PAGE 3 SUISSE - Dukascopy Bank...2016/02/09  · Title L'Agefi : 2016-02-09 mar - S06 - J040 -...

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mardi 9 février 2016 3 SUISSE PAGE AGENDA MARDI 9 FÉVRIER Actelion: résultats 2015 SECO: statistiques du chômage janvier AFF/BNS: emprunt Confédération, annonce Swiss Air Lines: statistiques janvier MERCREDI 10 FÉVRIER Belimo: chiffre d’affaires 2015 Bühler: CPB 2015, aéroport de Zurich AFF/BNS: emprunt Confédération, résultat JEUDI 11 FÉVRIER Zurich Insurance: résultats 2015 Mobimo: résultats 2015 Vontobel: résultats 2015 OFS: indice des prix à la consomma- tion CPI janvier Flughafen Zürich: statistiques janvier Temenos: résultats 2015 VENDREDI 12 FÉVRIER Schindler: résultats 2015 BC de Zurich: résultats 2015 BC des Grisons: résultats 2015 Temenos: journée des analystes et investisseurs, Londres BC de Zurich: CPB 2015, Zurich Lastminute.com: as. g. extra., Amsterdam/Paradiso SUISSE Jusqu’à CHF 500.- de frais de transfert inclus Ouvrez votre compte de trading maintenant sur www.swissquote.ch/promo O O O O O O O d d d d d d d d d di i i i i i i i i i J J J J J J J J J J J J J à à à à à à à à à CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH C CH CH CH C CH CH H C C C C F F F F F F F F F F F F F F F F F F F 0 50 50 50 50 50 0 50 50 0 0 5 50 50 50 0 50 50 50 50 50 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Ju Jusq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq sq s u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u’ u u u u u u u u à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à CH CH CH C CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CH CHF F F F F F F F F F F F F F F F F F F F F F 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 0 50 5 5 0 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0 0. 0. 0 0. 0 0. 0 0. - - - - - - - - - - - - - - - de de de de de de de de de de de de de de de de de de de de de de e f f f f f f f f f f f f f f f f f f f f f f fra ra ra a ra ra ra ra ra ra ra ra ra ra ra ra ra a ra ra ra ra ra rais is is is is is is is is is is is is is is is is is is is is is s s d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d de e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr tr r tr tr tr tran an an an an an an an an an an an an an an an an an an an an an an a a sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf sf s s sf sf s s s er er er er er er er er er er er er er er er er e er er r er er er er er t t t t t t t t t t t t t t t t t t t t t t in in in in in in in in in in in in in in in in in in in i in in n ncl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl cl c cl cl cl cl clus us us us us us us us us us us us us us us us us s s us us us us us s O O O O O O Ou u u u u u uv v v v v v vr r r r r r re e e e e e ez z z z z z z v v v v v v vo o o o o o ot t t t t t tr r r r r r re e e e e e e c c c c c c co o o o o o om m m m m m mp p p p p p pt t t t t t te e e e e e e d d d d d d de e e e e e e t t t t t t tr r r r r r ra a a a a a ad d d d d d di i i i i i in n n n n n ng g g g g g g m m m m m m ma a a a a a ai i i i i i in n n n n n nt t t t t t te e e e e e en n n n n n na a a a a a an n n n n n nt t t t t t t s s s s s s su u u u u u ur r r r r r r w w w w w w ww w w w w w ww w w w w w w. . . . . . .s s s s s s sw w w w w w wi i i i i i is s s s s s ss s s s s s sq q q q q q qu u u u u u uo o o o o o ot t t t t t te e e e e e e. . . . . . .c c c c c c ch h h h h h h/ / / / / / / p p p p p p pr r r r r r ro o o o o o om m m m m m mo o o o o o o *Pendant les 3 premiers mois. Voir conditions de l’offre. Démarrez avec Swissquote NICOLETTE DE JONCAIRE Avec un peu de recul, le projet de circulaire de la Finma du 21 dé- cembre dernier (applicable en principe à partir de mars) sur l’identification électronique des clients des intermédiaires finan- ciers continue à soulever quelques interrogations, essen- tiellement quant à l’approche ré- servée à aux clients potentiels qui ne possèdent pas de comptes avec une banque suisse et pour les- quelles une prise de contact par vidéo deviendra possible. Inspirée de la législation alle- mande dont elle se distingue peu si ce n’est pas son caractère contraignant, la possibilité qu’of- fre la Finma d’identifier des clients par vidéo comprend une conversation avec la personne et la présentation d’un document d’identité. La procédure inclut la vérification de certaines infor- mations de la bouche de l’inter- locuteur (date de naissance, lieu de résidence etc.), une comparai- son de la personne interrogée avec la photo portée sur le docu- ment présenté par des moyens non seulement visuels mais éga- lement électroniques (reconnais- sance faciale) ainsi