Paris City Guide, n.d. c. 1908
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Anonyme. Guide des plaisirs à Paris. s.d..
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Plaisirs à Paris140 Illustration* obtenues
par la photographie
d'après nature
Paris lejour
Paris la nuit
La » Tournée
des
Grands-Ducs »
Comment
on s'amuse
Où l'on
s'amuse
Un plan Ce qu'il faut faire
des Plaisirs de Paris
Nouvelle édition revue et considérablement augmentés
^^mAdministration
7,kie iih Lille
.v^ '^Vî\1 s
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des
Ce qu'il faut voir
Valeurenmonnaiesfrançaise»,desmonnaiesétrangères.·
PRANCE,iT,4LiR,5UY858,AUTRIGHBALLEMACNRHQLLANDBMOMTMM MMit $TA3S-UNIS
MUSIQUEGRÔCa,AUTRrCHKA&LEMAGSTBHQtLAÎtfDBAUGISTSHXTRUSSIE ÉTATS-UNIS
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Les Plaisirs Parisiens1 1. n'y a pas de ville au
monde
où les sensations de plaisirr
soient plus nombreuses
et plus variées qu'àParis. Tout dis-
trait, tout amuse.
tout enchante, tout
instruit. Kiillànant
dans les rues, surr
les boulevards,dans les prome-nades publi-ques, leI on'J, de<
quais de l.i
Seine,qud e s c ène sjolies et
pittores-ques.
I'aris. tout le mumle ilc-^r.d
LES PLAISIRS PARISIENS
que de tableaux vivants Dans les Musées, quelsimmortels chefs-d'œuvre! et dans les églises, quede trésors d'art A ces plaisirs d'ordre esthétique,à ces plaisirs qui sont avant tout intellectuels,nous avons consacré un volume spécial: Le
Guide Remboursable de Paris (voir page 260),où nos lecteurs trouveront la descriptiondes Musées, des Monuments, des Édifices, des
Églises, des Bibliothèques de Paris. C'est le côté
sérieux de la grande capitale cosmopolite.Dans ce volume-ci Le Guide des Plaisirs,
qui a suscité de si nombreuses et de si mala-
droites imitatioAs, où la pauvreté du texte,l'insuffisance des renseignements se dissimulent
mal sous l'ordure et la grossièreté, dans ce
volume qui a eu les honneurs de la traduction
étrangère, nous nous sommes surtout efforcé
de mettre l'étranger au courant de ce qu'on
appelle la Vie à Paris.
Avec notre petit livre, on aura la clef d'or quiouvre les Paradis parisiens; et l'on saura les
portes qu'il ne faut pas franchir. Notre expé-rience de vieux Parisien servira à régler les paset à préserver la marche de ceux qui s'aven-
turent pour la première fois dans les dédales
de Paris. Qui dit expérience dit science. Il y a
aussi une science des Plaisirs de Paris qu'on
n'acquiert qu'à ses dépens et avec beaucoupde déboires. Notre livre a pour but d'épargner à
l'étranger les déboires et les désillusions quiattristent le voyage, les pertes de temps qui le
prolongent inutilement, et les pertes d'argent
qui sont toujours désagréables.
enseignements .nécessaires
POUR CIRCULER DANS PARIS
FIACKES – VOITURESÉLECTRIQUESET AUTOMOBILES OMNIBUS ET
TRAMWAYS – MÉTROPOLITAINCHEMINS DE FER DE CEINTUREBATEAUX PARISIENS LE TOURISTE
TARIF DES VOmÏBES~DE PLACE (Fiacres)
(Sans taximètre)
DJ^S l'ABlS Jol||ilLA Mî""r
Prises aux gara ou ,iin->DummJ/aiÇw^
7s
la "•Couisê tTëuTê. Ourse. Heine.
Ir c- li. c. le c if. c.
Voilures à 2 places 130 2 » i 28 2 50– 4 – i! i i ,)V 2 B0 !B– 6 – » 60 3 » 3 » 3 50
*Sei*wco de jour Du iTI avril au 30 septemli] e, de 6 h. du iilMîn
à min i/2 du l*r octobre au 31 mar., de 7 h <!u niatm uunuit 1/2
BAGAGES.– 1 colis, 25 tcnlimes; 2 colis, 30 centimes 3 colifael el
ftU-dessus, 75 centimes. Ne sont pat. cori^uieiéseommii colis cnrtODS,sacs de voyage, valise, etc. Le cocher est Leeponsalile des bagages.
hors De 6 h du mnlin ù nutuiil en été,DES FOIIT1F1C/LT10>S 1 011 UU^OÏr en lllVCI".
(Y compris les bois de flou ~sTr<m ret'ilre s" on laisse la
logne <sl VincennesJ dans Paru ai ce voiture hors
Prises $vr lavait publique In voilure. dus fortifitsations,°" rim's une J*"1' Urom-i-oii I-I.OT. tojT-mmlé de retour
Voitures â 2 places i 00 1 »– 4 – 2 75 1 »–
6 – a_n» 2 »
La premiè/e heure se paie en entier; te lemjis excédent se comptepar fraction de o minutes. – Le tronspoi t dans les LOinniimes non
conliguësàParisetdon5cWfeseon*ï0?*ë.s(>oirei dessous}, après 10 h.du soiï' en hiver et après minuit en été, se règle de gi'iî à gre
CALCUL DES FRACTIONS EN SUS DE L'HEURE
MlMjTEà. – A l'heure coniplëU1. le \oyageur n'a qu'A
ITnnrè<tajouter les fractrohs en siih, diïtsét* nar minutes.
l'heure. 5 10 15 2Q 25 30 35 40 45 50 55
â 2 fr » 20 » 38 » 50 » 70 » B3 I » 1 20 I 3b 1 50 I 70 1 854 2 fr. 25. » 20 » -iO » 60 » 75 » B5 i 16 i 35 ) D0 i 70 I 90 2 10h î fr. SO » 23 » 48 » 65 » S5 i 0H 1 25 t 50 1 70 I 90 2 )0 1 30a 2 fr. 76.
» 25
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POUR CIRCtlLCRLANSPARIS
Voitures munies d'un Taximètre
LEtarif est singulièrement abaissé. On ne paie que
75 centimes pour 1200 mètres ou neuf minutesd'attente ou de -voyage; 10 centimes en plus pourchaque 400 mctres ou trois minutes en plus. Le taxi-mètre ressemble à un gros réveille-matin. IIest surmontéd'un petit drapeau métallique rouge ou tricolore sur
lequel on ht le mot Libre, quand ia voiture est inoccu-
pée. -Le cadran est constamment sous les yeux du voya-
geur à la vue duquel il enregistre automatiquement lechemin parcouru et la somme due. Pour les petitescourses il y a grande économie à n'employer queles voitures à taximètre. Quand on passe les for-tifications ou si l'on franchit la grille du Bois de Bou-
logne, il y a une indemnité de 5o centImes; et si onlaisse la \oiture en dehors des fortifications, il est dûune seconde indemnité de t franc.
Tarif de nuit dans l'enceinte fortifiée (par heure ou
course), o fr. 50 de supplément.
-t
Obligation des Cochers
Ecocher est obligé d'aller au lieu du chargement,
mais s'il est à la course, et y attend plus de dix mi-
nutes, il peut réclamer le prix de marche à l'heure.Toute voiture qui stationne est obligée de marcher
à l'heure.Tout cocher qui vous a laissé monter dans sa «roiture
est obligé de marcher où vous voulez.
Quoique pris ti la course, le cocher est tenu de laissermonter ou descendre en route. Dans aucun cas, te co-cher ne peut réclamer de pourboire il est d'usage delui donner s5 ou3ocentimes pourlacourse, et 5ocentimes
pour chaque heure. 11est tenu d'êtro^o/i et rtlèvedelaPréfecture de Police, à laquelle on doit adresser les
plaintes. On peut aussi transcrire les réclamations surle registre spécial qu'on trouve dans les kiosques desstations de voîtuxes. En cas de contestation bruyante,aller au plus proche commissariat de police oii on s'ex-
pliquera mieux qu'avec un agent.Tout cocher pris à la course avant minuit et demi, est
tenu de la terminer au tarifdeiacoursede jour{i fr. 5o).Un cocher peut refuser des bagages sL sa -voiture n'a
point de galerie.
l'OUB CIRCULER DANS PARIS
Le cocher est tenu de déposer à la Préfecture de
Police, dans les 24 heures, les OBJETStrouvé1-. Les objetsoubliés {en nature) peuvent aussi être réclamés ausiègecentral de la C" des Petites Voitures, 1, place du
Théâtre-Français, de 9 h. du matin à 10 h. du soir
(Téléphone). Avant de monter en voiture, si l'ona des bagages, toujours prendre le n° de la voitureinscrit sur les verres des lanternes et la plaque indi-
quant le tarif.
Voitures Automobiles
Plusieurs fiacres automobiles (mus par l'électricité)stationnent généralement près des grands cafés et des
grands restaurants sur les grands boulevards, et surtout
place del'Opéraet avenue de t'Opéra, en face du Comp-toir d'Escompte. Il n'y a point de tarif fixe. On devra
s'entendre avec le cocher, suivant qu'on désire le pren-dre à l'heure, à la course, à la journée. – Automobiles-Taximètres o fr. 75 les 1" cinq minutes; les troisminutes suivantes, 10 ou 20 centimes.
Quelques sociétés louent des voitures électriques. A
I'Electromotioh, 04, avenue Montaigne (Téléphone545-46J, la location d'une voiture électrique au mois
coûte i3oo francs. Pour une journée, j5 francs. A partirde 2 jours, 5o francs par jour. Ces voitures ne vont pasau delà de 5o à 60 kilomètres.
Le Métropolitain
Presque complètement souterrain. C'est le mode decommunication le plus pratique et le plus rapide.Départs des trains, toutes les trois, quatre ou six mi-
nutes, à partir de 5 h. 3o du matin jusqu'à minuit etdemi.- ircclasse, 25 centimes; 2e classe, i5 centimes.
Aller et retour en 2e classe, valables toute la journée,20 centimes [délivrés seulement jusqu'à 9 h. du matin).
Carnet de 10 tickets (valables 3 mots) <" classe,
2 fr. 50; 2e classe, 1 fr.5o. – Suivant oà ton va,s'informer si on ne change pas de voiture. C'est souventle cas à l'Étoile.
I. De Vincennes à la Porte-Maillot (entrée du
POUR CIRCULER DANS PARIS
Bois de Boulogne et Jardin d'acclimaïalioii), on par-court les stations suivantes
Place de la Nation. –
Reuiliy. – Gare de Lyon.– Bastille. – Saint-Paul. –
Hôtel-de-Ville. – Cliatelet.– Louvre. – Palais-Royal.
Il. -De la Porte Dauphine (Bois de Boulogne) à la
Place de la Nation (12kilomètres en trente-trois mi-
nutes), on passe parles stations suivantes
Victor-Hugo. – Étoile. –Ternes. – Courcelles. –Monceau. – Villiers.Rome. Clichy. PlaceBlanche.- Pigalle.– Placed'Anvers. BoulevardBarbés. La Chaoelle.
III. – De la Place de l'Étoile à Passy (2 kilo-mètres en sept minutes), on passe par
Kléber. Boissiêre. Trocâdéro. Passy.
IV. De la rue de Villiers à la Place Gambetta16kilomètres en vingt-deux minutes), le Métropolitaindessert les stations ci-après
Placedel'Europe. – GareSt Lazare. Rue Caumar-tin. Place de l'Opéra.Quatre-Septemb. – Bourse.-Rue du Sentier. – Saint-
V. De l'Étoile à la Place d'Italie, on passe parles stations suivantes
Kléber. – Boissière. –
Trocadéro. – Quai de
Passy- – Quai de Grenelle.– Dupleix. – La Motte Pi-
quet- – Cambronne. – Suf-fren. – Vaueirard. – Gare
VI. – De Ja Place d'Italie à la Oare du Nord, onnasse par 1
Campo Formio. – Saint-M Tcel. – Austerlitz. –
Arsenal.– Bastille.– Saint-Sabin. – Richârd-Lenoir.
– Tuileries. – Concorde.–
Champs-Elysées. – Mar-taeuf. –Aima. – Étoile.–
Obligado-Porte-Maillot.
Âuber\ïiliers. – Allemagne.Combat. Belleville.-
Couronnes. • – Mé'mlmon-tant. Pére-Lacbaise. –
Philippe-Auguste. – Bagno-let. – Avron. – Place de laNation.
Denis. – Arts-et-Métiers. –
Temple. – Place delà Répu-blique. – Parmentier. – St-Maur. Père-Laebaise. –Martia-Nadaud. – Gajnbeita.
Montparnasse. EdgardQuinet. – Raspail. – Den-fert-Rochereau. Satnt-
Jacques. La Glacière.. –
Corvisa rd.
Oberltàmpf. Républi-que. Lancry. Gare del'Est. Gare du Nord.
l'OlN CIRCI'l.F.R DANS PARIS
Les Omnibus et Autobus
Pakis est sillunnc de lignes d'unmibu.s et de tramways,P mais
est certaines du Il èSJ'VlIl!llbu:. et est
tralnway~.mais certaines heures (de 4.1 7 h.) est bien difficile
d'y trouver de la place. Dès qu'on arriveà un bureau d'om-
nibus, il faut prendre ou demander un numéro pou r l'om-nibus que l'on veut prendre. On réussit quelqueloi s mieux
àtrouverdela la place, en allant à la remontre de l'omnibus
attendu, mais pour avoir le droit de monter ou de faire
arrêter, il faut être éloigné d'au moins i?o mètres du
bureau, et, en ce cas, on perd le bénéfice de sa « corres-
pondance si l'on descend d'un premier véhicule.
Places d'impériale, i!> centimes; d'intérieur.
Jocentimes. celles-ci donnant droit à une « correspon-
dance » qu'il faut réclamer en payant sa pl.Kc. l.a
correspondance vous permet de descendre à un autre
bureau et d'y prendre gratuitement un second omnibus
ou tramway qui doit, celui-là, vous conduire a destina-
tion. Keprendre, en arrivant au bureau correspondant,
un numéro pour la 1' voiture, et le remettre avec sa
< correspondance au conducteur qui appelle les
numéros d'ordre, à l'arrivée de la voiture.
Pour 3o centimes. a\ec un biKel de correspondance,
on peut voyager d'un bout à l'autre de Paris.
POUR CIRCULER D4NS PARIS
Exemple De Monlrùuge vous voulez vous rendre àAlontii4ay-tre. Vous prenez le tramway Montrouge-Garede l'Est et vous payez 3o centimes en demandant une
correspondance. Vous descendez au bureau delà placeSaint-Michel où vous prenez un numéro pour Halle-aux-Yins-Ptace Pigalle en montant dans la voiture de
Ptgalle, vous donnez votre numéro et votre correspon-dance, et vous arrivez, sans payer de nouveau, à Mont-
martre, pour 3o centimes seulement.En payant 3o centimes, le voyageur d'impériale peut
aussi obtenir une « correspondance » qui lui permettra,dans la prochaine voiture, d'occuper gratuitement une
place d'intérieur ou d'impériale.Les conducteurs et contrôleurs Vous donnent tous les
.renseignements nécessaires pourl'itinéraireleplus direct.Quand on prend une voiture en marche, bien s'assurer
qu'elle va dans la direction qui est la vôtre; regarderl'écnteau placé en arrière an-dessus de la plate forme.
A la sortie des Théâtres, des omnibus spéciauxfont le service des principaux quartiers. Les correspon-dances sont reçues dans ces voitures.
/Bputev.dM~!thËns,iO-4
(Bpalev.
des Italiens, 10
4[[`1FPorte Samt- Martin.
J i paiais-R0j.1i "].
g f Clwlclel.Y,
'vRue ilu J.tnvu-e
Voici le tableau des lignes d'omnibus qui desserventtous les quartiers de Paris. Dans tous les bureaux
d'omnibus, 011 donne les renseignements désirés. Lesconducteurs indiquent au voyageurqui l'ignore, l'en-droit où il doit descendre.
Feuillantines à la place Cli-
cliy.Du Trocadéro à la gare dé
l'Est.
Ternes au boulevard des
Filles-du-Calvaire.De la Madeleine à la Bas-
tille.Place Wagram à laBastille.
Minuit 20 Wagram.
c Minuit 10 j QAion.
= Minuit 23 I .Montmarti e.1 Minuit 20 f.
l W.imc.
6.
S Jlinnit 30 SlLf, Ternes.» Minuit I,. < ;u Villolle.
2 I Minuit in s jÇhchj.
g /.Minuit io | /Grenelle.SIMmuilio
f Balïffnoiîes.5
1[¡np¡t
i5c
Bal;no1)es.= I Minuit 20 Ménilmontant.
Minuit 80 iSl-ftn-gemi.
Des Batignolles au Jardin
des Plantes.Des Batignolles-Clichy à
l'Odéon-Place Pigalle à Ja Halle aux.
vins.Montmartre àla place Saint
Michel.
Notre-Dame-de-Lorette au
l'HUK I.IHCXI.KR DANS PARIS
boulevard Saint-MarcH.
Lt Villette à Saint-Sulpice.Buttes-Chnumont au Palais-
Royal. 1.
Belleville au Louvre.
De Sainl-Fargcau au Louvre.
De Menilmontant à l;i gare
Montparnasse.
DeCharonneàla pi. d'ItaliePlaisance à l'Hôtel de Ville.
De motel de Ville àla
porte de Neuillv.
De la place Je.tnne-d'Arc
au square Montholon.
Gentilly (ceinlurci à la placede la République.
Rue de Sèvres à la gare duNord.
l'e Yaugirard à la gare Saint-Lazare.
Grenelle ta porte Saint-
Martin.
De Grenelle à la Bastille.
De Passy à la place dela
Bourse.
De la gare du Nord àla
place de l'Aima.
t,>uai de Valniv au Champ-de-Mars.
Montrouge (éjjlisci à la gare
de Passy.Du Panthéon à la place
Courclles.De Vau^irard au Louvre.Javel à la gare Saint-Lazare.
De l'Ecole militaire à lagarcSaint-Lazare.
De la gare Saint-Lazare àla place Saint-Michel,
t'arc Monceau .1 l.i Villette.De la Rare de Lyon à la
pare Saint-Lazare.
De la gare des Batignollcsa la gare Montparnasse.
De Montmartre à Saint-
Germain-des-Prés.
Des abattoirs de Vaugirardaux Malles.
Montmartre la la porte Rapp.Du square Montholon à la
rue Tombe-lssoire.
De la porte d'Ivry laBastille.
Gare du Nord aux Inva-lides.
De Bercy a La Villette.
Vaugirard à la place de laBourse.
POUR CIRCULER DANS PARIS
Ont remplacé aujourd'hui, avec le Métropolitain,beaucoup d'anciennes lignes d'omnibus. Leur tarif estde 3o centimes à l'intérieur et j 5 centimesà l'impérialedans l'intérieur de Paris, mais sur les boulevardsextérieurs et dansla banlieueil varie de 10à i5 cen-
times, 20 centimes et au-dessus.Les principales lignes de tramways sont les sui-
vantes i
D'Auieuil ta Madeleine.D'Auieuil à la place Saint-
Sulpice.De la Bastille à
l'avenueRapp.
De la Bastille à la porteClîgtvancourt.
Du boulevard de Vaugirardà la gurc du Nord.
De la Chapelle au squareMonge.
Du cours de Vincemies auLouvre.
De Vmcennes, le Louvre a
Saint-Augustin.De l'Étoile la gare Mont-
parnasse.De la gare de Lyon à la
place del'Alma.De Ja gare Montparnasse à
la BastUle.De la gare d'Orléans à la
gare du Nord.De la gare du. Trocadéro
(ceinture) à l'Opéra.De Montrouge à la gare de
l'Est.De Montrouge (porte d'Or-
léans) à Saint-Augustin.De la Muette à la rue Tait-
bout.De Passy l'Hôte) de Ville.De la place de l'Étoile à la
Vilfette.
Les Tramways
De la place de la Nation àla gare de Sceaux,
De la place Pigalle à la garedu Trocadéro (ceinture).
De la place Saint-Michel auTrocadéro (ceinture).
Dela ported'Ivryaux Halles.De la place Valhubert à la
place de la Nation.Du Trocadéro à la Villette.De la Villette à la place de
la Nation.Ducimetière Sain»-Ouen à
la Bastille.Du Louvre à Charenton et
Créteil.D'Auteuil à Boulogne.De Montreuil au Châtelet.De l'église de Boulogne aux
MouTineaus.
De Charenton à la place dela République.
De Saint-Denis au Châtelet.Du Louvre à Boulogne,
Saint-Cloud, Sèvres et
Versailles.Du Châtelet à Ivry.
Du Petit-Ivry aux Haltes.De la place du Châtelet à
Choisy-ie-Roi.DeSumt-Phili ppe-du-Roule
à Vanves.DeNeuilly àSaint-Augnstm.Del'Étoile à Courbevoie.
POUR CIRCULER DANS PARIS
De la Madeleine à Courbe-voie.
De la Madeleine à Saint-Denis par Saint-Ouen.
De l'Opéra à Saint-Dents.De Saint-Denis au Chàtelet.De la Madeleine à Neuilly.De la Madeleine à Levallois.De la Madeleine à Genne-
villiers.De Saint-Denis, Aubervil-
liers à l'Opéra.De Paris à Saint-Germain.De la place de la République
à Bondy et Le Raincy.De laplacedela République
à Fontenay-sous-Bois-DelapMeliiBastilleaBoady.Delà place de la République
à Rosny-Villemonble.D'Enghien, Épinay à la Tri-
nité.
Funiculaire de la placede Belleville.
Tramway à vapeur de Paris Odéonà Arpajonet Marcoussis
(Bureau rue de Mèdicis, près de l'Odéon).
Paris-Odéon et Ântorry.il trains par jour.
Paris-Odéon et Arpajon.
Chemin de fer NogentaisParis (porte de Vincen-
nes) à Vincennes, No-
Les Chemins de Fer de la petite Ceinture
Par ce chemin de fer qui enserre Paris comme dansune ceinture, on se transporte rapidement de la gareSt-La^are aux stations ci-après
Courceltes-Levallois, Porte-
Maillot-NeuiDy, avenue
De Bondy a'i square du
Temple"De l'Opéra aux Litas, Ro-
mainville, Noisy-le-Sec,Pantin, Le Ramcy, Bagno-let, Fontenay-sous-Bois.
De la place de la Concorde i
Ivry, Bonneuil, Gargan.De la Basiilleà à Charenton.Du Champ-dc-Mars à Saint-
Ouen (porte d'Auteuil,
Châlenay).Delà place de la République
à Pantin, Aubervilliers.De Montreuil à Boulogne.De Malakoffaux Halles.
De Saint-Germain des Prés
à Clamart.De Saint Germain des Prés
à Fontenay-aux-Roses.De Saint-Germain des Prés
à Châtillon.
de la République à l'église
8 trains par jour.Paris-Odéon èt Marcous-
sis. 5 trains par jour.
1 gent et Ville -Evrard.
I Nogent à Bry-sur-Marne.
1du Bois de Boulogne, ave-
nue du Trocadéro, Passy
POUR CIRi.ULF.K llANS PARIS
Autcuil Point- du Jour,
'1
Grenelle, Vaugirard Issy
Ouest-Ccinture\ Versailleset Montparnasse Mont
rouge, la Glacière-Gcn-
tillv (Sceaux Limoursi,la Maison-Bl.inclic, Or
léans-Ccinture, la Kapée-
Bercy il. igné de l.yonl.l-rl-Àir ll.ignc de Vin-
cennesi, avenue de Yin-
cennes, Ch ironne, Mc'nil-
momant, BHIeville-Vil-
letie, l'arc des Huttes-
va sans dire que t'iutes ces sLilittns correspondententre elles et prennent des rnwigeurs vice versa. –
/Vi.\ des places 411 et 211centimes jusqu'à Ai deuxième
station suivante: .'5 et 3u centimes sur un parcoursa l, "r
l>tnir se rendre au\ environs de l'ari.s, est préfé-rable de prendre le chemin de fer si l'on est obligéd'économiser son temps. <)n va bien plus rite. Paris
est desservi par les «Vfjares suivantes
Gare Saint-Lazare (rue de
Châie;iudun, place du
Havre cl our de Romei.
(iare Montparnasse (boni.Montparnasse, Û't).
(iare de l'Ksl (place et ruede Strasbourg.
( iare de l'Kst ( Li^nede Ym-
ccnncs, Brie-Conite-Ko-
bert et Vcrneuil-rÉtan;
place de lit liastillel.
(j.ire du Nord (place Kou-
Chemin de Fer de Ceinture de Parisl)e 4 heures et demie à
y heures du matin, ei de
8 heures à 10 heures et
Chaumont, Pont de Flan-
dre. Est-Ceinture (cette
station est alTectée exclu-
sivement au service de la
correspondance du che-
min Je Ceinture avec le
chemin del'Lst), La Cha-
pelle, Saint-Denis (Lignedu Nordl, l'aris-Nord,
boulevard Ornano, ave-
nue de Saint-Ouen, a\e-
nuedeClichv. Courcelles-
Ceinture.
Chemins de Fer
baix et iS, rue de Dun-kerque|.
Gare de Lyon (boul. Dide-
rut, 20).
Gare d'Orléans il" quai
d'Orsay; 2" quai d'Aus-
lerlitzi.
Lignes Je Sceaux et Li-
mours (boul. St-Michell.
en
face le JarJin du
Luxembourg.
demie du soir, 4 trains
par heure dans chiquesens.
POUR Clkr.Ll.tK DANS PARIS
De 9 heure*. JjJ
matin à 8 heu-
res du soir, 6
trains par heure
dans chaquesens.
l>e la gare Saint-Lazare et de la
gare du Nord,i trains parheure dans cha-
que sens.
Bateaux
Parisiens
1^ « mouche:
confortablement t
.iménagées sillon-nent la Seine dans
sa ira versée de Pa-
ris (V. pige 2i6i.Plusieurs lignes:i" Pont d'Aus-
terlitz i Jardin
des plantes) Auteuil – En unelieure e:. vironavec 14 escales et des pontons au ras du quai.
Les mouches marchent de t~>h. m. à H h. 1.2s. L'n
départ dans les deux sens toutes les H minutes.Places En semaine, o fr. 10; le dimanche, o fr. 20.
Pr: x unique, à quelque station qu'on descende.
Charenton-Point-du-Jour. Le trajet est un
peu plus long et les prix un peu plus élevés o IV.iocmi
semaine, o fr. a5 le dimanche.Les escales se font de préference aux quais de la rive
gauche, tandis que celles de la ligne précédente se fontsur la droite.
3" Les Tuileries Saint-CIoud et Suresnes.
'Trajet tré> pittoresque le lonn dc> rivus de Meudon
Bcllevue, Sèvres, Sainl-tJoud. Boulogne, etc.l'rix o lr. 20 en semaine, o fr. 40 le dimanche.Il y :i foule les jours de courses à l.ongchamp et à
Autcuil, surtout au retour. le soir.
En chemin df fer de Crinture.
POSTE, TÉLÉGRAPHE, TÉLÉPHONE
Les dimanches, départ toutes les S m. autrementtoutes les 3o m.
Tous ces bateaux possèdent en été des toiles qui vousabritent du soleil en cas de pluie, on se réfugie dansles salons de l'entrepont; il y a un salon réservé aux
fumeurs.Les bicyclettes et les bagages peu encombrants sont
transportés gratuitement quand il n'ya pas foule à bord;leschiens sont admis.
La Compagnie des bateaux parisiens loue ses bateauxavec leur personnel, à des particulier* ou à aes sociétés
pour une promenade en Semé d'une journée.
Poste, Télégraphe, Téléphone
Lesbureaux de poste sont ouverts de 7 lu (été) ou
L h. du matin (hiver) à 9 h. du soir (dimanches et
fêtes, jusqu'à midi seulement); celui de la rue des Halles
ouvre en toute saison à 7 h- du matin. Le Bureau centraldes Postes est rue du Louvre. En dehors des autresbureaux établis dans chaque quartier et numérotés, on
trouve, installés chez des négociants, un certain nombrede bureaux auxiliaires qui débitent timbres, bandes,cartes postales, cartes-lettres, carles-têlêgrammeste\c.,
reçoivent et émettent les mandats Irançais au-dessousde 3oo trancs, les bons de poste, les lettres et objetsrecommandés.
Les heures des levées (dix par jour) sont indi-
quées sur les boites des bureaux. Pour qu'une lettre
parte par les courriers du soir, la mettre dans les
quartiers excentriques, avant 5 h. 3o aux bureaux
de quartier, avant 6 h. 15; dans les quartiers du centre,avant 6 h. 30.
Des levées exceptionnelles ont lieu trente minutes
après la levée générale du soir. Taxe supplémentaire,5 centimes par lettre, et à 7 h. et 7 h. 40, à l'hôtel des
Postes, sans surtaxe pour les courriers du Havre, de
la petite et de la grande banlieue de Paris, jusqu'à 9 h.
etg h. 3o; de l'Angleterre, jusqu'à ioh. 35 (rue d'Amster-
dam) et 11 h. gare Saint-Lazare.En outre, on peut faire partir les lettres, sans surtaxe
l'OSTE, TKLKiiPAPIIE, TÉI.KI'HUNF F'
2
J -s toutes les gares, en les portant .tu bureau de ces
jj: ou au fourgon des derniers trains-poste, et avec
surtaxe de 5 centimes dans tous les grands cafés et
brasseries, jusqu'à ô h. 40, et à l'Agence Kournier, 1, rue
de la Bourse, jusqu'à 7 h. 3o pour les lignes d'Orléans
et de l.yon, 7 h. 20 pour celles de l'Ouest (Montparnasse),
7 h. 33 pour celles de Saint-Lazare, du Nord et de l'Est.
On trouve dans les bureaux de poste des timbres de-
puis o Ir. 01 jusqu'à > francs il est préférable de les
acheter dans 1 s bureaux de tabac, moins encombrés.
Cartes postales o fr. io, pour la France et l'Étrangero tr. 20, avec réponse payée o fr. 25. recommandée avec
réponse payée. En l-rance. les cartes postales illustrées,sans correspondance, sont admi>es au tarif des im-
primés. Cartes-U'tlres fermées, à |5 centimes pour la
France et o fr. 2? pour l'étranger, soumises aux mêmes
règlements généraux que les lettres. On trouve des
écritoires et des plumes pour faire sa correspondance,dans les bureaux de poste et la plupart des bureaux de
tabac.Affranchissement. Lettres ordinaires France,
Algérie, (colonies françaises 10 centimes par i5 ram-mes ou fraction.
.si vous avez jeté votre lettre c la boite sans l'affran-
chir, pouvez la faire affranchir en produisant un
fac-similé de la suscription.F.trangcr lunion postale). 25 centimes par t5 grammes.
l'our toutes les lettre, recommandation, 23 centimes
en plus.Papiers d'affaires. o fr. o.S par 3o grammes.
Dimension 45 centimètres sur toutes les faces ou lors-
qu'ils sont expédiés sous forme de rouleaux, diamètre
10 centimètres, longueur 75 centimètres; limite du
poids 3 kilos.
Échantillons. – o fr. o5 par 5o grammes. Dimen-
sion m.'ixima, Ko centimètres sur toutes les faces, ou
43 centimètres pour les échantillons d'étoffes collés sur
carton flexible: limite du poids 33o grammes.Journaux et écrits périodiques. – Pour chaque
exemplaire, o tr. 02 jusqu'à 5o grammes, au-dessus
o fr. ot par 25 grammes ou fraction de 25 grammes,Demi-tarif pour les journaux circulant dans les dépar-tements ou ls sont imprimés ou les départements limi-
trophes; poids maximum 3 kilos.
Imprimés ordinaires isous bandesi. – o fr. 01 par
POSTE, TÉLÉGRAPHE, TÉLÉPHONE
5 grammes jusqu'à 5ogrammes; au-dessus de 5ogrammes,o fr.o5 par 5ogrammes. Dimension maximum sur toutes
les faces, 45 centimètres; poids maximum, 3 kilos.
Imprimés expédiés sous forme de lettres ou
de cartes, ou sous enveloppes ouvertes. ofr. o5
par 5o grammes; poids maximum, 3 kilos; dimensionmaxima sur toutes les faces, 45 centimètres; les cartes
de visite peuvent porter manuscrits les jours de
consultation ou de réception; les mots pour prendre
congé, pour faire connaissance, en congé, disponibilité,retraite, les souhaits à l'occasion d'un événement
général, en termes impersonnels n'excédant pas 5 mots.
Journaux, imprimes, échantillons, papiersd'affaires recommandés. – Droit de o fr. 10 en plusde la taxe applicable à un objet de même nature ou de
même poids. Indemnité due en cas de perte lofrancs.
Délai de prescription t an.
Valeurs à recouvrer. La poste se charge du
recouvrement des effets dont la valeur ne dépasse pas2000 francs. Droit fixe o fr. 25 pour l'envoi, quel quesort le nombre de valeurs recouvrées au bureau postal.Sur chaque valeur recouvrée, il est prélevé iD o fr. to
par 20 francs ou fraction de 20 francs, sans que le
prélevement puisse dépasser o fr. 5o 20 1 p. ioo sur les
premiers 5o francs et 1/2 p. 100 pour toute fractionexcédant 5o francs. Les valeurs non recouvrées sont
passibles d'une taxe de o fr. io.
Lettres chargées, – Deux ou cinq cachets de cire
obligatoires aux quatre côtés de l'enveloppe; maximum
ioooo francs, même taxe fixe que pourles autres lettres,
plus, pour la France i° droit de o fr. 25 2» 10 centimes
par 5oo francs; pour l'Étranger i° o fr. 25 de supplé-ment par i5 grammes, et io, 20, 25 ou 35 centimes par3oo francs selon pays. Remboursement de la valeur en
cas de perte.Mandats. Deux sortes, français, ne circulant qu'en
France et Colonies, et internationaux pour les pays de
l'Union Postale. Droit d'envoi jusqu'à 20 fr. on paie5 centimes par 5 fr.; de 20 à 25 fr., 25 centimes; de 5o à
ioo francs, 5o centimes; de 100 à 3oo francs, 75 cen urnes;de 3oo à 5oo francs, 1 franc. Au-dessus de 5oo francs,t franc et, pour le surplus, 25 centimes par 5oo francs ou
fraction. Ne sont payables que sur présentation de
pièces d'identité ou enveloppes de lettres reçues, au
nom du porteur. Mandats-cartes payables à domicile;
POSTE, TÉLÉGRAPHE, TÉLÉPHONE
taxe, lo centimes. Mandats télégraphiques tarit des
mandats, plus le prix de la dépêche, maximum
5 ooo francs. Bons de poste de i à 20 francs. Droit
5 centimes, de à 10 francs; droit to centimes, de 10 à
20 francs. On peut les toucher n'importe où, sauftoute-
fois à l'Étranger.Boites avec valeurs déclarées. Tarif des
échantillons (o fr. o5 par 5o gr.), droit fixe de recom-
mandation o fr. 25, et un droit de o fr. 10par 5co francs.
Longueur de la boîte, 3o centimètres; largeur et hauteur,10 centimètres; épaisseur, 8 centimètres; poids non
limité. Les boites chargées doivent être présentéescloses d'avance, papier blanc dessus et dessous, croisé
de ficelle sans noeuds, cachets en cire fine, avec
empreinte uniforme particulière à l'expéditeur, sur les
quatre faces latérales.
Envois contre remboursement. Le public est
admis à expédier par la poste des objets à livrer contre
remboursement; ces envois sont divisés en 2 catégoriesi« les bijoux en or, en argent ou platine, les objets
précieux et matières d'or et d'argent, qui doivent
toujours être insérés dans des boites ficelées et cachetées.
Maximum de déclaration 10000 francs; pords illimité;2° tous les objets autres que ceux indiqués ci-dessus.Maximum de déclaration 2000 francs, poids maximum
5oo grammes. Ces objets doivent être emballés soigneu-sement et d'une façon assez résistante pour les mettre
à l'abri de toute perle ou détérioration. Tous lesenvois
ci-dessus seront scellés de cachets de cire fine de même
couleur, avec empreinte d'un signe particulier à
l'envoyeur, et en nombre suffisant pour assurer l'invio-
labilité du contenu. Dimension pour les 2 catégories:om,3o sur toutes les faces.
Conditions d'envoi droit fixe de o fr. 25. Droit
proportionnel de o fr. o5 par 5o grammes. Droit propor-tionnel d'assurance de o fr. 10 par 5oo francs déclarés.
Distribution par exprès des correspondances postales.Taxe réglementaire, plus o fr. 5o pour les communes
pourvues d'un bureau de poste; 2 francs pour les
communes non pourvues de bureau de poste. La taxe
doit être effectuée en timbres, et l'objet doit porter la
mention par exprès.Poste restante. Les lettres ordinaires, recom-
mandées ou non, adressées poste restante à Paris, ne
peuvent être retirées qu'au Bureau central, rue du
P'OSTK, TKLÉGBVPIIE, TKLKF'IIONK
Louvre. On peut aussi les faire adresscrà tous les autresbureaux, en mettant l'adresse ou le numéro de ce bureau.Klles sont conservées pendant deux non compriscelui d'arrivée. Les lettres adressées sous initiales ounuméro peuvent être retirées sans pièces d'identité. Pourcelles adressées a un nom quelconque, des pièces d'iden-tité sont nécessaires. Pour tous les envois J'argent, ilfaut des pièces authentiques, établissant l'identité, pas-seport, certificat du consulat ou carte d'identité légaliséepar le commissaire de police.
Télégraphe. Inst lié dans la plupart des bureauxde poste mêmes heures d'ouverture que ceux-ci. Seulssont ouverts aux échanges télégraphiques, jusqu'à 11 hdu soir, les bureaux des Cliamps-Klysées, de la gare duNord, des Halles, de la place de la République, du
Luxembourg, de l.i rue d'Amsterdam, de la rue Sainte-Anne, d-' la place du Havre et de la rue Boissv-J'Angl.is.Le bureau du Grand-Hôtel iboulevard des Capucines*est ouvert jusqu'à 2 h. du matin. Ceux du Palais de laBourse et de la rue de Grenelle sont ouverts toute lanuit. Tarit o fr. o5 par mot minimum de prix ofr. :o,
pour la Krance,laCor.se, l'Algérie et la Tunisie. Réponsepayée(B. P.l, taxe de 10 mots pour la réponse (on peutpayer pour plusde lomntsi. On peut fairesuivre gratui-tement un télégramme par la poste, soit à l'intérieur,soit a l'Etranger. Dans le service international. on
peut obtenir la priorité de transmission ou de remisetaxe double, en plus de la taxe ordinaire, et le langagesecret ou chilïré est admis.
Pour Paris. Cartes-télégrammes fermées, 3o cen-
times enveloppes pneumatiques (très commodes et très
pratiques dans lesquelles on peut insérer une lettre de
7 grammes, 3o centimes; mais la transmission la plus
rapide est la transmission directe par télégraphe.
Téléphone dans Paris. Tout.' personne peut
téléphoner des cabines téléphoniques mises à lit dispo-sition du public d.uis chaque burc.iu le poste.
La taxe est représentée par des tickets délivrés parles bureaux de poste et de télégraphe et sur la remise
desquels on est admis à correspondre. – Paris. 15 cen-
times. Province, 25 à 50 centimes les trois minutes.
La vente des tickets a lieu exclusivement aux guichetsdesdits bureaux.
Messages téléphonés. – Toute personne peut,soit d'une cabine téléphonique, soit de son domicile
I'1 »SI I I i 1.1 il' l-ll I 1 I 1 I. CIIW\
si elle est abonnée au réseau, téléphoner des messages
pour Paris et les localités de la banlieue munies de
cabines téléphoniques situées à moins de 25 kilomètres.
Les abonnés à un réseau téléphonique, pour être
admis à expédier des messages partir de leurdomicile,
doivent. au préalable, ell'ectuer un dépôt du garantie au
bureau de poste et de télégraphe de leur localité. –
Taxe 50 centimes.
Service Téléphonique International
A.N'.I-I."I I.Itlil
l.i,.l,v- fr.
\l.l.l\Uii.MI" *<»nc U'iitr»- In frunli.n-
fr.i iji;iiis«-ri une ligne roni|tri-'tniif i •t-Ti m. IVit-rlcin. <in--l.1.
«•iii.-ii.ii..ln-lui.-li. linr..l«.i.ll.Muni. I- i
J ..Irl.i .II- i-rlti-
IlLI" » )1
hi-:i.i..imi ii.
Cllotrh'rui'l\rl.i. llnuHI. l'.lMrl.r.ii. Î,
C.hiimr. Cuirlfai, M..n-, N.hiiim.
loitiniiyAiitris ImriMiu
lit
Din-f n-.luil.-fi :liiiimil.-s |>!i<l;inl
I.- I *•; .1.- H.iin--p
|ï|l> tarif S.-ru rnlnit
*• J lu 1 .1 .r .1. 'J h. un- du «..ir i 7 liniros lin
malin (8 li-.ne* ru hiv.-i
liiii.vn m an. iik i.rxi..i
HulRll i 5->
-D~E:
,l.i .,hii.-nl ,1.- i- -i,l
Nnr.1 lit' lll.ilii- I" i
Turin, Milan :l oit
llujif .Mlnil.' (?• /«m.-), ..|»pti-
r.-ililu
4 »
lla'ic ni.riiliuiiiilc (3' zaïlc),
J iii(-ss;iniiii(>nl i 50
Les Pourboiresdiurne modique don-
née à ti:re gracieux aux
galons des restaurants.
clii.sseurs, gardons coif-
feur 9-, cochers, ouvreu-
ses, etc., à tous ceux qui
von* rendent un service
quelconque.Dans les ci/A et
tf-taurauti, le tour boirevi presque obligatoire,
souvent humanitaire, car.
tl.ins eaucoup de ers
établissements, le pour-
boire constitue les seuls
appointements du garçon.
Pour une ct>nx>mmation,
o fr. 10 ào fr. 20 par per-
sonne peux un repa>, le
-ou du franc dans les
petits restaurants, les
restaurants?» prix fixe. les
bouillons dans les
grands restaurants, ja-
mai. moins de 10 p. 100:
It pourboiie augmente et
se donne en proportion
du nombre des personnes
servies. Le pourboire seldis-i* dans l'assiette ou
le plateau sur lequel le
~al~"Jn a ap[mmc 1 oI.U.
tt.ifç.tn. iaJini'.ii il.i n-'tt-.i, S. I1. dition • (la note).
Au chasseur, on donne
do o fr. =0 à 1 fr. 3^ par course selon la distance.
Au théâtre, à l'otivieuv:. o fr. 50 pour un fauteuil, fr. à fr. 25 pour
une Idije.
A un i\\hi-r, o fr. 25 pour une course mdinaite, o Ir. 50 pour une
ciMtrsc pre--<«*, o fr. 50 par heure pour une voilure prise ;• • l'heure s.
Au git'ti'H ï^iffcur, jmur une b.irifc le o fr. 15 à o tr. y> i»our taille
et l>art>e. o fr. 50.
Au princi|>al domestiqu? d'une maî>on uù l'on est invité a dîner, 2 fr.
(pas obligatoire).
Au gatdien préposé à la gnrdedes parapluies, des les Mu-
sée- lu fr. 10 à o fr. to) à celui qui conduit les visiteurs, o fr. 50 s'il y a
l*cauctA:p d'autres vîsiteUl-
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Tabacs. Cigares et Cigarettes
La vente du tabac est un monopole de l'État. Les
cigares sont généralement bons, même à partir de 10 oude i5 centimes. Les débits de tabac se reconnaissent àleur lanterne rouge. Ils vendent aussi des umbres-poste,des cartes-télégrammes du papier à lettres; on y peutécrire.
Cigarettes. Maryland, 60 et 70 centimes; caporal5oet 6oceiitrme5;«Bastos», 80 centimes; Levant, franc,et toutes les cigarettes des manufactures ottomanes et
égyptiennes-Tabac. Scaferlati ordinaire, 40 grammes, 5ocen-
times Scaferlati supérieur (paquet bleu), 5o grammes,80 centimes Maryland (plus doux, paquet jaune),40 grammes, 8o centimes Levant, franc les5o grammes.
Prix des cigares importés. Cigares exception-nels [de la Havane et de Manille vendus surtout aubureau du boulevard des Capucines (Grand Hôtel) et aubureau de place de la Bourse] cigares de 25 centimesà 5 francs p.èce se vendant par boites de i>2, 4, 6 et10 cigares. impériales, 60 centimes. Cazadores, 5o cen-times. Conchas, 40 centimes. Cheroots, 20 centimes,vendus en étuis de 5 cigares. Londrès et Cazadores
chtcos, 35 centimes. Londrès, Trabucos finos, Brevas,3o centimes. Camelias, Àromaticos, 25 centimes. Operas,Favontos, 20 centimes Londrecitos, Millares, i5 cen-times. Cigares demi-Londrês, i5 centimes. Ordinaires,12 c. 1/2, 10 centimes, 7 c. 1/2; 5 cigares, 1 fr. 50.
Objets perdus
Si vous perdez quelque chose, écrivez immédiatement,sur papier à lettre et sans affranchir, 1 M. le Préfet de
police, en lui donnant le signaiement minutieux de
l'objet perdu.Objets précieux. – Le plus simple est de les dé-
poser dans le Coffre-fort de l'Hôtel où l'on est descendu,ou de louer une des cases de ces grands Coffres-forts à
l'abri de toute épreuve que le Comptoir d'Escompte et
le Crédit Lyonnais louent par mois (5 ou 10fr.) pour
RENSEIGNEMENTS DU ERS
la garde des valeurs, de l'or, de l'argent, des bijoux, des
papiers, etc. Une clé particulière, dont il n'existe pas de
double, est remise au déposant, qui a l'accès des coffres
tous les jours, sauf les dimanches et léles, de 9 heuresdu matin à 6 heures du soir.
Changeurs. Adres>sez-\ous aux maisons de
1" ordre. Le Comptoir national d'Escompte a un Bureau
spécial de change, rue du 4-Sêptembre, donnant sur la
place de l'Opéra; le Crédit Lyonnais fait aussi toutes
opérations de change de monnaies étrangères.
Police privéeRecherches et enquétes, Missions confidentielles
M. Goron, ancien chef de la Sùreté, 8, rue de Berri.M. L. Guillaume, ex-inspecteur de la Sûreté, 8.%rue
Boursault. prés le square des Batignolles.Cabinet fabry, 3o, rue du Dragon (VI*).Cabinet Gerson, 6, rue du Havre.
Agence générale de Police privée, 21, rue La\oisier,
près la Madeleine.
i
Les Médecins s
Les honoraires des médecins de quartier varient entre3 et t0 francs par visite; le double U nuit.
Quand on veut se rendre à la consultation d'un méde-cin célèbre, on fera bien de lui écrire pour prendrerendez-vous, ou envoyer chercher chez lui un numérod'ordre la veiMe ou l'avant-veille, pour aie pas attendre
trop longtemps.11est d'usage, lorsqu'on n'habite pas Paris, de payer le
médecin à chaque visite.Le Service médical de nuit. Les médecins ne
se dérangent pas toujours la nuit, Id Ville de Paris a
organisé un Service médical de nuit. Si \ous tombez
malade, envoyé? prévenir le Poste de police \oisin. Un
agent ira chercher un des médecins de t,er\ice, et l'ac-
compagnera chez vous. Prix de la \isite 10 francs (20à 40 fr, pourles accouchements). On ne paie pas le méde-
RENSEIGNEMENTS DIVERS
cin, c'est la Ville qui fait réclamer la somme le len-
demain.
Les Pharmaciens
Les spécialités anglaises, américaines, allemandes, se
trouvent pres de la gare Saint-Lazare, rue de la Paix,rue Je CiistigHone.
La Pharmacie centrale des Grands boule-
vards, rue Montmartre, n° 178, près du boulevard,reste ouverte toute la nuit.
Les Établissements de bains
Les bains chauds (200 établissements) sont ouverts
de 6 heures du matin 8 heures du soir, même plustard parfois. Un pédicure est attaché à l'établissement.
Prix Bam simple, 5o centimes. Par abonnement,
45 centimes. Bam de siège, 5o centimes; de pieds,40 centimes: de carbonate de soude, 70 centimes.
Complet, Baréges ou alcalin, ou de Vichy, ou de Plom-
bières, ou de gélatine, par abonnement, fr. 25; sans
abonnement, fr. 5o. Linge un fond de bain, 3o cen-
times Un peignoir,25 centimes; une serviette, 10 cen-times. Bain avec pluie, 75 centimes.
Bains de vapeur, au goudron, aux aromates, térében-
thine, thym, doucher, salon de repos {linge i peignoir,2 serviettes, 1 drap), 1 fr. yb. Bain sédatif Raspail, sel
marin, douche. Bain Sahes-de-Béarn, 3 fr. 20. Hydrothé-rapie à l'eau de source.
Douche froide volonié^ douche, pluie, cercle, siège,75 centimes. Douche chaude ou écossaise, 1 fr. 5o.
Prix ou service Pour les bains de vapeur, douchesmédicinales, 1 franc; hydrothérapie, s5 centimes. Linge,serviette, jo centimes. Peignoir, 25 centimes. Fond de
bain, 20 centimes. Drap, i5 centimes. Massage, 2 francs.Friction au gant de crin, 5o centimes. Friction pâted'amandes, 1 franc. Friction au savon de Naples, i fr. 25.Friction à l'eau de Cologne, 2 francs. Coupe de cors,1 fr. 5o. Taille des ongles, 5o centimes. {Convenir du
prix.)
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Bains turco-romains. Luxueux établissementsavec salles de sudation de vapeur, de massage, douches,
piscine et lit de repos. Durée moyenne du bain, h. 1/2.Le Hammam, i3, rue Neuve-des-Mathurins. –
Pbis Hommes Complet avec linge, 5 fr. 5o; par abon-
nement, 3 fr. go. Dames Complet a\ec linge,t0 francs; par abonnement, 3 francs. Le Hammam
Monge, rue du Cardinal-Lemoine, 63 bis, 1 fr. 5o à2 francs.
Bains froids, sur les bords de Ja Seine Bains Ilinri-lVau Pont-Neuf; des Fleurs, quai du Louvre (spéciale-ment pour Dames); Ouarnier, Ile Samt-Louis; ouvert dui5 mai au r5 septembre (3o à 5o centimes, entrée et
cabine; caleçon, 10 centimes; peignoir, 20 centimes;serviette, 10 centimes).
Les Coiffeurs
A côté des grands hôtels, il y a des salons de coiffure.
Tarif. Coupe des cheveux, 5o et 70 centimes.
Barbe, 25 centimes. Frictions, 5o centimes. Complet
(coupe de cheveux, barbe et frictions), 1 fr. 25 i tr. 5o-
Coiffure de dame avec frisures et ondulations, 2 fr. 5o à
4 francs. Nettoyage de tête, 1fr. ïoài fr. 5o.
Pourboire. En moyenne, de 20 à 5o centimes; les
dames donnent souvent davantage.Coiffeurs à domicile. Beaucoup de coiffeurs ont
un garçon qui, sur demande, se rend à domicile.
Massage
Mme .4 mbrosio.
BergMme Crvgnon-Loren~a..Guimard.MmeHeller.~MmHeM.
AfmeJ~eM'tter.
Sara~it.MmeE~'eber.
Rue des Belles-Feuilles, 7.
Av.des Champs-Elysées, 120.Rue La-Condamine, 2 1Rue de Chazelles, 26.
Boulevard Barbès, 44.Rue de Londres, 58.
Av. Ledru-Rollin, 14J.Rue de Monceau, 10.
Place de Tnoli, 12.
KENSEIONEMENTS DIVFkS
Les somnambules parisiennes ont grande réputation,et leurs consultations sont des plus curieuses.
.M mes Abel.
– Alexandre– li'turland
llerlhe
de Ma
llurtense
l ratine
LenurmanJ
Séiniramis
Cartomanciennes et Chiromanciennes
Les cartomanciennes prédisent l'avenir au moyen des
cartes, et les chiromanciennes le lisent dans les lignesde la main.
Mines Kaville Rue de Grenelle, 1S7. (Con-
sultations lundi, mercredi et vendredi Je h.
à 7 h.i. i
–Fraya Rue de Berne, 29.de Thètes Avenue Wayram, 2y.
–Anojuste Pue J.-J.-Rousseau, 54.Manche Hue Sainte-Anne, .Sx.
Somnambules
Rue J.-J.-Rousseau, 3j.
Bd Sébastopol, 3o.Rue Torricelli, 4.Rue St-Merri,23.
Rue J.-J.-Rousseau, iH.
Hue l.afayette, 101.
Rue N.-l).-de-.Nazaretli, 10.
Rue du Bac, .>.
Rue Saint-L a/are, m.
Comment il faut
Arriver à Paris
Vai't il. mieux l'aire son entrée dans la grande capi-VAI"TI!'
iiiictix iiii-e ~on ciiirée dans la grande cap~-
tale le matin ou le soir ?
Le matin, Paris n'a pas encore l'ail sa toilette,
il se montre dans un déshabillé laid ou maussade,
les rues sont désertes, les ordures à peine enlevées:
c'est la scène de l'Opéra vue par derrière, la salle vide,
sans lustre allumé, sans orchestre, sans public, sans
chanteurs, sans chanteuses ni danseuses.
l.espectacle n'est pas commencé. Les jolies femmes
de Paris dorment encore seule, dans sa mansarde,
la petite ouvrière pressée d'ouvrage s'est levée à l'aube
pour faire sa toilctte-
ii.MMHM il M i m i< i w i- i Ai- i
Près des gares, les restaurants cl les cafés s'animen
à mesure que les trains arrivent. Les boutiques s'ou-
vrent et les ouvriers entrent déjà chez les marchands
devin. Près d'un kiosque, la marchande de journaux
plie sur une petite table volante les
feuilles du matin encore tout hu-
mides d'encre.
la crémerie en plein vent, des
ouvrières matinales qui ne descen-
dent vraisemblablement pas de leur
sixième étage. mais des grisettes
de Paul de tioch et de Murgir, r,
boivent un bol décalé chaud et, au
bout de la rue, on aperçoit la petite
bouquetière qui revient des Halles
avec un panier et une grande gerbe
de (leurs.
Aux lumières le soir, le spec-
tacle de Pans en l'été, de Paris en
toilette décolletée, faisant à de nobles
étrangers, comme une grande dame,
les honneurs de son salon et de
son alcôve, le spectacle de Paris
est grandiose il a conservé quelque chose du rovalet de somptueux dans l'étalage de ses tentations et de
ses péchés.C'est bien le Paris étincelant et superbe décrit par
les romanciers, l'encombrement énorme, la cohue sur
la chaussée, le long des trottoirs, entre les colonnes
et les kiosques multicolores.
Les voitures roulent avec un grondement de
neuve; et, de toutes parts, la foule des liacres est
sillonnée par les manœuvres lourdes des grands
omnibus, semblables à d'éclatants vaisseaux dehaut
bord; tandis que le flot des piétons ruisselle sans
COMMENT IL FAUT ARRIVER A PARIS
cesse, des deux côtés, à l'infini, et jusque parmi les
roues, dans une hâte conquérante de fourmilière en
révolution.
D'où sort tout ce monde ? Où va-t-il? Où courent
ces files de voitures ?
Au Plaisir A la Joie 1
Quand les globes électriques lîamboiem, quand
les devantures des magasins s'allument comme des
autels, et que Jes feux multicolores des réclames
apparaissent et disparaissent sur les hautes façades,
Paris a fini sa dure journée, il éprouve un besoin de
détente et de lassitude, il oublie ses affaires dans la
joie et le plaisir, il s'entasse dans les cafés où jouent
desorchestres, dans les restaurants aux cuisines odo-
rantes, dans les brasseries où mousse la bière de
Munich, chez les marchands de vin dont les comp-toirs de métal les assommoirs » étincellent,
comme s'ils étaienten argent; dans les théâtres et les
Music-Halls où s'exhibent des femmes en toilette
merveilleuse de grandes mondaines, ou en maillot
qui les montrenues.
Paris entre en rut avec la nuit. 11est « pris d'une
gaité de jouissance cédant à l'appétit déchaîné de
tout ce qui s'achète ».
L'impression est saisissante, la sensation inou-
bliable.
On a de Paris une vision sardanapalesque, qui le
grave pour toujours dans l'oeil et la mémoire. C'est
le grand banquet de la joie et du plaisir, auquelsont conviés tous ceux qui arrivent avec assez d'or
pour payer leur place.A ceux qui viennent pour la première fois à Paris,
qui veulent connaître tout de suite le Paris du Plaisir
et de la « Noce », éprouver la sensation délicieuse de
se trouver tout à coup transportés des rues monas-
COMMENT II. FAI'T ARRIVER A PARIS.
tiques et silencieuses d'une ville de province au
milieu des feux de joie de la grande ville, qui crie,
qui chante, qui mange, qui boit, qui se trémousse
et qui danse jusqu'à l'aube, tout à la Kète et à
l'Amour, il faut dire « Arrivez le soir, faites
votre entrée à Babylone par les grands boule-
vards, et allez diner dans un grand restaurant où
vous commencerez de goûter les plaisirs de Paris
dans son exquise et savante cuisine. »
Les prix que nous avons relevés pour vous dans
les cartes de ces restaurants de premier ordre, – prix
qui peuvent varier cependant selon la saison et les
cours des Halles, sont faits pour tranquillisertoutes les bourses et renseigner l'étranger sur les
spécialités culinaires de Paris.
Midinette (ouvrière modiste ou couluricrel lisant on feuilleton.
Calendrier desplaisirs
et des Curiosités deParis
Les plaisirs de Paris sont à la lois de, plaisirs des yeux
et de l'intelligence. Ils sont aussi nombreux que varies et
attrayants; il y en a pour tous les goûts, pour toutes les
bourses. Aussi avons-nous pensé être utile aux étrangers
en classant. dans
une sorte de calendrier. jour par jour
et heure par heure, tout ce qu'on peut voir à Pariset
dans les environs d'intéressant et de curieux
Plaisirs et Promenades que l'on peut s'offrir
à Paris de H h. du m. à 7 h. du soir.
jf'/if --{- sif/riifir t< sauf tlitminrhp n, ifnt '' fit util »
1. PARCS. BOIS, JARDINS, ETC.
Ihi fnrrthi *nlril ,ilnuuit –1. l.ui-.i< Un <t£ii<Mic Vini'iii»-
!• l'.iiv Mtnn.vnM, K'% Hutk"«-Ch.iiiniont, le* lnc\\n$ îles Tuilerie.», 'lu
I.iix-ihIhmi'i:. le J.miiii , [M, ni !- l'.irc île M-nt^.u-i-. 1« JjkIhi
.1' iirn.ii:.iiM'i. – I si'mi.ii. h-i.i iiM'd .1.- \!ont|hii!i;i<t«s.
