Paris Rive Gauche - Février 2012

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Rive Gauche du mois de février 2012

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édito ’Bon’jour !Président

Jacques de la Chaise

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Rédacteurs en chef

Sophie Rosemont

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Arnaud Chaillou

[email protected]

Graphiste

Alexandra Praud

[email protected]

Photo couverture

Flavien Prioreau

Secrétaire de rédaction

Sophie Rosemont

Rédacteurs

Anne Laveau-Gauvillé, Laure de Régloix,

Judith Spinoza, Sophie Rosemont, Gilbert

Canapé, Noémie Didenot, Julien Bouisset,

Arnaud Chaillou.

Photographes

Antoine Garnier, Arnaud Chaillou,

Richard Dumas, Manuel Cohen, David Fitt,

Sophie Rosemont.

Remerciements

Valérie Talagas de Pias.

Petites annonces

[email protected]

Contactez-nous

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Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé,

75009 Paris.

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On ne le dira jamais assez – du moins jusqu’en mars : bonne année, chers Bonbons ! Toute l’équipe du Bonbon Rive Gauche vous souhaite une année pleine de bonheurs, de réussites, de santé et d’amour.Aaaah, l’amooooouuuuurrrr ! Le mois de février ne peut s’y soustraire. Si la saison des amours naissants serait, comme tout le monde le sait, l’été, celle des couples qui durent est bien évidemment l’hiver, avec le pic bien connu de février. D’autant plus qu’avec ce froid de canard (car il y a bien un moment, hormis le mois d’août, où on se gèle à Paris), tous prétexte est bon pour squatter sous la couette avec sa moitié. Et la Saint-Valentin n’est-elle pas le meilleur des prétextes ?Si jamais on doit se résoudre à prendre l’air, la Rive Gauche nous accueille chaleureusement, les bras remplis de bonnes adresses ambiance love is in the air. Profitez d’une balade romantique au mythique Jardin des Plantes, courez à la dernière expo de la galerie Bailly, emmenez votre femme au salon de coiffure Di Angelis… Et surveillez-la, car Gianni, notre play-boy local, saura si bien la chouchouter qu’elle pourrait cra-quer ! Pour terminer en beauté la journée, allez danser sur le son éclec-tique de Steve Schrager, notre DJ du mois. Pour ceux qui restent célibataires (désespérément ou pas) en ce mois de février, rappelez-vous ce que disait Pierre Desproges : « Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour qu’il doit se jeter sur la première gourde ! »

Sophie Rosemont & Arnaud Chaillou

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Pour une entrée prioritaire et gratuite, envoyez un mail à : [email protected]

Tous les vendredis au Bus Palladium

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sommaire

6. Salon de coiffure De Angelis

20. Simon Porte Jacquemus

10. Da Silva

22. D'en Bossa

14. Hélène Bailly Galery

28. Les Bons Amoureux

5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans

14. Le Bon Art

16.Le Bon en Arrière17. Le Bon Valentin18. Les Bons Shops20. Le Bon Homme

22. Le Bon Dj

24. La Bonne Parisienne26. Les Bons Snapshots28. Les Bons Amoureux

30. Le Bon Agenda32. Les Bonnes Adresses

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

Hors-pistes special animal au jardin des plantesPour la première fois, le Muséum d’Histoire Naturelle participe au Festival Hors Pistes du Centre Pompi-dou consacré à l’image sous toutes ses formes. Le thème 2012 : l’animal ! Deux séances exceptionnelles prévues en février avec en bonus l’avant-première du film Bovines d’Emmanuel Gras le 12 février. 5 et 12 février à 15h30 à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution. 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 5e.

Hommage à Hella S. Haasse - L’une des plus belles plu-mes de la Hollande, Hella S. Haasse, est décédée le 29 septembre 2011 à l’âge de 93 ans. L’Institut Néerlan-dais lui rend hommage avec une projection du film La Quatrième Vie (une interview faite dans les dernières années de sa vie) suivie d’un débat. Soirée Littérature et cinéma : « Les Chasse aux Etoiles, Hella S. Haasse ». Le vendredi 10 février à 19h, à l'Institut Néerlandais, 121, rue de Lille 7e. www.institutneerlandais.com

Voltaire au Lucernaire - Il n’est jamais trop tard pour réviser ses classiques… Le Lucernaire nous propose de découvrir l’Œdipe de Voltaire, qui fut un triom-phe dès sa création, en 1718. Après des siècles de silence, la pièce renaît avec panache grâce à la mise en scène de Jean-Claude Seguin. Jusqu’au 12 février, du mardi au samedi à 21h30 et le dimanche à 15h au Lucernaire, 53, rue Notre-Dame des Champs 6e. Tél. 01 45 44 57 34 (réservations).

Huis-clos a l’aire FalguiereImaginez-vous cloîtré pour l'éternité avec d'insup-portables colocataires. Introduits par un mysté-rieux garçon d'étage, trois individus sont enfermés dans une pièce. Bien loin des flammes, du gril et du bûcher, ils vous feront oublier ce que vous pensiez savoir de l'enfer…Du jeudi au vendredi à l’Aire Falguière55, rue de la Procession 15e. Tél. 01 40 43 92 73.

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lettres & cinéma

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le bon commerçant

En ce mois de Saint-Valentin, toute la rédaction du Bonbon s’est mise désespérément à la recherche d’un sex symbol, d’une figure emblématique de la Rive Gauche, de quelqu’un qui pourrait nous vendre du rêve, bref de notre Brad Pitt local.

Un petit passage dans le quartier de la mairie du XIVe, une sorte de micro-trottoir des riverains et commer-çants, et là, au son des réponses données en cœur, ça sonne vite comme une évidence… Accompagné de mon photographe à moustache, je me rends dans ce petit salon de coiffure de la rue Mouton Duvernet, le salon De Angelis tenu par Gianni du même nom.

