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Le Bonjour du «Soir»

Une boursouflure dans la terre, cette généreuseterre qui a enfanté tant de héros, quelques briquesrouges autour ; c'est là que se termine le long voyagede Amar Laskri, l'infatigable routier de la vie, lecréateur de tant de légendes célébrant le combat del'homme pour la liberté et la dignité, lerévolutionnaire convaincu qui n'a jamais baissé lesbras ! Ainsi s'achève le long parcours de ce cinéasted'exception qui a fait peu de films, mais qui les a bienpensés et conçus comme des témoignagespoignants sur la Révolution, plutôt sur les sans-grades et les baroudeurs, ses compagnons de lutte,héros d'un jour, héros de toujours...Sous un soleil de plomb et par une chaleur

éprouvante, la cérémonie fut d'une simplicité qui siedterriblement au tempérament du défunt. Il y avait lesamis intimes, tels Bendedouche, Zir, et tous lesautres, fils de Aïn Berda, d'Annaba et de Guelma,mais aussi des admirateurs de tout l'Est algérien... Iln'y avait aucun haut représentant de l'Etat, venud'Alger ! «Tant mieux, a commenté quelqu'un ! Detoutes façons, Amar n'aurait pas voulu un protocolepour officiels.» Enfin, pour l'anecdote, et pas seulement, la

dépouille du grand cinéaste est venue par routed'Alger ! Et les avions, s'est demandé un cinéphilequi a visionné Patrouille à l'Est plus de trente fois ?Les avions et les ministres, ce n'est pas pour lespatriotes honnêtes. Tant pis, le peuple, qui reconnaîttoujours les siens, est venu en masse...

farahmadaure@gmail.com

L'adieu populaireà Amar Laskri

DIMANCHE 3 MAI 2015 - 14 RADJEB 1436 - N° 7473 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII -

0074

Je communique,je sais, doncj’existe !

l L’ABÉCÉDAIRE DELA FORCE DOUCE

Par le Dr Mohammed LarbiOuld Khelifa (P. 6 et 7)

l LOUISA HANOUNE :

l ABDELAZIZ BELAÏD

«Je suisprête à alleren justice»

«Le pays vadroit dansle mur»

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l AFFAIRES KHALIFA ET AUTOROUTEEST-OUEST

La corruptionprofite-t-elle

aux islamistes ? l Le grand déballage à l’occasion du procès de l’autoroute

Est-Ouest aura dévoilé un pan de ce que sont lesmalversations sans lever le voile sur l’ensemble des pratiquesdouteuses. Des ministres d’obédience islamiste et des cadresde parti de la même mouvance sont pointés du doigt laissant

planer le doute sur des jonctions entre argent sale etfinancement occulte des partis politiques.

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l 51e ÉDITION DE LA FINALEDE LA COUPE D’ALGÉRIE :MO BÉJAIA 1- RC ARBAÂ 0

YemmaGouraya aupanthéon !

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C’est un véritable changement que va connaître «la maisonC’est un véritable changement que va connaître «la maisonSellal». A défaut d’un changement de ministres annoncé depuisSellal». A défaut d’un changement de ministres annoncé depuisdes lustres, les services du Premier ministère vont connaître undes lustres, les services du Premier ministère vont connaître unlifting avec le changement des mobiliers des bureaux.lifting avec le changement des mobiliers des bureaux.

Pas cettefois-ci

Le marché de lafourniture, installation etmise en service d’unsystème de vidéo-surveillance au niveau de476 bureaux de poste estsuivi avec un grand intérêtpar les initiés des arcanesd’Algérie Poste. Cette fois-ci, le marché a été déclaréinfructueux alors que les

m a u v a i s e sl a n g u e s

p e n s a i e n tqu’il allaitt o m b e rd a n sl’escarcelled ’ u n«habitué».

PP

Quick et l'Algérie Installé en 2007 sur Alger (Sidi Yahia,

aéroport et Alger-Centre), Quick n’a pasfait long feu. Le restaurateur belge arapidement levé les voiles en 2011.Thierry Rousset, directeur internationalde la marque, est revenu sur sonexpérience algérienne. La fermeture desrestaurants algérois du numéro 2 de larestauration rapide en France n’était pasune décision émanant de Quick. ThierryRousset, contacté par Agence Ecofin, arévélé que le franchisé indépendant a pris«unilatéralement la décision de fermer lesrestaurants sous marque Quick à Alger».

En réaction au non-respect du contrat,Quick France «a cessé toute relationcommerciale avec ce franchisé sur leterritoire algérien», a expliqué ThierryRousset. Récemment installé en Tunisie,Quick entend ouvrir 100 restaurants enAfrique de l’Ouest et dans la région Mena,d’ici 5 à 7 ans, n’excluant pas un retour enAlgérie.

Un jour, un sondage

OUI Sans opinionPensez-vous que pour le moment, le procès de l’affaire de l’autorouteEst-Ouest tient toutes ses promesses en matière de révélations ?

Pensez-vousque le procès Khalifaqui s’ouvre demain

apporterade nouvellesrévélations ?

NON

ERISCOOPERISCOOPDimanche 3 mai 2015 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

Changement chez Sellal

Oui : 6,06%

Non : 91,92%

Sans opinion :2,02%

AutorouteAutorouteEst-Ouest : onEst-Ouest : oncroirait le titrecroirait le titred'un film sur lad'un film sur laGuerre froide.Guerre froide.

Mais non,Mais non,c'est plusc'est plusprosaïque, y aprosaïque, y aMoh ! CetteMoh ! Cettesacréesacréeautorouteautoroutecensée être lecensée être letémoignage dutémoignage dufaste de l’èrefaste de l’èreBouteflika aBouteflika acoûté encoûté enmagouilles plusmagouilles plusqu'en matériauxqu'en matériauxet main-et main-d’œuvre. d’œuvre.

Et voilà qu'onEt voilà qu'onnous ressort lenous ressort lespectaclespectacleaffligeant d'unaffligeant d'unpayspaysschizophréniqueschizophréniquequi claironnequi claironneses réalisationsses réalisationset étale seset étale sesgangrènes avecgangrènes avecle mêmele mêmeaplomb. Un paysaplomb. Un paysunique !unique !

A. T.A. T.arrisetouffan@yahoo.frarrisetouffan@yahoo.fr

DIGOUTAGEGangrènes

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Résultat sondage

Ould Abbès toujoursen campagne !

Fidèle à ses habitudes,Djamel Ould Abbès a étonnéses interlocuteurs à Naâma,Aïn Sefra et El Bayadh où ilétait allé installer jeudi dernierles nouveaux mouhafedhs duFLN. A chaque halte, l’ancien

ministre de la Santéconviera, en effet,

l’assistance àsuivre un longd o c u m e n t a i r esur les«réalisations de

B o u t e f l i k ad e p u i s

1999»!

Le Soird’Algérie Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 3Actualité

Nawal Imés - Alger (Le Soir) -Sans être à la barre, les noms deAmar Ghoul, Soltani ont été à plu-sieurs reprises cités lors du procèsde l’autoroute Est-Ouest. L’actuel ministre des Transports

est directement mis en cause parun nombre important d’accusés aumême titre que le fils de BoudjerraSoltani. Ils ont tous deux étéministres et appartiennent tousdeux à la mouvance islamiste. Les audiences n’ont pas permis

de mettre la lumière sur les jonc-tions entre les financementsoccultes des partis islamistes. Laquestion mérite cependant d’êtreposée : dans quelle mesure leparti, dont sont issus les deux ex-ministres, a pu profiter des pots-de-vin versés tout au long du proces-sus de réalisation de l’autorouteEst-Ouest. Et pour cause : leministre des Travaux publics del’époque, issu de Hamas, est cité àplusieurs reprises. La quasi-totalitédes accusés déclarent ouverte-ment qu’il a reçu des pots-de-vin.

C’est le cas de l’ancien directeurdes nouveaux projets, MohamedKhelladi, qui affirmait lors de sonaudition que le ministre avait bel etbien reçu des commissions. Des accusations, évidemment

balayées du revers de la main parGhoul qui avait répondu aux accu-sations via un écrit dans lequel ilaffirme que les accusations ne sontque «mensonges et médisance». Il dit n’avoir jamais connu Pierre

Falcone et Sacha, et nie avoir prispart à un Conseil ministériel res-treint consacré au projet de l’auto-route, comme révélé par Khelladi. Une stratégie de défense qui ne

lave cependant pas le ministre detout soupçon tant les ramificationsde cette affaire impliquent des per-sonnes proches de la mouvanceislamiste. Des militants, des cadres et des

sympathisants du MSP qui se ren-contrent lors des fêtes, parlentaffaires, tissent un réseau deconnaissances et finissent par êtremêlés à des affaires de malversa-

tion. Avant que n’éclate l’affaire del’autoroute Est-Ouest, le nom del’ancien ministre de la Pêche avaitété cité dans une affaire de malver-sations liées à un contrat avec desTurcs. Point commun avec AmarGhoul : ils appartiennent tous deuxau MSP. Avant eux, BoudjerraSoltani avait été cité dans l’affaireKhalifa. Il avait été soupçonnéd’avoir signé un procès-verbal ava-lisant le transfert de l’argent descaisses de Sécurité sociale àKhalifa Bank sans que la réunion

objet dudit procès ne se soit jamaistenue. Là aussi, Soltani avait niéen bloc, affirmant n’être ni de prèsni de loin responsable. Il étaitentendu en qualité de témoincomme devait d’ailleurs l’être sonfils dans le cadre du procès del’autoroute Est-Ouest.

Le parti de feu Nahnah a-t-il d’unemanière ou d’une autre profité dessommes récoltées par ses cadres,placés à des postes de responsabili-té ? Si oui, à quelle hauteur ? Desquestions auxquelles il est certes dif-

ficile de répondre, mais les soupçonsde rétrocession au profit du parti pla-nent. Ne seraient-ils pas à l’originede l’éclatement du parti ? Le parti de feu Nahnah est en

effet passé par une grande zonede turbulences qui a fini par avoirraison de la cohésion du parti. Descadres du parti ont claqué la porteà l’image de Ahmed Dane,Menasra et Ghoul qui ont chacuncréé un parti politique signant ainsil’implosion du parti.

N. I.

AFFAIRES KHALIFA ET AUTOROUTE EST-OUEST

La corruption profite-t-elle aux islamistes ? Le grand déballage à l’occasion du procès de l’auto-

route Est-Ouest aura dévoilé un pan de ce que sont lesmalversations sans lever le voile sur l’ensemble des pra-tiques douteuses. Des ministres d’obédience islamiste etdes cadres de parti de la même mouvance sont pointésdu doigt laissant planer le doute sur des jonctions entreargent sale et financement occulte des partis politiques.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Il est 16 h 16 mn, lorsquele collectif assurant la défense deChani Medjdoub a pris la parole.Au nombre de cinq au départ, lesavocats du principal mis en causedans cette affaire se sont retrou-vés à trois, après le retrait desdeux avocats français. D’ailleurs, la problématique de

la présence des deux juristesétrangers a été longuement évo-quée par Me Belarif. Ce dernier aexprimé sa déception de «voirdes collègues exerçant le mêmemétier que moi se comporterd’une manière qui n’honore guèrenotre profession». Le premier avocat de Chani à

intervenir est Me Aït Ameur Zahiaqui, d’emblée, s’est attaquée aujuge instructeur qui «n’a pas res-pecté, selon elle, «le point fonda-mental d’une instruction à savoirl’article 212 du code de procédurepénal». L’article en question stipu-le que «tout jugement ou considé-ration basée sur du faux est auto-matiquement faux». L’intervention de l’avocat n’a

duré qu’une quinzaine de minutespour transmettre le témoin à sonaîné Me Belarif. Ce dernier, faut-ille rappeler, a entamé sa plaidoirieen portant des mises au pointnotamment sur la question de la«constitution d’avocats étran-

gers», ou encore «les accusa-tions colportées ici et là sur mapersonnalité». «On nous a accu-sés d’avoir porté atteinte à despersonnes et à des institutions dela République. Jamais je ne per-mettrais à quiconque de porter unjugement de valeur sur ma per-sonne ou de porter préjudice à mapersonnalité. Lorsque j’ai prêtéserment pour exercer ce métier,c’était pour défendre la loi et leslois de la République algérienne»,a-t-il précisé. Il n’en demeure que la plaidoi-

rie des avocats de ChaniMedjdoub qui a été très suivieprendra fin par l’intervention del’autre avocat en l’occurrence Me

Amine Sidhoum. La défense qui aentamé sa plaidoirie ce vendredien début d’après-midi a qualifié leréquisitoire prononcé par le par-quet et les demandes formuléescontre les accusés «d’infondé»estimant que le dossier de l'affairecomportait des «vides juridiques».C’est le cas de Me Nachef Farid,avocat de l'accusé OuazanMohamed, surnommé colonelKhaled, (fonctionnaire au ministè-re de la Justice), qui a estimé quela peine de 3 ans d'emprisonne-ment assortie d'une amende d'unmillion de dinars, requise par leparquet contre son client en l'ab-sence d'une «preuve tangible»,

alors que Me Benarbia Chouki,avocat des frères Bouzenacha,deux commerçants poursuivispour «violation à la législation etaux lois relatives au change et aumouvement des capitaux de etvers l'étranger», a estimé que«les réquisitions du parquet por-tant sur un an d'emprisonnementcontre les deux accusés étaient«infondées» du fait que les procé-dures prises à leur encontreétaient «illégales». Me Toukal Mohamed qui repré-

sente le groupe COBA (Portugal),qui a inauguré la séance des plai-doiries a indiqué que les contratsconclus par son mandant étaientlégaux et que la société «n'ajamais versé» de pots-de-vin nide commissions. Pour sa part, l’avocat du grou-

pe canadien S. MInc, Me DaliouSalim a rappelé dans sa plaidoirieque cette «entité était présente enAlgérie depuis 2005 et qu'elleavait réalisé plusieurs grands pro-jets au profit de l'Etat algérien». De son côté, Me Kamel

Maâchou (pour Isolux Corsan) aestimé que l'affaire concernait desfautes commises par des individuset non des entreprises, mettant engarde contre des «atteintes del'étranger» visant l'Algérie. Poussant plus loin son argu-

mentaire, l’avocat a réfuté touteimplication de son mandant (grou-pe espagnol) dans la corruptionou l'abus de pouvoir. Il conclutson intervention en indiquant quel'accusation est basée sur les pro-pos de l'accusé Addou Sid-Ahmed devant les services desécurité sur lesquels il est revenudurant l'enquête.

A. B.

Autoroute Est-Ouest, un projet lancé il y a 8 ans.

LES AVOCATS DE LA LADDH TIRENTLA SONNETTE D’ALARME :

«Les droits de l’Homme sont en régression»

En dépit des différentes lois votées, le discours idyl-lique du pouvoir et la levée d’une manière officielle del’état d’urgence, les atteintes aux libertés individuelles semultiplient et la situation des droits de l’Homme est loind’être reluisante.

Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - C’est le constat dressé par les dif-férents intervenants de la rencontre organisée, hier, par la Ligue algériennede défense des droits de l’Homme LADDH, à l’occasion de la Journée mon-diale de la liberté de la presse.

Le président de la LADDH, Me Noureddine Benissad, a déploré la régres-sion que connaît le pays concernant les libertés collectives, notammentcelles de s’associer, de manifester, de se rassembler, de se réunir et des’exprimer, alors que l’Algérie a ratifié plusieurs conventions internationalesrelatives aux droits de l’Homme. «Après l’abrogation de l’état d’urgence enfévrier 2011 et l’annonce de réformes politiques par le président Bouteflikasuite à des mouvements sociaux, la nature du pouvoir a fini par annihiler toutespoir de changement, puisque sur le terrain, il y a eu une régressionconcernant les libertés collectives, notamment celles de s’associer, de mani-fester, de se rassembler, de se réunir et de s’exprimer», a déclaré d’embléel’avocat Benissad.

Et d’ajouter qu’il existe bel et bien «des prisonniers d’opinion dans l’Algériede 2015 !» Membre de la ligue LADDH, Me Aïssa Rahmoune s’est interrogésur le «timing» choisi par le Parlement européen dans l’élaboration d’un rap-port accablant sur la situation des droits de l’Homme dans le sud du pays. Unerégion, selon les militants des droits de l’Homme, qui intéresse beaucoup plusles Européens, compte tenu des différents enjeux économiques.

«Depuis les évènements de Kabylie, l’Union européenne et le Parlementeuropéen n’ont pas fait de résolution sur les droits de l’Homme en Algérie.Pourquoi cette résolution arrive-t-elle en 2015 ? Est-ce que cela signifie lafin d’une époque ?», selon cet avocat. «On dit merci à l’Union européennemais aussi on a bien compris», a-t-il ajouté plus loin.

Même avis chez Mme Oussedik, sociologue et membre du réseauWassila, qui évoque plutôt une période «de post-colonialisme». Toutefois,Me Benissad minimise l’ampleur de ladite résolution, d’autant que les payseuropéens, explique-t-il, privilégient, à titre individuel, leurs intérêts. «Lespays européens s’intéressent plutôt à leurs intérêts (pétrole, gaz…) et lasituation des droits de l’Homme ne les intéresse pas», a-t-il souligné.