S
l.,< M“> ,“>>- ',“- <“<» ;, ,r ,n.,i.
ik- fit h. >i 4 h.rn l.i- I.-hiyiv t – l.i* LinemUturg + +
fiirrr. >l- !> h. •> – Mux'-f Hutuit «1V1U V:\W\-) + + – Le
/(. i-n Musé>- tl-s IttMiix-ArK (en wm. a vu- un
ir.intu-n (mhtio l<- iliin.) !-<">(toi clins {lundi,
nierrr. et <.ntn. Av h. à 3 II.)
/*• h. » h. U. ni l.i-=« .Mu»'i'silr*r.luny 4- 4-. –Carnavalet + +
hïrrr: (ir tt h. <i – l.rs Miim-s du InK^diro +. – Muséf.
A. m vtd [)u|»uylr< nciOrfila -( – .Musi*odeV(T>«iIlf-.et >.ili 'In Jeu de l'.iutm* -(-.
l/f lift. m. à tth. s. Musée <irt'\in ^lijuro ilr rire el IhéâtrtM.
Itf mifh <t i h Mumv fi.itlk-ra + h- – Mttsi-e ccramiqiti; ik*
Sèvres.
lie rnitfi ni 4 h. *n
hirrr; rf* ntiUi n
ii h. en rt>1 Musée Ouiinel ou d.s religion* + +-.
III. MONUMENTS ET PALAIS
Tvttte l>t jinrnrf. I.n 'I.»nr lnM illestaur.ïiit H ihêntrei.
lit. l.ii Cli.ijit-Ik' expiatoire. ru>- d'Anjou, 12.
id. La Mordue, derrière Nulre-D;niu-.
CALENDRIER DES PI.MSIBS
/• lui, a.lli. ri, Art de Triomphe de l'htuilr – l'.inthéoii + +
liirrr; <lr II) I, “ – l^h.nnc de Juillet- – bibliothèque Natior> h rn rlr ,W -H. – G.I. mm-Vendôme.
Itr 9 h 'ntilire des l>|jtit«'-<. les jours où il n'y a passéance. – l'alais ilu Sénat -f
llr mï'li ' l'alais de Justice +.
Itr • .1 t., lloiirii. +./(. ? I, ,i :i lil.llnl.-l,ieVilleisallvil.-sFcte>i.
IV. LES GRANDES ÉGLISES
Dr 0 h. m li 6 II. s.lrv [ » lrr«.ir + il- lu h. h 4 h. – l.n
.M;iileli'iMi'. –Niint->iil|iiev. – Saiiit-filicnne-
iIu-Monl.Iti '.l li m.n 6 h. s. Im Sacré-Cœur. Kglise russe de la rue Daru
/(• h. ,i 4 l.a Saintr-Cll.i|K'll' -t-+
V. PANORAMAS, DIORAMAS, CINÉMATOGRAPHES
1 7 1, [1 ,r ¡ 1" L
Ixiili'v.MuiitMnii'Ir.'
lI.-v. lVi»oiniièiv.
VI. LIEUX DE SPORTSOrS h. m. li 7 II «. \Vl.lr..me .In l'ire ,lu>-lVinci-s (Huis île U»u-
loiînt I.
V.-lo.lrtmie Bulliil» n Neuilly. – W-Ioilrunn- munictpal (Bois i!l- Vin-
n-niit- – Vi-Io.ii-im .l'hivtT t'i.ii.rie des niiuhin.^).
I ( •
llr 4 h.n (1h. l,g.
If r, li T»
i,~A<ili i,
VII. DIVERSi>i- o'il.ii L.UI l.'ifè lirl'iins.Ul lliilil Itill
;ui l'iil'irr-lloti-l. av..les t.hani|.s-K!ïsée*
au l'hr il- l.i Lilirnirir Sml. iTS. rue de
Hi\oli; au Tlir itr ht rur l'.tiinhon iln-s
« seli'L'l »>. – Itonlers aux ràli^seiies A'1-
fir/.9, lioolt-v. des Italiens Unliijii'/tiieyrr.rue île Itivuli.
Apt-ritil-eoncert au l'.nfê ites PrinTS ilmulfv.
Mmituiarlrt) au lUifé ilr lu itiitoiitlr
KMorndole jeudi au l'etil-l.nsiiiu, bou-levard Montmartre.
Promenade en voiture au Bois «liée des Ara-
ci.is, lri>>niondaini- l'avi]li>u itArmeniinvilIt.-
Mailrid.
\u IV-Catetan, rendiz-v.nis u selei't ».
Apéritif aux cafés du Itoulev. des Italiens et duiMuler.Hontmarlri-. ou du loi.lev. St- Michel.
DE 8 H. 1 2 DU SOIR A MINUITl.es Thé'tlrrs, le- '.iryi«- les M»si"-ll'i <. le- l^ifri-IJuiirrrlt. les
Utils, les t'.nl.nrrts tirtiali'/ufs i-t les r. 'fur .V,.ir ,i l.i table, elia-
|.itre s|.e.-ij| 7'hftltm tl Sprrtuclesi
CALENDRIER DES PLAISIRS
DE MINUIT A S HEURES DU MATIN
Après minuit, promenade dans les cafés et les restaurants de nuitde la Butte Montmartre, La plupart des cabarets, comme les Qwtt'-z-Arts, restent ouverts jusqu'à 2 11, du malin»
L'Abbaye de Thé/tmt, le /Instaurant du Rat-Mort, le Café de Ut
Place-Blanche, en face le Afoulm-fîouge le Café de ta Xouvçile-
Athènes, etc., etc. sont ouverts toute la nuit.Se faire conduire dans le quartier des //ailes, si curieux de 2 h. à
7 h. du matm aller souper chez Baratte (prix élevés), visiter le Caveauet puis l'Ange Gabriel et les Bouges du Paris inconnu (Voira la
table P.trîs la nuit et Stupeurs et S'oupeuses).A l'aube, allerse coucher, ou se faire conduire en\oiture nu Prê-Cate-
lau (lait chaud).
Curiosités Parisiennes
Qui ne sont visibles qu'avec une carte spécialedemandée d'avance.
Voici la formule de lettre de demande ordinaiic
Monsieur tJ'ai l'àoriîteur de solliciter l'autorisation de visiter (inii-
quer l'édifice, le musée), le. (date). en compagnie de
personnes (indiquer les noms et lei adresses)Veuiller agreer, Monsieur, avec mes remerciements,
l'expression de ma considération distinguée.
(Timbre pour réponse.)(Timbre pour(Signature et adresse.)
Sauf pour les égouts (feuilles timbrées a 0 fr. 60), les demandes sontécrites sur papier libre. Jomdre toujours un timbre pour la réponse.
Catacombes. Place Denfert Rochereau. Visite, l'r et 3*samedis de
chaque mois. Écrire au Directeur des Traimnx de Paris, h. l'Hôtel deVille.
Égouts. Visite,,S" et 4e mercredis de chaque mois, de mai h septembre.Faire une demande au Préfet de la Seine sur une felulle de papiertimbré a 0 fr. 60.
Archives Nationales, 60, rue des Francs-Bouigeois. É'ciire auDirecteur. La visite a Ueu le jeudi, de midi à 3 h.
Imprimerie Nationale, 87, rue Vieille-du-Temple. Visite, le jeudi,à 2 h. 1/2. Écrire au Directeur,
Iastitution des Jeunes Aveugles, 56, boulevard des Invalidés,Visite de l'Institution et des ateliers, le mercredi de 1J h. 1/2à ih.,excepté en août et septembre et pendant les vacances de Pâques. Écrireau Directeur.
CALENDRIER DES PLAISIRS
Manufacture des Tabacs. •'• qnni d'Orsay. Visite eudi de J k
In. Ki niv .m lttn-rt,»r.
Hôtel des Monnaies, II..pini r.«.nti. Visite le* m.inh <{ vendwl.
de Ml lt U. rVrire :ui /Hrrrfrttr.
Musées d'Anatomie Orflla Dupuytren; Broca. Visite, sauf
U-.liiii.iM. h. de 11 -i i h. I i Tin' .1.1 Ituijm />• ht Fm-ulf >lr mé'lrrine,ou »'.iihv«,svr au i -t'rrt-i.n i.it de U I'. imite, l.e conrierjje laisse quel<iiM'-foi* ent ixi- W-i m.->n-jr- s.uis tiup <k- funniilili-s.
Observatoire de Paris. i" s:un*<li <h>chaque m><is, h 2 U i.< nu-
.mIhn-itpur.
Obsenatoire de la Tour Saint-Jacques. Hue de Rivoli. Kcrin-
I,, llir'-rli.n, th-* Ini r-mr. H..U-I ,|c Villr. se visite i\v 10 h. ;"«4 h.
Palais du Luxembourg i^-imU, iiu- <(<-Vniigirar<l. S^ présentermi écrire au Sn'rrf'tin1 y-nrr'if t/r f'i fjursfu/v [un |ut visili-r sans
r.ir'c «le juillet ' iios.-mlirf. tous U-<jours, les JuiulU «•n.e|>(és. de I" h.
i h.).
Palais de Justice. Koulcvanl du Calais. Cour visiter de midi n 4h.h.
le Ci. hot 'It- Mirif-Anluinvlli1, In CoTuiergi'ric, U Salle des (i.-mte* et
le> t'iiisinv< de siiint Ijjims, êrrirt- au /Jiwff-ur général des frisons
ou inieiii. se |nvsenlerje malin à In 1'rtifprliire île l'olict'ï.
Panthéon. l'Un* «lu l'^nthron. Pmir visiter tous le-, jours <K- Mh.h.
i h. c\< i|ilé h- lundi, le les k-s Caveaux Ile la Cry|>te, écrire nu
{HrerU-ur tics limux-Art*, :i, rue Hr Vnlvis.
Banque de France. cl i, me de la Vrillièrc. Visitf seulement
Mll.t.'lll tll'l- Ihri'-t+Ur.
Palais Bourbon (Chunbre des députés), quai d'Orsay. VisiMe. liors
ses^i..»||, tous le- jours, de ït h. à r> h. pondant le- sessions, demanderune earte au Serrétaire t\r ht Questure Je la Chamlire ou à un
fh-/(!,
Promenades et Plaisirs particuliers
à chaque jour de la semaine
LE DIMANCHEOnrévrvede préfèn-nc- puir li-limin. li - le» e.\riir«iuiis n /toltin.tnn
Sdintf.'lnuti, l'infenws et Ifs/mrtfs '/»- M<irne,S'ititit flctiis (loinIteaui les rois), /•'ouf 'liiieùfpit u(piilitis el lorèl), l'Tsui/lct et Saint
tirrrmdn île musée, le rhalenu. la furèl», f'Jmntithj imuséel les
i<nirse.s Liiiigrhiiiii|i, Auteuil et Clmntilly..1 10 h. Ijï hepsrt |»oiir baint-tifrinain par le lia(e«u « le
Touriste Aller et retour i fr..10 (DéjeunerMir le liiiteiu » 4 fr. et fi fr.).
-I loi' t I * dimaiic-ties de grandes fêtes religieuses,messe en musique, h Suinl-Su/pire, La Ma-
iltle'tiif, Snïîit-Eustarhr,t'Kgti$? russe, etc.!>*•10 h. •( t h Visite a x Musées Cermisrhi. (iiiiinet. Cluiiy.
des Arts et .Métiers, de l'Êcule de, Beaux
Arts, Jardin des Plantes (sans carie), au
donjon de Viucennes.
ftr II h. u Ah Vu Musée Carnavalet.
CAI.ENDKIEH DES PLAISIRS
//(> /“ Mil- i- rilllltlll- il 1mN|I» (II ll<! N*p«llMtl, JUI1
Im.Ji.l-.
I I, I tuées d«ns l<> }>riiK-ij>HiiK tlx'Atres. Malî-
i. es dr famille à VOhtMjti't (Vi.ir les jour-
:t '
H. t
|.
//c .: r»'iiH' »lv-
\riiit-nnnvillc
w·ur.
~:I\t
I s : Itiilli.T m i ii-li'- •(<•
(|ti.-irti<-i avenue Wa-
Ifrniiu;v I • ]!
KI>>t-eM*.MiiM.i<>s Mille-Col.,
<siiuMlu Mil
/'«n-iv lu imtt
LUNDI
/*f wim/î .'»' Les IiivhIkU -s ( lOmli. <lc Nap.il£on spuleiiit-nl).
l>. !llt,i, “ th M-li! Cui- r\ l.»ire- – I-vs ateliers «If
* (nllrr parle hateiii:)
MARDI
/• Util. '' !>niiiMln. Galçrie »lu Jardin *Ip>
iv.t t'irlf)- –hililii'llwfiue nnlio
l.itu-t *lcs iin-d.-iilk'N). – Ijjnsierval.
- --t .Métiers./ Il h. h t h Mumjv«..«rtiavalel.
Ih- II h. t 'i th. Mus.e du Saint-lïoniiaiii.
//«< h. a :t h l.;i Mnnnaie (nvoc aulnr. ilu din-
.1 S h. l J A la Corné.iit-I ram;aisi- (jour
MERCREDI
//c th. h iiMiuifai'lim- tics GuMiiK.
.S h.ÎJ i "|r. j..i.|- « M-lr. I».
JEUDI
llr <tn h. •! tii .mil]-- If iiiin.nn n<
.1 10 h. i i
ttf il h. ti 4 h –
th- ti h. 1 ? ti 1 h.. –
/h- midi ù 3 h –
mi'li n 4h Manufacture tle lèvres (ailiers avcauttuisatioii
directeur). – Musée du (lon-servatoire.
t'NDRIER DES IM.A1S1HS
Au I.01-. – Voitutr llinr:i
Dr I h I mm.' W riimanchc. – IUI Uni:
,.•, i
VENDREDI/* III II.
/
//(• tiTdi Cl lilnfin
.1 > ullra vclnl>
SAMEDI
.“ i Pi..
.llll'tlis ilii luuif .ncv ,ii:I'T. ilil
l.nux vl Kjrotlls. préfecture il»'
/* elin-.
.ISA. ni .II dfi-liaqI V ' i..i I i iii.i. li'lf lie IHlil: ,|li;-r
MiiiImi il.- la (oldln liai).
TOUS LES SOIRS
I. Hi.jII- I, i,.ri.– I. llicSIn-, .lr.iiiiiilii|iii'>.
– \.i- rir.|iir«– I. iiMi-i.-li.ill.. – [.- -, :, I.
!i.r, .Mclihll.rtl,
-ull.T I.- allidics.M.ir I.
Les UsagesParisiensL heure des repas. A Paris, on déjeune à la four-
chette de 1 1 h. du matin à !i. de l'après-midi. On
dîne depuis n h., mais ^énëralement entre y h. s et
K h. 2 du soir. (Voirpa^'C 41.L'heure des visites. On fait des visites entre
4 I). et 6 h. Les dames ont presque toutes un jour de
réception, dont il faut s'informer auprès des concierges.Ces jours sont indiqués pour les personnalités marquantesdans les annuaires le Tnut-Paris ou le Roltin-Slnndain.
L'heure des réceptions. On reçoit de 3 h. à <ï h.
L'heure des matinées. Dans les théâtres, les
matinées du jeudi et du dimanche con.mencent à
1 h. 1 2-j h. et durent jusque vers b h.
L'heure des conférences –Ordinairement 3 h.
L'heure des five o'clock. De 4 6 6 h. (Voir p. 33).
L'heure du bois. En été, on va faire un tour
de bois de nh. à midi: et surtout de f h. à 7 h. En
hiver, de 3 à .t h. Jour t'-lé^.mt le vendredi. (Voir p. 36.1
L'heure des grands couturiers. Rue de la
Paix, de 4 à 5 h. C'est l'heure d'essayer dans les salons.
Voir les riches équipages et les autos qui arrivent en
LES USAGES PARISIENS
longue file devant Redfern, Worth, Doucet, Caroline,Reboux, et d'où descendent les reines de l'élégance pari-sienne. On a dit avec raison que cette rue symbolisela mode du monde entier*; que nulle part on a, comme
ici, « la sensation grisante du Luxe et de l'élégance fas-tueuse et triomphante ». La sortie des ouvrières, desvendeuses et des beaux mannequins, à 7 h., n'en est pasmoins suggestive.
L'heure du patinage. Au Palais de Glace, on
patine presque toute l'année. Le matin est réservé aux
jeunes filles. De 2 à 4 h., ce sont les femmes du monde;le soir, les dames du demi-monde. (Voir page g3.)
L'heure de l'apéritif. -Sur les grands boulevardset sur le boulevard Saint-Michel, affluence de Parisienset même de Parisiennes à la terrasse des grands cafés
coup d'oeil intéressant.Ii'heure des théâtres. – A 9 h. On ne va presque
jamais pour la première pièce, le « lever du rideau ».A l'Opéra et à l'Opéra-Comique.il faut être sa place à8 h.
L'heure des restaurants de nuit. Après lasortie des théâtres. Autour des Halles, les restau-rants de nuit ne s'animent que vers 2 h. du matin (Voirpage 127).
L'heure des offices. Les grand'messes ont lieuà 10 h., dans les principales églises de Paris. Une messetrès fréquentée est celle de 1 h., à la Madeleine et àNotre-Dame-de-Lorette.
L'heure des mariages. Presque toujours àmidi. La voiture qui ramène le nouveau couple est
fleurie d'oranger.L'heure des enterrements. Ordinairement de
10 heures à midi 1/2.
Comment on s'habille à Paris Le
Matin Pour le déjeuner – Pour le Diner
Le Soir Le Décolleté Le Souper
n existe commeun code mondaind4 l'habillement à Paris,et l'enfreindre par trop d'écarts serait -manquer de savoir-vivre. A Paris, la mise doit être en harmonie avec les
itenrea, les milieux, les circonstances.
Le matin. Jusqu'à midi, l'homme portera le cos-
LES USAGES PARISIENS
tume complet, la jaquette, le veston el le pantalon de
fantaisie, au choix, ainsi que le chapeau rond.La femme mettra, s'il fait très chaud, un costume de
toile ou de batiste; s'il fait frais, un costume tailleur en
drap ou en lainage fantaisie; l'hiver, un chaud vêtement
de beau lainage ou de fourrure. Petit chapeau.Pour le déjeuner. Si l'on
déjeune en ville, la note de\raêtre
plus élégante et sera celle de l'a-
près-midi l'homme en redingotenoire, pantalon clair, chapeau hautde forme, bottines glacées ou vernis;la femme en toilette de visite, jupe
de soie ou tissu riche, façon soignée, bot-tines fines.; toque ou capote recher-chée.
Pour le diner. La mise seracelle du soir s'il s'agit d'une invitation
suivie de bal, de théâtre, etc.Jl est admis à Paris que l'homme du
monde revêt l'habit, orné d'une bou-
tonnière fleurie, pour aller dîner en
ville, le pantalon de drap noir, les sou-
liers \erms, le chapeau claque,les gantsblancs.
Cette tenue, qui peut sembler exagéréeà quelques-uns, ne sera jamais déplacéedans un milieu aristocratique; ce seraitmême commettre une f.iute de savoir-
vivre que s'y soustraire.
Le soir. Pour les dames, toilette claire, élégante,
décolletée, si le dîner est de cérémonie, ou s'il s'agit
d'assister au spectacle, dans une loge de l'Opéra, du
Français ou de V Opéra-Comique. Les jours d'Abonne-
ment surtout (Voir Théâtres, p. 72), il est de rigueurd'être mis avec élégance. Gants blancs longs ou courts;
souliers vernis ou de satin.
Le décolleté. – Si le dîner n'est pas de grandexéré-
monie, ou si le théâtre n'est pas de ceux où l'on peut se
montrer les épaules et les bras nus, il est une tenue
intermédiaire avec laquelle on ne sera jamais déplacéec'est la robe de dentelle ou de mousseline de soie mon-
tante à longues manches, sous laquelle on aperçoit dis-
crètement le cou et les bras nus.
PARIS A TABLELa cuisine françiiisc, surtout la cuisine parisienne, estla première des cuisines.
C'est un des plus grands plaisirs de l'étranger a Paris
de taire quelques repas choisis dans des restaurants de
« grande carte », c'est-a-dire de premier ordre, car les
tables d'hôtes ne donnent aucune idée des raffinements
de cette cuisine d'um réputation universelle.
Quand on sait étudier une carte, on arrive à faire des
repas de prince sans dépenser beaucoup.
Ainsi, pour 10 fr. 3o, voici l'excellent déjeuner qu'on
peut se faire servir pour deux dans les premiers
restaurants à carte cliillrée de l'avenue de t'Opéra
ou des grands boulevards
C')~M/C<YcM«H;("<«Mt~'<;t't<t'"K~'C<t<t<
)~n<'At);cA/C/<'t' ~0
Ivitet sautu hnur:cl~re aux tritjjcs, mu en(recr~tc
Otf.\yun~d't)W;c/tt!K<ttrct~ 3 »
:S/erin~;ue ~lacée au.c frnises. l,50
/r~Httj~tY!rcrjr. 0,8o
r bmuteilte de vin m-din,~ire. t.?o
Couvcr-1. 1 »
Pourboirr. t »
Totaf. 10,30
PARIS A TABLE
Dans les grands restaurants, les portions sont généra-lement pour deux. Quand on est trois, il faut commander
pour deux seulement.Pour être renseigné sur les vins, appeler le maître
d'hôtel et lui dire ses préférences.Les meilleurs bordeauxblancs sont les Sauternes (3fr.),
les Hauts-Sauternes (6 fr.), les Barsac (4 fr.), les Châ-
teau-Vigneau (10 fr.}, et le roi des bordeaux blancs: le
Château-Yquem i885 (12 fr.).Les meilleurs bourgognes blancs sont le Chablis icl
(2 fr. 5o), le Meursault (4 et 6 fr.), et le Chablis Mou-tonne (5 fr.).
Dans les bordeaux rouges, signalons le Saint-Emi-lion (3 fr.), le Pontet-Canet (5 fr.), le Chàteau-Lêoville
(5 fr.), le Margaux (6 fr.), le Ghâteau-Lagrange (7 fr.),le Château-Cos-d' Estournel (10 fr.), les Châle au-Laffite(12 fr.), tes Châleau-Pichon-Longueville, les Mouton-
Rotschild, les Margaux, les Gruaud-Larose (14 fr.), etenfin le Château-Haut-Brion à i5 francs.
Parmi les bourgognes rouges, recommandons le
Beaune i'« (4 et 5 fr.), le Nuits (5 fr.), le Volnay (5 fr.),le Pomard (6 fr.), le Corton (7 fr.), le Chambertin 1890(10fr.).
Il y a des vins qui coûtent jusqu'à 100 francs la bou-teille 1
Dans les grands restaurants, on ne donne pas les vins
ordinaires en demi-bouteilles, mais si on n'en a bu qu'unedemi-bouteille, on le fait observer au garçon, et il en est
tenu compte.Pour un dîner très soigné, le commander quelques
heures d'avance.On traite tant par tête, vin compris ou non compris
quand on a un certain nombre d'invités.Ce qui enfle l' «addition», c'est-à-dire la note, ce sont
les hors-d'œuvre, les primeurs et les fruits. En hiver, une
pomme, une poire se paie jusqu'à 5 francs, et une pêchejusqu'à 3o ou 40 francs.
A l'heure des repas (de n heures à 1 heure, et de 6 à
8 heures), les prix, dans les cabinets particuliers, ne
sont majorés que d'un tiers sur ceux de la carte du res-
taurant. Ainsi, on peut faire un repas à deux, pour20 à 25francs, à condition de s'en tenir aux plats du jour,de s'abstenir de hors-d'œuvre et de coupes de fruits, et
de prendre du vin ordinaire.En dehors des heures indiquées, des biscuits et une
(*\H1S A TABI.F
bouteille de vu; d< < Jia mpartie se payent do 20,i 2? lianessi l'on demande du « porto », la bouteille est comptéetout entière, lors même qu'on en aurait bu quedeux verres.
partir de 10 heures du soir jusqu'à 4 heures du matin,
les cabinets particuliers, dans les restaurants Je nuit,
subissant une très forte majoration, et pour un souper
qui n'a rien d'extravagant, on dépense à deux le plusfacilement du monde Ko, ioo francs et même davantage,
surtout si la dame avec laquelle on soupe il intérêt à
pousser à l'addition et àprendre des primeurs.
Ne pas se laisser intluencer par les offres du garçon.
Se méfier des dames qui vous font boire et qui jouent
la comédie en cabinet particulier. Si l'on est trop faible
vis-à-vis du beau sexe, s'abstenir prudemment d'avoir
beaucoup d'argent sur soi et laisser ses valeurs à son
hôtel.
Toujours vérifier l'addition.
PAR)SAT\BLE
Les plats parisiens
La gourmandise est un des grands plaisirs. une des grandesvoluptés de la vie. pwsqu'elle est rangée parmi tes septpéches capitaux, c'est a dire ceux qui conduisent tout droita Tenïer. A Parts, la gourmandise est simplement pèchemignon,car elle est égatement en honneur chez ïes ~ens pteux.
La gourmandise parisienne est du reste une œuvre d'art Ily a tant d'ingéniosité, de science, de génie dans les prepara-ttons de ses plats, que tout Etranger venu à Pans pour sonplaisir y go~7terasans mettre trop en péril son bonheureternet.
Pour son bonheur présent, iHni t-era sans doute utile deconnaitre la composition des principaux ptats inventés parla eoMTnandjseparisienne. Ces commentaires gastronomiquessont nécessaires pour comprendre l'importance des specia-htes des grands restaurants-
La Sole Mornay se prépare au fromage; la Sole Join-ville avec une sauce aux crevettes; la Sole M0t'ntan<~f
est garnie de moules, de petits poissons et de champi-gnons: le 7/o)na)'~ à /lMter:'fa!?te est servi avec une
sauce au cognac et aux tomates, très relevée; les Ecre-
visses <: la Bordelaise également avec une sauce très
suggestive; la Carpe Chambord comprend une garniturede truites, de riz de \eau et de foie gras la Matelote est
un ragoût de poisson avec légumes frais ies CE~y.!à la
tripe sont des ceufs durs ayec des oignons frits~ le
Canelon à /a bigarade est accompagné d'une sauce aux
écorces d'oranges amères; le Canard a la Rouennaise
se sert avec le foie écrase dans la sauce; le ~'ot;/<:<chas-
~~Mf comprend une sauce très relevée; le .Pf)t<~e<en
cocotie est sauté avec des pommes de terre et des carrés
de lard, et serwi dans une cocotte, c'est-à-dire un pot de
terre; le Poulet à la diable est grillé sur un feu vif; )e
Poulet La Thuile est garni de fonds d'artichauts, d'oi-
gnons, de pommes de terre; tes Pieds à la poulette (deveau ou de mouton) baignent dans une sauce aux jau-nes d'œuf; l'Entrecôte béarnaise est faite avec du beurre,des oignons et du vinaigre le Perreau en Be//e!'ue se
sert froid, en gelée.Un Savarin est un gâteau au kirsch ou au rhum, etc.;
un .S<!MM)fnor<! est une crème garnie de petits chouxà la crème glacée.
PARIS A TABLE
Les Huîtres
nTf: sont bonnes, d'après un dicton populaire, comme
les écrevisses et les homards, que pendant les mois
en r (de septembre à avril). – Retativemect bon marché
en France, depuis les progrès opérés dans leur culture
on en trouve depuis o fr. 3o la douzaine (chez les débi-
tants seulement). Les meilleur marché sont les « portu-
gaises ». Celles de prix moyen, de goût supeneur,et très recherchées, sont les arcachons, les Mta~~MM, les
cancales, de t fr. z5 à z fr. 5o la douzaine- !t va sans
dire que, dans les restaurants, les prix sont plus éle-
vés (Votr page 56).
LES BOUILLONSLES BOUILLONS (Voir le tableau page 47)
~-r~ouj le monde ne peut pas aller a Corinthe. Tout te
1 monde ne peut pas prendre ses repas dans les
grands restaurant!. Pour tes bourses moyennes, il y a
les « Bouillons crées par Duvai et imités par Boulant.
La cmsine y est moyenne, saine et propre. On y estservi par de petites bonnes en bonnet blanc, qui ne sont
généralement pas jolies et souvent d'une maturttÉ avan-
cée. On leur donne quatre ou cinq sous de pourboire.Le meilleur et le plus grand des « Duva) est le
Bouillon de la rue Montesquieu, derrière lePalais-Royal,mais il est difficile d'y trouver de la place. Les vins fins
y sont excédents. Au « Montesquieu », on est servt pardes garçons, ce qui est moins coquet.
Voici quelques prix extraits de la carte des boujttonsDuvat: c
Soupe poireaux ou pommes, 0.25. Bouillon.0,20. Merlans gratin, 0,70. Maquereau grillé maître d'hotot, 0,60. –Cabillaud sauce câpres, 0.70. Sole tnte, 0,90. Ril-lettes, 0 30. Omelette fines herbes, O.M. Ometette Par-mentier. 0,60. BtBNinature, 0,30. Garni,C45. Tranchebœuf, oeleri rave marine, 0,50. Bœntau gratin 0,50.Veau,Rosbif,0,50 Garnis, 0,60. Côtelette nature, 0,66.–Ei~ot.ear)u,0,70. -Entrecôte bordelaise, Û~O.–Foutetrôti cresson, le 1/4, i,t0. Pommes sautées, 0.30. Epi-nards, 0,SO. Cèpesprovençale, 0,96. Asperges a t'hntte.0,60. Salade de laitue. 0.60, avec muf, 0,70. Salade demâches, 0.40. Gâteaude riz, 0,30. GâteauPont-Neuf,0,<e.
Marmeladede pommes, 0.30. Groseilles, 0,25. Bingembre. 0,40
Mn OrdiMu'e, le caraton, 0,20.
pAtusATABLE
LES BOUILLONS BOULANT V. le tableau page ~7)
es bouiHons routant se sont beaucoup dcvetoppes
L depuis quelques années et ont acquis une très nom-
breuse c)icntë)e. On est plus ;t t'.ose que d;'ns tes
Duvat. Les bonnes qui scrve'tt sont également plus .))-
tnabtes et mieux choisies. Les pourboires varient entre
20 et 3o centimes.
Les prix sont très modérés.
Saint-Germam. 0.25. Crème milanaise. 0.30. Tapioca~0.25 – Coquitte de poisson gratin. 0 50 Merlans fnts. 0.600,25. Coquil de poisson gratin. 0.50. Merlans frits. 0.60.
Maquereau maitre il hôtel. 0.60. Sole meunière. tif.
Bœuf a la mode. 0.60 Cftptette 0.60. Filet grille aux
sautées. 0.30 – Macaroni italiemie. t 4, –Pommessautées. 0.30. Macaroni italienne. 0.50. Cèpes borde-
froid' 1 4.125 Jambon 0.50 –BombevaniH~e. 0.50
Pouletfroid. 1 4.1.25. Glace, 0.50. Bombe vanillée. 0.50. Plu.
pudding au rbmn. 0.50. Pruneaux. 0.30 Gaufrettes Chan
tîlly 0 40 – Conht-ures de <]toseitles. 0.30-
TA6HBIHJ AIt~R~ÉTI~UE;– BMRestaurants.NNsserte!etEo~ons–,
RestaurantsDe L'ALCAZAR, Champs-hty-
!t~!(c<Medr.)(V.p.6S).Des AMBASSADEURS Ch.-
Eiy!)t!<!S.tr<)t<-dr.WV.;)6ti).AttËRICAItf 4 ~ts, honl. de,
CM<UCMes(Y.P.M).ANGLAIS, )!). h)uf des Ctm-
finM(V-p.B<).aUees de JaDe ta CASCADE,atte~ de ht
Cascade<t)deBouH(V.p.67).6T).Du CHALET DU CYCLE,
tKtts de Boulogne (porte r!eS~resnes)(V.n.67).
CHAMPEAUX, M. p). de h
Uourse (Y. p.59).Du CHATEAU de MADRID,
allée de~~hl(lrid(bois de Bou-iome <V.p t,7).
°'~
Du COQ D'OR, 149, .aejtont-martre (V. p. 59).
DURAND, place de la Made-
)eine(V.p.«).FOYOT,a3,~ .lonrMn (V. p. 62).
JOSEPH,9, rue de MartYBux
(V.D.M)LAPEROUSE, 51, quai des
Grands-Augnshna(V. p, 6i].LARUE, 3, place de la Mtde-e-
k'me(V.p.48).LA VENUE, <S, boul. ttontpar-nahse(V.p,63). 63;.
ul. 31ontp~,
LEDOYEN, Ch~mps-Ëtysm-s(t'ôt('g&uL;t!e)(V.p.<t4),
LUCAS. 9, phcc de laMtdeMne(\'ou-p.49).
MAIRE, i4, hou!. StiNt-Dems(V. &~54).
MARGUERY,6,tmuL Bonne-
Nouy)!)~(V.p.5tyMAXm'S,30,i-.R«t.i)e(V.p.M)NOEL-PETERS, 5, ~«). ds
htthen-) (V. p. 63).PAH.LAXD, jS, )]ou!. des tht-
et ac. Cliamps-K)M<(V.p.MetM).
De )a PAIX. 12, )muL dM Ca-pUDBM(V.n.50).
Des PALMIERS, as, avenue
d Antin(V. p. 66).
De PARIS, t), menue de l'0-pfrft (V. 58).
Du PAVILLON D'ARME-NONVILLE, a))éf) d'Armc-
nonTi))e (L.d~Bon).) (V. n.66)Du PAVILLON CHINOIS.hois de Bontome (V. p. 66).
PRINTANIA, avenue d. hGrande-Armée (V. p. <!6)
PRUNIER, 40, rue Duphot (V.p. M)..
De It RÉGENCE, place duThettre-PntBsais.
RICHE, te, b. Italiens (V.p. M)8YLVA!N,i9, rue m~T (V.
p.e7).1
De la TOUR D'ARGENT, i5.quai de )tTourneHe (V. p. M),
Du TOURnfG-CHJB.orteMaMtot(~. p. 67).
VIAN, 'ne U~unou (prèsbaul. desCapucines (V. p, 57).
Brasseries et Tavernes
DREHER, Cu.Ue)ef [V.p.M).D'HARCOÙ)n',b.S.t.M:chet,4J,
p). de la SorLunne <V.p. 63).OLYMP'A. 28.iM.tt. <)!NCtpu-
cilles (Y. p. 49).PANTHEON, 2, .ne Soumot
(V.p. M).62).PASCAL, rue de )')!m)<- de
MMtcme (V. p. 6:!).POUSSET, M, buu). des )ta-
liens (V. p. !i~).PSCHORR, bout. de Stras-
houfE-(V.
p. 6<).
ROYALE, Ï6.r[M Ho))t!e (V.
p.55).
SOUFFLET,
bol. StMichd
(Y.p. 6H.TAVERNE de PARIS, i~, p).
de ta MpuMique (V. p. M).TOURTEL.43. bon), dm Ct-
micmcs (V. p. 49 ).UNIVERSELLE, 3t, avenue
de t'Opéra (V. p. M).
VACHETTE, bout. SMnt-Mi-ffu-) (V. p. 63).
VETZEL.i.me Aaber(V.p.S7).¡18,bout. Montmar-
tre (V. p.S3).
ZIMMER~v '6~'°'TMMre du Chate-
let (V. p. 60).
Boui))onsf)jMt). St.Michet, at.
BOULANT))mH). Ctpmines,99.(V. p. 46). )
– Montmartre, 1.[rue de Douai, Ë2.
/rue Montesquieu, 6.
'ruaSefnt-FiMre,St.bout Stint-Miche[,2<rue Rif&]j, i9j-.
p).dela 5hdeM)M. 27.
rue Rivoli, 47,Menue Opéra, 3t.
DUVAL rue Petits-Ommm!, M. j(V p. ~5))x)u). des M~ms, SO.
boul. Capucines, 39.
place St-Germatn-des-Prés (tNu). St-Ger.).
rue Tarb~t, 3.
phce du Htyre, )X.tbomt. SNnt-Denit, H.
_nmTurMgo.M.
Restaurants sur les
Grands Boulevards
Les principaux restaurants, cafés,
bouillons, les tavernes et les brasseries,où l'on déjeune et où l'on dîne (pour les
soupers, voir Paris la Nuit, page 127),sont classés ici dans leur ordre topogra-
phique, c'est-à-dire par ~"artter, de sorte
que 7'etra.nyer se trouvant dans n'im-
porte quel endroit de Paris puisse im-
médiatement choisir selon ses groûts et
sa bourse.
r~
DE LA MADELEINE A LA PL. DE LA RÉPUBLIQUE )1
DURAND
Tf:t.ÈpH.2~-8). 2, place de la Madeleine.
v ~NEvieille et ancienne maison qui a su maintenir sa
LJ rëputtttion et garder sa clientèle. On y déjeunesurtout, avec, sous tes yeux, le pittoresque et changeanttableau de la place de la Madeleine.
C'était chez Durand que Meyerbecr traitait autrefois
ses amis. C'était chez Durand que le général Boulangerdonnait ses fameux dîners.
Public très select. Beaucoup de diplomates étraBgers,
PARIS A TABLE
4
d'Anglais appartenant à l'aristocratie, de sportsmenconnus.
La carte n'est chiffrée que pour les vins.
Spécialités LabarbueDurand. LepouletsautéArchiduc.
LUCAS
T~LÉpE.259- p, place de la Madeleine.
'-r-'tÈs belle terrasse sur le boulevard. Cuisine et seri vtce parfaits. Vins excellents, surtout les bour-
gognes.
J*uta~cs Saint-Germain,0,60. Bisqued'écrevisses, 1tr.Consommédiable. 0,60(tes potages sont cM-KreEpar per-
sonne). f*o~M«M Truitessautées meunière, 1,75. Pe-nte barbue Lucas.2.50. Mateloted'an~nte, 2ir –JEatrëBet rôM Tète de veau en tortue, 1,?5- Salmis de canard àla sauce Humbert,3,50. Poulet nouveausacte archiduc,3,M.
Légumes Salade de légumes, 1,75. Cèpesbordelaise,1,75. Dess&rts Pèches Condé,1,75. Plumpuddinoaurhum, i,25. Tarte anglaise aux pommes, 1 fr. Mince-pie, i.25.
BOUILLON DUVAL.37, place de la Madeleine ( Voir 45).
TAVERNE OLYMPIA
TÉLÈpH.214-3~. 28. toM/eyard des Capucines.
(Voir Sott~EMr~ et ~OM~eMe~, f~2.)
TAVERNE TOURTEL
TÉLÈpa. 247-74.49, boulevard des Capucines.
Tous les soirs, Concert symphonique à 8 h. </2.
~< AFË
très « chic » jusqu'à 6 heures. On y dtne très bien.
t~< A heures, l'aspect change. Lamusique y attire beau-coup de demi-mondaines huppées, de « demi-castors »,
PARIS TABLE
et, à la sortie del'Olympia, les grandes professionnellesde l'Amour libre. La Taverne Tourtel se transformealors en une sorte de bar international, où l'on voit laMéridionale aux grands yeux noirs, la Viennoise auxformes superbes, la Hongroise brune comme une Tzi-
gane. On y voit même de lotes mulâtresses, tout étin-celantes de diamants. De minuit à 2 h., on soupe gai-ment chez Tourte), avec, autour de soi, le spectacle descurieux petits tableaux democurs dÊ )a vie nocturne deParis.
BOUILLON DUVAL
~o, boulevard des Capucines (Voir p. ~3).
BOUILLON BOULANT
35, f'OM~xard des Capucines (Voir ~6).
CAFÉ DE LA PAIX
TtLÉpH.s?5-.)~. 12, boulevard des Capucines.
CAFÉavant tout, mais restaurant aussi. C'est te rendez-
vous de toutes les nations. On ) trouve presquetous les journaux du monde. La terrasse du café de laPaix est très recherchée entre 5 et 7 heures.
On déjeune beaucoup au café de la Paix (Grill-Room).Les viandes froides, les galantines y sont remarquableset exposées comme sur un autel dédié au dieu Gaster.La ctientète est composée de viveurs riches, d'étrangerscossus, de gens qui apprécient l'art si noble de la bonnechère. On y soupe a la sortie de t'Opéra.
PRJX DU MmMtOOMCoquillede turbot Mornay,1,25. Soleau vin blanc, 2,75-– Moulesmartniëre,i fr. – Traite de rtviéremeunière,~50.– Rouget bonne tomme,i,50. – Amenoain S&as,t,50. –
HaddockPolonaise,i,SO. Filet de solo Jean.Bart, 1.50.Filet de barbue Mornay,i,50. Bouillabaisseà la Marseil-Mse, i,60. Timbalede Nioki,i,50. Mutton-Shopauxpommes bonne-femme,1,50. Filet mignon aux pommescrème, 1,50. Foaietde grains, 6 fr. Pigeon,3 fr.
PARIS A TABLE
LE CAFÉ AMÉR)CAtN
T~LtPH. to2-o3. 4 bis, tOM/Mard des Ca~MCOtC~.
YT'< restaurant de nuit où l'on mange également très
LJ btcn de jour, et à des prix raisonnables, ô com-bien Mais c'est surtout après minuit que les soupeurset les soupeuses envahissent la grande salle et montentl'échelle de soie de son fameux salon du premier,dontl'instatiation est tout simplement merveilleuse.
Ceux qui sont seuls trouveront toujours de la com-
pagnie à l'Américain (Vo]r Soupeurs et Soupeuses,p. tzg.)
Carte dt) dc~"ui3er (de U h. a i h) et de fHfjcr (de 6à7h. i/!) Potages; Vï"a~eON,0,75. Argente, 1 fr.Petite marmite, i fr Filetde sole, i,50. RougetgnUébeurre d'anchois,2 tr Escalopede maquereau Florentine,~50. 1;2 barbue a ta Dantm, 2.50. cote de bœuf auxpommesâ l'Anglaise,1,5D. Grgotpre-salé â la broche auxharicots verts. 2 fr. i/4 de poularde pochéeau gros sel,3 fr. Gaule,3,50 Poulet reine, io tr. Rgeon 4 fr.-Aubergines,2fr. chonx-CMrs.2 ir. Petitspois, ir.
Spécialités Homarda l'AmencaiQe.
PAILLARDChaussée d'Antin
tELtPH. ~~Ot. ail coin boulevard des /<a/t!-M.
mmsoM de clientèle riche, fréquentée par le cosmopo-IVi )ttisme select. On y soupe luxueusement le soir, àla sortie des théâtres. A toutes les tables pétille le vinde Champagne, devant de grandes dames très décot-
letées, Anglaises et Américaines étmceiaates de dia-mants.
La carte n'est pas chiffrée.
Spee~a~iés Les truffes du Penaord au vin deChampagne.Lefilet d'ours â ]a rrançots~oseph- – la sote Rabelais
la salade Danicheff. Lesou~HetJavanaise. Lesfoies grasn champagne. La sole à la Russeet la cétebra choucroutempériale Russeau vin de Champagne. Lepuddingde Cabi-net auSabayon.
CAFÉ ANGLAIS
TÉLÊPH. t~S-88. &o)(/e)'af~ des C~MonM.
T TftouEttENT restaurant. Cuisine et cave de f'' ordre.LJ N'a plus l'animation joyeuse d'avant ;S70 et a'a
PARIS A TABLE
plus parmi le monde de lahaulebtchene et des
viveurs )a faveur qu'tt avait alors. On va au Café
ADgtatS pour bien manger et déguster un vin de haute
marque authentique. Les caves du Café Anglais sont
célèbres on v fait même des dîners. La carte des tns
est seulechiurée.
~~c/a7Mes.' La poniarde a la d'Albufera Les fdets de
solesalaMcraay.
LE CAFÉ RICHE
TÊLÉp)!. 286-20. f$, boulevard ~e!r/<a<;en!.
r~EVEM;
un des meilleurs et des plus beaux cafés du
L~ boul&vard.
Beaucoup de monde a l'heure de l'apéritif, et beau-
coup de monde à l'heure du déjeuner et à celle du
dîner. On déjeune très bien, à prix fixe, pour
5 francs, vm, café et liqueurs compris. La carte est
chiffrée et les vins sont loyaux.
J'otases: Bis~Ne,<5.–Pettte marmite, <,M. Crème
d'asperges. i.25. Truite saumonée froide sauce verte, 2 ir.Turbot sauce crevette, 2 <r., 3,50. Meh de barbue wa-
leska, 2 fr., 3,50. – Biets de soles Rochelaise, 9 <r., 3.50Sole au vm bTanc, 3 & Côtelette d'agneau fïrule printaniere.2.50. Poulet de grains en cocotte provencate, ? tr. – Gigotd'agneau boutangere. i,50. Rumpsteack gnlle pomme Font-
Neuf, 2 if. Chonjt-neurs, 2 ir – Tomates farcies, 2 ir.
BOUILLON DUVAL
29, boulevard des Italiens (Voir p.
TAVERNE POUSSET
TinpH. n~-yo. 14, boulevard des /<a<!e'M.
A vEC sa grande salle aux murs revêtus de faïences
A peintes, aux petites tables de chêne sculptées, sa
grande salle de restaurant, où, sur la nappe blanche,
étincellent l'orfèvrerie et la cristalleriefine des dîners et.
des soupers, la Taverne Pousset est une des plus êic-
gantas et des plus fréquentées du Boulevard.
PAlUS A TABLE
JP~~e.5: Petite marmite, 0.75- Tapioca, 0,60. –Sole
r~te, ~,25. – Turbot sauce hollandaise, 1,75-– Gigot d'agneau
puree J~retonne, -t,50. Filet de bœut, 1 75. Poulet garnien cocotte, 6.50. Escalope de veau nutanarse. f,75. Ma-
caroni. 1 fr. Macedoine de jruits au kirsch, '1.25 Tartres
viennoises. 0,75. Fromages, 0,40. Conhtures (le pot), 0,75
––––––––– VIANDES FROIDES –––––––––
Perdreau farci à la Stuart, i2 tr- Caille farcie à ta gelse,4 fr. Terrine de caneton Pousset, 2,50. Terrme de foie
gras ou pigeon truHes. i,75 Aspic de volaille, Côte de veau
BeHe~ue. 1,75. Assiette anglarse, Veau, Sœuimode, 4.50-
PickeiïteMDh. Langue. Jambon. Galantine, Hure, 1.25.–Pouiet reme. 8 i~ la cutSse. 2 ir l'aile, 2,25.
RESTAURANT NOËL-PETERS
“ u c~oM/fy~r~ des lialiens
IÉLEPii.I~5.~L
our blanc et or, rappelant par sa riche décoration
1 Je palais de l'Alhambra, le restaurant Noët-Peters
est t'un des plus fréquentes de Paris.
PjJaM de volaille a la Grecque. 2 fr. G&te de bœuï à la
chasseur. i,60 par personne. Fuets de soles à la Bourgm-gnonne, 2,50; i/2, ~S5. Turbot sauce mousseline, 2,50.Merlans aux moules, '~7S. Homard saute a t'AmericalYn;,9 fr. i/2 ptgeon aux petits pois, 2,50. Tournedos a la
Eoasîn~ 2 fr. par persoBne. – Rumpsteack artïle a la Bercy etaux pommes sautees. 2,50 Escaïope de iotes gras auxtruies. 4 tr. Rosbif à la Russe, 1 75 par personne. Per-dreau a la Noël. 9 tr. Caneton a la Rouennaise, 15fr –Poulet reme, 9 fr. De grains, 6 jr- Pigeon, 4 fr. Unetruffe au champagne, 5 Ir. Salade O~a, 4 tr. ~– Pêche flam-
bée, 2 jr.
~'p~cj'aU~fs Barbue menagère. Coulibiac à la Russe.Poularde messallne. Caneton a la presse, Bécasse au fu-met. Perdreaux et caille a la Noël. Ortolans au nid.Salade Olga. Pèches princesse.
TAVERNE ZIMMER
TÉLÉPH. ïiy-t- ~~ou~t~r~A/OH~~re.
salle
du restaurant est au i' En se plaçant
JL près d'urm fenêtre, on a sous les yeux toute Panima-
tion et elleest grande en cet endroit-du Boulevard.
Zimmera a la spécialité de la choucroute garnie, des
saucisses de Strasbourg ou de Francfort, du jambon de
Mayence. On dine, mais on soupe surtout chez Zimmer.
Les prix sont les mêmes la nuit que Je Jour.
Délicieuse bière de Munich.
PARIS A TABLE
Soupe à l'oignon 0,70. – Consomme nature, 0.75. Consom-me avec teui poche, i tr. Terrine d'ceuts a la gelée, tr.Œufs brottillcs tomates, '[,25- Œufs plat au jambon. 1,25.Œuta brouilles truffes. 1,50. d/2 langouste mayonnaise, 2,25.
Soles meumere, 4,50 Choucroute garnie Strasbourg.Jambon, i.35. Saucisses de Strasbourg (ta paire), 0,60.Fj-anctort jla pièce), 0,~0. Fote gras de Strasbourg. 1,50. –
Langue tumée, i.25. Galantme trutîse. Veau à la gelée,i.25.1/~ Poulet froid, 2 tr. Assiette AngtalsB, i.50. Rosbif,
1,25 Salade de saison, 1 fr. Salade de légumes, 1,25Salade Russe, 2 ir
BOUILLON BOULANT
l, boulevard A/b~~m~r~r~ ~ofr p.
MARGUERY
TaLépH. t~8-~8. 36, &oM/e~7'~ BoM~-JVoMye~.
côté du théâtre du Gymnase. Grande véranda
vitrée en hivcr~ ouverte en été sur le boulevard.
Une véritable oasis de fraîcheur et de verdure. C'est
le restaurant préféré des gros industrteis et des gros
commerçants de provtnce. Clientèle absolument bour-
geoise. Très bonne cuisine. Cave honnête.
Crevettes bouquets, 2 fr. Thon, 1 tr. Rûgnotis. 0,60Potages julleme, U~O- –Saitit-eermam, i,25. Bisque, j,50.
Truite saumonée sauce verte, 3 ir. Filets de barbue a la
Mornay, 3,25. Homard à l'amé.ric3me. 3.50. Merlans au
vtnbtano, 2,50. Rate~ l.SO. Moules, i.2S. Coquille de
Turbot, i,50. Bœui à la mode, i,75. Filet saute Hnan-
mere aux truffes. 3 Ir. tntrccâteJ3 aux fonds d'artfcllauts
iaroa, 3 fr. Pûttsstu en cocotte. 5 fr Poulet saute estra-
gon, 2-75. Poulet rôti, ir. fd/3. 5,50 l'aile, 3 ir la cuisse.
2,75). Ptseon rôti, 4.50. Cèpes bordelaise, 2.75 Petit
pots~ i.75. Pointes d'asperges, 2,50. Partaitau cale, 1,75.
Spécialités: Soies à taMarguery.
MAIRE
T~LÈPH~ tOI-29. ~OM~yar~ ~tM~-DcH/y.
CLIENTÈLE
parisienne distinguée. Jolis salons coquet-
tement décorés. Restaurant très gai, très riant,
quoique les mans y viennent diner en cabinet particulier
avec leur femme légitime.
SpëctaJttës Rumpsteack Maire.
PARIS A TABLE
Hors d'œuvre varies, 0,75 par personne. – Saumon fumé,t,50. Crevettes ronges, 2 ïr. –Pota~fi Greme Favorite,Saint-Oermain, JuUenne. Tapioca, 0.7S. – Maire Crotte au
pot,0.75. – Bisque, 1,50. Marmite, 1 ir – J'Ojfss<Mjs Tur-
bot sauce Hollandaise, 2, 3.M. Filet sole Maire, 9, ~,SO.Saumon grillé maître d'hôtel, 2 ir.– Éperlans enhuisson, 1,25,2~r. Truite meunière, 3,M. Filet maquereau niçoise. 1,50.
Rouget grillé bordelaise, 1,50. -Homard Américaine, B fr
crevisses à la Nage, Sole à la .Russe, 2 fr. Langousterémoulade, i/2, 4 fr. Entrées ? N<nx veau braisée Epï-nards. 2, 3,50. Filet Mignon Parisienne, 2, 3,50. -Noisettesde pre-salé Maire. Sir. Tournedos Pavillon, 2 îr. Rognonssautes au sherry, 1,75, 3 fr. Gram Cocotte chez soi, 8 ïr. –
Ris de veau Paysanne, 4 ~r. Timbale Gauloise, 2, 3,so.Cote de veau Zinguara, 2,50. Met Maire, 2,25, 4 fr. PUaRde volaille à la Turque,
2 tr. Rût~s Selle d'agneau, 1/3,6 fr Selle de pre-sale, 1/2, tr.
BOUILLON DU VAL
boulevard Saint-Denis (Voir p. ~].
RESTAURANTS AUX BNV!RONS
RESTAURANTS
AUX ENVIRONS
l
DES GRANDS BOULEVARDS
MAXIM'S
T~LËpH K~-f~a. 3, rMC Royale.
(Voir Soupeurs et ~OM~e<Me~, page f9f.)
TAVERNE ROYALE
TtLtpH. 260-23. 25, rue Royale.,
'-p'RÈs fréquentée par les Parisiens et les étrangers.
1 ExeeUente bière de Munich. Le coup d'œit de la
vaste salle est très élégant. Orchestre. Beaucoup de
jolies Parisiennes le soir.
M.MS
A TABLE
j_Omelette à la Savoyarde, 1,25 Œuts pochés à la Mor-
nay, i.BS. Cassoulet, i,25. Filet dagaeau à la Turque,1,75~ Rognons brochette vert pre, t.50. Poulet reine,7 ir la CtUsse, i,75; l'aile, 2 tr. Caneton Nantais, 8 IrAssiette anglaise, 1.50. Veau à la gelée, 1.50. Pickel
tteiBoh,l,25.–Aspic de votaitîe, 1,75. Fîum-puddnig,l,35.Coupe Jacques. 1,50. Parfait, au café, 2 tr. Lundi
Trtpes à la mode de Caen soir Bceut a la m~de. Mardf
Navarin; soir Gigot d'agneau, hancots Bretonne. –MercrediGoulache à la Hongroise soir Soupe aux choux, filet de bœuf
Renaissance. Jeudi Cassoulet ~oir Petite tnarnute, côtede boeui, pommes à l'Anglaise. Vendredi Bomllabajsae.
petit saté aux choux; soir Aloyau à la Nmernuse. Samed::Culotte beeuf Flamande sotr petite marmite, fricandeau a
l'oseille. Dimanche Pieds de porc Sainte-MenehonId soir
Potage queue de bœuï, gigot pre-salé.
RESTAURANT PRUNIER
TÊLËPH. 240-54. ~o, rue DHjt)Ao<.
(SpÉCtAUTÉ D'HuÎTRES.)
TRestaurant
~r~n~r est ouvert jusqu'à s h. du
matin. C'est un des meilleurs restaurants de
Paris. La cuisine y est parfaite.
Portugaises, 0,75 la douzaine. Pieds-decheval. 3,50.Cancalea, 2,25.-Canoalos supérieures, 2~50. Cancales extra,3 fr. Armoricaines petites. i fr. Armoricaines moyennes.,1,2S. – Arraoricaines 1" choix, 1,50. –
Superieures, 1,75. –
Armoricaines de Belon, 3 tf. Ostendes, 2,50. Ostendes
Victoria, 3 tr.– Marennes. 2.25. –Maronnes superieures, Z.M.Marennes extra. 3 h\ Natives d'Angleterre. 3 fr. Na-
ttées de Zelande, 4 ir. Côte-Rouge (Irlande), 5 ir. Burn-
bain, 5 Ir. Colchester, 6 fr.
Sp~aMtës j Plusieurs plats aux huîtres, entre autres le« Potage aux huitres » et le Siet Boston ~t-
JOSEPHTÈL~pn. 106-34. g, rue des ltfarivaux.
n~Aisos
très connue de la clientèle riche, Joseph,
grâce à l'autorisation de la Compagnie du Savoy
de Londres, reste à Paris, et continue à exercer son art,
pour la plus grande joie des habitués du restaurant
Marivaux.
La carte n'est pas chinrée.
Sp<MaHMs La bécasse au fumet. Le Pilaft aux moules-
PARIS A TABLE
RESTAURANT VIAN
32,ft<eDai<noK,
prMf~u~t)M/e<'«r<<t<MCt!jfMC<nM.
T~~CELLE~T restaurant, de vieille réputation et de clien-
11 te)e fidèle. Malheureusement trop petit et un peu
chaud en été. Prtx très modérés.
Potage julienne, 0,50. Fot-au-teu. 0.50. Maquereaux
gnUes, 1 &. Eperlans Ints. 1 îr. Truite meunière, i,SO-Filets de soïe sauce homard, i,25. Côtes d'agneau pana
chees, 1.75. Jambon a l'Italienne. t,25. Salmis de canard.
1,50. Poulet a la Provençale, 1.50–Brochettes de foies de
volaille, i,25. Galantine de perdreaux, 1,50 Filet dé bœuf
piqué jardinière~ 1,50- Petits pois, 1 Ir. -Salade de lé-
gutHes,l,25.
VETZELTÉLÉpH.2')~-i!3. ~.r~e/tu~er.
(Votr ~CK~~MT-! e< 6'ot<p€!Me~, page i3~).
SYLVAIN
T~LÉPH.1)6-57. jr2,yHC~/a/C!
~Voir~oH~CKr~ et Soupeuses, page tS~
~a
RESTAURANTS AUX ENVIRONS f
DE LA GARE ST-LAZARE ET AUDELA
x
BOUILLON DUVAL
Place dit //itt're, ;2 (Voi'rp. ~5).
BOUILLON BOULANT
MKede/)oMa!,22(Vo)rp.~6).
PARIS TABLE
RESTAURANTS AUX ENVtRONS DE!RESTAURANTS AUXENVIRONS
DE
L'AVENUE DE L'OPÉRA ET DU
THÉATRE-FRANÇAtS.
LE CAFÉ DE PARIS
TÉL~pn. z3f-g6.f, a~fHKe de /'0yera (~Ot')'/). /~o). j.
BOUILLON DUVAL
At'fMMe de l'Opéra, .?f (fo; ~5).
LA BRASSERIE UNIVERSELLE
TÉHFH. 230-84. 3 r, a~enKe de l'Opéra.
RÈALfsÈ le rêve de tout étranger ti Paris trouver
le confort moderne, l'élégance artistique alliés ta
bonne cuisine, à la bonne bière et au bon marché.
Plusieurs grands salons au rez-de-chaussée et au
richement tendus de tapisseries flamandes. Jet d'eau
rafraîchissant au milieu du salon central. Petites
tables.
Au premier étage; même prix.
