Palmafrique Le Trimestriel, N°003

SOMMAIRELES NEWS DE PALMAFRIQUE L’Actu ............................... Sur le Piédestal ................

PALM’ACTU Parlons durabilité ...........

EN IMAGES .......................

AU BOULOT Au champ ......................... Droits et devoirs du travailleur ....................

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Edition : PALMAFRIQUE – Février 2015 Conception : Agence E-Voir

Palmafrique honore ses retraités P. 5

Palmafrique forme ses travailleurs P. 6

Palmafrique aide à la réhabil i tat ion du commissariat de Bingervil le P. 3

Palmafrique Le Mag 3

LES NEWS DE PALMAFRIQUE

L’ACTU

Palmafrique aide à la réhabil i tat ion du commissariat de Bingervil le

’est un ensemble de matériels composé en grande partie de pots de peinture et

de plusieurs litres de diluants cellulosiques que Palmafrique a offert au commissariat de la ville de Bingerville, ce 31 juillet 2014.

Ces pots permettront au commissariat de la première capitale de Côte d’Ivoire de faire peau neuve. C’est avec beaucoup de joie que la commissaire de Bingerville a réceptionné ce don. «En plus des actions sociales que vous menez pour nos populations grâce à la présence de votre unité de production d’Eloka, Palmafrique vient de montrer qu’elle est véritablement une entreprise citoyenne », s’est réjouie Madame le Commissaire.

« Ce don d’une valeur de plus de 500 000 F CFA en équipement de peinture est simplement notre manière de montrer notre proximité et notre intérêt pour la localité de Bingerville ( Eloka) où se trouve l’une de nos usines », a justifié M. Komoé, Directeur de l’Ensemble Agro-Industriel d’Eloka.

La remise d’un pot de peinture symbolique au commissaire a constitué le clou de la cérémonie.

Une vue des pots de peinture offerts par PalmafriquePhoto de famille

Arrivée des pots de peinture Les représentants de Palmafrique et ceux du commissariat de Bingerville.

Remise solennelle des pots de peinture au Commissaire de Bingerville

C

Application stricte des prescriptions médicales

A Eloka (S/P de Bingerville), la caravane a posé ses valises le vendredi 25 juillet 2014. Dès les premières heures du jour, les populations ontpris d’assaut la cour de la direction de l’Ensemble Agro-Industriel d’Eloka. Malheureusement certains devront rebrousser chemin pour avoir déjà pris le petit-déjeuner, les prélèvements se faisant à jeun. « Nous avons obligation de respecter les normes cliniques pour des examens biologiques vrais et justes…car après cette séance de dépistage, il faut faire le suivi des cas de diabète ou d’hypertension artérielle détectés », explique le corps médical.

Ouvrier à l’huilerie d’Eloka, Kouadio Omer, lui, salue l’initiative, appelant à sa pérennisation « dans l’espace et dans le temps ».

4 Palmafrique Le Mag


Journées médicales à succès avec

D’Anguédedou à Eloka, en passant par le siège de Marcory, l’équipe médicale chargée de mener l’opération de dépistage des maladies cardio-vasculaires s’est heurtée, chaque fois, à des foules. « Ce sont environ plus de 1000 personnes que nous avons reçues sous nos différents stands aménagés pour les consultations », estime Docteur MAIGA Mamadou. « Avec le soutien des laboratoires Novartis, nous avons pu honorer l’appel lancé à l’endroit de nos travailleurs et leurs proches… Je suis totalement satisfait de ces journées médicales», se réjouit le médecin chef de Palmafrique.

Dans la cour de la Direction Générale, les responsables ont donné le ton. « Il est important de prévenir que de guérir. Ces journées sont l’occasion de détecter, chez nos travailleurs, ces maladies cardio-vasculaires vues comme des tueurs silencieux qui peuvent détériorer l’état de leur santé. N’oubliez pas qu’un travailleur mal portant ne peut pas être productif professionnellement». Propos de Madame Ouffoué, Directrice des Ressources Humaines, après avoir elle-même passé les différentes étapes de la consultation (pesée, prise de la taille et de la tension artérielle et contrôle de la glycémie).

Pesée d’un agent à Eloka

Contrôle de la pression artérielle d’un agent au siège, à Marcory

L’équipe de Novartis pose avec le docteur Maïgade Palmafrique.

Palmafrique honore ses retraités.

