MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE LA EFORME HOSPITALIEREMINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE LA EFORME HOSPITALIERE

INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUEINSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE

LE PALUDISME EN ALGERIELE PALUDISME EN ALGERIE

SITUATION – EVOLUTION SITUATION – EVOLUTION

DONNEES ACTUELLES DONNEES ACTUELLES

HistoriqueHistorique

Le paludisme a toujours existé en Algérie où il a été Le paludisme a toujours existé en Algérie où il a été déjà signalé au 12ème siècle . L’Algérie a été le déjà signalé au 12ème siècle . L’Algérie a été le premier champ d’expérience de la lutte antipaludique. premier champ d’expérience de la lutte antipaludique.

Avant les années 50,les ravages étaient considérables: Avant les années 50,les ravages étaient considérables: tout le nord de l’Algérie était concerné par l’endémie tout le nord de l’Algérie était concerné par l’endémie parasitaire ;les victimes se comptaient par millionsparasitaire ;les victimes se comptaient par millions (1).(1). Le Le niveau d’endémie était tel que la recherche sur le terrain niveau d’endémie était tel que la recherche sur le terrain a pu avancer ; ainsi, des noms de chercheurs sont entrés a pu avancer ; ainsi, des noms de chercheurs sont entrés dans l’histoire :dans l’histoire :

-1820: extraction de la quinine de l’écorce de quinquina -1820: extraction de la quinine de l’écorce de quinquina par par PelletierPelletier et et Caventou.Caventou.

-1834 : Définition des règles de la thérapeutique par la -1834 : Définition des règles de la thérapeutique par la quinine par quinine par Maillot.Maillot.

-- 18801880 : :découverte de l’hématozoaire par découverte de l’hématozoaire par LaveranLaveran à à Constantine . Celui-ci a émis l’hypothèse de la présence Constantine . Celui-ci a émis l’hypothèse de la présence du parasite chez le moustique , hypothèse confirmée du parasite chez le moustique , hypothèse confirmée par par Ronald RossRonald Ross en 1884 en Inde . en 1884 en Inde .

- dès 1902 , l’Algérie fut le pionnier dans - dès 1902 , l’Algérie fut le pionnier dans l’expérimentation de la lutte antipaludique grâce aux l’expérimentation de la lutte antipaludique grâce aux frères frères SergentSergent qui développèrent les techniques qui développèrent les techniques modernes de la paludologie.modernes de la paludologie.

- Vers les années 50 (Sergent,Andarelli,Sénevet), les Vers les années 50 (Sergent,Andarelli,Sénevet), les niveaux d’endémicité étaient de 50000 à 70000 cas niveaux d’endémicité étaient de 50000 à 70000 cas /an , avec un Indice splénique de 10 à 50% (/an , avec un Indice splénique de 10 à 50% (22))

- Le Paludisme à Plasmodium vivax était réparti sur tout Le Paludisme à Plasmodium vivax était réparti sur tout le nord de l’Algérie (plus fréquent que falciparum)le nord de l’Algérie (plus fréquent que falciparum)

La stratégie de lutte consistait en la désinsectisation et La stratégie de lutte consistait en la désinsectisation et la la quininisationquininisation(quinine pour les adultes et chocolatine (quinine pour les adultes et chocolatine de quinine pour les enfants ).de quinine pour les enfants ).

--Vers 1960Vers 1960 :la maladie a connu des pics atteignant les :la maladie a connu des pics atteignant les 100.000 cas /an 100.000 cas /an en raison d’une baisse de la lutte en raison d’une baisse de la lutte antipaludiqueantipaludique .Mais celle-ci a continué grâce aux travaux .Mais celle-ci a continué grâce aux travaux du Docteur Andarellidu Docteur Andarelli ,médecin chef,médecin chef du service du service antipaludique en Algérie antipaludique en Algérie (3) (3)

--En 1963En 1963 : l’Algérie , avec le soutien technique de l’OMS : l’Algérie , avec le soutien technique de l’OMS et en coordination avec le Maroc et la Tunisie, décide de et en coordination avec le Maroc et la Tunisie, décide de lancer un programme lancer un programme d’éradication du Paludismed’éradication du Paludisme par par étapesétapes d’Est en Ouest d’Est en Ouest (4)(4) couvrant la totalité des Wilayas du couvrant la totalité des Wilayas du nord du pays et devant permettre de conclure ,en 1983, à nord du pays et devant permettre de conclure ,en 1983, à l’absence de cas autochtones .l’absence de cas autochtones .Le Bureau Central de l’Eradication du paludisme(BCEP)Le Bureau Central de l’Eradication du paludisme(BCEP)fut créé ; sa mission principale était la prise en charge fut créé ; sa mission principale était la prise en charge technique des opérations . ( Gassabi et coll.).technique des opérations . ( Gassabi et coll.).

--La période préparatoire (1963-1968)La période préparatoire (1963-1968) : :

En 1963, une vaste enquête épidémiologique En 1963, une vaste enquête épidémiologique permettait d’établir une «carte du paludisme » à partir permettait d’établir une «carte du paludisme » à partir des indices spléniques et plasmodiques (des indices spléniques et plasmodiques (5 )5 )

De 1963 à 1967, la lutte antipaludique était basée sur De 1963 à 1967, la lutte antipaludique était basée sur la la lutte antilarvaire et la chimioprophylaxielutte antilarvaire et la chimioprophylaxie collectivecollective.Dans .Dans le même temps, la formation de formateurs était assurée le même temps, la formation de formateurs était assurée à l’étranger . à l’étranger .

