DU 3 OCTOBRE AU 6 DÉCEMBRE 2014

ENTRÉE GRATUITE

NOROY LE BOURG / SAULX / COLOMBE LES VESOUL

« Femmes d’ici et d’ailleurs, actrices du territoire »

Les associations Archipel Indonesia, Borplacal, Oikocrédit et U3A (S’Unir pour Accompagner l’Action Associative) co-organisent le festival des Automnales à la Maison de la Ruralité (Noroy le Bourg), festival ancré dans la ruralité et l’économie sociale et solidaire, dont la thématique 2014 est :

« Femmes d’ici et d’ailleurs, actrices du territoire ».

Le festival proposera d’octobre à décembre 2014 des projections de films documentaires, des ateliers découvertes, et un cycle de conférences intitulé « Les rencontres des Automnales : être une femme rurale, c’est pas si facile ».

L’objectif principal des Automnales est de mettre en valeur des initiatives locales auprès du grand public, et de déclencher et d’encourager des actions concrètes sur notre territoire afin de contribuer à le rendre plus dynamique et solidaire.

A l’entrée de l’automne, ce festival proposera des moments de découvertes, de rencontres et de débats, ouverts à la fois sur le local et le monde. Les Automnales permettent de créer des espaces de débat, de réflexion et de propositions sur la place de notre territoire.

Nous vous attendons le vendredi 3 octobre à 20 heures pour la soirée d’ouverture. Au programme de cette soirée : rencontre avec notre invité d’honneur Marc Paygnard, présentation du parcours photographique « 40 ans de photos sur Noroy-le-Bourg », annonce de la programmation 2014, projection du film « Être sans avoir » en présence de l’équipe du film.

Bon festival à tous !L’équipe d’animation.

Parcours photographique : 40 ans de photos sur Noroy-le-Bourg

Parcours de 80 œuvres de Marc Paygnard dans les rues de Noroy et photos d’aujourd’hui de Marc Paygnard et des Tontons Shooters exposées à la Maison de la Ruralité et dans les fenêtres des habitants volontaires.

Les rencontres des Automnales : « Être une femme rurale, c’est pas si facile. »Les rencontres des Automnales seront orientées sur les femmes et la création d’activité en milieu rural. A travers une approche territoriale de la création d’activité, l’idée est de mettre en valeur des initiatives locales, et plus particulièrement celles qui sont portées par des femmes, et de créer les conditions favorables pour en faire émerger d’autres.

Ces rencontres ont d’abord pour objectif de créer des moments d’échanges et de partage entre femmes rurales d’Afrique et de Haute-Saône. A plus long terme, il s’agit de développer des activités et des emplois sur le territoire.

Samedi 8 novembre : une table ronde « Femmes et territoires » autour des questions suivantes : Qu’est-ce qu’agir et entreprendre sur un territoire ? Qu’est-ce qu’entreprendre au féminin ? Existe-t-il une différence entre entreprendre au féminin et au masculin ?

Samedi 22 novembre : une visioconférence « Fenêtre sur le monde : Abidjan Noroy-le-Bourg » entre des femmes de Noroy actrices du territoire (agricultrices, boulangère, restauratrices, responsables associatives, simples citoyennes...) et des femmes de Côte d’Ivoire ayant créé une activité en milieu rural (coopératives...) afin d’échanger sur nos réalités différentes et de voir ensemble comment les solutions des unes peuvent enrichir les besoins des autres.

Samedi 6 décembre : « Se créer un avenir », un forum des acteurs de l’accompagnement à la création d’activité (Action 70, ADIE, BGE Franche-Comté, Chambre des Métiers, Pôle Emploi…) et une table ronde pour clôturer les rencontres: témoignages et échanges sur la création d’activités en milieu rural et sur l’entrepreneuriat féminin, échanges sur les suites à donner à la démarche.

