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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 AOÛT 2018 - N°4939 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Page 4. BOUIRA M ARCHÉ À BESTIAUX ROUVERT , NOUVEAU CAS DE FIÈVRE APHTEUSE À A ÏN -B ESSEM ... L'Algérie engage une politique de coopération Page 6. COMMÉMORATION I L Y A 24 ANS , DISPARAISSAIT M USTAPHA B ACHA CONTRIBUTION L UTTE CONTRE LA SÉCHERESSE ET LA DÉSERTIFICATION JS KABYLIE M ELLAL ET LA LIBÉRATION D ’E L M OUADEN «C’est une décision de Dumas» Page 24 AÏN EL HAMMAM B ÂTIMENTS À DÉMOLIR AU CENTRE - VILLE Les habitants refusent de quitter leurs maisons Page 7. TASSAFT ET SES AMIS N’ONT PAS OUBLIÉ ! Les maquignons défient l’arrêté du wali ! BÉJAÏA I L EST ANNONCÉ POUR LE 19 AOÛT Takfarinas, le méga show attendu à Aokas Page 11. ISSN 1112-3842 La fondation Mustapha Bacha, les citoyens du village Tassaft, sa famille, ses amis politiques et des anonymes partageant les idéaux de feu Mustapha Bacha se sont donné rendez-vous, hier, pour rendre hommage à l’enfant de Tassaft. Pages 2 et 3.

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 AOÛT 2018 - N°4939 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Page 4.

BOUIRA MARCHÉ À BESTIAUX ROUVERT, NOUVEAU CAS DE FIÈVRE APHTEUSE À AÏN-BESSEM...

L'Algérie engage unepolitique decoopération

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COMMÉMORATION IL Y A 24 ANS, DISPARAISSAIT MUSTAPHA BACHA�

CONTRIBUTIONLUTTE CONTRELA SÉCHERESSEET LA DÉSERTIFICATION

JS KABYLIE MELLALET LA LIBÉRATIOND’EL MOUADEN

«C’est une décision de Dumas» Page 24

AÏN EL HAMMAMBÂTIMENTS À DÉMOLIRAU CENTRE-VILLE

Les habitants refusent de quitterleurs maisons Page 7.

TASSAFT ET SES AMIS N’ONT PAS OUBLIÉ !

Les maquignons défient l’arrêté du wali !BÉJAÏA IL EST ANNONCÉPOUR LE 19 AOÛT

Takfarinas, le méga showattendu à Aokas

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ISS

N 1

112-

3842

La fondation Mustapha Bacha, les citoyens du village Tassaft, sa famille, ses amis politiques et des anonymes partageant les idéaux de feu Mustapha Bacha se sont

donné rendez-vous, hier, pour rendre hommage à l’enfant de Tassaft. Pages 2 et 3.

Alors que le joueur a affirmé que sonproblème est d’ordre financier, lesresponsables kabyles, eux, ont une

autre version, à savoir le volet technique.Pour avoir plus de détails sur le sujet,attache a été pr is avec le président de laJSK, Cher if Mellal, hier au début d’après-midi. D’emblée, le pr ésident Mellal aaffirmé que désormais, le joueur ne fait pluspar tie de l’effectif de la JSK. Tout en confir -mant que le joueur est sur le dépar t, Mellala précisé que c’est le coach Dumas qui adécidé de se séparer de ses services : «ElMouaden est désormais libéré et c’est lecoach Dumas qui a pr is la décision. Ce n’estpas logique que le club dépense beaucoupd’argent sur un joueur qui ne fait pas par -tie des plans de l’entr aîneur. Cer tes lejoueur est bon techniquement, mais on nepeut pas lui assurer une place de titulaire»,a déclaré le président Mellal. Venu à la JSKsous forme de prêt, El Mouaden est tou-jours pensionnaire du Paradou AtlanticClub (PAC). Inter rogé, Mellal a préciséqu’il réglera le cas du joueur avec le prési-dent Zetchi : «J ’attends d’avoir Zetchi autéléphone pour trouver une solution aveclui. En pr incipe, je r égler ai le cas ElMouaden d’ici ce soir (ndlr hier soir ). On

discutera sur son cas et on trouvera unesolution», a précisé Mellal. Voulant savoir sila direction recrutera un autre joueur à laplace d’El Mouaden, le président de la JSKa affirmé que le dernier mot revient aucoach Dumas : «Je ne peux r ien vous diresur ça car le dernier mot sur cette questionrevient au coach Dumas. On ne recrute pasjuste pour recruter car l’équipe possèdedéjà un effectif r iche. On a une stratégie àsuivre et le club recrute selon ses besoins.Chez nous, si on ne recrute pas, on n’a pasd’argent et si on recrute on dit que c’est dugaspillage. Le coach maîtr ise son boulot et

c’est à lui de décider», a affirmé Mellal.

«Je veux un groupe

pas des noms»

Le président Mellal a affirmé qu’il veutavoir un groupe et non pas de noms car,selon lui, de grands noms ne suffisent paspour avoir une bonne équipe : «On peutavoir de grands noms dans un club sanspermettre à l’équipe de réaliser de bonsrésultats et les exemples sont nombreux. Àla JSK, notre stratégie est basée sur le grou-pe car, si on a un groupe, les résultats sui-vront. On a mis tous les moyens nécessaireset l’équipe travaille. Cer tes, les résultats nepeuvent pas venir dès le début, mais je suisconvaincu que l’équipe atteindra un trèsbon niveau après quelques temps», a ajoutéle chairman kabyle. Prévu initialement cematin au stade du 1er Novembre, le matchd’application se jouera finalement au stadedu Tadmaït. C’est ce qu’a affirmé, hier, leprésident Mellal qui a appor té les précisonssuivantes : «Le match amical face aux

espoirs, programmé initialement au stadedu 1er Novembre, se jouera finalement austade de Tadmaït. Les travaux du stade du1er Novembre ne sont toujours pas achevés,et c’est pour cela qu’on a délocalisé cetterencontre». a précisé le président de la JSK.

«La JSK jouera le podium»

À propos du premier match face à la JSS, leprésident Mellal affirme que son club doitentamer la saison par une victoire : «Onjouera le premier match face à la JSS àTizi-Ouzou et on doit impérativement s’im-poser pour bien débuter la saison. Onregrette l’absence des suppor ters, mais onfera tout pour leur dédier la victoire», asouligné Mellal. Concernant les objectifs del’équipe pour le nouvel exercice, Mellal aaffirmé une nouvelle fois que l’objectif de laJSK est de jouer le podium : «L’équipe tra-vaille bien et on jouera le podium pour cettenouvelle saison. Je suis optimiste et confiantpour que l’équipe réalise cet objectif», aconclu Mellal son intervention.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 31 Max : 31 Max : 31 Max : 26

Min : 21 Min : 19 Min : 17 Min : 16QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION DIMANCHE 5 AOÛT 2018 N°4939

Beaucoup de chosesont été dites ces

dernières heures sur lecas du milieu de terrain,

Abdellah El Mouaden,qui est sur le point de

quitter la JSK.

JS KABYLIE Le président Mellal, à propos de la libération d’El Mouaden

«C’EST UNE DÉCISION DE DUMAS»

MO Béjaïa

Fin du stage de Blida Apr ès le match amical

face au PAC joué hier àBlida, la délégation béjaouiedevait regagner la capitaledes Hammadites juste aprèspour se reposer pendantdeux jours et reprendre letravail demain, lundi, à 18H.D’après le staff technique, lestage de Blida a été très béné-fique sur tous les volets avecl’application str icte du plande tr avail tr acé à Béjaïa,même si cer tains nouveauxjoueur s n’ont pas étéconvaincants. C’est pourcette raison, d’ailleurs, que lecoach Alain Michel a ins-truis les dir igeants afin de luidénicher un axial pour rem-placer soit Benheniche ouMazar i, deux défenseurs quin’ont pas été à la hauteurtout au long de cette prépa-r ation estivale. MohandSadji, le manager du club, encompagnie de Rachid Maleksont à la recherche de l’oi-seau rare qui peut ramener leplus escompté en défense duMOB qui a pr is de l’eau lors

des matchs joués jusqu’àmaintenant. Sur un autrevolet, le gar dien LyesMeziane qui a conclu ettrouvé un ter rain d’ententepour quitter le MOB, n’a pasencore r ésilié son contr at.Cer tes, il ne s’entraine pas,mais le fait de ne pas para-pher sa libération, la direc-tion reste dans l’embar rassur tout que le troisième gar -dien, Sidi Salah, a été libéré.

AG du CSA

aujourd’hui à 18H

Le nouveau pr ésident duclub amateur (CSA), ArabBennai, a convoqué lesmembres de l’assemblée àune assemblée générale pouraujourd’hui à 18H au salond’honneur du stade del’Opow. Cette rencontre seraconsacrée exclusivement à lapr ésentation du pr ésidentdes membres du bureau qu’ila lui-même choisi pourapprobation et le début offi-ciel du travail. Avant l’AG, le

bureau du DJ S de Béjaïasera le théâtre, aujourd’hui à14H, d’une r éunion entrel’ex-pr ésident, MustaphaRezki, et Arab Bennai pourla passation des consignes.

Hamid Medjkoun

nouveau DTS des

jeunes

La direction du MOB a offi-cialisé, avant-hier, la venued’un nouveau directeur tech-nique et spor tif (DTS) pourles catégor ies jeunes en laper sonne de HamidMedjkoun qui a signé soncontr at le liant avec lesCr abes. Hamid Medjkounest un ex-étudiant de l’ITSd’Alger, promotion 1987,avant d’intégrer l’ISTS. Encompagnie de l’ex-DTNToufik Kour ichi, il a animéquatre wilayas de l'Est dupays dans la prospection desjeunes au profit du pôle dedéveloppement des jeuneslancé par la Sonatrach.

Z. H. DDK/05/08/2018 / ANEP N°823 322

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Dimanche 5 août 2018L’ÉVÉNEMENT2

COMMÉMORATION Il y a 24 ans, disparaissait Mustapha Bacha�

«Ayahviv n’tagrawla»

Un moment abasourdi, j'aipensé d' instinct à un atten-tat ter ror iste. Ce phé-

nomène qui empor tait au quoti-dien, des cohor tes de militantsdémocrates, journalistes et intel-lectuels, sans compter les élémentsdes corps de sécur ité et les simplescitoyens. Tout cela avait rendu lamenace inéluctable, sur les res-ponsables politiques que nousétions. L'assassinat de 122 mili-tants de notre camps et desdizaines de milliers de citoyens,nous interdit par décence de nousappesantir sur les tentativesrécur rentes qui ont ciblé la plu-par t d'entre nous. Comme tantd'autres, j'y ai échappé miracu-leusement, au moins à desrepr ises. Nous vivions en perma-nence dans la hantise des atten-tats, sachant que nous faisionspar tie des cibles pr ior itaires,compte tenu de nos positions réso-lument offensives face à ce mouve-ment insur rectionnel armé inédit.Ironie du sor t, c'était MustaphaBacha qui m'annonça, huit moisavant, l'assassinat, à Badjarah, defeu Rachid Tigzir i, notre secrétai-re national à l'économie, par ungroupe ar mé. La nouvelle dudécès de Bacha a eu l'effet d'unebombe sur les militants. On avaitbeau expliquer que celui-ci avaitété ter rassé par une cr ise car -diaque, personne ne voulait croireà la thèse de la maladie. Il est vraique la situation générale était tellequ' il était devenu inimaginablequ'un homme politique succombede mor t naturelle.C'est dire l'état de sinistrose quis' était empar é de l' opinionpublique. Bacha n'a cer tes passuccombé suite à un attentat ter -ror iste, mais je suis persuadé quec'est l'épuisement, conjugué à uneaffection cardiaque, qui a eu rai-son de sa vie. Le domicile familial à TassaftOuguemoun grouillait de monde,venu des coins les plus reculés dela Kabylie et d'ailleurs, rendre unultime hommage à ce syndicaliste,épr is de justice et de liber té. La

veillée funèbre était empreinted'une gravité solennelle, accen-tuée par des cantiques religieuxentonnés par des khouanes quidonnaient de la voix, dans la puretradition mor tuaire kabyle.Au chevet du disparu se tenait lepère de celui-ci, dans une postured'austér ité et sur tout de dignité,propre aux hommes rudes desmontagnes. Autour du lit mor tuai-re, se recueillaient, dans un mutis-me religieux, ses compagnons delutte de toujours et du moment, àsavoir Said Sadi, Khalida Toumi,Amar a Benyounès, MustaphaHammouche, Ferhat M'henni etDjamel Ferdjallah.Hor mis Hammouche et moimême, les autres venaient de ren-trer pr écipitamment de Par is.Désarçonnés, nous avions du malà réaliser ce qui nous ar r ivait, tantla dimension de ce militant, horsnorme, allait créer une vacuitépolitique et organique impossibleà combler. Voilà un camarade à lavitalité légendaire qui passe subi-tement de vie à trépas, sans préa-vis... En ces moments d'accéléra-tion du mouvement pendulaire del'Histoire, il n'était pas facile defaire le deuil d'un si vaillant mili-tant. Cette Algér ie, meur tr ie etsanguinolente, venait de perdrel'un de ses illustres serviteur s.C'est à peine si, dans notre déliresur r éaliste, nous n’étions pastentés de reprocher au disparu savir tuelle déser tion des ter rains delutte, à un moment où la perspec-tive démocratique avait besoin dedisposer de ses acteurs les plusper formants. Je garde de lui cetteplaisanter ie prémonitoire:Un jour que je l'accompagnais ducôté du Télemly pour rendre visiteà un proche, il s'est mis, comme ilavait par fois l'habitude de le faire,à me taquiner sur mes croyancesreligieuses que j ' assumaisd'ailleurs sans façon. Poussant les

limites de la dér ision, je lui répon-dis à la manière d'un imam en luirappelant que Dieu était maître detout et de tous, et qu' il lui suffisaitde mettre en panne le souffle sys-tolique du cœur de l'être humainpour que survienne la mor t ins-tantanément. J 'étais loin d' imagi-ner, au moment où je prophétisais,que mon ami Mustapha allait suc-comber à une rupture cardiaque.Quarante-huit heures avant sondécès, alors qu’il assurait la coor -dination du par ti à par tir de Tizi-Ouzou, il m'appela le soir pours'enquér ir de la situation généra-le, comme il avait l'habitude de lefaire. Ce jour-là, mon inter locu-teur parut un tantinet anxieux.Intr igué, je l' inter rogeai sur sonattitude, il me répondit : «Toi aumoins Djamel, tu réponds à mesappels téléphoniques, ce n' est,hélas, pas le cas de cer tains quipréfèrent s' inscr ire aux abonnésabsents». Le voyant dans cettesolitude psychologique, j'ai tentéde le r assurer : «ÉcouteMustapha, il se pour rait que lespersonnes auxquelles tu penses nesont pas là au moment où tuappelles». Je n'ai pas eu l' impres-sion de l'avoir rassuré. Cur ieuseque son attitude à quelques heuresdu trépas. Etait-ce un sentimentde prémonition de la fin prochequi le rongeait, où se sentait-il vic-time d'une cabale destinée à ledéstabiliser. Mystère et boule degomme. L'enter rement était unévénement marquant à plus d'untitre. Des personnalités de tousbords politiques, des syndicalisteset des acteurs de la société civileainsi que des milliers de citoyensanonymes, avaient bravé le pér ilter ror iste, pour venir accompa-gner notre regretté Mustapha à sader nière demeure. Même les" frères ennemis" du FFS étaientreprésentés par le plus populaired'entre eux, Said Khelil. Matoub

Lounes ar r ivera un extremis dePar is, au moment de la levée ducor ps. Trois jour s apr ès, lechantre de la chanson amazighedemandera à s'entretenir en pr ivéavec le père de Bacha. On appren-dra que Matoub avait suggéré àDda Mohand une chanson enhommage à ce militant infatigabledes causes justes. Il sembleraitque le père, qui est rétif à la noto-r iété, aurait accepté la propositionde Lounes, à la condition que lenom de Bacha ne soit pas cité. Cequi fut fait, à travers la chanson«Ayahviv n’tagrawla»

