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wspoUR APRÈs JOUR, II5 FEMIT4TS EI IES Hor,tMEs Df TSP (ET'VnENT

POUR I.A PROIECTION EI tA AUAUTÉ DE NOTRI EI'MRONNEIiENT.

JouR ApRÈs JouR, tts coLltcrENT. TRIENT ET vaLoRlSENT lEs

DÉcHÊTs DE NoTRE soclÉTÉ. JouR aPnÈs JouR lts aNTlclPENr tEs

RÉauÉs DE DEMATN EI ÉLABonEM EuRs sotulloNs. lts tEt"tMEs ET

I.ES HOMAIES DE TSP SONT ES PNOMO1EURS DT NOINE BEN'Êru.

TAHITIENNE DE

PROMOTEURSERVICES PUBTICSDE BIEN-ÊTNE

Jôf"D?(

sommaire

URBANISME

. Papeete s'aménage et s'embellit

. Réabilitation du quartier Mamao

. Intervi€ws: Iean Chicotl €t Rémy Brillant

ECONOMIE. COMMERCE

. "Cyber Papeete"

. Briser l'imâæ de Papeeie "ville morte"

. Quand le centre Vaimâ s€ modenisera

API Â PAPEETE

. ll se pds'e loujour. quelque cho.e pn \ r lle .

IMMOBILIER

. S'implanter à Fare Ute

. Droit au bail à Papeete...

trNVIRONNEMENT

. Papeete, coté montagne

PLAN DE PAPEETE ( pages cefltrâles)

EITMRONNEMENT (suite)

. Réaménagement du pârc Bougainville

ANIMATION-CULTURE

. Papeete, théâtre à ciel otvert...

. Le skate park de Tipaerui fait Piste neuve

. Forme : où s'entraîner en \îlle

. l'âpeete by night : Vivent les roulottcs du Port I

. Événements : en bref

. Apprendre à aimer lire

HTSTOIRE

. Vent de Charenic sur le quariier du Commerce 46

. François Cardella, premier mâire de Papeete 18

. Le savicz-vous ? 50

SOCIÉTÉ

. Objeciit zéro SDF 52

EDUCATION

. Un nouveâu collège à Taunoâ en 2001 54

MAIRIE.tiétat civil bientôt infornatisé 56

.Orsanigramme de la Mairie 58

.Annuâire : numéros utiles de la Mairie de Pàpeete 60

Photos de couvêrture i- FÀde de Papeete depuis Là place-ro'atacàçcàde de là Fautaua.

fuant-propos

I,umiire s stat la atlLe

apeete est en pleine renaissance. Ur norv€au

nillénaire lannonce ei lâ ville se pare pout

l'acoreillir. Elle s organise, se modernise et Jembellit.

Papùete lo lal0u 0i/d voudrait être le reflet de cetie

e\olJ or. C e.l un mJgdrilc de'. re d oromou!ôi

Pâpe€le, ses habitants et s€s €ntrepriscs Cett€ promotion

pâss€ d'abord par une iniormation sincèr€, large €t

complète sur tous les sûjets - cultulels, économiques,

sociaur, €tc. se rapportânt à Pâpeete. Aujourd'hûi, touie

câpjtale, qu'elle soit nationale ou régionale, s€ doit de

soigner son imaSe auprès du pûblic et d'illform€r sur €lle-

même. A fortiori lorsque Ladite capitâle possède uùe

vocation touristiqu€, comme Cest l€ cas d€ Papeete

re prcmier rumero de rrppp . r0 hr,rr, Or'' m'sd/rn. I

vu le jour 8râce à des financements plivés erclusivemeni.

Nous reûercions très rivement nos annonceuls Pour leur

confiânce ei leur soutien. M€rci étalement à lâ

muûicipalité de Pap€ete et à son maire, Michel Brillâtd,

pour tort€ l'aid€ et l'assistancc âPPortées dans la

réalisâtion de cette édition.

In espdrant que vous lroulerez plâisir €t intéIêt à ces

qu€lques "lunières" sur la ville de fa!€ete...

La Rédaction

PAPEETE TO TATOU OIBE€51lo ûEgazine d'inlonnâlion de la vile de Pap€€lÊ

Direc!éu. dê publlcalionJeân-Mane Suhas

ÉdiÉ pârMédia Con3eil Pâclllquo

1ê1.lFaxt 4A 12 71e.mail : mcp@mâil.pr

chêt de prol.t- Fédâcleur on ch8lPakickSchlouch

RédactionL,larianne Tourêltê

PhotosClaudê Saviacouly & DidierJolY

Maquetles,lrtoqraphi€, MÈe 3n pages PAOOidiêrJoly

PublbiléDjamila rMezoug, OéboEh Librati

Coordinatlon générab, DocumenlallonFlorence velpral

Photogravure Numérl5âtlonMùhimédia Pacilic lmage

lmprlrÉ à Tahiti pâr Sérlpol ên aoÛt 2000

46

12

741618

zo

2425

2tt

32

35

36383940

4244

ffi** *u*\PAPEETE SE MODERNISE

apeete change de visage. Elle renaît après une

longue période de sommeil profond. Elle vibre à

nouveau et se prépare à jouer pleinement son

rôle de capitale régionale touristique, animée et

accueillante.

Le front de mer et le centre ville constituent sa vitrine.

Comme ces quelques images le montrent, ils font I'objet

d'aménagements spectaculaires et modemes.

[.4ais, Papeete se tourne également vers ses

quartiers que d'ambitieux projets doivent, dans les

prochaines années, mieux intégrer dans un véritable

ensemble urbanisé.

Papeete est en train de devenir une vraie ville.

P,$ffIr-1',t r -4.

ffi** **\

Dossier Ma mao

Réhabilitation de Mamaole projet de la décennie

En 2010, le Mamao d'aulourd'hui sera méconnaissable.

Le quartier est entré dans une lente mais inexorable mutation devant engendrer,

au terme d'une opération de réhabilitation sans précédent, une véritable petite ville

nouvelle où cohabiteront logements, commerces et espaces verts.

Première étape de cette opération d'envergure : la résorption de I'habitat insalubre.

' N a\"RrL 2000, le conseil des ministresi . âpprouvait le proiet de réhabilita-. tion du quânier Mamao. Plus d'tme

année d'étude a été néc€ssâire pour rc-cens€r l€s besoins en termes d'habitat etde voirie avant d'élaborer des scénarios

d'aménaternent.

Mais pourquoi transformer Mamao ?

Létat des lieux de cefte zone de vingt-neufhectares compriæ enhe la route de Ïtioro,la servitude Deflesælle et l'avmue C,€or8es

Clémenceau, a révélé le vrai visage duquartier parfois méconnu : topoSraphi€compliquée, mâuvais€ accessibilité avec

des secteu$ totalement enclâvés (Marnao

DÀlrTt l" Te rr:r

VâlloD Topa et Tubuai), cruelmanque d'espaces verts et, sur-tout, des zones d'insalubrité etde précarité où l€s squatters se

sont multipliés.

Mamao, côté cour

Principal point noir : le s€cteur Aivi, surles hauteurs. Bidonville et chemins d'ac-ces en tefie. Un Mâmâo côté aour, peu rc-luisant, sorte de ghetto à flanc de cotlin€,

sujet, en periode de pluies, à des risques

d'éboulement I Lenquête, Ëalisée en 1999

pâr le bureau Cheyssial à la demande

du ministère duLogeû\enl (ooir el1ca

d/c) témoigne de I'étât

de vétusté des loge-ments, des conditionsde promiscuité dânslesquelles vivent leshabitants et des ca-

rences en mâtièred'hydène. Améliorerles conditions d€ vieet traiter en urgence

cette zone à dsque est

une priorité.Globalemmt,le pro-

jet de RHI (résorptionde l'habitat insalubre)de Mamâo concernequatorze hectâres etimplique la realisationde plus de trois cents

reloæments afin d'of-frir une habitation à chaque fami e (ac-

tuellement près de sept persomes coha-

bitent en moyenne sous un même toit).Néanmoins, souligne Rémy Brillânt, se-

crétaire général adjoint de la mairie deParyte,'résorbet I'habitat insalubrc pernet cettes de répo fue à I'urgence. nais

Ws de truitet Ie fond du ptoblèfie, a

-4.

3 c'est-à-dite le désencla,enent du

quatliet el sa ïalotisation éconoftique el

sociale. ll fa l lutlet conlrc l'e lusio

et no recfter de nouvewr thettos".

Une première à Tahiti

Objectif de la réhabilitation : " MéIanget

les genres et Ies letÊ" ,iùl.drqrc Relny Bfinaft.

Outre des programmes d'habitat socÈI,

sont également prévus des logelnents in-

temédjaires, des Euipernents sportifs de

proximité et des commerces, le tout orga-

nise autour d'lm Srand Parc Public, en lieu

et place de factuel hôpilal de Mamao. Le

déplacement de celui-o à l'horizon 2004

doit en effet pemettre de dé8a8€r une em-

prise importante de 36 000 m2.

"Nous ne oo lons pas inleraoir de IaçonlmumalisMfe sw le quarliû el un lnitenenT

dillercncié se aryliqué à cha4ue mne.Il ne

s'agit Ws de toul dénolir" , rassure Rémy

Brillânt Ainsi" les terains Ah Fat et Gamier

seront #servés à la RHI (u oir effldté).Lessecteurs VallorL Topa et Tubuâi, achrelle-

ment enclavés, seront ouvelts sul la

rue Deflesselle. De l'avenue Georges

Clémenc€au, éldgie en vlrc d'âccueillù'ur

site pbine (cûioir bus), on pouna, à tar€-nir, emprunter Iâ rue Deflesselle (ari e -cdd#) poû rejoindrc la Mission puis ga-

gner Tiûoro.

"L'otcupatio \ctuelle iles leftains silués

en botdwe ile l'ûoenue Georyes Cléne ceaLt

iEue d'ânluer pour acareillir une gamme de

Iogefients pines, d2 comflltces el debwenur",

indique RoH lgouler', dirccieu de famé

natement à lâ SETIL- Quant au site de

l'école primâire de Mamao, il pourrâit être

restruchrré pour accueillir l'école mâter-

nelle Tamatini (située âctuellement sur

Mamao Vallo& derrière l'hôPital) et for-

mer un groupe scolaire comPlet.

Issu d'une convenhon tripârlite État -

Territoire - commune, le projet de réhabi-

litâtion du quârtier de Mamao, qui se

concrétisera sur pès d'une déænnie, pÉn_

dra la forme d'une ZAC (zone d'aména-

gement concené - lolr sflcadÈ), doni le doesier de constitution est en cours. Un tel

dispositif permet notamment aux pouvoirs

publics d'intervenir et d'appréhender le

haitement d'un quartier dans son en-

semble. Une première en Polynésiefrançâise. r

SEPT PERSONNSPAF TOGEMENT

Selon une enquêteréalisée en 1999 parlecabinet deLéon - Attila Cheyssial,archltecte - sociologue'Ie zonê insalubae de Mamao(14 ha) concerne I 717habitants répârtis en 256logements. soit enmoyenne s€pt pelsonnes(dont 58 96 de moins de 25anF) par logement, L'étuderévèle par ailleurs que60 q6 de ses logements

sont enmauvais état.20 9/o nedlsposent pasdê tollettes oude salle debains et s€uls35 nenécessltent.pasd'intervention.Enfin, un tiersdes occupantsgagnent deuxfois le Smlg,

pÈs de la moltié entre unet deux Smig, et un tierssont en dessous du levenumlnlmum. I

Les acteurs de la ZAC

- SEIIL : aménagemenb

- oPH (office Polynésien de l'Habitat) : construction

(habitat social et resorption de l'habitat irEalubre)

- Enbepd6es plivées : montage de projets immobiliers

milieu de gamme et commrciaux

- T€riùoire : équipements spécifiques (unité de santé

par exemple)

- Cqnnunê : équipements de proximité à catrctère

sportif o]l social, I

Le quartiêr de l,lamâo va devenir unezAC (zone d'aménagement concerté).cela signifie que l'organisme aménageur- en I'occurrence la SETIL - peut fairejouer son droit de Préem Pt ion(se substituant ainsi à un éventuelacheteur) pour acquélir des terrains'entreprendre des échânges foncierset procéder à des expropriations,conformément au disPositif dedéclaration d'utilité publique. r

Dossier Ma mao

15 000 m2de commerces et de bureaux

Georyes Clëlnnceau

Tntégrée dans le proiet de réhabilitation du quar-Itier de Mamôo, l'avenue Georges Clémenceau

devrait, après le départ d! CHI connaître un nou-vel élan commercial. Pour l'heure, la façade de l'ave-nue est caractérisée par la présence de nombreuxconcessionnaires automobiles installés dans des bâ-timents de faible hauteur, incompatibles avec la fu-ture configuration envisagée, /Vous prévoyons, eneffet, de densifiet les abords de I'avenue par l'im-

plantation d'im meubles plus élevés(4-5 niveaux) offrant, par exemple,des commerces en rez-de-chaus-sée - où les concessionnaires sou-haitant rcster dans le quartier pour-raient prcndre place -, puis desbureaux, voire des logements àl'étage", explique Robert tgoulen,d irecteu r de l'aménagementà la SETIL. Au total, "quelque10000 m2 de conmerces en façade

et 5 000 m2 de bureaux sont prévus sur I'ensembledu slte", précise-t-il. Un site qui suscite d'ores etdéjà l'intérêt de promoteurs locaux. La constructiond'un hôtel et celle d'un cinéma sont notamment évo-quées. La FGC (Fédération Générale du Commerce),à l'initiative de son président Gilles yau, envisagel'implantation d'un shopping center à l'américainecomprenant une soixantaine de commerces etservices (hors alimentaire), avec parking. !

