51 61 43 06Régie grands comptes

[email protected] / 06 33 54 65 95

Chers Bonbons,

Je ne sais pas vous, mais l’hiver m’a paru durer à peu près une éternité. Ce froid qui n’en finissait pas,

cette pluie incessante, cette grisaille déprimante ont failli avoir raison de mon moral d’acier. On se croit toujours au bout du rouleau jusqu’à ce qu’arrive, sans trop prévenir, le mois de mars. Oui, je sais, les giboulées, tout ça. Mais le 21 mars, c’est le PRINTEMPS. Les oiseaux vont se remettre à chanter, le soleil est obligé de faire un effort et on peut à nouveau regarder la vie à travers le prisme d’un gros bonbon rose bien sucré…

Bref, le moral revient. Et ce malgré les rythmes scolaires auxquels on ne comprend plus rien, le manque cruel de vacances, les disputes fami-liales autour de la GPA, la prise d’embonpoint hivernal (nettement plus voyante sous une veste en cuir que sous une doudoune), des ponts qui n’existent pas ce mois-ci, la crise qui n’en finit plus, les chevaux qu’on prend pour des bœufs (je me permets de vous glisser un conseil : faites comme moi, soyez végétariens, la vie sera plus simple, je vous le jure).

Si la vie est belle, c’est parce que vous lisez un Bonbon avec plein de bonnes choses dedans, parmi lesquelles une star (Laura Smet), une expo (à la Cité de la Mode), un musée (Zadkine), une pièce de théâtre (d’Oscar Wilde)… Sans oublier des tuyaux malins près de chez vous ou encore une sélection triée sur le volet des ateliers vacances pour nos kids. Si l’on rajoute à ça que le nouveau David Bowie sort ces jours-ci et que le 1er avril est férié, on tient là un excellent cru du mois de mars. Pas besoin de chocolat quand on a son Bonbon… !

Sophie RosemontRédactrice en chef

3 — RIVE GAUCHE

3 — RIVE GAUCHE

sommaire

6. Les Artisans Lunetiers

22. La ballade d’Oscar Wilde

12. Laura Smet

20. Dandyguel

14. La cité de la mode et du design

28. Kids in Holidays

5. Le Bon Timing6. Le Bon Artisan

8. Le Bon Commerçant12. La Bonne Étoile

14. Le Bon Art

16. Le Bon en Arrière17. Les Bonnes Annonces

18. Le Bon Astro20. Le Bon Homme22. La Bonne Pièce

24. Le Bon Plan26. Les Bons Snapshots

28. Les Bons Petits Diables30. Le Bon Agenda

32. Les Bonnes Adresses

Mars 2013

5 — RIVE GAUCHE

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5 — RIVE GAUCHE

le bon timing Les événements à ne pas manquer !

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Confini - Les jazzmen italiens à ParisUn regard sur certains des talents du jazz italien. 5 concerts et autant de groupes qui ont tenté l’aven-ture du mélange des sonorités et du brouillage des frontières, en réussissant le pari de créer, chacun à sa façon, une nouvelle musicalité, née de la ren-contre entre leurs racines profondes et d’ailleurs.11 mars au 13 juin - Institut culturel italien de Paris73, rue de Grenelle - 6e - www.iicparigi.esteri.it

Paul Jacoulet au Quai BranlyPaul Jacoulet (1896-1960) arrive au Japon en 1899. Durant son long séjour, il apprend l’art des estampes ukiyo-e… Cette passionnante exposition rétrospec-tive suit plusieurs thématiques: la vision d’artiste-ethnographe, la représentation des tatouages et des parures ou encore l’aspect érotique de ses portraits. Jusqu’au 19 mai - Musée du Quai Branly 37, quai Branly - 7e - www.quaibranly.fr

Expo

Happy Jazzy Monday au Petit Journal MontparnasseA partir de 20h30, Les improvocantes, troupe d’im-provisation, s’installe pour 45 minutes d’improvisa-tions rythmées. Sur des mots choisis par le public, elles créent des histoires loufoques, étonnantes ou émouvantes. Après avoir bien ri, vous assisterez à un concert de jazz en live. Tous les lundis soir - Le Petit Journal Montparnasse - 13, rue du commandant René Mouchotte - 14e - www.petitjournalmontparnasse.com

Concerts

Festival

Alan Vega aux BernadinsAprès Daniel Darc en décembre 2011, le cycle Monstres sacrés présente Alan Vega, icône de la scène post-punk new yorkaise et meneur du célèbre groupe Suicide. Également performeur et plasticien, le musicien se produira avec l’artiste français Marc Hurtado. Soirée culte en perspective ! Jeudi 28 mars à 20h au Collège des Bernadins. 18-20, rue de Poissy - 5e - collegedesbernadins.fr

Shopping

Les Artisans Lunetiers

ARTISTES OPTICIENS

Texte & Photo Arnaud Chaillou

6 — RIVE GAUCHE 7 — RIVE GAUCHE

le bon artisan

Nichée rue des Quatres-Vents, au cœur du quartier très littéraire de Saint-Germain-des-Prés, la bou-tique des Artisans Lunetiers se fond parfaitement dans le décor. Sous ses faux airs de bibliothèque, ce sont bien des montures que l’on y déniche, ultra modernes ou rétro, vous trouverez ici à coup sur une paire de lunettes originale !