Un pan de notre

vie commune…

J 'ai connu Mustapha Bacha en1989, à la création du RCD.A l'époque, je n' imaginais pas quele sor t allait me propulser aux plushautes fonctions du par ti, où j'aidû exercer des responsabilités depremier plan, un quar t de siècledurant. Séduit par le projet et leparcours remarquable des fonda-teurs histor iques de cette jeuneformation, je n'avais pas résisté àla tentation exaltante de me rap-procher des thèses de ce par ti aty-pique du champ politique natio-nal. Réfractaire au dépar t à toutembr igadement par tisan, jen'avais conçu mon adhésion quesous l'angle de la " sympathie acti-ve !" .Le destin en a décidé autrement,puisque je me suis retrouvé, pres-qu'à mon insu, aspiré par la res-ponsabilité. Et c'est à la faveurd'une succession de conjonctures,plus ou moins heureuses, que j'aifini par évoluer au plus hautniveau de la hiérarchie politique.Au préalable, j'ai dû faire mespreuves, en propulsant Béjaïa, quivenait de sor tir d'une sér ieusecr ise or ganique, à la premièreplace, en termes de fiabilité etd'effectifs militants. Au congrèsextraordinaire de Novembre 1991,Said Sadi me confia la pluscontraignante des responsabilités,en me proposant au poste desecrétaire national chargé de l'or -ganisation.J 'ai franchement hésité, non paspour l'étendue de la tâche, maisd' appr éhension à assumer leredoutable pr ivilège de succéder àce monument vivant qu' étaitMustapha Bacha. Il en sera ainsi,gr âce aux encour agements decelui-ci, qui ne ménagera jamaisses effor ts pour me prodiguer sesconseils avisés.C'est cette proximité politique quime vaudr a l' oppor tunité deconnaitre et d'apprécier ce purproduit de la clandestinité. Unhomme politique d'envergure, tr i-bun redoutable, il avait ce donoratoire de galvaniser les foules.Dans les débats, il faisait tremblerles salles de conférences par safaconde au verbe cor rosif et à lapolémique aiguisée. Il avait aussiune lecture et des analyses poin-tues des événements. Des ensei-gnements hér ités de son parcoursépique au sein des groupes d'ex-trême gauche trotskystes. Le RCDdoit à Bacha les premiers textes

statutaires et r églementaires deson fonctionnement. A la tête dusecrétar iat national à la forma-tion, il rédigera le manuel du mili-tant, opuscule de recommanda-tions destiné à la formation poli-tique des adhérents. Homme deter r ain éprouvé, il avait cettecapacité inouïe d’intervenir sur letas, pour réor ienter ou changer lecours d'un mouvement de foule,en fonction de la situation et desobjectifs assignés à la manifesta-tion. Je l'ai vu sor tir Said Sadi denulle par t, pour booster une fouleou pour susciter une réaction defer veur populaire, destinée àimpressionner et à créer le buzzmédiatique. Lor s des consulta-tions entre le pouvoir et les par tispolitiques, destinées à préparer laconférence de l'entente nationaleen 1993, j'avais fait par tie de ladélégation du RCD conduite parMustapha Bacha. Devant rencon-trer les représentants de la prési-dence de la République, rendez-vous fut pr is à la résidence d'Etat" Djenane El mitaq" située sur leshauteurs d'Alger. Une fois sur leslieux, nous fûmes accueillis cor -dialement au niveau de la cafété-r ia huppée de la résidence, par desofficiels dont un haut gradé de lahiérarchie militaire. Au bout d'unmoment d'échanges d'amabilités,nous nous sommes aperçu qu'onnous avait déjà embarqués dans levif de l'ordre du jour, alors qu'onattendait de rejoindre une salle deréunions pour entamer les discus-sions. Jugeant le lieu inoppor tun,M. Bacha expr imera son désap-pointement de devoir traiter d'unsujet aussi grave que l'avenir de lanation, dans un lieu destiné à ladégustation. Suite à cetteremarque, j'ai vu le visage de l'of-ficier supér ieur changer de phy-sionomie, devant ce qu' il a dûconsidérer comme une insolenceinfligée à son auguste personne.Nullement impressionné, Bachaenfoncera le clou en lui assénant:«Désolé Messieurs, le RCD respec-te trop le pays et ses militantspour ne pas discuter de chosesaussi sér ieuses dans un... bar». EtVLAN !!! On était à deux doigtsdu clash, quand, dans un geste derésignation, notre inter locuteur,craignant un esclandre aux consé-quences politiques cer taines, nousinvita à prendre place dans unedes salles de conférences de larésidence. J 'ai eu l'occasion derencontrer ce haut gr adé plustard, à l'occasion d'une autre ren-contre, il me confiera à propos dudisparu : La mor t de MonsieurBacha n'est pas seulement uneper te pour le RCD, mais elle l'estaussi pour tout le pays" .Venant de la bouche d'un déci-deur et qui, il n'y a pas si long-temps, considér ait ce typed'hommes comme des subversifs,cela sonne comme un aveu dereconnaissance officielle du com-bat de cette génération de mili-tants. Comme revanche sur lesor t, Mustapha Bacha ne pouvaitpas avoir meilleure épitaphe.Repose en paix, du sommeil dujuste, mon ami, mon frère.

D. F.

Triste matinée quece lundi 8 août

1994. Je metrouvais à Béjaïa,

quand on m'appeladu siège national

du RCD à Alger,pour m'annoncerla plus effroyabledes nouvelles : lamort de Mustapha

Bacha. Par Djamel Ferdjallah

COMMÉMORATION Il y a 24 ans, disparaissait Mustapha Bacha�

Dimanche 5 août 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Tassaft et ses amis n’ont pas oublié !

Une rencontre pleine desymboliques qui donneaussi l’occasion à la nou-

velle génération et à tous ceuxépr is du combat que menaitMustapha Bacha, de se retrou-ver à Tassaft pour un recueille-ment dès 10 heures sur la tombedu défunt. Plusieurs gerbes defleur s ont été déposées à samémoire. À l’occasion, plusieurspersonnalités de la classe poli-

tique démocratique, du mouve-ment associatif, du mouvementculturel berbère, des citoyensanonymes, des amis de lutte defeu Mustapha Bacha se sontdéplacés sur les lieux. Ils étaientdes dizaines à répondre présentsau rendez-vous. Parmi la foule,on a remarqué la présence del’ex-ministre de la Jeunesse etdes spor ts, El Hadi Ould Ali,Nouredine Aït Hamouda, députéet pr ésident de la FondationAmirouche, Idir Benyounès à latête de la délégation du MPA,Ouahab Aït Menguellet, mairede Tizi-Ouzou, les chanteur sAtmani et Aït Boumahdi, lemaire et les élus de l’APCd’Iboudraren, ainsi que le maireet les élus de l’APC d’Akbil.

Après le dépôt des gerbes defleurs, plusieurs pr ises de paroleont eu lieu après celle du prési-dent de la fondation MustaphaBacha, en l’occur rence Kar imBacha, frère du défunt. Parmiceux qui avaient pr is la parolepour un témoignage de mémoirecomme il est de coutume, onretiendr a l’inter vention d’AliBrahimi qui dira : «MustaphaBacha était un homme de com-promis pas un homme de com-promission ; c’est grâce à lui quel’université de Tizi-Ouzou s’estdotée de différents comités quifonctionnent à ce jour». La fon-dation qui por te son nom entendcontinuer dans le même sens queMustapha Bacha pour séparer lebon grain de l’ivraie et travailler

nettement les démarcationsnécessaires au service des causesque défendait Mustapha et suffi-samment per ver ties par ceuxcensés être les promoteurs et lescollimateurs du noble combatpour la modernité, les valeurs dela République et l’Algér ie quiavance. Une waâda a été aumenu du progr amme de lacommémoration de ce 24e anni-versaire de la dispar ition de cemilitant des causes justes. Cettefois-ci, la waâda a eu lieu à lacantine de l’école de Tassaft, nonà la maison du défunt comme il aété de coutume ; ceci du fait quela famille ne voulait pas fatiguerencore plus le père du défuntquelque peu souffrant. Promptrétablissement. M. A. B

La fondationMustapha Bacha,les citoyens du village Tassaft,sa famille, ses

amis et desmilitants

anonymes partageant lesidéaux de feu

Mustapha Bacha,se sont donné

rendez-vous,hier, pour rendre

hommage àl’enfant de

Tassaft.

APW de Béjaïa

21 milliards de subventions aux associationsL’assemblée populaire de wilaya de Béjaïa

a procédé, dernièrement, à la répar titiondes subventions financières aux associationsspor tives, sociales et culturelles au titre del’exercice 2018, a annoncé le P/APW MhenniHaddadou. Le montant octroyé aux associa-tions bénéficiaires, cette année, s’élève à 21milliards de centimes. Cette répar tition n’apas manqué de susciter le mécontentementet la déception de cer taines associations, quiont jugé leur par t de la subvention «insigni-fiante». Parmi ces associations mécontentes,l’OSEK volley-ball, évoluant en champion-nat national de super division, qui a bénéfi-cié de la modeste somme de 65 millions de

centimes. «Nous sommes très déçus par lemontant de la subvention, qui nous a étéaccordées. C’est très insuffisant pour uneéquipe appelée à effectuer plusieurs déplace-ments en dehors de la wilaya. Nous ne pou-vons pas continuer comme ça», a déploré undir igeant de l’OSEK. Pour sa par t, leP/APW de Béjaïa a expliqué la baisse dessubventions attr ibuées au mouvement asso-ciatif et spor tif par le nombre élevé d’asso-ciations postulant aux aides financières,alors que le budget alloué à ce chapitre aconnu, cette année, une diminution significa-tive. «La répar tition du chapitre 914 du BPpor tant sur les subventions aux associations,

a été faite sur la base d’un travail de la com-mission mixte APW/administr ation. Lenombre d’associations ayant sollicité unesubvention a doublé, soit pas moins de 800associations, alors que le montant alloué adiminué de la moitié», a-t-il souligné. Parailleurs, le P/APW de Béjaïa a indiqué que lacommission chargée de répar tir l’argent des-tiné aux associations, s’est référée à cer tainscr itères. Il s’agit, entre autres, de la per for -mance des associations, la région où ellesactivent et le nombre de leurs adhérents.Dans ce sillage, M. Haddadou a déclaré queles associations qui ne travaillent pas n’ob-tiendront aucun sou. B. S.

Terrorisme

Destruction de troisbombes et deux abris à Tipaza et Boumerdès

Trois (03) bombes de confection artisanale etdeux (02) abris pour terroristes ont été décou-

verts et détruits vendredi par des détachements del'Armée nationale populaire (ANP), respective-ment dans les wilayas de Tipaza et Boumerdes."Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un déta-chement de l'ANP a découvert et détruit, le 03août 2018 à Tipaza/1ere Région militaire, trois(03) bombes de confection artisanale, tandisqu'un autre détachement a détruit deux (02) abrispour terroristes à Boumerdes/1 RM", précise leministère de la Défense nationale dans un com-muniqué. Dans le cadre de la lutte contre lacontrebande et le crime organisé, un détachementde l'ANP "a découvert (01) une cache contenant(01) un groupe électrogène et (03) trois panneauxsolaires à Bordj Badji Mokhtar/6ème RM, tandisque les éléments de la Gendarmerie nationale ontarrêté (04) contrebandiers et saisi (01) un véhicu-le tout-terrain à Tamanrasset/6ème RM", ajoute lecommuniqué du MDN. Dans le même contexte,des éléments de la Gendarmerie nationale "ontsaisi deux (02) kilogrammes de kif traité, arrêté(01) un individu et saisi (01) un véhicule et unesomme d'argent à Tlemcen et Ain-Temouchent/2ème RM". Par ailleurs, dans lecadre de la lutte contre l'immigration clandestinedes détachements combinés de l'ANP et de laGendarmerie nationale "ont arrêté 27 immigrantsclandestins de différentes nationalités à Tlemcen,Ain-Salah et Ghardaïa, tandis que des tentativesd'émigration clandestine de 22 personnes à bordd'embarcations de construction artisanale, ont étédéjouées à Annaba et El-Kala par les élémentsdes Garde-côtes", ajoute le communiqué duMDN.

Skikda

Identification des quatreterroristes abattus

Mustapha tel un héros de légendedu jourPointPar S. Ait Hamouda

Il est des gens qui sont morts et pourtantleur souvenir est toujours là, pour nous

rappeler leurs œuvres, leurs performances,leurs mérites. Et Mustapha Bacha est deceux-là. Il l’a été durant sa vie d’étudiant, làoù tonnaient la résistance, la révolution et lalutte. Employé à la Sonelec (Eniem), il a étéun syndicaliste hors pair, c’est avecrésignation, avec une foi inébranlable, à lapointe de tous les combats où le menait son

syndicalisme, dirions-nous forcené. Il aimaitles ouvriers qui le lui rendaient bien. En tantque militant, que ce soit à l’ORT, au GCR ouau RCD, il a été un soldat, de tous lesinstants, en vigilance accrue, en permanence,vigile attentionné et aux aguets, de tout cequi se dit, s’entend et se prépare pourl’Algérie. Bacha a été de toutes les batailles,que ce soit au campus ou à l’usine, non pasun héros, il n’aimait pas ça, mais un hommeirrésistible par son aura et son charisme. Ilétait un cavalier, qui enfourchait sa monture

avec assurance et sans haine, il ne laconnaissait pas. Que Tassaft, son villagenatal, où il a vu le jour le 27 juillet 1956, quia donné à l’Algérie des hommes de satrempe, soit fier de Mustapha, il l’est et le luirend bien. Tassaft l’a élu parmi ses fils lesplus méritants, et il l’a honoré, comme peu deses rejetons l’ont osé. Défier le temps,l’espace et les événements quels que soient ledanger, le risque, ou le sacrifice, ça a été soncrédo et c’est pour cela qu’il est mortd’épuisement, le lundi 8 août 1994, son cœur

avait cessé de battre. Il est parti en chantantl’hymne de la renaissance de l’Algérie. Passeulement, de tous les peuples du monde.Parce que Mustapha était aussi uninternationaliste convaincu. Il a été membrefondateur de ce parti qui a donné espoir àbien des Algériens, du temps de Mustapha,puis après Bacha, que reste-t-il de ce parti,pas grand-chose. Mustapha est parti commepartent les héros !S. A. H.

Les quatre dangereux terroristes abattus par undétachement de l'Armée nationale populaire

(ANP) lors de l'opération menée le 30 juillet àAzzaba, dans la wilaya de Skikda, ont été identi-fiés vendredi, indique un communiqué du ministè-re de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadrede la lutte antiterroriste et suite à l'opérationmenée par un détachement de l'Armée nationalepopulaire, le 30 juillet 2018, dans la localité deBissi, commune de Azzaba, au niveau du Secteurmilitaire de Skikda (5ème Région militaire), ayantpermis d'éliminer quatre (4) dangereux terroristes,et grâce à l'exploitation des informations, il a étéprocédé aujourd'hui le 03 aout 2018, à l'identifica-tion de ces criminels abattus", précise le commu-niqué. Il s'agit de "Hammoudi Amar dit MohamedAbou Derar, qui avait rallié les groupes terroristesen 1994, Mezhoud Mouadh dit Mourad/AbouAbed Salam, qui avait rallié les groupes terroristesen 2009, Youssfi Khaled dit Kaakae/Daoudi, quiavait rallié les groupes terroristes en 2008,Bininale Rabeh dit Abedllah El Mettiri, qui avaitrallié les groupes terroristes en 1995. "Cette opé-ration s'inscrit dans la dynamique des opérationsqualitatives menées par nos Forces Armées pourassainir notre Pays du fléau du terrorisme et d'as-seoir la sécurité et la quiétude à travers l'ensembledu territoire nationale", souligne la même source.

BOUIRA Marché à bestiaux rouvert,nouveau cas de fièvre aphteuse à Aïn-Bessem...

En effet, et selon unesource fiable auprès dela subdivision agr icole

d’Aïn-Bessem, un nouveaucas de fièvre aphteuse a étéenregistré durant le week-enddernier chez un éleveur debovins installé au niveau delocalité d’El-Maïchiya, àquelques encablures du chef-lieu de la commune d’Aïn-Bessem. Selon notre source, ils’agit du deuxième foyer decette affection vir ale auniveau de la commune d’Aïn-Bessem, et du troisième auniveau de la wilaya de Bouira.Ce nouveau cas, qui por te lenombre global des bêtesatteintes de cette fièvre dansla wilaya à 25 têtes bovines, asurpr is les vétér inaires de lasubdivision agr icole qui affir -maient, quelques semainesauparavant, avoir maitr isé lapropagation de cette maladie.Notre source dit que lesdémarches nécessaires ont été

entamées dès l’enregistrementde ce nouveau cas, et unar rêté d’abatage de la bête enquestion, a été exécuté auniveau de la tuer ie communa-le d’Aïn-Bessem. Cependant,et malgré l’ensemble des assu-rances de la direction des ser -vices agr icoles et des autor itésde la wilaya, cette zoonoser isque de se propager davan-tage dans la wilaya de Bouira,puisque les restr ictions et lesinter dictions concer nant letranspor t, la vente et l’achatdu bovin ne sont toujours pasrespectées par les éleveurs etles marchands de la wilaya.La réouver ture du marché àbestiaux de Bouira hier same-di, est un simple exemple de lagabegie des pouvoirs publics,qui tardent à régir avec effica-cité sur le ter rain. Il est vraique les têtes proposées à lavente hier, sont, en major ité,de l’ovin, notamment, à l’ap-proche de l’Aïd El-Adha.Cependant et contrairement à

toute restr iction administrati-ve, cer tains vendeurs indéli-cats et visiblement insoucieuxdes danger s sanitaires, ontexposé à la vente des têtes debovins et des transactions onteffectivement eu lieu, commenous l’avions constaté hier-matin sur place, même si nousignorons la provenance ou ladestination des têtes vendues.A noter par ailleurs, que lewali de Bouira vient de signerune nouvelle décision lasemaine dernière, qui main-tient la fer meture de l’en-semble des points de vente desbestiaux et du marché à bes-tiaux de Bouira, et ce, en plusde l’interdiction de toute opé-ration de vente ou d’achat detêtes de bovin et d’ovin, endehors de la wilaya de Bouira.Il autor isera par contre, l’ou-ver ture de 24 points de ventecontrôlés. Ces dernier s quiseront répar tis sur l’ensembledes localités de la wilaya,seront conjointement gér és

par les autor ités communaleset les ser vices vétér inaires,puisque pas moins de 42 vété-r inaires seront réquisitionnéspour contrôler les opérationsde commercialisation. Malgréces nouvelles mesures, despoints de vente anarchiqueont déjà vu le jour au niveaude plusieurs communes de lawilaya, mais aussi dans desmilieux urbains, comme c’estle cas dans les villes de Bouira,Aïn-Bessem et Sour El-Ghozlane, ou des garages etdes espaces publics, ont ététr ansfor més par des ven-deurs, pour la vente d’ovins.D'ailleurs plusieurs pages surles réseaux sociaux font de lapublicité pour différentsmaquignons proposant desmoutons entre 35.000 et65.000 DA et ce, à travers l'en-semble du ter r itoire de lawilaya de Bouira, Aid El Adhaoblige!

