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Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009 Papiers de la famille BARRE. * Les papiers de Jacques-Jean, Albert-Désiré et Jean-Auguste BARRE, graveurs des Monnaies de France, ont été récupérés par acquisition (1974 et en 2006 pour la série S.6-13 ) et don (1978). BARRE Jacques Jean (3 ou 13 août 1792 ou 1793 – Paris, 10 juin 1855). Après une période d'apprentissage chez un artisan ciseleur, il entra à 17 ans à la Monnaie de Paris, comme ouvrier graveur, où il fut remarqué par Pierre Joseph Tiolier, graveur général des Monnaies, qui le prit comme élève en 1811. Libéré des obligations militaires en 1814 et devenu habile artisan, il s'établit comme graveur de médailles dans le quartier Saint-Germain à Paris. Nicolas Pierre Tiolier lui confia de nombreux travaux. L'œuvre de J. J. Barre est considérable. Il a notamment gravé la médaille du Sacre de Charles X [68 cm de diamètre, neuf personnages] en 1825 et celle frappée à l'occasion de la visite de la famille royale à la Monnaie en 1833 [comportant les portraits de Louis-Philippe, de la reine et de tous les princes et princesses de la famille royale]. Parmi ses travaux, il convient encore de citer la médaille du grand prix de vertu du Comice de Seine et Oise offerte par le duc de Luynes, le docteur Gall, le retour des cendres de Napoléon (1840), le Roi des Belges, le prince Czartoriski, le Prince Président, le sceau de la République (1848), le dessin des billets de banque de 500 et de 1 000 francs gravés en 1842 et 1848 [S.6-3, 12], la création des premier timbres poste français émis en 1849 et le poinçon original de la pièce de 5 francs à l'effigie de Louis Napoléon en 1852. Il a également rédigé un rapport sur les procédés anciens et modernes du monnayage en France (1851). A partir de 1840, Jacques Jean Barre assura l'intérim de Nicolas Pierre Tiolier à la Monnaie de Paris. Il sera nommé graveur général à la mort de Tiolier (1842), fonction qu’il exerça jusqu'en 1855. Son fils, Désiré Albert, devenu son collaborateur à partir de 1845, puis son adjoint, lui succéda comme graveur général. BARRE Désiré Albert (Paris, 6 mai 1818 – Paris, 29 décembre 1878). Fils cadet de Jacques Jean, il succéda à son père comme graveur général à l'hôtel des Monnaies (1855). Attiré par la peinture, il s’inscrivit à l’école des Beaux Arts en 1838, entrant la même année dans l'atelier de Paul Delaroche. Féru d'art antique il fit plusieurs voyages en Italie centrale et méridionale. Il exposa particulièrement des sujets bibliques au Salon de Paris de 1843 à 1851. Le peintre Paul-Dominique Gourlier acheva en 1855 trois fresques qu'il n'avait pu terminer, à la chapelle des Saints Innocents de l'église Sainte Eustache à Paris. « Saint Christophe portant l'enfant Jésus » (1843), « Le retour de l'enfant prodigue » (1846), « Plaute, poète comique latin » (Salon de 1848), « Jean Jacques Rousseau à seize ans » (Salon de 1851) sont cités parmi ses œuvres les meilleures. Son activité artistique devait prendre une toute autre voie lorsque son père, en 1845, l'appela près de lui à l'hôtel des Monnaies pour le seconder dans ses travaux. Graveur de talent, il devint vite son étroit collaborateur, au point qu'il est parfois impossible de distinguer la part de l'un et de l'autre dans les créations de cette période à la Monnaie de Paris, comme c'est le cas pour la maquette des premiers timbres poste français, réalisée en 1848. Albert Barre a gravé la quasi-totalité des monnaies et médailles frappées sous le Second Empire à la Monnaie de Paris, ainsi que les poinçons de garantie et de nombreux jetons pour des associations et des sociétés. Il a également dessiné et gravé, pendant ces mêmes années, les timbres poste français des colonies françaises et de divers pays étrangers. Sont à citer en particulier : la médaille militaire à l'effigie de Louis Napoléon (1852), la médaille de Sainte-Hélène (1857), la gravure des timbres poste de l'émission « Napoléon lauré » (1861), les Essais au type « Cérès » (1858-1861), la création des premiers timbres poste grecs (1861) et la médaille militaire de 1870 à l'effigie de la République

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Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• Papiers de la famille BARRE. * Les papiers de Jacques-Jean, Albert-Désiré et Jean-Auguste BARRE, graveurs des Monnaies de France, ont été récupérés par acquisition (1974 et en 2006 pour la série S.6-13 ) et don (1978). BARRE Jacques Jean (3 ou 13 août 1792 ou 1793 – Paris, 10 juin 1855). Après une période d'apprentissage chez un artisan ciseleur, il entra à 17 ans à la Monnaie de Paris, comme ouvrier graveur, où il fut remarqué par Pierre Joseph Tiolier, graveur général des Monnaies, qui le prit comme élève en 1811. Libéré des obligations militaires en 1814 et devenu habile artisan, il s'établit comme graveur de médailles dans le quartier Saint-Germain à Paris. Nicolas Pierre Tiolier lui confia de nombreux travaux. L'œuvre de J. J. Barre est considérable. Il a notamment gravé la médaille du Sacre de Charles X [68 cm de diamètre, neuf personnages] en 1825 et celle frappée à l'occasion de la visite de la famille royale à la Monnaie en 1833 [comportant les portraits de Louis-Philippe, de la reine et de tous les princes et princesses de la famille royale]. Parmi ses travaux, il convient encore de citer la médaille du grand prix de vertu du Comice de Seine et Oise offerte par le duc de Luynes, le docteur Gall, le retour des cendres de Napoléon (1840), le Roi des Belges, le prince Czartoriski, le Prince Président, le sceau de la République (1848), le dessin des billets de banque de 500 et de 1 000 francs gravés en 1842 et 1848 [S.6-3, 12], la création des premier timbres poste français émis en 1849 et le poinçon original de la pièce de 5 francs à l'effigie de Louis Napoléon en 1852. Il a également rédigé un rapport sur les procédés anciens et modernes du monnayage en France (1851). A partir de 1840, Jacques Jean Barre assura l'intérim de Nicolas Pierre Tiolier à la Monnaie de Paris. Il sera nommé graveur général à la mort de Tiolier (1842), fonction qu’il exerça jusqu'en 1855. Son fils, Désiré Albert, devenu son collaborateur à partir de 1845, puis son adjoint, lui succéda comme graveur général. BARRE Désiré Albert (Paris, 6 mai 1818 – Paris, 29 décembre 1878). Fils cadet de Jacques Jean, il succéda à son père comme graveur général à l'hôtel des Monnaies (1855). Attiré par la peinture, il s’inscrivit à l’école des Beaux Arts en 1838, entrant la même année dans l'atelier de Paul Delaroche. Féru d'art antique il fit plusieurs voyages en Italie centrale et méridionale. Il exposa particulièrement des sujets bibliques au Salon de Paris de 1843 à 1851. Le peintre Paul-Dominique Gourlier acheva en 1855 trois fresques qu'il n'avait pu terminer, à la chapelle des Saints Innocents de l'église Sainte Eustache à Paris. « Saint Christophe portant l'enfant Jésus » (1843), « Le retour de l'enfant prodigue » (1846), « Plaute, poète comique latin » (Salon de 1848), « Jean Jacques Rousseau à seize ans » (Salon de 1851) sont cités parmi ses œuvres les meilleures. Son activité artistique devait prendre une toute autre voie lorsque son père, en 1845, l'appela près de lui à l'hôtel des Monnaies pour le seconder dans ses travaux. Graveur de talent, il devint vite son étroit collaborateur, au point qu'il est parfois impossible de distinguer la part de l'un et de l'autre dans les créations de cette période à la Monnaie de Paris, comme c'est le cas pour la maquette des premiers timbres poste français, réalisée en 1848. Albert Barre a gravé la quasi-totalité des monnaies et médailles frappées sous le Second Empire à la Monnaie de Paris, ainsi que les poinçons de garantie et de nombreux jetons pour des associations et des sociétés. Il a également dessiné et gravé, pendant ces mêmes années, les timbres poste français des colonies françaises et de divers pays étrangers. Sont à citer en particulier : la médaille militaire à l'effigie de Louis Napoléon (1852), la médaille de Sainte-Hélène (1857), la gravure des timbres poste de l'émission « Napoléon lauré » (1861), les Essais au type « Cérès » (1858-1861), la création des premiers timbres poste grecs (1861) et la médaille militaire de 1870 à l'effigie de la République

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BARRE Jean Auguste (Paris, 25 septembre 1811 – Paris, 5 février 1896). Frère aîné d'Albert et fils de Jacques Jean dont il fut l'élève jusqu'en 1826, il suivit ensuite les cours de Cortot pour la sculpture, de David d’Angers pour le modelage et de Devéria pour le dessin. Il exposa régulièrement au Salon de Paris, recevant une médaille en 1834 (« Ulysse reconnu par son chien ») et 1840 (« François de Lorraine ») et continua à participer jusqu'en 1865. Après avoir travaillé pour le roi Louis-Philippe, il devint le sculpteur attitré de Napoléon III, réalisant plusieurs bustes et statues de l'empereur et des membres de la famille impériale. Également graveur, il aida et remplaça régulièrement, à partir de 1860, son frère à la Monnaie de Paris, à la mort duquel il succéda, en 1878, comme graveur général. Il fut le premier Graveur général des Monnaies à statut privé sous contrôle de l’Etat. Il a également gravé différentes monnaies pour les anciennes colonies françaises. Caricaturiste, il a laissé un album (daté de 1837-1839) de portraits-charges de ses amis, relations, membres de sa famille, où il laisse libre cours à sa verve, sans aucune cruauté (a). Mais il est surtout connu pour ses sculptures, réalisant le buste de son ami Alfred de Musset pour son tombeau au cimetière du Père Lachaise à Paris, les tombeaux de la princesse Mathilde et de la reine Hortense à l'église de Rueil-Malmaison, de Pierre Antoine Benyer et le buste de Geoffroy Saint-Hilaire aujourd'hui au Muséum d’histoire naturelle. Il est aussi l'auteur des Allégories des quatre saisons pour la fontaine du cirque aux Champs-Elysées (1840) et de la statue de Saint Luc l'évangéliste qui décore, depuis 1843, la façade de l'église Saint-Vincent-de-Paul à Paris. On trouve ses œuvres aux musées de Douai, Orléans et au musée de la Monnaie à Paris. (a) Darnis J.M., Un album de caricatures inédit de Jean Auguste Barre au musée de la Monnaie de Paris. Bull. de la Soc. De l’hist. De l’art français, 1984, p. 134-146.

[VA. série RM-3, 177 : Regnoul-Barre]. S.6-1, 1-2 / 1728-1829. Origines de la famille Barre. Extrait des registres d'actes de baptêmes de St. Jean de Latran de Marie Requieme (1728); extrait des registres d'actes d'inhumation de la paroisse de Neuville (Loiret) de Jacques Barre âgé de 40 ans (1747); extrait du registre des naissances de la commune de Dandainville (Somme) relatif à Cécile Dizangrumelle née Boin, épouse de Jacques-Jean Barre (1767); droit d'inhumation de Cécile Boin, quittance pour le convoi funèbre; droits de succession Cécile Boin (1829). Contrat de mariage Jacques Barre (père de Jacques-Jean) et Marie-Antoinette Mauroy (1804); extrait d'acte de naissance de Marie-Antoinette Mauroy (1788). Mention du décès de Jean Nogaret (père de Louise Nogaret, épouse Jacques-Jean Barre, 1819); mention du décès de Marguerite Nogaret née Boin (1797). Contrat de mariage entre Jacques-Jean Barre et Louise Nogaret (1811); actes de naissance d’Alexandrine Barre (1816), Joséphine-Marguerite (1821 ); acte de baptême d'Albert-Alexandre Barre; certificat de vaccination d'Adrienne Barre (1816) et de Jacques-Louis Barre (1820). S.6-1, 3-4 / 1804-1855. [Jacques-Jean Barre] Contrat d'apprentissage chez le ciseleur Hervieu (1804); contrat d'apprentissage chez Javal-Schlumberger (1820); engagement dans le corps des sapeurs-pompiers de Paris (1808); certificat de congé du corps des sapeurs-pompiers (1814); reçu de 100 F de J.-J. Barre pour son remplacement dans le corps des sapeurs-pompiers (1814); deux cartes d'électeur au nom de J. J. Barre (1830-1848); passeport de J. J. Barre pour une mission à Londres (1841 ); J. J. Barre sur la liste des jurés du département de la Seine (1832). Lettre du baron Haussmann informant J.-J. Barre de sa nomination à la commission artistique de la Ville de Paris (1853). Faire-part du décès de J.-J. Barre (1855); testament de J.-J. Barre (1855). Diverses pièces relatives au comité des monuments historiques. Nomination de J.-J. Barre dans l'ordre de la Légion d'honneur (1834); promotion d'officier de l'ordre (1852); diverses pièces de félicitations; diplôme de l'ordre de Mohamed Pacha bey de Tunis délivré à J.-J. Barre (1858).

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Adhésion de J.-J. Barre à diverses sociétés savantes et artistiques françaises et étrangères. Carnet d'adresses ouvert en 1853. Pièces relatives à des créances; quittances de loyers d'appartements, n° 13 puis 15 rue Guénégaud à Paris (1829-1855). S.6-1, 5 / 1817-1850. [Jacques-Jean Barre] Correspondance (ordre alphabétique des correspondants) : d'Argout, Artaud, Baltard, A. Barre, Barrot, Bixio, Boiesdieu, Belloc, Bonnefond, Boulanger, Bouton, Bouvet, Brongniard, Braemt, Champmartin, Chevanard, Delacroix, Delarue, Desavisse, A. Devéria, A. Desboeufs, Feuillet de Conches, Dr. Gall [souscription en sa faveur portant les signatures de David-d'Angers, Bosio, Visconti, Lemot, Dehamart, Gérard, Follati ...], P. Huet, A. Galle, L. Hart, Henriquel-Dupont, Laborde, Lafitte, Lassus, Leberthe, Lemaire, Lemot, A. Michaut, Magne, Marochetti, Mérimée, Mirbel, Montalembert, Montalivet, J. Persil, J. Pingret, Aimé de Puymaurin, Pantkouke, Picot, Pierrugues, Quatremaire de Quincy, Ramey, Robinet, Rogle, Saint Erve, Schoelcher, Servais, N.-P. Tiolier [correspondance de 1839, ampliation du contrat de mariage, cahier sur vélin de 1817], préfet Tournon, Turpin de Crisse, Vauthier-Galle, Visconti, L. Wiener, W. Wyon, Ziegler. S.6-2, 6-9 / 1824-1855. [Jacques-Jean Barre] Les questions monétaires. Rapport sur la gravure et la reproduction des coins en Angleterre (1839). Rapport technique relatif aux monnaies françaises (1839). Rapport sur les Monnaies de Londres et de Paris (1841). Prix de revient et comptes journaliers de production par ateliers (notes Dumas-Colmont-Tiolier, 1839-1850). Projet d'un traité des monnaies (Barre-Dumas-Colmont, 1842). Correspondance sur les concours monétaires de 1824, 1830 et 1848. Contrat d'association sous seing privé entre N.-P. Tiolier et J.-J. Barre (1838). Nominations de Barre : graveur général par intérim (1838), graveur général en titre en remplacement de Tiolier (1843), graveur général honoraire (1855). Pièces relatives aux règlements du « fonds d'entreprise » Tiolier-Barre (1832-1843). Service et bureaux de garantie, n° 8 et 10 rue Guénégaud (état des lieux,1843, cahier). Installation d'une machine à vapeur à double effet (1843). Appartement de fonction de J.-J. Barre, ancien hôtel Laverdy (état des lieux,1843, cahier). Notes et documents sur les monnaies, poinçons de garantie ; décrets-lois sur les monnaies ; tableaux sur les fabrications d'espèces (1848-1855). Documents sur la fabrication des médailles, réglementation, tarifs. Comité consultatif des graveurs; les poinçons de contrôle. S.6-2, 10 / 1843-1850. [Jacques-Jean Barre] Journal des approvisionnements en acier pour la confection des outillages de frappe [registre]. S.6-3, 11 / 1822-1852. [Jacques-Jean Barre] Commandes de jetons et de médailles : chambres de commerce, chemins de fer, compagnies d'assurances, chambres des notaires. Jetons pour sociétés : Christofle / Cie des agents de change / Banque de Nantes et Forges de Sireuil / Société d'archéologie de Touraine / Forges et fonderies de Dordogne. Médailles de la famille royale et de la maison d'Orléans relatives à leur visite à la Monnaie (1833). Timbres secs pour le duc d'Aumale.

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Médailles : de la statue du duc d'Orléans / de mariage du duc d'Orléans / à la mémoire de Bellart / commémorant la statue de Louis XVI à Bordeaux (1827) et la statue de Louis XIV à Lyon (1825) / du monument de Louis XIV à Montpellier / des Salons / de l'édification de l'obélisque de Louqsor place de la Concorde (1836) / pour l'église Sainte Geneviève de Paris et de l'achèvement de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Correspondance de Turpin de Crisse pour une médaille de la Garde royale. Médailles pour les hôpitaux de Paris / le Collège Charlemagne / les mairies de Chartres et de Lyon / la faculté de droit de Paris / le ministère de l'intérieur / la légation des Etats-Unis / le Conseil d'Etat / le Comice agricole [correspondance d'Albert de Luynes relative à la médaille du Comice agricole, avec un dessin à la mine de plomb, face et revers). Commandes de médailles par divers ministères. S.6-3, 12 / 1827-1852. [Jacques-Jean Barre] Monnaie fiduciaire, billets de banque et bons. Pièces de correspondance; projets et esquisses en dessins, épreuves en taille douce et contre-épreuves pour les banques : Banque de France / Lyon / Toulouse / Rouen / Lille / Marseille / île-de-Bourbon-Martinique-Guadeloupe / Flandre. Bons pour le Comptoir commercial Jabach. Projets de billets pour les banques : Costa Rica, Pologne et Italie (Rome). Deux projets de billets [dont un très rare d'une valeur de 1000 F sur papier de soie]. S.6-3, 13-20 / 1827-1850. [Jacques-Jean Barre] Commandes de timbres secs par les ministères de la marine et des colonies, de la justice (Grand sceau, 1848), timbres et cachets. Collection d'épreuves de timbres humides : France, conquête d'Algérie, administrations, collectivités territoriales, bibliothèques, commissariats [dont une épreuve de Dupeyrat d'un timbre mi-humide mi sec]. Collection de timbres gaufrés des différents grands corps de l'Etat. Timbres humides des Ier et IIe Empire. S.6-4, 21-27 / 1826-1852. [Jacques-Jean Barre] Dessins de médailles et jetons. Esquisses et dessins pour les familles de Bourbon et d’Orléans / le sacre de Charles X (revers, dessin de A. Devéria) / monuments historiques (Devéria) / monuments publics / retour des cendres de Napoléon Ier (1er projet et dessins définitifs) / l'indépendance de la Pologne (dessin de Devéria, gravure de J.-A. Barre) / projet pour le revers du jeton octogonal « Pont de Grenelle » (Devéria, 1826) / « Aux Récompenses » (dessin de P. Delaroche) / « Le Quadrige de Minerve » (dessins de Laffitte et J.-J. Barre) / le sceau de la République de 1848 (3 projets de J.-J. Barre) / projet pour le revers de la médaille des députés / le Conseil d'Etat; médaille « Actions et dévouement » (épreuve gravée sur papier de Collas). S.6-4, 28-31 / 1816-1848. [Jacques-Jean Barre] Dessins de médailles et de jetons. Intendance sanitaire de Marseille / Chemin de fer de Strasbourg à Baie / Chemin de fer de Paris à Versailles [calque en dessin du jeton commémorant la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain-en-Laye (1835-1836), boîtier Pl-14] / le roi David (études par Devéria et J.-J. Barre) / Académie des sciences de Lyon / Cérex (Devéria) / projet pour l'avers du jeton de la galerie pédagogique romaine / Esculape / Société d'assurance mutuelle de la Ville de Paris (gaufrage) / « Le repentir » / « Réunion des 4 commerces de bois » / quatre projets (dont un de Devéria) pour le jeton des « Buanderies de France » / Société mutuelle d'assurance « La Charente » / Caisse d'Epargne de Lyon / « La Fraternité parisienne » (11 esquisses dont 9 par Devéria) / Société d'assurance (4

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projets dont 2 calques d'après Devéria) / Banque de Guadeloupe (Devéria) / projet de médaille « Société centrale des architectes » (4 études) / sceau de l'Assemblée nationale (gaufrage, 1848) / esquisse et projet du jeton « Société Nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée » (mention « Approuvé, A. Bahuc ») / projet pour la Société archéologique de Touraine / Domaine général des Ponts et Chaussées et des Mines (dessin au crayon, plume et aquarelle par Louis Laffitte). Projets : Société agricole de Camargue / Tribunal de commerce de Rouen / Chambre de commerce du Havre. Projet de jeton : Cie d'assurance maritime (dessin de revers par Laffitte) / Cie générale des Ponts sur le Rhône / Ville de Nîmes / quatre autres projets non déterminés. Cinq études pour le jeton de la « Communauté de la Boucherie de Paris ». S.6-4, 32-33 / 1827-1848. [Jacques-Jean Barre] Dessins de médailles et de jetons. Projets de jetons : « Cie du Gaz » (trois dont un dessin au crayon de Laffitte) / la Science et l'Industrie / Société d'agriculture de Libourne / Chambre des huissiers de Pontoise / Les commerces réunis (2 projets dont 1 de Devéria) / Chambre de commerce de Nantes (3 dessins à la plume de J. de la Nicollière). Motif des emblèmes de la Ville de Paris. Projets de jetons : « Cie générale des Mines de Rive-de-Gier » / l'Industrie (dessin de l'architecte Gros). Ebauches d'armoiries de villes; gravures d'armoiries diverses. S.6-4, 34 / 1843-1848. [Jacques-Jean Barre] Sept projets pour l'essai en bronze des coupures monétaires de 10, 5, 2 et 1 centimes (dessins, 1843). Quatre projets pour le concours monétaire de la pièce de 5 F en argent (1848). S.6-5, 35-36 / 1852-1879. [Désiré Albert Barre] État civil, copies d'actes de naissance (6 mai 1818); et de décès (29 décembre 1879). Nominations : graveur général par intérim (1852), graveur général en titre (1855); Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur (1858); membre de plusieurs ordres étrangers (diplômes, lettres de félicitations; promotions); D. A. Barre succède à Pingret décédé dans la charge de graveur des ministères de la justice, de l’agriculture, de la marine et du gouvernement d'Algérie. Membre de plusieurs jury [passeport pour Londres daté 1872]. S.6-5, 37 / 1837-1878. [Désiré Albert Barre] Correspondance (ordre alphabétique des correspondants) : Belin, Moreau et Bartin (médecins); Alkan, Blanche, Albert Barre à son père [40 lettres écrites lors de son séjour en Italie 1843-1844, VA S.6-7, 44-64]), Auguste Barre, A. Bovy, C. Casimir Périer, H. Delebecque, G. Deranger, Ch. Dierick, E. Dubois, A. Dubois, d'Eichthalt, P. Delaroche, Mme Delaroche, Delongueil, Dubois de l'Etang, A. Dumont, E. Dubufe, H.Dubufe, V. Escobedo, Feuillet de Conche, de Gasparin, Th. Huguet, H. Uhlhorn, Klein, D. Fourneva, F. Haindl, E. Lami, Lemaire, Lepic, Leven, A. de Longperier, de Luynes, Maizières, de Mutulli, Th. Pelouze, H. Pascalin, E. Peligot, Pichon, Picot, V. Regnault, Renouard de Bussière, Rigault de Genouilly, Bolin, J. de Rothschild, Mme Rouland, H. Rodakonski, F. Ruff, P. Saint-Victor, Ph. Salmon, de Saulcy, C. Seufferhold, Scheumkestner (?), A. Stanger, Thelin, Toisserent de Bort, T. Tresco, Amiral Vaillant, de Valabregue de Lawoestine, l. Vernet, Vibert, M. Vienne, M. Vivier, l. Wyon, A. Wyon, J. Wyon. 43 lettres de correspondants, dont Blondel, F. Levol, A. de Colmont; les ministères. Demandes de jetons. D. A. Barre actionnaire de l'Illustration (1866).

