Paris Radical n°7

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De l’Audace pour Paris La lettre des élu(e)s parisiens du Parti Radical de Gauche Paris Radical n° 7 2e trimestre 2009 www.parisprg.org [email protected] Après l’élection, recentrer la gauche! Il faut tirer les leçons des élec- tions européennes à Paris où les listes Europe Ecologie sont arrivées loin de- vant celles du PS, et ce dans presque tous les arrondissements. Cela veut-il dire que les Verts parisiens sont deve- nus majoritaires à gauche un an à peine après avoir subi un sérieux revers aux municipales face aux listes PS-PC- PRG-MRC conduites par Bertrand De- lanoë ? Ou bien le PS a-t-il payé le prix de la division et de sa stratégie d'enfer- mement qui l'a poussé a refuser tout ac- cord avec ses alliés traditionnels que sont les Radicaux de gauche ? Partisans d'une Europe fédé- rale, nous avions finalement renoncé à présenter des listes autonomes dans une élection déjà confuse à cause d’une ab- surde régionalisation du mode de scru- tin. Et bien parions que le message du PRG comme nos voix ont manqué au PS pour s'imposer devant les Verts et l'UMP qui, elle, commence à relever la tête dans la capitale. Le PS ne peut plus prétendre incarner seul tout l'échiquier politique. Il a be- soin d'alliés à sa gauche et au centre. Or la chute du MoDem au profit des listes emmenées par Daniel Cohn-Bendit dé- montre que c'est au centre que s'est joué le scrutin. L'analyse des votes du 7 juin montre qu'à Paris, les voix qui se sont portées vers Europe Ecologie sont celles des cadres et des classes moyennes, séduits par le "liberal-liber- taire" Dany Cohn-Bendit ou déçues par François Bayrou, et sensibles à un dis- cours pro-européen. Ils pourront se re- connaître demain dans un humanisme de centre-gauche que nous entendons incarner et pas forcément dans les po- sitionnements très à gauche des Verts parisiens. Rappelons au passage que l'écologie est un combat que nous por- tons depuis longtemps et que dès les eu- ropéennes de 1984, les Radicaux de gauche avaient conduit les listes "En- tente radicale écologiste pour les États- Unis d'Europe (ERE)". Cette conquête du centre comptera tout autant pour les scrutins à venir. Les Verts ne confirmeront sans doute pas l'essai de Dany, Bayrou n'est pas mort, la droite tente de capter leur électorat. Et si on veut éviter une nou- velle OPA de la démocratie-chrétienne sur l'opposition, ou bien une captation des voix centristes par la droite, notre humanisme radical, notre défense de la République et de la laïcité, nos valeurs de solidarisme, notre aspiration à la li- berté individuelle et à une société fra- ternelle seront utiles à nos partenaires. Dès février 2006, nos députés avaient déposé une proposition de loi pour l’organisation de primaires ou- vertes. Le PRG appelle encore au ras- semblement de tous les progressistes pour construire ensemble un projet cré- dible et désigner un candidat commun de la gauche pour 2012. Aux régio- nales, si cette union n'a pas lieu, si aucun enseignement n'est tiré, si notre voix est encore ignorée, nous irons sous nos propres couleurs et personne ne pourra nous reprocher les conséquences toujours néfastes de la division... Jean-Bernard Bros Président de la Fédération PRG de Paris Trésorier du PRG Adjoint au Maire de Paris En France, le PRG compte plusieurs milliers d’élus, que ce soit dans des institutions nationales ou dans des collectivités locales. Le PRG c’est 18 Parlementaires dont 10 sénateurs et 8 députés C’est aussi 110 Conseillers géné- raux dont 2 présidences. plus de 100 Conseil- lers régionaux dont 9 ra- dicaux et apparentés en Ile de France plus de 500 Maires Et à Paris c’est 3 Conseillers de Paris, dont 1 adjoint au Maire de Paris,qui siègent au sein du groupe socialiste et radical de gauche Ainsi que 9 autres maires-adjoints, conseillers délégués et conseillers municipaux dans les arrondissements.

