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N°140 Prix : 200 F Mai 2010 L Lé ég ga al li is se er r l le es s m ma ai is so on ns s c cl lo os se es s : : u un ne e f fa au us ss se e b bo on nn ne e i id dé ée e Nos élus victimes du cancer de l’intelligence Vidéosurveillance : les dérives commencent déjà… N° 144 www.lechienbleu.nc - Tél. : 28 85 05 Fax : 26 18 19 - [email protected] Page 6 Les vrai s obj ec t ifs des J eux Page 7 Page 6 Il ne faudra désormais plus avoir d’au- torisation pour en acheter une. Un per- mis de chasser ou une licence de tir en cours de validité suffira. Les armes concernées sont celles de 5 e et de 7 e catégorie. Les armes de 5 e catégorie sont es- sentiellement des fusils et des cara- bines. Les armes de 7 e catégorie sont ce qu’on appelle des armes de foire, de tir ou de salon. Elles sont souvent à air comprimé ou ont des balles non métalliques. Que penser de cette liberté nouvelle qui suit de quelques mois la libérali- sation des cartouches ? En Métropole, ça a fonctionné Comme d’habitude, il y a deux caté- gories d’avis. La première est compo- sée de l’immense majorité des tontons flingueurs locaux. Ils estiment qu’il faut arrêter l’hypocrisie. Il y a tel- lement d’armes de chasse non réper- toriées qui circulent qu’il vaut mieux légaliser le tout. Il est vrai que la pé- riode des Événements a été extraordi- naire pour le marché noir. À cela s’ajoutent les Métropolitains qui arri- vent avec leur arme et qui la vendent (cher) sur place. Il suffit d’aller chez quelques chasseurs du coin pour comprendre que le marché noir se porte encore très bien. Lors de notre enquête sur le sujet, nous avons vu des râteliers tellement remplis que le mur sur lequel ils étaient accrochés tenait à peine debout (rassurez-vous, on ne caftera pas…). Les défenseurs de cette mesure diront qu’elle a très bien fonctionné en Métropole où elle est appliquée depuis les années 90. Il n’y aurait pas eu plus de crimes de- puis son adoption. Ils s’appuient aussi sur l’argument massue de la prohibi- tion qui encourage le marché noir. La libéralisation des cartouches n’aurait pas engendré une augmentation de leur consommation. Il faut aussi noter que désormais le haut-commissaire pourrait retirer une arme à un chas- seur alors qu’auparavant, seule la Jus- tice pouvait le faire. Dans un pays violent, la libéralisation des armes est-elle un appel au crime ? La deuxième catégorie d’avis est vi- goureusement hostile à cette libéra- tion. Si l’on en croit la première, la seconde est composée de profs so- cialistes, de non-chasseurs, d’écolo- gistes et, bien sûr, de « pédés… ». Les opposants estiment que, dans un pays violent comme le nôtre, libérali- ser les armes est ouvrir la porte aux accidents. Et comme pour leur donner raison, le 16 avril dernier, un jeune homme de Houaïlou clôturait une charmante discussion avec son frère à coups de flingot mortel… Cette libé- ralisation se justifie sans doute en France où il est physiquement impos- sible de limiter le marché noir, surtout depuis l’ouverture des frontières. Mais sur une île de taille très moyenne, il nous semble qu’il suffisait aux autori- tés de contrôler davantage. De même que tout politicien qui a du pouvoir a tendance à en abuser, tout connard ayant une arme a ten- dance à faire des bêtises avec. Il est sans doute plus facile de limiter le nombre d’armes en circulation que le nombre de connards… Trop facile d’acheter des armes ? En juin prochain, les amoureux de la gâchette seront heureux. Les armes de chasse seront libérées. Cela signifie que n’importe qui ou presque pourra en acheter. 60 340 armes en Calédonie ! Il y a officiellement 60 340 armes en circulation en Ca- lédonie. Ce sont les chiffres du haut-commissariat. Si on ajoute à cela le marché noir, vous imaginez facilement que le chiffre réel est encore plus élevé. C’est énorme. Les amateurs d’armes diront que, comparativement au nombre d’armes en circulation, il y a très peu de crimes commis avec des armes à feu. Armes de tir : enfin des contrôles ! La réglementation encadre enfin l’activité des clubs de tir. En théorie, le nouveau texte devrait aboutir à ce que des contrôles soient enfin effectués par la gendarmerie ou la police. Jusqu’à présent, il n’y en avait quasiment jamais. Pas plus de la part de la Dirag (le haussariat) que de la gendarmerie et encore moins de la ligue. On peut espérer que les cow-boys, attirés par l’ob- tention facile d’armes, seront désormais surveillés… Quatre armes par personne Le nombre maximal d’armes par personne est limité à… quatre. Cela comprend : deux armes de chasse à canon lisse de 5 e ca- tégorie (ex. 12, 410, 13, 20…) ; - une arme de chasse à canon rayé de 5 e catégorie (ex. 222, 243, 270, 30-30, 6 mm, 7 mm…) ; - une arme à percussion annulaire classée en 7 e catégorie (ex. 22 LR, Magnum, 9 mm…). Y a de quoi faire… cela d’autant plus que les membres des clubs de tir peuvent avoir une dérogation pour en avoir davan- tage… Les “psy” n’ont pas le droit Ceux qui ont été traités dans un hôpital psychia- trique ne peuvent pas détenir d’arme sauf s’ils ont un certificat délivré par un psychiatre. On en connaît qui ont des armes et qui feraient bien d’aller faire un tour au CHS et d’y rester un certain temps… L’Algérie veut traquer les militaires français TNS est-il encore crédible ? Du renfort pour les enquêtes financières La brigade de recherche de la gendarmerie spécialisée dans les af- faires financières va être renforcée très prochainement. C’est un ren- fort qualifié de qualitatif. Cela signifie que les techniciens qui vont arriver seront d’un « certain » niveau. Ils ont donc une chance de ne pas se faire balader par les truands de la défiscalisation et les ob- sédés de la commission… Il devrait y en avoir trois, dont deux venus de Métropole. Les renforts pourraient intervenir en juillet-août. On aura peut-être enfin une chance de voir des enquêtes de grande ampleur avec des têtes qui tombent, comme à Wallis… Pages 4 & 5 Page 4 Page 5 Page 7 Rosine Streeter finit mal… Page 7

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Nos élus victimes du cancer de l’intelligence

Vidéosurveillance : les dérives commencent déjà…

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Il ne faudra désormais plus avoir d’au-torisation pour en acheter une. Un per-mis de chasser ou une licence de tiren cours de validité suffira. Les armesconcernées sont celles de 5e et de 7e

catégorie.Les armes de 5e catégorie sont es-sentiellement des fusils et des cara-bines. Les armes de 7e catégorie sontce qu’on appelle des armes de foire,de tir ou de salon. Elles sont souvent àair comprimé ou ont des balles nonmétalliques. Que penser de cette liberté nouvellequi suit de quelques mois la libérali-sation des cartouches ?

En Métropole, ça a fonctionné

Comme d’habitude, il y a deux caté-gories d’avis. La première est compo-sée de l’immense majorité destontons flingueurs locaux. Ils estimentqu’il faut arrêter l’hypocrisie. Il y a tel-lement d’armes de chasse non réper-toriées qui circulent qu’il vaut mieuxlégaliser le tout. Il est vrai que la pé-riode des Événements a été extraordi-naire pour le marché noir. À celas’ajoutent les Métropolitains qui arri-vent avec leur arme et qui la vendent(cher) sur place. Il suffit d’aller chezquelques chasseurs du coin pourcomprendre que le marché noir seporte encore très bien. Lors de notreenquête sur le sujet, nous avons vudes râteliers tellement remplis que lemur sur lequel ils étaient accrochéstenait à peine debout (rassurez-vous,on ne caftera pas…). Les défenseursde cette mesure diront qu’elle a trèsbien fonctionné en Métropole où elleest appliquée depuis les années 90. Iln’y aurait pas eu plus de crimes de-

puis son adoption. Ils s’appuient aussisur l’argument massue de la prohibi-tion qui encourage le marché noir. Lalibéralisation des cartouches n’auraitpas engendré une augmentation deleur consommation. Il faut aussi noterque désormais le haut-commissairepourrait retirer une arme à un chas-seur alors qu’auparavant, seule la Jus-tice pouvait le faire.

Dans un pays violent, la libéralisation des armes est-elle un appel au crime ?

La deuxième catégorie d’avis est vi-goureusement hostile à cette libéra-tion. Si l’on en croit la première, laseconde est composée de profs so-cialistes, de non-chasseurs, d’écolo-gistes et, bien sûr, de « pédés… ». Lesopposants estiment que, dans unpays violent comme le nôtre, libérali-ser les armes est ouvrir la porte auxaccidents. Et comme pour leur donnerraison, le 16 avril dernier, un jeunehomme de Houaïlou clôturait unecharmante discussion avec son frèreà coups de flingot mortel… Cette libé-ralisation se justifie sans doute enFrance où il est physiquement impos-sible de limiter le marché noir, surtoutdepuis l’ouverture des frontières. Maissur une île de taille très moyenne, ilnous semble qu’il suffisait aux autori-tés de contrôler davantage.De même que tout politicien qui adu pouvoir a tendance à en abuser,tout connard ayant une arme a ten-dance à faire des bêtises avec. Il est sans doute plus facile de limiterle nombre d’armes en circulation quele nombre de connards…

Trop facile d’acheterdes armes ?

En juin prochain, les amoureux de la gâchette seront heureux. Les armes de chasse seront libérées. Cela signifie que n’importe

qui ou presque pourra en acheter.

60 340 armes en Calédonie !

Il y a officiellement 60 340 armes en circulation en Ca-lédonie. Ce sont les chiffres du haut-commissariat. Si onajoute à cela le marché noir, vous imaginez facilementque le chiffre réel est encore plus élevé. C’est énorme.Les amateurs d’armes diront que, comparativement aunombre d’armes en circulation, il y a très peu de crimescommis avec des armes à feu.