Oussama Khitouche

Après uneaccalmie qui

aura duréquelques jours,un nouveau cas

de fièvreaphteuse vientd’être signalé

dans la wilayade Bouira.

Dimanche 5 août 2018ACTUALITÉ4

Les maquignons défient l’arrêtédu wali !

Sétif

La statue d’Aïn Fouaradévoilée au publicaprès sa restauration

La statue emblématique d’Aïn Fouara de Sétif,visée par un acte de vandalisme en décembre

dernier, a été dévoilée samedi au public après septmois de travaux de restauration, dans une cérémo-nie de réjouissance et de grande émotion, en pré-sence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi.Dévoilant la statue d’Aïn Fouara, qui remonte à l’é-poque coloniale devant une assistance nombreuse,le ministre a souligné l’impor tance du «défi de res-taurer ce monument lié à l’histoire et à la culture dela ville et de le maintenir à sa place et de continuerde faire de cette même place le lieu de rencontre àSétif». «La statue d’Aïn Fouara demeurera à saplace et ne sera jamais déplacée au musée ouailleurs. Mitoyenne au tramway de la ville, elleaccompagnera le développement et accroîtra savaleur histor ique et culturelle», a indiqué AzzeddineMihouni, soulignant qu’après l’acte de vandalismede ce monument, une opération de restaurations’imposait. Celle-ci avait été «confiée à des exper tsalgér iens qui ont une grande expér ience et une par -faite maîtr ise de l'ar t de restauration de statues,selon les normes académiques et esthétiquesrequises». Le ministre a également précisé que sondépar tement a œuvré à accompagner l’équipe d’ex-per ts chargés de l’opération de restauration «enleur donnant le temps qu’il faut et en les appuyantdans toutes les phases de cette opération» qui, a-t-ildit, «n’a pas coûté au trésor public des sommesimpor tantes, contrairement à ce qui a été colpor té,mais un montant symbolique représentant le coûtdes matér iaux utilisés dans la restauration».Mettant en avant la qualité des travaux, M.Mihoubi a rappelé que «le scannage tr idimension-nel, réalisé par le laboratoire méditer ranéen del’Institut d’architecture de l’université AbbasFerhat Sétif-1 effectué avant l’acte de vandalisme, aété d’un grand appor t pour les exper ts chargés dela restauration qui a englobé la réfection des dégâtsde l’acte de vandalisme de décembre dernier etcelui de 1997». Réalisée par le sculpteur françaisd'or igine italienne Francis de Saint-Vidal, il y a plus120 années, la statue d’Aïn Fouara, qui représenteune femme juchée sur un piédestal en forme derocher, haut de 2 mètres, d’où jaillit une eau pure,avait été classée propr iété culturelle nationale en1999.

Taghzout

Un homme se donne la mort par pendaison

Un homme de 40 ans, répondant aux initialesA. S, a été retrouvé mor t hier matin, dans la

localité d’Inasmen relevant de la commune deTaghzout, à une dizaine de kilomètres au nord dela wilaya de Bouira. Selon des sources locales, lavictime s’est donné la mor t par pendaison à sondomicile familial. Son cadavre, qui a été transférépar la Protection civile vers la morgue de l’hôpi-tal de Bouira, ne présentait aucune trace de bles-sures ou de décomposition, selon les mêmessources. Par ailleurs, une enquête a été ouver tepar les services de sécur ité.O. K.

Ighram

Sept nouveaux cas de fièvre aphteuse enregistrésLa fièvre aphteuse continue de faire

des r avages dans le cheptel,notamment bovin, dans la vallée de laSoummam. En fin de semaine, lasubdivision des services agr icoles de ladaïra d’Akbou a recensé sept nouveauxcas d’animaux, en par tie des vaches etdes veaux, atteints de cette maladie, auniveau de la commune d’Ighram, sise surla r ive gauche de la Soummam, et

distante de plus de 70 kms de la ville deBéjaïa. Les éleveurs sont dans le désar roiet craignent une vér itable épidémie, àl’approche de la fête de l’Aïd El Adha.L’un des responsables du secteur agr icoledans la circonscr iption de la Soummammet en cause le marché du bétaild’Akbou, où une vache, affectée par cevir us, est mor te der nièrement. Pourr appel, les premier s foyer s de fièvre

aphteuse apparus cet été, dans la wilayade Béjaïa, ont été signalés au mois de juinder nier. Les autor ités de wilaya ontannoncé l’inter diction str icte desmouvements de cheptels, sauf vers lesabattoir s communaux, et ce, pourempêcher la propagation de cettemaladie très contagieuse.

B. S.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Dimanche 5 août 2018 ACTUALITÉ 5

Une collision frontaleentre deux véhicules aengendré la mor t d’une

personne et quatre blessés quiont été évacués vers l’hôpital deBouira. C’est lors d’un dépasse-ment dangereux qu’un véhiculede marque Volkswagen a heur téde plein fouet une voiture demarque asiatique à proximitéd’un pont. Le chauffeur duvéhicule asiatique est décédé surle coup, tandis que deux de sesaccompagnateurs ont été gr iève-ment blessés. Les occupants dudeuxième véhicule incr iminédans ce sinistre, s’en sont sor tiavec plusieurs traumatismes, cequi a nécessité leur évacuationver s l’hôpital MohamedBoudiaf de Bouira par les élé-

ments de la Protection Civile. Anoter que les services de la gen-darmer ie ont ouver t une enquê-te pour déterminer avec exacti-tude la responsabilité des chauf-feurs. Par ailleurs, toujours aucours de la même journée, auxalentours de 17h, sur l’autorou-te Est-Ouest, au niveau de lalocalité de Bechloul, les élémentsde la protection civile sont inter -venus pour appor ter soins etsecour s à trois per sonnes setrouvant dans un véhicule de

marque Suzuki qui avait dérapéet qui s’était renversé sur lachaussée. Les trois blessés ontété évacués vers la polycliniquede Bechloul, alors que les gen-darmes ont ouver t une enquêtepour déter miner les circons-tances de cet accident.Rappelons que la protectioncivile de Bouira, en plus descampagnes de sensibilisationmenées tambour s battantsdepuis plusieur s semainesenvers les automobilistes, vient

de rendre public son bilan dumois de juillet. Des statistiquesassez éloquentes avec plus de1277 interventions à travers leter r itoire de la wilaya. Desinterventions de toutes sor tes aucours desquelles la protectioncivile a enregistré pas moins de368 blessés et 25 mor ts, essen-tiellement des accidentés de laroute, mais également deux casde blessures par brûlures, deuxnoyades et 12 intoxications ali-mentaires. Hafidh Bessaoudi

Un accidentmortel a été

enregistrévendredi en fin

d’après-midi, aulieu dit Sonda,

sur la RN5 entrela ville de Bouira

et El Esnam.

Week-end meurtriersur les routes

MUSTAPHA GUITOUNI parle des marchés maghrébin et africain

«Un avenir prometteur pour Sonelgaz»Le groupe Sonelgaz " a un

avenir prometteur dans lesmarchés maghrébin et afr icain"dans les domaines de l’expor ta-tion de l’électr icité et l' investis-sement en éner gies renouve-lables, a affir mé jeudi àRelizane le ministre del’Energie, Mustapha Guitouni.Lors d'un point de presse, orga-nisé en marge de sa visite de tra-vail et d' inspection dans lawilaya de Relizane, M. Guitounia indiqué que Sonelgaz quieffectue actuellement, à traversses deux filiales, la réalisationd’une station de transformationélectr ique basée sur l’énergiesolaire au Soudan et, bientôt, au

Mali et autres pays afr icains, esten négociations avancées pourl’expor tation de l’énergie élec-tr ique en Tunisie et en Libye. Leministre a rappelé, à ce sujet,que ce groupe public gère lesstations électr iques dans diffé-rentes régions du pays en sebasant sur des compétencesalgér iennes (ingénieurs et tech-niciens), sans assistanceétr angère, ce qui lui per metd'aspirer à expor ter cette expé-r ience dans plusieurs pays. Letaux d’intégr ation des tech-niques et équipements de cesstations a atteint, selon M.Guitouni, 75 % pour ce qui estde la maîtr ise de transformation

électr ique basée sur les énergiesrenouvelables, notamment l’é-nergie solaire, pour la produc-tion de 400 mégawatts, ce quiaugmente les oppor tunités dugroupe dans les marchés exté-r ieurs. Pour ce qui est de lasatisfaction des besoins natio-naux en énergie électr ique, leministre a affirmé que Sonelgazest en mesure de faire face à lademande accrue et de maîtr iserles coupures de courant causéespar la hausse recor d de latempérature sur tout dans le Suddu pays. Mustapha Guitouni ar évélé, au passage, que laconsommation nationale d’élec-tr icité a atteint mercredi plus de

13.900 mégawatts sur un totalde 16.000 mégawatts produitspar Sonelgaz, " ce qui confirmeque le réseau est stable, hormiscer tains délestages qui n’ont pasduré longtemps et qui ont étévite résolus." Le ministre a posé,lors de sa visite dans la wilayade Relizane, la première pier red’un centre de transformationélectr ique de haute tension auparc national de Sidi Khettab etinspecté la station d’éner gieélectr ique de la commune deBelassel Bouzegza et le projet deréhabilitation du gazoduc GZ3à Kenanda dans la commune deSidi Lazreg.

Trois décès par noyade en 48 heures

BOUIRA Un mort et 7 blessés dans deux accidents

Saison estivale

L’hécatombe continue sur nos plages.Pas moins de 3 personne ont perdu la

vie par noyade au cours des dernières 48heures. «Trois personnes sont décédéespar noyade dans des plages et retenuesd'eau durant les dernières 48 heures»,indique un bilan de la Protection civilerendu public hier. D’après la même sour -ce, l’un des trois décès a été enregistrédans la wilaya de Chlef où un adolescentde 16 ans s’est noyé à la plage Kiouane auniveau d’une zone rocheuse interdite à labaignade, dans la commune d’OuedGoussine. La deuxième victime est unjeune de 19 ans, décédé dans la plage sur -

veillée de Mars El Hadjadj, dans la wilayad’Oran, alors que la 3e victime est unhomme de 29 ans qui s'est noyé dans uneretenue d’eau au lieudit Naaim, dans lacommune de Hasnaoua à Bor dj BouAr rer idj, ajoute la même source. Lenombre de personnes décédés par noyadedepuis le début de la saison estivale (du1er juin au 31 juillet dernier ), s'élève à 56personnes. 32 dans des retenues colli-naires, 9 dans les oueds, 9 dans des bassinset piscines et 6 autres au niveau des bar -rages, précise la même source. Le nombrele plus élevé de victimes a été enregistrédans les wilayas de Mostaganem et Béjaïa,

avec 8 personnes décédées dans chacuned'elles, relève le bilan, qui note, en outre,que le décès de 4 personnes a été causé pardes engins nautiques. Dans le mêmecontexte, les services de la Protection civi-le indique que «173 personnes, à bord dedifférentes embarcations, ont été sauvéespar les éléments de la Protection civiledepuis le début de la saison estivale ». Plusde 43 000 interventions ont été effectuéesdans le cadre du dispositif de surveillancedes plages mis en place par la Protectioncivile au niveau des 14 wilayas côtières,ayant permis de sauver 27 770 personnesde la noyade. L. O. CH

Industrie automobile

Forte hausse desimportations des CKD

La facture d'importation des collections CKDdestinées à l'industrie de montage des véhicules

de tourisme s'est établie à près de 1,32 milliard dedollars au 1er semestre 2018, contre 706,3 millionsde dollars durant la même période de 2017, enhausse de 612 millions de dollars (+86,73%), aappris l'APS auprès du Centre national des trans-mission et du système d'information des Douanes.Quant aux véhicules de Transport de Personnes etde Marchandises (produits finis) et des collectionsCKD de cette catégorie de véhicules, leurs importa-tions ont très légèrement diminué à 265,52 millionsde dollars, contre 267,5 millions de dollars au 1ersemestre 2017, soit une baisse de 0,73%. Ainsi, lafacture globale d'importation des collections CKDdestinées à l'industrie de montage de ces deuxtypes de véhicules et l'importation des véhicules deTransport de Personnes et de Marchandises (pro-duits finis) s'est chiffrée à 1,58 milliard de dollarsau 1er semestre 2018 contre près de 974 millionsde dollars à la même période de 2017, en hausse de606 millions de dollars entre les deux périodes decomparaison. Par ailleurs, les importations des par-ties et accessoires des véhicules automobiles(pièces détachées pour les automobiles finis) ontchuté à 170,53 millions de dollars contre 191,13millions de dollars (-10,8%). Pour rappel, sur toutel'année 2017, la facture d'importation globale desVéhicules de Tourisme finis et des collections CKDdestinées à l'industrie de montage de ce type devéhicules s'était chiffrée à près de 1,62 milliard dedollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).Concernant les importations des Véhicules deTransport de Personnes et de Marchandises et descollections CKD de cette catégorie de véhicules,elles s'étaient chiffrées à 512,6 millions de dollarsen 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016).Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 mil-liards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards dedollars en 2016).

Groupe mécanique AGM

Plusieurs exportations vers laTunisie et le Nigéria Le Groupe mécanique public AGM (Algerian

Group of Mechanics) a réalisé récemment desopérations d'exportation de ses produits vers laTunisie et le Nigéria, indique jeudi le ministère del'Industrie et des mines dans un communiqué. Atravers sa filiale ORSIM (Société des industriesmécaniques et accessoires), ce groupe a exportévers la Tunisie douze (12) tonnes de produits defixation en boulonnerie de haute résistance, quisont utilisés notamment dans les assemblages encharpente métallique. Quant à la deuxième opéra-tion, réalisée par sa filiale SAMPO Algérie (Sociétéde production de matériels de récolte) avec leconcours de son partenaire finlandais SAMPOROSENLEW, elle a porté sur l'exportation demoissonneuses-batteuses vers le Nigéria. Parailleurs, le groupe AGM prévoit d'autres opérationsd'exportations vers l'Afrique et l'Europe. Ainsi,avec le concours de son partenaire allemandLiebherr, le même groupe algérien devrait exportervers les usines de cette société allemande, installéesen Europe, des organes mécano soudés "très com-plexes et de forte valeur ajoutée", destinés à la pro-duction d'engins de travaux publics (pelles, bulldo-zers), précise le ministère. En outre, avec leconcours de son partenaire espagnol EUROPAC-TOR, il devrait aussi exporter des engins de com-pactage (12 à 20 tonnes) destinés à des pays afri-cains. Pour rappel, le Groupe AGM est constitué de29 filiales dont 8 joint-ventures qui activent dans laproduction de machinisme agricole (tracteurs agri-coles, moissonneuses-batteuses, équipements agri-coles divers), la fabrication d'engins de travauxpublics (engins de terrassement, engins compac-teurs, bulldozers) et la production de moteurs die-sel. Ses activités portent aussi sur la production d'é-quipements industriels (pompes hydrauliques, robi-netterie, boulonnerie/visserie, machines-outils,équipements didactiques, embarcations de pêche etde servitude portuaires en acier et aluminium) etsur la sous-traitance. Employant 7.600 salariés,cette société publique est dotée d'un capital socialde 37,3 milliards de DA et a réalisé un chiffre d'af-faires de 30 milliards de DA en 2017.