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La lettre des élus et militants parisiens du Parti Radical de Gauche

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De l’Audace pour ParisLa lettre des élu(e)s parisiens du Parti Radical de Gauche

Paris Radical n° 72e trimestre [email protected]

Après l’élection, recentrer la gauche!

Il faut tirer les leçons des élec-tions européennes à Paris où les listesEurope Ecologie sont arrivées loin de-vant celles du PS, et ce dans presquetous les arrondissements. Cela veut-ildire que les Verts parisiens sont deve-nus majoritaires à gauche un an à peineaprès avoir subi un sérieux revers auxmunicipales face aux listes PS-PC-PRG-MRC conduites par Bertrand De-lanoë ? Ou bien le PS a-t-il payé le prixde la division et de sa stratégie d'enfer-mement qui l'a poussé a refuser tout ac-cord avec ses alliés traditionnels quesont les Radicaux de gauche ?

Partisans d'une Europe fédé-rale, nous avions finalement renoncé àprésenter des listes autonomes dans uneélection déjà confuse à cause d’une ab-surde régionalisation du mode de scru-tin. Et bien parions que le message duPRG comme nos voix ont manqué auPS pour s'imposer devant les Verts etl'UMP qui, elle, commence à relever latête dans la capitale.Le PS ne peut plus prétendre incarnerseul tout l'échiquier politique. Il a be-soin d'alliés à sa gauche et au centre. Orla chute du MoDem au profit des listesemmenées par Daniel Cohn-Bendit dé-montre que c'est au centre que s'est jouéle scrutin.

L'analyse des votes du 7 juinmontre qu'à Paris, les voix qui se sontportées vers Europe Ecologie sontcelles des cadres et des classesmoyennes, séduits par le "liberal-liber-taire" Dany Cohn-Bendit ou déçues parFrançois Bayrou, et sensibles à un dis-cours pro-européen. Ils pourront se re-connaître demain dans un humanismede centre-gauche que nous entendons

incarner et pas forcément dans les po-sitionnements très à gauche des Vertsparisiens. Rappelons au passage quel'écologie est un combat que nous por-tons depuis longtemps et que dès les eu-ropéennes de 1984, les Radicaux degauche avaient conduit les listes "En-tente radicale écologiste pour les États-Unis d'Europe (ERE)".

Cette conquête du centrecomptera tout autant pour les scrutins àvenir. Les Verts ne confirmeront sansdoute pas l'essai de Dany, Bayrou n'estpas mort, la droite tente de capter leurélectorat. Et si on veut éviter une nou-velle OPA de la démocratie-chrétiennesur l'opposition, ou bien une captationdes voix centristes par la droite, notrehumanisme radical, notre défense de laRépublique et de la laïcité, nos valeursde solidarisme, notre aspiration à la li-berté individuelle et à une société fra-ternelle seront utiles à nos partenaires.

Dès février 2006, nos députésavaient déposé une proposition de loipour l’organisation de primaires ou-vertes. Le PRG appelle encore au ras-semblement de tous les progressistespour construire ensemble un projet cré-dible et désigner un candidat communde la gauche pour 2012. Aux régio-nales, si cette union n'a pas lieu, siaucun enseignement n'est tiré, si notrevoix est encore ignorée, nous irons sousnos propres couleurs et personne nepourra nous reprocher les conséquencestoujours néfastes de la division...

Jean-Bernard BrosPrésident de la Fédération PRG de Paris Trésorier du PRG Adjoint au Maire de Paris

En France, le PRG compteplusieurs milliers d’élus,que ce soit dans des institutions nationales

ou dans des collectivités locales.

Le PRG c’est18 Parlementaires

dont 10 sénateurs et8 députés

C’est aussi110 Conseillers géné-

raux dont 2 présidences. plus de 100 Conseil-

lers régionaux dont 9 ra-dicaux et apparentés en

Ile de Franceplus de 500Maires

Et à Paris c’est3 Conseillers de Paris,

dont 1 adjoint au Maire deParis,qui siègent au seindu groupe socialiste etradical de gaucheAinsi que 9 autresmaires-adjoints,

conseillers délégués etconseillers municipaux

dans les arrondissements.

