Parcours d’acquisition de la résidence principale · parcours d’acquisition de la résidence...

13
Parcours d’acquisition de la résidence principale : du rêve à la réalité UNE ÉTUDE DU CRÉDIT FONCIER JUIN 2015 www. creditfoncier.com

Transcript of Parcours d’acquisition de la résidence principale · parcours d’acquisition de la résidence...

Parcours d’acquisitionde la résidence principale : du rêve à la réalité

UNE É TUDE DU CRÉD I T F ONC I ER

JUIN 2015

www.credi t foncier.com

1Crédit Foncier Juin 2015

sommaire

PAGE 02 synthèse

PAGE 04 Du rêve à la réalité…

un parcours D’acquisition qui s’est significativement réDuit en un an

maison ou appartement?

PAGE 05 quelles sont les caractéristiques Du logement iDéalpour les personnes interrogées?

au terme D’un an De recherche, Deux personnes surtrois ont fait l’acquisition D’un logement

PAGE 06 internet: un outil incontournable Dans la rechercheDe son logement

Dans Deux cas sur trois, la transaction s’est faiteaprès avoir obtenu une baisse De prix

près D’un quart Des acquéreurs a Dû aller au-Delà De son buDget initial

PAGE 07 concessions à l’acquisition

PAGE 08 Des Disparités territoriales au terme D’un an

De recherche

PAGE 10 paris et première couronne (ile-De-france)

Deuxième couronne (ile-De-france)

suD-ouest

PAGE 11 suD-est

norD-ouest

norD-est

synthèse en 10 chiffres

2Crédit Foncier Juin 2015

Les ménages ayant acquis une résidence principale au cours de la dernière année ont attendu en moyenne 4 mois avant designer un compromis.Cette durée a baissé de façon significative par rapport à l’enquêtemenée un an auparavant (la durée était alors de 7 mois), signe d’unefluidité accrue du marché immobilier résidentiel. C’est dans lesgrandes villes que la recherche est la plus brève.Voir page 4.

Lorsqu’ils ont conclu l’achat de leur résidence principale, les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens. Le nombre de visites nécessaires est plus important dans les grandesagglomérations : on dénombre 6,9 biens visités pour les communesde plus de 30 000 habitants contre 5,9 biens pour les communesjusqu’à 30 000 habitants.Voir page 4.

6 biens

Fort logiquement, le désir d’une maison dépend de la taillede la commune dans laquelle on souhaite habiter.La recherche d’une maison est plébiscitée par 89 % des futurs acquéreurs dans des communes de moins de 5 000 habitants contre33 % pour les villes de plus de 100 000 habitants.Voir page 4.

89 %

Lorsqu’on les interroge sur les caractéristiques essentiellesauxquelles doit répondre la résidence principale de leur rêve,les accédants évoquent fréquemment quatre éléments :1 - le nombre de pièces, 2 - la présence d’un balcon, d’une terrasseou d’un jardin, 3 - la superficie du logement et enfin 4 - l’emplacementgéographique.Voir page 5.

4 critères

Après un an de recherche, deux personnes sur trois (67 %)ont fait l’acquisition d’un logement.67 % des ménages interrogés ont trouvé un logement lorsque 20 %sont toujours en recherche et 13 % ont abandonné. C’est dans la moitié nord de l’Hexagone que l’on trouve la plus grande proportion de ménages ayant réalisé l’acquisition de leur logement.Voir page 5.

67 %

Pour la deuxième année consécutive, le Crédit Fonciera interrogé 3 779 ménages (du 20 mars au 20 avril 2015) qui ont cherché au cours desdouze derniers mois à acquérir un logement.

4 mois

3Crédit Foncier Juin 2015

parcours D’acquisition

De la résiDence principale

La quasi-totalité des acquéreurs (95 % des personnes interrogées) a eu recours à internet dans leurs recherches. Trois motivations principales justifient ce recours à internet : la consultation des annonces (pour 82 % des répondants), la recherche d’un financement (56 %) et l’appréciation des paramètres du marché (42 %).Voir page 6.