En 1965, Ténés a été choisie pour assurer la formation En 1965, Ténés a été choisie pour assurer la formation du personnel technique et les démonstrations pour les du personnel technique et les démonstrations pour les futures campagnesfutures campagnes.(6).(6)

--La période de lancement du programme national de lutte La période de lancement du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP):contre le paludisme (PNLP): à partir de 1968à partir de 1968::

Elle s’est déroulée en 3 phases :Elle s’est déroulée en 3 phases :1- 1- Une phase d’attaqueUne phase d’attaque: : dès 1968dès 1968 Son objectif était Son objectif était l’arrêt de la transmission en 03 ans.l’arrêt de la transmission en 03 ans. Elle consistait en l’épandage d’insecticide à effetElle consistait en l’épandage d’insecticide à effet rémanent (DDT) de l’Est vers l’Ouest , la lutterémanent (DDT) de l’Est vers l’Ouest , la lutte antilarvaire et le traitement des malades .antilarvaire et le traitement des malades .2- 2- Une phase de consolidationUne phase de consolidation : : 1978 - 19861978 - 1986 Durant cette phase , le nombre de cas est passé Durant cette phase , le nombre de cas est passé de 12630 (incidence 100/100000) à 30 cas (incidencede 12630 (incidence 100/100000) à 30 cas (incidence 0,17 pour 100000hab.)0,17 pour 100000hab.) Le taux annuel d’examens hématologiquesLe taux annuel d’examens hématologiques (TAEH)était de 12% , (TAEH)était de 12% , soit près de un million de lamessoit près de un million de lames examinées. examinées.

Les mesures suivantes avaient été prises :Les mesures suivantes avaient été prises : - Suppression de la couverture par les insecticides à effet - Suppression de la couverture par les insecticides à effet

rémanent rémanent (DDT)(DDT) . . - Surveillance épidémiologique : Dépistage-traitement de- Surveillance épidémiologique : Dépistage-traitement de tout nouveau cas.tout nouveau cas. Cette phase n’a pris fin que Cette phase n’a pris fin que lorsque aucun cas autochtone lorsque aucun cas autochtone n’a été notifié pendant trois années consécutivesn’a été notifié pendant trois années consécutives ( (4)4)

Au milieu des années 80, on assistait à une inversion du Au milieu des années 80, on assistait à une inversion du profil épidémiologique en faveur du profil épidémiologique en faveur du paludisme paludisme d’importationd’importation avec,cependant, la persistance de foyers avec,cependant, la persistance de foyers résiduels de paludisme autochtone au nord (notification de résiduels de paludisme autochtone au nord (notification de quelques cas à Ain Defla , Khemis El Khechna) et au sud quelques cas à Ain Defla , Khemis El Khechna) et au sud (oasis de Ouargla).Les mesures de contrôle et de (oasis de Ouargla).Les mesures de contrôle et de surveillance durant trois années consécutives aboutirent au surveillance durant trois années consécutives aboutirent au tarissement de ces foyers ( confirmation sérologique).tarissement de ces foyers ( confirmation sérologique).

Ainsi, le paludisme d’importation connaîtra une hausse Ainsi, le paludisme d’importation connaîtra une hausse remarquable.remarquable.

0% en 1977, 46% en 1978, 80% en 1980, et supérieur à 0% en 1977, 46% en 1978, 80% en 1980, et supérieur à 95% à partir de 1985.95% à partir de 1985.

Ce profil épidémiologique exprime la transition Ce profil épidémiologique exprime la transition épidémiologique en faveur du paludisme d’importation épidémiologique en faveur du paludisme d’importation par le sud du pays.par le sud du pays.

Fait importantFait important:: Ce bouleversement des données épidémiologiquesCe bouleversement des données épidémiologiques coïncidait avec l’accroissement des échanges coïncidait avec l’accroissement des échanges commerciaux et les mouvements de populations aveccommerciaux et les mouvements de populations avec les états africains frontaliers.les états africains frontaliers.

Ouargla

TamanrassetBordj badji Mokhtar

In Guezzam

Adrar

Ghardaïa

3- 3- Une phase d’entretienUne phase d’entretien: : à partir de 1986à partir de 1986

A cette phase, l’éradication du paludisme est A cette phase, l’éradication du paludisme est considérée considérée comme atteintecomme atteinte..

Cette phase avait pour objectif la Cette phase avait pour objectif la surveillancesurveillance pour pour

éviter la reprise de la transmission. Son action reposait éviter la reprise de la transmission. Son action reposait

essentiellement sur leessentiellement sur le dépistage et le traitement de tout foyer dépistage et le traitement de tout foyer

occasionnel dû à une importation de cas .occasionnel dû à une importation de cas .