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Lors du dernier Conseil de Paris le 7 juin 2009, Laurence Goldgrab est intervenue en faveurd’une demande de subvention du MAP (association des Musiques Actuelles à Paris). Cette association oeuvre depuis 2005 dans le but de fédérer, mutualiser et mettre en réseau des struc-tures musicales à Paris afin qu’elles s’échangent des moyens de compétences des connaissances etdes expériences. « L’accompagnement des artistes fait partie des objectifs poursuivis par le MAP. Ce réseau est trèsattentif au respect du statut des artistes et à leur juste rémunération, ce qui est très important et originaldans le contexte actuel.» Particulièrement sensible à ce type de propositions et d’initiatives dans le domaine culturel et plusparticulièrement musical, Laurence Goldgrab n’a pas manqué de rappeler son engagement envers lesentreprises culturelles indépendantes et la nécessité de repenser l’économie de la culture.«Mes chers collègues, comme chacun sait, le monde de la musique est désemparé et traverse une criseprofonde, liée notamment à la révolution numérique, la mise en réseau des structures musicales pari-siennes n’est plus seulement une bonne idée, mais elle est devenue indispensable.»

Sujet majeur du dernier conseil de Paris, le vote de la délibération ins-tituant la déconcentration et décentralisation à Paris a suscité de nombreusesinterventions. Gilles Alayrac a pris la parole pour soutenir ce vote et préciser son positionne-ment en tant que conseiller municipal d’opposition dans le 15e arrondissement.«Ainsi, tous les élus, pourront débattre des travaux programmés par le Mairede l’arrondissement en matière d’espace public et d’équipements de proximité.A l’autre bout de l’exercice, tous les élus pourront avoir connaissance du détaildes dépenses effectuées et en discuter au moment de l’examen du compte ad-ministratif.»Il s’est dit confiant quant à l’application de cette nouvelle gouvernance, touten réaffirmant la nécéssité d’une plus grande transparence dans les mairiesd’opposition. «Je suis certain que les élus minoritaires et, en tout état de causeceux du Parti Socialiste et du Parti Radical de Gauche, mettront à profit cestemps de débats nouveaux pour demander et pour obtenir, l’information quileur est indispensable afin d’exercer leur mission de vigilance démocratique[...]Je pense donc que les mairies s’honoreraient à jouer le jeu de la transparence,du dialogue, de la démocratie et du respect de leurs oppositions. Je le redis, ilne s’agit pas de remettre en cause la légitimité des maires mais, simplement,de s’assurer que tous les élus soient dorénavant traités sur un plan d’égalité.»

Depuis 2001, le transfertde compétence aux élusd’arrondissements de-meure une priorité del’action municipale pari-sienne. L’objectif étantd’améliorer la proximitéavec l’usager. le nombre d’équipementde proximité transféréaux arrondissements aainsi doublé en huit ans,et les crédits inscrits auxétats spéciaux d’arron-dissements ont été multi-pliés par sept. Il s’agit làd’une nouvelle forme degouvernance où àchaque sujet s’appliquela bonne échelle et àchaque enjeu un terri-toire pertinent.

Jean Bernard BrosAdjoint au Maire deParis, Conseiller de Pariset du 13e arrondissement

Laurence GoldgrabConseillère de Paris et du18e arrondissement

Gilles AlayracConseiller de Paris et du15e arrondissementConseiller régional d’Ilede France

Fabrice Moulin Adjoint à la Maire du 12earrondissement

Décentralisation déconcentration la nouvelle forme de gouvernanceparisienne

Fédérer les structures musicales

Rappel

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Les Radicaux en paroles et en actes