À peine ai-je franchis le pas de la porte que je me rends tout de suite compte que je n’ai pas le mari de Lara Croft en face de moi. Non, aucun lien avec le playboy hollywoodien, je me trouve bel et bien devant un clone de Robert De Niro, un remake de Casanova à la sauce Florentine bien épicée. Cheveux plaqués en arrières, les yeux pétillants et le sourire enjoué, Gianni, entouré de cinq délicieuses créatures (!!!) nous accueille dans son univers dédié à son pays d’origine, l’Italie. Cet endroit coloré est une ode au carnaval vénitien, des masques en veux-tu en voilà, des peluches, des marionnettes et même un petit théâtre italien. Tout en ces lieux, y compris le char-mant proprio, a des accents de magie, de poésie…

Ici se faire couper les cheveux c’est comme partir en voyage, faire un tour de gondole à Venise.Car bien sûr, hormis être un hôte délicieux, un véri-table boute-en-train et charmeur hors pair, Gianni est avant tout un grand professionnel du ciseau (voir photo). Arrivé de sa Florence natale dans la capitale en 1958, il apprend à donner ses premiers coups de peigne et de séchoir à l’âge de 15 ans à peine dans le 8e arron-dissement, près de la place de Clichy. Installé dans la rue Mouton Duvernet depuis plus de 20 ans, el Maes-tro Gianni sait cultiver sa différence. Véritable figure du quartier, il semble distribuer tout son amour à ses client(e)s et ami(e)s et avoue être récompensé au centuple en retour. Passionné de musique depuis sa plus tendre enfance, il s'est fait voler il y a quelques années sa guitare lors d’un cambriolage dans sa boutique. Gianni est telle-ment triste sans sa gratte, il se sent comme une âme en peine…Quelque temps plus tard, un soir où il ferme le salon, il se retrouve bloqué par la patronne de la brasserie de l’époque. Puis vient la fleuriste, la boulangère, la marchande de fruits et légumes, et quasiment les trois quarts des commerçants de la rue… tous réunis pour lui en offrir une toute neuve. « Ca fait tellement de bien de sentir aimé » me confie-t-il, un peu ému.Car si Gianni De Angelis est « le coiffeur de ces

Salon de coiffure De Angelis

TOUTES FOLLES DE GIANNI

Texte Arnaud ChaillouPhoto Antoine Garnier

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le bon commerçant

dames » ce n’est pas pour rien. Il a un grand cœur avant tout et c’est pour cela que les gens du quartier l’aiment. Il est devenu peu à peu l’ami, voir le confi-dent de beaucoup de ses clientes. Cette relation qu’il a noué avec ses habituées ne s’arête pas là, c’est un peu comme s’il faisait partie de la famille.

Même s’il me confie que la majorité de sa clientèle habite le 14e, certaines clientes se déplacent du tout Paris pour recourir à ses services. La surnommée « signora Goldoni », qui allait assister à une pièce de théâtre de l’auteur du même nom se trouve sub-juguée par la coupe de cheveux d’une femme qui se trouve dans la file d’attente. Quelques jours plus tard elle se rend chez Gianni, à l’autre bout de la ville pour à son tour profiter du talent capillaire de notre étalon italien. Et voila bientôt 15 ans que ça dure !

Je vous vois toutes venir, chères lectrices du Bonbon, prêtes à courir succomber aux charmes de notre hôte mais laissez-moi vous prévenir malgré tout. Gianni vous fera la coupe de vos rêves, vous écoutera, vous poussera peut être même la chansonnette mais c’est avant tout un mari comblé depuis plus de 32 ans et c’est avec sa femme Nadine qu’il la passera, la Saint Valentin !

Salon de coiffure De Angelis25, rue Mouton Duvernet, 14e.

Tél. 01 45 40 58 00—

Merci à Marianne, Céline, Marion, Perrine et Aline Gisèle pour les photos.

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la bonne étoile

De retour avec La Distance, incontestablement son meilleur album à ce jour, Da Silva s’impose comme une des valeurs sûres de la chanson française. Ren-contre avec un homme de caractère (bien trempé).

Revenons un instant sur la déjà longue carrière d’Emmanuel Da Silva, 35 ans. Après des années passées au sein de groupes indies, il est repéré à l’orée du 21e siècle. Entre 2004 et 2009, il publie trois albums (Décembre en été, De beaux jours à venir et La tendresse des fous) tout en écrivant des livres-dis-ques pour enfants. Aujourd’hui, Da Silva nous offre un troisième opus, plus synthétique que d’habitude, plus mélodique encore…

Comment s’est façonné La Distance, album résolu-ment différent de vos précédents disques ?Après trois albums où je m’accompagnais seule-ment à la guitare, il fallait que je fasse autre chose. J’ai enregistré les maquettes en 3 jours, dans les studios de Tahiti 80 à Rennes, puis j’ai travaillé avec Yann Arnaud, le réalisateur du disque. Un arrange-ment en appelait un autre, notre méthode était plus anglo-saxonne que française… Ce qui était aussi dif-férent, c’était de laisser d’autres jouer ma musique, de ne pas tout faire : on peut plus facilement choisir les sonorités que l’on souhaite. Alors que jouer soi-même, c’est déjà choisir.

« Les Concessions » ou « La Crise » sont des titres qui ne cachent pas votre opinion…Je ne me sens pas d’écrire une musique politique. Le poing levé, résumer une prise de position en trois

minutes, ce n’est pas mon truc. Mais ces dernières années ont été marquantes, et pas seulement d’un point de vue personnel. La politique est devenue caricaturale, le gouvernement n’a plus d’opposition… ça se ressent dans la vie de tous les jours, donc j’en parle.

La musique et vous, cela donne quoi ?Je ne sacralise pas les lieux : si je joue à l’Olympia de Paris ou à Troyes, rien ne change, le stress est le même. Je ne suis pas en recherche d’un quelconque Graal. C’est comme être fan d’être groupe. J’adorerais l’être, mais j’écoute beaucoup trop de musiques dif-férentes : je peux me lever avec Coltrane, me coucher avec Debussy et avoir entre temps écouté Napalm Death. Enfin, la musique que j’écris m’apporte des choses différentes : elle a pu me servir de défouloir, me rassurer, combler la peur du vide… La Distance m’a appris à être patient.

Quel est votre objectif pour les années à venir ?Rester léger ! Si je fais encore des chansons, même tristes, c’est que je n’ai pas envie d’être sérieux. Après tout, la musique, c’est comme le cinéma, ce n’est qu’un mensonge… mais avec de purs instants de vérité.