Laure et Christian, frère et soeur avant d’être partenaires de travail, ont chacun leur spécialité. Christian, opticien diplômé, le créatif, l’expert technique de la maison, vous propose un service unique dans l’optique. Petit, il rêvait d’être inventeur, aujourd’hui il a mis au point un atelier de personnalisation qui permet de faire graver vos lunettes de soleil comme vos lunettes de vue, à l’intérieur comme à l’exterieur de vos branches, un vrai travail de bijoutier ! Vous pouvez ainsi « tatouer » sur votre monture selon vos envies un motif, une phrase, un prénom… Ainsi, vous pourrez faire de vos lunettes un modèle unique. Laure aussi est opticienne, elle est également orthoptiste diplômée (kiné pour les yeux) donc spécialiste des enfants. Le choix d’un équipement pour enfant est un exercice particulier, ici, on trouve la patience, l’écoute et le savoir-faire.

Dans leur charmante boutique ouverte il y a un an environ, on travaille beaucoup de matières telles que l’écaille, le bois, la corne, le tissu, le cuir, les strass et les plumes. On y trouve d’authentiques modèles vintage années 50 et 60 tous neufs, récupérés dans des usines pour notre plus grand bonheur. Ces montures ne sont pas estampillées, donc le client peut les personnaliser. On peut y dénicher également des faces-à-main, des loupes, des binocles pince-nez… Désireux d’afficher leur différence par rapport aux grosses enseignes, ils vendent des lunettes de créateurs indépendants, travaillent avec des artisans lunetiers, pratiquent le sur-mesure, proposent des lunettes faites main dans diverses gammes de prix, privilégiant le qualitatif avant tout. Par ailleurs, passionnés de littérature, ils organisent régulièrement des ateliers de lecture pour les enfants et reçoivent de jeunes auteurs pour le lancement de leur livre, allant jusqu’au bout de leur concept qui mêle optique et livres. Après tout, livre et lunettes ne sont-ils pas intimement liés ?

7, rue des Quatre Vents - 6e

Tel : 01 43 54 94 65 Horaires : Lundi 15h-20h

et du mardi au samedi 10h-20h

9 — RIVE GAUCHE

le bon commerçant

Bien avant que la moustache soit le véritable phé-nomène de mode que l’on connaît, c’était déjà le surnom de Fabien, le patron du restaurant du même nom.

En effet, ce chef parisien, ancien de Lausanne et ancien stagiaire de Daniel Boulud à New York était déjà surnommé Moustache par ses pairs il y a une dizaine d’années. Pourquoi Moustache me direz-vous, Fabien ne portant pas de bacchantes à la Mag-num (sauf pour les photos) ? Hé bien c’est tout sim-plement dû à sa cuisine, subtil mélange de cuisine française et d’inspirations d’ailleurs, “trait d’union entre la bouche et le nez, entre parfums et saveurs”. Au moment d’ouvrir leur restaurant avec Estelle, sa chère et tendre, également issue d’un cursus en restauration, c’est tout naturellement que le nom s’imposa. Et trois ans après l’ouverture, des amis, des clients, des voisins leurs amènent régulièrement des fausses moustaches en cadeau, on en trouve de toutes les sortes derrière le bar ! Bien que l’ambiance soit franchement conviviale, détendue et bon enfant, les gens viennent en masse avant tout pour déguster la cuisine de Fabien, originale et riche en saveurs. Et dès le coup de feu, ce charmant petit restaurant de

la rue Sainte-Beuve à Vavin, meltin’pot entre le petit bistrot chic parisien des années 30 et le moderne loft new yorkais se remplit rapidement. On commence le voyage gustatif par un plat de calamars et crevettes tigres accompagné de courgettes ou avec un velouté de butternut au cédrat ou au doigt de bouddha, véri-table twist de saveurs franco-asiatiques proposé par le chef ou en faisant un petit détour par la Bretagne avec les couteaux sautés à l’andouille de Guéméné. Côté plat de résistance, la grosse signature mai-son, les lames de filet de bœuf façon lacrima (dérivé du tigre qui pleure revisité par Fabien), marinées et grillées, sont un délice tendre qui fond dans la bouche. Côté tendreté, le veau piccata au thym façon moustache n’est pas en reste, avec une petite sauce maison aux influences japonaises dont le patron a le secret. “Les produits français ont beaucoup de goût mais en même temps les produits asiatiques sont très forts, beaucoup plus parfumés. Le but du twist est d’être très léger pour ne pas démolir la subtilité du produit”. Côté accompagnements, on a le choix entre les frites maisons, le riz parfumé ou les légumes de saison sautés dans l’un des plus anciens woks de Paris. Pour le déjeuner, Moustache propose une formule à 16 euros, un Bo Bun du jour avec au choix