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S.6-5, 38 / 1857-1875. [Désiré Albert Barre] Atelier du graveur général, concession de gaz et d'eau, contributions. S.6-5, 39-40 / 1867-1875. [Désiré Albert Barre] Monnaies. Note sur l'organisation de la Monnaie de Londres (1870). Lettre d’Amand, la Monnaie de Perse et l’incendie de la maison Cail, fabricant d'instruments monétaires. Mémoires sur la fabrication des coins monétaires, reproduction à chaud [copie ms. d'un mémoire de P.-J. Tiolier et de J.-P. Droz, 1803]; monnaies du Brésil. Commande de la machine à graver de Lendy et de Wagner (1863-1867). S.6-5, 41 / 1852-1878. [Désiré Albert Barre] Législation et création monétaires. Argentine : face-revers du 10 pesos de 1879 (dessin lettre). Chili : inscriptions sur la virole brisée du 10 pesos (notes, 1874). France : 36 projets en dessin des pièces de 100 et 5 F, 10, 20 et 50 centimes (1852-1854) avec photographie [postérieure] du prince-président. Grèce : projet de jeton « monétiforme » à l'effigie de Georges Ier (1870). Honduras : 6 projets [crayon dont un rehaussé à l'aquarelle], pièces de correspondance de la maison Dreyfus-Scheyer et Cie. Tunisie-Egypte : 8 projets en dessin et un en étain gaufré signé Lefèvre, correspondance et photographies modernes. Serbie : législation monétaire de ce pays (1878). Strasbourg : état de frais de coins pour le second trimestre 1863 [ms.]; modèles de légendes [esquisses au crayon]. Uruguay : notes et tirages de six monnaies de 10 et 20 centimos. Espagne et Principauté d’Andorre : correspondance Barre-Atanasio-Carraqco, fonderie Oesheer-Mesdach et Cie, refontes monétaires et modifications (1867). S.6-5, 42 / 1857-1870. [Désiré Albert Barre] Décorations. Médaille décoration « de Sainte-Hélène ». Correspondance avec la Chancellerie, commandes (2 croquis et 1 dessin); demandes d'attribution pour Paris et la province (27 lettres); coupures de presse (Moniteur) sur la création de cette médaille (1857). Médaille militaire (1859, modifiée 1871); correspondance avec 6 dessins au crayon de la modification de 1871. Médaille de la campagne d'Italie (1858-1860). Correspondance avec le ministère de la guerre, commandes de médailles, inventaire des stocks; fabrication, coûts d'exploitation, prix de revient. Médaille de la campagne de Chine (1861). Rappel des lieux de combats, soumission d'Albert Barre; modèle en tissu du ruban. Médaille de la campagne du Mexique (1863). 9 croquis et dessins représentant l'emblème, avec 2 modèles de ruban en tissu; fabrication, commandes, correspondance. Commandes spéciales par la Maison de l'Empereur, le Grand chambellan, le Grand écuyer et la Maison militaire. S.6-6, 43 / 1853-1860. [Désiré Albert Barre] Projets de médailles et jetons. Correspondance et commandes; 4 projets définitifs de la médaille « Le Choléra » par D. A. Barre [mine de plomb, avec photo du temps de l'épreuve en plâtre de la médaille (1853-1854)].

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S.6-7, 44-64 / 1840-1878. [Désiré Albert Barre] Dessins, études. Série de 11 dessins au crayon : voyage en Italie, paysages toscans, romains et napolitains, cloître roman, diverses études de la galerie Pitti. Série de 12 dessins au crayon : reproduction des peintures antiques du Musée de Naples. Série de 15 dessins au crayon : reproduction des fresques antiques du Musée de Naples. Série de 4 dessins au crayon : reproduction des fresques antiques du Musée de Naples. Série de 12 dessins au crayon : reproduction des sculptures et motifs antiques du sud de l'Italie. Série de 25 dessins au crayon : primitifs italiens. Série de 9 dessins au crayon : étude de personnages du monde rural du sud de l'Italie. Série de 10 dessins au crayon : étude du couvent St. Onofrio, tableau de la contribution des aumônes. Série de 3 dessins au crayon et à la plume du tableau « Michel Ange ». Série de 10 dessins au crayon pour l'étude du « Roi David », éléments décoratifs destinés à orner la chapelle St. Joseph en l'église St. Eustache à Paris [fresques achevées par le peintre Vibert]. Série de 10 dessins au crayon pour l'étude du tableau « Dante ». Série de 5 dessins au crayon pour l'étude du tableau « La Paix », dont 3 esquisses pour une médaille. Série de 6 dessins au crayon pour l'étude du tableau « L'Enfant Prodigue » [œuvre sur toile conservée en l'église de N-D de la Miséricorde, rue de l'Assomption à Paris]. Série de 6 dessins au crayon pour l'étude du tableau « Mort de Judas ». Série de 3 croquis et dessins au crayon pour l'étude du tableau « Plaute ». Série de 14 croquis et dessins au crayon : chat, chien, scènes de la vie quotidienne et religieuse. Série de 3 croquis et dessins au crayon : diverses études de costumes du XVIIIe siècle. Série de 6 dessins au crayon : études de portraits. Série de 3 dessins au crayon : scène d'intérieur. Série de 5 dessins : portrait de femme, Mathieu Molé, croquis de chevalier, femme au début du XVIe siècle de Weiss d'après Dürer; croquis divers de Michel Ange. Suite de 2 dessins pour le tableau « Sainte Véronique ». S.6-8, 65-66 / 1860-1872. [Désiré Albert Barre] Notes et biographies sur les graveurs et les monétaires. Projet d’ouvrage sur l’œuvre de Guillaume Dupré [fiches de travail]. Reproduction de médailles de la collection du Cabinet des Médailles. Notes, enquêtes dans les dépôts d'archives sur les graveurs et les monétaires. Notes et fiches ayant servi à la rédaction de l’ouvrage « Les Graveurs généraux et particuliers des Monnaies de France. Contrôleurs généraux des Effigies », Paris, Impr. De A. Pillet fils aîné, 1867. S.6-9, 67-69 / 1837-1890. [Jean Auguste Barre] État civil, biographie; coupures de presse relatives à son décès, récompenses, médailles d'honneur, nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur (1852), passeport pour Rome et l'Italie. Nomination de Jean Auguste graveur général par intérim (1878), son différent. Etat du matériel des ateliers de gravure, nationalisation du secteur industriel (note,1879). Bail de la villa Franquin, contrats d'assurance, quittances rue de Buci (1844-1891). S.6-9, 70-71 / 1845-1879. [Jean Auguste Barre]

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Correspondance (ordre alphabétique des correspondants) : Abbatucci, Aumale, A. Barre, Barrot, Belloc, Berryer, Bonaparte (Charlotte), Caillebotte, Chabouillet, Chennevière, Decaine, Denormandie, Docihae (?), Dreux-Brezé, Dubois (Al.), Dubufe, A. Dumas fils, A. Hébert, V. Hugo, C. Jadin, Magne, Marcotte-de-Quivière, Mathilde Bonaparte, Montalivet, Paul de Musset, maison du prince Napoléon-Bonaparte, Picot, Rachel [comédienne], Roqle, Taglioni [comédienne], les frères Wyon. Faire-part de mariage et de décès [ensemble de 68 pièces, carnet d'adresses manuscrit]. S.6-9, 72-73 / 1837-1896. [Jean Auguste Barre] Album de caricatures, dessins au crayon et à la plume sur papier [56 dessins, 40 x 32 cm, Bibl. Monnaie de Paris, Ms. Fol. 166.], article de J.M. Darnis sur cet album (Bull. de la Soc. Hist. Art français, 1984). Mémoires d'œuvres sculptées par sous-traitants ; deux reçus pour deux bustes en marbre de Duval, l'un pour la Comédie Française, l'autre pour l'Institut de France. S.6-9, 74-76 / 1865-1891. [Jean Auguste Barre] Commandes de médailles par les maisons souveraines et les ministères [registre]. Fournitures de médailles aux ministères et aux particuliers [registre]. « Journal » de commandes et fournitures de médailles [registre]. S.6-9, 77-91 / 1865-1891. [Jean Auguste Barre] Commandes de médailles, jetons et monnaies : Autriche-Hongrie, Japon, parlement, administrations, préfectures, ministères et Sociétés diverses. S.6-10, 92 / 1874-1879. [Jean Auguste Barre] Dessins. Quatre projets de support de médaille par Natti. Deux projets pour la médaille à J. Matejko. Projets de jetons (Cie d'assurance) de sauvetage ; dessin de Hennelle. Projet du sceau de la IIIe République. Graphismes et études de monnaies de Cochinchine. S.6-10, 93 / 1840-1880. [Jean Auguste Barre] Dessins et calques. St. François de Sales / Raoul Barre enfant (fils de Jean- Auguste) endormi / nu et allongé, le comte de Trapani enfant / Marie Christine d'Espagne / portrait de Marie-Amélie (pour une médaille) / 2 portraits de la princesse de Salerne, reine de Naples / portrait de la reine Christine de Bourbon / Adrienne Barre (fille d'Albert Barre) / portrait non achevé / études d'enfants (sanguines) / portraits de Jeanne Barre / bustes de Napoléon III et du prince Eugène [photographies du temps] / croquis de Mme Dal / 2 dessins de Chevanard. Série de 186 dessins [crayon et calques à la plume] de sujets d'ornementation, décoratifs, costumes et d'architecture du Moyen Age au XVIIIe siècle; croquis du tombeau de Emma Livry; portrait inachevé de François Guizot, historien et homme d'Etat. S.6-10, 94-95 / 1850-1880. [Jean Auguste Barre] Dessins et calques. Série de 193 dessins et croquis d'études de décoration, sculpture, peinture du monde antique et romano-byzantin.

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Série de 32 dessins [crayon et plume] d'études de décoration (XVIe siècle) / le tombeau de Marie de Bourgogne / sujets de l'école florentine / les primitifs du XVe siècle / l'Ecole de Parme (Corrège) / l'Ecole romaine (Raphaël) / études d'animaux : mufles de lion et de bouc / projets d'éléments décoratifs. S.6-11, 96 / 1842-1879. [Jean Auguste Barre] Main-courante et correspondance des Barre [photocopies en 4 volumes]. S.6-11, 97 / 1885-1904. [Eugène Raoul Barre] Note sur sa présidence du conseil de surveillance de la revue L'Illustration. Correspondances-autographes [dont une du sénateur Constans, ancien ministre]. S.6-11, 98 / 1873-1986. [Alfred Regnoul-Barre] Diplômes honorifiques français et étranger adressés à Alfred Regnoul, inspecteur général de l'exploitation de la gare de Lyon à Paris; correspondance de voyageurs et d'usagers; un billet du comédien, Coquelin (cadet) S.6-12, 99 / 1823-1855. Papiers privés des graveurs Barre. Correspondance générale, lettres de graveurs [photocopies]. S.6-12, 100 / 1825-1896. Papiers privés des graveurs Barre. Nouvelle acquisition d’un ensemble d’environ 750 autographes, manuscrits, documents, carnets de croquis et lettres. S. 6 - 13A1, 100a. Jacques Jean Barre (6 documents). • Location d'une maison appartenant à J.J. Barre et son épouse [Marie Marguerite Louise Augustine née Nogaret] à Paris, n° 14 rue du Marais St Germain, au profit de Jean Marie Claude Duguet, fondeur en caractère, et son épouse [Claudine Anselinette née Dupré] ; durée :12 ans à compter du 1er novembre 1825; loyer annuel : 5 000 francs [P.A. S. , Paris le 22 juin 1825 ; grand in-folio 20,5 x 29,5 cm, 3 p., sur papier timbré ; paraphée et signée sur la dernière page par MM. J.J. Barre, C. Duguet et leurs épouses]. • Acte officiel de Me Pascal Bocage, huissier de justice, à Jean Jacques Barre : M. Pierre Messidor Bertrand, demeurant au lieu dit « la ferme de Glatigny » (Caen), a révoqué les pouvoirs et procurations qu'il avait faits en faveur de Jean Claude Jounchie [Paris le 16 avril 1839 ; in-4°, 2 p., sur papier timbré ; pièce signée Bocage]. • Extrait de la liste des jurés du département de la Seine. J. J. Barre désigné juré près la Cour d'assises de Paris ; présence le 16 juin 1830 à neuf heures au palais de justice. [P.S., Paris le 23 mai 1830, in-4°, 4 p., sur papier à en-tête imprimé, signée par le gendarme Louis Thomas Rosse et Jean Auguste Barre]. • « Révision des listes électorales et du jury » : J. J. Barre informé de son exclusion de la liste du jury (1e partie) de la cour électorale [P. S. , Paris le 7 septembre 1830 ; in-4°, 2 p., sur papier à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine », signée Félix Désiré Dehèque, chef des bureaux de la mairie du 10e arrondissement]. • Extrait de la liste des jurés du département de la Seine. J. J. Barre nommé juré près la Cour d'assises de Paris ; présence le 1er décembre à 9 heures au palais de justice [P. S. , Paris le 18 novembre 1843 ; in-4°, 4 p., sur papier à en-tête imprimé, signée par J. J. Barre et Joseph Louis Baud, brigadier de gendarmerie]. • Extrait du registre des décisions rendues par le préfet du département de la Seine : J. J. Barre informé de sa radiation de la liste du collège (1e partie) des listes électorales et du jury.

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[P. S., à Paris le 20 août 1845 ; in-4°, 3 p., sur papier à en-tête imprimé, signée Félix Désiré Dehèque, secrétaire de la mairie du 10e arrondissement] S.6 - 13A2, 101. Décès de Jacques Jean Barre, le 10 juin 1855 (19 documents). • Autorisation de la préfecture de police pour le transfert de la dépouille de J. J. Barre de Neuilly à son domicile de l'hôtel des Monnaies, puis à l'église de Saint-Germain des Prés et au cimetière sud [P.S., Paris le 11 juin 1855 ; in-4°, 1 p., sur papier à en-tête imprimé, signée Veniger, chef du 4e bureau de la 2e division]. • Attestation du commissaire de police de Neuilly : le corps de J. J. Barre a quitté le n° 34 de l'avenue de Neuilly, à neuf heures, pour être transporté et inhumé au cimetière du sud conformément à la décision du préfet de police en date du 11 juin. [P. A. S., Neuilly-sur-Seine le 12 juin 1855 ; in-folio, 1 p.]. • Quittance des fournitures pour le convoi de M. J. J. Barre. Le montant des funérailles a été réglé par son fils Albert (2.839 F et 50 centimes). [P. A. S., Paris le 14 juin 1855 ; grand in-folio 31 x 48 cm, 2 p., sur papier à en-tête imprimé « Entreprise de service des pompes funèbres de la Ville de Paris, rue Alibert, n° 10 »] . • Reçu signé par un employé municipal de la somme de 327 F pour frais de cercueil, droit municipal et frais de courrier pour l'enterrement de J. J. Barre. [P.A. S., Neuilly-sur-Seine ; in-8°, 1 p., sur papier à en-tête imprimé « Mairie de Neuilly - Département de la Seine »]. • Accusé de réception, rédigé et signé par le vicaire de l'église de St-Germain des Prés, d’une somme de 748 F versée par l’un des fils Barre pour solde de l'enterrement de son père (offrande et suppléments). [ P. A. S., Paris, juin 1855 ; sur papier à en-tête imprimé « Paroisse Saint-Germain des Prés »]. • Cession d'un droit au bail d'un appartement, n° 24 avenue de Neuilly à Sablonville, par Désiré Albert Barre, graveur général des Monnaies, en son nom et à celui de ses cohéritiers dans la succession de J. J. Barre, au profit d’Amédée Carré, moyennant un loyer annuel de 600 francs payable en quatre termes. [P.A. S., Paris le 3 juillet 1855 ; in-folio, 1 p., sur papier timbré et signée par Albert Barre et Amédée Carré]. • Réclamation d’un notaire à l’un de ses confrères de la somme de 926,70 F correspondant à ses honoraires et droit payés dans la succession de J. J. Barre. [L.A.S., La Ferté Gaucher (Seine et Marne) le 17 janvier 1856 ; in-8°, 2 p.]. • Lettre de Me Plessier, notaire, à son confrère parisien Me Fremyn : « (…) Mes bons et honorables rapports avec Albert Barre, la haute estime que j'avais pour lui, la bienveillance et la confiance dont il m’honorait m'ont fait donner à ses intérêts un soin assidu et un dévouement qu'il me serait impossible d'accorder à toute ma clientèle. J'estime et j'affirme que dans le chiffre de 500 francs, les déboursés ont une plus large part que les honoraires. Assurément ma rémunération n'est pas trop élevée. Elle ne l'est pas assez. Si Albert Barre vivait, je lui demanderai davantage (…) ». [L. A. S., La Ferté Gaucher (Seine et Marne) le 20 janvier 1856 ; in-8°, 3 p.]. • Acte notarié de partage du mobilier de J. J. Barre entre les enfants Jean Auguste Barre, Désiré Albert Barre et Marguerite Joséphine Barre, demeurant tous les trois à Paris, hôtel des Monnaies, quai Conti, n° 11, cohéritiers chacun du quart. [P. A. S., Paris le 30 janvier 1856 ; in-4°, 6 p., sur papier timbré et paraphée à chaque page par les trois enfants et signée par chacun sur la dernière page]. • Accusé de réception de Me Plessier à son confrère parisien Me Fremyn de la somme de 500 F pour solde de ses honoraires et débours ainsi que d'un mandat postal de 58,96 francs. Extrait de la lettre : « (…) La ferme exploitée par Mirat, venant de Renoux, a été achetée au-dessous de ce qu'on pourrait la vendre aujourd'hui; il en avait été offert 7 500 francs un an avant qu’Albert Barre s'en rendit acquéreur. Le lot venant de Mme Jubin, quoique acheté dans de moins bonnes conditions, n'a pas été payé cher. Je ne sais pas ce que produira la vente annoncée devant le tribunal. Il n’y a guère à compter sur les

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Parisiens qui abandonnent la terre pour les valeurs de la bourse. Il faut espérer qu'il se présentera des amateurs de la localité (…). Maintenant à mon tour je vais vous demander s'il entre dans l'intention d’Albert Barre ou de Mme Dorival d'acheter. Si j'avais un conseil à leur donner, ce serait, alors même qu'ils ne voudraient pas conserver, de pousser le lot acheté de Mme Jubin jusqu'au prix que Mr Barre l'a payé et d'ajouter au moins 1/10e au prix de la ferme. Quelques années seront bientôt écoulées, et, à l'expiration des baux, ils auront des bénéfices à faire. » [L. A. S., La Ferté Gaucher (Seine et Marne) le 27 mars 1856 ; in-8°, 3 p. ; et reçu du mandat postal de 58,96 F.]. • Partage entre Jean Auguste et Désiré Albert Barre du mobilier venant de la succession de leur père, pour un montant estimé à 25 659 F dont le tiers pour chacun des enfants, leur sœur Melle Dorival ayant pris sa part en nature. [P. A. S., Paris le 15 mars 1858 ; in-folio, 6 p., sur papier timbré, paraphée à chaque page par Auguste et Albert Barre et signée par eux sur la dernière page. Quelques éléments de cette succession : vins de Bordeaux, du Rhin, 600 bouteilles vides, casseroles, chaudrons, salle à manger en acajou, rideaux, cristaux, billard, flambeaux dorés, gravures d'après Raphaël et Michel Ange, 45 volumes de Walter Scott, 92 pièces d'argent, 4 médailles militaires, 321 jetons en argent, 28 pièces en l’état; sept draps de maître, garniture de feu, candélabres en bronze, 500 cigares, meuble à gravure en bois peint, porte parapluie en fonte, baromètre, grandes balances en cuivre, bureau à cylindre, bibliothèque en acajou, etc.]. • Lettre de Me Pleissier, notaire, à son confrère parisien Me Fremyn. Extrait de la lettre : « (...) Si vous avez trouvé dans les papiers de la succession le décompte des frais qu'il a payés pour l’acquisition Renoux, je vous serais obligé de m'en adresser la copie. J'ai une vérification à faire (…) » [L. A. S., La Ferté Gaucher (Seine et Marne), s. d. ; in-8°, 3 p.]. • Note anonyme concernant la succession de J. J. Barre et notamment les objets pris par Melle Barre sur le mobilier légué aux trois enfants. [P. A., s. l. s. d. ; in-folio, 3 p.]. • Pièce anonyme concernant le « compte fraternel arrêté le 11 avril, réglé le 30 juin 1857, clos et rectifié définitivement le 15 mars 1858 » pour la somme de 52 574 F. [P. A., s. l. s. d. ; in-folio, 1 p.]. • Note de Désiré Albert Barre (?) concernant la succession de son père et le partage d'un avoir de 126 146 F à diviser en 3 parts égales en liquidités : argent de diverses caisses et valeurs en papier monnaie. [s. l. ; 1857, in-4°, 2 p.]. • Note de Désiré Albert Barre (?) concernant la succession de son père et le partage d'un avoir de 32 502,68 F : compte d'administration, bons du trésor. [s. l. ; 1857, in-folio, 1 p.]. • État récapitulatif des recettes et dépenses de la succession de M. Barre père, rédigé par Désiré Albert Barre ( ?) [en sa qualité d'administrateur], pour un montant arrêté à la somme de 44 749,71 F de bénéfices. [s. l. s. d.; in-folio oblong, 1 p.]. • Me Pleissier, notaire, fait l'état des sommes qui lui sont dues par Melle Barre. [P. A.S., La Ferté Gaucher (Seine et Marne) ; in-8°, 1 p.]. • Me Pleissier, notaire fait état d’une somme de 822,26 F en principal restant due à son étude par la succession de M Barre père. [P. A., La Ferté Gaucher, 1855 ; grand in-folio 20 x 31 cm, 2 p.]. S.6 - 13A3, 101. Décès de l’épouse de Jacques Jean Barre, Louise Augustine Marguerite, née Nogaret, le 23 novembre 1852 (20 documents). • Reconnaissance de dette de Jacques Jean Barre et de son épouse (15 000 F) au profit de M. Bertrand à rembourser le 5 mai suivant avec un intérêt de 5%. [P.A. S., Paris le 5 janvier 1825 ; in-12 oblong, 1 p., sur papier timbré, signée par M. Bertrand, J. J. Barre et son épouse, les deux dernières signatures raturées par la suite ].

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• Reçu de la somme de 20,35 F payée par J. J. Barre concernant les droits d'inhumation de sa femme, née Nogaret, décédée le même jour à l'âge de 64 ans au n° 29 place Dauphine. [P. A. S., Paris le 23 novembre 1852 ; in-8° oblong, 1 p., sur papier à en-tête imprimé « Ville de Paris - Mairie du 11e arrondissement », signée Delaporte, chef des bureaux de la mairie]. • Attestation de réception, sous le n° 498, de la somme de 48,09 F de la main de M. Albert Barre, correspondant aux droits successoraux de « Nogaret Louise Augustine Marguerite femme Barre » [P. A. S., Paris le 20 mai 1853 ; in-8° oblong, 1 p., sur papier à en-tête imprimé « Administration de l'enregistrement et des domaines - Département de la Seine - Bureau des successions des 11e et 12e arrondissements de Paris » et signée par le receveur]. • Jacques Jean Barre invité par le receveur à se présenter dans les délais légaux pour acquitter le droit de mutation dû « pour la succession de feue sa femme » [P. A. S., Paris le 15 février 1853 ; in-4°, 1 p., sur papier à en-tête imprimé « Administration de l'enregistrement et des domaines » et signée par le receveur]. • Bail locatif entre Mme Bouly, propriétaire, et Mme Barre, pour une maison composée de 4 pièces, cave, grenier, jardin et serre, pour un loyer de 400 F annuels payable par trimestre. [P. A. S., Choisy Le Roi le 20 février 1851 ; in-4°, 2 p., pièce signée par Mme Bouly et annotée au dos par Mme Barre]. • Etat des effets mobiliers et valeurs provenant de la succession de Mme Louise Augustine Marguerite Nogaret, épouse de J. J. Barre, dont les héritiers sont Jean Auguste Barre, son fils aîné, Désiré Albert Barre son 2e fils, Joséphine Barre sa fille, Jean Lefèvre, mineur représentant sa mère Mme Adrienne Barre épouse de M. Marie Jean Charles Élysée Lefèvre. [P. A., s. l. s. d. ; grand in-folio 20 x 30,5 cm, 8 p.]. • Brouillon rédigé par Me Collot, notaire, destiné à l'enregistrement de l'état des effets mobiliers laissés par Mme Louise Augustine Marguerite Nogaret, épouse séparée de M. J. J. Barre, graveur des Monnaies, décédée. [P. A., Montigny sur Aube le 26 novembre 1852 ; grand in-folio 19,5 x 30,5 cm, 3 p.] • Etat estimatif, rédigé et signé par Désiré Albert Barre, des effets mobiliers laissés par sa mère décédée, pour un montant de 2 969 F + 2 000 F de liquidités. [P. A. S., Paris le 16 mai 1853 ; in-folio, 4 p., sur papier timbré, avec additif avant signature : « L'un des héritiers, fondé de procuration du père du mineur Jean Lefevre, suivant acte passé devant maître Collet, notaire à Montigny-sur-Aube le 25 novembre 1852, enregistré à Montigny le 26 novembre 1852 par le président du tribunal civil, séant à Châtillon-sur-Seine le 26 novembre 1852 » ; calculs par Albert Barre de menus frais postérieurs au décès. P. J., s. l. n. d. ; in-8°, 3 p., sur papier deuil]. • Liste rédigée par Désiré Albert Barre des objets pris par lui-même parmi les effets mobiliers de sa mère après son décès. [P. A., s. l. n. d. ; grand in-folio 19,5 x 30,5 cm, 2 p. ; et 2e pièce identique mais écrite au crayon mine]. • Liste rédigée par Désiré Albert Barre des objets pris par Auguste Barre dans le mobilier de sa mère décédée. [P. A., s. l., n. d. ; grand in-folio 19,5 x 30,5 cm, 1 p.]. • Liste rédigée par Désiré Albert Barre des dépenses faites pour le compte de la succession de Mme Barre, née Nogaret : à l'abbé Brunes et à l'abbé Ducastel, aux fossoyeurs et aux marbriers, frais d'expertise des meubles, déménagement du mobilier, loyer trimestre échu, papier timbré pour la déclaration à l'enregistrement, cafetière en argent offerte au Dr Lecointe et estimée à 38,50 F, réparations locatives exigées par le propriétaire place Dauphine, note Fournier pour visites à la défunte... [P. A., s. l. n. d. ; grand in-folio 20 x 30,5 cm, 2 p.]. • Reçu de 250 F, écrit et signé par E. Lefevre, pour Désiré Albert Barre, représentant la part de son fils sur un billet de mille francs provenant de la succession de sa grand-mère. [P. A. S, s. l., 2 octobre 1855 ; in-12 oblong, 1 p.].