On sent l’importance du mot dans vos textes. Quel est votre rapport à la littérature ?J’aime prendre le temps de lire les quatrièmes de couverture, car je ne lis jamais les critiques pour les bouquins. J’ai une préférence pour la littéra-ture étrangère : Stegner, Perlmann, mais aussi des

Da SilvaCHANTEUR SANS CONCESSIONS

Texte Sophie RosemontPhoto Richard Dumas

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Ses adresses L'Œil Écoute,

77, boulevard du Montparnasse, 6e.Ravi,

50, rue Verneuil 7e.Ze Kitchen,

4, rue des Grands Augustins, 6e.

Da Silva, La Distance (Pias).

romans noirs comme ceux d’Harry Crews… C’est un peu anarchique. Parfois, cela tient à une couverture ou à un titre. Cela peut être très décevant, mais je prends le risque ! J’aime aussi les livres d’art et sur-tout les livres de photographie. Rive Gauche, je vais à la librairie l’Œil Écoute.

Pourquoi aimer Paris ?Pour le grand ensemble qu’elle forme, pour ses pro-menades possibles dans n’importe quel quartier et ses personnages insolites.

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les bons plans

Cadre ArtLa passion de l’encadrement

Au sens figuré, on ne peut donner un cadre à l’art. Au sens propre, oui : noble vocation qu’exerce la bouti-que atelier Cadre Art au 41, avenue de la Bourdon-nais.

Il y a les artistes -ceux qui peignent, qui photogra-phient le monde à travers la lunette de leur Leica, ceux qui tracent une ligne fine de grisaille sur du papier vélin. Et il y a les autres, comme les encadreurs, comparables aux petites mains de la Haute Couture, sans lesquels l’œuvre d’art n’aurait pas d’écrin. Car le cadre est un choix artistique. Une question d’œil et de style. Juliette Murcia, propriétaire de Cadre Art, nous le rappelle : « Ne jamais croire que c’est simple ! Le métier d’encadreur demande un doigté manuel et un certain goût. Il ne s’agit pas juste de couper du verre et de commander un cadre à la bonne mesure ! »

À coups de pinceau, de découpage à la guillotine, à coups de scie, de colle et d’huile de coude, Juliette Murcia façonne l’entrée dans le monde des œuvres qu’on lui amène - un Warhol, une toile, un graffiti ou des dessins d’enfants.

« Ma clientèle se fait par le bouche à oreille. Je tra-vaille aussi bien avec les galeries, des maisons de luxe, des marques de PAP branchées qu’avec des artistes. » La variété d’un encadrement -comme son prix, allant de 50 à 1000 Euros- est infinie : baguettes en bois classiques, cadres en cuir, en plomb ou à la feuille d’or, parfois même en lego, jusqu’au passe partout qui déterminera la profondeur d’une photo. « Je ne fais que du sur-mesure. Le reste ne m’inté-resse pas. » De la technique, donc, que Juliette Mur-cia a acquise auprès d’Antonio, encadreur attitré des galeries de la rue de Seine. « Je voulais faire quelque chose de manuel et j’étais amatrice d’art. Depuis longtemps, je venais faire encadrer mes acquisitions chez lui ! Le jour où j’ai appris qu’il partait à la retraite, je lui ai demandé de me former et de me transmettre son savoir-faire ! » Un savoir-faire que Juliette a transformé en un talent hors cadre !

41, avenue de la Bourdonnais, 7e.Tél. 01 45 55 49 [email protected]

Texte Judith Spinoza

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les bons plans

Bar de la Croix-RougeUn bistrot de caractère

S’y pressent les habitués du Flore, mais pour trou-ver autre chose: plus de soleil et de bonne humeur, moins de monde. Ce n’est pas rien. Et si ce n’est plus vraiment Paris, c’est si parisien aussi.

Savez-vous ce qu’est un bistrot de territoire et non un simple bistrot de quartier ? C’est un bistrot qui tire son nom de la place au milieu de laquelle il trône, mais qui a su aimanter la clientèle autochtone et la pousser à faire corps avec une identité méditerra-néenne. C’est un bistrot de caractère qui ose encore le mélange des genres et des gens – politicards, stars de cinéma, écrivains, people, vieilles dames, habitants de la rue d’en face ou quelques touristes au ventre creux servis par des garçons en habit noir et blanc - Gilles, Michel, Fabrice et Emile.

Nous sommes au cœur du 6e, au café de la Croix Rouge. Dans l’antre de Nathalie et Gérard Paganucci qui rachètent ce vieux claque à sandwiches il y a 15 ans pour y insuffler le goût et l’esprit de ce qu’ils servent –nombre incalculable de tartines poilâne grillées (saumon, thon, jambon ou foie gras fait mai-son). Convivial, simple et bon. On blague, on mange,

récoltant invariablement un bon mot de l’inénarrable patron des lieux, Gérard Paganucci. Toujours en verve et en terrasse, puisque né à Marseille et ayant grandi à Biarritz, il est l’homme de la scène -« Moi, j’aime ce que je fais. J’aime le contact avec les gens, par-ler, blaguer encore… » Sa femme, dont le sourire vous accompagne le long du zinc lorsque vous passez en salle, est la force tranquille de cette institution.

« C’est elle d’ailleurs, qui racheta le bar à l’époque. Elle travaillait chez Chanel, moi dans la mode. Tous les samedis, je venais débarrasser quelques assiettes. Au final, je me suis piqué au jeu et j’ai vendu ma boîte ! » Dans 1 mois exactement, Gérard et Nathalie offriront un repaire au 7e arrondissement. Le Café Gustave, une brasserie à l’ancienne située 2, avenue de la Bourdonnais, pile en face de la Tour Eiffel. « J’y serai tous les soirs ! Car un bistrot sans patron, conclut Gérard, est un bistrot sans âme. »

2, carrefour de la Croix-Rouge, 6e.Tél. 01 45 48 06 45

Ouvert le dimanche.

Texte Judith Spinoza

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le bon art

Elle fait parler d’elle par son peps, sa liberté et la fraicheur de ses idées. Et pour cause. En quatre ans, Hélène Bailly lance deux espaces d’exposition à Paris et vient d’inaugurer un nouveau concept pour sa galerie rue de Seine. Focus sur la Bailly story.