Au nombre de 28, dont l’âge varie entre 50 et 60 ans, ils feront désormais valoir leur droit à la retraite. « La retraite n’est pas une fin en soi comme on le pense souvent mais plutôt une phase transitoire de la vie d’un travailleur. Nous tenons à vous remercier infiniment pour ces nombreuses et franches années de collaboration passées ensemble. Les portes de la société ne vous sont pas fermées», leur a assuré la Directrice des Ressources Humaines.

Le Président de la MUSAPALM (Mutuelle de Santé des Agents de Palmafrique) s’est, à la suite, réjouit de l’appartenance de tous ces futurs retraités à sa mutuelle. « Le bilan est là et très clair. Après avoir seulement cotisé un montant de 60 000 FCFA depuis le lancement de la MUSAPALM, vous recevez aujourd’hui la somme de 1 000 000 FCFA », a-t-il révélé, exhortant tous les agents de Palmafrique à s’approprier

la MUSAPALM. Pour joindre l’acte à la parole, les récipiendaires se sont succédés à la tribune pour recevoir leurs chèques. « Nous sommes énormément fiers et heureux pour cette reconnaissance et cette somme que nous recevons aujourd’hui. Par ma voix, nous saluons toute la Direction Générale et la MUSAPALM pour toutes leurs actions envers nous, employés désormais à la retraite. Que Dieu bénisse Palmafrique et que vive Palmafrique », a lancé le porte-parole des retraités, avec émotion. La cérémonie s’est achevée sur une note festive avec un déjeuner offert par la Direction aux futurs retraités. Quelques pas de danse sous un air musical des années 50 ont clos la manifestation.



Le mercredi 04 août 2014, une cérémonie d’hommage s’est tenue sur le site d’Eloka pour saluer la loyauté et le service rendu par une trentaine de ses employés qui ont volontairement décidé de prendre leur retraite anticipée, suite à un appel lancé par la Direction Générale.

Photo de famille des nouveaux retraités

Quelques retraités avec leur chèque Le président de la MUSAPALM pendant son allocution

ne série de formations, organisées dans le cadre de l’encadrement agricole 2014, se

sont étalées sur la période du 30 Juin au 25 Octobre 2014. Elles visaient à renforcer les capacités techniques des agents phytosanitaires, des encadreurs, des cadres et des chefs d’équipe. Anciens et débutants ont tous bénéficié d’une mise à niveau sur la pratique de la culture du palmier à huile.

Chaque groupe a eu droit à deux semaines de renforcement de capacités autour d’un thème spécifique. Les agents phytosanitaires ont ouvert le bal du 30 Juin au 05 Juillet et du 07 au 12 Juillet 2014. Les quinze (15) apprenants ont



été instruits sur « la protection phytosanitaire en plantation de palmier à huile ». Ils ont été suivis par le groupe des encadreurs du 20 au 26 Juillet et du 4 au 9 Août 2014. Au nombre de vingt-cinq, les encadreurs ont reçu une formation sur la « phytotechnie du palmier à huile » et les « notions de sociologie rurale ».

Les cadres, eux, ont eu droit à deux thèmes de formation : « Phytotechnie du palmier à huile » et « Protection phytosanitaire et fertilisation en PIP ». Leur formation s’est tenue du 26 au 30 août et du 1er au 06 Septembre 2014.

Notons que ces formations se sont déroulées à Dabou (49 kilomètres à l’ouest d’Abidjan). Elles ont été dispensées par le cabinet Prestagri-Consulting.

Une vue de la salle de formation

Projection de quelques notions théoriques à retenir.

Le manuel de formation des chefs d’équipes

Palmafrique forme ses travail leurs

U Le dernier groupe et le plus nombreux est celui des Chefs d’équipes. Quarante-huit (48) au total, ils ont été scindés en deux équipes de vingt-quatre (24).

La première vague a suivi sa formation du 22 au 27 Septembre et du 29 Septembre au 04 Octobre 2014 ; la seconde vague du 13 au 18 et 20 au 25 Octobre 2014. Le thème de formation des Chefs d’équipes est « Phytotechnie du palmier à huile ».



Les participants à la conférence AgroTIC, tenue en marge du #BEST14 à Bonoua.

M. Komoé pendant son intervention, lors de la conférence AgroTIC.

Les outils TIC font partie intégrante de la nouvelle stratégie de Palmafrique. C’est ce qu’a affirmé Christian Komoé, Directeur de l’Ensemble Agro-Industriel d’Eloka. C’était au cours d’une conférence qu’il a animé le Vendredi 5 Septembre 2014 à Bonoua lors du Bonoua E-School Time 2014 (BEST14).« Les TIC au service de l’agriculture », est la thématique autour de laquelle a tourné cette conférence. Il s’est agi pour M. Komoé de montrer à son auditoire « Comment les TIC peuvent être utiles à l’agriculture».