Armes de tir : enfin des contrôles !La réglementation encadre enfin l’activité des clubs de tir. Enthéorie, le nouveau texte devrait aboutir à ce que des contrôlessoient enfin effectués par la gendarmerie ou la police. Jusqu’àprésent, il n’y en avait quasiment jamais. Pas plus de la part dela Dirag (le haussariat) que de la gendarmerie et encore moinsde la ligue. On peut espérer que les cow-boys, attirés par l’ob-tention facile d’armes, seront désormais surveillés…

Quatre armes par personneLe nombre maximal d’armes par personne est limité à… quatre.Cela comprend : deux armes de chasse à canon lisse de 5e ca-tégorie (ex. 12, 410, 13, 20…) ;- une arme de chasse à canon rayé de 5e catégorie (ex. 222,243, 270, 30-30, 6 mm, 7 mm…) ;- une arme à percussion annulaire classée en 7e catégorie (ex.22 LR, Magnum, 9 mm…).Y a de quoi faire… cela d’autant plus que les membres desclubs de tir peuvent avoir une dérogation pour en avoir davan-tage…

Les “psy” n’ont pas le droitCeux qui ont été traités dans un hôpital psychia-trique ne peuvent pas détenir d’arme sauf s’ils ontun certificat délivré par un psychiatre. On en connaîtqui ont des armes et qui feraient bien d’aller faireun tour au CHS et d’y rester un certain temps…

L’Algérie veut

traquer les

militaires français

TNS est-ilencore crédible ?

Du renfort pour les enquêtes financièresLa brigade de recherche de la gendarmerie spécialisée dans les af-faires financières va être renforcée très prochainement. C’est un ren-fort qualifié de qualitatif. Cela signifie que les techniciens qui vontarriver seront d’un « certain » niveau. Ils ont donc une chance de nepas se faire balader par les truands de la défiscalisation et les ob-sédés de la commission…Il devrait y en avoir trois, dont deux venus de Métropole. Les renfortspourraient intervenir en juillet-août. On aura peut-être enfin unechance de voir des enquêtes de grande ampleur avec des têtes quitombent, comme à Wallis…

Pages 4 & 5

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Rosine Streeterfinit mal…

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Aux auteurs de courrierNous recevons beaucoup de lettresanonymes. Nous respectons l’anony-mat lorsque vous nous le demandez,mais devons impérativement pouvoirdiscuter avec l’auteur de la lettre. Celapeut être utile pour vérifier certainesinformations ou pour en améliorer laprécision. Merci de votre soutien.

Le Chien bleu

[email protected]

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L’écolodge de Supergrandmaire

EEaauu àà NNoouummééaa :: oonn ppaayyee ddééjjàà !!

LLeess ddeeuuxx ddrraappeeaauuxx àà VVoohh aavvaanntt…… PPooyyaa

Dans Les Nouvelles du 23 mars, GuyedreWamedjo écrit : “Je suis le seul maire loya-liste à avoir accepté les deux drapeaux.”Non, Guyedre, mon devoir m’oblige à rap-peler que dans cette période agitée que tucites, on voulait bien voir ce que l’on voulaitvoir. La compétence et le sérieux des repré-sentants politiques régionaux ne volaientpas bien haut. À Voh, RPR loyalistes et in-dépendantistes FLNKS menaient un combatenfantin avec les drapeaux… La mairie deVoh avait ses deux drapeaux, ainsi quel’école publique plus tard, ce qui n’empê-chait pas les uns de descendre le drapeaudes autres. La nuit bien entendu, courageuxles bonhommes… Le lendemain, c’était l’agitation et les soi-di-sant responsables intervenaient pour que lamairie hisse le drapeau volé. Un matin, lemaire de Voh a même eu droit à trois dra-peaux : l’emblème FLNKS sur un mât, surle deuxième mât le drapeau français avecau-dessus… le drapeau américain. Et toutcela se passait dans les jambes des gen-darmes chargés de la surveillance…

Freddy Lethézer Ancien maire de Voh

LL''OOffffiiccee dduu PPeerrssoonnnneellTTrraannqquuiillllee

Il faut le faire ! L'OPT l'a fait ! Un de mes cor-respondants locaux s'est trompé dans monadresse de boîte postale, il a écrit le boncode postale, mais s’est trompé de numéro.Ce courrier est allé dans une autre poste. Ily est resté et a été manipulé au moins cinqjours ! Puisque cinq tampons y ont été ap-posés au dos du 23 au 26 mars.

Un Zor non citoyen

La Calédonienne des Eaux répond au courrier paru dans le précé-dent numéro au sujet de l’augmentation des tarifs liée à laconstruction d’une station d’épuration. Notre lecteur s’étonnaitde cette augmentation alors que les travaux commençaient àpeine.« Le contrat de délégation de service public d’assainissement liantla ville de Nouméa à la Calédonienne des Eaux précise l’obligationpar le délégataire de réaliser deux stations d’épuration pour le cen-tre-ville et la baie de Sainte-Marie. Les travaux sont prévus entre2010 et 2013 pour ces deux stations d’épuration. Les projets ontbien évidemment débuté dès 2009. Le contrat prévoit une aug-mentation progressive du tarif de l’assainissement pour prendre encompte les coûts d’étude, de construction et d’exploitation de cesdeux stations. Nous nous tenons, bien entendu, à votre dispositionpour toute information complémentaire. »

Alain CarbonelDirecteur général

Je voudrais réagir au repor-tage diffusé sur RFO sur lachasse aux cerfs dans la baiede Saint Vincent... ou plutôtsur ces charlots à qui on adonné un fusil et qui tirent surtout ce qui bouge, oui ! Le butest d'exterminer les cerfs. Unchasseur digne de ce nom est

censé tuer une bête le plusnoblement possible, sans lafaire souffrir. On a pu remar-quer que les balles partaientun peu partout, sur des ani-maux éloignés (on se seraitcru à la fête foraine). On a vuune pauvre biche blessée à lapatte agoniser dans l'eau...

On n'a pas vu la totalité de lachasse, mais ça a dû être unesacrée boucherie. À quoi ser-vent un permis de chasse etle code d'honneur du chas-seur ? Je n'ai toujours pastrouvé la réponse !

M.C

BBoouucchheerriiee ssuurr ll’’îîlloott !!LLaa vviiee cchhèèrree àà llaa BBNNCC !!

Depuis plusieurs années, la BNC exécute unordre permanent de transfert mensuel d’unesomme modeste de 10 000 F CFP en directiond’un destinataire résidant à l’étranger : il m’encoûte mensuellement 2 142 F CFP de frais detransfert plus des taxes, soit 21 % du montantdu virement (quand même !…). À ma grandesurprise, je viens de constater que les frais detransfert ont doublé, puisqu’ils me sont débitésdésormais pour un montant total de 4 284 francs(rien de moins !), ce qui, au passage, représente(quand même !…) 42 % du virement. Après letraditionnel parcours téléphonique en boucle, j’aiquand même eu droit au réconfort et au bonconseil de la standardiste, qui m’a dit : «… Si vousn’êtes pas content, vous pouvez aller voir ail-leurs !… » Heureusement qu’elle était là ! Heureusement, aussi, qu’en plus de mon cour-rier, l’on entend des voix comme celle de l’inter-syndicale bancaire, qui commencent à poindre.Celle-ci motive en effet son préavis de grève du30 avril notamment par « le refus des établisse-ments bancaires du territoire de consentir aux ef-forts demandés par le Gouvernement de laNouvelle-Calédonie en matière de tarifs bancairesmalgré les écarts importants… et injustifiés-constatés avec ceux de Métropole … » (fin decitation)

Christian Clayette

LLee ppaarraaddooxxee ééccoolloo ddee ll’’OOPPTT !!Vous voulez recevoir votre facture du téléphone fixe sur le Net pourfaire un geste pour la planète en évitant d’utiliser du papier.Vous allez dans une agence OPT. On vous fait remplir un formulaire(papier). Vous recevez, par mail, un formulaire à remplir que vousdevez imprimer sur papier afin de l’envoyer par mail ou par fax oupar courrier. Vous recevez ensuite, par courrier, votre contrat endouble exemplaire : un à conserver, l’autre à faire parvenir à l’OPT.Total : dix feuilles de papier plus une ou deux enveloppes. CHERCHEZ L’ERREUR !

J’ai participé à l’inauguration durond-point dans le cadre des Jeuxde 2011 à Nouméa. Tout le mondeétait présent : le Congrès, la pro-vince Sud, la mairie de Nouméa, leCTOS, le Conseil des Jeux du Paci-fique. J’ai unequestion à poseraux organisa-teurs : les Jeuxsont-ils vraimentpour tout le monde ? Il y avait troiscents personnes sur le rond-point… et il n’y avait que sept Océa-niens (ou à peine plus). Même lesclasses primaires invitéesn’avaient presque que des Euro-péens. Ils n’ont même pas invitédes classes de quartiers défavori-sés… Les postes à responsabilitéde l’organisation des Jeux sont oc-cupés par des Métropolitains… Oùest la Pacifique at-titude ? Où est ledestin commundans cette organi-sation ? Où était lesénat coutumier ? Pour représen-ter la population, ils n’ont mêmepas fait venir des groupes dedanses traditionnelles : Kanak, Ta-hitien, Wallisien, Chinois, Indoné-sien, Antillais. Comment Philippe Lepoul, quin’est ici que depuis quatre ans, etqui ne connaît pas la tradition

kanak, ni la culture, ni les cheminscoutumiers, va-t-il faire pour fédé-rer la population calédonienne ?Sur les vingt-sept personnes del’équipe organisatrice, il n’y en aque huit de souche calédonienne.