Le 20e arrondissement souffre depuis des annéesd’un retard en termes d’équipements sportifs. Auvu de cette situation, la nouvelle équipe a soumisun programme ambitieux et réaliste en ce do-maine : rénovation de structures déjà existantes,création de nouveaux équipements, le tout devantpermettre aux citoyens du 20e de tous ages un vé-ritable accès aux pratiques sportives.Or au vu des arbitrages rendus, la déception estgrande. En l’état, seuls les équipements déjà pro-

grammés et financés sous l’ancienne mandatureverront le jour. Pire, des rénovations pourtant in-dispensables n’ont pas été retenues. Si des ajus-tements ne sont pas effectués le bilan en termede création de nouvelles structures sous la man-dature risquerait d’être nul, ce qui serait catas-trophique pour les habitants de l’arrondissement.

Thierry Blandin, adjoint à la Maire du 20e en charge des sports

Aux propos révisionnistes de Dieudonné et de Le Pen doit être op-posée la force des témoignages et des images. Fin avril, la conférence "Les Alphabets de la Shoah" organisée et animée parFabrice Moulin, maire adjoint à la Mémoire et sa collègue adjointe à la culturedans le 12e , a mis en évidence une fois de plus le besoin de lire, relire et fairelire les oeuvres littéraires de ceux qui ont vécu l'indicible et qui témoignentau nom de ceux qui ne sont pas revenus de l'horreur des camps de concentra-tion et d'extermination des nazis. Les mots, ce sont aussi ceux entendus de labouche de témoins et victimes de l'Holocauste, habitants du 12e venus assisterà cette conférence à la mairie, tout comme l'exposition du comité 12e del'ADIRP (association des déportés, internés, résitants et patriotes) , avec desphotos terribles des camps et des victimes, et même l'habit de déporté, ap-partenant à un membre de l'association.

Des mots et des photos contre le révisionnisme

Marie Helène PietranicoConseillère du 15e arron-dissement

Thierry BlandinAdjoint à la Maire du20e arrondissement

Jean-Christophe MikhaïloffAdjoint au Maire du 11e ar-rondissement

Marie-Louise PadovaniAdjointe au Maire du 14earrondissement

Fabrice Moulin, maire-ad-joint du 12e arrondissementchargé de la Mémoire, a re-pris au bond la propositiond'un ancien combattant derendre un hommage solennelà Felix Eboué le jour anni-versaire de l'Appel du 18juin, et par là-même de tirerde l'oubli un homme qui pourbeaucoup de parisien estavant tout le nom d'une placeau carrefour de l'arrondisse-ment. Petit fils d’esclave, né

à Cayenne (Guyane fran-çaise), nommé gouverneur auTchad par le gouvernementfrançais en 1938, FélixEboué (1884-1944) fut eneffet l'un des rares Compa-gnon de la Libération. Refu-sant la défaite de 1940, il estl’un des premiers à répondreà l’Appel du 18 Juin du géné-ral de Gaulle pour la pour-suite du combat aux côtés desforces Alliés.Sous son impul-sion, les territoires de

l'Afrique Equatoriale Fran-çaise (AEF) rallieront offi-ciellement la France libre.Début 1944, il participera ac-tivement à la conférence deBrazzaville qui sera la pre-mière étape vers la décoloni-sation de l’Afrique noirefrançaise. Mort en 1944, ilest inhumé au Panthéon maisson rôle extraordinaire estignoré. Il est temps de le rap-peler aux jeunes générations.

Felix Eboué, l'Oublié de la République

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L'Etat se désengage des centres sociaux parisiensTous les centres sociaux associatifs pari-

siens se sont mobilisés, chacun dans son quartier,pour informer et alerter sur la situation inquiétantedans laquelle ils se trouvent. Auteurs et acteurs decette mobilisation, familles, habitants, bénévoles,salariés, associations locales ont témoigné avecforce de leur attachement aux centres sociaux sousdes formes multiples: pétitions, lettres, films, des-sins, photos, affiches, réactions écrites...Le 29 avril, la Fédération des centres sociaux etsocioculturels de Paris a décidé de présenter cestémoignages aux élus parisiens, aux partenairesinstitutionnels et à la presse.Avec d'autres élus de gauche, nous avons apporténotre soutien aux revendications des centre so-ciaux contre le désengagement de l'Etat dans cesstructures indispensables à la mixité sociale et àl'entraide entre citoyens qui sont l'essence même