Hélène Bailly est tombée dedans très tôt. Après plu-sieurs stages chez Sotheby’s à New York et chez Piasa, elle organise sa première exposition d’art contem-porain à seulement 25 ans dans la mythique galerie de son antiquaire de père quai Voltaire. Sa program-mation est spontanée et ouverte, à son image, avec une préférence pour le street art. Des graffitis quai Voltaire, vous imaginez, ça fait tâche. Mais la jeune galeriste s’affirme et s’agrandit. En 2010, elle prend ses quartiers rue de Seine, naturellement. Dans cet espace de 140m2, les pièces de design des éditions Ymer&Malta cohabitent étrangement avec une pho-tographie contemporaine grand format plutôt sexy, la spécialité d’Hélène Bailly. Chaque exposition est un événement dans le quartier : les HYPER-PHO-TOS de Jean François Rauzier, les drôles de chiens de Tim Flach, ou les sadhus indiens grandeur nature de Denis Rouvre happent amateurs, professionnels ou simples promeneurs à l’intérieur. C’est gagné : en quatre ans, elle est devenue une figure incontestable de l’art contemporain parisien. En 2012, suite au départ de son associée et à sa rencontre avec Annka Kultys, collectionneuse et curatrice indépendante, Hélène Bailly change de

cap. La galeriste revient à ses premiers amours en se concentrant sur la scène artistique émergeante. La dénicheuse de talents a du flair et le prouve avec sa première exposition réalisée en collaboration avec la galerie François Ghabely de Los Angeles. Des paysages semi abstraits de Dan Bayles aux photos trompeuses d’Anthony Lepore, en passant par les installations hautes en couleur de Joel Kayak, on constate une chose, ses choix semblent plus pointus et sa programmation 100% internatio-nale. Elle nous éclaire sur ce nouveau départ : « En plus de la photographie contemporaine que j’ai pré-senté jusqu’à maintenant, j’ai envie de montrer au public français les courants actuels de Los Angeles à Beijing en passant par Dubai et Cluj en Roumanie, et de donner une visibilité aux artistes pertinents et talentueux très bien représentés outre-mer, mais malheureusement pas encore en France ».

La pétillante Hélène Bailly à une nouvelle corde à son arc : en plus de suivre les tendances de l’art contem-porain, elle s’adapte à la mondialisation du marché. La clef de la réussite en 2012.

« Los Angeles-Contempory Tendencies », du 10 février au 12 mars.38, rue de Seine, Paris 6e.

Tél. : 01 43 26 01 35 www.galeriebaillycontemporain.com

Hélène Bailly Gallery

THE PLACE TO BE

Texte Laure de RégloixPhoto Joel Kayak courtesy Galerie Bailly Contemporain

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Promeneurs et scientifiques arpentent, depuis près de 400 ans, le Jardin des plantes, lieu unique en son genre.

Dans cette grande ville maussade, un jardin extra-ordinaire – chantait Trenet – avec sa Grande gale-rie de l’Evolution, sa ménagerie, son labyrinthe… accueillant badauds, curieux et chercheurs. Difficile de croire qu’au commencement, il n’y avait rien ou presque… sinon une butte de détritus et de gravats calcaires, ancienne décharge moyenâgeuse. Pourtant, ce sol sec favorisa les végétations méditer-ranéennes : on y trouve encore les deux érables de Crète, plan-tés en 1702.

En 1788, Edmé Verniquet y érige la « Gloriette de Buffon », un des plus anciens édifices métalliques du monde, précédant les œuvres de Victor Baltard et de Gustave Eiffel. Ce kiosque rend hommage au célèbre intendant qui transforma le Jardin royal des plantes médicinales, créé par Louis XIII en 1635, en véritable domaine scientifique de 23,5 hectares, propice à l’observation et la déambulation. À partir de 1739, Buffon gère en effet le Jardin du roi d’une main de maître ; une école de botanique voit le jour. Lieu respecté des chercheurs, il n’échappe pas néan-moins, à la fin du 18e siècle, à une réputation sulfu-

reuse. Dans Les nuits de Paris, Rétif de la Bretonne décrit le libertinage qui avait lieu dans le labyrinthe. Un an après la mort de Buffon, la Révolution fran-çaise éclate ; le Jardin du Roi est alors rebaptisé Jardin des plantes et un centre de l’enseignement public de l’histoire naturelle est instauré.

La Ménagerie, deuxième parc zoologique le plus ancien du monde, est créée en 1794, à l'initiative

de Bernardin de Saint-Pierre. Elle accueille les animaux de la ménagerie royale de

Versailles et les ménageries privées et foraines. En 1871, les animaux

seront mangés par les Parisiens assiégés et affamés. C’est ici aussi que la première girafe est présentée en France, en 1826 ; suivent des éléphants,

des ours bruns et blancs, des phoques. Eclipsée par les zoos

« modernes », la Ménagerie a du être fermée avant d’être réhabilitée

dans les années 1980. Elle vient de battre un record de fréquentation avec 800 000 visiteurs en 2011.

L'ensemble du Jardin et l'intérieur des murs d'en-ceinte sont aujourd'hui classés monument histori-que. Les grandes serres, entièrement rénovées, sont ouvertes de nouveau au public depuis 2010.

Le Jardin des plantes

Texte Anne Laveau-GauvilléPhoto Manuel Cohen

le bon en arrière

VOYAGE AU CENTRE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE

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le bon valentin Texte Sophie Rosemont

C’est le 14 février. Il fait froid, tous les restaurants sont bookés, votre chéri a oublié que c’était la Saint-Valen-tin (« pfff, que du marketing ! » éructe-t-il, méprisant). Mais vous, vous n’avez pas oublié parce que vous êtes une fille.

Vous demandez quoi faire ? Le banal tandem cham-pagne + strip-tease vous fatigue d’avance ? Et si vous achetiez une couette Laura Ashley liberty (c’est si romantique), un thé aphro-disiaque (Sweet Love, de Kusmi Tea, par exemple), une nuisette en soie sexy mais confortable (sauf si vous avez moins de 25 ans, auquel cas vous pouvez subir toute la soirée un corset taille 36), une boîte de choco-lats (tant pis, vous commence-rez votre régime demain) et enfin, si vous appuyiez sur la touche play de votre lecteur DVD ?