La rue Deflesselle,prcmierraccordement au

centre ville

FFouche finale du Dlan deI circulation de PapËete mis

en place en 1996, la transfor-mation de la servitude Defless€lleen véritable voie à double sensreprésente, pour le quartier dellamao en pleine mutation, lepremier raccordement au centreville. Préalable nécessaire à lâ

construdion prochaine de loge-ments sociaux, la nouvelle rueFlartin - Deflesselle (ouver-ture avant la rentrée 2000) estdestinée à relier les quartjersl.4ission (rue Dumont d'Urville)et Mamao (avenue GeorgesClémenceau), pâr le domaine del'Évêché, Elle devrait, en outre,aPporter une solution aux bou-chons paralysant l?xe Dumontd'Urville 'Pont de l'Est et amé-liorer l?ccès aux établissementsscolaires du secteur (collègeAnne-I4arie Javouhey, lycées La

l4ennais et Pomare) et aux écolesprimaires (Fariimata) et mater-nelle (Putiaoro) de la Mission. r'

DLPltIt.l^1e ôn -8-

GJi.RO1IIOG1 - D./Llf,IfnCARR,E IAC E - P E I NI''?E . SAN I 1A IîE - lOA I N Eî783' Ê

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Dossier Ma mao

@ffiffitr\bt'

Privilégier la cohésion familiale

T TNr pRrvrrRr TRANCHE de logements so-LJ ciaux sera constriJite sur le terrain Ah

Fat (accessible par l'allée du Bain Loti), soitune vingtaine de logements 'bollectifs et dix-huit maisons individuelles jumelées. Deuxarchitectes - Laurent Béranger du cabinetTricard pour la partie collective (1 68a m2)et Dominique Touzeau pour l'habitat indi-viduel (3 754 m2), - ont été sélectionnésà l'issue d'un concours d'idées. Les deuxprojets, remarquables de cohésion, offrenten outre le mérite d'apporter une réponseconcrète aux attentes des futurs occu-pants."^/ous avons opté pour de petits im-meubles de quatre appartements maximum(du F2 au F4), auxquels viennent se gref-fer des logement associés - studios etchambres -, jouissant d'une entrée indé-pendante. Un système qui permet aux plusjeunes de demeurer à proximité de la fa-mille, sans pour autant vivre sous le mêmetolt commente Laurent Eléranger. De même,afin de mieux s'adapter au mode de vie po-lynésien, nous avons privilégié les grandespièces, très ouvertes, avec cuisine sur laterrasse",

|\.4ême dérnarche chez Dominique Touzeau,dont le projet de maisons individuelles ju-melées (du F2 au F6 avec bout de jardin,terrasse et chambres à l'étage), intègre unescalier central permettant aux membresd'une même famille de communiqueraisément. Enfin, l'intérêt - et non desmoindres - de "l'opération Ah Fat" résidedans sa dimension sociale, la populationétant conviée à participer, notamment auxfin itions (personnalisation du logement,choix de la peinture, etc.). "Il est extrê-mement important d'impliquer les jeunesen les faisant participer à la réflexion et àl'élaboration du devenir de leur quartier etde leur habitat, estime Dominique Touzeau.

s'agit, en fait, de créer un sentiment d'ap-propriation de l'espace et d'éviter le "ça faithonte" de l'assistanat." a

Logene ts collectils - esq issedeLMrc t Bérmget (csbinet Tricttd)

H t etbK: Mtisons jwnùées - esquisses de Dortinique Touzealt

D,ADffIt J.lib. 0i! - 10.

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BRÂSSERIEDETAHITI

Jean Ch iCOU l architecte:"Une t: iII e ù dimension humaine"

Nombre d'en trepris€s quittent lec€ntre ville. Est-ce le signe d'unedésâffection ?

Non, je ne crois pas. Au contraire, leccrtre ville, noiamment le secteu de lacathédrale, est appelé à court terme à se

densi6er. L emplacement de la Brasserie

de Tahiti va faire l'objet d'Ûne grosse

opération sur cinq niveaux, abritant le

nouveau siège du Sroupe, des bureauxet 550 places de parking à l'étage I Rue

Edouard Ahnne, un autre projet depiusieurs niveaux avec commerc€s,

bureaux ei parking est étâlement en

cours. Autant de réalisations qui vonimodifier le visage dr cenhe ville.

Il l'a faat

Arrivé à Tahiti en 1977, Jean Chicou a travaillé pendant quinze ans àla SETIL (logements sociaux, rénovation d'hôpitaux, développement d'aé-roports), avant de se mettre à son compte.

À son actif, en ville : l'école de Raitama et l'immeuble Cécile(terminés tout récemment à Taunoa), la cité Vaitavatava, la réfeètion del'immeuble Farnham, la.énovation (en cours) de l'immeuble Levy...Sa réalisation pÉtérée ? ^Incontestablement le nouveau marché dePapeetet pqet pour lequel nous nous sommes battus à l'époque, maisdont je suis fier.

Etes-vous un âdepte des zones

piétonnes ?

Oui et non. Une rue piétonne ne fonc'tionne bien que si elle est anime€. Ainsj,le nouveau quartier du commerce

végète parce qu'i1n'est relié à rien.

I1 y a quelques années, j'avais soumis au

mane de Papeete, Michel Buillard, l'idêd'un grand axe piétonnier parallè1e aufront de mer, partant du centre Vaima

pour traverser le bloc Donâld(par le porche) puis le march4 avant deralliei le quârtier du commerce.

Objectif : cÉer un véritablecheminement, notamment pour les

aussi pour le pire...À l'heurc où se net

en place le nouveau plan génétal

d'anénagenent (PGA) de Papeele,

Jean Chicou, archilecle, nous livre sa

vision de la ville.

Quel regard portez-vous sû l'évolu-tion de l'urbanisine de Pape€te, aucours des rlix demières années ?

Papeete n'a pas connu de grândestrânsformations, mais plutôt une sede

d'âméliorations I le plan de circulation,la propæé le frcnt de m€r devenu plûsagréâble, le renforc€ment tânt attendude l'éclairage ai'ec la mise en place deréverbères entre la base marine et lamâison de la culture, etc. Pape€ie a

cette chance d'êhe encore une ville àdimension lumaine, la hauteur de lavégétation correspondant grosso modoà celle des habitations.

Papeet€ p€ut-elle êtle conparée à uneâthe ville du Pacifique ?

Non, Papeete est incomparable. C'est uncas ; une juxtaposition de styles. ll cxiste

ceries une architecture locale, essentiel-

lement i,égétale, nais qui n'a pas de

durée de vie. Il faut donc composer ets'adâpter à l'environnement. Nombrede réâlisations hôtelières sont, à ce titre,remarquables.

Rémy Brillant,secrétaire général adjoint de la mairie de Papeete:

" Une aéritable politique d' urbanisme"

Anénageu de fomation,

Rény Billant, le jeune secrétaire

génénl adjoint de la nairie de Papeete

est passionné par l'évolution de la ville.

Sous la responsabililé du naire

el des élus, il palicipe très activenent

à Ia nise en place d'une polihue

d'anénagenent urbain rélléchie et

coftespondanl aux besoins de la

populalion d'une ville noderne.

Quelle est Iâ politique de lamunicipalité en matièred'urbanisme ?

Depuis 1961la ville a vécu sur unrèglement d'urbanism€, actuellementen cours de modificationCependant, une véritâble poli6qued'âména8ement et de développement de la ville s'est mise en placedepujs 1995, autour d'actions cohé-r€ntes sous-tendues par une mêmeidée :

Papcetc doit se toumer vers lâ mer3

DÀDrnf -L i& o* -12-

3 Quelles opéntions concrètes ont-e es été réalisées ?

Les premièrcs opérations ont porté sur l'aménagement du

front de mer, âutour de différents points d'intérêt I le quai

des yachts, Ie square Temarii a Teai, le Point d'a.dreil "aôi-

sières",l'espace To'âta (dédié à l'organisation de

manifestations) et, Prochainement, le projet Bounty

prévoyant la création, entre autres équiPements, d'ûne

vaste esplanade d'animations, d'un restaunnt et d'un

parking.À partir de là nous avons travâillé sur-les PerPen-diculaircs : rues piétonnes (rue Lâ8arde, nouveau quartier

du commerce et bientôt rue des Ecoles), Puis Prolongationde l'espace Bounty par le réaménagement de l'avenue

Bruat, dont la dim€nsion prestiSleuse, au cceur d'unqùartier historique (ptace Tarahoi, CESC, caseme Broche,

Maison de ta Cuhure...), peut être mise en valeur.

Quell€s évolutions notables va âpPoÉ€r le nouveau Plan

Génénl d'Anénâgenent ?

Le PCA est un outil de déveloPpemeni de lâ villepempllJnr d âdàpler ld rpglcmenlalion el lc. nomA:l'évolution de l'uùanisme. Concemânt l'architecture des

bâtirnents, un soin particulier sera âpporté au traiicment

Dans le même esprit lâ végétaiion des immeubles

sera encoûra8ée tan! sous la forme de iârdinières en façâd€

que pâr Ia créaiion dejârdins suspendus.

Par ailleurt un d€s rôles prcmiels de €e PGAestle

désenclaveûent de certains quârtiers.

Notre objectif: leur donner les moyens de se déveloPPer,

non seulement par la création de voies d'accè(à Taunoa dâns le quartier Estall Par exemPle),

mais aussi par lâ réfection d'infiâstructurcs (cclle dela

route de Titioro esi d'ores et déjà progrâmmée) et la

Ésorption de l'habiiat insalubre(à Mamao ou encore à Vôininiore).

Avez-vous d'aùhes Projets pour le cenhe ville ?

Oui. La realisation d'me "coulée verte"

(parc Bougainville, place Taraloi,

bassin d€ la reine) est touiours

d'actualité. Le réaménagement

du parc Bougainville est à

l'éiude. De mêrne, après âvoir

renforcé la s€curité âutour du

marché, nous envisageons de lan

rénexion sur ledevenir de ce qùârtier

central auquel peut être

rattaché celui de la ca-

thédrale, avec poû ob-

jectif devâlodser sa vocation de

place comm€rciale et de

r€ncontre. I

;Ë:-:M*

D'AERODROMES

ZOIYE INDUSÎRIELLE DE LA PUNARUU. TAHTI'I .

B.P. 380580 PI]NAAUIA. Polynésie É:ançaise

58 31 04 . Fax: 58 25 7831 04. Fax l{689.)

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pÂpElt j" rrL 0'

Pr!a,lL)

Depuis deux ans, les inlernautes

se multiplient à Papeele et les

"cyberespaces" ont proliféré, Un

engouerEnt pour les nouvelles

technologies confirmé par le

succès remporté, en avril,

par les journées lnternet

organisées à Ia mairie. Une

première dans un Papeete en

cyberévolution,..

Etthtltt:Lc MaM Roek Cnfé ûtend ses hteflautes

Les prctnièrs loumées Intemet A2l 15 t|d'l'l)

Ci-cofl?e:

Eqûce îrtltirtédh de E-sit au eenhe Brutt

N 1998, premier cybercafé dePapeete, le Tiki Soft Café ouvraitru€ des Rempârts. Un concept des-

tiné âvânt tout aux utilisateurs ponctuelsavec la possibilité d'envoyer un e-mail oude surfer sur le net sans avot à s'équiperni s'abonner. La fomule q ant ses adeptes,

le Mana Rock Café,

ouv€rt depuis le débutde l'année sur l€ frontde m€r, s'est également

doté de deur nicro-ordinâteurs. Rue des

Écoles, on trouvemême un "cybermar-kef' (magasin Shats si,sorte d'épiceri€ biiouterie - bureau detabac disposant égâlement d'ûn posie pour

Parallèlement, on assisie au développement des espaces ûultimédia oir iouteun€ pâlette de services est proposéeât consommateur sur un même lieu,Anciennement librajrie Polygraph, l'en-seigne E-six au c€ntre Bruat, s'est âinsispécialisée dans les nouvelles technolo-

mériques. Outre un coin papeterie -librairie, une dizaine d'ordinateurs sontdisponibies en libre service : accès à

l'lniernet, possibilité de havailler sur dif-férents logiciels, de convertjr des fichiers,etc. On peut également faire réaliser, en

PAO (publication assistee par ordinateur),ses cartes de visite, pa-piers à entêt€ ou bro-chures, imprimer, nu-mériser une photo ouencore envoyer un faxou des e-mails à l'étran'ger

L"Office des.PostesetTeléconmùnicaiions

(OPT) s'âpprête égâlement à ouvri son

espace multimédia à l'€mplâcement del'ancien Downtown Food Court au Fare

Tony. Une poste nouvelle 8énération oùles services clâssiques (réception et envojde colis, achat de timbres et de cârtes ié-léphoniques, boîtes postales...) cohabite-

ront avec les micrc-ordinâteurs et les

écrâns de iélévision. L"OPI prévoit en efietl'instâllation d'un mur d'images avec

diftusion d'un bouquet de chaines.