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• Reçu de 250 F, écrit et signé par Jean Auguste Barre, pour Désiré Albert Barre, représentant sa part sur un billet de mille francs provenant de la succession de sa mère. [P. A. S., s. l., 2 octobre 1855 ; in-12 oblong, 1 p.]. • Reçu de 250 F, écrit et signé par Joséphine Barre, pour son frère Désiré Albert représentant sa part sur un billet de mille francs provenant de la succession de leur mère défunte. [P. A. S., s. l. , 12 octobre 1855 ; in-12 oblong, 1 p.]. • Lettre d’Élysée Lefèvre à Désiré Albert Barre. Extraits : « (...) La perte d'une mère est une cruelle épreuve, mon cher Albert. Si je suis resté inconnu à celle qui vient de vous quitter, je ne veux pas cependant manquer de respect à ses derniers désirs (...) Le désir de la famille m'a tenu éloigné d'elle; peut être n'aurait-elle pas douté de moi si j'avais pu lui conduire moi-même son petit-fils (…). Ce triste événement nécessitera sans doute quelques petites dépenses pour le deuil de Jean. Je prie Joséphine d'avoir la bonté de s'en occuper et de m'en envoyer la note pour que je la fasse rembourser. » [L. A. S., Gevrolles (Côte d'Or) le 24 novembre 1852 ; in-8°, 2 p.]. • Lettre d’Élysée Lefèvre à Albert Barre. Extrait : « (...) Je vous remercie d'avoir cru que je n'interviendrais pas contre les volontés d'une personne que je dois respecter. Au reçu de votre lettre, j'ai écrit au notaire de notre canton de dresser une procuration qui vous transmettra à vous et à Émile tous mes pouvoirs. Cette pièce ne vous arrivera guère avant trois jours ; agissez néanmoins sans vous inquiéter des formes (...) » [L. A. S., Gevrolles (Côte d'Or) le 24 novembre 1852 ; in-8°, 1 p.]. • Lettre d’Élysée Lefèvre à Désiré Albert Barre produisant une liste de personnes pour lesquelles il lui demande d'envoyer des faire-part de décès. [L. A. S., Gevrolles (Côte d'Or) le 1er décembre 1852 ; in-4°, 3 p.]. • Procuration établie par Me Collot, notaire à Montigny sur Aube : M. Élysée Lefèvre donne tous pouvoirs à Désiré Albert Barre et à Paul Émile Lefèvre dans la succession de Mme Barre, née Nogaret. [25 novembre 1852 ; in-4°, 2 p., sur papier timbré ; pièce signée par E. Lefèvre, le notaire, deux témoins requis et le responsable de l'enregistrement]. • Etat des effets mobiliers et valeurs de la succession de Louise Nogaret, épouse de Jacques Jean Barre, décédée le 23 novembre 1852. Cet état était destiné à Jean Lefevre mineur. [grand in-folio, 18 p. ; écrit et signé à plusieurs endroits par Paul Émile Lefèvre et Désiré Albert Barre]. S.6 - 13A4, 102. Succession de Mme Belin, sœur de Jacques Jean Barre (5 documents). • Demande de renseignements de Me Laffrat, notaire, à son correspondant et confrère sur les enfants de J. J. Barre décédé [Jean Auguste, Désiré Albert et Mme Dorival] ; Jean Lefevre est-il héritier pour moitié par représentation de sa mère Adrienne Barre, épouse Lefevre, décédée ? [L. A. S., Villeneuve-sur-Yonne le 11 décembre 1862 ; in-8°, 3 p., papier à en-tête professionnel]. • Demande d’un extrait du contrat de mariage de Mme Dorival par Me Laffrat, notaire, à un confrère parisien. [L. A. S., Villeneuve-sur-Yonne le 22 janvier 1863 ; in-8°, 1 p., papier à en-tête professionnel]. • Expédition de diverses pièces relatives à la succession de Mme Belin par Me Laffrat, notaire, à son confrère parisien Me Fremyn ; demande si les héritiers veulent pratiquer une liquidation à l'amiable ou sous bénéfice d'un inventaire. [L. A. S., Villeneuve-sur-Yonne le 27 janvier 1863 ; in-8°, 2 p., papier à en-tête professionnel ; nom et adresse du destinataire au dos de la pièce avec l'oblitération]. • Pièce administrative de la direction de la dette inscrite [n° 65 444, série 2, talon n° 24 869] certifiant l’inscription de Melle Belin Jeanne Marie sur le grand livre pour une rente annuelle de quinze cents francs avec jouissance des arrérages du 1er janvier 1863. [P. A., Paris le 12 mars 1863 ; in-4°, 1 p., en-tête « Dette Publique -Trois pour cent »].

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• Renonciation à la succession de leur tante par Désiré Albert Barre et son frère au profit de leur sœur Mme Dorival et de leur neveu Jean Lefevre. [L. A. S., s. l. n. d. ; in-8°, 1 p., rédigée par Albert Barre]. S.6 - 13AB, 103. Adrienne Barre, épouse Lefèvre (5 documents). • Etat des sommes payées par Barre père pour la dot et le trousseau de sa fille Elisée Lefèvre. J. J. Barre a versé 7 732 francs de dot dans un premier temps, a payé le contrat de mariage, réglé des factures de bonnetier, cordonnier, lingère, tailleur, chapelier, portier, d'abonnement à des publications, dont la « Revue des Deux Mondes », le tout pour un montant de 10 099,70 francs. [P.A., 1839 ; grand in-folio 21 x 33 cm, 1 p., rédigé par J. J. Barre]. • Contrat de mariage rédigé par Me Durant, notaire, entre M. André Jean Charles Elisée Lefevre, cultivateur à Courchamps (Seine et Marne) et Melle Marguerite Adrienne Barre. Le contrat stipule communauté de biens et donation au dernier vivant. Le futur époux apporte 500 F en nature (habits, linge, charrues) et son père 25 000 F. Le père de la mariée apporte 20 000 F de dot et 2 000 F en nature (linge, habits, bijoux). J. J. Barre apporte une dot supplémentaire de 10 000 F. [Paris le 8 juillet 1837 ; in-folio, 14 p. ; additif du 4 octobre 1842]. • Note acquittée des déboursés et honoraires dus par M. Lefevre à Me Durant, pour un montant total de 614,12 F et assignation à comparaître rédigée sur papier timbré le 21 mai 1860 devant le tribunal civil de première instance de la Seine à l'encontre d'Adrienne Lefèvre née Barre, pour le non paiement d'honoraires. • Acte de décès signé par le maire de Gevrolles, le 6 mai 1862, attestant que Jean André Charles Elisée Lefevre est décédé « ce jour », à deux heures du matin, dans sa maison, à l'âge de cinquante neuf ans. S.6 - 13B2, 104. Jean Auguste Barre (40 documents). • 18 pièces autographes émanant de l'institution Picot où Auguste Barre a fait ses études entre 1820 et 1826 [reçus, paiements pour une pension en qualité d'externe, notes d’achats de livres, correspondances adressées à son père Jacques Jean]. • Certificat de libération des obligations militaires attestant que Barre Jean Auguste, sculpteur, est définitivement libéré du service militaire, le tirage au sort lui ayant été favorable. [Paris le 5 décembre 1832 ; in-4 oblong 21 x 32,5 cm, 1 p. ; signé par le secrétaire général de la préfecture de la Seine]. • Vente d’un immeuble à un ingénieur civil par Auguste Barre. [P. A. S., Paris le 24 novembre 1860 ; in-4°, 2 p., sur papier timbré par Liard]. • Contrat de vente rédigé par Me Fremyn, notaire, pour un terrain de 346,09 m² sis à Paris, boulevard Lannes. Ce terrain, appartenant à Contamine Constant Désiré, médecin dentiste, est cédé à Auguste Barre, artiste statuaire, moyennant le prix principal de 13 843 F et 60 centimes à payer sous trois mois. [P. A. S., Paris le 17 août 1866 ; in-folio, 21 p. ; sur papier timbré]. • Compte de mitoyenneté établi par M. E. Payen concernant le mur séparant la propriété de M. Barre et celles de MM. Lefevre, Bruillon et Théodon, rue du Puits Artésien et boulevard Lannes. La part de J. A. Barre est arrêtée à la somme de 180,51 F. [P. A. S., Paris le 25 août / 1er septembre 1866 ; grand in-folio 21,5 x 31 cm, 1 p.] • Hypothèque de M. Contamine sur Jean Auguste Barre, pour sûreté du paiement de la somme de 13 843,60 F en principal sur un terrain situé boulevard Lannes à (Paris) Passy. [P. A. S., s. d. ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré et rédigée par M. Ferrard, conservateur du 2e bureau des hypothèques de la Seine]. • Compte de mitoyenneté concernant le mur séparant la propriété de J. A. Barre et celles de MM. Lefevre, Bruillon et Théodon, boulevard Lannes et rue du Puits Artésien. La part due par J. A. Barre est arrêtée à la somme de 204,90 F. [P. A., s. l. n. d. ; in-4°, 1 p. ; sur papier timbré].

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• Compte détaillé, rédigé par Jean Auguste Barre, pour la construction d'une maison dont le coût total s'élève à 26 180 F : terrasse, maçonnerie, charpente, serrurerie, couverture, menuiserie, marbrerie, fumisterie et peinture [P. A., s. l. n. d. ; in-folio, 7 p.]. • Autorisation accordée à J. A. Barre, via son architecte M. Dalméda, pour établir un tout-à-l’égout dans sa propriété, n° 27 boulevard Lannes. [P. A. S., Paris le 18 avril 1867 ; grand in-folio 21,5 x 31,5 cm, 2 p. ; rédigée par M. Michal, directeur, sur papier à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine -Administration de la Ville de Paris - Direction du service municipal des travaux publics »]. • Autorisation d’ouverture d’une baie dans la grille de clôture de la propriété de Mme Dalméda sur le Bd Lannes, et de construction d’un bâtiment d'habitation sur son terrain conformément aux plans produits. [P. A. S., Paris le 19 février 1866 ; in-4° oblong 23 x 34 cm ; rédigée par M. Tronchon, directeur, sur papier bleu à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine - Administration de la ville de Paris - Direction de la voirie - Permission de Voirie »]. • Compte de mitoyenneté concernant le mur pignon séparant la propriété de dame Dalméda, boulevard Lannes, de celle de J. A. Barre. Ce compte est arrêté, pour J.-A. Barre, à la somme de 781 F et la pièce est signée par Mme Dalméda et J. A. Barre, qui a écrit, au-dessus de sa signature : « Je m'engage à faire replacer à mes frais la grille qui sépare mon terrain de la maison de Mme Dalméda à sa première réquisition » [P. S., Paris le 15 novembre 1867 ; grand in-folio 21 x 30,5 cm, 3 p.]. • Facture de déboursés et honoraires par Me Georges Magne, notaire, qui restitue 2,10 F à M. Barre. [Paris, 1866 ; in-folio, 1 p.]. • Extrait d'acte de décès de Monique Jacquette Roger dite Dalméda, le 3 janvier 1901, à l'âge de soixante dix-huit ans. [Paris le 11 octobre 1901 ; sur papier timbré et signé par l'officier d'état civil de la mairie du 16e arrondissement de Paris, Edgard Berthemet sur papier à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine »]. • Information pour Désiré Albert Barre, qui signe ès qualité, que son frère Jean Auguste, statuaire, devra se présenter, le 1er juillet à dix heures, à l'audience de la Cour d'assises à Paris en qualité de juré. [P. S., Paris le 21 juin 1869 ; in-4°, 4 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Extrait de la liste des jurés du département de la Seine pour la cession qui s'ouvrira le jeudi 1er juillet 1869 »]. • Deux cartes d'électeur d'Auguste Barre, signée par lui, pour l'élection d'un conseiller municipal dans le quartier de La Muette à Paris. [2 P. S., Paris les 26 janvier 1886 et 17 septembre 1889 ; in-8°, 1 p.]. • Inventaire après décès de M. Jean Auguste Barre, établi par Me Georges Magne, notaire [Paris le 14 février 1896 ; grand in-folio 21,5 x 30,5 cm, 44 p. ; sur papier timbré]. Son unique héritier est son fils, Eugène Raoul Barre. Extrait de l’inventaire : pendule en marqueterie, table et secrétaire en acajou, armoire à linge, canapé lit de repos, chaises gondoles, deux statuettes représentant l’une la tragédienne Rachel, l’autre la reine d’Angleterre (bronze), vêtements, montre et sa chaîne en or, boutons de chemise en or, 90 médailles, 16 pièces de 20 F, 45 pièces de monnaies de nombreux pays, médailles et jetons, nombreuses monnaies anciennes, établi de graveur en noyer teinté [exposé au musée de la Monnaie de Paris, inv. J. 172.], tour en fonte et ses outils, découpoir et balancier, machine à gaz, plâtres et moules [69 œuvres en plâtre conservées au musée de la Monnaie] et le testament olographe du défunt. Suivent les biens immobiliers et les contributions foncières et autres restant à payer, les deniers, lingots d'or et d'argent disponibles. • Premier inventaire après décès de Jean Auguste Barre, rédigé par Me Paul Alexis Donon et Me Georges Magne, notaires à Paris, à la requête de son fils, Eugène Raoul Barre, ingénieur civil, enregistré à Paris, onzième bureau, le 19 février 1896. [P. A.S., Paris le 14 février 1896 ; in-folio, 3 p. ; sur papier timbré ; signée par Donon]. • Facture détaillée des fournitures faites pour le convoi en 3e classe de J.-A. Barre, s'élevant à la somme de 2 045 F. [P. A. S., Paris le 7 février 1896 ; grand in-folio 31,5 x 49,5 cm, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Administration des Pompes funèbres de Paris » ; signée par le directeur et l'inspecteur Revert].

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• Facture détaillée des funérailles de Jean Auguste Barre, pour un montant de 4 172 F et le reçu de paiement portant le n° 8 780. [P. A., Paris le 7 février 1896 ; grand in-folio 27,5x 43 cm, 4 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Entreprise générale de convois & transports funèbres - Roblot frères - Direction : place du Louvre, 6 & 8 »]. • Remise du compte soldé par appoint de feu Jean Auguste Barre à Me Magne, notaire à Paris, pour la succession de Jean Auguste Barre. [L. A. S., Paris le 23 mars 1896 ; in-folio, 1 p. ; écrite à par M. Henri Tête, agent de change, sur son papier à en-tête professionnel / compte soldé in-4° oblong, 1 p. ; sur le papier à en-tête officiel de M. Henri Tête]. • Succession de l'abbé Bégin de Châlons [beau-frère de Jean-Auguste Barre ?] pour un montant de 13 058,85 F, frais payés en partie par Jean Auguste Barre. [P. A., s. l., 1880 ; in-4°, 5 p.]. S.6 - 13B3, 105. Désiré Albert Barre (75 documents). • Extrait d'acte de naissance de Désiré Albert Barre : né le 6 mai 1818 à cinq heures du soir au n° 4 rue Saint-Germain, quartier du Louvre à Paris. [Paris le 2 août 1872 ; in-folio, 2 p. ; signé par le secrétaire général de la préfecture de la Seine]. • Scolarité et service militaire : notes, honoraires dus à l'institution, visites du médecin, médicaments, etc. [3 P. A., années 1824 et 1825 ; in-4°, 1 p. chacune ; émanant de l'Institution Picot, 28 rue du Rocher à Paris]. • Information pour J. J. Barre, graveur : son fils Désiré Albert devra se présenter à l'examen d'admission au collège royal Louis le Grand en qualité d'élève boursier de la Ville de Paris, le lendemain à 9 heures. [P. A. S., Paris le 9 avril 1829 ; in-4°, 1 p. ; écrite par l'inspecteur général chargé de l'administration de l'Académie sur papier à en-tête imprimé « Académie de Paris - Université de France »]. • Information pour J. J. Barre : son fils Désiré Albert est admis, en qualité de boursier de la Ville de Paris, en demi-pension au collège royal de Saint Louis. [P. S., Paris le 18 mai 1829 ; in-folio, 1 p. ; rédigée à sur papier à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine » et signée par le préfet de la Seine]. • Bulletins trimestriels de Désiré Barre entre 1829 et 1835 : composition en version grecque (1er), écriture (2e), histoire (2e), rhétorique (2e), dessin (1er), obtention d'une bourse entière, réponses faites lors de divers examens. [34 P. A. pour la majorité, in-8° pour la plupart ; signées par le proviseur du collège royal de Saint-Louis sur papier à en-tête officiel]. • Scolarité de Désiré Albert Barre entre 1829 et 1835 : pension, trousseau, honoraires de dentiste, quittances diverses, droit universitaire, notes de livres et de lingerie, leçons de natation, cours de danse. [22 P. A. pour la majorité ; émanant du Collège Royal de Saint Louis, sur papier à en-tête imprimé]. • Règlement imprimé du pensionnat en 17 articles. [Paris, juin 1827 ; in-4°, 2 p. ; papier à en-tête « Collège royal de Louis le Grand. Objet de l'enseignement »]. • Prix des trousseaux dans les collèges royaux de Paris : trois tarifs distincts selon la taille de l'élève. [Impr., s. l. n. d. ; in-4°, 1 p.]. • Interruption des études de Désiré Albert du fait de son nouveau métier : Jacques Jean Barre en informe le proviseur de son fils. « (...] Je saisis cette occasion pour vous remercier des soins que vous n'avez cessé de lui prodiguer, de votre sollicitude et de la bonne direction que vous avez imprimée à ses études classiques (...) » [L. A., Paris le 5 octobre 1835 ; in-folio, 1 p.]. • Contrat d'assurances en faveur de Désiré Albert Barre (classe 1838, canton de Paris, 10e arrondissement). La compagnie s'engage, si Désiré Albert est tiré au sort lors du

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recrutement militaire, à lui trouver un remplaçant moyennant la somme de 900 F payée par son père à la compagnie. [Paris le 15 mars 1839 ; grand in-folio 27x 43 cm, 2 p. ; signé par J. J. Barre et par les deux administrateurs de la compagnie sur papier à en-tête imprimé « Compagnie générale d'assurance - rue de la Chaussée d’Antin, 44 à Paris »]. • Lettre de l’un des administrateurs de la « Compagnie générale d'Assurance pour La Libération du Service Militaire » à J. J. Barre : ayant fait exempter Désiré Albert Barre du service militaire, il fera présenter une quittance de 925 F, intérêts compris. [L. A. S., Paris le 8 octobre 1839 ; in-folio, 1 p. ; papier à en-tête / reçu n° 453, Paris le 17 octobre 1839 ; signé par le caissier de la compagnie]. • Certificat de libération du service militaire de Désiré Albert Barre (classe 1838, n° 433), le dernier tirage portant le n° 210. [Paris le 21 février 1840 ; sur papier à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine – Recrutement » ; signé par le secrétaire général de la préfecture de la Seine]. • Six reconnaissances de dettes faites à Albert Barre [in-8° oblong] : 1/ 200 F prêtés par Chayssinat et signée par lui (Paris, 30 juin 1860) ; 2/ 2 000 F au profit du graveur en médailles Joseph Dantzell (1805-1877) et signée par lui (Paris, 10 juillet 1860) ; 3/ 200 F par Henri Desmarais, essayeur au laboratoire de la Monnaie (Paris, 16 janvier 1864) ; 4/ 100 F remboursables un an après par Victor Meunier (Paris, 17 avril 1864) ; 5/ 400 F par Mr H. Wyatt (Paris le 1er mars 1866) ; 6/ 300 F prêtés par amitié [papier timbré]. Adoption par Désiré Albert de Lucie Vauthier, née à Paris le 30 Janvier 1850 (25 documents). • Acte de mariage délivré par la mairie du Thoult Trosnay (Marne) le 23 janvier 1821 entre Marie Louise Rose Supplis et Jean Baptiste Vincent Vauthier. [in-4°, 1 p.]. • Extrait d'acte de naissance de Marie Jeanne Françoise Vauthier, le 22 août 1823 à huit heures du soir. [in-folio, 2 p. ; sur papier timbré ; déposé aux archives de la mairie de Fromentières, canton de Montmirail, arrondissement d'Epernay (Marne)]. • Extrait d'acte du baptême, le 22 août 1823, de Marie Jeanne Françoise, enfant légitime de Jean Baptiste Vincent Vauthier et de Marie Louise Rose Supplis. [in-8°, 1 p. ; délivré par la paroisse de Fromentières, canton de Montmirail et signé par les curés Bernier et Decaur]. • Extrait d'acte de naissance de Marie Louise Joséphine Vauthier, le 17 décembre 1821 à quatre heures du soir. [Le Thoult, canton de Montmirail, le 6 août 1842 ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré ; signé par le maire]. • Acte de décès de Marie Louise Joséphine Vauthier, le 30 août 1854 à neuf heures du matin. Elle demeurait à Paris, n°47 rue Jacob. [Paris 10e le 6 juin 1855 ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré à en-tête imprimé « Préfecture de la Seine »]. • Acte de décès de Rose Marie Louise Françoise Supplis, femme de confiance et veuve de Vincent François Vauthier, meunier, le 10 mai 1839 à neuf heures du matin. [Soignolles, arrondissement de Melun (Seine et Marne) le 14 septembre 1862 ; in-folio, 1 p. ; pièce sur papier timbré visée par M. Remardin, juge de paix du canton de Brie Comte Robert]. • Lettre d’E. Commun fils à des cousins. Extrait : « (…) Celui qui a été votre père et mon grand oncle, Vauthier Jean Baptiste Vincent, est né à Binson Orquigny le 7 novembre 1781, s'est marié au Thoult Tronay en 1821 à Marie Louise Rose Supplis. Il a peu de temps après quitté cette commune pour aller demeurer à Fromentières où il est décédé le 7 août 1823. (…) » [L. A. S., La Maison Blanche et Dormans ; in-8°, 2 p.]. • Extrait de baptême de Lucie Vauthier, le 17 juillet 1850 dans l'église de la paroisse.