JF'ftaûes Petite marmite, i.50 Consommé de voI&iUe,0.75 Croûte au pot, tt.M Crème d'asperses, 0,90.Poissons Turbot sauce hollandaise, i,35. Matelote d'an-
muUa. 1,35. – FUets de sote aux crevettes, 1,25. – Trmte
meumero, i~SO. En~'t:c's.' Veau à la russe, i-25. Ragoûtd~Di6 pommes nouvelleS., t,50. Poulet santé Marengo, 1./2,i;SO- Filet mignon petits pots, <,50 Caille, 2,50. Pou-let T&ti, i/4, 1,50- – M~umes Cèpes, C,8tt. – MacaroM,
0,M. Salades de légumes, 1 ir. Desserts Ananas. 1 tr-
– Coupe de fruits gtacés au champagne, 1,25. – Raisïa, i,25
Glace, 9.7S.Excellent vin de Vouvray blanc, en carafe, i,26. En i '2
carafe, 0.65. Vin rouge même prix. – Vin du Rhin et de la
Koselle, la couMUe, 2 <r.
f.f mmancfhe~MatdebceulumverËeI, sauce tinaaciere, 1.50.
Spéçialite de la maison Pour le prix unique de 0,40 cent.,on peut choisir à discrétion dans une collection d'une douzaine
de hors d'outre.
PARIS A TABLE
/!«e de Rivoli, ~g~ (Voir p. ~~).
Rue Afon<M~UteM, 6 (Voir ~J).
RESTAURANTS AUX
RESTAURANTS
AUX
l
ENVIRONS DE LA BOURSE
RESTAURANT CHAMPEAUX
TÉ[.ÈPH.)27-)~. 13, place de la Bourse.
r'fÉf:UENrÊ à l'heure du déjeuner, de ti h. à midi,
JT surtout par les boursiers. A l'aspect printanier d'une
vaste serre. On y dîne à prix fixe, d'une façon remar-
quable, pour 6 francs par personne (vin non compris).
foia~cs Bisque, 1,25 et 2 fr. Croûte au pot, 1,50. –
~~ss~ns
Carpe froide à la gelee, 1,75. Sole aux tmes
herbes, 2 fr 3,60. Turbot à Jasauoo BoU~ndaiee, 2 tr-, 3,50.– Trmte de rivière à la Meunière, 1,75, – Mets de Barbue à
la Mornay, 2 fr., 3,60.–CrememUMàl&ponMte, i,5C par
personne.- Saumon de la Loire erUté à la maître d'httet, 2,f0,3,50. Peft maquereau de Dieppe à la Niçoise, i,S5. Gou-
jons trits. i.SO par personne.– Merlan, i,M. – Mats d))
<our.- Gigotda pré-salé
à la parée de pommes, 2 <r-, 3.50.
Maft de volaille 9,50, 4 ir. AJoyau et met froid à la Basse.2 fr., 3.N. Légumes Chou~-Ceurs à la HottaBdaise, t,2B,2 tr. – Pommes aonveUes sautées au beurre, 1,35, 2 ir.
Besspr<s Pettt pot de crème vanille, chocolat, 0,75.Tarte aux fraises, 1,25, 2 tr,– Câieaux variés, 0,75. Orange,0,75- Compote de cerises, d'abricots, de pêches, de pru-neaux, t,M, 2 fr Fruits rafraichis, i,7e. Coupe Jacques
(fruits glaces), 2 ir. Glace, 1.25. Sorbets, 1,50 – Crème
d*Mao]r,N,75. fromage a la crème, 1,29, 1,75. Le vin
ordinaire coûte 2 ir. la bouteille.
BOUILLON DUVAL
BOUILLON DUVAL
COQ D'OR
~~9, rue Montmartre.
(Voir Soupeurs e< Soupeuses, page t3o.)
PARIS TABLE
RESTAURANTS
AUX
ENVIRONS DU CHATELET
~Z ~L«~
BRASSERtE DREHER
to7-t t.~MC~fU~OpH~ r
r~Ep~07-(P~~CA~~).
~pÉOA.Di'Ëde bière de Pitscn. Vins Autrichiens et
Hongrois. Cuisine Viennoise. Dëjeuners,dîners et soupers. Cabinets particuliers d'aspectsérieux.
BRASSERIE ZIMMER
274--04-~.5 <7~cHMey/c/oj'M
IhLEpr.(Place dit Châtelet).
T-~t~sle <(!f)f)'e du CAtt~ef. Excellente bfére. Sou-
1-~ pers froids.
BOUILLON DUVALRue de 7</yo/ ~7 (Votr p. ~~).
RESTAURANTS AUX ENVIRONS DES
BOULEVARDS SÉBASTOPOL ET DE
STRASBOURG ET DE LA PLACE DU
LA RÉPUBLIQUE.
BOUILLON DUVAL
Rue Turbigo, 3 (Voir p. 45)-
BOUILLON DUVALRue Turbigo, (Voir p. ~~).
PARIS A TABLE
BRASSERIE ZIMMER
Tu.ÊM.f.t5-7q.26,?o.)'MeB/OMf<c~.
t-~RÈs des portes Saint-Denis et Saint-Martin, et du
i bouie\ard de Strasbourg. Soupe à t'o~non, chou-
croute, etc. )..tiieit)eure bière de tout Paris. Vins du
Rhin.
TAVERNE PSCHORR
TtLÊfn- 26S-63. 2, <'oK~ar<< de Strasbourg.
côté de l'Eldorado, tout à la fo<s brasserie, restau-
A. r<)nt et concert. GnU-Room. Rôtissene. Buffet froid.
Souper à partir de minuit à 3 fr. 23. Excellentes
bières de Munich et de Pilsen. Orchestre.
TAVERNE DE PARIS
TÉLEPH. II-t-24- ~9, place de la République.
~AfE
avec orchestre. Au sous-sol, un amusant café-
concert. Beaucoup de femmes de tous tes types et
de tous les p)umages. Près de la porte, tables occupées
par des prêtresses de Vénus toujours prêtesau sacrifice.
Très curieux le dimanche.
y
Restaurantsde la Rive
gauche<
LAPÉROUSE
TÉLÊPB.'49-40. ~J,~Ma; des Grands-Augustins.
T\tjBuc d'académiciens, de savants et de magistrats. La
maison a un aspect sérieux et respectable; les cabi-
nets particuliers sont solennels et bien décorés.Vue pittoresque sur la Seine et le Pont-Neuf.
On mange bien chez Laperouse. C'est une cuisine
PARISA TABLE
cossue et succulente. La cave est de te ordre, célèbrepour sesbourgognes.Prix modérés.
Sp~CtaRtes Bëcassosaux himets. – Canetonà la Rouenaatse – SouisésPatmyre.–Bouillabaissetous les vendredts
LA TOUR D'ARGENT (ÉGALEMENT HOTEL)
TÊt.EpH.26y-6o. j~, quai de la yoMrKe/~e.
VIEILLErenommée. Rendez-vous des gros négociants
V de l'entrepôt de Bercy, fréquenté aussi par ces Amé-ricains millionnaires qui y dégustent des plats baptisésde leurs noms. La maison a )'atr d'un cabaret ordinaire,mais il ne faut pas se fier à la mine. Tout le luxe estdans tes casseroles.
La carte des vins est seule chiffrée. Prix aristocra-
tiques.
Spécialités. Le caneton Frederic. L'Mca[ot)ede mumonCourtois. Lepoulet farci à la Tourd'Argent.
FOYOT
TiLtpH. St)-39. 33, rue de 7'oMrMOt).
~EST
le restaurant du Sénat. Les vieux sénateurs yvont reprendre des forces. Clientèle politique et
grave. Carte chiffrée pnx assez é!evës.
TAVERNE DU PANTHÉON ( Voir p. /~)
TÊLEfH.897-42. 63r boulevard ~a<K<-AftcAe/.
~AFE restaurant américain, salle de billards. Publicdes ëcotes et d'étrangers. Très animé le soir.
Bonne cuisine. Carte chiffrée,
LE CAFÉ D'HARCOURT
–,Place de la tSûr~ONKe e~
T~EPH. 807~5. boulevard ~~f-~M~.
CErestaurant est fréquenté par les étudiants riches
et leurs petites amies. Le DfjEUMf (Hors-d'œuvreà discrétion, 2 plats au choix, dessert, [/z carafe de
PARIS TABLE
vin ou de la bière,café, cognac compris), coûte fr. 75;et le DtSER,3 fr. L'heure du diner est plus animée et
plus gaie; il y a un orchestre; et de g h. à 2 h. du
matin, Je café d'Harcourt, comme les tavernes de laLorraine et du Panthéon, dans le voisinage, sont le
rendez-vous préféré des petites femmes cascadeuses du
quartier tann-
CAFÉ SOUFFLET
TÊL~pH.807-~0. 25, tott/efar~&[;'H~-A:f)'cAe<.
r,'R~cuEt<TÉpar les étudiants grecs, bulgares, etc.
r Déjeuner à prix fixe fr. 5o avec vin diner,3 francs.
CAFÉ VACHETTETÈi~pH. Soy-35..z7, boulevard ~t'Hi-Mt'cAe~.
T~)tE:<)E~TÊpar l'aristocratie des étudiants. Salles à
manger très coquettes au t". Déjeuner, ?francs.
Diner,3 fr.So, vin compris.
TAVERNE PASCAL
ThLÉpH.Sz~H. 2, f!<e de ~fo<e-~e-Md<7ec:K<
n/rLttE prix qu'a la Taverne du Panthéon et même
public. Le soir, beaucoup de dames indépen-dantes. Musique.
BOUILLON DUVALBou/e<'<!r<<~<ttM<-J~ic/:e/,~f?.
P/. ~-GerMta!K-~M-Pr~ (Bd ~-Gfrn;a;')t) Voir p. ~5).
BOUILLON BOULANT
Boulevard ~atK<-A'ftcAe/,34 (Voir ~6).
RESTAURANT ET HOTEL LAVENUE
TÉLÉPH ')- 368, bd. ~O"
~t'M la gare AfontparM~Me.
n~ *;so!<connue de tous les viveurs pour sa chère
succulente, ses vins de derrière les fagots et ses
PARIS A TABLE
cabinets particuliers.dont on dit merveille, On vientde tous les coins de Paris diner chez Lavenue.
Déjeuners et diners à la carte chiffrée.
Jardin d'hiver et bosquets.
~Restaurant
des
Champs-Elysées! 1
4
Qt vousvoulez avoir la joie de diner au milieu des
neurs, à l'ombre des arbres etau milieu des pelouses
toujours vertes, allez chex
LEDOYEN
TiLÈpH. s~t-SS. Carré des CtaMpJ- côté ~-OMC/M.
T À société est élégante et choisie; les femmes appétis-i- santés dans leurs robes de printemps ou d'été. On
mange là en plein air comme à la campagne.
La cuisine est parfaite (Spécialité de saumon, sauce
verte), et les vins sont dignes de la cuisine. t*te pas
manquer d'y déjeuner, avec le Tout-Paris des Arts
et des Lettres, le jour du vernissage du Salon de
peinture.
Rouget froid a l'Orientale. 1,50. Langouste rémoulade, i/2,3,50. Sola MOBtreui). 3,50. Filets barbue Mornay, 3.SO. –
Homard américame. 3,50. Ecrevisses bordelaise, 3,50. –
Rongets vin blanc à ta gelée, 1,50 ÎEuts pochés froids au
jambon, itr-–fEnfabrouinésaux pointes, i,75. Canetonen salmis aux ohamplgnons, i/Z, 4,50. Côtes de pré-salé jar-~uiieTe, <,75. Poulet de grains grille dlablo, 1/2, fr. Caille
eBcbanfroid, 4ir.– Perdreau en beHsTue, 8 fr. – Cèpes borde-
laise, 2 fr. Fonds artichauts italienne, 1,75. Pèches po-GhéesSuzeite.SJfr.–Fruits rafraîchis à l'orange, 3 ïr. –Pêoheflambée au Mrsch, 2,60. Coupe Jacques, 1,60
PAILLARDTÉLÉFH.)28--t7. ~Gtt&rfi'~CA.-jE').
r~EnT pavillon d'été du grand Restaurant Paillard du
rboulevarddes Italiens.
La carte des vins est seule chiH'rée.
Les prix sont en rapport avec les hauts personnages
qui fréquentent cet établissement.
P-mt*.A TABLE
5
RESTAURANT DES AMBASSADEURS
ThLh'n 8-1Carré des CAamp~tem
'+ (co/e~ro:'). 1.
A L' mtheu des bosquets, avec terrasse de laquelle onassiste au concert. Chaque petite table est éclairée
par des lampes de dtfMrentes coutecrs, d'un eflet fée-
rique. ~Voir C~ej'-CfMfet'< p. g5.)
Mock-Tmtteisoupe a ta tortues 2 50 Bisque 2,50. –Saint-Germain,1.25. ConsommeAmbassade 1 San-monfroidsauceCnMche.1.75. Turbotsauce Holismdatse.Str.
Filets barbue Montrauil, 2 Cr-par personne- Entrees
Vol-au-ventcrème,Regence.JanibonCôteXérèsgarni aux pom-mes a la creme, 1,75. Jambonau Xerès garni d'epmards.4.50.- poulet de grams en cocotte bonnefemme.7 fr.Cœurde Met.a 1'Eoossa~e4 fr. Selle d'agneau.4,2, 7 lr.Perdreau farci, 12 ir EahnUne de volaille,Z.SO. Glace,i.50. Coupe~tacques.2 fr. -–BourricheAmbassadeurs.2fr.
RESTAURANT DE L'ALCAZAR (Bouillon Riche)
(Voir Ca~Co"fcr< p. 9-().
Carre des CAan; (côté ~ro:<)
< côLé des Ambassadeurs. On est servi par des petitesA bonnes en bonnet et tabher blancs. On dine sous
les arbres, au milieu des bosquets. Les prix sont ceux
des « bouillons c'est-a-dtre Très modérés.Pour diner sur les gaieries et entendre en même
temps tes chanteuses et les chanteurs du Café-Concert,on paye franc par personne de suppjëment.
GRAND CAFÉ RESTAURANT DES PALMtERS
T~LtM. 505-62.avenue
~~r~eJe~n-G'ûM~OK.
ïjs face le Palais des Beaux-Arts. Honnête petit restau-Ju rant qui a su conserver les traditions de la vieilleet bonne cuisine française. Fréquenté surtout par les
PARIS A T~BLE
artistes pendant les salons et les expositions. Petites
tables en plein air, sous les arbres de l'avenue.
Déjeuner a prix fixe 2 fr. 5o.
F'uta~eA Consomme. Croûte au pot, 0.40. – M~t's-o~v~'f
1
0,40. l'oissons Matelote bourguigaonne, i fr. Baie Iau beurre noir, i <r. Merlans frlts, 0,75. Mayonnaisede homard, 1 35. – Sole meunière, 1 50. – Sole ~Dte.
1.25. –Langouste mayonnaise, 1.15 le 1/'4- Rosbif aux pommes,1 fr. Omelette paysanne, 0,75 – Feue de ~ean maître d'hôteli fr- Poulet rôti cresson, 1,Z5. Entrecôte marchandde vins, 1,25. Bœuf en salade, 0.75.– Abatis de volaille,1 fr. Tête de veau à t'huile, i fr. Marinade de chevreau,i fr. Côtes de mouton garmes, f Ir. Rognons sautés vin
blanc, 1 ïr. Viande froide assortie. i ir. Btiteck aux
pommes 1 ffi J~é~jtMCs Asperges a t'huile. 1 fr. Cepes,0,75. Petits pois au beurre. 0,60- .Dc&A~'fs GlacesVamUe- Framhotse, Fraise, Citron, Pistache: 1 ïr-
x
Restaurantsdu Bois de
Boutogne~PRINTANIA
TtLtpM. 528-62. tvenue de Grande Armée (Porte
A/<!<0~.
r\!t<FRSen plein air (café-concert). Prix Hxe francs.
(Voir Ca/c's-Concer; p. 106.)
PAVILLON CHINOIS
Tn-ÉPH. 6q7-83. Enlrée t~H Bois de Boulogne.
A t'entréedu Bois de Boulogne. Très fréquenté en
été par les demi-mondaines. Orchestre tzigane.Carte non chiffrée. Prix des grandes bourses.
PAVILLON D'ARMENONVILLE
TÉLEpH. 55~-y6. Allée cf~trMMKOtiftMe.
A. côtÉ du Jardin d'Acclimatation. Beaucoup de fraf-
cheuren été; bosquets pteins d'ombre, lac devant
la terrasse. Cuisine et cave de t' ordre (Prix éfevës).
Fréquenté par le Tout-Paris et tes Actrices en renom.
Très cuneux à voir l'après-midi, de 5 à 7 heures (bock,
o fr. 5o) surtout le dimanche et les jours de la Fête des
PARIS A TABLE
Fleurs et du Grand Prix. C'est Il qu'on peut passer enrevue le bataitton des femmes les plus élégantes de Paris.
La carte n'est pas chiffrée. Orchestre tzigane.
RESTAURANT DU PRÉ CATELANTbt-Ét'H. 67-)88. Bois de Boulogne.
Un des endroits les plus chics et des plus à la mode.
Beaucoup de monde les jours de courses et le dimanche.Excellent restaurant. Prix étapes. Situation magn;6que.Laiterie. Orchestre tzigane.
CAFÉ-RESTAURANT DU CHATEAU
DE MADRIDTÉnpH. 5oM8. Allée de Madrid.
ENplein Bois de Boulogne, le château de Madrid est le
rendez-vous des amazones et des ciubmen élégantsamsi que des actrices et des demi-mondiunes. Bosquetset charmiDes. Cabinets et salons. Cuisine et caves re-nommées. Carte non chiu'rée; prix des grandes bourses.
RESTAURANT DE LA CASCADETÉLÉpK. i (Reseau de Suresnes.)
Allée de la Cascade.
f'oui près de la Cascade du Bois de Boulogne. On ydine peu en été, on y \ient surtout après dmer.
Carte non chiffrée. Prix élevés.
Orchestre tzigane.
CHALET-RESTAURANT DU TOURING-CLUBTÉLÈpu. 5.)7--t8.A la porte Maillot.
A milieu de la verdure. On déjeune et l'on dine sousA des tentes. Rendez-vous des cyclistes. Orchestre
tzigane.
CHALETS DU CYCLE
TÊLÉpH. t3. Bois de Boulogne, derrière Longchamp
(Rés. de Suresnes.) près la porle de Suresnes.
ALTE des cyclistes et promeneurs qui explorent le1*1 Bois. Le matin vers ttheures, le soir de 5 heures à
PARIS A TABLE
7 ucurca, animation charmante encore ptus me les
jours de courses a Longchamp. On y dine en plein air,
dans le voisinage rafraîchissant de la Seme, sous d'épais
feuillages ou des tentes. Public chic. On n'y dine
guère, à deux, à moins de 20 25 francs. Orchestre
tzigane. Garage pour cycles et motocycles. Atelier
de réparations.
~at~t~s de i ïr. a ~~50 par personne JPo~s~n'.Salade de poisson a la Parisienne, 2 ïr. par personne Sau-mon froid sauce verte, 2 ~r. par personne Filets de sole
Dieppoise, i,50 Truite de nviere meuniére, 2 fr. SoleDetazet, 3.50. Merlan Orly, i 50 Filets de barbue Mornay,2 tr. – Langouste rémoulade, i/2, 4.SO
– Culotte de hŒut aux
nouilles, 2 ~r. par personne. Caneton Nantais aux petttspois, 2. 6 – Ris de veau braise chtcoree. 5 ~r- Selle
d'agneau aux laitues 2 pommes 1 2 7 fr. Tournedos Ros-
sun~ Z,75. Petit poulet en cocotte menagère. 8 fr. –Jam-
bon, langue, 1,25. Rosbif, 1.50. – Filet do bœuf a la russe.2 fr. par personne. Tomates tareies, i.&O. 2.50 Fondsd'artichaut a litalienne, Cèpes bordelaIse, 2 Ir. par personne.-Salade de légumes, i 50, 2,50.– ~Mti'<sj Coupe Jacques.2 fr. Glace. i,50. Tarte aux fraises, 0,75. –Crème iraiche douale~0.7&.
S~
1
RESTAURANTS EXOTIQUES
¡
A ux
étrangers désireux de trouver à Paris la cutsine
de leur p~s ou aux curieux de cuisllle exotiquenous signatons les restaurants suivants
RESTAURANTS ANGLAIS
Banf)\ HH'OW (Taverne royale), 25. iaeRo3alL~.At'im (En~Ush Taverne), M, rue d~t!)3teidam.Sun~T (Taverne anglaise), 38. rue
BofSa~-d'An~ns-/~ofrs«'<'c/ &fC/'s/e«A-.– .MM~t-A~<~ – /~jf. – 6'
RESTAURANT AUTRICHIEN
~EDEtt~A~~ (Restaurant Viennois), à. rue d'Hautes iM?.
~H/ –~cA~/)~Me/f. – tt~e~pr-~os~e/t. – -y~Mj~ –
~f/7.!<t~JfuSre U<:Pthen. – Vins d'Autnche et de Hongrie.
;w. H:.I.
RESTAURANTS !TAL)EMS
AIAegani. 1',I"t~ l'allfll'aJn;L..I:¡I'-ril' \J.llm-1rl,.("I. In £'l L!.
Atftegan).t't~tt-t';)t!!t)-am.t.tt))'rtr<'Lt"ftiJ.
.t/«t'<–<~ff.–f.<o~J/<t~–\'io ,l,- I:Lianli. t-n;'II.'nlt' roi,inr. l'ria Inta rnt)(ll~It"
Sauters)eroi).r))<ai)!t-~)~H'.ht!.
RESTAURANT ESPAGNOL
DooJoé!n"t<nr').!t.r:fft)<i<rr:rm..illn rnrmfrilrnn. I:mri.lu .i l l..r..r.lrr,~l li r- i rr
.-),t/).'s – .t/f /tt ~.f'/tt' – ~f /j'f~. – <~fr/f'
RESTAURANT TURC
MmeLounaSonn.tk.)).)!Kf.).
/yf/w<t/);j~f-M~f-~)~r.–<t;<~t~)tf-/<t't.–j,,¡ft;1 1;1TllrlJlJ",
RESTAURANT GREC
Giovanm. Il ,il l, .1,- t ~,I'II
1UES BA~S
L ESgrands bars, luncheon-bars et grill-rooms, sont
grou pés autour de l'Opéra, de la Gare Sai nt-Lazare,
sur les grands boulevards et dans les rues voisines,
autour de la Bourse et dans le quartier des Champs-
Elysées. On peut prendre le premier déjeuner du
matin on peut aussi y luncher et y souper viandes
froides, traiches ou fumées, etc., exactement comme
dans les brasseries. Riche clientèle d'Anglais et d'A-
méricains. Outre le thé et le café, grand choix de
boissons et de liqueurs anglaises et américaines
stout, porter, pale ale, eocAra; et comme liqueurs
fines sherry, porto, nMft!~a, etc. Service fait avec
autant de luxe et d'apprèts que dans les grands cafés
et les grands restaurants.
Stock RTcAaHg~ Luncheon-Bar, ~o, rue des Vic-
toires. /Jam!ner~ Af<!<A<a~Z.t<MeAeoM-~<!)',~4,
rue Notre-Dame-des-Victoires.
A côté de ces grands bars, il en est d'autres pluS
modestes, mais encore très bons et très bien fréquen-
tés. Situés surtout dans les quartiers du centre
Sur les grands boulevards; Co/yM~-a, 27, boute-
vard des Italiens; American and English Drinks,
spécialité de Pale ale, de Stout et de Sherry.
L'Intégral-Bar. Pâtisserie-Lunch, 53, rue Vi-
vicnne. Thé, o. fr. 5o; avec gâteau, o fr. 75. Café,
chocolat, o fr. 5o. Verre de porto, malaga, o fr. 60.
L'Express-Bar café, cacao, thé, liqueurs,
brioches, gâteaux (o fr. fo à o fr. 5o), )5, boule-
vard des tta~iens. /riAMf'<'n automatique,
LESRAPS
2'), boutevard Saint-Denis, et 2S. boutevard Sébas-
topo).–Barde)a/~u't'.25,rue\'ivienne.–/itt<)'c~c 7'ft-Mt/);t< cour du Havre, ~arc Saint-
Lazare. Lesbars~/t?'<cafeethqueursde~)à à
3<) et ~uc.),()3ctt20.rue.Montmartre: ~7 et 22.
faubourg Montmartre. – Le bar de !<;ft-/ CAttt-
Ajtn.tyet)f),ruet''aunou.-Lebar~l<t<t'rue
Scribe (derrière le tirand Huteh. Près de la .\)ade-
leine, .t/ffrnoo'f /'t\ 32. rue de la Hoetic. Aux
(~hamps-~hsees, 7'Ac Cr;fert'))t (Fouquet-Bar), ()n,
avenue des Chamc's-f'~ysees.eti.rue Saint-azare.
A/j.)');<
~)'t/t't'r'Co~fC'
/or<./)t-Gfo'l"it'rtCL«i~)r.//)/
7'A~C'Mm'o//<t)'i/~r..
XueXoyaie.3.
t'taccderOpcra.
RucSaint-Hnnore,)75.
RuL'\)arbeuf,25.
Rucd'Ams[crdani.f3.
XuL'Caumartm.3~.Rue (Jambon.Ruec)csMathurins,2.
!'tueScribc~))~.
Théâtres etSpectacles
Les prix des théâtres varient seh'n tes directeurs et changent
< auvent.<tn fera btcndetuujours\crttiersur!es prix aftichesà àrcotr~c.
Les burcaux Je sont ynéralemcnt ouvcrt. à partir de
Stiheurcs.
1. esthe âtre.. nu,'rent Icur: portes à X heures et commencent à
K heure. 1 S heures 1:!K heure. 3 ou heure. llans les
i théàtrcs J.: on joue une petite pie:c appelée h.'ver ue
rideau avant )a ptëcc de résittanec en 3 .'u 4 acte- ~ui XE~OM
j MË\< K QU'A !t HEURES <Consutter Je pro~raminc pubhe par tous
~IE\l'F ~U'
!1 IIEURES
p:ons~ulter
1e prot;ramme pubtté par tous
fff Iesjnurnauxl.
/C/)J~Hf ~!<rt't!H ./f chaque //tJtt~rt*, f~t ~~H~frj ~M /tM
tÏM//t~rL'.t~~ftyt<~j'~t'c/ewt'M</j/Jcet/t<uc(.M~er~.
Ambigu Comique
BouievardSafQtMartm2 -))..
t~t- théâtre du mctodr.nnc poputair'
THÉ\TXES
f'MttDh'.fLA't--
Hur!].t
·ItM!\[.tti\
H.if. t.
al2c!wwrt nu
1
I·tE.. 3 ) 3 So
:l"'lnJo:~de{a(C't7'lnt.<I-Il' 1 1
~C.r 5
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."«'n.- 6 ;<,
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1rf..cc5 f 6
5))I6~ .·
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n.
~i
A~11o\'luen··r~llfe..elltaIÎ"II.1- du du~-1yal;esentAmfnnc..
On vient v frémir devant le spectacle des plus noirs com-
plots. devant tes péripéties palpitantcs des aventures des héros
populaires, ou les fantastiques histoires d'innocents condam-
nés et d'assassins comblés d'honneurs. \tais qu'on ne craigne
rien pour la morale: aux environs deonze heures trois quarts,
la vertu se trouve toujours fatalement récompensée et le crime
puni, aux applaudissements d'un public enthousiaste.
Théâtre-Antoine
~.?~< des MentisP/CM<r~i4. boulevardde Strasbourg t') 7
/<< <:<
i hc~tro Je L) comédie réaliste et a t!)ése. 'troupe ptrhttte.Pièces touiours intéressantes. Le fondateur-directeur de ce thcAtrc.
André Antoine, a été remplacé par ~t. Gémter.
~r~r a~ .ar.mn
D r,~t ae
v"Y,. ,·.n
a, nrro>yrnle hacon ) Fant. Aeln..9 7'rranK. n ·~r 1 7 a
1.~ ae Iwlcn. 8
~IL\Ut
dl'¡',¡k.1~.rr'UI": H
:tIA.
1-~ .1
rnn~ D eLo,de ¡..I!cUR.. 1 »
1I..g~F.
lit'
'o1n¡{. 3,
f"
,nio:
2
»~l,
»
H..li¡cn'Jlfe' G Il Faut. <l'urdl, 5 "tre SoSo
l.ogc.lefu)"I!r. 3 ,e »
nota. sl,t,ne",<nt. m~l\~uel.. ,lat.. rt,ulnti,~cz p~IH "5 ae 9 s"eaearles.Inw 1> .iwn. fnumuil ~1'rrheVre e1 ule Lnkan. 3'~ lr.
l.e..lame. ~.mt .nlmi,ee.i Ir~ut. leç plncep.
tEp~usproche de)a\ieet de la reaHté.t)es audaces qui
aujourd'hui ne choquent plus et paraissent presque )éf;i-times. [.c théâtre Antoine est un des hons théâtres de fans.
THEATRES
Athénée-ComiqueRue BoudreM (Square de t'Opérai TW/f~Aosf ~if/m~M~oH SSS
Location tN~-M (?).<).
Comédies légères et très parisiennes.
PRJX CES PLACES Bur.Loc PKÎ~M~PL~C~S
Bur~t~c.
(ir~riej. .SBf'x' ¡J-allteUilslre-gillene(:C,érleJ..
25':> 3»
Les Capucines39,boulevarddes Otpmmes M~AMt MN-~C(P).2!i).
Pne des piaces · fluteaOS, a ec .ro 1-g-, a5. 3i. do ec 50 f ncs
T esCapncimea~–c'estle nomabrégé de l'ancienne salle des
Conférences du boulevarddes Capucines, où débuta Sarcey
les comédies modernes et rosses et les saynètes ultra-réalistes
y alternent avec les chansons ou tes pantomimes. Spectacle
très parisien, à voir.
Châtetet
Place du Châtetet ifeM~/MM~7 ;)' t5).
Féeries fantastiques, pièces à grand spectacle.
FAIX ~E=S NLACES flue Lcc PRiC LLS PLACES flnr. l.ve.
RF1 Dé·~HAü$SÉF_. a° ~TwfE.
flat~muW e5. 9 places qo D 35 Fau(Mnls de I(alene (r°r r,tng) fi Y 7 g
Fautemtsd.'orchettrefi~seT'f').8t9~ –xutresntu~sjf~cf) 5~6~ A
(ae Sénel. b D î e cW é). 9 D S 8
Stalles de parterre.
L(j(;j
·
PRIX
3' l'J.CE"-
BUT. Lm;.
I.onc&sfdon,t)ptat.es.6oB?3~
Fa\1t,~lIlsde
4"~TAj[..tî.
3 1 » D
Loge à. s;:l1on. 8 Ptaues Go g 7 ?~ 4f! ~TAI..e.
6 plvCes 45 D 54 Sta1tesc de :<" .,Ul1ph,Ule:1!tre rs » » s
Fauteuils ball..on (rer nngr 10 » t de 3l! .U1Jph¡théàuc x D 8&
(autres r.lJ1go:). 8 9 »
~rru.au«ar<r.~r<s.so<cnurrsu<.aorrr.r.1_e, Ioy~s se louent cnt1eI~. l.cs eufants pmene Placx anuére Ces dames sont admacs
à toufeS lus places
LEE théâtre du Ch&teiet, la plus vaste satte de Paris, est
–* construitsurl'emptacement de la prison du Chàtetet; c'est
le théâtre de la féerie et des pièces à grand spectade. La mise
en scène y est d'un luxe et d'une richesse prodigieux. Et les
baHets valent tes décors. Le corps de ba)tet comprehd cent
THEATRES
danseuses, qui exécutent des pas gracieux, sous les travestis-
sements les ptus poétiques et les plus ravissants. On y voit la
danse des fleurs, des perles, des stalactites, des beautés de
tous pays se déroulant tantôt dans une demi-obscurité mys-
térieuse, tantôt sous des flots de tumière éclatante.
Cluny
7t, boul. SaimtGermain,près du Musee de Cluny T'ep~tOMMT-7e (PI tT)-
Vaudevilles et comédies bouffes. On s'y amuse toujours.PRt~DËSPLAC~S
pl.)Bur.I.oc.) 3'KtXUtSPLACL~ Bur.L'jc
BaJgno1res{6places).3'
Ii 35 debalcon\z~sénel. 311.3})J.og~des~r~sdebalçont6pIÎce5Í31 J 3°
»1
d~ f.~ 33
d'a,scèncc¡cldcbalt.otl de;3egn1erie. :J:IiI(tre:.éru:~j.. 4 » 5 » });trterre 40 J 50 :2
UNtout petit théâtre: le Palais-Royal de la rive gauche,où
trône la comédie bouffe, avec une pointe d'observation
vraie c'est le vaudeville désopilant, mais où ne manquent pasles observations intéressantes.
Comédie-FrançaisePlaceduThéâtreFrançais 7*<!MFtMK'~<M-~–~eco<«m;DeiH6h.(P). 1).).
Première scène comique et dramatique. Répertoire classique etmoderne. Artistes hors pair.
PRIX~as111~.$ B~~ 1,~ prrx rr-sPT-ALE-,B~rF.
Avallt.~(¡1:J1esdesr:r~.loges :10» ~:I:5Q1'fo)$¡eme~lene \Z ) -»Loges(lu~d(! cl1au"séen" 8)) 10» FaUteUll$dela4~galerie. :1» 3
Aval1t~s(,nlli;'$des=-ra]o~es. 6) 8 » LesICJgesdes:¡¡~et3~rangs{dê-Logesdeta.ce(2eraDg, 5) '}:» couverte,,)peuventsefractlOJmer(lê!;ouvcrtes(2~rang). Jo6:» parcouponsde ¿èuxpJac~.
AvJ:Utt-scènesetloges;découvertes enfantspaIentplaceE!nt1è1"e.du 3"rang. A '0. 3 ) 45° Le~-Dames!>Dotarll11l5eS
~rtf~t'C- '° lofehestretoHstfnt'xjttsdefaFA~Uibdeba)cont~~y~~ g ~t~esan~h~auTu~fïurf'.
– de)asrateriedes3"lo- f/M~?~<'He&tÏmtentêtTcFauteu1lsdelagaleried.~ ]0'
Il 5peaunif;odr"re.
ces(:æ'"MI w 3 l 1:1 7'tmr.t(/:Q!NJmu:mm.t[esmardISetJeudtsSQIfAbunnementb: même prïa yùen IOC1ttl0n. ~taxmées à prix tédwts, les jeudns à
heNts-
THEATRES
LaA Comédie Française, ou Théâtre-Français, ou simple-
ment « le Français », est la première scène comique et
dramatique de Paris, et te théâtre le plus littéraire de )'Eu-
rope. A la Comédie, on parle le français spirituel et élégant
des salons et du grand monde.
Si le Théâtre-Français est la « maison de Mohere ?, de
Racine et de Corneille, c'est-à-dire du théâtre classique,
c'est aussi la Maison de Scribe, de Legouvé, d'Augier, de
Sandeau, de Musset, de Victor Hugo, des deux Dumas, de
Pailleron, de Lavedan, de Meilhac et d'Haiëvy, de Brieux, de
Donnay, de J. Lemaitre, de Paul itervieu, de tous ceux qui
personnifient ta finesse, le charme, )'é!ega.ncc de l'esprit
français, qm connaissent « l'art de chatouiller resprtt tout
en flagellant les défauts et les vices d'une société, au fond
toujours la même, depuis les pelits MfM'~ui's de MotiÈre jus-
qu'aux cercleiix de Lavedan et d'Hervieu.
Les artistes. Depuis Talma, t'ami de Kapoieon~ qui
innova, le premier, le costume antique dans toute sa vérité, et
parut pieds nm, et vêtu de la toge romaine dans le BrutMS
de Voltaire, jusqu'à Mounet-Sutty, qui nous a montré, dans
i'Œ~tjM-~tii, des yeux crevés et ensanglantés depuisM" Mars et Rachel, jusqu'à la moderne Sarah-Bernhardt,
quelle succession d'artistes dont ta cetébnte a rempli le
monde
M°"' Sarah-Bernhardt, comme Coquelin ainé, a aujourd'hui
son théâtre à clle, mais il reste encore à la Comédie-Française
une phalange divine. M*°" Bartet, qui prête avec une égale
souplesse sa voix harmonieuse, sa grâce élégante aux \ers de
Racine, et son âme de Parisienne aux héroïnes modernes;
la tragique et belle Segond-Weber; M"'= Lara, l'ingénue, et
la belle Cécile Sore); la spirituelle Marie Lecomte; etc., etc.
Coquelin y a laissé son t'rêre Cadet est admirable dans les
rotes comiques du répertoire classique.
Parmi tes autres sociétaires actuels, citons encore MM. Sit-
vain, de Féraudy, Le Bargy, Albert Lambert nts, Berr, Mou-
p~t-Sutty et Paul Mounet,
THEATRES
Le publie. On voit au Français surtout les joursd'f!<'<w!en!~t4' mondains, le MAxM et le JEUDI, la fleur de
l'aristocratie de l'mtelligence de Paris.Voici quelques noms parmi les abonnées du mardi Baronne
de Rothschild, comtesse de t-amonta, marquise de Carcano,
comtesse Edmond de Pourtalès, princesse de Sagan, comtesse
Greffulhe, comtesse de France. Parmi les hommes, on re-
marque Baron deRothschild, comte Guyde La Rochefoucauld,
pnncc d'Arenberg, comte L. de Ségur, comte de La Sizeranne,baron Félix Oppenheim, comte d'ttunotstein, baron Boissy-
d'Anglas, etc., etc.
Les pièces qu'il faut voir. Le répertoire de la Comédie-
Française change tous les jours. Le programme de la semaine
est publié par les journaux, le dimanche. L'étranger fera bien
de consacrer deux soirées ou deux matinées (jeudi et dimanche
de une heure à cinq heures) pour voir les artistes de la Comé-
die dans les rôles classiques (Motiêre, Racine ou Corneille),
joués d'après ta tradition, et également dans les pièces mo-
dernes et contemporaines.
Comédie-Mondaine
75,rue des Martyrs – ye/û~~tp 56~-7~.
~<y joue toutes les pièces à succès des théâtres du boule-
vard. Ce gentil petit théâtre, qui change de spectacle cha-
que semaine, est fréquenté par tous ceux qui n'ont pu aller
entendre les pièces des meilleurs auteurs dramatiques parisiens
jouées dans les théâtres où elles furent créées. On est toujourssûr de passer une très bonne soirée à la Comédie-Mondaine.
L~MrMr~M 2:0
FMtmtbei'toEt'tdt'MMith'cnne)'
~MxgLoges.j. BÏ'ï-'MteuHsdettuloa!]. ~BnFaUteu)!Stt'orehestre TysGaitne. û6o
LesDimancheset Fêtes. ces prix sont augmentésde 50 centimea.
THÉATRES
DéjazetM, boulevard du Temple. 7't~AotM s'7~ M (P). tS)8)
VaudevLUes.
)'RtXDESJ'LACES
Kur
Lot.L
t')UX UËSJ'LACES Rur.
Loe.– ~eUs'-gal~"rraa~j)6B deUy~at.t.tUtresmnHS; a~zs
»
Onpeut retemr lesplaces sans augmeataWon depria.
y~'Esrle théâtre du vaudeville très vif et très fou, très bouffon
et très inattendu – un Ctuny de la rive droite.
On y joue J'opÉrette à grand spectacle.
Folies-Dramatiques40, rue de Bondy(presse taptaoedetaBépaMitue). 7e~/tMte<J7M(H. <9).
VaudeviJies et opérettes.pRiA.DB.SPLACt;s
Loc.Burjrmxnn~t'ucËS Lt)c Bur.FRI\ DES PLAGT:S LOC, Bur TAI\ PGS l'L4CES
LpC Rllr.
.2 ant-scEUe r gntene (Lt tilaueJ a So a (ï 2ne) 4 b 3 v
H.tko~tr&ier' S 7~
W ~gicne 2 50 2 II
ürchcstre (res 111 place).t ~S.:r
¡Stalles
dot"chœ.trc S:ô :il » b
rr séne) 6» 7? 5 b c5té, n 1575
\!2cséne).. -.t.. 4 8 3.» a.lllplutheo'i.\te. D » $o
D.lkon.(rét;~né5), 8 It 7 »
On y joue des pièces très grivoises et très gaies.
Oatte
Square des Arts~t-Mstiars – ff/~Afme jf99M (Pt. ~6).
Opérette et opëra-com[que<t-RtX DES PLACES Bu)- 1-oc PRIX DES PLACES But Lnc.
Prarnmr brrrrrtre: 'te gal. (autrostang57 .» » »g
A,;ult-<;cCI!t:!Sdu.rez-dc-chaU'iSée 811]0 ro Loges de la av ga7ene 5 D 6 b
des luugnú1te$. e » ro » Avant:-sc:èn~gdeLt~gaJl:rte. 5 » 6 b
de~ 1JU B » no D Troxrvhue bnrra
ttaignottes. ~7 1 Stattes~ta.F'rte. 3 4& i
Loges de la..rl'~ gal~ne. 7 D fl 3 » 44Il
FaLUteuttsd'orche~M. B& 6 AmM-5C&n<:5fie!aa'Saterte.N5 350 vp(le la vrc ~l pe ydp6). 7 D8 Stalles de id 3^ Salene (Z-1 mngl 2 503b~
ILe~ autres rangsl. g ) 6 A 3e L,al (autres rany.~l x $D 3 i
de la burenv
tlUlg). 7 :»
8 ¡Staues de let 3" galene {x.r rang} ~,50 3 Y
Fautemis de ga}cne (acr rax,g), 5 » 6 gi dimanche et fêtes -0..0- x go D H
Les dames mnt admnses à tautesles places.
THEATRES
UNEdes plus vastes salles de Paris. A été longtemps le
théâtre de la féerie, Coquelin y a émigré et y joue des dra-
mes et des comédies genre Georges Ohnet.
Le Grand-Guignol20Ms,rue Chaptal 7'<r<Ao);<'M.!.!< – /~«/M)f .< AcMfM(PLSt;.
)'R)\RESPr.ACt-Sa etyfrancs.
r'' Antoine a son théâtre réaliste. Oscar Meten!er a aussi le
sien, d'un réalisme encore plus audacieux, plus brutal,
ptus cynique, poussé jusqu'aux dernières limites des licences
qu'on peut tolérer sur ta scène C'est le Grand-Guignol; les ma-
rionnettes en sont vivantes et symbolisent tous iesxguignois~,tous tes fantoches vieux et jeunes de la comédie humaine.
Installé dans t'ancien atelier du peintre Rochegrosse, par un
contraste ironique et piquant, c'est dans une salle à décora-
tion archaïque et rehgieuse, dont les murs et les plafonds sont
de fond bleu à Jis d'or, et dont la voûte est supportée par des
anges, que se déroulent et se satisfont presque sous l'oeil du
spectateur ahuri les plus bestiales des passions humaines.
Théâtre Orevin
Voir Musée Grévin (p. g3).
GymnaseBoulevardBo;me-!tonYeUe-– T'eP~t/t.<a~C5. – ~-«ra~'on De11h. du m~Mn
jnsfjH'i't'tas hc~ne<t\Hntt'Qnvct'turû,qui \art9 seJO!iles ptÈct's(Pf.5).
Théâtre de la Comédie mondaine. Très bons artistes.
PRt~U.hSfLACcS Bur~u) PRtXM~rt-ACFS BureauP-rulU~rf¡1lr~alf etloc<ltloll etl{)I,atton.
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~S:X,.FauteUil..debyet dea!tang' 5» AVnnt-scènesd-ela Jeg;der~ .r »A\'3I1t.scèncsdf':fo}er 5» ,Quatnèmeslogb. f 51
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Abonnement à jour 6ee et a6ouuements hors!>61e avec réduction de 50 p mo.
THEATRES
LeGymnase est ~'ancien théâtre de Mme la duchesse
de Berry. Succursale du Théâtre-Français et de l'Opéra-
Comique. Théâtre de la comédie correcte et mondaine, de la
pièce bien ~arM~HM. Ce ftit, longtemps, le théâtre de Scribe,
d'Alexandre Dumas rils, de Sardou, de Feuillet, de Daudet.
Thëâtre-Marisrny (ETn)
AtMMMMart9nyf):h:unp~Ètysées).–7'«M!f M~Stf)'! 39)
Pantomimes. Ballets. Re\ue'i.
l'RIX DES l'LAChS 1~R1). UD. rILALr<;
I,og<s~urcz-dfc!i-)uss~< 3= s r.mteu'!stt'orc!)f'strcentresnn~ s &dure2.d~ dllUSséc. 3:
»11rauteullsdebalcon 5 »
r~tcu~f:.b'cl;t;~ ~1'és: 2: ~f.I.I~on.I'auceudad~orctresfreavemea. e s~ P.orncnms. 3 »
Les Mathurins
36, rue des Mathurins 7'c~/<AoMcS~-<'(f) ~t).
Tuns les St>11"!ià 9 heure; fauteuils, 6 fr., 1q::C$. 4 places, 3° fr. 1\oratme:c5. tnu.lcs )OI1f'$ <f'<.
prmapaaz artrsues de: J'an!; prot' Ues plilloe: 5 fm.fr.
A/at!K~es tous <M/uMrt à 3 heures et à 4 h. y/2.
Espectacle est très parisien. On y rit de bon cceur. C'est de
la bonne vieille gaité française. Les chansons « pari-
siennes alternent avec de petites pièces d'un comique déso-
pilant ou d'une « rosseries' nouveau siècle. Chambrée extra-
smart. Très fréquentée par les vieux théàtreux et les grande-;
demi-mondaines.
Théâtre-Matière
209,rueduraubour~-Sai&t-Dems.– Te~A~e
Comédies dramatiques, vaude\iUes, opérettes.
PKÏXDHSPI-~ChS PMt-~DESP.LACRSBatgnuirescrftëeset~s.do~ 6 r3utem!sdeba~ni''mnt: 3 »-
– découvertes. S~ – –autresranK. ~t.JI>t.og-esdebakon. 5S'~ut~)~d<tt-r.edetRce(.~Mn~. s~FautemIsdoTcheStret~f'~tis. 4~» – – (autre'ir-t. ~50
– – [s''s~nc~ SB – – –~uLtf..r~. i~raitM~Isde~atconfrang. 4 sStaUes'tes'~ane. o~15
T)))\tt'ts
~'aU'.]LY!c-tC'iC.!iC~tT<
t ESNouveautés, fondées parie
célèbre comique Urasseur. du
Pa!ais-)<o\ai.sonttoujoursie théâtre
le plus <bou!evardier~de Paris.
On Y joue surtout des vaudcvilles
et des revues.ù. àdcfautde talent, les
plus jolies filles de Paris exhibent
des dessous tressu~estifs.
[-'acteur <jEfM\['<. Rrimacier de
~enicetpitrep!eindcta!)[.tisie.vcst
le chéri du public.
15. rue Blanche-<J-«)'LJ.
A\-ul' -4¡. 1'.Il, i', .1.,l, 5 s~5"y
P.t
~'ESTun j~h petit théàtre, tait pour les débutants. Pièces de
jeunes auteurs tnterprétees par de jeunes acteurs et de
jeunes actrices. Drames bourgeois, comédies.
Communiquant directement a\ec le Casino-de-Paris. On
peut s'v rendre pendant tes entr'actcs.
Placede l'Odéon.pres le Jard~odu Luzembourg. t,ll-I_ ,V.Le second Thcatre-t'ranc.'is. Comédies et tragédies. Troupe rt-
vali5unt avec iclle Je la (:U!1ll'ie-Fr;lIh;;I."C. I)irecteur :~n!~inu.
2S. Boulevard des tt~hena –/tA~<' <rt ttt t
Nouveau-Théâtre
f'Rt\).~tt\~LS j) PRtXUKSPLACES
Nouveautés
Odéon
Mur !<
H .1; .11 »
< 5 » a
Y
» a »
S » 6 ?
1 » 5 a
f Sa5'}
ut~te.
''R.r. e.
THf.ATX~S
t Odeon,appc!e )c sc~und f'hcatrc ) rar.is~. est surtout le
théâtre des dassiques. renom me pour ses matinées !itteraires.
k"t~eud~avec conférences.réunissant ta jeunessedeseco!es.
Opéra
Place de l'Opera. Tr·L·ylmn.. :ul; n. L~rlinn lic 1.~h. h li h. 11'l. W
Acadcmk' )).itfon.i)e de musique. Salle -'ptcnjidc. Répertoire et
ttrh<.tcstncott]par.)b[cs.
s~h.t'r 7 1 t “ 1)).
15' 'S' 7 T"U.II~!I'n.
1 ¡".¡.'
J: 171
1 Il1
< 'X »
'A.
r.i1;)\ a
u» t~ t t t=Mtteu~.on~i
f14 J
't~« t»
t~96( #) f..» H4» I~» 96»6 10:t (",» u» 7::»
Tt.me.t.ot~tdeht<-
!° ?'
,Dcce.t<
)'fe.,d<.b<:c t, 3 1r
~u~
<,)J"
)3J»
J »
Cniqu~mM)Lf~<-t < 3 p~ j~ »Pn<]<aabonnementsannuel8 "4Jtfr'.)'.tr'.<-n~)n<-).)t)t).)~n<rLr<it~-n<)rc.).
AY3'"
K..t .< r
-'y.3* D
F.tU!.l'"1.15" ~I1
»
~t~H.. j.
t"l..t.kf..t.. Js~~t,..j<!<<! t );
1.l6 damrn nnnt ~,t.ni" ,t. t. ,.1. f'nl.I\I 1 1. r \1 .mas t.,u"u.).
.!t-~tft.)b
t"b~<)t!1crreo. :ro(,.
'~t..t'rt)t')e
I..Ü¡cnvirc:
THÉAT~'M
r.,t..unel1l("1U ,ln !t<11I1~!1i"nlllll~nl"e en ncfohre et finit en nli.i, .lcllI..ml'lt'r les ~'ri1( i'II'¡~!
1. 'l'r.. nc j. 1>;1'0t..us te> ,mirs: vOir les jnurll,lIu m affidl(' y~dames noot edmfees
A l'orcneatre et à ¡'ampbithéAtre. mais eaos cAapeao Jours !>l'"1e<t..,t-.onneatenh
wn'Ii. l1I~r'rt;li 0.:1 H'n"H,di. 1 t'HIo..tt,' ,It.ir~ {',I .Je ri.{lI~ur. I\.rchestrt" et rlnnx les lo"
t 'Opéra,
actue). Académie nationate demusique,
estce vaste
et somptueuxmonument qui attire t'.jei!. des rentrée de
t'avenue de t'Opéra, et que l'on
aperçoit de tous les points un
peue!evesdeta capitate. de
.\)ontmartrcetdcHe))eviHe.
sur les plans de
Charies'iarnier.mort recem.
ment. qui s'inspira beaucoup.
pourla décoration intérieure, du
palais des doges de \'enise. A
c<~ùte3~.toooootrancs:aete
inaugure le 5 janvier )Hy5.
Aujourd'hui l'Opéra réunit
les trois arts du chant, de la
musique et de la danse sur une
vaste scène pertectionnee par la
science moderne jusqu'à la fan-
tasma~n'rie. jusqu'au rêve des
contes de iéc.
L'escalier dhonneur. –
Apres avoir tranchtte premier
\'estibu)e,oùsetrouvent)esstatuesdeLut!i,<jjuckett<ameau,
on se trouve en face de l'escalier d'honneur, merveiite
de richesse, dont les marches sont en marbre blanc, Ics
balustrcs en onyx, tout étincelant de dorures, de ciselures
et de fresques. )! donne accès au ~uvcr du ~'«&cet à la
.M//<
Les loges apparticnnent presque toutes aux abonnés, et cer-
taines même depuis très !ongtemps. Les plus recherchées sont
les loges d'entre-cotonncs.
Les loges de l'Opéra ont un public des plus mondains et
des plus mélangés. On voit un grand nombre de per-
JHtAtt't~
sonnaiites artistiques, de noms ittustres.coudovant l'aristo-
crate de l'argent. n du plaisir.Le foyer de ladanse. Heureux ceux qui peuvent v pé-
nétrer C'est là que la danseuse répète les /~fc. tes po'oucf/M,les t')f<r<'(:At)< les ~a;~o~)//t)t/t' les /o)~«~ ieStJ.WM~/e.!
et les ~o;t)<t'<quenee\ecuteratnutài'heuresur!a scène: là
aussi, elle reçoit les sourires et les cadeaux des vieux habitués.
On v surprend les conversations et les réparties les plus
troub!antc'r'entriqucs, et aussi les plus édi-
fiantes
A 1; line cla>sede dm>e.
–<Jue)est ton père''demandait-on aune tillctte du qua-trieme quadrille.
Ltte,naïvement:
C'est un de ces messieurs très bien que vous con-
naissez.
Au foyer de la danse, on voit réunies toutes les catégories
de danseuses, du r~ à l'étoile. Les rats sont les jeunes
sujets qui suivent les cours élémentaires de danse, en sont
encore à l'apprentissage du métier et figurent sur la scène
dans le deuxième quadrille de la deuxième division du ballet.
Les rats de mérite prennent place dans la figuration,
rHb:\T~f<
parmi tes c'jrtjt'/te. puis deviennent .Of/ct.etdesuje).('Mf/t;
Les étoiles sont actuenemcnt.\t'"Xamb<')!i.d'une grâce in-
comparah)e.et.\t"'Sandr!n!.d'une s~uptessepk'ine de charme.
ALOpÈR\:t)an'<)t-sc"u)[-~c~;t-)nt:mt)\~[tt<'t.
Signaluns parmi les premiers sujets :)""Lohstein. f'iodi,lIirch ct Désirée.
Les véritables étoiles « reçoivent » de préférence dans leurs
loges et dédaignent le foyer, uù l'on ne voit plus guère que le
menu fretin. le <(prt))etariat*de!a danse.
1111.\11'1'
La sortie de l'Opéra. C'est un spectac)e charmant, très
mondain, dont on jouit très bien en septaçantaubasdu
grand escalier ou à une table de la terrasse du Cate de la Paix.
Toilettes à sensation, délicieuses Parisiennes. emmitouflées
dans de chatoyantes* sorties de bai qui rc~aHnentk'urs
équipages. On assiste là aussi à des enlèvements, moins roma-
nesques, à la vérité, que ceux de la scène. c' .).< n,,s demi
mondainessonttesheruines.
~.nW4!
Opéra-ComiquePtaeeBoie)dieu–7'A<t<Mr<;t)'L:t).–t~.n:Bue Marivaux.
nlu· Il In. in 1,. ilr .1~- III 1,. ;'1 midi W 1~l~- Il. ~i 'i h
L.tsccondcsccnedch musique française.
]'t<!X!'K-')'I.A' )!ur.t,L t'R)XDES)'tACF.S tfur-)-
Avant'u~).a..s~'
'1
/~< ~~<
Ilur. In.
A\n1.:è~Ú;U /J:hall'e'I. 4ru b u
et hale.n. 10 ri )
»
F t du 7· Ct.l" 1 s 5 »
Botign'.)11'eS
8
»let
» A\'anl.su~n~
1d.
u4,g·' d
<"t;
3
)0z s »
a
Y
E.utcuih d"rdlt"~lre. 8 .)!ICI » St;¡1I1"<i du 3 Xi:; S
Les .)t-)~J.n.t"rranM~t..
sont
nn¡(_n >1"l'orche »
Aram · 6 » sans chapeau 1- 1.1. t.~urut l'II'
LUII:e. 6» n 11<"ro"
Lo~e. » 6 :t D Prixl~des abonnements la n,7mr qur le
)~t1Cf-~ &~ a t.t~–'––
TH).t!!<t~
T~rr~f/~ /j&oMMtM~ ~H J«~/ et da ~a/ft~~
i. 1.,1.,i., v, l,.
SVr~aa._Ics.du1"'.rlHrmlme.,n.,11.juin.l\I.tt;II1' 1 t 1'l""~l~ 1,~ w jo'lfSr1~f¿t.
LE Foyer de ce théàtre tout neuf est merveilleusement décoré
par 0)i\ier Merson, .Mai~nan, Gervex, Raphac! Collin.
C'est une des curiosités de Paris.
Les anciennescommek'snouvcHt's pièces sontici remises
en scène avec un iu.\e de décors et une précision de détails
jamais vus jusqu'ici, ~race aux soins d'Albert Carré.
.ll.nnnement;n jruai et Ir!Õ'1nINli.
Palais-RoyalAuPalaitiRoyiltrue de Montpenstcr.38. /f/t/~Fff i)' t").
Le théâtre du vaudevi~e français et de la comédie comique.
Bu.6.1a4e1––––––
..tre 3 p nir .In nm.
ti:theâtreduPatais-Royat.aucoinduPa)ais-)<ova)etdt'!arue .Montpcnsier. tut construit par )educd'0r)éansen )~3C'est le théâtre du vaudevitie désopilant, de la farce grivoise,mais spirituelle,dont la moralité n'est pas rigoureuse,mais qui
n'a qu'un but: exciter le rire. jusqu'aux larmes.
Le Patais-Koya) n'est pas précisément le théâtre des jeunes
filles aussi beaucoup de demoiselles. que leurs mamans n'em-
mènent qu'à l'Opéra-Comique ou au Français, se hâtent-elles
vers le mariage, atin de venir trouver ici, en même temps queleur liberté indi\idueUc. celle tout aussi désirabie de leurs im-
pressions.
!HHT)'F-.
Porte-Saint-Martini6boutfvardS~mtMartm
/W ,.n In.~ 1, II.1,.
Lps?nt~ntt)'~)''ntt.].tcp<'nti~-r<'
Avan·
H .1
A!'))~savoir été le théâtre de Loquehn.qu) y remporta un
énorme succès dans Ct r~no fff ~t'r~f'rjc. ce théâtre est
redevenu le théâtre des drames et mélodrames.
Théâtre Réjane)5[Ut'HI<irctt~ 7.<7.
Location sans augmrntat:nn Je hrlx 1~~ 11 fi 8 h
Dirit;cpar.MmeRe).ine."Tn"i: 1'1' "-f'"
Cu J.t'ut r(>t'~lill If' F~I,wn·~ "IIIU' ,II.1I1!1nu'nLlt:on ,je J'II:
Renaissance
20- Boulevard Saint Martin. y<-<<«/<7r<<J
t'KfXt.)--)).AtiLS H Î-K)\!U~'
On peut retenir )es places d'avance Bans augmentation de prix.I ,1.111",nt .I,hu' 1 l''ut. l'¡.
Comédies. i~n ~cncr.)! de très bons .tueur-
Théâtre Sarah-Bernhardt
placcduCMt<')et–7'y7~Pt' "1.
Hir)''cDari;t''r;mdetra"cdicnnc.QU[\jouctr[OtnDhafL'mcnt.
rRIX)'W.\<t. )'KfXt'HSf..A't-
350
~5°
t'ft
Lma
,1.111" .(."t .1111,
"1' Il 'n
.IU'I lmrt..uil..1'"rcM·r~.