CONTRIBUTION Lutte contre la sécheresse et la désertification

Par Amar Naït Messaoud

La présente saison estivale illustre enco-re davantage cette tendance lourde,par ticulièrement dans cer tains pays

d'Europe et en Amér ique. En effet, les incen-dies qui ont affecté les forêts suédoises à la findu mois de juillet dernier n'ont jamais étéobservés dans l'histoire de ce pays. Le maté-r iel végétal n'a jamais eu à subir un tel tauxde siccité (per te d'eau) résultant de la séche-resse sévissant même sur la par tie la plus sep-tentr ionale de la planète. La Californie, mêmehabituée à vivre des incendies en été, n'avaitpas connu, auparavant, des dégâts entrainantla mor t de personnes et l'évacuation de plu-sieurs milliers de foyers. Quant à la Grèce,elle fait par tie du pér imètre de feu de laMéditer r anée habitué aux incendies, saufque, pour cette fois-ci, en plus des per tes ducouver t végétal, de la faune et de plusieursmaisons et biens, on y a enregistré la mor td'une centaine de personnes. Le thermomètreest en train d'enregistrer des records jamaisatteints en France, en Espagne, en Italie etdans beaucoup d'autres contrées. Autrementdit, le réchauffement climatique, qui était, àun cer tain moment, une hypothèse de travail,puis un phénomène latent se confirmant cycli-quement avec la fonte de cer tains glaciers etla montée du niveau des mers, est devenuaujourd'hui une donnée scientifique aveclaquelle il faudra compter. Pays méditer -ranéen, avec 80 % du ter r itoire enfoncé dansle déser t sahar ien, l'Algér ie a pr is consciencedu phénomène de la déser tification, bienavant que l'on commence à par ler des chan-gements climatiques. La cause étant l'appar -tenance de la major ité de son ter r itoire audéser t du Sahara, et le constat de l'avancée duphénomène de déser tification, sur tout auniveau des Hauts Plateaux en direction desmonts du Tell. C'est un processus relative-ment ancien, lié à l'étage bioclimatique semi-ar ide ou ar ide du grand couloir steppique(avec une pluviométr ie annuelle var iant entre200 et 300 mm/an), mais lié également ausystème économique en vigueur sur cesespaces, à savoir un élevage ovin extensif quia mis à rude épreuve le couver t végétal step-pique, réduit à la por tion congrue. À la suitede quoi, tout un processus de dégradation dessols, de la réduction du couver t végétal, de ladiminution drastique de la biodiversité, dudérèglement du régime des eaux et d'autresdommages collatéraux, s'enclenche en acqué-rant une dimension et un rythme alarmants.Au nord du pays, pr incipalement entre la côteet l'Atlas tellien, où se concentrent les 4,1 mil-lions d'hectares de forêts, les incendies, lesdéfr ichements, les constr uctions illicites,menacent ce faible couver t végétal, source debiodiversité, de séquestration de carbone, deproduction économique (bois, liège, plantesaromatiques et médicinales…). C'est pour -quoi, les défis que devrait relever l'Algér iedans un proche avenir, consistent à préserver,par tous les moyens de sensibilisation, decoercition et de développement, ce couver tforestier, et, au-delà, travailler à son exten-sion. Bien des effor ts ont été déjà fournis dansce sens depuis l' Indépendance. Néanmoins,notre pays a encore du pain sur la planche

Établir une

résilience efficace

Face aux changements climatiques qui affec-tent cer tains pays du Sud sans qu’ils aient pubénéficier de l’industr ie susceptible de géné-rer de tels chamboulements, devant le déve-loppement anarchique peu soucieux des impé-ratifs de l’aménagement du ter r itoire, et dans

un contexte d’un analphabétisme qui frappepresque sept millions d’Algér iens, le proces-sus de déser tification, qui affecte des milliersd’hectares de ter res fer tiles par année, ren-contre devant lui tr ès peu d’obstacles.Contrairement à une idée répandue, la déser -tification ne se limite pas à l’avancée dessables du déser t. La déser tification se mani-feste également, et dans une large propor tion,par la stér ilisation in situ de ter res qui étaientauparavant fer tiles et arables. Cette stér ilisa-tion est matér ialisée par plusieur s phé-nomènes, à savoir, entre autres, la per te par -tielle ou définitive de la couver ture végétale,l’érosion hydr ique et/ou éolienne, les per tesdes valeurs agrologiques du sol (élémentsorganiques et minéraux). Par r icochets, leseffets induits par un tel processus de dégrada-tion du sol sont à constater dans la dégrada-tion graduelle du climat local (raréfaction del’oxygène, diminution de la pluviométr ieannuelle, per turbations du mode des précipi-tations, épuisement des sources, des aquifèreset des puits,…). La semaine dernière, au coursdes travaux d’élaboration du Plan nationalcontre la sécheresse, le directeur général desfor êts, Ali Mahmoudi, a déclar é que«l’Algér ie fait par tie des vingt pays afr icainsretenus pour l’élaboration d’un plan nationalcontre la sécheresse pour la pér iode 2018-2019, à l’initiative des Nations unies.» Cetteinitiative entre dans le cadre de la mise enœuvre des décisions approuvées lors de laCOP13, tenue à Ordos en Chine, en sep-tembre 2017, de la Convention des NationsUnies sur la lutte contre la déser tification. Lesecrétar iat de la Convention a désigné l'ex-per t algér ien Safar Zitoune, pour l’élabora-tion du plan national contre la sécheresse. Ils'agit, selon le DG des forêts, d' «aboutir à unsystème fiable et fonctionnel pour faire faceau problème de sécheresse et se préparer àune résilience efficace». Le plan contre lasécheresse sera prêt pour le mois de décembre2018 et validé par le gouvernement en janvier2018. S'agissant du financement, l'Algér ie a,selon Ali Mahmoudi, déjà présenté un cer tainnombre de projets dans le cadre du Fondsver t pour le climat, relevant des Nations Unieset spécialement réservé à la pr ise en chargedes projets de lutte contre la déser tification etla sécheresse et au financement des mesures

d'atténuation des émissions de carbone. LeDG des forêts a expliqué que notre pays afourni un dossier, actuellement sur le bureaude la FAO, pour le cofinancement de la réha-bilitation et l'extension du Bar rage ver t par leFonds ver t pour climat. Cette opération dontdevr ait bénéficier le Bar r age ver t a étépr écédée par une étude élabor ée par leBureau national des études de développementrural (Bneder ), exposée devant le ministre del'Agr iculture, du Développement rural et dela Pêche dans un séminaire or ganisé àBoussaâda en 2016.

Réhabilitation

et extension

du Barrage vert

Sur les collines et les monts qui parsèment cesespaces steppiques dégradés, les pouvoir spublics avaient, dès le milieu des années 1970,conçu une ceinture forestière sous le nom deBarrage ver t, allant de l'ancienne wilaya d'ElBayadh à Bir El Ater (Tébessa). Les réalisa-tions ont été confiées aux éléments de l'Arméenationale populaire, sous la conduite tech-nique de l'administration des forêts. Dans leswilayas concernées, on a créé des groupe-ments de travaux forestiers (GTF) et des sous-groupements, dir igés par des officiers appelésdu contingent, généralement des technicienset ingénieurs de métier. Sur les 1200 kms delongueur et les 15 à 20 kms de largeur de l'ou-vrage, les travaux étaient basés essentielle-ment sur des reboisements de collines et demontagnes dénudées, ayant génér alementservi d'assiettes de parcours auparavant. Lesplantations ont été faites avec une espècequasi unique, le pin d'Alep, espèce réputéeêtre résistante à la sécheresse. De même, pouraccéder à cer tains sites, des pistes ont étéouver tes et aménagées, par fois en plein ver -sant de montagne. L'armée avait créé sespropres pépinières à par tir desquelles elles' approvisionnait en plants. Malgr é lecaractère volontar iste, patr iote et for tementengagé de l'entrepr ise, des er reurs techniqueset de gestion ont été commises. L'ouvrage seraconfié, à la fin des années 1980, à des entre-pr ises publiques, les Offices régionaux dedéveloppement forestier (ORDF). Au bout dequelques années, le cadre général du Bar ragever t, en tant programme spécifique, a étéabandonné; les travaux qui vont relayer etprolonger l'ouvrage sont inscr its dans lesplans annuels sector iels. Ce n'est qu'au milieudes années 2000, et face à la menace de déser -tification qui va s'accentuer et gagner les ter -r itoires du nord après les grands incendies,qu'un début de réflexion a surgi à propos del'éventualité de reprendre le Bar rage ver t etde le prolonger. En 2012, une étude a étélancée par la direction générale des forêts etconfiée au (Bneder ), consistant à fixer uneméthodologie de réhabilitation et d'extensiondu Barrage ver t. La première phase menée en2013 a por té sur la délimitation de l'espacetraité et à l'établissement du diagnostic globaldes réalisations (taux de réussite des planta-tions, r aisons de l' échec de cer tainsouvrages…). Indubitablement, l'un des fac-teurs essentiels de l'échec des reboisementsdemeure le pacage. L'évidence est que l'ontravaille sur des zones pastorales à régimeextensif. Donc, l' intervention destructr ice dumouton dans les nouvelles plantations, y com-pr is des plantations pastorales destinées à ali-menter dans un avenir immédiat ces mêmescheptels, ne peut pas surprendre outre mesu-re. C'est le contraire qui aurait été sans douteanormal. C'est que toutes les mesures n'ontpas été pr ises pour sauvegarder ces investisse-ments publics (plantations), par ticulièrementen matière de gardiennage. Pire, la relation

établie avec les populations pastorales n'ontpas bénéficié des nouvelles méthodes de l'ap-proche par ticipative qui appellent à intégrercomplètement les ménages dans la protectionde leur propre environnement, à les sensibili-ser aux conditions de la pérennité du patr i-moine four rager. Les interventions actuellesde l'État dans ces espaces, à travers la nouvel-le politique dite de Renouveau rural, à traversles projets de proximité de développementrural intégré, montrent clairement les lacunesdes anciennes méthodes autor itaires et uni-latérales qui étaient à mille lieues d'établir despasserelles de coordination et de concer tationavec les populations rurales.

Sensibilisation

et intégration

des populations

La dégradation continue des four rages step-piques et le danger qui pèse aussi bien sur l'é-conomie pastorale locale que sur les ter resseptentr ionales par l' avancée du déser t,étaient des thèmes pas toujours accessibles àdes populations nomades ou semi-nomadesdes Hauts Plateaux, d'autant plus que le tra-vail de sensibilisation n'était pas cor rectementpr is en charge. Avec le nouveau paysagemédiatique que pr ésente l'Algér ie depuisquelques années, où se bousculent chaînes deradio et de télévisions ainsi que les journaux,il est logiquement attendu une information deproximité plus proche du citoyen, des émis-sions de sensibilisation aux enjeux de l'écono-mie locale et de l'environnement et un accom-pagnement médiatique et de vulgar isation àtout ce qui est entrepr is pour réhabiliter lesespaces dégradés et diversifier et moderniserles méthodes de travail. Ainsi, la ceinture oléi-cole de grande envergure, lancée en 2010, estsupposée bénéficier d'un maximum de sensi-bilisation, d'autant plus que cet ouvrage,contrairement au Bar rage ver t, est affecté àdes parcelles de par ticuliers qui en bénéficientgracieusement. C'est à la fois un investisse-ment économique et un moyen de lutte contrela déser tification. Cependant, en tantqu'arbre fruitier, l'olivier est appelé à rece-voir des soins culturaux et des traitementsspécifiques pour en faire un investissementgénérateur de revenus et d'emploi. De même,et l'exemple de cer taines régions des HautsPlateaux sont là pour le prouver, le déficitd'accompagnement en industr ie agroalimen-taire, pr incipalement les huiler ies, r isque derelativiser ou même de remettre en cause cetinvestissement. Les futurs projets devant por -ter sur la réhabilitation et d'extension duBarrage ver t, vont se joindre aux avancées dela ceinture oléicole pr atiquement sur lesmêmes latitudes géographiques. L'efficacitéd'une telle vision de la lutte contre la déser ti-fication suppose également l' impér ativenécessité de la modernisation technique etmanagér iale des agents de l'administration encharge de ces projets. Les conservations desforêts au niveau des wilayas mènent actuelle-ment un travail titanesque en matière dedéveloppement rural en général. Leur mis-sion or iginelle, à savoir la protection, la ges-tion et l'extension du patr imoine forestier s'enressent quelque peu, et ce, en raison dumanque d'effectifs, de la caducité de la loipor tant régime général des forêts datant de1984 et du besoin pressant de réhabilitationdu statut social de leurs agents. La luttecontre la déser tification se présente indubita-blement aujourd'hui comme une vision globa-le intégrant une démarche technique/écolo-gique, des objectifs économiques et sociaux etune ambition de promouvoir le développe-ment humain.

A. N. M.

Imparablement,la hausse des

températures sembleinscrite dans la logique

des changementsclimatiques qui sont

en train de s'opérer àl'échelle planétaire.

Dimanche 5 août 2018ACTUALITÉ6

L'Algérie engage unepolitique de coopération

du jour

Devant le danger quimenace les personnes etles biens, dans cette

par tie de la ville jouxtant lemarché hebdomadaire d’uncôté, et la r ue ColonelAmirouche de l’autre, l’APCne peut demeurer les br ascroisés. Son premier respon-sable a donc pr is, il y aquelques mois, un ar rêté dedémolition de deux immeublesmenacés d’effondrement. Enplus des responsables de lawilaya de Tizi-Ouzou, saisis enpr ior ité, le document a étéadressé également aux loca-taires des appar tements endanger, sommés donc de quit-ter les lieux. Cependant, leshabitants ont vite réagi en seconsultant pour prendre unedécision commune. Les futurssinistr és, qui nous ontcontactés, insistent pour direqu’ils ne quitteront pas leslieux s’ils ne sont pas relogés

ailleur s, dans des appar te-ments décents. «Nous avonsacheté ces maisons et ceslocaux avec notre argent. Nousne les quitterons pas du jour aulendemain, sans aucune com-pensation. Où allons-noushabiter ?», dit l’un d’euxdisant ne pas avoir d’autremaison que celle qu’on luidemande de quitter. Rappelonsqu’une situation identiques’est présentée en 2009, lors dela destruction des trois autresimmeubles qui menaçaient des’effondrer. Malgr é les pro-messes des responsables locaux

d’alors, les propr iétaires deslogements et des locaux com-merciaux sinistr és n’avaientconsenti à évacuer les lieux que«pour être relogés immédiate-ment», disaient-ils. Une requê-te à laquelle le chef de daïra del’époque avait répondu positi-vement afin d’ «éviter quel’inévitable n’ar r ive», selon lui.La commune de Michelet nepossédant pas de logements àattr ibuer, il fallait en quéman-der auprès de la commune voi-sine d’Aït Yahia qui disposaitd’immeubles neufs non encoreattr ibués. Cependant, cette

solution «provisoire, pourquelques mois», en attendantla construction de logements àAïn El Hammam, dure encore.Les habitants mal logés d’AïtYahia ne cessent de revendi-quer «leur bien» qu’on ne peutleur restituer pour le moment,vu que la réalisation des loge-ments, en constr uction auquar tier Sidi Ali Ouayahia, à lasor tie Est de Michelet, accuseun gr and retar d. Cer tainscommerçants, parmi les plusanciens de Michelet, revien-nent souvent à la charge pourexiger des autor ités un recase-ment, «même en dehor s deMichelet». Pour le moment,malgr é les multiplesdémarches qui se s’étaientsoldées par autant de pro-messes, ils ne voient r ien venir.Cer tains parmi eux, sont deve-nus chômeur s alor s qued’autres, patrons à uneépoque, se retrouvent commemanœuvres ou gar çons decafés. Une situation qui r isquede se reproduire pour les nou-veaux sinistrés que la commu-ne n’a pas les moyens de satis-faire.

A.O.T.

Dimanche 5 août 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09

AGRARADJEL KSEUR AGHBALOU

Page 10

Solidarité avec la petiteMélissa

Sensibilisation sur l’hypertension artérielle

Ouverture de la piscine semi-olympiqueau public !

Page 08

L’exécution del’arrêté de

démolition desbâtiments du

centre-ville d’AïnEl Hammam

s’avère unproblème

épineux auquelles autorités

devront faire face.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:05 12:50 16:38 19:51 21:23FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:01 12:46 16:34 19:47 21:19Bouira 04:06 12:50 16:38 19:46 21:22

AÏN EL HAMMAM Bâtiments à démolir au centre-ville

Les habitants refusent de quitter leurs maisons

AÏT YAHIA Les manifestants libèrent les locaux de l’ADE

Après deux journées de fermeture«forcée», l’agence de l’Algérienne Des

Eaux (ADE) d’Ain El Hammam, a rouvertses portes suite à un compromis trouvé entreles responsables et la population du villageTakana, dans la commune d’Aït Yahia. Pourrappel, des résidents de cette localité ontcadenassé le portail d’entrée mardi et mer-credi derniers. Ainsi mercredi, peu aprèsquinze heures, les jeunes de Takana avaientlevé le siège, permettant aux employés etaux clients d’accéder à l’intérieur des locauxde l’ADE. Monsieur Ould Driss, le chefd’agence que nous avons joint, jeudi matin,nous dit qu’il a écouté les protestataires,avant de leur proposer une solution qui

réglerait définitivement ce problème de dis-tribution de l’eau dont se plaignent les habi-tants de Takana, dans la commune d’AïtYahia et des hameaux voisins, appelés «frac-tions». Il faut d’abord, nous dit-on, remettreen service le réservoir de quarante mètrescubes qui doit alimenter exclusivement levillage protestataire, alors que le secondchâteau d’eau, d’une capacité de cent mètrescubes, sera réservé à l’autre partie qui afermé le siège de la mairie pour les mêmesrevendications, quelques jours auparavant.Après discussions, les trois parties (ADE,Takana et les fractions) se sont mises d’ac-cord pour la mise en place, en amont d’un«Y» par lequel l’eau irait équitablement vers

les deux réservoirs. Des compteurs serontégalement installés pour évaluer la consom-mation de chacune des deux aggloméra-tions d’environ une centaine de foyers cha-cune. Le chef de l’agence a tenu à nous sou-ligner «une bonne organisation» du villagede Takana dont les habitants nous ont faci-lité le règlement du conflit. Il faut, cepen-dant signaler que, lors de la recherche dessolutions par des travaux entrepris au niveaude ces villages, plusieurs «voleurs» d’eau,causant des perturbations dans la distribu-tion ont été débusqués par les services del’ADE. «Ils répondront de leurs actes,conformément à la loi», nous dit-on.A. O. T.