MoustacheTWIST DE SAVEURS

Publi-reportage & Photos Arnaud Chaillou

10 — RIVE GAUCHE

le bon commerçant

poulet, crevettes ou boeuf et une soupe “d’inspira-tion” thai. Quand Fabien me parle d’inspiration, “c’est parce qu’il est difficile de toucher à une recette car il y a quand même une histoire derrière chaque cuisine, on ne peut pas se l’approprier. Mon Bo Bun est une interprétation personnelle de la version originelle”. Tous les plats que l’on retrouve sur la carte sont origi-naux, on découvre dans l’assiette de subtils mariages inattendus, dont les créations sont le fruit de l’imagi-nation de Fabien. Mais Estelle est une vraie passion-née de cuisine également. Elle me raconte que c’est même parfois la guerre chez eux pour savoir qui va cuisiner ! La charmante maîtresse des lieux est pas-sée experte dans l’art de confectionner les desserts et propose à la carte quelques merveilles comme la délicieuse panna cotta vanille à la crème de marron et au whisky, véritable happy end de la soirée, légère et onctueuse. L’adresse fait le bonheur des gens du quartier mais également de clients venus du monde entier, et ce n’est pas un hasard. Depuis que de nom-breux articles de presse élogieux, en plus du bouche-à-oreille, ont fait la réputation de l’adresse, Estelle et Fabien ont vu leur clientèle changer de manière étonnante. John Talbott, célèbre journaliste culinaire qui écrit dans Chowhound (guide international très réputé) a même placé Moustache dans son top ten des restaurants parisiens ! Le Bonbon à son tour a décidé d’arborer fièrement la moustache, et de vous inviter si vous ne le connais-sez pas encore à venir découvrir ce véritable coup de cœur de la rédaction où l’accueil et l’ambiance n’ont d’égal que la cuisine de l’artiste. Vous êtes sûrs de passer un agréable moment.

Moustache3, rue Sainte Beuve - 6e

Tél. : 01 42 22 56 65www.moustache-restaurant.com

10 — RIVE GAUCHE


la bonne étoile

On la savait déjà actrice, la voici également chan-teuse. Mais ce n’est pas un caprice ! La fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye a bel et bien la musique dans son ADN… Rencontre.

On rencontre Laura Smet dans un petit et charmant hôtel rue Cassette, à deux pas de chez elle. Au plein cœur de la Rive Gauche, ce qui, au vu de son élé-gance innée, n’est guère étonnant. Après quelques mois de repos et de réflexion, le passé ambiance tabloïd de Laura est relégué aux oubliettes. Celle qui a déjà tourné avec Claude Chabrol et Philippe Garrel sera à l’affiche du nouveau Laurent Perreau (Le Bel Âge, 2009) et du premier long-métrage de Jalil Les-pert (sur Yves Saint Laurent). Ce printemps, elle fait aussi entendre ses capacités vocales dans l’album concept Ellesonparis. Écrit par Nicolas Boualami, le disque est interprété par des comédiennes de haut vol telles que Zoé Félix, Anna Mouglalis ou encore Irène Jacob. Enfin, elle prépare actuellement son premier album…Tout d’abord, comment allez-vous ? Merveilleusement bien. Une nouvelle ère s’ouvre devant moi. À 29 ans, j’ai appris, j’ai grandi, et les choses avancent ! Je mène une vie beaucoup plus posée qu’auparavant. Je travaille, je vois mes amis, mon amoureux, je fais énormément de danse clas-sique, de yoga, de Pilates… Étant une vraie boule de nerfs, le sport canalise mon énergie.

N’est-ce pas risqué de se lancer dans la musique ? J’en avais besoin. De mon histoire d’amitié très forte avec Nicolas Boualami, qui m’a percée à jour, sont nés des textes qui racontent tout ce que j’ai vécu. Ils sont prenants, provocateurs même. Et dotés d’une bonne dose d’autodérision !

L’humour, est-ce important pour vous ?Sans lui, je ne vis pas. Impossible que mon amoureux ne me fasse pas rire ! Même si je ne bois plus une goutte d’alcool, je m’amuse toujours énormément quand je sors. J’adorerais faire de la comédie mais j’ai commencé par le drame et, en France, on est vite catégorisé… Pourtant, quand on est acteur, on doit savoir tout faire, Benoit Poelvoorde l’a parfaitement démontré…

Cet album à venir, c’était aussi une nouvelle manière de s’exprimer ?Absolument. Cela m’a libérée d’expliquer ma vie en chansons. Cela faisait très longtemps que j’avais cette envie, même si j’avais peur des a priori. Le statut de mon père est si impressionnant… Grâce au soutien de mes proches, je me suis lancée. Mais je ne veux pas rester uniquement cachée dans mon studio, derrière mon micro, bien que j’adore ça. Ce qui m’importe, c’est de faire de la scène, me produire dans des petites salles, comme ma copine Joséphine de la Baume…

Laura Smet

CHANTE PARIS… ET PAS SEULEMENT !

Texte Sophie RosemontPhoto Arno Lam Stylisme Vanessa Naudin assistée de Coline Peyrot Maquillage Louise Garnier Coiffure Stéphane Clavier


La scène, c’est donc votre oxygène artistique…Et même personnel. J’ai arrêté l’école en première, car j’étais une cancre - comme ma mère, comme mon père, on n’est pas des scolaires dans la famille ! Je me suis inscrite dans un cours de comédie pour être agent artistique, et rien d’autre. Etre actrice, cela me faisait très peur. Et puis il y a eu Les Corps Impatients (le film qui l’a révélée en 2002) la reconnaissance de mes pairs et du public… Depuis, j’aime monter sur scène, vivre des sensations fortes.

Même en version chanteuse, Laura Smet ne sera donc pas Laura Hallyday ?Je me suis toujours appelée Laura Smet à l’école, je ne me sentirais pas crédible sous un autre nom.

Et puis, question de sauvegarder mon mental, je ne pouvais pas prendre le même pseudonyme que mon père… On change de nom quand on se marie, et je ne contredirai pas cette règle !

Laura porte des bijoux Cartier et Boucheron, un top Lanvin, un short Jitrois et des chaussures Louboutin.