Elle devra durer aussi longtemps que le danger d’introduction Elle devra durer aussi longtemps que le danger d’introduction

du paludisme existe .(4) du paludisme existe .(4)

RemarqueRemarque::

Le sud du pays n’était pas concerné par le Le sud du pays n’était pas concerné par le programme d’éradication du paludisme et est resté programme d’éradication du paludisme et est resté sous lutte classique.sous lutte classique.

La lutte classique vise à abaisser la prévalence du La lutte classique vise à abaisser la prévalence du paludisme et exige des mesures de contrôle paludisme et exige des mesures de contrôle permanentes .(permanentes .(4)4)

Evolution du TAEH(Taux Annuel d’Examens Evolution du TAEH(Taux Annuel d’Examens Hématologiques) :1968-2000Hématologiques) :1968-2000

0

2

4

6

8

10

12

14

T.A.E.H. %

Le TAEH était le Le TAEH était le principal indicateur principal indicateur de performance du de performance du programme programme d’éradication; de d’éradication; de 12%12% dans les dans les

années 70-78 (plus années 70-78 (plus de 1 million de lames de 1 million de lames examinées pour une examinées pour une population sous population sous risque de 10 millions risque de 10 millions d’habitants),il a chuté d’habitants),il a chuté en 1998 à en 1998 à 0,19%,soit0,19%,soit

environ 30000lames environ 30000lames examinées. (7)examinées. (7)

Evolution des espèces plasmodiales/annéeEvolution des espèces plasmodiales/année

0

100

200

300

400

500

600

700

P.FALCIPP.VIVAXP.OVALEP.MALAR

DONNEES ACTUELLESDONNEES ACTUELLES

1/1/Le Paludisme d’importation:Le Paludisme d’importation:

En même temps que l’éradication se concrétisait En même temps que l’éradication se concrétisait par l’absence de cas autochtones au nord du pays , par l’absence de cas autochtones au nord du pays , à partir de 1978, on assistait à une augmentation à partir de 1978, on assistait à une augmentation progressive des cas de paludisme d’importation, progressive des cas de paludisme d’importation, notamment à Plasmodium falciparum à partir du notamment à Plasmodium falciparum à partir du sud du pays sud du pays .(8).(8)

Caractéristiques épidémiologiques du paludisme Caractéristiques épidémiologiques du paludisme d’importation d’importation

90 % des cas sont déclarés par les Wilayas du sud:90 % des cas sont déclarés par les Wilayas du sud: Tamanrasset et AdrarTamanrasset et Adrar

Lieu d ’infection : Lieu d ’infection : Mali et NigerMali et Niger dans 95 % des cas . dans 95 % des cas . Nationalité : 60 % des cas sont de nationalité algérienne.Nationalité : 60 % des cas sont de nationalité algérienne. Age: les 20-35 ans constituent la tranche d’âge la plus Age: les 20-35 ans constituent la tranche d’âge la plus

touchée ( 62 %).touchée ( 62 %). Conditions socioprofessionnelles: 25 % sans profession Conditions socioprofessionnelles: 25 % sans profession

déclarée , 17 % prof. libérale, 17 % touristes. déclarée , 17 % prof. libérale, 17 % touristes. Espèce plasmodiales : l’espèceEspèce plasmodiales : l’espèce falciparumfalciparum est la plus est la plus

fréquente , retrouvée dans 80 % des cas. fréquente , retrouvée dans 80 % des cas. Mortalité:15 décès ont été enregistrés (1997-2001).Mortalité:15 décès ont été enregistrés (1997-2001).

0

100

200

300

400

500

600

700

800

0

100

200

300

400

500

600

700

total autochtones importés

La courbe représentant les La courbe représentant les cas importés se confond cas importés se confond presque avec celle du presque avec celle du total des cas avec un pic total des cas avec un pic en l’anen l’an 20002000::478 cas478 cas

Evolution des cas d’importationEvolution des cas d’importation : : (1990 - 2005)(1990 - 2005)

Cartographie des cas importés durant ces dix Cartographie des cas importés durant ces dix dernières annéesdernières années

Nombre de cas de paludisme importés de 1995 à 20053313 cas

0

500

1000

1500

2000

2500

0

500

1000

1500

2000

2500

Source: INSP

2/Le paludisme autochtone2/Le paludisme autochtone

En Algérie, le paludisme autochtone, qui était En Algérie, le paludisme autochtone, qui était

endémique sur toute la partie nord avant 1978, a disparu endémique sur toute la partie nord avant 1978, a disparu

grâce à une lutte longue , acharnée et très coûteuse sur le grâce à une lutte longue , acharnée et très coûteuse sur le

plan financier (plusieurs milliards de centimes ).plan financier (plusieurs milliards de centimes ).

Le paludisme autochtone sévit à l’état sporadique au Le paludisme autochtone sévit à l’état sporadique au

niveau du niveau du sud algériensud algérien qui est devenu vulnérable et réceptif qui est devenu vulnérable et réceptif par:par:

-la présence d’un biotope favorable au développement des -la présence d’un biotope favorable au développement des

anophèles : collections d’eau , climat favorable.anophèles : collections d’eau , climat favorable.

-Une population non prémunie . -Une population non prémunie .