du "solidarisme" développé par les grands pen-seurs radicaux comme Léon Bourgois.Un désengagement de l'Etat dans le social et l'as-sociatif qui a commencé dès 2002 avec la suppres-sion par un gouvernement de droite des emploisjeunes. Malgré de réels efforts et des haussesconstantes de subventions, notre collectivité nepeut plus se substituer à l'Etat qui ne remplit plusses missions.La fédération des centres sociaux a fait la propo-sition intéressante d'un nouveau pacte de finance-ment entre partenaires, dont notre département deParis mais aussi la Région, pour garantir la péren-nité des subventionnements.

Fabrice Moulin secrétaire général adjoint du PRG Paris

Terrain de sport et jardins partagés, ça bouge dans le 15e!

En présence de Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire deParis en charge des questions d’urbanisme et de Jean Vuiller-moz, en charge des sports, nos élus PRG du 15e arrondissement,Marie-Hélène Pietranico et Gilles Alayrac, ont inauguré le mer-credi 27 mai un nouvel espace sportif au sein du quartier Péri-

chaux accompagnés d’une centaine d’enfants de l’arrondissement présent pour l’occasion.A l’issue de cette cérémonie, les élus ont reçu la visite de Fabienne Giboudeaux, adjointe auMaire de Paris en charge des espaces verts, afin d’inaugurer les jardins partagés, accueillis aucœur des immeubles depuis février 2009. Ces premiers jardins partagés du 15e arrondissementsont gérés par l’association Entr’Aide et connaissent un vrai succès depuis leur ouverture.La Mairie de Paris et Paris-Habitat ont mis en place cet espace de 350m2, découpé en 50 parcellesde 3,50 mètres environ et doté de dix grandes jardinières. C’est une grande fièrté pour les élus de voir se concrétiser deux projets qu’ils ont personnellementportés et qui, au sein d’un quartier difficile, renforceront assurément le lien social entre les habi-tants.

Xavier Laugaudin Adjoint au Maire du 9earrondissement

Etienne Dabeedin Conseiller du 19e arrondis-sement

Muriel GuenouxConseillère du 17e arron-dissement

Eric AlgrainAdjoint au Maire du 10earrondissement

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Questions locales

Pourquoi et comment as-tu choisi d’entrer en politique ?C’était en 2001, année de grand changement. Après avoirpassée de nombreuses années dans le privé, je décided’avoir une activité professionnelle plus en cohérence avecmes engagements. Je rejoins l’association France Activequi agit dans champ de l’insertion par l’activité écono-mique, plus globalement l’économie solidaire et le déve-loppement local. On m’a suggéré de suivre les conseilsmunicipaux, et dès le premier, j’ai eu un choc. L’arrogancede l’équipe municipale m’a sidérée. Son mépris pour l’op-position s’apparentait pour moi à un déni de démocratie !Je n’avais jusqu’alors pas envisagé de rejoindre un partipolitique étant déjà investie dans le milieu associatif.Je connaissais l’élu PRG du 17e avec lequel j’avais eu l’op-portunité d’échanger sur le radicalisme et je me sentaisproches des valeurs défendues. Je l’ai donc revu lui deman-dant de pouvoir rejoindre le PRG !La période était propice à l’action de terrain – élections lé-gislatives - et je me suis investie aussitôt dans la campagne,avec enthousiasme et détermination au coté de Jean-Be-nard Bros suppléant de la candidate socialiste Annick Le-petit. Nous avons remporté la 17e circonscription ! Que représente pour toi ton mandat dans le 17e arron-dissement ?Confiance, honneur et engagement :Confiance, celle accordée lors du scrutin par les habitantsdu 17e. Maintenant c’est à nous de mettre tout en œuvrepour que nos projets deviennent réalité, pour que Paris estvéritablement un temps d’avance ! Honneur, celui de porter au sein d’un rassemblement deGauche, les valeurs du radicalisme, défendre un « vivre en-semble » dans le respect de chacun, défendre une visionplus humaniste, plus fraternelle et laïque de notre société. Enfin l’engagement vis-à-vis des habitants de l’arrondis-sement bien sûr, mais pas uniquement. Accepter un mandat,c’est s’engager sur la durée, c’est faire preuve de détermi-nation, de patience, d’humilité, ne jamais baisser la garde.Et dans un arrondissement d’opposition, ces mots trouventtout leur sens ! Comment un conseiller municipal d’opposition doit-ils’y prendre pour défendre ses idées au quotidien ?Vraie question ! Toujours d’actualité après une premièreannée de mandat !Etre le plus souvent possible sur le terrain ! Ne rien « lâcher» lors des conseils d’arrondissement. Profiter des délibéra-tions et des vœux pour expliquer la politique menée par la