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[P. A. S., Bailleau l'Évêque (Eure et Loir) le 20 décembre 1852 ; in-4°, 1 p. ; rédigée et signée par le curé Sédillot ]. • Arrêt d'adoption de Lucie Vauthier par Désiré Albert Barre. [Grand in-folio 25,5 x 35,5 cm, 1 p. ; rédigé par Me Delastre, avoué près de la Cour d'appel de Paris, boulevard Bonne Nouvelle, n° 8 ; Imprimerie centrale des Chemins de fer]. • Enregistrement, par le tribunal civil de première instance de la Seine, de l’acte d'adoption de Lucie Vauthier par Désiré Albert Barre. [Paris le 14 juillet 1871 ; in-folio, 8 p. ; sur papier timbré ; signé par le président Delorme]. • Duplicata de facture. [Paris le 15 janvier 1876 ; in-4°, 1 p. ; sur papier timbré à en-tête imprimé « Ville de Paris - Mairie du Luxembourg – 6e arrondissement »] • Duplicata d'une facture valable pour la somme de 10 F pour le convoi de Melle Vauthier [signé par le secrétaire de la mairie]. • Acte de décès. [Grand in-folio (21 x 29,5 cm, 1 p. ; sur papier timbré à entête imprimé « Ville de Château-Thierry – Aisne »]. • Acte de décès de Jeanne Françoise Vauthier, âgée de 66 ans, morte le 26 septembre 1889 à neuf heures du matin en sa demeure. [extrait des registres de l'état civil]. • Facture du convoi de Mme Vauthier Marie Jeanne Françoise, pour un montant de 211,95 F. [P. A. S., Paris le 28 septembre 1889 ; grand in-folio 22,5 x 33,5 cm, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Entreprise générale de funérailles et sépultures G. Trouvain - 24 rue de la Grange Batelière – Paris »]. • Lettre du commissaire de police confirmant à son correspondant que « (...] le télégramme du préfet de l’Aisne et le procès-verbal que je vous ai remis suffisent pour le transport à Paris du corps de Madame Vauthier. » [L. A. S., Château-Thierry le 27 septembre 1889 ; in-4°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Ministère de l’Intérieur - Direction de la sûreté générale - République Française »]. • Paul Constant Ratte, commissaire de police, certifie avoir assisté à la mise en bière du corps de Mme Vauthier Marie Anne ce jour et avoir apposé aux deux extrémités du cercueil un cachet à la cire noire portant l'empreinte du sceau de son commissariat. [P. A. S., Château-Thierry le 28 septembre 1889 ; grand in-folio 19 x 30 cm, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « République Française - Ministère de l’Intérieur - Direction de la Sûreté Générale - Procès Verbal »]. • Facture de la garniture en zinc du cercueil de Madame Vauthier, pour un montant de 60 F. [P. A. S., Château-Thierry le 28 septembre 1889 ; in-4°, 1 p. ; sur papier timbré, avec imprimé « Ancienne Maison Fortier - Feuillas Successeur »]. • Facture acquittée de 68 F pour la fourniture d'un cercueil en chêne et signée par M. Garnier, menuisier. [P. A. S., 1er octobre 1889 ; in-8° oblong, 1 p. ; sur papier timbré]. • Facture acquittée par Nf Barre, d'un montant de 300 f, pour service et inhumation de Mme Vve Vauthier, sa belle-mère. [P. A. S., Château-Thierry le 28 septembre 1889 ; in-8° oblong, 1 p. ; écrite et signée par M. Lucelain, trésorier, sur papier à en-tête imprimé « Fabrique de l'église paroissiale Saint-Crépin de Château-Thierry »]. • Reçu acquitté, pour un montant de 11,25 F, pour la rédaction d'un procès-verbal et l'apposition de scellés sur le cercueil de Mme Vauthier Marie Anne. [P. A. S. ; in-8° oblong, 1 p. ; sur papier timbrée ; écrite et signée par M. Ratte, commissaire de police de Château-Thierry]. • Note de la fabrique. Extrait : «(...] La succession de Madame veuve Vauthier doit à la fabrique de la paroissiale Saint Crépin de Château-Thierry la somme de trois cent

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quarante francs dix centimes pour service et convoi de 1ère classe, du 28 septembre 1889 (…)» [P. A., Château Thierry le 28 septembre 1889 ; in-8°, 1 p.]. • Facture acquittée d'un caveau, pour un montant de 1 209,30 F. [P. A. S., Paris le 4 février 1889 ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré à en-tête imprimé « Prevot – Succ. de Faivre - Entrepreneur de monuments funèbres » ; signée par Me Prevot]. • Lucie Barre est née de père inconnu, le 29 janvier 1850 et a été adoptée par M. Désiré Albert Barre à Paris le 18 juin 1873. [P. A. S., Paris le 30 octobre 1884 ; in-folio, 2 p. ; sur papier timbré et à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine » et signée With, conseiller de préfecture]. • Acte de décès de Lucie Vauthier Barre, âgée de cinquante deux ans, décédée à son domicile, n°43 rue Vineuse, le 17 juillet 1902 à une heure trois quart du soir, fille adoptive de Désiré Albert Barre et épouse de Eugène Raoul Barre, ingénieur civil. [P. S., Paris le 21 juillet 1902 ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré à en-tête imprimé « Préfecture du département de la Seine - Extrait des minutes des actes de décès du XVe arrondissement de Paris »]. Décès de Désiré Albert Barre (6 documents). • Déclaration du décès de Désiré Albert Barre, graveur général des Monnaies, le 29 décembre 1878, à La Monnaie, quai Conti, n° 11. [in-folio, 1 p.]. • Quittance timbrée et acquittée des frais funéraires du 31 décembre 1878 en l'église de Saint Germain des Près, pour un montant de 4 186,40 F, lors de l'enterrement de Désiré Albert Barre. [maison Paul Hall ; signée sur papier à en-tête professionnel]. • Quittance timbrée et acquittée de frais funéraires du 31 décembre 1878, pour un montant de 646,20 F. [maison Paul Hall ; signée sur papier à en-tête professionnel]. • Extrait d'acte de décès de Désiré Albert Barre. Le graveur général des Monnaies est décédé à son domicile du n°11 quai de Conti, le 29 décembre 1878, à l'âge de soixante ans. [mairie du 6e arrondissement de Paris, le 14 novembre 1884 ; in-folio, 1 p. ; sur papier timbré]. • Extrait d’un article du journal Le XIXe Siècle du 2 janvier 1879 : « (…) Albert Barre, qui avait succédé à son père en 1855, sera difficile à remplacer à la Monnaie, car il possédait les véritables traditions de la gravure en monnaies et avait des qualités administratives qu'on ne rencontre pas ordinairement chez les artistes (...) ». • Extrait d’un article du journal L'Illustration, n° 1873 du 18 janvier 1879, p. 48 : « (...) Nous lui devons donc toutes les monnaies françaises frappées depuis cette époque (1855). La liste des médailles, des jetons, des timbres poste, des vignettes dont se compose l'œuvre d'Albert Barre est des plus nombreuses. Albert Barre a également gravé les monnaies du royaume de Grèce à l'effigie du roi Georges 1er, celles de la République de l'Équateur, de la Colombie, du Venezuela et du Honduras (...) » - S.6 - 13C, 106. Correspondance de Jacques Jean Barre avec ses fils Jean Auguste et Désiré Albert (22 documents). • J.J. Barre à son fils Désiré Albert. [L. A. S., Metz le 25 mai 1837 ; in-4°, 1 p.]. • J.J. Barre raconte à son fils Désiré Albert sa présence auprès d'une princesse, louant son charisme lors de son séjour à Verdun. [L. A. S., Metz le 26 mai 1837 ; in-8°, 2 p.]. • J.J. Barre à son fils Désiré Albert à propos de la venue prochaine du duc d'Orléans à Châlons et de la présence des secrétaires d'ambassade Chabot, de Rohan et d'Hassonville. [L. A. S., Châlons-sur-Marne le 28 mai 1837 ; in-8°, 3 p.].

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• J.J. Barre déclare à son fils Désiré Albert avoir vu la princesse à Châlons et à Epernay, puis « (…) D'après ce que je saurai d’Achille de Broglie [1785-1870], j’irai jusqu'à Fontainebleau ou reviendrai directement à Paris. La lettre d’Auguste, ou plutôt ce que tu me dis de cette lettre, m'afflige. Son succès je le vois est plus qu'incertain. S'il manque tout à fait la spéculation qu'il espérait faire en Angleterre, cela t'affligera ainsi que nous, car le sacrifice sera lourd (…) » [L. A. S., La Ferté sous Jouarre le 29 mai 1837 ; in-4°, 2 p.]. • J.J. Barre décrit à son fils Désiré Albert son arrivée à Dijon, la ville, sa rencontre avec un banquier et son prochain départ pour Lyon. [L. A. S., Dijon le 11 janvier 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre à son fils Désiré Albert. « (...) La Saône est très grosse et déborde de toutes parts. Dans certains endroits, les villages sont submergés et elle n'a pas moins de 3 ou 4 lieues de large. Notre bateau a fait bonne route, mais il était plein au point d’être mal à l'aise, enfin nous sommes arrivés à 5 h sans pouvoir entrer dans Lyon dont les ponts nous auraient faits courir des dangers (...) » [L. A. S., Lyon le 14 janvier 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre entretient son fils Désiré Albert sur des aspects techniques de leur travail sur les billets et Jacob Emile Pereire qu'il convient de ménager, puis à propos du peintre Delaroche : « (...) J'ai appris avec plaisir que Delaroche est content de ta figure, je souhaite de bon cœur qu'elle te vaille une médaille ; qu'as-tu fait et que fais-tu en peinture ? Ne néglige rien en m'écrivant, je compte sur toi pour être bien informé (...) » [L. A. S., Lyon le 16 janvier 1839 ; in-folio, 1 p.]. • J.J. Barre relate à son fils Désiré Albert sa visite au musée de Lyon dans lequel il a admiré un Dürer, deux ou trois Véronèse et un Josef Riberra... [L. A. S., Lyon le 17 janvier 1839 ; in-8°, 4 p.]. • J.J. Barre relate à son fils Désiré Albert son voyage depuis Lyon, puis lui reproche de ne pas lui donner des nouvelles plus régulières sur l'état de leurs travaux à Paris à l'hôtel des Monnaies. [L. A. S., Pont Saint Esprit (Gard) le 20 janvier 1839 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert Barre raconte à son père sa visite chez le peintre Paul Delaroche et les tableaux qu'il y a admiré : Charlemagne traversant les Pyrénées, le sacre de Pépin et le baptême de Clovis. [L. A. S., Paris le 20 janvier 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre décrit à son fils Désiré Albert Avignon, le palais des papes, puis lui demande de « (…) le tenir au courant de tout ce qui se passe à la maison et de ne pas négliger ses affaires (...) » [L. A. S., Avignon le 21 janvier 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre à son fils Désiré Albert. « (...) J'étais à Tarascon en attendant la voiture d’Arles. J'ai vu le château du roi René encore debout et presque entier, puis l'église de Sainte Marthe qui possède le tombeau de la sainte dans une chapelle souterraine fort ancienne et des tableaux plus modernes mais beaux; ils représentent l'histoire de la sainte. Les églises du Midi sont en général de la transition de l'architecture romane à celle gothique (...) ». Puis il décrit avec minutie la ville d'Arles. [L. A. S., Arles le mercredi 23 janvier 1839 ; in-8°, 4 p.]. • Jean Auguste Barre annonce à son père le départ d'un timbre le jour même, le travail d'un ouvrier pour un dessin très particulier et la démission du ministère. [L. A. S., Paris le 23 janvier 1839 ; in-8°, 2 p.]. • J.J. Barre décrit à son fils Désiré Albert les tableaux qu'il a vu mais, surtout, est très contrarié du silence de son fils qui lui gâche en partie son voyage. [L. A. S., Marseille le jeudi 24 janvier 1839 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert Barre informe son père qu'il lui envoie à Toulouse un billet, un timbre et deux lettres. [L. A. S., Paris le 24 janvier 1839 ; in-8°, 1 p.]. • J.J. Barre relate à son fils Désiré Albert son escapade à Toulon, la campagne qu'il a traversée, puis, de nouveau Marseille. Lettre en partie détruite. [L. A. S., Marseille le 26 janvier 1839 ; in-4°, 3 p.].

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• Désiré Albert Barre confirme à son père avoir bien reçu son courrier posté d'Arles, qu'il a envoyé ses lettres précédents à sa sœur Adrienne, que le fondeur n'a pas encore commencé de travailler sur leur dernière médaille, et que Mme Anderson a réclamé par courrier des épreuves nouvelles des cinq médailles américaines. [L. A. S., Paris le 29 janvier 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre évoque tour à tour avec son fils Désiré Albert Montpellier, Toulouse, son autre fils Auguste, M. de Rothschild, le peintre Delaroche, sa fille Adrienne. [L. A. S., Toulouse le 2 février 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre relate à son fils Désiré Albert sa visite au musée de Toulouse dans un cloître. [L. A. S., Toulouse le 4 février 1839 ; in-4°, 2 p.]. • J.J. Barre : « (…) je te remercie mon cher ami du soin que tu as pris pour mes affaires particulières et de celui que tu as de voir nos amis et de leur parler de moi. Je suis seulement fâché que tu n'aies pas fait mouler de préférence mes médaillons par Fouquet, ils eussent été mieux faits et d'ailleurs il a en main les meilleurs creux du Duc et de la Duchesse d'Orléans, du Duc de Nemours et du Roi des Belges. J'approuve complètement ta conduite pour la statuette de la Pce Marie (...) » Il doit s'agir du troisième enfant de Louis-Philippe, né en 1813, qui épousa Alexandre duc de Wurtemberg en 1837 et mourut en 1839. [L. A. S., Toulouse le 5 février 1839 ; in-4°, 2 p.]. • J.J. Barre évoque avec son fils Désiré Albert son départ pour Bordeaux en malle poste, puis un imprimeur toulousain et ses ouvriers « habitués à faire des journaux, des almanachs ou des livres de masse » [L. A. S., Toulouse le 8 février 1839 ; in-8°, 3 p.]. • J.J. Barre détaille à son fils Désiré Albert ses dernières visite à Toulouse, la cathédrale, l'église Saint Sernin et sa visite aux maisons dites « Puymaurin » (a). [L. A. S., Bordeaux le 9 février 1839 ; in-8°, 4 p.].

(a) Elles appartenaient aux ancêtres du baron Nicolas Joseph de Marcassus de Puymaurin (1718–1791), l’un des fondateurs de l'Académie de peinture, de sculpture et d'architecture de Toulouse, et de son fils Jean-Pierre Casimir (1757-1841), lequel fut nommé en 1816 directeur de la Monnaie royale des médailles.

• J.J. Barre indique à son fils Désiré Albert qu'il lui a fallu 40 heures pour faire le trajet de Bordeaux à Tours, lui annonce son départ pour Orléans, et considère la ville de Bordeaux comme la plus belle ville de France après Paris. [L. A. S., Tours le 13 février 1839 ; in-8°, 5 p.]. S.6 - 13D, 107. Courriers de Joséphine Barre, épouse Dorival, à son père (2 documents). • Elle lui donne des nouvelles d'ordre familial et évoque longuement ses petits-enfants. [L. A. S., s. l., le 17 août 1848 ; in-8°, 3 p.]. • Correspondance dont le contenu est quasiment similaire au précédent. [L. A. S., s. l., le 15 août 1849 ; in-8°, 2 p.]. Courriers de Désiré Albert et Jean Auguste Barre à leur père (10 documents). • Désiré Albert Barre à l'âge de 10 ans. [L. A. S., Andainville (Somme) le 4 août 1828 ; in-4°, 1 p.]. • Jean Auguste détaille les localités traversées pour aller jusqu'à Vernon et Désiré Albert évoque leur voyage en galiote sur la Seine. [L. A. S., Vernon le 4 septembre 1834 ; in-4°, 3 p.]. • Désiré Albert décrit son voyage en bateau à vapeur, Elbeuf, le tombeau du cardinal d'Amboise, ministre de Louis XII, celui de Louis de Brézé, Saint Maclou et le port de Rouen. [L. A. S., Rouen le 7 septembre 1834 ; in-4°, 2 p.]. • Jean Auguste décrit à son « cher père » Les Andelys, Louviers, un hospice fondé par Saint Louis, diverses églises qu'il a visité et le départ prochain pour Le Havre. [L. A. S., s.l., le 7 septembre 1834 ; in-4°, 4 p.]. • Désiré Albert relate à son « cher papa » sa visite à Vernon, son frère Jean Auguste, qui a dessiné un tombeau surmonté d'une statue de femme, Château Gaillard, la maison des

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Templiers à Elbeuf, et la maison de Villers près des Andelys où Nicolas Poussin naquit en juin 1594. [L. A. S., Elbeuf le 7 septembre 1834 ; in-4°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque diverses statues, Le Havre, la mer et des gens qui se baignent, et Albert détaille un bateau américain visité, puis le bateau à vapeur qu'ils ont pris et qui porte le nom de « Louis-Philippe ». [L. A. S., Rouen le 10 septembre 1834 ; in-4°, 3 p.]. • Jean Auguste a vu à Strasbourg un concours de peinture et sculpture dont il a trouvé le niveau assez faible. Seule une œuvre de Grass (a) écrase toutes les autres. Il détaille sa visite de la cathédrale et celle du tombeau du maréchal de Saxe. [L. A. S., Strasbourg, janvier 1835 ; in-4°, 3 p.].

(a) Le sculpteur Philippe Grass (1801-1876), élève d'Ohmacht et de Bosio, a beaucoup travaillé pour la ville de Strasbourg.

• Jean Auguste espère avoir fini deux poinçons pour le samedi suivant, car l’un des poinçons en question « n'est pas venu du premier coup. » [L. A. S., s. l., le 2 août 1835 ; in-4°, 2 p.]. • Jean Auguste décrit son arrivée à Saint-Germain, évoque Falaise, Rouen et son désir d'aller voir le peintre et lithographe Alphonse Léon Noël. [L. A. S., s. l., le 18 septembre 1835 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert annonce à son père que son frère et lui vont bientôt revenir à Paris, qu'ils ont visité Londres en compagnie de M. Boursault et de la danseuse Marie Sophie Taglioni. Puis, il évoque leur visite à la galerie Dulwicht - où ils ont pu admirer des tableaux de Nicolas Poussin, Andrea Del Sarto, Anton Van Dyck- et la visite du peintre Paul Delaroche en Angleterre. [ L. A. S., Londres le 9 août 1836 ; in-8°, 6 p.]. Courriers adressés à leur père et concernant les séjours en Angleterre & autres par Désiré Albert Barre et son frère Jean Auguste entre 1837 et 1839 (37 documents). • Jean Auguste fait allusion à des caisses qui ne sont pas arrivées à Calais tout en précisant où il convient de les livrer, et à une médaille à réaliser pour un mariage. [L. A. S., Calais le 7 mai 1837 ; in-4°, 3 p.]. • Auguste raconte à son père son arrivée à Douvres, son passage à Canterbury en compagnie d'un dénommé Mercier et son arrivée à Londres. [L. A. S., Angleterre le 8 mai 1837 ; in-4°, 2 p.]. • Jean Auguste informe son père de sa rencontre avec le comte d'Orsay qui lui a fait un excellent accueil et des deux croquis qu'il lui envoie ; qu’il vient de réaliser cent figures et décrit d'autres croquis comportant un autel et divers personnages. [L. A. S., Londres le 10 mai 1837 ; in-4°, 1 p.]. • Jean Auguste réclame à son père du bronze florentin, de menus affaires et demande où en est la médaille. [L. A. S., Londres le 12 mai 1837 ; in-4°, 2 p.]. • Jean Auguste envoie deux nouveaux dessins à son père, évoque un marchand de Londres, des statuettes qu'il désire vendre après avoir reçu les conseils avertis de Lecomte et divers moules qu'il est entrain de réaliser. [L. A., Londres le 16 mai 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque diverses statuettes, une médaille à réaliser pour la ville de Londres et sa visite au consul de France. [L. A. S., Londres le 20 mai 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque les lithographies de la danseuse Taglioni et d'Elssler et le long article que le journal Le Débat a consacré à la danseuse. [L. A. S., Londres le 25 mai 1837 ; in-8°, 2 p.]. • Jean Auguste transmet à son père les journaux qui parlent de lui, évoque les statuettes qu'il a réalisées et le fait qu'il a chargé un colonel de les montrer à la princesse Victoria. Puis il aborde une cabale montée contre Elssler, le journal Times du 29 mai 1837 et la comédienne Pauline Duvemay qui joue à Londres.

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[L. A. S., Londres le 1er juin 1837 ; in-8°, 6 p. ; cachet à la cire rouge sur la page de l'envoi]. • Jean Auguste indique avoir bien reçu la médaille de la ville, évoque sa visite chez la duchesse de Sutherland où il a été très bien accueilli et pour laquelle il doit réaliser une statuette d'une de ses filles ainsi que de nombreuses esquisses. [L. A. S., Londres le 5 juin 1837 ; in-8°, 2 p.]. • Jean Auguste est ravi de l’article élogieux du Morning Post et s'attend à en avoir un autre dans le Morning Hérald. Puis il évoque un travail pour Mr de Nolte et la statuette en marbre qu'il se prépare à réaliser pour la duchesse de Sutherland. [L. A. S., Londres le 7 juin 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque l'obligeance d'Isidore Guyet (journaliste [1779–1854] qui fut le secrétaire particulier du baron Dunon et le directeur de « La Renommée »), une exposition dans laquelle il a peut-être une médaille, les musées britanniques et son frère. [L. A. S., Londres le 10 juin 1837 ; in-4°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque trois esquisses en cire qu'il a présentées à une duchesse qui les a acceptées, le peintre Paul Delaroche, la duchesse Blessingtow, la rencontre avec Léon Tolstoï, secrétaire de l'ambassade de Russie, Hennessy, l’homme politique et propriétaire récoltant français qui se trouve à Londres, le prince Esthérazy satisfait de ses figures tout en les trouvant un peu chères, et la statuette pour la princesse Victoria qu'il n'a pas encore commencée. [ L. A. S., Londres le 14 juin 1837 ; in-8°, 6 p. ; avec trois dessins]. • Jean Auguste raconte l'arrivée de son frère par la Tamise et sa visite à la National Gallery où il a contemplé des Rubens, Rembrandt et Le Lorrain. [ L. A. S., Londres le 17 juin 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert révèle qu’à son arrivée par la diligence à Boulogne le paquebot pour l'Angleterre était déjà parti, qu'il a dû emprunter de l’argent au conducteur des Messageries Générales, M. Malesherbes, qu'il faudra rembourser à son retour à Paris. [L. A. S., Boulogne sur Mer le 23 juin 1837 ; in-4°, 2 p.]. • Désiré Albert évoque notamment le graveur anglais Francis Barlow (a). [L. A. S., Londres le 27 juin 1837 ; in-4°, 1 p.].

(a) Le peintre, aquarelliste, graveur, dessinateur et illustrateur Barlow (1626-1702 ou 1704) fut l'élève de William Sheppard.

• Jean Auguste annonce à son père l'arrivée de son frère pour le soir, évoque le mariage de sa sœur Adrienne, la mort du roi Guillaume IV, et un encadrement qui lui a coûté 500 F. [L. A. S., Londres le 28 juin 1837 ; in-4°, 1 p.]. • Désiré Albert évoque sa rencontre avec la duchesse Sutherland et sa découverte de deux Murillo de la collection privée du maréchal Soult. Il fait aussi allusion à leur rencontre, son frère et lui, avec le fils de l'érudit anglais Sir François Egerton, comte de Bridgewater. Jean Auguste annonce son retour à Paris pour le vendredi suivant. [L. A. S., Londres le 1er juillet 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert espère que son frère arrivera bien à Paris, évoque une médaille, dont il n'est pas satisfait, pour la Malibran (a), demande que son frère, à son retour à Londres, rapporte quelques médaillons de la duchesse d'Orléans pour Mme de Sutherland et pour les Durand Saint André. [L. A. S., Londres le 5 juillet 1837 ; in-8°, 3 p.].

(a) La cantatrice Maria Félicité Garcia dame Malibran (1808-1836) dont la mort prématurée inspira à Alfred de Musset les « Stances à la Malibran ».

• Désiré Albert évoque sa visite dans un musée britannique où le conservateur l'a autorisé à reproduire en dessins des sculptures de Phidias qui travailla à Delphes et au Parthénon d'Athènes. [L. A. S., Londres le 9 juillet 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert prend des nouvelles de sa sœur Adrienne et demande à son père si son frère Jean Auguste a bien apporté l’article de Joseph Mery (a) à E. de Girardin (b). L’article évoquait notamment la Taglioni (c). [L. A. S., Londres le 15 juillet 1837 ; in-8°, 3 p.].

(a) Mery (1798-1865) venait de fonder La Presse, premier journal à bon marché, qui fit paraître des poèmes contre le gouvernement de la Restauration.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

(b) Le publiciste et homme politique Émile de Girardin (1806-1881). (c) La danseuse Marie Sophie Taglioni (1804- 1884).

• Lettre commune. Jean Auguste est arrivé à Londres la veille au soir, la danseuse Taglioni est partie à Liverpool en compagnie du poète Joseph Méry. Les deux frères ont vu Sir Brighton et vont essayer de rencontrer la reine Victoria au Parlement. [L. A. S., Londres le 19 juillet 1837 ; in-8°, 4 p.]. • Lettre commune. Désiré Albert espère rencontrer la reine Victoria ce jour au passage en revue des troupes royales à Hyde Park et détaille des processions de promeneurs, la caricature du général Evans (a) affichée dans leur dos devant des policemen qui rient. Jean Auguste espère voir le roi et la reine au théâtre. [L. A. S., Londres le 21 juillet 1837 ; in-8°, 4 p.].

(a) Sir George de Lacy Evans (1787-1870), héros de la guerre de Crimée. • Lettre commune. Désiré Albert raconte le dimanche chez les Guyet (a) et la rencontre avec le sculpteur Augustin Alexandre Dumont (b). Jean Auguste évoque une duchesse qu'il n'a pu voir, car elle était en compagnie de la reine. [L. A. S., Londres le 26 juillet 1837 ; in-8°, 5 p.].

