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SPORT & FORME 20.000 coureurs seront au départ de la célèbre course pédestre de Paris, le dimanche 12 octobre, aux pieds de la Tour Eiffel. PAGE 16 EN CAPITALES Le Cent Quatre ouvre samedi Top départ des 20kms de Paris ! www.ParuVenduParis.com N°191 - DU JEUDI 9 AU MERCREDI 15 OCTOBRE 2008 - ÉDITION PARIS & 1 ÈRE COURONNE Equus, Musica Nuda, Virgine Hocq, Christophe Maé en live, Coluche, l’histoire d’un mec... PAGE 10 À 13 NOS COUPS DE CŒUR : Après deux ans de travaux, les anciennes pompes funèbres de la Ville de Paris se transforment en un établissement artistique unique au monde. Tout le programme de l’inauguration du samedi 11 octobre. PAGE 6 “Barack Obama in Paris” Peintures, photographies, sculptures, télé- conférence en direct avec les États-Unis et débats autour de Barack Obama, à la Dorothy’s gallery dans le 11e. PAGE 7 Sardou, père et fils, une scène de famille L’hebdo urbain pour vivre et consommer malin L’hebdo urbain pour vivre et consommer malin EN SCÈNES Xavier Mortimer aux Mathurins Xavier Mortimer nous emporte dans sa rêverie et on se laisse charmer par sa maîtrise du jeu. PAGE 11

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SPORT & FORME

20.000 coureurs seront au départde la célèbre course pédestre de Paris,le dimanche 12 octobre, aux piedsde la Tour Eiffel. PAGE 16

EN CAPITALES

Le Cent Quatreouvre samedi

Top départ des20kms de Paris !

www.ParuVenduParis.comN°191 - DU JEUDI 9 AU MERCREDI 15 OCTOBRE 2008 - ÉDITION PARIS & 1ÈRE COURONNE

Equus, Musica Nuda, Virgine Hocq,Christophe Maé en live, Coluche, l’histoire d’un mec... PAGE 10 À 13

NOS COUPS DE CŒUR :

Après deux ans de travaux, les anciennespompes funèbres de la Ville de Paris setransforment en un établissement artistiqueunique au monde. Tout le programme del’inauguration du samedi 11 octobre. PAGE 6

“Barack Obamain Paris”Peintures, photographies, sculptures, télé-conférence en direct avec les États-Uniset débats autour de Barack Obama,à la Dorothy’s gallery dans le 11e. PAGE 7

Sardou,père et fils,une scènede famille

L’hebdo urbain pour vivre et consommer malinL’hebdo urbain pour vivre et consommer malin

EN SCÈNES

Xavier Mortimeraux MathurinsXavier Mortimer nous emportedans sa rêverie et on se laisse charmerpar sa maîtrise du jeu. PAGE 11

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e ne sais pas si vous avez remarqué mais en plus d’êtreen proie à la sinistrose (voir mon édito de la semaine der-nière) notre époque n’en peut plus d’être nostalgiquejusque dans le film les Ch’tis… À tel point qu’on sedemande où est passé notre désir d’imaginer l’avenir. Le

passé se conjugue à toutes les sauces. Médias, musique,cinéma, mode, architecture et design ont aujourd’hui tendance àexploiter la nostalgie des décennies passées. On recycle, fautede prendre le risque de créer. Demain ne meurt jamais, clamaitJames Bond. Hier non plus, d’ailleurs. La nostalgie nous guettepartout et ce n’est pas nouveau sauf que là c’est à la limite del’orgie. Dans la publicité, les créations empruntent les codes gra-phiques des années passées. Même les voitures ne sont pas àl’abri de cette vague : le design de certains modèles s’inspire desrondeurs des bolides d’antan. On voit le retour de la Fiat 500.Les radios doivent une partie de leur réussite aux anciens tubesqu’elles diffusent, des Beatles à Jo Dassin en passant par PatrickJuvet. Les golds, comme on les nomme, font recette et florès.La presse n’est pas en reste. Anniversaires, commémorations,disparitions... On n’a que ça à se mettre sous la dent : les 30 ansde la disparition de Claude François, ceux de Jacques Brel, les20 ans de la mort de Desproges, un film hommage à Coluche,une méga expo parisienne sur Gainsbourg après Dalida, leretour d’Abba, de Grease ou Rabbi Jacob qu’on nous ressort dela rue des Rosiers… Bientôt, on va plus compter d’albums de

NOS CONTACTS

ÉDITO

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L’orgie de la nostalgie

Hebdomadaire édité par Comareg -Société par actions simplifiée au capital de14.581.000 euros. Siège social23 av. Georges Pompidou - 69003 LYONRCS LYON 068 502 376 - Une filialede SEJG, GROUPE HERSANT MÉDIA

Président et Directeur de Publication :Frédéric AURAND

Directeur Délégué de Publication :Thierry DELAGE

Rédacteur en chef :Dominique PARRAVANO

Rédacteur en chef adjoint :Olivier D’HONDT

Assistante de Rédaction :Janine JACQUET

Rédacteurs-Graphistes :Annick REBOUILLAT et Eric BALVAYResponsables chroniques CD :Dominique PARRAVANO et Eric BALVAY

Responsables rubrique “En Scènes” :Bernard MONCEL et D. PARRAVANO

Photo de une : Sylvie LANCRENON / H&K

NEJETEZPASCEJOURNALSURLAVOIEPUBLIQUENotre publication adhère au Bureau de Vérificationde la Publicité B.P. 4508 75362 - Paris Cedex 08.Les remarques concernant une publicité paruedans notre publication sont à adresser au BVP.

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Chef de rubrique Fête et People :Tony Gomez et Alexandre DOUSSON

Ont collaboré à ce numéro :Vincent PERROT, Julien COURBET, Pierre RIVAL,Philippe CHARLES, Isabelle SIBOUT, Christine VILNETDaniel ALLIGNOL, Nadège CARTIER,Olivier BEDDOE, Marie de TOURNEMIREet Frédérique de GRANVILLIERS

Impression Hebdoprint TinqueuxZI du Mont St-Pierre 51430 Tinqueux

Dépôt légal à parution - Diffusion : POSTERSCOPE,4 place de Saverne. Courbevoie92971 Paris La Défense. Tél. : 01 41 16 12 10

SOMMAIRE

reprises que de créations. Signe des tempsd’un temps où il fait sale temps pour la créa-tion. Les salles sont pleines pour les stars dudisco, des années 60 et des années 80. Côtémode, c’est le grand retour des années 80tandis qu’Hollywood ressort ses acteurs defilms d’action préférés des années 1980 :Rambo 4 et Indiana Jones 4 quand le fumetde la nostalgie ne prend pas les allures deFaubourg 36. Même Bernard Tapie nousreplonge aux pires heures des années 80. Retrouver ses ancienscopains de classe est devenu un phénomène de société. Avecinternet, tout le monde peut faire ce retour sur le passé et seremémorer au bon souvenir de ses copains d’avant. C’est àcroire que le futur ne fait plus rêver et que les gens s’aperçoiventque le progrès n’a finalement pas que du bon. Certes, c’est vraimais de grâce arrêtons de recycler le passé jusqu’à plus soif. Lepassé doit éclairer l’avenir et non l’inverse. Cela me fait penser àcette citation d’Emil Michel Cioran : “L’obsession de l’ailleurs,c’est l’impossibilité de l’instant ; et cette impossibilité est la nos-talgie même.”…Et, ne faisons pas de la nostalgie “l’impossibilitéde l’instant” surtout quand la crise obstrue déjà l’horizon…Merci de votre fidélité et à jeudi prochain !

" Dominique PARRAVANO - Rédacteur en chef

J

AUTO

MONDIAL DE L’AUTO 2008Un Mondial éclectique et électrique ! 19

DU 13 AU 19 OCTOBRE

La semaine du goût 14

PLANSDE TABLE

ÉGYPTE

Week-end soins et spa à El Gouna 17

ESCAPADE

UN ŒIL SUR VOTRE QUARTIER

Le Parc de Montsouris 27

IMMO

LES MÉTIERS DE LA DISTRIBUTION

Les chefs de rayons rayonnent 31

EMPLOI

BONS PLANS

NOUVEAUTÉS, BOUTIQUES, INTERNET

Le plein de bonnes idées 8

À LAUNE

ENCAPITALESOUVERTURE DU CENT QUATRE

Tous au “104” ! 6

EN SCÈNES

NOTRE COUP DE CŒUR THÉÂTRE

Equus 10NOTRE COUP DE CŒUR DE LA SEMAINE

Coluche, c’est l’histoire d’un manque 11

INTERVIEW

Davy Sardou 4

LE 12 OCTOBRE

Les 20 kilomètres de Paris 16

SPORT ET FORME

À L’ AFFICHE

Samedi 11 et Dimanche 12 octobre 2008Rencontres Internationales du Cinéma EngagéCinéma Vérité 13

“L’avion décollesur les Champs-Élysées !”Image insolite de la place de laConcorde, vue de l’intérieur d’uncockpit d’A380...

C’est ce que nous propose, jusqu’àdimanche prochain, l’expositionorganisée par l’industrie aérospa-tiale française à l’occasion de soncentième anniversaire. Le GIFAS(Groupement des Industries Fran-çaises Aéronautiques et Spatiales)présente ainsi sur les Champs-Élysées les fleurons de son savoir-faire. Des avions, des hélicoptères,des moteurs, des drones, des satel-lites, ou encore une réplique au 1/5ede la fusée Ariane 5 et une série desimulateurs de vol transforment lespavés de la plus célèbre avenuedu monde en un tarmac surprenant.

Jusqu’au dimanche 12 octobreentre la place de la Concorde et leRond-Point des Champs-Élysées.

PHOTO : OLIVIER D’HONDT

L’IMAGE DE LA SEMAINEN°191 - DU JEUDI 9 AU MERCREDI 15 OCTOBRE 2008

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et, sur scène, le courant passe entre nousdeux, très naturellement. Quand je joue, je nepense pas que c’est mon père. Je suis dansmon rôle. On dissocie le côté travail du côtéfamille. Et puis, j’ai plus de pièces que luià mon compteur ! (rires)

C’est la seconde fois car la premièrefois c’était dans L’homme en questionde Félicien Marceau, mise en scènepar Jean-Luc Tardieu…Sauf que dans cette pièce nous jouions lemême personnage. En fait, on ne jouait pasensemble, on se croisait. Là, nous sommesvraiment ensemble.

Et, cette pièce fut surtout la première quevous ayez jouée en France car ce qu’on ne

ichel Sardou jouepour la première fois aux côtésde son fils Davy dans Secretde famille, une comédie

de mœurs grinçante écrite spécialementpour lui et à sa mesure par Éric Assouset mise en scène par Jean-Luc Moreau,au Théâtre des Variétés. Père et fils dansla vie, les voici père et fils à la scène dansSecret de famille, poursuivant en quelquesorte la longue dynastie des Sardou,comédiens et bateleurs depuis 1850,s’inscrivant dans la lignée des Brasseurou des Bouglione. Michel Sardou incarnePierre, parolier à succès de chansons,qui, divorcé, a élevé seul son fils, qui doitbientôt épouser Clémence, une blondesuperbe dont il est follement épris.Seulement voilà : la belle Clémence n’estpas si pressée de se retrouver la bagueau doigt car elle n’est pas amoureusedu fils mais du père ! Un personnage ambigudans lequel il se glisse avec délectation,ravi de renouer avec les planches aprèsses précédents essais (Bagatelles, Comédieprivée et L’homme en question). Toutefois,il nous a semblés intéressant de rencontrerDavy Sardou pour découvrir ce comédienqui mérite d’être plus connu, de connaîtreses impressions, son parcours,ses aspirations et le regard qu’il portesur la carrière de son père.

" Interview recueillie par Dominique PARRAVANO

“SECRETDEFAMILE”AUTHÉÂTREDES VARIÉTÉS

“Au théâtre,mon pèreest très humble...”

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MÀ LA UNE

sait pas toujours c’est qu’à 20 ans, vousavez suivi des cours de théâtre à New York.Pour quelles raisons êtes-vous partiaux USA ?C’est un choix et un rêve de gosse. Mon pèrevoulait que je sois bilingue. J’y suis restéquatre ans. Beaucoup de mes idoles sontaméricaines et le cinéma américain m’a bercé.Et puis, dans nos métiers, beaucoup dechoses s’y passent. C’est un vraifoisonnement artistique, un bouillonnementculturel permanent. Ils font beaucoup delectures de jeunes auteurs l’après-midi,il y a beaucoup de show-case. Quand ona 20 ans, c’est une formidable expériencecar, du coup, je suis bilingue. C’est d’autantplus enrichissant d’apprendre mon métierque ce n’est pas ma langue maternelle.

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Vous sortez du succès d’Oscar, pièce miseen scène par Philippe Hersen, avec BernardFarcy, Chantal Ladesou, Vincent Moscato...au Théâtre du Gymnase. Quels souvenirsgardez-vous de cette pièce de ClaudeMagnier, qui avait 50 ans d’existence ?J’en garde un très bon souvenir. Cela m’apermis d’être vu sur une grande scèneparisienne dans un grand succès populairecar ma précédente pièce Arsenic et vieillesdentelles de Joseph Kesselring je l’avaisjouée au Théatre de la Tête d’Or à Lyon.

Vous remontez sur scène avec votre père.Quels sentiments éprouve-t-on lorsquel’on donne la réplique à son père ?Je ne savais pas s’il allait accepter mon idéede jouer avec lui. Tout s’est fait simplement

Davy Sardou

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Comment trouvez-vous votre pèreface à vous ?Au théâtre, mon père est très humble. Il saitqu’il doit tous les soirs jouer juste. C’est pourlui un moteur car c‘est un art à la fois créatifet collectif. Il sait qu’il faut se mouiller, aller aufond de soi et chercher son jeu dans le regardde l’autre. Il était vidé après les répétitions.Il a conscience que c’est un métier plusexigeant et difficile que celui de chanteuret qu’on l’attend au tournant !

Et pourtant, à 10 ans, vous avez chantéavec votre père dans Attention lesenfants... danger, et co-composé la chansonEspérer, extraite de l’album Du plaisir…Oui, c’est vrai. J’ai adoré surtout faire le clipavec Bernard Schmitt car j’ai pu sécherdeux semaines de vacances pourle tournage ! Quant à la chanson Espérer,extraite de l’album Du Plaisir, c’est un peuun hasard. Il cherchait une musiqueet on l’a commencé ensemble.

Quel regard portez-vous sur la carrièrede votre père ?C’est un exemple de carrière irréprochable.C’est quelqu’un qui a toujours gardé sonintégrité artistique. Il a toujours faitce qu’il a aimé, n’ayant jamais cédéaux facilités, à la mode. C’est un exemplede longévité et de constance dans la qualitédes chansons.

Et, c’est quand même l’une des plus bellesvoix du métier !Oui, quelle voix ! Et, sa voix a bien évolué.J’ai adoré sa voix surtout à la fin des années80 et au début des années 90.

Quelles sont les chansons préféréesde votre père ?J’adore des chansons qui n’ont passpécialement été, pour certaines, des grostubes comme L’acteur, Le successeur,Putain de temps, Vladimir Ilitch, Il était làdans ce fauteuil, Une fille aux yeux clairsou plus récemment Les yeux de mon père.

Vous aimez les chansons qui ont davantagetrait à la filiation…Oui, c’est vrai forcément, cela a plus d’échochez moi surtout des chansons commeL’acteur, Le successeur, Il était là dansce fauteuil. J’avoue qu’elles sont magnifiques.

Enfin, êtes-vous satisfait de votre parcours ?Je le trouve insuffisant. Toutefois, je suiscontent de mon évolution. J’adore ce métier.Je ne veux pas m’arrêter de travailler.Je veux toujours me laisser surprendreet découvrir. La mise en scène me plairait.

Est-il plus difficile de faire carrièrequand on est un "fils de", et, en ce quivous concerne, un "petit-fils et arrièrepetit-fils de" ?Cela facilite plein de choses, bien entendu,surtout au niveau des connexions, des réseauxdans le métier. C'est sûr qu'en cela, onbénéficie d'un sacré raccourci. Mais, pour fairecarrière cela ne change rien. Le talent n'est pashéréditaire. Ce n'est pas parce que votre pèresait bien chanter que vous chantez forcémentbien ! Cela représente aussi beaucoupd'inconvénients car les gens sont médisants.Certains deviennent artistes par convictionet d'autres par dépit... Seul le temps peut diresi on mérite sa place dans le métier.