Actuellerent, les cyberespaces de

' Papeete praiiquent tous les rnêrnes

iarifs, soit 250 Fcfp les quinze mi-nutes de connexion à

l'lnternet. Seuls l€shoraires, le décor,

voire les se ices dif-fèrent. Effet de mode?

Probablement pas.

Partout et à diffé-rentes heures d'unemêne iourné€. les

postes Internet sonttous occupés. I

PÂÆflI -1 Lr. ,r -14.

^ l'instar d'Internet, les jeux vidéo font de plus en plus d'adeptes et nombre de commerces spéciali-

Asés se sont ouverts à Pàpeete ces dernières années. En rayon, chez Galaxy Games (rue des Remparts)

ou encore chez lavea Planète Jeux (passage Cardella) i des consoles etjeux vidéo (Nintendo, Sega, Sony)

et des jeux sur CD-Rom. On peut même acheter d'occasion (environ 50 o/o du prix neuf) ou laisser son

matériel en dépôt-vente (le prix dépendant de l'état et de l'ancienneté).

Par ailleurs, on a vur en 1999, l'implantation de jeux d'arcades, concept jusqu'alors inconnu sur le

Territoire, avec l'ouverture de Cyber Mania (rue Gauguin, une trentaine de machines, ouvert seulement

en journée) et, surtout, de City Games (passage Cardella, nocturnes les vendredis et samedis jusqu'à

t h du matin l), cinquante-quatre jeux différents sont à la disposition des amateurs I simulateurs auto-

mobiles, jeux àe combat, eic, À signaler r la soirée "free games" du mercredi soir qui permet aux vidéo-

maniaques de iouer pendant quatre heures pour un droit d'entrée forfaitaire de 1 900 Fcfp. r

En bref ... €t

Martin (vice-président) et

de Joèl Allain, PDG

d'EDT(seoétaire).

/-rree en decernbr€ i999. |IPCOMLlln"ti,ut pour la promohon des

nouvelles technologies de la commu_

nication dans le Pacifique) compte

une soixantaine de membres. Il est pré-

sidé par Mid€l Bujllard, député - maire

de Papeete assisté de Jean-PierreFourcade, PDG du Sroupe

en Net

Cyberaclresses

- fiki Soft Ca{é, pont de l'Êst :

cinq postes (PC et Mac), ouvertnon-stop de 7h à t h du matin

lmieux vaut éviter l'heùre dt dé'

ieuner pour d'évenluels conseils)

- Mâna Rock Caf4 angle rue des

Ecoles, boulevard Pomare : deux

IMac à l'étâge avec vue sur lelagon;de7hà3hdumatin

" Magasin Shâtssi, rue des

Écoles : un poste, entre boites de

conseNes, perles et ci8ar€ttes; de

14hàlhdumatin

- E-six, avenue Bruat : une di-zaine de postes (PC et Mac avec

imprimantes) aménagés da-ns une

salle spacieuse ; on peui même âp-

porter ses propres logiciels ; dulundi au samedi, enjoumee conti-nûe I

À son actif : les toutes

premières Joumees Inter

net organisées à la mairiedu 12 au 15 avril e! qui ont

rencontré un vif succès.

Cette manifesiation a

permis, notamment auxjeunes, de se familiarisera\.ec les nouvelles iechno-

logies de la communica-tion au trâvers de difié-rcnts aieliers. t

^ vc( le développemenl d lnterncl. de nou

.f\ueau' nen"r. o ppa ra i.5e1l .pF. ialirledu re-

seâu, le cyberanimaieur est capable de nâvi8lercur lp web, recherrhpr, r orre 'réer de. qrtec Pa'li-iper d de. forun.0t /inr,lormerde routeaur uti-

lisateurs, etc. Divers organismes (service de

I Fmploi. de là formation el de I ln.ertron P'ofe*.iorûêlle\ - cl tll, All Iormation. AS|OR...). o-gânisent à Papeete des stages de formation,

notammenl d l'dttenrion de. dêmdndeur. d'em

plois. Avis aux amateurs... r

- 15. PAmfft_l"k 0i"

ililsL: I t Li.r.l.L i-rLl

1

rl t- | .-\ I'eileei*I

tion du personncl, charges supplémentaircs, etc- Lâ premiùrc nocturnc organisée au cenirc Vâima ayant remporté unsuccès notable (allées illuminées, défilésde mode, visiteurs nombreux...), l'opéra-tionlaissâit présager des lendemâinspro-

Malheureusernenl la mâyonnaise n'apas vrâiment pris et lcs horaircs oni dûêtre revus à la baisse. La fermelure a été

fixée à 18h €n senaine (âu licu de 19h)eila nocturne est limitéc au premicr ven

Briser I'image de Papeete "ville morte" le soir et le week-end, tel était le défi de I'opération Shopping Plus,lancéeen décembre 1999. Six mois après I'élargissement deshoraires d'ouverture des magasins, le bilan est mitigé.Les habitudes ont la vie dure... La persévérance descommerçants sera t-elle payante ?

nois (jusqu'à 1eh).

Lâ jormée conii-

poser plus facile-ment. De nombreux comn€rçants drcenire ville l'ont desormais adoptée, mêmc

si trop de portes resteni condamnées enh1l

midi €i 13h30. C€pendant, l'impulsion cst

donnée et lâ tendance deviait sc généra

ljser pcu à pcu. Dc nlôlnc, uno large najorité dcs bouiiqucs situées dans le sec

tL'ur Vaima - avcnuc Génaral de Gaulleruc Lagârdc ont choisi d'ouvni désornaislc samcdi ioLrtc lâ joume! et d'oBaniser d€s

E v^\euE D'^NIM^TioN commer-ciale à I'âpeete â bicn souvcnt été

dénonca ct à juste titre. Facteur es-

sentiel dc cciie apathic : la fcr-meturc précoce dcs mâgasins.

Jusqu'à lâ fin de 1999, la ca-

pitalcse vidait apôs Uh, n'of-frant plus 8uère au flâneurque le triste sp€ctacle de ses

rues désertes et de ses rideaux

de ler cachant ioute vitrine. Sans parler

du samedi après midi oil nombre de ma

gasins préféraient fermer€tencore moinsdu dimanche 1.. Tânt pis poûr ccux qui

iravâillent tard et poûr les pauvrcs tou-risies stupéfaits par iant de portes closes.

Aussi, l'opération Sùotr,t,r Phs, lancé€

en décembrc 1999 par leninistèrc de l'Économie, lanunicipalité ci la CCISM, visait à r€dynamis€r ie centre

ville en élargissant les hor.iresd'ùrverture âvcc noctùmc lclendredijusqu'à 20h. Lcs âç-

sociations de commerçants dcs différcntsquartiers k,ot, cr.iidrll s€ sontmobiliséctrel€vânt lc défi ct acceptânt lcs conLrainies

inhércnies à un tcl dispositil i organisa

Associations et comitésde commerçants

) Agsociaiion des commeeâfis de la

rue du 22 seplembrc -

pÉsidenlè | Marcva Leou - fLtnahai

) Associalioû des cûifieçnts de la

na Lâgùde -ptâti&ti I Patick Chanbon

) Asslciation des commorçanls du

Farc Tony

pÉ.sident : Jacqûes Carcasses

) Associâtion dês commeçanb du

cent€ vâinâ "présidènt I Micl,e/ Souc

) Assæialion " Les commerçânts

dynamiques ' (quadier du Commerce) -

pÉdde : Benad Durenois

) Comité Êspaæ Bruat

ptésidé pat Benad Fobin

) Comùé l,lalêb l{apùru a Parâih

ltêsidé Vt Jacky Dauphin. a

DÀDtm .,1. le oi, .t6-

W,hitî

de modernisation, l-1rse heurte

normês

du cenire Vaima déposé pâr la SIrDT(Sociëté po\'nésienne de DéveloPpementtourjstique), serâ certainement reporté.Cett€ opéraiion d'enver81lre, dont le coûtJélève à plus de 200 millions de lcfp,prévoit la construction d'arcâdes aLr rcz-

de-chaussée de la rue Lagarde, ]a transformation d u hall donnant sur c€tte mém€

rlrc.la coùv-"rtù re de l'es.alier roulani dû

surtoui, le réaménâSernentde la plazzahâutc. Ceitedernière, égale-

serait dotée

tant de tatnerle troisièmeétage oir est

app

M anoued'espaées

1 nauguré en févtier .1977,Ite centre.ommpr.iâl

Vaima s'est substitué à l'an-cien "bloc Vaima" constituéde bâtiments indépendantsreliés pâr des ruelles. Créépar la SPDT, propriétaire etgestionnaire de I'immeuble,le centre Vaima d'aujourd'huis'élève sur cinq niveaux.Actuellement, il rassemble73 locaux commerciaux(dont une dizaine de restau-rants), 22 appartements (dustud io au F4),35 bureâux(loués environ 100 000 Fcfppour un module de 50 m2)et un parking d'une centainede places. "Tout est loué etnous avons une liste d'at-tente, Cependant, le projetd'aménagement devrait pet-mettre de dégager quelquesespaces su p pléme ntaires",précise Josiane Richa rd, ladirectrice du centre. t

I

se m0 ern rsera\ITI^LENTENT programmé pour 2000,

avec une durée de iravaux estimée à

sjr mois, le projet de ûrodernisation

prévu, sur l'espace actueliement vâcant,

l'installation d'un "business câfé" avec

Une demande de permis deconsiruire a été déposée en décembre1998

'nais n'a toujours pas abouti.

''L'Utbn isne 'laus de\Lntûe de rcspetter

l$ nottttes de sécurilé (liarles coupejeun1)ec Jennet re nltotnatiq e, nlnrtne

incettdic, diygent ts, ttc.) firles pnt ]n

ftgLutctltitiofi dt 1995 clncûûn l les ERP

Gtshlissehlettts rcctliattt du p|blic) sLts

ècptibles de rcce\ot pltLs de 1 50a tetsot|nes (catlsarie 1), expliqùe losianeRichard, directrice de lâ SPDT. No]rs ,rd

turrn.s tirs o/tosds ù rre nke en cottfar-

tnilé lt uelle. CepetLdrltt, ]t proiet se

ttou.ie bloqué dnt$ son ensemhle, aLars

que eùtnins des trwntû enrisigés, tellc la

inlisnti)ù d'nrcndes dntts 1û ruelliétanne,tt'o l n cu rnppott ndec ln séc|til.",regrette i elle.