(a) Le journaliste Isidore Guyet. (b) Elève de son père Jacques, d’Edmée Dumont et de Cartellier, il travailla pour la décoration de

nombreux monuments parisiens : Institut, Madeleine, Bourse, Sénat. • Lettre commune. Désiré Albert évoque la figure rouge et bouffie de la reine Victoria vue en calèche à Regents Park, les leçons de chant de Louis Lablache (a) et se désespère de ne pouvoir aller travailler dans un musée de peinture. Auguste précise son séjour qui arrive à son terme, évoque la duchesse de Sutherland, et un élève de Johannot (b) dont il a fait la connaissance. [L. A. S., Londres le 28 juillet 1837 ; in-8°, 6 p.].

(a) Ténor italien (1794-1858) qui a publié une méthode de chant. (b) Famille de peintres et de graveurs.

• Lettre commune. Désiré Albert indique qu'ils n'ont pas revu la reine Victoria, qu'un anglais leur a montré une magnifique collection de tableaux et demande à son père s'il a vu le sculpteur Dumont pour son inscription dans un concours de l'École des Beaux Arts. Auguste fait état de la danseuse Taglioni et de l'écrivain Joseph Merry. [L. A. S., Londres le 29 juillet 1837 ; in-8°, 5 p.]. • Désiré Albert Désiré évoque son voyage de la tour de Londres au Havre le dimanche suivant, si le temps est clément (la traversée dure 20 heures). Il raconte le minutieux travail de son frère pour une statuette destinée à la reine Victoria et la visite d'un château près de Londres, riche en tableaux de Véronèse, du Tintoret et de Van Dyck. [L. A. S., Londres le 30 juillet 1837 ; in-8°, 5 p.]. • Jean Auguste attend de l'argent de son père, évoque sa venue le soir à l'opéra pour remettre sa statuette à la reine dans sa loge et sa visite le lendemain au château de Windsor, tandis qu’Albert évoque la duchesse de Sutherland, la reine Victoria, la danseuse Marie Sophie Taglioni et les achats qu'ils doivent ramener en France pour Mme Guyet. [L. A. S., Londres le 5 août 1837 ; in-4°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque des médailles et des plâtres. [L. A. S. ; s. l. s. d. ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste décrit son arrivée au château d’Angerville, propriété de Me Berryer (a). [L. A. S., Angerville la Rivière (Loiret) le 6 octobre 1837 ; in-8°, 2 p.].

(a) L’avocat Pierre Antoine Berryer (1790-1868). • Jean Auguste a passé deux jours en société avec le prince Belgioso. Il a commencé un buste de Melle Joubert ainsi que la statuette de Berryer. [L. A. S., Angerville la Rivière (Loiret) le 10 octobre 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste attend la venue de son père en compagnie de Me Berryer et lui demande de lui apporter du fil de fer très fin. [L. A. S., Angerville la Rivière (Loiret) le 12 octobre 1837 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert a trouvé sa sœur Adrienne en bonne santé et a vu M. Lefebvre. [L. A. S., Provins (Seine et Marne) le 28 mars 1838 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert Barre annonce à son père que sa sœur Adrienne vient de donner naissance à une petite fille, Marie. [L. A. S., Provins le 23 mai 1838 ; in-8°, 2 p.].

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• Désiré Albert Barre évoque le départ de la danseuse Taglioni pour Hambourg et demande à son père l'autorisation de partir avec elle pour vendre des statues en Allemagne. Il irait à Berlin, Leipzig et Francfort avant de revenir en France par Strasbourg. [L. A. S., Londres le 12 juin 1838 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert, de retour de Londres, annonce à son père qu'il n'a pu récupérer l'argent qu'un duc lui devait et qu'il revient à Paris par Asnières pour y admirer la cathédrale. [L. A. S., Boulogne sur Mer le 17 juin 1838 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste détaille longuement un jury pour un concours de peinture, évoque Lecomte, Duban (a), W. Durieux et ses problèmes avec un billet de banque, la lettre qu'il a reçue de Borel de Bretizel (b) à propos des portraits de la princesse Marie. Puis, il dit avoir commencé le travail pour M. de Cambacérès, bientôt terminé le buste de Duval, préparer le moule du jeune Rothschild et avoir accepté un travail sur Jeanne d'Arc pour l'Allemagne. [L. A. S., Londres le 1er février 1839 ; in-8°, 4 p.].

(a) Félix Louis Jacques Duban (1797-1870) restaura notamment le château de Blois en 1845 et fut l'architecte du Louvre de 1848 à 1854.

(b) Durand Borel de Bretizel (1764-1839) était alors administrateur des biens légués au jeune duc d'Aumale par le duc de Bourbon.

• Désiré Albert communique à son père, présent à Londres, un croquis pour se rendre à l'Académie Royale anglaise, évoque son frère Auguste chez Berryer et son propre travail sur une monnaie anglaise. [L. A. S., août 1839 ; in-8°, 2 p.]. Correspondance à leur père, concernant divers voyages effectués entre 1840 et 1854 par Désiré Albert Barre et/ou son frère Jean Auguste (122 documents), • Désiré Albert satisfait que le peintre Paul Delaroche ait une bonne opinion de lui, évoque la mise à jour de son passeport pour un éventuel voyage à Florence, un courrier perdu entre Arles et Marseille qui devait lui donner des nouvelles de l'enfant de sa sœur Adrienne et le courrier de son père qu'il a bien reçu. [L. A. S., Marseille le13 juillet 1840 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert annonce son prochain retour à Paris et de la réception à Venise de l’argent envoyé par son père. [L. A. S., Milan le 19 octobre 1840 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert Barre annonce à son père la mort de sa fille Adrienne la veille. [L. A. S., Provins le 16 mai 1841 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste dit à son père qu'il va exposer la statuette du duc d'Orléans qu'il avait emportée, lui demande de lui en envoyer une autre pour la reine et évoque longuement cette exposition internationale où il trouve que « les peintres comme les sculpteurs n'ont pas beaucoup de talent » [L. A. S., Bruxelles le 2 août 1842 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste annonce son départ pour Ostende où se trouvent le roi et la reine, son envoi d'un plâtre du duc d'Orléans au roi de Prusse, des médaillons qu'il a promis à Girardin (a) à la suite de son article, évoque la ville de Gand qu'il a visité et le mot qu'il a reçu d'Eugénie, la femme de son frère Auguste. [L. A. S., Bruxelles le 23 août 1842 ; in-8°, 3 p.].

(a) le journaliste et homme politique français Émile de Girardin (1806-1881), alors député de Bourges et patron de « La Presse », premier journal politique à bon marché grâce à la publicité et aux petites annonces.

• Jean Auguste évoque sa visite à Van Praet (a), à la reine des Belges à laquelle il propose le portrait de son frère, à l’acteur Talma qui reçoit dans sa loge et la collection du duc d'Arembert (b). [L. A. S., Bruxelles le 25 août 1842 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le diplomate et historien belge Jules Van Praet était ministre de la Maison du roi. (b) Louis Prosper, duc d'Arembert (1785-1861) était membre de la première chambre du royaume de

Belgique

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• Jean Auguste demande à son père de lui expédier trois statuettes du prince qu'il dessinait juste avant son départ. Puis il évoque le sculpteur du roi Van Praet et son départ imminent pour Anvers. [L. A. S., Bruxelles le 26 août 1842 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste se réjouit des articles que lui consacrent les journaux Le Débat et Le Courrier, évoque la présentation de sa statuette du prince à la reine des Belges, leur longue entrevue et l’évocation d’Ingres, de Cailleux (a) et Van Praet ainsi que l'article que Le Moniteur de Bruxelles consacre à cette entrevue. [L. A. S., Bruxelles le 29 août 1842 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le peintre Alexandre Achille Alphonse de Cailloux de Cailleux (1788-1876) était directeur général des Beaux Arts.

• Jean Auguste fait allusion à son voyage à Louvain, à la statue que le roi des Belges lui a commandée, à J.C.Persil (a) qui l'appuie et à une lithographie qu'il s'apprête à réaliser [L. A. S., Bruxelles le 1er septembre 1842 ; in-8°, 3 p.].

(a) Jean Charles Persil (1785-1870) membre de la Chambre des pairs est directeur de l'hôtel des Monnaies.

• Désiré Albert indique qu’il avait attendu au Havre Horace Vernet (a) qui revenait de Saint-Pétersbourg où il était resté 15 mois, évoque sa rencontre avec Renaud (b) de l'Institut, le départ du peintre Paul Delaroche, le peintre Claude Marie Dubufe et sa femme et Mme Grouchy. Enfin il note que le roi Louis-Philippe va commander à Horace Vernet un tableau représentant la prise de la Smala d’Abd El-Kader et que pour cela, il va devoir se rendre en Algérie. [L. A. S., Granville le 27 juillet 1843 ; in-8°, 4 p.].

(a) Le peintre Émile Jean Horace dit Horace Vernet (1789-1863). (b) L'architecte Édouard Renaud, auteur notamment de l'embellissement de la place du Carrousel à Paris.

• Jean Auguste et son épouse, venant de Mulhouse, sont chez Mme Schlumberger à Thann. [L. A. S., Thann (Haut-Rhin) le 30 septembre 1843 ; in-folio, 1 p.]. • Jean Auguste évoque le buste de Derval (a) à réaliser, son voyage de deux jours à dos de mulet en passant par Chamonix et Aoste et son départ prochain pour Naples où son frère Albert devrait se trouver. [L. A. S., Genève le 19 avril 1844 ; in-8°, 2 p.].

(a) Hyacinthe d'Obigny de Ferrière dit Derval (1801-1885), artiste dramatique. • Jean Auguste signale la présence de son père dans le grand duché de Bade, évoque son départ prochain pour Turin par le Saint Bernard et la mort de J. P. J. Darcet (a). [L. A. S., Genève le 4 août 1844 ; in-8°, 2 p.].

(a) Le chimiste Jean Pierre Joseph Darcet (1777-1844), membre de l’Académie des sciences, fut entre notamment Essayeur général des Monnaies.

• Lettre commune de Jean Auguste et de son épouse Eugénie. Ils ont visité Naples où se trouve le peintre Paul Delaroche avec sa famille, le Vésuve, « l'argent a manqué pour aller jusqu'à Florence et seront à Marseille vers le 18-20 (...) » [L. A. S., Rome le 14 septembre 1844 ; in-8°, 4 p.]. • Jean Auguste évoque une copie que son frère Désiré Albert réalise, l’intérêt pour sa visite de l'arsenal de Toulon et son retour par Avignon. [L. A. S., Marseille le 22 septembre 1844 ; in-8°, 3 p.]. • Lettre commune. Les deux frères viennent de quitter M. Schlumberger, se trouvent à Strasbourg et se dirigent vers Baden-Baden. [L. A. S., le 4 octobre 1843 ; in-8°, 4 p.]. • Jean Auguste évoque la présence de son père à Warwick en Angleterre, et mentionne la frappe de nombreuses pièces en argent à l'hôtel des Monnaies de Paris. [L. A. S., le 3 avril 1845 ; in-8°, 2 p.]. • Jean Auguste évoque sa réception par les autorités locales, son départ pour la maison de campagne de son ami Turgot (a) et donne des nouvelles de M. Dantan (b). [L.A. S., Caen le 4 août 1845 ; in-8°, 2 p.].

(a) Le diplomate français Louis Félix Etienne, marquis de Turgot (1796-1866) appartenait alors de la Chambre des pairs.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

(b) Le sculpteur Antoine Laurent Dantan (1798-1878) fut « prix de Rome » en 1828 avec son groupe « Mort d'Hercule ».

• Jean Auguste fait part à son père du besoin d'argent-métal de M. Doucet, leur responsable d'atelier. Il va faire une visite à M. Delessert (a) et rappelle enfin que de nombreux jetons sont à frapper en urgence. [L. A. S., le 1er octobre 1846 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le banquier François Marie Delessert (1780-1868) fut président des caisses d'épargne de à partir de 1849.

• Désiré Albert évoque son voyage de Paris à Bruxelles et les églises de la capitale belge dont une seule est pittoresque. [L. A. S., Bruxelles le 25 août 1847 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert évoque la cathédrale d’Anvers et ses Rubens très abîmés, l'esquisse qu'il a commencé, son prochain départ pour Gand et Bruges. Il s’émeut surtout du décès de Praslin (a) dont il vient d'apprendre l'empoisonnement. [L. A. S., Anvers le 28 août 1847 ; in-8°, 2 p.].

(a) Charles Laure Hugues Théobald de Choiseul-Praslin (1805-24 août 1847), pair de France. • Désiré Albert évoque longuement une esquisse d'après Rubens qu'il vient de terminer, une kermesse et sa conversation avec son ami Roux (a) à propos du peintre Delaroche auquel ils doivent écrire. [L. A. S., Anvers le 5 septembre 1847 ; in-8°, 4 p.].

(a) Le peintre Louis François Prosper Roux (1817-1903), élève de Paul Delaroche, fut deuxième « Grand Prix de Rome » en 1839.

• Désiré Albert mentionne la statuette du pape Pie IX que réalise actuellement son frère Jean Auguste et la popularité de ce pape, le peintre Paul Delaroche, des échantillons de monnaie que termine son père et son prochain départ pour Louvain et Liège. [L. A. S., Anvers le 12 septembre 1847 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert décrit son arrivée et les monuments de Bruges, une lettre à Paul Delaroche qu'il transmet à son père pour remise en main propre, le portrait que son père réalise actuellement du comte de Paris et le travail de son ami le peintre Louis Roux pour la cathédrale de Bruges. [L.A.S., Bruges le 18 septembre 1847 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert évoque son voyage et la cathédrale d’Ostende où il a aperçu Persil (a). [L. A. S., Bruges le 22 septembre 1847 ; in-8°, 3 p.].

(a) Jean-Claude Persil (1785-1870), magistrat, pair de France, homme politique, puis garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes, président de la commission des monnaies le 1er mai 1837.

• Désiré Albert évoque son passage à Malines où il a vu un Rubens de mauvaise facture, son passage à Louvain et son arrivée à Liège. Il décrit un certain Fourdrin, auquel il réclame le texte de planches anatomiques. [L. A. S., Liège le 30 septembre 1847 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert confirme à son père qu'il a bien reçu l'argent espéré, qu'il a vu les principaux monuments d'Aix La Chapelle et particulièrement la cathédrale. [L. A. S., Gand le 3 octobre 1847 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert Barre évoque notamment sa peinture d’une grille d'un cloître à Saint Bavon. [L. A. S., Gand, s. d. ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste raconte son arrivée à Marseille via Lyon et Avignon, espérant que le buste de Melle Mars (a) et la statuette de Rachel (b) soient désormais en leur possession. [ L. A. S., Marseille le 17 septembre 1847 ; in-8°, 3 p.].

(a) L'actrice Anne Françoise Hippolyte Boutet dite Mars (1779-1847). (b) La tragédienne Elisa Félix dite Rachel (1820-1858).

• Jean Auguste évoque son arrivée à Rome, son ébauche de la statuette du pape et celle du père Ventura (a). Il réclame à son père le modèle en bronze de la statuette du financier James de Rothschild. [L. A. S., Rome le 25 septembre 1847 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le prédicateur et théologien italien le Père Joachim Ventura (1792-1861). • Jean Auguste mentionne une recommandation de Melle Adélaïde (a) et les séances de pose que doit lui accorder le pape. Il félicite son frère Albert qui vient de vendre un tableau.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[L. A. S., Rome le 3 octobre 1847 ; in-8°, 3 p.]. (a) La sœur (1777-1847) du roi Louis-Philippe.

• Jean Auguste raconte sa visite d’une école d'Arts et Métiers (St Michel) en présence du pape et la statuette qu'il achèvera à Paris. [L. A. S., Rome le 10 octobre 1847 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque son installation au Quirinal grâce au Père Ventura, son arrivée dans le salon du pape avec son matériel et la statuette du Père Ventura appréciée par le Saint Père. [L. A. S., Rome le 17 octobre 1847 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste évoque son départ et la bénédiction reçue du pape, ainsi que la collection des médailles du Saint Père. [L. A. S., Rome le 25 octobre 1847 ; in-8°, 3 p.]. • Jean Auguste a fait une belle traversée et prévoit son retour à Paris pour le jeudi suivant. [L. A. S., Marseille le 31 octobre 1847 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert évoque son long voyage par Lyon et Montpellier, et la santé de son père. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 17 juillet 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque sa visite de Perpignan, ses rencontres avec l'abbé Begin et le peintre orientaliste Adrien Dauzats qui lui a écrit. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 21 juillet 1850 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert s'inquiète de la tournure politique en France et mentionne la présence du Dr. Lallemand (a) dans la station thermale. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 24 juillet 1850 ; in-8°, 4 p.]. (a) Claude François Lallemand (1790-1854) s'était spécialisé dans les maladies du cerveau.

• Désiré Albert remercie son père pour les demandes qu'il a faites auprès de Varcollier et de Mercey (a). Il évoque également les peintres Paul Delaroche (b) et Adrien Dauzats et son ascension du mont Canigou. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 3 août 1850 ; in-8°, 4 p.]. (a) Le peintre et écrivain Frédéric Bourgeois de Mercey (1808-1860) était directeur des Beaux Arts. (b) Le peintre et sculpteur Hippolyte dit Paul Delaroche (1797-1856).

• Désiré Albert demande à son père de lui envoyer de l'argent. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 21 août 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque sa santé et sa cure ainsi qu’un tableau qu'il veut faire venir. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 24 août 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert s'inquiète de la santé de son père et le remercie pour l'argent qu'il lui a fait parvenir. Il évoque la possibilité d'aller faire une autre cure (Amélie les Bains ou Arles), et une proposition peu rémunératrice qu'on vient de lui faire pour un tableau. Il prend des nouvelles de son frère Auguste et de la vente de l’un de ses bustes : il fait part de sa satisfaction quant au prix perçu. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 1er septembre 1850 ; in-8°, 7 p.]. • Désiré Albert peint les armes de la comtesse de Cerdagne qui fit élever le monastère de St Martin du Canigou. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 7 septembre 1850 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert mentionne tour à tour son ennui, sa santé, un tableau que son père refuse de vendre à La Rochelle et son frère Auguste rentré de Dieppe après avoir achevé un magnifique buste en marbre. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 9 septembre 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque les consultations faites par le Dr. Lallemand et la cure du général Rambaud. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 10 septembre 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (…) Je resterai quelques jours à Perpignan, à moins que le temps ne soit trop mauvais, mais, si je retrouve le soleil, je resterai jusqu'à la fin du mois ou à peu près dans le Midi, ou à Perpignan ou à Narbonne ou à Toulouse. Je pense m'arranger pour être à Bourges vers le 1er (...) ». [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 17 septembre 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque son voyage sur le Rhône en bateau à vapeur et sa rencontre à Montpellier avec le frère du peintre Auguste Alexandre Derigny.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[L. A.S., Montpellier, 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque l’épouse du général Rambaud, son départ de Vernet les Bains, sa santé et son départ vers Bourges et Nevers afin de s’installer quelques temps dans un petit village de la Nièvre chez un ami. [L. A. S., Perpignan le 22 septembre 1850 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert relate son voyage de Perpignan à Prunevaux et indique qu’il ne comprend pas la question posée par Baltard (a). [L. A. S., Prunevaux (Nièvre) le 2 octobre 1850 ; in-8°, 4 p.].

(a) Le peintre Jules Baltard né à Paris en 1807 fit le portrait de Louis-Philippe, d’après un burin de Francis Blin.

• Désiré Albert aborde longuement la difficulté d'être peintre de portraits. [L. A. S, château de Frémery à Prunevaux le 3 octobre 1850 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert évoque notamment une petite peinture représentant les armes des comtes de Cerdagne qu'il a faite pour Jaubert de Passa (a), et qui doit être mise dans une boite avec une étoffe datant de l'an 1000 pour l’offrir à un petit village du sud de la France. [L. A. S., Prunevaux (Nièvre) les 7 et 8 octobre 1850 ; in-8°, 4 p.].

(a) L'agronome François Jacques Jaubert, baron de Passa, était spécialisé en législation domaniale, arrosage et cours d'eau.

• Désiré Albert s'intéresse à sa sœur Joséphine, à Edmond et à Raoul ses neveux et enfants de son frère Auguste, et au Salon de peinture. [L. A. S., s. l. , le 27 janvier 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert à propos de son père : « (...) Je désire vivement savoir l'impression que produira ton travail sur la fabrication des monnaies. En vérité, cette monnaie suisse aura été gravée et fabriquée dans des conditions assez saugrenues, il était assez naturel de frapper le cuivre sous tes yeux. (...) Je me suis fait faire un chevalet par le menuisier de l'endroit, et je vais m'essayer pour peindre un peu. Malheureusement, mon atelier qui est la seule pièce disponible avec du jour, n'est pas très chaud (…) » [L. A. S., s. l., le 1er février 1851 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert se préoccupe de l'état de santé de son père, évoque un article qu'il vient de lire sur la sculpture et mentionne la présence du Dr. Lallemand dans la station thermale. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 8 février 1851 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert, souhaitant décorer une chapelle de Vernet, demande à son père de lui procurer les quatre évangélistes, petites gravures d'après Overbeck (a), puis il donne des informations pour exécuter un cachet qu'il souhaite offrir à son médecin. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 11 février 1851 ; in-8°, 6 p.].

(a) Le peintre et graveur allemand, Johann Friedrich Overbeck (1789-1869) fut le créateur du mouvement nazaréen.

• Désiré Albert : (...) Dans ma dernière lettre partie d'ici le 12, je refaisais la demande de cachets à l'intention de mon docteur des eaux. Depuis, en causant avec lui, j'ai vu qu'un simple cachets à trois lettres gothiques lui ferait plus de plaisir qu'un cachet dans le genre du mien (…) Ce serait donc quelque chose comme (…) un petit cachet oblong avec trois lettes, a, s, p, (…). Ce cachet ne serait pas coûteux je pense, serait-il plus convenable de l'offrir en argent (...). Peut être comme la dépense sera moins grande pourra-t-on joindre à ce cachet, l'autre officiel, rond, en lettres enfoncées, contenant le « D. M. Inspecteur des Eaux » qui sera peu coûteux je pense (...) » [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 16 février 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) Ma santé continue à s'améliorer. (…) Tu me fais grand plaisir en m'annonçant que le ministère parait disposé à donner à Auguste une figure au Louvre, une figure de femme étant le sujet, Auguste aura le moyen de produire une jolie chose, le précédent de sa dernière figure ne fait pas le doute à cet égard. Il trouverait aussi dans cette commande le moyen de faire sa bacchante en marbre. L'opinion de Mercey touchant mon tableau me touche beaucoup. Je serais encore moins indifférent à un éloge qui se traduirait en une proposition d'achat (...) » [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 22 février 1851 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert évoque notamment M. Pastoret (a).

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 25 février 1851 ; in-8°, 4 p.]. (a) Le marquis Amédée David de Pastoret (1791-1857), homme politique et écrivain, membre libre de

l'Académie des Beaux Arts. • Désiré Albert évoque sa visite chez les Rambaud à Perpignan, la fête locale des « jours gras » et remercie son père pour sa démarche auprès de Picot (a) dans l'intérêt de son tableau et d'un cachet. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 8 mars 1851 ; in-8°, 6 p.].

(a) Le peintre François Édouard Picot (1786-1868), fut deuxième prix au concours de l’Ecole française de Rome en 1812.

• Désiré Albert évoque tour à tour la grippe à Paris, la santé de son père, les Lallemand repartis pour Paris, une demande d'argent à son père, le travail de l'hôtel des Monnaies pour la Suisse, et M. de Luynes (a). [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 16 mars 1851 ; in-8°, 6 p.].

(a) Honoré Théodoric Paul Joseph d'Albert duc de Luynes (1802-1867), érudit et archéologue. • Désiré Albert évoque la satisfaction du duc de Luynes pour le travail réalisé pour lui par son frère Auguste, la place d'un de ses tableaux qu'il trouve ainsi bien éclairé et un livre de Didron (a) qu'il aimerait bien lire. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 24 mars 1851 ; in-8°, 4 p.].

(a) Adolphe Napoléon Didron (1806-1867), écrivain et archéologue. • Désiré Albert remercie son père pour l'argent qu'il vient de lui faire parvenir. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 26 mars 1851 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert se demande comment Merley (a) a obtenu une seconde médaille. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 3 avril 1851 ; in-8°, 4 p.].

(a) Le sculpteur et graveur de médailles Louis Merley (1815-1883), 1er Prix de Rome en 1843, fut l’élève du sculpteur Louis Pradier, des médailleurs-sculpteurs David d'Angers et André Galle.