On ne compte pas les films faits pour les amoureux : Casablanca (Michael Curtiz, 1942), Ghost (Jerry Zucker, 1990), Coup de Foudre à Notting Hill (Roger Mitchell, 1998), Love Actually (Richard Curtis, 2003) Quand Harry Rencontre Sally (Rob Reiner, 1989) et, le grand gagnant, titre oblige : Valentine’s Day (Gary Marshall, 2009) ! Comme par hasard, on y voit

Julia Roberts et Hugh Grant, qui auraient pu naître un 14 février tant ils semblent configurés pour les romances improbables-mais-tellement-évidentes.

Mais il n’y a pas que des banales comédies sen-timentales dans la vie. Il y a aussi les histoires où un Valentin trouve son Valentin, comme Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) et I Love You Philip Morris

(Glenn Fiquara et John Recca, 2009), qui convertiraient même l’homophobe

le plus endurci. Il y a des cas où l’amour n’est pas si simple et

nous ferait pleurer des heures durant : Eternel Sunchine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004) ou Buffalo 66 (Vincent Gallo, 1998). Heureusement,

l’amour peut aussi être à mourir de rire, ou presque, avec Mary à

tout Prix (des frères Farelly, 1998) ou Punch-Drunk Love (Paul Thomas

Anderson, 2002).

Il peut sinon faire mourir tout court, avec les meur-tres sanglants de My Bloody Valentine (Patrick Lus-sier, 2008). Brrr… Une bonne occasion de se pelo-tonner contre votre Jules et de reprendre une fraise Tagada. L’amour fait aussi perdre des calories, c’est bien connu.

La Saint-Valentin

L’AMOUR SUR GRAND ÉCRAN

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les bons shops

Acqua Di CasaSpécialistes en salle de Bains

Situées en plein cœur du 7e arrondissement entre le Bon Marché et les Invalides, les deux boutiques « Acqua Di Casa » sont spécialisées dans l’aména-gement et la conception de salles de bains haut de gamme.

Destiné tant aux particuliers qu’aux profession-nels, avec un simple croquis ou de véritables plans, « Acqua Di Casa » vous accompagnera dans la conception, le choix des produits, et la réalisation de votre salle de bain. Le show-room qui se trouve au 53 de la rue de Babylone vous propose une large gamme de produits dans la pure tradition du design Mila-nais avec un choix très étendu de meubles de salle de bain, robinetteries et accessoires alliant à la fois raffinement, luxe et design.Ce qui frappe au premier coup d’œil, c’est la variété des possibilités, allant de la modernité de jolis plans vasques en verre design à un style plus classique avec de beaux meubles de toilette en chêne massif français. La façon de travailler de la maison, c’est de vraiment tout concevoir avec le client, de pouvoir trouver une harmonie des couleurs et des matières qui permettront de personnaliser votre salle de bains afin qu’elle soit unique.

Ouverte il y a à peine 15 jours, la deuxième boutique « Acqua Di Casa », située au 50 de la même rue pro-pose un nouvel espace dédié à la céramique. L’esprit haute couture des matériaux et les multiples possi-bilités de personnalisation permettront de concevoir et de réaliser une pièce unique à la pointe du raffine-ment et de la modernité.La boutique possède une large gamme de cérami-ques ainsi que des associations uniques de maté-riaux conjuguant à la fois le verre, la roche ou le béton, vous permettant de laisser véritablement libre cours à votre imagination. L’entreprise qui a déjà à son actif de prestigieuses réalisations comme l’hôtel Manda-rin oriental et le palais de l’Elysée, s’attaque désor-mais au Shangri-La et contribue à de nombreux pro-jets à l’international comme au Japon, à Londres ou au Luxembourg.Bref, amis de la Rive Gauche, avec de telles réfé-rences, il n'y a qu'une seule adresse pour vos salles de bains : « Acqua Di Casa » !

50 et 53 rue de Babylone, 7e. Tél. 01 45 55 07 57

www.acquadicasa.com

Texte Gilbert Canapé

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Acqua Di Casa

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les bons shops

Galerie Ange Basso L’art accessible à tous

C’est en décembre 2010 que la galerie Ange Basso ouvre ses portes, en plein cœur du prestigieux quartier de Saint-Germain des Prés, au 64 de la rue Mazarine. C’est dans ce cadre hautement symbo-lique, succession d’espace et de lieux d’exposition qu’elle prend parti de représenter un pôle d’artistes permanents, mettant à profit des expériences, des rencontres passées. Dédiée à la jeune création, elle encourage, accompagne cet esprit, cet élan artis-tique, se voulant passion, découverte et convivialité dans un espace qui lui ressemble.

La maîtresse des lieux, Angélique Basso, fait d’abord ses armes (après des années d’études à l’EAC) dans diverses galeries parisiennes avant de lancer dans sa propre aventure. Elle exprime désormais des valeurs qui lui sont propres : partager, défendre et faire valoir ses artistes, de l’art abstrait à l’art figu-ratif dans une gamme de prix abordables permettant à la fois aux collectionneurs et aux novices d’acqué-rir et de succomber face à une œuvre, qu’elle soit sculpture, gravure ou peinture. Le choix des artistes exposés dans la galerie est simple : une rencontre, un coup de cœur, une envie partagée. C’est ainsi tout naturellement que s’est fait la rencontre avec les

artistes présentés, au hasard d’événements passés, présents et futurs. Une harmonie et une alchimie s’est créée au-delà des mots et des gestes.

Le travail de Riccardo Simonutti, qui expose ce mois-ci dans la galerie, est un véritable retour aux sources, aux fondamentaux, à l’instinct animal qui sommeille en nous par un travail direct et brut sur la couleur, la matière et les odeurs. Les œuvres de l’artiste sont basées sur les transparences autour du noir, associées aux couleurs, aux essences et parfums fixés sur chaque toile. Ses tableaux sont travaillés à l’huile, aux piments, au béton et parfois même utili-sent un support photographique.