Ellesonparis (Sony/Smart), sortie le 4 mars. Concert en faveur de l’association

Les Toiles Enchantées le 7 mars à 20h à l’hôtel Lutétia45, boulevard Raspail - 6e

Réservation obligatoire: [email protected] Des portraits des interprètes par Arno Lam seront

également exposés.

15 — RIVE GAUCHE

15 — RIVE GAUCHE

le bon art Texte Laure de RégloixPhotos Henry Clarke/Galliera

L’étrange chenille verte qui dégouline le long de la Seine a enfin opéré sa mutation. Depuis un an, la Cité de la Mode et du Design accueille le parisien assoiffé de culture. Sa nouvelle exposition « Manne-quin, le corps de la mode » confirme son fort poten-tiel de branchitude.

Un siècle après sa construction, l’entrepôt industriel désaffecté de 14 000 m2 offrait mille possibilités. Mais, malgré l’enveloppe futuriste verte imaginée par les architectes de l’agence Jakob + MacFarlane, les projets tardent à se concrétiser. Seul l’Institut Fran-çais de la Mode avait daigné en investir une partie en 2008. Aujourd’hui, après moult cafouillages, le lieu s’offre enfin un coup de hype. L’équipe du Silencio s’y est installée avec le Wanderlust, suivie par la bande du Baron et son rooftop, le Nüba. Deux concepts pointus dotés de superbes terrasses avec vue qui emballent une faune branchée. Côté mode, le musée Galliera fermé pour travaux y a élu domicile avec ses expositions couture hors-les-murs. Après le succès des rétrospectives Balenciaga et Comme des Gar-çons, il renouvelle l’expérience avec une exposition qui propose une histoire de la photographie de mode vue d’un œil novateur. Le sujet n’est plus le créa-teur ou le photographe, mais le mannequin. Et hop, la Cité de la mode reprend un shot de glamour. Le titre de l’exposition Mannequin, le corps de la mode résume l’affaire. Sans modèle, pas de mode. Et c’est

parce qu’on l’oublie souvent que la curatrice Sylvie Lecailler a eu la bonne idée de décrypter le man-nequin sous toutes ses coutures. Clichés vintage, vidéos, coupures de presse, objets et tirages des plus grands (Erwin Blumenfeld, Guy Bourdin, Juergen Teller…) interrogent la valeur esthétique et humaine du modèle au fil du temps. D’abord porte-manteau en osier ou poupée de cire inanimée, le mannequin deviendra l’incarnation ultime de la perfection fémi-nine avec la naissance de la haute-couture. Et voilà comment nos tops ultra bankable Naomi, Claudia, Kate et les autres, sont devenues des machines à faire rêver et… à vendre du papier glacé. Le parcours suit cette évolution et explore les variations de la représentation féminine à travers la photographie : le culte de la jeunesse dans les années 60, les femmes fortes des années 80 par Helmut Newton ou la beauté imparfaite et réaliste qu’immortalise Corinne Day en 1990 avec son cliché de Kate Moss. En parlant de la célèbre brindille, savez-vous à qui l’on doit les fameuses « normes » idéales de la féminité ? Il s’agit de Jean Patou qui en 1924 fut le premier à chercher des femmes « grandes, minces, sans hanche et aux chevilles fines ».

Mannequin, le corps de la Mode Les Docks, La Cité de la Mode et du Design

du 16 février au 19 mai - 34, quai d’Austerlitz - 13e Tél. : 01 76 77 25 30 - www.paris-docks-en-seine.fr

La Cité de la Mode et

du Design MANNEQUIN, LE CORPS DE LA MODE

Le Musée Zadkine, musée confidentiel de la Ville de Paris, a rouvert ses portes à l’automne dernier après un an de travaux. Une véritable cure de jouvence pour ce lieu érigé à la mémoire du célèbre artiste russe. Un endroit insolite qui a récemment fêté ses trente ans.

Ossip Zadkine naît en 1890 en Biélorussie. Le sculpteur aiguise ses premières armes à Londres avant de migrer à Paris, ville audacieuse où sévissent les avant-gardes. En 1911, il se fait remarquer au « Salon des Indé-pendants » et rejoint les artistes cubistes l’année suivante. Zad-kine n’est pas de ces saltim-banques qui tardent à goûter les feux du succès, le sien est rapide. Dès 1920, des expositions présentant son œuvre fleurissent en Europe. Si ses finances connaissent des périodes de creux, sa productivité reste foisonnante, conférant à l’artiste une légitimité incontestable tout au long de sa vie et par-delà sa mort (1967). Zadkine fait de Montparnasse son quar-tier de prédilection et pose bagages à La Ruche. En 1928, il s’établit avec sa femme, Valentine Prax, au 100 bis rue d’Assas. Une adresse qui s’impose dès lors comme l’un de ses principaux lieux de création et de vie. Il confie à Valentine son souhait de dédier l’endroit à son œuvre. Ce vœu est exaucé quinze ans

après sa mort. En 1982, ses ateliers sont placés sous tutelle de la Ville, le Musée Zadkine est créé. Niché entre un immeuble habité et l’université d’As-sas, le musée ouvre ses portes sur un écrin de ver-dure. Les bâtiments encadrent un jardin, charmant coin de campagne à l’abri du tumulte parisien où trônent d’énigmatiques sculptures. La présence de Zadkine est palpable et pour cause, ses ateliers et

appartements ont été soigneusement pré-servés, invitant à une plongée dans son

intimité.Entre des murs blancs épurés à la chaux, les œuvres sont exposées chronologiquement : une scénogra-phie fluide qui montre l’évolution d’un

travail protéiforme. Bois, terre, bronze, chaque matière est exploitée. Les dif-

férentes périodes de création de Zadkine sont représentées : sculptures inspirées de

l’art primitif, recherches cubistes, classicisme revi-sité ou encore réalisations abstraites affranchies de la figuration. Conformément au dessein de l’artiste, les non-voyants sont invités à toucher les œuvres au moyen de gants. À travers trois cents productions, le visiteur découvre le champ d’expérimentation d’un plasticien rêveur. Le Musée Zadkine dévoile l’œuvre d’un homme qui définissait la sculpture comme un langage poétique : « Le langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie ».