La reprise après deux jours de fermeture

BOUMERDÈS

Sur les 32 communes que compte Boumerdès, qua-torze ne sont pas dotées de zones d’activité. Ces

localités accusent d’ailleurs un grand retard en matiè-re de développement local et un déficit de recettes fis-cales. Le chômage dans ces régions lamine les jeunes,en proie à l’oisiveté, voire à la délinquance. Les éluslocaux n’ont, du moins semble-t-il, pas de vision et destratégie pour sor tir leurs communes de leur maras-me. A cela s’ajoutent les lourdeurs administratives etla fuite des investisseurs vers des régions «plusattrayantes», notamment à l’Ouest du pays. Parmi lescommunes qui n’ont pas de zones d’activité, on peutciter Timezr it, à l’extrême Sud-est de la wilaya. Lemanque de ressources foncières empêche la machinedu développement de rouler sur de bons rails. La plu-par t des ter rains qui s’y trouvent appar tiennent à despar ticuliers et rares sont les parcelles relevant de l’É-tat. C’est dire que l’équation est très difficile pourlancer un projet de zone d’activité. Idem pour la com-mune de Legata, qui n’en dispose pas non plus, mal-gré ses for tes potentialités agr icoles qui pour raientpour tant permettre à la région d’investir dans la filiè-re agroalimentaire. À Ouled Aïssa, la frange juvénileest frappée du plein fouet par le chômage qui enveni-me le quotidien d’une localité suffisamment fragiliséepar des manques en tous genres. Le manque d’as-siettes foncières susceptibles d’accueillir des projets dedéveloppement, notamment industr iels, a fait fuir lesinvestisseurs de la région. L’agence foncière qui gèrela plupar t des zones d’activité devrait donc se penchersur cette problématique à laquelle se heur tent cesrégions qui recèlent, pour tant, d’impor tantes poten-tialités à exploiter. La cr ise économique qui frappe lepays depuis plus de deux ans est l’occasion de penserà revalor iser d’autres secteurs d’activité pourvoyeursde r ichesses et d’emploi autre que celui des hydrocar -bures. Pour ce qui est de l’économie locale, il seraitimpératif, d’après les plus aver tis, de penser à créerde nouvelles zones d’activité et de dépôts afin de parerau manque engendré par le transfer t des zones indus-tr ielles de Rouïba et Réghaïa ( Alger ). Sur un autreplan, les zones d’activité se trouvant sur les 18 com-munes de la wilaya fonctionnent au ralenti. La plu-par t des lots occupés ne sont pas tous exploités parles investisseurs, alors que d’autres ont été car rémentvendus. Boumerdès dispose de 22 zones d’activité avecplus de 1 million m2 de super ficie et abr ite près de422 projets divers. Ce qui est très faible vu que lamise en exploitation de ces zones date des années 90.Cer taines ont été détournées de leurs vocations ini-tiales par des investisseurs dès qu’ils ont bénéficiéd’actes de propr iété. Cer tains ont même construit desmaisons alors que d’autres ont réalisé des locaux com-merciaux, dont des salles des fêtes. C’est le cas à lazone d’activité de Bordj Ménaïel. Un militant RCDde la région a soulevé une grave problématique dedéveloppement dans la wilaya «Le déséquilibre entrerégions». Il estime que le versant Ouest de la wilayaest bien mieux loti en matière d’investissement et decréation d’usines par rappor t à l’Est, où les quelqueszones d’activité répar ties à travers le ter r itoire sont ensouffrance. Youcef Z.

Ces communes sans zones d’activité�

Dimanche 5 août 2018BÉJAÏA8

MELBOU Livraison du pont de Tizi El Oued

De report en report !

En effet, l’entrepr ise GESITP(ex-GENISIDER) réalisatr i-ce de ce projet, après avoir

procédé à la pose des poutres et la

confection du fer r aillage destabliers, procède, ces jours-ci, à lapose des glissières, ce qui donne unsentiment d’avancement du ryth-me des travaux et de commence-ment de sor tie de ter re du pont,mais la réalité est tout autre ! Eneffet, un grand travail reste encoreà faire, notamment, les murs desoutènements qui vont permettrela protection du pont dans sesdeux bordures de l’action d’OuedAgr ioune connu pour la puissancede son courant en pér iode hiverna-le, ainsi que les travaux de gabion-nage qui permettront de consoli-der le pont et d’éviter par consé-quent les r isques d’érosion dessols. «Ces glissières ne sont qu’une

poudre aux yeux, sinon, apparem-ment, ce chantier durera encorelongtemps, avec le rythme soutenudes travaux, il n’y aura pas espoirde voir le pont mis en service avantune année, c’est le projet dusiècle», commente avec satire, unhabitant de la localité, rencontré àproximité dudit chantier. «Onn’ar r ive pas à comprendre pour-quoi tout ce retard pour un tel pro-jet, et pour tant il permettra d’allé-ger les immenses embouteillagessur la ville de Souk El Teninenotamment pendant la saison esti-vale où la elle étoffe sous la circu-lation automobile. Pourquoi toutecette lenteur ?» fulmine son cama-rade. Les commerçants r iverains

de ce village, quant à eux, cachentmal leur déception pour ce retardenregistré dans la réalisation de cecrucial projet qui permettra debooster leur activité commercialeet d’attirer plus de clientèles.«Nous sommes très touchés par ce

retard, nous avons déjà demandéau moins l’ouver ture de l’ancienpont dans le but de désenclavernotre village en attendant la miseen service du nouveau pont, maisen vain. On nous a informés quepour la sécur ité des ouvr iers duchantier, notre demande ne pourraêtre satisfaite», nous confie uncommerçant. Il est utile de rappe-ler qu’en 2015, lors de sa «visitematinale», l’ex premier magistratde la wilaya, en l’occur rence M.Ould Saleh Zitouni, qui avait poséla première pier re de ce pont dontles délais de réalisation étaient ini-tialement de 12 mois, avait exigéde réduire ces délais à 08 mois, etavec insistance auprès de l’entre-pr ise réalisatr ice à laquelle, il ademandé de travailler en doubleséquipes (16 h par jour ), «eu égardà la vocation tour istique de larégion» qui implique la nécessitéd’éviter toute lenteur dans la réali-sation d’un quelconque projet.Hélas, trois ans après, le pont estloin d’être opérationnel !

Aziz Khentous

Après d’énormesretards enregistrés

durant la saisonhivernale, à cause

des conditionsclimatiques et larivière de Oued

Agrioune qui traverse le

chantier, les travaux au niveaudu pont de Tizi ElOued, dépendant

de la commune de Melbou, et qui

devrait relier laRN9 (Béjaïa - Sétif)

à la RN43 (Béjaïa - Jijel),

avancent laborieusement.

Kendira

L’extension de la polyclinique réclaméeLa polyclinique de Kendira, sise à hauteur de l’ag-

glomération du chef-lieu communal, arbore unefière allure. Néanmoins, la structure pèche parmanque d’espace pour remplir cor rectement la mis-sion de service public qui lui est dévolue. «Depuis samise en service, l’établissement n’a jamais bénéficiéd’opérations d’aménagements dignes de ce nom, toutcomme il n’a pas fait l’objet de la moindre extension,pour le mettre en adéquation avec les besoins de lapopulation, en matière d’accessibilité et de qualitédes soins», a déclaré en substance, le P/APC, infor -mant qu’il a fait des propositions dans ce sens auxresponsables de la santé. Le premier magistrat de lacommune juge impératif la mise en fonction de nou-veaux services. «L’extension de la polyclinique nousdonnera la possibilité d’ouvr ir un point d’urgences,lequel relève d’une impér ieuse nécessité. Ce service

est réclamé à corps et à cr is par l’ensemble de lapopulation. Pour l’heure, la polyclinique ferme à 16heures, ce qui est for tement pénalisant», a-t-i estimé.Par ailleurs, des citoyens de Kendira, rencontrés àTizi Tindjet, le chef-lieu communal, appellent de leurvœu la mise en service d’une maternité rurale. «Nospar tur ientes sont souvent évacuées en catastrophe,dans des conditions pér illeuses. Nous avons une poly-clinique, alors autant la doter des services de base,pour qu’elle assure une couver ture sanitaire de qua-lité», plaide un villageois. «Nous sommes laissés dansle dénuement, mais la situation est encore plus alam-biquée pour les villages excentrés, comme Abayou etTakharouvt N’yighil qui subissent mille tourments»,enchaine un autre citoyen.

N. M.

El Kseur

Ouverture de la piscine semi-olympique au public !Après des mois de fermeture, bien qu'elle ait été réceptionnée, la

piscine semi-olympique du chef-lieu communal d'El Kseur a,enfin, ouver t ses por tes au grand public, jeudi dernier, apprend-on desources locales. En effet, ledit établissement est devenu accessible auxamoureux de la natation ou tout simplement aux citoyens de la localitépour la baignade, d'autant qu’il y a une chaleur accablante qui sévitdepuis des semaines déjà et qui met à mal la population. Ainsi donc,cette piscine est ouver te au grand public qui pour ra en disposer selonun planning tracé par la direction de cet établissement. Cette dernièreinforme via un communiqué que les inscr iptions, au niveau de l’admi-nistration de cette infrastructure spor tive, sont gratuites pour ce moisd'Août uniquement. L'accès à la piscine, pour le public, est quotidien,d'après toujours la direction, laquelle indiquera dans la foulée quedeux séances de natation sont organisées, chaque jour, et ce, de 9h00 à12h00 pour la matinée, et de 14h00 à 17h00 pour l'après-midi. Cetteinitiative a suscité la joie et la satisfaction des habitants de la localité,notamment des jeunes, lesquels n'ont pas raté l'occasion " d' inaugu-rer" l'ouver ture de cette piscine en s'y rendant en masse. «Cela faitdes mois que nous attendons l'ouver ture de notre piscine ! Enfin, c'estchose faite maintenant ! Je pour rais à cette occasion apprendre lanatation, car je ne sais vraiment pas nager. C'est une aubaine que jene raterai pas!», dit avec détermination un jeune El Kseurois. Pourrappel, la piscine semi-olympique d'El Kseur a été réalisée dans lecadre du budget sector iel, laquelle a mobilisé une enveloppe financièrede l'ordre de 207 millions de DA.Syphax Y.

Le pr ix du poulet éviscéré enre-gistre, ces jours-ci, une hausse

ver tigineuse de ses pr ix dans la

ville de Tazmalt pour ne citer quecelle-ci. En effet, les pr ix de ceproduit de large consommation

sont affichés entre 420 et 440DA/kg chez les bouchers et lesvolaillers de cette agglomération.Dans la rue, les discussions tour -nent, entre autres, autour de cetteaugmentation des pr ix du poulet,que d'aucuns n'ar r ivent pas s'ex-pliquer. «C'est à n'y r ien com-prendre, les pr ix du poulet vidéont atteint des sommets ver tigi-neux en un laps de temps trèscour t. Il y a deux ou troissemaines, le poulet était proposéentre 320 et 350 DA/kilo», regret-te un père de famille de cette ville.Il n'est un secret pour personneque la viande blanche est la seuleencore accessible aux petites etmoyennes bourses, mais avec le

renchér issement de ses tar ifs, elleest devenue hors de por tée, d'au-tant que nous sommes en saisonestivale où cette denrée est trèsdemandée. Chez les bouchers onjure par tous «les saints» que cettehausse inexpliquée des pr ix dupoulet éviscéré ne leur incombepas ! «Ce sont les aviculteurs quiont augmenté les pr ix du poulet,je suis obligé à mon tour de revoirles tar ifs pour ma marge bénéfi-ciaire, autrement je travaillerais àper te !», s'en défend un boucherqui tient une échoppe à la rueMira Abder rahmane de la mêmeville. Les aviculteurs, quant à eux,évoquent la canicule qui sévitdepuis des semaines déjà et qui

aur ait affecté lour dement leuractivité, où il a été enregistré uneper te en cheptel avicole due àcette chaleur accablante qui per -dure. Autre facteur, qui aurait" contr ibué" dans cette hausse despr ix du poulet éviscéré à donner letournis aux ménages, est lié à lademande qui a augmenté signifi-cativement. Ainsi donc, devant lademande en hausse pour ce pro-duit, et parallèlement l'offre enbaisse, les tar ifs ont été affectés,d'où leur renchér issement. Autresrépercussion : les pr ix des œufsqui ont également pr is la courbeascendants en caracolant entre340 et 360 DA le plateau.

S. Y.

TAZMALT Profession: vider votre poulet

Un métier en vogue !

Casez les mots ou sigles suivants dans la gr ille

ERREURSLES

- 3 -CLE-ENA-EVE-GAI-ICI-ILE-IRE-LAC-LAS-NUE-ODE-OPE-OVE-SES-USA-VAL- 4 -ABOI-ELIT-GARE-IREZ-IVRE-SAGA-SENS-SITE-URNE

- 5 -ARMEE-AVINE-EPELA

-ESPAR-ESTOC-MORTS-PACTE-PNEUS-PONEY-RESTA-ROSES-SALLE-TANTE-TOITS-URGER-VELUE- 6 -ELEGIR-POMPON-SEMEME- 7 -AZUREES-BRISEES-EGERIES-EMOULUS-

ENONCER-ERIGEAS-HABITAT-MICTION-TAISANT-TETERAS- 8 -ARUSPICE

- 9 -BECASSINE-HOMERIQUE-QUITTERAI

- 13 -ABANDONNERAIS

Cette visite inter vientaprès la réunion de tra-vail, lundi dernier, pré-

sidée par le chef de cabinet duwali et qui avait regroupé lesreprésentants de la Directiondu logement et des services del'urbanisme de la wilaya, descomités de villages, le chef deDaira et le maire d'Azzazga etceux de l'association des sous-cr ipteurs. Des habitants et lesreprésentants des comités devillages de la communed’Azazga ont soulevé plusieurscontraintes concernant ce pro-gramme dont, entre autres, " lesr isques de glissement de ter rainet l' empiétement sur le siteprévu pour accueillir une zoneindustr ielle ainsi que la pr io-r ité, dans l' affectation, auxsouscr ipteurs de la commune" .«Le problème est en voie derèglement», a indiqué à l'APS ledirecteur de wilaya du loge-ment, Ar koub Habib, qui adéploré, à l'occasion, que «laseule contr ainte majeure auprogramme AADL au niveau dela wilaya, demeure l'oppositiondes citoyens». Le programmeAADL 2013 octroyé à la wilayade Tizi-Ouzou «totalise 13700unités, scindé en deux exercicesde 5700 et 8000 logements», a-t-il précisé Le premier exercice

dont 2000 à Oued F1000 au pôle d'excelleà Draâ-El-Mizan, 10d' Imllel à AzazgaAghr ibs et 200 àS'agissant de la situasique de ces programtravaux avancent à var iables et en foncontraintes techniquetr ées sur le ter r airelevé. Ainsi, conce2000 logements d’O«623 ont déjà été attmois de mai passé, achevés et seront dil' occasion du 1er prochain, reste 907 enréalisation avec un taucement de 30% » a-t-Pour ce qui est du restles 1000 logements dMizan, répar tis sur t«les travaux sont égacours avec un taux ment de 15% pour contr aintes diver sesment, la traversée dpar un r éseau d' ament», a relevé ArkoA Imllel, dans la d’Azzazga, «les 1000 prévus sont répar tis edont les travaux sontau niveau de 19 blocs

effectuée, jeudi der-nier, par les

services de lawilaya, pour

régler "lescontraintes soulevées".

Dimanche 5 août 2018 TIZI-OUZOU 9

AZAZGA Site AADL d’Imllel

En quête de règlement des contraintes

Cette visite inter vientaprès la réunion de tra-vail, lundi dernier, pré-

sidée par le chef de cabinet duwali et qui avait regroupé lesreprésentants de la Directiondu logement et des services del'urbanisme de la wilaya, descomités de villages, le chef deDaira et le maire d'Azzazga etceux de l'association des sous-cr ipteurs. Des habitants et lesreprésentants des comités devillages de la communed’Azazga ont soulevé plusieurscontraintes concernant ce pro-gramme dont, entre autres, " lesr isques de glissement de ter rainet l' empiétement sur le siteprévu pour accueillir une zoneindustr ielle ainsi que la pr io-r ité, dans l' affectation, auxsouscr ipteurs de la commune" .«Le problème est en voie derèglement», a indiqué à l'APS ledirecteur de wilaya du loge-ment, Ar koub Habib, qui adéploré, à l'occasion, que «laseule contr ainte majeure auprogramme AADL au niveau dela wilaya, demeure l'oppositiondes citoyens». Le programmeAADL 2013 octroyé à la wilayade Tizi-Ouzou «totalise 13700unités, scindé en deux exercicesde 5700 et 8000 logements», a-t-il précisé. Le premier exerciceest constitué de 5700 logementsrépar tis à tr aver s cinq sites,

dont 2000 à Oued Falli, plus1000 au pôle d'excellence, 1000à Draâ-El-Mizan, 1000 au sited' Imllel à Azazga, 500 àAghr ibs et 200 à Tamda.S'agissant de la situation phy-sique de ces programmes «lestravaux avancent à des tauxvar iables et en fonction descontraintes techniques rencon-tr ées sur le ter r ain», a-t-ilr elevé. Ainsi, concer nant les2000 logements d’Oued Falli,«623 ont déjà été attr ibués aumois de mai passé, 470 sontachevés et seront distr ibués àl' occasion du 1er novembreprochain, reste 907 en cours deréalisation avec un taux d'avan-cement de 30% » a-t-il détaillé.Pour ce qui est du reste, à savoirles 1000 logements de Draâ ElMizan, répar tis sur trois sites,«les travaux sont également encours avec un taux d'avance-ment de 15% pour cause decontr aintes diver ses, notam-ment, la traversée du ter rainpar un r éseau d' assainisse-ment», a relevé Arkoub Habib.A Imllel, dans la communed’Azzazga, «les 1000 logementsprévus sont répar tis en 27 blocsdont les travaux sont en coursau niveau de 19 blocs. Les huitrestants sont bloqués en raisonde l'opposition d'une famille

dont les habitations sont limi-trophes au site et qui invoque«des r isques de glissement deter rain», a-t-il expliqué, affir -mant que celle-ci est «pr ise encharge par l'étude technique».Enfin, à Aghr ibs et Tamda oùsont prévus respectivement 500et 200 logements, «les travauxconnaissent un taux d'avance-ment de 20% à Aghr ibs, etautour de 40% à Tamda» a-t-ilindiqué. Concernant le deuxiè-me exercice inscr it et qui comp-te 8000 logements répar tis sursept sites. La wilaya «disposeactuellement d'une couver turefinancière pour 7000 logements,tandis que les 1000 restantsseront inscr its dans la loi definances 2019», a précisé M.Arkoub. Il s'agit de 1500 unitésà Draâ El-Mizan, 2300 à Imlleldans la commune d’Azzazga,1658 à Draâ Ben Khedda etOued Falli, 458 à Boghni, 639 àTamda et 400 à Aghr ib. «Pourles 1500 logements à Draâ El-Mizan, l'étude est en cours etl'entrepr ise est déjà installée,alors que les 2300 unités, plus200 logements LPA à Imllel,font l'objet d'une opposition dela par t des comités de villagesde la commune de Azzazga,sous prétexte que nous avonsempiété sur l'assiette réservée à

la réalisation d'une zone indus-tr ielle». A ce propos, le respon-sable du logement, a indiquéque «l'étude urbanistique réa-lisée montre clairement qu' iln'y a pas d'empiétement surl' assiette r éser vée à la zoneindustr ielle», soulignant que «lesite d' Imllel est appelé à devenirun pôle impor tant avec toutesles str uctures d' accompagne-ment nécessaires dont les étudessont ficelées». Par ailleurs, asouligné M. Ar koub, «lesrequêtes soulevées par lescomités de villages ont étépr ises en char ge». Il s' agit,entre autres, a-t-il dit, «de l'af-fectation, en pr ior ité, de sous-cr ipteurs de la région» à proposde laquelle «une décision a étépr ise par le wali en concer tationavec le ministre de l'Habitat,qui ont décidé de donner lapr ior ité aux souscr ipteurs de lacommune d’Azzazga», aunombre de 900 sur les 2300souscr ipteur s inscr its.Concernant les autres sites ins-cr its dans ce deuxième exercice,à savoir les 1658 de Draâ BenKhedda et Oued Falli, les 458 àBoghni, les 639 à Tamda et les400 à Aghr ibs, «les bureaux d'é-tudes sont désignés», a affirméle directeur du logement de lawilaya de Tizi Ouzou.