“SECRETDEFAMILE”THÉÂTREDES VARIÉTÉS

Du plaisir !Aller voir Michel Sardou au théâtrepeut apparaître comme une héré-sie pour l’intelligentsia. Toutefois,c’est mal connaître le pedigree del’artiste quand on sait qu’il a com-mencé par une formation d’acteurdramatique et que le théâtre a tou-jours été une viscérale passionassumée très tard.

Au même titre qu’on n’a jamais pardonné à Sardou d’être un chan-teur de droite, comme une offense aux bonnes mœurs, le milieuartistique et médiatique a du mal à accorder à Michel Sardou ledroit d’exister sur les planches d’un théâtre. «On l’attend au tour-nant» lâche même son fils. En chansons, l’intelligentsia le décrétainfréquentable, respirant la démagogie, puant le bon sens, avançantà l’instinct, le résumant à quelques couplets incendiaires qu’il nereferait pas aujourd’hui. Mais on n’est pas toujours l’homme de seschansons, comme il l’a chanté. Qu’importe, Sardou, indocile, n’enfait qu’à sa tête et il sait au fond de lui, qu’il bénéficie d’un fort sou-tien populaire.Au théâtre, on l’attend au tournant. C’est le jeu. C’est de bonneguerre. Une guerre qu’il est prêt à livrer, lui qui a l’habitude des mal-entendus car n’est pas comédien qui veut et Sardou le sait. Il sait

qu’au théâtre, la dis-cipline est exigeanteet que chaque soirle ton doit être justeet ne souffre pasl’imprécision, l’à-peu près des jourschagrins. Le revoilàdonc dans sa qua-trième pièce, Secretde famille, une comé-die de mœurs grin-çante écrite spéciale-ment pour lui parÉric Assous, don-

nant la réplique à son fils Davy, poursuivant la longue dynastie desSardou, comédiens et bateleurs depuis 1850. Michel Sardou incarnePierre, parolier à succès de chansons, qui, divorcé, a élevé seul sonfils, qui doit bientôt épouser Clémence. Seulement voilà, la belle Clé-mence n’est pas amoureuse du fils mais du père !Un personnage ambigu dans lequel Michel Sardou se glisse avecdélectation. Sardou, dans la peau d’un autre, comme pour se repo-ser de son image de chanteur... Certains estimeront que sa compo-sition n’est que le reflet de son image. L’artiste est lucide. Il joue surles tableaux. Plaire, déplaire... au fond, ça l’amuse. Et, il s'amusedans cette comédie amorale où une vérité à demi avouée ne cessed’en cacher une suivante prête à imploser. Se refilant mine de rien lapatate chaude (qui est l'amant de la belle, vive et pétillante Clé-mence ? ), les comédiens, cornaqués par le metteur en scène Jean-Luc Moreau, d'une parfaite sincérité, s'en donnent à cœur joie, fai-sant éclater les rires d'un public conquis après les avoir fait grincer.Eric Assous conduit sa comédie comme Agatha Christie et ses Dixpetits nègres en déplacant la suspicion de l'un à l'autre avec un vrai

sens du suspens. Son humour allégrement grinçantet vachard fait mouche avec des répliques à l’em-porte-pièce face à une langue de bois, des men-songes et des quiproquos qui cherchent à sauver lamise, laissant le soin au metteur en scène d’affinerla palette des sentiments et autres ressentimentsdans une gamme subtile d'attitudes et de gestesqui en disent long sur les comportements contra-dictoires et complexes des mœurs familiales,amicales, du couple et du métier de la chanson.La conscience boîteuse, Michel Sardou se régalede cette situation amorale avec des mimiquesoutrées, des expressions outrepassées, desattitudes indignées ou gênées. Michel Sardoufait son miel des dialogues d'Eric Assous quiuse avec un plaisir gourmand de l'autodéri-sion, de l'image de chanteur patibulaire ettaciturne qui lui colle à la peau. Quant à DavySardou, qui compte à son pedigree plus depièces que son père, son jeu, qui ressembleà celui qu'il incarnait dans Oscar, est juste etefficace. Il endosse à merveille le costumede l'amoureux candide et naïf qui doute etsouffre. Une bonne comédie sans préten-tion, mise en scène avec allégresse, quidemande du souffle et du jarret. Et, MichelSardou n’en manque pas, continûment enscène, entouré d'une excellente distribu-tion, dont l’admirable Laurent Spielvogel.

" Dominique PARRAVANO

Pour fairecarrière, être “fils de”ne change rien. Le talentn'est pas héréditaire. (...).Certains deviennentartistes par convictionet d'autres par dépit...Seul le temps peut diresi on mérite sa placedans ce métier...

J’en garde de très bons souvenirs car toute latechnique on l’apprend à l’école. Ce sont desméthodes qui ont fait leurs preuves. J’ai eula chance de rencontrer des professeursavec lesquels je me suis bien entendu. Pourl’anecdote, le jour du décès de ma grand-mère,j’ai signé mon premier contrat de théâtre.

Et, prouesse, à 20 ans, vous jouiez déjàLes Créanciers de Strindberg au SanfordMeisner Theater New York...Oui, tout à fait, ce fut ma première pièce avantde jouer en 1999 Les Trois Soeurs de AntonTchekov, mise en scène par George Loros,au Pantheon Theater New York où j’airemplacé au pied levé un comédien.

Comment votre père, qui voue une passionau métier difficile et exigeant de comédien,a-t-il réagi lorsqu’il vous a vu sur scèneaux USA pour la première fois ?Il a eu très peur car lorsqu’il est venu, il estarrivé le premier dans la salle et le publicarrive très tard aux USA. Il a angoissé à l’idéeque je puisse jouer devant une salle videcar il est venu à la seconde représentationet toute l’énergie était un peu retombée.Il était très fier avec ma mère et mon frère.Toutefois, mon père est très pudique et peuexpansif. Mais, j’avoue que de me voir,avec des béquilles, jouer en anglais dansun tout petit théâtre défraîchi l’a bluffé !

En France, vous avez joué des pièces pluslégères, de boulevard comme Oscar,Copier/Coller de Jean-Marie Chevret,ou Arsenic et vieilles dentelles de JosephKesselring et aujourd’hui Secret de famille.Quel est votre genre de prédilection ?Les deux me plaisent. Il n’y a pas un genreplus facile qu’un autre. Je suis sensibleau texte, à l’écriture. J’aime autant Molière,Shakespeare, Hugo ou Musset qu’Anouilh,Feydeau ou d’autres auteurs pluscontemporains.

Allez-vous vous voir réciproquementsur scène ?Mon père est toujours venu me voir quandil a pu et moi également. On aime se voir surscène. C’est important pour nous d’échanger,d’avoir l’avis de l’autre sans flagornerie.

Un mot justement sur Eric Assous,l’auteur de Secret de famille ?Je l’aime beaucoup. J’aime son écriture.Il y a plein d’intrigues, d’ellipses avec un vraisens de l’intrigue. C’est très bien écrit, subtile,très drôle avec un vrai sens du comiquede situation. Il est très souple et à l’écoutedes comédiens.

Qu’est-ce qui vous a plu dans cettepièce outre le fait de donner la répliqueà votre père ?C’est un régal car c‘est beaucoup plusméchant qu’un vaudeville parce qu’on ritd’une situation amorale.

Oscar vous a-t-il aidé à endosser ce rôle ?Ah oui ! Bien sûr ! Beaucoup ! Là, c’est unjeune homme amoureux très candide et naïf.C’est sa première claque amoureuse.

Puise-t-on des choses personnelles ?Tout à fait ! Surtout quand on s’est faitplaquer ! Je pense que c’est très difficilede jouer la rupture quand on ne l’a pas vécue.

Sa compositionest ici et là le reflet deson image. Il joue sur lestableaux. Plaire, déplaire...Au fond, Sardou,ça l’amuse !”

À gauche, l’équipede “Secret de famille”.

Ci-dessus, Michel et Davy Sardousur la scène du Théâtre des Variétés.

QUAND ? Du mardi au samedi à 20h30. Matinées : samedià 17h30 et dimanche à 17h00. OÙ ? Théâtre des Variétés,7 boulevard Montmartre, Paris 2e. Tél. : 01 42 33 09 92.

PHOTOS © AGENCE ANGELI

À MON AVIS...

En bas, de gauche à droite : Jean-Luc Moreau (metteur en scène), Elisa Servier, Michel Sardou, Mathilde Penin.En haut, de gauche à droite : Laurent Spielvogel, Davy Sardou et Rita Brantalou.

Il a d’ailleurs l’air de prendre du plaisir...Mon père se délecte à jouer ce genre decomédie avec des armes comme la mauvaisefoi et le mensonge. Et, de penser que sa futurebelle-fille est amoureuse de lui –ce qui le metdans une situation impossible avec son filsqui ignore tout ça– l’amuse beaucoup !Je trouve qu’il se libère et qu’il se laissede plus en plus aller sur scène.

Depuis quand avez-vous cette passiondu théâtre ?Oh ! Depuis tout jeune, cela doit être dans lesgènes ! J’allais au théâtre avec mes parents.Je me souviens du Canard à l’orange avecJean Poiret, de L’amuse-gueule avec DanielAuteuil ou de Double Mixte. Je regardaisAu théâtre ce soir à la télé. À New-York,j’allais sans arrêt au théâtre. J’étais boulimiquede pièces. C’est une vraie passion.

Vous avez tourné dans Black and Whitede James Toback, Blind Date et The Bumde Greg Egan. Aimeriez-vous fairedavantage de cinéma ?Ce furent mes premiers tournagesprofessionnels. J’en garde un souvenirfabuleux. Oui, j’aimerais faire davantage decinéma. J’aime Patrice Leconte, Bertrand Blier,Jean Genet, Olivier Dahan... J’ai fait surtoutbeaucoup de téléfilms comme Créditpour un meurtre pour TF1, Profils Criminelssur M6, Navarro, Léa Parker, etc.

Le métier de chanteur ne vous attire pas ?Non, car il y aurait forcément trop de liendirect avec mon père et j’aime les mêmeschoses que lui. Par contre, j’adore lescomédies musicales. J’ai vu Cabaret,Le roi lion et bien d’autres.

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OUVERTURE DU CENT QUATRE - ÉTABLISSEMENT ARTISTIQUE DE LA VILLE DE PARIS

Tous au “104” !

E CENT QUATRE fait référence à l’adresseprincipale du bâtiment situé au 104rue d’Aubervilliers. L’ensemble dubâtiment réaménagé crée un passagevers l’autre entrée située au 5 rue

Curial dans le 19e arrondissement de Paris. Quoide nouveau donc, si ce n’est un nom à la modeet quelques millions d’euros injectés pour la pra-tique artistique à Paris ?Initié par Bertrand Delanoë et Christophe Girard,son adjoint à la culture, le projet a été confié àdeux directeurs artistiques, Robert Cantarella etFrédéric Fisbach, tous deux issus du monde duthéâtre et de la scène. À l’image de Nuit Blanche,les créateurs ont voulu faire bouger la relationentre l’art et le public. Un chantier imposantdans un des quartiers les plus déshérités deParis, avec plus de 40 % de logements sociauxpour une population de près de 200.000 per-sonnes, dont plus du tiers a entre 20 et 39 ans,et avec, cerise sur le gâteau, un taux de chô-mage de 4% supérieur à la moyenne parisienne.C’est tout le défi que cette équipe, mise en placepar la Ville, a réussi à relever et dont chacunpourra se rendre compte lors de l’inaugurationofficielle le 11 octobre prochain.

Un projet inéditLe lieu se veut donc ouvert, à la fois physique-ment, car il crée, entre la rue d’Aubervilliers et larue Curial, un nouveau passage dans la ville,ouvert de 7h du matin jusque tard dans la nuit,avec ses commerces, un restaurant, un café, unegalerie et boutiques… Mais l’établissement artis-tique se veut également ouvert dans son fonc-tionnement. À l’issue d’appels à résidence, desartistes locaux et étrangers, amateurs et confir-més, de toutes pratiques artistiques (musique,danse, théâtre, arts plastiques, numériques…) etpour tous les publics, des novices aux plus éru-dits, y interviennent quotidiennement. La grandenouveauté de cet établissement est de montrerl’art en train de se faire, puisqu’il ne s’agit ni d’unmusée, ni d’une simple salle de spectacle.Répartis dans une vingtaine d’ateliers, quelquesdeux cents artistes se succèderont tout au longde l’année pour entretenir avec le public, qu’ilsoit de passage ou habitué, une relation singu-lière et privilégiée. Le Cent Quatre donnant ainsiaux artistes les moyens techniques, financiers ethumains de créer une œuvre dont le public sui-vra l’évolution en temps réel. Le projet sera éga-lement ouvert aux entreprises et aux partenaires

privés puisque 30% de son budget devra êtreautofinancé.

Une ville dans la villeSur une surface totale de près de 39.000 m2,l’espace ne manque pas. Réparties entre les pla-teaux de fabrication et ses 18 ateliers, deuxsalles de spectacles de 200 et 400 places, desespaces de stockage, des bureaux, une libraire,une boutique éphémère, un café et un restau-rant, sans oublier une pépinière d’entreprises etla Maison des petits aménagée par MataliCrasset... C’est une véritable ville dans la ville,dédiée à l’art sous toutes ses formes, qui serainaugurée ce samedi. Tout au long de l’année,vous aurez donc rendez-vous pour des rencon-tres, des portes ouvertes d’ateliers, des visitesthématiques, des ateliers de pratiques artis-tiques, des débats, mais aussi une foule despectacles et d’événements d’entreprises, defestivals, de soirées, de salons, de congrès…dans les 6.000 m2 dont dispose le Cent Quatre.Cette journée d’inauguration sous forme deportes ouvertes sera donc l’occasion pour tousde découvrir ce nouveau lieu parisien dont onn’a pas fini d’entendre parler !

PRATIQUE

SAMEDI 11 OCTOBREUne journée d’inaugurationSamedi 11 octobre, à partir de 14h30, chacun pourra emprunterl’allée centrale depuis l’une des deux entrées, arpenter les 39 000 m2

du Cent Quatre, et découvrir ses multiples espaces et les nombreuxartistes présents pour l’inauguration. Pour l’occasion, le lieu estinvesti par les œuvres des artistes du 1% artistique (1% du coût destravaux de bâtiments publics reversé à la réalisation d’œuvres d’art),celles des artistes en résidence au Cent Quatre dans le cadre de lapréfiguration, celles des futurs résidents, ainsi que d’autres invités.Pour les découvrir, les espaces sont ouverts de 14h30 à 21h,avec des rendez-vous qui rythment cette journée suivie jusquetard dans la nuit par une soirée très musicale.

Le programme et les artistesÀ partir de 14h30, Olivia Rosenthal présentera une pièce sonore à écouterà l’aide d’un audioguide, en complément de son ouvrage Viande Froidepublié par les éditions du Cent Quatre.Stéphane Couturier présentera Melting Point, ses photographies quitémoignent du chantier de réhabilitation, tandis que Alain Bernardinipropose Stop / Tu m’auras pas, une série de clichés dans lesquelsil s’intéresse plus particulièrement aux ouvriers.La performance de la plasticienne Tania Bruguera développera uneréflexion autour des peuples migrants.Le poète Christian Prigent installera des cabines d’écoute qui diffuserontses 104 slogans pour le Cent Quatre.Paul Cox invitera le public à concevoir sa propre exposition à partird’une maquette du Cent Quatre.Le jardinage aura également sa place avec les projets du collectif d’archi-tectes et paysagistes, Coloco et aux jardiniers et urbanistes de l’AtelierLe Balto qui proposeront d’inventer et de créer les jardins du Cent Quatre.Le Cinq (1 + 0 + 4 = 5), l’atelier des pratiques amateurs, proposera toutesles heures des représentations de Call Cutta in a box, mises en scène parle collectif Rimini Protokoll, pour deux spectateurs seulement ! (Réserva-tion obligatoire auprès de la billetterie sur place ou à [email protected])En attendant l’ouverture de la Maison des petits au premier semestre2009, Matali Crasset, qui en conçoit la scénographie et le design, présenteLes petites échappées, un atelier dont les photographies recouvrent lesmurs de l’espace.Le collectif Adrien Revero, avec I Love 104, ouvrira un magasin de souve-nirs autour de la mémoire de l’ancien Service municipal des Pompesfunèbres qui occupait le 104 rue d’Aubervilliers.Le plasticien Anri Sala diffusera une soixantaine de fictions en fonctionde la température extérieure.Melik Ohanian, diffusera Seven Minutes Before, une œuvre vidéo consti-tuée de sept plans séquences qui fait partie intégrante de From the Voiceto the Hand, un ensemble d’expositions co-existantes dans quinze lieuxde Paris et de sa périphérie.Le compositeur Andrea Cera transforme dans There are here, le chaosdes mouvements et des sons des visiteurs en une sculpture funèbre.Nicolas Simarik, le plasticien connu pour son projet La Déroute, qu’il réa-lise à Toulouse en 2006, une œuvre artistique contemporaine prenant laforme d’un « faux » catalogue La Redoute©dans lequel il montre la simpli-cité et la richesse d’un quartier à travers un œuvre collective et participa-tive. Pour l’ouverture du Cent Quatre, Nicolas Simarik récolte des clésauprès du public qu’il utilisera pour son installation et offre en échangela « clé du Cent Quatre » qui donne accès à des événements insolites.En attendant la future librairie, une boutique éphémère est installée parla librairie Le Merle Moqueur.Vous pourrez écouter quelques morceaux de 104 secondes au CentQuatre, une commande confiée à des compositeurs contemporains.Le premier numéro de CentQuatreRevue permettra aux internautes detester publiquement cette création.Les architectes et plasticiens, Berger&Berger livrent Dr Jekyll & MrMouse, le premier pavillon de leur série Une île paradisiaque est unspectacle artificiel, une architecture dont les usages et fonctions sontconstamment redéfinis par les visiteurs.La musique impromptue de Gérard Pesson, faite de murmure pour violonet de fouet pour saxophone, résonnera dans tout le bâtiment...