16 — RIVE GAUCHE

Le bon en arrière Texte Chloé BrézetPhoto DR

Musée Zadkine

ECRIN INTIMISTE AU CŒUR DE MONTPARNASSE

16 — RIVE GAUCHE

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À l’occasion de la sortie de son premier EP, ren-contre avec le rappeur Dandyguel, roi de l’impro, sacré champion de france 2012 du contest End of the Weak.

D’où viens ton nom, Dandyguel ? Au collège, on m’avait donné Bel-Ami de Maupassant à lire, ce genre de héros qui grimpe dans la société grâce à ses relations avec les femmes. Le héros George Duroy, c’est un sacré player, trop de style, de tchatche, tout en restant pragmatique. L’adjectif Dandy revenait souvent, ça sonnait bien et ça me parlait direct ! Puis Guel pour mon prénom, Miguel. Peux-tu me raconter ton parcours jusqu’à ce premier EP ?On va résumer ! Tombé dans le hip-hop par l’inter-médiaire de mes soeurs et en allant aux spectacles du groupe Mission Impossible à Viry-Chatillon. Au lycée je rencontre mon pote Beke avec qui j’impro-vise, il m’emmène dans des open mic, je kiffe direct. Je monte une association LR PROD avec ma bande pour organiser des battles de danse et de rap, puis mon groupe Invincibles au sein duquel je trouve mon identité artistique que je continue à défendre aujourd’hui. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est quoi le contest End of the Weak ?C’est un open mic qui a débuté à New-York en 2000 et qui est arrivé en France en 2004. Aujourd’hui Dj Keri

tient l’organisation d’une belle manière puisque ça a lieu dans toutes les régions de France et y’a une finale en juin pendant le Festival Paris Hip-Hop. Y’a 5 épreuves pour juger les Mcs selectionnés parmi 30, la plus connue, c’est le freestyle bag où le rappeur doit improviser sur 5 objets qu’il tire d’un sac. Mais je tiens à dire que ce n’est que de l’impro, moi j’af-fectionne l’Accapella où tu peux vraiment donner au public, tu peux montrer qui tu es réellement ! Qu’est ce que ça t’a apporté d’être champion de France d’impro ?Ben plusieurs choses, la fierté personnelle et la sen-sation d’avoir été au bout d’un concept que j’ai suivi étant spectateur.La chance de partir à New-York pour les champion-nats du Monde, j’ai rencontré des gens de tous les pays qui avaient la même passion, c’est une richesse non mesurable. Quels sont les thèmes qui te tiennent le plus a cœur dans ton EP ?Le morceau Trop Speed parle du temps qui fuse et comment on en dispose. J’ai écrit ça en repensant à la période de 2 ans que j’ai passé à Londres. A part taffer dans mon bureau, sortir le samedi, dormir le dimanche, j’ai rien fait qui m’animait vraiment. Je me prenais pour un robot, ça m’a marqué, j’ai compris le mot productivité là-bas, dans toutes ses formes. Mais en vrai mes thèmes sont finalement des états d’esprits dans lesquels j’ai été ou j’aimerais être.

le bon homme

DandyguelIMPRO VISION

Texte Arnaud ChaillouPhoto DR


C’est quoi la suite pour toi ?Défendre le EP sur scène dans toute la France, pro-poser des clips, y’en a pas mal sur le feu qui arrivent ! Ça c’est l’immédiat, un peu plus tard, profiter de l’ex-périence accumulée pour préparer un autre projet, monter une vraie team à la prod pour aller encore plus haut !

Des anecdotes marrantes qui te sont arrivées pen-dant un concert ?Un jour j’ai fait un concert en plein air à Noailles dans

le 60 avec mes gars sur Beke et Aladoum. La tech-nique fut défaillante, j’avais tellement faim qu’on a fait ça Accapella pendant 20 minutes, les gens tapaient des mains. L’ambiance était folle alors que c’était mal parti.Un vrai souvenir avec des vrais gens, c’est ce genre d’aventures qui te dit «lâche pas, c’est du bon » !

www.dandyseries.comEP 9 titres “retour authentique”

la bonne pièce Texte Sophie Rosemont Photo Stéphane Merveille

La ballade d’Oscar Wilde

PLUS FORT QUE LA MORT


Ponctué de piano et de roses rouges, l’un des textes les plus poignants de l’auteur britannique se joue actuellement au Lucernaire.