qu’une au- thentification du document par un logiciel spécialisé. Il est inté- ressant de noter ici que la procé- dure électronique demandée par la FINMA est plus exigeante que le rendez-vous traditionnel qui n’exige ni authentification élec- tronique du document (une sim- ple présentation de la pièce et une copie du document suffisent) ni comparaison autre que visuelle de la personne et de la photo sur le document. En exigeant des moyens techno- logiques complexes, la Suisse se distinguera donc par des contraintes plus restrictives et donc plus couteuses que celles d’autres places équivalentes. Même si la circulaire ne précise pas de manière claire que la véri- fication de tous les éléments listés plus haut doit être simultanée, elle parait néanmoins peser en fa- veur d’une solution intégrée. Ce qui n’est évidemment pas neutre sur le plan des technologies à im- plémenter. L’annonce faite par Swisscom le 19 janvier (soit au lendemain du délai de consultation de la circu- laire Finma) d’un logiciel exac- tement en ligne avec les nou- velles règles de la Finma n’a pas échappé à Finanz und Wirtschaft qui le note dans un article publié fin janvier. Selon le communiqué de Swisscom, son logiciel d’iden- tification numérique a été déve- loppé avec WebID, fournisseur agréé du régulateur allemand Ba- Fin, et pose WebID en «pionnier mondial dans le segment de l’identification en ligne». La solution de Swisscom n’est toutefois pas unique. D’autres lo- giciels paraissent pouvoir répon- dre aux exigences de la Finma. C’est le cas par exemple des logi- ciels britannique Facebanx ou es- pagnol ElectronicID qui tous deux offrent vidéo, reconnais- sance faciale et authentification de documents simultanément. Reste à savoir si, dans le détail, ces systèmes sont susceptibles de sa- tisfaire la Finma. Reste à com- prendre également leurs moda- lités d’implantation et leurs coûts. A noter, Swisscom offre sa solu- tion sous forme d’outsourcing ce qui ne convient pas à certaines banques comme IG Bank, Swiss- quote ou Dukascopy, peu sou- cieuses de partager les données des clients potentiels avec un tiers. Outre la réticence à utiliser un service externe, Dukascopy note que le logiciel de Swisscom ne couvrirait l’authentification des documents que dans environ 40% des pays qui concernent sa clientèle. Pour remettre les éléments dans leur contexte, rappelons que le projet de circulaire mis en consul- tation jusqu’au 18 janvier com- porte deux régimes. Le premier à appliquer aux clients ayant un compte en Suisse, prévoit une identification électronique rela- tivement simple: envoi électro- nique d’une copie d’un docu- ment d’identité (sans exigence de certification de conformité), transfert d’un premier montant en provenance d’une banque suisse et échange électronique d’un code de confirmation (Transaction Authentication Number ou TAN). Un tour vite joué. Le deuxième régime concerne les personnes ne possé- dant pas de compte ouvert avec une banque suisse. Et là, les choses sont plus compliquées. Pour ce deuxième régime, deux voies possibles. En premier lieu, une authentification par un four- nisseur de signature électronique (que nous ne citons que pour mé- moire car elle est tout aussi com- pliquée que la procédure actuelle de rendez-vous avec la banque puisqu’elle exige une présence physique du client chez le four- nisseur). En second lieu - et c’est l’approche qui génère le plus de débat -, une reprise modernisée de la procédure traditionnelle de rendez-vous avec le client, par le biais d’une rencontre vidéo. Le parallèle du deuxième cas avec les législations sur d’autres places comparables à la Suisse explique les réactions des diffé- rentes banques interrogées (L’Agefi du 15 janvier). En Grande-Bretagne, au Luxem- bourg et en France, l’envoi d’un document d’identité scanné par email est accepté, sans exigence de certification de conformité. Pour la Grande-Bretagne, le do- cument doit être complété de va- lidations au choix de la banque (paiement à partir d’un compte en son nom en provenance d’une banque d’une juridiction équi- valente ou appel téléphonique au client sur un numéro vérifia- ble). Au Luxembourg, l’ouver- ture du compte est sujette à un transfert en provenance d’un compte ouvert au nom du client auprès d’une banque soumise aux mêmes règlementations que celles du Luxembourg (GAFI). En alignement avec la quatrième directive de l’Union Européenne sur le blanchiment d’argent, les banques françaises peuvent choi- sir les méthodes de vérification qui leur conviennent et qui doi- vent être proportionnées aux risques encourus. Ces trois cas (et bien d’autres) se distinguent par l’acceptation d’une simple pièce d’identité scannée et