-Le flux migratoire de porteurs de parasites surtout africain -Le flux migratoire de porteurs de parasites surtout africain ( 9 )( 9 )

AnneesAnneesTotal(Imp+auto)Total(Imp+auto)Total autoTotal autoAuto %Auto %

1968196812630126301263012630100100

197219721940194019401940100100

1977197758585858100100

198219826767292943,243,2

1987198764647710,910,9

19921992106106121211,311,3

19971997197197110,50,5

20022002307307882,62,6

20042004

20052005

163163

293293

2auto + 1intr2auto + 1intr

11

1,81,8

0,3 0,3

Evolution du paludisme autochtone(1968-2005)Evolution du paludisme autochtone(1968-2005)

Distribution des cas de paludisme autochtone(1990-2005)*Distribution des cas de paludisme autochtone(1990-2005)*ANNEENB DE

CASLOCALITE ESPECE

1990-1998204Ain Defla(31)Iherir(173)

PvPv

1999-200570Tamanrasset(06)Adrar(21)Ouargla(40)Ghardaia(03)

Pf(05),Pv(01)Pf(18),Pv(03)Pv(40)Pf(03)

TOTAL274

* Cas confirmés par le laboratoire de référence de l’INSP au 31 décembre 2005

Pv : plasmodium vivax Pf : Plasmodium falciparum

Courbes comparatives cas autochtones/cas importésCourbes comparatives cas autochtones/cas importés (1968 -2005)(1968 -2005)

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

1968

1970

1972

1974

1976

1978

1980

1982

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

0

100

200

300

400

500

600

700

autochtones importés

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

550

600

0

100

200

300

400

500

600

total autochtones importés autres(différence)

Inversion du profil Inversion du profil épidémiologique à partir épidémiologique à partir de 1978 en faveur du de 1978 en faveur du paludisme d’importation .paludisme d’importation .

Le nombre de cas Le nombre de cas d’importation continue d’importation continue d’augmenter d’année en d’augmenter d’année en année.année.

En 2005, sur 293 cas En 2005, sur 293 cas notifiés au 30 décembre notifiés au 30 décembre 2005, 2005, 292 292 sont classés sont classés importés et importés et 0101 cas cas autochtone autochtone

Cartographie des cas autochtones durant ces 20 Cartographie des cas autochtones durant ces 20 dernières années dernières années ((10)10)

Foyers de Paludisme autochtone déclarés en Algérie (Années 1980-1989)

Foyers de Paludisme autochtone déclarés en Foyers de Paludisme autochtone déclarés en AlgérieAlgérie

(Années 1990 – 1999)(Années 1990 – 1999)

Foyers de Paludisme autochtone déclarés en Foyers de Paludisme autochtone déclarés en Algérie: années 2000 à 2005 Algérie: années 2000 à 2005

Description de quelques Wilayas à risque paludogèneDescription de quelques Wilayas à risque paludogène

Description 1Description 1: : Ghardaïa Ghardaïa (11)(11)

++

GHARDIAIAGHARDIAIA

Contexte géographique:Contexte géographique: Située au centre de la partie nord du SaharaSituée au centre de la partie nord du Sahara Superficie : 86105Km2Superficie : 86105Km2 DensitéDensité: 3,42 hab./Km2: 3,42 hab./Km2 9 Dairates, 139 Dairates, 13communes, 4 secteurs sanitaires:communes, 4 secteurs sanitaires: Ghardaia,ElMénéa,Metlili,GuerraraGhardaia,ElMénéa,Metlili,Guerrara ClimatClimat: : Etés très chauds, Hivers douxEtés très chauds, Hivers doux TempératureTempérature::de 36°à46°(max)en été ; 2,5°à 12°en hiverde 36°à46°(max)en été ; 2,5°à 12°en hiver PluviométriePluviométrie : :Pluies faibles et irrégulières,mais torrentielles Pluies faibles et irrégulières,mais torrentielles

et durant peu de temps.(70 mm/an environ)et durant peu de temps.(70 mm/an environ) Oued MzabOued Mzab traversant toute la Wilayatraversant toute la Wilaya Puits,canaux,khendek,dahra…Puits,canaux,khendek,dahra…

Les zones à risque paludogèneLes zones à risque paludogène

El-MeneaEl-MeneaBounouraBounouraEl AtteufEl AtteufGhardaiaGhardaia

-Grand lac-Grand lac

-Khendeks-Khendeks

-Gîtes -Gîtes d’Anophèles d’Anophèles

-Mouvements -Mouvements de population de population vers le Mali-vers le Mali-NigerNiger

-Lit de l’oued -Lit de l’oued MzabMzab

-Drains-Drains

-Remontée de -Remontée de la nappe la nappe phréatiquephréatique

-Gîtes -Gîtes

-Eaux -Eaux stagnantesstagnantes

-Gîtes -Gîtes

-Ressortissants-Ressortissants

africains africains

-Oued Mzab-Oued Mzab

-Mouvements -Mouvements de la de la population population

- Forte - Forte présence de présence de ressortissants ressortissants étrangers:étrangers:

Mali-NigerMali-Niger

Caractères communs:Eaux stagnantes,densité anoph,EnvirCaractères communs:Eaux stagnantes,densité anoph,Envir

Toutes les conditions favorables à une reprise Toutes les conditions favorables à une reprise de la transmissionde la transmission sont réunies :sont réunies :