95 %

Dans deux cas sur trois, la transaction s’est faite après avoirobtenu une baisse de prix.63 % des personnes ayant fait une acquisition indiquent avoir négocié une baisse de prix. En moyenne, cette baisse équivaut à une diminution moyenne de 7 % du prix de vente initialement réclamé par le vendeur.Voir page 6.

63 %

Près d’un quart des acquéreurs a dû aller au-delà de son budget initial. Pour réaliser leur acquisition, 23 % des personnes interrogées disent avoir dépassé leur budget, avec en moyenne, un dépassement moyen de 10 % au regard de leur budget initial.Voir page 6.

23 %

Près de 4 personnes sur 10 ont dû faire des concessionspour devenir propriétaires. 42 % des personnes indiquent qu’elles ont fait des concessions surleur achat par rapport au projet initialement envisagé. Les concessions portent principalement sur la taille du logement et sur l’éloignement géographique au regard de la zone recherchée.Voir page 7.

42 %

Les motivations qui poussent les ménages à acquérir leur résidence principale, même au prix de quelques concessions.Le souhait de ne plus payer de loyer à fonds perdus (63 % des répondants) figure au premier rang. Viennent ensuite le désir d’êtrechez soi, la volonté d’être propriétaire de sa résidence principaleou encore la volonté de ne plus avoir de loyer à payer à la retraite.Voir page 7.

63 %

4Crédit Foncier Juin 2015

Du rêve à la réalité…

Pour la deuxième année consécutive, le Crédit Foncier dévoile les résultats d’une étude visant à mieux appréhender le parcours d’acquisition de la résidence principale des Français et à identifier les choix et arbitrages auxquels consentent lesfuturs acquéreurs.Plusieurs dimensions sont abordées :- les aspects psychologiques liés à l’acquisition : freins et motivations à l’acquisition, concessions réalisées…; - les aspects plus transactionnels: dépassement du budget initialement prévu et son financement, négociation sur le prix d’achat… Pour ce faire, le Crédit Foncier a interrogé (du 20 mars au 20 avril 2015) 3 779 ménages qui ont cherché au cours desdouze derniers mois à acquérir un logement. Cette enquête a permis de dresser un bilan de leur parcours d’acquisition auterme d’une année de recherche.

UN PARCOURS D’ACQUISITION QUI S’EST SIGNIFICATIVEMENT RÉDUIT EN UN AN

En moyenne, les personnes en recherche d’une résidence principale attendent désormais 4 mois (4,4 mois) avant de signerun compromis.De façon assez spectaculaire, cette durée moyenne a fortement baissé en un an, puisqu’en 2014, lors de la précédente enquête,elle était égale à 7 mois ; cette diminution importante du temps de recherche s’observe dans toutes les régions en France.Elle est le signe d’une fluidité accrue du marché immobilier résidentiel.

C’est dans les grandes villes que la recherche est la plus brève : 4,0 mois en moyenne dans les villes qui comptent entre50 001 et 100 000 habitants et 4,1 mois pour celles qui ont plus de 100 000 habitants.En revanche, c’est dans les villes de moins de 5 000 habitants que la recherche est la plus longue: 4,7 mois en moyenne, soitune durée supérieure de près de 20 % par rapport à celle observée dans les communes entre 50 001 et 100 000 habitants.Au plan géographique, c’est dans la grande couronne de l’Ile-de-France que la recherche est la moins longue (3,8 mois), etdans la moitié sud de la France qu’elle dure le plus longtemps (4,7 mois dans le Sud-Ouest et dans le Sud-Est).

Lorsqu’ils ont conclu l’achat de leur résidence principale, les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens (contre 7 en 2014).Le nombre moyen de visites est plus important dans les grandes agglomérations : il est de 6,9 biens pour les communes deplus de 30 000 habitants contre 5,9 biens visités pour les communes jusqu’à 30 000 habitants.Peut-être par manque de temps, ce nombre décroît également en fonction de la taille de la famille : un ménage sans enfantvisite en moyenne 6,7 biens avant l’acquisition, lorsque ce nombre tombe à 5,6 pour les ménages de trois enfants.

MAISON OU APPARTEMENT?

Fort logiquement, le désir d’une maison dépend de la taille de la commune dans laquelle on souhaite habiter : la recherched’une maison est plébiscitée par 89 % des futurs acquéreurs dans des communes de moins de 5 000 habitants contre33 % pour les villes de plus de 100 000 habitants.