Festival du film documentaire

Les ateliers découvertes

Les projections se déroulent principalement à la Maison de la Ruralité, reconnue pour sa qualité acoustique due aux matériaux de construction (chanvre et bois). Les diffusions publiques, autant que possible en présence des réalisateurs, producteurs, techniciens, comédiens, sont suivies d’échanges et de débat avec les spectateurs.L’ancrage de ces projections dans le développement local se fait au travers d’un « mur d’idées » participatif tout au long du festival auquel chaque participant des différents rendez-vous est invité à contribuer en écrivant sur des post-it.Le palmarès est constitué de « coups de cœur » ou de « coups de gueule » qu’un jury appréciera. Cette approche, en cohérence avec la philosophie d’une démarche militante, se revendique plus d’une approche d’ouverture culturelle et de découvertes alternatives que d’une réelle compétition.

Les ateliers découvertes grand public proposent une approche ludique, gustative et participative d’activités diverses : lecture du documentaire (11 octobre), glanage collectif de pommes (17 et 24 octobre), journée de la truffe (16 novembre), repas insolent (29 novembre)… Certains ateliers sont sur inscription (voir informations pratiques).Les professionnels auront aussi leur place avec une rencontre autour de l’agro-écologie, des prairies fleuries et des zones humides le 21 octobre.

Spectacle : Le grand jeu de la faim en partenariat avec le RéCiDev et le CERCOOP.

Samedi 15 novembre, 21h , salle polyvalente de Noroy-le-Bourg.

Ce spectacle humaniste décapant est une indignation burlesque des absurdités économiques, écologiques et alimentaires du monde. D’un côté, des assiettes pleines et empoisonnées, de l’autre, des assiettes vides et un milliard de personnes qui souffrent de la faim. Dans les deux cas, l’argent est au coeur du dérèglement.Après près de 10 ans de tournée et presque 300 représentations en France et à l’étranger, venez découvrir “Le grand jeu de la faim” : un spectacle innovant par son approche décalée, citoyenne, pleine d’humour et accessible à tous du problème de la faim. Nous sommes invités à réfléchir à notre société et aux alternatives possibles.Un temps de débat et d’échange sera prévu entre le public et les acteurs.«Un réquisitoire qui fait rire d’un œil et pleurer de l’autre» (La Nouvelle République).

Invité d’honneur du festival : Marc Paygnard

« 40 ans de photos sur Noroy-le-Bourg »

Merci à nos financeurs :

Organisation ARCHIPEL INDONESIA /BORPLACAL / OIKOCREDIT / U3ARENSEIGNEMENTS WWW.BORPLACAL.COMTel : 06.89.66.16.57

www.borplacal.com

Possibilité de repas à l’Archipel du Soleil à 19h (voir informations pratiques).

Edition 2014Contact : Emilie Geoffray (U3A) - 03 84 75 95 89 - u3a-dla.70@orange.fr

Vendredi 3 octobre

Mercredi 5 novembre

Jeudi 16 octobre

Jeudi 6 NOVEMBRE

Jeudi 30 octobre

Jeudi 9 octobre

Jeudi 13 novembre Jeudi 20 novembre

Jeudi 27 novembre

Mardi 21 octobre

à 21h

à 14h

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à 20h30

à la Maison de la Ruralité

à l’EHPAD Jean Michel

à la Maison de la Ruralité

à la Maison

à la Maison

à la Maison

à la Maison

à la Maison

à la salle des fêtes

de la Ruralité

Noroy-le-Bourg

Saulx

Noroy-le-Bourg

Noroy-le-Bourg

Noroy-le-BourgNoroy-le-Bourg

Noroy-le-Bourg

Noroy-le-Bourg

Colombe-lès-Vesoul

Noroy-le-Bourg

soirée d’ouverture du festival

Séance ouverte à tout public sur inscription au 03.84.95.88.88 auprès de Sabrina Khaled