Mairie de Paris. Les conseils consultatifs de quartier sontégalement des instances dans lesquelles nous pouvons à lafois être au plus près des habitants et les informer de ce quia été fait ou de ce qui doit se faire.Je siège également dans un conseil d’école, au Conseild’Administration d’un collège, bon moyen pour se faire en-tendre !J’ai choisi également de siéger comme élue d’opposition àla commission d’attribution des places en crèches, sujetsensible car prérogative de chaque mairie d’arrondisse-ment! Quelles initiatives as-tu impulsées dans le 17e depuis ledébut de la nouvelle mandature ?Nous avons jusqu’à présent travaillé ensemble tous les élusde gauche, à redonner un peu de « corps » à la formationd’opposition et pour ma part, même si cela n’est pas visiblej’ai et j’essaie de participer à ce travail commun tout en mefaisant respecter comme partenaire radicale. La prise de po-sition contre les crèches Loubavith en a été un exemple faceà un groupe qui souhaitait que je m’« éclipse » pendant levote ! Cette prise de position m’a d’ailleurs permis d’avoirdes échanges « chaleureux » avec des habitants qui parta-gent notre point de vue sur la laïcité ! Quels sont les grands projets parisiens que tu as choiside défendre tout particulièrement ? Pourquoi ?Comme indiqué précédemment j’ai souhaité m’investir surla question de la petite enfance. Ce sujet est au cœur denombreuses sollicitations des habitants, il est un point im-portant de la mandature avec l’engagement du Maire deParis de créer 4500 places supplémentaires ! Dans le 17e,20 places avaient été créées entre 1995 et 2001 contre 501depuis 2001 ! Le nouveau quartier de la ZAC Clichy Car-dinet Batignolles comptera, quant à lui, 3 nouvelles struc-tures de 66 places. C’est donc une façon de m’impliquer très concrètementdans ce grand projet parisien, le 81ème quartier de Paris !Impliquée dans le secteur de l’économie solidaire, je suiségalement toute initiative créatrice d’emplois pour des per-sonnes en difficulté. La solidarité est et reste, malgré lesdifficultés économiques et sociales que nous traversons,une priorité du Maire de Paris et de son équipe, il ne peuty avoir, pour nous radicaux, de développement qui ne soitemprunt de solidarité !

Entretien avec Muriel Guenoux, conseillère municipale d’opposition dans le 17e arrondissement

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Le PRG côté coulisses

Les 28 et 29 mars derniers, élus et membres duPRG se sont retrouvés à la Rochelle à l’occasion d’uneConvention nationale. A travers trois ateliers thématiques, les élus ont débattu au-tour de questions d’économie, de démocratie et d’Europeafin de remettre à jour le programme radical. Laurence Goldgrab est également montée à la tribune pourdénoncer au nom de la Fédération de Paris le mode de scru-tin aux élections européennes. A l’issue de la Convention programmatique, une cérémoniea eu lieu sur le port de la Rochelle pour inaugurer une oeu-vre dédiée à la mémoire de Michel Crépeau, ancien MairePRG de la Rochelle.