À partir de 21h, rendez-vous devant la scène de la Halle Aubervilliers pourle concert gratuit de Tricky, la figure incontestable du mouvement trip-hop,à l’occasion de la sortie de son dernier album, Knowle West Boy et de l’an-nonce de sa future résidence au Cent Quatre.À 23h, Vincent Epplay et Samon Takahashi, tous deux plasticiens et com-positeurs, vous invitent dans la Salle 400 pour une sélection de pop déca-lée, de rock et psychédélisme domestique, de tropicalisme tordu et d’élec-tro joviale.Suivit à 1h du matin par FNNNN, un collectif composé de cinq D’Jettesoriginaires d’Amsterdam qui se livreront à une battle musicale et visuelledans un mélange éclectique de rock, de disco psychédélique et d’électropercutante.

Le Cent QuatreDeux entrées : 5 rue Curialet 104 rue d’Aubervilliers, Paris 19eM° Stalingrad, Crimée ou RiquetTél. : 01 53 35 50 00Plus d’infos et programme completsur www.104.fr

Le Cent Quatre est entièrement accessibleaux personnes à mobilité réduite et ildispose d’un système d’audio-guidage pourles personnes déficientes visuelles.Plus d’informations : [email protected]

LA CARTE 104Abonnez-vous au 104 et bénéficiezde 12 mois d’accès privilegiédès le 11 octobre 2008.

EN CAPITALES

L’identité graphique a été conçue par l’agence de design graphique néerlandaise Experimental Jet Set

Près de 39.000 mètres carrés à disposition des artistes

Après deux ans de travaux, les anciennes pompes funèbres de la Ville de Paris se transforment enun lieu de résidence, de création et de production artistique unique au monde. En mixantune programmation culturelle de proximité tout en restant ouvert à l’international, le Cent Quatredeviendra très vite le nouveau temple de la culture parisienne. Visite guidée... "O. D’HONDT

PHOTO:OLIVIER

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20e édition de Lire en FêtePendant deux jours, partez à la rencontre du livreet de la lecture dans toute la France et dans plusde 150 pays. Et participez dès le 10 octobre à laNuit de l’écrit, avec des concerts, des lectureset des bals populaires. Pour ce 20e anniversaire,Lire en Fête met la jeunesse à l’honneur.Les 10, 11 et 12 octobre. Tout le programmesur www.lire-en-fete.culture.fr

« Exploratrices » entre mode et artÀ travers cette exposition destinée tant au grand public ouaux professionnels qu’aux amateurs des métiers d'art,onze exploratrices vous feront partager leur passion pourla création textile. Entre mode et art contemporain, entresavoir-faire et émotion, elles imaginent un agencementnouveau : couleur, impression, découpe, ajout d’uneautre fibre… Espace Beaurepaire 28 rue Beaurepaire,Paris 10e M° République - Jusqu’au 12 octobre

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ART CONTEMPORAIN

Jeune Création 2008 À la Grande Halle de La VillettePour sa 55e édition, l’exposition internationale d’art contemporain Jeune Création investit l’espace CharlieParker de la Grande Halle de la Villette et réunit une centaine de jeunes plasticiens sélectionnés parmi plus de1000 candidats. Ces artistes, les talents de demain, issus d’horizons divers et aux pratiques multiples, présente-ront leurs œuvres, reflet de la création la plus actuelle. Le Prix Jeune Création 2008, une aide à la création, seradécerné par des professionnels du monde de l’art (artistes, galeristes, critiques...) pendant l’exposition.Jeune Création 2008, Grande Halle de La Villette, 211 avenue Jean Jaurès, Paris 19eM° Porte de Pantin - Du 10 au 15 octobre - Entrée : 5 euros

CIRQUE

Oups !À l’espace Cirque d’AntonyBienvenue dans le monde imaginaire de Max etMaurice. Deux clowns lunaires, sincères et mala-droits, nous invitent dans la cuisine de leur res-taurant pour une aventure aux saveurs foraines,parfumée à la catastrophe. Ils entraînent dansleur maladresse, une palette d’artistes acrobates,voltigeurs, contorsionnistes, jongleurs, magi-ciens. Une histoire de Zeppelin comme prétexte,un décor en toc mais somptueux, un équipageloufoque, beau et généreux. Point de messageabracadabrant et dithyrambique, juste le plaisirde jouer et d’offrir au public un moment simple etchaleureux, de rire, d’émotion sincère et pure. Unspectacle plein d’humour et de rebondissementsà la façon des films muets.Espace Cirque d’Antony rue Georges Suantà Antony (92) - RER B - Les BaconnetsDu 10 au 19 octobre, mercredi à 15h,vendredi et samedi à 20h, dimanche à 16hDe 7 à 22 euros - Infos et réservations :01 46 66 02 74

Défoisonnement : balançoire et gravats, de Guillaume Linard Osorio

Yes we can de Cyril Anguelidis

PHOTO:SIMON

DEPREZ

EXPOSITION

“Barack Obamain Paris”à la Dorothy’s galleryL’exposition Barack Obama in Paris pré-sente des peintures, des photographies,des sculptures, des installations et desvidéos réalisées par les artistes de laDorothy’s gallery de la rue Keller dans le11e, sans oublier une sélection détonanted’artistes américains et français. Plu-sieurs illustrateurs de Charlie Hebdoexposeront des dessins inédits pour l’ex-position parmi eux : Cabu, Wozniak, Ker-leroux, Honoré, Tinious, Wolinski, Charb,Riss, Jul, Honoré... et des illustrateursaméricains de renom, tel que EdwardKoren (auteur et illustrateur, publié dansThe New Yorker magazine, Newsweek,Time,...). L’exposition sera rythmee pardes projections en continu sur grandécran, une téléconference en direct avecles États-Unis, des conferences et desdebats...Jusqu’au 17 novembre, à la Dorothy'sgallery, 27 rue Keller, Paris 11eTél. : 01 43 57 08 51www.dorothysgallery.com

Mais aussi...

Monument jeu d'enfant fête ses 10 ans !Un week-end dédié aux enfants de 5 à 12 ans pour s’amuser et découvrirle patrimoine à travers des enquêtes, des jeux de piste, de rôles, des visitescostumées, etc. La Conciergerie de Paris accueillera, par exemple, lesenfants qui deviendront des apprentis sorciers et découvriront la magie àtravers les contes et histoires légendaires, au cœur des vestiges du plusancien palais royal parisien (Infos et réservation : 01 53 40 60 80).Samedi 11 et dimanche 12 octobre.Tout le programme sur www.monuments-nationaux.fr

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Créé en 2001, Le Salon du mariageet de la fête devient pour sa 8e édi-tion, Le salon du mariage et dupacs ! Les exposants rigoureuse-ment choisis proposeront des pro-duits et des prestations aux futursmariés comme aux futurs pacsés ;le tout rythmé par de nombreusesanimations et dégustations. Essaisde coiffure proposés par PatrickAugustin, coiffeur officiel du salonnotamment. Deux offres Paru-vendu : • une entrée offerte pour

une achetée en réservant sa placesur le site Internet du Salon • Ins-criptions à gagner également sur lesite Internet pour assister à lasoirée privilège le vendredi 10octobre avec accès au défilé de18h30, suivi d’un tirage au sortpermettant de gagner son voyagede noces."F.D.G.Où ? Espace Champerret,rue Jean Oestrecher, Paris 17e.M° Porte de Champerret.www.salonmariagepacs.com.

Le salonde toutes les unions

MANIFESTATION

À l'occasion de l'arrivée du 250millionième Saumon de Norvègeen France, le 16 octobre, la Collec-tive des Produits de la Mer deNorvège propose au public des

animations sur deuxm a rc h é s

parisiens : ateliers de dégustation,ateliers recettes toutes les 15 mnsans inscription préalable. Un jeuconcours vous permettra degagner des goodies, cours de cui-sines et peut-être même une croi-sière en Norvège. Tentez votrechance !"F.D.G.

Où ? Samedi 11 de 9h à 14h,Marché de Saxe-Breteuil,avenue de Saxe, Paris 7e.M° Ségur. Dimanche12 de 9h à 14h, Marchéde Bastille, boulevard

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BOUTIQUE

La faiblesse du pouvoir d’achat fait la unede l’actualité ? Se refusant à accepter lafatalité, Nomade Aventure a réfléchi et pro-pose un “Paris à 1 euro”.L’idée, toute simple, est de vous convierà une balade qui vous fait connaître touteune série d’activités gratuites. On ne vous

en dit pas plus, mais sachez que notre“chère” capitale recèle un tas de bonnesadresses où vous pourrez passer unmoment agréable sans bourse délier. Unrepas, une visite culturelle, un soin bien-être... Vous irez de surprise en surprise !À 1 euro seulement !

Rendez-vous à 14h à l’agence NomadeAventure (dispersion vers 20h), 40 rue dela montagne Sainte-Geneviève, Paris 5e.Dates : samedi 18 octobre. Groupe limitéà 20 (heureux) participants. Réservez vitesur internet : www.nomade-aventure.com."FrédériquedeGRANVILLIERS

Paris à 1 euro !

“STOP ARNAQUES” Par Julien Courbet

CETTE SEMAINE

Les conseils“Tourisme”

“Trois jours avant le départ, l’agence annule mon séjourpar téléphone...”.“J’ai acheté et payé un séjour à Panama avec un départ depuis laGuadeloupe. Trois jours avant mon départ, l’agence de voyages aannulé par téléphone de son propre fait. Elle a prétexté un quotade clients non atteint. Depuis, je n’ai eu ni de proposition de rem-boursement, ni de suggestion pour un voyage de remplacement.Est-ce normal ?”.

COMMENT DOIT AGIR CHRISTOPHE ?• Christophe aurait dû envoyer une lettre en recommandé avecAR le jour même où il a appris l’annulation afin d’obtenir unvoyage de substitution (contre-proposition de voyage) ou bien leremboursement intégral de son voyage prévu dans le contratinitial de l’agence.• Comme c’était un affrètement entre la Guadeloupe et lePanama avec un minimum de passagers au départ, le nombren’a pas dû être suffisant. C’est pour cette raison que l’agence adû annuler, mais Christophe est évidemment lésé. On doit doncle dédommager de manière satisfaisante.

LES CONSEILS DE “STOP ARNAQUES”• Vous auriez dû être remboursé intégralement de votre sommeet obtenir une compensation financière correspondant à unepénalité liée aux frais engendrés si vous annuliez votre séjour.• L’agence n’a pas respecté ses engagements, vous devez vérifiersi elle est fiable sur deux critères indispensables pour être tout àfait tranquille : elle doit adhérer au Syndicat national des agentsde voyages (SNAV) qui sert de médiateur dans les litiges entreagence et client ; elle doit aussi bénéficier d’une garantie en casde défaillance financière, c’est le cas si elle est membre de l’APS(Association professionnelle de solidarité du tourisme).• Hélas, il est fort possible que Christophe soitvictime d’une escro-querie. Il doit porterplainte auprès du tribu-nal compétent etenvoyer une lettre enrecommandé avec AR àla préfecture de sondépartement car c’est ellequi donne ou retire leslicences qui autorisent àexercer la professiond’agent de voyages.

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Le plus grandcabaret du mondeEntrez dans l’univers fascinant de cette grandeémission qui célèbre cette année ses 10 ansd’antenne ! Patrick Sébastien présente sescoups de cœur et parle de sa passion duspectacle avant la 100e, prévue le 31 décembreprochain. 30€, chez Flammarion.BONS PLANS

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Il y a trente ans déjà, il s’en allaitrejoindre son inaccessibleétoile... Grand Jacques, c’est le

nom qu’il se donna dans une deses premières chansons, en 1953,allait connaître une carrière fulgu-rante de chanteur et d’acteur. “Jevous remercie parce que ça justifiequinze années d’amour” pro-nonça-t-il à la fin de son dernierconcert à l’Olympia. Quinze annéesoù il est devenu l’un des chanteursles plus célèbres de francophonieet durant lesquelles il a laissé l’em-preinte d’un géant. Est-il besoin de

rappeler son parcours tant son œuvre immortelle est inscrite dansles mémoires par l’intensité et l’incandescence de soninterprétation ? Son répertoire, riche et varié, compte une quantitéde chansons investies d’une poignante interprétation théâtrale.Parmi elles, de déchirants hymnes à l’amour (Ne me quitte pas,La chanson des vieux amants, La quête, Orly), des peintures oni-riques (Le plat pays, Les Marquises, Mon enfance, Amsterdam), debouleversants portraits sociaux (Les vieux, Jef, Ces gens-là) et dessaynètes empreintes d’un humour irrésistible (Les bigotes,Les bonbons, Madeleine, Au suivant...) Quant au comédien, il aréussi à camper des personnages conventionnels (Les risques dumétier), graves (Les assassins de l’ordre), libertins (Mon oncle Ben-jamin) ou loufoques (L’emmerdeur) tout en restant à chaque foiscrédible. Et, son spectacle musical L’homme de la Mancha, où iljoua et chanta, réunit toutes ses formes d’expression portées à leurparoxysme. À côté de ce Brel-là, il y eut l’homme, à la fois l’enfantrêveur et bientôt révolté de la petite bourgeoisie flamande, maisaussi l’homme aux amours tumultueuses et souvent déchirantes etsurtout l’éternel nomade capable de mettre brutalement fin à sa car-rière pour entamer une nouvelle vie sous le vent des îles Marquises.

"D. PARRAVANO

HOMMAGE-ANNIVERSAIRE

Brel, beau ettoujours vivantà la fois...

Elie Semoun investit l’Olympia avec Merki, son sixième one manshow, avec lequel il fête ses vingt ans de carrière. Ce spectacleprésente, selon l’interéssé, des gens simples, parfois ridicules,souvent touchants. “J'ai encore des choses à dire, des mondes àfaire visiter, des personnages drôles et pathétiques à inventer ouà réinventer”. Pour ce faire, Elie Semoun a fait appel aux plumeset aux talents des humoristes Muriel Robin, Pierre Palmade et

Manu Payet… Nul doute qu’il ne pourra s’empêcher de rendrehommage, pour notre plus grand plaisir, à ses personnagesfêtiches comme l’illustre Mikeline, Toufik, Monsieur Patel, Kevinaou encore Papy Pétou… Un grand moment en perspective !Où ? À l’Olympia - 28, boulevard des Capucines, Paris 9eQuand ? Du 8 au 25 octobre 2008 - Location : 0892 702 603 -Magasins Fnac - Carrefours et points de vente habituels

Elie Semoun a encore quelque chose à nous dire !

EN SCÈNES

Frissons garantis !