Sur les conseils de i'Urbanisme, laSPDT a donc procédé à un audii desécuriié auprès des bureâux locarr spé-

cialisés. Verdict dans quelque temps. r

-aLe centre Vaima est engagé

dans un lmportar*,prol

dè

) PftTt -i" re o.i .18-

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À v=":I F! ro "-À 3:Ea E:EÈ:È:I 6 =Ëlll;::o i22O Er,7( Ë::J yàLI É',. É

J ::"-.4 j1El!;iË> =iËo l:lz ;i'?

ffirfih$@

LE FRONT DE MER ILLUMINÉ

Dour dmêliorer l'éclairage du front de mer, 124I réverbëres, version "Champs Ëlysees", ont été

instâlles mtre la base m ine etla Maison de la culture. Uneinitiative lumineuse, gage d'lme meilleuE #o.llité ! I

TRI DES ORDURES

Jusqu à presen t, la ISP (Iahi tieme de Serûic€s Publii.s) était

J chargee de collecter les ordures et les dechets !€rts dePap€€te, puis de les hanspoder, æspectivement au c€ntre d en-fouiss€ment tedùrique de l'Uranie et à la Punaru, la munici-pâlité #mnt/ pour sa paft, les déchets dits encombrânts.Désormais, ave. Ia mjse en place du nouveau djsposifif, Ia SEP(Société d Envimnnement PolFésim) pûdm en dÉrge te hiet le r€cydage à Motu Ut4 tandis que les décheS non ecydablesseront mvo)És au nouveau CET de Paihoro. I

NOUVEL ANNUAIRE

E di h par là CCISÀ4 le nouveauTahitiTnd? DiftctoryL épertorie l€6 enbeprises locâies exportatriceê, pdr

types de produit (perles, produits de la mer, monoi etcosmétiqûes, fleurs, artisânat etc). Sa nouvele editioninclut les coordonnées intemet des mtÉprises. I

fvi a Papeete @hsfiHil

ll se passe touioursquelque chose en ville...

te parueur sÉcuREÉ

fahiti-colis (avenue Prince Hinoi), qui travaile avecI des socieLés de vente pdr corresponddnce su.

l'Intemet, notamment la Fnac (CD, CD-rom, livres,prcduits informatiques, etc.), a mis en place unseNice original de commande m ligng avec paiementdircct (par carte bâncaie) au comptoir de Tfiti-colis.Un système qui permet de bérÉficier des prix athactilspÈsentés sur le res€au et de gàrantir tâ seorite du paiemmt en évitant de.oûmuniqu€r le numém de sa carteau site du cyber-magasirl I

SOHO : L ADFESSE CADEAU

uverte m ftlTier 2000, passage CâIdella, la nouvelle bou-tique Soho (€nseigne franchisee), propose tout€ une

panoplie de gâdgets et d'artides - cadeaux (I-shirt, caleçons,peluches, bols, venes, lampes et même paillâssons !), dontnombr€ d€ modèles à l'effigie des héro6 de bandes dessinées etd€ Ia télévision. Une adress€ poul les amateurs dd Titi Gastontagaffe, Drcopy et auhes Simpsons ! Du lûndi au samedi, enjoumée continu€. I

CONTEi'POBAII'l

T es amateurs de mobilier contenporain n avaient, iusgu'àLpr*ent, d'aube choix que de s€ foumir en métropole ou

à l'éhangei. D6ornais, ilB l,euvmt acheter à Pap€ete, grâce à

Cath€rine Kiecken (ex-patrorine du Tfti Soft Caft) qui a eu lariche idée d ouvù un espace &dié au design. Meubles,canâÉs, hminair€s, mimin et auu€s acc€ssoires mmpos€ntcefte nouvelle boutique à l'enseigne AD Shop Tthiti Desig./.(pont de fEst). !

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B.P 3047 Papeete - Tahiti - Polynésie lrançaise - Tél/ Fax : (6A914A p71. E- mait : mcp@mâit.pf

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@ksfiËs$

f,ace au dereloppement du DVD {.upporI ' numenquê .ontendn t des rmatè. et du sonL Vdgi'

City a choisi de su er sur la tendance en proposant, pâ

l'intermédiane de sa filiale D\D zone, une forrnule d(

location-vente du lecteur (compaiible avec n'importrquel iéléviseu4 âssortie d'un stock, au choix, de 150 oL

200 films. Au total, DVD Zone compte quelque 500 titrelen rayon loués ' une fois le forfait épuise - au prix d(

1 000 fcfp. Pour les âdepies de la haute définition. r

STAR FM

âncie le 18 avdl (sur 101.5 IM), la radio Star FM, petikdernièrc du groupeAline (Rôdio 1, Tiare F.M., s'adr€ss(

avant toutauxjeunes (15 30 ans). Son concept ? Une prograrnmation musicâl€ vâriée (dance, rap, groove, ragga, etc.), et de!

flashs (3 mn) d'inforinâiion sur l'âctualité locale et internationdle. fn .eptembr, $ront égàlêmenr lrnc*r dos pni-ron. :

ihème ("râgga", "rock" el en soiree, "techno" ei "relaxaijon")Pour l'heure, Star FM n'énet que sur Tâhiti, dc Faô'a jusqu'à

Mahina. La radio devrait cependant bénéficier prochainemenld'une meilleure couvertur€, grâce à la mise en place de nou.velles fréquences | 96.4 (Tahiti-Moorea) 10s.9 (Pap€et€)€t 100.t

(Taravao). r

TABLE API

e centrc ville compte unc nouvelle adresse gourmande, située iue Edouârd Ahnnc. Dirigé par

Christian Mercadal (ancien responsable du Moana Café, au quai des

ferri€s), le Market Coffee afficheune carte variée (salades, viandepoisson, spécialités en soirée...)dans un décor soisné (une série dephotographies évoqu€ l'histoire duquartier du marché) et confortable.La salle est climâiisée,les plats co-pieux et les prix modéiés. Aussi,lerestaurant, depuis son orverture,âffiche-t'il râpidement .omplet à

l'heÙre du déjeuner. Ouvert tous lesjours de 6 h à 16 h, ainsi que levendredi et samedi soir, i squ'àminuit). r

DÀDfFIr -l l& D! -22

PARTOUT OU LE

A DE UAVENIR

PRESENT

tecerec f,r, ""'*'t'" 'NDUSTRTELLE

ETTFRTTATRE GENTE

É "-".-i:*,:':*"1

"l:."

INCENDIE, RESEAUX INFORT,IATIQUES,

EQUIPEI'4ENT CUISINES PROFESSION-

NELLES, EAU ET ENVIRONNEI''IENI

INCINERATEUR,TMITEMENT EES

ODEURS. RESEAUX DIVERS,

MECANIQUE DIESEL,TOLERIE,

CHAUDRONNERIE, CONSTRUCTION

tx

NAVALE. BOBINAGE,

|4AINTENANCE : INDUSTRIELLE.TERTIAIRE,

I1ATERIEL INFORIIATIQUE. MATERIÊL ELECTRO.

NIOUE, I,IATERIEL I'4EDICAL

CecELEcB.P.5020 Pirae -

Tâhiti - PoTét.4t 4t 4

Z.l. de Fare Utêlynésie française| - F^x 4l 4l A2

S'implgtte{.à

La zone industrielle de Fare Ute,

très prisée par les entreprises,

est actuellement saturée.

Cependant, le nouveau Plan

Général d'Aménagement (PGA)

de Papeete, actuellement en cours

d'élaboralion, devrait ouvrir de

nouvelles opportunités.

RÉÉ dans les ânnées 1970 surduremblai, le quârtier de Faæ Ute doit

est en Fojet. Enfin, la réâlisâtion de la tmi-sième enfre Est dewait favonser Fare Ute

en améliorant les conditions de sa des-

Guetter les opportanités

S'implanter à Fare Ute est devenu dif-h(jle. À ce jout,Ies Enains so,1t occupés et

prctiqrc e l tout est wndu ; ttoulret un etn

t deoieît nre". coûstaTe 145 U0ù et 150 0u0 Fcfp Ie n2 . i

magasins commerciaux der'ant helberge

une dizâine d'entr€prises est en cours, i

proxjmité du rcnd-point de lâ base mâ

rine (angle rue des Rempafts, à côté dr

France Câble Radio), sur un tetâin appartenani à l'église sanito (bailleur : BilRavel, rnaîhe d'euvre : Pieûe Dioux).

"O tre .les locaÆ e Jaçûde,le pnjet doi

campre drc desbutuux el espoce de stoc

ksge à I'arrièrc ; les ptit oscillant e lr,

én o.{ob€ pro

- sa vocation comrn€rciale à I'inter-vention de trois acteurs : Ia SETIL (lotis-

seul de la partie la plus ancienne), la com-

mune de Papeete (lotisseur d'un tetainde 1,5 ha où se sont irnplant€s Esso4 photo

Gauguin, Kim Fa et Yune Tùng) ct le Port

autonome dont les activités (cale de ha-

lag€, dépôts Éholiers, port de p€che etc.,)

sc sont peu à peu étendues sur la merProche du port et du centre ville, Fare

Ute â rapidement séduit les entreprises,

notâmment d'import-export. En extension

de la zone industrielle initiale, s'est ainsi

développé un auhe secteur, à l'emplace'

ment d'Equip'Auto, de Somalu et de

Farnham. Ces demièÊs anneet nombre

d'entrepriscs se sont lancées dâns d'importantcs rénovâtiors (Iahiti Quincailerie,Sin Tung Hin& Total, Kim Fa, Wing Chong

ou encore la Sat Nui). Aussi, le visage deFâre Ute s'est-il sensiblement arÉliorÉ endépit d'une vohie regulièrement endom-lnâge€ par la mau!âise évacuation des eaux

pluviâtes €t le pâssa8e ift:essant d€s poids

lorrds. Une intervention de la comrnune

- 24.

**\

DRorr AU BAIL À pRprrtr :

pns nE nÈcrns pRÉcrsrs, MAIS uN UsAGE

En ville. les locaux commerciaux en toute propriété se font de plus

en plus rares, les propriétaires des immeubles louânt généralement leurdroit au bail à un locataire lequel, à son départ, revend le pas de porte

à son successeur. Le montant de l'indemnitéde droit au bail varie en fonction de divers cri-tères : l'emplacement, la valeur et l'âge de l'im_

meuble, l'état du local, le passage, la présence

d'un parking, etc. "En fait, il n'y a pas de règlestrès précises, il y a un usage. Un bon pas deporte au vaima, en rez-de-chaussée et côtémer pouvant atteindre 20 à 25 mi ions de Fdp",indique Henri Bontânt, président de la Châmbre

Syndicale des Aqents Immobiliers. Pârmi les

secteurs âctuellement les plus prisés en centreville : le front de mer. le Vaima (et les ruesalentour), le pourtour d! marché ou êncore lequartier du Commerce.

Quant aux prix des loyers, il falt compterde 1500 à 2 500, voire même 3 500 Fcfp le

m2."Les acquéreurs sont vigilants, expliqueencore Henri Bontant, car, coûtÈirement à lamétropole, le montant de Ia pateûte est fonc-tion du loye/'. Ait'si, un locataire ayant le double

de surface dans un vieil immeuble avec un loyerancien, paiera jusqu'à quatre fois moins de pa-

tente que celui qui loue un petit local dans un immeuble neuf... r

r'otùt i'tltttcptis\ se so|t ln réls dr s

d'û,tpotto t$ ri,ni,afio s

IRSIN

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Tél & Fâx : (6a9) ,l r ro 20 CSM ; (649) 77 al 6sjmpôuFin@mail.pf B.e l3Ol:14 9a717 PLTNAAUIA TAHm

-. PÂPfflt't r.â. rj.,

PAPE E1)

efilr\t

c0r

Vallée de la Fautaua

Papeete manque de lieux

week-end. Site préservé à

la Fautaua, propriété de la

,IIIde promenade où se rendre en famille le

quelques minutes de la ville, la vallée de

commune de Papeete, a le potentiel de

combler cetle lacune. Après le réaménagement de son front de

mer, Papeete se tourne vers sa montagne...

EvAloRrsER la vallee de la Fautaua afin de la

rendre accessible au plus grand nombre : unproiet ambitieux lancé par la municipâlité. Une

étude a été confiée à l'architecte Jean Deschene, en

association avec le cabinet spécialisé Pae Tai Pae Uta,

alin de mieux cemer le potentiel de la valée, puis de

déIinû des scénaios d'aménagement.

Pour l'heure, la fréquentation du site est très

limitée : amateurs de randonnées le weck+n4 classes

vertes la semâine, très peu de touristes. Une situation

alue, notarunent, à la réglementahon en vigueur. Poury accéder, il est nécessairc d'en demmder préalable-

ment l'autorisation à la maide.

Cependant. la ràllee de Faulaua esl un .rte mdni.fique : relaiive préservatio& âtouts natui€ls (panora-

mâs superbes, cascâde, vasques...), intérêt histori+e(Bâin Loti, marâe, fort de Fachoda...), éducatif (flore,e\ploitâlion de I êdu)cl tounshque... Une (oniu8ài-

son d'attraits inédits à quelques minutes seulement de

la ville. En outre, l'éta8ement naturel de Ia vallee (de

1'accès par la route de la Fautâuâ au sorunet du par-

cours) révèle trois zones distinctes susceptibles d'atti-rer aussi bien les familles que les randonneurs avertis.

Juqu'au Bain Loti

Le Bâin de Loti, dit plutôt Bain Loti, est un bassin

naturet où I'écrivain (âIrivé à Tahiti en 1872) avait cou-

tume de se bâi8ner. Ilautew dù Maiage de Loli, ré(j,tromantique et idy ique de ses années passées à Tâhitis'appelait en fâit Julim Viaud. Cependant les Tahitiens

l'avaient sumommé Roli (en référence à la colorahon

rose de son teint) lequel, prononcé

en roulânt les "r", évoluâ en Loti.

Outre une réhabilita8on du Bain

Loti par l'amélioration de l'acces à

la bâignade, cette zone poùrrait fair€

l'objet d'aménagements de loisirs :

espaces de verdûre, de jeu et de

spo4 pour les enJants notammmt. Pour en améliorcr

l'accès et assurer une meilleure desserte du $Értierde Titioro, il est prévu une rénovation de 1'allée

Pieûe Loti. a

Page de dtoite: La etseade de Iû Fûulauo, on furbebelùe

En tudûillofi : Le fiowrrefi de Pime Loti à Titioto

Ci-dess s: b btssifl natuîel dit'Boin Loti"

- 26.