Un nouveau président pour la Fédération régionale d’ Ile de France

Jean Levain, conseiller régional PRG d’Ile de France et président dugroupe RAGEAP (radicaux de gauche et apparentés) a été élu président dela Fédération PRG Ile de France le 5 mai dernier. Né le 5 septembre 1945 à Hanoï (Vietnam), ce consultant de profession estégalement ancien Maire de Chaville (1995 à 2008), ancien Vice-Présidentde la Communauté d'Agglomération Arc-de-Seine (2003 - 2008). Il préside actuellement l'ARIAM (Association Régionale d'Information etd'Action Musicale en Ile-de-France). Fort de ses convictions et des encouragements reçus par le groupe RAGEAPau sein ou à l’extérieur du Conseil Régional, il s’est dit prêt à mener «cettemission d’explication et de conviction radicale en Ile de France». Il a également affirmé sa volonté de continuer à faire gagner la Fédérationrégionale en crédibilité vis-à-vis de ses partenaires. Par ailleur, Magali Barron-Boisse de la Fédération de Paris a été élue tréso-rière de la Fédération Ile-de-France.

Convention nationale PRG à la Rochelle 28-29 Mars 2009

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Evénements

Le 1er juillet les élus PRG du Conseil de Paris et Anne Hidalgo ont orga-nisé une cérémonie en l’honneur de l’anniversaire de la réhabilitation ducapitaine Dreyfus dans le 15e arrondissement. En présence du Maire deParis, Bertrand Delanoë et du comédien et Conseiller de Paris PhilippeTorreton, ils rendent ainsi hommage à cet homme injustement accusé decomplot avec l’Allemagne en 1894. 103 ans après sa réhabilitation, l’affaire Dreyfus marque encore les espritset il est du devoir des élus de continuer à faire vivre ces événements quifont partie de notre histoire.

Université d’été à La Rochelle les 4, 5 et 6 septembre 2009Les élus et membres du Parti radical de Gauche, prévoient de se retrouver les 4, 5 et 6 septembre pro-chains à La Rochelle, dans le cadre de leur université d’été. Le comité directeur se réunira le vendredi 4 septembre pour définir une stratégie aux élections ré-gionales avant une réception à l’Hôtel de Ville. Le samedi 5 septembre sera consacré à deux ateliers, l’un sur la réforme des collectivités locales an-noncée par le rapport Balladur et l’autre sur l’actualité économique et sociale; puis à deux tablesrondes avec grands témoins et les réunions statutaires.Le dimanche 6 septembre, les interventions de deux personnalités de droite et de gauche seront sui-vies du discours de clôture de Jean Michel Baylet vers 11h.

Cérémonie du 103e anniversaire de la réhabilitation du capitaine Dreyfus

Le journal de la Fédération de Paris du Parti Radical deGauche est une publication bimestrielle.

- Directeur de la publication: Jean-Bernard Bros -Rédaction: Fabrice Moulin Olivier Gangnard; Alice Beunar-

deau et des JRG.

- Contact: 13, rue Duroc- 75007 Paris.Tel. 01 45 66 67 68

-Numéro de commission paritaire: 0409 P 11454-Impression: Adunat communication (Piriac 44 )

-Création graphique: Alice Beunardeau-Site Internet: www.parisprg.org

Le combat qu’a livré Emile Zola pour la réhabilitationdu capitaine Dreyfus était un combat contre l’antisémi-tisme. Mais c'était aussi plus largement une lutte menéecontre l’injustice. Il s’agissait bien de sauver un innocentd’une justice partiale et malveillante, qui ne pouvait sion l’avait laissé faire qu’entacher l’honneur de tout unpays. Il est aisé aujourd’hui de penser l’affaire Dreyfus,à l’aune des errements d’une justice mise à mal par la po-litique présidentielle actuelle. Cette commémoration doitdonc être l’occasion de se rappeler qu’il faut lutter au-jourd’hui comme hier pour une Justice qui se donne lesmoyens d’être équitable et juste. « A mort Zola ! A mortles juifs ! » criait on alors sous les fenêtres du romancieret journaliste engagé. Et c’était bien la justice et la Ré-publique qu’on voulait mettre à mort à travers eux. Zola– seul contre tous – était déjà devenu un symbole, alorsmême que la vérité en marche n’existait que sous l’étatd’une faible étincelle et que la cause semblait perdued’avance. Zola est l’homme à abattre, celui qui tente de