L’alchimie entre Angélique et Riccardo est née d’un même désir : celui d’une galerie jeune qui a envie de grandir avec ses artistes et d’un artiste qui souhaite grandir avec sa galerie…

64, rue Mazarine, 6e.Tél. 01 56 81 03 30

www.galerie-angebasso.com

Texte Jean Michel Carnet

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le bon homme

La Provence n’a pas pour habitude de livrer ses secrets au premier venu. Seule la pureté d’un cœur qui bat peut tenter de décrypter les soufflements du mistral, source impérissable d’inspiration et de réussite à ceux qui veulent bien l’entendre. Simon Porte Jacquemus est l’un d’entre eux. Enfant du soleil, ce jeune esthète est originaire de Bramejean, un lieu-dit placé sous l’égide du massif des Côtes des Bouches-du Rhône.

En 2008, Simon décide de partir s’installer à Paris et suivre l’enseignement d’une école de mode réputée. Il n’a que 18 ans et déjà sa conception minimaliste fait des émois. « J’ai toujours dessiné des vête-ments très simples. À cette époque, on me le repro-chait beaucoup. Le problème est que ces écoles nous apprennent à être formatés. Du coup, peu arrivent à parler de leur travail. Ils ne pensent à aucune femme en particulier. Dès le début, je m’y suis refusé… ». La même année, Simon est confronté à la disparition de sa mère. Une muse qu’il ressuscite en son nom de jeune fille, Jacquemus, « comme pour continuer à la faire exister ». Sans le savoir, il esquisse son nom dans l’Histoire.

Dès son « Hiver Froid », sa première collection, Simon Porte Jacquemus conçoit une ligne de vête-ments aux traits simples et délicats. L’image d’une femme que l’on peut croiser à chaque coin d’une rue, mais que l’on ne regarde plus. « Je n’aime pas l’image sexy que les maisons de haute-couture ten-tent de véhiculer. Ma mère portait des tuniques assez amples. Et cela la rendait terriblement sensuelle. Je viens de la campagne : c’est une image que j’essaie de restituer ». À chaque fois, Simon préfère conce-voir des histoires des vêtements. Il imagine un petit film qui sera l’argument de vente de ses collections. Tantôt elle s’improvise infirmière, comme dans « Les filles en blanc », où il anticipe la tendance de la pro-chaine saison. Tantôt elle est une ouvrière à l’instar de celle de « L’usine ». Dans tous les cas, la femme porte une sorte d’uniforme épuré, aux coupes droites dépourvues de détails, qui ne mettent pas en valeur les formes du corps.

Pour sa dernière création de prêt-à-porter automne-hiver 2012, « Le Chenil », Simon a convaincu le man-nequin Chanel Caroline de Maigret de devenir son égérie. « Je l'ai découvert par hasard dans une vidéo

Simon Porte Jacquemus

CRÉATEUR À FAÇONS

Texte Julien BouissetPhoto David Fitt

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de défilé sur internet. Quand je l’ai vue, elle m’a fait terriblement penser à ma mère. Je lui ai donc envoyé un email sur Facebook et elle m’a répondu. On a donc tourné un petit film, où on la découvre dans la boue, entourée de chiens. Elle m’a dit qu’elle s’était totale-ment éclatée à faire cela… ». La sincérité de Simon semble porter ses fruits dans un milieu que l’on dit souvent trop superficiel.

D’Aix-en-Provence à New-York en passant par Tokyo, la marque Jacquemus est au carrefour des conti-

nents dans une douzaine de points de vente. Mais pas question pour lui de fabriquer ses collections ailleurs que dans l’Hexagone. « On a la chance d’avoir un très bon savoir-faire en France. Il faut donc l’ex-ploiter et faire travailler nos artisans. Le luxe devrait exploiter de cette façon l'artisanat. Par exemple, quand on achète un sac à 1700 euros, je n’aime pas savoir qu'il est fait au Maroc. ». À bon entendeur…

www.jacquemus.com

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le bon dj

Steve Schrager est un jeune DJ français qui revendi-que dignement son attachement à la scène électro-nique. Sa passion grandissante, il décide de propa-ger par le biais des platines cet univers musical avec une habileté déconcertante du mixage. Il n’hésite pas à se forger une identité artistique en se plon-geant dans l'univers de la musique électronique, au cœur même d'Ibiza, berceau d'une musique trans-générationnelle.

Ce Parisien du 15e arrondissement est né d'un métis-sage de cultures (Kabyle Allemand du côté de sa mère et Martiniquais Coréen du coté de son père), de rencontres, de passions mais surtout de talents au service de la Musique.

Bercé depuis sa tendre enfance par la soul et par les mélodies des îles, danseur hip-hop et grand fan de Method Man à l’adolescence, Steve a toujours été influencé par toutes sortes de courants musicaux. C'est à cette époque, dans les années 90 qu'il fait la connaissance de Ramzi Atouani, jeune graffeur, qui l'initie à la House music dans les soirées que ce dernier organise au Gibus. En 2002, il rencontre Don Rimini qui le prend sous son aile, lui apprend les bases du djing, de la production et qui lui offre ses premières résidences dans le quartier des Champs

Élysées. C'est le début d'une carrière de DJ promet-teur. Il continue à faire ses armes sur les dancefloors parisiens tels que le Régine, le Redlight, L'Aventure, le Trianon, ou encore la Grange et le Cap Horn à Cour-chevel et se distingue des autres DJ par son style énergique et hétéroclite.

Mais sa détermination naît surtout d'une rencontre qui marque définitivement sa vie. Au détour d'un voyage qui l’emmène loin des nuits parisiennes, il la découvre dans toute sa splendeur, dans tout son mystère… Elle, la seule, l'unique… La mère des soi-rées électroniques du monde, cette petite île cachée dans l'ombre de Majorque… IBIZA ! En posant le pied sur ce bout de terre à 8h15 un matin de juillet, Steve sait que son destin va changer fondamentale-ment. Lui, le petit danseur de Paris veut transfigu-rer la musique alors que les BPM lui transpercent le corps. « Je veux être DJ, je veux emmener les gens en voyage au rythme de mes pulsations»."

Pulsations de la musique mais surtout pulsations du cœur, son amour de l’univers électronique lui brûle les doigts et met le feu aux platines de tous les endroits qu'il fréquente. Ses soirées sont synonymes d’euphorie musicale pour un public déjà conquis.