Présence d’eaux stagnantesPrésence d’eaux stagnantes Conditions climatiques et t°favorablesConditions climatiques et t°favorables PluviométriePluviométrie Remontée des eauxRemontée des eaux Dégradation de l’environnement Dégradation de l’environnement Présence d’anophèles vectrices (A.sergenti Présence d’anophèles vectrices (A.sergenti

A.multiclore) A.multiclore) Forte immigration de pays d’endémie Forte immigration de pays d’endémie

palustre (MALI++,NIGER)palustre (MALI++,NIGER) Surtout non déclarés Surtout non déclarés

Description 2Description 2: : Village de Iherer Village de Iherer (12)(12)

Oued et village de IhererOued et village de Iherer

Oued Iherer Oued Iherer

Village d’IhererVillage d’Iherer : :

--Situé au cœur du Tassili NAjjer à 240 Kms au nord-ouest Situé au cœur du Tassili NAjjer à 240 Kms au nord-ouest de Djanet de Djanet

-Présente beaucoup de variations climatiques: -Présente beaucoup de variations climatiques:

Souvent hiver à pluies Souvent hiver à pluies torrentiellestorrentielles

-Oued Iherer -Oued Iherer

-Crues des oueds+++-Crues des oueds+++

-Gueltas-Gueltas

-Densité d’herbage et de plantes aquatiques -Densité d’herbage et de plantes aquatiques

Description 3Description 3 : :Oasis de OuarglaOasis de Ouargla::

OASIS de OuarglaOASIS de Ouargla

PhotoZ.HPhotoZ.H

Oasis de Ouargla Oasis de Ouargla

PhotoZ.HPhotoZ.H

La wilaya de Ouargla comporte les communes de Said Othba, Rouissat et Aïn Beida . Elle a été ,jusqu'à un passé récent, une région d'endémie palustre ; l’épidémie de 1883 l’épidémie de 1883 à 1885 a fait plus de à 1885 a fait plus de 800 victimes800 victimes à Othba et Beni Tour. à Othba et Beni Tour.

DDurant les années 1978 et 1979 ont été notifiés respectivement 42 et 14 cas de paludisme autochtone à P. Vivax. Les campagnes massives d'aspersions intradomiciliaires au D.D.T entreprises durant trois années successives (1980,1981,1982) et couvrant environ 80% de la population , ont eu pour résultat l'arrêt de la transmission de la maladie. Malheureusement, il y a eu recrudescence des cas entre 2000 et 2005 (40cas) .(13)

Elle est classée zone réceptive lorsque les conditions Elle est classée zone réceptive lorsque les conditions météorologiques sont favorables à la transmission :bonne météorologiques sont favorables à la transmission :bonne pluviométrie , pluviométrie , remontée des eaux, (nappe phréatique+++)remontée des eaux, (nappe phréatique+++) circulation de porteurs de parasites.

Cartographie des cas de paludisme déclarés , Cartographie des cas de paludisme déclarés , confirmés par l’INSP durant ces vingt confirmés par l’INSP durant ces vingt

dernières années ( importés + Autochtonesdernières années ( importés + Autochtones))

Répartition des cas de paludisme déclarés de 1985 à 1994 Total = 1172

0

100

200

300

400

500

0

100

200

300

400

500

Source: INSP

,

Répartition des cas de paludisme déclarés de 1995 à 2005, Total= 3606

0

500

1000

1500

2000

2500

0

500

1000

1500

2000

2500

Source: INSP ,

DONNEES ENTOMOLOGIQUESDONNEES ENTOMOLOGIQUES

En Algérie ,la faune anophélienne est variée .En Algérie ,la faune anophélienne est variée . De nombreuses espèces appartenant à plusieurs De nombreuses espèces appartenant à plusieurs

genres et sous -genres vivent dans de vastes régions genres et sous -genres vivent dans de vastes régions du territoire du territoire (14) (6)(14) (6)

Les principales espèces décrites sont :Les principales espèces décrites sont :- Anopheles labranchiae: C’est le principal vecteur du - Anopheles labranchiae: C’est le principal vecteur du

paludisme dans toute l’Algérie du nord . paludisme dans toute l’Algérie du nord . - Au sud : Anopheles sergenti – Anopheles multicolor- Au sud : Anopheles sergenti – Anopheles multicolor Plusieurs autres espèces ont été décrites et Plusieurs autres espèces ont été décrites et

nécessitent une mise à jour .nécessitent une mise à jour .

FACTEURS DE RISQUE FACTEURS DE RISQUE (15)(15)

Les effets des changements climatiques:Les effets des changements climatiques: se classent se classent parmi les facteurs de risque dans le sens où ils parmi les facteurs de risque dans le sens où ils déplacent l’aire de distribution des vecteurs tropicaux déplacent l’aire de distribution des vecteurs tropicaux plus efficients vers le nord et favorisent le plus efficients vers le nord et favorisent le peuplement ou le repeuplement des anciens foyers .peuplement ou le repeuplement des anciens foyers .

Les projets de développementLes projets de développement : mise en valeur des : mise en valeur des terres , création de barrages, voies de communication terres , création de barrages, voies de communication

terrestres , contribuent à modifier les régions dans le terrestres , contribuent à modifier les régions dans le sens d’une plus grande réceptivité.sens d’une plus grande réceptivité.