Prison anglaise de Reading, fin du 19ème siècle. Un homme, horse-guard de métier, assassine la femme qu’il aime. Une fois en prison, il attend sa sentence (l’ultime, la peine de mort), qui viendra bien assez tôt… Ou bien trop tard, on ne le sait pas vraiment. Avec, en guise de témoin de luxe, Oscar Wilde. On ne présente plus l’auteur du Portrait de Dorian Gray, homme de goût de référence et dramaturge célébré de son vivant au Royaume-Uni…. Jusqu’à ce que son homosexualité éclate au grand jour. Sa liaison avec le jeune Lord Alfred Douglas, dit Bosie, fils du Marquis de Queensberry, le mène en prison lorsque ce dernier tente de le traîner dans la boue et que Wilde, pour se défendre, l’attaque pour diffama-tion. Erreur : si aujourd’hui, des milliers de personnes défilent contre le mariage des homosexuels, on peut imaginer l’ambiance anti-gay de l’époque… Sous le nom de prisonnier C33, le génie dandy se retrouve

donc dans le pénitencier de Reading, où l’exécution de ce horse-guard l’émeut au point d’en écrire l’un de ses plus beaux textes, en 1898 – deux ans avant sa mort à Paris, dans une extrême pauvreté.C’est cette Balade de la Geôle de Reading qui est aujourd’hui interprétée sur scène, en une petite heure, par un duo magique. Côté texte : Jean-Paul Audrain, éminent comédien habitué d’Oscar Wilde (et notamment du texte De Profundis déjà mis en scène par Grégoire Couette-Jourdain) et des pla-teaux d’Eric Rochant ou de Bertrand Tavernier. Côté musique, c’est la talentueuse Monica Molinaro qui nous interprète, dans le rôle de la Sphynge, confi-dente de Wilde, avec un sens inné du drame, des pièces (souvent courtes afin d’être jouées en inté-gralité) de Satie, Brahms, Borodine, Chopin, Liszt ou encore Fauré. Comme l’explique Grégoire Couette-Jourdain, « les procédés scéniques sont réduits au minimum : un piano, un bouquet, un oratoire… Mais au-delà de l’esthétisme, on doit retrouver la simpli-cité des grands maîtres de la Renaissance d’avant le maniérisme et Raphaël, trouver la simplicité du


“dit ” au-delà de l’écriture poétique, sans pour autant tomber dans la trivialité ou le quotidien. » En résul-tent une émotion palpable car retenue par une cer-taine pudeur, et la beauté des mots d’Oscar Wilde, sublimée par la musique… Si la pendaison n’est plus de mise aujourd’hui, et que le fait est inscrit dans le passé, la pièce sonne, tant par la sobriété de sa mise en scène que par la force de son texte, réso-lument actuelle. La peine de mort existe encore de par le monde, et la condition de vie dans les prisons demeure un sujet brûlant, même dans nos sociétés

occidentalisées. Cependant, même sans penser à des perspectives politiques ou sociales, on peut tout simplement se laisser prendre au dialogue, sans réplique et pourtant remarquablement parlant, entre Monica Molinaro et Jean-Paul Audrain. Un joli moment de théâtre !

La Ballade de la Geôle de Reading Jusqu’au 14 avril au Lucernaire

54, rue Notre Dame des Champs - 6e

www.lucernaire.fr


le bon plan

POUR VOUS SÉDUIRE…

Publi-reportage bmwpressclub.netPhoto BMW

Si MINI ne s’essouffle pas, c’est notamment grâce au renouvellement de ses gammes. L’arrivée du MINI Paceman dans le segment des véhicules petits et compacts haut de gamme en est encore la démons-tration.

La silhouette aux lignes tendues d’un coupé, gage de puissance et de dynamisme, le comportement rou-tier typé karting propre à la marque et l’ambiance exclusive de son habitacle modulable font de la MINI Paceman une pionnière de la mobilité urbaine, dont les caractéristiques sont indéniablement à porter au crédit du style innovant et incontournable de la marque britannique haut de gamme. Avec ses deux portes et son grand volet arrière, le septième modèle de la famille MINI enrichit l’élégante sportivité de ses proportions pour une nouvelle expression du design d’intérieur caractéristique de la marque.

Design : stature puissante, lignes sportives et élé-gantes d’un coupé. Le concept innovant du MINI Paceman s’exprime dans le design de la carrosserie, reflété de manière authentique par la grande maniabilité de conduite et le langage de conception caractéristique de la MINI Paceman. Sa proue amplifie l’impression de puissance et de présence, tandis que ses lignes dynamiques et ses surfaces vigoureusement bom-bées veillent à l’allure à la fois sportive et élégante

du bolide. Le dessin du toit descend presque sans transition vers l’habitacle, évoquant le galbe emblé-matique des coupés.

Intérieur : ambiance exclusive, grande versatilité. La MINI Paceman est encore conçue comme une quatre places. Elle est équipée de série de sièges sport pour le conducteur et le passager. Les deux sièges arrière individuels offrent une grande liberté de mouvement tant au niveau des épaules que de la tête, ainsi qu’un excellent maintien latéral et un confort exceptionnel. Le volume du coffre est de 330 litres, et peut être porté à 1080 litres en basculant les dossiers arrière. Idéal pour une clientèle pari-sienne souhaitant s’échapper en weekend.

Transmission : moteurs puissants, système de transmission intégrale ALL4 en option. À l’occasion de son lancement sur le marché, la MINI Paceman se décline en quatre modèles tous dotés d’un moteur à essence ou diesel puissant et économe. L’offre inclut la MINI Cooper D Paceman (82 kW/112 ch), la MINI Cooper Paceman (90 kW/122 ch), la MINI Cooper SD Paceman (105 kW/143 ch) et enfin la MINI Cooper S Paceman (135 kW/184 ch). La gamme se verra bientôt enrichie d’une nouvelle déclinaison, la MINI John Cooper Works Paceman. Par ailleurs, c’est le deuxième modèle après la MINI Countryman à bénéficier du système de transmis-sion intégrale ALL4 en option.