en partenariat avec le RéCiDev

En présence de 3 artistes du collectif

en partenariat avec le RéCiDev

en partenariat avec la commune de Colombe-lès-Vesoul et le CALC

Regards croisés sur les femmes rurales d’hier et d’aujourd’hui

En présence d’Anne Laguë

en partenariat avec France Nature Environnement Franche-Comté

Qui n’a pas rêvé de tout plaquer ? De jeter à la fois son réveil et sa carte bleue, de descendre du manège ? Pourtant à part quelques heureux gagnants du loto, personne ne descend. Jean-Paul Grospelier lui a sauté en marche et s’en félicite chaque jour. Pas de facture dans la boîte aux lettres de Jean-Paul, pas de boîte aux lettres non plus d’ailleurs. Sans loyer, sans profession, sans revenus, sans assurance, sans couverture, sans eau, sans électricité, sans téléphone, sans, sans, sans mais pas sans rien. Il n’est ni chômeur, ni sdf, ni exclu, Jean-Paul n’a « travaillé » au sens salarié que deux ans, comme dessinateur dans un cabinet d’architecte. C’était il y a 35 ans et depuis il n’est jamais retourné dans le monde du travail.

Sur un plateau isolé des gorges du Verdon, Maguy travaille depuis 40 ans à produire du fromage de chèvre dans le respect de la nature et des animaux. A l’heure de la retraite, elle doit céder son troupeau. Un parrainage s’engage alors avec Anne-Sophie, une jeune agricultrice qui souhaite s’installer. Au fil des saisons, le processus de transmission s’avère être un douloureux renoncement pour l’une et un difficile apprentissage pour l’autre.

Peut-on encore aujourd’hui transmettre le goût de la liberté ?

Après « Taste the waste » (sélection du Festival ALIMENTERRE 2013) qui dénonçait le gaspillage alimentaire en Europe, Valentin THURN propose des solutions. Du fermier au consommateur, du cuisinier aux responsables de supermarchés, tous cherchent et trouvent de réelles

solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

La question agricole devient centrale dans les problématiques politiques actuelles. Alors que l’alimentation d’une partie de la population mondiale est remise en cause, et qu’apparaît toujours plus pressante la nécessité de repenser nos modèles de production et d’approvisionnement, la crise énergétique semble nous pousser à agir vite quant à développer des moyens autonomes de subsistances.« Herbe » n’est pas seulement le constat de la fin d’un temps, il rend visible le possible d’un autre moyen de vivre et de construire le monde, un monde autre...

En 2050, nous serons entre 9 et 10 milliards d’habitants sur la planète, en majorité urbains. Pour nourrir les villes du futur, différents modèles ont récemment vu le jour, aux antipodes les uns des autres. Entre une agriculture de plus en plus industrialisée aux serres géantes, et des productions « bio » en jardins partagés, comment nos sociétés souhaitent-elles s’alimenter ? D’un agro-parc géant à Bengalore (Inde) jusqu’à Berlin, capitale de l’agriculture urbaine, le tour d’horizon est vaste

et alimente le débat.

Un questionnement se met à l’œuvre dans le processus même des images et des paroles. Où sont les travailleuses aujourd’hui, qui sont-elles ? On cherche au-delà de ce qu’on sait déjà, avec le secret désir de rencontrer simplement des individus aux prises avec le travail. On prend le temps, de voir, d’écouter, d’aller au-delà de l’instant de l’image et du mot. Le film croise les regards, celui des femmes chinoises, roumaines, françaises, burkinabé et maliennes, jeunes ou âgées, et celui des réalisateurs, cherchant dans les usines et les ateliers de leur pays. On déambule dans une usine monde, en compagnie des travailleuses, qui peinent, vivent, se révoltent là où on ne s’y attend pas. Quelque chose bouge

dans nos représentations des femmes et du travail.

Femmes actives en milieu rural dans la région Rhône-Alpes. Un film de Dominique Martin Ferrari. Une coproduction WECF – Women in Europe for a Common Future et Savoie-Léman Solidaires. 2011. 16 minutes 17.

Le portrait de quatre femmes indépendantes actrices du changement vivant en région Rhône-Alpes.

Quand les éléphants se battent, les herbes sont piétinées. Campagne Alimenterre. Un film de Jan Van Den Berg. Une production drsFILM Autoproduction. 2014. 25 minutes.