Choix d’une maison

49 %communes

de 30 001 à 50 000 habitants

47 %communes

de 50 001 à 100 000 habitants

33 %communes

de plus de 100 000 habitants

89 %communes

de moins de 5 000 habitants

78 %communes

de 5 000 à 10 000 habitants

61 %communes

de 10 001 à 30 000 habitants

5Crédit Foncier Juin 2015

QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DU LOGEMENT IDÉAL POUR LES PERSONNES INTERROGÉES?

Quatre caractéristiques recherchées sont tout particulièrement mises en avant: le nombre de pièces (1er rang), la présence d’unbalcon, d’une terrasse ou d’un jardin (2ème rang), la superficie du logement (3ème rang) et l’emplacement géographique (4ème rang).

D’autres caractéristiques dépendent de la région concernée ou du profil des acheteurs : - la proximité de transports en commun vient ainsi au 4ème rang du classement des caractéristiques recherchées à Paris et

dans la petite couronne, lorsque cet item ne se range qu’en 11ème position en province ;- l’exposition du logement vient en 5ème position pour les ménages habitant la moitié sud de la France ;- la proximité d’écoles est naturellement recherchée par les familles avec enfants.

AU TERME D’UN AN DE RECHERCHE, DEUX PERSONNES SUR TROIS ONT FAIT L’ACQUISITION D’UN LOGEMENT

67 % des répondants sont devenus propriétaires en moins d’un an

Au bout d’un an de recherche, 67 % des personnes interrogées ont fait l’acquisition d’un logement. 20 % d’entre elles sonttoujours en recherche et 13 % ont abandonné.

De façon corrélative à la baisse de la durée de recherche, la proportion de ménages ayant trouvé au terme d’un an de recherche le logement de leur choix a fortement augmenté en un an. En 2014, ils étaient un peu plus d’un ménage sur deux(53 %); en 2015, ils sont désormais deux sur trois (67 %).

Le marché paraît plus détendu, comparé à l’année dernière, et ce quelle que soit la région ou la taille de l’agglomération.

C’est dans la moitié nord de l’Hexagone que l’on trouve la plus grande proportion de ménages ayant réalisé l’acquisition deleur logement au cours de la première année de recherche (70 % dans le Nord-Ouest ; 69 % dans le Nord-Est). A l’inverse,cette proportion est moindre dans le Sud-Ouest (61 %).La taille de l’agglomération n’a pas d’influence sur le nombre de ménages ayant concrétisé leur rêve d’acquisition.

Les moins de 30 ans sont les plus nombreux à avoir trouvé un logement

Les ménages les plus jeunes ont le plus de facilités à réaliser l’acquisition de leur logement avant un an de recherche . Ainsi, la proportion de ménages ayant trouvé le logement de leur choix au cours de la première année de recherche est de75 % pour les ménages âgés de moins de 30 ans, contre 58 % pour ceux de plus de 50 ans.

Cette différence s’explique notamment par le fait que plus on avance en âge, plus le taux de secundo-accédants (qui ont des exigences plus fortes) est élevé.

67 %ont fait l’acquisition

d’un logement

20 %sont toujours en recherche

13 %ont abandonné

75 %moins de 30 ans

67 %de 31 à 40 ans

61 %de 41 à 50 ans

58 %plus de 50 ans

6Crédit Foncier Juin 2015

PRÈS D’UN QUART DES ACQUÉREURS A DÛ ALLER AU-DELÀ DE SON BUDGET INITIAL

Pour réaliser leur acquisition immobilière, 23 % des personnes interrogées (29 % en 2014) disent avoir dépassé leur budget,avec un dépassement moyen de 10 % au regard de leur budget initial.Géographiquement, c’est de très loin en Ile-de-France que la nécessité d’aller au-delà du budget initial est la plus importante.28 % des acquéreurs à Paris et la première couronne sont ainsi allés au-delà de leur budget initial contre 18 % seulementdans le Nord-Ouest.