Je trouve aussi qu'ily a beaucoup dechargés de mis-sion et d'assis-tants. Pour quoi

faire ? Je croyais que c'était du bé-névolat… Mme Pascale Bastien-Thiry, apprenez à connaître leschemins coutumiers et l’histoirede la Calédonie. Je vous rassure,il n’y a même pas besoin de bud-géter cette formation, car c’estgratuit chez nous. Essayez un peu de colorer votreéquipe si vous voulez que la popu-lation se reconnaisse et se fédère

autour de la « Paci-fique attitude »des Jeux de2011. (Après les jeux de

2011, il serait également souhai-table de faire un bilan financier, etde demander à la Chambre descomptes de mettre un peu son nezdedans, car en ce moment, il n’y apas que la défiscalisation à vérifier.Je pense que NC 2011 mériteraitaussi une petite vérification…)

Un sportif à la retraite

Motard : le piège de l’assurance moins chère

LLeess JJeeuuxx 22001111 nnee ssoonntt ppaass oorrggaanniissééssppaarr ddeess ggeennss dduu ppaayyss

Sept Océaniens…

Faire un bilanfinancier…

Ayant appris que cette assu-rance était relativement moinschère que les autres, je prendsdonc contact. On m’annonceun tarif de 22 000 francsmoins cher que celui de monprécédent assureur. Je résiliedonc le contrat souscrit aupa-ravant. Deux mois plus tard(durée du préavis à respecter),attestation (glo-bale habituelle)de bonus enmain, je merends chez cetassureur. Je de-mande à voir la personnecontactée la première fois,mais celle-ci étant en congé,j’ai affaire à quelqu’un d’autre.Je présente à cette personnemon attestation et, à ma plusgrande surprise, elle me ditqu’elle n’est pas valable etqu’elle-même peut en « délivrerdix par jour sans souci ». Selon

cette personne, il lui fautconnaître les dates d’entrée etde sortie de mon contrat justi-fiant ce bonus et le tarif an-noncé par le premier contact.De retour chez mon assureurprécédent, la personnem’ayant remis l’attestation « ex-plose de rage », me disantqu’elle n’avait pas à fournir ce

genre d’infor-m a t i o npuisque cesdeux assu-rances sontréglées par le

même code et qu’elles se doi-vent confiance mutuelle.Je retourne donc voir la pre-mière personne rencontrée quime dit que, sans ces dates-là,elle ne peut justifier le tarifdonné par sa collègue. Elle medit : » Je vois cela avec mon pa-tron et vous rappelle. » Je lui disqu’elle doit à tout prix faire le

nécessaire car je ne voudraispas passer pour un pion et de-voir retourner chez mon précé-dent assureur ! Culotée, elleme dit : « Ne vous inquiétez pas,il y a d’autres assureurs sur laplace.” Le lendemain, ellem’appelle et me dit qu’elle a puavoir les informations récla-mées (dates d’entrée et de sor-tie) et me communique le tarifcorrespondant aux caractéris-tiques de ma moto en tenantcompte bien évidemment del’attestation fournie.Surprise ! Le tarif annoncé estbeaucoup plus élevé que celuidonné par sa collègue et aussicher que mon précédent assu-reur. Je lui ai répondu que jepréférais retourner chez monprécédent assureur vu la façondont les choses se sont dérou-lées !

Un motard en colère

Comme vous le savez, des points d'apport vo-lontaire, pour le tri des matières plastiques,verres, cartons et aluminium, ont été mis enplace un peu partout dans le Grand Nouméa.Je tenais à vous faire part du laxisme des au-torités compétentes qui les laissent à l'aban-don et ne sensibilisent pas la population.Comment faire du tri si on ne sait pas se servirdes moyens mis à notre disposition ? Nouspayons ces conteneurs avec la redevance etils sont déjà dégradés parce que rien n'est fait

pour informer correctement la population surleur utilisation. Jeter et racheter des contai-ners ? Bel exemple de consommation dura-ble... Ainsi, on retrouve des mini-dépotoirs à laplace de points d'apport volontaire censés pro-poser une solution alternative à l'enfouisse-ment. On retrouve des déchets tels que descouches, des imprimantes, des films plastiquealimentaires souillés, des ordures ména-gères…

Le tarif estbeaucoup plus élevé

que celui donné par sa collègue

LLee ttrrii sséélleeccttiiff eesstt mmaall ppaarrttii

LL’’eennffaanntt ddee 1100 aannss ttrraavveerrssee,, sseeuull,, llaa rroouuttee……Samedi 24 avril, 10h15, jesors de Ducos, à hauteur deRivière-Salée, je passe lepont et tourne à droite direc-tion nord, et là, sous le pont,un gamin, seul, de10 ou 11 ans, pro-bablement sorti deRivière-Salée, etqui, ayant déjà traversé labretelle d'insertion, traverseen courant les deux voiesvers le nord !Quel choc de voir une chosepareille !Alors je pose ici publiquement

la question à la police natio-nale et à la justice : si unconducteur ne peut éviter cegamin et le tue, qui sera res-ponsable et condamné au tri-

bunal, leconducteur,ou les pa-rents ? Il y a

des fois où je m'interroge surla "répression" et les opéra-tions de sécurité routièretelles qu'elles sont menéessur la voie de dégagement.Les conducteurs sont réguliè-rement "radarisés" et verbali-

sés, mais j'ai constaté qu’il yavait souvent des parents quitraversaient avec leurs en-fants, et qui commettaient ledélit de mise en danger demort de mineurs… en touteimpunité et tous les jours... Iln’y a alors pas un uniformebleu pour les verbaliser. Jeme demande si nous n'avonspas une sécurité routière "àdeux vitesses" et pas vrai-ment impartiale dans ce pays.

Éric Maury

Mais que font les parents ?

3

Le vélo d’appartementLa majorité de ceux qui achètent un vélo d’ap-partement ne l’utilisent pas. Ils s’en servent unpeu au début, puis plus du tout. Comme ce sontsouvent des vélos bas de gamme, ils rouillentvite, finissent au garage puis au dépotoir. En réa-lité, ceux qui les utilisent le plus sont ceux quiont eu des problèmes de santé. Moralité, si vousêtes en forme,faites du vraivélo… ou allezdans une sallede gym, çafera moins dedéchets à en-fouir…

Rubrique quenous devons

à notre indispensableconfrère La

Décroissance.

La merde que nous n’achèterons pas ce mois-ci

Voilà un peu plus d'un anqu'un observatoire de l'envi-ronnement, appelé « ŒIL », aété créé par la province Sudpour le suivi des impactsde Vale Inco dansla zone deGoro. On enavait beau-coup parlé àl’époque, on enparle encore un peuaujourd’hui… L’absence deréaction de l’ŒIL à une nou-velle fuite d’acide (chlorhy-drique, cette fois-ci) survenuele mois dernier à l’usine ValeInco montre que l’industrieln’est pas si surveillé que cela.L’ŒIL a, fort heureusement,retrouvé la vue après l’accidetdu 22 avril. La création de

l’ŒIL en 2009 a un peuéclipsé l’annonce d’un autreobservatoire, à l’initiative desinstituts de recherche. En

effet, il y a un an, l’IRD,l’Université de la

Nouvelle-Calé-donie, l’Insti-tut agronomique

c a l é d o n i e n ,l’Université de Polyné-

sie française et quelques ins-tituts de Métropole lançaientl’idée d’un « Grand Observa-toire du Pacifique sud » baséà Nouméa. La mise en placed’un tel observatoire scienti-fique s’est maintenantconcrétisée et un directeurvient d’être nommé. Le« Grand Observatoire » vise à

conforter la position françaisedans une région qui constituel’un des plus grands réser-voirs de la biodiversité de laplanète. Il a pour mission l’ob-servation et le suivi à longterme des écosystèmes et dela biodiversité, affectés parles changements environne-mentaux planétaires et lapression humaine. L’initiative du« Grand Ob-servatoire» indépen-dant estune grande pre-mière pour la Calédonie, bon-net d’âne de la régionPacifique pour les questionsenvironnementales. Certainschercheurs dénoncent la dis-

parition des espèces terres-tres du fait de l’activité mi-nière et s’inquiètent du risquepour les instituts de re-cherche du territoire de cau-tionner ces extinctions.Lorsque l’un d’entre eux, del’IRD Nouméa, osa écrirequ’« en signant une conven-tion avec l'opérateur minier(Vale Inco), nous cautionnons

la destruction de labiodiversité

terrestre,sur la-

q u e l l enous faisons

trop peu de recherches », ilfut aussitôt rappelé à l’ordrepar sa direction locale. Lesmissions confiées au « GrandObservatoire » dépassent le

cadre de la Calédonie ainsique celui de l’impact des acti-vités minières et ses prioritésthématiques restent à définir.Ce nouveau machin secontentera-t-il de l’attitude po-litiquement correcte qui a pré-valu jusqu’ici, ou abordera-t-ilde front les problèmes évo-qués de longue date par leschercheurs du territoire quis’intéressent réellement àl’environnement et à la biodi-versité ?

* Voir le site de CoDefSud(http://sites.google.com/site

/garonickel/lettrebrdf).

Un an après l’ŒIL

Un « Grand Observatoire » de la biodiversité pour la Calédonie et le Pacifique sud

Se contentera-t-il de l’attitude politiquement correcte qui a prévalu jusqu’ici, ou abordera-t-il de front les problèmes évoqués de longue date par les chercheurs du territoire qui s’intéressent réellement

à l’environnement et à la biodiversité ?

Accusé de favoritisme : la réponse d’AquanordVoici la réponse d’Aqua Nord mise en cause dans le précédent numéro du Chien bleu.

Nous soupçonnions (nous et des membres du conseil d’administration du Sivom) cette entreprise du groupe Suez d’avoir été favorisée dans l’obtention d’un marché. Une enquête est en cours

LLee ccaammeemmbbeerrtt ffaauusssseemmeenntt llooccaallCes deux étiquettes concernent le même fromage(Le Camembert). Sur la gondole, l’étiquette (enhaut) parle de Camembert local (avec une fauted’ailleurs). Sur le fond de la boîte, (l’étiquette dubas) on apprend que le fromage n’a rien de localpuisqu’il a été fabriqué en… Nouvelle-Zélande. Unmembre de l’association Que Choisir a prévenuquatre fois le magasin Carrefour de cette aberra-tion. Il n’a eu que des réponses évasives…

Casy : mais qu’est-ce que l’IRD vient faire là ?

Aquanord : la procureur a ordonné une enquêteUne enquête a été ordon-née dans cette affaire. Lemaire de Koné a, dans unpremier temps, portéplainte contre X en dé-cembre de l’année der-nière. Il invoquait dans sa

plainte des « élémentsconstitutifs de la commis-sion d’un délit d’octroid’avantage injustifié dansla passation de marchéspublics. » Dans sa plainte,le maire dit n’avoir aucun

doute ni sur les nom-breuses irrégularités de laprocédure (…), ni sur l’in-tention d’attribuer le mar-ché à la société Aquanord.La procureur de la Répu-blique, Claire Lanet, n’a

pas jeté à la poubelle laplainte, comme auraientsans doute fait avant ellecertains de ses prédéces-seurs. Elle a ordonné uneenquête. Les investiga-tions sont en cours. Les

maires de la zone VKP se-ront entendus, ainsi quecertains cadres et les ad-ministrateurs d’Aquanordqui appartient au groupeSuez.