NOTRE COUP DE CŒUR THEÂTRE

Pierre Lescure, le tout nouveauDirecteur du théâtre Marigny, peutêtre satisfait : il inaugure sonmandat avec une ambition plusque louable en mettant à l’afficheEquus, la célèbre pièce de PeterShaffer créée en 1973, qui conti-nue de provoquer un véritablechoc… Et, il faut dire qu’à la finde la pièce, les spectateurs pré-sents (notamment le “Tout Paris”)n’ont pas vu les deux heures pas-ser… L’auteur s’est inspiré d’unfait divers authentique et complè-tement inexpliqué. Comment ungarçon de 17 ans a-t-il pu creverles yeux de six chevaux, une nuit,dans un manège ? Dans unsilence trop rare au théâtre, lesspectateurs sont bouleversés et

totalement concentrés par l’actionsur scène. Une action qui se situedans un hôpital où un psychiatretente d’élucider le mystère d’untel acte… Un cas problématique,qui va dégoûter tout le monde.Même les spectateurs se posentla question : pourquoi le jeuneAlan a t-il fait cela ? Va commen-cer alors une enquête plus pre-nante qu’une aventure policièredans laquelle un duel passionnéva opposer le psychiatre à sonpatient… Nul ne peut échapper àl’envoûtement de ce débat impla-cable et superbe que domine lafigure fantastique d’Equus (ledieu-cheval) dont un enfant soli-taire avait fait son maître et sonesclave… Les parents d’Alan,

OÙ ? Marigny Carré MarignyParis 8e.QUAND ? Mardi au samedi20H30. Dimanche 16H.Résa ; 01.53.96.70.30.

PAR BERNARD MONCEL

EQUUS AU THÉÂTREMARIGNY

père imprimeur et mère institu-trice, sont consternés, perdus etbien seuls face à leurs questions…Dans cette pièce, tout est intense :le cheminement du médecin qui aufil des séances va renouer le dia-logue avec Alan, mais qui va seretrouver confronter à ses propresdoutes, le jeu des comédiens quifait monter la pression, sansoublier l’importance des lumièresqui jouent un rôle essentiel dansce décor… Les comédiens, Chris-tiane Cohendy (la mère) ou BrunoWolkowitch sont excellents. Quantau jeune Alan, Julien Alluguette,il est unique. Touchant, émouvant,percutant, il fait déjà partie desplus grands comédiens… Un véri-table chef-d’œuvre !

Homme de calembours, de bonsmots et de jeux de mots, PierrePéchin est de retour. Lui qui, dansles années soixante-dix, fut à l’ori-gine des fameux canulars télépho-niques(Jean-Yves Lafesse n’a rieninventé), se joue pendant un peumoins d’une heure et demie, de latélévision, des bistrots, des res-taurants et du sport en passantpar une vingtaine de personnagesbien à lui… Avec le temps, PierrePéchin s’est bonifié… Bien évi-demment, son one man show seconclut par l’incontournable Lacéggale é la fôômi que même lesmoins de vingt ans connaissent…Malgré le temps qui passe, le nomde Pierre Péchin est toujoursancré dans nos mémoires…À voir."B.MONCEL

OÙ ? Le Méry7, place Clichy - M°Place ClichyQUAND ? Mardi au samedi 20H.Résa : 01.45.22.03.06.

HUMOUR

Cet homme est dangereux !PIERRE PÉCHIN AUMERY

Une jeune femme vient présenter àsa famille l’homme qu’elle aime etqui a, pour elle, quitté son épouse ily a 3 mois. Dans cette maison écra-sée de chaleur, vont bientôt peser lesnon-dits de toute une vie. Des ques-tions vont être posées… Intentionlouable peut-être, mais à la sortie duthéâtre la déception se voyait sur lesvisages. Platitude du texte qui sentl’aridité, une absence totale de jeuchez la plupart des comédiens (àl’exception de Michèle Moretti et Ni-colas Vaude) et Laetitia Casta qui,malgré son immense beauté, n’estabsolument pas dans le ton. C’estdommage car tout ce joli monde aoublié une chose essentielle : cellede nous transporter en nous faisantrêver… En revanche, les décorssignés Thierry Flamand sont fortréussis ! "B.MONCEL

THÉÂTRE

et... les spectateurs aussi !ELLE T’ATTEND

Une comédie où l’on ne s’ennuie pasune seconde que ces Folies Amou-reuses. Le thème ? La jeune et belleAgathe est tenue au secret par sontuteur jaloux, Albert. Prisonnièred’une cage dorée, elle a pour seulealliée dans la place Lisette, laservante délurée d’Albert, qui a, elleaussi, à se plaindre des défauts deson maître. Situations comiques,quiproquos, tout dans cette comé-die signée Jean-François Regnardconcourt à nous faire passer un ex-cellent moment. Une très bonne dis-tribution de comédiens qui prennentun réel plaisir à jouer, que demanderde plus ? À signaler l’excellente mise

Baroque et barrée !LES FOLIES AMOUREUSES

Les fans de rock’n’roll et d’ElvisPresley ne manqueront, pour rienau monde, ce concert unique àParis d’un vrai rockeur de 35 ans.Mais attention, pas question defaire ou d’imiter Presley ! ErylPrayer avoue une passion sansborne à Elvis ce qui lui a valud’être reçu, voici plusieurs an-nées, dans la famille du King àMemphis… Là-bas, il est consi-déré comme l’artiste ayant la voixd’Elvis en France… Un spectacleunique pour ce jeune artiste origi-naire de Lyon, reconnu dansle métier aussi bien parPascal Nègre, Eddy Mit-chell ou Orlando… Deuxheures de rock, huit mu-siciens sur scène, ça vadécoiffer ! Fans de rock,pour de plus amples ren-seignements sur cet artiste :www.erylprayer.com." B. MONCEL

CONCERT

ERYL PRAYER

COMÉDIE

Elvis Tour 2008

OÙ ? Le Méry 7 place Clichy Paris 17e - M°Place ClichyQUAND ? Le 12 octobre à 15h et 21H. Résa : 01.45.22.03.06.

en scène de Pascal Zelcer, un met-teur en scène qui adore fouiner dansles livres anciens et qui a pris unénorme plaisir à travailler sur cespectacle. Ce qui lui a plu dans LesFolies Amoureuses, c’est que la par-faite maîtrise de l’écriture soit auservice d’une folie délirante despersonnages. Nous aussi avons étéconquis ! "BernardMONCEL

OÙ ? Vingtième Théâtre7 rue des Platrières Paris 20e.QUAND ? Mercredi au samedi21H30. Dimanche 17H30.Résa : 01.43.66.01.13.

1954-1961- Enregistrement PhilipsPour la première fois sur CD, les 5albums “33 tours 30cm” de JacquesBrel regroupant l’intégralité des titresPhilips de 1954 à 1961, présentés dansleur pochette d’origine et entièrementremasterisés en haute définition à partirdes bandes originales de production.

DVD Live : Les adieux à l’Olympiade 1966 et à KnokkeSi le concert d’adieux à l’Olympia était déjàparu, celui de Knokke n’existait qu’en ver-sion CD. C’est donc un véritable bonheur deretrouver ensemble ces deux concertsmajeurs. Les adieux à l’Olympia 1966et le concert du casino de Knokkele 23 juillet 1963. Bonus : Interview.

Cinéma : Franz et Le Far West En DVDEvènement ! Enfin la parution en double dvdde Franz et Far-West, deux films où Brel est àla fois acteur et réalisateur, deux films d’auteurpeut-être pas si faciles à la première vision,mais qu’on redécouvre mieux, jusqu’à nousenvoûter, dès la deuxième.

Les 100 plus belles chansonsPour ceux qui ne peuvent acquérir lasublime intégrale de Brel, voici un appré-ciable condensé de son oeuvre avec cecoffret 5 CD boîte métal mat accompagnéd’un nouveau livret de 32 pages.

Jacques BrelLes auteurs, Philippe Crocq et JeanMareska, reviennent sur sa riche carrièrede chanteur d’abord, de comédienensuite, tout en dressant un portrait del’homme avec quelque cent photos.Jacques Brel, Philippe Crocq et JeanMareska, éditions Albin Michel.

“Jacques BrelIl ne nous quitte pas”

Le journaliste Marc Legras nousentraîne sur les traces du grand

Jacques, là où tout a com-mencé, où l’artiste a puisé ses

premières inspirations avant desuivre au fil des pages son

ascension vers la gloire.Éditions du Marque-Pages

Les sorties en son hommage

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Maxime nous met K.O.de rire au Gymnase !Durant 1H15, Maxime nous entraîne et nous balladeentre boxe et vie. De l’écriture à la mise en scène, tout estréussi pour que les spectateurs soient K.O de rire !Où ? Au Théâtre du Gymnase - 38, bd Bonne-NouvelleParis 10e. Quand ? Du mardi au samedi à 20h.

Sheherazade et la 1002ème nuitUn spectacle différent à chaque représentation, puisque les acteurs s’appuient surl’imagination des enfants pour construire leur récit. Improvisation et interactivité s’allientpour offrir aux jeunes spectateurs un moment privilégié et unique. Pendant que lescomédiennes élaborent leur histoire, un dessinateur l’illustre en direct, et les enfantsvoient apparaître comme par magie sur un grand livre blanc les personnages et les décorsnés de leur imagination. Où ? Le Point Virgule, 7 rue Sainte Croix de la BretonnerieParis 4e. Quand ? Les Mercredis et Dimanches à 15h30 à partir de 4 ans.

Il est des duos qui sont faits decette matière dont naissent lesétoiles. C’est le cas de MusicaNuda, duo conceptuel né de la ren-contre inopinée de la chanteusePetra Magoni et du contrebassisteFerruccio Spinetti. Son noml’évoque, Musica Nuda, c’est unemusique mise à nue, dépouillée,épurée, pour n’en retenir que lasubstantifique moelle, servie par letimbre précieux de Petra Magoni,comme revenu au cristal de l’en-fance. Sa pureté fait son éclat. Dansleur dernier album intitulé 55/21, leduo rend un hommage appuyé à lachanson et aux auteurs italiens etfrançais comme Jacques Brel et,plus étonnant, Jacques Higelin.Musica Nuda nous saisit littérale-ment. Il y a, entre Petra Magoni etFerruccio Spinetti, le contrebas-siste, un échange magique. Ledépouillement du duo va commeun gant de dentelle à ces chansonsd’auteurs Italiens et Français quisortent du vase clos des réinterpré-tations habituelles et prosaïques

OÙ ? À l’Alhambra21, rue Yves-Toudic - Paris 10e.QUAND ? le 15 octobre 2008.Rsgt : www.musicanuda.com

MUSIQUE

Un duo de dentelleMUSICANUDA A L’ ALHAMBRA

que l’on connaît. Les chansons épu-rées, intactes de beauté, s’éclosentde la gorge de Petra, pour s’envolerà la manière d’une colombe. Courezles voir ! C’est de la variété de den-telle... "D. PARRAVANO

Attention talent ! Montée surcousins d’air, plus pétillantequ’une bière brune, VirginieHocq est ce que la Belgique nousa envoyé de mieux depuis long-temps. Son spectacle C’est toutmoi sort enfin en DVD. Reine del’improvisation, elle passe du“Hocq à l’âme” en un rien detemps, campant une foule depersonnages criants de véritésavec des sketches impolitique-ment corrects et aux thèmesjusque-là inédits : une femme quisubit les ébats de son mari pen-dant qu’elle dresse sa liste decourses, un speed-dating frapa-dingue, une institutrice énervéecontre ses jeunes élèves, ...Ce nouveau visage de l’humourose beaucoup avec un humourhumble et parfois cru, délestéde toute vulgarité. Une énergierafraîchissante, une puissanceburlesque et une liberté deton qui régénère totalement lemonde du one woman show." D. PARRAVANO

Virginie sera au Bataclan50 boulevard Voltaire, Paris 11eles 24, 25 et 26 octobre 2008.C’est tout moi de Virginie HocqStudio CanalCOMBIEN ? 20€.

Décoiffant !VIRGINIE HOCQ - “C’EST TOUTMOI”

Bien des ouvrages sont sortis sur l’artisteColuche et sur l’homme, l’orphelin de Mon-trouge devenu une icône, mais peu ont étéde belle facture. Là, si vous voulez vraimentdécouvrir Coluche, précipitez-vous sur lesuperbe livre-objets Coluche, c’est l’histoired’un manque qui explore vraiment pour la pre-mière fois son univers intime. Ses amis etcomplices, Antoine de Caunes (quisort un film sur Coluche lasemaine prochaine, Coluche,l’histoire d’un mec), MichelDrucker, Georges Moustaki, PatrickOlivier, un de ses musiciens, BernardPisani, son cousin, Romain Goupil, unde ses conseillers politiques et Jean-Claude Dupieux, son garagiste, le racontenten paroles et en images. Au fil des pages, leslecteurs le découvriront tel qu’il a été, au natu-rel, sous ses meilleurs et ses plus mauvaisjours, à travers des documents inédits, archives

Coluche, c’est l’histoire d’un manque,de Gilbert Jouin et David Kuhn,aux éditions Marque-Pages, 39,90 €.

LE LIVRE-OBJETS COUP DE COEUR DE LA SEMAINE

Coluche n’est pas parti, il s’est juste absentéC’EST L’HISTOIRE D’UNMANQUE...

familiales et amicales, cahiers de travail avec sesnotes de toutes les couleurs. Une plongée enobjets et images exceptionnelles dans toutes sesvies ( une double planche-contact de Michel etVéronique Colucci, sonc e r t i f i c a t

d'études pri-maires, son acte de nais-

sance, son livret militaire, la pre-mière affiche de "Ginette Lacaze, un

Chiwoniso, “Rebel Woman”Dix ans après avoir été consacrée par le prixDécouvertes RFI, Chiwoniso, nouvelle icône duZimbabwe et de la musique world, repérée auxcotés de Césaria Evora et de Marie Boine, estde retour sur la scène internationale avec untroisième opus enthousiasmant et emballantRebel Woman. Tour à tour dansant et

émouvant, pétri de sons et de rythmes colorés enlaçant habilement sescouleurs soul africaines à des élans reggae ou rock superbementsublimés, Rebel Woman est à l’origine du projet et du rapprochementde Chiwoniso Maraire avec le très dynamique label américainCumbancha, dont Keithb Farquharson, musicien Zimbabwéen d’origineécossaise, vieil ami de la chanteuse. On aime ! Cumbancha.

P18, “Viva P18”Le premier contact avec le collectif P18 (pourParis 18e) date déjà de 1999, lorsque lecollectif emmené par l’ex-Mano Negra, TomDarnal, sortait Urban Cuban, premier album etvéritable essai musical électro-rumba où lesmachines rencontraient le son du barrio. En ,2002 sort Electropica unanimement salué

par la critique. Tom y pousse encore plus loin cette expérienceélectronique tout en restant proche du son traditionnel. Avec VivaP18, nouveau projet du groupe, il revient à une conceptionbeaucoup plus traditionnelle dans le traitement du répertoire afrocubain, le tout émaillé de cette empreinte funky qui fait de cetalbum un pur cocktail explosif d’électro mixée de ferveurs latines.P18 sera en concert au New Morning le 20 octobre.Tabata tour.

Captain Mercier, “yeah”Jacques Mercier et son gang de musicienshors-pairs marquent leur retour avec Yeah, leurquatrième album studio. En véritable machinede guerre, uniquement au service du groove etdu plaisir auditif, Captain Mercier frise entreexcellence et élégance tout au long des treizetitres que comporte cet album, à part peut-être

un détail, la pochette qui l’illustre. Le cocktail de solistes aux talentsimmenses (mention spéciale pour Claude Égea à la trompette), mixé àun ensemble d’une impressionnante cohésion, installe définitivementCaptain Mercier comme le plus grand groupe de Rythm’s and Blueshexagonal. Et sur scène, c’est un vrai régal !

Dans les bacs à partir du 13 octobre. Enzo Productions - CaptainMercier sera en concert au New-Morning le 12 décembre 2008.

DANS LES BACS PAR ERIC BALVAY

©PH

OTO

ANGE

LOTR

ANI

Quand la magie opère...