Belkacem Mestfaoui, professeur à l’Ecole nationale supérieure du journa-lisme, s’est plutôt interrogé sur le sens qu’on pourrait donner à l’Autorité derégulation de l’audiovisuel en l’absence d’installation de ses différentsmembres. «Comment se fait-il que le président de cette instance, désigné parle président Bouteflika et qui est un cadre du RND, agit et parle au nom del’autorité alors qu’aucun membre n’est installé depuis septembre dernier ?»

S. B.

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Sid

PROCÈS DE L’AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

Verdict aujourd’huiLe verdict du procès de l’affaire de l’autoroute Est-

Ouest, qui se tient depuis une semaine au niveau de lacour d’Alger, sera connu au plus tard aujourd’hui endébut de matinée. Hier, les plaidoiries de la défense sesont poursuivies tard dans la soirée. Les interventionsdes avocats des principaux mis en cause, en l’occur-rence Chani Medjdoub et Mohamed Khelladi étaient lesplus remarquées.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - A l’appui deson constat alarmant, Abdelaziz Bélaïd, quiprésidait, hier samedi, une réunion desreprésentants au niveau des wilayas (36),de la commission nationale des jeunes etdes étudiants relevant du parti, la gestion à«l’à-peu-près» des affaires du pays, «lesscandales de corruption qui rythment l’acti-vité nationale ou encore l’absence devision prospectrice».

Ceci même s’il juge que ces scandalesne sont pas aussi nombreux au regard desbudgets colossaux mobilisés ces dernièresannées. «Les pays développés se projet-tent sur 50 ans voire plus et nous gérons lepays au jour le jour», explique-t-il.

Ce qui est, ajoutera l’orateur, loin deconstituer une «fatalité» pour peu qu’il y aitune volonté politique car le contexte exigedes «gens intègres, honnêtes et détermi-nés» et pas spécialement de la «technolo-gie et de l’argent». Ce qui suppose unchangement de cap «inévitable» selon

Bélaïd. Le premier responsable d’elMoustaqbal usera d’ironie concernant lavague de démissions parmi ses cadres etmilitants que l’on dit rejoindre en masse lenouveau parti en cours de constitution par

l’ex-chef du gouvernement, Ali Benflis.«Tant mieux si des militants et des cadresdu parti vont vers d’autres partis, ce quiveut dire que le nôtre est grand et impor-tant», a-t-il commenté. Ceci avant de faire

part du ralliement «sans tambours ni trom-pettes» de dizaines d’élus locaux voire decadres dirigeants d’autres chapelles poli-tiques venus renforcer les rangs du Frontel Moustaqbal.

Abdelaziz Bélaïd a dit regretter, parailleurs, que la justice n’ait pas pris le relaisdes dénonciations faites par la secrétairegénérale et des députés du PT. Il a expri-mé, fort-à-propos, son étonnement quedes «intouchables», pourtant cités dansles scandales de corruption n’aient pasdaigné «s’expliquer». Quoique l’orateur aittenu à exprimer toute sa confiance en cettemême justice pour tirer au clair ces affairesscabreuses de corruption.

Bélaïd a aussi invité ses jeunes mili-tants à ne pas avoir peur de la chose poli-tique, les conviant à «détruire» tous lespréjugés sciemment créés et entretenusautour. «Ce n’est pas vrai, la politique nerime pas avec le mensonge et les hommespolitiques ne sont pas tous les mêmes. Il ya des honnêtes, des propres et desintègres parmi eux qui ne veulent que dubien pour le pays», a-t-il martelé.

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 3 mai 2015 - PAGE4

POUR LE PRÉSIDENT DU FRONT EL MOUSTAQBAL :

«Le pays va droit dans le mur»

RÉORGANISATIONDU PORT D’ALGER

Plus de 18000 m²de surface récupérés

L’Entreprise portuaire d’Alger(EPAL) a pu récupérer plus de18 000 m² de surface au portd’Alger. Un espace qui serviraprincipalement à l’entreposagedes conteneurs et permettra ainside faciliter les opérations por-tuaires. C’est ce qu’a affirmé le direc-

teur adjoint de l’EPAL, hier, àAlger, en marge de la cérémoniede commémoration du 53e anni-versaire de l’attentat du 2 mai1962, commis par l’Organisationde l’armée secrète (OAS) contreles dockers au centre d’embauchedu port d’Alger.Selon Nadhemedine Hasni,

l’entreprise est en train de réorga-niser, de rationaliser et de récupé-rer des espaces. «Nous essayonsde récupérer des espaces, notam-ment avec la démolition desmagasins, aujourd’hui devenusobsolètes. Ils étaient destinéspour le stockage des marchan-dises diverses alors qu’aujour-d’hui, en dehors du roulant et descargaisons homogènes, toutes lesmarchandises sont conteneuri-sées», précise-t-il. S’agissant de la modernisation

du port, le directeur adjoint del’EPAL indique que les travaux deconfortement des quais sont encours au terminal à conteneurs duport. Une opération qui sera suiviedit-il, par «l’installation de moyensmodernes tels que les portiquesde quais et les portiques de baiespour assurer le déchargementrapide des navires». Un matérielqui ne peut que permettre à l’en-treprise un gain de temps et d’ar-gent.

Rym Nasri

Un constat alarmant de Abdelaziz Belaïd.

Le président du Front ElMoustaqbal estime que le paysemprunte «un virage dangereux etva droit dans le mur».

L’Algérie enregistre unemoyenne de un million de nais-sances par an. Cependant, l’ac-couchement par césariennealerte les spécialistes. «C’estbeaucoup et c’est un accouche-ment à haut risque pour la mèreet le fœtus» s’est exprimé hierle professeur Zeggane du CHUParnet qui intervenait en margedu 3e congrès maghrébin dessages-femmes.

Le recours à cette pratique,dit-elle, augmente le taux demortalité par dix, expose l’en-fant à la détresse respiratoire,augmente le risque d’hospitali-sation de l’enfant qui, en gran-dissant, risque de développerde nombreuses pathologieschroniques comme le diabètede type 1 et l’asthme. C’estpourquoi le professeur appelleles sages-femmes à faire lapromotion de l’accouchementphysiologique.

Par ailleurs, les sages-femmes algériennes, tuni-siennes, marocaines et mauri-taniennes ont été en conclavehier, à l’occasion de la célébra-tion de leur Journée internatio-nale, pour discuter de leurs dif-férentes expériences.

L’Algérie «peut être fière dece qu’elle a réalisé pour la pro-tection de la santé de la mère etde l’enfant», estime Mme Tarikt, ancienne sage-femme et représentante del’association algérienne pour laplanification familiale. Selon leschiffres des Nations unies pourla population, le taux de morta-lité maternelle est passé de 220décès maternels pour 100 000

naissances vivantes en 1990 à66,4 pour 100 000 naissancesvivantes en 2013.

L’objectif du millénaire pourle développement est d’at-teindre 57 décès par 100 000naissances vivantes. Selon leschiffres donnés par le docteurSahri du CHU Mustapha-Pacha, Alger, le taux de fécon-dité est de 3,02 enfants parfemme, le taux de mortalitéinfantile est de 23,4 et celui dela mortalité maternelle est de97 décès pour 100 000 nais-sances.

Le médecin qui estime quela situation s’est beaucoupaméliorée s’interroge si les 6 000 sages-femmes quecompte l’Algérie peuvent faireface à un million de naissancesenregistrées annuellement.

«Quel que soit le pays, il nepeut pas faire face à un nombrede grossesses et d’accouche-ment aussi important», estime-t-il. Le Dr Sahri a d’ailleurs sou-levé le problème de l’interdic-tion de l’interruption thérapeu-tique de la grossesse.

Cette dernière est en effetinterdite par la loi sauf dans lecas où celle-ci met directementen danger la vie de la mère.«Nous avons des cas désespé-

rants» a déclaré le professeurLaraba du CHU de Bab ElOued qui demande à ce que ceproblème soit réglé par voielégislative.

Pas de chiffres mais beau-coup d’enfants naissent mal for-més. Certains parents préfèrentpratiquer l’avortement ailleurssurtout que les moyens de priseen charge de ces enfants fontdéfaut.

S. A.

UNE FEMME SUR DEUX ACCOUCHE PAR CÉSARIENNE

Les spécialistes alertent sur le recoursabusif à cette pratique

MORT TRAGIQUE DE L’ÉCOLIER M. RAMZI

Les services de sécurité ouvrentune enquête

Une enquête policière a été ouverte suite au décès du jeune écolier, M. Ramzi, jeudi dernier,à l’hôpital Birtraria (Alger). Une mort tragique qui a, d’ailleurs, plongé en émoi et jeté dans laconsternation, son quartier d’El Biar.

Selon le communiqué de la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale), l’écolier, âgéde 11 ans, a été victime d’un malaise mercredi 29 avril 2015. Transporté par sa famille à l’hôpitalBirtraria, l’enfant rend l’âme le lendemain vers 1h. Sa mort étant suspecte, le médecin légistea pratiqué une autopsie, ajoute la même source.

Les parents du petit Ramzi attribuent la mort de leur fils aux blessures que lui aurait cau-sées le père de l’un de ses camarades de classe à l’école primaire Moula-Hanine (ex-Paul-Bert)d’El-Biar avec lequel il se serait battu. Selon eux, le parent en question aurait attendu Ramzi àla sortie des classes pour le battre.

Confiée aux services de sécurité de la daïra de Bouzaréah, l’enquête sur le décès de M. Ramzi déterminera les dessous de cette affaire, informe encore la DGSN.

Ry. N.

Des spécialistes alertent sur le recours «abusif» àl’accouchement par césarienne. Une femme sur deuxaccouche par césarienne en Algérie tandis que l’OMS(Organisation mondiale de la santé) a fixé le taux decésarienne entre 5 à 15%.

La césarienne, un accouchement à haut risque.

Phot

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DR

Le Soird’Algérie Dimanche 3 mai 2015 - PAGE5Actualité

LOUISA HANOUNE :

«Je suis prête à aller en justice»

Lors de cette rencontre quis'est déroulée à la salle de confé-rences du Centre des loisirs scien-tifiques (CLS) de la ville deGuelma, l'ancienne candidate auxdernières présidentielles a régléses comptes avec le FCE et cer-tains ministres. Devant des cen-taines de personnes et les cadresde son parti, dont les députés deGuelma, Taref, Constantine etSkikda, ainsi que les élus desassemblées locales, elle a étrillé lebilan de quelques membres dugouvernement. S'attaquant auministre de la Santé, elle affirmequ'elle ne se taira pas devant «laremise en cause de la gratuité dessoins». Cette dernière s'est offus-

quée en dénonçant «les agisse-ments d'un entrepreneur qui veuts'accaparer de tous les secteurs»,sans citer son nom, mais l'allusionétait claire. La ministre de la Culture n'a

pas non plus été épargnée, «cen'est pas un problème personnelavec cette dame , mais de faits.Elle est au cœur d'une série descandales qui font aujourd'hui l'ac-tualité», déclare-t-elle. Et d'ajouter «je ne céderai pas

à l'intimidation, à la menace, jesuis prête à aller en justice et levermon immunité parlementaire, àcondition qu'elle démissionne deson poste de ministre». Pour rap-pel, la secrétaire générale du PT

s'est attirée les foudres après sonattaque contre le FCE et certainsmembres du gouvernement. Elleavait asticoté la ministre de laCulture lors de ses dernièresdéclarations sur la gestion de son

secteur, après le rapport lu à l'APNpar les députés de son parti. Elleassure aujourd’hui se battre «pourl'honneur de son parti et du tra-vailleur», et vouloir tourner la pagede ceux qui sont au service d'une

oligarchie. Le tout, «sur fond deconcurrence déloyale». Désormais, pour «sauver l'Etat

de tous les dangers qui le guet-tent», «il s'agit de restaurer laconfiance du peuple en contri-buant à faire toute la lumière surce qui s'est passé» et de «garantirl'unité de notre nation», a affirméLouisa Hanoun. Elle a lancé ledébat autour des programmespolitiques. «Des milliards et deshectares sont détournés par uneoligarchie, on ne peut mentir, etdilapider l'argent et les biens dupeuple et prétendre le représenter,sous couvert d'investissementsprivés, les Algériens forment unpeuple intelligent qui sait qu'il fautporter un projet clair», a-t-ellelancé. «Les succès réalisés sur lascène politique par notre parti sontdus au rejet de la privatisation etdu bradage des entreprisespubliques ainsi qu'au travail de ter-rain de nos candidats et militants»,a lancé madame Hanoune.

Noureddine Guergour

Devant ses militants et sympathisants hier à Guelma,Louisa Hanoune a tenu un meeting aux allures dedémonstration de force. La première responsable du Partides travailleurs s'en est violemment pris à ceux qu'ellequalifie de «prédateurs de l'argent et du foncier publics».Elle n'a pas cité tous les noms. Mais pour l'assistance,c'est bien sûr ses actuels ennemis.

Phot

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APRÈS LES CLARIFICATIONS DE L’AMBASSADE US ET DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ

Le PT maintient ses interrogationsM. Kebci - Alger (Le Soir) - Le secré-

tariat du bureau politique du parti, quis’est réuni jeudi dernier est revenu surles précisions apportées aussi bien parl’ambassade américaine à Alger que parle ministère de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière. Dans un communiqué sanctionnant

cette réunion, le PT voit en le démenti dela représentation diplomatique américai-ne à Alger paru le jour-même dans lapresse nationale, comme une immixtion«dans un débat exclusivement national,algéro-algérien, parlementaire qui plusest», voire comme une «ingérenceétrangère dans les affaires et les débatsinternes algériens».Ceci non sans s’en prendre à la

ministre de la Culture dont le parti deLouisa Hanoune s’étonne de l’ignoranced’une instruction du Premier ministreportant rentabilisation des espacespublics d’expression culturelle, notam-ment en ces temps marqués par la chutedes revenus pétroliers qui appellent larationalisation des dépenses maintesfois répétées par le Premier ministre». Etau PT de faire remarquer que l’ambas-sade américaine «a sciemment passésous silence le sujet de la bourseoctroyée au fils de la ministre de laCulture».Autre cible du PT, le ministre de la

Santé, de la Population et de la Réformehospitalière, auteur, lui également, d’unemise au point qui n’a pas trouvé grâceauprès du parti que dirige Hanoune. Et pour cause, le PT considère que le

département de Abdelmalek Boudiaf nefait que «défoncer des portes ouvertes»puisque l’opinion publique sait que«c’est l’Etat algérien qui a conclu en2013 des accords de fourniture d’accélé-rateurs avec ces deux entreprises étran-gères, l’une américaine et l’autre suédoi-se».Et de lancer une série d’interroga-

tions : pourquoi ce n’est pas l’agence deréalisation et d’équipement des struc-tures sanitaires créée en 2013 qui repré-sente l’Etat dans cette société mixte, enpartenariat dans le cadre de la règle

51/49% avec ces sociétés étrangèresqui fournissent les équipements médi-caux de radiothérapie destinés aux hôpi-taux publics ?. Qui peut croire que les allégations en

vertu desquelles les multinationalesconcernées auraient choisi pour repré-sentant exclusif, oh quel hasard, unentrepreneur privé qui n’a rien à voiravec la santé et encore moins avec deséquipements d’une telle importance quiont coûté des milliards en devises ?Quel lien existe-t-il entre la santé et le

goudron alors que dans le pays il y a desentreprises publiques et privées qui acti-vent dans le domaine de la santé depuisdes années ? Comment accepter que le ministère

de la Santé puisse justifier le fait qu’unprivé algérien puisse à la fois être lereprésentant de multinationales et del’Etat algérien en même temps, détenantainsi de fait, 100% de ces entreprisesmixtes ?Pour le PT, la déclaration du ministère

de la Santé selon laquelle le choix despartenaires algériens des multinatio-nales n’est pas du ressort de l’Etat est«gravissime» et signifie que «l’oligarchieveut transformer l’Etat algérien en répu-

blique bananière où les multinationalesdictent leur lois». Et d’estimer que lasanté publique qui inclut le secteur privé,doit rester «exclusivement un domaineréservé aux professionnels de la santécar il y va de la santé des hommes, desfemmes et des enfants du pays».Le bureau politique du PT soutient,

enfin, que le combat politique contre ladilapidation de l’argent public et la priva-tisation des prérogatives de l’Etat est«plus que jamais une impérieuse néces-sité pour la survie de la nation», plaidantpour l’ouverture d’une enquête par lesservices compétents de l’Etat «pour fairetoute la lumière sur cette opération».