Dans le dossier soumis à enquêtepublique, le promoteur du projetd’Ecolodge à l'îlot Casy insiste surles soi-disant mesures compen-satoires à la destruction de la vé-gétation et du paysage. Il prometde planter quelques arbres en potet il propose d'utiliserle futur hôtelcomme site d'ac-cueil pour desséminaires scien-tifiques. L'ex-direc-teur de l'IRD Nouméa (F.Colin, qui a été, depuis, remerciépar sa direction générale) s'inté-ressait de près à ce projet privé :il affirme que l'IRD est prêt à ac-compagner le promoteur pourune “analyse expertise de l'étuded'impact... afin de renforcer ledossier pour l'obtention de la dé-fiscalisation ". L'ex-directeur del'IRD Nouméa, qui travaille main-

tenant avec Philippe Gomes, pro-pose également la création d'unesociété de diffusion de la connais-sance scientifique en charter ca-tamaran à voile… La question est de savoir si cettelettre d'un organisme public à un

promoteur privé relèvebien des préroga-tives d'un repré-sentant local del'IRD. Cet institut

a pour mission demener des recherches

scientifiques en partenariat avecles communautés scientifiquesdes pays en développement*.Cela n'a rien à voir avec la défis-calisation de projets hôteliers pri-vés, ni avec les croisières encatamaran...

* Site de l'IRD : http://www.ird.fr/

« Le Sivom lance une consul-tation pour une prestation deservices eau potable et assai-nissement en mars 2009 au-près de six entreprises. Deuxentreprises répondent et leSivom a choisi Aquanord le 29mars 2009. La prestation adébuté le 1er avril 2009. Le 25juin 2009, l’État observe qu’iln’y a pas d’appel d’offres pu-blic et demande de relancerl’appel d’offres public, ce quefait le Sivom en septembre2009.Deux entreprises répondent ànouveau et le Sivom choisit àl’unanimité l’entreprise la

moins disante, Aqua Nord.Les prestations contractuellescorrespondent à :- l’entretien des 17 captageset des 8 forages utilisés pourl’alimentation en eau potabledu Sivom ;- l’entretien des 6 décan-teurs ;- l’entretien des 43 réservoirsde stockage ;- les analyses de contrôle dela qualité de l’eau distribuée ;- l’entretien du surpresseur deGreen Acre ;- l’entretien des 10 stationsde chloration actuellement enservice ;

- la surveillance de plusieurscentaines de kilomètres de ré-seaux d’eau potable et d’as-sainissement ;- le suivi de toutes les inter-ventions de réparationconfiées à des sous-traitantshabilités par le Sivom ;- la réalisation de travauxquand les sous-traitants nesont pas disponibles ;- le relevé trimestriel des2 700 compteurs des troiscommunes ;- l’entretien des 3 postes derelèvement d’eaux usées enservice ;- le conseil technique du

Sivom, en tant qu’exploitant,sur tous les projets d’exten-sion et de renforcement desréseaux et installations detraitement ;- l’établissement de tous lesdevis pour le Sivom de bran-chements neufs d’eau oud’assainissement ;- le service d’astreinte 24h/24et 365 jours par an.Le montant de la prestationannuelle est de 76 millions defrancs et les factures men-suelles sont détaillées selonles activités décrites plushaut. Le contrat prévoit parailleurs la possibilité de réali-

ser des travaux selon un bor-dereau établi par le Sivom.Dans ce cadre, des interven-tions d’urgence peuvent seproduire le week-end et mobi-liser des techniciens sur l’en-semble du territoire pour seprocurer la pièce disponible. Ilest totalement faux de penserqu’Aquanord a été favoriséepour l’obtention de ce contratet que ce contrat tel que dé-taillé donne lieu à des dou-bles facturations. »

Alain CarbonelPrésident

Transparence opaque à Goro Nickel

Vale Inco dit vouloir faire les choses dans la transpa-rence mais a refusé l’accès des caméras de RFOaprès l’accident du 22 avril.Le mot d’ordre de la maison est de dire que tout vabien et que la situation est sous contrôle. C’est faux.Vale Inco est en réalité extrêmement inquiet de cetaccident qui risque de coûter très cher au projet. Àcela il faut ajouter la confiance perdue envers les pro-moteurs de l’usine…

Les lampadaires solaires en panne

Les lampadaires solaires de la Savexpress sont lafierté de Guy George. Quand ils ont été installés, lesmédias nous ont expliqué que c’était formidable, quec’était du développement durable qui respectait l’en-vironnement… Premièrement, ils n’éclairent pasgrand-chose, si bien que l’on peut à peine lire l’heureà sa montre quand on est dessous. Deuxièmement,à l’heure où nous écrivons ces lignes, ils sont presquetous en panne. Et ça fait des semaines que ça dure…

Le yaourt à l’eauLes nouveaux yaourts à la grecque de Yoplait ont unpetit défaut de fabrication. Il y a au fond une petitepoche d’eau d’environ deux cuillères à café. C’est pasterrible !

Deuxobservatoires :un petit et un

grand

L’IRDveut aider… la

defiscalisation…

Poserenfin les questions

qui fâchent…

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Une amende en cas d’attenteSelon une étude de l'Université de Toronto, uneattente trop longue sur le tarmac est généra-trice d'angoisse pour les passagers. Selon leschercheurs, le délai maximum supportable nedevrait pas dépasser 17 minutes. Une nouvelleloi américaine stipule que toute compagnie aé-rienne qui laissera un avion et ses passagers(vols domestiques seulement pour l'instant)coincés sur le tarmac plus de trois heuresdevra payer une amende s'élevant à 27 500 $par passager (2,4 millions). Bonjour Aircalin…

Taxi pour femmesAu Mexique, il y a désormais des taxis réservésaux femmes. Ils sont roses et 10 % plus chers. Ilsont du succès car les femmes s’y sentent plus ensécurité. Il faut dire que les Mexicains sont très(très) machos.

Tu paies ta couverture dans l’avionDepuis le 1er mai, American Airlines fait payer8 dollars (700 francs) les couvertures et oreillerssur les vols en Amérique (Nord et centrale). Nesouriez pas, ça viendra chez nous…

Aircalin videLes vols entre le Japon et Tontouta et entre Séoulet Tontouta sont souvent vides. Il n’y avait que lesdirigeants d’Aircalin pour dire que ces rotationsseraient un grand succès. Moralité, on vous parieque des rotations vont être supprimées… Tout çafait des heureux. Les quelques passagers de laclasse économique peuvent s’allonger en utili-sant plusieurs sièges et dormir…

Pas de coaltar pour Rivière-SaléeLes services techniques de Nouméa ont refaitdes trottoirs à Rivière-Salée. Ils ont en réalité seu-lement bouché des trous et remis un peu deterre. Si les habitants de Rivière-Salée avaientvoté un peu plus pour Fifils, ils auraient sansdoute eu droit à du coaltar…

Le cannabis voyage avec l’argentDans certains quartiers, à la fin de la journée, lescommerçants observent un drôle de phéno-mène. Il y a, sur leur comptoir, des petits mor-ceaux d’une matière vert foncé. De quoi s’agit-il ?De cannabis ! Comment arrivent-ils ? Il n’y a pasde mystère. C’est simplement que les clientsfouillent dans leurs poches pour prendre lespièces ou les billets qu’ils donnent au commer-çant. Et comme il y a souvent de l’herbe dans cespoches… des petits morceaux atterrissent sur lecomptoir. Que les commerçants accros ne se ré-jouissent pas trop vite, il en faudrait beaucoupplus pour faire une clope avec…

L’ambulancier n’avait plus de permisLe propriétaire d’une société d’ambulancesconduit alors que son permis lui a été retiré poursix mois. Et il n'a jamais cessé de conduire ! Toutle monde est au courant, personne ne dit rien.Sa suspension vient de se terminer…

Détaxe et surcharge…Le Betico 2 est exonéré de taxe. Cela ne l’em-pêche pas d’appliquer une surcharge pétrolière…Elle est de 255 francs pour un Nouméa-Île desPins et de 480 francs pour un Nouméa-Maré.

Légaliser les maisons closes : une fausse bonne idéeL’interview d’un homme qui voudrait installer une maison close, publiée dans Le Chien bleu d’avril, a suscité beaucoup de réactions.

Voici maintenant les arguments, certes plus subtils, contre la légalisation de ces usines à sexe.

Les billets à 10 000 f pas tous vendusPour sa première année d’existence, Air Austral offrait le le13 avril, 100 billets à 10 000 francs pour la France et 100pour la Réunion. Tous les billets pour la France ont été ven-dus dans la journée sur Internet. En revanche, les 100 bil-lets à 10 000 (44 000 avec les taxes) pour la Réunio n’ontpas tous été vendus. Il faut croire que la Réunion n’intéressepas nos concitoyens.

L’OPT gaspille ses annuairesChaque année, l’OPT imprime au moins 5 000 annuaires entrop. Cela fait plus de cinq millions de pages imprimées pourrien. Le chiffre réel est d’ailleurs sans doute plus élevé, car,s’en débarrasser, l’OPT en distribue à tour de bras à desgens qui en ont déjà. L’OPT en imprime autant pour tromperles entreprises qui font de la publicité dedans. Plus le nom-bre d’exemplaires est élevé, plus les annonceurs penserontque les encarts publicitaires sont efficaces, plus l’OPT envendra et plus ils seront… chers.

Deux années avant le cinquan-tième anniversaire de l’indé-pendance algérienne en 1962,le FLN va déposer une proposi-tion de loi, déjà cosignée par125 députés algériens, visantà « criminaliser » le « colonia-lisme », avec création de « tri-bunaux spéciaux » pour « jugerles responsables des crimescoloniaux ». La proposition de

loi, qui comporte quinze arti-cles, formule une « demandeofficielle de réparation de laFrance pour la période colo-niale, et des crimes commiscontre le peuple algérien dés-armé dans la foulée du mou-vement de libération » etappelle à juger les « criminelsde guerre ». Le but est notam-ment de poursuivre le maxi-

mum de militaires français sur-vivants et de les traîner ensuitedevant les tribunaux internatio-naux ad hoc.