Au global, les cinq possibilités les plus fréquemment citées pour financer le dépassement du budget initial sont:

INTERNET : UN OUTIL INCONTOURNABLE DANS LA RECHERCHE DE SON LOGEMENT

Fréquence de recours à internet

95 % des personnes interrogées ont eu recours à internet dans leur recherche. Lorsqu’on les interroge sur la fréquence à laquelle ils ont recours à internet pendant la durée de leur recherche :

DANS DEUX CAS SUR TROIS LA TRANSACTION S’EST FAITE APRÈS AVOIR OBTENU UNE BAISSE DE PRIX

63 % des personnes (65 % en 2014) ayant fait une acquisition indiquent avoir négocié une baisse de prix. Cette baisse équivaut à une diminution moyenne de 7 % (8 % en 2014) du prix de vente initialement réclamé par le vendeur.

Les “meilleurs négociateurs” sont notamment :- les ménages âgés de 41 à 50 ans : 64 % d’entre eux déclarent avoir négocié une baisse de prix contre 63 % en

moyenne au niveau national ; - les ménages qui disposent d’un revenu mensuel d’au moins 4 000 euros : 73 % d’entre eux déclarent avoir négocié une

baisse de prix, contre 61 % pour les tranches de revenu inférieures à 4 000 euros.

Trois motivations principales justifient ce recours à internet : - la consultation des annonces (pour 82 % des répondants) ;- la recherche d’un financement (56 %);- l’appréciation des paramètres du marché : prix, surface,… (42 %).

41 %tous les jours

24 %de 1 à 3 foispar semaine

22 %+ de 3 foispar semaine

8 %-  d’1 fois

par semaine

Plusieurs réponses possibles

34 %ont recours à l’épargne

33 %augmentation des mensualités

du prêt immobilier

30 %augmentation de la durée

du prêt immobilier

13 %ont eu une aide familiale :

don

9 %ont eu une aide familiale :

prêt

5 %jamais

7Crédit Foncier Juin 2015

CONCESSIONS À L’ACQUISITION

42 % des personnes ayant déclaré avoir fait une acquisition au cours de la première année de recherche indiquent qu’elles ontfait des concessions sur leur achat par rapport au projet initialement envisagé. Une proportion en baisse considérable par rapportà 2014 (61 %), ce qui semble logique compte tenu de la plus grande facilité observée à trouver le logement de son choix.

Les concessions sont principalement liées à la taille du logement (39 % disent avoir acheté un logement plus petit qu’espéré) età l’éloignement géographique au regard de la zone recherchée (36 % disent s’être éloignés du lieu où ils souhaitaient acheter).

Pour le reste, les concessions portent essentiellement sur une surface moindre de terrain ou jardin (24 %), le renoncementà un parking (23 %), une cave (14 %), ou encore à l’exposition géographique du bien (13 %).

Plusieurs réponses possibles

Les raisons qui poussent à faire des concessions

Lorsqu’on interroge les acquéreurs sur les raisons qui les ont poussés à acheter un logement qui ne correspond pas tout àfait à celui qu’ils cherchaient, il ressort quatre motifs principaux :

39 %ont acheté un logement

plus petit que prévu

36 %se sont éloignés

du lieu où ils cherchaient

24 %souhaitaient un terrain

plus grand

23 %ont renoncé à une place

de parking

14 %ont renoncé à une cave

13 %souhaitaient une meilleure

exposition du logement

Plusieurs réponses possibles

63 %pour ne plus verser

de loyers à fonds perdus

61 %pour être chez soi

55 %car il est important d’être propriétaire

de sa résidence principale

40 %pour ne plus avoir de loyer

à la retraite

8Crédit Foncier Mars 2015

Des Disparités territoriales

au terme D’un an De recherche

Dans un second temps, le Crédit Foncier a analysé ces résultats au travers d’un filtre régional en distinguant six ensemblesdont les populations étudiées permettaient une représentativité suffisante :- Paris et la “1ère couronne” ;- la “2ème couronne”, soit l’autre partie de l’Ile-de-France ;- le “quart Sud-Ouest” ;- le “quart Sud-Est” ;- le “quart Nord-Ouest” ;- le “quart Nord-Est”.

La durée de recherche est de 4 mois en moyenne partout en France.