Une visite de travailsur le site AADL

d'Imllel, communed’Azzazga (à

30 km à l'Est deTizi-Ouzou) a été

effectuée, jeudi der-nier, par les

services de lawilaya, pour

régler "lescontraintes soulevées".

Volontariat pour préparer l’Aïd Les habitants de la cité des

Fonctionnaires ont répondumassivement avant-hier ven-dredi, à l’appel au volontar iat,lancé par l’Association Tagmatde la cité. Cette opération denettoyage s’inscr it dans le cadredu programme ar rêté lors del’assemblée générale tenue le 30juillet der nier au niveau dustade du quar tier, pouraccueillir la fête de l’Aid elAdha et la rentrée sociale dansun milieu propre. Dans l’op-tique de préserver et d’amélio-

rer la qualité de vie des rési-dents de la cité. «La cité nousappar tient et à nous de la pré-server. Protéger notre environ-nement, c’est l’affaire de toutun chacun», lit-on dans l’appelaffiché un peu par tout dans lacité. Les jeunes et enfants deladite cité étaient nombreux aurendez-vous. L’opér ation denettoyage a débuté ver s 8heures, quand des groupes sesont formés pour prendre encharge la tâche qui leur a étéconfiée, notamment la collecte

des ordures et le nettoyage desabords ainsi que le désherbage.L’opération a pr is fin vers 11heures, comme prévu. D’autresopér ations suivront, notam-ment, la création de deux sec-tions de femmes et jeunes pourdéfinir les tâches à mener toutau long de l’année, à savoir, desactions telle la pr ise en chargede la maison du quar tier, ainsique le suivi de l’état d’avance-ment des projets en cours deréalisation. A noter que la Citédes fonctionnaires située en face

du siège de la wilaya, a décro-ché le deuxième pr ix du quar -tier le plus propre, alors que lepremier pr ix était revenu à lacité Cheikh-El-Hasnaoui, situéeà la Nouvelle-ville, lors de la 2eédition du concour s «AïssatRabah» du village le pluspropre, initié par l’APW deTizi-Ouzou. Les deux cités ontété choisies pour le projet pilo-te du tr i sélectif des déchetsménagers.

Nadia Rahab

TIZI-OUZOU Cité des Fonctionnaires

Bounouh

Hommage au regretté Ali Bouha

Agraradj

Solidarité avec la petite MélissaLe village Agraradj, situé à une lieue du

chef-lieu de la commune des Aghr ibs,abr ite depuis le 28 juillet dernier un tournoiinter-villages en solidar ité avec une maladedudit village. La petite fille Melissa estatteinte d'une maladie qui nécessite un trai-tement lourd et coûteux. Les spor tifs de lacommune des Aghr ibs et même au delà dela commune, à savoir, les Ait Djennad ontrépondu massivement à l'appel. Il est àsignaler que les frais de par ticipation desdifférentes équipes iront directement à lafamille de la malade pour lui prêter mainfor te, et la soutenir dans cette épreuve. Surplace une quête est organisée continuelle-ment. Organisé par le comité de village et lemouvement associatif de village Agraradj,ce tournoi voit la par ticipation de pas moinsde seize (16) équipes. Les villages environ-nants tel que Tamassit, Hendou, Imekhlaf,Ait Ouchen, Aghr ibs ainsi que les villagesde la confédération des Ait Djennad tel queTala Tgana, Taboudoucht et autres Houvli,ont tenu à par ticiper massivement à cet évé-nement en signe de soutien moral et finan-cier à la famille de la malade. Chaque soirdes centaines de gens de tout âge affluentvers le stade de Agni ghezifene pour regar -der les matchs de ce tournoi qui de dérouledans un espr it spor tif où le fairplay l'em-por te sur la l'engagement et la hargne devaincre qui caractér ise généralement cegenre de compétition chez nous.M. I.

Un comité d’organisation a été installéaprès plusieurs réunions des cadres du

mouvement associatif dans cette communerurale. Finalement, il a été décidé d’organiserun tournoi de football pour rompre la monoto-nie et permettre aux jeunes footballeurs des’exprimer sur le terrain en hommage auregretté Ali Bouha, ancien vice-président de laJSK et président de la section handball de lamême équipe, décédé en 2002, originaired’Ivouhathène. Au total, ce sont seize villagesqui ont pris part à ce rendez-vous lancé avant-hier à Bounouh-centre (aire de jeux) ainsi quedes vétérans et des petites catégories. Le coupd'envoi a été par deux équipes jeunes et uneautre de vétérans. La finale aura lieu le 20 aoûtprochain. «C’est un tournoi en hommage à feuAli Bouha qui a tant donné pour le sport et laJSK. De notre côté, nous collaborons avec lesorganisateurs pour que toutes les rencontres sedisputent dans un fairplay total pour honorer lamémoire du grand sportif que fut Ali Bouha»,nous déclarera le maire, M. Mohand ArezkiLounas. Effectivement, tout le monde met lamain à la pâte pour que ce tournoi soit uneréussite. «C’est une occasion peut-être derelancer l’IRB Bounouh. Car, il est regrettableque notre commune ne dispose pas d’un clubde football, et ce ne sont pas les jeunes talentsqui manquent. Cela a été démontré quandnous prenions part au championnat pré-hon-neur de wilaya, en damnant le pion à des clubsplus nantis que nous. Un peu de volonté de lapart des responsables serait le déclic», estime-ra un ancien dirigeant du CSA/ IRB Bounouh.C’est le souhait de toute la population d’AthSmail. A noter que parmi les problèmes ren-contrés par les dirigeants du CSA en leurtemps, en plus des moyens financiers déri-soires dont ils disposaient, c’était surtout leterrain qui fait défaut à telle enseigne que leclub local évoluait à Boghni avec des dépensesque les dirigeants ne pouvaient assurer. L’airede jeux nécessite une enveloppe conséquentepour devenir un stade conforme à l’exercice dela pratique de ce sport. En plus d’un mur desoutènement, il faudrait tous les aménage-ments nécessaires ainsi qu'une pelouse engazon synthétique. A souligner que dans cettecommune rurale, aucun autre site n’est en vuepour servir de terrain de football.Amar Ouramdane

Dimanche 5 août 2018BOUIRA10

M'CHEDALLAH Deux gynécologues en renfort à l'EPH Kaci Yahia

Soulagement chez les parturientes

Ces spécialistes qui sont despr ivés ayant chacun sonpropre cabinet ont été

mobilisés, par le système deconvention, pour assurer desgardes aux cotés du gynécologueen fonction au sein de cette struc-ture de la santé. Ce renforcementde l'effectif, au profit de ce servicedes plus névralgiques, permettrador énavant des gar des dur anttoute la semaine, selon un tableaude garde tracé à cet effet. Ainsi, etselon ce tableau de garde, dontnous détenons une copie, desgardes seront assurées durant lesjournées ouvrables de 16 h del’après-midi à 8 h du matin etpour les week-ends et jours fér iés,la garde sera assurée de 8 h à 20 het de 20 h à 8 h du lendemain. Le

document en question por te lamention " notification définitive" ,c’est à dire qu’il est applicableimmédiatement et sans aucunchangement. Notre source nousinformera que ces deux spécia-listes affectés à l'EPH deM'chedallah, font par tie des 22gynécologues pr ivés qui ont signéder nièrement des conventionsavec la Direction de la Santé et dela Population (DSP) de la wilayade Bouira. Rappelons que ce ser -vice maternité de l'hôpital KaciYahia reçoit une moyenne de 120patientes toutes les 24 h, entre les

accouchements, les consultations,les suivis de grossesses, les césa-r iennes et diverses maladies dudomaine de la gynécologie. Lespatientes viennent des quatrecoins des daïras de M'chedallah etde Bechloul en plus des daïraslimitrophes des wilayas de BordjBou Arrer idj et de Béjaïa. D'où,une affluence record qu’enregistrece service, d'autant plus que, cethôpital est doté d'un service depédiatr ie et d'un bloc opératoirequi permettent une pr ise en char -ge totale des par tur ientes. Reste àespérer que cet effectif de trois

gynécologues dont un fait par tiede l'organigramme de cet hôpital,serait stable pour mettre un termeà la valse des évacuations des par -tur ientes qui en souffrent le mar-tyre. Pour rappel, et devant ledéficit enregistré en matière degynécologues, par tout à traversles hôpitaux de la wilaya deBouira, un problème largementdébattu lors de la dernière sessionordinaire de l’APW, la DSP a pr isrécemment la décision de renfor -cer les effectifs en faisant appel àdes gynécologues pr ivés.

Oulaid Soualah

La direction del'hôpital Kaci Yahia

de M'Chedallaha annoncé que deux nouveaux

gynécologues ont étéaffectés au service

de maternité del’établissement depuis

mercredi passé.

Tamelaht

Un été morne !

En plus de leur isolement etdéshérence, les villages situés

dans la région charnière deTamellaht ressemblentbeaucoup plus à des purgatoires,où les jeunes, cette frange impor-tante de la société, vivent trèsmal cette pér iode des vacancesd'été. Le manque de lieux etd'espaces de loisir s pèse lourde-ment sur le quotidien de cen-taines de jeunes et d'enfants issusde ces villages isolés. Dans cespatelins, à l' instar d' Ighil NaïtAmeur, Tameziaft, IghzerOumeziav, Bourelmal, Tikesraï pour ne citer que cesderniers, il n’y a pas le moindreter rain ou salle de spor t digne dece nom pour combler les vastesloisir s des jeunes de ces villages.Seuls des ter rains vagues servantpeut-être à tout sauf à la pra-tique du spor t, notamment dufootball, existent dans cescontrées oubliées. Ces dernierssont aménagés par la seulevolonté et bras " unis" des jeunespour tenter de juguler cettesituation faite de marasme et deléthargie. «C'est vraiment le cal-vaire dans notre village à l'ar -r ivée de la saison estivale. Il y atoute une litanie d' insuffisancesqui se rappor tent aux loisir s et àla chose culturelle dans le villagede Tikesraï, où il n'y a ni foyerde jeunes, ni aires de jeux, nitout autre lieu de distraction.Nous passons nos journées à rou-ler les pouces, à effectuerquelques br icolages chez nous et à sor tir de temps entemps ailleurs vers d'autres localités, pour changer un peud'air, sinon c'est la monotonie etla mal vie qui nous happentdans notre patelin en proie àl'enclavement et aux carences en tout genre», déplore un jeunede Tikesraï. Malheureusement,c'est le même topo dans tous lesvillages de Tamellaht, où la viedevient de plus en plusinsuppor table. L'absence de ter rains de proximité etd’aires de jeux contraint lesenfants, notamment, à jouerdans la rue, sur la chausséemême, en s'exposant aux dangersde la circulation automobile. Al'ar r ivée des vacances scolaires,les élèves des différents palierséducatifs, au niveau de cetterégion, s'ennuient à mour ir sur -tout ceux qui sont issus du milieumodeste, lesquels ne peuvent pass'offr ir des jours ou des séjoursau bord de la mer.Y. S

Aghbalou

Sensibilisation sur l’hypertension artérielle

Àl’initiative de l’association «Thadawsa» desmalades chroniques et cancéreux

d’Aghbalou, une journée d’information et desensibilisation sur l’hyper tension ar tér ielle a étéorganisée, vendredi dernier, au niveau du CEMTazaghar t Achour du chef-lieu communal. Acette occasion, un médecin cardiologue, le DrOuali Djer roud, en l’occur rence, a été invitépour animer une conférence sous le thème «l’hy-per tension ar tér ielle, un r isque de santépublique». Dans sa conférence, le cardiologue estrevenu dans les détails sur cette maladie, enexpliquant ses causes, ses r isques sur la santépublique et sur tout les précautions qu’il fautprendre en cas d’atteinte par cette maladie. Depr ime abord, le spécialiste a tenu à expliquer quecette maladie est très fréquente, en déclarant,qu’un tiers de la population mondiale en estatteint. Selon lui, une personne sur trois souffrede l’hyper tension ar tér ielle. Sur cette maladie, ledocteur Djer roud dira que toute personne dontla tension est supér ieure à 14.9 est dite hyper ten-due. D’après lui, une seule pr ise de la tensionar tér ielle ne suffit pas pour détecter la maladie,

car il en faut plusieurs pour le confirmer. Lemédecin a ajouté qu’avec l’âge, le r isque d’at-teinte par la maladie augmente considérable-ment, car les veines ont tendance à durcir. D’où,selon lui, la nécessité de surveiller la tension despersonnes âgées dont, il dira, qu’elles sont trèsfragiles et les plus exposées. Le spécialiste a évo-qué deux types de tension que sont l’hyper ten-sion masquée et celle dite de la blouse blanche.Sur les r isques de cette maladie, le médecin aexpliqué que l’hyper tension est à l’or igine debeaucoup d’autres maladies comme celles car -diovasculaires ou encore néphrologiques. D’où,dit-il, l’impérative nécessité de traiter vite cettemaladie, car son traitement réduit les r isquesd’AVC. Pour illustrer ses propos, il dira que chezles personnes atteintes, de plus de 60 ans, le trai-tement de l’hyper tension ar tér ielle réduit de42% le r isque d’un AVC et de 15% le taux globalde mor talité. Pour le spécialiste, l’hyper tensionar tér ielle est à prendre très au sér ieux, car c’estla maladie qui tue plus que le cancer. Pis encore,sa pr ise en charge est très couteuse, et souventplus couteuse que le cancer. Abordant le volet

précaution, le médecin spécialiste a insisté sur lefait de surveiller son poids, d’éviter cer tains ali-ments (fr itures, sucrer ies, sel…), ainsi que lacigarette et l’alcool. D’autres facteurs représen-tent, dit-il, des r isques, comme les anti-inflam-matoires et le syndrome de l’apnée du sommeil(SAS). A l’ouver ture du débat, de nombreuxintervenants ont posé des questions en relationavec cette maladie. Usant de beaucoup de patien-ce et de pédagogie, le spécialiste a pr is tout sontemps pour répondre aux questionnements desuns et des autres. Questionné sur les objectifs del‘or ganisation d’une telle jour née, le DrAmirouche Laouchedi, président de l’association«Thadawsa», indiquera que l’initiative vise àinformer les personnes atteintes des dangers decette maladie et sur tout expliquer les précautionsà prendre pour éviter d’éventuelles complica-tions. Par ailleurs, notre inter locuteur annonceraqu’une caravane médicochirurgicale, composéede nombreux médecins spécialistes, va sillonnertoute la commune d’Aghbalou durant ce moisd’aout.

Djamel. M.