NOTRE COUP DE CŒUR

Comment résumer ce jeuneartiste, exceptionnel à plus d’untitre ? Originaire de Briançon, sesparents spirituels auraient pu s’ap-peler Mary Poppins et Charlie Cha-plin… Tout de suite, vous devinezdans quel univers je vais vousconduire. Sa découverte du cirqueet de la magie dès l’âge de 13 ansle conduira, petit à petit, à la créa-tion de son tout premier spectaclesolo “La Compagnie Mortimer”,axé sur la magie et la jonglerie…Un artiste est né ! Le spectaclequ’il donne en ce moment est uneinvitation à un voyage, pour petitset grands, dans un univers char-mant de poésie. Le rideau se lève.Seul en scène, un musicien auxallures lunaires nous joue unepetite mélodie. Tout va alors deve-nir irréel lorsque son ombre se

démultipliera afin de former unefanfare d’ombres… Les specta-teurs, qui n’en sont qu’au début deleurs surprises, vont voir des ins-truments voler sur scène et despartitions s’amuser… La réflexions’arrête puisque le rêve prend défi-nitivement la place. Le moment oùXavier Mortimer joue du diaboloavec une chaise vaut son pesantd’or ! L’artiste nous emporte dansson monde, sa rêverie et on selaisse charmer par sa maîtrise dujeu. Ce spectacle est de qualité. Et,je ne vous dis pas tout car de nom-breuses surprises visuelles sont auprogramme… Dans sa petite bullemagique, nous assistons à ungrand moment de rire et de poésie.La mise en scène est signée Jean-Paul Rolin, les lumières Anne Cou-dret et la musique Xavier Mortimer

PAR BERNARD MONCEL

Par Dominique Parravano

e t B e n j a m i nDubost. À titre per-sonnel, je déplore quece genre de spectacle ne soitque trop rarement pro-grammé. En quittant le théâ-tre, de nombreux specta-teurs avaient retrouvé leurâme d’enfant. Moi aussi…Un petit bijou !

carnet de sketches, les affiches d'Hara-Kiri pourles élections présidentielles et la dernière affichepour le Zénith qu’il ne fera jamais). Bref, toutpour mieux connaître l’histoire de cet homme àla bille de clown qui poussa loin la dérision en seprésentant aux élections présidentielles. Maisaussi, celle de l’acteur qui offrira à Lambert dansTchao Pantin sa propre déprime et sa souffranceliée à la drogue avant que la crise sociale ne lui

inspire la plus généreuse des initiatives : lesRestos du cœur. Toutefois, comme la vie

est souvent cruelle avec les hommesde cœur, c’est, pour finir, l’histoire

d’un homme, devenu presque unsaint, fauché par un camion, en 1986. Un

vrai coup de coeur pour avoir connu un petit peul’homme..."DominiquePARRAVANO

En cette rentrée grise et pas rosebonbon, Christophe Maé nousoffre un joli brin de soleil avec unenregistrement live d’un concertqu’il a donné mi-juin sur uneplage de Corse, à Santa-Giulia,située à quelques kilomètres dePorto-Vecchio, devant un parterrede quelques privilégiés où il arevisité son répertoire en acous-tique. L’artiste voulait retrouverl’ambiance de ses débuts, où il jouait sur le sable avec ses amis. Unebelle initiative originale que lui autorise son statut tout frais de poidslourd de l’industrie du disque (un live coûte trois à quatre fois pluscher qu’un enregistrement live normal dans une salle) avec plusd’1,5 million d’exemplaires vendus de son premier album. Vienschez moi, dans mon paradis, dit le refrain de la première chanson.Et, on se laisse vite faire en entrant à pas de loup dans son réper-toire, véritable petit paradis, à la croisée des univers de Ben Harper,Tracy Chapman ou Jack Johnson, qu’il égrène comme à la maison.Quatorze titres entièrement réarrangés dont 3 inédits : Sa dansedonne, Mon p’tit Gars et Moi, J’ai pas le sou (en duo avec WilliamBaldé), pour des prestations accompagnées tour à tour d’un quatuorde cordes, d’une chorale gospel, et d’un accordéoniste hors pair,Régis Gizavo, qui a joué avec Manu Dibango et Cesaria Evora. LeDVD suivra dans un mois. À noter qu’après avoir enflammé les plusgrandes salles de France, Christophe Maé a choisi d’assurer unenouvelle tournée mais cette fois dans des lieux aux proportions bienplus modestes. Des concerts intimistes et acoustiques débuterontau Palais des Sports de Paris du 6 au 10 novembre."Dominique PARRAVANO

Christophe Maé - Comme à la maison - Warner.

LE LIVE DE LA SEMAINE

Il nous emporte au paradisCHRISTOPHEMAÉ

LE DVD DE LA SEMAINE

XAVIERMORTIMER DANS L’OMBRE ORCHESTRE

OÙ ? Théâtre des Mathurins36 rue des Mathurins Paris 8e.M°Havre Caumartin.QUAND ? Dimanche à 18H.Lundi 20H30. Résa :01.42.65.90.00.

Bjorn Berge en liveBjorn Berge gronde de sa voix éraillée un blues noir etcontemporain sur des textes étonnamment actuels. Mais,quand il délaisse ses compositions personnelles pourrevisiter avec une guitare acoustique les titres des Red HotChili Peppers ou de Moterhead, le résultat est surprenant !Où ? Au New Morning - 7 & 9 rue des Petites Ecuries -Paris 10e. Quand ? Le 15 octobre. Tel : 01.43.87.97.13.

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La jolie brune originaire de Géorgie est devenue la nouvelle coqueluche d’unrépertoire qui dose savamment blues, jazz et folk. Elle sort son premier best ofet sera au Zénith le 20 octobre. "Propos recueillis parDominiquePARRAVANO

et avez fait appel à d’autrescompositeurs…Oui, c’est délibéré et voulu. Cet albumest le dernier avec lui. J’ai eu pour cetalbum un vrai souci d’ouverture à d’autrescompositeurs. Ce fut difficile pour moide m’ouvrir aux autres. Ce fut un combatavec moi-même mais qui était nécessaire.J’avais un rapport très personnelet égoïste à la composition.

Vous êtes une nouvelle fois en concerten France au Zénith le 20 octobre.Quel regard portez-vous sur la France ?On se souvient que vous aviez chantésur la BO de Just Like Heaven,le film adapté du roman Françaisde Marc Levy : Et si c’était vrai...Pour être honnête, c’est juste unecoïncidence, mais je suis ravie que celaait pu être interprété comme un clind’œil. J’aime beaucoup la France où jeviens souvent en vacances, notammentà Juan les Pins. J’adore votre langue,la nourriture, les vieux meubles.J’aime davantage la campagne Françaiseque Paris.

Vos trois albums ont embrassé de beauxsuccès. Maintenant, vous sortez un bestof alors que vous avez une si jeunecarrière...Oui, j’en suis ravie ! C’est vrai que tout estallé trés vite et je suis honorée du succèsque l’on me réserve...

Votre dernier album était différent desdeux précédents. Pour quelle raisonce virage ?C’était mon troisième album avec MikeBatt. On avait envie de faire ensemblequelque chose de différent. Nous voulionsfaire comme une grande bande originalepour un film imaginaire qui n’existe pas,un peu à la Quentin Tarantino. Un vraialbum-concept sur le thème du cinémamais nous avons abandonné l’idée !

Raison pour laquelle il s’appellaitPictures…C’est cela ! Au final, il ne reste du cinémaque quelques images.

Pour la première fois, vous vous êtesautorisée une infidélité à votre mentor

Vos références sont Ella Fitzgerald,Queen, Joni Mitchell. Pourtant, vousavez remporté votre premier concoursavec un titre de Mariah Carey.C’est inattendu, non ?C’était juste un banal concours. J’avais14 ans et à l’époque je ne connaissais pasgrand chose ! Depuis, j’ai évolué et suisplus avertie. Je respecte Ella Fitzgerald etFreddy Mercury pour la beauté de leursvoix, leur charisme. Joni Mitchell, je l’aimepour son talent incomparable pour noustirer des larmes dans sa manière dechanter. J’aime différents artistes pourdiverses raisons. Je me suis toujoursefforcée de rester ouverte à toutes lesmusiques.

On vous compare souventà Norah Jones. Cela vous agace ?Je trouve ça un peu ridicule. Sous prétexteque nous avons le même style de musique,on nous met dans le même panier ! C’estune bonne artiste mais, avec le temps,j’espère que les gens verront à quel pointnous sommes différentes. Je ne tiens pas àtenir la comparaison avec qui que ce soit !

Au zénith de sa gloire

Il paraît que la BBC n’est pas étrangèreà votre succès. C’est vrai ?J’étais dans un tout petit label, et j’avaisbeaucoup de mal à me faire entendreà la radio et la presse m’ignorait.En Angleterre, beaucoup de DJ’s nepassaient que des artistes connus, maisil y avait à la BBC un producteur quine passait que les morceaux qu’il aimait.Il n’a pas eu peur de prendre le risquede soutenir de nouveaux artistes quepersonne n’avait jamais entenduet j’ai fait partie de ses choix.

En concert au Zénith le 20 octobreUn nouvel album : The Katie MeluaCollection sortira le 28 octobre 2008.Best-of avec 3 chansons inédites etun DVD bonus avec un enregistre-ment du concert donné à Rotterdamlors de la tournée Pictures.

Les Jeux de la nuitAprès Les Années Saint-Germain qui ont fait l’unanimitéde la critique et du public de 2004 à 2008, Corinne Cousinprésente sa dernière création Les Jeux de la nuit. C’est la drôleet tendre histoire d’une chanteuse qui fête son demi-siècle encompagnie d’un mystérieux musicien. De là, tout peut arriver !Où ? Au Petit Hébertot - 78,bis bd des Batignolles Paris 17e.Quand ? À partir du 21 octobre ; Résa : 01.43.87.23.23.

Le Bollywood fait son showOlli and The Bollywood Orchestra est une invitation au voyage,aux confluents des musiques de l'Inde que dirige avec passionson chanteur et compositeur Olli. C'est le premier grandspectacle musical porté par un chanteur français autourde l'univers des films Bollywood.Où ? La Bellevilloise, 19,21 rue Boyer, Paris 20e.Quand ? Le 9 octobre

Princesse PalatineCe spectacle, qui redonne vie à la princesse Palatine, auteur d’unecorrespondance dont la liberté de ton, la drôlerie et la sensibilité àfleur de peau n’ont pas fini de nous surprendre, est aussi uneétonnante performance de la comédienne Marie Grudzinski, quivieillit imperceptiblement et continûment sous l’œil du spectateur.Où ? Au Théâtre de Nesle - 8, rue de Nesle - Paris 6e.Quand ? Jusqu’au 27 décembre 2008. Résa : 01.46.34.61.04.

KATIEMELUA

©S.FOWLER

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À L’AFFICHE

es Rencontres Interna-tionales Cinéma Véritéconstituent une plate-forme publique etmédiatique de l’enga-

gement, destinées à réunirchaque année des cinéastes, desartistes engagés, des politiqueset des leaders d’opinions autourde tables rondes offrant unecapacité de réflexion et d’actionpour faire entendre leurs préoc-cupations et propositions sur desproblématiques spécifiques.Elles proposent au public desprojections de films et documen-taires suivis de débats, en pré-sence des cinéastes et représen-tants d’ONG et d’associationsconcernées.

Il vous suffira de jeter un œil sur lesite officiel du festival pour décou-vrir la pléiade de stars internatio-nales, personnalités et politiquesinvités pour la deuxième édition dece festival des grandes causessociales et humanitaires.Mais parlons plutôt cinéma car lethème abordé cette année est trèsbeau : “la compréhension intercul-

turelle et le dialogue entre lespeuples”. Un tel sujet ouvre bienentendu la voie à une sélection defilms (tous en avant première)riches en personnages qui ne sontà-priori pas faits pour se rencon-trer, peut-être encore moins pours’entendre... Il y a, entre autres,Hassan et Morcos de Rami Imamqui voit s’affronter un musulman(Omar Sharif) et un copte (l’excel-lent Adel Imam) dans un “buddymovie” à l’égyptienne qui, évidem-ment, appelle à la tolérance entreles communautés. Vous pourrezaussi revoir les films du talentueuxréalisateur israélien Eytan Fox à quil’on doit The Bubble qui prôneaussi, à sa manière, l’entente entreles peuples et le respect des liber-tés individuelles. Concernant laréconciliation interethnique enAfrique, plusieurs documentairessont proposés sur le Rwanda, leKenya et l’Ouganda. Un focus estfait, à juste titre, sur la compréhen-sion des peuples autochtones, surtoutes ces tribus ou ethnies enAfrique et ailleurs qui essaient demaintenir leurs traditions face à unmonde qui tend à l’uniformité.

Ainsi, Dieu est américain du fran-çais Richard-Martin-Jordan, est undocumentaire plus qu’étonnant, àtel point qu’il a des allures de“documenteur”, sur les natifsd’une île isolée du Pacifique Sudqui prient le retour de leur pro-phète, un certain John Frum, expilote américain de la guerre duPacifique ! Une autre rencontreétonnante, musicale cette fois-ci,entre l’excellent trompettiste italienPaolo Fresu et un “big band” zou-lou, dans Zulu meets jazz de Ferdi-nando Vicentini Orgnani. Enfin,pour ceux qui l’aurait raté sur Arte,le téléfilm Maman est folle de Jean-Pierre Améris, qui nous conte l’his-toire d’une femme au foyer trèssensible et un peu décalée qui vasoudainement s’investir dans l’aideaux réfugiés de Calais. Tous lescomédiens y sont splendides, Isa-belle Carré illumine chaque planpar la richesse de son jeu, et ledrame des réfugiés est traité avecbeaucoup de finesse, sans miséra-bilisme, ni angélisme. Une trèsbelle œuvre qui ne trouvait pas lesmoyens d’être développée pour lecinéma, c’est dire le manque de

MON COUP DE CŒUR Par Vincent Perrot

discernement des financeurs quipensent que ce type de sujet n’apas sa place sur le grand écran. Cequi confirme encore une fois l’utilitéde ce festival et l’engagement desses organisateurs.

LIVRE / CINEMA

Coluche Président !19 juin 1986. Sous le soleil des Alpes Maritimes, une motoheurte un camion. La nouvelle tombe : Coluche est mort. Stupé-faction. Impression étrange de perdre un pote. Le film d’Antoinede Caunes traite la période agitée d’un Coluche présidentiable,tandis qu’un livre-objet riche en documents rares visite uneexistence jalonnée de provocations, d’excès et de sketchesmythiques.

Dans Coluche, c’est l’histoire d’un manque…, Gilbert Jouin et DavidKuhn partent à la rencontre de témoins des périodes clés de la vied’un certain Michel-Gérard-Joseph Colucci. Son cousin Bernard,Georges Moustaki, Sotha, Dick Rivers, Michel Drucker ou Antoinede Caunes racontent tour à tour le Coluche dont ils étaient proches.

Premier job commeplongeur dans un caba-ret, la naissance du Caféde la gare avec unebande d’anonymes nom-més Patrick Dewaere,Miou-Miou, RomainBouteille… 1972, cher-chant une premièrepartie pour son retour àl’Olympia, Dick Riversimpose Coluche et latroupe du Vrai chicparisien. En quelquesannées, la carrière del’homme à la salopetteexplose au Théâtre du

Gymnase, ses apparitions dans les émissions de Guy Lux carton-nent et il partage l’affiche du génie de Funès dans L’Aile ou lacuisse. La machine est lancée, le fan de bécanes et de caisses amé-ricaines a désormais les moyens de jeter l’argent par les fenêtres etde régaler sa bande de copains dans le Q.G de la rue Gazan. Lessketches s’écrivent à un train d’enfer, il devient un redoutable tru-blion radiophonique, alors que l’idée de devenir candidat à l’électionprésidentielle de mai 81 germe...C’est le début de la plus fabuleuse pantalonnade politique jamaisimaginée en France, dont il restera le célèbre leitmotiv, “On va leurfoutre au cul !”. Mais avec 16% d’intentions de vote, Coluche finitpar se prendre au jeu de cette anarchie jouissive, semblant ne pasvouloir trouver de chute à son sketch le plus fou… De délires enprovocations, le bouffon qui voulut être roi s’engagea dans une spi-rale infernale à l’allure tragique. Grâce à un François-Xavier Demai-son stupéfiant de mimétisme, c’est sur cette époque surréalistequ’Antoine de Caunes s’est focalisé pour exhumer Coluche. “J’aiestimé que la période la plus révélatrice de choses qui ont encoreun écho aujourd’hui, était celle des élections…”.Un film et un livre pour nous faire réaliser à quel point Coluche etson schmilblick nous manquent. Pour une fois, pas question decirculer, y’a beaucoup à voir !C’est l’histoire d’un mec- au cinéma à partir du 15 octobre.Coluche, C’est l’histoire d’un manque… - Editions Marque-pages. (Voir également notre article page 11)

L

CINÉMAVÉRITÉ - SAMEDI 11 ET DIMANCHE 12 OCTOBRE 2008

S’engagerDeux jours pour se rencontrer autour de débats et de films, pour découvrir ceux qui ontchoisi de prendre la caméra pour faire témoigner le Monde. " Olivier BEDDOE

Cinéma Vérité2èmes RencontresInternationales du CinémaEngagé - Calendrier et pro-gramme complet sur :www.cinema-verite.org

Cinéaqua fête Halloween jusqu’au 2 novembre .Au programme, des rencontres avec des sorciers, uneatmosphère à faire trembler, une programmation cinémahorrifiante, un atelier de maquillage d’épouvante, un nouveauspectacle L’école des sorciers, le tout avec les célèbres requinset piranhas qui aiguisent leurs dents en vous attendant !Où ? Cinéaqua - 5, avenue Albert De Mun - Paris 16e.