Paris et première couronne (Ile-de-France) 4 mois

8 mois en 2014

Deuxième couronne 4 mois6 mois en 2014

Région Sud-Ouest4 mois

8 mois en 2014

Région Sud-Est4 mois

8 mois en 2014

Région Nord-Ouest4 mois

6 mois en 2014

Région Nord-Est4 mois

6 mois en 2014

Les disparités régionales dans la recherche d’un bien

Si la moyenne nationale de ménages ayant réussi à acheter leur résidence principale au terme d’une année de recherches’élève à 67 %, elle est néanmoins très disparate d’une région à une autre : 70 % dans le Nord-Ouest contre 61 % dans leSud-Ouest.C’est dans le Sud-Ouest que le taux d’abandon est le plus élevé (16 %), soit 3 points de moins que dans le Nord-Ouest.

9Crédit Foncier Juin 2015

Paris et 2ème Sud-Ouest Sud-Est Nord-Ouest Nord-Est Total France1ère couronne couronne

46 % 46 % 43 % 40 % 40 % 42 % 42 %

Le taux de concession par région

Le niveau de concessions que sont prêts à consentir les ménages, différent d’une région à une autre (43 % dans le Sud-Ouest ; 46 % dans la première et la deuxième couronne de l’Ile-de-France), est déterminant dans la concrétisation del’acquisition de sa résidence principale.

65 %

23 %

12 %Paris et

1ère couronne

68 %

17 %

15 %2ème couronne

61 %

23 %

16 %Sud-Ouest

64 %

23 %

13 %Sud-Est

70 %

17 %

13 %Nord-Ouest

67 %

20 %

13 %Total France

69 %

20 %

11 %Nord-Est

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

ont acheté

sont toujours en recherche

ont abandonné

PARIS ET PREMIÈRE COURONNE (ILE-DE-FRANCE)

A Paris et dans la première couronne, le pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche est un peumoins élevé que la moyenne nationale (65 % contre 67 %).

Par ailleurs, c’est dans cet ensemble géographique que la part de marché des ménages ayant accédé à la propriété en allantau-delà de leur budget initial est la plus élevée : 28 %. Ce dépassement est en moyenne de 11 %, soit plus de 27 000 euros.

Les ménages franciliens sont prêts à réaliser beaucoup plus de concessions (46 % d’entre eux) que le reste de la population(42 % à l’échelle nationale). Parmi les personnes ayant fait une acquisition, les principales concessions portent sur la tailledu logement acheté (41 % ont acheté plus petit que prévu) et sur la zone géographique (41 % se sont éloignés de la zonede recherche initiale).

23 % des personnes interrogées n’ayant pas accédé à la propriété au bout d’un an continuent leurs recherches, soit l’unedes proportions les plus élevées avec le Sud-Est et le Sud-Ouest.

DEUXIÈME COURONNE (ILE-DE-FRANCE)

Dans la deuxième couronne d’Ile-de-France, le nombre d’individus ayant accédé à la propriété au bout d’un an de rechercheest quasi-identique à la moyenne nationale (68 % contre 67 %).

Mais pour mener à bien leur projet, 46 % des accédants disent avoir fait des concessions, score le plus élevé avec Paris etla première couronne. C’est l’importance d’être propriétaire de sa résidence principale (59 %), la volonté de ne plus verser deloyer à fonds perdus (58 %) et la volonté d’être chez soi (54 %) qui ont motivé l’achat en dépit des concessions réalisées.

26 % des acquéreurs ont dû dépasser leur budget pour pouvoir faire leur achat (de plus de 20 000 euros) mais 66 % ontréussi à négocier une baisse de prix de 13 000 euros en moyenne.

SUD-OUEST

C’est dans la région Sud-Ouest que le nombre d’accédants est le plus faible (61 % ont accédé à la propriété au bout d’unan de recherche contre 67 % à l’échelle nationale), mais également que le taux d’abandon est le plus fort (16 % contre13 % en moyenne nationale).

22 % des acquéreurs ont dû dépasser leur budget pour faire leur acquisition. Ce dépassement a été essentiellement financépar l’épargne (35 %) et en augmentant la durée du prêt (33 %). Le dépassement représente, en moyenne, 8 % de leurbudget initial (pratiquement 12 000 euros de dépassement).