Le nouveau MINI PACEMAN


Équipement de sécurité complet et confort haut de gamme. Le caractère haut de gamme de la MINI Paceman est encore renforcé par la dotation en série de la clima-tisation, de rétroviseurs extérieurs à réglage élec-trique, du système de rangement Center Rail ainsi que d’un autoradio MINI Radio CD avec prise AUX. L’offre d’options comprend entre autres un volant sport en cuir (de série sur la MINI Cooper S Pace-man et la MINI Cooper SD Paceman) avec touches multifonctions et régulateur de vitesse en option, des sièges chauffants, un toit ouvrant électrique, un accès confort, des phares au xénon, un éclai-rage directionnel auto-adaptatif et le Park Distance Control.

Elle arrive chez MINI PARIS >> 14.03.13

Le nouveau MINI PACEMAN sera disponible chez MINI PARIS dès le 14 Mars 2013 à partir de 24.850 ! TTC.Pour cette MINI unique en son genre, MINI PARIS Le Brandstore organise une soirée de lancement qui le sera tout autant !

Le Mercredi 13 Mars 2013, tous les MINI FRIENDS seront conviés pour célébrer l’arrivée du nouveau venu dans un futur haut lieu des nuits parisiennes non encore ouvert au public. Dans un cadre surplom-bant le tout Paris, MINI PARIS et ses partenaires, ABSOLUT et SCHWEPPES, réservent de nombreuses surprises…

Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !

les bons p’tits diables Texte Sophie RosemontPhoto Françoise de Chazourne

LES ACTIVITÉS À NE PAS LOUPER !

Kids in Holidays


Du 1er au 18 mars, c’est le break hivernal. Pour ceux qui n’ont pas la chance de partir au ski, à la cam-pagne ou dans les îles, rassurez-vous, il y a plein de choses à faire sur notre chère Rive Gauche pari-sienne ! Le Bonbon a sélectionné pour vous les ate-liers les plus sympas des vacances…

Rien que pour vos cheveux version juniorDans le cadre de l’exposition Cheveux chéris, cet ate-lier animé par le hair styliste Frédéric Birault promet de belles surprises visuelles : les enfants peuvent créer leurs propres couvre-chefs à mettre sur la tête… ou sur la nôtre, hum.Tous les jours du 2 au 10 mars, de 14h à 18h, pour tous les âges.Musée du Quai Branly 37, quai Branly - 7e

Tél. : 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

Mini école du cirqueEcole d’enseignement des Arts du Cirque destinée aux enfants, Flip Flap propose une initiation aux dif-férentes techniques des arts du cirque pendant les vacances. Au programme : acrobaties (roue, équi-libre, souplesse, saut de main, flip, salto…), équilibre (boule, fil, monocycle…), aérien (trapèze), jonglerie (balles, diabolo…), porté acrobatique, pyramides. Sans oublier la création d’un numéro de cirque digne de ce nom !Du lundi 4 au vendredi 8 mars et du lundi 11 au ven-

dredi 15 mars de 10h à 16h, de 5 à 12 ans.Flip Flap 10, rue Cabanis - 14e

Tél. : 06 10 24 40 82 www.flipflapcircus.org

Apprendre la couleur à OrsayD’après les œuvres à la fois riches et accessibles des peintres Bonnard et Vuillard, les enfants vont plon-ger les mains dans la peinture, en découvrant toutes les possibilités chromiques. Joyeux et instructif.Le samedi 2 mars à 10h30, le vendredi 8 mars à 10h30, le mardi 12 mars à 14h30, de 5 à 7 ans. Musée d’Orsay 1, rue de la Légion d’Honneur - 7e

Tél. : 01 40 49 48 14.

Bonheurs variés au Musée BourdellePlanning chargé pour les vacances d’hiver dans l’antre du feu célèbre sculpteur Antoine Bourdelle. En voici un rapide aperçu…Les 12, 13 et 14 mars de 5 à 7 ans de 10h à 12h : Por-trait et autoportraitLes 12, 13 et 14 mars de 8 à 12 ans de 14h à 17h : L’animal sous toutes ses formes : réalisation de sculptures d’animaux en argile, fils de fer et papier mâché.Le 15 mars de 8 à 12 ans, de 10h30 à 17h : Journée surprise ! Les enfants viennent créer sur les pas d’Antoine Bourdelle, au fil de leur inspiration…Le 15 mars de 8 à 12 ans, de 10h à 17h : L’atelier miniature. Au programme, la création d’une maquette


de l’atelier d’Antoine Bourdelle destinée à recevoir la reproduction miniature de ses œuvres.Musée Bourdelle 16, rue Antoine Bourdelle - 15e

Tél. : 01 49 54 73 73 www.bourdelle.paris.fr

Vis ma vie au Jardin des PlantesIl suffit d’acheter son billet d’entrée à la ménagerie pour avoir le droit de rencontrer les soigneurs du zoo et assister au nourrissage des animaux : un grand moment de bonheur en perspective pour tous, de 7 à 77 ans. Tous les jours, à 14h45 pour les orangs-outangs et 16h15 pour les pandas.