On peot retsoir lev placee d'avance eans augmeotation de prix
TNt:ATP~S
Clicnf keutlin"er.
A'ÎE:f<(TheAtre~f.tA'J<<* M-S.tMh-He.nh..rdt.
'~aujourd'hui embelli, transforme.
décore à ravir de fresques de C!ai-
rin.d'Abbema.det.uisHesnard.dj
Mucha. et cctairé d'une fa~~n mcr-
voOeuse.
.M" Sarah-(;rnhardt v j~ue
triomphalement quandtNen'estpa'.en tournée):<<t-. ta/~m['t!t<A
CjH~L).t. la 7'MCt!u)'o';jL'(.')«,
C/t~~t)(rc, la .Sttmt)r//j/)~ //t)"<
/<'t.)'.t~/«n,7'Afru;~))t't/t'.Wt'rf-c'j'Nr~.L'tc.
t heàtre Lyrique Trianon
60bou)''v~rdRr"-hff-hnuar< /f.7.('f.f
.H.~d.-i..))c.m.ss'3'
~i,
'5"'7~
75
25
Il
1
1~;11.
t~t~
70;B.
I Il
» 1:
J:I:'U¡bd'urdu"
J ou théâtre très cuquet. On y joue des uperenes.
Variétés
Boulevard bloutmartrc. 7. l.mrntfinn nlu·lo In. m:ntio 1 I I In.in.
/<~M;J'Lt-
Opérettes. vaudc'Uk's et revue".
.4. F.lLIh'uiJ<h~I<))'t'f. IH r.III/ 6.
'M..t; ;t >f1: .1 Je a· ~.Il('rie. l'" 4» D1"10.[' ].IIII,r, r..
Fauteml. »Allll'hith.u. y
a D
» D
t.ev dames mnt avtmise. 110u5 In·c rany nleo Cmlcuil~ ,rordl~tre.
y~'tsTicthéâtre de tagaité parisienne. Depuis le second
~Hmpireonyj<~uc.avecun succès toujours égal, les
rntvrxis
pièces ~hvoiSLSctdrutaUqucsde .\tei]hac et d'ttak'v~.dc <ion-
dine(.de[,abiche,det,avedan.A)fred(:apusyatrouve'.on
premier grand succès avec /t) )'t'c. Ce théâtre est également
)eth('âtrede)'"pcrenr
VaudevilleRueChausséed'Antia.–'f.<t'i.).
/tr.t/t;)).'nh.'un<r.hti!rf.sh.'ur<t")!furf<.h~
Prmnler hurrav: ,etl.,cuimn.
'L' 'M~°.
A\nt-<o<.èot>Sdu re1:.dt".ch.. 8 pl; 1 )
r.n g )2» b
:.t place.
,lu t.¡.Irt.nt-,
kur I,ill.. l~l.It
Ch;t'I
1~) .J~A\"iInt-~enesllufo)'cr.6pl.decôté. ]O:t Il I de prix.
/t:T\rrautrefois le théâtre de Ru\sK. qui tient, dans la co-
medie, la place que Sarah-Hcrnhardt tient dans )e drame
et la tragédie.
A ces théâtres.)) faut ajouter ics/<MN~/t.<]r/.<it)).t. qui
jouent d'une façon interniittente. )es/))<t;t.«< /'t7r;.<));f.
le 7 ~t't* /~< rue Rovate la Ao!t* C~Nt\<
!S.rueSt-t.axare:)e7'/ic'ti<)'t'«.~rt)t'.r~.bnu)evarddes
)ta)iens:et)aCo)~t.['ttc/Nt'.
!tŒTf'KS
LES THEATRES DE QUARTIER
A cette~nomenclaturethcàtrale. il laut ajouter pour que la listê-soitvomplcte.les tbeàtres de Quartier; 1 étrangerqui voudraconnaitrele vraipublic des faubourgs assttera deprctfrencc a une rfprf~entaUon le dimanche. Il n'auraque ¡'embarras du chonx
théâtre de RetteviOe Théâtre pf'pu)a!re de Be))ev!He
Théâtre populaire desHati~nones Théâtre des (iobe-
lins. Théâtre (irévin Théâtre de (ireneî)e Théâtre Mon-
cey Théâtre de Montmartre Théâtre Montparnasse.
On y joue s'-nerafcmcnt !cs gros drame'' ))<~rs et sann)anf. de
i'~m<«<tde)aP')r/t'St!<Lt)'<iH.
Tour Eiffe): Xcprcsentations théâtrales <<'<t'sur la
phtc-t~n~e – Théntre de Montreuse.
Jardin d'Acclimatation :)~nct<n.dem~tttrcprcsenta-
ti~ns thcatraics. opéras, etc.
Z.o<<roms cAaHg'ean< ~out'CMt de pt-opi-iélaire et de
~~e~e/<<, co?!~t</<er le prog'ram;Ke ~fx théâtres publié à la
dernière page <Y~/ot;rn~Mje.
Ouvert de septembre nuf. E\erc~ces équestres, ctowneneset pantomimes.
Public bourseoïs et ouvrifr.]~t\ntsj'Y\rts tiur.J-oc! TXt\nr-~r~ACFS Rur Inc.
1~3B4fï~U\K-wes
«« i~~K p]'ft-mit;rM
~S" k
LCp éOf'31Yt5jhiÎCloi plH~é eWW rt
GngtM-.e. les arènes antiques, les jeux nau-
tiques viennent se substituer aux exercices de manège.
Cirques
L'HippodromeBoulevardOeChchy.–7'<f'/</toneSf5 M(['). 7C).
Cirque d'Hiver
BouIcTardduTempte.–T't~Ao~ft.t~-MiPJ ~))
Rue Saint-Honore, 247.– 7K.)/;oM &f.~M.
rnj~~r3rr~c&? A~t~ FnLoc~t&n.
JcS<<Sptace',L.~5~ »
35 tFautt!U1]. 3 y 4 p
(;alenc-l'rolilLIIOI.f ") » p
Tuust~so~~<}!tt~.–Mtmjs'M.dm]dtict)t"
M)Mrcn'd]b,j<iudtht;tjouf;defêtt.-à2])t/=
Nota En f<1l\'$.'nt f;lC. aux écunl..><; ics nm
p;llrs !t.ont à 8 n<hr. ec les numéros U1rpami à dsomss
Il 11 JI'ya ym de d uzrtw:n.
T A pisteest recouverte d'un épais
tapis sur lequel les chevaux
galopent sans soulever la moindre
poussière. Cette piste est mobile
et peut, à un moment donné,
grâce à de puissantes machines
hydrauliques, descendre dans le
dessous, laissant à découvert une
vaste ni~cine. oû~ iMmmedans
Nouveau-Cirque
<Pt3e).
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Cirque Médrano63,BoulevardRocheohouartet 72 ruedes Martyrs.–[P) 32).
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PRI'- 1>1~b
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Tous les jours, de 3 à 6 heures, le soir &8 heures et demie.
JMJVBM.A-rH.ÉATRE ~7, BOULEVARDDEStTALIE'S
Tous les jours, matinée et soirée.
Les Gares-concerts et music
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Les
cafés-concerts et music-halls aont indiqués
[--par ordre alphabétique
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ATXCMAMl'S-i!.>S1 i;s. o'"TK l)Ro[T (htï été SCUlctncilt».
loges, 4 francs. – fauteuils, 4 et francs.– Chai-
ses, fr. *>>>. Matinées à 2 heures, dimanches et fêtes.
L'Ai
t:\7AW et les Ambassadeurs, quiL se touchent, sont les deux frères
Siamois du Caté-Concert. Ils riva-
lisent entre eux pour attirer le pu-blic et lui ollrir des numéros sen-
sationnels l'olin, K ration, Dra-
iii'iit, etc.
truand la température iend Pans
impossible même dans la soirée, il
n'est pas d'endroit plus Irais queles Chain ps-K Usées, où les arro-
seurs municipaux entretiennent une
perpétuelle fraîcheur.A l'Alcazar comme au\ Ambas-
sadeurs, les toilettes ratïïnces des
.haineuses donnent une grâce vo-
luptueuse nu spectacle, mettent une
note d'élégance toute parisienne quiest charmante aux yeux.
A l'Alcazar, on petit aussi dîner
en assistant au concert (Voir lies-
taurant, p. iW
L'ALHAMBRA r.h;>h.r :><*>tu
hl'E DE MALTF, 5o
PRIX llkS PLAC'LS Bur I.OC FK1X DEf» I'l. *«.•.> Bur l,i.L.
Avant-scènes des premie-2 j I-'autcuilsd'arcbestre.i'rs". 4 > 450»cs « de balcon .v » J* »! – – a« 5". 3
>
351Avant-scènes de gateri* u > 15
»
F.iuteui •; d«
balcrm
250
x
3
>Avanbxlnes de gal('ri~ r ) 1 t ~tUt("ui"~fe balcrn ~.5° J >
Loges j6 pUces 30» 36
» Gali-rn- 1 »
– k4 place-* 10 >)a4 >[ Ani|-liii1icAut> u 50
lue des j-Iuî, jolies salit- Av tht&tre dt- l'irik
CAt-hS-CUNCEK 1S
Musu-Hull an^lo-américain. Très joli spectacle. L'ne
Jes plus jolies salles de théâtre de Paris.
LES AMBASSADEUBS /w.w. *«. ,n. i;(,
AUX champs-élyskes, r.àrk DRoufA'/i t;/t: seulement).
TO U T • 1' AUIcourt l'été ;iu
Concert des Am
bassadeurs.
Quand la nuit
arrive, la fraî-
cheur v est déli-cieuse sous les
grands arbres, il-
luminas A giornoOn se croirait
dans un ^rand
parc. invite ù
quelque fête
royale.Toutes les
chanteuses- étoi
les dénient au
Concert des Am-
bassadeurs tous
les chanteurs en
renom s'y font
entendre. C'est,en été, un coin
charmant et très
parisien, un coin
du Paris joveux
I. "entrée des Amba^ult-iirs.
et bien vivant. Amusantes Revues. On dîne aussi auCafé des Ambassadeurs {Voir Restaurant, p. ô.S).
APOLLO
22, RIE DE C'.ICMY
J^lsichall et bal. Très julle salle. Attractions di-
1verses.
i:\FKS-CONCEMS
BA-TA-CLAN .1*1. n).
50, BOULEVARD VOLTAIREEntrée Avant-scène, 2 fr. à J fr.
– l'iiuteuils d'nr*
chestre, 1 fr. 5o – l'rnmenuir, 1 fr.
Lplus joyeux café-concert du quartier Ju Temple.
l'elites pièces. Revues. Chansons. Spectacle varié.
LE CASINO DE PARIS 7w,«.- 1: tt (ri ;:il.
l?. Kl- t. «I.XNCIIL. l'i. PIK I»K «-.I.ICHV.
l-'autvuils, 4 fr. et 5 fr. – Loges, fi fr. – l'romewiir,
Ji fr. – ~'èndrrdé 7')MrM/fC<. – .1/a(iuées, mttr~·i,
1 fr. – l'mmennir, 2 fr.
En
entrant par la rue Blanche, on a d'abord une
'vision d'Orient. i;ràce au « Salon Indien », dont
les petitst e me nl
rouges.
de Ma a
Salon n
ris et les
entrevoit
voluptés
boudoirs sont discré-
éclairés par des globes
La porte du » Paradis
homet » s'ouvre sur ce
:rès oriental, et les hou-
al m ées qu'on
promettent des
di\inesau.\ pau-
vres mortels.
Alignés contre
le mur, trois ou
quatre nègres en
caleçon de bain
et en. bois at-
tendent qu'on
leur tape sur le
ventre; et.pour
la modeste
somme de deux
sous, ils vous indiquent la force de vos biceps. Du
seuil de la grande salle, le coup d'œil est superbe.
Ces colonnes légères soutiennent des galeries en
CAFÉS-CONCKRTS
I
encorbellement inondées des lcuxtdc lampadaires do-
rés. Au milieu de la salle,autour de petites tables, des
groupesdespectateurs venusensemble pour s'amuser.
Kt ils s'amusent vraiment, car le Casino de Paris
orlrc toutes les attractions les plus diverses Jolies
femmes sur la scène et dans la salle, ballets somp-tueux avec bataillons de danseuses délicieusement
habillées et déshabillées, numéros extraordinaires.
L'ELDORADO (PI. 3g).
3, HOl.LEVARD DE STRASBOURG, EN FACE DE LA S«1ALA
Prix des places 2fr. 5o à 4. fr. Promenoir 1 fr. Su.
Chansons et opérettes. Lus» Kc\ues» de l'KIdorado
CAFfeS-COXCEBTS
sont très Routées du public et attirent la l'ouïe. Le
chanteur comique Dranem s'y fait entendre.
A 4 heures, apéritif-concert.
FOLIES-BERGÈRE (IM. 33;. nin,h,c /œ
3ï. hi:e pichf.p>»Famr4»4»– i»H»l'roiiit:3>I tb
Folies-Bergère, avec leur jardin d'hiver, à
l'exlrcmiic duquel est installé un orchestre, et où
des petites tables sont
disséminées sur un ta-
pis moelleux quiremplace lefrais gazundes pelou-
ses avec
son prome-noir cir
c u laire
(oui au
tour de la
salle de
spectacle,
ses loges etses galeries,
à deux
pas du boule-
vard, les Kolics-
liergère sont fré-
quentées par tous
ceux qui trou-
vent la vie trop
CAKÊS-r.ONf.ERTS
courte pourla^pas-ser à s'ennuver, et
qui veulent régalerleurs yeux par la
vue très proche
des plus belle,
filles de Paris.
On s'y divertit.
on s'y arnusc au-
tant par les scènes
qri se jouent dans
les loges, dans Ic-
promenoir et le
jardin, que par le
spectacle varié qui
se déroule sur les
planches Revues
irèsdéshabillécs, ballets féeriques, attractions variées.
L'aristocratie du demi-monde ne dédaigne pas les
loges des Kolies-Bcrgère, et il est tels soirs où l'on
peut promener sa lorgnette sur tout l'armoriai de la
haute galanterie parisienne admirer les dames de
la Croix-Nivert, les marquises de la Crème-
Fouettée, les Alice du Sainl-Ksprit, les Suzanne
de Zara, les Manon l.ati, les Andrée Lalvanche. les
Magdeleine de lîeauregard, les Lottas, les Diane et
les l'hrvné, noms de guerre qu'elles arborent en
partant pour les croisades d'amour.
Les Folies-IJergèrc sont parvenues à réunir tous
tes genres, depuis le cirque, avec les animaux sa-
vants, jusqu'à l'opéra comique, avec ses beautés, et
la comédie-vaudeville, avec ses amusantes rcrues
mêlées de couplets plus ou moins grivois.
Les revues sont avant tout un prétexte pourexhiber de jolies femmes dans le déshabillé le plus
suggestif
Pendant l'enlr'.icte.
"CAFÊS-COXCERTS
Les enir actes eux-mêmes sont comme une suc-
cession de tableaux vivants, une sorte de cinémato-
graphe où défilent toute ta vie galante et la vie noc-
turne de Paris.
L'odeur de la femmetraîne partout et vous envahit,
dominant celle du londrès, et l'on regarde, étourdi, ce
troupeau de vierges folles passer en musique sur un
fond de velours doré, coupé de glaces, dans un tour-
noiement ralenti de chevaux 'de bois.
On regarde les hanches onduler dans les robes
bordées en bas comme d'un remous d'écume parle blanc jupon qui dépasse la queue de l'étoffe. On
« hennit », en suivant le tra\ ail souple de ces dos de
femmes se coulant entre des poitrines d'hommes
qui, venant en sens inverse, s'ouvrent et se referment
sur elles, laissant entrevoir, par les interstices des
têtes, des derrières de chignons allumés de chaquecôté par le point d'or d'un bijou, par l'éclair d'une
pierre. «Elles sont inouïes et elles sont splendides,
lorsque dans l'hémicycle longeant la salle elles mar-
chent à deux, poudrées et fardées, l'œil noyé dans une
estompe de bleu pâle, les lèvres cerclées d'un rouge
fracassant, tes seins projetés en avance sur des reins
sanglés, soufflant des effluves d'opoponax qu'elles
rabattent en s'éventant et auxquels se mêlent le puis-sant arome de leurs dessous de bras et le très
fin parfum d'une fleur en train d'expirer à leur cor-
sage. »
LE JARDIN DE PARIS (P1.37) (Été seulement).
CHAMPS-ELYSÉES,CÔTÉGAUCHE
I Entrée S fr. Jours de gale 10 fr. I
Tous les soirs à 8 h. i[i. Dimanches et fêtes, ma-
tinées pour les familles à 2 heures: Entrée î fr.
OA FÉS-CON CERTS
tEsChamps-j.h-Les
Champs-Kly-
sécs sont lc cen-
tre de toutes les
attractions d'été: à
côté du Théâtre
Marigny, les cafés-
concerts, et à cùté
des cafés-concerts
la danse
Le Jardin de l'.i
ris a remplacé Ma
bille, qui fut
triomphe de la gai
parisienneetunive
selle, le sanctuai:
du cancan ap
pelé aujourd'hui
plus vulgairement
chahut
Oller, le créateur de tant d'attractions parisiennes,
Oller, le magicien, a su faire du Jardin de Paris
un petit paradis où se promènent et dansent, pour
le plaisir des yeux, les plus belles filles d'Eve du
monde.
Autour du Kiosque monumental où trône un
orchestre de 5o musiciens, les reines de !a danse
révèlent aux étrangers toutes les attitudes, toutes
les poses, toutes les fantaisies et les audaces du
cancan parisien. C'est une acrobatie savante qui
éveille, tout comme une danse d'Orient, des sensa-
tions de volupté.Le Jardin de Paris ajoute quelque lois aux exercices
de la danse des exercices équestres et des scènes
cinématographiques.C'est un bal, un music-hall et un cirque.
AFfs-rON' FUI1-
MARIGNY-THÉATRE l'I
M.\H!'»\ » HAMPS-K1.YSKFS
i En été seulement)
l."Xes, 0 fr. – fauteuils, ."> fr.– Promenoir extérieur et
intérieur. Hntrée, .»' fr.
t très L'entil petit théâtre,une véritable bonhmi-
niéreen pleins (^hamps-Kly-
sées, sous la fraîcheur des
grands arbres, et au milieu
des Heurs.
Tout un régiment de jolies
t'emmes se montrent ensem-
ble (dans la Kevuc), ou suc-
cessivement aux veux du
public.
uPond-armeMM^s. t1. Et le spcclacle est cfialc-
ment dans la salle. dans les
loges, dans le promenoir. où les péripatéticiennesdu grand houlc\ard se montrent dans toute leur
beauté et dans tous leurs attraits.
LE MOULIN-ROUGE il'l. *).
<io. boi'ifvahi) r»K<.n<iiy (l*Licc /Hoiiche).
Prix des places 2 à 4 /r. (Voir p. 1441.
L'OLYMPIA (IM. 3(i). r^h. tu-ns.
ItOUl.KVAKDDESC\Pl'C!NES, 2U
Avant- seuils .ie balo.n • 4 » 5 »
Loges, 1.· Hc galerie i-s> » 35l.oges. /1": l1e ~;alerlC l'~ :t 3
Loges 'I-- – j j
Fauteuil» •• rchrstr? I O »l »[[*'< "i.iiyit 3 »
'balcon !••»" | 5t»l »ll
n
CAFÉS-CONCEPTS
y Olympia,c'est les Kolics-lîtTjjtrc et le Casino
du boulevard. Il complète ou plutôt il commence
la trilogie des Grands Music-Halls parisiens.
Beaucoup de boulevardiers ne pourraient pas dor-
mir s'ils n'allaient passer une partie de leur soirée en
ces lieux fortunés. Tous trois ont un aspect diffé-
rent et une clientèle féminine spéciale au Casino.
c'est la « vieille garde », les femmes arrivées ou qui
paraissent l'ètre, qui trônent dans les loges du
pourtour; aux KoSes-Bergèrc, ce sont les vraies
petites bergères qui trottent menu à la recherche
des moutons, toujours faciles à tondre. A l'Olympia.ces dames
sont «entre
deux ». (.l
sont telles pc-
tites minette^
familières qu:
font ronron.
et vous de-
mandent avec
un tendre t
miaulement
de les mettre
devant une
soucoupe,même devant
plusieurs.Elles poussent le client
à la consom-
mation. Autoui
d'une petite table, les
« alliances », les
« unions », les « mariages »
pour employer les termes Lcntri-ede roiympia.
r.AFJS-COSCEHTS
propres des petites annonces du « Journal » se
font plus facilement.
Mais entrons. Aussitôt les portes capitonnées
de cuir franchies, c'est un coup d'oeil délicieux, un
décor riant et gai, bleu et or, comme un rêve de
jeune fille. On foule des tapis qui mettent comme
un lit de mousse sous vos pas. On marche entre des
allées de fleurs, comme au pays d'un éternel prin-
temps. Les loges drapées de peluche bleue et or,
[il • lamà 4soli>» tlofc il hiltulli-im-iudofigurantes).
les avant-scènes d'une richesse orientale, sont sus-
pendues en immenses corbeilles pleines de Heurs
aussi, mais de tleurs vivantes, de fleurs de chair
qui palpitent, de tleurs aux roues lèvres, toujours
prêtent à s'ouvrir aux baisers. Dans ce cadre splcn-
dide, dans la joie et la clarté de cet élégant décor où
pleut la lumière, le spectacle a quelque chose de
somptueux comme le siècle de Louis XIV, et de
galant comme le règne de Louis XV.
Il fallait cette richesse et ce grand éclat dans la dé-
coration pour faire de l'Olvmpia le vrai sanctuaire de
cet art si charmant de la danse et ydonner ces féeri-
ques revues qui font filer sous tes yeux des spectateurstout le bataillon de Vénus.
i JUKS-OONCERTS
PARISIANA (l'I. 40). nuph», im-ko.
27, BOULEVARD l'OISSONSIÈKE
Tous les soirs à H h. 1 12. Prix des places Avant-t-scènes ire y-de-chaussée ), 7 francs' Avant-scènes1 balcon,, 0 francs
Loges (rc\ -dé-
chaussée), fi francs.Fauteuils d'orches-
tre, 1 r'~ série, 5 francsFauteuils d'orclies
tre, 2' série, y fr..5".Fauteuils ( balcon t
réservés, J fr. 5o;
2'' série, 3 francs –Fauteuils < galerie f,
2 francs: – SI al les,
1 franc:– l'rotne-
nnir, 2 francs.
Lt promenoir
n'est sé-
pare du boulevard
que par une portière.La salle est toute fraî-
che, toute pimpante, et
oH're un coup d'œil char-
mant avec ses loges
découvertes, où trônent
de belles lilles \enues la
pour ollrir l'hospitalité parisienne aux nobles étrangers.Sur la scène, les reines de la chanson française, de la
chanson joyeuse, des couplets aux gais refrains, aux
sous-entendus suggestifs.I.e spectacle-concert se termine par une Revue, – qui
est une véritable revue, un long et délicieux défilé des
plus jolies Parisiennes qu'on puisse désirer, dans des
costumes qui sont des poèmes de grâce et d'amour.
LE PETIT-CASINO [PI. 45).
i. BOULEVARD MONTMARTRE
Tuus les jours, entre 4 et 6 h., répétitions publiques
OAFÉS-COVCERTS
avec orchestre; entrée libre. Boch, o Jr. 5o. –
Prix des places, semaine (le soir) Chaises, i franc iFauteuils d'orchesu e, i fr. 5o. – Dimanches al
fêles Chaises, i fr. 25 Fauteuils d'orchestre,
2 francs. La consommation est comprise.
C'estle café-concert, le café concert vieux jeu, tel
qu'il se rencontre encore dans les villes de pro-vjnee. Installé en plein boulevard, on y entend tour àtour le couplet sentimental, le couplet patriotique, le
couplet militaire, le couplet faubourien et le couplet gri-vois. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes lesoreilles. On passera un moment agréable dans cette
jolie salle, à voir défiler les petites disettes, surtout
attrayantes par leur costume raccourci le plus pos-siblest
Au Petit-Casino, l'apéntif-concert se prend pendant les
répétitions. Le spectacle est original.L'étranger peut ainsi s'initier au v. imstères des petites
scènes parisiennes et se li\rer des comparaisonspiquantes sur les artistes habillées et déshabrllées.
PRINTANIA (PI- !O4)(Été seulement). rsi-tt'ists-e» >
AVENUEDE LA CRANDE-ARMÉE,PORTE MAILLOT
Matinées (2 h.), ofr.So. 1 franc te soir, et 5 francsavec le dîner.
Vastemtisic-garden où, sous les ombrages, 12000 spec-
tateurs sont à l'lise pour assister au féerique spec-tacle.
Sur une scène spécialement aménagée, tour à tour,
théâtre, cirque, piste arène, hippodrome. etc., etc., se
succèdentsans relâche à chaque représentation, 25 nu-
méros sensationnels, chanteurs et comiques en vogue,acrobates audacieux, chevaux dressés, éléphants mimes,
phoques jongleurs, lions, ours, etc., etc.
Tous les jours, deux représentations par tous les
temps.Un restaurant ayant vue sur le spectacle a été installé
dans Prinlania.
Le service est bien fait et les prix sont accessiblesd
CAFÉS-COSr.F.KTS
tous Déjeuner, .< fr. 5». Dincr. 4 francs. Vin cl (Sa/é
compris. – On pjut Oralement se faire servir i< la
oric.
LA SCALA d'I. isi.
I 3. lt'M"L!AHi) [)F. STRASBOrFO.
T'jus les S"irs j Xheures. – l'rix des places <ic 1 a .V fr.
«.Ar-t- >-i.«.iNc£k 1S
S m
ce joyeux boulevard de Strasbourg, qui, dans le
voisinage des grands boulevards (Sl-.Martin et St-
Denis), compte tant de café> et de brasseries, les uns
avec orchestre, les autres avec chanteurs et divettes.
presque en face de son riva!, l'KIdnrado, – la Scala est le
firmament où évoluent les grandes étoiles du concert.
La salle, restaurée, élégante, blanc et or, a un aspecttrès #ai et très riant, avec ses rangs de galeries supé-rieures et ses loges découvertes du rez-de-chaussée, où
s'étalent dans tous leurs atours, dans leurs corsages de
dentelles ou de soie. les demi-mondaines de haute
marque.La scène est pimpantc, les décors sont ravissants, et
l'on ne peut rien rêver de plus frais, de plus suggesttf
pour l'œil que tous ces costumes, qui souvent n'en
sont pas, et déshabillent avec un art savant la collection
des jambes les mieux faites de Paris.
La Scala est un théâtre de femmes et Je pièces à
femmes, de revues où détile tout le charmant bataillon
de Cythère se livrant à de fines escarmouches avec les
monocles et les jumelles des loges.
Dansla loge de la divetle.
Les cafés-concerts et les cabarets qui suivent sont
secondaires. mais cependant très curieux à voir. Nous
les avons placés par quartier afin que l'étranger puisse,en une seule soirée, en visiter plusieurs.
fiu Centre de parisLE BRUYANT ALEXANDRE iPl. io5).
41), BOILI.YARDSAINT-MARTIN
Entrée libre. – Consommation de 5o cent, à 5 fr.
Poète
et chansonnier qui faisait jadis la gloire et la
joie de Montmartre, est descendu ici pour égayer
le « Boulevard du Crime ».
Alexandre chanta dans les rues et les cours de Paris,
avec Kugcnic Bullet, au protit des blessés de Madagascar.
Alexandre est un élève de Bruant, dont il porte le cos-
CAFÉS-COSCEHTS
tume veston et pantalon de velours noir, chemise de
flanelle rouge.On est accueilli chez Alexandre par les mêmes en-
gueulades que chez Bruant, c'est très grossier, mais il
y a des >;etis qui aiment ça.
Alexandre, avec toute la salle, salue ceux qui entrent
du refrain célèbre « Oh la la c'ie lùte c'te binette
Oh la la c'iegueule qu'il a »
I.e monsieur ou la dame qu'on apostrophe de la sorte
fait en elfet une singulière « binette ». Si c'est un mon-
I.e luinant Alexandre tl;ins son réjUTloire
sieur âgé avec son fils, Alexandre l'annonce « l'n ma-
quereau et son petit Si ce sont des James qui ne sont
plus de la première fraîcheur, il les désigne « Voyez
les pucelles ». Annonçant deux messieurs imberbes, à
l'air de domestique entrant avec une dame, Alexandre
dit « J'ai l'honneur de vous présenter deux cochers de
fiacre avec leur jument. » Si vous parlez, Alexandre
vous apostrophe « Tais-toi, s.ilaud »
Alexandre a une voix de stentor; il est gras et frais
comme un moine de Thélème. Tous les matins, a
2 heures, il repart avec sa voiture pour la campagne. H
ne rentre à Paris qu'à neuf heures du soir.
CAFÉS-CONCERTS
LE CARILLON {PI 107). TMphmt 101-so.
30, boull'napd bonne-nouvelle
Dimanches etfStes, malinêes à 3 heures.
Tous lessoir, à 9 heures, les poètes-chansonniers dans
leurs œuvres Marcel Legay; Xavier Privas, princedes chansonniers i Eugène Lemerder; Charles Fallot;Vincent Hyspa; <H)IeFrancine Lorée.
LE CAVEAU DE LA RÉPUBLIQUE (M- 108).
1, boulevard S1-J14.BTIN(pi. de la République).
Enlrêe-bocl, go centimes.
UJ.très amusant petit concert de quartier, oùl'on s'amuse
presque autant que dans les cabarets artistiques deMontmartre. On y entend tes cljansons qu'on citante là-
haut, sur la Butte.Une soirée au caveat divertira beaucoup les étran-
gers qui recherchent l'esprit gaulois dans Ja chimson
française. Miie Stéphanie est une étoile descendue de
Montmartre.Elle est très Applaudie et mérite de l'être. On J'acclame
chaque soir de « cru d'amour ». Autour de la salle,
peintures amusantes- ta Ballade des Cochons.
CONCERT DE L'ÉPOQUE (PI. 48).
10, BOULEVARDBEAUMARCHAIS
Entrée Loges, t fr. j5 Galeries, 0 fr. 60
La salleest très petit3 et toujours comble. Public des
plus mélangés. Aux galeries du iet étage, un ramassisde populace gouailleuse qui se gaudit ferme des petites« saletés du répertoire, et applaudit des mains et des
pieds les femmes en décolleté savant qui viennent fairesurla scène leurs confessions.
rAFF.S-r.ONCEPTS
CAFÉ DES GALERIES ST-MARTIN l'I 53)
S. h II' Ml"i S\l\ I-MAI' ilS.
Entrée libre.- liuck, o/r. 65. – Dimanches et fêles, le
snir. i fr. – Ouvert de li heures du snir à 2 heures
du matin
U> des plus joyeux etpi us caractéristiques cafés-concert s
populaires et faubouriens. Grand hall avec galeriecirculaire à laquelle on monte par un escalier en colima-
çon. C'estde la paierie qu'il faut voir le spectacle, qui est
davantage dans la salle que sur l'estrade Je planches qui
Une>cèned,- Km, gosses.dcs mi-
litaires, leur
sabre entre les jambes, enlaçant la taille d'une petitebonne, d'une « payse ».
A l'entrée de la galerie, assis derrière un billard
émaillé de consommation, les artistes en costume, les
chanteuses en maillot ou très décolletées, attendent leur
tour de descendre l'escalier et de monter sur l'estrade.
Ce foyer public est bien amusant pour un observateur.
CONCERT PARISIEN (l'I. io(i).
37, FAUBOURG SAINT-DENIS ET RUE DK l'ÉCHIQLIKR, IO
Spectacle-concert .V h. 1,2. Prix des places avec
sert de scèneaux chanteurs,aux chanteu-seset aux dan-seuses en
maillot rose.A côté defemmes enncheveux, descocottes cha-peautées à ladernière mode.des ménagesd'employés aucomplet, avecbeau-père,
belle-mère et
CAFÉS-CONCERTS
S
consommation i fr. el o fr. bo. – Matinées jeudi
et dimanche.
Amisast,
maispeu élevant. Concert populaire. Chan-
sons d'actualité, surtout chansons légères. Public
très mélangé. Quelques bons bourgeois du quartier, à
côté de la jeunesse de l'asphalte du boulevard Montmar-
Une scène ifc dishabillé.
tre. On peut y faire des études de mœurs, surtout dansla soirée.
CONCERT DE LA PÉPINIÈRE, \<
7, RUE DE LA PÉPINIhNE.
Pibi.ic de iruisinièrcs, de cochers, de « gens de mai-son ».
CAFÉS-CONCERTS
CONCER T PERSAN (PL 40). TaUphme ssi6B-
l6 bis, BOULEVARDSÉBASTOPOL.
Entrée libre. Semaine et matinée, à toutes places, bocksei consommations diverses, 0 fr. 60 dimanches et
fêtes, 1fr. – Dimanches et fêtes, le concert est ins-tallé dans le sotis-sol.
Assezcurieux à voir le dimanche soir dans la salle
du sous-sol. En semaine, le concert à lieu dans le
café.Au répertoire, chansons décolletées et chansons gail-
lardes, comme en un café-concert de garnison.Tous les vendredis, débuts.
GRAND CONCERT DE LA PRESSE (Pi. 5i)
125, BUEMONTMARTRE.
Entrée libre. – Consommations ordinairest 'en semaine),0 fr. 5o. Dimanches et Fêtes, o fr, j5. – Matinées,Dimanches et Fêtes, de 3 h. à 6 h. (Les dames en
cheveux ne sont pas admises.) – De8 h. 1/2 à ri h. 1/4,
quelques minutesdes grands boulevards. Chansons
populaires et chansons parisiennes. L'étranger s'ini-
tiera tout de suite à l'esprit de nos chansonniers, au
genre qui plaît au peuple de Paris. Le couplet grivoisalterne avec le couplet patriotique ou sentimental.
La salle est ordinairement archi-pleine, et c'est à tra-vers un rideau de fumée qu'on aperçoit les jolies chan-teuses et les joyeux chanteurs.
LA VILLE JAPONAISE (PI. 52)
17, BOULEVARDDE STRASBOURG.
Fauteuils, 1fr. -Bock, ofr.5o. – Genre petit Casino.
Apéritif-concert de 4 h. à 6 h. Le soir, de 8 h.à 2 h. du matin. – Chansons drôles, saynètesamusantes.
ENface du café du Globe.
Après minuit s'ouvre au sous-sol, jusqu'à a h. du
matin le Caveau, dont la longue salle est ornée de
CAFÉS-CONCERTS.
magots japonais, et où des chansonniers de Montmartre,et d'ailleurs, se font entendre dans leurs chansons plusou moins « rosses ».
A MONTMARTRE (Voir p. 142 à i57).
BOITE AFURSY,58,RUEPiGi[.LE.– Télêph. 285-10.
Opérettes. Chansons rosses. Baignoires et loges,10 fr. Fauteuils résernés, 8 fr. Fauteuils f* série.
6 fr. Fauteuils 2e série, 5 fr. (Voir page i5i.)
CABARET BRUANT (PI. 65) (Ancien Mirlito*)t 84,BOULEVARDrochechouart. – Bruant y vient encore
quelquefois, et on y observe sa méthode. Chansons
réalistesetinjures aux clients.- Bock, o fr. 70. (Voir
page i53.)
CASINO DE MONTMARTRE, 47, BOULEVARDDECL1CHY. Café-concert. Public mêlé. (Voir page 149.)
LA CIGALE (PL 6i). 120, bol-i.evard ROCHECHOUART.
Chansons, piécettes grivoises et revues. (Voir
page i53.)
LE CONSERVATOIRE DE MONTMARTRE
(PI. 72). 108,boulevard rochechouart. – Chansonnierset chansonnières. Public mêlé. (Voir page t53.)
GRAND CONCERT EUROPÉEN (PI. 73). 5, RUEbiot (Place Clichy). – Revues, vaudevilles, comédies,
opérettes. Prix Stalles, 3 fr.; Fauteutls, 2 fr.;Galerie, 1 fr. (Voir page 143 }
LA GAITÉ ROCHECHOUART (PI. 72). i5, bou-LEVARDroghechouart. – Programme de concert.
Piécettes et revues.Tous les soirs à S h. 1/2. – Dimanche, Matinée
h 2 h. (Voir page i56.)
LA LUNE ROUSSE, 36, boulevard DE clichï.Même genre qu'aux Quat'z'Arts. Entrée libre.
Bock, 2fr. 5o (Voir page i5i.)
LES QUAT'Z'ARTS (PI. 66). 62, boulevard DEclichï. Un des meilleurs cabarets de Montmartre.Chansonniers à la mode. Revues dans la salle, parmiles spectateurs. Entrée libre. Bock 2 fr. (Voirpage 145.)
CAFÉS-CONCERTS.
SUR LA RIVE GAUCHE
BOBINO (PI. 49). 20. hue nr i.\ gwtb. – Avec pro-gramme du café-concert. Public des plus mélangés.–
Loges, r fr. 25. Fauteutfs. r fr. Stalles.
ofr. 5o. (Voir page 176.)CONCERT DE LA GAITÉ MONTPARNASSE,
(PI. 55). 24, rle nE LAoaîié. – Petite salle enfuméeConcert de quartier. Aux fauteuil (i Ir. la place)petits bourgeois, commerçants du quanieraxecferiimesetenfants. Au balcon, ouvriers en bourgeron, modistesen cheveux. (Voir page i;6.)
LA FAUVETTE, 58, avemie DESgobeliss. Tousles soirs. Curieux public de faubourg. Places de
loges 2 fr.LES ESCHOLIERS, i5, rue ciumpollios.
LA MÉSANGE, 8, kue d\kras [au bout de la ruedes Écoles). (Dimanche, lundi, vendredi et
samedi).LESNOCTAMBULES (PI. 54). 7, RUEckaupoilidn
(près de la Sarbonhe). Le seul cabaret artistiquede la rive gauche et du quartier laun Mêmes chan-sonniers que dans tes cabarets montmartrois. –
Bock, r fr. (Voir page 167.]
La danse du ventre.
LES BALS PUBLICS
Parmi les établissements parisiens où l'on danse,
il n'y en a qu'un petit nombre qui puisse réellement
mériter le nom de Bals populaires où l'on soit à
i mêmed'étudier le vrai peuple Je Paris. Car le Ila-lla
l tapageur de la cocotte moderne, la vanité et la morgue
insipides du « calicot » et Je l'employé à i 5oo fr.
ont enlevé leur vrai caractère a ces bals qui, commeHuilier et étaient autrefois fréquentés par une
originale et vraiment amusante population d'étu-Jiants et de grisettes.
La Grisette de Mûrfier. de Paul de Kock, a disparu,et Huilier n'est plus guère un bal populaire que le
dimanche.
Au Mimlin Je la Galette onren-
contre encore, le dimanche après-midi, lesmidi- j
nettes louvrières de la mode», comme on trouve les
bonnes et les femmes de chambre à la Salle W'agramLes étudiants et les femmes du quartier latin
dansent au bal Kullier; et les ouvriers et ouvrières
(souventtrès jolies), dans Ics bals de quartier comme
les Mille-Cnlnnnes, rue de la Gaité, et les bals des
j boulevardsextérieurs.
é% – – jt
BALS
MOULIN DE LA GALETTE (PI. 61).
78, RUE lepiC (Voir p. 144).
MOULIN ROUQE (Pl. 60).
PLACEBLANCHE(Voir p. I44).
BAL TABARIN, 38, RuE victor-massé (V. p. t5z).
ÉLYSÉE-MONTM A RTRE
3, RUE DE STEI\KERQUE.
LE JARDIN DE PARIS (en Été seulemenl)
champs-élysées (Voir p. 100).
LA SALLE WAGRAM (Étoile-Palace) (PI. 81).
39 bis, AVENUEWAGRAM.
Mardi, jeudi et dimanche. Entrée Cavaliers, 1 fr.
Dames, o fr. 20.
Ressembleassez dans sa disposition générale au bal
Bullier.Même luxe, mais salle plus vaste encore, à peu
près carrée, flanquée d'un jardin d'hiver et d'un jardind'été.
On accède à cette salle par une allée en pente, où
flamboient les «rcs électriques el un long couloir qui con-
tourne le jardin d'été.Suivant les jours et les heures, le public du bal
Wagram change.Le dimanche, après-midi, c'est le bon public des
ouvriers aisés, qui vivent du riche quartier des Champs-
Elysées forgerons, serruriers d'art, carrossiers, etc.;de ceux des innombrables ateliers des Batignolles, et
souvent, le dimanche, a heu, à la salle Wagram, un ba-de corporauon (très intéressant à voir).
Mais le soir des mardis, jeudis et dimanches, c'est sur-
tout le bal des domestiques, des «gens de maison ».
BALS
On y voit alors arriver au bras de leur «bonne amie»,ces messieurs, à face glabre, tirés à quatre épingles,heureux d'avoir pu un instant s'échapper de Jeursmaisons « conséquentes ». Leurs « bonnes amies »,femmes de chambre ou nurse, cherchent à imiter le« bon genre ».
Mais leur toilette leur \a comme un tablier à une
génisse.Enfin, pour compléter i'illusion, ces gens-là ne dansent
que les pas « sélect » les plus renommés dans les
salons, polkas ou mazurkas.Le « chahut » Ah ii donc 1.Et cependant le bal Wagram est inondé de « tru-
queuses », c'est-à-dire d'anciennes bonnes qui ont« lâché » le métier pour faire la noce ».
Après minuit, domestiques et femmes de chambres'en vont dans les établissements du voisinage, sur-tout à l' 1s de Pique, rue Brey, et )à, échauffés et enhardis
par la danse, ils s'y livrent à un flirt des plus osés.
EDEN-PALACE (PL 82).
12, RUEDE IA DOUANE.
Entrée Messieurs, 1 fr. 5o; Dames, o fr. 5o.
Mardis, Samedis et Dimanches Matinées, o fr., 50.
Situéà la limite du centre de Paris, à deux pas du
J boulevard, et au pied des faubourgs populeux de l'Est.L'ancien Tivoli rassemble dans son vaste hall un peu
tous les mondes, et fournira à l'étranger une carac-
téristique étude de mœurs populaires.Ony voit de-ci, de-là, chargées de leurs falbalas criards,
les petites cocottes et les petites gigolettes du boulevard.
Si l'ancien Tivoli n'a ni l'ampleur, ni le charmant
décor de Bullier, il en a, le samedi et le dimanche soir,toute l'animation et toute la dépravation.
C'est aussi le bal du grand a chahut et de la folle joie,et les jolies petites femmes n'ysont jamais longtempsseules.
L'ancien Tivoli, réunissant un peu toutes les catégo-ries de femmes, se trouve divisé en autant de clans
d'amour, dans lesquels le danseur novice doit savoir se
reconnaître.Au centre, c'est le gros public ouvrier, mais les petites
tables qui entourent le hall demeurent le lieu d'élection
des cocottes et des petits messieurs.
BAl.S
Ne pas aller à l'FMen-P.ilace en toilette et en chapeau
haut de forme.
BL'LLIER( PL M-
33, avi.me DE i.'oBSF.BVMOiPK (Voir p. 171).
MILLE COLONNES OU BAL BEUZON
(PI. 87). 2O bis, HUE DE LA OAÎTÉ ^Voir p. 1 77).
LE BAL OCTOBRE (PI. SI).
46, BIK DE l.\ M'IMAONE SAINTE-GENEVIEVE
Samedis, Dimanches et Lundis.
BAI S
t s STALLE
dans l'arrière-salle d'une boutique de marchand
de vin sans apparence.Aux sons des clarinettes et des hautbois, on voit
danser là un public étrange, composé de femmes en
cheveux, et d'autres en chapeau et jupe de soie fripée,et d'hommes en casquette, cotte noire et pantalon de
velours.
Toute la lyre des souteneurs et des « marmites »
C'est là leur'petit bal de famille.
l.à, ils viennent pour se divertir, de la « Maube »,
de la rue Moull'etard, des (jobehns, du Montparnasse, etmême de la Villette.
Détail curieux il est interdit aux. profanes de faire
lit cour à ces dames, en ce lieu. Ces messieurs, par une
sorte de dignité professionnelle, ne tolèrent pas « ça »
devant eux!
A minuit, au sortir du bal, hommes et femmes se
séparent l'homme pour aller « picotter autour des
Halles, la femme pour aller. travailler!
LES IJAI.S-Ml SLTTE
I>stali.ks
en général dans la boutique ou l'arrière-
boutique d'un marchand de vin. les bals-musette
réunissent d'ordinaire le samedi soir et le dimanche
après-midi les représentants de la colonie aincr-
gnate et limousine de Paris compagnons charpentiers,
maçons, cimentiers, charbonniers, de solides gaillards,velus du large pantalon de velours, de la veste et du
chapeaude feutre noir, tousanimés du plus grand esprit
de solidarité, etn'admeltanigucreque le« Parigot«iPari-
sient s'immisce dans leurs réunions.
Le tenancier d'un bal-musette est toujours « un pays».L'orchestre se compose souvent d'un seul instrument
une musette, qui a donné son nom à ces sortes de
bals qui sont aussi originaux que pittoresques. L'étranger
ne regrettera pas d'être allé jusque dans une des rues les
plus populaires et les plus curieuses de Paris. derrière
le Panthéon, chercher le
BAL-MUSETTE DE LA RUE MOLFFETARU
Samedis et Dimanches. 20, rue XfuujfL'tarJ.
Installé
au fond d'une cour, derrière la boutique d'un
marchand de vin, qui tient également en dépôt des
BALS DE BARRIÈRE
produits d'Auvergne, tels que salaisons, andouilles, etc.Les compagnons charpentiers et les « hpètes » (ouvriersmaçons) du quartier Maubert viennent là danser labourrée avec x la payse », tout en absorbant des litresà « seize». Tantôt un biniou domine de ses notes aiguëset mordantes le vacarme que font les gros souliers ferrés
frappant frénétiquement le plancher; tantôt un accordéonfaubourien reprend toujours le même air auvergnat,naïf et dolent, évoquant tant bien que mal la cornemusedu pays natal, surtout si l'instrument possède une cre-vasse dans son soufflet.
Les femmes que l'on rencontre au bras des « compa-gnons sont pour la plupart de fortes et opulentescréatures, caractérisant à merveille la race débordantede sève dont elles sont issues, surtout excessivement
belliqueuses, et se livrant entre elles à des « crêpages de
chignon » redoutables.
AUTRES BALS-MUSETTES
Les autres bals-musettes offrent un tableau et des
scènes à peu près pareils; voici les principauiBal-Musette, rue Myrrha, fréquenté par les Auver-
gnats.Bal-Musette, rue Polonceau (Auvergnats).Bal-Musette, rue de la Chapelle (Auvergnats).Bal-Musette, rue Coustou (Auvergnats). Dimanches
et fêtes, lundis, jeudis, samedis. – Rue de la Tappe,i5, 21,41, et 8 (gens du quartier, Limousins, Auver-
gnats, quelquefois des militaires. Public paisible,désordres rares).
Bal des Savoyards, boulevard de la Chapelle (Sa-voyards).
LES BALS DE BARRIÈRE
Sousce titre, nous donnons ici la nomenclature des
bals populaires. Il existe encore quelques bals
de barrière, fréquentés par des filles, des soute-
neurs et des repris de justice, parmi lesquels il est
dangereux de s'aventurer sans être accompagné,
BALS DE BARRIÈRE
de préférence par un agent de la Sûreté en bour-
geois. Les jours les plus curieux sont le samedi et
le dimanche.
LE CASINO DU XIII" (PI. 84).
igO, AVENUE DE CHO1SY.
Samedi, dimanche, lundi et jeudi. Entrée 1 fr.o fr. r o par danse.
Typedu vrai bal populaire, du bal ouvrier. Installé
dans les dépendances d'une boutique qui abrite tous
les matins le commerce d'une marchande de café au laitet de chocolat. Les murs sont décorés d'une couchede peinture lie de vin sur laquelle se détachent dessilhouettes japonaises. Surcette boutique s'ouvre la salle,
assezgrande. L'orchestre contrebasse, violons, pistons,est au fond sur une estrade. A gauche, des glaces reflè-tent les groupes de danseurs de l'autre côté sont ins-tallées les tables où l'on consomme.
A côté de J'ouvrier décent et de la petite ouvrière
gentille, qui travaille dans le jouraux usines de l'avenue
deChoisy etdes entrons, et qui vient danseren cheveuxet en robe d'indienne, on rencontre le souteneur du
quartier des Gobelins et de la Butte-aux-Cailles, coiffé
de la casquette plate, assez semblable à la « schapska »
russe, car la casquette plate a remplacé la casquetteà trois ponts, et qui s'en vient flâneur, les mains dansles poches, regardant d'un mauvais œil le « pante »
(bourgeois), car la « mar'n!7e est à son poste, et c'estelle qui a ouvert, l'une des premières, le bal, enattendant le client sérieux.
Le Casino du XIII" est une souricière très surveillée
par les agents des mœurs.Le dimanche après-midi, quelques noces ouvrières
les nouveaux mariés, assez semblables, dans leurs habitsde cérémonies, aux marionnettes de nos tirs de foire,viennent y consacrer leur hymen à peu de frais la polkades Anglais a remplacé, il est vrai, la marche nuptialede Mendelsshon, et ce n'est pas précisément dans la
langue de Racme que ces gens se communiquent leurs
impressions; mais ils dansent vigoureusement, et ilsne redoutent pas les critiques de la galerie, car la tenue
BALS DE BARRIÈRE
et l'élégance ne sont pas ce qui préoccupe les habitués,dont le costume ordinaire est à peu près Invariablement
composé de la cotte de lustrine noire et du pantalon deretours à pied d'eléphan t.
AUTRES BALS DE BARRIÈRE
a»La Tête de Cochon, boulevard de Mémlmontant.Bal Anison, route de Flandre, angle de l'avenue de
la République, à Aubervilliers (fréquenté par des sou-teneurs et des filles de la localité, plaine Saint-Denis,Pantin, etc.).
Bal de la Boule-Rouge, plaine Saint-Dents,avenue deParis, z, le dimanche de deut heures à minuit
(voleurs).Bal des Alsaciens, route de Flandre, 16, à Pantin
(majeures partie des Allemands).Bal des Ours, rue du Landy, à Aubervilliers, près
le pont de Soissons (majeure partie des Italiens).Bal du Balcon, passage Thierré (assez mal fré-
quenté).Bal Coriolis, rue Coriolis (mal fréquenté et mal
réputé dans le quartier).Bal à la Grâce de Dieu, 7, rue de Flandre (soute-
neurs et voleurs).Bal des Deux-Canons, i38, rue de Flandre (même
clientèle).Bal Jolivet, rue Guisarde (rendez-vous de malfai-
teurs et souteneurs).Bal de la rue Lecourbe, près du boulevard Garibaldi
(mal fréquenté).Bal de Gravilliers, rue des Gravilhers (un des
plus connus et surtout fréquentés par des malfaiteurs,souteneurs et filles de bas étage).
Bal de l'Alcazar, place d'Italie. Samedi, dimanche,lundi et jeudi. Entrée 1 fr.
lies JBpasseries de femmes
avlz-vocs été dans les joyeux quartiersde Paris, à Montmartre, au QuartierLatin, aux Halles? On y trouve aussides établissements qui ont tout l'air debrasseries ou de cafés ordinaires, maisdont les devantures ont des vitraux
opaques ou des rideaux discrets. Leur
porte s'entrebâille rarement, et riende l'extérieur n'indique quelque chose
d'anormal, sinon, souvent, l'enseignequi rclate que la patronne de céans est Mme Jeanne ou
Emma, etc., et que le service est fait par des « damescostumées ».
Dans ces établissements ultra-naturalistes, on boit desbocks comme partout ailleurs, mais on fait aussi des
conquêtes, et quelles conquêtes Tout un harem de filleshâves et flétries, recrutées par une matronne, qui estla plupart du temps une ancienne fille retirée desaffaires 1
Accoutrées d'affriolants costumes qui souvent n'en
sont guère, elles se présentent au client, l'invitent ett'excitent à boire, à ses frais naturellement; elles-mêmess'excitent par Jes alcools impurs, et bientôt, dans une
atmosphère empuantie de tabac, l'ivresse et l'amour
se confondent poétiquement!Près des grands boulevards, les brasseries de femmes
les plus curieuses sont celles du n° 16 de la rue Blondel
(Les Vélos) Bock o fr. 3o. Autre consommation, ofr. j5.En cabinets particuliers Champagne, 12 à 15 fr.; laBrasserie des Sirènes, 86, faubourg Poissonnière, tenue
par Mlle Marthe, du Moulin Rose (service fait par de« charmantes » dames costumées (bock:o. fr. 3o); leMoulin Rosé, 12, rue Mazagran; la Taverne orientale,
94, rue de Bondy,A Montmartre, citois les brasseries du Coucou,
go, boulevard Rochechouart; du Son-Bock, 2, rue Dan-
court du Chardon, 2T, rue de la Nation L'As de
Pique, rue Brey (près l'avenue Wagram).
BPASSEUIFS I)F. FEMMES
Au Quartier Latin Les principales brasseries sont
la Hrassene Lyonnaise, i3, rue Monsieur-le-Prince; du
Cygne, 57, même rue: du Coucou, 65. même rue; du
Furet. s, rue de Vaufiirard; du C'>q-llardy, 10, même
rue: du C~J~~ /)t<c, tq, même rue: de la l'erle, r3, rue
Jean-dc-Bcauvais.
Les brasseries sont bien tombées: elles sont assez mal
fréquentées, et les soirées n'y ont rien de bien £.ii. Les
femmes n'y sont puère appétissantes, et la bière est de
la même qualité que celles qui la servent.
Une de Ir.^seric
5oupeurs et Soupeuses
APRÈS LES SPECTACLES
Ala vie dans les théâtres, les cafés-concerts, les
music-halls et les bals, succède, de minuit à
4 heures du matin, la vie dans les grands restaurants
de nuit la haute noce.
Abbaye de Thélèmeil'I. 94), 1, place Pigalle (V'oir
p. i5q).
SOI'PEI'RS ET SOt'PEt'SES
CAf É AJV1ÉF^l C/VI ]M <l'l- «7)-
4 bis, BOII IVAIM)ULS i:V1Tc:[NES.
Aminuit 1/2, la fête commenceau Café Américain. Les
horizontales de grande marque, les « belles petites»»
Lv>cilu: __<V.ic;iitl.
expertes ès sciences et jeux d'amour, les I'hrvnés, les
Lais. les Thaïs modernes commencent à arriver en voi-
ture, en coupé, en équipage; tandis que beaucoup font
émailler de leur toilette claire les chaises et les divans
du café, d'autres, les plus huppées et les plus riche-
ment nippées, montent au grand salon du premier,
fraîchement décoré d'adorables peintures de Jambon,
SOI'PF.I HS FT SOI PF.USES
9
tout éclatant de lumières, tout illuminé par les nuits
corinthiennes de Paris!
L'orchestre verse ses mélodies amoureuses, les fleurs
mêlent leurs odeurs aux odeurs de chair, et le Moët et
Chandon saute de joie dans les coupes de cristal. L'as-
pect de ce grand et beau salon a quelque chose de prin-cier et de seigneurial. On se croirait l'invité, l'hôte d'un
prince artiste et amoureux, prenant son plaisir à réunir
autour de lui, au lieu de soldat, tout le bataillon de
'-ythêre, les femmes les plus ornées, les plus désira-
bles et les plus prenantes de Paris.
Le coup d'œil du grand salon de l'Américain entre
une heure et deux heures et demie du matin est un
féerique spectacle nocturne
SQUPI.URSET SOUPKUSES
CAf É BE f ARIS (PU 88).
41, AVENUS UE I.'OPÉRA
Installation"
et décoration très parisiennes. Ouvert
toute la nuit, très animé à la sortie des théâtres, ren-
dez-vous des grandes actrices. Très curieux à voir la
nuit du réveillon. Cabmets particuliers.
Marmades d'anguilles, 1,50 -Salades de crevettes. 0,75.Saumon tume. 2 fr Tomates Odessa 0,60. Po/af/esWindsor, 1 fr Marmite Viennoise 1 fr. – Bisque, 1.25.
Tortue vraie, 2 lr. (les Potages sont par peisoane). Turbotsauce Hollandaise. 2 fr 3.50 Coquille de saumon Victoria,1,50 Filets de dorade Florentine. 2 fr.. 3,50. filets de bar-
bue à la Russe. 2 lr 3 50 Truite meumere. 1,75. Filetsde soles aux moules. 2 fr.. 3,50 Homard Américaine. 1/2,4 50 1 poularde braisée au nz sauce suprême, 3,50. –Ris de veau aux petits pois. 4,50 Côte d'agneau sautée aux
crosnes, -1,50- Aloyau aux pommes fondantes, 1,50, 2.50.
Poularde, 12 fr 14 fr Bécasse, 12 fr. Caille GeorgeSau'i, 4 fr. Petits pois de Bordeaux. 2.50. Meringues gla-cées aux ïraises 1,25 Gramte a l'orange 1.50
SpêcialiléK Le homard Thermidor L'épaule d'agneauLouis le Grand Les aubergines Opéra.
LE CAPITOLE, 58, rue Notre-Dame-de-Lorette
(V. p. ,63).
bE GOQ 0!Or^(PI- 90-
I49, RUE MONTMARTRE
Lejour, excellent restaurant; le soir, après minuit, est
envahi par une avalanche de femmes, au jupon et
au cceur légers. La galerie de tableaux vivants est quel-
quefois johe à regarder, 11 y a des Watteau, des Lancret,
des Fragonard, des Chéret, des Boutet, toute la collec-
tion des gentilles Parisiennes qui peuplent le paradis
de Pans. Orchestre de tziganes.
DREHER, place du Châtelet (V. p. 60).
D'HARCOURT, boulevard Saint-Michel (V. p. 62).
SOI FKCMS ET SOimi SES
/Yi/fcxijwsii'i.*••
?. Mll: MOYAI.K
Tkkscouru à l'heure de l'apéritif, mais surtout après
les théâtres: la « haute noce y soupe volontiers.
Vers une heurt- du matin, coup d'œil amusant sur
la foule d'habits noirs en gaité et de « belles et lion-
nestes dames » généralement très décolletées et très
chargées de bijoui étincelants.
Beaucoup de jeunes gens, glabres, le dos voûté, les
lainbes pendantes sur les hauts tabourets du bar, à
gauche en entrant.
Sur les tables, petites corbeilles remplies de pommesfrites lies fameuses « frites de Ma.xim's 1 » spécialité de
la maison) d'une légèreté et d'une délicatesse de mous-
seline, à discrétion pour les consommateurs.
Dans le fond, on soupe par petites tables. Salle très
coquette, avec orchestre tzigane, où les femmes à la
mode se rencontrent souvent, a^ec leur cortège de ga-lants cavaliers.