Terreur au Cinéaqua !Retrouvez en DVD, les tribulations de monsieurRibadier, heureux inventeur d’un systèmeimparable pour tromper en toute quiétudeson épouse qui est jalouse jusqu’à la paranoïa.Le tout servi par un duo d’acteurs que l’onn’attendait pas : Bruno Solo et Léa Drucker.Universal Pictures Video

Le système Ribadier

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Evénements CulinairesC’est le nom d’un atelier de cuisine basé dans le9e arrondissement dirigé par deux chefs, AlainCirelli et Yannick Leclerc. À l’occasion de laSemaine du Goût, ces deux toqués qui organi-sent des cours de cuisine dans un cadremoderne et design, proposent aux participantsd’inviter une personne de leur choix pour leurfaire partager un moment gourmand et convi-vial. Parallèlement, mercredi, jour des enfants,un cours spécial Éveil du goût sera mis en place.Au menu, initiation culinaire par les cinq sens etjeux gastronomiques. Renseignements surwww.evenements-culinaires.fr.

Un Festival de PainsFestigrain et Festillou sont deux pains issusd’une gamme Les Forts en Goût que les arti-sans boulangers Festival des Pains ferontdécouvrir à leurs clients. Le premier à base defarines de blé, de sarrasin, d’orge, d’avoine et deseigle associées à des graines de tournesol, desésame, de lin brun et lin jaune, est source defibres et de magnésium. Le second, né de l’al-liance de la farine de blé et de la farine de seiglefera le bonheur des amateurs de pain au bongoût de terroir.

L’Afterwork du GoûtInitiée en 2007, cette expérience culinaire prendses quartiers cette année à l’Hôtel Fouquet’s Bar-rière. Pendant trois heures, le 15 octobre, cinqchefs européens (Ola Rudin le suédois, RicardoCamanini l’italien, Nuno Mendes l’anglais, InigoLavado l’espagnol et Thierry Marx le français)revisiteront les classiques de la cuisine françaiseen y apportant leur touche personnelle, leur sen-sibilité et leur propre culture. Parallèlement,d’autres animations autour des cocktails, descafés et des vins seront mises en avant. Mais àsoirée d’exception, nombre d’entrée limité. Àvous de vous ruer sur le www.legout.com pourespérer décrocher le précieux sésame.

Leçon de Goût dans les écolesC’est la journée la plus attendue par les élèvesde CM1 et CM2. La venue dans leurs classesd’un chef de cuisine, d’un chocolatier, d’unpâtissier, d’un charcutier ou d’un producteur.En tenue, chaque profes- sionnel va, l’espaced’une demi-journée, donner une leçon de goûtà ces enfants. Aucun cours n’est identique,chaque professionnel choisissant de trans-mettre ce qui le fait vibrer. Certains conjugue-ront géographie et produits, histoire et nourri-ture pendant que d’autres profiteront de cetteleçon pour présenter leur métier ou fairedéguster leurs préparations.

Saveurs brésiliennesMême si le Ministère du Tourisme du Brésilet l’Association des Bars et Restaurants Brési-liens ne sont pas officiellement “labellisés”Semaine du Goût, leur opération Semaine de laGastronomie Brésilienne débute pendant cetévénement national. Sept restaurants brésiliensdont la Favela Chic, Gabriela et Terra Sambavont vous inciter à apprécier la richesse deleurs spécialités. Samba et Bossa-nova vien-dront rythmer ce programme de découvertesculinaires où tapioca et churrasco seront àl’honneur.

Croquez, savourez !“Crac, crac...” Quel est ce petit bruit étrange dans votre

bureau ? C’est sûrement votre collègue de travail quigoûte la nouvelle Tuile ÉO ! de Lu ! Croquante et légère,

elle incite les gourmands à croquer toute la journée.Pour accompagner vos desserts, habiller une glace

ou sublimer un café, les Tuiles ÉO ! se déclinent en quatresaveurs : Chocolat noir, aux écorces d’orange, Chocolat au lait et aux

éclats de noisette. Vendues en GMS. Prix conseillé : 1,49€.

PUBLI-INFOS

19e ÉDITION DU 13 AU 19 OCTOBRE

Deshabillez-moi !Originale avec son goût inimitable, Desperadosse distingue également en sortant cette nouvellecollection de bouteilles hors série. Trois décorsgraphiques festifs et surprenants –tout droit sortidu collectif 9ème Concept– se cachent sous une finepellicule d’emballage : briques, pull jacquard et mirede télévision. En GMS, bouteille 65cl : 2,36€, Tripack3x33cl avec 1 bouteille Hors Série 2008 : 3,99€.

La semaine du goûtC’est le traditionnel rendez-vousgourmand du mois d’octobre,la Semaine du Goût. Cettenouvelle édition se déroulerapartout en France du 13au 19 octobre. Au programme,des centaines de manifestationssucrées, salées, acides ouamères. "Philippe CHARLES

PLANSDE TABLE

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LA RECETTE FRANPRIXPUBLI-INFOS

PRÉPARATION :Cassez les œufs entiers dans la farine que vous aurez disposée en fontainedans une jatte.Versez l’huile et le sel. Mélangez au fouet en incorporant la farine se trouvantau bord et en ajoutant doucement 5 cl. de lait. Quand le mélange devient bienlisse, rajoutez le reste du lait en continuant de remuer.Lorsque la pâte est homogène, mélangez avec le rhum puis, laissez reposer une heure.Mettez à chauffer l’huile de friture.Épluchez les pommes, retirez le trognon et les pépins avec un vide-pomme. Coupez les pommesen tranches épaisses d’environ 8 mm. Après ce temps, incorporez la cannelle selon votre goût etmélangez de nouveau la pâte juste avant de frire.Trempez, l’une après l’autre, les rondelles de pomme dans la préparation pour les en enrober.Plongez-les, une à une, dans la friteuse jusqu’à ce qu’ils remontent, laissez-les dorer puis retour-nez-les pour qu’ils dorent sur l’autre face. Égouttez-les sur du papier absorbant.

Beignets de pommesRecette pour 2 personnesIngrédients :250 g de farine25 cl. de lait3 c. à s. d'huile2 oeufs5 cl. de rhum4 pommes4 c.à s. de sucre1 c. à c. de cannelle enpoudre (à discrétion)1 pincée de sel

La Semaine du Goût ne se déroule pas quedans les écoles et dans les restaurants.Marchés, cantines scolaires, bibliothèques,agriculteurs, artisans des métiers debouche, tous sont animés par le désir devous faire découvrir leur savoir-faire. Sicertains événements ne sont pas ouvertsau public mais réservés aux collaborateursd’une même entreprise, d’autres ont étéspécialement créés pour le plus grandnombre. Ainsi Souppes sur Loing (77) fêtele raisin, le Domaine de St Jean de Beaure-gard (91) dévoile sa collection d’arbresfruitiers pendant que la marie des Clayessous Bois vivra au rythme de la culture, dela cuisine et de la convivialité. Ouvrezgrand vos yeux, il y a forcément une opé-ration gourmande à deux pas de chezvous et pour préparer votre parcours,www.legout.com. Un site sur lequeltoutes les manifestations sont référencées.

Et aussi...

C’est l’histoire de deux frangins quirêvaient de travailler ensemble.L’un, l’aîné avait choisi la voiemilitaire, mécanicien dans l’avia-tion. L’autre, le cadet, avait faitcarrière dans la restauration,classes chez Michel Guérard età la Tour d’Argent, puis chef,

d’abord sur les Croisières Paquet avant dedevenir cuisinier privé de personnalités envacances, comme George Clooney ou DavidBeekham… Pierre (57 ans) et Philippe (48 ans)Tondetta ont fini par se retrouver. L’ancien mili-taire avait toujours rêvé d’être restaurateur, lechef de posséder sa maison en propre. Les voilàassociés, dans un bistrot archi-sympa du 13earrondissement, une table qui, malgré ses mursblancs, déborde de générosité. Ça commenceavec des œufs brouillés aux algues, un plat raf-finé et fin, ça se poursuit avec du saumonmariné au sel fumé, une préparation quisophistique le produit somme toute banal, et çaculmine avec un magret au poivre de Madagas-car “woantsy perifery”, exotique comme unorage sous les tropiques. Les pruneaux confits

au vin et à l’orange concluent avec délice cerepas très marqué par les épices, mais aussipar la qualité des produits que nos deux fran-gins n’hésitent pas à acheter au marché d’Aligre–les girolles par exemple– plutôt que de sefournir dans les étals très moyens de Rungis.Et puis, faites un tour à la cuisine, pour humerles fonds de veau “maison”, 100 kilos de crossesde veau qui réduisent pendant 15 jours avantd’entrer dans les sauces. Ici, on ne compte pasMonsieur, on donne…"Pierre RIVALVARIATIONS, 18 rue des wallons, Paris 13e.Tél : 01 43 31 36 04

Le 1er geste biodu matinParce que les bonnes habitudescommencent dès le réveil, Andros vouspropose ses nouvelles confitures pour unpetit-déjeuner bio. Pour manger mieux

avec un maximum de naturel ! Fraise,Abricot, Orange, Framboise, en GMS, à partir de 1,85€.

Mousse intenseCôte d’Or enrichit sa gamme deFourrés en lançant deux nouvellestablettes à la texture orginale et gour-mande : Mousse Intense chocolatet Expresso. Divisées en petits lingotsde chocolat, vous ne résisterez pasà ces onctueuses tablettes !En GMS, prix conseillé : 2,51€.

VariationsRESTAURANT

LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL

PARIS - ÎLE-DE-FRANCE

Les tables du goûtDepuis quinze ans, c’est l’une des opérations pharede la Semaine du Goût. Partout en France, degrands restaurants proposent un menu mets et vinsde leur choix à tarif unique selon le niveau gastro-nomique et la situation géographique. De nom-breux restaurants à Paris et en Île-de-France se sontengagés à créer ces menus.

À PARISÀ Casaluna (44 €), Il Cortile (49 €), Le Ritz (130 €),Hôtel Régina (52 €), Racines (50 €), Le Fin Gourmet(20 €), Itinéraires, Le Buisson Ardent (29 €), Fogon,Lapérouse (45 €), Le Relais Louis XIII (60 et 140 €),Chez Françoise (32 €), L’Arpège (80 €), Le Florimond(30 et 36 €), Le Violon d’Ingres (50 €), Auguste(95 €), Le Bistrot du Sommelier (60 €), Lasserre, LesSaveurs de Flora (45 €), Villa Spicy (26,50 €), Spring,Au Petit Monsieur, L’Aiguière (48 €), La Gazzetta (50€), Le Bistrot Montsouris (38 €), L’Amuse Bouche(45 €), La Régalade (35 €), Millésimes 62 (39 €),Le Bistrot d’Hubert (50 €), La Table de Babette(28 et 45 €), Le Vin dans les Voiles (30 €), Chez Léon(36 €), L’Agapé (39 et 77 €), L’Assiette (35 €) etl’Oxalis (38 €).

EN ÎLE-DE-FRANCEL’Étang de Corot à Ville d’Avray, La Papillote à Antony(40 €), Le Saint-Pierre à Longjumeau, Le BistroGourmand à Jouars Pontchartrain (35 €) et LaurentTrochain au Tremblay sur Mauldre (50 €).

Salon Pari FermierTraditionnel rendez-vous de la Semaine du Goût,le Salon Pari Fermier ouvrira ses portes le 17octobre à l’Espace Champerret. L’occasion pen-dant tout un week-end de remplir son panier deproduits issus de l’agriculture. Venus de toutesles régions de France, des dizaines de produc-teurs vous feront découvrir le meilleur de laFrance fermière, confitures, champignons,confits, fruits et légumes... Un rendez-vous à nepas manquer. www.parifermier.com.

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Shampooing douxantipollutionEnrichi d’une algue brune, ce shampooing esttrès résistant aux conditions extrêmes. Véritablebouclier “antiasphyxie”, il est très efficacecontre les effets de la pollution en détoxifiantle cuir chevelu. Shampooing usage fréquentantipollution, J.F Lazartigue, 18€.

Le NBA EuropeLive TourLes Miami Heat de Dwayne Wade et les New Jersey Netsde Vince Carter s’opposeront dans un match, déjà annoncécomme le plus spectaculaire de la tournée NBA Europe Live,le 9 octobre prochain au Palais Omnisport de Paris Bercy.Réservations : Ticketnet.fr ou 0 892 390 490 (0,34€/min).Accès : RER A, station Gare de Lyon, M° Bercy.

Le niveau est assez élevé puisqu’en2007, les deux tiers des coureursarrivaient entre 1h30 et 2h.Cette édition est organisée depuisl’origine par l’ASCAIR, club sportifde l’armée de l’air à Paris (Balard),avec 800 volontaires pour assurerle bon déroulement de la fête. Elleest placée sous le signe desAntilles, en hommage aux nom-breux sportifs antillais et en avant-goût du marathon de Fort deFrance qui aura lieu le 30novembre prochain.Conseil : voir la course en profi-tant des orchestres et de la ving-taine d’animations musicales lelong du parcours et au Village.

En tête, l’élite des coureurs defond : une petite centaine de cou-reurs spécialistes des grandescourses hors stade. Après suitune foule d’amateurs bien entrai-nés. Indispensable car la coursedemande une vraie préparation.D’ailleurs, comme on ne peut pasimproviser, ne cherchez pas àvous inscrire à la dernière minute ;la liste, ouverte depuis mars, estclose depuis plusieurs semaines,forte de son succès.Ces 20.000 coureurs qui parcou-rent en moins de 3 heures les 20kilomètres de bitume parisien ont38 ans, en moyenne. La plupartsont franciliens (plus de 80 %).

ZOOMSUR...

Sport sans frontièresFinalités de l’association : Développer le sport et ses valeurs auprèsd’enfants mais aussi de femmes (comme en Afghanistan ou en Inde)dans des régions du monde où le sport n’a plus cours et où il esttrès utile pour reconstruire les identités. Moyens : en formant deséducateurs sportifs et en réhabilitant des infrastructures sportives.Parrains célèbres : de nombreux sportifs dont Stéphane Diagana,Laurence Fischer… Rens. : www.sportsansfrontieres.org.

Yves GlazPrésident de l’Ascairet du Comité d’organisation

P.V : Quel est l’esprit de la course ?Yves Glaz : Les coureurs se prennent au jeu de la perfor-mance mais l’ambiance est conviviale. Les 20 Kilomètresde Paris est une course moderne avec toujours des nou-veautés : la puce chrono acquise au coureur, la communi-cation à ses proches du résultat par SMS, l’application del’agenda 21 en consommant moins et mieux. C’est aussi unbeau spectacle pour les parisiens et une course solidairequi soutient des associations amies dont les objectifs sontliés au sport et à la santé.

PV : Un projet pour la saison 2009 ?Yves Glaz : Ce sera les 30 ans de la course. En hommageaux fondateurs, nous pensons mettre en avant le thème desmonuments de Paris. Et pour amener plus de femmes surles 20 Kilomètres de Paris (actuellement moins de 20%)nous voulons créer un challenge couple.

PV : Un message pour les coureurs de cette année ?Yves Glaz : En fait deux. Le premier : faites-vous plaisir enfaisant passer votre santé avant votre performance, car onconnaît déjà les coureurs entre lesquels la victoire va sedisputer. Le second : venez découvrir au Village, une expo-sition de photos exceptionnelles sur les “anciens” et l’his-toire de l’épreuve !