M. K.

FLN : SAÂDANI JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE :

«Louh ne pourra rien faire»

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - «Ils remettent en causele document que vient de nousremettre le ministère del'Intérieur pour la tenue ducongrès ? Je les mets au défiede nous montrer les anciennesautorisations qu'eux-mêmesavaient reçues pour organiserles précédents congrès. C'estexactement le même type dedocument que nous avons reçudernièrement», dira Saâdani enréponse à la toute premièrequestion au cours d'une confé-rence de presse à l'issue de laréception. Offensif, comme àses habitudes, il s'en prendra àses adversaires individuelle-ment.«Où avez-vous vu ce

Belayat ? Moi, je lui avais ditque je me rendrai à Sétif, non ?Eh bien, j'y suis allé et je ne l'aipas trouvé là-bas !». Puis, pourAbdelkrim Abada : «Je crois

que c'était lui qui avait confec-tionné les statuts du parti. Ehbien, s'il peut y trouver le mot“redresseur”, je débattrai aveclui !». Abdelaziz Belkhadem ?«Je tiens aujourd'hui à révéler,pour la première fois, que dutemps où il était secrétairegénéral, je lui avais remis madémission de mon poste aubureau politique, chargé desélus, le jour où il avait acceptéqu'un parti minoritaire (leRND/ndlr) prenne la chefferiedu gouvernement alors que leFLN est le parti majoritaire»! Saâdani ne s’arrêtera pas là.

Commentant la décision descontestataires d'engager uneaction en justice afin de bloquerla tenue du 10e congrès qu'il aconvoqué pour le 28 mai pro-chain, Amar Saâdani lâcheracet autre pavé dans la mare.«Ils pensent que, parce quec'est Tayeb Louh qui est

ministre de la Justice, ils aurontgain de cause. Ils se trompentlourdement ! Les choses nefonctionnent pas de cettemanière !». Pour rappel, l'actuel ministre

de la Justice avait joué un rôledécisif durant l'été 2013 pourconvaincre une bonne partiedes membres du comité cen-tral, y compris des ministres, decautionner le choix de AmarSaâdani pour succéder àAbdelaziz Belkhadem... Sur un autre plan, et sans

doute échaudé par la salve detirs, suscités par ses précé-dentes déclarations, notam-

ment de la part de AbdelkaderBensalah, Amar Saâdani s'estmontré inhabituellement, extrê-mement prudent lorsqu’il évo-quera la révision de laConstitution. «Cela reste dudomaine exclusif de Monsieurle président de la République».Aussi, si Bouteflika n'a pasencore annoncé la révision,«c'est la faute à l'opposition». Ilcitera un exemple :«Dernièrement, trois députésont distribué une pétition. Enréalité, ils voulaient adresser unmessage au Président pour luifaire croire que rien ne va plusau Parlement dans le but de ledécourager de soumettre leprojet de révision.» Toujoursest-il, Saâdani affirmera que larévision de la Constitution«aura bel et bien lieu». Mieux,«elle consacrera le régimesemi-présidentiel. Elle prévoitdavantage de prérogatives pourle gouvernement et leParlement». Saâdani prévoit enfin que

«ne remettant pas en cause leséquilibres entre les pouvoir,cette révision passera à traversle Parlement»...

K. A.

Louisa Hanoune règle ses comptes.

Amar Saâdani défie ses contestataires au sein du Front delibération nationale. Hier samedi encore, et au cours d'uneréception organisée à l'hôtel Moncada à Ben-Aknoun à l'oc-casion de la Journée mondiale pour la liberté de la presse, ilinterpellera publiquement Abderrahmane Belayat, AbdelkrimAbada et Abdelaziz Belkhadem. Sur sa lancée, il lancera unepique en direction de... Tayeb Louh !

Le Parti des travailleurs (PT) persiste dans ses accusations de dilapi-dation des deniers publics contre les ministres de la Culture et de laSanté, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Phot

o : S

amir

Sid.

Saâdani très offensif.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 6

Ce métier à la fois passionnant etpénible Les professionnels des médias décri-

vent leur métier comme étant à la fois pas-sionnant et pénible. Passionnant, étant unobservatoire qui recueille les évènementsinstantanés tels que produits dans la socié-té au quotidien, un métier qui rend comptedes rapports qui lient la société à l’Etat etses institutions, selon la ligne éditoriale dechaque média ainsi que de la partie qui lefinance et l’oriente. Nous pouvons ainsi direque le journaliste participe à marquer l’his-toire présente de sa nation et de sonépoque, à travers la matière brute qu’il four-nit aux historiens, aux sociologues etautres politologues ; c’est un témoin incon-tournable. Néanmoins, son témoignagedoit être pesé à travers des analyses scien-tifiques ainsi que les contextes sociétaux etles influences qui sont les siennes. Par ailleurs, les journalistes dans les

pays du tiers monde estiment que leurmétier est pénible, certains vont jusqu’àl’assimiler à une baignade, sans gilet desauvetage, dans des eaux tourmentées.C’est un métier qui peut ouvrir les portes del’ascension à celui qui l’exerce, jusqu’à

devenir ministre par exemple, comme ilpeut le tirer vers les abîmes. Dans les deuxcas, les raisons sont nombreuses dans lemonde arabe et en Afrique, et la principaleen est celle du choix de positionnement dujournaliste, celui d’être au pouvoir, d’être àcôté ou d’être gardien sur ses abords.Les partis politiques qu’ils soient de la

majorité ou de l’opposition disposent d’unou de plusieurs porte-parole défendantleurs thèses à travers des polémiquesinternes visant à convaincre leurs adhé-rents en premier lieu et à engager desbatailles offensives, en deuxième lieu, afind’affaiblir leurs opposants face à l’opinionpublique. L’influence des deux positionsdépend de la présence effective des deuxparties sur la scène politique et le choix del’arène ou de ce qu’on appelle la bonneguerre. Au sein des partis appartenant à lamouvance démocrate, existent parfois descourants qui convergent et divergent surles questions d’actualité. Dans ce cas defigure, il reviendrait aux médias de situer ladirection du vent, mais il est probable queces courants ne démontrent en fin decompte qu’une autre face alternative,notamment lors de conflits externes afinque l’Etat ou son régime puisse avoir ledessus quel que soit le vainqueur dans ceconflit, et c’est exactement ce qui se passedans certains pays, autrefois colonisateurs. Les médias peuvent, conformément aux

orientations des politiques d’Etat, classerles pays dans des listes dites blanches ounoires. En effet, les médias américains eteuropéens classent Israël depuis plus d’undemi-siècle dans la liste des pays démo-cratiques, en dépit des crimes perpétréspar son armée et continuent à le défendre,alors qu’il est souvent l’auteur de persécu-tions et d’oppression. Il est souvent repré-senté comme étant une petite île entouréede dictatures totalitaires. L’Inde est égale-ment dépeinte comme étant la plus grandedémocratie au monde, en dépit des conflitsentre les extrémistes sikhs, les hindous etles musulmans. Et pour rappel, le nombre

de musulmans en Inde est de trois centsmillions, un nombre qui, désormais, dépas-se celui des musulmans dans le mondearabe, sans oublier le système des castes,des maharajas, des intouchables qui secomptent par dizaines de millions qui nais-sent et meurent dans les rues.Mais le journaliste choisit-il vraiment son

camp ? La réponse à cette question néces-site une approche permettant d’étudier lasituation, car il n’existe pas de règle géné-rale dans ce cas, en raison de la multituded’appartenances politiques, des positionne-ments idéologiques ainsi que des intérêtset ce qu’ils recèlent comme attraits incoer-cibles ou liaisons avec des cerclesinfluents. A cet égard, l’objectivité etl’éthique sont de manière générale, rela-tives. Juger un évènement, évaluer unesituation politique ou sociale est donc auto-matiquement influencé par de nombreuxfacteurs qui remontent d’abord au journalis-te lui-même ainsi qu’à son proche et loin-tain environnement. Nous ignorons quellessont les missions et les attributions deschargés d’information et de communicationau sein des différentes administrations gou-vernementales. Et pourquoi les journalistesse plaignent-ils de la difficulté et de la rare-

té d’obtenir l’information à partir de sourcesautorisées ? Est-ce l’héritage de la dissimu-lation pendant le combat de la libérationnationale ? Ou bien est-ce la peur des com-plications que peut induire la communica-tion sur le rendement du responsable ?N’est-il pas mieux d’inonder la scène d’in-formations ou bien faut-il la rationner, selonles situations? Il n’y a aucun doute que l’ab-sence de l’information est plus préjudi-ciable que son exagération car dans le pre-mier cas, les rumeurs et les radios trottoirsne vont que s’amplifier alors que dans ledeuxième cas, ce serait de l’agitationmédiatique — Agitprop —, tournant autourde ces interrogations et bien d’autresautour desquelles sont soulevées des polé-miques entre les spécialistes et les obser-vateurs des médias chez nous, parmi eux

des étrangers qui parfoisdisent : vous vendez moins vos réalisationspar rapport à vos voisins et quand vous lefaites, vous vendez mal votre produit, etc’est ce qui caractérise la presse publiqueet partisane, et à un certain degré, la pres-se privée post-1989.

2- L’information au sein du systè-me libéral : l’apparent et l’occulteIl n’y a aucun doute que la profession

journalistique est plus complexe dans lessociétés libérales et chez les grandes puis-sances qui ont adopté le qualificatif decommunauté internationale, et ce, en rai-son de leur maîtrise des technologiesmodernes et de la liberté d’initiative au seindu système en place dans ces pays, où se

relayent deux partis qui ne se disputent pasles règles générales de la compétition poli-tique, en plus d’autres annexes qui animentl’arène politique durant les rendez-vousélectoraux. Ces partis apparaissent dansles médias pour exprimer leurs opinions surles questions d’actualité et il est rare qu’ilsdivergent sur la définition des intérêtssuprêmes de l’Etat.Parmi les exemples que nous citerons,

le silence ou les justifications relatives auxpersécutions à l’encontre des citoyensaméricains d’origine japonaise ou alleman-de durant la Deuxième Guerre mondiale, latotale mobilisation des journalistes pendantla guerre mondiale contre l’Irak avec la par-ticipation de ses voisins «frères», le quasi-consensus condamnant l’attaque contreun journal à Paris qui avait porté atteinte auProphète Mohammed, que la paix et labénédiction soient sur lui, qu’en serait-il sice même journal avait porté atteinte à undes symboles juifs ! S’agissant toujours desjuifs, l’ancien pape alla jusqu’à justifier leurcrucifixion du christ symbole de tous leschrétiens ? ! Et la campagne internationalecontre «un Etat» qui vient d’apparaître parsimple avis sans que la majorité des jour-nalistes se posent de questions sur sesfondateurs apparents ou dissimulés. Toutecette forêt et ce qu’elle comporte commemonstres cache un arbre nommé démocra-tie, ainsi que les politiques sélectives inté-ressées. Que les principes et les déclara-tions d’intentions aillent en enfer alors !L’information est un métier passionnant

et pénible à la fois dans le monde qualifiéde démocratique avec une nuance impor-tante qui est celle de la nette distinctiondans la plupart de ses médias entre l’Etatauquel ils appartiennent, d’une part, et lesgouvernements qui les dirigent, d’autre part; et dans des régimes libéraux, avec desvariations spécifiques, qui n’ont pas connude changement au niveau du système poli-tique, malgré les changements de gouver-nements depuis plus d’un siècle et qui n’ontjamais vu un parti communiste prendre ladirection en dehors d’une coalition transitoi-re. Plus important que cela, les médias,dans ces pays, sont aussi efficaces à l’inté-rieur qu’en dehors de leurs frontières géo-graphiques et la réaction quant à ce qui sepasse hors de leurs frontières n’est pas lerésultat des constantes de la puissanceque possèdent ces pays qui se résume

dans le terme «mondialisation», ils en sont,eux seuls, l’origine, le reste du monde estsoit spectateur de loin soit les maudit pourmasquer l’incompétence et le mal du retardchronique.Cette mondialisation que découvrent

certains dans nos pays aujourd’hui etnotamment son déferlement médiatiquepeut paraître comme un nouveau venuimpromptu. Ils se mettent alors à organiserdes débats et des conférences afin demettre la lumière sur ses qualités et sesdéfauts, en prenant soin de choisir lesthèmes tels que «la mondialisation et…»,«la mondialisation à…», en se référant à lacitation du Canadien Marshall McLuhan1968, théoricien de la communication rela-tive au village global ou encore MarcGuillaume sur les réseaux de circulation de

l’information, en 1997. Cette mondialisationverticale des médias qui s’est transforméeen mondialisation horizontale pourrait êtrerésumée dans ce qui suit :

Je communique, je sais, doncj’existeAfin que cette existence et cette puis-

sance subsistent, le sociologue HaroldDwight Lasswell propose aux profession-nels des médias de rédiger l’informationqu’ils souhaitent faire parvenir en répon-dant à ces cinq questions : quelle est l’infor-mation qu’ils veulent faire parvenir ? Letemps est-il opportun ? Quel est le moyenidéal pour faire parvenir cette information ?A qui est-elle destinée ? Quel est l’impactsouhaité ? Il nous semble que l’évaluationde l’impact de l’information implique laconnaissance de la situation relationnelleentre l’expéditeur et la source d’envoi et lacrédibilité de ces deux acteurs chez lerécepteur, ce qui est communément connuen psychologie sociale «d’aperception»avec ce que cette dernière porte commesymbolique attrayante ou répulsive.Il est commun en matière de sondage et

de techniques de publicité que le récepteurne soit pas un simple écran qui reflète toutce qu’il lit, écoute ou regarde, car la parole,l’image, le son et les moyens de communi-cation fonctionnent comme le rapporte JWCarrey (1998) dans son étude sur la com-munication en tant que culture Communi-cation as culture, selon la culture du récep-teur. Ces informations serviraient donc desimples stimulus primaires qui vont soule-ver chez l’individu au sein du groupe, de lamasse ou en dehors, des réactions quipourraient être des positions conjonctu-relles ou qui pourraient continuer à subsis-ter bien après. Nous citerons commesimple exemple, l’impact d’une seule phra-se sur le public, le slogan de l’actuel prési-dent américain «We can», «Nous sommescapables» et non «je suis capable» etavant, le slogan du Président Bouteflika audébut de son mandat «Erfaa rassek a ba»,avec ce qu’elle véhicule comme symbolerelatif à la fierté et à la dignité.

3- La presse écrite : du militantis-me au professionnalisme Parmi les mass-médias, les médias

électroniques, et à leur tête la presse écritedepuis l’imprimerie de Gutenberg à nosjours, sont devenus, une science à partnommée médiologie ; Régis Debray y aconsacré en 2001 une étude intitulée«Cours de médiologie» dans laquelle ilpréconise que la presse demeurera leréceptacle du patrimoine linguistique etconseille l’utilisation de ses meilleurs écritsdans les manuels scolaires, les examenset les concours.

Par le Dr Mohammed Larbi Ould Khelifa

A cet égard, l’objectivité et l’éthique sont, de manière générale,relatives. Juger un évènement, évaluer une situation politique ousociale est donc automatiquement influencé par de nombreux

facteurs qui remontent d’abord au journaliste lui-même ainsi qu’àson proche et lointain environnement.

Je ne fais pas mention du développement quantitatif et qualitatifdes journaux dans notre pays durant les décennies passées,

notamment après la consécration de la pluralité et l’ouverturedevenue l’une des caractéristiques de la presse écrite citées commemodèle par la presse et les chaînes étrangères sans pour autantsignifier que c’est une pratique ordinaire de la démocratie, dont

l’auteur est rarement inquiété, tant qu’il n’a pas porté atteinte ouattisé la haine dans ses écrits, notamment l’apologie du terrorisme.

L’ABÉCÉDAIRE DE LA FORCE

DOUCE Je communique,

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 7

Durant les premières années après lalibération et au moment où notre jeunepresse bilingue entamait ses premierspas, en matière de formation et d’équipe-ment, alors que l’analphabétisme touchaitun taux important parmi les Algériens,notre presse d’expression arabe subissaitune concurrence inégale de la part d’unepresse d’expression française aussi fortequ’influente, éditée en dehors du pays,une presse qui était distribuée à titre gra-cieux aux cadres des administrations cen-trales et locales. Ses reportages et sesarticles étaient citées comme référence.Certains se réfèreraient aux écrits de PaulBalta ou Eric Rouleau, lesquels d’ailleursétaient considérés comme des spécia-listes de l’Algérie et directement liés auxsources d’information. Nous pouvons ainsinous poser la question suivante : combieny a-t-il chez nous de journalistes spécia-

listes de la France aujourd’hui ou mêmespécialistes de notre proche voisinage ?