Les acquéreurs dans le Sud-Ouest sont également ceux qui ont effectué le plus de recherche sur internet : 45 % des personnesinterrogées sont allés sur internet chaque jour durant leur année de recherche d’un bien.

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne Paris et première couronne Moyenne France

65 % < 67 %

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne deuxième couronne Moyenne France

68 % > 67 %

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne Sud-Ouest Moyenne France

61 % < 67 %

10Crédit Foncier Juin 2015

11Crédit Foncier Juin 2015

SUD-EST

Parmi les répondants qui cherchent un bien, 64 % ont accédé à la propriété dans les douze mois de leur recherche (contre 67 %en moyenne nationale), 23 % sont toujours en recherche et 13 % ont abandonné.

Cet ensemble géographique, avec le Nord-Ouest, concentre le moins d’acquéreurs ayant dû faire des concessions pour acheterleur bien: 40 % contre 42 % à l’échelle nationale.Lorsqu’il y a eu des concessions, celles-ci portaient sur la taille du logement acquis (45 % ont acheté un logement plus petit quesouhaité) et sur le lieu géographique (35 % se sont éloignés de la zone dans laquelle ils cherchaient).

NORD-OUEST

Cet ensemble géographique est celui qui concentre la part la plus élevée de personnes ayant acquis un logement au boutd’un an de recherche (70 % contre 67 % en moyenne nationale).

La région Nord-Ouest est celle où le taux de concession par rapport au projet initial est le plus faible, avec le Sud-Est : 40 % des acquéreurs ont dû faire des concessions contre 46 % des acquéreurs d’Ile-de-France.

Le pouvoir de négociation sur le prix d’achat du bien est plus faible que la moyenne nationale (56 % contre 63 %).Le Nord-Ouest fait partie des régions où le dépassement du budget initial est le plus important : + 11 %, soit plus de 16 000 euros.

Parmi les personnes ayant fait l’acquisition d’un logement, 40 % indiquent avoir fait des concessions (contre 42 % enmoyenne nationale). Les principales raisons qui ont poussé les personnes à faire, malgré tout, une acquisition, est la volontéd’être chez soi (76 %) et ne plus verser de loyer à fonds perdus (76 %). Vient ensuite l’importance d’être propriétaire de sarésidence principale (60 %).

NORD-EST

69 % des personnes interrogées, en région Nord-Est, ont accédé à la propriété dans les douze mois de recherche. 20 %disent toujours chercher et 11 % ont abandonné leurs recherches.En moyenne, il faut 4 mois de recherche, dans la région Nord-Est, pour trouver un bien comme dans le reste de la France.

20 % des personnes ont dépassé le budget initialement prévu (contre 23 % en moyenne au niveau national) malgré le faitqu’ils soient plus nombreux que la moyenne nationale à avoir négocié une baisse de prix (67 % contre 63 % en moyenne auniveau national).Cette négociation représente 8 % de leur prix d’achat (contre 7 % en moyenne nationale).

Pour parvenir à faire leur acquisition, 42 % des personnes interrogées disent avoir fait des concessions.Elles ont accepté de faire ces concessions essentiellement par désir d’être chez soi (64 %), ne plus verser de loyer à fondsperdus (60 %) et parce qu’il est important d’être propriétaire de sa résidence principale (56 %).

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne Sud-Est Moyenne France

64 % < 67 %

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne Nord-Ouest Moyenne France

70 % > 67 %

Pourcentage de ménages ayant acheté au bout d’un an de recherche

Moyenne Nord-Est Moyenne France

69 % > 67 %

Contacts Presse Crédit Foncier

Nicolas Pécourt Kayoum SeralyDirecteur Communication externe et RSE Responsable Communication Presse et ExterneTél. : 01 57 44 81 07 Tél. : 01 57 44 78 [email protected] [email protected]

Crédit Foncier de France - S.A. au capital de 1 331 400 718,80 € - RCS Paris n° 542 029 848Siège Social : 19, rue des Capucines, 75001 Paris Bureaux et correspondances : 4, quai de Bercy, 94224 Charenton Cedex