• Désiré Albert évoque longuement la famille Pielowski dont certains membres furent grands veneurs du roi de Pologne. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 4 avril 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque l’un de ses tableaux, demande à son père des nouvelles d’une sculpture de son frère Auguste, et aborde ses travaux de peinture dans la chapelle de la station thermale. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 12 avril 1851 ; in-8°, 6 p.]. • Désiré Albert évoque le jury de sculpture -où figure le nom de son frère-, une médaille de 400 F, les statues de Lequesne (a) et la figure de Cavelier (b), le voyage de son père à Londres. Il se demande s'il est plus difficile d'être bon sculpteur que bon peintre. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 20 avril 1851 ; in-8°, 8 p.].

(a) Le sculpteur Eugène Louis Lequesne (1815-1887) fut premier prix de Rome en 1844. (b) Le sculpteur Pierre Jules Cavelier (1814-1896) a été l’élève de David d'Angers et de Paul Delaroche.

• Désiré Albert évoque l'évolution de son travail pictural dans la chapelle de la station thermale et parle longuement du sculpteur Cavelier. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 24 avril 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) je ne suis plus retenu que par ma chapelle, je suis au dernier évangéliste, qui s'avance (...). Je vais laisser dans le pays la réputation d'un illustre barbouilleur, on vient déjà de deux lieues à la ronde voir ce magnifique monument, mais je suis très difficile pour les admissions.(…) Si la grande médaille du Roussillon vaut 300 francs, je l'accepte avec plaisir pour aller à Florence me perfectionner dans la décoration des chapelles (...) » [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 3 mai 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert remercie son père pour les 400 F qu'il lui à fait parvenir. Extrait : « (...) Si le tableau de Plaute est vendu, il faut bien le laisser en Belgique et même s'il n'est pas vendu cher, je ne tiens pas à le revoir. Cotet a pu se croire autorisé à le coter 200 francs, parce que j'ai regretté en sa présence qu'il ne fut pas resté à La Rochelle l'année dernière pour ce même prix, mais il aurait bien fait de me consulter et à l'avenir je prendrai mes précautions avec lui. Je te conseille de ne pas t'occuper davantage du sort de mon tableau (...). J'ai vu dans « Les Débats », dont j'ai reçu 4 numéros à la fois, que l'opéra de Gounod avait été représenté, mais je n'ai pas vu qu'il ait un beau succès, ce doit être cependant une œuvre au-dessus de l'ordinaire. Auguste voudra bien se charger de remercier Gounod de son souvenir (...) » [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 4 mai 1851 ; in-8°, 4 p.].

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• Désiré Albert : « (...) La nouvelle que tu me donnes sur la décision du jury me fait un très grand plaisir; tu m'avoues que tu ne t'y attendais pas et je te ferai ma foi le même aveu, bien qu'il m'en coûte davantage. Je n'en suis que plus heureux d'avoir attiré les regards des grands hommes du jury; je ne m'y connais pas un ami; peut être en ai-je un, sans le savoir (...). » [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 7 mai 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert annonce à son père son départ pour le lundi suivant, via Perpignan et évoque sa visite au musée de Montpellier où il a travaillé. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 11 mai 1851 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert indique à son père qu'il rentre par Perpignan, Carcassonne où il va visiter la vieille ville, Albi pour voir la cathédrale, Rodez puis le Puy et Clermont-Ferrand, ou Bordeaux selon le temps. [L. A. S., Vernet les Bains (Pyrénées Orientales) le 18 mai 1851 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert à propos de l'envoi de 40 bouteilles de vins du Roussillon. [L. A. S., s.l.n.d. ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert à son père qui se trouve près de La Ferté sous Jouarre (Seine et Marne) à partir de laquelle on aura « (...) aujourd'hui livraison de bronze pour Paris, 120 coins, 2 rebuts pour cassure (...). Je persiste à croire que ta mémoire te sert mal pour les médailles militaires. Il n'existe de reçu qu'à partir du 8 février, 500 médailles qui ont dû être portées sur le mémoire : soldé 28 juin. S'il y a omission, il sera toujours temps de réclamer... pour le 3e trimestre - Bronze – Bordeaux : 2,648 – Lille : 2,336 - Lyon : 1, 953 - Marseille : 888 - Paris : 2,846 - Rouen : 4,604 - Strasbourg: 1,752 - Garantie: 1,556 - Finance: 1,574 - Médailles militaires: 13,200. Le commissaire de Bordeaux m'a répondu que le maire était disposé à payer, mais qu'il désirait un cliché. Je vais demander à la commission [des monnaies et Médailles] l'autorisation de faire ce cliché (...) ». [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert essaiera d'être à Bourges le dimanche suivant et apprend à son père que Vibert (a) vient d'arriver. [L. A. S., s.l., le 10 ou 12 octobre 1854 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le graveur Victor Joseph Vibert (1799-1860), Grand Prix de Rome en 1828, était professeur de gravure à l'École des Beaux Arts de Lyon.

• Désiré Albert : « (...) Paul Delaroche, te l'ai-je dit ? est revenu depuis samedi. Je suis allé le voir et te fait aussi mille compliments. Il parait mieux portant, quoique toujours assez sec et jaune. J'ai donné à Manel ce matin deux mille francs. Les 500 médailles militaires seront prêtes pour le 15 oct. Manel désire avoir encore à cette époque 2 000 francs. Nous pourrions les lui donner. Tu lui devras au 15, 10 à 12 mille francs (...). Je n'ai pas reçu de plaintes sur les coins. Nous en avons fourni pour 6 000 francs ce mois (...) 1 Livraison de coins de 10 francs à base moyenne pour les presses à 20 F. Je te dirai le résultat de la livraison qui n'est pas faite encore. Ils paraissent beaux. Lupot les a fait avec le poinçon champlevé et les a limés pour avoir un galbe mieux approprié (...). Aujourd'hui, je retourne au ministère de l'intérieur pour avoir une décision définitive sur les inscriptions des médailles secours mutuels. J'irai en même temps à l'ambassade Turque pour Tunis (...) » [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) J'enverrai le mémoire à la Chancellerie lundi. Il n'y a pas d'autres fournitures. Les reçus de la Chancellerie sont en règle, ils sont numérotés de 1 à 5. Je vérifierai encore avec Gustave s'il y a des moyens de vérification, ce dont je doute. Je verrai le dernier mémoire. Aujourd'hui on touche le bronze de Paris. Lundi, je t'enverrai le chiffre des autres monnaies (...). A l'ambassade ottomane on ne peut m'indiquer le consul de Tunis. Je verrai ailleurs (...) Les timbres des finances ne doivent être levés que le 25 novembre. Si Feret, qui n'est pas rentré, tardait encore, Lupot aviserait (...) » [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Je ferai copier demain le mémoire pour la Légion d’Honneur ou plutôt après-demain, je te l'envoie pour avoir ton avis. Gustave n'a pas de protocole. Comme on m'a dit qu'on ne pouvait payer que les médailles distribuées ou dont les titres ont été renvoyés par la Guerre, on ne nous donnera qu'un acompte de 10 000 francs, et

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je ne vois pas pourquoi le mémoire ne porterait pas jusqu'à la dernière livraison. Manel se met en mesure de livrer 500 médailles pour la mi-octobre, on en demandera sans doute beaucoup pour Sébastopol, si çà marche bien. - 1 Mémoire de la fourniture de médailles militaires à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur par Albert Barre, savoir : « le 8 février 1854 - 500 médailles; le 12 avril 1854 - 200 médailles; le 18 août 1854 - 300 médailles; le 28 septembre 1854 - 200 médailles (...) » [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert relate un déjeuner avec le peintre Louis Gustave Ricard. [L. A. S., Paris, 1854 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Commission des monnaies et médailles - Graveur général »]. • Lettre commune. Jean Auguste Barre a été à Sainte Barbe et a vu son ami Guérard. Désiré Albert indique à son père ce qu'il se passe dans les ateliers de la Monnaie de Paris, en particulier sur les travaux concernant les timbres français. [L. A. S., s. l. , le 27 septembre 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert s'inquiète de la santé de son père et ajoute : « J'envoie le mémoire des médailles militaires. Il est de 13 200 frs (…). Tous les mémoires de monnaies sont envoyés » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) J'ai touché hier le mois des coins et viroles d'or 2 963,10 francs. J'ai touché le bronze Paris pour 2 846 francs. (…) Feret est venu me voir ce matin et reprend son travail demain (…). Le nouveau contrôleur est un nommé Debuire et ressemble à Numa Louvet (…) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) C'est Marseille et non Rouen qui n'a pas payé. On rappellera sur le prochain mémoire (...) ». [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Je t'envoie le calque que tu me demandes. Je l'avais complètement oublié (…). Je sais bien que les médailles des sociétés n'ont pas de bélière. Je vais aller voir encore le secrétaire général à ce sujet. Les inscriptions sont trop longues et je veux m'entendre avec lui sur les suppressions (...) ». [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Le poinçon de 10 f donnera je pense de bons résultats - attendons ton retour pour les retouches et peut être faudra t'il reprendre l'affaire dès le poinçon isolé car l'effigie s'est agrandie comme d'ordinaire. Il reste assez de listel cependant mais tout juste (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert évoque longuement les problèmes de santé de son père. [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Chevalier a envoyé aujourd'hui seulement le revers, il est à peu près bien. L'exécution en est soignée, mais c'est sec et froid. Nous sommes moins pressés que nous ne pensions; en m'envoyant une rectification, A. Chevalier, le chef de bureau des sociétés de secours m'a fait dire qu'il désirait que les médailles ne fussent remises qu'après son retour d'un voyage qu'il fait. A ce sujet, apprends moi par le retour du courrier où tu as mis les listes de noms de sociétaires envoyés pour la première fourniture de médailles (..). J'ai touché aujourd'hui 4 184,10 francs de la garantie. Strasbourg demande aujourd'hui 10 paires de coins de 10 cent. et 20 paires 5 cent. Le poinçon de la médaille de secours mutuels sera fait suivant tes instructions (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) Lupot a fini le changement de galbe de la pièce de 10 cent., sa matrice est faite. Il va relever le poinçon de service. Si tu étais là, tu trouverais quelques petits coups à donner, mais ils sont pressés et il ne me semble pas que les différences soient saisissables pour des yeux peu exercés (...) Lupot a fait voir à Armand la matrice du 10 cent, qui pense qu'il monnaiera bien dans ces conditions nouvelles (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Lupot est pas mal chargé de besogne. Il est venu hier dimanche travailler pour la garantie (...). Le commissaire de la monnaie de Rouen, Enfer je crois,

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sort d'ici et a demandé une épreuve de la pièce de 5 francs. Faut-il lui donner en argent ou étain. Il paraît désirer un argent pour sa collection (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert annonce à son père que son frère Jean Auguste ira le voir le dimanche suivant près de La Ferté sous Jouarre (Seine-et-Marne) et lui apportera sa toile [L. A. S., s. l., 1854 ; in-4°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Les travaux marchent toujours ici. Lille demande aujourd'hui 25 paires de 5 cent. Lupot n'a pas écrasé son poinçon de revers, puisqu'on ne touche pas au revers. C'est le poinçon de tête qui a été écrasé une première fois. Le 2e a réussi. La matrice est en train. Elle paraît dans de bonnes conditions, seulement quelques parties dans les cheveux se sont un peu arrondies. C'est peu de chose (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert à son père : « (...) J'ai reçu aujourd'hui le solde du 2e trimestre de Rouen. J'ai sous la main plus de 10 mille francs. Lupot aura 15 à 1 800 francs à payer dans un délai peu éloigné, mais ne prévoit pas de grandes dépenses en dehors de cette somme. Tu me diras ce que je dois faire, s'il faut payer ton emprunt avec escompte de 4% par an ou prendre des bons de boulangerie et ce qu'il faut garder (...). Les ateliers marchent. Le tour à couper va être fini. Lupot est très zélé (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) Je suis allé chez Charrière pour le prier de garder la vieille sonde de sorte, que si celle que je t'ai envoyée ne te satisfait pas pleinement, je pourrai en commander une de la même forme mais le trou placé comme dans la sonde d'étain (... ). J'ai 1 300 francs en portefeuille (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Ce matin, j'ai placé à la Ville quarante mille francs en bons de la boulangerie à 4 mois. Il me reste les quatre billets de mille francs; ne pourrait-on prendre avec ces billets des bons à six mois, ou des bons du trésor. Au moment du payement, tu aurais toujours 4 mille francs sous la main; il me semble qu'on pourrait placer ceux-ci à plus longue échéance. Hier, j'ai reçu 3 145 frs pour les viroles et coins de Paris, mois d’août. J'ai reçu aussi de la commission un mandat de 320 frs pour les coins de la visite de S. M. à Paris (...). Les clichés pour la commission sont faits (...) » [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert fait parvenir à son père une lettre de M. Marrel, [2 p. in-8°, écrite de l’Isle Adam le 1er septembre 1854] qui demande un paiement différé pour ses deux dernières livraisons de médailles militaires [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) On annonce que, par arrêté du Ministre des Finances, les souscripteurs à l'emprunt de 250 millions sont admis à payer par anticipation avec escompte de 4% par an tous les termes qui restent à échoir. N'y aurait-il pas lieu de payer ce qui reste! A la Maison de l’empereur on n'a pas connaissance encore du payement des médailles. A qui la remise en a-t-elle été faite ? Quand je le saurai, j'irai aux Tuileries m'informer (...) Nous avons une demande pour - Paris de 10 T, 15 Rev. 10 centimes - 40 T 30 Rev. 5 centimes - Bordeaux : 15 Rev de 5 c. - 12 Tête de 2 c. - 15 T 12 Rev. 1 centimes. Ces demandes vident un peu les armoires et occupent les gens (...)» [L. A. S., s. l., 1854 ; in-8°, 4 p. NB : coins de tête (T) et coins de revers (Rev.)]. • Lettre commune à leur père. Désiré Albert aborde un cliché d'une ébauche de M. Chevalier, la médaille de Civiale et une commande faite par la Monnaie de Lille. Jean Auguste embrasse son père et les enfants. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert fait parvenir à son père une demande de rendez-vous à l'étude de Me Aubry, notaire à Paris (demande jointe), ajoutant : « (...) Hier, Lupot a cherché à plusieurs reprises à faire fouler la matrice. Le centre a fléchi mais le listel n'a pas bougé. Cette matrice donnera un poinçon très rond, surtout sur la gravure; il faudra donc faire fouler le poinçon (...) » [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 11 p.]. • Désiré Albert : « (...) J'ai du aller aujourd'hui à l’Intérieur voir le secrétaire général au sujet d'abréviations nécessaires sur les médailles de secours mutuels. J'ai profité de

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l'occasion pour lui parler de la demande faite par Guérin de Tencin d'une médaille de petit modèle (…). Il m'a conseillé de ne rien faire sans l'approbation du ministre. Guérin se chargera de l'obtenir, c'est son affaire. En même temps, je suis allé à la Légion d’Honneur leur parler des dernières demandes et avoir un délai pour compléter les 200 dernières et j'ai demandé si nous ne pourrions pas toucher tout ou partie de ce qui est dû. 10.000frs pourraient être payés pour les médailles qu’ils ont décernées (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) Les nouveaux coins de service de 10frs sont en service et marchent bien. Armand a remarqué seulement que le listel était diminué. Ce matin la Chancellerie me demande 200 médailles militaires et m'annonce qu'à la fin d'octobre on pourra avoir besoin de 400 de ces médailles. Je n'ai pu envoyer aujourd'hui que 84 qui étaient dans ton tiroir, en dehors des médailles ciselées bien entendu (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert : « (...) Tu n'as pas compris ce que je disais du poinçon isolé de 10 francs. On n’y aurait recours que toi étant ici. Les coins sont livrés. Pour la médaille de sauvetage, tu me donnes un renseignement insuffisant. Tu me dis que dans le cas où on se paierait sur chaque médaille, il faudrait que la 1e commande fût de 150 ou 200. Mais de combien devrait être la prime prélevée, et dans le cas où cet arrangement ne leur conviendrait pas, quel prix demander pour la gravure des 2 coins ? Tu n'en dis rien et je ne peux leur rendre réponse dans cette incertitude (...). Les médailles de secours mutuels seront livrées certainement à la fin de la semaine prochaine. Demain je pourrai envoyer un cliché au ministère d’Etat, fait avec le coin à préparer (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Aujourd'hui livraison de 15 paires 20 francs - 15 paires 10 francs avec la nouvelle tête, sans rebut (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Le poinçon de service tête 10 francs est fini et on commence à produire des coins de service qui seront livrés demain. Je t'ai parlé déjà de ce résultat. Je pense que cela marchera bien jusqu’à ton retour. Le listel est petit mais suffisant je pense. La tête est agrandie, mais j'espère qu'on n’y verra rien. Aujourd'hui livraison de 50 revers 5 cent. pour Rouen, tous bons (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert informe son père de son arrivée pour un séjour de quelques jours ». [L. A. S., Beauregard près de Moulins (Allier), 1854 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert : « (...) Lupot compte que ce mois jusqu'au 19 a donné ou donnera 3600 fcs. Le trimestre aura été pour le bronze de 15 500 à peu près (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Le poinçon de tête de 10 francs est fait. La gravure est bien, quelque peu amollie surtout dans les cheveux, mais je ne te crois en humeur d’y toucher. Si tu le désirais cependant, on pourrait te le poster. Je ne pense pas que tel qu'il est on s'aperçoive de quelque différence (...) ». [L. A. S., s. l. , 1854 ; in-8°, 3 p.]. • Lettre commune des deux frères. Ils évoquent longuement leur voyage à travers l'Allemagne, le peintre Paul Delaroche et le sculpteur Dantan Le Jeune en cure à Baden-Baden et leur prochain retour à Strasbourg. [L. A. S., Baden Baden (Allemagne) le 11 août 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Lettre commune des deux frères. Ils évoquent leur passage à Bruxelles, Aix La Chapelle, leur prochaine remontée du Rhin et leur projet d'aller à Dresde. [L. A. S., Cologne le 4 (août) 1854 ; in-8°, 2 p.]. • Lettre commune des deux frères. Ils détaillent leur passage à Lille où ils ont visité un musée de dessins, à Anvers et sa superbe cathédrale, et à Bruges. [L. A. S., Bruges, été 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Jean Auguste décrit à son père un portrait qu'il a réalisé. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 3 p.]. • Lettre commune des deux frères. Relation concernant des préoccupations d’ordre familial.

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[L. A. S., Strasbourg le 14 août 1854 ; in-8°, 3 p. ; sur papier à en-tête « J. Diemer - Hôtel de la ville de Paris – Strasbourg »]. • Désiré Albert : « (...) Moyennes bronze – Bordeaux : 10 c. 42,105 - 5 c. 50,000 - 2 c. 40 - 1 c. 50 - Lille : 10 c. 75,434 - 5 c. 64,036 - 2 c. 66,339 - 1 c. 70,646 - Marseille : 10c. 109,700 - 5 c. 74,127 - 2 c. 74,127 - 1 c. 71,9 22 - Strasbourg: 10 c. 173,100 ! - 5 c. I30,006 ! Ces moyennes sont exorbitantes, il y aura lieu de faire examiner ces fabrications, elles ne peuvent être bonnes. Aujourd'hui livraison à Marseille (...) ». [L. A. S., s. l. , septembre 1854 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert à son père. Il lui relate son arrivée à la fabrique de Mr. William Jackson : « (...) J'ai visité les ateliers qui sont fort bien, toute cette industrie de l'acier est vraiment grandiose (...) ». [L. A. S., s. l. ,1853 ; in-8°, 2 p. ; sur papier deuil]. • Désiré Albert : « (...) Je me suis présenté à la Monnaie et j'ai demandé le commissaire du gouvernement (...). Il m'a annoncé que les coins devaient être entre tes mains, cela vaut mieux que toutes les explications. Seulement, comme j'irai probablement les revoir à mon retour, si tu as quelques observations de vive voix à me donner pour eux à la suite de l'inspection des coins, tu feras bien de m'écrire à ce sujet à moins que tu ne juges plus simple d'écrire au directeur (...) ». [L. A. S., Lyon, 1853 ; in-8°, 3 p.] • Désiré Albert à propos de la modification d'un itinéraire dans le centre de la France et le Languedoc Roussillon avant de regagner Paris. [ L. A. S., Clermont Ferrand le 27 mai 1853 ; in-8°, 3 p.] • Désiré Albert revient longuement sur la fabrication de l'acier et l'installation d'un haut fourneau en Corse. [L. A. S., Lyon le 30 mai 1853 ; in-8°, 4 p. ; sur papier deuil] • Désiré Albert évoque tour à tour les peintres Paul Delaroche, Horace Vernet et son épouse et Édouard Louis Dubufe. [L. A. S, Le Havre le 22 juillet 1853 ; in-8°, 3 p.] • Désiré Albert relate à son père, qui se trouve à Londres, que le comte d'Ossena a donné sa seconde séance à Auguste pour une statuette, lequel travaille sur un dessin pour son père et que le peintre Paul Delaroche est de retour. Il donne ses impressions sur le concours de gravures exposé depuis 2 jours. [L. A. S., s. l. s. d.; in-8°, 3 p.] • Désiré Albert indique à son père qu’il arrive de Montpellier, qu’ila visité la galerie de M. de Montcalm, le musée Fabre, puis évoque ses projets de voyage au pont du Gard, Avignon, Beaucaire, Arles, Marseille et Florence. [L. A. S., Nîmes, 3 juillet ?; in-8°, 5 p.] • Désiré Albert confirme à son père avoir remis sa lettre à M. Lefevre, futur époux de sa sœur Adrienne, évoque longuement les futures conditions de vie de sa sœur et la ferme de Lamothe où il se trouve. [L. A. S., Provins le 18 juin 1837 ; in-8°, 5 p.] • Lettre commune des deux frères à leur père qui se trouve à Londres. Jean Auguste lui envoie des journaux et Désiré Albert l'informe que le peintre Paul Delaroche n'est pas encore arrivé et que l'on juge le concours des médailles aujourd'hui. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 2 p.] • Désiré Albert attend son frère Jean Auguste et lui donne de nombreux détails pour son voyage de Paris à Florence, ainsi que de toutes les églises de la capitale florentine et évoque la présence de M. Decaisne (a). [L.A.S., Florence le 20 août 1847 ; in-8°, 5 p.]

(a) Henri Decaisne ou de Caisne (1799-1852) était un peintre belge de sujets allégoriques, de scènes de genre et de portraits.

S.6 – 13E, 108. Courriers de condoléances adressés aux enfants Barre à l’occasion du décès de leur père Jacques Jean Barre (15 documents). • Le vicaire de l'église paroissiale de Saint-Germain-des-Prés. [L. A. S., Paris le 11 juin 1855 ; in-8°, 3 p. ; papier à en-tête imprimé]

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• M. Yeuve. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 1 p.] • M. Belin. [2 L. A. S., Villeneuve les 13 et 15 juin 1855 ; in-8°, 1 p.et 2 p.] • M. E. Hasond. [L. A. S., Beauregard le 14 juin 1855 ; in-8°, 3 p.]. • M. A. Dérigny. [L. A. S., Dijon le 15 juin 1855 ; in-8°, 2 p.]. • M. Guyot Desfontaines confirme à Désiré Albert Barre qu'il fait parvenir aux journaux Le Siècle et Le Débat une chronique nécrologique sur feu son père. [L. A. S., Marly le 18 juin 1855 ; in-8°, 2 p.]. • M. Varcollier. [L. A. S., Paris le 27 juin 1855 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Commission impériale de l'Exposition Universelle - Secrétariat du jury - Palais de l'Industrie » ]. • Le secrétaire des Commandements de Napoléon III prend part à l'affliction qui touche les fils Barre. [L. A. S., Paris, Palais Royal le 28 juin 1855 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Maison de S. A. Le prince Napoléon Bonaparte »]. • M. Henry Uhlhorn, s’adressant à Désiré Albert Barre en français, lui porte le vibrant témoignage de la peine qu'il éprouve. [L. A. S., Grevenbrouh le 29 juin 1855 ; in-folio, 3 p. ; sur papier à en-tête professionnel]. • M. H. Beaunien. [L. A. S., Paris le 29 juin 1855 ; in-8°, 1 p.]. • Le secrétaire perpétuel de l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique à Jean Auguste Barre : « (...) La classe toute entière déplore le vide laissé par la perte de cet éminent artiste ». [L. S., Bruxelles le 6 juillet 1855 ; in-4°, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé]. • M. Carré évoque les propos qu'il a tenu avec M. Delamare et la nécrologie parue sur Jacques Jean Barre dans le Journal des Débats. Suivent 2 brouillons de lettres (1 L. A. in-8°, 1 p. et 1 L. A. de 2 pages in-8°, 2 p. ; s. l. n. d.] écrits par Albert Barre sur papier deuil). [L. A. S., Paris le 7 juillet 1855 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Paul Dupont – 45 rue de Grenelle Saint Honoré - Imprimerie - Lithographie – Librairie »]. S.6 – 13F, 109. Courriers de Désiré Albert Barre à sa fille adoptive et de Jean Auguste à sa nièce Lucie Vauthier-Barre qui épousa en 1871 Eugène Raoul Barre, fils de Jean Auguste (192 documents). 1.- Année 1872 (25 documents). • Désiré Albert informe sa fille qu'il viendra dîner chez elle le dimanche suivant. [L. A. S., s. l., le 6 janvier 1872 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert donne des nouvelles à sa famille. [3 L. A. S., Londres les 2, 5 et 9 juin 1872 + L. A. S., Londres, s. d. ; in-8°, 3 p., 2 p.,1 p. et 1 p.]. • Désiré Albert Barre, en cure à Royat, évoque notamment des modèles de médailles, un piédestal de statue et le 9 septembre, il apprend qu'il est grand-père et que son petit-fils porte le double prénom Albert, Auguste. [12 L. A. S., Royat, les 16, 18, 20, 21, 23, 25, 26, 27, 28, 29, 30 et 31 août 1872 ; in-8°, 3 p., 4 p., 4 p., 1 p., 4 p., 6 p., 3 p., 2 p., 3 p., 1 p., 2 p. et 2p. ; 8 L. A. S., Royat, les 1er , 2, 3, 4, 5, 6, 8 et 9 septembre 1872 ; in-8°, 1 p., 4 p., 2 p., 1 p., 3 p., 2 p., 1 p. et 1 p.]. 2.- Année 1873 (14 documents). • Désiré Albert ne loge plus dans un hôtel. [L. A. S., Royat, juillet 1873 ; in-8°, 1 p.].