Après avoir expliqué l’utilité de quelques outils TIC pour le secteur agricole, M. Komoé s’est attardé sur l’utilisation de ces technologies dans la gestion de Palmafrique. La société utilise le système de géolocalisation pour établir la « Carte d’Identité » numérique de ses plantations. Laquelle s’avère utile dans la constitution de dossiers de demande de financement.

Le service de paiement mobile ou Mobile Money est une autre solution TIC utilisée par Palmafrique dans sa nouvelle stratégie de gestion. Il permet aux employés des zones reculées de la ville de recevoir leurs primes et autres salaires à distance. Ce qui leur évite de se déplacer souvent en vain et limite le risque de braquage.

Palmafrique utilise les réseaux sociaux dans sa nouvelle stratégie de communication. Ce qui permet à la société de se rendre visible au-delà des frontières de la Côte d’Ivoire. Ainsi, depuis le mois de novembre 2013, Palmafrique est la première société agro-industrielle du pays à être active sur le site de micro-blogging Twitter. Avec plus de 1 000 tweets en moins d’un an, soit une moyenne de 3 tweets par jour.

Par ailleurs, Palmafrique est prête à accompagner les projets TIC qui abordent la thématique agro-industrielle, en particulier celle du palmier à huile. C’est une manière pour la société de soutenir l’entrepreneuriat et contribuer à la lutte contre la pauvreté.

Les TIC au service du développement de Palmafrique

L’ENCADREUR DE PLANTATION VILLAGEOISE: LIEN ENTRE LA SOCIETE ET LES PLANTEURS

gent de maitrise formé et détaché auprès des planteurs villageois, l’Encadreur de

Plantation Villageoise (EPV) apporte son appui au niveau de la maîtrise de l’itinéraire technique du palmier à huile et l’exploitation d’une palmeraie.

L’Encadreur de Plantation Villageoise est le relais de la société vers les planteurs. Il les assiste et les aide à observer les bonnes pratiques de culture. Il est, pour ainsi dire, toujours proche de ses « encadrés ». D’ailleurs, sa journée de travail est calquée sur leurs habitudes.

En effet, après une rencontre très matinale avec sa hiérarchie, il va passer tout le reste du temps avec les planteurs. Au programme: des visites, des supervisions d’activités de récolte, d’entretien ou de collecte jusqu’en début d’après-midi. Des activités qui peuvent se poursuivre après la pause pour se terminer en fin de soirée par des enregistrements de données pour les rapports d’encadrement.

Tout ceci pour garantir une exploitation optimum des plantations de son groupe d’encadrement, et assurer la livraison de production de régimes de palme en quantité (rendement), mais aussi et surtout en qualité (teneur en huile).

L’EPV, un planteur ?

La qualité d’un EPV repose sur des atouts de connaissance du palmier à huile. Pas besoin cependant d’avoir été planteur pour devenir un EPV. De fait, les connaissances acquises sont plus issues de formations que de culture de palmier. Même si une expérience des champs peut donner l’avantage du vécu, elle peut néanmoins être une source d’absence de l’EPV

SUR LE PIEDESTAL

A

auprès des planteurs. Nonobstant toutes ses aptitudes, l’Encadreur de Plantation Villageoise rencontre parfois certaines difficultés sur le terrain. Ce sont entres autres des difficultés d’intégration (ne pas arriver à se faire accepter), une absence d’appui et de suivi de son supérieur hiérarchique (pourtant nécessaire pour résoudre ses difficultés) et les antécédents négatifs de son entreprise (non-respect des engagements, non-assistance sociale) qui lui vaudront rejet de la part des planteurs.

Palmafrique et les EPV

L’encadrement des PV fait partie des activités cédées aux coopératives de planteurs à la privatisation de Palmindustrie en 1997. Celles-ci bénéficient, de la part de l’agro-industriel, d’une retenue reversée pour soutenir leurs activités. Mais, l’incapacité des coopératives à assumer cette responsabilité a créé des difficultés à Palmafrique avec le non-paiement de planteurs, l’abandon et l’abattage de plantations pour manque d’entretien de pistes, les créations, replantations ou extension à partir de plants non sélectionnés…

La Direction Générale qui a des ambitions de développement de l’entreprise a pris la résolution de renforcer sensiblement cet encadrement de base. De six (6) en 2010, ils sont désormais dix (10) à encadrer les planteurs villageois pour le compte de Palmafrique. Ces nouveaux effectifs tiennent compte d’une organisation opérationnelle avec un dimensionnement des groupes d’encadrement, de sorte à couvrir efficacement les zones d’exercice, pour améliorer le contact et la présence auprès des partenaires planteurs.