OÙ ?• Le Village - Bassin du Trocadéro. Le rendez-vous des coureurs etde l’organisation. Ouvert dès vendredi 10h. Dossard et son sac cou-reur (puce de chronométrage incluse) à retirer uniquement les ven-dredi et samedi. Animations antillaises.• Le parcours et les animations - Départ Pont d’Iéna/place du Troca-déro/Place Victor Hugo/Avenue Foch/Place du Maréchal de Lattre deTassigny/Carrefour du Bout des Lacs/Allée de la Reine Marguerite/Porte de Boulogne/Butte Mortemart/Route d’Auteuil/Voie GeorgesPompidou/Cours Albert 1er/Quai d’Orsay/Pont de l’Alma/Quai Branly.

QUAND ?Dimanche 12 octobre, départà 10h sur le pont d’Iéna. Pour lesretardataires (avec une bonneraison !), remise des dossardsau stade Emile Anthoine, 9 rueJean Rey, 15e, de 7 h à 9h.

Quatre associations présentesau Village recueilleront lesfonds de la course. Institutdu cerveau et de la moelleépinière, Sport sans fron-tières, Africa Run, Donnonsde l’espoir face à l’inconnu.

SPORT& FORME

Plus une place dans la course mais un départdimanche prochain des 20 Kilomètres de Paris.20.000 coureurs pour un aller-retour vibrantaux pieds… de la Tour Eiffel. "Christine VILNET

Courez aux couleursdes Antilles !

30e ÉDITIONDES 20KMSDEPARIS LE 12 OCTOBRE

Départ à 10 h sur le pont d'Iéna, au pied de la Tour Eiffel...Valérie24 ans, attachée de presse

Une des plus jeunes coureuses, Valérie, ancienne cham-pionne de patinage artistique, a préparé cette course ens’entraînant une fois par semaine, à côté de chez elle, aubord du canal Saint-Martin. Elle est prête pour son challenge.

PV. : Pourquoi ce défi ?Valérie : J’ai arrêté ma carrière de patineuse à 20 ans. Etdepuis 4 ans, je n’avais pas repris le sport. J’ai voulu me lan-cer un défi. Un départ sous la Tour Eiffel, cela vaut l’effort.

PV : Comment vous êtes-vous entraînée ?Valérie : Je me suis arrangée pour courir une fois parsemaine. En augmentant progressivement les distances. Aubout de 8 mois, j’ai atteint à peu près les deux heures decourse et j’ai “fait” une fois 20 Kms.

PV : Le plus dur sur cette distance ?Valérie : Les douleurs aux genoux, aux chevilles et auxépaules. Le lendemain, on a aussi les cuisses qui cuisent.Remède : de la glace sur la zone douloureuse et le repos.Pour compenser, j’allais à la piscine ou à mon travail en vélo.

PV : Le plus grand plaisir dans la course ?Valérie : Celui d’écouter son corps, ses poumons, soncœur, ses jambes, de ne faire plus attention qu’à ça. Lasatisfaction aussi d’atteindre un objectif. Et l’idée qu’il estaussi agréable de courir que d’aller au cinéma ou boire uncoup avec des copains ! Il ne faut courir qu’avec du plaisir.

INTERVIEWS

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MAIS ILS SONT OU...LES PARISIENS ?

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Voyage au cœurde la Russie des TsarsDécouvrez le bouleversant destin du fils de l'Imamde Tchétchénie, dans la Russie des Tsars. Pris enotage entre deux cultures et deux fidélités, ce petitgarçon de 8 ans va connaître une vie d’angoisses,de déchirures, de doutes et de découvertes...Tout l’honneur des hommes - Plon, 23€.

Où et quand partiren 2009 ?Voyageurs ou professionnels du voyage, ce guidesera votre ouvrage de référence pour vous aiderà bien choisir votre destination. Soleil et plagesou visites et découvertes ? S’informer, se préparer ?Comment choisir la meilleure période ? ... Il répondraà toutes vos interrogations. Hachette tourisme, 23€.

LES BONS PLANS DU ROUTARD

À l’angle des rues Saint-Vincent et desSaules, découvrez l’un des endroits les pluscharmants de Montmartre. Sur la collinedégringolent les dernières vignes de la Butte.Elles couvrirent longtemps toutes ses pentes etproduisaient un petit vin appelé picolo(d’où le verbe “picoler”).C’est un gamay que l’on vendange une nouvelle fois samedi matin11 octobre lors d’une grande fête. Au moins 300 litres sont encorerécoltés qui donnent quelques centaines de bouteilles de Clos Mont-martre vendus aux enchères au profit des personnes agées de la Butte.Un défilé des associations, haut en couleurs, termine la fête. La com-mune fait vieillir le vin dans les caves de la mairie en vend également.Et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de la butte, direction Lemusée de Montmartre (12, rue Cortot, 01-49-25-89-37, ouvert d 11h à18h. Fermé lundi, entrée payante) installé dans une belle maison cachéau fond d’un jardin, où résidèrent successivement Renoir, SuzanneValadon et son fils le peintre Maurice Utrillo, Raoul Dufy, Émile Bernardsans oublier Francisque Poulbot qui immortalisa la bouille des gossesde Montmartre. On y trouve de nombreux témoignages de la riche viedes cabarets d’antan, tableaux, affiches... Des fenêtres du musée, onaperçoit les fameuses vignes de la Butte.

OÙ MANGER ? OÙ BOIRE UN VERRE ?LE TIRE-BOUCHON, 9, rue Norvins, Paris 18e, Tél. : 01-42-55-12-35.M° Abbesses. À deux pas de la place du Tertre. En semaine 12h-1h,jusqu’à 2h le week-end. Petite formule autour de 9,50€ ou crêpes àpartir de 3,10€. Rien de bien gastronomique ici : une crêperie un peurustique dont les poutres apparentes, la salle biscornue, les tablesbancales et les nappes rouge et blanc (pas de première jeunesse !)permettent une plongée dans le Montmartre d’antan à moindres frais.La jeunesse de passage y laisse de petits mots sur les murs, et à par-tir de 14h, un pianiste vient rappeler que Brel ou Brassens chantèrentici naguère. Une adresse sympa et sans façons.LA DIVETTE DE MONTMARTRE, 136, rue Marcadet, Paris 18e.Tél. : 01-46-06-19-64. M° Lamarck-Caulaincourt. Ouvert mardi-samedi 17h-1h et dim 17h-23h. Un véritable musée du vinyle !Au plafond, sur les murs, derrière les banquettes, entre les bouteilles,des disques, toujours des disques, rien que des disques, à la diffé-rence près qu’il s’agit de disques à images. Du début du XXe siècle(un vieux Pathé 1902) à nos jours, en passant par Elvis, les Beatles,la Mano Negra, Claude François et les aventures de Spiderman l’Arai-gnée, ils sont tous là. Au total, près de2.000 disques exposés ! La visite estgratuite, mais un petit tour côté bar nefera de mal à personne. Pour le reste,la maison fait également tabac, gale-rie musicale (phonographes, postesMarconi...) et mini-salle de jeux avecun baby.

CES BONS PLANS SONT ISSUS DUGUIDE DU ROUTARD 2008

ESCAPADECelle que l’on appellela Venise de l’Orientest sans contestela plus bellestation balnéairede la Mer Rouge.Une architectureremarquablementmaîtrisée, des lagonsaux eaux cristallines,de longues plagesde sable blancet un spa. Wouah !On ne vous ditque ça..." Nadège CARTIER

Week-end soinset spa à El GounaEncore un brin secrète, El Gounaest différente des stations bal-néaires d’Egypte (Hurghada, SharmEl Sheikh). Ville-concept sortie denulle part, elle est, à l’heure actuelle,la plus belle destination de la MerRouge.

El Gouna ou le rêved’un hommeIl s’appelle Samih Sawiris. Il est ceque l’on nomme un visionnaire. Il ya 20 ans, il a fait le tour de la MerRouge à la recherche des terrainsles plus magnifiquement situés surla côte. Puis, devenu propriétaire decentaines d’hectares de terresdésertiques, il a réalisé son rêve.Faire naître au milieu des sablesune ville unique, El Gouna. Un petitparadis où rien n’est laissé auhasard... Le long de 10 kilomètresde plages pittoresques, les quartiersont l’allure de villages dont l’archi-tecture (maison, restaurant, hôtel) aété totalement pensée par SamihSawiris. On traverse tantôt un vil-lage du Sinaï ou de style Nubien, ettout un secteur d’El Gouna res-

semble même à Venise, avec despontons jonchés de piliers quis’avancent sur la lagune. Si, si, lalagune... Via des dizaines de canauxdesservis par des bateaux-bus, lamer est partout dans la ville. Oùqu’ils séjournent, les vacanciers onttoujours les pieds dans l’eau.

El Gounaou le soleil à l’annéeLa pluie ? “Connais pas”, répondentun à un les habitants d’El Gouna. For-cément, les rares averses qu’ils reçoi-vent sur le bout du nez ne résistentque quelques minutes face aux puis-sants rayons du soleil. Si, en été, lestempératures incitent les vacanciers àbarboter de longues heures dans lapiscine, ceci n’est pas moins vrai auprintemps et en automne où il faitparfois encore plus de 36°C. Et si, enhiver, les températures voisinent plu-tôt les 22°C, elles n’empêchent enaucun cas de s’adonner aux nom-breuses activités aquatiques. Trèspratiquée, la plongée dévoile unspectacle sous-marin extraordinaireet les récifs calmes constituent unexcellent point de départ pour les

débutants. Ceux qui aiment glisserou voler sur l’eau trouvent leur bon-heur dans la pratique du ski nau-tique, du wakeboard, de la voile, dela planche à voile ou encore du kitesurf (surfeur tracté par un grandcerf-volant), très en vogue à ElGouna. Et ceux qui préfèrent garderles pieds sur terre peuvent partirpour un safari en quad dans ledésert, se promener à cheval ou àdos de chameau ou encore jouer augolf sur un splendide parcours 18trous de championnat.

El Gounaou le bien-être assuréAdossé au luxueux hôtel Möven-pick 5*, le spa Angsana accueilleles vacanciers fatigués dans une

ambiance feutrée, propice à ladétente. Les salles de soinshabillées de couleurs chaudes sontdélicatement parfumées, confor-tables et très spacieuses. Les thé-rapeutes utilisent des mélanges deproduits naturels (fleurs, fruits,herbes, épices, plantes locales)pour régénérer toutes les partiesdu corps en fusionnant les tech-niques orientales et européennes.Et afin de créer une expérienceunique pour le client, chaque ses-sion de traitement (60 mn) estprolongée de 30 mn de relaxation(avec soin des pieds rafraîchissant,douche relaxante, infusion apai-sante...). On devient vite accro !Plus d’informations sur le site :www.elgouna.com.

ÉGYPTE

La bonne formule...COMMENT ? Vol spécial affrété par la compagnie Air Masters (premieraffréteur vers l’Egypte), au départ de Paris (ou de province, deBruxelles).OÙ ? Entouré de lagons et caché dans des jardins luxuriants, le Möven-pick 5* offre de très belles chambres ultra-confortables (TV, WI-FI,clim, sèche-cheveux, frigo...). Avec ses nombreux restaurants, ses4 piscines (3 chauffées en hiver), ses équipements sportifs, son kid’sclub dès 5 ans, son service de baby-sitting..., il est de loin le meilleurétablissement d’El Gouna.COMBIEN ? 935 € la semaine en chambre double, avec vols, transferts,demi-pension. Il faut ajouter 240 €/pers pour un programme de10 soins sur 3 jours au Spa Angsana adossé à l’hôtel.Soins & spa en Egypte par Cocorico Voyages. Tél. 02 47 75 27 90ou www.cocorico-voyages.com.

Rêvez au bord du lagon El Gouna © El Gouna Red Sea

CETTE SEMAINE

Fête des vendangesà Montmartre

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MICROCARM.GO ELECTRICDes batteries pleines en

moins de 4 hProposée en carrosseries 2 places

(sans permis) et 4 places (permis B /B1), la Microcar M.G0 electric seradisponible au deuxième trimestre2009 pour un prix public estiméentre 16 et 20.000 €. Selon ses

versions, elle offrira uneautonomie allant de 80 à 110km et une vitesse de pointe

allant de 45 à 70 km/h. Il suffirad’une prise classique, et de

moins de 4 heures, pourrecharger à 100 % ses batteries

qui bénéficieront d’unegarantie de 5 ans.

Parmi toutes les technologies qui rivalisent aujourd’hui pour remplacer le moteur à essence, le tout-électrique semble être la solution la plus facile à mettre en œuvre pour assurer des déplacements urbains“zéro émissions”. "Daniel ALLIGNOL

DÉPLACEMENTSURBAINS

Il aura suffi à Piaggio d’augmenter de 4,5 cml’écartement des deux roues avant de son célèbre

MP3 et de l’équiper d’une pédale de frein au piedpour pouvoir l’homologuer en tricycle, une

catégorie qui n’impose pas le permis moto. Ducoup, un simple permis auto suffit pour piloterles nouveaux MP3 LT proposés en 250 cm3

(6.799 €) et en 400 cm3 (7.799 €).

Un Mondial éclectique et électrique !

C’est le 7 octobre 1948 que fut présentée au Salon de l’Autola 2 CV, fabriquée à plus de cinq millions d’exemplaires.Pour ses 60 ans, voici un livre qui rend hommage à cettevoiture tant aimée des Français, de la toute première TPVjusqu’aux dernières 2 CV tunées. C’est avec un regardemerveillé de grands enfants que vous découvrirez les pluscélèbres Deudeuche ! Les plus belles 2 CV du monde -Romance fleuve éditeur - Combien ? 20 euros

UMENEO SMERALe scooter à quatre roues

Fabriquée à Mantes la Jolie, la Smera sera commercialiséeen France à partir de novembre 2008, entre 20 et 25.000 euros(aides gouvernementales incluses) selon les options choisies.

Large de 80 cm seulement, elle est capable de se faufileraussi aisément qu’un gros scooter tout en protégeant

conducteur et passager des intempéries dansson confortable mais étroit cockpit qui

s’incline automatiquement pour mieuxépouser les courbes.

SMART FORTWO EDDes batteries lithium-ion ultramodernesDéjà disponible en version mhd équipée d’une fonction auto-matique de coupure et de redémarrage de sonmoteur, la petite Smart fortwo sera bientôtproposée en “tout-électrique”. Elle bé-néficiera de très modernes batterieslithium-ion qui présentent desavantages décisifs par rapportaux autres types de batteries :dimensions compactes, ca-pacité supérieure, temps decharge réduit, durée de vieplus longue…

CHEVROLET VOLTUne berline (presque) tout-électriqueLa Chevrolet Volt est une hybride, mais pas une hybride comme lesautres ! Contrairement à la Toyota Prius et à la Honda Civic Hybrid,elle se recharge sur le secteur comme une “vraie” électrique et sesbatteries qui alimentent un moteur électrique de 150 ch lui autori-sent une autonomie de 60 km en cycle urbain. Au-delà, son moteurthermique de 1.4 l devient alors une sorte de groupe électrogènequi recharge ses batteries, portant ainsi son autonomie totale àprès de 500 km. Sa production débutera fin 2010.

HEULIEZ FRIENDLYDe 100 à 250 kms d’autonomieConçue pour la ville et sa périphérie, la Friendly sera disponible dès avril2010 pour les collectivités et les sociétés de location puis aux particu-

liers à partir de 2012.Elle sera proposée entrois versions, stan-dard (2,50 m), courte(2,10 m) et longue(2,90 m) qui, toutes,offriront 3 places etune capacité de char-gement allant de 120 à1.000 dm3.

ses chaînes de montage dès fin2009 avec une perspective de5.000 véhicules produits lapremière année, cette cadencedevant être multipliée par 10 encinq ans. Ce n’est donc pasdemain que les rues de nos villesne seront sillonnées que par desvoitures aussi silencieuses quepropres. Mais si votre budgetvous permet de jouer les pionniersde la voiture “zéro émissions”, envoici quelques unes au volantdesquelles vous pourrez (bientôt)rouler sans arrières pensées.