D'enBossa

ELECTRONIQUEMENT VÔTRE

Texte Noémie DidenotPhoto Antoine Garnier

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Ce passionné aime réaliser des projets particuliers, en travaillant sur ses propres productions. Ainsi, depuis 2008, Steve nous offre différentes mixtapes à écouter et réécouter sans se lasser. Actuellement, il travaille sur de nouvelles productions, très prochai-nement sur vos dancefloors ! Après s’être immergé au sein même de la culture électronique entre Bar-celone, Ibiza, Berlin et Courchevel, Steve Schrager

nous revient sur le devant de la scène pour donner un souffle nouveau au monde des platines, offrant une signature unique alliant les sons électroniques et les vibrations de ses origines.

Facebook : D'en Bossa

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la bonne parisienne Texte Sandra SerperoIllustration Agathe The Melon

Love is in the air1 — ENVOUTEMENT FLORAL

Boudez les traditionnelles roses et démarquez-vous en offrant à votre bien-aimée un lys. Vous marcherez ainsi sur les pas des Grecs et des Romains de l’Antiquité qui paraient les jeunes filles de sublimes cou-ronnes de lys pour appeler l’amour, deux jolis ingrédients pour une St Valentin réussie ! Lys en pot, 25 ! - www.maplanteetmoi.fr

2 — REBOOSTEZ VOTRE SEX APPEAL !

La plus grande communauté de la séduction en France prodigue des conseils au quotidien pour avoir confiance en soi, pour oser aborder la fille de vos rêves et la conquérir ! Distributeurs du plus célèbre des coachs en séduction, Mystery, les coachs présents sur www.artdeseduire.com attendent ceux qui ont besoin d’un coup de pouce en la matière.

3 — CLICHÉS TRÈS INTIMES…

Immortalisez votre soirée de Saint Valentin et figez l’inattendu sous l’ob-jectif de la photographe Daisy Reillet. Elle installe son studio dans votre chambre, vous n’avez plus qu’à dormir, les clichés se font tout seuls. Les croissants vous sont apportés le matin au moment du démontage avant la livraison des 12 meilleures photos collées sur dibond et chassis. Dé-ment. Infos sur www.justfortwo.fr

4 — AUDACE CHOCOLATÉE

La St Valentin 2012 sera coquine ou ne sera pas ! Donnez le ton avec cet écrin 69 signé Fauchon et dégustez ces délicieux chocolats, mélange éton-nant de saveurs. Une belle entrée en matière pour poursuivre la soirée sur plus de gourmandise… Collection 69, Fauchon – 15 ! - www.fauchon.com

5 — UN AMOUR DE DÎNER-CROISIÈRE

Paris la ville la plus romantique du monde ! Retrouvez le plaisir de la dé-couvrir au fil de l’eau le temps d’une soirée sur un élégant bateau. Dans l’as-siette, un menu raffiné imaginé par le chef Tateru Yoshino, étoilé au guide Michelin. Et dans les yeux de votre fiancée, le plein d’étoiles… Dîner croi-sière, Paris en scène, 1h30, 99 ! - Réservation : www.paris-en-scene.com

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Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !

Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !

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Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

© Arnaud Chaillou

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le conte est bon

C’est quoi l’amour ? Interview croisée du Valentin et de la Valentine millésimés 2012 et sectorisés Rive Gauche !

Racontez-nous votre rencontre !Amélie : Au Bon Marché, en juillet 2010. Il faisait un stage chez Kenzo et je travaillais dans la pièce d'à côté. Le mari d'une cliente américaine s'était installé sur le canapé de son stand, j'ai dû la faire essayer dans les cabines les plus proches. Maxime est arrivé, d'abord un peu étonné de mon intrusion, il m'a aidé à me débattre avec mon anglais approximatif. Maxime : Le feeling est instantanément bien passé et je découvris vite qu’elle travaillait dans la pièce à côté… En moins de deux semaines, nous avions pris des verres et fixé un dîner.

Comment êtes-vous tombés amoureux ?Amélie : J'ai dû tomber amoureuse au bout de trois mois, comment je ne sais pas… En tout cas, je ne voulais pas le lui dire car je sentais que c'était moins sérieux pour lui à ce moment-là…Maxime : Cela faisait 3 mois que nous étions ensem-ble, et je voyais cela comme une histoire de vacance, intense et éphémère. J’ai alors décidé de mettre fin à notre relation. À peine la première nuit passé, j’ai déprimé. Après un mois sans nouvelles, je décidais de tout faire pour la reconquérir ! Ce fut semé d’em-

bûches. Lorsque nous nous sommes revus, j’ai com-pris que je l’aimais.

Quelle est sa plus belle qualité et son pire défaut ?Amélie : Sa plus grande qualité : sa sociabilité. Moi qui suis d'un naturel plus réservé, j'ai toujours admiré les gens qui sont à l'aise en société. Maxime en fait partie, il a un cocktail magique alliant curio-sité, humour et compréhension. Son plus grand défaut : il est très bordélique ! Un jour, il a mis les clés de l'appartement dans le frigo : une demi-heure de recherche…Maxime : Ses plus belles qualités sont la curiosité et la compréhension de ce qu’elle découvre. Elle ne juge pas les gens pour ce qu’ils font ou ce qu’ils sont. Le pire défaut d’Amélie est son indécision permanente – et pour tout, du choix d’un plat au restaurant (10 minutes) à la tenue de la journée (35 minutes).

Pour vous, c’est quoi la vie à deux ?Amélie : Une relation sincère, sans rapport de force. Une relation où la séduction est omniprésente, car comme me l'a dit un ami de mon père dont le mariage heureux bat des records de longévité, « la séduction est une histoire de tous les jours, il faut savoir sur-prendre l'être aimé. » Maxime : La vie à deux, c’est le respect de la liberté de l’autre ! Avec un peu de jalousie pour

Paroles d'amoureuxQUAND AMÉLIE RENCONTRE MAXIME

Texte et photo Sophie Rosemont

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pimenter (phrase favorite d’Amélie : « C’est qui cette pétasse ? »).