sauver la France contre elle-même. Comment un hommeseul peut-il espérer avoir raison de tout un système,même quand celui-ci est dans l’erreur ? Cette questiondoit nous aider à répondre aux problèmes qui sont ceuxde la France d’aujourd’hui et qui se posent aux forces deprogrès que nous représentons. Car on peut être seul etavoir raison comme on peut perdre et avoir raison. Etc’est tout le sens de ce rassemblement Républicain. Carcette cérémonie n’est pas qu’une commémoration. Il nes’agit pas seulement de nous souvenir de cette grandevictoire passée. Il s’agit avant tout de trouver aujourd’huidans cette célébration et ces hommages le courage et lavolonté pour nos futurs combats. Ce jour doit nous don-ner la force et l’élan pour continuer notre devoir de poli-tiques, notre devoir de conviction, notre devoir de servirla justice.

Jean-Bernard Bros Président de la Fédération PRG de Paris

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Du côté des Parisiens

Infos pratiques

[email protected]://paris.jrgblog.com

- 1er juillet: cérémonie pour l’anniversaire de la ré-habilitation du Capitaine Dreyfus- 6 et 7 juillet : Conseil de Paris

- 4-5-6 septembre: Université d’été La Rochelle

TIBERI, C'EST FINI ?

Jean TIBERI, député sans interruption depuis 1968, maire UMP du 5e arrondissement de Paris depuis 1983 etancien maire de Paris (1995-2001) a été condamné deux fois ces dernières semaines. Un premier jugement de la Cour d’appel de Paris qui a confirmé la condamnation du maire du Ve pour l'occu-pation des locaux de sa permanence. Elle a estimé que Monsieur TIBERI se trouvait en « occupation sans droitni titre » depuis 1976 de locaux que la mairie de Paris souhaite désormais utiliser afin d’édifier un Centre d’hé-bergement pour SDF. Ensuite et surtout, une condamnation plus significative a été prise par le Tribunal correctionnel de Paris. Eneffet, le député-maire s’est vu déclarer inéligible pour 3 ans dans l’affaire des « faux électeurs » du 5e (des per-sonnes ne résidant pas dans l'arrondissement étaient "incitées" à se faire inscrire sur les listes électorales, enéchange d'une place en crèche, d'un logement ou encore d'un emploi à la mairie de Paris). Il a ainsi étécondamné à 10 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende, tandis que son épouse s'est vue infligerneuf mois avec sursis et 5.000 euros d'amende. Les juges ont estimé que l'ancien maire de Paris était « nonseulement le principal bénéficiaire » de la fraude électorale organisée lors des municipales de 1995 et des lé-gislatives de 1997, mais qu'il y avait également "contribué".Monsieur TIBERI ayant fait appel, il conserve provisoirement ses mandats électifs. Les Jeunes Radicaux deGauche (JRG) regrettent ce mépris des électeurs après autant d'années de procédure. Sans contester le droit dechacun à faire appel d'une décision judiciaire, il est navrant qu'au vu de la gravité des faits reprochés, une dé-mission n'est pas été remise. Quoi de plus sacré que le respect de la juste expression démocratique pour un élu face à ses citoyens ? Autantnous pouvons nous satisfaire de voir la justice passer, autant il est consternant de relever les années de procédurenécessaires. Plus que jamais les JRG se réjouissent que cette façon déplorable de «faire de la politique » ap-partienne au passé de la capitale.

Pascal de Cazenove et Olivier Maillebuau JRG Paris

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