Saharidj

La doyenne de Bouira souffle sa 107e bougie

Native du village Ath AliOuthemim dans la commune

de Sahar idj, la doyenne de lawilaya de Bouir a Na MamésSaoudi dite Messaouda, a fêté son107em anniver saire mercredipassé. Née le 1er Aout 1911, notrevénérable patr iarche a vécu lesdeux guer res mondiales et laguer re de libération à laquelleelle a activement par ticipé entenant l' un des tout premier srefuges des maquisar ds de la

région, au lieu dit Vou Fenzar, àproximité du point de comman-dement (PC) de l'ALN de TalaRana. Son défunt époux, AmarSaoudi, était lui-même un maqui-sard tombé au champ d'honneuren 1960, en compagnie du com-missaire politique AhceneSoualah à Takhelalt sur les hau-teurs du vieux Sahar idj. Notredoyenne qui garde encore intactsa mémoire, est toujours autono-me dans ses gestes et déplace-

ments quotidiens. Elle n’a nulbesoin d'assistance pour faire satoilette ou ses ablutions pour lapr ière. Elle a donné naissance àtrois (03) garçons et 04 filles.Mère, gr and-mère et ar r ièregrand-mère, elle est une ascen-dante de pas moins de 228 fils,petits fils et ar r iéres petits filsdont les derniers nés font par tiede sa cinquième génération. Sesenfants nous apprendront qu'ellese nour r it nor malement des

mêmes plats que toute la famillesans aucun r égime spécial, etpasse le plus clair de son temps àdor mir. Na Mamés, commetoutes les personnes âgées, gardeen mémoire les faits anciens maisretient peu de ceux récents. Elleaime raconter ses mémoires dansleurs moindres détails. Après ladestruction de son village natalAth Ali Outhemim par l'arméecoloniale en 1957, elle se refugiaavec ses enfants à Zouzamen, en

pér iphér ie de la ville deM'chedallah. Mercredi dernier,l'association à caractère social deson ancien village et sa grandefamille, ont organisé une granderéception pour fêter son 107 èmeanniver saire. Notons pourconclure, qu'elle a été recenséecette année par les ser vicessociaux de la DAS comme doyen-ne de la wilaya de Bouir a.Longue vie et bonne santé à NaMamés. Oulaid Soualah

Une date chère et signifi-cative aux yeux de lapopulation de Tizi

Rached, r égion natale de cegrand homme que fût LaïmècheAli. Pour cette grande occasion,un r iche programme est prévupar les organisateurs, au grandbonheur de la population. Lajournée débutera, par le dépôtd’une gerbe de fleurs, au niveaude la tombe du défunt, sise auchef-lieu de la localité. S’en sui-vra l’inauguration de son por -trait et une pr ise de parole pourdes témoignages sur son par -cour s et son combat. L’autrepar tie du progr amme ser aconsacrée à la remise de cadeauxaux lauréats des scolar isés dechaque niveau. Le P/ APC deTizi Rached, M. Sekran M, dira: «Il est de notre devoir de pré-server la mémoire de nos ainés.Par ces journées, nous visons àencourager nos écoliers, lycéenset étudiants, à aller de l’avantdans leurs études. Nous commé-morons aujourd’hui le 72èmeanniver saire de la mor t de

Laïmeche Ali, qui était lui aussiun gr and amoureux desétudes.». Le parcours et le com-bat du monument que fut feu AliLaïmeche, ne peuvent se résu-mer en quelques lignes. AliLaïmèche est né en 1925 àIcherâiwen, village d’un autremonument, Si Mohand UMhand, relevant de la communede Tizi Rached. Après quatreannées d’études pr imaires à l’é-cole locale, il fut admis au collè-ge de Tizi-Ouzou, où il fut immé-diatement immergé dans le baindu nationaliste qui caractér isaitcette ville. Ce fut le début de lalutte contre le colonialismefrançais. Quelques mois plustard, il fut ar rêté en possession

d’un tract du PPA (Par ti duPeuple Algér ien). Les étudessecondaires le conduisirent aulycée de Ben Aknoun, actuellycée El Mokrani, où il se distin-gua par ses qualités d’organisa-teur et de meneur d’hommes, àtravers, notamment, son impli-cation dans le scoutisme. Ennovembre 1942, le lycée qu’ilfréquentait fut réquisitionné, audébarquement des troupesalliées de la seconde guer re mon-diale. Il était transféré à l’Ecolenor male de jeunes filles deMiliana. C’estt là, qu’il s’étaitentièrement engagé dans le scou-tisme, le recrutement, l’organi-sation, l’animation et la traduc-tion de chants révolutionnaires

en langue Kabyle. Déterminé etattaché à ses études, il lesreprend en 1944, à Ben Aknounoù il eut la première par tie dubaccalauréat avec la mention«bien». Malheureusement, il nepassera jamais la deuxième par -tie à cause des massacres du 08mai 1945, à la suite desquels, ildécida de prendre le maquis encompagnie d’une poignée decamar ades de lycée. Ter r assépar la tuberculose, il r enditl’âme, le 06 Août 1946, prèsd’Ait Zellal, entre Souamma etDjemaa Sahar idj. Ce gr andhomme eût un destin et unegr andeur incontestablementnationaux. Au moment où lapatr ie traversait une étape char -nière de son histoire, il a été àl’avant-garde de ceux qui ontcatalysé la conscience et la hainedu peuple contre le colonisateur,conséquence d’une r épressionaccumulée pendant plus d’unsiècle. Le parcours et les actes deces pionniers, se sont mus encette flamme patr iotique quiéclaira le sentier vers l’indépen-dance. Ali Laïmèche fut des pre-miers à organiser et structurerdes cellules de militants dévouésà la cause nationale, dont l’ob-jectif final était de réunir lesconditions nécessaires au déclen-chement de la lutte armée. Mor tà fleur d’âge, le flambeau étérepr is haut la main par sesfrères et le peuple algér ien. Lapopulation de Tizi Rached, sou-haite que le combat de cethomme soit revisité en profon-deur afin que les jeunes généra-tions s’imprègnent du parcoursde leurs ainés et du sacr ificeconsenti pour l’amour de lapatr ie. Le parcours de ce valeu-reux militant mér iterait large-ment de faire l’objet d’un col-loque.

Youcef Ziad

Dimanche 5 août 2018 CULTURE 11

COMMÉMORATION 72e anniversaire de la mort d’Ali Laïmeche

L’APC deTizi Rached,

en collaborationavec l’ONM et

la Nahia deTizi Rached,

organisedemain lundi une journée

commémorativedu 72e

anniversairede la mort

d’Ali Laïmèche.

Tizi Rached fin prête !

La station balnéaire d’Aokas s’apprête àvivre une semaine tr ès animée

musicalement. Cela commencera vendredi10 août avec l’animation par Ali Ideflawen,

à par tir de 21h30, d’un spectacle musical authéâtre de verdure d’Ait Aissa. Une semaineplus tard, soit l’autre vendredi à par tir de19 heures, il y aura, dans le cadre d’unecaravane menée par l’office national desdroits d’auteur en collaboration avec uneassociation de bienfaisance et le CHU, unméga-concer t au stade municipal de lalocalité dont la vedette sera le grand maitrede la chanson moderne kabyle, Takfar inas,en l’occur rence. Deux jours plus tard, soitle dimanche d’après, un autre méga gala desolidar ité sera également animé au mêmestade municipal. Sous le par rainage duchanteur Idir, Boudjemââ Agraw, Akli D,Baaziz, Malika Domrane, Zahir Abjaoui etd’autres talents se relayeront au micro pourune soir ée qui s’annonce tr ès chaude.L’orchestre de Bazou accompagnera tousces ar tistes alor s qu’Amira Mokrani etHr irouche s’occuperont de l’animation.L’entrée sera payante pour permettre auxorganisateurs d’amasser, dans le cadre de lasolidar ité, de l’ar gent pour l’achat dematér iels à mettre à la disposition du CHUafin que ses services puissent y pratiquerdes opérations chirurgicales guér issant lamaladie de l’éléphantiasis. D’ailleur s

d’autres galas seront programmés dansquelques localités de la wilaya de Béjaïapour tenter d’atteindre la somme exigéepour l’achat de ce matér iel dontl’estimation dépasserait, selon une sourcehospitalière, la centaine de milliers d’euros.L’idée est venue suite à l’atteinte par lamaladie de l’éléphantiasis du jeune NadirZemour i, natif de la station balnéaire deTichy, qui a été envoyé à l’étranger, avec lacontr ibution financière de solidar ité detoute la population, pour y subir desopérations. Cette maladie r are, appeléel’éléphantiasis, consiste en l'augmentationde la taille d'une par tie du corps, causée parun œdème (infiltration des tissus par de lalymphe), ou gonflement, donnantl’apparence d’un membre d’éléphant. Cetœdème appar aît en conséquence d'unesor tie de la lymphe du réseau lymphatiquevers le tissu interstitiel. L’éléphantiasis despays chauds s’accompagne de scléroses(durcissements des tissus), situées auxmembres infér ieur s et aux or ganesgénitaux.

A. Gana.

Takfarinas, le méga show attendu à Aokas BÉJAÏA Il est annoncé pour le 19 août

Bouira

Un programme d’animation varié à la bibliothèque

Àl’occasion de la saison estivale 2018,«la bibliothèque principale de la

lecture publique» qui se situe à quelquesdizaines de mètres de l’université centralede Bouira, lancera un programme riche etvarié au profit du grand public lui dansdiverses activités et loisirs. Leprogramme élaboré pour ce mois encours, sera réparti en plusieurs ateliers etse clôturera par d’éventuellesinscriptions pour l’année suivante. Ainsi,durant ce mois, les ateliers des langues,d’informatique et celui de l’audiovisuelprogrammés depuis le début de l’étéresteront opérationnels. Une expositiond’arts plastiques est prévue du 12 au 20aout avec la participation d’un certainnombre d’artistes locaux et d’autres deplusieurs wilayas. Un salon du livre estpar ailleurs programmé du 20 au 30 aout,où des ouvrages de diverses filières ainsique des livres extrascolaires serontdisponibles. Ce programme comprendégalement le volet historique avec lacélébration du congrès de la Soummamqui sera marqué par des animationsculturelles qui débuteront dès le 12 aout.Du 12 au 20 aout, la bibliothèqueproposera à ses visiteurs une expositionqui englobera des livres, des photos, desarticles de presse ainsi que des documentshistoriques. Le 14 aout quant à lui seraréservé aux activités culturelleséducatives. Le 16 aout, un documentaireportant sur le congrès de la Soummamsera projeté au public. Le 20 aout seraune journée compétitive avec un concoursde dictée réservé aux jeunes élèves de 5eannée primaire, ainsi que d’autres rendez-vous culturels et éducatifs. Labibliothèque accueillera une troupethéâtrale du nom de «la vague bleu» pouranimer la fin de son programme mensuelet estival de l’année 2018. Par ailleurs, endate du 21 de ce mois, un dossierd’inscription ainsi que des dépliantsseront distribués à l’ensemble desvisiteurs pour avoir plus d’informationssur les divers ateliers présents à labibliothèque. Le début des inscriptions estprogrammé pour le 26 août.Sarah M.

Causes, symptômeset traitement

Dimanche 5 août 2018MAGAZINE12

Coinn cuisineAngiocholite

Ingrédients- 4 escalopes de poulet ou poitrine de poulet- 250 ml de bouillon de poulet- 125 ml de crème liquide- 30 ml de jus de citron- 2 gousses d'ail dégermées et hachées- Piment d'Espelette ou piment de Cayenne- 1 échalote émincée- 30 g de beurre- 15 ml huile d'olive- 25 g de parmesan ou Romano- 2 c à soupe de persil haché- Sel- Poivre du moulin

Préparation

Poulet crémeux à l’ail et au citron

Quelle est la cause ?L’angiocholite survient en réaction àune infection de la bile, liquide biolo-gique de couleur jaune impliqué dansla digestion. Les germes responsablesde cette infection sont des bactér iesdont :-cer taines souches pathogènesd’Escher ichia coli.-des bactér ies pathogènesStreptococcus faecalis.-des bactér ies pathogènes Bacteroidesfragilis.L’infection de la bile fait généralementsuite à la présence d’un obstacle auniveau de la voie biliaire pr incipale.Cette obstruction est souvent liée àune lithiase de la voie biliaire pr inci-pale avec la présence de lithiasesbiliaires, aussi nommés calculsbiliaires. Composés généralement decholestérol cr istallisé, ces derniers per -turbent l’écoulement de la bile et favo-r isent le développement de bactér iesau niveau de la paroi des voiesbiliaires. La présence de calculsbiliaires est impliquée dans près de90% des cas d’angiocholite. Dans uneminor ité de cas, l’angiocholite peutégalement être une conséquence ouune complication qui fait suite à :-la présence d’un obstacle tumoral,notamment lors d’un cancer des voiesbiliaires ou d’un cancer du pancréas.-une infection parasitaire comme l’as-car is, la douve ou la vésicule hyda-tique. -une opération chirurgicale menée au

niveau des voies biliaires.-un cathétér isme des voies biliaires, unexamen des voies biliaires.-une sphinctérotomie endoscopiquebiliaire, section d’un sphincter auniveau des voies biliaires par endosco-pie.

Qui est concerné ?L’angiocholite touche essentiellementdes personnes présentant des lithiasesbiliaires. Il existe plusieurs facteurs der isque à la formation de calculsbiliaires dont l’âge, l’obésité, les mala-dies affectant l’iléon, les résections del’iléon et la pr ise de cer tains médica-ments.

Quel est le risque de complication ?Bien que l’évolution d’une angiocholi-te soit var iable, cette inflammationpeut être à l’or igine de complicationsgraves. L’angiocholite aiguë peutnotamment provoquer :-la formation d’un abcès au niveau dufoie.-la survenue d’une septicémie.-une insuffisance rénale aiguë.Une pr ise en charge médicale enurgence est nécessaire pour limiter ler isque de complications.

Quels sont lessymptômes ?L’angiocholite est caractér isée par lasurvenue de trois symptômes, dans unordre chronologique bien précis :1. une douleur abdominale, qui estsimilaire à celle de la colique hépa-tique.2. une fièvre brutale et élevée, situéegénéralement entre 39 et 41 °C, quiapparaît peu après la douleur, s’ac-compagne de fr issons et perdure dequelques heures à quelques jours ;3.un ictère, ou jaunisse, qui se mani-feste un à deux jours après les pre-miers symptômes.Dans les formes les plus graves, l’an-giocholite peut également être accom-pagnée d’un syndrome confusionnel etde troubles de la conscience.

Comment la prévenir ?La prévention de l’inflammation passepar la prévention du développementde lithiases biliaires, causes pr inci-pales de l’angiocholite. Pour cela, ilconvient de limiter les facteurs aug-mentant le r isque de calculs biliaires.Il est notamment recommandéd’adopter une hygiène de vie saine,avec une alimentation équilibrée et lapratique régulière d’une activité phy-sique.

Comment traiter l’angiocholite ?Une angiocholite aiguë nécessite unepr ise en charge médicale en urgence.Le traitement de l’inflammationconsiste à éliminer les agents infec-tieux et à traiter l’or igine de l’infec-tion. Pour traiter l’infection de la bile,un traitement antibiotique est généra-lement administré par voie intravei-neuse. Si l’infection est due à la pré-sence de calculs biliaires, ces dernierspeuvent êtres retiré par :- une cholécystectomie, traitement chi-rurgical qui consiste à retirer la vési-cule biliaire.- un nettoyage des voies biliaires.- une sphinctérotomie endoscopiquebiliaire, section d’un sphincter auniveau des voies biliaires par endosco-pie.

L’angiocholitecorrespond à une

inflammation au niveaude la paroi des voies

biliaires. Elle est généralement due

à la présence decalculs biliaires.

L’angiocholiteaiguë nécessite

une prise en chargemédicale rapide.

Placer les escalopes de poulet dans un saladier.Saler et poivrer. Préchauffer le four à 375 F (190C). Chauffer l'huile d'olive dans une poêle à fondépais et déposer les escalopes en les saisissantrapidement des deux côtés (environ 3 minutes dechaque côté) ou jusqu’à ce qu'ils prennent unecouleur dorée. Retirer les escalopes et réserver.Réduire le feu et ajouter les échalotes faire reve-nir 2 minutes. Ajouter l'ail suivi du bouillon depoulet, jus de citron, parmesan, et pimentd'Espelette. Saler et poivrer et porter à ébullitionréduire le feu et laisser réduire le bouillon pen-dant 10 minutes environ tout en remuant (on doitgarder le ⅓ de la sauce). Ajouter la crème liquideainsi que le beurre mélanger bien jusqu’à ce qu'ilfonde. Remettre les escalopes de poulet en lesarrosant de sauce. Enfourner pour environ 15minutes ou jusqu’à une belle couleur. A la sortiedu four parsemer de persil. Servir accompagnéde pommes de terre sautées ou légumes rôtis.

À12 ans, sa peluche favor ite à la main,Car los Antonio Santamar ia va se

rendre demain à l'université de l'Unam poury entamer des études de physique biomédi-cale, devenant le plus jeune étudiant à inté-grer cette prestigieuse université de Mexico.

" Mon pr incipal objectif est (...) d'appor terles éléments de base pour que médecins etbiologistes puissent résoudre nos problèmesbiologiques" , explique Car los devant uneforêt de micros et de caméras, lors d'uneconférence de presse à l'Unam. " Si on ar r iveà fabr iquer une cellule qui se maintienneseule, organite par organite, on peut alorssoigner toutes les maladies" , explique-t-il enarborant un large sour ire, qui dévoile desdents de lait récemment tombées. Cet étu-diant qui a de " hautes capacités cognitives" ,selon l'Unam, débutera lundi une licence dephysique biomédicale, mais il n'aime pasqu'on le qualifie de " génie" . Il dit qu' il vaentrer à l'université avec une " soif d'ap-prendre" . Mais sa mère, impatiente à sescôtés, voudrait sur tout qu' il avale son goû-

ter. " Je vais aller en classe avec mapeluche" , un puma, mascotte du club defootball de cette université, indique Car los àl'AFP. Quand il n'est pas plongé dans seslivres d'études, il aime aussi lire des docu-ments de vulgar isation scientifique ou de lalittérature classique. Il va rejoindre la tren-taine d'étudiants sélectionnés pour ce cursussur environ 700 postulants. Si la compagniedes adultes lui est agréable, la relation avecles autres enfants " est un peu plus difficile" ,confie le jeune garçon. Il a subi une" ambiance hostile" dans les écoles où il estpassé avant finalement d'obtenir sesdiplômes à l' Institut national d'éducationpour adulte. " Il a dû passer des examenspour adulte" , ce qui n'est pas non plus nor -mal, se plaint son père Fabian.