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• Désiré Albert évoque son voyage de Paris à Clermont. [L. A. S., Clermont-Ferrand le 11 juillet 1873 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert évoque le climat du Puy de Dôme et le paiement de 50 F au peintre et dessinateur Fromentin. [4 L. A. S., Royat les 15, 19, 24 et 28 juillet 1873 ; in-8°, 3 p., 2 p., 2 p. et 3 p.]. • Désiré Albert donne des nouvelles à sa famille. [L. A. S., s. l., le 30 août 1873 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert évoque son frère Auguste. [L. A. S., Paris le 1er septembre 1873 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa famille. [2 L. A. S., Paris les 11 et 13 septembre 1873 ; in-8°, 3 p. et 3 p. ; L. A. S., s. l. le 16 septembre 1873 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa famille. [3 L. A. S., s. l., s. d. ; in-8°, 1 p. 2 p. et 1 p.]. 3.- Année 1874 (15 documents). • Désiré Albert : « Il vient de m'arriver une expertise de marques sur des bijoux fabriqués en Algérie et cette corvée va me prendre deux journées ». [2 L. A. S., Paris les 17 et 18 juillet 1874 ; in-8°, 3 p. et 2 p. / 2 L. A. S., s. l., les 22 et 25 juillet 1874 ; in-8°, 2 p. et 2 p.]. • Désiré Albert : « (…) Je prends sur moi de t'envoyer les souvenirs affectueux de ton oncle. Il a repris sa toquade de peinture. Ce matin, il a déjeuné de bon appétit, ses pinceaux dans la poche de sa redingote montraient le nez (...) ». [L. A. S., s. l., le 28 juillet 1874 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Ces Delongerie sont de fort honnêtes gens. Celui que mon père a eu l'occasion d'obliger était graveur en cachets et a fait une belle fortune dans les spéculations de terrains et l'autre était carrossier. Tous deux sont d'une vieille famille. Un de leurs ascendants était graveur de Louis XVI (...) ». [L. A. S., St Honoré les Bains (Nièvre) le 31 juillet 1874 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert annonce son retour à Paris par Autun pour y visiter des antiquités romaines et la cathédrale de St Symphorien qui contient un tableau d'Ingres. [7 L. A. S., St Honoré les Bains, les 5, 9, 11, 13, 14, 16 et 19 août 1874 ; in-8°, 3 p., 4 p., 2 p., 1 p., 3 p., 2 p. et 2 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa fille. [L. A. S., Paris, 1874 ; in-8°, 4 p.]. • Désiré Albert annonce à sa fille que son retour est retardée. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 3 p.]. 4.- Année 1875 (43 documents). • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa fille. [L. A. S., s. l., le 17 février 1875 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa fille. [L. A. S., s. l., le 22 juillet 1875 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert se remet peu à peu d’une santé déficiente et échange des nouvelles avec sa fille. [5 L. A. S., Paris les 7, 14, 18, 21 et 26 août 1875 ; in-8°, 3 p., 3 p., 3 p., 2 p. et 2 p.]. • Désiré Albert annonce à sa fille son arrivée en Suisse et son voyage de Genève à Vevey puis Montreux. [L. A. S., Genève le 9 septembre 1875 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert donne des nouvelles de son séjour en Suisse. [L. A. S., s. l. (Florinant ?), le 10 septembre 1875 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert donne des nouvelles de son séjour dans une station thermale en Suisse. [L. A. S., Villeneuve (canton de Vaud), s. d. ; in-8°, 3 p.]. • L. Désiré Albert donne des nouvelles de son séjour dans une station thermale en Suisse et annonce une visite à son ami Delacourtie. [L. A. S., Villeneuve (canton de Vaud) le 13 septembre 1875 ; in-8°, 3 p.]. • L. Désiré Albert donne des nouvelles de son séjour.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[L. A. S., hôtel Byron à Villeneuve (canton de Vaud) le 18 septembre 1875 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert : « (...) Le terme du congé que je me suis fixé approche et l'ennui me gagne. Cependant, étant si près de Turin, je me propose d'y aller vérifier un projet qui intéresse la biographie de Guillaume Dupré (a) graveur d’Henri IV ». [L. A. S., hôtel Byron à Villeneuve (canton de Vaud) le 25 septembre 1875 ; in-8°, 4 p.].

(a) Le sculpteur et graveur de médailles Guillaume Dupré (1574-1647). La Monnaie de Paris conserve dix coins et poinçons originaux, dont les portraits d'Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIII enfant, Richelieu, Gaston d'Orléans et Condé.

• Désiré Albert : « (...) Je reviens ici surtout à propos d'une certaine statue attribuée à Guillaume Dupré, le graveur des médaillons d’Henri IV et de Louis XIII (...). La tentation m'est grande d'aller plus loin et de revenir par Marseille, mais il faut revenir à cause de la Monnaie (...). Je suis bien tenté de revenir par le plus long, mais il serait peut-être plus raisonnable de revenir au monastère de la Monnaie. A ce sujet, je suis attristé de la mort de Marcotte (a). Ce pauvre homme n'a pas survécu à la perte de sa position et au coup qui le frappait dans la personne de son fils (...) ». [2 L. A. S., hôtel de l'Europe, Turin le 28 septembre 1875 ; in-8°, 3 p. et 3 p.].

(a) Charles-Marie Marcotte de Quivière (1808-1875), inspecteur des Finances, fut commissaire général des Monnaies en 1870-1873.

• Désiré Albert prévient son frère Jean Auguste de son retour à l'hôtel des Monnaies à Paris le lendemain. [2 L. A. S., Nice les 2 et 4 octobre 1875 ; in-8°, 1 p. et 2 p. / L. A. S., de 2 pages in-8 écrite de Marseille le 6 octobre 1875 ; in-8°, 2 p. / L. A. S., Dijon le 25 octobre 1875 ; in-8°, 1 p.]. • Lettre commune des deux frères au sujet d'un différent notarial avec leur sœur Joséphine, épouse Dorival. [L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°] • Recommandations de Jean Auguste à sa nièce à propos d’un voyage en train. [L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°, 2 p.]. • Recommandations de Désiré Albert à sa fille adoptive Lucie à propos d’une affaire de police sans intérêt. [L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°, 4 p.]. • Une carte de Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°, 1 p.]. • Recommandations de Désiré Albert à sa fille adoptive Lucie. [2 L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°, 1 p. et 1 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa fille. [18 L. A. S., s. l., 1875 ; in-8°, 2 p., 1 p., 2 p., 1 p., 2 p. et 13 fois 1 p.]. 5.- Année 1876 (30 documents). • Désiré Albert annonce son arrivée dans les Pyrénées pour une cure. [6 L. A. S., Cauterets (Hautes-Pyrénées) les 3, 5, 6, 8, 11 et 13 juillet 1876 ; in-8°, 1 p., 4 p., 3 p., 3 p., 4 p. et 2 p.]. • Désiré Albert évoque notamment la présence du duc de Nemours dans la station thermale. [L. A. S., Cauterets le 15 juillet 1876 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa famille. [6 L. A. S., Cauterets les 17, 18 (2 fois), 20, 21 et 23 juillet 1876 ; in-8°, 3 p., 3 p., 2 p., 2 p. et in-12, 3 p. et 3 p.]. • Désiré Albert échange des nouvelles avec sa famille. [2 L. A. S., Tours les 29 et 30 juillet 1876 ; in-12, 3 p. et in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert, de retour à Paris, échange des nouvelles avec sa famille. [6 L. A. S., s. l., les 1er ,2, 3, 4, 5 et 7 août 1876 ; in-8°, 3 p., 1 p. et 4 fois 2 p.]. • Désiré Albert évoque son retour à Paris après avoir passé quelques jours auprès de sa fille et de son petit-fils au bord de la mer. [L. A. S., Paris le 16 août 1876 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert indique que son gendre Raoul est venu le voir à l'hôtel des Monnaies le 22 et que sa fille Lucie va bientôt revenir à Passy avec ses deux enfants.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[5 L. A. S., Paris les 18, 22, 24 et 26 août et le 21 septembre 1876 ; in-8°, 2 p., 3 p., 1 p., 3 p. et 2 p.]. • Désiré Albert à sa fille [L. A. S., s. l., 1876 ; in-8°, 1 p.]. [L. A. S., s. l., 1876 ; in-12, 3 p.]. [L. A. S., s. l., 1876 ; in-8°, 1 p.]. 6.- Année 1877 (44 documents). • Recommandations de Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., s. l., le 21 juin 1877 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert évoque son départ pour Cauterets via Bordeaux. [2 L. A. S., s. l., les 23 et 29 juin 1877 ; in-8°, 2 p. et in-12, 3 p.]. • Désiré Albert raconte son voyage à Cauterets et évoque son frère Jean Auguste à Trouville auprès de son fils Raoul et de sa belle-fille Lucie. [7 L. A. S., hôtel de France à Cauterets (Hautes Pyrénées) les 2, 4, 7, 10, 13, 16 et 21 juillet 1877 ; in-8°, 4 p., 3 p., 2 p., 3 p., 1 p. ; in-12, 3 p. ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., hôtel de l'Univers à Tours le 25 juillet 1877, in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert évoque notamment ses retrouvailles avec son frère Jean Auguste. [L. A. S., Paris le 31 juillet 1877 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert annonce à sa fille adoptive qu'il part le lendemain pour la retrouver à Trouville. [L. A. S., s. l., le 3 août 1877 ; in-12, 1 p.]. • Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., Paris le 8 août 1877 ; in-12, 2 p.]. • Désiré Albert à sa fille : « (...) Rien de nouveau dans mes travaux (...) ». [L. A. S., Paris le 20 août 1877 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) Les maçons refont les enduits de la maison de Passy, dont les réparations vont me coûter une année du revenu de l'immeuble. Ce n'est ni tout profit, ni tout plaisir d'avoir pignon sur rue (...) ». [L. A. S., Paris le 22 août 1877 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert évoque notamment une promenade à Cabourg. [L. A. S. de 4 pages in-12 écrite à Paris le 23 août 1877 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert et les affaires de famille. [L. A. S., s. l., le 27 août 1877 ; in-12, 3 p.]. • Désiré Albert s'inquiète du devenir du couple formé par son neveu et sa fille adoptive. [L. A. S., Turin le 29 septembre 1877 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert et les affaires de famille. [L. A. S., Chambéry le 1er octobre 1877 ; in-8°, 1 p.]. [L. A. S., s. l., 1877 ; in-12, 2 p.]. • Désiré Albert à sa fille, notamment à propos d’une invitation chez les Ruau (a) et des difficultés rencontrées avec M. Dorival, mari de sa sœur Joséphine. [5 L. A. S., s. l., 1877 ; in-8°, 3 p., 2 p. et 3 fois 1 p.].

(a) Jean-Louis Ruau (1826-1893), sous-directeur de la Monnaie de Paris en 1871, succèda à Marcotte de Quivière en 1875 à la tête de la Monnaie.

• Désiré Albert et les affaires de famille. [7 L. A. S., s. l., 1877 ; in-8°, 6 fois 1 p. et in-12, 1 p.]. [5 L.A.S., s. l., 1877 ; in-12, 2 p. et 4 fois 1 p.]. • Désiré Albert à sa fille : « (...) Je viens de payer Milsant, l'élagueur et dans le calcul un peu embrouillé qu'il m'a fait, je m'aperçois que je lui ai payé par erreur 36 heures au lieu de 26. Je ne sais s'il s'est aperçu que je lui donnais trop, mais il n'en a rien laissé voir. Fais moi le plaisir de dire à Fromental de lui en faire l'observation s'il peut le retrouver (...) ». [L. A. S., s. l., 1877 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert et les affaires de famille. [5 L. A. S., s. l., 1877 ; in-12, 5 fois 1 p.].

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

7.- Année 1878 (21 documents). • Désiré Albert évoque son voyage sur la Côte d'Azur. [L. A. S., Monte Carlo le 14 avril 1878 ; in-12, 3 p.]. • Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., Monte-Carlo le 19 avril 1878 ; in-8°, 3 p.]. • Désiré Albert : « (...) J'espère partir demain, mais je pars ennuyé et à contre cœur parce que je ne laisse après moi les choses réglées comme je le souhaitais. Il est vrai que dès après mon départ j'aurai oublié monnaies et coins et toutes les bricoles de mon sot métier (...). ». [L. A. S., s. l., de 4 pages écrite le 24 juillet 1878 ; in-8°, 4 p.] • Désiré Albert relate son voyage à Cauterets par Bordeaux. Il évoque aussi le séjour de son frère Auguste à Dieppe, de sa fille et de ses petits-enfants à Trouville. [8 L. A. S., Cauterets (Hautes-Pyrénées) les 27 et 31 juillet, les 1er, 5, 7, 11, 15 et 16 août 1878 ; in-8°, 2 p., 3 fois 3 p., 2 p., 3 p., 2 p. et 1 p.]. • Désiré Albert annonce son départ pour Limoges. [L. A. S., Toulouse, août 1878 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert à propos d'infiltrations dans une maison. [L. A. S., s. l., le 14 novembre 1878 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert relate son voyage. [L. A. S., s. l. (Bordeaux ?), 1878 ; in-8°, 1 p.]. • Désiré Albert se rendra à une exposition avec M Ruau. [L.A.S., s. l., 1878 ; in-12, 1 p.]. • Désiré Albert à sa fille : «(...) j'ai été martyrisé par les douleurs rhumatismales, (…). Je puis me servir de mon bras gauche, en le ménageant car certains mouvements me sont encore interdits (...) ». [L. A. S., s. l., 1878 ; in-8°, 2 p.]. • Désiré Albert à sa fille pour annuler un rendez-vous. [L. A. S., s. l., 1878 ; in-12, 1 p.]. • Désiré Albert évoque ses problèmes rhumatismaux et la prise régulière de morphine qui l'épuise. [L. A. S., s. l., 1878 ; in-12, 4 p.]. • Désiré Albert à sa fille. [L. A. S., s. l., 1878 ; in-12, 2 p.]. • Désiré Albert à la recherche d'un fourneau en fonte. [L. A. S. , s. l., 1878 ; in-12, 1 p.]. • Désiré Albert à sa fille : « (...) Je vois les choses d'autant plus en noir que je ne suis pas moi-même en bon état (...) ». [L. A. S., s. l., de 2 pages écrite un jeudi de décembre 1878 ; in-8°, 2 p.]. Sa fille a ajouté de sa main en haut de la première page: « Dernière lettre de mon père bien aimé écrite au moment où sa maladie commençait ». S.6 - 13G, 110. Lettres adressées à Désiré Albert Barre (39 documents). • Mme Schlimberger : « (...) Je vous envoie le reçu que vous nous demandez. Je ne sais pas si le notaire le trouvera bien stipulé; s'il devait être formulé en d'autres termes, vous voudriez bien lui demander un modèle auquel nous nous conformerons. Vous savez que votre bon père m'avait fait dire par Jérôme qu'il n'était pas pressé de rentrer dans cet argent et qu'il me laisserait le temps nécessaire pour vendre l'inscription de rentes jusqu'à ce que le cours soit plus favorable. Mon mari est persuadé que, si l'on avait de bonnes nouvelles de la Crimée, la rente ne tarderait pas à approcher du prix (...) ». [L. A. S., Thann (Haut-Rhin) le 27 juillet 1855 ; in-8°, 3 p.]. • Mme Schlimberger : « (...) Du moment que notre petite dette est dans le cas de vous créer la moindre difficulté, nous nous empressons de vous l'éviter, en nous acquittant (…). Je vais donc faire faire une procuration pour que mon beau frère Jérôme puisse la vendre et nous vous remettrons de Thann le surplus de la somme pour compéter les 15 mille francs et les intérêts depuis le 31 mars. Il faudra quelques jours pour cela, puisqu’il faut une procuration notariée et qu'il faut l'envoyer à Belfort pour la légalisation. Nous

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avons examiné avec intérêt la pièce d'or de 50 frs qu'on nous a dit être la première gravée et frappée sous votre administration (...) ». [L. A. S., Thann (Haut-Rhin) le 17 août 1855 ; in-8°, 2 p.]. • Mme Schlimberger : « (...) J'ai vu d'ailleurs avec quel empressement, vous avez été chercher, sans faire la moindre objection, les derniers 5 000 frs qu'il m'a prêtés lors du désastre de la maison Leroy de Chabrol. De notre côté, cette question d'argent ne peut donc amener aucun refroidissement à la sincère amitié que nous avons pour votre famille (…). ». [L. A. S., Thann (Haut-Rhin) le 6 septembre 1855 ; in-8°, 4 p.]. • Ernest Lafond invite Désiré Albert à le rejoindre à la campagne où il devrait notamment se retrouver avec l'écrivain Prosper Mérimée (a) et le peintre Berchère (b). [L. A. S., Paris le 15 juin 1861 ; in-8°, 3 p.].

(a) Prosper Mérimé (1803-1870), avocat, écrivain, inspecteur des monuments historiques et sénateur. (b) Le peintre et lithographe orientaliste Narcisse Berchère (1819-1891) fut choisi par Ferdinand de

Lesseps, en 1860, comme peintre et dessinateur de la compagne du canal de Suez. • Ernest Lafond évoque sa visite de la ville fortifiée d'Aigues-Mortes, Arles et Les Baux de Provence. [L. A. S. de 4 pages écrite de Nîmes le 1er septembre 1861 ; in-8°, 4 p.]. • Ernest Lafond dans le Beaujolais. [L. A. S., s. l., le 29 septembre 1861 ; in-8°, 3 p.]. • Ernest Lafond : « (...) il y aura toujours place pour nos amis. Vous êtes de nos meilleurs; vous ne nous restez pas longtemps, c'est vrai; nous nous en plaignons non pas à vous, mais aux nécessités de vos fonctions. (…) ». [ L. A. S., Les Ravatis en Beaujolais le 16 octobre 1861 ; in-8°, 3 p.]. • Ernest Lafond « à M. le Graveur général des Monnaies de France, de Russie et cent autres lieux » à propos de la livraison de trois pièces vin de Brouilly 1859. [L. A. S., Les Ravatis en Beaujolais le 4 novembre 1861 ; in-8°, 3 p.]. • Ernest Lafond à propos d'un livre sur Dante qu'il vient de recevoir de la part de son ami, de Platon, de l'historien Jules Michelet et son œuvre considérable, de son prochain retour à Paris. [L . A. S., Nîmes le 14 décembre 1861 ; in-8°, 5 p.]. • Ernest Lafond à propos de sa cure. [L. A. S., Cauterets (Hautes Pyrénées) le 10 juillet 1862 ; in-8°, 3 p.]. • Ernest Lafond et les difficultés de santé. [L. A. S., Prussevauvy le 27 juillet 1862 ; in-8°, 6 p.]. • Ernest Lafond et des renseignements d’ordre domestique. [L. A. S., s. l., le 29 septembre 1862 ; in-8°, 3 p.]. • Joséphine Lafond invite Désiré Albert à la campagne : « (...) Quand on veut on peut toujours et je pense que si vous ne venez pas, c'est que vous ne voulez pas; c'est aussi l'avis d’Ernest et de la petite colonie d'ici. Ne vous effrayez pas de ce mot, la colonie se borne à deux colons, M. Garrigues et Mérimée (…) ». [L. A. S., Prussevauvy, 18 juin (?) ; in-8°, 4 p.]. • Joséphine Lafond invite Désiré Albert à la campagne. [2 L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 4 p. et 3 p.]. • E. Garrigue et le mauvais temps : « (…) Mérimée est arrivé hier, Rassens ne viendra avant quinze jours (...) ». [L. A. S., Prussevauvy, 29 juin (?) ; in-8°, 4 p.]. • E. Garrigues et ses difficultés avec un domestique. [L. A. S., Prussevauvy, 12 juillet (?) ; in-8°, 4 p.]. • E. Garrigues fait état de la présence de Lafond, leur ami commun, à Cauterets. [L. A. S., La Grange (Seine-et-Oise) le 12 juillet 1862 ; in-8°, 3 p.]. • E. Garrigues pour un rendez-vous. [L. A. S., Paris, 21 juillet (?) ; in-8°, 4 p.]. • E. Garrigues : « (...) Peut-être êtes vous allé en Angleterre chercher votre médaille ». [L. A. S., La Grange, 9 août (?) ; in-8°, 3 p. ; sur papier avec monogramme]. • E. Garrigues donne des nouvelles et évoque des ennuis de santé.

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[L. A. S., La Grange, 29 août (?) ; in-8°, 4 p. ; sur papier avec monogramme]. • E. Garrigues donne des nouvelles et évoque des ennuis de santé. [L. A. S., Prussevauvy, 6 septembre (?) ; in-8°, 3 p.]. • E. Garrigues cherche à rendre service. [L. A. S., La Grange, 12 octobre (?) ; in-8°, 2 p. ; sur papier avec monogramme]. • E. Garrigues évoque son accident de chasse. [L. A. S., La Grange, 19 octobre (?) ; in-8°, 3 p. ; sur papier avec monogramme]. • E. Garrigues évoque longuement l'insouciance d'un ami commun. [L. A. S., Prussevauvy, 21 octobre (?) ; in-8°, 4 p. ; sur papier avec monogramme]. • E. Garrigues remercie Désiré Albert pour son amitié. [L. A. S., La Grange, 23 octobre (?) ; in-8°, 3 p. ; sur papier avec monogramme]. • Emilienne Guyot demande à Désiré Albert s'il veut garder sa place dans une loge du conservatoire pour la saison prochaine. [L. A. S., s. l., le 15 décembre 1862 ; in-8°, 2 p.]. • Melle de Colmont (a) à Désiré Albert à propos d'un projet de mariage et d'une dot à payer en plusieurs fois. [L. A. S., Auch (Gers) le 4 juin 1862 ; in-8°, 3 p.].

(a) La fille d’Achille de Colmont (1807-1896), inspecteur des finances, sous le Second Empire, initiateur de la refonte des monnaie de bronze en 1852-1853.

• Melle de Colmont à Désiré Albert à propos de la dot du mariage. [L. A. S., Auch (Gers) le 8 juin 1862 ; in-8°, 2 p.]. • Melle de Colmont à Désiré Albert à propos de l’organisation du mariage. [L. A. S., Auch (Gers) le 12 juin 1862 ; in-8°, 3 p.]. • Mlle de Colmont à Désiré Albert à propos de la date de son mariage. [L. A. S., Auch (Gers) le 16 juin 1862 ; in-8°, 2 p.]. • Melle de Colmont demande un nouveau service à Désiré Albert. [L. A. S., Auch (Gers) le 18 juin 1862 ; in-8°, 1 p.]. • Mlle de Colmont à Désiré Albert à propos de la date de son mariage. [L. A. S., Tarbes le 24 juin 1862 ; in-8°, 1 p.]. • Melle de Colmont regrette que Désiré Albert ne puisse pas assister à son mariage. [L. A. S., Tarbes le 25 juin 1862 ; in-8°, 2 p.]. • F. Joubert (a) : « (...) les occupations semblent croître et multiplier de semaine en semaine et ce mois-ci j'aurai fait plus de quatre cent portraits, ce qui n'est pas une petite besogne je puis vous l'assurer (…); enfin, je ne me plains pas de la vogue qui semble m'arriver et je vous envoie ci-inclus quelques épreuves (...) ». [L. A. S., (Angleterre) le 20 juin 1862 ; in-8°, 3 p. ; sur son papier à en-tête].