une certaine souplesse quant aux exi- gences à mettre en place ensuite. Seule l’Allemagne fait intervenir la vidéo (qu’elle n’impose toute- fois pas). Il est d’ailleurs intéres- sant de noter à cet égard que la circulaire Finma est de type «one size fits all» et ne distingue pas le type de relation (banque/cour- tage par exemple). Elle n’adopte pas non plus l’approche risk-ba- sed préconisée par l’Union euro- péenne dans sa quatrième direc- tive sur le blanchiment d’argent. Quelle que soit la solution tech- nique (externe ou interne), la rè- glementation suisse restera plus lourde que celles imposées dans les autres pays européens. Après avoir tardé à moderniser ses pro- cédures (certains pays permettent l’identification électronique de- puis plus de dix ans), la Suisse res- tera moins compétitive que ne l’avaient espéré les parties concer- nées.n La nécessité d’une solution intégrée FINMA. La complexité de l’identification électronique des clients potentiels n’est pas neutre sur le plan technologique. Swisscom est bien placé. LA SOLUTION DE SWISSCOM N’EST TOUTEFOIS PAS UNIQUE. D’AUTRES LOGICIELS PARAISSENT POUVOIR RÉPONDRE AUX EXIGENCES DE LA FINMA. Trois ans après un mensonge re- tentissant et un séisme politique, s’est ouvert lundi le procès de l’ancien ministre du Budget Jé- rôme Cahuzac, jugé pour avoir possédé un compte caché à l’étranger et trompé pendant des années le fisc français. Arrivé seul au palais de justice, poursuivi par une meute de ca- méras et micros, Jérôme Cahuzac se tient les mains jointes sur le pu- pitre. «Je suis actuellement re- traité», dit-il d’une voix neutre, costume sombre sur chemise blanche. A ses côtés, son ex-épouse Patricia Ménard et leurs conseillers: le banquier genevois François Reyl et l’ex-avocat Philippe Houman. Ils risquent une peine allant jusqu’à sept ans de prison et un million d’euros d’amende. La banque Reyl, où Jérôme Cahuzac avait déposé 600.000 euros, com- paraît comme personne morale. Une inconnue pèse toutefois sur ce procès prévu pour durer jusqu’au 18 février: la défense a déposé des «questions prioritaires de constitutionnalité», contestant le cumul de sanctions pénales et fiscales. Si le tribunal les accepte, le procès sera reporté de plusieurs mois, comme c’est arrivé récem- ment au marchand d’art Guy Wildenstein, également jugé pour fraude fiscale et blanchi- ment. L’affaire Cahuzac avait conduit à la création d’un parquet natio- nal financier et l’adoption d’une loi sur la transparence de la vie publique. «C’est un accident terrible du quinquennat», a estimé lundi Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Par- lement et ancien proche de Ca- huzac. «A la fois au plan moral et au plan politique il y a une double faute grave, très grave», a-t-il dit sur ITélé, estimant qu’elle relevait de la stricte «responsabilité indi- viduelle». L’affaire débute en décembre 2012, quand le site d’information Mediapart révèle que Jérôme Ca- huzac a possédé un compte caché, d’abord en Suisse puis à Singa- pour, comme le confirmera l’en- quête judiciaire ouverte en jan- vier 2013. L’ex-président de la commission des Finances de l’Assemblée commence par tout nier. «Les yeux dans les yeux» des médias, des députés, du président. Mais les preuves s’accumulent et il passe finalement aux aveux. L’instruction démonte ensuite les mécanismes d’une fraude fiscale décrite comme «obstinée», «so- phistiquée» et «familiale». A l’origine de l’entreprise, Jérôme Cahuzac, chirurgien de forma- tion, et sa femme, dermatologue, qui ont tenu une florissante cli- nique spécialisée dans les im- plants capillaires.n La grande interrogation du premier jour CAHUZAC. Les avocats de l’ancien ministre ont déposé des questions prioritaires de constitutionnalité qui pourraient reporter le procès ouvert hier à Paris. Management bien mieux rémunéré SGS. L’enveloppe dédiée à l’ensemble de l’équipe de direction a quasiment doublé en 2015. Le patron de SGS Frankie Ng, en poste depuis le début de l’an- née dernière, a touché en 2015 un total de 4,95 millions de francs en salaire de base, contribution au plan de pension et autres gra- tifications à long terme. Son pré- décesseur Chris Kirk avait perçu 2,65 millions de francs un an plus tôt, détaille le rapport annuel du certificateur et inspecteur de mar- chandises. L’enveloppe dédiée à l’ensemble de l’équipe de direction a été mul- tipliée par près de deux à 31,89 millions de francs, contre 16,53 millions de francs. Au conseil d’administration, le président Sergio Marchionne s’est vu remettre un total de 416.000 francs, contre 422.000 francs pour 2014. La rémunéra- tion de l’ensemble des adminis- trateurs a progressé de 7,6% à 2,09 millions de francs.n