Jardin des Plantes 57, rue Cuvier - 5e

Tél. : 01 40 79 30 00 www.jardindesplantes.net

Cake, ou comment les kids apprennent à cuisiner !Sucette au Nutella, pancake, pain perdu, brownie, tourte aux pommes, éclair… Que des recettes, bio s’il vous plaît, que nos enfants sauront bientôt exécuter à la perfection.Du mercredi au vendredi de 10h à 12h ou de 14h à 16h, de 6 à 12 ans.11-13, George Bernard Shaw - 15e Tél. : 01 43 06 17 70 www.cakelatelier.com

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

EXPOS

Jusqu’au 10 mars, Félix Thiollier (1842-1914)photographies - Première monographie parisienne consacrée à ce créatif industriel stéphanois qui, à l’âge de 35 ans, décida de devenir rentier afin de se consacrer à sa passion : l’art et plus particulièrement la photographie.© RMN musée d’Orsay Hervé Lewandowski.

Jusqu’au 11 mars, 2 Years AfterUne catastrophe sans précédent frappait l’est du Japon. Le séisme et le tsunami ont détruit les infrastructures, anéanti les maisons, séparé ceux qui s’aiment… Cette exposition pas comme les autres présente une sélection de photographies de presse du quotidien japonais Asahi. La Maison de la Culture du Japon à Paris 101 bis, quai Branly - 15e

du mardi au samedi de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.

Jusqu’au 12 mars Around Bodies Confrontation à laquelle Pamela da Silva Ramos-Monbrison et Patrick Mignot vous invitent, à travers la présentation des photographies d’Antoine Rozès, de Renata Siquera Bueno, de Ling Fei et des designers tels que Garouste et Bonetti, Anne Libérati, Dan Friedman, Ronan et Erwan Bouroullec, Charles et Ray Eames, Martin Szekely, Torsten Neeland. Une réflexion sur la théorie du corps morcelé chère à Jacques Lacan, sur l’image du corps plié, sur la forme, la fonction et le sens. Anoa Galerie 6, rue Bonaparte - 6e

Jusqu’au 30 mars Rêves, Songes et Fantasmes avec les peintres Aldehy, Bruno Guillaume, Didier Van Sprengel et Jean-Pierre Leclercq. Concorde Art Gallery 179, boulevard Lefebvre - 15e www.concorde-art-gallery.com Jusqu’au 6 avril Swing, de Stéphane DafflonNé en 1972, le brillant artiste suisse réinvestit à nouveau Air de Paris avec l’ambivalence de ses œuvres, qui trouvent leurs repères sur chassis comme sur les murs. Galerie Air de Paris 32, rue Louise Weiss, - 13e www.airdeparis.com - © Stéphane Dafflon / Air de Paris

VISITES

Le 23 mars Visite Paris meurtrier, sur le thème de Paris criminel. Durée : deux heures. Tarif : 12 ! - www.lesvisitesdetheo.com

CLUBBING

Le vendredi 8 mars à 23h United Bass of Tropikalistan (5 !). Pour cette première édition, trois dj’s et

producteurs accomplis : Kiwistar, Son of A Pitch et Rafael Aragon. La Dame de Canton, Port de la Gare 13e

Le samedi 9 mars à 23h Club-trotter Line-Up : Mr Toubab & Dj Balkaliente. La première discothèque itinérante dédiée aux musiques du monde. La Dame de Canton.

Le 18 mars Dog is Dead en concert au Petit Bain. Le premier album du groupe anglais de pop joliment indie, All Our Favorite Stories, vient de paraître. On ne rate pas l’occasion de le découvrir également sur scène ! Le Petit Bain 7, Port de la Gare - 13e www.petitbain.org

Le samedi 30 mars à 23h Sono sans Frontières (5 !). Line-Up : Cucurucho, Julien Lebrun & Mr Toubab. De la Cumbia aux Balkan-Beats, du Rare-Grooves

au Digital, du Latin Beats au Soukous… Tout va se mélanger avec harmonie, se mixer et se remixer, orchestré par des spécialistes du genre. La Dame de Canton.

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

32 — RIVE GAUCHE

les bonnes adresses

AUX VERRES DE CONTACT52, boulevard Saint-Germain - 5e

Tél. : 01 46 34 58 02

GLADY’S26, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 48 78 70 14

AUTO-ÉCOLE FAMILY AVON13, rue Francis-de-Pressensé - 14e

Tél. : 01 53 90 89 61

WATT3, rue de Cluny - 5e

Tél. : 01 43 54 99 85

FUXIA13, rue de Médicis - 6e

Tél. : 01 43 54 21 68

LOULOU’ FRIENDLY DINER90, boulevard Saint-Germain - 5e

Tél. : 01 46 34 86 64

MY FAB1, rue Francis-de-Pressensé - 14e

Tél. : 09 66 12 15 39

RENDEZ-VOUS SAINT-GERMAIN88, boulevard Saint-Germain - 5e

Tél. : 01 56 81 92 87

RENOV’CAVE3 rue de l’Amiral-Roussin - 15e

Tél. : 01 53 58 91 85 - 06 51 71 15 35

WATERBIKE49, avenue de la Motte-Picquet - 15e

Tél. : 01 45 66 06 99

L’INDONESIA12, rue de Vaugirard - 6e

Tél. : 01 43 25 70 22

LES ARTISANS LUNETIERS7, rue des Quatre Vents - 6e

Tél. : 01 43 54 94 65

JADIS208, rue de la Croix-Nivert - 15e

Tél. : 01 45 57 73 20

LE BALTO15, rue Mazarine - 6e

Tél. : 01 44 07 12 37

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Paris Rive Gauche

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