Vers trois heures du matin, les jeunes fêtards excités
font ranger Ics tables, et des couples légèrement émè-
chés tournent des valses endiablées, guidés par l'archet
vainqueur des non moins victorieux tziganes. La
carte n'est pas chiffrée, l'r des grandes bourses.
soi i»pi ks FT sorpErsr.s
TAVERNE OLYMPI/cd'I. ><>.
2K, »OI LhVAPl) DKS CAPCO1NKS
Af sous-solde l'Ohm pia. On y descend aussi par un
petit escalier à côté de l'entrée bouie\ardiêre du
music-hall, mais la véritable entrée est dans la rue Cau-
niartin. Là, l'escalier est large, fait pour les longues
jupes des femmes en toilette de dîner ou de souper. l.a
porte est rustiquement décorée d'arbustes et de (leurs,
ornée de glaces ruisselantes de lumière.
C'est encore une de ces surprises dont Paris est pro-
digue, que cette immense salle souterraine d'une déco-
ration si gaie et si pimpante, avec ses petites table-
réunissant autour d'elles, celles pour qui l'amour n'est
qu'une fantaisie, une petite chose qui ne tire pas à consé-
quence cocodetles et jolies personne*, légères comme
le vent, et tournant comme lui, qui ont le goût et la
délicate mission de plaire aux Parisiens et aux Étrangers.Au milieu de la salle, sur une estrade, joue un orchestre
d'hommes ou de femmes, tandis que soupeurs et sou-
peuses dialoguent en langue \erteet rosé. C'est, à partirle nvnuit, le grand marché des esclaves blanches. \'nfi
coin de Paris bien curieux à visiter et à étudier. Un
tableau de mœurs comme il n'en existe dans aucune
autre ville au monde.
Les maris feront bien de n'y pas conduire leur
femme, leurs fils ou leurs filles.
Potage Parisien. 0.75. Crème de laitue. 0.75. Contrelet Caumartin. 1 75 Escalope de veau Milanaise, l .75Pilaf! de volaille a la Turque. 2 fr. Médaillon Olympia. 2.50.
Beignets de pommes. 1 25. Tartres Viennoise et auxlruits. 0.75 Glaces Vanille, café, fraise citron. 1.25; 1 2.0.75. Rocher. 2 fr – Coupe de fruits glaces au Champagne.1.50 Coupe Jacques. 1.50. Plateau de fraises 4 fr.
Meringue glacée. 1.25. Diner à prix lixc 4 fr.
CAFÉ I>E l.A PAIX. 12. boulevard des CapucinesV. p. Nu.
TAVERNE UU PANTHÉON, rue Sou fil ot (au coin
du boulevard Saint-Michel (V. p. 17^).
TAVERNE PASCAL, rue de PKcolc-de- Médecine
Y. P i,{
SOÎ'PEUKS ET SOU1'EI"ÎES
CAPE DE L4 PLACE BLANCHE, 3, place Blan-
che (V. p. r57).
TAVERNE POUSSET, 14, boulevard des Italiens
(V. p. 52).
PRUNIER, 40, rue Duphoi (V. p. 50).
PSCHORR. 2, boulevard de Strasbourg (V. p. 61).
RABELAIS, i3, boulevard de Clichy (V.p. i58).
RAT-MORT, 7, rue Pigallc (V. p. 160).
CAFÉ RICHE, 16, boulevard des Italiens (V. p. 52).
TAVERNE ROYALE, 25. rue Rojale (V. p. 55).
TAVERNE SOUFFLET, boulevard Saint-Michel
(V. P. 63).
TAVERNE LA LORRAINE, 60, rue des Kcoles.
SYIsV/cl|M (PI- 90).
12, RUE HALÈVY
Lanuit tombée, et particulièrement entre minuit et
une heure du matin, des voitures de cercle, très dis-
crètes, sans numéro, au*, roues caoutchoutées, ou des
automobiles aux profondeurs d'alcôxe s'arrêtent devantl'entrée des cabinets particuliers. Et de toutes ces
sortes de véhicules « dernier bateau » descendent, pour
s'engager dans l'escalier au tapis rouge, et aux tringlesdorées, des femmes superbes, à la taille une, aux lignes
serpentines, ou au port de reine, grandes dames ou
demi-mondaines? Toutes les deux.
Sylvain est le restaurant classique des amoureux,mais tout est discret. C'est le plus tranquille des res-taurants où l'on s'amuse- Sylvain est un dieu sylvainboulevardier, protecteur des amours buissonnières de
la grande forêt pansienne. Les déesses m>thologiquessont ici chez elles, et ont leur petite chapelle particu-lière pour le culte de la Beauté.
La carte est chiffrée. Prix des grandes bourses.
TABARIN, 58, rue Pjgalle (V. p. 160).
TAVERNE DE PARIS, place de la République
(V. p. 61).
SOt'PEUKS ET .SOI'PEUSES
TAVERNE TOURTEL, i3, boulevard des Captt-
uncs (V. p. |'ii.
L'L.MVEHSEU.E. 3i. avenue de l'Opéra (\ p. 5N).VACHETTE. boulevard Saint-Michel (V. p. 63).
VETZEb (l'I- «')
i i« i i-: r ii fh
j'~ERptERE t'Upcra. u'tt. bra~serte sans .tpparcnce. avecDerpiède
l'Opéra,une brasserie sans apparence, avec
terrasse. Divisée en deux salles.
Dans la journée. Jus gens sérieux, des amateurs de
bière de Munich.
Mais de minuit .1 3 h. du matin, c'ot un envahisse-ment de femmes.
un Vii-ct-vient du
« belles petites », unvéritable promenoir
couvert.
Aux tables du
milieu, dans la salle
principale, les plusvieilles habituées,
les lassées, sont
assises à la file,
comme en une ex-
position, derrière
des bocks, des laits,
des cafés, des men-
thes à l'eau quel-
ques-unes mandentdes œufs ou fument
une cigarette.Des deux côtés de
la salle, le long des
parois, est face des
grandesglaces, c'est
un mélange d'hom-
mes en redingote,en veston, coitfés
Sottie de chez W-tzil.
du gibus Il du melon, et des femmes aux corsages
voyants, vert scarabée, rouge cramoisi, bleu de Naples,qui fument, causent ou folichonnent.
SOI PFt RS ET SOtPEtSES
li v a des tablées entières d'étrangers, de jeunes An-
glais baragouinant à ces dames un (rinçais difficile et
des Français, plus hardis, qui les tutoient familièrement.
C'est le ton du lieu. Il n'y a de distinction ni dans le
langage, ni dans les toilettes.
Le coup d'itil est curieux, et la quantité intéresse iciplus que la qualité.
C'est la petite Bourse de l'Amour.
ZIMMEK. iX, boulevard Montmartre (V. p.i.
Z1MMER, j»), rue Hlondd (V. p. (h).).
ZIMMER. ihêàtre du C.hâtdet (\r. p (ici).
Petits Conseils
Parmi
les projets du voyageur qui se dirige vers Paris,un de ceux qu'il caresse avec le plus de plaisir au-dedans de lui-même est certainement celui de faire con-naissance avec la Parisienne » – qu'il ne connait quepar les livres, le théâtre et les on-dit et d'étudier lui-
même, et de très près, ce monstre charmant, dans son
cœur, ses mieurs, son caractère, etc., etc.Mais que celui qui n'a point de relations mondaines à
Paris qui lui permettent de voir et de coudover de« vraies Parisiennes » se garde bien de prendre pourtelles toutes les jolies femmes d'allure coquette, de sou-rire encourageant et d'abord facile qu'il rencontrera au
bois, au théâtre, au café, sur le boulevard, aux exposi-tions, aux courses, etc.
Il emporterait alors de cruels regrets et partirait allégéau moral et au physique, d'illusions et de. billetsbleus.
PETITS CONSEILS
Donc, à l'usage de l'étranger qui veut poursuivrequelque aventure galante sans lendemain, nouée au coursd'une rencontre fortuite, il sera bon de résumer en quel-ques lignes, les principales fourberies, les ficelles et lestrucs employés couramment par ces dames pour soutirertrès élégamment et très habilement quelque argent àl'innocent non prévenu – que leurlUir leur révèle bienvite.
Le truc de la consommation consiste, une fois « leMonsieur attiré » à sa table, au café, et une fois sûre
qu'il n'y a rien à faire avec lui, à s'en aller brusquementavec un bref adieu, en laissant à régler au «monsieur »,en plus des consommations qu'il a otfertes si généreu-sement, celles que la « dame » et ses amies ont prisesau courant de lasoirée – et elles sont nombreuses!
Le truc du bouquet consiste à se faire offrir un
bouquet par le «Monsieur» » qui cause avec vous, et, unefois celui-ci éloigné, à le revendre à demi-prix a la bou-
quetière.Il y a des bouquets qui se vendent et se revendent
ainsi dix fois dans une soirée.Du reste, dans les bals publics et la terrasse des cafés,
il suftit qu'un « monsieur » soit avec une « dame » pourqu'aussitôt une nuée de camelots et de marchands debibelots de toutes sortes vienne vous assaillir et offrirà votre compagne un tas d'objets hétéroclites, que vousne manquez pas, en galant homme, de lui offrir aumoindre désir exprimé. Or, le désir est toujours exprimé,et l'objet souvent revendu ensuite à demi-prix.
Le truc du W. C. consiste à demander, dans un
bal, au théâtre, les i5 centimes nécessaires, la < Dame »
ayant oublié son porte-monnaie. Vous donnez naturel-lement une pièce blanche, et la « Dame» arrive ainsifacilement à se faire une quinzaine de francs dans sasoirée en s'adressant à différents bons types.
Le truc du sapiu (voiture). Méfiez-vous de la dame
que vous voulez promener ou conduire quelque part et
qui a « justement une voiture qui l'attend ». Arrivé àdestination, le cocher vous réclame en sus cinq ou sixheures de courses antérieures à la vôtre et vousn'avez rien à dire.
l'KTIISi i ,m,i
Le truc du cabinet particulier. Vous dînez seul
ou avec un ami en cabinet particulier. Méliez-vous de la
« dame qui entre tout à coup sans frapper et qui aussi-
tôt, avec un sourire eiquis. s'e.v.ljme « Ah pardon je
me suis trompée. » Ne la retenez pas ',< souper le garçonvous a indiqilL' ,'>'»'"> mi /**>• .1 t.,r, ,t li /.:,“ v<- tu
Apiô> une jnuriiôc ajjrcal'k-mi.-nt jia^vi-
cabinet lui donnera le lendemain une forte commis-
sion.
En cabinet particulier, il est toujours prudent de
n'avoir pas un porte-monnaie trop g.inu et de ne pasle laisser voir à ces dames qui y puisent ordinairement
commes'il était elles. Knlin gardez-vous de vous laisser
enivrer.de vin!
L'entôlage. si fréquent à Paris, consiste à attirer,
après une journée ou une soirée agréablement passée,
PETITS CONSEILS
une bonne poire », un étranger crédule et nait, dans
un hôtel où le doux Joseph sera habilement vole parla Putiphar de trottoir. Pne des complices de celle-ci
est cachée sous le tapis du table ou ailleurs et enle-
vcra du porte-feuille du noble étranger le quart des
bank notes qui s'y trouvent >m-> ''•'' »"_• nasse la nuit.
il est souvent tout étonm-
de se réveiller seul; et il
s'aperçoit bientôt que sa
bourse a été saignée, et
pour ne pas faire de scan-
dale, il se lait.
Méfiez-vous, également,
à l'hôtel, de la jeune et
jolie blanchisseuse quientre brusquement chez
vous le matin, sans frap-
per, et qui aussitôt s'écrie
qu'elle s'est trompée. N'en-tamer point conversation
avec elle. C'est juste-
ment ce qu'elle cherche
-et le garçon d'hôtel l'a
bien renseignée.
Kiifin, à iimniciit', clic/
lit darne ne tombe/
pas dans certains pan-neaux qu'elle ne man-
quera pas de vous tendre
si elle flaire en vous un
innocent. Ne « coupez »
pas dans le truc du ter-
me. qui consiste, juste-
ment il l'instant où \ous
avez droit d'ètre le plussatisfait de vous-même,
à faire monter un taux
concierge avec une fausse
quittance à la main. qui réclame bruyamment son
du sous peine de saisie. Kt * madame » joue si bien
l'abomination de la désolation que vous vous laissez
apitoyer et que vous sortez votre portefeuille.Métiez-vous également des fournisseurs qui viennent
porter leur note et crier très ton au moment de votre visite.
Certaines « dames », très intelligentes, ont même été
l'F.TITS CONSKILS
jusqu'à jouer ta comédie de la saisit'ta\vc un taux huis-
sier et des faux déménageurs, qui faisaient brutalement
irruption dans le boudoir pour enlever les meubles
sur lesquels « le monsieur » était très convenablement
installé.
Bien entendu, celui-ci faisait tout de suite le nécessaire
pour désintéresser le fâcheux intrus.
Tous ces « trucs » sont classiques. Oh! étrangeramateur de « Parisiennes », oh! voyageur innocent,
retiens-les, métic-toi et flaire toutes ces conspirationscontre ta bourse Mais dis-toi bien que ces « Pari-
siennes-là » – heureusement qu'il y en a d'autres!
ont une imagination du diable et que malgré toi, sans
t'en douter, quoi que tu tasses ou ne fasses pas, tu
seras toujours régulièrement fourré dedans par ces
dames »
Une belle de nuil.
A Montmartre
AuQuartierLatin
Rue de la (iaîté
Les dessous de
Paris ou tour-
néedeslirands-
Ducs,
f Tournéeset Promenades
nocturnes.19% ––––––
V
f
LaJournée
deJvtorctmartre
j Cette
tournée peut se faire en deux ou
trois
l,
soirées, selon le temps qu"on reste dans!
chaque établissement.j
AMontmartre, au centre des attractions qui ont fait
Je la Butte un autre petit Paris, – un Paris
familier, artiste. voire holiéme, un Paris sans gène et
très « je-m'en-tictiiste », il y a aussi des tavernes, des
cabarets et des concerts curieux, où l'étrangerira une
fois ou plusieurs fois pour connaîre la vie intime je
I.a plupart sont des restaurants de nuit, mais on y
peut aussi dîner de six heures et demie a huit heures.
L'étranger qui voudra se payer» Montmartre et
Une MuntmariruitF. Slimlitl-RnUge et du
Moulin de la Galetle.
Paris, pour s"amuser à
toutes sortes de scènes de
mcuurs féminines et mas-
culiiies.
Oui n'a pas passé au
11101115une soirée à
.Montmartre necon-
nait pas Paris.
Ons' trouve mê-
lé à des types uni-
ques dan s leur ^enredepuis le « rapin »,
c'est -à-dire l'ap-
prenti peintre, jus-qu'au modèle, fu-
ture grande demi-mondaine.
Les c-il'arcts de laHutte ont leur clien
tèle de peintres, demodèles, ae petite- co-médiennes, de cocottes
qui font les charmes du
I.A TOt'MNÉK DK Ml >.V1 MARTPF
visiter les attractions si originales de la Butte n'aura
qu'à suivre l'itinéraire que nous avons dresse pour lui,
Si sa femme n'est ni très décidée ni très indulgente, il
fera bien de ne pas l'emmener.
Monter à Montmartre dès 6 heures et demie
du soir. aller prendre l'ap'Jritif au Café du Hat-
\lurt où l'on peut aussi dîner 12 tr. 3o, \m ou bière
comprisi. On peut aussi di'ner dans des petits Labarets
très modestes mais des plus curieux, chez Amandine,
{rue l'igalle\; au Hanneton, -b, rue Figallc, ou à la
Suuris, rue Brèda, 2<i. KnsuiK- commencer la tournée
suiv.int l'ordre ci-dessous en choisissant les endroits au
goût de chacun, si l'on ne peut tout visiter.
Le Hanneton (PI. g'n, et Amandine sont plutôt des
brasseries pour femmes que des brasseries de femmes.
GRAND CONCERT EUROPÉEN < tM. :3i.
r\ m k Biur (Place Clichy).
Prix Stalles, 3 J'r. t aitteuits, 2 fr.. 'ialvrie, 1 fr.
Conckrt
du quartier. Sur la scène,Irais costumes et Irai* minois.
On y joue des revues, des vuudevilles, des comédies, des opérettes: ksrevues ont un charmant prétextefaire passer tout un b.i:aillon de t<»-lies femmes.
Public bourgeois, demi -mon Jain
et ouvrier.
LITTLE PALACE
r,i~ ~;n.
42, BUE DK UOIwVl
Promenoir, 2 fr. parterre, 4 fr.:lot>es, :i places, 21, Jr.,4 places, 25 fr. – Ouvert
OPtkKTTK,revues, petites comédies, chansons. Très
élégant petit théâtre.
!n~')~H':I)E.\)~'<t~A)<TRt.
LE MOULIN ROUGE O'L 5~
~'HCHH!.A'~<HIj.K<L);V,<[.<DË<:Hr.HY
~t«rc\r.t)M<fU<r.
A ~<LS de nombreuses et incessantes transformations
pastoujourshcureuses,)eAtou!<n Xou~eest devenu
unmustC-ha)).t.esJQycuxquadrtNesd*auttetOt'ontetc
repns.
UE JV!OUh)r4 DE LtR COUETTE
;i-)ii.tj'h.(Pt.~M).
1-
Entrée Cavaliers, fr 50; Dames, 0 fr. 50
Soirée Jeudi-Samedi
Matinée et ;o!ree Dimanches et Fêtes de2 h à minuit.
~-r-'orrcnhautde!.) l~~
.Lruet.ep)C,;tusot))-mctde ta Butte.perc))f
c0tï]nieu)t\ra)tnouhn.
unmnit/)))./t'f)/.</rdont teStUtu'tiic tour-
nent plus dcpuis ~on~-
temps, mais par-dessus
lesquclles bien des
pc'titcstt'mmesoi)tdt')a
tt'!cur bonnet–un
~~))nf)u!'ondanst'.
-iqufasaptaccdâns
i'histoircdu* chahut*
et du ~~r.tnd écarts.
carc'cst!aqu'ont débuté
successivement la Gou-
)ue,<)r!)ied'~jnout(:t!a
.~tômeFromage.
Apres avoir gravi un
atier rustique flan-
~t<j de rocaine, on
arrive sur le terre-
plein, dans une vaste
saneob~ongue.tumi
H TOUK~F.E [)F. MONTMARTRE
!0
neuse, avec une galerie défendue par une balustrade, où
les consommateurs sont a t'abri des remous de la
danse. Au fond. l'orchestre. Kn été, dans le décor
champêtre du grand jardin d'où l'on découvre tout
t'hori/oopariMen. aticu"ne/ot't.'HXt.'AfrMït'.f.ft'.tt'
dimanche après-midi où l'on trouve un public joyeux.
mais simple et tr;niqui)te. ou ['onvo~tmemedc
petites ouvrières encore sa~es au br;)s de leur maman.
.\tais!e!eudiou!es;)nn'dic'estunp<.tbt)CtoutditTcrt'nt,
beaucoupptus tapageur.etauque! !i Ftut ksaccentst'rene-
tiques de la polka. des ch&uiFeurs c e~'
des<rap.ns*etdestbohe-mes'debHutteetd'iHeurs:
ce sont des petites femmes pi ut
hardtes.dejapresquetancecs.
qui.tvantpris~outai.ttrcspr"-
\identie))e<n.'))ette*duMo"
ttn,\tcnne'itdem;)nderpart~'i-.t))a noce ce qu'f'essom tasses
dcse procurer par!etr.)\H!.
LE~T~t~PS
Cabaretdet'Ar~njnuf
IOO.fi()lL!)'[)D~:r.[.h:n',
~«cA-CHtrjc "/r.
!)e8h !< .:h.du)n.H!H
créations et attractions lu-
mineuses.
LE~"at/~T'z~~rs
~'L~
r)2,Bur].KVA)'Ui)Kt:!h:HYY L
/.n(r<'t'/<<'rf./<t)fA,r.
ff-st-Quat'z'Arts~ sent un des centres les plus
actifs de i'esprit montmartrois, ;<cc Fcrn\, Lc~av,H\p..).
C'est.mx~<~u~t'rtsx.quesont)n:s tes chansonset iesmono~~uesa~ros succès, comme !a/tttA'.j'<;j'
.-t~t«, la /'jtmpn/<];M.C'est ;tux~Quat'z.\rts~ que la jeune peinture tient
ses réunions et organise ses fêtes ;)ussi bizarres qu'amu-santes,comme la <)'t)cAi;/Ct!t/<' C'est aux Quat'z Arts
que naissent tes idées les plus droiatiques et que
LATO)P!<~EDKM()'<T.\i\HT)<F.
l'on rencontre les types !esp!use\centriques:ma~son
y trouve aussi de iins esprit., et nos critiques les plusinfluents ne dédaignent pa;, à /tcMrc de /~fr/n/)de
quatre.')septt.deseme!er.!ux)eunesetbru\.mt'.pnets s
etch.)nsonn)ersmontni;trtrft)~.
LE CABARET DU LYEL~'L
5~PU~Y
~<rt*e libre. /<'<ct. /r. 7''<:ft les .tt'tr.s A h. à
.m~!<<H.
portes'ouvre, toute lumineuse. toute blanche
~– décorée d'un ange colossal en pHtrc. t Suisse
vous introduit sous les voûtes d'une cathédrale ~oth!-
que où résonnent tantôt désaccords de piano, tantôt
Au Ciel ~11t' du c·ilcs~e luanquet.
des sons d'orgues. Des séraphins en perruque blonde et
frisée, couronnés de roses, des ailes tc~eres accro-
chées au dos, les jambes dans des maillots roses et
les pieds dans des espadrilles, vous invitent.'vous
asseoir au banquet céleste*. –~on~ue table où l'on
vous se rt!a*cr<upe sacrée *('<<'<f))')n*e« nectar », l' ambroisie de~dteu\* sous forme de
LATOrR*<EE:[)F.MO\TM,\ttRF
bock n de sirops ou de cerises a t'eau de vie
~tr.o).
[.crcOM('s/en)ust.mcorpsdcvetours.!e~ou-
pi[[o!)at.tmain.remp)it!esfonct!onsdehedeau.C'cst
lui qui sonne la c!ochcdcboi'<dnscphme~. qui inter-
rompt d'irrévérencieuses facéties le prêche du père
prieur, qui promené l'idole du Veau d'or Ilc dieu
Porcus'.etqu! exhorte les lidèlcs se prosterner aux
pieds du Cochon dressé comme sur un autel, au tond de
)'ëK!'se.
Apres diverses ceremo)t[esburiesques,!es<.))dL'!es~y
qui < ont puritie)eur;ime!'sont admis à assister ;<uï
)'on.<C['/t't'hourris.bay.'d<'res..i!met's.etentini n
monter au CieL
i.c<~e)estaup;'f"f;ft't'/t~Saint Pierre, représente p.. ~Lu~ ,L.
~rme d'une tondue cteL ouvre la marche des élus, et
un servent de ville, un an~e.. gardien de !a paix
aeent de p"hcet terme).! procession. On penetredansune vastc grotte à la voûte dorée de laquelle pendentmti!c stalactites d'or. i'es ;in.;c'. vous .tpparaissent sus-
pendus dans l'espace. ~'es ti.instormations inattendues
et charmantes'-e produisent'.ousvo'-yeux. On se
croirait vraiment transporte loin de cette triste terre,
dans des régions eihe'ecsLtscu'inL's.fjn toutes tes
femmes sont des an~es;
LE CABARET DE L'ENFER o'L '.3)
53,H011-KV.\)'1'1'1.<Lt<~)1Y
/.M<)eL'<t'(<'ucA.).–f'(.).)))!;)/;);.
A côtedu<~ie!ectairedeseseitctrtqneset0f!es,acotcA ":Ôtc Ju Ciel éclairé je .es éJt.ctriq11(, étoiles, toutduCiet a la façade btancheel bteue, – )'Hn)cr, tout
noir et tout rouge, dont la porte est figurée par la queuted'un diable qui vous ava!e d'un trait. Ses yeux verts, ses
dents énormes sont territiants « Entrez, c/ïcr~ tV~~M~
vous dit le portier de t'Hnfer, tout vêtu de rouge. Ht des
diables vous accueillent sur ~eseuli: Avancez
bettes impures: asseyez vous. charmantes
pécheresses, vous serez flambees d'un côte
comme de autre
t.c.t.itjkssuntectatrees de feux routes ou verts et
L\ TO).'X'<t;t! DF MDSTMARTPK
toutaut<~urdc\ous.devant.derrière,au-dcssusdev~trc
tcte.d("'d;'rnncsdans<t)tu)n'rf'ndeinfcrn;~c.A droite, dans une ~;r;tndc ntartmtc. deux damnés rm-
souttr.tnces.itstouet'tdc's.msdc~uftarcctdem.tndofinc.En échange du prix du hock vous recevez ce ticket
BON
POUR PASSER
a la Chaudière
t.cs<.chersdaninés*passentdans<t'antre~~at.in".La salle est plongée dans d'épaisses ténèbres. Sur h)
petite scène ec!.iir<'c:tab!caux\iv.)nts. transformations
et visions d'autant plus charmantes qu'elles sont plusinfernales. (n spectateur est invite n monter sur l'es-
trade.)) s'assied et le public le voit,–sans qu'il sedoute de quoi que ce soit, déshabitier une temnie.
C'est ta la besogne des damnes. Mâture cela, t'Enter ne
vaut pas le Ciel.
!\rorp'SFEDRMf)\TMAfTft:
CASINO DE MONTMARTRE
:i.t:t!)hK~tJCHY
/tiM<f«t/<r. /~r.uft2/'r./j'fjcA:~&<-cn<.Vuu~ /M~our.; à h. 2, t;/)f;<(/-c'~ffcr/.
/.('~eu./tA-~A.; .nj<;n<'<
~H\<o''s<;n\ogue,rO!nance'etc.;rc'iurrfctionJctanciez café-concert qui amusa tant nos pères.
LE CABARET DU "~VE~TVT' (t'! "4)
3.).H~tLt.p~hL~)t:!H.
/t/rt.'t.rt.jtMc'A,CMSftM~fnt'5<~7~j))
f/<Mt'<J't.~c'
Tr–coKf: une des attracuoosori~in.~es de Montmartre!
i-~ une attraction macabre, d'un lugubre fairetremir.et t
qui vous donne la salutaire pensée de la Mort. On devrait
venir de temps en temps ici pour s'habituer a mourir. Le
cabaret du\eant serait une'ouvre fnor.tHsatrice sans les
L~xis et les ~ou:!ii!eries du public parisien qui s'amuse
rnQrmL'mct'taum~!eudccercu(.'Hst.'tdL's'.que!et;(.
LAT"rM'<h:FUKMO\T\tAf<TRK
< )n est reçu par des croquemorts. t.es consommateurs,
appe)e.s<tj'<c'c<trcM<s'attab)ent devant des
bières, sur )esqueNeson sert les consommations:
< Voici tes microbes de la mort, huvc-tcs avec résigna-tion!).ciustrt:estta)t:L\ecun<'t<t'etdes~t<t!t))e
tète de mort et un hideux squelette pendent au plafond.On vous distribue de petits cierges, et l'on passe dans
la salle de !'incn)eration:phtstoinune spectatrice ou un
spectateur est prié de se laisser mettre en bière et, ~ra-
due!)ement 0)~ voit teschairs se décomposer, le squelette
apparaître.euvredunea!it.s'accomp)ir.(tn passe dans une autre salle ou se continuent des
visions et des transtorm.étions un peu moins lugubres.
Si la dame qui est priée le bien vouloir monter sur l'es-
trade se refusease déshabituer-on )adeshabiHe quand
même par une ingénieuse cotnbinaison de jeux de
miroirs. Utc ne voit rien et ne se doute de rien. L'image
reneteen'estpasvisibteasesyeu.v.
On-.ortparunsombrecoutoir.au'Laccentstunebre'.duAft\!<t'f«.
t'~n.\n~teterfe,pendantLtsemaines.nnte.)espectacte
qu'on voit au cabaret du néants acte on'ert.iu\
tide~es, après le prêche, dans certaines cotises.
LA L UNE RO USSE
..<)~t'l!\A~)t)!:<;U<HY
An<r<'f/t.)'<t'A.2~')'o.
/<t~
1 des p!usindcpt;!)dants.des plus audacieux,
'L-<dc'.p<ushbrt".ftdt". ptusamusanïsde.nt'
martre.
LA TOUPHhE DE MONTMARTRE
On y chante tous les soirs des c/M/Mon.! satiriquesd'ac/ualiJés très mordantes et très testes, et l'on y jouedes petites revues rosses x-
Ombres humoristiques. La salle du fond où se donnela représentation est ornée de très curieux dessins ori-
ginaux de Lë.!ndre, Abel Faivre, Wi))ette, etc.Les principaux chansonniers de ce cabaret sont Bon-
naud, Numa Blés Battha, etc.Public très mëtange. A côté de l'artiste qui fume la
pipe, le monsteur qui fume un pur havane. Curieux
tableau du Paris nocturne dans un milieu artistique.
Oncommenceagh.i/2.
LA BOITE A FURSY
5R, ftJE PtO~LLE
/aH<eMt~, C/ ef S~)'. Place de loges: ~o_r.On loue /OMfe /ot<r;!<e sans aM~Mt~t~a~ot: de jp?'c.
Jours ~c/t'c~ vertdredi <:<~a))<e~
r-'UMY,
fut d'abord Journaliste, puis il se mit com-
r* poser et a chanter des <t chansons rosses~, c'est-d-dtre
des couplets satiriques sur les hommes et les événe-
ments du jour.
prit la succession de l'ancien Chat Noir et se trans-
porta ict. Public très select, très snob.Le spectacle n'est jamais banal et on en a vraiment
pour son argent, malgré les prix « selects &d'entrée.
On y a Joué des fantaisies dëjioeuses comme le Pre-
)N!ef~tr<, par M. J. Redelsperger, et des Revues déso-
pihmtes signées Fursy, Marinier, Bonnaud, Mévisto,
Ldfargue et Rip, etc., etc.Les principales étoiles d'opérettes s'y font générale-
ment entendre. Cttons Atiies Marg'erite L)eval, Anna
Thibaud. Saulette Darty, Thérèse Cernay, Lyse Berty,Ahee Bonheur, Debério, etc., etc.
LE GOURBI
60, RUEPtGALLE
-r-rXE entrée
de cave devant laquelle « aboie x un fai-
U seur de boniments.On descend, un ndetu se soulève, et l'on voit, au
fond d'un long bovau, sous des palmiers artinciels
I.ATOrP'<t:K~F.M«\T.\)\)'T)');
SYtnbotisantrOr~'Dl.une~rftSsc Détresse et deux ou
troisTuni.sitinsctA~cnensdeMf.ntm~rtre.
C'c'.tuopcu triste. Pour enaycr< ces esclaves*,
)tt;)uttcurotïrirdescons'~tnmation.s.
A!orSL')te'cxccutC)itquc!qucchoscd'innomabtcque
k'urb)rnun)intitu)e/tt0an!fth<)'t'')~'f.
BAL TABARIN ftrc/it-.so-t-.t./i'M.
3')hr3!S,RULVicr<i't\s'.K
/.n<)t'<i!Kf.t:/)<!mf~.J'f'Cf;;<.
/);m<!ttcAt'4'f<<f.<t~')t'<t).f;<r<
)!)d<:sb:dsi<;p!ns~aid~)'.)r!).asaH<;esttrt:S)0-
Ft.USO'JS-SO):)c
t'f 7a~t-
);qufc<t~'n[ de nombrcusc.snnr.étions.
:1 pamir ~1e minuit rt denti muhestm tri~;am.
;\partf)Jctm!iui!ctdctnt<'rchcstr~I<t'"c. I:muitt-fresUturantdc/t~;NCSt~'u\L'r[t'tUtc)~utt
'.P.
ht*t'ldc!ictt'ust*-mcntd~c"r~c.
Cet ctabhssc-
moUcstt'rcqttt-n-tc parbc.tucuupdc
jolies femmes.
On y danse lesdanses nouvcUcs.
m;Hs!e~'ieuxcan-
cjnn'y est pas'ub!ic.
Les /'f/f~ de ~t~-
J t/t'S~t~N~t~
avec leurs cortè-
~cs. intfrmfdt's
et concours de
beaulc, sont t
surtout d'une e
urandf ~a)té.
L~lCZGALEft'L')
~:i.B()r[J\APi'P~H~:H~AX)' l-
r~<)\)'par\ut]e~.FU'H~ par 'une: %urtout de piiiipaeiteb et-L (Juctqucs ch~tt~on~. n)jts surtout de pimpantes et
LA TOURNÉE DE MONTMARTRE
galantes reyKM, des piécettes d'une grivoiserie toute
montmartroise. Beaucoup de vogue et un succès tout
parisien.A voir, pour comprendre jusqu'où peut aller, mai-
gré M. Bérenger, la licence sur un petit théâtre parisien.Les dames feront bien de se munir d'éventails.
LE CONSERVATOIRE DE MONTMARTRE
rOS,BOULEVARDROCHECHOUABT(Pt. ~t).
~HA~so~Ki~Rset dtseuse~, revues jouées dans 1a s~tie,
parmi le public.. quelque peu mêlante.
CABARET BRUANT f~7!t~ Afzr/~on)
8~, BOUI-E\Aftt) ROCHECHOUA~T(P~. 65).
RocA 0 yo
Tchansonnier populaire, le descendant de Villon, le
poète cynique et cependant plein de pittë, qui a
composé ~t ~f~'e, tï la ~'7//p~c; A /3u*~ï; H la
Glacière, ne s'e~htbe plus aujourd'hui que dans les
revues des cafésconceris. a l<ussé au cabaret qui porteson nom, qui fit sa gloire et sa fortune, deux successeurs,les chanteurs R<!p/!<!e7et André, à qui Il a aussi léguéson costume le grand feutre ntou, le pantaton de ve-
lours a côtes que complètent un gilet à revers, une veste
de chasse à- boutons de cuivre, et une cejnture rouge,ma~s il n'a pu leur léguer sa verve mordante, ses mots
cruels; et Raphaet et André ne font que répéter et
qu'imiter le « maftre ».
)i faut frapper pour entrer chez Bruant. La portes'ouvre, vous êtes reçu comme un importun, comme un
fâcheux qu'on voudrait voir au diable. Et toute la salle
vous dccueu)e par le retrain traditionnel
1 [.là.. là ALI 1 c"'tP g\l~lIte, cte 6~nette~
Mf~ Ahc'te K"e"ifqtt'tfrt1
Et les timides s'en vont occuper, tout penauds, la place
désignée par un très gracieux F.toi aux fauteuilsd'orchestre. »
[,\TULP'<hKDKMONTMAfTP!
Après chaque producnun. teci~.intcurarmc d'une tire-
lire. passe dans les rangs en disant :*t'tf~~d/ff<f. y
ce qui signifie qu'~taut*casqucr*de temps en temps.
Debout sur un tabouret, destines chantent: pu~sXa
phact\'ousannonccqu*"on\a\oust..unpcudet)tte-raturc'.tjtatjant et menant dans la salle, en se dandi-
nant.comn)cBrunnt.nrfditquc!quesc));m'.on<iCc')c'brtS
1.(' n,
du maitre, ou quelque mono~o~ue neun Je j'argot Je lahaute pègre.
,\).~sortfC.memerefr.nqu')!'entret't*ccet)<'
varhiote:
r. n~U' .¡ui!)"en\lItS,.1Itden cn.hon. 1"1,-
).ec:)barftHruiU)t s'ouvre à heures. H !]t'J<:sen)pht
p:ts~u'.qu' heure Jumatin.tiyatantd'honnetes~cns
et d'honnêtes tenimesqu~eprouventune sensation déli-
C)eusease\'0)r,aumotrtsunt'tutsen)eur\!e.trattesen
voyous!
L,\T~)')~t:Ht))~:Ht'\tM\)'Tm
L~G~/T'JCROCHEC~OMRT' 72).
t5,Bom.KVA)'DXOCHiCHOtA)<T
/M/t't~otr.!dNA.f2.–û)mat<t<A/t)<t<'f(t.).
Q<LL[:basse et <;ntumt;e. – Pub)ic de quartier. Concert
')\teut~t:nr(;m'c cependant quctqucs scènes.n))u-s.mtes.
Mats souvent, i~Gafte-Rochechou.irtsetnet.Hnor-
phose, et monte un de ces < c~ous*sensationoe)' revueou opérette, qui tait courir le ~Tout-P.tftS ~etë~ant. <)nv~~t .dors les équipages se presser .') sa porte, et ie
public ordinaire disparait pour faire place a de « bellesclht'!inesïcsdanies"d';)!-
iurt'snoncqmvoquf'ftavant toujours le cœur
''tir)a!naitt.
~t/BERGE
Dt/CLOt/
()').:5).
2.).\V):\rKTXrh\)
/t.r..?.. /<<
«/r.
~T'pisHpartJc-tUt~-L L'ïabHssctnctUs.irtis-
tiqucsJcMomm.irnc.–
<h)y chante rarement.
'"est une aub-'r~c silcn-
ci<'usc.resscmh).')nt.')u))c
v(;r~tab!c.)ubcr~edcc.)n)-
p;)~m;cc ta haute chc-
nfunct-' ou la marmite
est pendue a la crémaillère, avec tes solives peintesau pttt'ond. tes moos entres, tes vieuxetains.–Lesarustes de Montmartre, peintres, sculpteurs, poètes, serassemt'tent ta le soir et devisent entre eux gravement,sous t'n'it fraternel de <~ourteHf)e
L'auberge du <~tou est un )'t'r)<<!<t' mtt~'t' <f()r/ mont-
tnartrr~s.Oanstesous-s~t.peintures murales de \\ittett<.
LA TOURNÉE DE MONTMARTRE
représentant les différents avatars de )aGHe publique,depuis Je jour ou elle trouve son premier « monsieur
jusque celui où elle de\icnt marchande de poisson.
l
L'étranger qm a du temps pourra prolonger sa
promenade y,
jusque dans les endroits tes plus ptttoresquesde la Butte.
et js'arrêter c î
AU LAPIN AGIL' (pi. 76).
4, RUE UESSAULES /'t:e de la rue ~f-V~Mf/~J.
C0);cer< les Samedis, Dtm~Hf/tM et ~.K'if/tj.
Bock, o j'o- Café, o /r. ~o.
T-~A\s un coin sohtaire et pittoresque de Atontmartre,J_J un coin aux rucsmont:ucuse~,cn'0)te<! et sans pa-
cage, éclairées encore par des re\erbere& j i'huHe, bor-
dées de murs lépreux, au tournant desquels on a des
échappées de panorama sur Pans. Ce cabaret s'appelaitautrefois « les ~l~a~tM », nom qut aUa)t avec l'aspectSfniiitre de ce cota de la butte. Aujourd'hui, c'est
« Le Lapin agi)*x (6';c), parce qu'on fait sauter joyeu-sement le lapin en civet.
Avec ses tables de bois blanc a J'ombre des grandsarbres, ses tonnelles, sa easte salle basse aux panneauxentuminës par les raptns de la butte, et ou le piano
mu~t comme une vache l'étable, il rappelle parfaite-ment les guinguettes de t'ancienne barrière
On y chante tout le Répertoire montmartrois et
bohème, chansons de H'goiettes, dites par des gigo~ettes,et de ~igotos dites par des gigolos.
Pour Souper à Montmartre
bE C/~E BE b~ Jo~eE-eb/~e~E
~1\.J:HL.<Ct))!(V.p).()6).
/t'<Tavt;crabbavcdt:Thctcmc,ct'.urtnut)cKat~ort.U))dcSt:n<r~,t..).. \t.r.
soupe!ep)uset)e
piusioyeusement.Le cate de la
PiaceM!anche fait
face au Moulin-
Kou~c. t)cs que les
ailes du bruv.int
.~truthnontccsstdL'
tourner,c'est vcr'<la
Piace-manchc queses petites tcn)me''
sedtri~ent.
Onysoupe cons-
ciencieusement et
!asocietcyest peut-être un peu plusrelevée qu'A !'abbavedeThe!eme. Les soupeuses y sont
aussip!us~eunesetdemei!!eurtemt.Au rex-Jc-ch.tussee, le menu fretin des noctambules
quinesoupentpas.Si l'on monte au premier, une odeur particuhere.une
odeur de femme vous arrive en chauds et caressants
effluves me!ee aux fumets des plats bien apprêtes.La salle, au centre de laquelle se détachent tes vestes
rouges d'un orchestre tzigane, présente un coup d'œi)
tout a fait charmant.
Les toilettes claires, les corsages de couleur, les grands
chapeaux fleuris, tranchent avec la blancheur des nappes:on dirait des Heurs vivantes, éparpillées sur un blanc
tapis de neige.Vers une heure, la place manque bientôt, on est obh~e
de se serrer aux petites tables, mais la ~'itc est d'autant
plus grande que la foule des soupeurs et des souptus~es
POUR SOUPER A MONTMARTRE
augmente et qu'approche l'heure où se le~e l'etotic de
l'Amour, –t'etoite du Berger.Il n'est pas rare, souvent le samedi vers trois heures
du matin, de voir les coupeurs et les soupeuses
improviser un bal d'un pittoresque des plus amusants.
A la danse succède le chant, et l'tnfernal chahut» secontinue jusqu'au jour.
Prix du souper assez élevés.
L/~ V~e~E ENRAGEE 25, RUE LEr;c t?l. <))).
Ox~er/ttï~fi'a 2 heures ~<f;n~<;)!.
r.'r.guise d'enseigne, se balance au vent une vache
L-' ettquc, etllanquée comme une des sept vaches mai-
ures d'Esypte. Comme décor intérieur, des pochadesaux coateurs cahotées et \io)emment lumineuses, allé-
gories joueuses où s'entacent pierrots et petites femmes,et oit domine le galop ailé de la vache symbolique, objetd'atttrance et de convoitise, malgré sa maigreur.
Ce décor bohéttie indique le genre de cttcntètc-La ~cA~ e?tr<t~~ë est une table famihate où se retrou-
vent. à m~di et Je soir, les rapins, les sculpteurs, les
ouvriers d'arts et tes jolies modèles de la Butte, au\
allures de petites bourgeoises, et aucun endroit à Mont-
martre ne rappelle si bien les fameuses guinguettes
qu'illustrèrent jadis les romantiques. C'est d'un bout
l'autre du repas, un feu roulant de bons mots, de gri-~oisertes, de spirituels à-propos. On s'y montre son der-
nier <.chef-d'œuvre et aussi les « photos x qui rëtÈ)ent
les petits modèles de Alontmartre dans les plus fous
déshabillés.
LE R)CtBELA)8 43. BOULEVARDDE CUCHY
Ouvert de minuit A 6 A. du H~H.
T T~Ecoquette salle rouge et or agrémentée d'astragales
LJ modem-style. Les soupeuses y bostonnent au son
des violons et des cymbaliers tziganes et sous la conduite
d'un danseur htdatgo- Entre les valses, des chanteurs yrévèlent au public étranger les derniers succès des
cabarets a romances, et Il est permis aut jolies femmes
présentes d'en entonner les refrains. Endroit particu-lièrement pimpant %t gai.
POrMSOrPEXAMnNTMAKTPr
b'B6~YE ~bBERT'Anciennfmfnt ABBAYE DE THELEME
j.)'rj').()'i.~).~
~EsT
de sept heures dix heures du soir un très hon-
note restaurant. oit l'on d)ne tr.u)q~i!k'n)ent dans des
he!k'r.)ndc'.saHt:s ou d'élégants cabinets parncuHers.A partir de [Dtnu)t. !abbayf de Thctctnc » commence
j~ustHier son non) rabelaisien.t'eu a peu.on %oh.<rr)ver,comme des paptUcns de nuit attirés par les !um!eres, les
coco'tes, ies horizonta!es. les belles petites, les demi tnon-
dainesque)eMou)in-)<ouHe.)eMouiinde'aC;)iette.)e'.
petitstheatreset)escabaretsde!.))![itteo)]t!.<isset:s\euvcs.E)!es viennent surtout se grouper d<ns la grande
terrasse vitrée, et elles attendent. –tandis qua des
tables voisines, celles que la chance a n)ieu! favori-
sées soupent de;:) avec des jeunes gens a la moustache
naissante ou de ~ieun messieurs tresdecores.
<est un coup d'it très Rai. très parisien, très
amme que celui de ce vot de femmes-papdtons, quin'ont pas d'ares pour fuir la main qui tes prend.
A l'abbaye de'i'heteme*. on dit la messe d'Amour
toute la nuit; t'abbave ne chaume inmais.
POUR SOUPER A MOXTMAKTM
bE R/~T J~Of~T (?'. 95). 7, RUE pic~LE
/~yftefroc/!0~.
TT~des cafés-restaurants les plus célèbres de Mont-
LJ martre. Dott son nom un rat qui fut punt de mort
pour avoir inquiété un moment un couple qui a\an deschoses particulières à se dire en cabinet particulier. Onmontre encore le cadavre de l'infortuné rongeur à qut ledemande! Doit sa réputation et sa vogue aux demi-
mondaines qui en font, passe minuit, le plus belornement.
Une promenade nocturne sur la butte se termme
toujours par une ~tahon au RAT MORT.Entre trots et
quatre heures du matin, t) y a )5, au t~ étage, la pluscomplète collection de soupeuses qui se puisse désirer,
mangeant des huîtres et des écrevisses, dévorant des
viandes froides, voire même des poulets truffés, arrosésde Moèt et Chandon, aux sons d'une musique tziganequi réveille les luxures tes plus endormies (quelquefoisdes danses).
Pour souper dans cette salle, ne pas se baser sur lemodeste pnxdudfner (2 fr.5o,~incompr!s~,ser~iaure~-de-chaussee. Un souper à deux, si vous vous contentez de viandes fro<des et de bière, varie entre îoet 12 irancs.
A côté de ces aimables hëlatres,quireprenne!ttde',forces pour le reste de la nuit, on voit des noctambules
venus de tous les coins de Paris pour lever un gibier
plutôt facile. Il sufnt de prendre une simple consom-mation pour voir des femmes s'ébattre autour de soicomme une nuée d'oiseaux de tous plumages. Et, quandles premières clartés du jour, filtrant à travers les
vitraux des baies, viennent affaiblir les lumières des
tampes, tout ce monde regagne, les uns en voiture, tes
autres à pied bras dessus, bras dessous, le paradis
qu'Eve nous fit perdre, mais que ces dames nous font
retrouver.
RESTAURANT DE TABAR)~(P'.6o).
58, RUE PIGALLE
Dans la H;<o?t de la <f Bof<e à /t<r~
~UR'Ecx à voir vers trois heures du matin, quandles soupeurs et les soupeuses du joyeux Montmartre
POUR SOUPER A MONTMARTRE
) )
y descendent pour varier leur état d'âme et leurs
plaisirs.Le salon est au t°' très bien décoré, avec des pein-tures de belles femmes nues, des tapissenes genre fla-
mand et de longs divans genre oriental.
Quant aux femmes, elles ont le genre montmartrois.
Elles sont bruyantes, exhubérantes, amusantes, apostro-
phantes et pour des mangeuses d'hommes, elles ne sont
pas aussi féroces et afiamées que les femmes d'ailleurs.
Cependant il ne faut pas se fier à leurs petites gritfesroses.
Orchestre tzigane, chants et danses.
bE eAj~TOLE
58, RUE NOTRE-DA.ME-DE-LORETTE
Le jour on y déjeune et on y dfne assez bten.
Potage de.<f) cent a 80 cent. Sole Colbert, t if. 25.-Merlan, 75 cent-– Maquereaux. 90 cent. –Pigeon aux petitsp<MS,i tr- 75. Poulet saute aux truffea, 1 tf. 50. Chou*croute viennoise 1 Ir. 25 Cepes bordelaises, 80 oent.Entremets, ifr. SO,– Glace, 1 )r. 25 et 75 cent.
Jusqu'à 9 heures du soir, [e service dans les cabinets
partictiliers n'est majoré que de 25 centimes sur les
prix marqués. Mais ptus tard, pour les soupers, ta carte
n'est pas chuïrëe et par conséquentles prix sont Élevés.
La parttc nocturne du Capitole est au étage et n'est
animée que vers trois heures du matin. Le capitoie ne
ferme jamais.C'est la 3" station des soupeurs et des soupeuses de
la Butte; on y vient après s'être « peloté )* un moment
sur tes dn'ans rouges du Tabarin et on y attend géné-ralement l'aurore, t'exempte des gens vertueux.
Mals la vertu n'est pas la fieur qui Heunt en ce tieu
si l'on en juge par les scènes et les tabteaux de mœurs
qu'on y \'ort-Là encore, un piano et des chanteurs montmartrois.
Tout à coup le jour blême apparait.Alors, c'est la retraite des noctambules, de tous
ceux qui sont venus sur la Butte pour s'amuser. C'est le
branle-bas d'un départ sur )e quai d'un pont ou d'une gare.
pori's~t.)'t:HAMo'<rM\frnK
Les fiacres qui attendent opèrent un véritable Kntb.tr-quement pour Cytherc.
Maintenant,c'est presquete)our.Paris est mauve. Paris est bfeu. Paris est blanc. l.es
balayeurs, les balayeuses, des vieilles en marmottes
ravées, avec des gestes lents et las, font la toilette de la
grande ville.On assiste a un dernier en\o!ement des tardives ci~a
les d'Amour, ddardees, les ailes pendantes.Et c'est le jour.Il fait soleil, ou gris: on crie le mouron pour les petits
oiseaux. Des bottes de fleurs passent sur des dos cassés.
[)es pas lourds d'ouvriers résonnent sur le trottoir.
Paris s'éveille.
Paris travaille!
Paris qui s'est jtnuse va se coucher!
– Cocher au Qu.ir.it-r Latm
j~a fournée duQuartier Latin
l.a Seine divise Paris en deux: la me droite et
la rive fauche.
t.arive~auche.quicommenceâtaptaceSaint-.Mictiet.–ta Cité, le berceau de Paris, avec le
t'avais de Justice, la Sainte-Ct)apette et \otre-
hame.étant cumme un tr.titd'union entre les deux
rives.–ta rive ~iuche comprend Ic vieux quar-tier de t'tniversite. la Monta~neSainte-Heneviève,le faubourg S.unt'icrni.un. avec tes (iOhetins. etc.
Deuxnn~ndes bien ditTerents. deux continents
opposés, que l'étranger explorera sur ces deux
rives du fleuve, si proches pourtant!
Arive droite de la Seine. spéciale au monde de
la finance, comprend la place de la Hourse, tes
rues),at)ine.).c t'eteticr, Taitbout.t-es affaires
commcrciatcs se traitent au Marais et au Sentier.
Au demi-monde appartiennent te Quartier de t'Ku-
rope, la Chaussee-d'Antin. \otre-L)ame de Lorette,
la place Hlanche, la place !'i~atte. Au grand monde,
les Champs-Mvsees,te t'arc.Monceau.Saint-Augus-
tin, etc.
La rive gauche est la rive studieuse. C'est surtout
t.ATOt'f~Èt:f.
!e~Ut!r<;f)-/t!fn!. c'est-à-dire des éco)es.te quartier
de l'aristocratie de l'intelligence, sinon de la fortune.
t-à se trouvent le Cullège de France, la Sorbonne.
C)unv,)e t.uxembour~<'Panthéon. le Jardin des
Pian)es,)'0bservato!rc,)es<iob<:tins,etducôt<:
opposé.fes.Ministeres et !a<~han)bre des députes.
Le crrur de la rive gauche, l'artère palpitante
de ce <t Cerveaux de
f'aris. c'est le bou-
)e\ard Saint-Miche!.
)t;<.Boui'Mich'
comme on l'appelle
au Quartier !atin'<.
)!svmbo)iscà!atuis
)avic)aborieuscct)a
vie joyeuse.
/.t'/i'f/c/i'pn)-
prementditcomprend
cette partie animecdu ti
bnu)c\ardquiYade)a
piaccSâint-tiche)au
jardin du Luxen)-
hf'ur~.ctquiesttout
particuhL'rcmcnttrc-
qucntéc par les étu-
diants.
!) doit sa physio-
nomie originale, non
seulement aux tvpes curieux que l'on y rencontre,
aux scènes de jeunesse et d'amour )* qu'on y voit,
mais encore aux cafés qui, avec leurs petites tables
rangées jusqu'au milieu du trottoir. lui donnent
un cadre si vivant.
''n peu plus haut que Ck)n\. sur le trottoir de
gauche, c'est le .Sox//y<<. le cate « chic < où ) on
ne voit que polytechniciens dans leur uniforme,
t\T"Uf<\ÈK\<)Q'\RTfER!.AT~'<
otticiers de garnison de passage à Paris, fervents de
la partie de wisth et de tric-trac, étudiants grecs,
ruumains. russes, serbes et allemands qui v lisent
tes journaux de leurs pavs.
Le soir. les petites tables extérieures du Soufttet
se garnissent des demi-mondaines tes plus tancées
de la rive gauche.
[~n face. c'est le l'achelle, le café des exotiques.
des Chiliens, des Péruviens, des Argentins, des
riches nôtres
et des fils de
famille de
province.
amateurs de
~'oc~ft et de
tjcmt'tt/.t.a.
la bière est
brune ct t
btonde.com
metcsbeau
tés que l'on
rencontre.
Dans la ruedes Kc<i!es.un peu plushaut que leVachette, à droite, c est la brasserie /ar, où la
b~ereetia choucroute sont exquises, et où les
femmes qui s'abattent aux heures tardives de la
soirée le sont moins.
JusteenfaccduHa)~ar.!a~'<r;tit',a)afois
restaurant, café-brasserie, et exposition permanentede tableaux vivants au choix des amateurs. Orches-
tre. C'est vers minuit, au retour de )!u)iier.qu i) faut
aller faire un tour à la Lorraine. I)ans la galerie du
premier éta~e. tes petites chattes aux minauderies
LA TOURNEE DU QUtRTtER LATIN
charmeresses assaillent le client nocturne de rires
et de quolibets, et s'installent, bon gré, mal gré, à
coté de lui, se font payer bock et sandwich, et
bientôt. s'éclipsent pour aller recommencer ailleurs
leur manège. innocent ou non.
En remontant le boulevard, un peu plus haut quele Vachette, c'est La ~Oto'ce, café des étudiants en
droit, en médecine, et aussi celui des bruyants
méridionaux, grands culotteurs de pipes. Les femmes
non accompagnées n'y sont pas admises.
Le ~et'M~cV), entre la Source et te d'Harcourt,
est le café serjeux du BouJ'Mich' rarement des
dames seules de graves consommateurs y dégustent
avec délices, en des cruches de grès; la bière authen-
tique de Munich.
Le ~f;t)t6ac~ est une paisibie saiie d'étude en
comparaison du café e<far<'o;;?' son voisin, si
bruyant, si tumuttucux même. (En i8c)3 le jeune
Nuger y fut tué, lors de:, troubles du quartier.)
Bourse d'amour dès cinq heures du soir qui se
prolonge jusqu'à deux heures du matin.
En remontant encore du côté du Luxembourg et
de Bullier, on rencontre la ~M'prne du PM/CM,
qui s'ouvre rue Soufflot, en face du Jardin du
Luxembourg.
Presque en face du café du Panthéon, rue Soufflot
à dr., te café MMf/er où t'en faitle soirde lamusique
bruyante.L'été~ ce coin du boulevard, point de croise-
mentd'un grand nombre de communications (omni-
bus, tramways à chevaux et à vapeur) est très animé
et très pittoresque. C'est la porte du Luxembourg.
I) reste à signaler le café A~A~M- au coin de la
rue SoufHot (sérieux) et un peu plus loin le Café
J''roKco! où Verlaine, te poète bohème du
Quartter iatin -but bien des absinthes, et composa
bien des chefs-d'<BUvre.
LA TOM!Kf';E DU QUARTIER LATIN
Le soir, te Bout'&lich' se métamorphose, et, à me-
sure que la nuit s'avance, l'animation devient plus
grande.Vers deu~ heures du matin, cafés et brasseries se
vident peu à peu, et l'on voit une foule de cocottes,
d'étudiantes et d'étudiants, assiéger la boulangerieen face de la rue des Écoles, au coin de la rue Racine.
On y trouve du lait, du thé, des petits pains chauds.C'est à cette heure un des coins les plus cuneux du
Paris nocturne.
L'étranger qui ira passer une soirée au < Quartiersu
n'y trouvera pas des divertissements aussi variés
qu'à Montmartre, mais il aura vécu plus ou moins
joyeusement de la v~edes étudiants de Paris.
Il faut commencer la tournée vers 6 heures.
AUer d'abord prendre l'apéritif à la Taverne Lor-
rajne (musique), au café d*Ha.roour<: ou à la Ta-
verne du Panthéon. Pour diner, il aura le choix
entre ces trois brasseries et les cafés-restaurants
suivants Café Voltaire, en face le théâtre de
l'Odéon (diner, /r. a~cw:) la Taverne Pascal,
ruedeI'Eco)e-de-MedecineetruePierre-Sarrazin(prtx
modc~M, carte c~tyree); le Café Soufflet (t~tHcr
~yr., vin coMpr~); le Café Vachette, 27, boule-
vard Saint-Miche) (~nter, 3 fr. Jo,M)! eoMpr;).Si l'étranger est à la recherche d'un élégant spec-
tacle, s'il veut avoir sous tes yeux, pendant qu'il
mangera les filets de Barbue sauce Mornay, un spec-tacle caressant pour ses yeux, il le trouvera plutôt à
la Taverne du Panthéon, où les étudiants riches,nis de notaire, d'avoué, de gros industriel, tes pré-fets de province, les explorateurs retour du Congo,
régalent de menus distingués et pas trop chers, de
« belles petites habitées de neuf, aux épaules et
aux bras décottetes, au corsage transparent, tout fris-
sonnant de volupté.
!tTOURNÉE Dr QUAf<T)t:Xf.ATI\
Une fois le diner achevé au milieu des nuages
blancs des cigarettes et des havanes, l'étranger tevera
l'ancre et suivra l'itinéraire ci-aprvs. qui l'initiera,
en une nuit, aux jo\cu\ nustcres du Quartier latin.
C'est le quartier de la jeunesse et de la belle hu-
meur, le fameux Pays Latin, l'amusant Pavs de
Hoheme chanté par Il. Murger. )-es grisettes y
portent aujourd'hui des chapeaux a p!umes et des.s
jupons de soie et de denteHcs. mais lagaitéest restée
!ameme,–c<tic)'.n''dt;sbe))estiNesdev]n~tans
et des jeunes hommes qui font leurs études de la vie.
Pour faire la tournée du Quartier tatin. \~)ici
l'itinéraire à suivre
A <) heures, aller passer un moment au cabaret
artistique:
LES NOCTAMBULES )').5)).
7, R! t: CHAMPOLUON~r< tYt' /t! Sor<'û);)tt'
~«cA, /r.