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mardi 9 février 2016 3SUISSE PAGE

AGENDA

MARDI 9 FÉVRIER

Actelion: résultats 2015

SECO: statistiques du chômage janvier

AFF/BNS: emprunt Confédération,

annonce

Swiss Air Lines: statistiques janvier

MERCREDI 10 FÉVRIER

Belimo: chiffre d’affaires 2015

Bühler: CPB 2015, aéroport de Zurich

AFF/BNS: emprunt Confédération,

résultat

JEUDI 11 FÉVRIER

Zurich Insurance: résultats 2015

Mobimo: résultats 2015

Vontobel: résultats 2015

OFS: indice des prix à la consomma-

tion CPI janvier

Flughafen Zürich: statistiques janvier

Temenos: résultats 2015

VENDREDI 12 FÉVRIER

Schindler: résultats 2015

BC de Zurich: résultats 2015

BC des Grisons: résultats 2015

Temenos: journée des analystes et

investisseurs, Londres

BC de Zurich: CPB 2015, Zurich

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NICOLETTE DE JONCAIRE

Avec un peu de recul, le projet decirculaire de la Finma du 21 dé-cembre dernier (applicable enprincipe à partir de mars) surl’identification électronique desclients des intermédiaires finan-ciers continue à souleverquelques interrogations, essen-tiellement quant à l’approche ré-servée à aux clients potentiels quine possèdent pas de comptes avecune banque suisse et pour les-quelles une prise de contact parvidéo deviendra possible.Inspirée de la législation alle-mande dont elle se distingue peusi ce n’est pas son caractèrecontraignant, la possibilité qu’of-fre la Finma d’identifier desclients par vidéo comprend uneconversation avec la personne etla présentation d’un documentd’identité. La procédure inclut lavérification de certaines infor-mations de la bouche de l’inter-locuteur (date de naissance, lieude résidence etc.), une comparai-son de la personne interrogéeavec la photo portée sur le docu-ment présenté par des moyensnon seulement visuels mais éga-lement électroniques (reconnais-sance faciale) ainsi qu’une au-thentification du document parun logiciel spécialisé. Il est inté-ressant de noter ici que la procé-dure électronique demandée parla FINMA est plus exigeante quele rendez-vous traditionnel quin’exige ni authentification élec-tronique du document (une sim-ple présentation de la pièce et une

copie du document suffisent) nicomparaison autre que visuellede la personne et de la photo surle document.En exigeant des moyens techno-logiques complexes, la Suisse sedistinguera donc par descontraintes plus restrictives etdonc plus couteuses que cellesd’autres places équivalentes.Même si la circulaire ne précisepas de manière claire que la véri-fication de tous les éléments listésplus haut doit être simultanée,elle parait néanmoins peser en fa-veur d’une solution intégrée. Cequi n’est évidemment pas neutresur le plan des technologies à im-plémenter.L’annonce faite par Swisscom le19 janvier (soit au lendemain dudélai de consultation de la circu-laire Finma) d’un logiciel exac-tement en ligne avec les nou-velles règles de la Finma n’a paséchappé à Finanz und Wirtschaftqui le note dans un article publiéfin janvier. Selon le communiquéde Swisscom, son logiciel d’iden-tification numérique a été déve-loppé avec WebID, fournisseuragréé du régulateur allemand Ba-Fin, et pose WebID en «pionniermondial dans le segment del’identification en ligne».La solution de Swisscom n’esttoutefois pas unique. D’autres lo-giciels paraissent pouvoir répon-dre aux exigences de la Finma.C’est le cas par exemple des logi-ciels britannique Facebanx ou es-pagnol ElectronicID qui tousdeux offrent vidéo, reconnais-sance faciale et authentification