Iil#re

PAPmt .l Lr. &!,

Vallée de la Fautaua

3 Uncpromenade familiale

Du portail d€ la SPEA, concession-naire du service de distribution de l'eaupotable de Papeet€, un chemin caûos-sable, actuellement emprunté par lespromeneuI' l€s adeptes drlj%dn8 etles VTT, mène sur environ trois kilo-mètres au pont de Fachoda. Lar8e, peupentu et ombrâg4 le parcours est aiséetidéal pour lesbalades en famille. Ony trouve par ailleurs un morae, faclle-ment accessible. "lJr .eflfre d'a(ueil @c.

Wnneaft d'i lotmations platiques et his-toriques poundit êtrc anénagé, ùnsi qu'uniti &aie éducstif de découoerte des i s-l lations hydtû iques, du fiarae et de Itbota iE/e. Le lotlg du chefiin, plrciewspïrcelles peupe t en eflet serub à la ftin-ttoductio d'espèces i digènes (ilont uyand nombrc de pla tes d'altittrde) ieistantes, llesorfiais, dans cette pattie ilela LtIIée", s\1ggèrcFÉdéÀc Mathieq cheldu proiet au sein du cabinet Pâe Tai Pae

Utâ. Enfir! une aiæ de repos donnantsûr le panorama du pic des Fnryâis per-methait de {airc une halte avant de s'enretoumer, voire de poursuiue jusqu'auBelvédère ou au fort dÊ Fa.hodâ.

La cascade, vedette de la vallée

Après le pont de Fachoda, le chemindevient plus difficile et plus ardu.Cependant, 1â cascad€ de la Fautaua(100 m) et les paysaSes alentour sontd'une telle beauté qu'ils méritent un ef-fort- Les randonneurs ont en fait le choixenhe deux trajets : l'uû qui suit la rivièrepour deboucher au pied de la câscade il'autre - plus intéressant - qui la travers€pour atteindre la chute par le haut.

Objectif du projet : rendre accessible lepanorama sur cette cascade au plus grandnombre, en renforçant le balisaSe et Iaqualité de ce dernier itinéraire.

Après Ia cascade,le chemin permet dese rendre aux vâsques, site rnagnifiqùccomposé de blocs de basalte et detoboggans nâturels dont l'accès,plus délicat, nécessiterait des âméliora

Vers le collogyere

Le Parcours traverse ensuiles ruines du fort de Fachodbaptise ainsi après la cession focée aux Anglais du lort d

Fâchoda au Soudan (en 1896

par la mission française dMalcltand. Ces ruines rappeletl'un des episodes clés, en 184

de la "guene ftanco-tahitiem€au cours duquel les houpes d

l'aminl Bruat remportùmt unvictoi€ dfusive sur les insuryéLe fort tut ensuite âménagé pots€Ivh de retuge en cas de conlldans le Pacifique. À proximit'Ies "jardins du gouverneu/'dont il ne subsiste que de vague

haces - étaient également dest

nés, à lâ fin du 19€ siècle,alimenter l'armee lrançaise e

cas de rcpli strâtégique. I-€ chenin grimFensuite jusqu'au col du Toevere, à environ 600 m d'altitude. "Ceile Wrtie,poutrûit égalencnt fnneI'objet d unbalistgeCepelùa l, les amé agct ents n'iaienpas au delà du col,lapoutsuite deh randonnée étant |'ûlfiire des g ides", précise Frédéric Mathieu.Il est en effet pos.

sible, pour les plus chevrorùés, de rallierà pied la vallee de la Punaruu en passanl

par le €ol du Diadème. r

El haû : Le b\ssit àa lû êiseùe de l4 Ea tau

Ci-dessus : Ias tuilÊs dx lon de Eûdtoda

A gauehe : Le poû de Eachoda

Ci-conùe : Vasqa dons bs ems de bosslte.

p pErtt -r.1a* a;t -28.

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Vallée de la Fautaua

intérêt

Temps de parcours jusqu'au fort

zone 1 zone 2 zone 3

UN sor-ros RAPPoRTLe projet de revalo sation de

la vallée de Ia Fdutaua a donnélieu à une solîde étude.

Résultat : un rapport decinquante pages, présenté en

février dernier Une photogrâphiecomplète du site : état deslieux, recensement des attraitset contraintes. identificationd'une centâine d'espèces, miseen exergue du potentiel de

développement, cartographieprécise de la vallée, etc.Un rapport très poussé qui,

dans une deuxième phase, doitpermettre de définir des

Àc.essibilitÉ

Tranquillité

Surface plane aménageable

Baignade

Air€ de jeux

Paysage

Facilité des.hemins de promenade

Marae, ruines, anaiennes cuftures

Plântês ornenentales

***

***

MldÉ@lùd]ddàj..PerrP&uù

Zonel b.nLotZone 2 Ce a SPEA au Dont de :-êclroda

zone 3 : :!rès e pcri ce Fa.tcaa

Nota : erombreiesvmooes'erpr0pc icnne à'ntenstéde rli'êt

Expbitation de l'eau

ContôGt aver lô naturs

Grande3 randonnéos

Plantes indigènes

Obsêrvàtion dê lâ fâùnê .'

Pestesoit des pestes !

Dlrir 6uc a forél de a FàutauaDn ccnappe pès d 14 con a

:a vesccns (80 000 ha à Tahllis'ont d'ores et délà nfestés par

cette plante envahissante étouffant

es autres essences végétales), saprésence n'est pas e principal pro

b ème de cette vallée, n'roil]s arro'sée q!e d'autres zones de 'ile.

îolt e bas de ê vallée se lrolrveen elfel co onisé par une altrepeste : le tulipier d! Gabon. r

schémas d?ménagement puis,enfin, de lancer unè opératlon

E

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par lc Sr)u!.rn{rr llanche et.rtti..rit,(hiqù.j(\,di,li loul(] venue acoutcr Lr tl.f.rrc. I c luiur kiolque, quànt ; lùi, scrrdrsftra.ù\ nr!si( i{ ns qLii pourront lirii'liscl sutùitcmri l(us lcs s,rrrcdis. Coûtghbri .1. .ctl(: op(iàliûr dc riirminrgencri : l; nrillions de 1.fp r

, r ,l,., irlrl . lL li rLtr, r ,. I r,r l,lrr.lr,ri,l , r ,,ryA lr, L. lrl,j I , ,, 11, i, I .,1 , j, i,..lr,rl)1,rrl r,)rrl r,rr, jl ,1,,)il r/rlrl ,ri(,)r, !i l ,rl,t!, ,,r "trlr ri,) ,,r , iv , r

Béaménagementdu partgôrtgainville

Dans le courant de l'année, Ie parc Bougainville sera réaménagé

conformément à sa vocalion première de iardin public. Un prqiet

de la municipalité qui souhaite y installer un kiosque à musique

afin d'offrir un espace aux artistes "en herbe" et une petite touche

d'animation aux promeneurs.

À té d Ià ic en 1 729, Louts Antotne oe BoJgainville sèmbarque el l lb6, "nI \ compagn e oe ratuahsr es, dess nal eJrs et ast olomes, ooJr Jr \ oydgê a -IoJrdu monde. Anivé en avri 1768 à bord de la iiegate la Eoudeuse, il est le prem ernâliqatelr français à débarquer à Tahjtj, juste quelques mois après l'explorateuranglais Wallis. D'embee, Bougainv lle est lellement ébloui par les paysages q!'l "se

cmit être dans les Champs Ê/ysees" et decide de baptiser lle La Nouvele CWèrd

^son dépalc, il pnt à son bord unjeune Tahihen, Ahutoru, qui passa onze mois à Paris.

Son escale à Tahiti n'aura duré qu'une dizaine dejours, mais le récit q!1len fit dansson llwe Voyages autour du nonde publié $ 1771, contrbua Fortement à créer lernlthe du pâradis polynésien. r

UN HAUT LIEU DE F ÊTE

1ddis, le parc Bougainviile tut unJ haut IPU de fète de 6mnte êt

clc c.r.monies, doni celle du 29 iûini 880 au .ours de laquele le roi Pomare

V consacra la réunion des îles de laSociété à Ia France. Plantes m 1845 parle docteu Johnstone, d'irffnenses tr!ru

rrdrr oùrbr.geijent .e parc oii sc trouva'ent réunis de nombreux bâtiments admi-ristLrlris : i. mig.sin génirâl rnilitâire ct le logement de son gârde, dcs hangars.ladlrc.bon du Pori, la lroste et le servicc dcs Douanes ei de l'Hygiène (qui laisserâplac i rrn iel, a puis à I rncien snack). Un plan de Papeete faisâit également étatrl'In cmphcrùrni.[rr !ivr.s, à l'inslar de celd de marché et de la place Vaiete.lÆrt'cionr dr re!rnr 1906 détruislt presqûc tors ics bâtimcntr ainsi que lâ clôtffe debois bl.m(l){,rntoùrini l. p.rc, l.queile ser.t remplâcée par des grilles métalliques.I . toste, damolir rt re.onslruile à plusieurs reprises, est le seul bâtiment a&ninis-tr,rlii mbsishnt sur..lt( belle piace putlique. I

H ist o ire belge !

l',r ', lr.r,:.i,. .i l\,!, (, r',It LtL 1, \ . I

\lrrrr, ( rtrr l.l lrll) .,rt,ri,,.rL , (..

l', ii.!r1, ,\ l,( 11 1,. ,.r, ' ,i | | r,tr. .

L, Lr..l\,:\rr\ (lrl L,)i1i (r' ,.11..,

35 papftrt.'',

Théâtre à ciel ouvertomme toutes les villes du monde, dans

cette sorte de "ola" universelle autour dela Terre, Papeete a fêté le passage à I'an

2000 avec enthousiasme et avec un fasteexceptionnei. Pendant toute cette annéemythique, la vjlle aura vécu au rythme de grandes

festivités : Carnaval, Millenium, Miss papeete,

etc...En juillet, le Heiva Nui 2000 a permis àplusieurs milliers de jeunes polynésiens etPolynésiennes venus de tous les archipels, defêter ensemble la culture maohr dans une capitaleparée de neuf pour les accueillir.

Retour sur images...

P,ûLfi-1,Lta0h

des fêtes

' .Ies

0ÂDtEIt l,l^!.0a

,\,

les adeptes de slrJe àodld, de in line skate et de vélo lree style,soit quelque 15 rnillions de Fcfp iniectés par le ministère dclaJeunesse et desSports et le comité polynésien des sports

Apiès d'importants travaux visant, no-tamment, à garantir une meilleure sé€u,rité sûr lc terrain,le sfrfe parl de Papeeteâ rouvert en débutd'année 2000. De nou-veaux horaires ont été aménagés afinde réglementer I'accès aux rampes.

désormâis couverte, ont été

refaites en béton armé. ægede solidité et d'un entretien plus facile. Un in-vestissement de plus de 10 millions de Fcfp (fi-nancé par le contratde ville) aété dégâgé pource lifting, dont la troisième phase prévoilentre autres, l'implantâtion d'une infir-merie, d'une roulotte et de sanitaires.

La saison 2000 a démarré sul leschapeaux de roues avec I'organi-

"l!d8ài

sâtion, en mai, du C/azy Pop

?op,rrv, championnat ré-unissânt soixante-six compétiteurs,toutes disciplines

ûnpublic venu en

E

park de

TpaeruiCes dernières ' dont l'une est

fait pbte

neuve !

lo naih,, d, lo luntee,1d,l en,tCi.ffætËntnrI*Attlltl H.EqrRlout tNDustRrEl Et Doml3notr . :alt tract tNrE

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PÂÆm-r"ld0d -38-

:50 89 99

FORME

/a-oNcrL ER TR^VAlr et sport n'est pâs tou-

\-lours âise. Emploi du temps char8€, embou-

æill;ges, enfants à récuPérer avant de regagner

le fâre... : les contraintes quotidjennes laissent

pârfois peu de temps libie durant la sernaine.

Une solution pour ceux qui trâvaillent à

Papeeie: frir€ de ta gYm en sillè.Papeete compie pltsieurs sÂll€s de gyû$astique l-es cours

colleaifs Jadressent généralem€ni aux femmes, les hommes

préférânt s'exercer sur les aPPâreils de rnuscllâiion Qu'elles

fonctionnent au forfait mensucl ou à la séanr-, ces salles of{rent

l'interêt d'étre ouvertes le midi ei tard le soir, Permettant âinsi

de fane un peu de gym durant la pause déjeuner ou iuste à la

sortie du travail. r

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tilftl, .louches (a!ec sè.hecheteux, pas de sallc de musdlation

I tlù:n$i 8 h ri 0undi, meûedi, vendædi), nidi,16 h 34, 17 h l5

t linh : Iùr'it nensuel Gou$ illimit6) de 7 t{0 Fch (à omPter

de là dàte d'inscriPtion), ou carte de huit cou$ à 7 300 Fch, vâlal'jlê

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ccinture âbdofrinale €t les dosaùx, crùciæs au

t a.tùl\nhnl: slle ventilée, douchs

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affamé(e)s : le snack de la Pis.ine - qui permettait de se

r€stâûer apaes la baignade ' a fermé ses portes. r

À ceux et celles qui préfèrent nater plutôt que hanspirer,

-39- pÂDtEIf j, 1ll." 0,

@Ëdà3.