E seu) cabaret artistique de la rive gauche et du Quar-.L~ tier latin. Dans une étroite ruelle de )'ancien Paris,
1.A TOURNÈK [)r QUARTIER LATIN
entre la Sorbonne et )e boulevard Saint-Michel. Public
d'étudiants, de petites femmes a demi sérieuses et
d'étudiantes étrangères, russe' Scandinave' etc., quiviennent là commeaune*cc<nfcrence*. Les chansons
sont très gaies, pleines dhufnour. de trait- On Y en-
tend les meilleurs chansonniers de -Montmartre, X. Pri-
vas, le Prince de la chanson », le spirituel Lemercier,Marcel t.e~av. etc.
t)e ta rue Champollion, descendre au b~uk'vard
Saint-Germain, le suivre à gauche, jusqu'au café-
ccnccrt:
LE CAVEAU DU CERCLE O't. 57).
if~,h'j!
/i<~
tKsr~t.LEdans le sous-sol du Ca~e't/tt' r
t C'est a peu preste seul qui subsiste
génération des c.neaux du « Quartier latin ».
t! appartient aux jeunes, qui ont plus ou moins de
talent, et que préside le chansonnier t.eo-Letievrc, etsurtout aux femmes du <tHout-ttc))*, qui viennent v
développer à ta fois leur double talent de musicienneset de marctmndes d'amour.
Quelques types intéressants :MariatU, qui v chanteavec humour des romances italiennes, et de jeunesamateurs dont beaucoup appartiennent au régi-ment de génie de Versaittes. – Clientèle d'étudiants.
Y rester 20 a 3u minutes, puis retourner sur ses
pas jusqu'à la Place Ma.ubert. et descendre à
gauche an cabaret du l'ère Lunette.
CABARET ))L P!:R[; LUETTE
~Me'~e.f.Ut~/t!tJ!
ï TSEtoute pente boutique peinte en rou~e..ivec des
rideaux blancs discrets, et, comme ensei-'ne, une
\T~MN~E~r ~r.\fT!Ht't.T~\
énorme p.urc de lunettes. A ces apparences, ne vous
effarouchez pas ce n'est ni « une to)érance*,ni
un coupe-gorge c'est le cabaret artistique de « la
.Maubert!*
Tout d'abord, dans une sorte de boyau étroit, le
comptoir, où, depuis soixante ans déjà. ont trône et fait
fortune, bien des <Peres t.unette~. A gauche, des
r.mceesdetnnnefets enluminés grossièrement, et au-
dessus.une petite paierie de portraits au
crayon despersonnapescctebres du bas
dupavepar!sien.Mai.sonvousapousse
d;tns)'uniquesa))edubouf;e,ec);iireededeux becs de ~azchf;notants. Tout
d'abord, on éprouve une impressiond'horreur et d'inquiétude. La salle, très
basse de plaFond, n'a que quelques piedsc.trres.Autour de trois ou quatre tables
n~ecbancsd'uncontortdouteux.s'f~itcnt
dessHhouL'ttL-s!arvairescténi~matiques
d')ndi\iduseneasquettesetdentiser.tb)es
créatures enh;n[tons,sordides.edentees,
contrefaites, bancates.qui.dèsque vous
êtes assis, vous harceicnt jusqu'à ce que\ous!eurjt\ez<'nerluneconsontni;ttion
(de~oa3ocent;nïest.
A~aisvousn'ave/p.'sencoredistinj~uesur testeurs.encrassessousune couchede nicotine, et souHJcs de vapeurs d'al-
con).)csinf;uncs mais curieux b.trbuuiiht~cs~t'huitcqu!
constituent l'attraction de l'endroit. La < C!cero!)e » Je
t'ctabhssemcntvousc~tera.muvennantnnance.t'expH-
c.ttio~ch.tntcc:[-,lé["'411':
Lt, pit'ds:.UI undo:ovcrl (un ~cq\lin) Un halluchard (un tIUH;U) luul dé-
Une Venu-' de )a Mauhert Qu un cupain ~enringoie (a mis à
Mist't-n~uv~t', Xap)us<!ctnnt;ue'-<ptu-.rtent~n)at)
Reçoit de!' mains il tin mxqucrcau .b le cul ~ur Il' Pavé
Une cuvette pluine dO.3U Il ne retrouve plus un 1in'é (1 fr.)
Pour son tav.~e. D~n~sontuorhnnu((po[tt monntue~
[nous nnn ptus 't
C-m~nac. on ne sait comment (ni M.us dan- 1e milieu du filou
Arrivejusteencemotnent. Où)sco~)et-~bienprt!t!ucou
ToujuUtssévëre. Toutn(.t)~rusc.
EtG~mtK-tt~ptusHbf-Ftin Auv'teurpenducomtt-t~tut
Fixe arjt-mment sur !a p. Une potence sert bientût
S~.n il \-f"Tf. D'at~th~u-~
[.ATOUf<<t:ELtt'~A)'T~XL\U\
Mais voici, à gauche, )ct
Puis
des souvenirs histo-
portrait d'unphttosophc:}riques:
En costume de chiffonnit>T,f
Sous et: parapluie étendu
Diogenc. wieux lant. w "f'" Plum-l'lom l:')f:tdu
01,e et fa 'u.:n l'aise.
Sembtant t"u* -:t nouveau dan~-pr.
Lrs hf)l1tes F ,;· lui du \crhe f1"an¡.t
Sur)~- Es.tt'an)hh<-s<
''j.t\'pede!3n't~
Yoici la. reine Jes poi\'rot~"
Ituvant I~~ ni relun.<
fa..1i~ ,('non
')
H!A la pjaL"~du CU:UI pani
l3at unc épun~
D'un naturalisme canaille. ces vers ont des \~ueursaisissjntcsetu~e conteur )oc;))equMn'eùtpasdeda.t~nce
*)'Auteurdei'Assommoir*. et de fait, Zola représenté)at('r i"i'.erre.i boire.atrouvë sa place ici!
LA TOURNE)! DU QUARTIER LATIN
Si l'auteur de ces tëgendesnmëcs est mort,)'aruste
qui a illustré ce cabaret vit encore. C'est un vieil
ivrogne, qui vient de temps en temps et qui, pourofr.5o, vous proposera des études au fusain, des
natures mortes.
Le cabaret du Père Lunette, dernier vesttge du vieux
Paris, doit être prochainement démoli.
Après une station de dix minutes au Père Lunette,
remonter au boulevard Saint-Germain et prendre un
taximètre pour aller au Bat Buther, au moment le
p~usa.tiimê(dej[h.àminuit).
BULLIER (Pt. So).
33, A\E~UE f)E L'OBSEMVATOfftE
Entrée Dimanches et samedis, 1 fr.
1Jeudi soir, fête de nuit, 2 fr.
rT-\ouT au bout du Bout'Atich*, non loin du paistbteJL Observatoire, à côte de la tranchée à ciel ouvertdu chemm de fer de Sceaux, la haute porte cintrée deBullier flamboie dans la nuit, Hiuminëe de globesetincetants et ornée de groupes en relief personnifianttrès exactement ï* « étudiante cchevetée, aux iambes
ailées, et l' « étudiant cA~~t~c! au béret conqué-rant et aux gestes fous.
Sur le trottoir, en face, sur la chaussée, se presse,surtout les soirs de fête de nuit, de bal masqué
un public mélange, curieux et gouailleur, qui guetteles descentes de voitures, et apprécie a sa façon, et àhaute voix, les atours des belles arrivantes, la délicatessede leur profil, la <:tête » de leurs compagnons, etc., etc.
Franchissons le portait, traversons le vestiaire un
large escalier s'offre à nous qui descend vers le Bal.
Du haut des marches le premier coup d'œi! est vraimentun peu effarant sur cette foule bariolée et bruyante,
grouillante et criante, courante et dansante d'ou monteun bruissement de mer mélangé à de chauds effluveset a une buée poussiéreuse, que déchirent les éclats decuivre d'un orchestre endiablé.
t.ATO't'NÉEDLQU\t<rtFRLAT<'<
On se rappelle Orphée descendant aux Enfers. et
certes, si la fournaise manque ici de nammes et de
chaudières, ce ne sont pas les ~entits démons qui lui font
dc!aut, non plus que les Eurydices très consotabies.toutes prêtes a se laisser emmener sans résistance par
Lenuée du tud Dullier.
le premier Orphée venu pu. possède le
fameux <r~Hit~j~<jr. »
Nous voici au milieu de la salle, un peu basse, oùdes colonnes rectangulaires, rejointes par des arceaux
porteurs de globes, dessinent desaHeesa jours.a gauche.non loin du buste vénérable de /~<f')e fondateur du
bal, t'orchestre, avec une rare furia, disciplinée par le
célèbre maestro Conor, déchaine des rythmes a réveiller
iesmorts,quesou\ent/t'~t<cJnofH/'j~Hft'ncAapur autour du ha)), sur trois côtés, court une estrade
ornée d'ogives aux vagues arabesques et garnie de tables
où s'empilent les soucoupes, devant tes buveuses et
).\Tnrxs)'Kr')~r\xT)t.f<i.AT)!<
bruyants, échangeant au passage dessatutsoudes
sourires, des lazzis ou des appets.)<ras dessus, bras
dessous, des groupes de jeunes femmes causent et se
croisent en riant comme des folles, bousculant tout le
monde, heureusesd'etre~aieset d'être jolies.
Cependant.dans la satteou le pubticpe'tetre.touiourstes d.H~seurs s'invitent, ie pressent et se bousculent.
déplus en plus nombreux, de p)us en ptusac))arncs.rncercie se tormc dans un eoin, autour de deux femmesen c\c)istes qui valsent éperdument. tes yeux dans les
yeux avec un entacement souple: plus loin, une < ~osse »à t'airc.)na~))e.)a jupe levée très haut sur le mollet nu
audessus Je la chaussette noire.tournoie surette-mêmeen chantant, et lance des.jL-iHades et des bourrades;' à
quelques messieurs un peu murs* qui iarenardent.Le Jeudi, c'est le jour chic.te jour où les an-
ciennes du quartier qui ont « fait leur position et quihabitent la rive droite, ne dédaignent pas de passer l'eau
pour revoir le décor qui contempja leurs premiers.taux pas.
C'est le jour aussi ou tes t types chic* de la rive
droite viennent s'amuser et <. )'<.«/t'r* au Quartier.Le Samedi et le Dimanche, le /'u<<c ~< plus mé-
tes buveurs, altérés par !'atmo'
ph-resurchaunée..
Matsdetatssantfettraui'io
bert<'t!ebit!ardan)er!cain.c'est
surtout vers le jardin que les
Odneurs portent leurs pas.l'lus vaste que ).tsa)cc~<:
n)eme,);tpro!on~e.n)t;tdronesurtoutesa hauteur. le 7t))\n s'ou-
vre, plcin de traicheur et de
tn\stcrc.Ictun bocage chseen
hantep.trfesbicnheureux.Sftusrombreaerec d'antiques
marronniers, dont tes teui)ies
eciaireesendessouspardehauts
tampaderesprennemdeston.sde
décors,sepressent.adestabtcs
centrales, de jolies tilles aux toi-!ettesc)aires et de joyeux jeunes
honunespteins d'entrain. Uans
les allées, a pas lents, d'autres
t;r')Upcs Cfrcu]ent,ca!mesou
LA TOURNÉE DU QUARTIER LATIN
tangé~: un oeil un peu observateur reconnattra vite le« calicot en rupture de comptoir, le garçon épicierencore parfurnédecannelleetsurtoutla femme de chambreet la cuisinière, aux airs prétentieux et aux mains troprouges, qui regarde de très haut la petite ouvnèretimide qui voudrait tant danser, et qui se sauve
quand on veut l'inviter! L'infirmière laïque des hôpi-taux voisins (et tt y en a !) est également une habituéede Bullier. elle ~retrouve les jeunes étudiants de son
service. et aussi ses malades, quelquefois 1.Le Samedi et le Dimanche, les femmes chic du ~Mar-
lier tK;re~t<e?t<<'n< guère Z!t<~ter, c'est à peine si elles
y font une apparition au moment de la sortie. C'estdonc le Jeudi de préférence qu'on pourra rencontrer
toutes ces beautés tacites, professionnelles ou désœuvrées,ouvrières ou modèles, femmes entretenues ou femmes à
entretenir. pour une soirée ou pour. plus longtemps.
Voyez Manon la brune, presque toujours en velours
noir; Dinah, la Juive au corsage orné de sequins; la
blonde Lisette, à la poitrine opulente et Bec de Gaz,ainsi nommée parce que sa taille lui permet presquede les souffler en passant Berthe s ta. Vadrouille »,ainsi nommée parce que. devinez. la majestueuseLouise, très documentée sur les hôpitaux et les in-
ternes dans le com des modèles, admirons la svelte etfine Esmeralda, brune comme une Italienne et hiéra-
tique comme une Égyptienne des Pharaons, le modèle
favori du peintre Merson et du sculpteur Ferrary; Thé-
rèse, au corps divin, la blonde amie d'un de nos joyeux
poètes la rondelette Nini, a l'airgavroche et bon enfant,et son inséparable Blanche, coiffée en aile de corbeau.
Enfin voici encore la « Femme Sauvage », prompte
auxattaques de nerfs le Vésuve, dont le feu, jadis célè-
bre, commence baisser; la petite Lili, aux cheveux courts
de petit garçon, et Maria aux yeux étranges de sphinx,
qui, on le repète tout bas, ne peut embrasser sans mordre 1
Et des Berthe, et des Jeanne et des Marie
innombrables aux surnoms difficiles ecnre. mais aux
mœurs plus faciles it deviner
A minuit, t'orchestre de Bullier fait entendre ses
dernières valses et si c'est en été, les groupes sympa-
thiques commencent à abandonner les ombrages du
jardin.
\Tnt'f<'<t;FDrQUAXT)Ef'L\TÎS
Vers minuit et quart, Bullier ferme ses portes.La vie nocturne commence alors au BoutMich
On va d'abord faire une station a la Taverne du
Panthéon. Descendre vers heure au sous-sol. au
Bar Américain, où l'on assistera à des scènes
parucuheres et où l'on entendra des chansons d'étu-
diants, des dialogues en langue verte.
Vers une heure, descendre au Café d'Harcourt
(concert), très anime, urande réunion fcminme: et
tinir par aller voir deux autres établissements de
même genre, où l'on soupe beaucoup la Ta-
verne Pascal et la Taverne Lorraine.
dcn.\ heures du matin, quand f~nterme, l'cscadron
des pécheresses qui sont restées sans partenaire, se
précipite dans la patis-serie taisant l'angle de
tarucHadneetdc':)
rue de i'Ecote-dc-)cdc
cinc.
Lespectaciecstuniqut.'tfor)curit;u\.
12
La Tournée de la
Rue de la Gaîté
La rue de la Ga~t demero la g~t'e Montparnasse. est unedes plus vivantes et des plu& gaiment populaires de Pans. !tfaut atler un s~imcfMou un ~manc~t' s<u~ jour béni oùles ouvriers ont touche leur <:galette La rue est pleine debruit. d'ammation et la touîs s'y presse si serrée qu'on abeaucoup de peine a se frayer un passage. Scenes populaireset dialogues très pittoresques.
BOBINO (Pt. 49).
20~ RUE DE LA GA)TE
Loges, 2~. – FaMfe!«/~ ~7'. ~n/ o ,r. 50.
T)OK[Noest un music-hall populaire et original, dont
IJ jes loges sont peuplées d'hommes en blouse et
en casquette..Même aux premières loges, des femmes
en cheveux-. Aux fauteuils, petites ou\nères du quar-tier, souvent jeunes et jolies.
Toutes les attractions possibles, depuis la chanson
« asticotante et la piécette en un acte, jusqu'aux com-
bitions de jambes, de poitrines et d'épaules des
« Revues
CONCERT DE LA GAITÉ
MONTPARNASSE (Pi. 55).
24, RUE DE LA GAtTÈ
'T'ouï près de Bobino, a gauche du théâtre de Montpar-T nasse. Très amusant. T)pes de ~nus chanteurs
populaires parisiens et pantomimes.Y aller (de bonne heure, à 8 heures au moins) un sa-
medt ou un dimanche. PetitesaUeenfumée, parfumée de
XtEUEt.AGAtTE
senteurs d'orange. Aux fauteuils ft fr. ta place !) peut*.bourgeois. commerçants du quartier avec femmes etentants Au ba)con. ouvr;ers en bour~eron. modistes encheveux. \u poulailler, voyous et gavroches, grandslanceurs de lazzis. Public sur lequel tout porte sur-tout )ecoup)ct patriotique manifestant ses sentimentsavec un entrain frénétique, reprenant en ctxfur le refrainchanté par le favori.
Communique avec la salle du C<j/ de /tt G'~t'~ (avenuedu Maine, n" 6~t.tres vaste, décoré de peintures de genre,0 billards.
LE BAL DES M)L)J-C()).0!S~HS
OL BAL HULZO\ i' )
20 < XrE !)E L\ r,Th.
T F/'t)/ ./f.! .7/t'-C"<f"'Mt' vu la modicité des prix,L attire le cocou de l'avenue du la modicllé dcs pnx,Lf attire )e vo\ou de t'avenue du ~taine et du boulevardde Grenelle: mais cette fois, c'est le voyou bien mis, quia q'iittc la casquette pour le chapeau rond, et ta blouse
pour la ves'e. et se mete ainsi plus aisément à la foutedes garçons blanchisseurs, des garçons bouchers et
coilleurs, qui composent la ct'entcte ordinaire de ce bat.
Le~ P€~oû& de Pari~
eu
La Tournée des Grands=Ducs
L a a côté du Paris nocturne des crands boute-
vards, du Pans joyeux et galant de MMLm's,de Syfvain, du café Américain, de Vetzel et descabarets de ja Butte (fabba~e de Théléme, lecafé de la Pface-Bta~che)
– if y a un autre Parisdont la vie ne commence qu'après minuit, unParis étrange, parfois horribte, quelquefois
dangereux, mais combien plus intéressant
qui offre à l'observateur des scènes et destableaux de mœurs qui valent ceux des
Mystères de Paris.Une expédition nocturne dans les
« caboulots voisins des HtUJes fera descendre l'étrangerdans les vrais enjers parisiens. Cette promenade estconnue des Parisiens sous le nom de « la Tournéedes grands-ducs Inutile d'ajouter de Russie.
ii ne serait pas prudent de s'y aventurer seul;mais si l'on a un peu étudié les lieux de jour, demanière à s'y reconnaitre la nuit, deux ou tro's
compagnons bien décidés, même accompagnés de
dames, n'ont en général rien à craindre. On ren-
contre du reste partout des sergents de ville, qui fontleurs rondes et qui, très obligeamment, vous rensei-
gnent. On peut aussi, en s'adressant à la Préfecturede Police, se faire accompagner par un agent de laSûreté en bourgeois.
Voict l'itinéraire que pourront suivre des curieux
comme nous, qui se sont réunis à quatre (deux mes-sieurs et deux dames) pour visiter une nuit, de uneheure à cinq heures du matin, à dix minutes des
grands boulevards, au centre même de Paris, desétablissements nocturnes qui semblent n'appartenirqu'aux romans d'Eugène Suë, de Gaboriau et de
Montëpin et un quartier qui semble faire encore
partie du vieux Paris du xv° siècle.
t.KS DESSO' s f)K )'\R{<-
DU BOULEVARDMONTMARTREA LARLUPtROLUTTE
\7~Et'< une heure du matin, on de&ccodra a pied la rueV.~nntmartre.
Semb~abk' une ruche f)UYri~Tc!e!~ur. rue Mont-
t' 11("« l'iefr<U~s et son homme a.
martre se métamorphose la nuit en une voie presquesinistre, éclairée ça et là par des bars et des assommoirs
que peuplent la débauche,!ami<.creet!e\oi.A traversles portes vitrées, on aperçoit des faces patibulaires, des
protils louches de voleurs et de souteneurs. Devant unde ces bars de bas étage stationnent des voitures demaraude. Imprudent est celui qui y monte. H est arrivé
t.F.S DESSOUS UKPAWS
plus d'une fois que )e voyageur a été conduit dans une
direction opposée a celle qu'il avait indiquée et qu'il a
etëdevahse dans tes terrains vaues des tortttications.
Près de la rue du Croissant, dans les catés borgnes,des cametots attendent de).' tes premiers numéros des
journaux du matin, qu'on va mettre sous presse.Devant et derrière vous, sur )c trottoir, marchent des
gens dépenaillés, deshommesetdest'emmesquiviennenton ne sait d'où, qui descendent des hauteurs de Mont-
martre. attires, comme des carnassiers, par l'odeur des
HaUes.
Au milieu de la rue, ce sont des bandes de voyous et
de tilles, qui passent, bras dessus, bras dessous, en
chantant des couplets de la Butte.
Près de la t'ointe St Hustache, des miséreux, de vieux
mendi~ots a barbe blanche. appuyés sur un bâton, vous
abordent A/ ~'r/ncf. donnez-moi deux ronds pouraller coucher.
Moyennant deux sous on peut en enet passer quel-
ques heures de sommeil dans certains caboulots voisins
des H.ujes. On a le droit de s'asseoir à une table et de
dormir la tête sur ses bras.
A quelques pas de St-Eustache, au commencement de la
rueMontor~ueiLauxt '~ouvet)es Caves*ou a )a<Brasserie
Morand pour cinq sous, on peut somnoler jusqu'à
cinq heures du matin. et avoir, au réveil, une soupe.Voir. en s'approchant de la devanture vitrée de cet
établissement, tous ces pauvres diabtes sans domicile.ces mendiants'.ans ~ite.anates sur les tables, dormant
d'un sommeil de bête. comme a une étape un convoi de
forçats.t)e la rue Montor~uei) revenir dans la rue Turbigo, la
traverser, prendre la rue de la Truanderie, oùs'allument
les réchauds des cuisines en plein vent, et tourner a droite
dans la petite rue Pirouette, pour ancras l'Ange Çabrie) ».
LANOH (iAURtEL
Pi ): PtRO)F.TTH
r T''Kgrande vei!!eusequadram;uiaire se ba)anceen l'air.
LJ précédée en guise d'auvent d'un anne de fer-bianc
peint Teite est l'enseigne de ce cabaret bizarre.
Si ces dehors sont symbouques.t'interieur ne l'est guère.Le rez-de-chaussée a t'aspect ordinaire d'une boutique
LESDESSOrst'Et'AHJS IS
de marchand de vin. On n'y voit ni madones, ni angesdans te ~oùtde Fra Angelico, mais en face du comptoiroù trône la mcrc.~tathn.'u. sorte de ~e.une~m impo-santes rondeurs, un grand panneau rcprcsentedeSLO-chons ventrus, la serviette au cou, testovant autourd'une
vaste table, en des poses grotesques. Cependant le
rez-de-chaussée n'est rien encore la salle du premier
éta~e.ataquctteon~rifnpeparunesortedectiettedt'
v.n, c:l,ni,~l. L:n,nc ~u
meun~.thttoutHHe ne s'ouvre qu'au coup de minuitpour se fermer au jour.
C'estunesorte de pièce obtonsue,au plafond noirci
par la fumée de tabac et souillé d'ec)aboussures abjectes.Dans un brouillard empesté de relents d'alcool, un tas
d'hommes et de femmes, venus de tous les coins cra-
puleux de Paris, gesticulent au milieu du fracas des ver-
res, que dominent les chansons canailles des virtuoses
de la pègre, s'accompagnant d'une guitare ou d'un crin-
crin. Sur les tables de tnarbrebiancdesnomsde cri-
minels célèbres, qui ont été guillotinés, à côté de
doux noms de marlous et d'ete~ies au crayon, où
LES DESSOUS DE PARIS
Marcel des Halles et Poil Bleu, tous les beaux
messieurs qui vivent d'une femme ou d'une pince-
monseigneur, ont révélé leurs confidences et leursnuseres d'amour!
L'uniquefenêtre, derrière laquelle sebalance l'enseigne,offre, par transparence, un peinturlurage grossier où
l'ange Gabriel et un gendarmese trouvent en un vjs-a-vis
mattendu. Mais )a décoration des murs est autrement
intéressante. Des fresques, disposées tout autour de la
s.d)e, racontent comment l'Ange débarqua un beau jourà Paris, tout comme un étranger curieux de s'initier aux
joyeusetês de la bonne ville et y fit son chemin de Damas.Tout d'abord ie voici au Mouhn-Rouge, s'apprenant à
danser le < chahut » avec des petites femmes, puis jou-tant aux plaisirs plus secrets des maisons où l'on fait
l'amour en passant.
Reprenant sa mission d'ange protecteur, on l'aperçoit
plus loin, bercent des rêves de fille avec des visions de
sacs d'or; ailleurs, veillant sur les douces nuits de con-
cubinage, en protégeant la « marmite » qui dévalise dansun hôtel un « pante », durant son sommeil; ailleurs en-
core, accompagnant en tandem, au Bois, une Jo);e per-sonne. Puis lassé et dégoûte, tirante a la tois par les
agents, le diable et les grinches, l'ange Gabnet regagne)e Paradis.
Enën vient t'apotheose de l'Ange, dans un ciel san-
glant, sur un horizon de casquettes à pont et de figuresen lame de couteau.
C'est surtout dans )a nuit du samedi au dimanche,
qu'il faut visiter cet ëtrangecabaret qui réunit l'écume du
pavé pan sien on y verra les types les plus curieux et
les plus bizarres et on y entendra des propos et des
chansons qu'on n'entend nulle part ailleurs.
Ces nuits-là, on ne peut rester que peu de temps à
l'A nge Gabnel pour faire renouv eler les consommations,on oblige le pubtic a se renouveler.
LA RUE QUINCAMPOIX
ETLA RUE DE VENISE
T-~N sortant de F Ange Gabriel », suivre la rue Rambu-
.[*/ teau, qui traverse )e boulevard Sébastopol; la pre-mière rue qu'on rencontre, à droite et gauche, est la rue
QMtMcaMpoM que le financier Law rendit célèbre.
LES DESSOUS Ut: PAftS
C'est encore ici, la nuit comme le jour. un Paris du
moyen A~e. tapi derrière les grandes voies modernes:
c'est un xig.infer)).)! de m.n'.on's ventrues qui dan-
sent et se heurtent, avec d'autres, évidées, en an~ie
rentrant, montrant leurs tiancs etripes ornes de tuvaux
k'jc"nduilc:(.'c'urJcp;m-~ras.unautre~ip?'a~
caretierap-pe)(eccsruet-
les qui ressemblent a de longues tissures. dans l'ancienne
viUedesUopes.D'abord assez large, cette rue devient, âpres la rue
Saint-Mnrti)), qui iacoupeen deux. une sorte d'étroit
boyau suppurant, avecde-ci.dc-ta.des rendements,des
cavités gluantes, comme l'impasse de la Baudoirie. où
s'ëta~entdes monceaux d'ordures,quisontcommerexcre-
tion eontinueHe de cet infect foyer.
Les murs, d'un noir d'encre, ont, au rez-de-chaussée.
sous des encorbellements qui saillent en forme de nez
d'ivrogne, des trous béants d'un rouge hideux, dess
repairesou s'agitent, dans tout !edebraiHementde t'orne
de la boisson et de la chair, iesnoujes et les soute-
neurs; des lits tout prêts, aux deux coussins blancs
étalés sans ver~o~ne. en des rez-de-chaussée ouverts
comme des boutiques d'amour. appellent !e passant. Le
d'ivrogne s
cognant tu-
ricuscment t
aux portes
massives, et
subitement t
calmés par r
quelque dou-
che ammonia-
cate.dc~rin~o-
i.mtat'tmpro-yistedcsfcne
très a ~uiHo-tine.
A .) u c h c.dans la rue
~uincampuix.une autre sur-
prise la rue
de Venise.
bien nommée,
caretierap-
pc)(eccsrut't-
LESDESSOtSU) t'X)S
jour,ces marchandes de plaisirse tiennent sur le seuil,assises sur un escabeau clles lisent le fouiHc~'n h.mnote du /~f<<<yu!<;ntt/cn attendant la pratique
LA RLL HEAUBOURO
A i extrémité Je la rue de Venise, on trouvera la rue-t'~ Beaubourg, qui débouche a gauche vers le milieude!arueSnn')n-!e-t'r<tnc.
C'est ici le sommeil de la misère, de )acraputci\re-morteoubnseedefatigue.
!tes deux côtesS
detarue,un:di-
rtnement sordide
d't~otcLstan~cux,Jux porn.'sdc's-qucis des ~umi'
Knonsindccis.
cctairentdc~ran-des plaques deverre dépoli ou
coloré, où se trou-vent fcritstout)cb0)) marche.tou!t;l'horreur d'un ii
cnuchaf;ea!~)iu! t.
pourofr.25.c')des réduits ordu-
riers, en des dor-toirs qui n'ensont pas, dont lesfenêtres ont des
carreaux brisés raccommodés avec de grands empjatresde papier, comme des veux malades.
L'un de ces bouges, un hôtel a l'enseigne voyante, at'air délabré et pantelant d'une masure en démolition,recèle, en ses nancs mal clos, des va~jbonds. desmendiants et des ivrognes, tout l'escadron oublié d'unroi de Thunes, tous les sabouleux et les révoltés mo-dernes.
Pour cinq sous par jour, ils y trouvent la nourriture,le gite et les bons soins d'une ogresse receleuse qui faci-
LE')UESSO)"iDH)'\K~
lite volontiers t'ecoutement des produits de leurs vols.Mais le matin, a cinq heures, un signal dectoche jettebrutalement a la porte ces ombres de t'enfer parisien.
qu~s'eparpittentatorsautourdesHattes, et s'en vont,
souples et invisibles, marauder ;<i'etai de quelque ma-r;ucher endormi, ou cntever le panier d'une cuisinièredistraite.
En revenant vers l'entrée de ta rue Beaubourg, on
prendra il )a'-ui'.e ic cette rue:
La rue Brise-Miche, unerue de misère plus hon-
nête, dont tes innombrables auvents, se découpant
p:ttoresquement en noir sur le cie). donnent i'impres-sion d'une rueite commerçante d'un autre siècle.
A t'extremite de cette rue. la rue Taillepain, la rue
Pierre-au-Lard sont mornes et sitencieuses.l'ar la rue Saint-Merri, a droite, et la rue Aubrv-te-
Houc)ier,onrevientdanSj'are~icndes!!attes.
Apresavoirretr~verseieboutev.trddeSebastopot.onentre dans la rue Berger qui coupe la rue Samt-))enis.
Adrmtc.au ~j~d~ !ru<Saint-tHn).vor r
t etabtissement Fradin, l'auberge a quatre sous,
te~rjnd~\vork-ituuse~de Paris.
'-esttaouchaque nuit des centaines et des centaines
demafttcureuxtr<~uventque)quest)curesdereposetdesommeil,
a·isitant un l ".ugt".
LES DESSOUS DE PARIS
L'AUBERGE A 4 SOUS (FRAD!N)
35~ RUE h\rNT-MARTt!<
Pour entrer c~ voir e): curieux, le jL'a~'OM~e'na~~e
généralement i ~r. par personne.
~'EST une sombre et étroite maison de cinq étages,toute en hauteur, et en profondeur, car elle a
plusieurs étages de caves. Au rez-de-chaussée, une
boutique décrète, aux volets clos, pleinede silence, mais
i)lum)nHe à l'mtérieur, et d'où s'échappent des odeurs de
soupe chaude, tel est l'asile que l'honorable et mous-
tachu Fradin offre toute l'année à sept ou huit cents
vagabonds de la capitale, de huit heures et demie du so:r
à six heures du matin. Pour 20 centimes, on y a une
écuelle de sou pe. Pour un ou deux sous de plus, un verre
de vin ou de café, et l'on trouve un abn, smon confor-
table, du moins chaud, où l'on ne risque pas degeler ou
de se faire « emballer par la police.Entrer le rez-de-chaussée n'a rien de remarquable, on
dirait la boutique d'un marchand de vitt, dépourvue d'un
luxe mutile ici. Derrière une espèce de comptoir, trône
la mère Fradin qui distribue des jetons en échange du
prix des soupes dans le fond, Fradin, sur le seuil de sa
cuisine, comme un caporal d'ordinaire, surveille d'un
œi) ses soupes, et de l'autre son monde, veille au bon
ordre et au silence, rabroue Jes trop pressés et les gour-mands. A côte de la cuisine, une porte basse donne
accès aux ditTérents étages de l'auberge.Sauf le premier, où se trouve le togement de Fradm,
toute la maison, des caveaux au quatr'eme, n'est qu'unimmense dortoir, aux différentes sections duquel on
accède par des escaliers en bois, raides comme des
échelles de meunier. Dortoir t si l'on veut il n'y a pour
dormir q ue des tables et des b<tncs,disposes comme dans
une école, autour desquels, sur lesquels, sous lesquelstous ces malheureux, à la tueurverdatre des becs de gaz,
s'entassent, s'étendent, s'affalent, se recrocquevillent tantbten que mal, somnolent ou ronnent, seton leur dei;rëd'endurcissement et d'habitude.
Dans les caveaux, il fatt ptus chaud, aussi y a-t-il plus
d'amateurs, et l'on en voit, dans cette foule que domine
cette odeur particulière aux gens qui ne se lavent jamais,odeur rappelant assez celle du bouc, on en voit qui, par
bravade, s'y mettent parfois tout nus.
t.ES Dt-SSOUS[))'. f'AP~S
Après minuit, tout est plein, surtout en hiver: le
plus petit coin libre a son dormeur, et pour gravirles e'.c.dier't. on est forcé d'en).un bordes corps pi-
tovablcs, effondrés sur les marches, dans un sommeil
de brute.
Vers deux heures et demie du matin, lorsque les Uer-
niersc!ientsdeFradin sont arrivés, le silence le plus
absoiure~nedanscei'cudcnH~L'f~truu~tcseutement
par des p)ain[estan~uissantcs. ou des questions de ce
Henre:< (Qu'est-ce qui a un sou de pain, un sou ue ~roma~erevendre ou des conversations qui roulent en ~e-
néral sur les individus de l'csphe acaricnnc<Tiens,en\oHa<unhercute!r«~f<f~.i)est
p)us<costo~)p)us~;ros(quetetien~.Les clients de )''radinappi]rtiennt;ntatoutt;s!e'. caté-
gories des déliasses: ce sont des vaincus du terrible
!h:St)ESSO'SUEPA))lS
combat de la vie, ou des malins qui en ont su tourner
les difficultés, en s'adonnant a une foule de métiers
bizarres, comme ceux de « menottiers », de c bagot-tiers (suiveurs de voiture;, d'ouvreurs de portières,de « canards (crieurs de !ournaux). de portefaix des
Hattes. On y voit des gamins de dix ans, qui tutoient
desvteittardsdesf)ix.mte-di.\ans.etk's:)ppctten'*vieux
piton'. *')n.t)heureu! On y voitaussidesouvriers ter-
rassiers ou maçons, provinciaux pour la plupart, quiviennent ta par simple économie..Mais Fradin a aussi
des clients plus dannereux. à en juner par tes pancartesbleues qui décorent tes murs. et où se lit cette inscrip-tion. assez ironique en ce lieu « Méfiez-vous desvoleurs!
).t le matin, a six heures, quand le réveil sonne, il faut
une grande heure pour faire évacuer tout ce monde, etFradin est souvent forcé d'employer les coups de bâton
pour accélérer le mouvement.
Le croirait-on! avec ses sept à huit cents pensionnairesa quatre sous, Fradin arrive a faire de quatre a cinq centsfrancs de recettes par nuit! Fradin appelle celade la< philanthropie!
Ln sortant de chez Fradin, suivre la rue des Inno-cents qui longe le square, et s'arrêter ;tu ~5. dans undes bouges les plus étranges de Paris le Caveau.
LE CAVEAL
t5, R) EDEStNNOCESTS
~/)<: t h. à .5 h. ~;< ))!)).;
A r tond d'un comptoir banal de marchand de vin. unescalier tordu, .<ux marches de pierre gluante, con-duit dans une cave voûtée, divisée en trois comparti-ments, autrefois dépendance du Charnier des Innocents,
aujourd'hui caveau chantant de la cambriole et de la
pègre. Dans chaque compartiment de cette crvpte, laclarté dansante d'un bec de gaz fait des ombres portées,des silhouettes fantastiques, accusant des carrures
d'épaules, des courbures de nez, des ouïes décorées
d'accroche-c'L'ur. sous les hauteurs insolites des cas-
quette'Sur les murs on voit, sculptes a coup de surin, des
LES DESSOUS DE PAR(S
cœurs traversés de la nèche symbolique, et des inscrip-tions laconiques, aussi explicites qu'énergiques « Mortà qui me la prendra. » « Mort aux filles inË-dètesï – Néuesse à toi pour la vie Mort auxvaches! faut sergents de ville). Vive tes petitesfemmes »
Et on lit les noms de tous les grands commets qui,depuis vingt ans, ont porté leur tête à M. DeibJer.
Les trois salles sont meublées de tables et de bancs de
bois, et, autour de ces tables, se vautrent, ricanent et
boivent les femmes qui turbinent~ et les jolis mes-sieurs qui vivent en grands seigneurs du pot-au-feu de
leurs « marmites », et ne daignent tendre leurs muscles
paresseux que pour fracturer des portes.Dans Ij salle du milieu, accompagné par un pianiste
à moitié aveugle, un prince de la chanson canadic estlà pour les divertir et leur donner du cœur à l'ouvrage.U chante la Marche des Cambrioleurs qui soulève,tous les soirs, l'enthousiasme des « pègres
On arnc' la nuit, en dernierSurle coupd' t01nml, Je v'narad'p6JHÍ:trer
Dans un'ma¡SrOi1solitaire; Chemn .doua5nèr'peuúégueu1c;On flanqucau portier qell, déceptinn,En tramd IOulnller H1L11ulanal~tma.Î"Ion
Desmarron>,cut la cnFttt?re. je troU\~Ifl1.ielIJetuut' seule_Le bourgeoisbaqueur AloT~cll me ditDevientvertde peur, le le bandit,
Xous offredes tj~ueurs. Vousd'Vfxêtre déconfit.Onprendsonargenf Carpoüriout menu,Et m~mesesfauss"sdents, Je n'ai qu'mavertu,SecantIquités, r 'aIsvousla donner.Sonvrnfrelaté, J' répondssans tardcr
Et sa fcmn~paï-de&5usrma.rch~!<MeïCt,j'\euxp~3vou5enprner!*
N'y x-t-il pas de quoi rendre un honnête homme amou-reux du métier!
Autrefois la porte extérieure du Caveau était surveillée
par un hercule armé d'un gourdin, chargé d'éloigner du
heu les clients trop compromettants.
Aujourd'hui, tout le monde y a accès; seulement la
Préfecture de Police poste chaque nuit deux sergents de
vttte revolver en bandouilttere, au bas de l'escalier.Au Caveau, les consommations se payent quand on
les sert. A part cette petite précaution, et malgré lesdeux représentants de la force publique, on est libre
t-ESDESSOL'SDEPAfUS
commechexsohOnpeutv préparer.entre bons cama-rades de la pe~re. les bons coups :) faire; et messieursles souteneurs \re~d<;nï,n\ec l'argent qu'elles leur
appuiH:')!it:&pcU~temmesqurun[.D)cn*lu)'btnc'La reconnaissance de t'Alphonse, du poisson au beurre*.se manifeste même en bécots répétés.
LE CH!EN-UL1-FLJME
PUE DU ro'<T-~Kt'p (c');H )'Nt' /!t'r~r)
f)M)'t'r<«~f!;ttf<
Ala
sortie du Caveau, prendre la rue des Halles,
qui dcjacommcnce a s'ann'ncr, et.t!!t.T mander des
huitres ou une soupe a t'oi~nor) au Chien-qui-fume,
pourre.sïerdanstanoïeti;nura)iste.A trois heures du matin, le rcv'-de-;haussee. tes petits
salons du j' les cabinets, tout est plein de soupeurset de soupeuses. de soupeuses surtout, car t'«n voit h')
des femmes de toute c~e~orie. de tout p!um.~e et detout tart~~e. depuis ).tjL;r.<ndecocotte du boulevard quiervient de !n)eric.tin,e!]]panachee d'un chapeau à
LES DESSOUS DE PARIS
larges plumes, jusque la petite ouvrière du faubourg,
jusqu'à la fille soumise des quartiers interlopes, en
cheveux.Les habituées de la maison s'embusquent au haut de
t'escajier, attendant le client. Et dès qu'elles ont aper;uun soupeur qui parait bonne tcte », elles viennent
s'attabler en tapinois à côté de tut. et se font serviren même temps que lui. Au moment de l'addition, la
femme s'ëetipsc, et la <(bonne tête doit payer pour les
deux. Il y a des femmes qui se font ainsi payer six foisà souper dans une nuit!
Si te monsieur qui n'a commandé que pour lui refusede payer la double addition,on va quelque-fois jusque chez le commissaire de police,
qui ne donne du reste jamais raison aurestaurateur.
Les femmes qui <ffont » les autres res-
taurants de nuit des Halles la Ma.ison
Baratte, les Deux Pavillons, le Père
TrajupuUe, Gabriel, le Bon Chasseuret le Bon Pêcheur, sont coutamières du
même « truc
DanspJnsieurscaboutots voi-sins des Halles, les filles sont
chez elles, trop chez elles mê-me, et on les y surprend par-fois, en des entre-bâillementsde porte, dans des déshabillés
qui ne manquent pas de pitto-rvcnur rt dP ninnmnt_ na la n,n
des HaUes, descendre par fa rue S"0pportune dans iarue Pierre Lescot, et aller faire, à c&të du restaurant duBon Pêcheur, une dernière station au cabaret uniqueen son genre le Grand Comptoir.
LE GRAND COMPTOIR
y~'ESTlà que s'échouent les « calicots » en ribotte, les
rapins, les poètes effondrés, toute la bohème de laButte ou du Quartier latin, tout un monde étranged'hommes et de femmes qui vivent la nuit, et terminent ici,en des saoûteries à l'eau-de-vie ou au champagne, les
gueuletons commencés au Chien-qui-fume, ou chezBaratte.
t.ES[)M!.0<SDFP\f't<.
13
f/L'st <;))tre-)t;t5hcurcsJu matin qu'Htautcntrcr au
~'r.)./<<<pourcn saisir toute la beauté natura-
h-.tc.
Dans uî)cat)))osp))crc empuantie partes rck'nts d'at-
cool, des viveurs \aî)i!cs,titub:<nt en icurdctircba-
Dt-v.tnt~fjr.indC'~mp~.
chique.s'escrimentsur le ventre d'une guitare en ess.nantde faire danser encore des créatures déjà avachies: les
autres devisent, d'une langue épaisse et vineuse.
tt'autres dorment, ioudroves par i ivresse: d'autres
somnolent, hébétés, attendant !es premières lueurs de
l'aubc pour secouer !eur torpeur.
CUISINE EN PLEIN VE\T
/Etiquirndei)tautourdesHa)tesetquiontréussi a
réunir deux « ronds vont se payer unc soupe a lacuisine en plein vent, installée au coin de la rue.
LES DESSOUS t)F. l'AWS
Au milieu des groupes de jeunes gens, de femmes en
noce et de vieilles débraillées. se détache la silhouette
correcte d'un noceur mondain, d'un têtard des boule-
vards, te chapeau haut de forme campé sur l'oreille, tout
lier et tout joyeux de s'être
échappé d'un diner ofticiel ou
d'une fête de famille pour semêler la canaille, aux noctam-
bules rôdeurs, à tout ce gibier Je
prison qui s'abat de deux à quatreheures du matin sur le quartier
les Halles.
Du côté du Châtelet, au fond
du ciel pris, un petit jourblafard
point. Les groupes deviennent
plus compacts, plus noirs. Tous
les pauvres loqueteux. les vieilles
sans asile. qui errent en grelot-
tant, ou donnentquelqucs heures.assis près d'un pavillon, chasses par les maraîchers qui
arrivent, la rude voix des Halles qui s'éveille, se dressentautour de la soupe fumante. les yeux hagards, commeles spectres de la misère et de la laim.
LE RÉVEIL DES HALLES
Lrs
Halles s'éveillent dans la joie du travail, aux lueurs
blanches de l'aube. Le coup d'icil est superbe: c'est
un tableau unique au monde que ces entassements
gigantesques de victuailles destinés à nourrir Paris un
seul jour.C'est d'abord une débauche de couleurs.se dégradant
à l'infini, du vert sombre au rose clair, avec des échap-
pées criardes de rouge vif et de jaune cru c'est la mer
des légumes s'étalant en nappes, ou se dressant en
vagues qui semblent battre les lianes des Halles: c'est
une forêt mouvante de liottes, de mannes, c'est l'encom-
brement des véhicules de toute forme, depuis le chariot
bas du boucher, tout rouge de sang, comme un chariot
de guerre barbare, jusqu'aux pimpantes charrettes trai-
nées par de petits ânes.
Sur la place Saint-Eustache, couverte d'un tapis de
paille, se tient, jusqu'à huit heures, lc marché aux
LI."1 q- ,,Il 1 j-
carot aux navets et aux poireaux, avec ses vieilles, as-
sises r des chaises.au bord du trottoir e! jusqu'au
milieu de la chaussée.
A droite, tout autour du pavillon droit de^ Malles, c'est
le Carreau <ius-
qu'à neuf heures*
où détonnent les
aunes splendidesdes potiron, et des
citrouilles sur les
verts délicats des
salades, disposéssur le sol en des-sins géométriques.
A l'intérieur,
coupées en quatre
tronçons par la rueBaltard. du nord
au sud et l.l rue,r.. A
Carême de l'est à l'ouest, les Halles comprennent dans le
tronçon de droite quatre pavillons, dans celui de gauche
six. Dans le tronçon gauche à l'extrémité de la rue Kam-
buteau le Pavillon de la viande, d'un rouge rutilant,
avec ses bouchers à la tète emmaillotée de linge sanglant:
ses crocs formidables où pendent les quartiers de bu.uf
ses alignements prodigieux de moutons décapités
donnent l'impression d'un Montfaucon du bétail. –
A l'extrémité opposée, à l'angle de la rue Berger s'ouvre
le Pavillon de la volaille et du gibier, mort ou vi-
vant, piaillant, battant des ailes ou empilé rapidement
par monceaux dans des voit uret tes. voire même des nacres.
l'.n traversant la rue ISallard.ledeu.xièmepavilloneii bor-
dure de la rue Berger est celuides Beurresen gros, avec
ses mandataires ventrus, qui ont tini par prendre eux-
mêmes la rondeur d'une motte de beurre. Jolies mar-
chandes coquettement attifées. A côté, dans le Pavil-
lon des fromages, toute la gamme de couleurs chaires
de l'or pâle au rouge vif, du chester au hollande, toute
la gamine des odeurs, depuis la puanteur des bries et
des roqueforts, jusqu'aux tins aromes des parmesans.l.e i!« pavillon en bordure de la rue Rambuteau, celui
des Poissons, avec ses deux viviers circulaires,sa puis-sante odeur de marée qui vous saisit à la gorge, ses
harengéres, à la carrure masculine, à la voix rauque
LES DESSOUS DE P\R1S
est l'un des plus curieux. l.a Manche, i.i mer du Nord,
le Khin, la l.oirc, la Seine, ont vomi là, pêle-mêle, les
.mouilles. U's turhr.iN. 1,-n thons pu1 1 titc^qw-s cl visqueux
les brochets aux rellets d'acier, les carpe- et
mordorées, les maquereaux taches de vert malachite.
LES SOLS-SOLS
LISsuUS-sols des ll.i. il-, qui -rXiiùrn; >nu> ir l'.ill-
ment toui entier, ne sont pas moins 'uricux à voir.Pour les visiter, s'adresser à l'inspecteur
principal, service de la Préfet turc de Police.dans le bureau de chaque pavillon. Entrée
principale dans le bureau du Pavillon desbeurres. 'les sous-sols donnent une impression Je
ei pte silencieuse et troide, de charnier muet, dévo-rant dans sa nuit lesdëtrilus et les pourritures d'en haut.l'arlout des resserres grillagées pour conserver les mar-
chandises.
Voir, sous le Pavillon de la viande, les cabocheurs
apprêtant les tètes de mouton. Sous celui du beurre,
LES DESSOUS DE PARIS
les tables destinées au « maniottage»des beurres, c'est-à-
dire au mélange des différentes espèces, opération ana-
logue au coupage des vins. A côté, les « mireurs d'oeufs »,
inspectant les œufs par transparence à la lueur d'une
chandelle (environ i5oo à l'heure). Un peu plus loin,sous le Pavillon de la volaille, de grandes tablesde pierre,où l'on tue. où l'on plume, ofi l'on pare la volaille.
LE PÈRE COUPE-TOUJOURS
3, RUE montorgueil, près la pointe St-Eustache.
Unecuisine populaire, un restaurant depauvres diables,
U qui y mangent comme des rois.
Un coin curieux de ce quartier des Halles qui formeà lui seul une cité, une ville à part, avec ses mœurs,ses habitants, ses types.
L'heure à laquelle Il faut voir le restaurant populairedu Père Coupe-Toujours est midi ou six heures du
soir.Le rosbif est énorme et tout jutant de sang rouge;
les légumes sont bien cuits et superbes, et dans l'im-mense marmite qui contient 120 litres, le bouillon se
mijote avec des abatis de volaille, répandant d'appétis-santes et attirantes odeurs.
Le « Père Coupe-Toujours », armé de son grand cou-
teau, a l'air solennel et barbare d'un sacrificateur.Il coupe, il coupe toujours les tranches de rosbeef
rose que ceux qui entrent reçoivent sur l'assiette qu^ilsont prise eut-mémes sur le bout de la table. Chez le« Père Coupe-Toujours », ni nappe, ni serviette, mais
pas de pourboire non plus, et on dine princièrementpour sous, pour 8 sous les millionnairés, ceux quiont fait une brillante affaire, vont jusqu'à 12 sous.
Et, après cette orgie, ils s'en retournent se coucherchez Fradïn pour -1 sous; et ils recommencent le len-
demain, tant qu'ils trouvent 20 sous dans leur journée.
Quand on ne les trouve plus, ces 20 sous qui sont larichesse de ces Peaux-Rouges et de ces juifs errants du
pavé parisien, on lesprend n'importe comment.
Et ces principes sociaux, monnaie courante c'estsouvent la seule qu'il ait – de ce monde interlope etmi-ï-
SIM LES dl'WDS IIDri.KVAKlJS
séreux des Halles, expliquent pourquoi il y a tant de
cabarets borgnes, tant de repaires, tant de maisons mal
lï.»-j •
famées et de comptoirs de receleurs, tant de cambrio-
leurs, de voleurs, de souteneurs autour du « Ventre
de l'aris ».
Autour des Halles
dans la Journée
Touile monde ne peut pas ou ne veut pas s'aventurer
de minuit à quatre heures du matin dans un quar-tier inconnu, dans des ruelles à peine élairées, qui ontun air de coupe-gorge.
Si quelques uns de nos lecteurs, et même de nos
lectrices, intéressés par les spectacles naturalistes quenous avons décrits (V. page 178 à 197) voulaient faire,de jour, l'excursion que nous indiquons pour (a nuit.^ici l'itinéraire à suivre; nous n'avons pas besoin
d'ajouter qu'il est sans danger.Aller d'abord le plus matin possible assister au
réveil des Halles et demander à t'administration l'au-
torisation de visiter certains sous-sols que nous indi-
quons (V, page ig5).Prendre ensuite, près de la pointe Sainl-Euslache
(visiter cette intéressante église si célèbre par sa mai-
trise), à gauche la rue Turbigo, puis à droite la rue dela Grande-Truanderie (cuisines en plein vent) aun» 34, un vaste passage couvert, donnant rue Pirouette.
La rue de la Petuc-Truandene, la rue Mondétour et la
rue Pirouette 0C1il faut s'arrêter, pour voir les peinturesdu Cabaret de l'Ange Gabriel ( V.page J84), ont tou-
jours leur population de marchands de soupe à deuxsous et de miséreux, mais l'aspect de leurs « bibines » a
changé. On n'y voit plus que des « trimardeurs », des« forts », d'honnêtes travailleurs, abêtis par de dursmétiers.
Par la rue Rambuteau, on rentre rue Pierre-Les-
eot: en remontant cette rue, à gauche dans la deuxièmerue à gauche, on trouve au n° 25 la maison Masson, le
Marguery des gueux de toute classe et de toute nature,se pressant, qui en casquette, qui en chapeau rond, quien redingote et en chapeau haut, autour du rosbeef sai-
gnant et du bouillon qui mijote, en des marmites de120 litres.
De L'autre côté de la rue Pierre-Lescot, dans les grandsrestaurants, lus orgies de nuit sont remplacées par le dé-
jeuner paisible des riches maraîchers.
MTCJI'K I>KSHALLESDANS1. JOURNÉE
l'extrémité de la rue. on aperçoit le square des
Innocents, avec la fontaine et les naïades de J. Goujon
et, derrière une maison arcades, qui donne dans la rue
de la l'erronneric. l'hôtel où fut tué Henri IV. hans la
rue des Innoccnts, au n° i5, on trouve le « Caveau »,
fermé le jour |Y. page 18S).
Voir, à droite, le curieux pâté de maisons qui enclôt la
i.;L :uc Siuioli-le-Franc.
rue au Lard, bordée d'hôtels puants, d'une teinte jau-
nàirc, avec des escaliers gluants, et rentrer dans la rue
Berger.Traverser la rue Saint-Denis, toute grouillante de gens
et de voitures, le boulevard Sébastopol, et entrer par la
rue Aubrv-le-Iioucher, dans la rue Quincampoix.donl
les portes massives s'ouvrent sur des resserres délabrées
et fétides, et où de grands chiens sales s'étirent au
milieu des trognons de choux, pêle-mêle avec une mar-
maille morveuse.
Revenir dans la rue Aubry-le-lîoucher, prendre la rue
Saint-Martin à gauche et voir à droite la rue Simon-le-
Fr&nc, qui n'est plus, en plein jour, qu'un étalage Je
vieilles bottes, de casseroles, de défroques cr;is>euses,
de linges jaunâtres sommairement blanchis par des blan-
chisseries gratuites, et un autre étalage de gueux, d'éclo-
AUTOUR DES HVLLES DANS LA JOLBNKK
pes et d'infirmes, d'hommes et de femmes se démenant
au milieu d'un échafaudage mouvant de béquilles et de
jambes de bois, et qui semblent vous poursuivre,
comme jadis tes truands de la cour des Miracles.
Au niveau du n° 26, on trouve a droite la rue Brise-
Miche, encore plus étroite, et où l'on ne peut passer
plusieurs de front. – Cette rue, sur laquelle sVmhranclie,
.1 droite, la rue Picrre-au-Lard, triste et silencieuse,
débouche dans la rue Saint-Mcrri.
On reviendra alors dans la rue Simon-le-I;ranc, on
tournera à droite dans cette rue, puis on prendra à droite
la rue Beaubourg. La première rue à gauche est la
rue de Venise qui est encore, même en plein jour,
l'un des derniers tiufs de la prostitution à la tin du
iv siècle; elle a tout l'aspect des rues honteuses du
moyen âge infâmes bouges, ventrus, lépreux, rachitiques.
surplombant le pavé et dégouttant de graisses et de liqui-des infects, oll'rent des aperçus de portes eochéres où
l'on distingue des hangars de marchands d'oranges, de
câpres, de piments, des défroques lamentables de
chiffonniers, dégageant tous tes relents de crasse, et des
bibines ignobles dans des logis étroits et bas, des
créatures débraillées offrent à tout venant un régal de
chair flasque et molle, et des contacts de tignasses
miteuses et de linges crasseux.Lue sentinelle de cette Cvthère immonde veille, en
»' = »>ii; • croche la passant.
Sur les Grands Boulevards
L'étranger qui voudra se familiariser avec la vie parisienne,en saisir la physionomie en se mêlant aux Parisiens et aux
jolies Parisiennes. commencera par une promenade sur les
boulevards. avec une ou plusieurs baltes sur la terrasse
des grands cafés qui sont aujourd'hui presque tous trans-
formes en brasseries luxueuses.
Les Parisiens passent une partie de leurs heures de
loisir au cale. C'est au cale brasserie que le boulevardier
déjeune. reçoit ses amis. joue aux cartes et au billard.
lit les journaux, fait sa correspondance. et revient souper
apn-s le théâtre De bh à 7h, l'heure de l'absinthe
il est bien difficile de trouver une place sur la terrasse et
aux tables de l'extérieur.
Due demi-tasse conte de 40 a 50 centimes. Un tttaza
gran café servi dans un verre, natitre ou avec fait.
même prix. Fin •Champagne, de 1 Ir. à 2 fr. le petit verre.
Bière le bock il 4; 30 a 40 centimes; le 1 2 50 cen
tinit's; oeufs durs 10 à 15 centimes pièce.La soucoupe enlevée ou retournée par le garçon indique
qu'on a paye sa consommation Vrrilicr soigneusement
la monnaie rendue. Chasseur ipour faire les courses,
aller chercher une voiture. etc., etc i téléphone; timbres-
poste. et départ du dernier courrier alfiché. A 5* du
son-, la plupart des cales donnent le résultat des courses.
¥ es
Grands Boulevards que le Parisien appelle le
Boulevard», s'étendent en demi-cercle, de l'église
de la Madeleine à la place de la Bastille mais le vrai
grand boulevard, le « boulevard » par excellence,
cette promenade unique dont le nom est connu du
monde entier, ne comprend en réalité que l'espace
qui s'étend de la Madeleine au théâtre du Gymnase,
Au delà, c'est l'inconnu, la province, la barbarie.
l.e boulevard, c'est l'endroit amusant et charmant
\l TOI k i>KS 1I.VI.LKS DANS LA JOURN&K
pt-s <. d'inlirines, d'hommes et de femmes se démenant
au milieu d'un échafaudage mouvant de béquille, et de
jambes de bois, et qui semblent vous poursuivre.comme jadis les truands de la cour des Mirjcles.
Au niveau du nu 26, on trouve à droite la rue Brise-
Miche, encore plus étroite, et où l'on ne peut passer
plusieurs de front. – Cette rue, sur laquelle s'embranche,,1 droite, la rue Pierm-au-l.xrd, triste et silencieuse,débouche dans la rue Saint-Merri.
On reviendra alors dans la rue Simon-le-l'*ranc, on
tournera à droite dans cette rue,puison prendraàdroitela rue Beaubourg. La première rue a gauche est la
rue de Venise qui est encore, même en plein jour,l*un des derniers fiefs de la prostitution à la tin du
i-V siècle; elle a tout l'aspect des rues honteuses du
moyen âge; infâmes bouges, ventrus, lépreux. rachitiques,
surplombant le pavé et dégouttant dégraisses et de liqui-des infects. offrent des aperçus de portes cocheres où
l'on distingue des hangars de marchands d'oranges, de
câpres, de piments, des défroques lamentables de
chiffonniers, dégageant tous les relents de crasse, et des
bibines ignobles: dans des logis étroits et bas, des
créatures débraillées offrent à tout venant un régal dechair Masque et molle, et des contacts de tignassesmiteuses et de linges crasseux.
l'ne sentinelle de cette ("vthére immonde veille, en
Midi, au cour croche le passant.