60 kms par jour en moyenneD’après des études menées parGeneral Motors, quatre automobi-listes sur cinq ne parcourent pasplus de 60 kilomètres par jour.Avec les progrès réalisés par lesbatteries, un tel kilométrage estdésormais à la portée de voituresélectriques qui, en revanche, nesont pas encore à la portée detoutes les bourses. Car même si89,5 % des automobilistes fran-çais se déclarent prêts à acheterun véhicule électrique ou un véhi-cule hybride (essence ou Diesel +

électricité), combien oserontinvestir plus de 20.000 euros dansune toute petite auto qui ne peuts’échapper de la ville ?Dans un premier temps, il y adonc de fortes chances pour queles véhicules électriques soientd’abord commercialisés à destina-tion des professionnels, desflottes et des collectivités. Aprèsviendra le tour du grand public.C’est en tous cas ce qu’affirme leconstructeur Heuliez dont la Will,issue d’une étroite collaborationavec Michelin et Orange, sortira de

AUTO

Révolution à l’Italienne

Au Mondial de l’Automobile 2008,l’électricité est présente sur detrès nombreux stands, à l’imagede celui de Renault où une impor-tante surface est consacrée à uneexposition thématique destinée ànous prouver tous les intérêtsque présente cette “nouvelle”énergie. Une nouvelle énergie qui,faut-il le rappeler, animait lebolide en forme d’obus de CamilleJenatzy, la “Jamais Contente”, quifut la première automobile àdépasser le 100 km/h sur routeen… 1899 !

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(1)

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Fêtez CatherinetteVous avez eu 25 ans cette année et vousn’êtes pas mariée ? Alors, vous êtes uneCatherinette ! Anne Monjaret nous expliquel’origine de cette fête devenue tradition,évoquant à travers de nombreuses photos,le quotidien de toutes jeunes filles actives etmodernes, revenue aujourd’hui, à la mode.Éditions Archives & Culture, 22€.

UNŒILSURVOTREQUARTIER...

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Guide desprénoms 2009L’enfant s’annonce et une questionvient vite à l’esprit des futurs parents :comment va-t-on l’appeler ? Cet ouvrageréunit près de 6.400 prénoms françaiset du monde. De quoi répondre à cettequestion. Solar Éditions, 19,95€.

Ah les années folles ! Et toutel’avant-garde de l’architecture fran-çaise avec Le Corbusier, Perret etles autres, qui construisirent pourles “Castors de Montsouris”,Braque et Derain, notamment, desplendides villas-ateliers. Toutessortes d’artistes se retrouvaientdans ce quartier au nom si cham-pêtre : “Montsouris”. Quelle estl’origine d’ailleurs d’une telleexpression ? Il semble que celavienne de “moque souris”, nomque portait l’un des moulins avoisi-nant la rue de la Tombe-Issoire.L’histoire dit que le sol était siinculte que pas même une sourisne pouvait s’y sustenter. C’estdire... Et pourtant, aujourd’hui,dans cette partie sud de Paris setrouve l’un de ses principaux pou-mons verts : le parc de Montsou-ris, dans le 14e arrondissement.

Parc à l’AnglaiseCe parc à l’Anglaise de quelque 15hectares fut dessiné dans lesannées 1860 en réplique au parcdes Buttes-Chaumont (cf. numéroParuVendu précédent, ndlr), sousla direction du fameux baronHaussmann pour être inauguré en1878. À ce sujet, il est rapporté quele jour même de l’inauguration(le 24 mai), le brigadier s’alarma.À juste titre : le lac était à sec ! Onne le crut pas d’abord. Or, ses diresse confirmèrent : les eaux du lacs’étaient vidées dans les puits decarrière à la suite de l’effondrementdes fondations (entraînant même lesuicide de l’ingénieur responsablede la catastrophe...).À l’origine, on ne trouvait sur le siteactuel que des moulins à vent et undédale souterrain laissé par les car-rières. Sans compter les deuxlignes de chemin de fer qui traver-saient le parc actuel, que les tra-vaux entrepris par l’ingénieur

Adolphe Alphand devaient dissimu-ler : la Petite Ceinture (abandonnéedepuis) et la ligne de Sceaux,qu’emprunte aujourd’hui la lignedu RER de manière relativementdiscrète.Comme dans d’autres parcshaussmanniens parisiens, on yretrouve la présence d’un lac,autour duquel s’articulent grottes,faux rochers, rambardes en cimentimitant le bois. Le parc propose unpaysage vallonné alternant che-mins en courbe et pentes douceslui donnant un bel effet de perspec-tive. Aussi fait-il bon d’y flâner, d’ycourir son jogging hebdomadaireou chaque matin (pour les pluscourageux), d’y pique-niquer surles pelouses durant l’été. La pro-menade peut donc se faire entoutes saisons : au printempslorsque les arbres sont en fleurs,en été pour la fraîcheur qu’il offre,en automne lorsque les feuilles desarbres changent de teinte, en hiverlorsque, par chance, la neige pointele bout de ses flocons et tapisse lestoits des maisons-ateliers à côté duparc. Pour les enfants, en plus del’aire de jeux, il existe le manègeaux chevaux de bois, réplique enrésine de ceux réalisés par lesculpteur animalier Bailleul dansles années 30. Un peu au-delà del’aire de jeux, du théâtre de Guignolet du manège se trouve le restau-rant Pavillon Montsouris qui datede 1898.Les oiseaux y sont naturellementnombreux : mésanges, merles,pies et pinsons, roitelets, troglo-dytes, martinets, et l’été, on peutapercevoir volant et virevoltant, lespipistrelles (chauve-souris). Auxabords du lac, on y rencontreraplutôt canards, poules d’eau,mouettes, cygnes. La végétationn’est pas en reste, puisque le parcde Montsouris compte un tulipier

de Virginie, un frêne, un gingkobiloba, un cèdre du Liban, un hêtre,et des platanes, pour la plupartcentenaires. On déplore la dispari-tion de l’un des derniers ormes dela capitale lors de la tempête de1999. Une replantation est encours. Reste à patienter...Si vous montez ensuite l’allée deMontsouris sur la droite jusqu’à lastation météorologique et la mirede l’observatoire, vous aurez peut-être l’occasion de suivre le tracé duméridien de Paris, ligne imaginairequi traverse la capitale du Sud auNord. Celui-ci est matérialisé parquelque 130 médaillons de cuivrefixés au sol, en hommage à l’astro-nome et physicien François Arago(le boulevard portant son nomn’est pas bien loin d’ailleurs…).Neuf se trouvent dans le parc. Si laplupart de ces médaillons ontaujourd’hui disparu, sachez qu’ilssont constitués de deux disques demétal scellés dans le sol. Ayezl’œil...

Les réservoirsde MontsourisJuste à côté du parc se situent lesréservoirs de Montsouris où sedéversent les eaux des rivières duLoing, du Lunaing, de la Voulzie etde la Vanne, collectées par unaqueduc. Créés par l’ingénieurAlphand en 1858, ils servaient àalimenter en eau les Parisiens de la

MontsourisPRATIQUE

Le Sud de Paris est doté d’un vivifiant poumonvert, le parc de Montsouris, qu’entourentles nombreux ateliers-artistes des années1900 à 1930. " Isabelle SIBOUT

rive gauche, conformément au planHaussmann, tandis que les ver-rières des pavillons permettaient desurveiller les eaux. Inaugurés en1874, ils étaient à l’époque les plusimportants au monde. La visiten’étant pas possible, on peut néan-moins les découvrir dans l’une desenquêtes de Nestor Burma, Lesrats de Montsouris de Léo Mallet(1955).

Années folles !Entre les réservoirs et le parc, on sereplonge dans les années folles surle plan architectural. À commencerpar l’avenue Reille et la maison-ate-lier Ozenfant de Le Corbusier (aun°53). L’intérêt majeur de cettedemeure réside dans son volumeparallélépipédique à l’intérieurduquel toute la distribution inté-rieure est constituée de courbes,sans compter les baies vitrées enbandeau jouxtant l’escalier exté-rieur. Si c’est la plus contrastéeet la plus fameuse des villas, leSquare-de-Montsouris en proposed’autres, tout aussi attractives, tellecelle du peintre Foujita (n°3), qui yorganisait de grandes fêtes en com-pagnie de Georges Braque (la rued’à côté, au n°6), d’André Derain(au n°5) et bien d’autres. Lecubisme imprégnait l’architectureavec de vastes volumes et d’im-menses verrières. On imaginel’effervescence ambiante !

PHOTO WWW.CIUP.FR - © LOÏC MOLON

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En RER : ligne B, Cité Universitaire. En métro : ligne 4 (Ported’Orléans), puis descendre à pied le boulevard Jourdan. En bus :lignes PC (arrêt Cité Universitaire), 21, 67 et 88.

• Du 1er octobre à l'horaire d'hiver (Automne)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 19h30

• De l’horaire d’hiver à la fin février (Hiver)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 17h45

• Du 1er mars à l'horaire d'été (Hiver)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 19h

• De l'horaire d'été au 30 avril (Printemps)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 20h30

• Du 1er Mai au 31 août (Eté)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 21h30

• Du 1er au 30 septembre (Eté)- Ouverture : 8h (semaine) / 9h (week-end et jours fériés)- Fermeture : 20h30.

NON LOIN DE LÀ...

La rue Gazan - Alors que la semaine prochaine sort le filmColuche, l’histoire d’un mec (voir page À l’affiche), il faut savoirque Coluche et bien d’autres artistes ont habité ou ont fréquenté leParc Montsouris. Coluche a habité juste en face du Parc (rueGazan) et il était fréquent de le voir, dans le parc, avec ses enfants.

La Cité Universitaire, de l’autre côté du boulevard Jourdan. Cité-jardin de 34 ha, cette ancienne gare datant de 1932 fut fondée parun riche industriel, Emile Deutsch de la Meurthe, au lendemain dela Première Guerre Mondiale. Le site accueille aujourd’hui près de6.000 étudiants dans des bâtiments de style éclectique voués aulogement, aux activités sportives et culturelles.Où ? Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP),19 bd Jourdan, Paris 14e. Renseignements sur www.ciup.fr.

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chefs de rayon.” Véritable tremplinprofessionnel, le métier de chef derayon promet de belles perspec-tives de carrière : “100 % de nosdirecteurs de magasin sont d'an-ciens chefs de rayon”, affirmeValérie Le Toullec.

EMPLOI

Finie l’image du manutentionnairequi empile les boîtes de conserve :dorénavant, le chef de rayon est ungestionnaire à part entière. Qu’ils’agisse de répartir les produits, derecruter du personnel ou de négo-cier avec les fournisseurs, le chef derayon gère son secteur de A à Z.“Aujourd’hui, le chef de rayon est àla fois gestionnaire, manager etcommercial, explique Marc Veyron,directeur des ressources humainesdes magasins Champion. Il animeune équipe de plusieurs salariés,suit les ventes, contrôle les margeset surtout met tout en œuvre poursatisfaire le client. Au fil des ans, lamanutention a laissé place aux stra-tégies de gestion des rayons.”

Des missions variéesSur le terrain, le chef de rayon prêtemain-forte à toute son équipe pourl’implantation des produits et l’at-tractivité globale des rayons dont il ala charge. “En amont, le chef derayon doit évaluer en temps réel lesattitudes des consommateurs, laconcurrence et la rentabilité desproduits de ses rayons, détailleMarc Veyron. En outre, il doit for-mer et coacher son équipe.” ValérieLe Toullec, responsable du recrute-ment pour Auchan Ile-de-Francedéfinit le chef de rayon comme “unvéritable patron de PME qui génèredes millions d’euros de chiffre d’af-faires”. Interlocuteur privilégié deson équipe et des clients, le mana-ger de rayon ne manque pas de res-ponsabilités. Mais il ne manque pasnon plus de travail : que ce soit lesoir ou le week-end, les horairesdécalés sont de mise.

Un secteur qui recruteActuellement, la distributionemploie 27.000 chefs de rayonsur toute la France. Des effectifsqui seront à la hausse pour lesannées à venir, notamment pourles magasins Auchan qui visentun recrutement de 650 nouveauxchefs de rayon pour 2009. Pourleur part, les magasins Championvont passer sous enseigne “Carre-four Market”, d’ici 2010. Cesmutations impliquent un fortpotentiel de recrutement, avec autotal 400 chefs de rayons recher-chés pour 2008 et 2009. “Nousrecrutons tous azimuts, via desforums, des partenariats avec lesécoles ou notre site Internet. Nousfavorisons aussi la promotioninterne, dont sont actuellementissus 50 % de nos managers derayons”, précise le DRH de Cham-pion.

Avec ou sans expérienceJeunes diplômés ou candidatsexpérimentés, la porte est grandeouverte. “Nous recrutons desjeunes diplômés qui sortentd'école de commerce, d'écoled'ingénieur en agro-alimentaire,d’université ou de filière logistiqueainsi que des professionnelsayant une expérience d’au moinstrois ans dans le management, ladistribution, la restauration ou lalogistique”, explique la respon-sable du recrutement pourAuchan Ile-de-France. Mais lesgrandes enseignes recrutent aussià partir du bac +2, au niveau BTSou DUT. “Nous sélectionnonsd'abord sur le dynamisme, le lea-

Salon Plein emploiHigh techDédié aux ingénieurs des métiers de l’informatique, cesalon se déroulera sur une seule journée. Au programme :conférences, rencontres avec les recruteurs et ateliers.

Où ? CNIT - Paris la Défense - Combien ? Entrée gratuite.Quand ? Le 14 octobre 2008.

Salon des formations et descarrières internationalesOrganisé par Studyrama, ce salon s’adresse aux étudiants et jeunes diplômés attiréspar une carrière internationale. Il est organisé autour de deux pôles : Formation pourles étudiants de bac à bac +5, et Mobilité internationale, destiné aux futurs expatriés.

Où ? Cité internationale universitaire de Paris - 17 Bd Jourdan - Paris 14e.Combien ? Entrée gratuite. Quand ? Le 18 octobre 2008 - 10h à 18h.

En quelques années, le métier de chef de rayona considérablement évolué. Appelé aujourd’hui“manager de rayon”, la profession est un tremplinpour faire carrière dans la distribution.Zoom sur un métier très recherché des superset hypermarchés. "Marie de TOURNEMIRE

MÉTIERS DE LA DISTRIBUTION

Les chefs de rayonont le venten poupe !

Comment sont réglées les heuressupplémentaires ?

Le principe : Toute heure de travail accom-plie doit être rémunérée.

À partir de la 46ème heure d'accueil dansla semaine, les heures supplémentaires sontmajorées. Cette majoration est laissée à lalibre appréciation des parties.

Autrement dit, l’assistante maternelle etl’employeur doivent, lors de la conclusion ducontrat, définir la majoration appliquée auxheures éffectuées au-delà de la 46ème heurepar semaine.

Service privé édité par Newtech Interactive.RCS : 392834172*coût en 0899 : 1,35€/cnx+34cts/m.

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Contrat de travail, licenciement,démission, congés, chômage, tempsde travail, formation et stage,maternité...

Dossier

Assistante maternelle :heures supplémentaires

RESTEZ

INFORMÉ

127.000La France compte 9.000 superset hypermarchés qui emploientau total 27.000 chefs de rayon.

16.000Le salaire d’un chef de rayonest en moyenne de 18.000euros brut annuels pour undébutant et de 29.000 eurospour un manager confirmé.

61%Les entreprises de commerce dedétails et de gros à prédomi-nance alimentaire employaient,en 2006, 61 % de femmes.

37La moyenne d’âge des salariésdes entreprises de la distributionà prédominance alimentaire estde 37 ans.(Source : Fédération des entreprisesdu commerce et de la distribution)

Pour en savoir plus :www.fcd.asso.frwww.lineaires.comwww.pointsdevente.fr

À SAVOIREN CHIFFRESMOINS QUE PRÉVULancé en 2005 par Jean-LouisBorloo, le plan des servicesà la personne affiche un totalde 235.000 créations d’emploien trois ans, alors qu’un demimillion d’embauches avaientété annoncées. Les aides del’Etat s’élèvent pourtant àprès de 5 milliards d'euros.

UNE BAISSE DE 0,1 %L'emploi salarié dans les entre-prises du secteur concurrentiela baissé de 0,1 % au deuxièmetrimestre 2008, selon l'Insee.Pour la première fois depuis2003, l'économie a détruit plusd'emplois qu'elle n'en a créésau second trimestre.

L’U.E. VEUT PROLONGERLE CONGÉ MATERNITÉActuellement, le congé mater-nité en France est fixé à 16semaines. Le commissariatà l’emploi et aux affairessociales de l’UE souhaiterait lerallonger à 18 semaines etmaintenir les indemnités sala-riales sur toute cette période.

dership et la personnalité d'uncandidat, souligne Marc Veyron.Quant aux compétences tech-niques, nous formons toutes lesnouvelles recrues dans notreécole de formation interne. C'estun passage obligé pour les futurs