AIA ROU!OTÏE

Solange Ferragutrl-r ']rr; r 'ar ',r:r i!:i.-i

"Que, est notre devenir ?"/Vous sommes lucides. L'emplecement actuel

des ro!/olles est trop stratégique pour que I'anne nous envaie pas, un jour au l'autre, valserailleurs... l,,lais quand ? Dans six mois, dans unan...? Un praJet de parktng souterrdin est à l'étude,saus la place Vatete au naus sammes cancentrés,Le maite de Papeete, 14ichel Butllard, s'est mon-tré rassurant en affirmant qu'tl tiendrait comptede natre situation, si naus devions être déplacés.En fait, à défâut d'être partie prenante, nous sau-haiterions, au moins, être tnformés." a

DrDtrtr. .40-

Ed?tr@

I;

Béatrice Cha nsinii;r-,,,r r !,, i d.! Porl:L'1l,}ftunrtr

"lranquilles pendantquatre à cinq ans"

'Paur Ilnstant, rien n'est Prévupour ces rculottes. Celles-ci fonctiannent selan un système d'autorisatian d'oacu patian tempora i re

actuellement qelé car rien n'estencare défini cancernant l'aménagement de la zone du frant demer al! exercent les roulattiers,Certes, un Problène se Pasera lejaur ai! l'an viabiltsera le patkingMais je pense que les raulôttesdu port sant encore tranqutllespendant environ quatre à cinq

41

Égten e nren $

Musique et mariage :Deux prernières !

Les jârdins de la mairie ont accueilli, en

avril et mâi, deùx manifestations inédites : le

Salon de la musique (28 et 29 alîil) organise

par l'Association musicale polynésienne et

qui â reûni notamment des écoles de dânse,

des studios d'enregistrcment des prcfesseurs

et des professiomels de la communication

audiovisuelle, et le Salon du mariage (12 et 13

mai), cr€e à l'jnitiative d'étudiants et rassem-

blant des couiuriers, fleùristes, photogra-

phes, etc. Deux initiatives intér€ssânt€s, à

optimis$ dans la pe6pective d'une réédition

Drôle de Pâpeete...organisê au grand théâtre de Te F € Tauhiti Nui (du 10 au 22

avril), lâ comedie musicale de Coco Hotâ]bla, Pryexle lo' oie(Papeete, rna vile), tut I événement humoristique dumois d'avdl. Objectif de

l'aùteul : révéler un autre

Pap€ete, quelque peu facétieux. à bavers la mise en

scène d'une douzaine de

tableaux sur le quotidie& latradition, la religion, lepouvoir politique, etc.Entr€ autr€s compositions :

la place Tarahoi, une #ance à l'Ass€mblee, la maide de Papeete

(inbonisâtion d'un maire), les mlloi dans les embouteillages ou

encor€ le marcié - cour des mirâcles. Une oeation applaudie par

.€rtains, dénige? par d'auhes, mais qui a eu c€penda le mérite

d'attirer sur les planches des jeunes sans emploi, recutés aupÊs

de l'association Mamao Vallon.

Titioro, vainqueur des jeux intervillesI,es premi€Is iet|)( intervilles organises à Tahiti par I association

Tahiti Nui 2000 (du 3 au 6 nai au stade de Fautaua) ont pmporté un

frânc sucês populail€. chaude âmbianc€ et des

milliss de supporcrs vmus soutenir leurs Euipes.8,00 jeùnes des communes de Tfiti et Moor€a se

sont affronlés Iorc d€6 epeuves sélechves. Couses,passage d'obstades, ploryeons, glissades étaient au

rcndez-vous, lê' e.làts de rirc du publi. ausci.

Vainqueur de la finale, l'éqipe de Trtioo (Pap€ete 2)

a rcçu un ùèque de5tl0 000 Fcfp quidewait être aftuéà la consbuction desanitaircs publicsdans le quartier

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ff** AEn juillet, fête ce qu'il tcplait !

Dans le cadre du ilend Nui 2000, dif-{6rcntcs fcstivités étaieni programmées à

lapccte k)ui au krng dù moiE de iuill€t.Pour l. prcmièrc fois, troupes iolklorlu€s,.rtisans, a thliltcs rt cLrluvateurs venus des

cin q a.chipels se sont râsremblés à T.hitj,soii quelquc.l 000 pcrsonncs.

IIeira culiurcl (fcsiival di, .hlnh ct

dânses ct non plus uJr rod'hàbitud€):du 2s juin aL, 22 jùillci(place ]b'iti). Spect.rcles L.idiiionncls ci

tion de Nlytsuru Kato au titre de MissPrpeer€ 2000, de fiIend,v B€noit (1ùre dru-phinc)etde Lelana lerlip.ia (lv{iss Heiva

Tumu Nui). ré\'éncmcnt s'cst dérouléen

présence dcs deul v('dctnrs du cinémà

lrançals, Thierry I henniit( rt I'.ttrick'fimsit alors cn ioùùagc cn lblynériefrançajse four L. trix.i l Prcirqùt,long métr.g€ d'Al,rin Connaù.

@hsfih$

SUR VOS TABLETTES) Stars on Ice :

{9cnd théâtre d€ Ia l4a son de a Culture).

Spectac e de patinâge artistique

du 11 au 14 actobre

) Expositions(3èrne étaqe de 'fôtel de vile)

. Aain Joann s

(31 aaût-7 septenbre)

. Assoc aton Lat no-Amerlcano

(11 - 16 septenbre)

. Artempo

(18 septembrc - 14 actobre)

. Bernard Suard

(13'18 noveûbre)

. Christiane Darde

(21 - 24 novenhre)

. Aiu Bou lair€ - Deschamps

(28 novenbre - 4 décembre)

) H€iva Tumu Nui(jardins d€ hôte de Vllle)

décenbre a

lcur dc I'ô\'risic : 8 .u 22

(13 djscipline! sf('itre5 à l'.ffr.hc)

l l0 borrgies et une NlissLn conrmur\c de f ip&rte . soufl(i se5

110 bougics lc 20 rnai 200{). À ceile o.(.sjon ilLùrnt orgrnisécs d ith rcntc! .rnim.j

lior5 d.r5 les ji nrs d{: h mairic : rlimonstr.rtion d'.rrlis,rr,rl lr,rdilionfcl(tft'\.çrsr, tifu ifu i. srrlrtur.s, ..) ùrosjtbn !Êfle dr rotrcs, rir'r,. .orn. mo'ritii. etc Les ]€slivilis se s(ini.du{j,sdcvint plùs dc l:00 personfes.\,rcl'alcc

\Ittslflt KiLa, Miss Pnyttt )t)40

lllititû Nt lt dt:ttrt\t ttti't tlthtl B illûl

dégustez les vériiâblesIlânrmeku€ches : délicieus€s târr€sflâmbées garnies de fmmâgehlanc. rrèIn€ frâîchê, làrdons,

Arn(i que nos spèciâ[tes:rhoucr_oules paysannes, jentts . .*srilli\ er cârbonâdes fiârnâr9*... ilA âDprêcier entre amis !

-43- DÀPttII.i- i",-,. i.,,

Apprendre àPapeete manque de bibliothèques.

Aussi, la ville envisage-t-elle de se doterd'une bibliothèque municipale, répartie sur

trois centres de documentation, alin depromouvoir la lecture,notammentaupès des jeunes des quartiers.

Hormis les bibliothèques"adultes" et "enfants" duFare Tauhiti Nui (Maison

de la tulture), Papeete est

âu plus grand nombre. Si laculture poly-nésienneestsurtout d'expression orale, Ia

maitrise de l'ecrit n'en demeuæ pas moins

l'unedes clés de lâ réussitesociale etéco

Un projet de bibliothèque, répârtie surtrois secteurs - Mamao, Taimoâna (Tâunoâ)

etPina'i (Tipaeiui) - esten cours d'élabo-ration par la municipalité. Une initiativenécessitânt un budget de 21 millions de

Fcfp, financé sur fonds propres et par lecontrât de ville.Il s'a8itd'abord de coisti-nrer 1âbase documentaire - romans, te-

alLe projet ef,en cours de réalisation

et la nouvelle structure sera

entièrement opérationnelle

très prochainement.

lire

!'ues, bandes dessine€s, etc. - de cette BCD

(Bibliothèque Centre de Do€umentation)doni l'ouverture est envisagée pour cette

année. Une Fartie des quelque 12 000 ou-vraSes prévus à terrne est actuellementstockée dans un€ salle mis€ à dispositionpar l'école de Mamao. Le public pourra,bien sût venir consulter les ouvrages,majs aussi emprunter livres et albums,Conscient d'un possible non r€tour des

enprunts, Roméo Le Cayic, consei er mu-nicipal, chârgé de l'Éducatio& ne s'émeutguère de cette éveniualité. 3

/

pauvre en "lieux de lecture". Le magasin

Livr'Echange de Taunoâ - dont la formuleoriSinale permettait d'acquédr des livresd'occâsion à prix modéré, puis de récu-pérer une partie de ]a somme à l€ur resti'iution a malheureus€ment fermé ses

pories. Quant aux écoles, une quinzained'enire ell€s disposent d'un petit stockqu'il faudrait cependant rendæ âccessible

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Ur.lrl , estimc-t il, Partânt du Principcqu'un livre conscrvé csi ùn livrc qui a

lnÊin,la Iutur€ LICD cntend éSalcmeni

sewir d€ sourft d'app()visionremcntpour

les bibliobus (bibllotha!ùcs âmbùlànt€,

déjà cn circulation. Le nouvcâu bibliobLLs

.nhé en fonciion en n1ài 2000 vicnt en com'

plérnent dc Heimaranà (la couronne lu-

mineuso du quarlicr d€ Mamao ll coù-

vrirâ les sccteurs de Tâunoa, dt Mamao,

dcTipaeruict de la Mission. r

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'Suv DEs NoRM:s DE REJETS

.SURVE iLÀNcE DEs srar oNs DEPLMToN ÀNALYSE cElaR

. ANÀLysE rES EAUX NousIRELI:S EI EAUX POraBLEs

CoNSEIL et F0RMATI0N

.BLAN HYc ÊN! DEs ENTREPRSÊs

.FoRrûr:oN ou PERsoNlEL a !8Yc ENE Er À LÂsEcuR-E

.A., , "-0, o\DNF Ô ÈTPLP OÙF RFI.ERLIEOE5NOqI]E!]

Lprrê 0,4 d].ê\ ror,f ô ôr d 0e pe ro' -ê ô00 o.êo o0- ô là 10.ô

Rô LrêdêlFàù Ro!àe Arue PK4 6 Côk l\,lontaare'BP 1720

98713 PAPEETE -POLYNÉS|E

FMNÇA sE

TéL 689414858- Fax 42 57 60 _ E mail : Ca mp@ ma d

.45. DÀDrlIt-; i,, i.1

ËffiÆ$@

Le nouveau quartier du

Commerce, inauguré en

décembre 1999, a rendu

aux piétons ses rues Emile

l\ilanin, Yves lvartin et Jean

Gilbert. Prochainement, la

rue des Écoles devrait, elle

aussi, bénéficier des mêmes

aménagements.

Histoire d'un morceau de

Papeete, bercé par un petit

vent de Charente...

EUx HoMMEs, Victor Raoul\.iÉmilc Martirr oni marqûé succes-sivemcnt l'histoirc du quartier dù

â

Conmerce, cctte portion de l,apcet€ corn-pnse entrc la rue des Écoles, lc fronr dc mer.Ia rue Alb€rt Lcboucher er la rue paùl

Gaugùin. Deux homncs, ayant en com-mun, outre le scns des âffaires ci du com-mercq une lointa'ne origine charcntaise.

Nous somncs à la fin du 19èm€ sièctc.Victor Raoulx, après avoir effcctué sonservice dâns la marinc nationale. décidc defaire soûche à làhiti. À cettc époquq sousl'impuision de commerçanrs français etéirangers, commcnceni à s'élever lês premières consirÙctions du quarricr doCommcrce. Un style proche de l,.rchiiec,ture'lvestern" , telle la naison Donald ctEdenborough à l'empla.cnent dc l'actuellcSocrcdo su.cùdeauxancienres cabanes enbois installécs sur leqr'âi. ApÈs des de-bûts

dans lc cabotagepour lc comptc de lafirme Cra'vfor4 VictorRaoulx cntreprcnd dedéveloppcr une irn,poriante maison decomrnerce dans lequârtier. Èn Inai 1940,

le "bloc ltaoulx" se

compose de plusieursparcelles formant unensemble de 5 365 m2sur la terre connuesous le nom ténérique de "Panama,,.