Sur les Grands Boulevards
L'étranger qui voudra se familiariser avec la vie parisienne,en saisir la physionomie en se mèlant aux Parisiens et aux
jolies Parisiennes, commencera par une promenade sur les
boulevards. avec une ou plusieurs baltes sur la terrasse
des grands cale? qui sont aujourd'hui presque tous trans
formes eu brasseries luxueuses.
Les Parisiens passent une partie de leurs heures de
loisir au cale C'est au catebrasserie que la boulevardier
déjeune, reçoit ses amis, joue aux cartes et au billaid.
lit les journaux, fait sa correspondance. et revient souper
après le theàtie De 5*» à 7h. l'heure de l'absiutùe –
il est buen difficile de trouver une place sur la terrasse et
aux tables de l'extérieur.
Une demi tasse Goûte de 40 a 50 centimes. Un *• maza-
grau cafe servi dans un verre, 7iatnr& ou avec lait,
même prix. Fins-Champagne, de 1 tt a 2 fr le petit verre.
Bzere, le bock (i/4) 30 a 40 eenttmes; le i/2 50 cen-
times œïtfs durs 10 à 15 centimes pièce.La soucoupe enlevée ou retournee par le garçon mdique
qu'on a paye sa consommation. Vérifier soigneusement
la monnaie rendue. Chasseur (pour laire les courses,
aller chercher une voiture- etc etc ); téléphone; tmxbres-
poste. et départ du dermer courrier aiiiché – A 5^ du
son1, la plupart des cafés donnent le résultat des courses.
T esGrands Boulevards que le Parisien appelle « le
Bouie\ard», s'étendent en demi-cercle, de l'églisede ïa Madeleine à Ja place de la Bastille mais le vrai
grand boulevard, le « boulevard » par excellence,
cette promenade unique dont le nom est connu du
monde entier, ne comprend en réalité que l'espace
qui s'étend de la Madeleine au théâtre du Gymnase.Au delà, c'est Pinconnu, la province, la barbarie.
Le boulevard, c'est l'endroit amusant et chai niant
SIR I.F.S GRANDS BO1I.1 VARUS
où Paris reçoit ses hôtes. C'est sur le boulevard que
l'étranger rencontre ses compatriotes; des Japonais
si l'on est Japonais, des Moscovites, si l'on vient de
.Moscou, des Yankees si l'on arrive des Ktais-l nis.
Toutes les nations du fjlobe se donnent rendez-
vous dans ses cafés et ses brasseries dont Ics petites
Un, • i:
tables de marbre blanc débordent sur le trottoir.
Le aeurde Paris bat au boulevard, lançant la vie.
comme dit Delveau, et la recevant tour à tour dans
un éternel circulus qui émerveille.
ON VOIT DÉFILER PARIS
QrKi.i.E
animation! quelle gaité, de i heures de
l'après-midi jusqu'à 2 heures du matin
LCns'assevant à la terrasse d'un café ou d'une
brasserie, ce sont tous les personnages de la Comé-
die humaine, tout Paris qui passe sous vos yeux Ics
hommes, les femmes, les enfants: toutes les classes
de la société, les riches, lcs pauvres, les ouvrières
SUIf LES GRANDS BOULEVARDS
en cheveux et les grandes dames en chapeau, les
petites modistes rieuses, tous les gens de la «haute»,de l'aristocratie, tes célébrités de la finance, de la
littérature, du théâtre, du journalisme, des arts, de
la politique, de l'armée, du clergé; les « hommes du
jour », et les femmes du jour et. de la nuit.
Voici un compositeur célèbre qui sort de la répéti-tion de sa nouvelle œuvre à l'Opéra-Co-
mique. Puis c'est un reporter du Figaro
qui s'attable presque à côté de vous avec
une petite actrice, une cabotine de hui-
tième ordre, qui lui raconte qu'elle vient
d'être engagée dans un théâtre du Bou-
le, ard.
Comme elle n'a pas d'autre talent que
celui d'être jeune et jolie, et de bien porterla toilette, Je Figariste lui demande
Et combien te donne-t-on
Cinq louis par soirée.
Après le spectacle ?
L'esprit du Boulevard est tout entier
dans cette demande et cette réponse.
Autre exemple
Derrière vous, ce sont deux hommes de finances
qui viennent s'attabler. Ils parlent de leurs affaires.
Le joufflu dit à l'autre, un maigreCe coquin de J. est bien le plus adroit et le
plus grand voleur de la Bourse.
Un consommateur voisin qui connaît et qui a
entendu le gros, l'homme qui parle, lui répondOh Mon cher, vous vous oubliez
Ainsi naissent les mots, les réparties boulevardieres
qu'on lit le lendemain dans les journaux.Au Boulevard se concentrent les cancans de
Paris.
Écoutez ce que ces deux fonctionnaires se racon-
SIR IFS GRANDS HOl'I.KVMMiv
tent «Tu ne te doutais pas que chez qui nous
avons diné la semaine dernière, entretenait des rela-
tions plus que diplomatiques a\cc la femme de
chambre de sa femme. Le trouvant hier en conver-
sation intime avec Julie, Madame Al. dit à celle-ci
« Allez-vous en, ma chère, pour ce que vous faites
« ici, je le ferai bien moi-même. » ("est elle qui me
l'a raconté. M. est furieux contre sa femme! »
LE RENDEZ-VOUS DE LA HAUTE-NOCE
Ik lîoulevard est aujourd'hui le lieu de prédilection
et de parade, le rendez-vous général de ceux qui,sous François lrr, s'appelaient les Mutuels; sous
Charles IX et Henri III, les Mignons: sous Louis XIII
et Louis XIV, les Unis de la Mode: sous la régenceet sous Louis XV, les Houés sous Louis XVI, les
licaux et les l'reluquels: sous la Convention, les
Muscadin* sous le Consulat, les Petits Maîtres et
les Merveilleux: sous la Restauration, les /'lésants;sous Charles X, les Dandwv, en [840, les Lions:
en iH5o, les Gandins; en iK5a, les CotWés, puis les
(ïummvttx, les Etoiles, les Crt'j't;.v,elacluellement les
Suceurs, les Fêtards et les \~icux-Marchcurs.
Le Boulevard remplace, dans la vie galante de
Paris, les anciennes galeries du Palais-Royal, où les
Merreilleuse.1 du Directoire pratiquaient sur une si
large échelle les jeux de l'amour et du hasard.
Les courtisanes y ont droit de cité; et dans la
plupart des cafés, elles vont s'attabler seules.
L'n collégien qui prenait un jour une consomma-
tion avec son papa, intrigué de voir une de ces dames
attablée seule, interrogea l'auteur de ses jours
Cette dame toute seule. que fait-elle là?
– Mon lils,c'est unedame qui attend quelqu'un.mais elle ne sait pas qui.
LES GRANDS BOIXEVARDS
1.1-.1i"i qu'elle attend, c'est toi qu'elle guette.
o riche et généreux étranger h'Ilc sait que tu n arrives
pas à Paris pour aller au sermon et à confesse, et
que si ta bourse est bien garnie c'est pour bien
t'amuser. Tu peux la prendre pour professeur de
plaisir: ses leçons particulières t'enseigneront l'expé-
rience de la vie. parisienne. Tu peux la prendreaussi pour guide, elle te fera connaître de Paris les
coins les plus secrets et les plus chers, tous les
gouffres charmants. Si tu la prends pour pilote,ouvre bien l'œil, et passe en regardant, en obser-
vant, en t'amusant, mais ne te laisse pas hypnotiser
par le chant de la sirène, et n'oublie pas que le but
des sirènes de la Seine est de faire naufrager les
navigateurs pour se partager leur portefeuille.
LE BOULEVARD DE LA MADELEINE
(I)c In placedelà Malu-leineà I.i ruc Cambon.l
f~v.%T l'ouvert u reC des S
g ra n d s boule-
vards. Du vaste
perron de la Ma-
deleine, qui do-
mine la place, un
a devant soi la rue
Koyale, qui débou-che sur la place de
la Concorde, où
se dressent l'Obé-
lisque et les fon-
taines jaillissan-
tes et plus loin
encore, la co-
SLI* I.F.S (iHANL)S B< iILKVARDS
lonnade de la Chambre des Députés. Aucune ville
au monde na ce décor de grandiose magnifi-
cence.
Kn montant le boulevard, nous laissons à droite
le magasin de nouveautés des Trois-ljuar tiers.
Du côté gauche, aboutissent au boulevard les
rues ignon, Godoi-dc-Maurov et de Seize (exposi-
tion de tableaux, yalerie Petit).
LE BOULEVARD DES CAPUCINES
.1 JIq¡
QrccÉDAM.1 Madeleine. A gauche,
l'Olympia et ia Tarcrne de l'Olympia (PI. 34).
Presque en face, le petit Théâtre des Capucines
(PI.2X).
Après le magasin Goupil, le Grand Café.
Nous passons ensuite devant le Jockey-Club, les
merveilleuses (leurs de La lirousse, le bureau
de postes du Grand Hôtel, et le Café de la l'aix, au
coin de la place de l'Opéra, d'où partent cin,l des
plus belles rue,, de Paris à droite de l'Opéra, la rue
llalévv conduit a la Chaussée-d'Antin et à la Trinité:
à ^auchc la rue Auber \a jusqu'à la gare St-I.azare:
en face de l'Opéra, vous avez à gauche la rue du
Quatre-Septcmbre conduisant à la Bourse (où le
télégraphe est ouvert toute la nuill: au centre,
l'avenue de l'Opéra et à droite, la rue de la Paix.
LA RUE DE LA PAIX
ri.i.Emène à la place Vendôme, où se dresse la
Colonne (avec la statue de Napoléon en César),
renversée par la Commune en 1S71. L'Hôtel Ril^esl
installe dans un des palais de la place. Sesjii'co'clock
Sl'k LFS iiBANDS BOULEVARDS
M
rivalisent d'élégance avec ceux du Café de Paris.
La Rue de la Paix est une des plus belles rues de
Paris. Il faut la voir de midi à heure, au moment
où les petites ouvrières sortent des ateliers des
grands couturiers et animent de leurs groupes
rieurs, de leur grâce juvénile, de leur gaité d'enfants
du peuple la solennité de cette rue de riches, aux
magasins aristocratiques, tout étincelants de dia-
mants et de bijoux. De 3 heures à 5 heures,
c'est le grand défilé des voitures de maitre. De tous
ces équipages qui se pressent aux portes de \orth
et de faquin, descendent d'élégantes Parisiennes,
des grandes dames du monde et du demi-monde,
qui dépensent bon an mal an une centaine de
mille francs pourleur toilette.
Dans les salons
où elles vont se
livrer à de longs
et savants es-
savages, il yde
belles et grandes
jeunes filles, à la
taille svelte, qui
essaventsur elles-
mêmes, pour en
montrer l'effet
les manteaux de
velours, lessorties
de bal. On appelleces denoisclles s
des « manne
quins » et elles
sont pleines d'en-
chantemenls s
pour l'oeil.
SUR LES GRANDSBOULEVARDS
AVENUE DE L'OPÉRA
boutit,d'un côté, au Théâtre-Français, au Palais
• Royal, aux Magasins et aux musées du Louvre,
et, de l'autre côté, à la place du Carrousel (Monu-ment Gambelta), et au jardin des Tuileries.
L'avenue de l'Opéra, où se trouvent l'agencedes Wagons-lits, l'agence Cook, le Cercle Alili-
taire, le Café de Paris, est surtout animée de 4 à
6 heures. Les beaux magasins, et les hôicîs, s'ysuccèdent. t.
Rien de plus amusant que de voir, par une journée
de vent et de pluie, courir, à travers la place de
l'Opéra, les jeunes Parisiennes qui relèvent bravement
leurs jupes, comme si elles étaient à la campagne.Il est vrai qu'elles montrent les plus jolis petits pieds
qu'on puisse rêver..1 Et à Pans, le \cnl même est
galant! 1
Au bout du boulevard des Capucines, le théâtre
du Vaudei'îlle (Pl. 6), à gauche et à droite le Café
Napolitain, où se réunissent vers 6 heures les litté-
rateurs et les journalistes du boulevard.
LE BOULEVARD DES ITALIENS[A £tf/wAi"• DuPavillond̂e Hanovrerila ruedeRichelieu
i\A a'eife De ruede la Chau^ée-d'Antinùla rueDrrtuot./
Cile cceur de Paris est aux boulevards, le cœur des
boulevards est ici, où l'affluence de flâneurs et
d'étrangers est le plus considérable.
Sur le boulevard des Italiens,- l'ancien boulevard
de Gand, se trouvent, à gauche, le restaurant
Paillard, après le théâtre du Vaudeville, et à droite
l'orfèvrerie Christofle, installée dans le pavillon
de Hanovre, bâti en 1760 par le maréchal de
Richelieu.
Un peu plus loin, à droite, c'est Potel et Chabot, les
i '11" '>0" L' \r.l''I 21
marchands de comestibles et de fruits. A gauche,
c'est le gai théâtre des Xoureautcs (PI. 11) et presqueen face, à droite, après la rue de Choiseul, le Crc-
dit Lyonnais, où le passant peut lire à toutes les
heures du jour les télégrammes politiques et finan-
ciers du monde entier, les cours du change et de la
Bourse, etc.
Sur le trottoir de gauche, s'ouvre la rue Taitbout,
la Confiserie Gouache, puis c'est la Taverne I. affilieet la rue l.affilie (au 21,hôtel de
Koihschild) le Café Riche, in-
stallé dans le somptueux palaisde la New-York la l'avenu-
Pousset, richement décorée la
rue Le Peletierel l'ancien passât;de l'Opéra conduisant à l'Hôte
des Ventes. Sur le coté droii
après leCrédit Lyonnais et l'office
des théâtres, c'est le Café Anglaisi,
et la rue Favart conduisan'
au nouvel Opéra-Cnmiqu
(PI. 3i. La pâtisserie Favart
est le rendez-vous des Pari-
siennes, l'après-midi.
Après la rue Favart, c'm
le Passage des Princes (restaurant Noël-Petcrs),
puis l'hôtel du journal le Temps, feuille la mieux
informée de Paris (paraissant à 3 heures 1/2 du soir,
prix i5 centimesl.
A l'angle de la rue Richelieu, en face de la rue
Drouoi, où se trouvent V Hôtel des Ventes (de 2 à
7 heures) et ['Hôtel du h'igaro (de midi à 2 heures). le
Café Cardinal, dont la clientèle se compose surtout
de journalistes du boulevard.
Î.UR LES GRANDS BOULEVARDS
LE BOULEVARD MONTMARTRE
(gauche Delarue Droaotà la rue du Faubourg-MontmartreA
\A dr&itc Dela rue Richelieuà la nieMontmattre.
Agauche, le Café-restaurant Viennois) la Bras-
série Zimmer,le Café Ma\arin, le Petit Casino
(Pl. 43) qui précède le Passage Jouffroy, correspon-
dant, de l'autre côté du boulevard, au Passage des
Panoramas. Près du passage Jouffroy, les suggestivesaffiches du Musée Gréuin; un peu plus loin, la Ta-
verne Ma^arin (le soir, concerts symphoniques),
En face du Musée, le Théâtre des Variétés (PI. [2)le Café des Variétés, la Brasserie Ducasting et le
Café de Suède; par la rue Vù/ienne, on est tout de
suite à la Bourse (ouverte de midi à 3 heures).
LE BOULEVARD POISSONNIÈRE
(A gaucheDelarueduFaub.-MontmameauFaub.Poissonnière.\A dtotU Dela iuc Montmartreà la rue Poissonnière.
ucôté gauche, la Taverne Brëbant; en face,
du côté droit, Parisiana (Pl. 38).
Un peu plus haut que Brébant et en face du
magasin de bronzes d'art de Barbedicnne, l'hôtel
où ast morte Mme de Rute (Mme Ratazzi), à laquelleavait été offert, en 1897, par la Ville de Paris, lors
de son mariage avec M. de Rute, une chemise on
quelque sorte historique, garnie de valenciennes
d'une valeur de 60,000 francs.
Sur le boulevard Bonne-Nouvelle, qui termine ce
qu'on appelle le « Boulevard », nous remarquonsle Théâtre du Gymnase (Pl. 5), la verdoyante et
fraîche terrasse du restaurant Marguery, le cabaret
«Le Carillon et lesvastes magasins de la Ménagère.
Sur le côté droit, la maison Prévost où tout Paris
va, à la sortie des théâtres, se faire servir une tasse
de chocolat.
SIR LFS GRANDS BOl'LFVAPDS
A l'entrée de la rue de la Lune, la célèbre boutique
« ii la Renommée des brioches ».
Plus loin c'est la Porte et les boulevards St-lh'ius
et St-Marlin, le restaurant Maire, le Café Français
et le Café de France: le boulevard de Strasbourg
aboutit à gauche à la gare de l'Est et conduit
du côté opposé jusqu'à la place du Châtelet, au
boulevard Si-Michel et à Montrouge (Tramway).Sur le boulevard allant jusqu'à la
place de la République, les théàtres de la Renais-
sance (PI. 2o\ de la Porte-Saint-Martin (PI. y), de
Ambigu (PI. 14)et des Folies-[)ramatiques (PI. 19
A cùté de la Porte St-Marlin, au n" 141, le poète
chansonnier Alexandre PI. 53 a transporté son
cabaret autrefois à Montmartre.
Au delà de la Place de la République, les boule-
vards du 'cmple (Théâtre
Déjazet), des Filles du
Calvaire (Cirque d'Hiver),de Beaumarchais condui-
sent à la Place de la
Bastille et à la <iarc de
/.l'on.
Ite Jardindu I$uxembourg
BoulevardSaint-MiDheiet rue de Vaugirard3 entréesprincipales,dontunederrièreleThéâtredel'Odêo»et uneautrea côteduMuséedePeintureet de Sculpturedu Luxembourg.Ouvertdu matinau soir.Plusaniméde 5 a 7 heures.Monumentsdes poètesBanville,Murger,LecontedeLislset Sainte-BeuvedespeintresWatteauet Delacroix.
ILuxembourg est resté le jardin de la jeunesse,des étudiants et* des « étudiantes ». Et, certes,
il manquerait quelque chose à la vie du Quartier
latin, si le Luxembourg n'existait pas.
Le véritable Luxembourg, gai, le Luxembourg de
la jeunesse, c'est le Luxembourg de la Terrasse.
Lorsqu'en juin les marronniers ont formé un ^aste
dais de verdure el jeté sur les allées une ombre pro-
pice, chère aux amants, les petites femmes semblent
j fleurir comme autant de roses à cueillir. Et com-
bien d'amours ébauchés au pied de la Velléda de
inlaindron, et qui se terminent à Bullier. et
ailleurs! Et, dame, ils ne sont pas toujours « sélect »
ces amours. Dès septembre, le Luxembourg est le
rendez-vous des nouvelles débarquées de province– « l'arrhage des huîtres » – qui viennent pour la
première fois tenter fortune à Paris. Elles trouvent là
dans l'étudiant, avec un amant, un protecteur. et
un initiateur. Combien de jolies danseuses, qui au-
jourd'hui ont un nom et un coupé, ont débuté parune promenade au Luxembourg!
L'Heure de la Musique
Les mardis, vendredis et dimanches, de quatre à
cinq heures en été et de trois à quatre heures au
printemps.
L'heure pittoresque et amusante du jardin du
Luxembourg, c'est I'A<?u?"ede la musique.La foule défile dans les allées,, tourne autour du
grand kiosque, comme en une ronde bariolée. Les
I.R JAHDIN Dl' L1XEMB0UBC
lazzis et les rires partent de tous côtés. Les propostendres s'entrecroisent avec des discussions sur la
chimie ou la mécanique. Sur les chaises rangées en
ligne ou disposées cn petits cercles, des groupes
plus calmes semblent tenir un salon en plein air.
La vie du Quartier latin se montre et se révèle ici,
pour qui sait observer, en des scènes caractéristiques.
I.a ^risette de Murger s'appelle maintenant l'« étu-
diante » elle porte des robes de soie, – elle qui ne
connaissait jadis que
Au Lu\<:mh.mr£ Ceux qui n'y viennent pus pour la musique
Sun L*A SEIflE
PROMENADE EN BATEAU
Ci,lors de votre séjour à Paris, vous voulez
utiliser un après-midi d'une façon originale et
intéressante, titrez-vous au plaisir et à l'inattendu
d'une promenade en bateau sur la Semé, entre le
pont d'Austerlitz et le \iaduc d'Auteuil. Vous
trouverez dans ce petit voyage dont le cours ne
vous paraîtra pas trop long, l'illusion d'tine petite
navigation sur quelque steamer, illusion qine vous
rendra encore plus parfaite le coquet aménagementdes nouveaux bateaux de la Compagnie parisienne,avec salon, fumoir, passerelle, Embarquez-vous au
pont d'Austerlitz, à l'extrémité du Jardin des
Plantes: une pancarte bleue, placée à l'entrée du
ponton, ^us indiquera la direction d'Auteuil, et
n'ayez crainte d'arriver jamais en retard les départss'effectuent toutes les 10 minutes et même, si vous
êtes matineux, en été dès 5 heures, en hiver dès
l'aurore, vous pourrez prendre passage pour le prix
modique de o fr. 10 en semaine, et de o fr. 20 les
dimanches et fêtes. Vous pouvez même venir en ba-
teau, d'une station quelconque de la Seine jusque-
là, pour redescendre avec le même bateau.
Aussitôt que les amarres auront été détachées, et
que l'hélice aura fait son premier tour, ouvrez bien
vos yeux, en les reportant d'une rive à l'autre.
rRO\)F'DF F\ B\TFAt'
Si Venise a le Grand Canal, si. là, vous avez vu.
entre deux lignes de palais magnifiques. plongeant
leur pied dans les eaux bleues, s'ébattre une joyeuse
et insouciante flottille de gondoles bariolées, à Paris,
la Seine, sur une longueur de 10 kilomètres, sillonnée
en chaque sens par nos rapides petits vapeurs ou
des canots automobiles, qui se glissent adroitement
entre les remorqueurs et les chalands. avec ses
herges encombrées
de tonneaux, de
pyramides de
pierre, de troncs
d'arbres équarris.
avec sa population
de débardeur-
noircis par le hài»
et le charbon, et di
pêcheurs mélanco-
liques, avec ses at-
telages laborieux.
l"cs crues L'rin-
çantes, profilant sur le ciel leurs bras obliques,
avec ses brusques tournants qui donnent encore
plus d'imprévu, et une grandeur encore plus sai-
sissante au tableau changeant des rives, la
Seine, dis-je, vous offrira des sensations infini-
ment variées dans l'admirable fantasmagorie de
son décor
l.a Seine rellète l'histoire de Paris comme la Tamise
reiléle l'histoire de Londres.
Notre petit voyage ne comprend pas moins de
douze escales: Pont-Je-Siilly, Ile-Saint-I.uuis.
HùU-l-de-Yillf, Chdlelct, Louvre, Pont-Royal,
Concorde. Aima, TrocaAéru, Passy, (ircnellc et
Aiiteitil l,
rWOMEN.UiF. EN BATTAIT
Voici depuis notre point de départ, le pont d'Aus-
tcrlitz. ce qu'on voit sur les deux rives de la Seine:
A côté du Panorama de
l.i Bastille, s'ouvre la gare
Je l'Arsenal, premier biet
du canal Saint-Martin qui
se dirige au nord vers ht
Villette et Saint-Denis* Ce
bief est très animé, toujours
encombré* de chalands de
mute taille et Je toutes for-
mes, d'où l'on débarque
surtout les plâtres, les
chaux, les ciments de la
Champagne et du Vexin.
Au point où la gare Je l'Ar-
senal débouche dans laet
Seine s'élevait jadis la Tour
de liillv. Là se terminait
l'enceinte du nord de Paris,
qui rejoignait l;t Bastille, à
peu près à l'endroit dû nous
oyons, de loin, se dresser
la colonne de Juillet.
Voici l'Est acade qui
rclie le quai lienri-lV à
l'i le Saint-Louis. Au piedde l'ile le bateau s'arrête
pour la première fois. A
travers la pittoresque char-
pente de l'KstacaJ. sous
entrevoyez le vieux port du
Mail avec ses bateaux char-
gés de pommes, et la tour
carrée de Saint-Paul. C'est
là le quartier du Marais,
tenant encore son nom du
marais où le Gaulois Camu-
logènc embourba Au
moyen Age, le Marais était
peuplé d'hôtels princiers
A DROITE A GAUCHE
Le Jardin des Plantes et
le quai Saint-IWriuird. Sur
la berge vous distinguez
l'Kntrepot des moulins de
Corbeil, et l'amorce des
travaux du chemin de fer
d'Orléans prolongé jusqu'auoeur de Sur le quai.
après le Jardin des Plantes,
la Halle aux vins, établie en
cet endroit depuis i(kj;>. Le
port Saint-Bernard est l'un
des plus anciens ports de
Paris.i.
I)ans cette portion com-
prise entre le pont d'Aus-
terlitz et le pont de Sully,
c'était, au moven âge, le
paisible faubourg Saint-
Victor, peuplé de monas-
tères et d'abbayes, à l'en-
trée de la vallée delà Bicvrc
alors très pittoresque, au-
jourd'hui canalisée.
Après le pont de Sully.1j pont de la Tournelle, où
commence le quai du même
nom. C'était là l'extrémité
orientale de l'enceinte de
P!ii lippe -Auguste, comman-
dée par la forteresse de
la Tournelle. Ia bateau
passe devant le petit bras
du fleuve qui n'est fréquenté
que de la batellerie et con-
tourne alors l'ile de la
Cité.
Vou-- avez aperçu Je loin,
tout à l'heure, au-dessus
PROMENADE EN BATEAU
A DHOÎTE
comme l'hôtel Saint-Pol,de Sens, de Jouy, etc.
L'ile Saint-Louis donne
encore aujourd'hui, avec sesmaisons anciennes, et sa pe-tite église, l'illusion du Pansd'il y a deûs siècles.
A la pointe occidentale de
l'île, au bas du quai d'Or-
léans, sur la berge, jadisnue, on commencer à planterdes fusains, des launers et
à dessiner des parterres.L'embellissement des quaisde Paris est une des princi-
pales préoccupations de
nos édiles, et l'on parle
beaucoup en ce moment
d'établir sur toutes les ber-
ges demeurées ltbres, des
squares, de sorte qu'enmoins de deux ans, les eaux
de la Seine, déjà plus pures
depuis que le collecteur
d'Asnières rassemble les
égouts, couleront entredeux parterres de fleurs.
Continuant sa course, îe
bateau nous rapproche de
nouveau de la rive droite de
Paris, que nous avions
quittée à l'Arsenal, et bien-tôt apparait devant nous
l'Hôtel de Ville, qui,
quoiquetrèssomptueux, fait
regretter celui que le pé-trole de la Commune adétruit et qui avait été bâti
par François Ier.Les maisons du quai
de Gesvres nous cachentla Tour Saint-Jacques,du vieux Saint-Jacques-la-Boucherie, dont les quatre
AGAUCHE
des maisons défile, le
clievct de Notre Dôme, avecses contreforts articulés,tout petit et en un seul tas,semblable à la carapacevide d'un crabe grisâtre.
Le bateau longe la Mor-
gue.et, devant la hauteur du
parapet que domine ce bâti-
ment, vous vous imaginerezraser, dans une frêle embar-
cation, la poupe d'un navire
gigantesque. Et, en effet,l'île de la Cité est faite
comme un grand navire
échouéaumtlieu de laSeine.
Cette forme de\aisseauavait
frappé les scribes héral-
distes, et l'on doit peut-être
y voir l'origine du navire
qui blasonne le vieil écus-
son de Paris. C'est dans
cette enceinte sl étroite
qu'est la Cité, qui pourtantau moyen âge ne renfermait
pas moins de vingt et une
églises de tous les styles, et
dont il ne reste que deux
Notre-Dame et la Sainte-
Chapelle.Un peu plus au nord, sur
le quai aux Fleurs, s'élevait
une maison, illustrée parHéloïse et Abélard.
Voici, après le pontd'Arcole, l'Hôtel-Dieu,
qui, dans sa spacieuse et
lumineuse construction mo
derne, rappelle si peu ce
qu'il était jadis, alors qu'ildressait, sur le côté sud de
l'île une façade ridée et
couverte de lèpres.Sur le quai aux Fleurs,
l'MOMF.NADi: FN BATFAI"l'
monstres juchés aux quatrecoins delà plate-forme, ont
l'air, comme dit Victor llu-
go, de quatre sphinx quidonnent à de\iner au nou-
veau Pans l'énigme de l'an-
cien. Pascal a illustre cette
tour par ses expériences.
Aujourd'hui c'est un obser-
vatoire météorologique.Au pont au Change.
la place du Chatelet. A droite
le Théâtre Sarah-Bcrn hardi.
A gauche, le théâtre du Châ-
le Ici.
Tout ce quartier était ja-dis l'un des plus infects de
Paris.
Aujourd'hui, les Halles
ont remplacé cet enclos im-
monde de la vieille Tuerie,
de la vieille Kcorcherie. où
nuit et jour on égorgeait le
bétail et souvent même les
passants.
Après le Châtelet, le quaide la Mégisserie 'autrc-
fois de la Saunene. cons-
truit en 1371.1.avec ses éta-
lages de marchands d'oi-
seaux, d'articles de chasse,
de sport et Je pêche.Perrière un pâté de mai-
sons. c'est Saint- Ger-
main-l'Auxerrois, dont
le décor intérieur s'est rcs-
senti du voisinage du Lou-
vre. Cette église a sa placeJans l'histoire: son tocsin
donna le signal de la Saint-
Karthéleiny. l'ne de ses clo-
ches a été donnée à l'Opéraoit elle sonne le glas dans les
Huguenots.
A MKOITF r.Al-CIIK
sur celui de la Cité, et sous
les toits élég.mts du mar-
ché aux Fleurs, c'est, en
certains jours de la se-
maine, une débauche de
roses, de chrysanthème?»,de violettes, d'arbustes
verts,de plantes rares, qui
jettent, au matin, leurs
notes \ives et gaies, et que
remplace, le dimanche, une
ménagerie bruyante d'oi-
seaux, Je lapins. de petits
chiens, d'écureuils, de sou-
ris blanches. A côté du
marché aux Fleurs. le Tri-
bunal de Commerce.
Après le pont au Change,dont le nom vient des chan-
geurs qui y avaient installéleurs boutiques au moyen
âge, nous sommes en face
du Palais de Justice et de
la Conciergerie, quiassoient au bord de l'eau
leur groupe de tours, – la
grosse tour carrée de l'Hor-
loge, à l'angle du quai et du
boulevard, el les deux tours
rondes, et que domine la
svelte et légère aiguille de
laSainte-Chapelle.Nous voici arrivés à la
proue du navire delà Cité,
décorée, comme une trirème
antique, de la i Agenda irestatue de Henri IV, et de-
vant laquelle s'avance com-
me un éperon fleuri. 'e terre-
plein du Pont-Neuf. Nous
avons laissé de l'autre côte
de la Cité, le long du petitbras, les rives du pays latin,
avec ses église, si véné-
l'HliVKMAIH: I- lt\ I !
Le Louvre devant lequel
le bateau s'arrête, renferme
les plus grand> trésors d'art
du monde.
Au pontdu Carrousel,
les guichets du Louvre lais-
sent entrevoir l'immense
place du Carrou-sd, que dé-
core d'un côté le monu-
ment de Gambetta, de
l'autre un arc de triomphe.Voici maintenant la ter-r-
rasse du Jardin des Tui-
leries.
tjuc de souvenirs ici
Aujourd'hui, au milieu des
bonnes d'entants, s'ébattent
joyeusements les lils de notre
bourgeoisie, là où jadis lan-
guissait l'enfance oisive et
triste des héritiers du trône.
Le Palais des Tuileries.
bàti par Catherine de Mé-
dias où Louis XVI termina
son malheureux règne et
d'où l'impératrice Kugénie
dut s'enfuir précipitamment
après la capitulation de
Sedan et la proclamationde la République, a été
brûlé par la Commune de
is7i.1
Le bateau passe ensuite
devant la place de la
Concorde, qu'on devine
mais qu'on ne voit pas,
avec les beaux hôtels à co-
lonnes du ministère de la
Marine et de TAutomobile-
Club. et au bout de la rue
Royale, la Madeleine, digne
pendant de la Chambre des
députés. Non loin, à gauche
de l'Obélisque, se trouve,
rable» Sai ut-Julien -Ie-
Pauvre et ses pleins-cintres
romans, et Saint-Sê vérin
avec ses gothiques ogives;la vieille université, et
son sol montueux, et sa
rue Saint-Jacques, qui est
toujours, comme jadis,« pédantesque rue », maïs
bientôt, derrière l'éclusequiferme le petit bras à l'oc-
cident. nous apercevons
l'Hôtel des Monnaies.
.'1 s.i suite l'Institut. 1 s -"ni
biitis sur l'emplacement de
l'ancien hôtel de Nesles,
si célèbre par les crime,
attribués à .Marguerite de
Bourgogne, qu'ont popula-risés le drame et le roman.
Après le pont des Arts,
le quai Malaquais, avec
l'école des Heaux-Arts, le
quai Voltaire, jadis habité
par Voltaire, aujourd'hui
peuplé d'antiquaires.Au pont Koyai, commence
le quai d'Orsay. Des
ruines de l'ancienne Cour
des Comptes, qui, après
vingt-six ans d'abandon
avec ses enchevêtrements
de lianes et de plantesfolles croissant au milieu
des murs pantelants et
noircis par le feu, était de-
venue plutôt un décor
digne des contes d'Hoff-
mann, vient de sortir de
terre. comme par enchante-
ment, la nouvelle gare d'Or-
léans, dont la façade laisse
voir, à travers les cintres
1 encore vides, l'immense
PROMENADE EN BATEAU
derrière les bosquets touffusdes Champs-Elysées, le pa-lais de l'Elysée, résidencede nos Présidents.
En face du pont d'Iénavoici le Trocadéro, qui a
dé|i vu se dérouler à ses
pieds bien des expositions.A gauche du Trocadéro,
l'Administration des phares,et derrière, sur le boulevardDelessert, le Panorama des
batailles de la Révolution
et de l'Empire.Nous côtoyons mainte-
nant les jardins et les joliesmaisons de Passy donton aperçoit le clocher. Puis
l'aspect du quai changeencore une fois. Aprèsquelques usines dont les
immenses tas de charbons
s'étendent jusque sur les
berges, nous arrivons àAuteuil. De ses guinguettes,de ses calés-concerts s'é-
chappe une musique éter-nellement enragée; le di-
manche et le lundi, unefoule compacte d'ouvriers,de petits emploj es y vient
déguster la friture de Seine,au milieu des chants, des
cris, des rires et des dan-
ses.
Jadis, charmant petit vil-
lage, Auteuil rappelle l'ami-
tié célèbre de Boileau, de
Racine et de Molière qui s'yydonnaient rendez-vous pour
souper et pour deviser.
C'est sur cette rive de la
Seine qu'ils vinrent errer
un soir, au sortir d'un de
DROITE g\oche
carcasse de fer de ses halls
intérieurs.
Plus loin, derrière les
aristocratiques édifices du
quai qui sentent la vieille
noblesse du faubourg Saint-Gertnain, vous entre>oyczles flèches de Sainte-Clotilde. A l'angle de larue de Solfërino, le palaisde la Légion d'honneur-Puis le quai prend encoreun aspect plus pompeux et
plus sévère, et voici le
Corps législatif, qui, der-rière le pont de la Concorde,détache sur le ciel son pro-fil de temple grec.
Après le pont de la
Concorde, c'est la magnifi-cence, l'élégance et l'audacedu nouveau pont Alesan-dre-111. dnnt Félix Faurc
et Nicolas 1! posèrent la
première pierre en 1896.Au pont d'Iéna, le Champ-
de-Mars s'embellit et au-dessus de la rive se dressela Tour Eiffel.
Derrière les contrefortsde meulière qui bordent la
Seine au niveau de la passe-relle de Passy, la nouvelle
gare du Champ-de-Mars,qui amène les voyageursdirectement par une lignenouvelle de la gare Saint-Lazare.
Entre la passerelle de
Passy et le pont de Gre-
nelle, l'Ile des Cygnes,assez pauvre et nue d'aspectet qui est plutôt une diguede pierre qu'un jardvç>
LU BOIS DK BOlI.CH.Nf
AnROtTK
ces diners, où les joyeuxconvives avaient vidé tropde vieux Ilacons: cntr;iinés
par Molière, ils avaient
tailli sc nucrtouslcs trois:
c'cst du tnoinsceque ra-
conte le grave Boileau lui-
mimc.
vous marque le quai deGrenelle dans sa partie la
plus intéressante, avec ses
fonderies. ses grands éta-
blissements industriels, les
usines Cail d'où sortent la
plupart Je nus Ii iL' itno-
ti\<
On pourra revenir dans Pai ;n
nuit, alors que les rives de la Seine s'illuminent
que des girandoles de becs deg.iz se reflètent dans l'eau,
et que les bateaux se croisent comme dans une tète
vénitienne.
La nuit, la Seine prend un aspect féerique et fantas-
tique qui vous transporte dans un autre monde, dans
un autre continent.
Après le pont de Grenelle, le fleuve s'élargit, les rives
s'abaissent et a l'horizon se dessinent plus nettement
derrière le viaduc d'Auteuil, les verdoyants coteaux de
Meudon.
Le Bois de Boulogne
Prendre une voiture si possible sans taxi-
metre. à l'heure à 2 places, 2 fr. 50 l'heure
à 4 places 2 fr 75; landau (4 pl.) 3 fr.
t <m/7;~ rie re~0t/() (1 fr. pour les voitures
2 fr. pour le landau) n est due que si, une
fois au bois, on renvoie la voiture Une voiture
à 2 pl prise au bois coûte 2 fr. l'heure; à
4 places, 2 fr 50; et un landau, 3 fr. Le
temps dépassant la heure se compte par
fractions de 5 minutes.
lia Promenade de l'Europe
I
e bois de Boulogne l.a phrase est courte, quatre
mots en tout. Mais quel monde de souvenirs et
i.i.ii'io ur. ii'ii :><
quelle longue suite de tableaux ne révcillcnt-ils pasdans leuréloquent !aconismc!On sait des voyageurs,dit Achard. qui se sont écrié à l'ombre •tu Vésuve
« Voir Naples et mourir !» Combien de lemmes.de Lis-
bonne à Moscou,
n'ont-clles pas dit
un soupirant:* Voirle bois de Boulogne
i s'y promener! »
1 xs quatre nv>ts
magiques représen-tent quelque chose
comme des jardins
d'Armide où tous
les luxes, tous les
doux plaisirs. tou-
tes les coquetteries,
toutes lesélégances,
toutes les aristocra-
tiquesoisivetés, toutes tes fantaisies et tous les caprices
se mêlent dans un perpétuel tourbillon. Londres a
Ilyde-Park, et Vienne le l'rater, Madrid montre avec
orgueil le Prado, et Florence les Cassine; mais aucune
de ces promenades n'égale le bois de Boulogne.
l.e bois de Boulogne est la promenade de l'Europe.
Li'Heu^e du Bois
Lkmatin, le Puis appartient aux cavaliers, aux
amazones, aux bicyclistes sélects, et surtout aux
automobilistes. Les amazones sont différemment
escortées; les unes par leur mari. les autres par un
ami, ou simplement par un domestique qui les suit
à quinze pas. Pour celles qui arrivent seules, il est rare
qu'elles reviennent de même. Kilos trouvent dans
une allée solitaire « celui qui attend ».
Quant aux jolies bieyclistes qui pédalent en piqué
LK BOIS DE BOI UXiNK
i5
blanc, elles sont si peu farouches qu'elles se laissent
rejoindre et accoster sans prendre la fuite. Kilos ne
s' « emballent » jamais.
I.c moment vraiment intéressant du bois, est. dans
l'Avenue des Acacias en été, de 4 à 7 heures et
en hiver de 2
4 heures. C'est
un délilé di
cabs,de ducs,
de landaus.
de coupés,
de viclo-
rias,aux- 1quels
se mé-
ienl
par-
fois
,I e s
^ai celles
menées àI a Dau
mont pariii s jockeys
en veste de ve-
lours. coitTés de
loques et pou-1
L un cmenlalo^mpIlL'vivant.dres, suivis de
vulgaires fiacres
qui passent avec un bruit de vieilles ferrailles sur le
sable des allées. Kt entre les files de voitures se
glissent des bicyclettes et des automobiles de tous
systèmes, de tous modèles.
C'est un va-et-vient continuel, un tableau disparate et
amusant, un cinématographe vivant de la vie de Paris.
Aller au bois doit etre un des premiers soucis
LE BOIS ]>E BOI LOUNE
de celui ou de celle qui \icnt dans la grande
Babvlone moderne, pour \oir, pour vivre, pour
s'a muser.
Pour aller au Bois
(~\xtraverse d'abord cette superbe place de la Con-
corde, la plus belle de Paris, la plus belle du
monde, avec sa quadruple perspective sur la Made-
leine et la Chambre des députés, sur le jardin des
Tuileries et l'Arc de Triomphe.
L'Obelisque de granit rose d'Assouan, donné à
Louis-Philippe par Méhcmet-Ali.y y remplace la guil-
lOtine de 1793; et l'eau que les dauphins portés par
les tritons et les néréides \ersenl depuis près d'un
siécle ont effacé le sang des ré%olutions.
De la place de la Concorde on monte l'Avenue
des Cbamps-Élysées, jusqu'à l'Arc de Triomphe,
avenue grandiose et charmante, à la fois voie triom-
phale, parc et |ardin. Longtemps ce fut l'unique
promenade des Parisiens qui en avaient fait le centre
de tous les plaisirs et de toutes les fêtes.
L'été, dans le carré » des Champs-Elysées, depuis
la place de la Concorde jusqu'au Rond-Point, l'anima-
tion se prolonge jusqu'aux heures tardives de la nuit.
On dine dans les massifs et au milieu des pelouses,
chez Ledoyen, chez Paillard, aux Ambassa-
deurs (PL 41); on passe sa soirée au .Jardin de
Paris, à VAlca^ar (PI. 35), aux Ambassadeurs et
au théâtre Marigny (PL 3g).
Un peu plus haut, au 25, l'ancien hôtel de la Paiva,
courtisane célèbre sous le second Emptre et même
sous la 3rat>République.Elle avait une baignoire en argent massif aussi
fameuse que celle de Gambetta. La Païva avait acheté
trois cent vingt-cinq mille francs le collier de perles
de l'Impératrice Eugénie.
LE K Bols DK Ho[ I.OI.M
l'uis a ni des boutiques en pieu.ni. J amu-
aants théâtres de marionnettes et, passé le Honii-
l'oint, avec ses six jets d'eau retombant en pluie de
perles sur des corbeilles de (leurs, c'est, des deuxx
cotés, un somptueux alignement de riches hôtels, de
maisons à ^ros revenus, ma^niliques palais modernes
où chaque élafje se loue de quinze à trente mille francs.
Ceux qui sont eu non devoir, à l'intérieur, l'aménage-
ment de la Ma
son du xx' su
de, n 'au ron
qu'à se laii\
montrerun«ap-
p a r t e me n l;i
louer » dans cl
quartier quiest.
avec celui de
l'avenue Victoi-
llun" ou il
l'Arc ileTriom
phe.le plusclui
et le plus aris-
tocratique de I a i s
mesure qu'on approche
de VEtoile, la mer mouvante
des voitures devient plus
houleuse, et les omnibus naviguent au milieu de
cette agitation comme de lourdes arches de Noé. \n
ce pêle-mêle de véhicules de toutes tailles et de toutes
couleurs, toutes les classes de la société sont repré-
sentées, la démocratie coule à pleins bords et les
millionnaires qui n'ont pas des chevaux de vin^t mille
francs. des laquais et des voitures armoriées, passent
inaperçus, et confondus avec la masse grouillante.
Autour de l'Arc de Triomphe, au rond-point de
l'Ktoile, le remous est quelquefois peu rassurant
Il' Bols DK BOI'LOGNF.
mais le Ilot qui descend tinit par s'écouter dans la
large avenue 125 mètres'- du lîois-de-Boulognc
(à droite MonumentAlphand et hôtel au C" de (".as-tellane) qui aboutit à la porte Dauphine. l'entrée
ordinaire du lîois.
A l'entrée de l'avenue, de nombreux piétons assissur des chaises regardent les voitures passer, n 'avant
U > ;iimzo:H-sdu Tourdu l.ac.
pas les moyens de s'en paver ou même peut-être d'en
prendre une; ils composent ce qu'on appelle ironi-
quement le Club des panés.Dès qu'on a franchi la porte Dauphine, on voit
le Pavillon Chinois, café-restaurant que le demi-monde a mis à la mode. Orchestre tzigane.(V. page 66).
On suit Y Avenue de Suresnes jusqu'au Carrefourdu bout des lacs.
De là, descendre à la Cascade (Restaurant de la
Cascade, page ùy et rentrera Paris par l'Avenue
LES COUD SES
des Acacias (Restaurant de A~adnid et Pauillon
d'Ar mertonoille, Y. page C6), et la purte tllaillof
(Restaurarrt du 7'0!<r!))~ C<)'&, V. page 67). Au Pré
Cati an, le restaurant du Pré Catlan (V. page 67).
Les Courses
Hippodrome de \.llle,tr,1Ietcn20mlllUtes./Longchamp: Bateaux Alleret retour: i fr.~o,
Pont-R.O)a)-S uresnes. 2",o t'r. 90. /}a<cat<c :Sta-IDescendre a la station de uon de 'Ch.lrcJ1ton. l'ni
St-Cloud; on n'a que le ttrre,s de c~M''4'e~ fr.
pont de la Seine à traver- (Aller).ser pour arriverau chaitip Entrée Pesage (Da-de courses. Ck. de fer.: mes, to fr.; Hommes,St-La zare -1 e s-M0 U¡ i 2o~r.). Pavill~iis, 5 fi-~ Peneaux. Station de Sures- luuoe, lr.ne,
1-ori-clianip nust~tt.o,l Hippodrome dezare-St-Gcrmam. St:ltlOn
l~PO romee
de Suresii es––ofr.Co;
Nettilly-Levallois2"0 (1', 40.Clt. de fer- Gare St-1.~t-
l'oetures de courses Station de Clicly-
1fr. à z fr. Garages pour lyy~al~°ïs Allcr9t retotir:
bicyclettes fr. par ma-J 0 fo, Ho, 0 fr. 5c).
chine. Trar'r><'aJ-.s La .'1ade-
Entrée' Pelouse 1 fr' ieuit-LeMHotS-Pe.ret.Caealter, 5'fr ~e'
°r ures de course fr.~ava~er.jtr,, [ vutture, Ti'ntT'~o p.'<nupts fr. 1; cheval), 20 fr: Entrée Pcsage
(zchevaux) l'amltons,5tr. llommes, zo fr.pames,
Pesage, 20 tr. (liommes), '°tr. l'elotiseq, 3 tr.
i o fr. (Da mes Hippodrome de
odrome de Colombes:t~le.defer:f
Hippodromede Gare St-La7are à Colom-
Chantilly (4' k'L de Pa- bes (tralei e,j 15tninutesl.ris). Ch.de f-r )gare du
Atteretretour: f"r.35;Nordj,Trarnssp"c¡auxJes 2" fr. Trarnwavs Lajours de
courses.Allcr Nladeleine-Colom6es~C-,Ir-
1 4 fr. 60; 2",33 Ir. to.
refour desAller et retour 6 fr. 40, Voilures de Caursesof fr.
95. Aller, i fr.Entrée Mêmes prix Entrée Pesage T
qu'a Longchamp;pas de Hommes, 20 fr.; Dames,
Pavillons. '0 fr. Pelouse 3 fr.
Hippodrome de HippodromedeMai-Vtneennes:CA.~f'/e)-: sons-Laffitte (CoursesGare de Vincennes à Jom- plates) CI:. dc fer Gare
(Pour les jours, consulter les journaux.)
I.K.S COl'RSES
St-Lazare. 'l'rains spé-ciaux a partir de midi 45,trajet en 20 minute*. Ke-tour à partir de 4 h. 45.Aller et retour 4 Ir.3 fr.. 2 fr.
Hippodrome d'En-
ghien ("cuir-es à ( )bs-
laclesi Cil.i /tr <i. dudu
Nord. Trains spéciaux, à
partir de 1 h. Mation de
St-(iratien, trajet en i-mi-nutes. Aller fr. 35.
o Ir. 110. o fr. ("«_>.Aller et
retour 2 1r., fr. 5o,<i tr. m". <iare Si-I.azarc.
I"r;i i.; ré-uliLM-. St., li..11
Les jiiun 1R i.,i,i,v-il h li ~i le boulevard
de grands hreacks attelés Je .S chevaux, Le conducteur
crie « les courses ». – C'est encore la façon
la plus économique et la plus rapide d'y aller, l'n
tiacre revient souvent à i^u ou 2.S Irancs, surtout le jourdu Grand l'nx.
L'entrée dans l'hippodrome coule franc et 5 francs,
pour unevoiture.
L'entrée au pesage coûte presque
partout 20 francs.
Les courses constituent l'un des plus 141'jnds plai-
de St-CJratien. Aller
1 fr. Ko, t Ir 20, o fr. 80.
Aller et Kutour 2 fr. 70,r fr. SS. 1 fr. ;i.
Hippodrome deSaint-Ouen lOnirscs a
OL'slai-le-i 'A. Je fer(i. du Nord. Trains spé-
ciaux a partir de 1 h., Ira-
jet en 1 3 minutes.
Hippodrome d'Au-
teuil f.i.< 1er depeinture Station de l'assv-
Auteuil Voitures de
oiur^e- 1 fr.
A Longctiamp.
LES COIKSFS
sirs parisiens, une des plus grandes attractions du
printemps, de l'été et de l'automne, et non seule-
ment elles sont très populaires et très suivies, non
seulement elles comptent parmi les grands événe-
ments de la vie de la capitale, tel le jour du (;rand
Prix, qui est celui de la consécration de la mode de
l'été, où mondaines et demi-mondaines inaugurent
les toilettes plus ou moins tapageuses sorties des
ateliers des grands couturiers et donnent le la de
l'élégance, consécration rendue ollicielle par la pré-
sence du président de la Képublique. égavée par le
déballage de toutes les célébrités du jour, ministres^
diplomates. chanteuses et hautes cocottes: c'est
aussi une épreuve internationale, réunissant sur le
turf les concurrents de tous les pays, et permettantainsi de comparer les progrés de l'élevage dans les
différents pavs (200000t'r. de pri\K
Lie Pari mutuel
C'est lu seul autorise par la loi k- misent
sur le cheval auquel ils accordent une chance, l.a
mise s'effectue aux guichets spéciaux derrière lu,
tribunes, I! v a
des guichets
.Soo, loo, 5o, 20.
10 et 5 francs.
On parie depuisis
l'atlichage des
chevaux jusqu'à
la sonnerie élec-
trique annon
çanl le départ.Le n" des che-
vaux qui uni-
rent est indiqué
LFS COIBSES
sur de grands tableaux noirs, au pesage, et face
aux tribunes.
lies Bookmakers
N'ont plus le droit de parier au comptant, c'est-à-
dire d'accepter de l'argent sur les champs le courses.
Ils sont obligés aujourd'hui de parier au livre,
c'est-à-dire de donner cheval i'1' mu placé (2'Éou 3')
suivant sa chance, à 2 contre 1. par ex. ce qui
signifie que si le clieval ga^ne le bookmaker rcm-
AuGiaiul Pnx.
bourse la mise, plus une somme é^alc à 2, .) ou
(i fois la mise, suivant la cote.
Les propriétaires ont aujourd'hui pris l'habitude de
parier entre eux. Ces i^ros pans constituent le bi'Uinii
lie Grand Prix
Si Chantilly est la métropole du /iii7,le«Ne\v-inarket
français », le ^rand centre d'entrainement. Maisoiis-
l.atlile, une école sérieuse, et, Auleuil a\ec ses steeple-
chases, le dernier asile des IU1cepl1ales.au bout de leur
carrière, l.onjjc h amreste le lieu d'apparat, résen eaux
« pou 1rs-»éclatantes, aux engagements à sensation, où
LES CO! USES
l'Anglais entre réellement en concurrence avec les
éleveurs français, et le Grand l'rix peut être considéré
comme le type de toutes les autres courses; c'est
l'épreuve qui donne le mieux l'idée du pittoresque, de
l'entrain, de la dévorante activité du monde sportif.Le Grand Prix secourt toujours le second dimanche
après le /JeWnd'L'psom qui se court lui-même le mer-
credi avant la IVntccùle. Les engagementsen sont laitsdeux ans à l'avance. Depuis quelques années les
écuries françaises tiennent tète aux écuries anglaisesd'une façon remarquable, ce sont nos compatriotes
qui ont l'avantage.
Kt quel le journée mémorabledans les fastes parisiens
que ce < irand l'rix liés midi, la foule s'écrase aux gui-chets du pari mutuel, dans un tumulte. un vacarme
inexprimable – foule très complexe et entremêlée de
pick-pockels et de coupeurs de bourse. lit pendant ce
temps, le long des Champs-HIvsées, dans les avenues
du bois de Boulonne se presse et se déroule la queue in-terminable des landaus où s'étalent les beautés du jour,horizontales en renom, mondaines audacieuses ctdé-
I urées, Irisant la cocotte, Elles se laissent lutiner et
tutover parfois par nos diplomates et nos person-
nages otliciels qui s'oublient et se dérident en ce jourde flirt international.
Le soir, les»,têtards » se réunissent ordinairement
au Jardin di- n. mil.
Curiosités Périodiques
11y a à Paris une foule de plaisirs et de curio-
sités qu'on ne voit qu'à certaines époques de
l'année. Pour connaître Paris dans ses mœurs
mondâmes, il faut voir
Le Jour du Vernissage à un des Salons de
Peinture du Grand-Palais des Chainps-ftivsées
Société nationale des Beaux-Arts, le 14 avril et
Société des artistes parisiens, le 3o avril. Le jour du
Vernissage (entrée 10 fr.) précède l'ouverture offi-
cielle. Les Parisiennes les plus élégantes, les joliesactrices y exhibent leurs toilettes de printemps au
milieu d'une cohue de peintres, d'artistes, de journa-
listes. Ce jour-là, le Tout-Paris défile comme en un
immense cinématographe. Et rien n'est plus curieux
et plus joli que l'aspect du déjeuner par ce clair soleil
de mai, sous les arbres des restaurants des Champs-
Elysées. Ledoyen débite des morceaux deson iameux
saumon à la sauce verte.
Le Salon d'automne, qui s'ouvre en novembre
au Grand Palais, est de création récente. A côté des
grands Salons, il y a quantité de Petits Salons, sur-
tout en février eiinars, qu'on peut visiter en deman-
dant une invitation (Cercle de l'Union artistique,rue Boissy-d'Anglas. Cercle artistique et litté-
raire, rue Volney, etc.).
Le Salon de l'automobile s'ouvre au Grand-
Palais et dans les Serres de la Ville de Paris, du g au
25 décembre. Le jour select, le jour de gala est le
vendredi (entrée 3 fr. au lieu de 1 fr.). Orchestre, et
le soir, illumination à J'électricité.
Les fêtes du Mardi gras (dernier jourdu carna-
I.I'RHISITÉS PFHIODIOIKS
val) et de la Mi-
Carème (tèle des
blanchisseuses et
cavalcade plus oumoins histo-
riquel.
l.a fête des
fleurs est unIl
corso Ileuri au
Rois de liotilo<>nc
(2 jours, la se-
maine précédât!le (irand Pii\i.
I. épreuve de
la Coupe Gor
dnn B^rmett, II '1
plus sensatinn
lU'Ile du mois de
juin. a\ec
I- G r si n
* eeplt- Chase
tl Aiitfiiil m ii]
manche de juim:
l.a Course du Gran»l Prix la" dimanche de
juin», mu. a delaul. \oir les aunes cnurses de l.on^-
champ. d'Auleuil ou de Chantilly (Consulter les
adiches spècKilesl.< pat;e 'j^o.
La fête pupulaire du 14 juillet dans les quar-
tiers populaires, où l'on et chante toute la nuit
sur les places publiques.
l'nc fête des environs de Paris sur les bords
CURIOSITÉS PÉRIODIQUES
de la Seine ou de la Marne (Voir le samedi, les fêtes
annoncées dans le journal Le Petit Parisien).
La Toussaint ou fête des Morts (2 novembre)
est très intéressante à voir à Paris. Toute la popula-tion se porte dans les cimetières et orne les tombes
de fleurs.
La nuit de Noël ou le Réveillon est une fête
très populaire à Paris. Concert artistique dans l'église
Saint-Gervais. Tous les restaurants de nuit regorgentde soupeurs. On mange surtout des huitres.
Par l'intermédiaire de sonconsulou deson ambas-
sadeur, ou sur la recommandation d'un député, on
obtiendra facilement une invitation pour un bal de
l'Elysée (Présidence) ou pour l'Hôtel de Ville
(Vlunicipalité).
Un jour de mise en vente dans les grands bazars
parisiens le Louvre ou le Bon Marché. C'est un
spectacle unique, une succession de scènes comme
on n'en voit sur aucun théâtre. En temps ordinaire,
une heure ou deux de flânerie à travers les comptoirs
de ces bonheurs des Dames, dans l'après-midi, vous
mettent en contact avec l'élément féminin de Paris
et de l'étranger.Une visite aux Grands Magasins Dufayel, où
tant d'attractions sont accumulées, s'impose aussi.
C'est une des curiosités du Paris moderne et
vivant.
Une lre représentation dans un théâtre mon-
dain (Opéra, Comédie-Française, Vaudeville, Varié-
tés, etc.) est toujours un spectacle très élégant et très
curieux, comme une séance de réception à l'Aca-
démie française. La distribution des Prix de
Vertus a lieu en séance solennelle le 25 octobre.
Demander une carte au secrétariat.
CURIOSITÉS PÉRIODIQUES
Enfin, les flve o'clock (entre 5 et 7 heures) aux
restaurants d'Armenonvîlle, de Madrid (bois de Bou-
logne) à l'hôtel Ritz, place Vendôme; au Palais-
ilôtel aux Champs-Elysées; an thé Ceylan, rueCau-
marlin. C'est aux five o'clock que l'on voit les jolies
Parisiennes du monde dans leurs élégantes toilettes.
Vélodromes
Vélodrome Buffalo, rue Delai^ement et rue
Parmenticr, à Neuilly.