4- La presse nationale : diversitéet évolution remarquable En réalité, la presse dans notre pays

est dépositaire de traditions anciennesremontant aux débuts de la renaissanceen Syrie et en Egypte menée par de nom-breux pionniers, notamment les chrétiensarabes. En Algérie, la presse écrite aconnu un grand essor durant le mouve-ment national, avec ses deux factions lesplus présentes et les plus influentes, àsavoir, le parti du peuple – Le Mouvementpour le triomphe et l’Association des oulé-mas musulmans algériens. Les journauxde l’époque ressemblaient plus à des bro-chures secrètes et leur lecture était unsigne de nationalisme et de démarcationpar rapport aux communautés euro-péennes. Le docteur Zoheir Iheddadenelui a d’ailleurs consacré une étude docu-mentaire considérée comme une des réfé-rences les plus importantes, ainsi queM. El Mili qui publie des articles de fondsur la presse d’aujourd’hui.L’exercice de la presse écrite franco-

phone et notamment la radio par la voix dudéfunt Aïssa Messaoudi et ses collèguesparmi les encadreurs, les rédacteurs etautres techniciens, durant la guerre delibération, était un acte anticipé de la sou-veraineté nationale et un moyen efficacede mobilisation et de soutien moral. Celleéditée en langue française était un combatcontre l’ennemi armé et pour une catégo-rie d’Algériens, elle était leur langue decommunication ainsi que pour les parti-sans de la révolution à l’instar du docteurFrantz Fanon et des porteurs de valises etdes grands philosophes tels que Jean-Paul Sartre, lequel associe l’existentialis-me et la liberté, contrairement à AlbertCamus qui a choisi d’être dans le clan ducolon.D’ailleurs, dans ses ouvrages, les dix

millions d’Algériens n’existent que commedes fantômes sans noms ni adresses ;c’était son choix, en tant que journaliste etauteur, et également ceux parmi les cri-tiques et les écrivains en Algérie qui ontvoulu célébrer ses écritures, ses aïeux

n’avaient-ils pas bénéficié du décret Cré-mieux ! Je ne fais pas mention du dévelop-pement quantitatif et qualitatif des jour-naux dans notre pays durant les décen-nies passées, notamment après la consé-cration de la pluralité et l’ouverture deve-nue l’une des caractéristiques de la presseécrite citées comme modèle par la presseet les chaînes étrangères sans pour autantsignifier que c’est une pratique ordinairede la démocratie, dont l’auteur est rare-ment inquiété, tant qu’il n’a pas portéatteinte ou attisé la haine dans ses écrits,notamment l’apologie du terrorisme.On signalera également que le cinéma

depuis l’époque des films en noir et blancjusqu’à l’industrie cinématographique à lacitadelle d’Hollywood, y compris les des-sins animés, est considéré comme l’undes supports de communication et d’infor-mation les plus importants qui influent le

plus sur le public et grâce à ses techniquestrès développées, ses grandes stars et legénie de leurs réalisateurs peuvent fairepasser des messages aussi bien à l’inté-rieur qu’au-delà des frontières. Les médiasoccidentaux représentent, de manièregénérale, une force de frappe en raison deleur grand impact sur l’extérieur et la pro-babilité de leur utilisation à l’intérieur.Le journal The Washington Post a pu

écarter et isoler l’ancien président améri-cain Richard Nixon (Impeachment) pouravoir espionné le bureau électoral centralde son concurrent, propageant la qualifica-tion de Nixon d’escroc (trekey deky), alorsqu’il se débattait dans sa sale guerrecontre le Vietnam. Le cinéma s’est chargé de débarrasser

l’opinion publique américaine du sentimentde culpabilité, au lendemain des opéra-tions de massacres collectifs de femmeset d’enfants en Irak pour l’unique raison dese distraire et donner au criminel de guerrel’image d’un héros audacieux et coura-geux, à la recherche d’armes de destruc-tion massive sous l’appellation de tireurd’élite (the sniper) au lieu d’une autreappellation. Le but avoué de tout cela est de rendre

hommage aux prouesses de l’armée amé-ricaine et d’innocenter un pays qui prétenddéfendre les droits de l’homme à travers lemonde. Ce film pourrait se voir décerner leprix de l’Oscar ou la Palme d’or. Qui a ditque l’art est toujours innocent de la politi-sation même au nom du patriotisme ? Ces pays n’ont pas besoin d’un ministè-

re pour l’information et la communicationou encore pour l’orientation, comme c’estle cas au tiers monde et plus particulière-ment dans les pays arabes et musulmanscar les règles du jeu au sein de ces sys-tèmes sont très claires ; elles sont baliséespar la liberté d’expression dans des socié-tés libérales où les lignes rouges ne sontpas visibles à l’œil nu. La presse est un prolongement de

l’école et le lecteur y trouve une langueintermédiaire moderne qui contribue à for-mer une culture générale dans différentsdomaines scientifique, culturel et littérairedont le jargon et les expressions seraientd’usage courant parmi les individus et lesmilieux ayant le pouvoir d’orienter et d’in-

fluencer l’opinion publique ; et notre pres-se a tant besoin de réviseurs compétentsmaîtrisant la langue, d’écrivains spéciali-sés dans le domaine journalistique etpeut-être aussi besoin de traducteurs maî-trisant la langue arabe ainsi qu’une ou plu-sieurs langues et il serait préférable qu’ilssoient spécialisés dans les domainesqu’ils traduisent, tels que les finances etles affaires, le théâtre et le cinéma, l’envi-ronnement et l’agriculture ainsi que lesport dont les commentateurs ont inventéun lexique qui s’est répandu partoutailleurs etc. En fait, les fautes dans larédaction journalistique ne sont pas seule-ment répandues chez nous mais égale-ment dans le monde arabe de manièregénérale. D’ailleurs, le chercheur libanaisNassim Khoury a consacré une thèse dedoctorat intitulée «L’information arabe etla chute des pouvoirs linguistiques»,publiée par le Centre d’études pour l’unitéarabe en 2005. Concernant les médias en Algérie, une

grande part de responsabilité incombe auxinstituts de formation et à la difficulté d’at-teindre l’information à partir de la source etégalement à la douloureuse expériencevécue entre 1990 et 2000.

L’écrit et le numérique La langue de la presse est liée au

contenu qu’on veut faire parvenir et auniveau du discours, souvent destiné à lamajorité des lecteurs, elle peut être spé-cialisée dans le domaine de la finance, desaffaires, de la sécurité, de la religion, de lapolitique, de la diplomatie, du divertisse-ment ou du sport, etc. Il est donc naturelque chaque journal se distingue par unstyle d’écriture et une ligne éditoriale bienconnus par ses lecteurs. Il peut égalementse distinguer par la plume de penseurs,d’auteurs, d’académiciens et d’autresreporters. Nous citerons à cet effetl’exemple d’Ernest Hemingway, de Sartre,de Russel et Hobsbawm, mais également,Taha Hussein, Ibn Badis, El Ibrahimi, AlAkad et Najib Mahfoud et parmi les algé-riens contemporains, nombreuses sont lesplumes qui brillent à travers tout le pays, etparmi les journalistes algériens, des

auteurs, poètes et autres académiciensqui publient dans les deux langues aussibien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.La presse avec ses différents supports,

et celle écrite en particulier, n’a pas reculéen dépit de la révolution numérique et l’in-vasion des technologies de l’information,aussi bien en Orient qu’en Occident. Par exemple, le tirage quotidien du

journal japonais Shinbu a dépassé un mil-lion d’exemplaires l’année dernière pour lebulletin matinal, le même chiffre a été tirépour le bulletin du soir, le New York Timesest lu dans environ quatre-vingt pays.En Grande-Bretagne, les personnes

sont distinguées de droite ou de gaucheselon le journal qu’ils lisent et en Algérie, letirage global des journaux d’expressionarabe toutes catégories confondues adépassé les dizaines de milliers d’exem-plaires. Certains parmi ces journaux ontbattu le record, comparés à nos voisins etaux pays africains, c’est-à-dire qu’ilspublient beaucoup plus que ce qu’ilspubliaient vingt ans auparavant. Mais la

question qui demeure posée est la suivan-te : qu’en est-il du taux de lecture, desmoyens de financement, privé et public,des normes de la distribution et de la publi-cité ! ? Des points inscrits dans le Code del’information, récemment adopté par leParlement et qui devraient d’ailleurs tousêtre à l’ordre du jour de l’autorité de régu-lation de l’audiovisuel.Quant aux périodiques spécialisés ou

de culture générale, supports d’informa-tion, dont nombre d’entre eux disparais-sent après quelques années, ou dontl’existence est ignorée, ils ne se vendentpas sur le marché et ne doivent pas êtrevendus car en réalité les établissementsqui les supervisent sont financés par l’Etat,ce qui suggère aux lecteurs qu’ils ne sonten fin de compte rien d’autre que desimples brochures de propagande ! Quantaux organismes de société civile et poli-tique, ceux-là préfèrent pour la plupart, lediscours oral et leurs brochures ne sontque circonstancielles et quelques foismême elles n’ont d’autres objectifs qued’obtenir des subventions sans présenterun quelconque programme en faveur de lasociété ou d’utilité publique.Il est utile que nous ayons une presse

paraissant en langues étrangères, notam-ment en français et en anglais destinée àdes millions de lecteurs et d'auditeursdans de nombreux pays du monde, et unepresse nationale paraissant dans les deuxlangues les plus répandues en Algérie, enl’occurrence, l’arabe et tamazight ainsi quele français qui n'est pas tout à fait étranger. Quant aux parlers populaires utilisés

dans le théâtre et le cinéma, bien qu'ilsn’obéissent à aucune grammaire, ils reflè-tent la grande richesse des arts populairesmillénaires dont une grande partie resteinexplorée, toutes les langues ont des par-lers populaires dérivés dans le français etl’anglais, et bientôt du chinois qui ont tiréprofit des constantes de la puissancehégémonique et avant cela, de la qualitéde l’enseignement, de la formation et de laculture générale.Nous avons déjà évoquéceci dans une étude publiée en 2002, inti-tulée «La question culturelle et les ques-tions de la langue et de l’identité» dans

laquelle nous avions précisé que la languearabe ne constituait pas une race et n’estnullement une idéologie. il serait judicieuxde ne pas exclure une des deux langues,car il y a complémentarité entre elles et unéchange depuis plus de mille ans.

5- Conclusion L’information avec tous ses supports, y

compris l’internet et les réseaux sociaux,ressemble à un observatoire qui reflète lavie politique et sociale et prend le pouls dela rue et des forces agissantes dont cer-tains dirigeants ressemblent à un gouver-nement de l’ombre — «shadow govern-ment» — qui contribue au contrôle s’il sedépartit de la publicité exotique, de la pres-se à sensation et de la pub tendancieuse ;elle complète les missions des autres ins-titutions y compris le Parlement et lesministères de l’Education, de la Culture, dela Défense et des Affaires étrangères. Elleconstitue une autorité qui n’est ni au-des-sous ni au-dessus des autres autorités.

M. L. O. K.

La presse avec ses différents supports, et celle écrite en particulier,n’a pas reculé en dépit de la révolution numérique et l’invasion destechnologies de l’information, aussi bien en Orient qu’en Occident.

Par exemple, le tirage quotidien du journal japonais Shinbu adépassé un million d’exemplaires l’année dernière pour le bulletinmatinal, le même chiffre a été tiré pour le bulletin du soir, le New

York Times est lu dans environ quatre-vingt pays.

Il est utile que nous ayons une presse paraissant en languesétrangères, notamment en français et en anglais, destinée à desmillions de lecteurs et d'auditeurs dans de nombreux pays du

monde, et une presse nationale paraissant dans les deux languesles plus répandues en Algérie, en l’occurrence l’arabe et tamazight

ainsi que le français qui n'est pas tout à fait étranger.

je sais, donc j’existe !

Le Soird’Algérie Culture Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 9

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BÉJAÏA Dimanche 3 mai : spectacle deSevillanas Flamenclorikos, par ladanseuse de la Fondation CasaPatas, Sara Nieto et son ensemble.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE ANNABA Mardi 5 mai : Spectacle deSevillanas Flamenclorikos, par ladanseuse de la Fondation CasaPatas, Sara Nieto et son ensemble.

CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BD DESMARTYRS, ALGER) Mercredi 6 mai : Spectacle deSevillanas Flamenclorikos, par ladanseuse de la Fondation CasaPatas, Sara Nieto et son ensemble.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Mercredi 6 mai à 18h30 : FilmChronique d’une cour de récré de

Brahim Fritah (France, comédie, 85’,2013). Avec Yanis Bahloul, RoccoCampochiaro, Vincent Rottiers. Enprésence du réalisateur. Entrée libre.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jeudi 14 mai à 19h : Dans le cadre du16e Festival culturel européen enAlgérie, chanson française avec IGIT.Entrée sur carte d'accès. Réservation àl’adresse : concertigit.alger@if-algerie.com

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jeudi 7 mai à 19h30 : Concert duShuluq Ensemble «Le rêve d’IbnHamdis : sons et rythmes de laMéditerranée», avec CalogeroGiallanza (flûte), Salim Dada (voix etguitare), Andrea Piccioni (percussions),organisé par l’ONCI, en collaborationavec l’Institut culturel italien d’Alger.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUDimanche 3 mai : Journées nationalesde sensibilisation sous le thème :«Consommons algérien » par ladirection du Commerce de la wilaya deTizi-Ouzou.

GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 8 mai : Exposition depeinture «Clair-obscur» de MohammedKlimo Bakli.

MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3,RUE FRANKLIN-ROOSEVELT,ALGER) Jusqu’au 23 mai : Exposition«L’écriture, des signes aux lettres.Naissance et voyages des écritures».

MUSÉE NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS

MUSTAPHA- PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 18 mai : Exposition decalligraphie moderne par l’artiste TaïbLaïdi.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Dimanche 3 mai : Conférence : 10h à12h, par Brahim Baliloul, Salim Dada, Mme Namous Senouci Fatma-Zohra.Spectacle Voyages à travers l’Algériedanses traditionnelles du Ballet nationalà 18h30.Dimanche 3 mai : Exposition desmaquettes de danses folkloriques duBallet national.

CINÉ-CLUB DE SAÏDA À LA MAISONDE JEUNES LES FRÈRES-ABDELLI(EX-CLS) Lundi 4 mai 2015 à 18h : FilmAzibZamoum, une histoire de terres, deFatma-Zohra Zamoum (2014), docufiction historique réalisé dans le cadre

du 50e anniversaire du recouvrement dela souveraineté nationale, avec lacollaboration de l’EPTV. Débat avecFatma-Zohra Zamoum.

CINÉMATHÈQUE DE TIARET Mardi 5 mai à 15h30 : Film AzibZamoum, une histoire de terres deFatma- Zohra Zamoum (2014), docufiction historique réalisé dans le cadredu 50e anniversaire du recouvrement dela souveraineté nationale, avec lacollaboration de l’EPTV. Débat avecFatma-Zohra Zamoum.

CINÉMATHÈQUE DE TIZI OUZOU Mercredi 13 mai à 17h : Film AzibZamoum, une histoire de terres deFatma- Zohra Zamoum (2014), docufiction historique réalisé dans le cadredu 50e anniversaire du recouvrement dela souveraineté nationale, avec lacollaboration de l’EPTV. Débat avecHamid Tadjadith, Achour Sellal etFatma-Zohra Zamoum.

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

FILM CERTIFIÉE HALAL DE MAHMOUD ZEMMOURI

Sonder le mal par le rire

Coécrit par le réalisateuret Marie-Laurence Attias etproduit par l’AARC, FennecProductions et AntinéaAudiovisuel avec le soutiendu ministère de la Culture,Certifiée Halal met en vedet-te Hafsia Harzi, MouradZighendi, Smaïn, NadiaKounda, Fatima Hlilou, LamriKaouane et Chebba Yamina. Le film raconte le mariage

forcé de Kenza, une jeuneFrançaise d’origine algérien-ne militante de l’association«Ni putes ni soumises», quisera livrée à un riche blédardd’un village reculé. Dans ce même village

traditionaliste, Sultana seprépare à épouser un jeuneberger qu’elle rencontre pourla première fois lorsqu’il vientlire la Fatiha. Durant le cortège, les

deux convois se télescopentet dans la confusion généra-le, les familles se trompentde mariées, voilées de la tête

au pied. Absurde obsessionde la virginité, femmes qui sevendent ou se troquentcomme du bétail, esprit tribalet virilité se mesurant à quimate le mieux son épouse ;tel est l’univers décrit dansun film qui pourtant ne perdjamais de vue une dérisionrafraîchissante et une formu-lation à la fois intelligente etlégère de la satire sociale. Construit sur un canevas

classique de la comédiepopulaire, Certifiée Halaln’en est pas moins passion-nant et bien ficelé grâcenotamment à la subtilité dupropos, l’omniprésence del’humour et la maîtrise durythme du récit favoriséeentre autres par un montagedynamique. Mais c’est incon-testablement la performancedes acteurs qui fait de ce filmun pur moment de plaisir :Hafsia Harzi dans le rôle dela féministe mariée de forceaprès avoir été droguée par

son frère est sensationnelledans son insolence ; MouradZighendi, son frère, se dis-tingue par un jeu tout à faitcaptivant d’autant plus queson rôle est loin d’être écritde manière manichéenne ;Smaïn est fidèle à lui-mêmeavec ses mimiques et sessorties décapantes dans lepersonnage de l’escroc quiarrange des mariages contrerétribution ; Cheba Yaminaest la surprise de ce film car,au-delà de ses talents dechanteuse du répertoirechaoui, elle fait montre d’unevéritable aisance dans la

comédie… Mahmoud Zem-mouri offre ici une œuvrerésolument engagée et usede l’alibi du divertissement etde l’humour pour dénoncerclairement des pratiquesmisogynes, voire criminelles,qui perdurent encore danscertaines régions du pays.Le cinéaste parvient à créerune sémantique puissante àtravers de nombreusesscènes où ce qui n’est pasmontré mais suggéré révèletoute l’horreur de certainestraditions. Son style, loin dela confrontation mais aussiexempt de toute autocensu-re, permet au grand publicde voir, sans se sentir insul-té, l’absurdité et l’injustice dusystème patriarcal.A la fin de la projection, la

belle surprise de la soirée futun happening de ChebbaYamina qui est montée surscène pour interpréter unechanson chaouie et danseren compagnie de l’équipe dufilm. A rappeler que Certifiée

Halal sortira en salles le 13 mai en Algérie, au Maroc,en Tunisie, en France et enBelgique.