C’est toujours de la faute du voisin…

Nicolas Sarközy ne leur aurait-

il pas donné un petit coup depouce en dénonçant, le 3 dé-cembre dernier, à Alger, le sys-tème colonial « profondémentinjuste » ? Il ne s’agit pas, pourLe Chien bleu, de défendre lacolonisation, bien au contraire,il s’agit seulement de regar-der devant soi au lieu de tou-jours regarder derrière soi.C’est d’ailleurs sans doute ce

que voulait dire Jean-Marie Tji-baou quand il disait que l’iden-tité des Kanaks était devanteux.En réalité, ce projet n’a qu’unbut : reporter sur l’autre la res-ponsabilité de ses propres dif-ficultés en se victimisant. C’estce qu’on appelle le dolorisme…Il ne fait d’ailleurs pas l’unani-mité en Algérie…

L’Algérie veut traquer les militaires françaisUne proposition de loi formule une « demande officielle de réparation de la France

pour la période coloniale, et des crimes commis contre le peuple algérien… ».

Une dizaine de membres duConseil supérieur de la Magistra-ture ont écrit un rapport sur lesobligations déontologiques desmagistrats.Dans le chapitre « Indépen-dance » figurait cet intéressantpassage : « La soumission à desobligations ou contraintes res-treignant leur liberté de réflexionou d’action résultant de l’adhé-sion des magistrats à des sectesou mouvements philosophiques

créant une solidarité occulteentre leurs membres porte at-teinte à leur indépendance et à laconfiance du public dans l’insti-tution judiciaire. » La franc-ma-çonnerie était clairement visée.Les sages estimaient que l’enga-gement maçonnique était incom-patible avec la fonction demagistrat. La lettre confidentielleFaits&Documents, qui n’est, il estvrai, pas tendre avec les maçons,révèle que le Conseil de la Magis-

trature a finalement modifié cettephrase, devenue : « Le magistrats’abstient de se soumettre à desobligations ou contraintes de na-ture à restreindre sa liberté deréflexion ou d’action et porter at-teinte à son indépendance. » Laréférence aux « mouvements phi-losophiques », c’est-à-dire lafranc-maçonnerie, a disparu.Vous comprendrez pourquoi cer-tains jugements sont parfois trèsbizarres…

Les magistrats peuvent-ils être francs-maçons ?

Les maisons closesfavorisent

l’industrie du sexe Sous prétexte de « protéger » lesprostituées en leur donnant unstatut « respectable », on ne faitque cautionner l’industrie dusexe. Les maquereaux devien-dront des chefs d’entreprise etles prostituées resteront desputes. Donner aux maisonscloses un caractère légal, c’estfaire de l’homme le prédateurlégitime de la femme. C’estfaire des hommes des consom-mateurs légitimes de femmesbafouées.

Elles encouragent l’esclavagisme

À l’ère de la mondialisation économique,il faut diversifier la marchandise : noir,blanc, jaune, métissé, le corps desfemmes ne sera plus qu’un produit deconsommation dont la durée de péremp-tion sera de plus en plus courte. Et quefaire des invendues ? Qu’elles retournentdonc à la rue d’où on les aura sorties…Les maisons closes favorisent donc le dé-veloppement de ce que l’on cherche, soi-disant, à combattre : la prostitutionclandestine et illégale, celle qui se pra-tique sur la voie publique. À quand lavente de femmes en supermarchés, aurayon des produits frais, entre les yaourtset le fromage blanc ?

Elles incitent la prostitution des mineures

Les maisons closes incitent lesmineures à se prostituer car,quand les barrières légalestombent, ce sont les barrièreséthiques et sociales qui sontenfoncées. L’adulte a, vis-à-visdes générations qu’il a misesau monde, un devoir d’exem-plarité et de transmission devaleurs véritablement éthiqueset non pas marchandes.Question : comment faire de laprostitution un commerceéquitable ?

Le bordel, un lieu comme un autre…Elles augmentent la demandeen faisant de la prostitutionune distraction socialementacceptable puisqu’il existedes lieux légaux où s’y adon-ner. L’homme ira au bordelcomme il va à son club detennis, de golf ou de bridgeou à son association dejoueurs de pétanque et au-tres boulistes. À l’échelle desgénérations, c’est transmet-tre le message que la femmeest moins qu’un accessoire,elle n’est qu’un produitsexuel.

Elles confortent les proxénètes

Les proxénètes onttoujours agi avec bru-talité, la tendresse n’ajamais été leur credo.La violence, oui, carc’est sur elle que re-pose la prostitution. Enquoi la légalisation desmaisons closes amè-nerait-elle les maque-reaux à modifier descomportements qui,en termes d’efficacité,ont fait leurs preuves ?

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Vie chèreMême les prix cassés sont encore trop élevésPour son anniversaire, Casino promet dans sespubs « le grand show des petits prix ».Nous avons comparé les prix de quelques produitspris au hasard dans son catalogue avec ceux deces mêmes produits en France. La conclusion estque même quand Casino fait des prix, ils restenttrès élevés.Fromage Coulommiers Président : 550 francs(224 et 296 francs en France).Paille d’or LU : 495 francs (entre 142 et 234francs en France).Purée Mousline nature : 480 francs (entre 162 et272 francs en France).6 bouteilles d’eau Hépar : 720 francs (entre 253et 500 francs en France).6 bières Heineken : 890 francs (entre 405 francset 653 francs en France).Eau parfumée Bien-être : 950 francs (entre 418et 800 francs en France).Dans notre sélection au hasard, seule une lessiveAriel était intéressante. Vendue 1 195 francs enCalédonie, elle est vendue en France entre 1 034et 1 432 francs).Dans ce catalogue, Casino utilise une astuce com-merciale. Il propose aux clients qui achètent unproduit d’en prendre un deuxième qui sera vendunettement moins cher. Ainsi, des petits pots pourbébé coûtent 420 francs. Si vous en prenez deux,la deuxième boîte est à 210 francs seulement. Onse dit que c’est intéressant. C’est vrai, mais c’estencore trop cher car le moins cher des hypermar-chés de France la vend… 178 francs… Carrefour,qui promettait « des prix bas tous les jours » dansson dernier catalogue, ne fait pas mieux…

Les chiffres trompeurs de la délinquance

Les services de police (et les médias) sont toutcontents d’annoncer que la délinquance diminue.Il s’agit essentiellement des cambriolages. Cen’est pas grâce à la police, mais parce que les Ca-lédoniens se protègent mieux. Ils ferment leurporte et s’équipent de matériel de sécurité. Lemême phénomène a été remarqué en Métropole.Un autre phénomène joue peut-être aussi un rôledans cette baisse. Certains habitants sont telle-ment souvent visités qu’ils ne préviennent mêmeplus la police.Preuve que la délinquance ne diminue pas, lesviolences sur les personnes augmentent…

Pense et panse

Écoutons les prostituéesC’est ne pas tenir compte de l’avis des femmes qui sontdéjà dans le milieu de la prostitution et qui pourtant saventde quoi elles parlent. C’est d’ailleurs la raison pour laquelleon ne les écoute pas. Si on tenait compte de leur avis, ce pu-tride débat sur la légalisation des maisons closes n’auraittout simplement pas lieu.

Un échec de l’égalité homme/femmeC’est anti-paritaire et la question de la légalisation des bor-dels signe le constat d’échec d’une société qui n’a pas su,parce qu’elle ne le voulait pas, relever le défi de l’égalité degenre dans le respect de la différence et de la dignité de lapersonne humaine.Notre société qui se glorifie d’être compétitive se mord laqueue par manque d’ambition.

Légaliser les maisons closes : une fausse bonne idéeL’interview d’un homme qui voudrait installer une maison close, publiée dans Le Chien bleu d’avril, a suscité beaucoup de réactions.

Voici maintenant les arguments, certes plus subtils, contre la légalisation de ces usines à sexe.

Pour TNS, le projet d’hypermar-ché Hyper U* de Ducos a tousles défauts. Il va détruire plus dequatre cents emplois dans lecommerce et il est surdimen-sionné par rapport à la capacitéd’absorption du marché. SelonTNS, le projet rendra la rentabi-lité de Carrefour aléatoire. Dansl’enquête réalisée en décembre2008**, TNS manie la grandilo-quence en écrivant que les pro-moteurs « ouvrent la voie à unedérive dangereuse qui sera pré-judiciable à l’ensemble des en-treprises calédoniennes,qu’elles soient dans les sec-teurs de l’importation, de la dis-

tribution ou de la production lo-cale ». L’enquête est quasimenttotalement dirigée contre le pro-jet d’Hyper U.

L’impartialitéfaçon TNS…

Précisons que les promoteurssont essentiellement PascalJacques (Sopema – Atlas) et Ro-main Babey (Vega). Le ministrePhilippe Germain n’est plusdans l’actionnariat (au moinspour le moment). Un an plustard, TNS réalise une enquête si-milaire pour un projet de centre

commercial à Dumbéa-sur-Merdu groupe Lavoix***. Le ton estcurieusement très différent.Comme par hasard, ce projetdétruira à peine une centained’emplois dans le commerce eten créera 234 (solde +134).Comme par hasard, il ne porterapas atteinte aux autres hyperscomme Carrefour alors qu’il estsitué très près.

Volonté de se cacher ?

Mais comment peut-on avoirdeux discours aussi différents ?La réponse se trouve peut-êtredans l’actionnariat de TNS. Lasociété TNS, tout commel’agence de publicité Concept,

est contrôlée par une sociétébasée à Tahiti qui porte le nomde CMG. On trouve parmi sesactionnaires les gérants del’agence Concept (les frèresMege notamment) et StéphaneRenaud, le gérant de TNS. Leplus gros actionnaire n’est autreque… le groupe Lavoix avec laSCIE****. Le siège de TNS setrouve d’ailleurs dans le mêmebâtiment que celui de la SCIE.Cet actionnariat pose deuxquestions.1) Baser cette société à Papeeteavait-il pour but de cacher lesvrais propriétaires de TNS ?2) Comment peut-on être im-partial quand on réalise une en-quête commandée par sonpropre actionnaire ? Évidemment, l’idée qui vient

tout de suite à l’esprit est queTNS n’est qu’un bras armé auservice du groupe Lavoix. Com-ment dès lors croire auxconclusions de ses nom-breuses études ?