Entrainemenl tous tes jours. Courses Dimanches
A 2 h. 1/2. Jeudi soir, 9 h.
Vélodrome du Parc des Princes, Boulogne-sur-
Seine (666 m.).
Entrainement tous les jours. Courses tous les
Dimanches à 2 h. 1/2, près la porte Molitor.
Vélodrome d'hiver, avenue La Bourdonnais.
Courses tous les Dimanches du 1" octobre au
1" avril.
Sociétés sportives
Automobile-Club de France, 6, place de la Con-
corde. Touring-Club, avenue de la Grande-
Armée (ancien hôtel de la famille Humbert).
Union Vélocipédique, 6, boulevard des Italiens.
Union des Sports athlétiques, 229, rue Saint-
Honoré. – Aèro-Club, 84, faubourg Saint-Honoré.
Cyclisme. Courses curieuses au Vélodrome
du Parc des Princes, à Boulogne-sur-Seine (pistede 666 m.); -au Vélodrome Municipal, au Bois de
Vincennes à Buffalo, à Neuilly; au Vélodrome
d'hiver, à la Galerie des Machines.
Patinage. – Sur les lacs du Bois de Boulogneou au Palais de Glace, Champs-Elysées.
Tirs. Le Cercle des Patineurs ou des Acacias
offre chaque année un concours de Tir aux pigeons
crmosïTis périodiques
au bois de Boulogne, les premiers jours de juin.
lîlre présente au comité du cercle par deux de ses
membres ou appartenir à un grand cercle étranger.
Tirs au pistolet et à la carabine, avenue
d'Antin, 39.
Salle d'armes. – L'Escrime française, faubourg
Poissonnière Société d'encouragement à l'escrime,
10, rue Blanche (assauts publics; en mai, grand
concours international d'escrime). – Salles d'armes
14, rue Saint-Marc; Louis Méri»nac, 32, rue Joubcrl
Gaïn, 14, passage de l'Opéia Kmile Mérignac,
48, rue Monsicur-le-Prince; Kirchoili-r, 0, placeSaint-Michel.
Jeu de Paume. Au jardin des Tuileries, sur
la terrasse, en face la rue Cambon, 10 fr. l'heure,
tous frais comrris. Retenir le jeu d'avance.
Foot-Ball – Au Vélodi orne du Parc des Princes,
à Courbevoie.
Pelote basque. Fronton basque', 54, rue de
L' ngchamp, à Ncuilly. Fronton espagnol,
66, rue ftorghèse,, à Neuilly.
Tennis. – 71, boulevard liXelmans, et dans l'Ile
de Pûtes ux.
Polo. Pelouse de Bagatelle.
Échecs. – Les joueurs. d'échecs ont l'habitude de
se réunir au café de la Régence, 1G1, rue Saint-
Honoré, en face de la place du Théâtre-Français.
Billard. Passage des Panoramas 4. Galerie
Montmartre (M. \'ignaut). 47 et 53, rueVhïenne.
'Yachting et Cauotage. Le Yacht-Club de
France, 8, boulevard des Capucines. Le Cercle
de la Voile, 11,rue Saint-Lazare. Courses nau-
tiques, le 1" ou le 2° jour des courses de printemps
à Chantilly, entre le Point-du-Jour et le pont de
CURIOSITÉS PÉRIOLHQUES
Suresne5, Des bateaux à vapeur (station du Palais-
Royal) permettent au public, moyennant 3 fr., de
suivre le match. Le canotage se pratique très
activement et très savamment chaque dimanche à
Asniêres, Joimniie-le-Pont, Notent, le Pec cl Mai-
sons-Laffitte.
Natation. – Nombreux sont les établissements
de bains pour hommes et pour femmes, le long des
quais de la Seine; les plus fréquentés sont lagrande
Ecole de natation, quai d'Orsay, près le pont de la
Concorde; le Bain du Pont-Bojal Quernier, quai
Voltaire (dames); Bains, des ileurs, quai du Louvre
(dames), etc. Pnx d'entrée 20 à 60 cent., linge à
part.
Spectacles populaires à voir
dans les rues de Paris
Jours les plus curieux le samedi svir si le dimanche
après-midi.
lltli"He'l :I: ¡,
1)~TI:ç Is9' Dl7R~:l;
I !r Foire aux Jambons, les lundi, in.mli, meierediBoulevard Huhaid tiioir. et
jeudide la -semaine qui
piccéde Pàqnp$.i i* Foire aux Pains d'Epice. l'end mlun mois à. p*ilirdu
Plare de la Niinou, (^oniJs jour \ie Pâques*de Vutceiuve^, etc
Foire de Neuillf, Ou 2" d imam. lie de juin au
Avenue rie Nemlly 1" <lnn anche de juilletFétedesLoges, DujcGiOjoursdejJiiislel^di-
I>ana la foret deSninl-l^er manche qui suit le 25 août-
Fête de Saint-CLoud, Durée 4 semaines partir duPnrc de ^«int-CInLid 2" dimanche de septembre»
2" Fête des Invalides,
Sûr l'bhjtlartadc – Du 15 maï au 6 juin.ii*'1. Ljod de Helfoi i – Du^Eeptembrcau f>octojbre.to" Boul-^ards Vaugirard, Pas Du 2tt sepU*mlir. au 1! oclobr.
leor.Gatibaldi.defîrenelle.
1SS Boulevard* Rochec'iiuail et Du 7 au 22 novembre.
de la Cliapsl'c
CURIOSITÉS l't.HIODIQlFS
Le*» lete1* i'»r.iines forment un ensemble des spectacle**et des attractions les plu, extraordinaires phénomènesvivants, théâtres, luttes, chev.uix de bois, panoramas,
ménageries, c'est là qu'on voit le mieux le peuple de
Pans.
A la fOif»le NvuiUy
Il HlOSIlrSIIHIODIQIFS
16
Musiques militairesOu i5 mai au i 'i.tul'rc, i après-midi.
(l>im:>lu-)u- et Jeudi"
Bultes-Cbaumont. Kur M.uiin i M\- i. Hnrilr Iti'/nthlir.jeudi.ililMini'hr et Jeudi.
ititirt/r /trjitttitir.
Jardin des Plantes. i'Jii.ii N-H'Tiiard i\'i 1»' jeti.1i île juillett.t
f niiiU el i* tiiiiianrliede M*|>leinl>re.
(IHm:rtu9nr.llnnli.\-ru-
!l>i mile.
Manh, Ven
Luxembourg drt'di litin/f ftrituMir. 1- mardi,
(hini'ill.'he. Meri'iedt.Palais Royal I KimX.thtnle Ib-im-
I l.lif.: :i' »ni.liv,li.
.[iiiiiniuhei'lWiiilrrili.
Parc Monceau "o. \\III~J..( ; .e.t,.lre.li.
Parc Montsouris ,XIV.| .ILinaii.»;. /;«r,/r /M-• pnh. i' tiiiiiaiitlie.
Parc de la Muette II. liirh (XVI') Jeudi.
i' Jimacuhr.
illiiiMiH'lie.M.ir.li.Jeiidi
Tuileries r,,r,lr Uriiuhlir( 1», lundi.
Les Concerts
CONCERTS LAMOUREUX
ADMINISTRATION" F» H MO\<:KY, '2.
Tous les dimanches à 3 h., au X»uveatt Théâtre,
/5, rue blanche, d'octobre en avril.
L'orchestre et les ch«L'urs comprennent afio exécutants.
1-KI-Xlih- H-ACt-S
Av.tnistèiie^ rez-.let: li.iu«s«-i- » l.uycs .!« l .il-nArant-scinea t-alcon yp F.mHruils d,-
r i" tf.tlerir i » –
,"g" .Jo! .d.. TI
1 -aiiteuik Uiluun et or.li.
II
Pr.nncn-.ir >1'4Ut~UI).'10.:011 rt nr.lu' Prul!lcn..irlie y »
liufi-.m .le 1. iti muvert f>us k-s j..urle tih.ÀS h. l/ï
CONCERTS COLONNE
ADMINIbTHATlUN Hl K DE TO<QIKVII.l.K, I 3.
Tous les dimanches à a i au Théâtre du ChJtelet,
place du Ghâtelei, d'octobre à avril, y&o exécutants.
CUMMnF~PÈRXiD~UKS
t'K)\ Hh~, ~L~(,CS
t~e~ha~~rcs. f.tntt't)tt<; s
))~~)te<;ftm-ct)~tr<j..ptl<.rie).
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dum6e,treM de It..lkoll. 8.. A1lIp1I1théfttfC. 4 a
Ch.'1.1~" 1~ G l',trtertC 3 1
BIIlC.HI '\1' Iutattun wu, 1~ Jou~au Îhàt(!!let, de .t Iv. à c Il.
CONCERTS DU CONSERVATOIRE
-l'ous les dimanches, de novembre a avril, pour20 abonnements seulement. Les places disponibles des
abonnés empêchés qui ont rendu leurs billets, sont misesj la disposition du pubttc qui peut les retenir le samed!de i h. t/2 à h. et le dimanche de h. à a h., aubureau de tocanon. 2. rue du Conservatoire.
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Deuxtémee
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»IIStrilk'S
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StaUcs~n~ttE: .& 9
lJenx concerts sylruuels JJt.Jlf"-tllt 1,1 seumum eauoe
CONCERTS REY
ADmiNtSTKAt~ONRUE DE MOSCOU,36.
Concerts ctassfques les dimanches à h., au T'/iMfre
A~rïg'~ (Champs-Elysées].
CONCERTS JARDIN D'ACCLIMATATION
(BOISDE BOULOGNE).
En été, dans le jardin, les dimanches et jeudis, et en
htverdans le grand hall.
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6~ RUE DE TOURNM.
Concert classique, aux portes du Quartier Latin. Pres-
que tous les musiciens sont prix du Corservatoire.
'fres bonne musique.Tous les soirs à 8 f/s. Ce jKt'tt à ~ep<ent<'re, mati-
H~M. – ~tttitHcAe~ e< /~M!. – CK~r~c, t ~r. avec
fOK~omn!a<OH.–)h!e~, t /). y~.
CUR<OStTË&PÊti!ODtQUES.
COJVCM'TS TOUCHE
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Très bons concerts sympiioniques. Tous les soirs à8 heures et demie. Matinées jeudi et dimanche. Prix<fr.25~2fr.5o.
hes ~afehes lesplus
Gafieax de Paris
En dehors des HaUes et de ses SoMarches de quartier,
Paris en possède un certain nombre d'autres, qui ont
une phystonomte très particuliers.
Voici les principaux A/nrc/if? C~f~~M~, Bd de
t'Hôpitat (mercredi et samedi, de midi a 7 h.); A/ar~'M
aux Chiens, Bd de )'ôpiia! (le dimanche, de à 5 h.)
A~rc/ie aux ~/<'M~ Q. aux Fleurs jfner'credt et samedi,
dem;nu)ta[)h. m.et Pl. de la Madeleine (mardi er
vendredi); jVarfAe aux OMMX. Q- aux Fleurs (le
dimanche, de 6 h. m. j y h. s.); J/f~'cAL' ~tf.x ~OH~Mie~,
Q. de Grève (t. !.).); Mat'e/i~ du Temple, R. du Temple
(t.Lj.de~h.m.aëh.s.l.
Le A'farcAe <JMA'Bestiaux se tient chaque jour aux
~<'<!«otf~ de la V!e<fe, rue de Flandre, t~ë- Il faut y
aller Le matin (de 8 h. à midi), et visiter aussi les pr)n-
cipaux pavillonq et les échaudoirs. C'est un des tableaux
les plus cuneux de Paris.
Très pittoresque aussi le j\/arc/ </e4 Mof~/es de
peintres (Italiens et [tahennes en costume), qui a U&u
tous tes tundis matin rue de la Grande Chaumière, en
face les n°' n5 et ny, Bd Montparnasse.
Artistes des Théâtres et des
Music-Halls Parisiens
L'Ètrangerestpressé.S'itdesïreconnaîtret'a- l'a-dresse d'une jolie actrice de Paris, pour lui envoyerses hommages ou des fleurs, il n'a souvent pas letemps de consulter tes annuaires spéciaux où setrouvent ces adresses. Nous tes iu<donnons )ei.
&ckté (Mme Aïno), ,/y, ai', ft-te~/tj;
Affre, 17, r~c~j~~CHr~.Albert-Lambert, rite ;tfon.t'tetf'e- iHCf.Albert-Lambert (hfs)~ 22~, rMf de /?f!
Allems, ~.9, rite de ~,itMOj'.Alvarez (AL), sj < M. ~f)'<ef.
Amy (Ame M.iud), )'!«; ~t'o'Angèle (Mme), fp, t'HBAM&Er.
Arbel (Mlle M.), 2;,M. f/a~r"
Arcy (Mme J. d'~ ss, r~ë /ot<rc.)')'.Avril (M)[eSuz),CN,KeCaM)tMt-;fH.
Hady(Mme lierthe), j2, n)'- ~t; Bot4'-f~<o<(/o~tf.Bartet (Mlle), 'C, ;-Ke du Ce'H~-f;o~Behr(MmeS.dt;),Ji'tuM~e!'{!d~.a))fie!.Bepoix (Mme [[cnnette), I, rue ~!U~e;!arg't<M.Bernard (Ch.). bd. /~HKf-A~OM~<'f/<Bernhardt (Mme Sarah), ~6, bd. /'<'rf/r<Berr (Georges), f~o,rKeCon~O)-L'<
Bertiny (Mne;, ~o, rue Co~t<orce<.Berton (Pierre), fN, rue N--D.-de-Lorelle.
Berty (Mme Lyse), ~f, af. A/nc-A/aAoH.
Beyle (Lê)n) (~-Maat<e). v;f, aienue Tourelle
Bignon (Mlle Louise), f- rMe Picot.Bloch (MttejHannc), 5, bd. de C/t'cA~Bonheur (Mlle Ahce). )-«<;A~Mc<:y.Brandès (Mlle Marthe), /f,ay.Afareeef!<
AfT~TESDËSTHKATXF.Sf'~H~)!
Brasseur~bJ..<<u<<frM<'c'c.
Bray'k'Y.dc).2.ru<'t'fct<'f.W.t."<'
Bréva~Mn)ct,ucienne~.6,ruf.~Mrf/
Brpva) ~Mn~' Louisel, ;2~, <«t<r~c//c.<.
Bur!y(~<r\2.t'~<~<;)'Ca)mettesi.\ndrcL<ri<fty<A
CapOU)~<OMM'nt)MM.Carbonne-t/.t/L'f.tcAt'.
Caristie-Martel (Mn)c i.j. 'Me /«~<«--AA)'tN(' 1.
Cariix~MUc Suzanne!A~")Ct'
Caron!MH)c)<osc!rMcC<)r~)'!t'<.
C~ron~~)k'Ccc!k'7.
Caron ~~c MarHm.'ritct.
.?,rM<c«''t')'
Carre!\tNc!rMe.S'<
~jrf.
Carrèrp XanroffMmc~. :t'
rt<t.t.'M<7jt/)<
CavA!i€'ri't.in.u. rMf
U/'L.Ï-t't~Xt-.
Cerny (M!k' Marthe d<;L
t'rt<S;rt'.
Cesbron(.\t)k~m'f;L
t/«t)H"
Channeroy.<r),t'f;/it'r.
Chu.!t)es~AU!ei.f;<!«~/c;r./Af.<r/)..t
Ctément~Jmond~/2.7;ft\\),i,t);t).
Oerget'P~ih.ô'.rKcA/~t;fjtf~)(/.
Cf)queHn~nst.u~u.c;.ruL't/t'frt'<t«!fr~'
Coc[uehn..k'.u~Yt..s'<r.].s't~t;r~.
CoqueHnCadet~);ri!estL<rf<t'.)r.!t';)t'uK!)rt'.C('ste~HcnriL.)'K<'tA'A/<n.Cra.pf)nne~.MUt;dL~5.Vt;.t.rMc~<-f.tt!;tj;v.
D~))et.ttncf.j.7.r);c.j['c./)f-)~c.
Dn)ti!MHt:Mit<-y~r;;t'/i<x)--(f..)))~M.
Dart.y!tmcP.ju)t;t;c.J'i'L')'t//<er.<.
Dearly .)\ f~2, ritf t/f CuMrce//fs.
Defresne '~me Mj, ;3. ;-«c ~L Ct).<<t!nL'.
Degaby~~nk). /;o.< A/o/x'r/'c.
Dehe)ïy~:n~)t.6&).<.rt<c/.ti)<rt.K.
Deittunay ~.ouis~ et Mme Xose Detaun~y. .;).
U.t.l,<[.
%FI l~ 1 1 bt 11I1-\I~ !Pi"I1.
Detm~s~J.t/ftto't'rt.
Detna~MHc\t.<nc~i.'Mt'<r.)),/M<.
Df)Vttir(~t!c~<.rMf);)'fennt'.
Dem~rsy~cJ.M.rftc/.t~t'Ht/rc.
D€m"ngeot<~UJc.~t.),t't<p/f-c~t!
D<'in"njgey)~ttic)L!rHt'jr~~tïH.
Depas~.).r)<t'(,/).)/.
Uereims!~nc!.f~f<t'~A.t/<f!M~Kn.Dervat(MncJtn<).r<t<t/rt'.<-Jf-t')~n)'.
Duriva.t.)M/t')~r.tC/tc/)t'.
Dorsy~.Mn)ei.rMc./t'Wjr/f.Df<rziat(~nc!.2t.t])'t'.<c'/).!M))'7)'!<'t'.<.
~nuamier.r;ft't/t'[/f)<CAttm~t.
Drnnzert.k<).).t~.rK<o/cry.
HuCt\r;ft.CrM(~«')'rM~.
Duca.sse(\)~(;A!iCt;t.<.7t;ru~t/t)tm.f.
Dud[ayt.\tNcAdt;tinc~t'Mc~<<<<.
nu<lo'i(R.j.<M.A)'tt/MAt'r~f!.
Dufrane(.M!!cKv.~L'6.h!/e4tt;rt't~.
Duhame~Hi.n);!),rentft-A/c.)Af<K.
Du)<tCL'\t!)<'<)dettct.rHc~fC/).i<Mtft/x't.
Du)uc(Atmc\)~<tffe~f/'trt.i't.
Dumeny(<L2.rKfCjHm.)r<;tt.
Dervatf.ie.S.).'<.t;tf/.t'
f'/t.i/t~/t'r.
tesjardins~tMt~t.<.tt'.<i<i.
Després'btiLSu.'anne~~)<tC'~h~"rn'
DevattA.). ;<, rue .Sf
/J~.ïrt'.
Devat'~Uc M.)..). rut
/M./HJCf.
Do-vrièst~lmct'idcsAdJ'L'rt
.tïj'r/t'J!
Uezo<t<-r L\t)nc~ r~t.U').'<t't/m.
Dickson.MN(;&)«e/.t)
/<tr/MC.;N/.f.
DiéterteL~t!t~. <
/7X.f~NJ~
Uieu<ionn6.L.t/<
~'J/'UC:~f.
DorgèretMHeA.r;Jt'r/C~Ct'.
\fT)STES[tKSTHF\TH~SP\R!StF:SS
Dupa!'c'M!)et.rt<t'</U~<t'.
Dupr6~M)!t'R~)<t'f.Atp<rr')t<.
nuprez.rMt't~'Af.Xtt'fM~
FuHèret)-L)c)cn'.26'.<t~Vru~.u~c-
FugÈre~h.rt~f/(.G.t!ipaux').).<'M'Mtt'rc.
Ga~Uois'nc<n.'rfntin't.2~u'.7jrt<~t~nt'
Garften~t!!t;<«t't)ff/'f'tn'f"Garrick'Nc~vonr)ft.<t/.Ut/~t.
Garrv~rut't'.t/<ft)H.\t'
Gitnthier(S.).f.rMftA'\
~n't'.f.Gémier' ~f~' <
~i~t~f'
Gènia.t.)!ct.2;)-MCf/c~tr./f. i.
G6rard'~U!cLnc\rt«'
Germain.<t/<j-
Giraudet.it'Ay.c<)~t.
.t~f~tt'fA.
<*ra.nd.Mt'<~c~ï/n/t'rt'.
Grandjean!MU(;S.).rxc~fC'N~fr.
Gran(;er(Mn)c)'.t,.)'C.C)'t;t'.<.
Granier L\cS.t.A'A,.fr.
t/t'tt~r.);)!.
Gui)bert~tncYvcttt.2.'
/M.r~fcr. LtC.d. i.
Guttry.jf/t'M'L'
Guy.7'rt<.A~~c.
Guyon).\J.jrcM~t't/f<t!f/jt'tïr(.M(.'
Hading'nieJ.),2,~<M~t'rm~MM(VfM~t.
Ha.met<22.tHt'tMnf.
tïéglon~nc), .AtH~t'-tt~tt'r.
Henriotf~~nc'.2/rMt'~f~t~t.
Heraud~mcA.W~Ncct'-
Hi'Hpa.rM~~cx-Uï/'t'x~t'
HugupnettF'.t.rueA'<j't'-
Katb<t!~).6.rfMc~e/d.\Aï<A~tf)~'frrt').KraLUSs'~mc<j.<)~tJf<<M~~n.Lacombe !tct, rf~ ~'H'tt.'MM~.
tj&fntte.rMftYcC'~fM/)J~'f«.
\xr~Tt;SKKSTHf:\TKf:sPAf)S~<S
Landrtn.'Mc~t~t'rr~r.tt/~A~t-~«MA-o<j.
Lanthenay ~\tmc' ruf /<)nc/)f.
Laparcerip-Riche in~mc Cira!. f. 'n/. /'<'rf<r<-LasstUtchf ~Ntt~t\A/tt~/t-r~.
Lava))ipre'k~.2.'6.rMt'c/<;)'t.
LeBargyn.\h))<u~Mf)r.yKc.
Le('onte~Uk'.t/.)«t'~c.<)r/jn.
Let<ttr!L.t,rut'<Cft~f.
LpndtT!\Uk').f').rKt'~trt~['.Lerichp'~)nn\t';ft't/t(.')')At.
Marcy~tnLjan(;t))'.Ayj/
Marsyl .J.u.c.. M..A' Cf;urtf//t~.
Marie de tIsteh\t))c~f«.rKc'<Acr.
Mariquita !)mc~, t-uc /<'tM<)!
MartpI\Uie\.inc\).<<t')~7/t,<tNfUt7/)Matra.t.):.).rtfc/'AfrMt'.Maupin ~Hk ~un~t;~ <))\ <j'~<'r;c/.
Mauri ~M~c R h f<). rMf .Scrtte.
Max't..dL't.rt<~C~M~r/~t.
Max-Morel, \<j Lt-t~fcre's).
May ~MneJanc~. ;-«..))'Y),/ejt;
M6atyL\tmcJ. t~ <!)cnM<; t'fc/&r-«~«.Médal L\tmt:C.), rue Rf)'<.
Litvinne~~meF.~h.tt
/t;'j't'/)t-.
Lobstein !\tme ))es)r<;<;)
r; ./t'f'roM«;.
Lormont(M)ipC),7,r«f/A'/t!r./c.
Lnti .~j!cMa'tnn!. ~ruf
/K/;t'/ft'«))<)['
Ma(;nier~rrL).(]f.t'</ff.?.
Magnera. ~~tk)..< r)«
Wj'<<cM/.J.
MaHet~~)!ci.i!tMt'S.f~t/ft~f~-t'.
Mante(MUcH)anchcL.a;
.A.t'Mt'.v.
Mante(Mi)c Louise!.2'rKC\))t«'H/.
MauteA)tit:S.7,j~Mt!t<s.n~frt/ïM<ï~
Marcmy).~HcM. rue
~-Vtt;'t'r"
~A~
,\RT)STES DES THÉÂTRES PAMSfENS
Mègardf~tXe Andrée), /0, rue ~m&ourg-.Melba (Mme), g, rite de ~*r(M)_Mellot [A~te C.), 72, r!;e de /?<'HM~.Mérode (Mt)eC!eo de), 2~, ~'Mëdes Capucines.Mily-Meyer (MUe), A. C. )-M~C<!<f;~<c<ne.Mini! (M))e Renée Du), rK? /}~o!o'c.Miramon <M!)e de), p, rue G~t<uf-~c-tVamo~Molé-Truffier (Mme), 8, a; ~:{-<o)-~u~o.Morel (C)).), ;.?, rite des CartoMnfft-Bot~-Co/om~f.
Moreno(Mme), 27, 7tie~MfcHt//f)t<tMM.Mounet (Pau)).e~ bd. j't-~t<
Moanet-SuUy,<, rite C~Z.MtMf.Neyada fAtme), f'Kf G)Mfa)'e-t!M~er<.
NimtdoN'(M))e V. de) ./2, rue de r)//e/u~'t.Noblet (Georges), 26, <'oK/<'M<'<Ydes /<(t<h');s.Nocé (Mme Madeleine Fournier de), 66, bd. des 8n-
tignolles.Note, 5, rue ~ft~creaM (Bo~Cf/omtej;.N'unies (Armand), p, ':f. Ca~/mo' (A~e?'e.<).Nuovina (Mme de), fs. rKcZeo-De~&M.Oswald jAtn~ej, rue Da!);re')n07t<.Otero (Mme), ~C, ay. //e'i)'A/t!)'<H.
Pa.cary (J\Uie Lina), 2~, rue de ~<'<M-t~f~t~-y.Pack (Mme Nfna), r~e ~f~r<iH.!A'e.
Page (Mme V.), 2~, rue du ANA:et;OKt-g'.Parny (M))e R.), 5, r;;e 7'A<'o/t/!</e-CaM~'fr (A~e!<)Panlus (Ha.ba.nsdit), rt«' ~e~'f!rM-ftHce)!K'Paumier (Raou)). 8, rue Cre&t7/OM.
Piérat(MUe), rue de C/;c/t~.Piodi (M))e), 2$, rue de C~icA~Piron (Mi!eLea). /6, a~e r!e)-s.Polaire (M))e), 5~, d~. des C/fttm~t-ytfe~.PoUn, .?~, rue de /<tj'uft.
Pougaud rKe Ce~r.)!<tM~e.
Raunay (Atme J.), ~f~, rite de C«Mrce~ef;.
Regnier (Mme M.)..?2, rite T'a~&out.
Réja.ne (Mme), 72, t'tte de Berri.Renaud pi ), fS, r~e C~'M~c/t:.
Reschal, 33, rue Daru.Reazké (J. de), rKe de la Faisanderie.Ritter (Mlle C.), jo~ rue de /?e;tK<'s.
Rogier-Miclos (Mme), ~7, av. A/ac-A/a/tOK.
Rolly (Mme Jeanne), rue de /.ot)~cAaH!RonsseUëre, ;6', rue Ma«<'<K~e.Rozemberg (Lucien), ~f&M, rue Cernuschi.
ARTISTES DES THEATRES P~RtSfEMS
Rycte (Mlle Y. de), rue de Pro'tf-Ryter (Mlle Marthe), ~j t'~c ~~Mo~V~/eM~M.
Sanè(M[)e),6.)-MeG~<cA.Samary (Mme AL), 6, rK< ~t<;Ma/<Sandrini (M)te), r~S, ;'ue~ Co!f)'c~/M.
Sauvaget (Mlle Andrée), 67, af. /ye)!t't'-Afar;K.
Sauvaget (Mtk At.~aerit.e), y, rue de ~tn!tr<COK?-<'t'
Segond et Aime Segond-Weber, f3, r)ff yM/)?~e-~.<:M~er.
Séverin, t~ rKe de CoM;e.
Silvain, ~2, La ~M!;terc (.~nt'ft-M).Simon-Girard (Mmt;Juliette), y, )'HeA!oKj;eMe.
Simon-Max, ~S, r[(<:de ~a CAaKM~t'th'Sorel (M!)eC ), g$, ax. ~f.! CA<!M~ii-Ë7~eM.Soyer (MHe B.), j<)A, M. A/ag-fn~T.Stelty (Mme Mary), 17, rue MartfftH.Snbra. (Mme) (), pl. des 7'efHM.
Sul bac, bd. S<-Afaff!'tt.
Sully (Mlle Manette), J~, ~'Ke~e A~o.!CM<.
Sytvta.c jMXc M.)..5o. r)M ~.a /erf.Ta.rrMe(Abe)),3~rMf7'~<~u!<<.Tessandier (Mme), Se, M. de C<'t'c/)r.Théo (Mme L-), /7, bd. de la Madeleine.Thibaud (MUe Anna), /f, rue de Calais,Thomassin (Mlle J.), .r:M <<KRocher.Thomsen (Mt)e J ), ~j', rue Hlanche.
Thylda (Mme J.), y~, M. /~aM.ma);n.Toret (M)~e).79, rue des Be~M-eM)/Toutain (Mlle Blanche), z~M.~e~MS.Tréville (0), rue7~oM~tn.TrufNer (J.t. 8, it' Vj'cfor-/yMg'o.TJgatdejMUe Marg.), 5, rue Co!t't0f<.
Valdey-Deval (Mme), foj', )'Me~f-<c.Vatdys (M))e G.), 22, av. de <a Grnn~e-Armee.Vilbert, x, pass. de Clichy.Willy [MUe 0.), 2fg. ~Me~oxo''e.
'Wyns (Mme Ch.), y~t, rue Richelieu.Yahne (MUe), t~, rite des Capucines.Tyon (Mlle J.), v~, rue Duret.
Zambelli (Mme), 2, rue CA~MyeftK~a~)'~
Artistes Peintres Sculpteurset
A.bhëma.(Loui')e1, ~7, rue /,a~<tc.–Genre décorauf.
Panne.tm,cventa))s.Bera-nd..f, rMe /!otf<tefor. – Peintre des célébrités
parisiennes.Besna,rd,/7.)'MeG«<<!Mme-7*e/–L'un des chefs
de l'école moderniste. (Reçoit le ~ttnoMf~e a~re.MH'd!.)
Bonna.t, ~S, t'Hc de ~aM~KO. – Peintre des célébritésof~cie!]es- Le -& Cardinat Lavigerie », au Luxem-
bourg. (Reçoit !e~Ma)!cAe.)Caran d~Ache.ff, af~HMe d'~r/eaK,–Cancatunste
pteind*hutnomt**Carolus (Duran), pass. Stanislas. Portrjiuste
mondam~ aristocratique et élégant. « La femme au
{tant », au Luxembourg.Carrière, rtse ~/<'g'es:~t;-Mo~'sau. L'un des plus
grands maitres de l'école moderniste. I''ormes vapo-reuses. « Maternité », au Luxembourg. [Reçoit le
?'eMt/rt?~t'.)
Chéret, 3, f'He We&er. – A inventé l'affiche fantai-
siste en couleur.
Dagnan-Bouveret, bd. Bt'neaM jJVem7~'). Ex-celle dans totn, les genres. (Récolte dimanche.)
Detaille, j2p, bd. A/a~/tert'M. – Scènes militaires.
Commandes otMeUes. « Le Rêve », au Luxembourg.Gervex, 12, rue /!ou~e/. Portraits. Les commu-
niantes. RoUa.Lefebvre (Jules), 5, rxe~a-Bru~'ere. –Académique.
« La Vérité », au Luxembourg, tableau célèbre.
Mercié (A.), j~, a~. de O~~rfa~oire. – Peintre et
sculpteur. Correct et classique. « Venus au Luxem-
bourg.Rochegrosse, $6, av. des 7'erHf~.– Mythotogtque,
mr~TES t'E~TXM ET SO'D'TErx~
Rodin /Aj, rf<Ct/t'/f'MN't'r~~f. –Cr~ndeintensncdtf
\ic.'cherche uncvoic nouvcUe~ ta scutpturc.(Reçoit
tc~j~t
RoH.t~t/j!tXt'-t/(.f~)'L'.–Pu~e~~
mim'u.s'atnchc;tu\ scènes dc!a\)fpopu)<)irt'.
Royb€t.rhc'<A/7/h7~r.–~Mo\cm)a~cux*.
cp)~ojcstnstf'f'tqucs<'usccncsdccah.'rcts.
Steinlen, f~ jt\Ht.'</t'.< /r~M. Ltcs~in.tteur satiri-
qm* et socia). Le peintre des petites ouvrières.
Whistler. rt~' L~</~c – Trcs parisien, portrai-
ttstcctc~nntctp~\Lhnk'~uc.
~ViUette. r~t- /.jcr'Y. – t.c \attt:au moderne,
délicat et satirique.
Ppineipaux Termesd'Argot
Les etrangers qui visiteront Paris, entendrontsouvent dans la rue, au théâtre, dans tes Cafés-
concerts, dans tous tes lieux publics, des mots etdes expressions auxquels ils ne comprendront rienet dont aucun dictionnaire. sauf ceux « d'argot M,nedonne la signification. On nous saura donc gré d'a-voir dresse ici une liste des mots spéciaux qui sontsi souvent dans la bouche des demi-mondaines.
~~Cj//er;s'~ Donner, servir quelquechose, js') arriver.
Accoucher.. Due; avouer a~ecpeme,ààson corps détendant.
~cf;m/ J.tm bes gré [es.Allumer. «ep;arder,e~Ctterdesyeux
et du geste.c~~ocfom7/?. Personne bête.Artiche. Argent.Or) duaussi: braise.
beurre, gaJette, pognon,ne~e.o*
As de pique (Être vêtu 00!eA<fcorn/ne <M). Être ma) vêtu,avortes vetementscn désordre.
BBaba ~<e~ Être ebah:. J'en suis tout baba.NaA~ L~cee,co)iege, on dit aussi bazar,
boite.~a~oer~F/tna/e/Me/~N'M~-
-Le remercier. (En mauvaisepart.)
Bateaux Souliers, on dit encore croque-ncam, godillots, grolles, bottines,pen~eheh,pompes, ribouis. Mon-ter un bateau tromper quelqu'un.
~ca/)e. Bic~detM.M~M. C'est mon béguin: c'est celui ou
celle que ~'atuie. Avotr un &eg'MïKpour. Anner foncmeut.
NMg'/a/)f.Café-chantant de bas étage.
Biche ou N/t/cAs. Femme de mœurs légères qui ta<t)e racolage.
NMfa/ Hcureu?..~dec/te. \'taude.~r~ Avoir une biture, avoir trop bu,
tropninngë;êtrenuus.NomAe. Fj)re la bombe, tatre des excès de
tabb et de boissons.
PRINCIPAUX TFRMES D'ARGOT
No~e. Tête; perdre la boule, perdre sonsang-froid.
~oCt! Fetf~ Cafë-conccrt de dernier ordre.a/cAefON. Pain.By/~er. Manger; on dit encore becqueter.
c
Cabot. Chien; caporal; acteur ou cbanteurde café-concert, depEtitth ça re.
Ccte/</). Dnmn.de cabot (ac/~ffr seulement).Caboutot. Cabaret.Ca/ Savant, apteaquetquechose.Ca//Mf. Emp)o\ de magasin de nouveautés.Camoufle Chandelle.Co/!M/). Racontar; danse spéciale, on dit
aussi chahut.Co/!MMM. Chevat.
CM~crI~ayer,
on dit aussi « éclairer
Cassegueule. Bal de barrière.
Caca/e/Se) Courir, se sauver.CAaAùf/ Bruits, vacarme; on dit encore
chambard. raffut, pétard.CA~MCCN. Canaille, grossier personnage.CAoMe. Lesyeu.t, on dit encore: mirettf<=.
CAa~fSe/c< Sef~re se faire prendre.CAt'C. Beau, agrëabie.Chichi Ne fartes pas dB chicit), taisez-vous.CA/Mf~Mf. Ennut,dinicu!të. Voitaie chiendent
Voi);))~difncu)të.
Chigner Pleurer.
CA/M~< Sentir mau~a's, onduauss) :carner.
repousser,emboucaner, fouetter.
CAapM. Bonneaffaire.
CAo/t~y. Prendre.Chouette. Beau, bien mis, agreabfe.C<fo~ !ait marquant, spectacle à sensa-
tion le « Mont-de-Pfete ».CMO~a. F'Hegaiante.Cc//e. Mensonge, – question d'examen.Collé (Etre) Demeurer et vivre avec sa mattresse.
Cc/y~tM. Nom d'un cocher assassin qui estresté aux cochers de fiacre (enmauvaise partj.
Crachoir (Tenir le).. Bavarder sans in:errupt!ot:.e/~aer (le chignon). Se battre [entre femmes).CN<M. Excès de bosson, être cuit, être
Jvre, et aussi être pris, être perdusans retour~ – seeuiter s'enfvrer.
C~ANfoat. Pantalon, on dit aussi: grimpant,falzar.
Ctt/e/ Ap)omb,toupet.<.]!aducu)ot.~ v
t'RtNC[P\t!X TERMES D'ARGOT
D
CO'O! ~Vieu~daim~.imbccite./!a/)M. Coups de poing ou de bâton.
Z)<t/*M-o<!M. Pere,mëre.Ond)taussi:Da~etdabesse.
B<~fM/ Médire de quelqu'un. Se débiner;se sauver.
Be~/M AUsérenoire./?~C. Atisere,battr(;]adLeche: être dans
la misère.Dessalé. D'ahuresbbres. et de tangagecru.
EfsM<??fr/ Mettre à mal, tuer.Estampeur. \'o!er.f~M<'A< Tuer, assassiner.
F/~jfe~ Haricots.fe~ner. Se tatre. < t' erme) tais-toi.
/)'o/a.F'gurc.f/aacAe Individu quelconque.f'&MCAer. FaillIr, ne pas oser faire q. q. chose.
Flanelle (Faire) Rester dans un café sans consom-mer. Flâneur amoureux,
FIIC Agent de police.~fa. Comme <f Zut) ?»fM/)MN. Imbécile.
f/'ao~o. Frère./)'o<~Me. Sceur.f/CMM. Jolie figure.
GCa/e/fa. Argent.Ca/N/M. Chapeau.C~O~a~e-- Petite ou\r)ère qui fréquente les
491bâispubi~cset fnse)a<i)ie galante.
C~o/e. Aiascuhn de gtgotette,&FM. Jambe.~~aa~e. Jolie femme.Cmaf.Cordonnier.
Ca,j'o. Personne facile a tromper.C~/cAf. Niais.Gondoler fS~ S'esclaffer, rire.
ScMt.Enfant; une gosse, gentille petitefemme.
PoM~o<fCcM~ea/ Voyou.Sourde. fmbëcue, niais, emprunté.6/'a«e~7/e/On peut encore tirer bénéfice de
quelque chose.Sy/MA~ Assassin, voleur, souteneur.
PRINOPMJX TERMES D'ARGOT
CaM/c. Figure; <Tagueu)e!~–tais-toi)C«M/C</fjtNM. Malaise général que i'on ressent
les lendemains d'orgie, synon.Maiauxcheveux.
CttMt~e.Mauvaise voiture.
H~a~/zoa~/e F~jte galante de haut vo).
Jo)t, beau, « \0)<a quelque ehû~ede hurf!
J~M/M.t. Water-closet ou pot de chambre.Jus. La p)u<e.Jufer. P!eu\0[r.
K~ff/C'e~ C'est la mêmechose.
LLapin ~CM/'«/~ Atenur à sa promesse.~a/'jM< Uomest!quc de bonne matson.~MCN/ Houë,unnertascar,unsoltdeet
rusé gaillard.tf<~e~ Une femme.t~eMe Chemne.
Louf ou Loufoque. Fou.ëcervetë.totf~fof. Enfant.
M~fatoef. Qui a perdu la raison.<fnMA~ Cadavre.Mac ou Maquereau. Individu qui vit de la prostitut<on
des femmes.~fc/M. Faire le Mm/fK. se vanter. Pasma-
lira, pas difficile à faire.Marcher (Foire) Fatre passer quelqu'un où on veut.
Je ne marche pas) je refuse~far/a~e. Femme qm entretient un homme.
<hr/wt. Coup de poing.Marronner. Se tourmenter, être en colère,Ofa~eaN ti est mar~MH, d est toqué, fou.
Mastroquet. Marchand de vin.Mèche(/<<)'/a/M~. C'est impossible.Mégot. Bout de cigare, de cigarette, on dit
aussi orphelin.W/cM.Jeune élégant, qui dépense beau-
coup d'argent avec les femmes.t)M?Ae~M. Petitmtche.fau'uruché.petitgarcon.Midinette Petite main, c.-j-d.ouvrière de la
couture et de la mode.
MtXCtPAL'~ TERMES D'ARGOT
'7
~focAe. Laid.~o/< Crachat; molarder, cracher.~/nc. Enfant.~fe/~f. Basseprostttuée.
NNèfles. Des 't~e~, des dalles ah! non,
ators.
~0~ Ruiné.Noir f~~ Tasse de cjfe.<Voif-~OK. ~!oumce.
0& Mon cedic.-a-d.~ non, jamais! >r
Taper de J'cejl dormir. ~A roe)Ic.-a-d-gratuLtement.
PPaf(fl est /)a~ Ivre à rouler sous ]a t.tbfe.
~'ag'Mtef (Se). Se coucher./*a<Mïe. Saltimbanque, personne drôle. Se
faire crever la parfasse; se fairetuer.
/*<!& Coller un pain sur )a hure frapper.~<7aof/e. Misera notre, deche.fMO~ Humé./'M/C. Bourgeois, LFLdi'.Kiuquelconque.Paradis, poulailler.. Dernterët~e d'un theitre.
~~Of. Parisien.Partie Mf~6. Partie de pt~tStr à quatre./*oeo!e/ Saisir, attraper.Peau. Femme de mauvaise vie.fe~ara!
BtC~ctistematequtpe./'e~?'B Voleur.~'e7f~e/ Pousserientrtaudetâdesfimttes
permises; flatter quelqu'un./'e/i; Vêtement.~'e/;M,Par~pfme, S)non.:rif<]ard. Avoir
un pepi'u pour quoiqu'un: l'aimerfoltement.
/o/ Fatre du pétard, c.-à-d. du vacarme.
/e~<cOi/M/M~/s~e~< Refuser carré-ment quelque chose.
Pied-de-cochon (Jouer a~. Jouer un mauvais tour
quelqu'un.Pierreuse. Fj])edebasëtage.f/BN. Lit.
/t. Année. Cet homme compte 5 piges.~'<~e/ Attraper, saistr le secret de quelque
chose.
/'MWO<ff- Personne grossière, maLe~e\ëe.Plat (Faire Courtiser bassement.
PK~aP\UX TERMES D'ARGOT
~Mef. Mauvais garnement.~'e/ye- Figure,tête.~'Of'Me/ Attraper. Se faire poisser. Se faire
prendre./)wcr. Ivrogne.jPa/B/7C/ Boire outre mesure.
/'a/np/e<' Surannëetridicute.sC'estpompier-Popote. Cuisine.Femme ~o/?(j~c;trés bour-
geoise, un peu bête./'M/M~ ff/t~~ ~e~- Cracher en parlant.Pafa~cf. Pharmacien.Potasser. Tra~ailter (avec acharnement)./'M~e- Dèche, misère notre.
/'Nrgs. Correct;on, \o)ee de coups./'amfM. IndividHmtserabte.
Q
C<M/ Jambes.
CcM~ I.esyetix.
RRabiau (ll y < JI v a des reste' et l'on peut en
~ener~cler./htt<M. Argeni.Jen'aipasun;f<M,jen'a!
pas un sou.~NSC/r~C~M~ C'est ennu~eu. un raseur; un in-
dirtfiu ennuyeux.~/n/yc.~c/e/c/f~ Voler, tromper.~e/<f~</e/t. Regarder.~emotfe/ie/ Fermer la bouche a quelqu'un.~c/7~<fe/'t. Reveujrau~. mêmes errements, aux
mêmesptatsirs.Repousser. Puer. Repousser du goulot avoiri'ha!ei)te~rte.
Retape ~a<e/ Se dit des femmes qui font )e ra-
,co)t)gesur)etrotto<r./Aofe~/l°M~ t;trei',re./)t?B/e. Drôie.
~f!<'M. Pied.~M~ Ivre.~M~<<r/'f< Rusé.
~M<7i!?N~Me. Mèche de cheveux que tes voyousse ramenetit sur les tempes.
~M/Mf /'C' C'est drôle, c'est tordait.NoN/e ~C'M~ C'est La)d,piètre. Ce n'est pas de ia
rottptf desinge cctaa de favaleur.~0~«/M- Personne rousse.~OM~e/ S'emporter, se fâcher.~MMe~a~ Poi~ce.
~MM<f<< Etre perdu retour./?N/)M~M~ Elégant.
PRf*.CiPAU~ TERMES D'ARGOT
s~Mce. Boue,pluie.~e/yNf.Servent de ville.y<&f. Habit noir de soirée. On dit aussi
queue de morue.
ÏM~e. Patron.
~M~e (Avoir). Etre fatigué, dégoûté de quelquechose.
~ey~We). Ennuyer, deptaire.
T
Tabac (Passer ~). Battre a laisser pour mort.Taf. Peur.7'a/tte. Pédéraste.Tante ~h~ Le Mont-de-Piëte (le clou).
To/je~ Emprunter. Tapeur:indt\iduquL\it d'emprunts-Se taper. C'est
-ouf tapé:c'est réussi et ausst c'est fort.
7'eaf-<ea/ \'ehn:ule automobile à pétrole.n/e. Cheveux.
~M'aoMe. Chevelure.
~re-y~ Mouchoir.T'M-Tac. [''ou,ccerYe)c.ro~MM~ Montre.~oaffe. tmbect!e.7~'ac. Grande peur.7'r/McrcfM~ Vagabond qui court tes routes.Trimballer. Promener que!qu'hn par monts et
par \'au\.Trimer. Travailler péniblement.Trottin fUn). Petite ouvrière.ryac (Faire le). Seditdes feinmesqut foiitletrottoir.7'tt~e. Chapeau h~ut déforme.7'm/e- Événement désagréable.Pièce de cinq francs.Ttf/'j&M. Travail turbiner travailler.
v
)~f~roa/ Promenjde nocturne et tapageuse.t~M~ Fatigue,harasse.Yeste (Remporter une). Recevoir un auront, subirun échec.
~eMe(~c~ La. gu)Uotine.Yis (Serrer la) Maitriser.
~Ofe~ Gamin effronté.
z
~a~~r. Partie de dés. On dit auss!:t''aire
un/:tg'B de paix sur le ~'tx-.
Z~'M.Unbonzigue.unbongarçon.
ZMC (Sur Chez le marchand de vin.Zat/ Kon ) vous m'ennuyer.
~abïedes matières par chapitres1 _2
RENSEIGNEMENTS NÉ-CESSAIRES POUR CIR-CULER DANS PARIS.(Vutturo' Automo))!t[!S,M~h'oputit&ins. Otnn!hu~,TriiL!ay&. Chemin de tf'rd~Con~urc, GareSjBatcrut~pa.rÎH~na). p. Su!6
POSTE. TÉLÉGRAPHE. TÉ-LÉPHONE. p. 13 .L M
LES POURBOIRES. TA-
BACS, CIGARES ET CIGA-RETTES. OBJETS PER-DUS. – POHCE PRIVÉE.
LES MÉDECINSET LESPHARMACIENS, SERVI-CE MEDICAL DE NUIT.
ÉTABLISSEMENTS DEBAINS. COIFFEURS.
MASSEURS. SOM-NAMBULES. CARTO-MANCIENNES ET CHI-ROMANCIENNES. p.Ë:! ;t 27
COMMENT IL FAUT ARRI-VER A PARIS.. [.. 38 .<. St
CALENDRIER DES PLAI-SIRS ET DES CURIOSITÉSDE PARIS (de 8 heures du!natm à 7 heures du i-oirde 8 h- )/S a. mmutt deminuit à 6 heures du ma-tin. p. 3~ à 34
CURIOSITÉS PARISIENNES
(qui ne sont vi~iLcesqu'a.-vcc une caite S]«;fn)e de-
maDdt!cd*<HEHice).p.3ict 3S
PROMENADES ET PLAI-SIRS PARTICULIERS ACHAQUE JOUR DE LASEMAINE. p.ss~ST
LES USAGES PARISIENS.(Cn~tt))cuts'ha.bj!Ierte
mal!n,pnut'te déjeuner;te~n)r,pont']edineret
)et])6~tre). p. 38. 39 et 40
PARIS A TABLE.fCc
querout.e un bon dëjcunct'da.n& unrestaumnt. depj['tnicfo~'dr't*<–Lestnei!~!<;ut'sviHs.Ce'uca(]ett:s
note~ de rostfno'&nt. Lescabntf'tspaL'tteuUei&.Tou-jours \&'ifief'i'addit)ont.
[p.t~ittSLES PLATS PARISIENS. ~Df~
~uoiitssontf.uts). p, M
LES HUITRES. p. H
LES BOUILLONS-RESTAU-RANTS. (LNur carte et
tcurpm\.). p. 45LES PRINCIPAUX RESTAU-
RANTS DE PARIS AVECLEURS PLATS PARTICU-LIERS ET LEURSPRIX, p. 47
LES RESTAURANTS EXOTI-QUES (italiens, espagnots,turcs, etc.).p. 68 et 69
LES BARS. p. 70 et 7i
LES THÉÂTRES ET SPEC-TACLES DE PARIS. p. 72
TABLE DBS~ATIÈRES PAR Ot~MTRSS
LES CIRQUES. p. 'H 9~
LES CAFÉS-CONCERTS ETMUSIC-HALLS. p. m ;t Ut
BALS PUBLICS, p. t)7;L~t.BALS-MUSETTE ET
BALSDEBARRIÈRE.. p 1~)
LES BRASSERIES DE FEM-MES. p.'2j ')
SOUPEORS ET SOUPEUSES.LES RESTAURANTS
DE NUIT. ~.MT.tl.7
PETITS CONSEILS POURLES ÉTRANGERS QUIVEULENT FAIRE CON-NAISSANCE AVEC CESDAMES. p. ).K..)141 1
TOURNÉES ET PROMENA-DES NOCTURNES AMONTMARTRE. – POURSOUPERA MONTMARTRE.
TOURNÉES AU QUAR-TIER LATIN. DANS LARUE POPULAIRE DE LAGA!TÉ. pt42;iiMl
LES DESSOUS DE PARISOU LA TOURNÉE DESGRANDS-DUCS. p. 1~ tM
AUTOUR DES HALLES PEN-DANT LA JOURNEE,
[p.I99&20t
SUR LES GRANDS BOULE-VARDS,POUR VOIR DÉFI-LER PARIS. p.3()aa.2!3
LE JARDIN DU LUXEM-BOURG. POUR VOIR LEQUARTIER LATIN OUDES
ÉCOLES(étudiants et <'tu-difLntes. p.2Het2ta
SUR LA SEINE. PROME-NADE EN BATEAU. DUPONT D'AUSTERLITZ AU
PONT DAUTEUIL. (Pourv'~r tu curieux ct pitto-tt~quet'LU'issut'tcsdcuxrucsdct~S~fnc.)–LEBOIS DE BOULOGNE.
tCoHxnentt.Lm~etb't'fUt'ey:U)~.j. p.2t6.i223
LES COURSES DE CHE-VAUX. Les Uippodro-m< p.~9à233
LES CURIOSITÉS PÉRIO-
DIQUES DE PARIS ETDES ENVIRONS.. p 2jt :t ~3
VÉLODROMES. p.2ST
SOCIÉTÉS SPORTIVES.. p. 237
LES SPECTACLES POPULAI-RES A VOIR DANS LESRUES DE PARIS LES
MUSIQUES MILITAI-RES. p.SMd.341
LES CONCERTS fLAMOU-REUX. COLONNE, CON-SERVATOIRE, Cnnccjt-,
Rcy.dii Jardin ft'AccUma-
tittton, Conf'o'Ls Rouftc).~ttt(ion,[).. 2U &.3H
NOMS ET ADRESSES DESPRINCIPAUX ARTISTESDES THEATRES ET MU-SIC-HALLS PARISIENS..
[p. SU à 2SO
NOMS, ADRESSES ET JOURSDE RÉCEPTION DESPRINCIPAUX ARTISTESPEINTRES ET SCULP-TEURS DE PARIS. p. 2St
PRINCIPAUX TERMESD'ARGOT (pour eompLi'n-drc le Jangagu partsten dpla.rueetdesthëAtres).
[p. 2X3à 259
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fastes. t,Pour aller au Bois. jj~l'r.· r~~1~;I",1" I:il'r''I1II~I.t> rt'I'I't'lItati"lI. ;JI\
Principaux termes d argot.. J'3 3l'rlll'i:I. 1'1'111<'11:1,1''(1'11\llurt', n
Promenades et plaisirs de chaquejourdetas~!n.nt)f
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Quai ~rl 'r.¡\-
~nartifrt~.tti tt)tt)'.J
Unat'art. )!
H.t)~).u-(t. )~H.)-~)urtf! ).in
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Restaurant,f.t).).nj .[.h.ii.< t. i7
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Restaurants exotiques
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L'J(Tilinl' Iaal'lInth'H fitl'lIri,, idri. Iii
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Tourtot. M
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rt'lêl)hon.Îtfue ~t.'r\'in:' Inlt'rn~dioll.d'¡ 1
T<-nn)t. ~.t)t
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I,opul.tino de. B"tÎ~II'Jlle~ ~'II,'s lioln !tl
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ntn.'J.M.hd. .1
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H<-Uf~tt:t.\tt-r)t[f. :t'– duH'H'
LIRE les pa~es 270 et 271 de ce Guide,
si t'ous désircz bien f'o'r 'Paris et éco-
nomiser t'otre temps et t'otre argent.
ON -4
tft-tfr'~<)<r.')n!-<rtt-rs.– .!f<F.nt.'rf<'n!n~ M– .tt.,).i..L :t8
v! 3''
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\rh.h'~<1h.J\.iu.h't~!r! ',l' M
Vetodrome t'rin-
..<t..r<M7\.)«)r..n.t!<-t:)7
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Vfn.r~ ~J\'in. il'rw 01, ft\ilim· r,
W..r'! ;<):'
V
Dictioïmaipede
L~mourOUVRAGETIRÉ ENTIEREMENTEN DEUXCOULEURS
Chaque page est illustrée.
2VoLI;~ES(~yO/MMC,Ai7~yO/MM:C,<?a.
~t'n-
est parfois utile de recourir aux dictionnaires de
grammaire et de sciences, si les plus lettres avouent- leurbesoin de cette rapide et discrète collaboration, que
penseront les amoureux jeunes et vieux, savants ou nairsjdu dictionnaire qui leur est oM'ert aujourd'im! f
Qui pourrait se flatter de sn\o!r toutes choses, et les plusdoctes vieiUards n'avouent-tls pas avoir encore beaucoup à
apprendre ? L'amant de vingt ans, comme ses frères aînësdans la grande falUtlle de i'amour, a, lui a~uss:, pas mald'études à approfondir et de recherches à faire.
On aime. ce)a suffit d'abord, puis, peu à peu, on tient a.savoir pourquoi l'on aime et qui l'on aime.
Tel ou tel mot, assurément idoine aux expansions amou-
reuses, vous semble d'une êt)mologie lointaine; une phrase,parmi celles que l'intimité voluptueuse a. adoptées, à dû être
ajoutée au vocabulaire de la tendresse par un anmnt célèbre.
LequelPCommentIesavoir?Le Dictionnaire de l'Amour désormais sera H.
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Le Cuïde –~
Rembou rsable
~– d e Paris'ty~~i.t
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Monttntenfs, Vues et ~ce<*es de la vie de ~<
Reproduettons des Tableaux et Sompturss
des principaux fusées ~–~
1
T~
~E nouveau Guide et conducteur ddns Paris est aussi
1
bienfait pour les Parisiens que pour les etrattgers.
Les Parisiens ignorent presque toutes les beautés deParis et les inestimables trésurs d'art que rern'ernte leur\it!e. On ment pour les admirer des quatre coins
de
¡t'univers ,culs, tes Partstens tes négligent ou tes ignorent. ¡
Par notre Guide, on apprendra à bien connaitre Pariset t on verra que Paris est resté la ville unique et
incomparabte, où l'on trouve tout et où t'en voit tout.On y peut aussi vivre à tout prix. On
peut y dépenserauss~btenMntt'rancspar jour que cent sous. Et ccluiquine dépensera qu'un écu aura autant de jouissances mtel- j!ectuet)eset. artistiques que cetuiqui dépensera cinq iouis. j
Le Guide Remboursable fait connaître Parisdans son charme et sa diversité.
La première qualité d'un bon Guide est la clarté etl'exactitude; il doit être le conseiller et l'ami de L'étrari-ger., de celui qu'il accompagne, qu'd ~-M~c.
Ses conseils doivent être désintéressés. !) ne doit avoirqu u~ souci faire économiser à celui qui le consultete temps et l'argent.
1
·t
':i! x
Le Guide Rentbour~ahfe de Paris s'est etïorce
d'être exact en tenant compte des changements apportésdans l'ordre de nos Musées et il croit avoir rempli le but
j pratique qu'on demande au Guide aujourd'hui, ses
rédacteurs étant allés eux-mêmes s'attabler incognito
dans tes restaurants dont il donne les prix et qu'il men-
tionne.
Le Guide Remboursable de Paris s'est entendu
avec des maisons absolument recommandab~es et des
principaux étabtissentents, de façon que son possesseur
puisse bénéficier d'importantes reducuons. dans des
Hôtels et Restaurants de prermer ordre, ainsi que dansi différents Théâtres, Concerts, Atag~stns, Compagnies de
location d'automobiles, Loueurs de voitures, etc.
Par cette combinaison, le Guide peut se trouver
CENTFOIS REMBOURSÉ et est le seul qui mérite à
juste Utre )e nom qu'il porte;
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MONUMENTS et VUES de PAR]S
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CINQ CENTIMES
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got.o?. – COMhtL~Intp~jf.np~Ë&. CRETE.
GUIDES CONTY
ÉD)T)ONfRANÇA)SEParis en poche. 2 ~o
Environs de Paris. s5o
Réseau du ~ord~ 3 »La Belgique 3 »Suisse cireutatre~ 3 »Hte-Savoie et Valais 3 »
Normandie 2 5o
Bretagne-Ouest 2 5o
Ba.sse-Bretagne_ 2 50Bords de la Loire_ 2 5oRéseau de !'Ètat~ 2 5o
Aix-tes-Bains~ 2 50Les P~r~nees_ 2 5oRéseau de l'Est_ 2 5o
Parisà.AlarseiHe_ a5oLa AlÉdtterranee_~ 2 50Londres en poche__ 2 5oLa Ho[!ande. 2 5oSuisse orientale 2 5o
Engadine~ 2 5oBords du Rhin~ a 5o
Vichy en poche_~ i 50Rouen et )e Havre~ i »
Bruxettes~ [ »
Spa t
Ostende– r »
ÉDITION ANGLAISE
Pocket-Guido t.o Pans. 2/6Paris to Ntce~
:/6Bdgium 2/66Environs of Paris_ t /6
PLANS CONTY
LaCtefdePans.ifr.