Sarah H.

Une délégation de l’Association des anciensappelés en Algérie et leurs amis contre la guerreen Algérie (4ACG) a rendu visite dernièrement auquotidien El Watan à Alger. Des membres de cetteassociation française et leurs amis sillonnent laFrance et l’Algérie dans une démarche de travailde mémoire et pour «transmettre aux jeunes ceque ses membres ont vécu, les dérives et abuscommis pendant la guerre d’Algérie». L’objectifdes anciens appelés opposés à la guerre en Algé-rie est, aussi et surtout, de tisser des liens entreles deux peuples dans une perspective de«réconciliation, de fraternisation et pour construi-re un avenir commun».«Pour nous, appelés en Algérie, nous n’avions

aucune idée du colonialisme. Pendant des décen-nies, nous n’avons rien dit. Aujourd’hui, notreassociation explique aux jeunes, notamment cequ’a été la guerre d’Algérie pour pouvoir construi-re un avenir apaisé», souligne Alain Desjardin,président de l’association. L’association a pour objectif, aussi, de «financerdes opérations de développement dans un but desolidarité, de soutien, de réparation vis-à-vis dupeuple algérien et en faveur des populations quisouffrent de la guerre».Malika Tazaïrt, de Voyag’acteur (organisatrice

de ce voyage) a déclaré, de son côté, que ce«genre de voyages permet d’envisager une solida-rité directe entre les peuples».4 ACG effectue un périple par Alger, Tizi Ouzou,Béjaïa, Sétif et Constantine. Dans son itinérairefigurent des étapes à Tala Mimoun (Mizrana, TiziOuzou) où elle a financé un projet de bibliothèque,et à Boudjima dans le cadre du Salon du livre.

A leur arrivée à la maison de la presse Tahar-Djaout, les membres de la délégation françaiseétaient accompagnés de la moudjahida LouisetteIghil-Ahriz et de l’éditeur Boussad Ouadi. Avantde prendre les escaliers menant au siège d’ElWatan, une des dames (française) accompagnantles anciens appelés français, a récolté quelquesfruits du néflier de la maison de la presse qu’ellea distribués à ses amis algériens et français.Même si la belle mosaïque de la fontaine à droiteprès du portail d’entrée ne la laisse pas deviner,l’actuelle maison de la presse Tahar-Djaout, étaitune caserne avant et après 1962. C’est donc, vrai-semblablement, des militaires français quiavaient planté ce néflier ainsi que les quatregrands palmiers, près de l’actuelle direction de laMaison de la presse.Planter un arbre est une bonne action quelles quesoient la situation et la conjoncture politiques. Lenéflier de la caserne française a donné ses fruits,des années plus tard, sous le soleil de l’Algérieindépendante. Il a nourri des appelés de l’arméefrançaise opposés à la guerre en Algérie,aujourd’hui militants pour la paix et la fraternité.Le bien à l’état pur portera ses fruits tôt ou tard !

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

4 ACG, les graines de la paix Par Kader Bakou

Septième film de Mahmoud Zemmouri,Certifiée Halal a été projeté en avant-première à la salle Ibn Khaldoun. Cettecomédie frénétique et légère offre, nonseulement de la détente et du rire, maiselle véhicule également une assezaudacieuse critique sociale.

INHUMATION DE AMAR LASKRI À AÏN BERDA (ANNABA)

Une figure de proue du cinéma algérien s’en vaUne immense foule composée de

proches, amis et citoyens anonymes dela wilaya de Annaba, mais égalementvenus de plusieurs autres wilayas dupays ont tenu à accompagner ladépouille de feu Amar Laskri, décédédans la matinée de ce dernier vendredi àl’hôpital Mustapha Pacha d’Alger, à sadernière demeure au cimetière Sidi Bou-diaf de Aïn Berda, distante de 35 kilo-mètres du chef-lieu de la wilaya d’Anna-ba. La population de Aïn Berda grands et

petits et même quelques femmes, étaitdehors pour rendre hommage à l’un dessiens. Outre les autorités locales civileset militaires de la wilaya de Annaba, il yavait parmi les présents à l’enterrementles cinéastes Ghaouti Bendedouche etAhmed Zir, des artistes et comédiens ducinéma et du théâtre, des membres del’association culturelle «Adhouaâ»(Luminaires) pour la culture et le cinémaqu’il présida jusqu’à son décès ; d’an-

ciens compagnons de la lutte armée pourl’indépendance, lutte qu’ il a contribué àpromouvoir et faire connaître à l’étrangerà travers la totalité de ses œuvres ciné-matographiques. L’air grave, certains parmi les intimes

de Amar n’ont pu retenir leurs larmes àl’évocation d’un homme qui sacralisaitl’amitié. Ils n’ont pas tari d’éloges pour lagrandeur d’âme, le désintéressement, etl’amour du prochain de celui qui est tou-jours présent là où la nécessité se faitsentir. Il était de tous les combats pourdéfendre bec et ongles le secteur del’audiovisuel en général et le cinémanational en particulier. Par conviction, Amar est connu pour

son engagement dans toutes les actionsvisant la réhabilitation de l’industriecinématographique nationale. A chaquerencontre culturelle, il ne se privait pasde dénoncer haut et fort la situation dedéliquescence du secteur. Ces dernièresannées et malgré sa maladie, il n’a cessé

d’appeler de toutes les forces qui lui res-taient pour une relance du septième artmoribond, à l’image des salles de projec-tion qui ont fermé l’une après l’autre etce, depuis des décennies. Cette héca-tombe culturelle n’a fait réagir ni les pou-voirs publics et encore moins les respon-sables de la culture, occupés qu’ils sontà leurs «années culturelles» budgéti-vores sans beaucoup d’intérêt pour lelarge public qui ne demande pas tant defastes mais une animation culturellepérenne et à moindre frais.Une animation favorisant la multipli-

cation de pièces de théâtre ; la produc-tion de films ; la réalisation d’espacesd’exposition d’œuvres d’art, de concertsde musique; la programmation de confé-rences sur l’histoire plusieurs fois millé-naire de l’Algérie… Une animation detous les jours favorisant la création artis-tique pour mettre fin à la morosité et sor-tir du désert culturel ambiant.

A. Bouacha

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : soirsantephyto@yahoo.fr

DYSFONCTION ÉRECTILEDYSFONCTION ÉRECTILE

Dimanche 3 mai 2015 - Page 10

Thé pour perdre 3 kilosThe American Journal of Clinical Nutrition States a démontré

que quatre tasses de thé vert par jour aident à perdre environ 3kilos au bout de huit semaines.

Le thé vert contient un type de catéchine appelé épigallocaté-chine-3-gallate ou EGCG. C’est un phénol naturel et un antioxy-dant favorisant de nombreuses actions thérapeutiques.

Lorsqu’on consomme du thé vert, l’épigallocatéchine-3-gallate(EGCG) stimule le métabolisme. Il est conseillé de boire entre 3et 4 tasses de thé vert par jour après les repas. On peut le garderau réfrigérateur pour avoir du thé glacé, et le boire chaque foisqu’on a besoin d’accélérer le métabolisme.

Ingrédients :• Quelques feuilles de thé vert, ou 1 à 2 cuillères à café des

graines de thé vert, ou 1 sachet de thé vert.• 1 tasse d’eau chaude.• 4 ou 5 feuilles de menthe ou de basilic (h’baq).• ½ à 1 cuillère à café de jus de citron.• 1 ou 2 cuillères à café de miel (facultatif).Préparation :• Ajouter le thé vert (les feuilles, les graines ou le sachet) et

les feuilles de menthe ou de basilic (h’baq) à l’eau chaude.• Couvrir et laisser infuser pendant 5 à 10 minutes.• Filtrer et ajouter le jus de citron ainsi que le miel.• Bien mélanger et siroter le thé vert.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Des remèdes maison pour s’en débarrasser

De la lavande contreles vertiges

La lavande est reconnue pourapaiser les vertiges, surtoutquand ils sont d'origine nerveu-se. 1 cuillère à café de fleurs delavande (khezzama). Fairebouillir les fleurs de lavandedans une casserole d'eau chau-de. Laisser infuser pendant 15minutes. Filtrer. A chaque repas,boire une tasse de cette infusion.

Le pissenlit, pouréliminer les verrues

Ce remède maison est idéalpour les verrues qui peuventapparaître dans le cou ou prèsdu visage. On utilise l’extrait lai-teux de la tige de pissenlit (tifaf),que l’on applique directementsur les verrues, tous les jours.

Recette anti-celluliteComme traitement contre la

cellulite, pour éliminer et drainerle corps, je conseille l’infusionaux queues de cerises qui est unanti-cellulite efficace.Faites bouillir 50 cl d’eau dans

une casserole. Retirez du feu.Ajoutez aussitôt 4 c. à soupe dequeues de cerises. Couvrez.Laissez infuser environ 7minutes. Buvez 3 fois par jouraprès chaque repas.

Le miel, remède contre la diarrhée

Le miel étant un puissant anti-bactérien, préparez une boissonavec 3 cuillères à soupe de mielque vous diluerez dans un 1verre d'eau chaude. Cela réhy-drate et désinfecte l'intestin.

L’artichaut : Il lutte contrela rétention d’eau

Marre d’être gonflé à cause dela rétention d’eau ? Prenez del’artichaut ! Comme il contient del’inuline (prébiotique) et dupotassium (minéraux), il agit entant que draineur hépato-rénal.Du coup, il facilite la diurèsec'est-à-dire l’élimination de l’eau.

Le cresson, efficace contreles infections urinairesLe cresson (guernounèche)

serait efficace en cas d'infectionsurinaires, notamment par soneffet diurétique. Dans une centri-fugeuse, mixer 200g de cressonet verser le jus dans une bou-teille vide. Remplir d'eau. Boirela préparation tout au long de lajournée.

Les yaourts rendent plusintelligents

Ils sont riches en vitamine B12,connue comme la vitamine de lamémoire et qui n’est présenteque dans des aliments d’origineanimale. Cette vitamine facilite lefonctionnement des nerfs.

Le fruit qui vous donne de l’énergie

Les pommes contiennent desvitamines B et C et du potas-sium, ce qui vous assure d’avoirde l’énergie pour le reste de lajournée.

Peau grasse : faites unmasque au blanc d'œufRéputé pour absorber le

sébum, le blanc d'œuf estconseillé contre les peauxgrasses. Il pourrait aussi contri-buer à raffermir la peau.Casser 1 œuf et ne garder que

le blanc. Le mélanger à 1 cuillèreà café de miel et ajouter justeassez de farine pour former unepâte. Appliquer la préparation enmasque sur le visage, en évitantle contour des yeux.Laisser agir pendant 10 min

environ, et rincer à l'eau tiède.

Atténuer l’arthrite avecdes coquilles d’œufsL’arthrite est une pathologie qui

regroupe plusieurs phénomènesinflammatoires affectant les os etles articulations. Elle s’accom-pagne de douleurs chroniquesplus ou moins virulentes, quis’accentuent par temps humide.Elle touche particulièrement les

individus âgés de 40 ans et plus,exceptionnellement les enfants.Pour atténuer les douleurs, utili-sez des coquilles d’œufs réduitsen poudre à l’aide d’un moulin àcafé ou d’un pilon. Rajoutez letout dans un litre de miel et pre-nez-en chaque matin une cuillèreà café..

Masque à la banane pour éclaircir la peauÉcraser 1 banane mûre à l’aide

des mains pour obtenir une pâteconsistante, puis, ajouter un peud’huile d’olive et bien mélanger.Appliquer le masque sur la peauet laisser reposer pendant 15 minutes. Ensuite, laver àl’eau. Ce masque de banane etd’huile d’olive riche en antioxy-dants, rend la peau plus saine etplus éclatante.

Un câlin par jour réduit la tension artérielle

Des accolades de 10 secondeschaque jour suffiraient à réduirela tension artérielle et à prévenirles risques de maladies car-diaques, selon une étude.Les câlins, c’est comme les

bisous, c’est bon pour la santé !

Le psychologue Dr Jan Astrom,auteur d’une étude publiée dansla revue ComprehensivePsychology, est convaincu desbienfaits des embrassades surl’hypertension. Et pas seulementsur la tension artérielle. Des étreintes régulières pour-

raient diminuer aussi le risque demaladies cardiaques (dont l’hy-pertension est facteur de risque),combattre le stress et éviter lesdépressions. Les câlins renforce-raient aussi notre système immu-nitaire, mieux armé pour com-battre les infections.

Pourquoi mesdamesvous devez manger avant

20 heures le soirUne étude américaine avance

que le fait de ne pas mangerpendant 12 heures entre le der-nier repas du soir et le premierdu matin réduit le risque de...Essayez d'y penser ce soir.

Prenez votre dernier repas 12heures avant votre petit-déjeunerde demain. Pourquoi ? Parceque selon des chercheurs del'Université de Californie (Etats-Unis), une nuit de jeûne réduit lesniveaux de glucose dans le sanget de ce fait, les risques de dia-bète et de cancer du sein. Achaque fois qu'elle suivait 3 heures de jeûne supplémen-taires, les volontaires fémininesde la recherche étaient 20%moins susceptibles d'avoir unehyperglycémie.Pour le Dr Ruth Patterson,

auteur principal de l'étude, l'idéalest de prendre son dernier repasde la journée avant 20 heures.Le jeûne de minuit à midi, parexemple, serait moins efficace.«C'est un changement simpledans le régime alimentaire, a-t-elle indiqué. Et nous croyons quela plupart des femmes peuvent lecomprendre et l'adopter. Il peut yavoir un grand impact dans lasanté publique sans nécessiterde recourir au comptage com-plexe des calories ou des nutri-ments.» Pour elle, le moment et la fré-

quence auxquels les personnesse nourrissent peuvent jouer unrôle dans le risque de cancer.

Voici quelques remèdesmaison qui vous aideront à vousdébarrasser facilement d’unedysfonction érectile sans médi-cament, ni chirurgie.

Du pilon de fleursdans le lait

Une des façons les plusfaciles et les moins coûteusespour lutter contre la dysfonctionérectile est d’utiliser un mélangede lait et de pilon de fleurs. Eneffet, le pilon a certaines pro-priétés aphrodisiaques.

Ajoutez une poignée depilon de fleurs dans un verre delait. Chauffez ce mélangejusqu’à ébullition. Laissez-lerefroidir jusqu’à ce qu’il soittiède, puis buvez. Prenez ceremède maison pendant un àdeux mois en continu pour avoirde bons résultats.

Des carottes, du miel et des œufs

Un autre remède maisonpour traiter la dysfonction érecti-le et développer le désir sexuel

chez l’homme est de le nourriravec un mélange de miel,d’œufs et de carottes.

Dans un bol, mélangez deuxcuillères à soupe de miel, undemi-œuf à la coque et unedemi-tasse de carottes râpéeset finement hachées.

Consommez ce mélangeune fois par jour pendant 30 à45 jours. Celui-ci amélioreragrandement votre désir sexuel.

Gingembre et mielLe gingembre fait des mer-

veilles pour la dysfonction érec-tile. Écrasez un morceau de gin-gembre (skendjbir) pour faireune pâte. Mélangez deuxcuillères à café de pâte de gin-gembre à deux cuillères à caféde miel. Consommez ce mélan-ge trois fois par jour pendant unmois afin d’obtenir des résultats.

Dattes et noixLes dattes séchées offrent

une bonne résistance à l’orga-nisme. Elles ont la capacitéd’augmenter la l ibido chezl’homme. Mélangez une poi-

gnée de dattes séchées, de pis-taches, d’amandes et degraines de coing à parts égales,puis pilez-les finement jusqu’àobtenir une poudre. Mélangezcette poudre dans un verre delait.

Consommez ce liquide tousles jours pour obtenir des résul-tats efficaces.

Raisins noirsLes raisins noirs contribuent

à améliorer la vigueur sexuelle.Lavez environ 30 grammes

de raisins noirs de bonne quali-té à l’eau tiède. Faites bouillirles raisins noirs dans 200 ml delait jusqu’à ce qu’ils gonflent.

Mangez les raisins, puisbuvez le lait. Prenez ce mélan-ge trois fois par jour afin d’avoirdes résultats efficaces.

Gombo avec du sucreLe gombo (mloukhiya) est

un légume qui suscitera le désirsexuel chez l’homme. Mélangez5 grammes de poudre de racinede gombo à un verre de laittiède. Ajoutez deux cuillères àcafé de sucre et mélangez letout. Consommez ce liquidechaque jour afin que les symp-tômes de la dysfonction érectiledisparaissent.

Sachez que...L’épinard est un des

légumes les plus sains, passeulement parce qu’il estriche en vitamines, mais

aussi parce qu’il contient degrandes quantités d’acidefolique. Ceci est excellentpour votre corps ainsi que

pour vous dégoûter du goûtdu tabac.