Pour quelques millions de Fcfp

Emile Martin (fils de Louis Marrirr autreCharentaÀ venu de l'ile d'Oléror! qui avaitcree à l'anglc de la rue du Marchéet de l,âc-tuelle rue Pâul cauguin, une cntrepriscd'import export), râchètc alors Ie "blocRaoLllx" au prix de trois miltions de Fcfp.Son peiit fils, lean Solan, évoque l,aspecr

@Ëffi*s110 ans d'histoire

uiil ;Ï,ff1'il'.Ëtlï, e r c e

dù qu.rrtier tcl qu'il sc présentnit à son rctour dc Franccen 1959 Iiiti.t hh.s..u l

ra.tlit dc tùrûi t ntt tt nt lrtitù t t. n,1nurs qûis, dinhu( tt ùttt lrilituit. ttt tulIcolonial nis sr t ûi!,:. tt; al itrit: t u tsétic d ottrqôtr (L ic tthti n,1Nn|s l.,.nrl1,Lcscl u crçniltr.hittoisti1tttnt +nn t\ trtu\Iol,t,autowd nrùé lt tcso i, ùrdu t

gist, ,4/i,,c {en t.c l'.chlellc phamraciedupori ct la bànquo Socrcd o) itÉnU/ là rpt ùtn.\rù L,rîti tl ii\litt ttû il t ttùûb à ou

.)enl, nt]$i q ( r) Ct)l tslù, (auiourd,huiRenaûk-Sodivà)". Bar - dancing dù trontde mer ouveri en I952 pàr Zizou de \,tel,er,le Col Blcù Ijtlrn iabac à Papeete pcndantdes ànnécs nlnni.l'êtrc lui aussi victnned'un incenclic.

Àu début d cs annécs 60, le bloc Raoulxfùt rasé pour être, lors dl] la succùs

sion d'Emile Mârtin, divisa en cinq lotsréparlis cntre ses ha.itiers. Dc ce partage,naquirent de nouveaux bârim€nts cndur inrncubles cornmerciâux ei de rapport et dcs routes privées. Ccs derniùrcs,après donation à la communede pâp€€ie,

prircnt, à pàlrirde 1967,l€s noms d'EmileMa.tin, Yves Martin ci iean Cjlbert for-mani, sur quelqùe 2 000 m2, l'actucllc zonepiétonne. r

à I'e tplwlhent tu |'actu?lle Socted

D^pralr.1.1.ùtr, -46-

(dont la vonie, au

sâblement dégra-

quarrier duCommerc€ renaîip€u à peu.

s'est âmélioré(esthétique, mobi-

lier urbain, verdure)

soni diversifiés(bijouteri€, snack,

habitat, habillem€nt), au prix d'unjmportani effort

(140 millions deFc{p), consenii par

l'État dans 1e cadrc

du contrat de ville(60%)majs aussi

par le Territoire, la

priétaires ei les

Cependant,nombre de façades -

cherche toujouis un

riat avec la CCISM,

gestionnaire duparkjng VaietL', ontlancé, en mai 1999,

heure de pârkinggiatuit à la clientèle- aÉin de dynamis€rle quârtier et

cessibilité.

Un pâssâ8e piébn a

égalemcnt étd misen plâcc sur lc bou-

mer où il est ulté-

I'âménagementd'une passerclle.

projct privé d'em-

tant sur la partie

dc rner - angle de lâtue Jeân Gilbert(âu niveau de Tahiti

Sport) et visânt à

harmoniser les

de lâ Socredo, €st

Le tuuaesu qusrtiet tuCo nercercnaîtpeltàper

-47 P,lDftft ri'i''

François CARDELLA,

r IRr \1rr R \rÀililde I'apette !t.rit.orsc. l.ran.ois

Cardella, élu- màiLe dc

I'j.rp&tc l(,s dr l. rréiLion

dc h conurnc $ 1890, (sl €r effet né à

B.shà.rn 1816. Après avolr 5ui!i des itùdcs

d e médecnr€ en ndtropob 't

crcrca .onr m.m(idrrir auxiliaire de Lr .rlinc âù

\le\quc, il .ù !c à T.hili sur la corvette

N,r,1iri ;'r l'âite de 27 a s Aprùs tuis.nsde servrce à bo , il don,rc s. d(jmissioù

fouL se t\rr d.ns.rtlc auhr "il{r d('briu l(i"

oir il!.J u|idcmcnt prospérerets llhrstrcr

sur le dclrnt ltc Ia s.inc poliiiqnc.

Il ou!rc ilors, en.ompig|ic dc Fr.rnÇoi.

GLiriie,la prcmier. pham {i..lLr Trùiloirc(.lors pnrtcct(r.rI É.nrc.it |1, s, i\'ec l ,ride

dc quclques assocrés, adrètÊ li plrnt.rtnrn

d'Alimnnao poùr e\ploiter h..nn( i sllcre.

Élu à 1. pùlsidcn(c.lu iou\,eàu conscil

Banaftrl en l886lhst.ùcc vcnrnt r.mplaccr l'.nr.nr (onlcil .olorial), rl s engrscdins l. vi€ polit\uc locilc i.ôkr,.ot.mment, dc Vi.br Itaoulx ktir 0rli.lc sIr L,

qùntttt d Cr r tttt),.rec le souticn

ictil de son épouse (N1àric Loui{ Clcbert),

''rùt lltnù'lt Ltis irlrlli:t.rltc, ,,,irs drsii

torl drEr/ci1l,!in,, dl/r .rr1r(iri[ ,r n]r;tàit. tt i \)irctif, tli t).t.r'srr nrn,rd,iùtI ittflrûLct di.i'itt. Ci,\t /r

",fil1, trr

ny t lhrtatri dc <drl,,,ùi" (nr lil]erlel.ç1J lWr, (lhistian (;lci7.rl Cobalt

\'Iijrie de P.rpÊete). Cependrn t, lrur $r ioll

dcnrcrrcÙ sins Nsiarila.Il r€mpllra ses ionctions dc marre

lusqu i sn orr cn I9l7 r

@ËffiH$H

UNE PHARMACIE,

UNE RUE,

La mâison coloniale de Françoiscârdella s'élevait à l'emplacementdu (uo l4in Tang, rue Bréa, tandisque sa pharmacie se trouvait plusbas, à l'angle de la rue de Rivoli.

En 1968, la rue Bonnard (ancienofficier et gouverneur, 1849-1852),située entre l'actuelle r!e PaulGauguin et la rue du 22 septembre,sera rebaptisée en "rue Cardella"en l'honneur du premier maire dePapeete. A l'ôngle du boulevardPomâre, les magasins Sincère s!c-cédèrent, après la guerre, au caféParfait et à la bânque Chin Foo. I

jj ';,,. r ,- i u i-r

,.-:"L lr

-48-

ilfl':rfg 2i irapeete

élu

Les historiens sontcertains, le nom villêdrait de la détdihation de /4P,

d'ùn petit 4risseâlt oùavaient couaume de s€r

puiser l' gourdes

(petite eau). hû d'autr,es - qgtfisvraisemblablemmt -, il dpËlerait

bitantsafin de

placees

Cmmentq4dÈt.m brbi-

ete).

On ne lesun nom d'

étântil est en

IbrWor AurlrolSainl Gobain

2one industriêlle de Nuutaniâ. B.P 21518-98712 Papeêle'

TAHITI

va crêot\o$

Lô oor$Qæ$cal" gtbtitt\oo

Lc sav[ez-yeus' ?

Oui fonda Papeete ?

Le pasteûr William Pasco Crook de laLondon Missionary Societ, le

.14 âvril 1818. Il se pdt d'inté$t Pourle site. fonda la station deWilk s liarbour (appelée encore HopË

Town) et établit sur le- lieù-ditde Paofai, un temPle en boisune école (il avait sePt enfants)Auparavânt, ni Wâllis, ni Cook niBougainville ne s'dtaient interessés à

ceLte plaine maréca Seuse o lha nt, hor-mis sa baie, un intéÉt si limité que

pe$onne n'eût parié sùr son avenirËn 1822 la reine Pomare quitta sâ résidence d'Arue et vint s'établir à

Papeete. Une capitale était née. Elledevint commtne le 20 mai 1890.

Cdien rle msires ont ils dÉ lâcommune ?

Le premier maire de PaPeete fut

Le suivi de vos chantiers

ef{et difficile et un peu ddicule de qua-

lifier ses habitants de "PaPeetois" ou"Papeetiens".

:: Iik conpte-t4le

dernier recensement, PaPe€te

ait 25 553 âmes (chiftue 1996)

sur 1Z4km2, conhe moins de

000 en 1900. Cela diL dans la jour-

née, la ville est fréquentée Pal unebonne pa ie des habitants des autres

communes de Tahiti et Moorea, sa

population dépasse alors les 80 000

personnes.

.41.

!

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: 3 voLlacm. - ToKYo: r vol/scn,

ffi**Objectif :

Z âlCc) S,D.,*T

En mars 2000, élait inaugurée à Papeete la Maison de l'Arche

(Te Arata), un nouveau foyer d'accueil destiné aux sans domicile fixe

(SDF) et une élape supplémentaire dans la lutte conlre l'exclusion.

Plusieurs foyers existent aujourd'hui à Tahiti où environ deux cents SDF

vivent dans des conditions précaires.

-f \uÀklloN DE SDF àTihiiicst un

I pn"nonl"n" ,"tu r'r"ren t , cccnt, d u

.l-Ja la con;on.tron <le plu<ieu15 frc-teurs dans une société d'après- CEPparfois mal "digérée". Exode insulane, pâu,

Érisâtion, désintégratjon des liensfamitiaux, essor de fléaux dits "mod€mes"(problèmes lr1entaux, alcool, drogue...),mânql]e chroniqlre de logem€nis sociau!elc. "Cots!ûl fut fiit,dût$ Ies û nécs 90 à95,

q \ut cnt\ôtie ttu pa

piLlatiatt ltiû tgnnli{e se

d/I)claryiit tlt ll s e

pl s: celle d$ SDE,W-sofltrcs de ta s âges t fa-niLles à llt tue", notaitdéjà en 1997 un rap-pori du service des

Affaires sociales. Aujoûrd'hui, on cstimeà dcux cents le nombrc deSDFsubsistantà Tahiti, principal€ment € n vllle. "La plkWrl de cæ SDF so t tles. jeu es jpourquoi Le sa rils det)en s d!ns unc ca -

tiunn tépôlttn[sie ]te si pelite ? 1l llnarai prablènî ,s'insrrge la dnecirice de

la CPt Maiana Barnbddge.

Un toit pour les lanrilles

C'est au cours de lâ dernièra décennie,

rnarqùée par le réveil câriiatif de person-

nalites civiles, rEligieuses et politiquer que

DÂDttlt.lk 0r

s€ sont crée€s les premièrcs structurcs d'ac-

cuell, notamment en 1994oùr deux foyrrsont vu ]e jour à l'instigation de l'âssocia-

hon Pipirina: T€ Aho Nui (Pirae)et TiaiNui Her€ (Pa€â), pour les enfânts en difficultë ou en dânger Dl]puir d'auires sont

apparus, accueillâni dcs SDI venus deious horizons : farnilles en mal de ]oge,m€ni, mineurs ou vieillards à la rue,

femmes battues, ân-

ciens détenu9 étrangers

marginalisér etc.

Inauguré en mars2000 dans le quariier de

Vaininiore, le derniernd Te Araia, s'adresse

plus particulièrementaux familles. Après lâMaison du Eon

Sarnaritâin (pour les hommes), la Mâisonde la Samaritaine (pour les femmes etjeunes filles) ei le foy€r maternelMâniniaura ûeunes mamans enceintes ouà charge d'un bébé), Te Arata esiauiourd'hui ]e quâiriène cenhe géré parl'âssociation Emat,la (1rab encadré).'' Auryrtuû11|, les faltilles, fnute de struchrespécilique, se traluai!:ttt nalheurcusemenl

éclilées datls diff&ents folets. Désormais, Te

Arata poaftn les accueilli el présemet c'insi

la cohfsion f0r1i1iû1e, une donnét esscntie\e

da s lolltlte conlrc l'excl sio,", commente

Georges Tramini, trésorier de l'associa,tion I

Te Valetê !un repas, une douche

Centre d'lrgence géré par leSecours catholique, Accueil TeVaiete est une structure uniquefonctionnant depuis plusieurs an-nées exclusivement de jour Installéà Vaininiore dans un local mis à ladjsposition des bénévoles par lamairie de Papeete, "le centre rc-çoit, qùotidieûnehent, entre trenteet quarante persoûnes", ptéaise lepère Christophe. De 6 h à 7 h 30,un vrai repas leur est offert, ainsique la possibilité de prendre unedouche, de laver leur linge et derecevoir d'éventuels soins médi-caux au dispensalre. r

LEs ouarBE FoYERs D'

^REËE en décembre 1996.