* 7 700 m2 pour l’hyper et une ga-lerie de 50 boutiques (5 675 m2)

ainsi qu’une brasserie et une cafétéria.

** Pour le Syndicat des importateurs et distributeurs

de Calédonie.*** Un hypermarché Géant

de 5 500 m2, une galerie marchande de 3 336 m2

et une station-service.

**** Au moins jusqu’à une période très récente.

La SCIE est en effet en train de se restructurer.

TNS est-il encore crédible ?L’institut de sondage TNS n’est pas très crédible quand il fait des études sur le commerce…

car il appartient, via une société tahitienne, au groupe Lavoix…

Ce n’est pas une petitebombe qui a explosé enPolynésie, c’est unebombe nucléaire. Elles’appelle mission d’ins-pection des finances. Sonbut est d’éviter la faillitede la Polynésie. Pour cela,les inspecteurs et inspec-trices des finances vontchercher où l’on peut fairedes économies. Ils sou-mettront ensuite au gou-vernement local leurspropositions. La liste estlongue : diminution de la

taille de la fonction pu-blique, refonte de la fisca-lité, examen de ladéfiscalisation, révisionde la politique de subven-tions, ainsi que de cellesde l’habitat, des trans-ports ou de la santé, bref,tout y passe. Il faut aussivendre les sociétés d’éco-nomie mixte locales défi-citaires, souvent issuesdes « bienfaits » de la dé-fiscalisation. Trouvera t-ondes acheteurs pour cettefois privatiser les pertes

(et non plus les profits) ?

Un avertisse-ment pour laCalédonie

L’heure est grave. Il fautagir vite car l’agence denotation Standard &Poor’s a diminué la notequ’il donne à la Polynésie.Cela signifie que laconfiance donnée en lacapacité du territoire àrembourser sa dette a di-

minué. La principaleconséquence est queceux qui prêteront à la Po-lynésie vont augmenterleur taux d’intérêt. C’estce qui vient de se passeravec la Grèce, le Portugalet l’Espagne dont la notedonnée par Standard&Poor’s a, elle aussi, étédiminuée, créant un affo-lement et une chute desBourses européennes. Unavertissement pour la Ca-lédonie. Mais ce n’est pasle seul enseignement de

cette mission. Nous envoyons deux autres. Lepremier est qu’elle est leconstat d’échec de la ges-tion de la Polynésie cesdernières années. Cer-tains y verront un procèsfait à l’autonomie, d’au-tres… aux seules annéesFlosse. Le deuxième en-seignement concerne laCalédonie. C’est l’échecd’un système basé sur laconsommation de larente publique. Malgréson tissu industriel que

nous envient nos voisins,le Caillou glisse sur lamême pente que la Poly-nésie : déficit public, em-prunt, gonflement del’Administration, dé-penses de santé enhausse, transports défici-taires… Le dispendieuxPhilippe Gomès et sonpartenaire du Rump de-vraient prendre très au sé-rieux l’avertissementpolynésien.

La trésorerie de la Polynésie est tombée à zéro et les fonctionnaires ont failli ne pas être payés en avril ! Des experts de l’Inspection des finances sont venus de Paris pour proposer des solutions à la faillite pro-

grammée de la Polynésie française. La Calédonie ferait bien de s’en inspirer…

La BNC manque de tact Elle expédie à tous ses clients des propositions deprêts avantageux avec des slogans très commer-ciaux… même à ceux à qui elle vient de refuser unprêt.

Mais où TNS a-t-elle fait son enquête ?

TNS dit que le futur hypermarché de Ducosdétruira 427 emplois. Outre le fait qu’unetelle précision est impossible à atteindre,sauf peut-être en lisant dans les étoiles, ilfaut savoir que l’un des commerces d’ali-mentation les plus proches de l’Anse-Uarén’a jamais été contacté par TNS. Le son-deur ne peut donc pas savoir combien lemagasin a d’employés…

Les loups ne se mangent pas entre eux

Dans les enquêtes, Lavoix-TNS ne s’attaque ja-mais au groupe Pentecost qui est pourtant sonprincipal concurrent. On le comprend, les deuxgroupes se partagent une soixantaine de mil-liards de francs de marché. Ils ne veulent paspartager le gâteau avec un troisième groupe. Ilsse serrent donc les coudes. Cela vaut bienquelques dizaines, voire centaines de millionsde francs dépensés dans de la propagande…

Tahiti-Calédonie

Comment éviter la faillite ?

Elles confortent les proxénètes

Les proxénètes onttoujours agi avec bru-talité, la tendresse n’ajamais été leur credo.La violence, oui, carc’est sur elle que re-pose la prostitution. Enquoi la légalisation desmaisons closes amè-nerait-elle les maque-reaux à modifier descomportements qui,en termes d’efficacité,ont fait leurs preuves ?

Ce n’est pas une garantie contre la

maladie, au contraire…Elles exposent les femmes à la ma-ladie car elles encouragent la trans-gression sous toutes ses formes,dont le rapport sexuel non protégé(contrairement à ce que disent lesdéfenseurs des maisons closes). Cetargument à lui seul devrait incitertoutes les femmes à se prononcercontre la légalisation des maisonscloses. Ou alors il faut imposer auxclients les mêmes contrôles médi-caux qu’aux prostituées…

Se prostituer : ce n’est pas unvrai choixLes maisons closes restrei-gnent le choix des femmesdont on suppose à tortqu’elles ont « choisi » de seprostituer. Ça, c’est un mythepour se donner bonneconscience. La prostitutionest une stratégie adaptativede survie. Les notions deprostitution « libre » ou « for-cée » sont des mensongesau service des arguments enfaveur de la légalisation desmaisons closes.

Tout salaire mérite… travail !L‘économiste calédonien Max Chivot, qui vient denous quitter, aimait paraphraser Karl Marx en disant :« Tout salaire mérite travail. » Que tous ceux qui sontpayés à ne rien faire aient une pensée pour lui…

Le Chien bleu, tout le monde

le veut…

La Savexpress dans le noirNos dirigeants nous expliquent qu’ils investissentdes milliards sur la Savexpress pour qu’elle soitde plus en plus sûre. Et pourtant, à la tombée dela nuit, il y a des endroits où on se retrouve enplein dans le noir. Ça ne coûterait pourtant pascher de nettoyer les catadioptres (les morceauxde plastique qui réfléchissent la lumière desphares). Ça ne coûterait pas cher non plus deremplacer ceux qui ont disparu. Des catadioptrespropres et en nombre suffisant changent com-plètement l’aspect de la route et sont très effi-caces…

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Pas de drapeau kanak à Magenta Au rond-point de la plage de Magenta, les dra-peaux des territoires participant aux Jeux duPacifique ont été plantés. Sur le mât du dra-peau français se trouve aussi le drapeau duCTOS (Comité territorial olympique calédo-nien). Si Frogier était cohérent avec lui-même,il aurait demandé à y installer également ledrapeau du FLNKS puisqu’il veut désormaisque ce drapeau trône à côté de celui de laFrance. Il ne l’a pas fait…

Du gros sel à SarraméaUne main bienveillante a jeté de belles quan-tités de gros sel sur le parking et dans les bu-reaux de la mairie de Sarraméa. Qui donccherche à se protéger dans cette petite com-mune où les conseillers municipaux se bat-tent comme des chiffonniers et où le mairen’est peut-être pas vraiment le maire ?…Le gros sel est un « argument » politique cou-rant dans nos communes où l’altitude des es-prits rase souvent les cailloux. On se souvientqu’une très proche de l’ancien maire de Dum-béa Bernard Marant en avait mis un peu par-tout dans sa mairie. Cela n’a pas empêchécelui-ci de se faire écraser aux élections…

La Foa, la commune porn

o

Taper www.Lafoa.com sur Int

ernet et vous

allez avoir une drôle de surp

rise. Vous ne

tomberez pas sur le site de la

commune de

La Foa. Vous tomberez sur un

site porno. Un

vrai de vrai. La mairie aurait-e

lle oublié de

payer son adresse .com ? A mo

ins que ce ne

soit une manière pour la maire

de faire com-

prendre à ses administrées

que sa com-

mune se bouge le Q…

1) Faire cracher l’ÉtatTant que l’État paye, pourquoi s’en pri-ver, pensent bon nombre d’élus. Unetelle opération est évidemment payéepar l’État. Les Jeux sont donc un bonmoyen de faire cracher l’État et deconstruire des bâtiments qui n’auraientpas pu être financés par les seulsmoyens de la Calédonie.

2) Acheter des voixLe Rump est très impliqué dans lesport. C’est une de ses clientèles élec-torales. Les Jeux sont une manièrepour lui de valoriser son action en fa-veur des jeunes. En clair, il achète lesvoix des jeunes en se faisant passerpour le grand défenseur du sport.Néaoutyine fait la même chose en sub-

ventionnant les groupes de musique. Ilest certes plus facile de donner unesubvention à un club de sport que demener une politique sociale ambi-tieuse. Les Jeux sont en réalité lesJeux du Rump.

3) Un objectif géopolitiqueLa plupart des vingt et une délégationsde sportifs qui viendront aux Jeux deNouméa appartiennent à des petitsÉtats indépendants. Ces pays sont sou-vent pauvres, mal équipés et peu dé-mocratiques. Le but des organisateursdes Jeux est de leur en mettre plein lavue. Le message subliminal est simple.Il est de faire comprendre à ces peu-ples que la Calédonie fonctionne parce

qu’elle appartient à un grand pays etque l’indépendance n’est pas viable.

4) Un objectif de politique intérieureCertains, sans doute les mêmes, dirontque ces Jeux sont le signe que le destincommun à la calédonienne fonc-tionne… les fabricants de citoyennetédiront qu’une telle compétition favorisel’amour du maillot et, de ce fait, le sen-timent d’appartenir à une même com-munauté. Il n’est pas certain que cetartifice puisse fonctionner, surtout aumoment où le principal parti, le Rump,milite pour la juxtaposition de… deuxdrapeaux.