72 planteurs, réunis au sein de la coopérative Biopalm, basée à Bonoua (58 km d’Abidjan), ont « accepté de tenter l’exaltante aventure de la production de graines biologiques », rapporte le correspondant régional de Fraternité Matin. Une expérience saluée aussi bien localement qu’à l’international.

« En témoigne la certification RSPO (Round Sustainable Palm Oil). De même qu’elle (Biopalm) reste, pour le moment, la première coopérative bio sur le territoire … dans son domaine », s’en réjouit son Directeur Général Ello Paul Huberson.

Dans la sous-région ouest-africaine, la coopérative Biopalm fait aussi école. En 2013, elle a, ainsi, reçu des planteurs et encadreurs, venus du Togo et du Bénin, « s’imprégner de l’exemple ivoirien en matière de culture biologique du palmier à huile ». C’était à l’initiative du GIZ, la coopération allemande.

« Abandonner l’usage de tout produit chimique » La conversion au palmier à huile biologique est encadrée dans des pratiques culturales, jugées « très strictes » par Fraternité Matin. Ainsi, tout nouvel entrant dans la famille bio, antérieurement producteur de graines conventionnelles, est-il soumis « à une période de conversion de 3 ans ».

Durant cette période :1. le planteur doit s’abstenir de l’épandage de tout produit chimique dans son champ ;2. Il doit aussi se soumettre aux visites régulières des encadreurs et tenir un cahier de suivi des activités exécutées dans son champ pour répondre à l’exigence de traçabilité ;3. le planteur doit se tourner exclusivement vers le Centre National de Recherche Agronomique, fournisseur de graines germées, de plantules ou de plants ;4. le délai de la récolte ne doit pas excéder sept jours au risque d’être « classée dans le lot des graines conventionnelles », avertit Samuel Wogne, Président du Conseil d’Administration de Biopalm ;5. le camion affecté au transport de la récolte fait l’objet de soins particuliers, notamment « un nettoyage conséquent […] afin d’éviter tout risque de contamination des graines transportées » ; 6. enfin, les régimes sont déposés sur des palmes, recouvertes de bâches ou autre matériel de protection pour éviter que les intempéries en affectent la qualité.

Parlons Durabil i té

Des graines de palme sans engrais chimique ni herbicide … L’initiative est relayée par Fraternité Matin dans sa parution du 25 juin 2014. Résumé.

Le palmier à huile ivoirien en mode bio

PALM’ ACTU


La recherche d’une huile de qualité pour le bonheur des consommateurs

EN IMAGES

Réhabil i tat ion du commissariat de Bingervil le


Déchargement des pots de peinture

Le Commissaire de Bingerville en compagnie de Mme Kassia

Mme le Commissaire de Bingerville

Les responsables du commissariat de Bingerville, en compagnie de Mme Kassia

Mme Kassia et M. Komoé en pleine discussion

EN IMAGES

Journée médicale à succès


A Eloka, les agents et leurs familles ne se sont pas fait priés. M. Touré, du Service Communication de Palmafrique, a dû utiliser un mégaphone pour se faire entendre de la foule.

L’ équipe médicale qui a conduit ces journées médicales.

Au siège de Palmafrique à Marcory (Abidjan), les responsables ont donné le ton de la journée médicale. Ici, Mme Ouffoué, DRH (à gauche) et Mme Kassia (à droite)

EN IMAGES

Palmafrique honore ses retraités


Photo de famille des agents admis à la retraite.

M. Komoé remettant le chèque d’un agent.Le chèque d’un million de FCFA remis à chaque agent.

Quelques agents posant avec leur chèque. Un repas a été offert à tous les participants à la cérémonie.

EN IMAGES

Palmafrique forme ses travail leurs


M. N’Goran Nanou (formateur) et ses auditeurs Pendant la formation des chefs d’équipe.

Des auditeurs pendant la formationAu premier plan, M. Koffi Brou Théodore (formateur) et derrière, les agents en formation

Quelques notions projetées pendant la formation théorique. Schéma explicatif sur le tableau de la formation.


AU CHAMP

AU BOULOT

Un an de pépinière et trois ans de croissance végétative. C’est le temps nécessaire à la maturité d’un plant de palmier à huile. Après cette période, l’on peut procéder à la récolte des régimes de palme. Ce processus de cueillette comporte plusieurs étapes.