LEmauta (trâductio;d'Emmaûs) est une associationd'obédience catholique, faisantpartie de la Communauté desmessagers du bon berger. Géréepar une équipe de bénévoles,elle chapeaute plusieurs foyersd'accueil : la l.4aison du BonSamaritain (Vaininiore) la f4aisonde la Samaritaine (Mamao) lefoyer maternel 14aniniaura(l4ahina) et le demier né, Te Ardta(la 14âison de lArche à Vaininiore).Outre la contribution de l'Églisecatholique par la mise à disposi-tion de terrains et celle des pou-voirs publics (financement du bâ-timent de la 14ôison de lArche parle Contrât de ville à hauteur de60 o/o), Emauta bénéficie d'unesubvention du ministère de laSolidarité et de la Famille (ser-vice des Affaires sociales) et del'aide prjvée, qrâce à la partici-pation de généreux donateurs,

Président : Manutea Gaylrésorier : Georges TraminiBP 3384 - Papeete r

- 52.

Ensemble,soyons RESPONSABLES.

A HAA PAATO A ANA'E NO TO TATOU IHO MAI"IA'I.

i iiiL

Caisse de Prévoyance SocialeTe Fare Turuutaa

=

Ë

En août 2001, Papeete devrait

disposer d'un nouveau collège,

situé au bord du lagon à Taunoa.

Prévu pour aGcueillir plus de 700

pression sur gfulltres Iélablissements de la ville.

F. PRotEr ne date pas d'hier Ën

1991 les collèges de Tipaerui ct dù

Taaone étant dÉjà sâturés, Nicolas

Sanquer, ministrc dlr l'Éducation et

Raynond Vân Bastolaer, âlors ministre

dcs Affair€s foncièEs, envisâgeaient d'implânter un nouvel établissernent dans le

quartier, en bordurc de lâ Fâùtâua, à

l'emplacement du terrain Lornbard.L ouverture était alors prévue pour 1998.

ll fâudra cep€ndant aftendre iuillet 199pour que la célèbrc "paleta" du peintnHenri lrmba.d, bâtiÀse de quatre niveaua

dont la forme archite.turale originale rappelait la palette de l'artiste, soit rasée par

les bulldozers apres sa vente au Territoirc.

"Le ttttttii est apla i,les reùblais so1lT

élflblis, le mw de pntectio a ti'houle

eslbâti.Il e rcste plus qu'à hrcnet à bien

lo cotlsltuction des bâtinents, dont les

tnatux ol1t démTft e tutil dernict ',indique Jean Charles Bobbia, conseiller

technique du s€cond deSré au ministè(de l'Éducation. La date d'ouverlurc est

annonca'c pour âoût 2m1. Létabliss.'in€nt,

d'une superficie de 5 m0 rn2, est prévu

pour accueillir les clâsses de formationgdnérâle allânt de la sixième à Iâ hoisième

(soit ("{0 élèves), ainsi qu'une SES (sec

tion d'éducâtion sÉcialisir) de 96 élèves.

Con+r $r deux niveaux par l'arciitecte

Claude I'ottier, le nouveaù college derrait

o{frir, entrc âttr€s, ùne vingtaine dc sâlles

Unn0uveau

co11ège

à Thunoa

en 2001d'étr.rde cinq satles pour lenseignernent

professionnel, des locux de sciences et

teômlogie, des salles de musique et d'artplastique et un plateari sportif. S€ule

ombre au tableau : son accessibilité, lcchantier du tutur collège n'étant, pourrheuE, dess.'wi que par le chenin vici-

nal de Taunoa. Out e un Aârgiss€ment dc

celui-ci une route d'accès assirrant une

liaison âvec la boisième entri.e Est s€ r€-

vèle d'orcs et dqà ne€ereirc.Coût de l'oÉralion : 900 nilions de

Fch (hors desserte roùtièÊ) dâils le câdre

du contrat dc développ€ment- r

É EN 1914 à Geneve, HenriLombard arrive en 1938

à Tahiti où il peint de nom-breuses toiles, en particulierdes portraits de vahine.Commencée en 1954, sa fa-meuse 'paleta" (appelée éga-lement "le château') qull avaitlui-même conçue et construiteavec l'âide d'un maçon, ne serajamais achevée, L'architecturede sa maison, dotée d'un toit-terrasse et d€ balcons en ar-rondi, s'appuyait sur quatre ni-veaux décalés les uns parràpport aux autres - une hau-teur mre pour l'époque - etrappelait la forme de la paleRedu peintse. Lârtiste, ceændant,était aussi un homme d'âf-faires. Dans les années 60, ils'était lancé dans llmportationde lait matemisé, de canelageset de voitures. Il a disparu en1998, en Espagne où il de-meurait depuis quelques an-nées, laissant huit enfants,dont trois résident enPolynésie. r

wI6 it

rMnPolyi6hfoi@l*

llorL

SERVICES DE LA MAIRIE

Finies les attentes interminablesl'étal civil, bientôt informatisé

On en parlait depuis un

certain temps déjà.Cette fois, c'estpour bientôt I Dès la lin del'année, le service de l'étatcivil de la mairie dePapeete devrait pouvoirdélivrer ses premiers actesinlormatisés.

Une petite révolution

administrative quipermettra de réduire

considérablement les délaisde délivrance et laconservation des actes,comme l'explique Jean-Claude Clark, adjoint aumaire, responsable du

service de l'état civil àl'origine de ce projet.

Linlormatisation d€ l'état civil est encours. Quand le nouveâu service sera-t-

il opérationnel ?

La CNIL (Commission NationaleInJormatique et Liberté) nous a donné son

feu veri en décembre 1999. C'était néces'

saire car f inJormatisation du service sup-pose un trait€ment âttomati# nominatilC'est d'ailleu6 porrqmi lâ mâirie va fi-nânirr f integralité de l'inv€stissement né-

cessaire en londs prcpres (soit 20 millionsde Fcfp installation du réseâu optiquecomprise), lâ confidentialité des données

devant êhe préservée.

Cornpte tenu des délais de livraison des

équipements et de lâ nécessâire réorgani-sation du se ice pour pouvoir constituerla base du 6chier, scanner les registres et

développer notre programme, nous de-

vrions pouvoir être opérationncls à pânirde la fin de l'ânnée.

Serez-vous en mesure de foumfun'im-porte quel acte ?

Non, pas dans l'inmédiât. LjnfoFmaiisaiion de l €ns€mble du seNicc- soitquelqu€ 14 000 actes ! devrâii prendrequatre ans environ. En faii, nous âllons sérier les pdoités en traitânt dès lâ fin del'ânndc, les actes traditionnellement les

plus denandés, notammentceux des trois demières ann€€s

(pourles jnscriptions scolaires).

Puis, nous remonterons pro-

sr€ssivement jusqu'à s€ize ans,

âte limite de lâ scolarisationobligâtoire.

Le chanSement sera{-il per-ceptible concrètement par lesusagers ?

Ce sera ]e jom et 1â mdt I

Auparâvant, nous devions effectuer des

recherches -d'auiant plus lonSues que cer-

tains arrivaient âv€{ une vingtâine de noms

| -, faire des photocopies, etc- Dès 7 h dumatin, l'état civil était assiégé. Il fallait pa-

tienter une à deux heures, puis rcvenh ul-térieurement dans la journée, vote h len-

d€main. Doiénavant, ei grâce à

l'ordinateur qui permet d'effectuer une re-

cherche par nom (même en phonéiique I),

date de naissance ou numâo d'acte, nousdevrions polvoir répondlE bien plus ra-pidernent !

Les tarifs vont-ils aùgmenter ?

Non. I n'y âuIâ pas d'augmentation dutadL Et le paiement s€ra facilité. Alors qr'ilfaut actuellement pass€I par la régie pourrégler, on pourr4 à l'âveni! payer direc-tement au comptoir au moment de la dé-

Aliotud'hui, il fatt patfois pitientet xe it

Fini les uiear rcgistrcs, L4 000 ades sercrt

nanéùsés en q atr ot's

La commune de hpe€te r€groupe80 % des actes détat civil duTenitoire, soit 370 000 aæs (chifire1993). Ctst le s€uls€rvice quide-livre, en moyenne, 350 ades parjour (70 000 ades par an).

Chaque année, 5 400 nouveauxactes sont enregiskés sur la com-mune :

- 4 000 naissances- 50 morts nés,- 500 deces declarés,- 400 mariages,- 300 reconnaissances d?nfant,- 150 transcriptions (rnisês àJour

donnant lieu à des mentioris enmarge : divorce, adoption...). I

\g

ORGANIGRAMME DE LA MAIRIE

t.E.E'E.E

E'il'il'-'E.EE

@lË'q

E.EE.E'EE

gE'E'E

TIET'ET'tJ'E'q'G.E

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CABINET DU MAIXI

DItrcrEr,R DE CABINIT ............ .........:...=........................41 57 22

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srcRxrAHAT ........................ ....... ............................................4157 M | 4t57 07

ctARG[ D[ MI$ION ............................................................41 58 m

SECRETAIIAI CENËRAL

SECRETATRX CENERAL ...............................................-. .......tl 57 21

s[cREtA]RX GINETAL ADIOINT............................... ........41 58 78

SECRTTAR]AT DU CONSIIL MUNICIPAL .........................A157 26 I 4157 ts

Br,ltrAU DU COURRTXR ............ ...........................................At57 3D I 4157 32

cErLULr jLRIDIQUT .....-........................................................{v n I 4157 75

DIRICITON DES ATIARIS EDUCÀTIVXg SOCIAIIS ET CUIruRELLE

DrRrcrEUR ..................................................................-.............41 57 57

BUruAU D[ L ACII0N SOCTAT.X XT SANnA]RX ............41 57 61 / 41 57 62

BURXAU DE L ITAT CI\IL......................................................43 24 38 / 41 57 14

BrrTrAU DE IIINFORMATQTJX............................................41 58 03 / 41 58 07

BURTAU DEs MOYENS C8N8R41X....................................4r s7 8] / 41 58 13

BURTAU DE TA DOCIIMENTAT1ON ET DEs ARCHMS 41 57 78 / 41 57 74

TINANCB RXCITTES.........................-....................................41 58 2FINANCEIURXAU DÊsTAIES..........................................41 58 25

FTNANCES REGIE........................................-.............................41 58 36

DIRXCION DE LA POUCE MUNICIPAI.E

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DIRECIEUR .............-..................................................................42 64 87

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BLRTAU DEs MARCT{ES .......................................................'41 58 44 / 11 s7 56

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oMEnERr DE LlJMNrr ......................................................42 04 14

DIPARTTMTNI EruDFS ...........-............................................11 58 72

SECREIARIAI .. .....-...................................................................41 58 81

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BTTTXAU EAU EIASSAINTSSûdÉNI.................-...........-....41 58 nDPARIN,{B.II A\\'IICNNA'{BIT.BURÏAU TROPREIX 41 58 51

DEPARIEMXNT DES OPERATIOIIS (II?AXRUI)................54 36 36 / O 44 8]

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SLtsDMSION EMBILI.S6EMXI'II ET ÈS?ACE VERIS .,42 01 62

srjlDr\,sroN PARC A MAIfiTXL ............................-.....-.....54 36 39

SI,RTAU DES ATFAIiTS CIJI'IT]R.MANIIEST,{TIONS....41 57 % / 41 57 97

BUITAU Dr LA IEUNTSSE rT DrS S?ORTS ......................42 15 13

prscrNÉ MUNICTPALE .,..........................................................42 $ m / 42 89 24

Dr$wsetRE MwtcpArr DE VAINIMOru..................4 41 ttDIRECNON DE LADM]NIST\ATION EI DEs FINANCES

DIruCTELR ................................................................................41 58 13 / 41 58 23

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BURTAU DES mSOURCIS HII,MArNES............................41 58 tr / 41 57 46

MAURUURULa Rédaction de Papeete To tatou Oite adresse 6es slneèrès remerciements à lous ceux

et toutes celles qui ont contribué à la publication de ce magazine et l'ont soutenu. Mêrci

à Michel Buillard, député-maire, et à la malrle de Papeele; morci en particulier à Bémy

Brillani qui nous a touiours accueillls avec gentlllesse el dlsponibilité. lterci à nos

annonceurs, au cabinet d'éludes Pae Tal Pae Uta (dossier Fautaua st photo des vasquesl,

à Jean-Louis Saquet (dessin de la maison Donald et Edenborough), ainsi qu'à Maître

Jean Solari pour sa précieuse mémoire,

m.

DIREC|ION DU MARCHE ]V!\PURU A PARAITA

DIRTCIIUR. . . .. . . . . . . ......... ........... .....12E019

SECRETA]{AI . ...... ........... .13i!715

ECOLES CON{I'IUNALIS

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R.ené /ltalmez^c

Une passion,

Deux vies,Trois envies,

Quatre devi se s

une passlon :

Le cyclisme.

deux vies:L une en Nouvelle-Calédonie.

L autrc à Tahiti.

trois envies:Laisser à ses enfants une entrepdse prospèr€,

Aider la jeunesse pol;nesienne

Contribuer au développement de Tahiti, son

île adoptive.

quatre devises:I estplus fæile de détruire que dc conslruire.

ll faut toujourr aller Je l'avant et ne jamais

baisser les bras.

C'est en restant humble que l'on montre sa

vraie force

Rester fidèle à soi-même...è( 4e.rs:1\

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