LLeess vvrraaiiss oobbjjeeccttiiffss ddeess JJeeuuxx dduu PPaacciiffrriicc

L’intérêt des élus du Rump pour cette compétition et l’argent dépensésont démesurés. L’aspect purement sportif est, il est vrai, secondaire…

La crevette fait encore dessiennes. Elle coûte tropcher à produire et n’estdonc pas rentable. À celas’ajoute une pénurie delarves. Philippe Michel etquelques autres nous ex-pliquent que si tous les pro-ducteurs étaient unis, lesinvestissements seraientplus facilement rentabili-sés. Ce n’est certes pas to-talement faux, mais lavérité est ailleurs. Depuis le début ou

presque, on sait que l’in-dustrie de la crevette n’estpas rentable. Depuis ledébut, elle est fortementsubventionnée. Même sinotre crevette est trèsbonne, elle ne peut pas lut-ter avec ses cousines éle-vées dans des fermesgigantesques où les coûtsde production sont bas. Leprincipal intérêt de l’indus-trie de la crevette estqu’elle fournit du travailpeu qualifié et à temps par-

tiel. Elle convient donc par-faitement à l’attente denombreux Kanaks deBrousse. L’industrie de lacrevette est une forme dechômage déguisé. Les pou-voirs publics ne subven-tionnent pas tellement uneindustrie en devenir, maisplutôt une machine à pro-duire des emplois…comme la banane aux An-tilles. Reste à trouver un ni-veau de subventionacceptable…

Ne nous voilons pas la face. On sait depuis le début que la crevette n’est pas rentable… Elle est à la Calédonie ce que la banane est aux Antilles…

Une ambulance est appelée sur unchantier à Dumbéa. Elle passe lepéage et se rend sur les lieux. Aprèsl’intervention, une femme téléphoneà l’ambulancier. Elle se présentecomme une des personnes qui vi-sionnent les images prises par lescaméras de surveillance de la Sa-vexpress. Elle veut connaître le nomdu blessé, veut savoir pourquoi l’am-bulancier est passé en urgence (gy-

rophare et sirène), où il est allé et sila gendarmerie a été prévenue.

Le mot déontologie serait-il un gros mot ?Tout ça n’est évidemment pas trèslégal. Un ambulancier n’a pas à direqui est dans son ambulance et en-core moins ce dont souffre le pa-

tient. Cela ne regarde que le corpsmédical. L’ambulancier contactealors le responsable du système detélésurveillance. Il lui remet la régle-mentation concernant les camérasde surveillance que, visiblement, ilne connaissait pas. Il lui conseilled’en faire son livre de chevet. Ça de-vrait le changer de la lecture desaventures d’Akim ou de la Brousseen folie. L’employé lui fait cette ré-

ponse indigne : « Vous êtes forma-liste. » Ce n’est qu’une petite dérive,mais elle en annonce sans douted’autres. Au moment où les camérasde surveillance de Nouméa entrenten action, il y a de quoi être très pru-dent… On propose à la Savexpress de lan-cer une formation pour ses agentsdont le titre serait : « Qu’est-ce que ladéontologie ? »

Vidéosurveillance : les dérives commencent déjà…On écrit depuis des mois qu’on ne peut pas faire confiance à ceux qui visionnent les caméras de surveillance. En voici une preuve.

« La question qui se pose dés-ormais à nos responsables po-litiques n’est donc pas desavoir dans combien de tempsles crevettes vont être renta-bles. Il semble à peu près évi-dent que ce secteur ne le serapas avant très longtemps. Laquestion est de trouver un ni-veau de subvention raisonna-ble afin de permettre de fairesurvivre un secteur qui a créé500 emplois en quelques an-

nées à l’extérieur du GrandNouméa. » Ces phrases sontencore valables aujourd’hui.Elles figuraient pourtant dansun article du Chien bleu, il y apas loin d’une… dizaine d’an-nées, qui faisait référence aufameux rapport Sepia. Cetaudit de la filière, commandépar l’Icap il y a une dizained’années avait fait grand bruità l’époque… Il mériterait d’êtrerelu…

Rien n’a changé !

Briault ne se souvient pasGaby Briault n’a pas vraiment répondu auxquestions de RFO sur les Jeux du Pacifric. Pourjustifier les sommes énormes dépensées dansces Jeux, Briault a dit : « Cinquante ans aprèssa construction, plus personne ne se souvientdu prix du stade de Magenta. » C’est bien ça,le problème. Les élus ne se souviennent ja-mais du prix des choses. Et pour cause, poureux, seuls les électeurs ont un prix. Le stadede Magenta a été construit à une époque oùl’argent, de l’État, était facile. Ce n’est plus lecas aujourd’hui. Ce sont donc les générationsfutures qui devront payer le fonctionnementde certaines constructions comme la grandesalle de sport de Païta ou la piscine de Kou-tio, sans parler des investissements réaliséspour des sports confidentiels (base-ball).

L’industrie de la crevette est un chômage déguisé

OPT Koutio, ça ne change pas grand-choseLe nouveau bureau de poste de Koutio estplus spacieux. C’est bien, il y a désormais cinqguichets… mais trois seulement sont ouvertsdans la journée et deux aux heures desrepas… comme avant. On ne voit donc pasvraiment où est l’amélioration. On suggère auxcadres de l’OPT de venir faire la queue dansun bureau de poste avant de prendre des dé-cisions…

Goyetche : c’est LKU qui commandeLa nouvelle présidente de l’USTKE, Marie-Pierre Goyetche, aura bien du mal à fairecroire à tout le monde que ce n’est pas LouisKotra Uregei qui commande réellement le syn-dicat. Est-il besoin de rappeler que LKU estchef d’entreprise (compagnie maritime, acco-nage, supermarché) et élu de la province Îleset du Congrès…

Loi antitrustLa loi anti-monopole actuellement en prépa-ration devrait aussi concerner l’industrie etpas seulement la grande distribution. Est-ce lafin des monopoles en Calédonie ?

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Lafleur reléguéRFO télé n’a mis l’annonce de la démission deJacques Lafleur du Congrès qu’en milieu de journal(le cinquième titre). C’est une forme de déchéance…

Lafleur, tel père, tels fils…Sur RFO, Lafleur a dit ceci : « Je crains qu’à forced’égoïsme et de manque de vision d’avenir, on se re-dirige vers des troubles. » l’ex-député a raison de re-procher cela aux élus actuellement au pouvoir. Iloublie seulement de dire que du temps où il étaitl’homme fort de la Calédonie, il se comportait exac-tement de la même manière… tel père, tels fils…

Éric Gay : faites ce que je disLe maire du Mont-Dore, premier vice-président de laprovince Sud, veut que les banlieusards utilisent lescars pour se déplacer. Cela éviterait les embouteil-lages et donc la pollution. C’est vrai. Oui, mais on nevoit pas souvent le maire actuel dans les bus de Car-sud… Il préfère son 4x4 de fonction. Faites ce que jedis…

Un emprunt sur 50 ansVoici une nouvelle preuve de la faillite de la France.L’agence France trésor, qui gère la dette de la France,a annoncé son intention de créer un nouvel emprunt(OAT) pour un montant de 3 à 5 milliards d’euros (360à 600 milliards CFP) qui arrivera à échéance en…2060. Il sera donc remboursé par les petits-enfantsdes jeunes Métropolitains d’aujourd’hui.

Le député socialiste manipulé par le Rump

Le député socialiste Bartolone, en visite chez nous, aexpliqué que la défiscalisation était moralisée depuisqu’elle était appliquée au logement social. En vérité,Yanno n’a pas arrêté de coller Bartolone aux fessespour qu’il ne voie pas la réalité. Cette réalité, ce sontdes surfacturations à tous les étages, des commis-sions élevées, des hôtels subventionnés transformésen immeubles d’habitation, des bateaux mal adap-tés, des avions chers, des promoteurs privés se fai-sant une fortune énorme financée par de l’argentpublic, etc. Le député fabiusien, qui rêve d’être mi-nistre, est plus préoccupé par la politique nationaleque par la Calédonie. Il n’a pas cherché à en savoirplus… Il fait si bon au soleil…

La Ligue est trop chèreLa cotisation à la Ligue des droits de l’homme n’estpas donnée. La moins chère des formules coûte5 000 francs. Ça fait presque 4 % du SMG. C’estbeaucoup. Ce n’est pas le meilleur moyen d’attirerdes jeunes de toutes les ethnies…

Les stewards formés au combatLes stewards et hôtesses américains sont de plus enplus nombreux à être formés aux techniques de com-bat rapproché (AFA). Un conseil, si vous avez une têted’Arabe, évitez de leur demander un café…

On nous reproche parfois de taper tropfort et trop souvent sur les élus. Quandon voit ce qui se passe à la quaran-taine, on se dit que nous avons bien rai-son de taper dessus. Cette histoire estla preuve du cancer qui les atteint. Uncancer de l’intelligence. On sait depuis plusieurs années qu’ilfaudra construire une nouvelle quaran-taine puisqu’elle est située sur l’em-placement du futur hôpital de Koutio. Ily a l’argent pour cela. La constructiond’un tel bâtiment n’a rien de compli-qué. On sait aussi enfin qu’une qua-rantaine est… indispensable*. Etpourtant, elle va fermer en juillet et iln’y en aura pas avant un an et demi.Autrement dit, ceux qui voudront im-porter des animaux vivants peuventaller se faire voir ailleurs. Ils serontcondamnés à la pratique des insémi-nations artificielles et des transplanta-tions d’embryons. Ceux qui arrivent en

Calédonie devront abandonner leurschiens et chats.

Incapables de faire taire leur « conquêquête »du pouvoir pour semettre au service des Calédoniens.