(a) Le graveur au burin Ferdinand Jean Joubert (1810-1884) vécut à Londres et exposa à la Royal Academy entre 1855 et 1881.

• F. Joubert : « (...) Cette lettre vous sera remise par mon fils qui se rend dans notre famille pour les vacances. Veuillez l'accueillir et ajouter à la somme de connaissances qu'il est très désireux d'obtenir dans son voyage en lui donnant accès aux ateliers et collections que renferme votre magnifique établissement. Je vous fais parvenir quelques épreuves de votre portrait (...) ». [L. A. S., (Angleterre ?) le 21 juillet 1862 ; in-8°, 3 p. ; sur son papier à en-tête]. • L'officier D'aigrevaux indique à Désiré Albert qu'il fait partie du corps expéditionnaire devant partir au Mexique avec 1 000 hommes. [L. A. S., Toulon le 21 août 1862 ; in-8°, 4 p.]. • M. Ch. Feruchaux témoigne son amitié à Désiré Albert. [L. A. S., Aix en Provence le 25 novembre 1862 ; in-8°, 1 p.]. • Me Fremyn, notaire, demande à Désiré Albert d'envoyer des procurations à M. Lefèvre pour la succession de sa sœur défunte.

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[L. A. S., Paris le 21 juin 1875 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à en-tête professionnel]. S.6 - 13H, 111. Lettres adressées à des membres de la famille Barre (57 documents). • M. Brisan à Jacques Jean Barre à propos de la mort de sa fille Adrienne. [L. A. S., Villers Saint Christophe (Aisne), le 27 mai (1841) ; in-8°, 3 p.]. • M. Fontoncey demande à Désiré Albert Barre d'être provisoirement rayé d'une liste. [L. A. S., s. l., 10 janvier (?) ; in-12, 1 p.]. • M. Jigini invite pour Jean Jacques Barre à passer voir son père. [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 1 p.]. • M. Verel à Jacques Jean Barre : « (...) Je préviens Monsieur Barre que si les pièces relatives à son fils n'ont pas été envoyées à M. Rousselle pour l'examen, c'est que son domicile n'a pas été indiqué dans la délibération de la ville qui le concerne (...) ». [L. A. S., Paris, 2 avril (?) ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Ministère de l’instruction publique »]. • M. De Bourgeon, conseiller municipal, à Jacques Jean Barre : « (...) Il vous sera alors facile de transformer vos peines en de doux souvenirs et de rentrer dans un calme dont le besoin doit se faire sentir après tant de dures épreuves. Ce bien vous est réservé et vous avez acquis le droit de jouir désormais dans les intérêts des arts, de vos enfants si dignes de votre affection et de vos nombreux amis (...) ». [L.A.S.,Paris le 17 mai 1841 ; in-4°, 1 p.]. • M. Renault adresse ses remerciements à Jean Auguste Barre. [L. A. S., Paris le 20 janvier 1857 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Ministère de l’Instruction publique et des Cultes »]. • Jules Godoé à Désiré Albert Barre. Extrait : « (...) J'ai passé l'après-midi avec Henri Delaborde (a). Ses renseignements me rendent encore plus précieux ceux que j'espère de toi, même de vive voix.». [L. A. S., s. l. s. d. ; in-8°, 1 p.].

(a) Le vicomte et peintre Henri Delaborde (1811-1899) fut nommé en 1855 conservateur du cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale.

• Le directeur du personnel et du secrétariat général du ministère de l’Instruction publique et des Cultes à Désiré Albert Barre : « (...) j'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire pour me prier de mettre à votre disposition un certain nombre d'ouvrages destinés à compléter la collection des documents inédits de l’Histoire de France qui avait été attribuée par l'un de mes prédécesseurs à feu M. Barre, votre père. Quel que soit mon désir de vous être agréable, il m'est de toute impossibilité Monsieur de donner suite à vote demande. M. Barre avait obtenu la collection dont il s'agit comme membre du comité des Monument Historiques, et ces sortes de concessions sont tout à fait personnelles : elles ne sauraient, sans de sérieux inconvénients, se continuer en faveur des héritiers (...) ». [L. A. S., Paris le 14 avril 1860 ; in-folio, 2 p. ; sur papier à en-tête professionnel ]. • Charles Derriey remercie Désiré Albert Barre pour l'intérêt qu'il porte à son œuvre. Réponse [L. A.] de Désiré Albert Barre sur papier à en-tête imprimé « Graveur général des Monnaies » : « (...) J'éprouve, moi aussi, le besoin de vous remercier de l'accueil que vous m'avez fait dans vos ateliers et des offres de service que vous me renouvelez si obligeamment. Je ne puis détacher ma pensée de tout ce que j'ai vu chez vous, et de ce qu'il vous a fallu d'efforts persévérants, d'énergie, d'intelligence et de talent pour créer ces œuvres si variées dans leur perfection (...) et quand je songe à vos tourments présents, je me sens humilié (...) ». [L. A. S., Paris le 30 septembre 1861 ; in-8°, 1 p.]. • M. Louis Pein réclame à Désiré Albert Barre de la cire à modeler pour deux médaillons. [L. A. S., Verdun le 12 mai 1861 ; in-8°, 3 p.]. • Mme Caroline Seufferheld à Désiré Albert Barre. Extrait : « (...) Votre nom, que je trouve sur les médailles dont l’Empereur a bien voulu honorer plusieurs dames de Milan, me donne l'idée de m'adresser à vous pour savoir s'il serait possible de porter remède à

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une erreur qui se trouve dans mon nom et qui ne laisse pas de me contrarier. Mon nom s'écrit Seufferheld, ma médaille porte Seuffezeld (...) ». [L. A. S., s. l., le 14 juillet 1861 ; in-8°, 3 p.]. • Réponse de Désiré Albert Barre à Mme Seufferheld : « (...) L'erreur dans l'inscription de votre médaille ne pourrait être rectifiée qu'en gravant un nouveau coin de revers et en refrappant la médaille. Ce serait une dépense d'une quinzaine de francs, non compris le transport. Il faudrait, dans le cas où vous décidez à faire cette dépense, m'envoyer votre médaille franco et me faire tenir par un moyen quelconque cette petite somme. Mais, le mieux serait de réclamer auprès du ministre de France. Peut être la rectification serait elle faite au compte du gouvernement (...) ». [L. A., Paris le 22 juillet 1861 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en tête imprimé « Graveur général des Monnaies » ]. • Réponse de Mme Caroline Seufferheld à Désiré Albert Barre, qu'elle remercie de bien vouloir rectifier l'orthographe de son nom inscrit sur sa médaille, la lui renvoie ainsi que le montant des frais engendrés. [L. A. S., Milan le 24 juillet 1861 ; in-8°, 3 p.]. • MM. André Adam et Émile Adam proposent à Désiré Albert Barre d'acheter la concession d'un parc ostréicole voisin du leur. [L.A.S., de Loix en Ré le 9 mai 1861 ; in-8°, 2 p.]. • Réponse de Désiré Albert Barre : « (...) Je vous sais beaucoup de gré de la proposition que vous me faites de demander la concession d'un parc voisin du vôtre. J’y consens volontiers parce que je crois que ce serait non pas une spéculation bien importante pour la prospérité de l'île en particulier et aussi pour de braves gens comme on en trouve tant dans la population maritime que l'extension de l'ostréiculture. Je ferai mon possible pour aller voir par moi-même, mais il m'est toujours assez difficile de me déplacer retenu que je suis ici par mes travaux. Mais, avant de me déplacer, veuillez me faire savoir quelles sont les conditions de la concession (...) ». [L. A., Paris, s. d. ; in-8°, 3 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Graveur général des Monnaies »]. • Emile Adam à Désiré Albert Barre à propos du voyage de ce dernier à La Rochelle. [L.A.S., de Loix en Ré le 14 mai 1861 ; in-8°, 1 p.]. • Émile Adam à Désiré Albert Barre à propos de la concession. [L.A.S., de Loix en Ré le 21 mai 1861 ; in-8°, 2 p.]. • André Adam demande à Désiré Albert Barre une intervention pour une révision de sa pension : « (...) Comme je ne doute pas, cher Monsieur, que vous soyez ami de Monseigneur le Grand Chambellan, vous pourriez lui montrer les sauvetages que j'ai laissé sur votre bureau, signés par notre digne maire, dont il verra que j'ai exposé plusieurs fois ma vie pour sauver celles de mes semblables, et lui-même pourrait-il avoir l'obligeance d'obtempérer auprès de sa Majesté l’Empereur ou notre digne Impératrice, pour m'accorder une récompense pour le reste de mes vieux jours que j'ai si dignement méritée (...) ». [L.A.S., de Loix en Ré le 28 août 1861 ; in-8°, 2 p.]. • M. Cuvillier à Désiré Albert Barre : « (...) M. Delambre a gardé de vous un excellent souvenir ; vous pouvez compter qu'il sera fait pour votre protégé tout ce qu'il sera possible de faire. Quant à la révision de sa pension, il n’y faut pas songer. Les pensions sont réglées d'après des tarifs invariables et ne peuvent être révisées que dans le cas où des services auraient été omis, ce qui n'a pas eu lieu, je crois, pour M. Adam. Mais il pourra lui être accordé sur la caisse des Invalides un secours annuel qui améliorera sa position (...) ». [L. A. S. de 3 pages écrite de Paris le 16 septembre 1861 ; in-8°, 3 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Ministère de la Marine et des Colonies »] • André Adam remercie Désiré Albert Barre pour ses interventions. [L.A.S., de Loix en Ré le 20 octobre 1861 ; in-8°, 2 p.]. • M. Delvaux à Désiré Albert Barre : « (...) Je comptais pour le commencement de l'hiver recevoir une somme de 1 500 frs, qui me revient par suite de la mort de mon père; je ne

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peux réaliser cette somme en ce moment, malgré tout ce que j'ai offert pour en obtenir au moins une partie, et cependant je suis pressé de telle manière que je verrai assurément mes appointements saisis au Trésor d'ici peu si une bonne âme ne vient à mon aide. Je sais parfaitement que vous avez fait pour moi ce que personne n'aurait fait, je sais aussi que je dois vous paraître insupportable et que vous ne pouvez vous charger de satisfaire à tous mes besoins, mais convaincu que je recevrai d'ici quelques mois l'argent dont je viens de parler, c'est avec confiance que je vous demande s'il vous serait possible de m'avancer la somme de 400 frs, que je m'engage d'honorer à vous remettre dès que je recevrai l'argent qui me revient de ma famille et dans tous les cas avant un an (...) ». [L. A. S., Paris le 15 octobre 1861 ; in-8°, 2 p.]. • M. Chadolier sollicite un emploi auprès de Désiré Albert Barre. [L. A. S., Paris en décembre 1861 ; in-8°, 3 p.]. • M. B. Marrel à Désiré Albert Barre : « (...) Après bien des essais et avoir employé tous les moyens ordinaires pour estomper et faire remonter le métal sur les nouveaux coins pour le médaillon du centre des médailles militaires, je suis très peu satisfait de la couleur de l'émail qui n'est pas venue plus riche que l'échantillon que vous m'avez remis. Le peu de profond des lettres et des filets est cause de ce manque de ton riche. Je redoute en outre et par dessus tout, les nombreux accidents pour les coins ! Déjà après vingt cinq épreuves tirées avec ménagement, le côté de la face, à une paire de coin, est hors de service: j'entrevois un moyen pour éviter, peut être, ces accidents en faisant fondre sur de très bonnes épreuves, tirées en étain, et passer ensuite dans les coins de service. Ce moyen cependant, ne remédiera pas au manque de profondeur des parties émaillées. Que pensez vous à cet égard ? Je suis en mesure en ce moment de vérifier 450 médailles qui sont prêtes à recevoir le centre ; je me suis également pourvus des autres accessoires (épinglettes et rubans) ». [L. A. S., L'Isle Adam le 4 décembre 1861 ; in-8°, 3 p.]. • M. Coblence à Désiré Albert Barre : « (...) Voici la note que vous m'avez demandée. J'ai indiqué le prix de substance qu'on peut se procurer partout, mais c'est afin de pouvoir se rendre compte des premiers frais indispensables. J'ai reçu la planche que vous m'avez envoyée. Au lieu de la monter sur bois, je la monterai sur matière et la souderai à froid, parce que c'est le mode que l'on devrait employer dans la pratique (...) ». [L. A. S., s. l., le 18 décembre 1861 ; in-8°, 1 p.]. • M. Isaac Noina à Désiré Albert Barre : « (...) Les quatre cents jetons que, sur votre demande, l'administration de la Monnaie a fait frapper, sont épuisés. J'ai besoin d'en faire frapper une égale quantité. Vous aviez bien voulu, il y a deux ans, en me faisant tenir le récépissé du dépôt des coins au musée monétaire, m'indiquer quelles formalités j'aurais à remplir, le cas advenant, pour obtenir l'exécution de nouveaux jetons. Votre lettre me manque et, par suite, je ne sais à qui m'adresser. Mais je suis promptement tiré d'embarras en pensant que vous auriez très certainement l'obligeance de me renseigner à nouveau. ». [L. A. S., Bordeaux le 17 janvier 1862 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Compagnie d'assurances maritimes de Bordeaux »]. • M. Barate à Désiré Albert Barre : « (...) J'ai encore recours à votre obligeance habituelle en venant vous prier de vouloir bien me donner quelques renseignement au sujet d'une demande de l’Hôtel des Monnaies du Brésil ainsi conçue : « Loi du contrôle français avec toutes les explications possibles » (...) ». [L. A. S., Paris le 20 janvier 1862 ; in-8°, 1 p.]. • M. A. G. Graziani demande à Désiré Albert Barre de mettre à sa disposition un billet d'entrée pour une de ses relations qui désire visiter l'hôtel des Monnaies.

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

[L. A. S., Paris le 18 mars 1862 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Ministère d’Etat - Secrétariat général »]. • Le commissaire de police Charles Alland à Désiré Albert Barre : « (…) Je prends la liberté de vous adresser le jeune Saulnier Louis, âgé de 18 ans 1/2, en vous priant de vouloir bien lui accorder votre si puissante et si légitime intervention à la Monnaie pour lui faire obtenir un emploi pour la délivrance de l'or et de l'argent qu'il sollicite en ce moment. C'est le fils d'un bon et ancien serviteur de notre administration et je lui porte un vif intérêt. Recommandé par vous, il est sûr de réussir. ». [L. A. S., Paris le 6 mai 1862 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Commissariat de police du quartier de la Monnaie »]. • Ed. Marcotte, commissaire général de la Monnaie, à Désiré Auguste Barre : « (...) La dernière fois que j'ai eu le plaisir de me rencontrer avec vous, à Paris, chez mon frère, vous m'avez exprimé le désir de rentrer en possession d'un tableau « L’Enfant Prodigue » qui vous [avait] été acheté, en 1847, par la Société des Amis des Arts de Strasbourg, et je vous ai promis de négocier cette affaire. J'en ai entretenu en effet le comité de la Société des Amis des Arts, lequel, dans sa séance d'hier, a décidé que votre proposition pouvait être acceptée, le prix remboursé de votre tableau devant être employé à une acquisition de valeur équivalente, et j'ai été chargé de vous informer de cette décision. Ainsi que vous me l'aviez dit, et comme je m'en suis assuré en me faisant représenter votre quittance annexée au dossier de l'exercice 1847, votre tableau avait été payé mille francs. Si donc vos intentions n'avaient pas changé, ce serait cette somme que la Société des Amis des Arts aurait à recouvrer, contre le renvoi du tableau. Je vous serais reconnaissant, mon cher Monsieur, de vouloir bien me faire savoir si je dois m'occuper de vous faire expédier le tableau (...) ». [ L. A. S., Strasbourg le 22 mai 1862 ; in-8°, 3 p.]. • M. Havari, conservateur, informe Jean Auguste Barre de l’expédition de son tableau « L'Enfant Prodigue » par l'intermédiaire d'un transporteur strasbourgeois et lui demande d'en donner le règlement à M. Marcotte. [L. A. S., Strasbourg le 6 juin 1862 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à en-tête imprimé « Société des Amis des Arts de Strasbourg - Association Rhénane »]. • Le trésorier de la Société des Amis des Arts de Strasbourg accuse réception du règlement. [L. A. S., Strasbourg le 17 juin 1862 ; in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête imprimé ]. • M. Derriey à Désiré Albert Barre à propos d'une aide de 26 000 frs. [L. A. S., s. l., le 20 février 1862 ; in-8°, 1 p.]. • M. Derriez à Désiré Albert Barre à propos d'une médaille pour la ville de Londres et d'un jury français. [L. A. S., s. l., le 19 juin 1862 ; in-8°, 4 p.]. • M. Derriez demande à Désiré Albert Barre : « (...) une matrice de timbres post locataires pour faire des essais de fonte ». [L. A. S., Paris le 24 février 1862 ; in-8°, 2 p.]. • M. J. Rambaud remercie Désiré Albert Barre pour l'envoi de sa photo et évoque son retour à Paris. [L. A. S., Vernet Les Bains (Pyrénées Orientales) le 8 août 1862 ; in-8°, 2 p. ; sur papier à son monogramme]. • M. E. Lafond donne des nouvelles à Désiré Albert Barre. [L. A. S., s. l., le 16 août 1862 ; in-8°, 4 p.]. • M. Lafond demande à Désiré Albert Barre s’il ne souhaite pas « devenir propriétaire foncier », près de Moulins « à 7 heures de Paris ». [L. A. S., s. l., le 27 août 1862 ; in-8°, 3 p.].

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• Un correspondant de Désiré Albert Barre évoque longuement le grand tuyau du poêle de la Monnaie de Paris. [L. A. S., Paris le 19 septembre 1862 ; in-8°, 3 p.]. • M. Marrel à Désiré Albert Barre : « (...) Devant aller à Paris, lundi prochain 17 du courant j'aurai le plaisir de me présenter chez vous, permettez-moi d'y déposer cinq cents médailles militaires afin que vous soyez pourvu dans le cas où vous en auriez besoin avant mon retour (...) ». [L. A. S., L'Isle Adam le 14 novembre 1862 ; in-8°, 2 p.]. • M. Marrel à Désiré Albert Barre : « (...) J'accepte, Monsieur, votre proposition à l'endroit de l'argent. Ne vous serait-il pas possible de me faire une somme de trois mille francs? Qui me serait très nécessaire en ce moment en raison des circonstances (...) ». [L. A. S., s. l., le 17 novembre 1862 ; in-8°, 3 p.]. • Reçu signé pour la somme de trois mille francs, de M. Marrel fils à Désiré Albert Barre. [P. A. S., Paris le 25 novembre 1862 ; in-12 oblong, 1 p.]. • M. Gustave Léglise demande à Désiré Albert Barre de lui faire parvenir les exemplaires des timbres tête de la République sans valeur qu'il avait fait figurer cette année-là à l'exposition de Londres. [L. A. S., Dunkerque le 23 décembre 1862 ; in-8°, 1 p.]. • M. de Torres Caicedo à Désiré Albert Barre : « (...) J'ai eu l'honneur de recevoir, avec votre aimable lettre en date du 12 de ce mois, une pièce d'essai de 10 réaux frappée sous vos balanciers et deux modèles en bronze à l'effigie du Président du Venezuela, modèles primitifs de nos monnaies d'argent. Vous destinez un de ces médaillons de bronze à M. le Président du Venezuela. Je me ferai un devoir de l'envoyer à S. E. le général Paéz à la première occasion qui se présentera, et je ne doute point qu'il sera accepté avec reconnaissance (...) ». [L. A. S., Paris le 14 mai 1863 ; in-8°, 3 p. ; sur papier à son monogramme ]. • M. Louis Pein remercie Désiré Albert Barre pour la cire qu’il lui a fait parvenir. [L. A. S., s. l., le 11 janvier 1863 ; in-8°, 3 p.]. • M. Darreuil fait part de ses regrets de n'avoir pas pu rencontrer Désiré Albert Barre. [L. A. S., s. l. s. d., in-8°, 1 p.]. • M. Thibaudeau remercie Désiré Albert Barre pour lui avoir gardé des meubles à titre gracieux. [L. A. S., s. l. le 26 février (?), in-8°, 3 p.]. • Le chef de cabinet du ministre de la Marine et des Colonies informe Désiré Albert Barre que son marché vient d'être signé ce jour par le ministre et qu'il va en être officiellement informé. [L. A. S., s. l. le 12 avril (?), in-8°, 1 p. ; sur papier à en-tête officiel]. • M. de Colmont informe Désiré Albert Barre que « (…) L’Empereur a signé hier le décret qui me confère la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Vous le trouverez demain matin au Moniteur (...) ». [L. A. S., Paris le 3 mai (?), in-8°, 1 p.]. • Lettre d’amitié de M. de Colmont à Désiré Albert Barre. [L. A. S., Loudun, le 24 mai (?) ; in-8°, 1 p.]. • Sir Herbesh Wech félicite Raoul Barre à l'occasion de son mariage. [L. A. S. 3 pages écrite de Londres le 10 décembre 1871 ; in-8°, 3 p.].

Extrait du Catalogue des fonds d’archives de la Monnaie de Paris, par Jean-Marie DARNIS, conservateur des archives de la Monnaie de Paris de 1976 à 2009

• M. A. Derigny (a) envoie à Raoul Barre un livre pour son fils et évoque toute la famille. [L. A. S., Bourg le 1er janvier 1880 ; in-8°, 3 p.].

(a) Le peintre Auguste Alexandre Derigny était né à Paris en 1816. • M. Derigny à Lucie Barre : « (...) c'est avec beaucoup de peine que j'apprends en même temps votre départ définitif de la Monnaie, votre maison paternelle en quelque sorte - je le déplore surtout pour Monsieur votre oncle, qui n'a pour ainsi dire pas connu d'autre demeure (...) ». [L. A. S., s. l., le 18 janvier 1880 ; in-8°, 4 p.]. • M. Delacoucle à Raoul Barre à propos d'un avocat alsacien qui, depuis l'annexion, habite Genève. [L. A. S., Paris le 20 juin 1880 ; in-8°, 3 p.]. • M. Charansonney à Raoul Barre à propos de travaux à effectuer sur une cheminée mitoyenne. [L. A. S., Passy, novembre 1880 ; in-8°, 2 p.]. • Me Raveton, avoué de 1e instance, à M. Barre à propos d'un conflit qui l'oppose avec un de ses locataires (Durand) qui ne paie pas son terme régulièrement et qu'il est forcé d'assigner en justice. [5 L. A. S., Paris le 16, 26 et 31 juillet 1909, les 25 octobre et 19 novembre 1910 ; in-8°, 2 fois 1 p., 3 p. et 2 fois 1 p. ; sur papier à en-tête professionnel]. S.6 –14, 15, 16. Trois carnets de travail. S.6 - 14, 111. Carnet comprenant notes et métrés à la mine de plomb, effectués essentiellement à Lyon, accompagnés de très nombreux de croquis et d'ébauches, dont notamment : études de personnages du peuple (lavandières, charbonniers, débardeurs, grisettes, marchands d'eau, maraîchères, saute ruisseaux, bateleurs, vendeurs de journaux à la criée, postillons, paysans et paysannes), de militaires (officiers supérieurs, dragons, hussards ). Autres ébauches d’animaux (chevaux, chats, vaches, chiens, têtes d'oiseaux, ours de foire), de personnages en groupe, de bas-reliefs, colonnades et blasons... [in-8°, 99 p.] S.6 - 15, 112. Carnet comprenant notes et annotations à la mine de plomb, réalisées essentiellement à Lyon, accompagnées d'un grand nombre de croquis et d'ébauches dont particulièrement : nombreuses études de visages (militaires, enfants, vieillards à longue barbe, angelots, hommes portant un bicorne, un bonnet, un casque chamarré, divers faciès souriant ou pleurant … ), ébauches de chevaux, de militaires portant leur havresac, de feuillages, de paysages, de pommeaux d'épées, de toques de cuisinier, de têtes de femmes avec diverses coiffes régionales, de mouvements des corps, de femmes lisant ou cousant, de chevelures féminines, de montgolfières, de statues, de bâtiments religieux, de façades d’immeubles, de calices, de nombreux paysages de la région lyonnaise, de porches, de perspectives de rues avec de vieilles maisons, de poteries...[in-8°, 176 p.]. S.6 - 16, 113. Carnet comprenant de notes et annotations à la mine de plomb, réalisées essentiellement dans la région lyonnaise, accompagnées de très nombreux croquis et ébauches dont notamment : des études de têtes de bœufs, de pommeaux d'épées, de Christ sur la croix, de paysages citadins ou ruraux, de statues, de détails de colonnades sculptées, de thèmes liturgiques, de fontaines, de vieilles maisons aux poutres apparentes, de maisons au style maure, de clochetons d'églises, de visages (femmes, hommes, enfants, vieillards), de portraits d'hommes de qualité, de militaires munis d'une hallebarde ou d'une épée, de murs sculptés, d'œils-de-bœuf ouvragés... [in-8°, 177 p.].