Moon vient d’une famille paysanne de la région des temples d’Angkor Wat au Cambodge. Elle travaille en ville dans le secteur de la santé, son revenu nourrit sa famille et finance les études de ses frères et sœurs. Grâce à l’aide de leurs collègues, amis et familles, son fiancé Bun San et elle organisent leur mariage selon les rites traditionnels. La préparation et la célébration du mariage sont l’occasion de découvrir la situation dramatique de ses voisins, confrontés à l’achat de leurs terres par de grandes entreprises étrangères. Sans terre et sans emploi, ces agriculteurs migrent vers la Thaïlande, dans l’espoir d’une vie meilleure. Chaque matin depuis deux ans, Marie-Christine accueille

ses onze élèves inuit dans sa petite classe à Kangirsuk, au Nunavik. Marie-Christine est une Qallunaat (ou non-Inuit) venue enseigner dans le Grand Nord. Cette semaine, toutefois, c’est différent : elle quitte le Nord pour de bon. Comme la majorité des enseignants qui passent sur ce

territoire, elle revient au Sud après deux ans.Tourné à l’aube d’une exploitation massive des ressources naturelles de ce territoire, le webdocumentaire Mes États*nordiques nous entraîne dans ce monde en transformation à travers le regard de l’enseignante et de

quelques Inuit du village.

10 monnaies citoyennes/locales/écologiques en 60 minutes.

de la Ruralité

de la Ruralité

de la Ruralité

de la Ruralité

de la Ruralité

Les Chèvres de ma mère. Un film de Sophie Audier. Mille et Une Productions

et Jour2Fête. 2013. 97 minutes.

Être sans avoir.Film diffusé en avant-première lors de l’édition 2013 des Automnales. Un film de Christophe Ferrux. Vie des Hauts productions.2013. 80 minutes.

Herbe. Un film de Matthieu Levain et Olivier Porte. Une co-production ADEVA et Amelimage. 2008. 76 minutes.

Nourrir les villes : un enjeu pour demain. Campagne Alimenterre. Un film d’Irja MARTENS. Une

production fechnerMedia GmbH. 2013. 52 minutes.

Food savers. Campagne Alimenterre. Un film de Valentin Thurn.

Une production Schnittstelle Thurn Film GbR. 2013. 53 minutes.

Travailleuses… Un film réalisé et produit par le collectif Images-en-Transit, 6 artistes, vivant sur 3 continents, qui travaillent ensemble

depuis 4 ans. 2013. 71 minutes.

Paysannes d’autrefois. En avant-première. Un film réalisé et produit par Alain Baptizet. 2014. 26 minutes.

En présence du réalisateur.

Ce film est un hommage aux femmes du milieu rural de l’après-guerre. Il porte un regard admiratif sur les femmes dans les

années 50-60, qui n’étaient alors « que » des épouses de paysans, et nous montre l’évolution de la condition des

femmes. Anaïs s’en va-t-en guerre. Un film de Marion Gervais. Une coproduction Quark, TVR,

Tébéo, TébéSud. 2014. 46 minutes.

Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur. En accord avec ses convictions profondes, elle est portée par son rêve de toujours, celui de devenir agricultrice et cultiver des plantes aromatiques. Le film

accompagne cette jusqu’au-boutiste. (Presque) seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

ET

Mes États*nordiques. Un webdocumentaire réalisé par Anne Laguë et Marie-Claude Fournier. Une coproduction TV5 Québec Canada

et Les Productions Pied-de-Biche. 2012. 40 minutes environ.

Jeudi 4 décembreà 20h30

en partenariat avec l’association L’Affranchie. Soirée de remise des prix

à la Maison

Noroy-le-Bourgde la Ruralité

En présence de l’équipe du film.

Document réalisé par l’équipe d’animation du festival

et Noëlline MORENS (FOL70)Un condensé de reportages, de vidéos et d’exemples de monnaies locales en France et en Europe.

à la Maison