L’extension de la chimiorésistance:L’extension de la chimiorésistance: l’absence de l’absence de standardisation du traitement antipaludique et de la standardisation du traitement antipaludique et de la disponibilité des médicaments antipaludiques .disponibilité des médicaments antipaludiques .

La circulation intense de réservoirs de parasites .La circulation intense de réservoirs de parasites . La lenteur et la dilution de l’information .La lenteur et la dilution de l’information . Le fléchissement de la vigilance+++Le fléchissement de la vigilance+++

PLAN D’ACTION 2006PLAN D’ACTION 2006

Le plan d’action 2006 de l’Institut National de la Le plan d’action 2006 de l’Institut National de la Santé Publique tient compte de toutes les données de Santé Publique tient compte de toutes les données de la situation épidémiologique du paludisme en la situation épidémiologique du paludisme en Algérie, son évolution depuis ces dernières années et Algérie, son évolution depuis ces dernières années et tente d’y répondre par une stratégie opérationnelle tente d’y répondre par une stratégie opérationnelle adaptée ,en collaboration avec la direction de la adaptée ,en collaboration avec la direction de la prévention du MSPRH .Il consiste à évaluer et prévention du MSPRH .Il consiste à évaluer et surveiller le risquesurveiller le risque paludogènepaludogène au niveau de chaque au niveau de chaque strate épidémiologique, ciblant particulièrement les strate épidémiologique, ciblant particulièrement les Wilayas à haut risque : Wilayas à haut risque :

Tamanrasset, Adrar, Illizi, Ghardaia,Ouargla ,au sud Tamanrasset, Adrar, Illizi, Ghardaia,Ouargla ,au sud du pays .du pays .

Le paludisme en Algérie est de type Le paludisme en Algérie est de type instableinstable ,avec des ,avec des foyers foyers sporadiquessporadiques , , influencé par les changements influencé par les changements climatiques .climatiques .

L’objectif principal du plan d’action est :L’objectif principal du plan d’action est :

LeLe Renforcement du programme national de lutte contre le Renforcement du programme national de lutte contre le

PaludismePaludisme, par la , par la Surveillance épidémiologiqueSurveillance épidémiologique , basée sur: , basée sur: La prise en charge précoce des cas.La prise en charge précoce des cas. Les enquêtes hématologiquesLes enquêtes hématologiques: : renforcement du Dépistage renforcement du Dépistage

actif/passif pour améliorer le TAEH au niveau des régions à actif/passif pour améliorer le TAEH au niveau des régions à risque paludogène : risque paludogène : Tamanrasset, Illizi, Ouargla, Adrar et Tamanrasset, Illizi, Ouargla, Adrar et Ghardaia .Ghardaia .

Le dépistage sérologiqueLe dépistage sérologique au niveau des anciens foyers, des au niveau des anciens foyers, des zones silencieuses, et autour du cas pour contrôler le réservoir zones silencieuses, et autour du cas pour contrôler le réservoir de parasites. de parasites. (16)(16)

La redynamisation du circuit d’informationLa redynamisation du circuit d’information, introduisant , introduisant l’utilisation du système d’information géographique (SIG) , l’utilisation du système d’information géographique (SIG) , l’utilisation des données météorologiques , l’utilisation des données météorologiques , sociodémographiques,etc.… sociodémographiques,etc.… La multiplication des enquêtes sur le terrainLa multiplication des enquêtes sur le terrain..La dotation des laboratoires et structures de santéLa dotation des laboratoires et structures de santé en en matériel de laboratoire et pour le terrain (entomologie+matériel de laboratoire et pour le terrain (entomologie++),réactifs, médicaments …+),réactifs, médicaments …

L’iL’instauration d’une dynamique d’échangesnstauration d’une dynamique d’échanges multisectoriellemultisectorielle et constanteet constante avec les autorités et les avec les autorités et les personnes concernées de l’agriculture, l’hydraulique, personnes concernées de l’agriculture, l’hydraulique, l’aménagement du territoire, les communes , la l’aménagement du territoire, les communes , la santé…santé…

Le renforcement de la lutte antivectorielle Le renforcement de la lutte antivectorielle (17)(17)

La supervision des activités.La supervision des activités. L’organisation de séminaire- atelierL’organisation de séminaire- atelier sur la sur la

surveillance et la lutte antivectorielle . surveillance et la lutte antivectorielle .