Son potassium prévient l'AVC et l'ostéoporose

Il existe souvent un déséquilibre entre sodium et potassiumdans notre organisme, en raison d'une alimentation globale-ment trop salée. Cet excès de sodium peut favoriser l'hyperten-sion mais aussi la rétention d'eau. «Le potassium est un minéralessentiel également si l'on souffre d'ostéoporose, car il permetde freiner l'acidification et la déminéralisation osseuse», ajoutele Dr Senninger. Enfin, une étude récente vient de montrer quedes apports élevés pourraient diminuer le risque d'AVC.

On a donc toujours intérêt à consommer un peu plus depotassium. Or, on en trouve dans la banane : environ 500 mgpour une petite banane. Pour compléter, on peut compter aussisur d'autres végétaux comme la pomme de terre, les épinards,les lentilles, l'avocat...

CETTE ÉPICE QUE VOUS POSSÉDEZ À LA MAISONRÉDUIT LE DIABÈTE ET LE CHOLESTÉROL

Le saviez-vous...?Des recherches ontprouvé qu’un régime

alimentaire contenant desépinards diminuerait lecancer du sein chez la

femme. La portionconseillée est de ½ tasse

par semaine.

La dysfonction érectile est l’état dans lequel unhomme est incapable de maintenir une érectionsuffisante pour avoir des rapports sexuels. Ils’agit, autrement dit, d’impuissance.

La cannelle est un excellent remède contre la gly-cémie et le cholestérol. C’est un produit naturel sansaucune matière chimique, vous pouvez en boire sansmodération. Une étude faite il y a quelque temps sur70 personnes souffrant de diabète de type 2 a étérévélatrice. En effet, ces personnes devaient suivreun régime contenant six grammes de cannelle quoti-diennement pendant une durée de 40 jours.

Résultat : chaque personne ayant subi ce régimea vu son taux de glucose dans le sang diminuer allantjusqu’à 29%.

Quel effet a la cannelle sur le cholestérol ?Les bienfaits de la cannelle sur le cholestérol sont

connus et reconnus. Une étude similaire à celle quiété réalisée sur les personnes diabétiques a égale-

ment été concluante. Mais cette fois-ci sur despatients qui souffraient d’un taux élevé de cholestérol.Résultat : le taux de cholestérol dans le sang a étédiminué d’un pourcentage allant de 7 à 27%.

Pour préparer un bon thé à la cannelle, il fautavant tout faire bouillir une tasse d’eau. Par la suite,on ajoute des bâtonnets de cannelle ou simplementune cuillère à café de cannelle en poudre. Pour plusde douceur, on ajoute du miel. On laisse reposerquelques minutes avant de boire.

La cannelle est certes efficace pour réduire letaux de glycémie et de cholestérol dans le sang, maisil ne faut pas pour autant cesser de prendre les médi-caments prescrits par votre médecin. Son rôle estsimplement de complémenter les traitements médi-caux.

Remède russe pour renforcer les cheveux et arrêter leur chuteLe médecin russe Tatjana Alexandrovitch

Konovalov a découvert la recette d’un masque simplepour renforcer les racines des cheveux et stopperleur chute. Ce remède naturel régénère la structuredes racines des cheveux et arrête leur chute. Il vousfaut juste des carottes ! Ce seul aliment vous permetd’avoir des cheveux plus denses et éclatants desanté. Râper finement quelques carottes fraîches etles frotter contre les racines des cheveux. Laissez-lesagir au moins 15 minutes, puis rincez à l’eau tiède.Au début, appliquez le masque à chaque fois quevous voulez vous laver les cheveux. Lorsque ceux-cisont renforcés, il suffit d’appliquer la carotte râpéeune fois par mois et les premiers résultats serontvisibles après seulement quelques applications. Laperte des cheveux deviendra un lointain souvenir.

L’oignon contre les cheveuxblancs

Si vous avez des cheveux blancs, vous pouvezles atténuer grâce à l’oignon. L’Université deBradford a démontré que le fait de masser votrecuir chevelu avec un peu de jus d’oignon permetde freiner l’apparition des cheveux blancs.L’une des enzymes présentes dans ce bulbe, la

catalase, permet de diminuer la quantité de per-oxyde d’hydrogène accumulé dans les folliculespileux. Coupez un oignon le plus finement pos-sible, puis réalisez une pâte que vous frotterezdirectement sur votre cuir chevelu.

Remède aux effets extraordinairespour vos ongles

Coupez 1 gousse d’ail en petits morceaux et l’ajouterau jus d’une moitié d’orange fraîchement pressée.Plongez vos ongles dans ce mélange et laissez agir10 minutes. Ensuite, mettez un peu d’huile d’olivedans un bol et laissez vos ongles tremper dedanspendant 10 à 15 minutes. Répétez cette opération

2 fois par semaine durant 2 semaines et vous serezébloui par le résultat.

Cataplasme d’huile d’olive contreles hémorroïdes

Les hémorroïdes, il vaut mieux s’en débarrasserrapidement. Pour ce faire, misez sur les cataplasmesd'huile d’olive. Contenant un composé chimique aussiefficace qu’un anti-inflammatoire, celle-ci peut soula-ger rapidement la douleur et soigner l'hémorroïde.Verser de l’huile d’olive sur du coton hydrophile et

le poser en cataplasme toute la nuit sur l’hémorroïde.

L'eau d'artichaut, la nouvelleboisson pour nettoyer son foie

Après les fruits infusés dans l'eau, cetteannée ce sont les légumes ! Selon une diététi-cienne britannique, de l'eau et un artichautserait une boisson aux propriétés antioxy-dantes puissantes et purifiantes pour le foie.

«Les artichauts contiennent de la cynarineet de la silymarine, des composants qui détoxi-fient et renforcent le foie», explique un repré-sentant de Arty water, société américaine etproductrice d'eau d'artichaut. Ces élémentssont en effet utilisés dans certains traitementscontre la cirrhose du foie.

Interrogée par le journal anglais Dailymail,Joanne Reid Rodrigues, nutritionniste a décla-ré : «Les artichauts sont les légumes avec laplus grande source d'antioxydants».L'artichaut aide à éliminer les toxines quiencombrent le système digestif ce quiempêche les ballonnements et favorise unventre plat. Le goût étant un peu amer, lesfabricants industriels rajoutent du sirop d'aga-ve pour sucrer un peu la boisson naturelle-ment. Mais pour une eau d'artichaut 100% mai-son, il suffit de laisser le légume cuire dans del'eau bouillante et récupérer l'eau après.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

Phot

os: D

R

Feuil leté au citronPâte feuilletée

Pour la crème au citron : 1 verre d’eau de jus de citron,1 verre à thé d’eau, 3 c. à s. de sucre, 1 c. à s. de

maïzena, 1 sachet de sucre vanillé Pour la garniture : 1 citron coupé en morceaux, 1 verre

d’eau, 3 c. à s. de sucre, cerises confites

Abaissez lapâte feuilletéesur uneépaisseur de3mm, coupezcette abaisseavec uncoupe-pâteafin d’obtenirdes rectangleségaux. Faire cuireces rectanglesau four moyenjusqu’à cequ’ils soientbien dorés. Entretemps,préparer lacrème. Verser dans une casserole le jus de citron et l’eau,ajouter le sucre, la maïzena et le sucre vanillé. Battre cemélange avec un fouet, faire cuire à feu vif en continuant àbattre jusqu’à ce que la crème soit épaisse, retirer du feu etlaisser refroidir. Mettre l’eau et le sucre dans une casseroleet faire bouillir à feu vif jusqu’à l’obtention d’un sirop, ajouterles morceaux de citron et laisser cuire 3 minutes. Garnir les rectangles avec une couche de crème, lesmorceaux de citron et les cerises confites. Servir froid.

TRUCS ETASTUCES

Taches d'encre sur sol enplastique

Pour enlever une tached'encre sur un sol enplastique, additionner del'eau oxygénée avecquelques gouttes devinaigre blanc. Frotter latache d'encre à l'aide d'unchiffon doux.

Dépoussiérer un radiateurélectrique

Prendre un cintre, entourertout autour un chiffon.Passer derrière le radiateurélectrique. Pour la façade,utiliser une petite brosseque vous passerez entreles grilles pourdépoussiérer et nettoyerles aérations. Pour nettoyerles traces sur le radiateuret raviver la peinture,utiliser un chiffon imbibéd'alcool.

Détacher un matelas

- Bien aspirer toute lasurface du matelas. - Tamponner légèrementles taches avec del'ammoniaque. - Rincer avec une épongehumide. - Puis séchercomplètement le matelas.

Une étude récente a révéléque le sentiment dedésespoir influencerait laprise de poids chez lesfemmes car il les pousse àmanger des alimentscontenant des caloriessuperflues… Certes, les facteurspsychologiques interviennentde manière plus ou moinsimportante dans la prise depoids chez les femmes.L’étude a noté que le quart dela nourriture consomméechaque jour par les femmesest la cause de l’ennui et nonpas de la faim. Le sentimentqui les pousse à manger desaliments contenant descalories superflues, plus de520 calories par jour surtoutles hamburgers quicontiennent 492 calories etqui augmentent en effet leurpoids et leurs tailles devêtements en quelques

semaines. Le désespoirinfluence aussi la prise depoids chez les hommes quiconsomment l'équivalent de650 calories par jour, mais lesfemmes restent plus enclinesà manger surtout si elles sonttrop frustrées. Et voilà, la

dépression, le stress, l’ennuiet la frustration peuventaugmenter l'appétit etprovoquer une prise de poidschez certaines personnesalors qu'elles peuventdiminuer la sensation de faimchez d'autres.

BON À SAVOIR

Je m'ennuiedonc je grossis

Lasagnes aux crevettes9 feuilles de lasagnes sèches, 500g de crevettes décortiquées, 1gousse d’ail hachée, 1 oignonhaché, 4 tomates râpées, 1 petit bouquet de persil haché, 1 c. à s. d’huile d’olive, 1 c. à s. de

concentré de tomates, 100g de parmesan râpé Pour la sauce béchamel : 0,5 litre de lait, 2 c. à s. de farine, 40g de beurre

Préparation de la sauce • Faire chauffer l’huile dans une poêle, y fairedorer l’oignon et l’ail. Ajouter les tomates et leconcentré de tomates, le sel et le poivre. Lorsquela sauce est prête, ajouter les crevettes et lepersil. Laisser mijoter quelques minutes.Préparation des lasagnes • Faire bouillir de l’eau et faire cuire les feuilles delasagnes dans l’eau bouillante deux minutes. Leségoutter, les passer sous l’eau froide et les laissersécher sur un linge propre.Préparation de la sauce béchamel • Faire fondre le beurre dans une casserole à feudoux. Ajouter la farine et bien mélanger. Verser lelait froid et fouetter vivement. Ajouter le sel et lepoivre, laisser cuire 5 minutes tout en fouettant.Pour monter les lasagnes • Préchauffer le four. Beurrer un plat rectangulaire allant au four. Tapisser le fond d’une couche de feuilles de lasagnes puis napper d’une couche de sauce, puis d’unecouche de sauce béchamel, puis d’une couche de lasagnes. Répéter l’opération une autre fois enterminant avec une couche de lasagnes recouverte d’une couche de béchamel. Saupoudrer deparmesan et mettre au four à 180° C pendant 40 minutes. Servir chaud.

La science l’a prouvé : être suffisammenthydraté permet de perdre du poids sans

effort. Des chercheurs ont en effet réaliséune étude parue dans le Journal of ClinicalEndocrinology and Metabolism, et quiindique que le métabolisme de baseaugmente de près de 30% après qu’on aitbu deux verres d’eau (ou plus exactement40 centilitres). En buvant 1,5 litre d’eau tousles jours, on peut ainsi brûler près de 18000 calories par an, soit environ 2 kilos !

Buvez de l ’eau

Le matin, les cordesvocales sontdétendues. Elles sontaussi plus ou moinsenflées en raisond'éventuels ronflements,d'une respirationnocturne par labouche si le nez estun peucongestionné,voire d'une toux.Elles peuventenfin êtrerecouvertes demucus accumulépar l'écoulementnasal. Résultat, auréveil, la voix est plus grave,le temps que les cordes vocalesse nettoient avec les premièresvibrations et qu'elles reprennentleur forme normale.

QUESTION QUESTION

Pourquo i a- t-on l a v o i xPou rquo i a- t-on l a vo i xen r ouée l e ma t i n ?en rouée l e ma t i n ?

Les triglycérides sont des graissesindispensables au fonctionnementde l'organisme. Ils sont fabriquéspar le foie mais proviennentégalement des graisses que vousmangez. Ils sont stockés dans letissu adipeux. Comme pour lecholestérol, concentrer trop detriglycérides présente un risque pourla santé.Causes Un taux élevé de triglycérides dansle sang est lié à une consommationexcessive de sucre et à un excès de

poids. Le traitement pour les réduirerepose sur des mesures diététiques,donc un régime anti-graisse en casde surpoids, et sur un changementde mode de vie.Conséquences L'excès de ces graisses dans lesang peut être à l'origine d'uneinflammation du pancréas(pancréatite) et favorise la survenued'accidents cardio-vasculairescomme l'infarctus du myocarde oul'accident vasculaire cérébral (AVC).Comment faire baisser les triglycérides ?Faire un régime anti-graisse.Si vous avez un excès de poids,

faire un régime pour perdrequelques kilos permettra denormaliser vos triglycérides. Pourcela, évitez de manger des graissestelles que le beurre, le fromage, lesviandes grasses, les pâtisseries etcuisinez avec très peu de matièresgrasses. Prenez au moins troisrepas équilibrés par jour. Si votrepoids est normal, ne faites pas unrégime sans ou pauvre en graisses.Rappelez-vous que les triglycéridessont fabriqués surtout à partir dessucres. Et n’oubliez pas de contrôlervotre taux régulièrement au moinstous les 3 mois pour savoir ou vousen êtes.

SANTÉVos triglycérides

sont trop élevées ?

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 3 mai 2015 - PAGE16

FOOTBALL

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ES SÉTIF 2- RAJA 2 (L’ENTENTE QUALIFIÉE AUX TAB, 4-1)

Khedaïria qualifie l’Ententel L’Entente de Sétif s’est

qualifiée, après une série detirs au but, vendredi soir, pourle tour des poules de la Liguedes Champions d’Afrique.

Menant deux buts à zéro àune demi-heure de la fin de larencontre, le champion d’Afriqueen titre s’est vu rejoindre auscore par une équipe marocainequi a jeté toutes ses dernièresforces dans la bataille. LesSétifiens auraient pu éviter cescénario s’ils avaient su com-ment gérer leur résultat.Heureusement que Khedaïria, leportier sétifien, fut le grandhéros de cette difficile confronta-tion en parvenant à arrêter troisdes quatre tirs au but desMarocains. Comme on s’y atten-dait, le match retour ESS-RAJACasablanca a été rondementdisputé, de bout en bout, sansconcession aucune, avec pourtrait d’union un suspense à cou-per le souffle et une indécisionqui a marqué et les acteurs desdeux bords et le public recordqui garnissait les travées du 8-Mai-45.

Pour un match de coupe, àce stade bien avancé de la com-pétition, c’en fut bien un. Certes,l’Entente a réussi à prendrel’avantage à la marque en toutdébut de période, précisément àla 7e minute par Belameiri. Cetavantage alluma la passionaussi bien sur le terrain que surles gradins. Et c’est sur le mêmerythme et avec la même applica-tion que les Sétifiens iront cher-cher à corser la mise. Ces der-niers auraient pu aggraver lamarque s’ils avaient été plusadroits devant les buts du Raja.En seconde période, les Noir etBlanc ajoutent un second butsur une tête rageuse de leurcapitaine Delhoum (48e).Croyant avoir terminé leur mis-sion, les poulains de Madoui sereplient étrangement en défense

en optant uniquement par descontres laissant le champ libreaux Marocains. Ces derniersn’ayant rien à perdre vont jetertoutes leurs forces et énergiesen vue de revenir au score.Leurs efforts seront toutefoisrécompensés par un but signéHafidi (56e) après un flottementdans la défense sétifienne. Cebut donna des ailes auxRajaouis qui redoublèrent d’ef-forts en vue d’égaliser. LesSétifiens quant à eux ont choisila même tactique, renforcer leurdéfense et opérer par descontres. Mais le seul attaquanten pointe de l’ESS, à savoirBenyettou, se retrouve à chaquefois esseulé, et ne peut faire ladifférence devant deux ou troisdéfenseurs du Raja. Gérer lerésultat est le point faible del’Entente de Sétif versionMadoui. En effet, depuis ledébut de saison, que ce soit enchampionnat national ou encompétition africaine, lesSétifiens n’ont jamais réussi àgérer leurs confortablesavances durant les rencontres.Vendredi, c’était le même scé-nario. Deux buts à zéro en leurfaveur, les sétifiens se voient

rejoindre au score à la dernièreminute du temps additionnel surpenalty, après une faute de ZeOndo sur un attaquant du Raja.Adil Krouchi se charge de trans-former la sentence (90’+3’). Lesdeux équipes ont dû procéder àla séance des tirs au but pour sedépartager. Une séance qui avu les Algériens, le tenant dutitre, marquer à 4 reprises alorsque les Marocains Ossaguona

et Hafidi ont raté leurs tenta-tives.

