Panorama économique et financier pour le 2 ème semestre 2014

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Panorama économique et financier pour le 2 ème semestre 2014 Présenté par : Dembik Christopher Le 11 juin 2014

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Panorama économique et financier pour le 2 ème semestre 2014. Présenté par : Dembik Christopher . Le 11 juin 2014 . Sommaire. Le scénario macroéconomique de Saxo Banque Le véritable danger pour la zone euro est de sombrer dans la stagnation. - PowerPoint PPT Presentation

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Panorama économique et financier pour le 2ème semestre 2014Présenté par : Dembik Christopher

Le 11 juin 2014

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Sommaire

Le scénario macroéconomique de Saxo Banque

- Le véritable danger pour la zone euro est de sombrer dans la stagnation.- L’économie allemande pourrait connaître un fort ralentissement en fin d’année.- La crise boursière de Dubaï est annonciatrice d’une crise immobilière mondiale.- Le risque géopolitique en Ukraine aura un impact très marginal sur les marchés boursiers.- L’horizon économique reste positif pour les Etats-Unis, le Japon et la Chine.

Les conséquences pour les marchés financiers

- Les banques centrales ont fait disparaitre l’aversion au risque- Mais pas partout…L’exemple du pétrole- Une correction inévitable des marchés boursiers à moyen-long terme

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Le véritable danger pour la zone euro est de sombrer dans la stagnation

La menace de la déflation est exagérée puisque le phénomène n’est pas encore auto-entretenu et limité à seulement quelques pays du Sud de l’Europe.

Les mesures récentes de la BCE risquent d’avoir un effet marginal sur la croissance. Essentiellement les banques des pays périphériques vont recourir aux TLTRO.

En l’absence de réforme structurelle dans tous les pays de l’Union, et d’avancée en termes d’approfondissement politique au niveau européen, le scénario le plus probable est celui d’une longue stagnation économique.

Le niveau de l’inflation reste hors de la zone de danger définie par la BCE

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L’économie allemande pourrait connaitre un fort ralentissement en fin d’année

Depuis plusieurs mois, les indicateurs macroéconomiques allemands confirment un ralentissement de la reprise (Climat des affaires IFO, PMI manufacturier etc…).

Ce ralentissement était attendu par la BUBA mais pourrait, selon Saxo Banque, s’accentuer en fin d’année.

Malgré une diversification des débouchés commerciaux depuis le début de la crise, l’Allemagne accuse une baisse de ses exportations, ce qui pourrait conduire à une croissance 0 au T4. L’Allemagne ne peut pas rester à l’écart des déboires de l’eurozone.

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La crise boursière de Dubaï est annonciatrice d’une crise immobilière mondiale

En l’espace d’un mois, la Bourse de Dubaï a perdu près de 20% et même 6.5% sur la seule séance du 24 juin. L’une des valeurs phares, Arabtec, accuse une dégringolade de 50% en juin.

La chute s’explique par les inquiétudes concernant le secteur de l’immobilier. A en croire le FMI, une nouvelle bulle immobilière sévit dans plusieurs pays. En ligne de mire Dubaï, la Chine, le Royaume-Uni ou encore l’Australie.

La crise boursière à Dubaï n’est pas à négliger et pourrait être annonciatrice des remous qui vont toucher certains marchés financiers occidentaux.

Source : Bloomberg

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Les points positifs

A l’exception des remous constatés en février dernier sur les bourses, le risque politique en provenance d’Europe de l’Est est bien canalisé.

Grâce au policy mix ou à des politiques monétaires très accommodantes, les grandes zones économiques affichent des perspectives positives (USA, Chine, Japon).

La crainte d’un atterrissage catastrophe de l’économie chinoise (le fameux credit crunch) est très largement exagéré en raison du niveau d’endettement du pays et du taux d’épargne élevé des ménages.

Source : Saxo Banque

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Les banques centrales ont fait disparaître l’aversion au risque

Les politiques très expansionnistes des banques centrales ont eu pour conséquence immédiate une très forte baisse de l’indice de la peur, le VIX, qui évolue depuis plusieurs semaines proche de ses points bas historiques, en approche des 10. La crainte est que les marchés soient immunisés au risque, entrainant des comportements irrationnels et inadaptés des investisseurs.

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Mais pas partout…L’exemple du pétrole

Beaucoup d’investisseurs se sont précipités sur un marché qui n’est pas encore face à une flambée des prix.

Malgré le risque géopolitique en Irak, à court terme des substituts se mettent en place (Kurdistan, Arabie Saoudite) pour éviter un déséquilibre de l’offre et de la demande sur le marché

A moyen-long terme un scénario catastrophe n’est pas exclu:

« Le scénario du pire serait un retour de la production de l’Irak à ses niveaux de 2003 ou 1991, entrainant une hausse très rapide du prix du baril de l’ordre de 20 USD. Le rétablissement économique mondial pourrait s’arrêter net et les régions les plus fragiles entrer en récession ».

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Une correction inévitable des marchés boursiers à moyen-long terme

La hausse sur les marchés boursiers n’est probablement pas terminée à court terme.

Attention toutefois, comme le souligne l’indice de surprise économique de Citigroup qui est en territoire négatif, la reprise économique sera poussive.

Saxo Banque table sur une correction de l’ordre de 5% à 10% des indices occidentaux d’ici la fin de l’année.

Les perspectives de ralentissement économique dans certaines zones et, également, la hausse des taux en 2015 par la FED, pourraient conduire à une baisse des marchés boursiers mondiaux.

Sources : Saxo Banque, S&P, Citigroup