Pour justifier cet échec, les élus avan-cent les arguments classiques : diffi-culté de trouver un terrain, problèmesjuridiques, élections et, enfin, commesi c’était normal, conflit politique entredifférents pouvoirs.La vérité est bien sûr ailleurs. La véritéest que la grande majorité de nos élus,et en particulier ceux qui sont en hautde la pyramide, sont incapables d’anti-ciper pour servir l’intérêt général. Ils

sont incapables de faire taire leur« conquêquête » du pouvoir pour semettre au service des Calédoniens. Ap-pelez ça comme vous voudrez. Le motincompétence nous paraît aller trèsbien à cette galerie de charlots. Et direqu’en 1988, puis en 1998, tout lemonde parlait des nouvelles institu-tions calédoniennes comme d’un parisur l’intelligence. La morale de cettehistoire est que des bonnes institu-tions sans des hommes et desfemmes de bonne volonté pour lesfaire tourner sont presque aussi inef-ficaces que des mauvaises institu-tions… Et ils parlent d’autonomie…

* C’est là qu’on isole pour des raisons sa-nitaires les animaux importés. La durée

d’isolement est variable : de quelquesjours à quelques mois. Cet isolement per-met d’éviter (ou de limiter) l’importation

de maladies.

Nos élus victimes du cancer de l’intelligenceLa ridicule affaire de la quarantaine est l’illustration parfaite de l’incapacité de nos élus

à anticiper pour le bien commun. Nous sommes loin du pari sur l’intelligence…

Rosine Streeter n’estcertainement pas laseule à avoir perçu unsalaire sans travaillerpour cause de dé-charges syndicales in-justifiées*. Son cas estcependant particulière-ment grave pour deuxraisons. La premièreest que c’est une entre-prise publique qui afermé les yeux (l’OPT).Cela signifie que nosélus, présents au

conseil d’administra-tion de l’office, sontcomplices. C’est de lagouvernance ar-chaïque.

Ya-t-il eu échange ?

Le problème n’est pastellement dans le faitqu’elle n’ait pas le droitde percevoir ces sa-laires, mais dans le faitqu’il pouvait y avoir un

échange comme unecertaine paix sociale…Ce n’est pas seulementle budget de l’OPT quiaurait alors été trompé,mais les syndicalisteseux-mêmes…La deuxième raison estque Rosine Streeter apassé son temps à fairela morale aux autres.Depuis des années, ellese présente comme lamadame propre du syn-dicalisme. Combien de

fois l’a-t-on entenduedire qu’elle était excé-dée par les magouilles.S’arranger avec sonemployeur public pourpercevoir un salairesans travailler… com-ment cela peut-il s’ap-peler ?

* Elle risque, selon nosconfrères des

Nouvelles, de devoirrembourser entre 6 et 7

millions à l’OPT.

Rosine Streeter finit mal…

Caledoniensenfrance.etudiantforum.comCe site donne tout un tas de conseils pour les étu-diants calédoniens en France et pour ceux quis’apprêtent à partir.

Perlesdeprofs.comCe site vous propose de lui envoyer les perles (lesconneries) dites par vos profs durant les cours. Envoici quelques exemples :• Bon, on va commencer par la dictée. Ouvrez lesguillemets et fermez vos gueules.- Un élève : Ah, nos copies sentent la cigarette,c’est horrible.- Le prof : Normal, je fume en corrigeant.- Un élève : Heureusement que vous ne corrigezpas aux toilettes.• Une élève : Bonjour. Je peux m’assire.Le prof : Non, mais tu partoire.• Le prof : Vous êtes 23 dans la classe. Ah non,20, il en manque 1.

humainavendre.comCe site propose de vous dire ce que vous valez. Ilvous faudra pour cela répondre à tout un tas dequestions sur vous. Il n’a, on vous rassure, aucunevaleur scientifique… ceux qui s’approchent desplus fortes valeurs ont très certainement menti àcertaines questions…

Tv.comC’est l’un des plus grands sites américains consa-crés aux séries télé. En jetant un œil là-dedans,vous saurez avant tout le monde ce qu’il se passedans les séries qui ne sont pas encore arrivéeschez nous…

Accord : l’État ne veut pas de report…

Le haussaire a dit sur RFO qu’il fallait régler la question de la sou-veraineté. « On ne va pas refaire un accord de Nouméa pour re-pousser la question », a-t-il expliqué. Au second degré, cela veutdire que l’état ne voudra pas que l’on repousse encore dans dix,quinze ou vingt ans les choix sur l’essentiel. Il faut donc com-prendre que l’État veut que la question de l’indépendance (onparle pudiquement de souveraineté) soit posée lors du référen-dum. Mais il ne veut pas de référendum couperet. La question nesera donc pas : « Êtes-vous pour ou contre l’indépendance ? »Elle risque d’être nettement plus subtile… et sera l’occasion dediscussions interminables et discrètes entre les « partenaires ».Comment poser en effet la question sans la poser tout en la po-sant… et en contentant tout le monde ?Bon courage.

Ils sont nés sur le fumier des crises

L’incapacité de nos dirigeants à élever le débatau nom de l’intérêt général se retrouve dans lagestion de beaucoup de dossiers comme lafiscalité, le tourisme, le logement social, etc.Comment peut-il en être autrement ? Voilà unequestion sur laquelle pourraient se penchernos étudiantes à Sciences Po ou les quelquesapprentis philosophes qui hantent les logesmaçonniques. L’expérience prouve que rien de grand ne peutse faire sans unité. Comment y parvenir ? Lesrêveurs croiront toujours qu’un génie politiqueapparaîtra un beau jour et qu’il mettra tout lemonde d’accord. Ceux qui connaissent l’his-toire de nos peuples avec un grand H saventque l’histoire se répète. Ils savent que lesgrands leaders charismatiques sont presquetoujours nés sur le fumier des crises et, par-fois, des guerres…

Le Chienbleu,

achetez-en deux

Poste : va y avoir des charters de colis…L’OPT ne délivrera désormais plus qu’un seul avis pour l’arrivée d’une let-tre recommandée ou d’un colis au lieu de trois. Quand l’avis arrive à unemauvaise adresse, le titulaire de la boîte postale a tendance à mettre l’avisà la poubelle au lieu de le mettre dans la boîte « erreur de tri ». Le vrai des-tinataire a toutes les chances de voir sa lettre ou son colis retourner à sonenvoyeur…

On savait déjà qu’elle maîtrisait l’art du zigzag politico-syndicaliste,elle ajoute une corde à son arc…

Fumée aux machines à sous

Un assidu des machines à sous trouve que lafumée des fumeurs est insupportable dans lessalles de jeu. Il en parle à Pierre Bretegnier, prési-dent de Promosud, qui contrôle les Casinos. Celui-ci l’oriente vers le directeur de l’établissement.Notre intoxiqué du jeu lui demande ce qu’il peutfaire pour arrêter ça. Celui-ci lui répond : « Si on medonne l’ordre d’interdire la cigarette, je le ferai,même si ça fait perdre 20 % du chiffre d‘affaires.» Eh bien, s’il est d’accord, pourquoi ne le fait-il pasde lui-même ?

La Cafat est sourde

Cela fait plus d’un anqu’il s’est radié du Ridet.Il a pris sa retraite. Il aprévenu la Cafat plu-sieurs fois par téléphoneet par courrier. Elle conti-nue pourtant de lui expé-dier la carte de travailleurindépendant. Si le resteest géré comme ça…

Des habitants des quartiers situésderrière le péage (Nakutakoin, Pointeà la Dorade, Savannah…) travaillent àla création d’une association des usa-gers de la Savexpress. Son but serad’obtenir une réduction ou même lasuppression du paiement du péage.D’autres veulent qu’il soit déplacé

vers Païta. L’association pourraitaussi œuvrer pour l’amélioration del’équipement et de la signalisation decette route meurtrière. Le plus durn’est pas de démarrer l’association,mais d’y travailler dans la durée.Grandes gueules s’abstenir…

Une association des usagers de la Savexpress

Tu crois en Dieu, toi ?

Faut voir.

En tout cas,j’ai pas enviede remonter.

Tim et Tam

VerseauVous n’arriverez jamais à rem-bourser vos dettes. Bien faitpour vous.

BélierUn des cuisiniers de l’omelettegéante a craché dedans.

CapricorneSi votre chat est Capricorne, dé-barrassez-vous-en immédiate-ment ! Il va venir vous grifferpendant votre sommeil.

LionSelon une enquête du Vatican,tous les curés du signe du Lionne sont pas pédophiles.

ScorpionSelon l’institut de sondage THS,l’astrologie est une vraiescience. THS utilise d’ailleursles astres pour faire ses en-quêtes.

ViergeGérard Jodar essaye de nousfaire croire qu’il est vierge.

PoissonsD’après Paco Rabane, qui estloin d’être con, la chaîne de

votre tronçonneuse va vouséclater à la figure. Il ne nous apas dit quand, mais c’est pourbientôt.

TaureauVous ne le savez pas mais vousfigurez dans le fichier des adhé-rents du nouveau syndicat deGérard Jodar.

SagittaireAprès votre mort, vous serez ré-incarné en drapeau. Les astreshésitent encore entre celui de laFrance ou celui du FLNKS.

BalanceVous aimeriez que votre femmes’appelle Monique… pourqu’elle disparaisse.

GémeauxVous finirez votre vie dans un lo-gement social sans chauffe-eau,sans électricité et avec plein devoisins autour. C’est la magiedes retraites Cafat.

CancerSi vous n’êtes pas sage, lemaire de Bourail va venir vousvoir.

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VVoouuss nnee ccrrooyyeezz qquuaanndd mmêêmmee ppaass qquu’’oonn vvaa vvoouuss llee ddiirree,, nnoonn ?? DDiissttrriibbuuttiioonn :: TTootteemm.. 7799 6699 3366 IISSNNNN 11229977 -- 77778800 -- IImmpprriimmeeuurr IIRRNN

NN°° 114444 -- MMaaii 22001100 -- 220000 ffrraannccss ddee cchheezz nnoouuss..IIll eesstt mmoorrtt ddee ddiissttaannccee,, àà ffoorrccee dd’’êêtt rree ddééjjàà llooiinn.. IIll eesstt mmoorrtt dduu bbeessooiinn dd’’êêtt rree aabbsseenntt,, ddee nnee pplluuss ffaaiirree sseemmbbllaanntt dd’’êêtt rree llàà.. ((AAlleexxaannddrree VViiaallaatt ttee))

Qu’est-ce que Jodar va faire pour battre L.K. Uregei ?Prendre quarante kilos et se laisser pousser les dents.

Les francophones du Vanuatu qui passent à côté de cet immeuble enconstruction font un large sourire. En cette période de tremblementsde terre fréquents et de banques qui s’effondrent, prions pour que lebâtiment ne branle pas trop…