L’ESS est donc qualifiéepour le tour des poules de laLigue des Champions d’ Afriqueoù elle doit défendre son titredevant des formations plusaguerries. Aux Sétifiens donc decorriger leurs erreurs avant d’en-tamer, une fois encore, uneautre grande aventure africaine.

Imed Sellami

IL A REFUSÉ DE DIVULGUER LES RAISONS

Kheïreddine Madouiannonce sa démission

L’entraîneur de l’ES Sétif, Kheïreddine Madoui, a annoncé sadémission, vendredi soir, aussitôt après la qualification de son équi-pe pour la phase de poules de la Ligue des champions africains auxdépens du Raja Casablanca. Madoui a refusé, en dépit de l‘insis-tance des journalistes qui assistaient à sa conférence de pressed’après-match, de donner les raisons de sa décision, se contentantd’indiquer qu’il poursuivra son travail jusqu’à la fin de la saison etque sa démission sera effective «lorsqu’il aura réglé le problèmedes recrutements, pour ne pas mettre les dirigeants du club en diffi-culté en ce qui concerne cette question». «J’annonce ma démissionaujourd’hui pour laisser le temps nécessaire à la direction de trouverun nouveau coach», a ajouté Kheïreddine Madoui dont la sortieinattendue, au soir d’une qualification en compétition continentale,va sans doute alimenter la chronique sportive dans les prochainsjours.

L’ASO CHLEF ÉLIMINÉE DELA COUPE DE LA CAF

Des Lionsvraiment

naïfs !Fin de l ’aventure africaine pour les

Algériens de l’ASO Chlef qui quittent lacoupe de la CAF après avoir noué lesespoirs les plus fous. Vendredi soir, au stadeRadès de Tunis, l ’équipe phare del’Ouarsenis a concédé une défaite (1-0, butde Meniaoui) synonyme d’élimination del’épreuve continentale. Les joueurs deMohamed Benchouia ont, durant ce match«retour» contre le Club Africain de Tunis,subi la loi de la formation tunisoise pourtantmal inspirée à l’image de ses attaquants-vedettes Sabeur Khelifa et Zoheir Dhaouadi.La sortie prématurée de Lakhdari (blessé) aété fatale aux Chélifiens. L’ancien joueur del’ESS a terriblement manqué dans l’entrejeudes Lions du Chélif où, par ailleurs, Tedjar(blessé) sans oublier Naâmani et Badarou(suspendus) brillaient par leur absence. Leseul but du match a été inscrit à la fin du pre-mier acte, suite à un mouvement collectifdevant lequel l’axe défensif des Chélifiensconduit par Samir Zaoui s’est montré sansréaction. Durant cette rencontre à sensunique, les Chélifiens se sont procurés uneseule opportunité de scorer par l’entremisede Mohamed Zaouche qui verra son tirrepoussé par la transversale (74’). C’étaitinsuffisant pour espérer repousser l’échéan-ce face à un CA, moyen, mais qui avait biensu gérer les débats. Désormais, l’ASO doitse consacrer à sa principale mission encette fin de saison : éviter la rétrogradationen Ligue 2. A l’issue de la 26e journée de laLigue 1 Mobilis, les équipiers de Dehamoccupent la 15e place avec 31 points.

M. B.

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (8es DE FINALE, RETOUR) : CET APRÈS-MIDI (17H30)AU STADE MODIBO-KEITA DE BAMAKO, AS KALOUM (GUINÉE) - USM ALGER

Soustara doit sauver sa saison

Si les joueurs des Rouge etNoir se disent prêts à relever ledéfi, la grande chaleur et le tauxd’humidité élevé à Bamako ris-quent d’handicaper les gars deSoustara. Depuis leur arrivéeen terre malienne, les joueursde l’USMA ont effectué leurséance d’entraînement vendre-di et samedi à l’heure du match.Le coach allemand a axé sontravail sur le plan physique etdes exercices techno-tactiques.

Tirs au but au menuA l’issue de la séance d’en-

traînement de vendredi après-midi, l’entraîneur de l’USMAOtto Pfister a organisé uneséance de tirs au but au cas où

ce sera la série des penaltysqui départagerait les deuxéquipes. Le staff technique sedit satisfait de récupérerquelques éléments à l’image deBeldji lal i , Meziane, etBouchema.

Haddad réunit le staff techniqueLe président de l ’USMA

Rebbouh Haddad, qui a accom-pagné son équipe à Bamako,s'est réuni avec le staff tech-nique samedi matin afin de fairele point sur le déroulement duséjour et les préparatifs dumatch. Le premier responsablede l’équipe a tenu à encouragerses joueurs pour revenir avec laqualification aux poules. Une

qualification qui sauverait la sai-son des Rouge et noir.

Zemmamouche dans les boisIncertain depuis le départ de

la délégation algérienne àBamako, le portier internationalde l’USMA sera finalement de

la partie. Mohamed LamineZemmamouche a été déclaréapte à garder les bois de sonéquipe contre l'AS Kaloum pourle compte des 8es de finaleretour de la Ligue des cham-pions africaine.

Ahmed A.

CET APRÈS-MIDI (18H) AUSTADE TAYEB-M’HIRI À SFAX

CSS - MCEl-Eulma

Les Vert et Rouge qui sont en Tunisiedepuis jeudi dernier par un vol de Tunis Airont passé la nuit dans la capitale et ont conti-nué leur voyage vers Sfax le lendemain parroute. Le coach Jules Accorci s’est dit trèsconfiant pour ramener la qualification comp-tant sur cela, sur la détermination de sesjoueurs à passer cet ultime cap vers la pouledes groupes. Ceci reste dans les cordes deDerrardja et compagnie qui devront se pas-ser des services du capitaine Hemami etd’Oussalah (tous deux suspendus) maisenregistreront l’apport de Belkadi et Hamitipour cette joute. Dès leur arrivée à Sfax, leshommes du technicien français Accorci sesont entraînés sur un terrain annexe enattendant un autre excercice sur la pelousedu stade Tayeb-M’hiri. Le groupe s’est ditdéterminé à entrer au pays avec la qualifica-tion qui mettra du baume dans les cœurs dessupporters qui seront nombreux et toujoursprésents dans les grandes circonstances etne ménageront pas leurs encouragementstout au long de la partie, conscients que c’estlà le rôle principal. Jules Accorci qui a unecertaine expérience de l’Afrique, trouverasûrement les moyens de contrer cette belleéquipe de Sfax, une habituée des confronta-tions africaines et part avec un léger avanta-ge du but de l’aller. Espérons seulement quel’arbitrage du trio éthiopien soit à la hauteuret c’est là la seule inquiétude des camaradesde Derrardja qui est capable à lui seul deramener un bon résultat. Il faut espérer quecette compétition dure le plus possible pourle groupe pour comptabiliser une expériencenécessaire aux compétitions internationales.Mais il faut faire attention à une réaction ora-geuse des Sfaxis.

Mostefa Djafar

l Au Mali, sur la pelouse du stade Modibo-Keita de Bamako,l’USM Alger jouera cet après-midi à 16h30 heure locale (17h30heure algérienne), sa qualification pour les poules de la Liguedes champions d’Afrique lors du match retour des 8es de finalede la LDC face à l’AS Kaloum de la Guinée. Au match aller, lesAlgériens l’avaient emporté 2-1 et devront jouer pour arracherleur qualification et sauver leur saison.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 3 mai 2015 - PAGE17

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LES VERT ET NOIRL’ONT FAIT

Vgayetthazha !!!

l Le rêve caressé durant desdécennies par le peuple vert et noirest enfin devenu réalité. Dame Coupea finalement souri aux Crabes à l’oc-casion de cette 51e édition de laCoupe d’Algérie. Une véritable explo-sion de joie a été observée à traverstoutes les localités de la wilaya deBéjaïa. Des milliers de fans béjaouisont laissé libre cours à une liesseindescriptible pour leur vaillanteéquipe vert et noir.

Dès le coup de sifflet final, les sup-porteurs en délire ont envahi les ruespour saluer cette historique performan-ce. L’émotion fut telle que nombre defans n’ont pu contenir leurs larmes dejoie. «C’est magique ce qui nous arrive !Merci le MOB, merci pour tous lesjoueurs pour tout ce bonheur !», lanceavec fierté un supporter des Vert et Noird’El Khemis. Dans une ambiance folle àlaquelle se mélangent les couleurs vertet noir du MOB, le jaune et le vert de laJSK ainsi que le vert et rouge de laJSMB, c’est toute la victoire de laKabylie qu’on entend fêter après cesacre. «C’est une consécration et unejoie pour toute la Kabylie», revient surles lèvres des fans du peuple vert etnoir. La foule grossit au fur et à mesurede la soirée de ce samedi dans les dif-férents quartiers de la cité desHammadites. D’impressionnants cor-tèges de véhicules klaxonnant bruyam-ment ne cessent de sillonner les quar-t iers d’Ighil Ouazoug, Ihadadhen,Aâmriw, El-Khemis, Sidi-Ahmed et laHaute-Ville, fief important des Vert etNoir. Agglutinés aux fenêtres, lesfemmes lançaient des «youyous» à lagloire des équipiers de Fawzi Rahal, leshéros du jour. Dans la soirée, c’est unevéritable marée humaine qui a déferlé àtravers les principales artères de laville. «Depuis les fêtes de l’indépendan-ce, jamais on n’a vécu une tel leambiance, c’est la folie collective», diraun homme d’un âge avancé qui n’en-tendait surtout pas rater l’évènement. Al’intérieur de la wilaya que ce soit dansla région du Sahel ou à travers les loca-lités de la Vallée de la Soummam, c’estaussi la même atmosphère de liessepopulaire sans précédent qui est obser-vée durant toute la nuit. «Il nous fallaitce trophée. Il est désormais à nous quela fête soit totale», ne cesse-t-on dereprendre en chœur.

A Kersani

51e ÉDITION DE LA FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIESENIORS GARÇONS : MO BÉJAÏA 1- RC ARBAÂ 0

Yemma Gourayaau panthéon !

l «Un match de coupe segagne», dixit un néophyte du jeu àonze. Hier, l’inédite finale de la 51e

édition de la coupe d’Algérie aconsacré un prétendant, le MOB enl’occurrence, qui a fait du beau jeuson arme fatale pour triompher. Etentrer dans l’histoire. Le RCA, moinsjoueur que d’habitude, a perdu sonpari. Sans démériter. Dame Coupeavait déjà son camp. YemmaGouraya peut être de ses Crabes.

Tous les ingrédients étaientréunis pour réussir cette finale his-torique : public nombreux, pelousetapissée, un arbitre (M. Bichari)qui tenait à quitter honorablementla scène et, cerise sur le gâteau,deux ensembles qui en voulaientterriblement. Le RCA et le MOBvoulaient triompher mais surtoutplaire. Et dès le début du match,la démonstration en sera faite.Aussi bien les «Crabes» que les«Vikings» dévoileront qu’ils étaientlà non seulement pour vaincre etfaire entrer leurs clubs respectifsdans l’histoire mais également enlivrant une prestation qui sera gra-vée dans les mémoires. Ce qui necontrastait, bien évidemment,aucunement avec les «pro-messes» d’avant-match oùchaque antagoniste affirmait (mal-adroitement) que seule la victoiresera belle. Une «règle» que lesjoueurs d’Amrani et ceux deMihoubi semblaient avoir laissédans les vestiaires, peut-être biendans leurs chambres d’hôtel, là oùils avaient effectué leur mise auvert. De l’engagement en susd’alertes aussi chaudes les unesque les autres, d’un camp àl’autre, auront en tout cas jalonnéle déroulement de cette explica-tion des deux «sans-grades». Desessais repoussés par les deuxbois : l’angle gauche de la trans-versale sur la frappe de Mokdad(5’) puis une tête rageuse de Yayaqui échouera sur la transversaledes bois de Fellah (17’). Deuxbelles opportunités qui mettent le

feu à cette empoignade ouvertequi sera définitivement lancéelorsque, sur une passe en profon-deur de Sidibé, Zerdab tente unefeinte victorieuse devant Fellah(34’). L’Amiénois a-t-il touché lecuir qui finira sa course au fonddes filets ?

Zerdab ou Sidibé, c’est kif-kifUne question à laquelle les

présents au temple de Blidan’avaient pas de réponse. Pourles Mobistes, l’important est queleur équipe a, en ouvrant le score,réalisé le plus dur. Pour Larbâa,par contre, c’était le début du cau-chemar. En ce sens que cette réa-lisation des Béjaouis semblaitavoir scié les jambes des joueursde Mihoubi surtout qu’elle interve-nait au plus fort de leur domina-tion.

D’ailleurs, le technicien duRCA ne tardera pas à faire deschoix douloureux en procédant,dès le retour des vestiaires, à unpremier changement (Daoud rem-placé par Kacem Mehdi) puis unsecond et un troisième(Betorangal et El-Moueden à laplace de Bouaïcha et Maârif). Laphysionomie du match a légère-ment évolué en faveur d’Ezzergasans pour autant que le score

change. Mieux, alors que le RCAbutait sur une défense du MOBintraitable, parfois chanceuse,Fellah et ses arrières se faisaientdéborder à maintes reprises. Ilétait écrit que le match en resteralà, propulsant une formation deYemma Gouraya qui a cru en sonétoile jusqu’au bout. Pour Larbaâ,la chance, un zeste de folie et sur-tout l’inexpérience de certainsjoueurs ont été les ingrédients quimanquaient pour triompher et écri-re une page de gloire du RCA.

M. B.

5 milliards pour chaque équipeBien avant le coup d’envoi de

la 51e finale de la Couped’Algérie, les deux finalistes ontperçu, chacun, un chèque de 50millions de DA, offert par lePremier ministre au cours d’unecérémonie au salon d’honneur dustade Tchaker de Blida. Unegrande bouffée d’oxygène pourles deux clubs.

Sellal salue les deux équipesComme le veut la tradition, Le

Premier ministre, AbdelmalekSellal, a salué les 22 acteursavant le coup d’envoi de la 51e

finale de la Coupe d’Algérie. Ilétait accompagné du ministredes Sports, Mohamed Tahmi etdu président de la FAF,Mohamed Raouraoua.

Plusieurs ministres présentsEn plus des milliers de sup-

porters des deux équipes, deséléments de l’Armée populairenationale et ceux de la Protectioncivile, plusieurs ministres ontaccompagné le Premier ministreà Blida. Des hauts officiers duministère de la Défense étaientégalement dans la tribune officiel-le.

Une chaleur suffocanteLa rencontre RCA-MOB s’est

déroulée sous une grande cha-leur et un taux d’humidité élevé.Un climat qui a été dur et pour lesjoueurs et pour les présentsnotamment les spectateurs quiétaient exposés au soleil depuisles premières heures de la jour-née.

Christian Gourcuff en superviseurLe sélectionneur national,

Christian Gourcuff, accompagnéde Yazid Mansouri, était au stadede Blida pour suivre la finale his-torique RCA-MOB. Le technicienfrançais ne voulait pas rater l’oc-casion de superviser les grandsfinalistes.

Les Crabes en forceLes supporters du MOB ont

envahi la ville de Blida dès lespremières heures de la journée.Ils sont arrivés par milliers dansdes bus mis à leur disposition parle club et la DJS de Béjaïa.

La 3e pour AmraniL’entraîneur du MOB, Amrani

remporte sa 3e Coupe d’Algérieaprès celles gagnées avec le WATlemcen en 1998 (contre le MCOà Annaba) et l’ASO Chlef (face àla JSMS à Alger) en 2005. Ainsi,dix ans après sa 2e coupe,Abdelkader Amrani soulève son3e trophée. L’ancien entraîneurdu WAT a également disputé sa3e finale de Coupe d’Algérie.

Fair-play dans les gradinsLes supporters des deux

équipes ont fait preuve d’ungrand fair-play tout au long de larencontre. Il faut dire qu’un granddispositif sécuritaire a été mis enplace à l’intérieur et aux alentoursdu stade Mustapha-Tchaker deBlida.

Bichari, père et filsA la fin de la rencontre et au

moment d’offrir les médailles, l’ar-bitre de la rencontre Bichari a étéaccompagné par son père poursaluer le Premier ministre et lesofficiels. Bichari-père, faut-il lerappeler est un ancien arbitre.

AUTOURDE LA FINALE

Fiche techniqueBlida, stade Mustapha-Tchaker, temps chaud, terrain en bon état, affluencenombreuse, arbitrage de M. Bichari assisté de MM. Brahim El Hamlaoui etSerradj. 4e arbitre est M. Necib Redouane.But : Sidibé (34’) MOB.Avts : Sidibé (50’) et Messaoudi (84’) MOB, Seddiki (76’) et Zeddam (90’+2’)RCA.MOB : Mansouri, Aguid, Mebarakou, Hamzaoui (Salhi, 64’), Yaya (N’Diaye,83’), Rehal, Benali, Zerdab, Messaoudi, Dehouche (Chatal,90’), Sidibé.Entraîneur : Abdelkader Amrani.RCA : Fellah, Maârif (El-Moueden, 64’) Mokdad, Darfalou, Daoud (KacemMehdi, 46’), Bouaïcha (Betorangal, 54’), Zaâlani, Zeddam, Yettou, Ferhani,Seddiki. Entraîneur : Mohamed Mihoubi.