de documents simultanément.Reste à savoir si, dans le détail, cessystèmes sont susceptibles de sa-tisfaire la Finma. Reste à com-prendre également leurs moda-lités d’implantation et leurs coûts.A noter, Swisscom offre sa solu-tion sous forme d’outsourcing cequi ne convient pas à certainesbanques comme IG Bank, Swiss-quote ou Dukascopy, peu sou-cieuses de partager les donnéesdes clients potentiels avec untiers. Outre la réticence à utiliserun service externe, Dukascopynote que le logiciel de Swisscomne couvrirait l’authentificationdes documents que dans environ40% des pays qui concernent saclientèle.Pour remettre les éléments dansleur contexte, rappelons que leprojet de circulaire mis en consul-tation jusqu’au 18 janvier com-porte deux régimes. Le premierà appliquer aux clients ayant uncompte en Suisse, prévoit uneidentification électronique rela-tivement simple: envoi électro-nique d’une copie d’un docu-ment d’identité (sans exigence decertification de conformité),transfert d’un premier montanten provenance d’une banquesuisse et échange électroniqued’un code de confirmation(Transaction AuthenticationNumber ou TAN). Un tour vitejoué. Le deuxième régimeconcerne les personnes ne possé-dant pas de compte ouvert avecune banque suisse. Et là, leschoses sont plus compliquées.Pour ce deuxième régime, deux

voies possibles. En premier lieu,une authentification par un four-nisseur de signature électronique(que nous ne citons que pour mé-moire car elle est tout aussi com-pliquée que la procédure actuellede rendez-vous avec la banquepuisqu’elle exige une présencephysique du client chez le four-nisseur). En second lieu - et c’estl’approche qui génère le plus dedébat -, une reprise moderniséede la procédure traditionnelle derendez-vous avec le client, par lebiais d’une rencontre vidéo.Le parallèle du deuxième casavec les législations sur d’autresplaces comparables à la Suisseexplique les réactions des diffé-rentes banques interrogées(L’Agefi du 15 janvier). EnGrande-Bretagne, au Luxem-bourg et en France, l’envoi d’undocument d’identité scanné paremail est accepté, sans exigencede certification de conformité.Pour la Grande-Bretagne, le do-cument doit être complété de va-lidations au choix de la banque(paiement à partir d’un compteen son nom en provenance d’unebanque d’une juridiction équi-valente ou appel téléphoniqueau client sur un numéro vérifia-ble). Au Luxembourg, l’ouver-ture du compte est sujette à untransfert en provenance d’uncompte ouvert au nom du clientauprès d’une banque soumiseaux mêmes règlementations quecelles du Luxembourg (GAFI).En alignement avec la quatrièmedirective de l’Union Européennesur le blanchiment d’argent, les

banques françaises peuvent choi-sir les méthodes de vérificationqui leur conviennent et qui doi-vent être proportionnées auxrisques encourus. Ces trois cas(et bien d’autres) se distinguentpar l’acceptation d’une simplepièce d’identité scannée et unecertaine souplesse quant aux exi-gences à mettre en place ensuite.Seule l’Allemagne fait intervenirla vidéo (qu’elle n’impose toute-fois pas). Il est d’ailleurs intéres-sant de noter à cet égard que lacirculaire Finma est de type «onesize fits all» et ne distingue pas letype de relation (banque/cour-tage par exemple). Elle n’adoptepas non plus l’approche risk-ba-sed préconisée par l’Union euro-péenne dans sa quatrième direc-tive sur le blanchiment d’argent.Quelle que soit la solution tech-nique (externe ou interne), la rè-glementation suisse restera pluslourde que celles imposées dansles autres pays européens. Aprèsavoir tardé à moderniser ses pro-cédures (certains pays permettentl’identification électronique de-puis plus de dix ans), la Suisse res-tera moins compétitive que nel’avaient espéré les parties concer-nées.n

La nécessité d’une solution intégréeFINMA. La complexité de l’identification électronique des clients potentiels n’est pas neutre sur le plan technologique. Swisscom est bien placé.