Votre définition du Bon(ne) Valentin(e)?Amélie : Un mec bien looké, un mec qui a de l'humour, de l'ambition, mais qui s'inquiète de votre bonheur et qui vous le montre par de petites attentions au quoti-dien. Quelqu'un qui vous accompagne dans vos pro-jets. Bref, un mec à qui on n'en voudra jamais d'ou-

blier la St Valentin parce qu'il n'attend pas ce jour là pour vous montrer qu'il est amoureux.Maxime : Qu’elle fasse à manger et s’occupe des gosses pendant que je vais jouer au flipper au bis-trot avec mes potes. Nan, je plaisante ! La Valentine idéale est une femme qui sait entretenir le mystère et jouer de l’ambiguïté entre l’humour et l’attirance…

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le bon agenda L’Agenda des manifestations culturelles

© Julien Mignot

Théâtre

Le 8 février à 20h - Lecture de la pièce Sous un ciel de chamaille de Daniel Danis. Sur une mise en scène de Laurent Stachnick, la Com-pagnie du Lophophore présente une lecture de la pièce « Sous un ciel de chamaille » écrite par le dra-maturge et metteur en scène québécois Daniel Danis. Entrée libre sur réservation au : 01 44 43 24 91. Centre Culturel Canadien, 5, rue de Constantine, 7e.

Jusqu’au 28 avril – Les Femmes savantes de Molière mis en scène par William Malatrat. Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du Festi-val : « L’année de la femme ! L’année de toutes les femmes ! ». Tout au long de l’année 2012, à 19h, Le Guichet Montparnasse met les femmes au premier plan. Le Guichet Montparnasse, 15, rue du Maine, 14e.www.guichetmontparnasse.com

Jusqu’au 29 avril - Une Semaine pas plus de Clé-ment Michel mis en scène par Arthur Jugnot et David Roussel. Paul fait croire à Sophie que son meilleur ami Martin, venant de perdre sa mère, va venir s’installer quelque temps chez eux. Il veut en réalité la quitter, pensant que ce ménage à trois fera exploser leur couple… Martin, pris au piège, accepte. Mais ce sera « une semaine… pas plus ! » Démarre alors un ménage à trois totalement explosif, « véritables » chaises musicales avec son lot de mensonges, de coups bas et autres plaisirs quotidiens. Théâtre de la Gaité Montparnasse, 26, rue de la Gaité, 14e. www.gaite.fr

Musique

Du 14 au 19 février – Festival Blues au 13. Deuxième édition de ce festival de blues métissé entre soul, funk, country, folk, musiques du monde et

blues traditionnel. Programme et réservations ici : ww.theatre13.com

Le 20 février - Le Velvet Underground de Roldophe Burger, dans le cadre du festival hors saison. Rodolphe Burger et Mathilde Monnier invitent Jeanne Balibar, Massimo Furlan, Didier Galas, Mathieu Grenier, Gérald Kurdian, Arthur Nauzyciel, Rosemary Moriarty et Mark Tompkins. Théâtre de la Cité internationale, 17, boulevard Jourdan 14e.

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le bon agenda L’Agenda des manifestations culturelles

© Jacques Vekeman

Expositions

Jusqu’au 11 février - Exposition Pagny-Richard (céra-miques contemporaines de Corine Pagny et Fanny Richard). Galerie Belartvita, 8, rue Augereau, 7e.

Jusqu’au 21 mars – Taxidermie, dans les coulisses du Muséum. Pendant un an, le photographe Jacques Vekeman a suivi le travail du taxidermiste Jack Thi-ney dans son atelier du Muséum d’Histoire Natu-relle. Les 20 images présentées en plein air témoigne de cette œuvre passionnante et très particulière… Jardin des Plantes, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire.

Jusqu’au 31mars – Sorcières : mythes et réalités. L'exposition aborde la sorcellerie du Moyen-âge à nos jours, suivant des approches artistiques, histo-riques et ethnographiques. Pentacle, pots d'herbes

vénéneuses, animaux empaillés ou masques de Belzébuth, vous pourrez découvrir l'univers et les accessoires de ces femmes.Musée de la Poste, 34, boulevard de Vaugirard, 15e.www.laposte.fr/adressemusee

Jusqu’au 14 avril – La Chair de la Guerre, une histoire de femmes : la photographe Yvelyne Wood consa-cre son oeuvre à la mémoire universelle du 20ème et 21ème siècle. Université Panthéon-Sorbonne, 12, place du Panthéon, 5e.

Cinéma

Dès le 1er février, en exclusivité au Reflet Medicis : L’Uomo in Piu (2001), de Paolo Sorrentino. Le pre-mier film du réalisateur italien présenté en avant-première à Paris. « Dans le Naples des années 80, Tony est un crooner en vogue, Antonio joueur de foot professionnel; l'un est arrogant et égocentrique, l'autre timide et naïf. Les deux hommes sont au som-met de leur gloire… mais leurs destins vont brutale-ment basculer et les précipiter vers une descente aux enfers où la chute de l'un résonnera comme la rédemption de l'autre… ». Reflet Medicis, 3, rue Champolion, 5e.

Shopping

Jusqu’au 18 février - Chambord et la créatrice de cupcakes Synie signent une série limitée de cup-cakes, aussi belle que savoureuse, à offrir ou se faire offrir pour la Saint-Valentin. Une collection éphé-mère à découvrir en exclusivité ! Synie’s Cupcakes 23, rue de l’Abbé Grégoire, 6e.

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les bonnes adressesles bonnes adresses Régie [email protected]

06 80 46 58 [email protected]

06 28 25 42 13

DES IDÉES POUR MAMAN

www.desideespourmaman.com Tél. 08 25 08 16 14 (n° indigo 0,13! HT/mn)

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106, boulevard Saint-Germain - 75006Tél. : 01 56 81 00 55

LA RÉUNION AUX PETITS CHANDELIERS

62, rue Daguerre - 75014 Tél. : 01 43 20 25 87

ACQUA DI CASA 50 et 53 rue de Babylone - 75007

Tél. 01 45 55 07 57

BOUCHERIE DE VARENNE

33, rue de Varenne - 75007Tél. : 01 45 48 32 68

CADRE ART

41, avenue de la bourdonnais - 75007Tél. 01 45 55 49 35

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UN VOYAGE SUR LA LUNE POUR

2 PERSONNES

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* dans la limite des avancées de la science

Offre à découvrir sur

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