COUPE D'ALGÉRIEMILITAIRE 2015

Le Commandementde la Gendarmerienationale sacréL'équipe de la Gendarmerie

nationale a remporté la 43e éditionde la Coupe d'Algérie militaire defootball, suite à sa victoire 2-1 (mi-temps 1-1) contre son homologuedu Commandement des Forcesterrestres, en finale, disputée hieraprès-midi au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Les buts de larencontre ont été inscrits parBoulebrak (1') et Allal (65') pourl'équipe de la Gendarmerie natio-nale et par Boudemagh (19') pourl'équipe du Commandement desForces terrestres. Au palmarès dela compétit ion, l 'équipe de laGendarmerie nationale succède àson homologue duCommandement de la 2e Régionmilitaire, vainqueur de la 42e édi-tion, en 2014, suite à sa victoireen finale (2-1) face auCommandement des Forces de ladéfense aérienne du territoire(CFDAT).

ABDELKADER AMRANI (ENTRAÎNEUR DU MOB) :

«Sacre mérit黫Je tiens d’abord à féliciter les joueurs pour leur

abnégation et leur application sur le terrain. Ils ontbossé très dur pour décrocher ce titre historiquequ’on mérite amplement. Notre parcours en Couped’Algérie n’a pas été facile. Nous avons, à chaquefois, sorti de grosses cylindrées à l’instar de l’ESS,l’ASMO ou le MCO. C’est une fierté pour moid’avoir réalisé ce parcours et d’avoir mené le MOBvers ce sacre. C’est une consécration historique.Pour moi, c’est la troisième Coupe et cela me faiténormément plaisir. Je remercie nos supporters quinous ont soutenus tout au long de cette saison, làoù nous avons évolué, et je leur dédie ce trophée.»

MOHAMED MIHOUBI (ENTRAÎNEUR DU RCA) :

«Il y avait des injusticessur le terrain»«Notre défaite est amère.

Mon équipe a joué parfaite-ment et s’est montrée dan-gereuse en plusieurs occa-sions. Nous n’avions pas euen face un foudre de guerre.Malheureusement, pour gagner ilfaut marquer. Je pense qu’il y a eu quelques injus-tices sur le terrain. L’arbitre a sifflé des fautes maisa fermé l’œil sur d’autres. Il nous a privés d’unpenalty. C’est dommage et c’est vraiment désolantà ce niveau de la compétition.»

À CHAUD

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit clubs qualifiés

aux 1/4 de finale de l’Europa League 2015.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club portugais»

1- NAPLES2- WOLFSBURG3- FC BRUGES4- FIORENTINA5- DINAMO KIEV

6- DNIEPROPETROVSK7- FC SEVILLE8- ZENITH SAINT PETERS-BOURG

MOT RESTANT = BENFICA

R B N B E N F I C A G RU C A E Z E N I T H S UG F P L L I V E S C A OE G L F I BS R E K N SF U S S T RI B W V P EO S O R O P E T R O E TR F L P E I N D V E I KE N T I N A D I N A M O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

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LETTRES DELETTRES DE

METZMETZ

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Le Soird’Algérie Détente Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Un de sestubes

Soigneur----------------Poisson----------------Note

Fin desoirée

----------------Festin

Lettres deRuhr

----------------Chiffre

Pronom----------------Lentille----------------Cours d’eau

Détales----------------

NoteDurées----------------Néon----------------Souple

Posés----------------Cellules

Mince----------------Aluminium

Décoder----------------Interjection

Pronom----------------

Europe

Vieux----------------Poissons----------------Néant

Caisse----------------Pronom----------------CreusesConfie----------------Article----------------Donnés

Plat----------------

SingeFictif

----------------Choisir

Primate----------------

Cobalt

Pistolet----------------Mort latin

Deviendras----------------

PointeLettres duKentucky

----------------Eteinte

Plient----------------

Chaton

ArsenicAttachée

----------------Plus

qu’assez

Gosses----------------

CarteDurée

----------------Espace

Passion----------------

Préfixe

Tellure----------------Mot----------------Numéro

Cérium----------------Visées----------------Nord duMarocLac----------------Dégusta----------------Possessif

Cervidé----------------Ville duBrésil----------------Francium

Son albumNouveau

----------------Début desoirée

Assembléerusse

----------------Piégée

Plantée----------------

Snob

1- ROYAUME

2- Y FUT RATTA-

CHÉE

3- VILLE VOISI-

NE

4- PAYS

5- MONUMENT

MEROE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Meroé

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 3 mai 2015 - PAGE 19

Montagnes----------------

TracePlan

d’urgence----------------

Echec

Contraint----------------

Douleur

Coutumes----------------

IleCérium (inv)----------------Remerciées

Souverain----------------Radium----------------Note (in)

Article----------------Adepte----------------SaboteraZone----------------Jeu----------------Obus

Parc----------------Article----------------Indien

Joyeux (dés)----------------Posas----------------PoètefrançaisDans le jus----------------Erreurs----------------Disque

Titres----------------

Bénéficie

Prière----------------Via----------------Dans le guéLisières

----------------Etoile filante

Interjection----------------

Espèceanimale

Métal----------------

Bouche(inv)

Détruite----------------Pousser----------------Brigand

Parc----------------

PlanteEntrée de

Rouiba----------------

Pouffes

Article----------------Bijou----------------Cruel

Démonstratif----------------Dinar----------------AillesCheminées----------------Molybdène

Note----------------Prénom----------------AchèveraPrès deBéjaïa----------------Roman deDjaout

Fin deverbe

----------------Gonfle

Jeu----------------Honneur----------------CalculéFleur----------------Poisson----------------Caractère

Epluchure----------------

AllongesRegret

----------------Océan

Liaison----------------Foot à Oran

Nickel----------------Enlève----------------ColèreRestitues Essai

Relevait----------------

RuseDemeurées----------------

Mots

Mesure----------------Méchantes

Uniformes----------------

Singe

Divagations----------------

Ville desUSA

Suit----------------Beau-fils----------------Trompes

Arsenic----------------

Venelle

Filet d’eau----------------

Vieux do

Note----------------Couverte----------------Engendre

Demeurée----------------Rigole----------------ChromeTorrent

----------------Coiffures

Pousses----------------

CorbeilleCuivre

----------------Vain

Lettres deHaiti

----------------Gèrera

Endors----------------Emporte----------------ValisesVoyelledouble

----------------Parti

Cervidés----------------Possessif----------------Pronom

Pronom----------------

Glaceanglaise

Equipe deF1

----------------Ventilées

Capitale----------------Euphorique

Soldats----------------Bloc-notes

Propulseur---------------

Poil

Tuyau----------------

RegretNote

----------------Institut

Cobalt----------------

FinitClub

français----------------

A payer

Dans lerose

----------------Pays

Sudiste----------------

LibérerPour deux

----------------Deviendrai

Limonade----------------

RôtitMères

----------------Sommets

Tableau----------------

SingulierTassera

----------------Musique

Carte----------------

Négation

Lent----------------

Cœurtendre

Cérium----------------

PoloniumRocher

----------------Privatif

Perforer----------------

Saint

Obole----------------

Semble

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demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

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Chtatha DarounaC’est une belle journéeet c’est dans l’allégressefamiliale que tu soufflesaujourd’hui 3 mai tadeuxième bougie.En cette joyeusecirconstance, les familles Chtatha et Kameli,notamment tes tantes et oncles Hassoussa,Amina, Soumia, Abdelaziz et Zozo de Aïn-Beïda, sont très heureux de cet événement ette souhaitent une longue vie pleine de santéet de bonheur.Joyeux anniversaire, Darouna, et à tes100 ans, inch’Allah. Happy Birthday.Ton papa Moussa Chtatha qui t’aimebeaucoup. –––––----------------------

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3 mai 2008, nous quittaità jamais notre chèremaman

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Que Dieu le Tout-Puissant t’accueilleen Son Vaste Paradis. F119803/B13

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SECOND APPEL AUX DONATEURSSECOND APPEL AUX DONATEURS

Je lance encore une fois un S.O.S. de détresse aux bienfai-teurs pour m’aider à transférer ma mère en France qui est attein-te d’un cancer du foie avec métastase.

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Juste le temps de grimper dansle train numéro 9244 en par-tance pour Turin ! Il est très

précisément 12h45 sur l'horloge àcristaux liquides de la Gare deLyon à Paris. A peine ai-je posé lepied sur le marche-pied que lamachine s’ébranle dans la striden-ce d'un sifflet. Les portières duTGV se verrouillent alors avec labrutalité de la chute d'un couperetde guillotine.

A vrai dire, je suis tellement enretard que je n'ai guère le temps dechoper à la volée quelque chose àlire. Vu la durée du trajet, quelque6 heures, c’est plutôt ennuyeux.J'en suis là de mes regrets, quandm'installant à ma place, je trouvesur la tablette posée là, Moïsed’André Chouraqui paru chezFlammarion en 1997. Ce n'est pasexactement le type d'ouvrage quej'aurais volontiers emporté pourcombler les blancs d'un voyage entrain, mais je ne suis pas mécon-tent de devoir le lire. Pas de doute,ce serait plus utile que les Chasehabituels. Ah oui, il faut quej'avoue que je suis un cas. Depuisle temps, je continue à lire desJames Hadley Chase lors de mesvoyages. Que le polar ait changé,que de nouveaux auteurs soientapparus sur la scène, je n'en aicure. Je suis resté bloqué auxChase. Oui, on est comme on estet il n'y a rien de criminel dans lepéché de ringardise. Je lis et relissans cesse les Eva, La chair del’orchidée, Chambre noire ou Pasd’orchidée pour Miss Blandish.

Mais bon, Moïse est là, et pasChase. C'est peut-être un signe.

André Chouraqui, je l'avais ren-contré dans des circonstancesqu'on ne peut oublier. C’était un 16novembre à l'occasion de laJournée internationale de la tolé-rance, instituée par les Nationsunies. Je ne sais plus quelle annéec’était : 1997 ? 1998 ? Pas trouvé lemoyen de vérifier. Le fait est quecette année-là, la Cinquième orga-nisait une émission sur la toléran-ce animée par Claude Serillon. Pardeux défections successives, jeme suis trouvé à jouer les roues desecours. Lorsque j'avais donnémon accord, j'avais négligé dedemander le nom des autres invi-tés. Arrivant dans les studios, j'ap-prends que j'allais donner laréplique à deux des plus grandspenseurs du XXe siècle. Je comp-tais faire demi-tour lorsque j’apprisque je serais assis entre JürgenHabermas et André Chouraqui.Grimper à cette altitude était défini-tivement au-dessus de mesmoyens.

Je n'en menais pas large.Pourtant, dès mon premier contactavec eux une demi-heure avantl’entrée en studio, je pus vérifierl'intuition que le gigantisme intel-lectuel et l’humilité vont de pair.J'eus la surprise d’être accueillicomme un égal, sans aucuneréserve. J'en ai connu, par la suite,des petits qui refusaient de parta-ger la tribune avec quiconque étaitjugé indigne de boxer dans leurcatégorie.

Pas Habermas, réservé maisavenant et souriant, écoutant avecun sérieux bienveillant les vétillesque je débitais. Pas Chouraqui qui

m'accueillit avec la faconde médi-terranéenne qui est la sienne.

- Vous êtes algérien ?- Oui, fis-je.- Je le suis de naissance. Vous

connaissez Aïn-Témouchent ?- Bien sûr, fanfaronnai-je- J'y suis né.J'avais un avantage. Célèbre

comme il l'était, j'avais beaucouplu sur lui comme, du reste, surJürgen Habermas qui, lui, silen-cieux, suivait avec un sourire notreéchange.

Puis on vint nous annoncer quenous devions passer au maquilla-ge pour le fond de teint quiempêche la réverbération de lalumière sur les visages. En mar-chant vers la cabine de maquillage,André Chouraqui continua d'expri-mer une curiosité à l'endroit del’Algérie qui traduisait vraisembla-blement une forme de nostalgie.J’ignorais où il en était. Je savaisseulement que ce juif algérien éru-dit, ancien résistant au nazisme,avait décidé d'émigrer dès 1958 enIsraël. Il fut, à un moment, vice-maire de Jérusalem.

- Avec un prénom comme celuique vous portez, vous venez pro-bablement de Kabylie, supposa-t-il.

- Oui, d'Ath Yani, fis-je, mais jen'y suis pas né.

- J'étais juge de paix à FortNational en 1947.

Puis, on nous mit entre lesmains d'une charmante maquilleu-se. Je n'ai gardé aucun souvenirde l'émission en elle-même. Je nel'ai jamais vue et ne voudrait pas lavoir. Sans doute, ai-je étalé

quelques lieux communs pour nepas donner l'impression que jen'avais rien à dire.

Habermas fait partie de ladeuxième génération de l’École deFrancfort. Il était une des figuresde la réflexion sur les fondementsde la théorie sociale et de l’épisté-mologie. André Chouraqui, lui,était magistrat puis avocat, àmoins que ce soit dans l'autresens. Mais il était surtout connupour ses travaux pour ainsi direpharaoniques, comme la traduc-tion de la Bible. Le train de Turins’arrête à Chambéry. J'ai luquelques pages de Moïse. Le trainredémarre et mon attention est atti-rée par les paysages de montagne.Je replonge dans le livre. J'en suislà où le père des Hébreux erre aveceux dans le Sinaï.

A. M.

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !La vente de la vignette auto prorogée. Purée ! En Algérie,même la vignette automobile voit son…

… Mandat prolongé !

Deux moments saisissants dans la RADP. Dans lecourant de la même journée. D’un côté, BenamarZerhouni, une des voix attitrées, certifiées et homolo-guées de Abdekka qui lit une lettre dans laquelle lechâtelain sans voix propre appelle les jeunes du suddu pays à ne pas céder aux vents de la fitna. Et del’autre côté, le procès de l’autoroute Est-Ouest marquéfinalement par un moment fort, le seul vrai moment,sans trucages. Un magistrat qui avoue devant unesalle médusée : «Qui suis-je moi petit juge pour convo-quer ici un ministre ?» Mis côte à côte, en «jouxtance»,ces deux moments appellent une question : quisouffle, anime, réactive et entretient le vent de la fitna ?Comment oser appeler des manifestants pacifiques duSud algérien à ne pas céder à la colère quand plus aunord, dans la belle et opulente capitale, Ghoul Amar,ministre des scandales, scandaleusement ministre, estcité lourdement dans un procès, mais n’est finalementpas concerné ni inquiété ? D’ailleurs, pour la petite his-toire, il n’est même pas dérangé, le bougre ! Carcomme Abdekka, Ghoul jouit aussi du privilège derépondre par lettre à la justice. C’est d’ailleurs la justi-ce qui lit à la salle son discours. Comment rester calmeà In Salah, au sud lorsqu’au nord, l’épidémie de silenceofficiel gagne et que les puissants ne s’adressent plusau peuple ni à la justice directement, préférant cemode de communication unique au monde, celui de la

lettre au porteur et au lecteur délégué ? Qui attise lefeu de la fitna ? Un gueux brûlé par le soleil qui branditune pancarte sur laquelle il est gribouillé «je veux uneeau saine pour mes enfants» ? Ou un Palais qui metses dépendances et ses tâcherons à l’abri du glaive du«Haq», de la justice ? Je ne suis pas sismologue. Maisde plus en plus, et sans avoir maintenant besoin d’éru-dition dans la science de la terre, de ses mouvementset des caprices des plaques tectoniques, je vois, je dis-cerne très précisément la faille, la fracture terrible. Ellesépare l’Algérie en deux. Brutalement. Largement.Sans espoir de voir les deux bords du gouffre serejoindre un jour. Ce pays est fracturé par de drôles depompiers. Les mêmes qui appellent à l’apaisement auSud soufflent sur le foyer déjà incandescent au Nord.Désormais, l’entité «algérien» ne veut rien dire. Ne veutplus rien dire. Il y a la plèbe. Celle que l’on peut rame-ner dans un palais de justice et marquer au fer rouge. Ily a les gueux que l’on peut obliger à boire du poison età patauger dans un sol souillé. Et puis, il y a le Club.Ceux qui nous écrivent. Ceux qui nous font lire leursfantasmes. Nous les communiquent par voix interpo-sées. Pays partagé. Pays coupé. Pays cisaillé.Jusqu’au Big One. Le Grand Tremblement de Terre.Seul capable d’inverser la faille. D’y plonger au plusprofond de ses entrailles incandescentes les intou-chables d’aujourd’hui. Jamais je n’ai espéré avecautant de force, appelé de tous mes sens un tremble-ment de terre. Inchallah Ya Rabbi ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ce séisme que j’appelle de tous mes vœux !

Ballade dans le mentir Vrai (51)Le train de 12h45 pour Turin