La collaboration inter paysLa collaboration inter pays . . La formation du personnel techniqueLa formation du personnel technique au diagnostic au diagnostic

parasitologique ,aux techniques entomologiques , à la parasitologique ,aux techniques entomologiques , à la surveillance et à la lutte antivectorielle surveillance et à la lutte antivectorielle

La recherche appliquée La recherche appliquée

BIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIE1- Edmond Sergent et Etienne Sergent:1- Edmond Sergent et Etienne Sergent: Vingt-cinq années d’étude et de prophylaxie du Vingt-cinq années d’étude et de prophylaxie du Paludisme en Algérie; Paludisme en Algérie; ArchArch..Institut Pasteur d’Algérie, Institut Pasteur d’Algérie,

t.6,N°s 2-3 ,juin-septembre 1928t.6,N°s 2-3 ,juin-septembre 19282-Andarelli. L :2-Andarelli. L : Première campagne antipaludique par voie aérienne en Première campagne antipaludique par voie aérienne en

Algérie, 1952Algérie, 1952 Direction de la santé publique et de la famille en AlgérieDirection de la santé publique et de la famille en Algérie3- Andarelli. L :3- Andarelli. L : Sér. Rapp. annuels - campagnes antipaludiques de Sér. Rapp. annuels - campagnes antipaludiques de 1952 à 1963. 1952 à 1963. Direction de la santé publique et de la famille Direction de la santé publique et de la famille

AlgérieAlgérie4- Comité d’experts du paludisme 1957- 4- Comité d’experts du paludisme 1957- sér.rapp.tech.sér.rapp.tech.123 123 sixième rapport (Genève)sixième rapport (Genève)

5- S.Amara:5- S.Amara:

Evolution de la politique antipaludique du ministère de Evolution de la politique antipaludique du ministère de la santé publique et de la population en Algérie- la santé publique et de la population en Algérie- Thèse Thèse pour le Doctorat en Médecine, Mars 1974pour le Doctorat en Médecine, Mars 1974

6- Sylvie Christiane Viegas:6- Sylvie Christiane Viegas:

Lutte contre le paludisme en Algérie- Méthodes et Lutte contre le paludisme en Algérie- Méthodes et résultats actuels–résultats actuels–ThèseThèse de Doctorat en médecine , Lyon de Doctorat en médecine , Lyon 19781978

7- A.Kabrane, B. Tchicha , M. Atek:7- A.Kabrane, B. Tchicha , M. Atek:

Le risque paludogène ; Le risque paludogène ; journée de parasitologie, Avril journée de parasitologie, Avril 20012001

8- A. Kabrane, D.Hammadi,B. Tchicha:8- A. Kabrane, D.Hammadi,B. Tchicha: Le paludisme d’importation – Le paludisme d’importation – journée africaine du paludisme journée africaine du paludisme Avril 2002Avril 2002 9- D.Hammadi,A.Kabrane, B.Tchicha,A.Saber,M.Achir9- D.Hammadi,A.Kabrane, B.Tchicha,A.Saber,M.Achir:: Le paludisme autochtone en Algérie.Le paludisme autochtone en Algérie.journ.SAPMjourn.SAPM , Alger , , Alger , 20052005

10- Institut National de la Santé Publique:10- Institut National de la Santé Publique: Situation épidémiologique du paludisme en Algérie ; Situation épidémiologique du paludisme en Algérie ; Sér. Rapp. Sér. Rapp.

annuels 1985-2005annuels 1985-2005 11-S. Ait Oudia11-S. Ait Oudia:: Programme national de lutte contre le paludisme ;Programme national de lutte contre le paludisme ;Rapp. décennie Rapp. décennie

1991-20001991-2000

12- Service de médecine préventive de Djanet (SEMEP):12- Service de médecine préventive de Djanet (SEMEP): Aperçu sur un ancien foyer de paludisme,Aperçu sur un ancien foyer de paludisme, 2003. 2003.

13- Institut National de la Santé Publique:13- Institut National de la Santé Publique:

Situation épidémiologique du paludisme en Algérie; Situation épidémiologique du paludisme en Algérie;

Sér. Rapp.annuels ,2000 -2005Sér. Rapp.annuels ,2000 -2005

14- G/Senevet et L.Andarelli:14- G/Senevet et L.Andarelli:

Les anophèles de l’Afrique du nord et du bassin Les anophèles de l’Afrique du nord et du bassin

méditerranéen . méditerranéen . Ed.Paul Lechevalier, ParisVI,Ed.Paul Lechevalier, ParisVI,

19561956

15-Organisation Mondiale de la Santé,Comité OMS d’experts 15-Organisation Mondiale de la Santé,Comité OMS d’experts

du paludisme, du paludisme, 20 ème rapport- ch.720 ème rapport- ch.7

16- Benzerroug .E.H: Le paludisme dans la région 16- Benzerroug .E.H: Le paludisme dans la région saharienne et les risques d’introduction en rapport saharienne et les risques d’introduction en rapport avec la route transsaharienne.avec la route transsaharienne.Thèse de Doctorat en Thèse de Doctorat en sciences médicales INESSM,,1987, Algersciences médicales INESSM,,1987, Alger

17- Faye.O,Gaye,Konate.L,Soumare.M,Denokho.E.F:17- Faye.O,Gaye,Konate.L,Soumare.M,Denokho.E.F:

La lutte antivectorielle dans un programme de lutte La lutte antivectorielle dans un programme de lutte antipaludique .antipaludique .

GLOSSAIRE GLOSSAIRE ( ( Ref :Terminologie de l’OMSRef :Terminologie de l’OMS))

1/1/L’indiceL’indice spléniquesplénique= = Nombre de porteurs d’une splenomegaliex100Nombre de porteurs d’une splenomegaliex100

Nombre de sujets examinésNombre de sujets examinés

2/2/L’indice plasmodique ou indice parasitaireL’indice plasmodique ou indice parasitaire::

EExprimé en pourcentage, il correspond au nombre de personnes xprimé en pourcentage, il correspond au nombre de personnes d’un âge donné dont le sang contient à l’examen microscopique d’un âge donné dont le sang contient à l’examen microscopique des hématozoaires quelle que soit l’espèce de plasmodie.des hématozoaires quelle que soit l’espèce de plasmodie.