Il faut d’abord nettoyer l’aire de collecte. Il s’agit du lieu où seront regroupés les régimes récoltés et les fruits détachés ramassés. Cette surface doit être débarrassée de tous les végétaux, débris végétaux et cailloux, pour assurer une bonne qualité de la collecte. Recommandation est même faite de cimenter cet espace.

Ensuite, il faut détecter les régimes à récolter. Ceux-ci sont reconnaissables par les graines qui se détachent naturellement des grappes. Veillez à ne récolter que les régimes mûrs, afin d’obtenir de bons taux d’extraction de l’huile contenue dans les fruits.

Enfin, on passe à la récolte proprement dite. Celle-ci se fait manuellement à l’aide d’outils adaptés. Le matériel comprend : des machettes à bouts carré ou rond, des faucilles, des ciseaux larges, une pierre à faux et une lime. En plus de ces outils, il faut prévoir des sacs, des paniers, des brouettes ou charrettes pour le ramassage des régimes.

Il existe plusieurs manières de couper des grappes : tant que les régimes sont à sa hauteur, le récolteur se sert d’un ciseau ou une machette. Dès que les régimes apparaissent plus hauts, il utilise une faucille fixée à l’extrémité d’une perche en bambou ou en aluminium. Pour les arbres de plus de 8 mètres de hauteur, il aura besoin de rallonges.

De façon pratique, le récolteur attaque le pédoncule du régime sur le côté en veillant à ce que le manche de l’outil accroché au régime fasse avec le stipe, un angle de 30 à 40 degrés. Cette position permet de couper le pédoncule en biais avec beaucoup de facilité ; et de garantir la sécurité du récolteur au moment de la chute du régime coupé.

Après la coupe, on passe au ramassage de la production. Pour cela, il faut regrouper les régimes sur l’aire de collecte. Les graines détachées sont ramassées et disposées à côté des régimes, soit en tas, soit en vrac. Une fois regroupés, il faut s’atteler à couper les pédoncules des régimes à la machette et jeter les bouts loin de l’aire de collecte. Pour finir, les régimes sont rangés par tas en attendant de les acheminer à l’huilerie. On veillera à les protéger par des palmes pour éviter les pertes de poids due à la déshydratation.

Notons que la fréquence de récolte est fonction du cycle de production du palmier à huile. Elle peut se faire en un, deux ou trois passages par mois selon qu’on soit en période de faible ou de forte production.

(Source : Manuel du planteur de palmier à huile)

La recolte du palmier à huile

Un ouvrier récoltant un régime de palme.

DROITS ET DEVOIRS DU TRAVAILLEUR


AU BOULOT

Utilisé par les salariés pour marquer leur opposition aux mesures prises par la direction d’une entreprise, la grève consiste à s’arrêter de travailler en organisant, parfois, collectivement un regroupement, une manifestation ou un défilé. Cet arrêt se fait selon des règles bien définies.

Selon la définition juridique (cour de cassation), la grève est un arrêt concerté du travail, en vue d’appuyer des revendications professionnelles déjà déterminées auxquelles l’employeur refuse de donner satisfaction.

Les causes d’une grève sont multiples. Par exemple, lorsqu’un employeur ne respecte pas ses engagements énoncés dans le contrat de travail ; ou lorsqu’il refuse de négocier avec les travailleurs pour les questions les concernant… ces derniers sont en droit d’entamer un mouvement de grève.

La grève se fait généralement de façon concertée : c’est en groupe que l’on décide de faire la grève. Par contre, en d’autre milieu, on définit la grève comme un « refus collectif ou individuel de poursuivre une activité ou de souscrire à une obligation dans un but revendicatif ou protestataire ». Dans ce cas, on pourra dire qu’elle peut être également individuelle c’est-à-dire entamée par une seule personne.

Dans tous les cas, elle doit se faire selon une procédure bien définie. En effet, pour être légitime, un préavis de grève doit être déposé par le ou les salarié(s) auprès de la Direction de l’entreprise, l’établissement ou des unions patronales de la branche d’activité et de l’autorité de l’administration du travail. (Art 82.2 du code de travail)

Le préavis doit être notifié par écrit à l’autorité compétente de l’administration du travail. Cette notification comporte les raisons et les revendications formulées par les salariés déposant le préavis de grève, assistés éventuellement par les organisations syndicales. Il a une durée de 6 jours ouvrables.

Toute grève déclenchée sans préavis est interdite. Egalement, les travailleurs qui font la grève sans suivre la procédure légale s’exposent à des sanctions, allant de l’avertissement au licenciement, en passant par la mise à pied. En outre, les jours de grève ne sont ni chômés, ni payés.

La grève, un droit mal connu des travail leurs

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