LA SOLUTION DE SWISSCOM

N’EST TOUTEFOIS PAS

UNIQUE. D’AUTRES

LOGICIELS PARAISSENT

POUVOIR RÉPONDRE AUX

EXIGENCES DE LA FINMA.

Trois ans après un mensonge re-tentissant et un séisme politique,s’est ouvert lundi le procès del’ancien ministre du Budget Jé-rôme Cahuzac, jugé pour avoirpossédé un compte caché àl’étranger et trompé pendant desannées le fisc français.Arrivé seul au palais de justice,poursuivi par une meute de ca-méras et micros, Jérôme Cahuzacse tient les mains jointes sur le pu-pitre. «Je suis actuellement re-traité», dit-il d’une voix neutre,costume sombre sur chemiseblanche.

A ses côtés, son ex-épouse PatriciaMénard et leurs conseillers: lebanquier genevois François Reylet l’ex-avocat Philippe Houman.Ils risquent une peine allantjusqu’à sept ans de prison et unmillion d’euros d’amende. Labanque Reyl, où Jérôme Cahuzacavait déposé 600.000 euros, com-paraît comme personne morale.Une inconnue pèse toutefois surce procès prévu pour durerjusqu’au 18 février: la défense adéposé des «questions prioritairesde constitutionnalité», contestantle cumul de sanctions pénales et

fiscales. Si le tribunal les accepte,le procès sera reporté de plusieursmois, comme c’est arrivé récem-ment au marchand d’art GuyWildenstein, également jugépour fraude fiscale et blanchi-ment.L’affaire Cahuzac avait conduità la création d’un parquet natio-nal financier et l’adoption d’uneloi sur la transparence de la viepublique.«C’est un accident terrible duquinquennat», a estimé lundiJean-Marie Le Guen, secrétaired’Etat aux Relations avec le Par-

lement et ancien proche de Ca-huzac. «A la fois au plan moral etau plan politique il y a une doublefaute grave, très grave», a-t-il ditsur ITélé, estimant qu’elle relevaitde la stricte «responsabilité indi-viduelle».L’affaire débute en décembre2012, quand le site d’informationMediapart révèle que Jérôme Ca-huzac a possédé un compte caché,d’abord en Suisse puis à Singa-pour, comme le confirmera l’en-quête judiciaire ouverte en jan-vier 2013.L’ex-président de la commission

des Finances de l’Assembléecommence par tout nier. «Lesyeux dans les yeux» des médias,des députés, du président. Maisles preuves s’accumulent et ilpasse finalement aux aveux. L’instruction démonte ensuite lesmécanismes d’une fraude fiscaledécrite comme «obstinée», «so-phistiquée» et «familiale».A l’origine de l’entreprise, JérômeCahuzac, chirurgien de forma-tion, et sa femme, dermatologue,qui ont tenu une florissante cli-nique spécialisée dans les im-plants capillaires.n

La grande interrogation du premier jourCAHUZAC. Les avocats de l’ancien ministre ont déposé des questions prioritaires de constitutionnalité qui pourraient reporter le procès ouvert hier à Paris.

Managementbien mieuxrémunéréSGS. L’enveloppe dédiée à l’ensemble de l’équipe de direction a quasimentdoublé en 2015.

Le patron de SGS Frankie Ng,en poste depuis le début de l’an-née dernière, a touché en 2015un total de 4,95 millions de francsen salaire de base, contributionau plan de pension et autres gra-tifications à long terme. Son pré-décesseur Chris Kirk avait perçu2,65 millions de francs un an plustôt, détaille le rapport annuel ducertificateur et inspecteur de mar-chandises.L’enveloppe dédiée à l’ensemblede l’équipe de direction a été mul-tipliée par près de deux à 31,89millions de francs, contre 16,53millions de francs.Au conseil d’administration, leprésident Sergio Marchionnes’est vu remettre un total de416.000 francs, contre 422.000francs pour 2014. La rémunéra-tion de l’ensemble des adminis-trateurs a progressé de 7,6% à2,09 millions de francs.n