L’indice plasmodique des nourrissons et des enfants de moins de L’indice plasmodique des nourrissons et des enfants de moins de quinze ans reflète la persistance ou l’absence de transmission quinze ans reflète la persistance ou l’absence de transmission locale . locale .

3/ 3/ L’indice gamétocytique(I.GL’indice gamétocytique(I.G):):Pourcentage de sujets porteurs de Pourcentage de sujets porteurs de gamétocytes (réservoirs)et donc infectants pour les vecteurs gamétocytes (réservoirs)et donc infectants pour les vecteurs

4/4/ L’éradication du paludisme:L’éradication du paludisme:

L’arrêt de la transmission du paludisme et la suppressionL’arrêt de la transmission du paludisme et la suppression

du du réservoir d’infectionréservoir d’infection au moyen d’une campagne limitée au moyen d’une campagne limitée

dans le temps et portée à un tel degré de perfection que lorsqu’elle dans le temps et portée à un tel degré de perfection que lorsqu’elle

prend fin, la transmission n’est plus possible. prend fin, la transmission n’est plus possible.

5/5/ La lutte antipaludique classique: La lutte antipaludique classique:

Elle vise à abaisser la prévalence du paludisme afin qu’il ne puisseElle vise à abaisser la prévalence du paludisme afin qu’il ne puisse

pas poser un problème majeur aux services de santé mais exige des pas poser un problème majeur aux services de santé mais exige des

mesures de contrôle permanentes mesures de contrôle permanentes

6/ 6/ Le taux d’incidence : Le taux d’incidence :

Le nombre de nouveaux cas par unité de temps , rapporté à la Le nombre de nouveaux cas par unité de temps , rapporté à la population totale .population totale .

7/ 7/ La prévalenceLa prévalence: :

Fraction d’une population infectée à un moment donné. Fraction d’une population infectée à un moment donné.

8/8/Le paludisme stableLe paludisme stable::

Lorsque la transmission s’effectue toute l’année avec de faibles Lorsque la transmission s’effectue toute l’année avec de faibles variations saisonnières.variations saisonnières.

9/ 9/ Le paludisme instableLe paludisme instable::

Lorsque la transmission s’effectue seulement une partie de Lorsque la transmission s’effectue seulement une partie de l’année au cours de la saison humide.l’année au cours de la saison humide.

Cette transmission saisonnière ,parfois très courte, peut prendre Cette transmission saisonnière ,parfois très courte, peut prendre alors une allure epidemiqe.alors une allure epidemiqe.

10/ 10/ Cas autochtone:Cas autochtone: Cas où l’infection a été contractée localementCas où l’infection a été contractée localement11/ 11/ Cas importé:Cas importé: Cas où l’infection est acquise en dehors de la région où leCas où l’infection est acquise en dehors de la région où le diagnostic a été établidiagnostic a été établi12/ 12/ Cas induit (provoqué):Cas induit (provoqué): Cas dans lequel l’infection est probablement attribuéeCas dans lequel l’infection est probablement attribuée à une transfusion de sang ou à une autre forme d’inoculationà une transfusion de sang ou à une autre forme d’inoculation parentérale , mais non à une transmission normale par un parentérale , mais non à une transmission normale par un moustique.moustique.13/ 13/ Cas introduitCas introduit:: Cas secondaire contracté localement mais lié à un cas Cas secondaire contracté localement mais lié à un cas reconnu importé reconnu importé

Comité de rédactionComité de rédaction : : Pr. M. Achir , Directeur GénéralPr. M. Achir , Directeur Général

Drs : D.Hammadi , B.Tchicha , M.Guettai, Drs : D.Hammadi , B.Tchicha , M.Guettai,

et et

M. Gasmi , N. Zakour, A.Saber, Y.Younes, Y. Khechache,M. Gasmi , N. Zakour, A.Saber, Y.Younes, Y. Khechache,

D. AdraD. Adra

Département Soutien Technique /Service de Département Soutien Technique /Service de Parasitologie/Paludisme/INSP Algérie Parasitologie/Paludisme/INSP Algérie

FORMATIONS EN FORMATIONS EN MICROSCOPIE ET MICROSCOPIE ET ENTOMOLOGIE DU PALUDISMEENTOMOLOGIE DU PALUDISMEDISPENSEES PAR LE DEPARTEMENT DISPENSEES PAR LE DEPARTEMENT SOUTIEN TECHNIQUE DE L’INSP ,SOUTIEN TECHNIQUE DE L’INSP ,

SERVICE DE PARASITOLOGIE DURANT SERVICE DE PARASITOLOGIE DURANT CES CINQ DERNIERES ANNEES CES CINQ DERNIERES ANNEES

Techniciens formés au Diagnostic microscopique du Paludisme / Wilaya ( 2000 – 2005)

TECHNICIENS FORMES EN ENTOMOLOGIE MEDICALE DE 2000 à 2005