MEXIQUE À 12 ans, il entre à l'universitépour étudier la physique biomédicale

Coin cuisine

Plutôt discret sur le marché dumercato estival, ManchesterCity est aujourd'hui " satis-

fait" de l'équipe qu' il a et ne fera denouveau recr utement que pour" des talents spéciaux" , a déclarévendredi son entr aineur PepGuardiola. Alors que le marché destransfer ts en Premier League seraclos le 9 août à 18h00, City n'a pourl' instant signé qu'un seul joueur,Riyad Mahrez, en provenance deLeicester pour un montant estimé à60 millions de livres (environ 67M€), un record pour le club. Le lea-der du championnat anglais la sai-son dernière a en revanche laissééchapper le milieu de ter rain italienJorginho, qui a opté pour Chelsea." Nous ver rons bien. Si finalementnous décidions de recruter quel-qu'un d'autre, ce sera parce qu' ils'agit d'un joueur spécial, ou quipeut devenir exceptionnel à terme,et pas pour appor ter un joueur deplus à l'équipe" , a déclaré le techni-cien espagnol. " Pour le moment, jesuis très content (...) de l'équipe quenous avons. Nous nous retrouveronstous ensemble dès lundi. Et il va fal-loir commencer à penser à ce quenous allons faire pour garder le

niveau que nous avons eu la saisondernière" , a-t-il ajouté. Guardiolas'est notamment déclaré très heu-reux de la prolongation du contratde l' attaquant br ésilien Gabr ielJesus jusqu'en 2023. Mahrez, quisouffrait d'une cheville, a finale-ment reçu le feu ver t pour jouer cedimanche face à Chelsea lors duCommunity Shield. Un match queles Citizens espèrent bien rempor-ter pour se donner de la confianceavant l'entame de la saison officiel-le, le 10 août. " En terme de résul-tats, nous ne pourrons pas fairemieux que ce nous avons fait la sai-son passée, mais nous avons desmarges de progression dans notremanière de jouer " , a estiméGuardiola. La saison dernière, lesCitizens étaient devenus championsavec 100 points, devançant ainsileur r ival de ManU de 19 longueurs." Et dans les autres compétitions, laCoupe d'Angleter re et la Ligue deschampions, nous pouvons fairemieux. Si je pensais que la messe

était dite et que nous n'avions plusde marges de progression, je neserai plus là" , a-t-il ajouté.

Gabriel Jesus blindé Avec 24 buts en 53 matchs depuisson ar r ivée en janvier 2017, Gabr ielJesus a marqué les espr its pour sesdébuts en Europe avec ManchesterCity. Membre essentiel dans laconquête du titre et de la CarabaoCup la saison dernière (17 buts, 5passes), le jeune Brésilien (21 ans) aété r écompensé pour ses per for -mances. Sous contr at jusqu’en2021, Gabr iel Jesus a prolongé jus-qu’en 2023 avec cer tainement unebelle revalor isation salar iale. « Jevoudrais remercier les fans pourleur accueil et la façon dont ils metr aitent depuis mon ar r ivée. J epeux dire que venir à ManchesterCity a été la meilleure décision dema vie car depuis que je suis ici, j’aigrandi en tant que joueur et aussicomme personne », a déclaré l’an-

cien de Palmeiras sur le site officielde City. Conscients de détenir l’undes cracks de la nouvelle généra-tion, les Citizens ont donc fait lechoix de blinder leur pépite. Unevolonté affichée par Pep Guardiolaqui a tout de suite fait confiance àson attaquant au moment de sonar r ivée malgré son jeune âge et unmanque d’expér ience au plus hautniveau. « Gabr iel est sans aucundoute l’un des meilleurs jeunes atta-quant du football mondial et cetteprolongation est une preuve de laconfiance que nous plaçons en lui, adéclaré Txiki Begir istain, directeurspor tif du club. Il y a tellement devar iété dans son jeu. Je sais à quelpoint Pep aime travailler avec lui etj’ai vraiment hâte de voir son déve-loppement dans les années à venir. »Après une Coupe du Monde passéecomme une ombre, Gabr iel Jesus vadevoir reprendre sa marche enavant pour amener ManchesterCity au sommet de l’Angleter re etde l’Europe.

MANCHESTER CITY À quelques jours de la clôture du mercato

Guardiola dévoile ses plansAlors que lemarché des

transferts enPremier League

sera clos le 9 aoûtà 18h00, City n'a

pour l'instant signéqu'un seul joueur,Riyad Mahrez, en

provenance deLeicester.

Tour d’Europe des transferts

Liverpool et la Juventus dépensiers, le PSG compte ses sousAprès l'ar r ivée de Cr istiano Ronaldo, le

retour de Leonardo Bonucci: la JuventusTur in confirme son statut d'agitateur majeurdu mercato estival en Europe, marqué aussipar l'hyperactivité de Liverpool et l'attentis-me du Par is SG. Le champion de France, tou-jours dans le collimateur de l'UEFA aprèsavoir mis sur la table 400 millions d'eurospour attirer Neymar et Kylian Mbappé l'étédernier, a encore trois semaines pour bouclerson marché puisqu' il ferme le 31 août enFrance, en Allemagne et en Espagne. Enrevanche, il se clôture cette année le 9 août enAngleter re et le 17 août en Italie, à la veille dela repr ise de leurs championnats respectifs.

Italie: la "Juve" dynamite le marchéEn retrait depuis plusieurs années, les clubsitaliens reprennent des couleurs, dopés pourcer tains par l'ar r ivée de r iches investisseursétr anger s (l'Amér icain Elliott pour l'ACMilan, le chinois Suning pour l' Inter Milan).Détenue par la holding Exor (propr iétaire deFiat), la Juventus a réalisé le plus grand coupde ce mercato: Cr istiano Ronaldo (100 MEUR). Mais les Bianconer i ont aussi levé l'op-tion d'achat pour Douglas Costa (40 M),attiré Joao Cancelo (40 M EUR), séduit EmreCan (libre) et fait revenir au bercail leurdéfenseur histor ique Leonar do Bonucci.Gonzalo Higuain a effectué le trajet inverse

vers l'AC Milan. L'AS Rome, demi-finalistede la dernière Ligue des champions, s'estaussi montr ée active en attir ant J avierPastore (24 M EUR) et Justin Kluiver t (17 MEUR), mais a perdu deux piliers: le gardienbr ésilien Alisson et le milieu RadjaNainggolan, par ti à l' Inter de Milan (38 MEUR).

Angleterre: Liverpoolle plus actifBoosté par l'explosion des droits TV de laPremier League (environ 3,3 milliards d'eu-ros par an), Liverpool, finaliste sor tant de laLigue des champions, est le club anglais qui afrappé le plus for t avec Alisson, Naby Keita,Fabinho et Shaqir i. Au total plus de 180 MEUR dépensés dont 72,5 pour le seul gardienbrésilien. Manchester City, champion en titre,ne change pas une équipe qui gagne mais s'estquand même offer t l'ailier algér ien RiyadMahrez pour 67,8 M EUR selon la presselocale. Pour tourner la page Arsène Wenger,Arsenal mise sur son nouvel entraîneur UnaiEmery et sur un mercato prometteur avecLucas Torreira (30 M EUR), le gardien BerndLeno (22 M EUR), Sokratis Papastathopoulos(environ 18 M EUR), le jeune Fr ançaisMatteo Guendouzi (8 M EUR) et StephanLichtsteiner (libre). Pr ivé de titre de cham-pion depuis cinq ans, Manchester United acassé sa tirelire pour le milieu brésilien Fred

(60 M EUR) et investi 22 M EUR sur le jeunelatéral Diogo Dalot. Chelsea, lui, doit repous-ser les assauts du Real Madr id, qui cour tiseplusieurs de ses cadres (Cour tois, Hazard etWillian), mais a déjà déboursé 57 M EURpour le milieu de Naples Jorginho.

Espagne: le Real discretSur le toit de l'Europe avec son tr iplé enLigue des champions, le Real Madr id repar tquasiment de zéro avec le dépar t de ZinédineZidane et de Ronaldo. En attendant l'ar r ivéed'un nouveau prodige, le jeune BrésilienVinicius Junior (45 M EUR) est la pr incipalerecrue madr ilène. Le Barça, champion entitre, a lui aussi joué la car te jeunesse avecAr thur (31 M EUR + 9 de bonus), le FrançaisClément Lenglet (36 M EUR) et l'ex-ailier deBordeaux Malcom (41 M EUR), en attendantla signature annoncée du Chilien Ar turoVidal. Si l'Atlético Madr id a probablementr éalisé son meilleur coup en conser vantAntoine Gr iezmann, il s'est aussi renforcéavec l'ancien Monégasque Thomas Lemar (72M EUR) et le Por tugais Gelson Mar tins(libre).

France: Buffon et le dégraissage parisienEn attendant le réexamen de son dossier enmatière de respect du fair-play financier, le

PSG a sur tout dû vendre (Pastore, Berchiche)et n'a enregistré qu'une seule ar r ivée, celle deBuffon pour... 0 euro puisque le légendairegardien était en fin de contrat à la Juve. Descadres (Fabinho, Lemar, Moutinho) qui s'envont, des talents prometteur s (Golovine,Geubbels, Aholou, Grandsir ) qui ar r ivent,Monaco poursuit sa politique de transfer tshabituelle... avec plus d'ambition au vu dessommes injectées (73 M EUR dépensés déjà).Lyon et Marseille ont pour l' instant réussi àconserver leur s meilleur s éléments. L'OLcomptera aussi sur Léo Dubois (Nantes) etl' ancien Str asbour geois Mar tin Ter r ier,auteur de 5 buts en préparation, alors quel'OM a jeté son dévolu sur le l' internationalcroate Caleta-Car (environ 20 M EUR).

Allemagne: le Bayern sobreLe Bayer n Münich, intouchable enBundesliga, a enrôlé Leon Goretzka (libre) etla pépite canadienne de 17 ans AlphonsoDavies (environ 19 M EUR selon la presse)pour essayer de retrouver les sommetseuropéens, mais il lui faudra aussi conserverles cour tisés Boateng, Lewandowski et JamesRodr iguez. Le Borussia Dor tmund comptesur l'ar r ivée du Français Abdou Diallo (28 MEUR), de Thomas Delaney (20 M EUR) etAchraf Hakimi (prêté par le Real Madr id)pour contester l'hégémonie du Bayern.

Dimanche 5 août 2018 SPORT 21

Leicester City

Musa signe à Al-Nasr La star du football nigérian

Ahmed Musa, championd'Afrique des nations en 2013, aquitté le club anglais de Leicester, oùil n'était jamais parvenu à s'imposer,et s'est engagé pour quatre ans enArabie saoudite avec Al-Nasr. Al-Nasr, 3e du championnat d'Arabiesaoudite lors de la dernière saison,n'a pas dévoilé le montant de la tran-saction. Transféré à Leicester en2016 pour plus de 20 millions d'eu-ros, l'attaquant international de 25ans n'est jamais parvenu à percer enAngleterre.

Chelsea

Pedro prolonge L'attaquant espagnol Pedro a pro-

longé d'un an, jusqu'en 2020, soncontrat à Chelsea, a annoncé vendre-di le club londonien. Pedro, 31 ans,est arrivé à Stamford Bridge en2015, après avoir joué huit saisonsau FC Barcelone. Le nouvel entraî-neur italien des Blues Maurizio Sarria indiqué jeudi qu'il espérait toujourspouvoir compter sur ThibautCourtois et Eden Hazard lors de lanouvelle saison.

Konyaspor

Samuel Eto’olibéré Samuel Eto’o quitte déjà

Konyaspor. Le club turc a offi-cialisé vendredi la résiliation ducontrat de l’attaquant, qui avaitdébarqué le 31 janvier dernier. Aprèsy avoir inscrit 6 buts en 14 matchs,le buteur de 37 ans est désormaislibre de s’engager dans le club deson choix. Cette semaine, l’ancienjoueur du FC Barcelone faisaitnotamment l’objet de plusieursrumeurs l’envoyant en Ligue 1.

La Dépêche de Kabylie :Vous êtes reconduit à la têtede la barre technique de la JSB. Quel est votre sentiment ?

Kamel Arab : Je tiens à remerciertout d’abor d le pr ésidentMohamed Bouchakour pour laconfiance placée en ma personne.Je tâcherai d’être à la hauteur et derépondre aux attentes de la grandefamille spor tive de la JSB.

La saison dernière, vous avezraté d’un cheveu l’accession, au bénéfice du FC Tadmaït.C’est rageant, n’est-ce pas ?

C’est un goût d’inachevée pournous, car on pouvait bien accéderen Régionale 2, mais le dernier motest finalement revenu au FCTadmaït que je félicite au passagepour son accession. Pour nous, ce

n’est que par tie remise.

Que voulez-vous dire par là ?Oui ce n’est que par tie remise pournous, il y a une nouvelle saison quise profile à l’hor izon et on fera toutnotre possible pour r éaliser cetobjectif cette saison. Avec unebonne préparation et des renfor tsde qualité dans les trois compar ti-

ments, la JS Boukhalfa aura fièreallure cette saison et pour ra bel etbien pr étendre à la montée enRégionale 2.

Vous pensez que la JSBpourra concrétiser son objectif, à savoir l’accession ?

C’est clair que la bataille ser aacharnée entre plusieurs équipes etla mission de la JSB ne sera guèrefacile, mais avec la déterminationet la mobilisation de toutes les par -ties, on aura notre mot à dire enchampionnat de wilaya de Tizi-Ouzou de la division honneur. Onest confiants et on tâchera de fairetout notre possible pour réaliser ler êve de toute la population deBoukhalfa et de permettre au clubde grandir davantage.

On vous laisse le soin de conclure…

Je demande aux suppor ters de res-ter der r ière leur équipe et inchal-lah en fin de saison, on fêter aensemble l’accession enRégionale 2.

Entretien réalisé par Massi Boufatis

Dimanche 5 août 2018SPORT22

KAMEL ARAB, entraîneur de la JS Boukhalfa

«Cette saison sera la nôtre»Le coach Kamel

Arab qui a étéreconduit à la

tête de la barretechnique de la

JS Boukhalfa estconfiant et espère

que la prochainesaison sera celle

de l’accession duclub en Régionale 2.

JSA Amizour

Fin de la prospection chez les jeunes La direction de la J eunesse

Spor tive Atlantiqued’Amizour, à sa tête le présidentKar im Merzoug, avait lancé l’opé-ration prospection chez les jeunescatégor ies, dont les enfants nésentre 2004 et 2005 (Du 20 au 22juillet passé), entre 2006 et 2007(Du 27 au 29 juillet) et, enfin, ceuxnés entre 2008 et 2009 (Du 3 au 4août). C’est donc hier samedi quela prospection chez les jeunes a étéachevée. Ainsi et pour dénicher lesoiseaux rares qui pour raient, le caséchéant, défendre les couleurs du

club à l’avenir, le président Kar imMer zoug, le vice-pr ésidentMouloud Aït Henia et les autresmembres se sont mis dans le bainen l’espace de trois week-ends. Surun autre registre, et selon les res-ponsables de ce club qui n’a pasplus de six mois (Créé en févr ier2018), il se pour rait qu’il y ait l’en-gagement de la catégor ie U13 dansle championnat de wilaya deBéjaïa, si jamais ce dernier seraitrelancé cette année. D’autres par tset selon les dir igeants du club, cedernier s’est fixé différents objec-

tifs pour cette année et les années àvenir, entre autres, la formationdes jeunes (en leur donnant unbagage technique, de bonnes basestechniques et leur inculquer le res-pect de l’autre), le suivi des jeunesaccueillis sur tout le cur sus(Initiation, formation et éco-for -mation). Comme il a été décidéégalement d’encourager et d’ac-compagner des jeunes dans leurparcours d’apprentissage, organi-sation des tournois inter-écoles, etpar ticiper aux différents tournois.Les dir igeants comptent, aussi,

par ticiper avec des par tenar iats auniveau national, cr éation d’uneéquipe U15/U17 pour s’engagerdans le championnat, organiser desstages de per fectionnement, valor i-sation de l’image des jeunes foot-balleurs du club, aider des jeunes àintégrer des clubs d’élites et, enfin,par ticiper à la catégor ie U13.Soulignons, enfin, que la repr isedes entraînements débutera le 24août prochain.

M. R.

Féraoun

Début du tournoi de TifritineDurant la saison estivale en cours, pratique-

ment tous les villages et autres quar tiers dela vallée de la Soummam organisent des tour -nois de football, qui pour rendre hommage à despersonnes locales vivantes ou disparues, quipour réunir les jeunes et leur éviter d’aller versdes fléaux sociaux. C’est le cas du villageTifr itine, relevant de la commune de Feraoun,où l’association spor tive Assirem/Espoir a pr isl’habitude d’organiser ce genre de tournois auniveau dudit village. «Comme chaque année,notre association spor tive Assirem Tifr itine

organise des tournois», dira l’un des membresorganisateurs. Placé sous le slogan «Pour unvainqueur, il faut être une bonne personne», cetournoi a débuté le 1er août pour prendre fin le26 du même mois. Un tournoi qui regrouperatreize équipes venues des quatre coins du villa-ge, dont les nominations étaient sur les clubs lesplus connus au monde. Parmi ces nominations,on citera pêle-mêle, Bayern, AC Milan, FCBarcelone, PSG, Réal Madr id (Groupe A),Arsenal, Roma, Inter Milan, Manchester United(Groupe B). Il y a, donc, trois groupes dont un

est composé de cinq équipes et les deux restantsde quatre. Les deux premières de chacun desdeux groupes aux quatre équipes (B et C) serontqualifiées aux quar ts de finale, alors que dans legroupe A, ce sera trois équipes qui passeront,plus la meilleure des équipes classées 3e dans legroupe B et C ou la 4e dans le groupe A. Cecipour avoir huit équipes et organiser aprèsquatre rencontres aux ¼ de finale. Les matchsde groupes s’étaleront jusqu’au 11 août.

M. R.

Honneur Béjaïa

Le SS Sidi Aïch toujours sans président Près de trois semaines après la démission du

président du Soummam Spor t de Sidi Aïch,Toufik Mansour i, de son poste, le club est tou-jours livré à lui-même. En effet, alors que cer -tains clubs du même palier ont quasiment bou-clé l'opération recrutement et tracé les grandeslignes en prévision de la prochaine saison, auSSSA on peine encore à assurer la stabilitéadministrative. Et dire que cette équipe avaitraté de peu l'accession au terme de la saisonpassée. À présent, le SSSA est à la recherched'un président. Mais ni les membres actuels del’association, ni les anciens joueurs, ni les amou-reux du club, ni encore l’association des anciensjoueurs ne se sont manifestés pour sauver leclub de la dér ive. Pour les suppor ters, ils assis-tent impuissants à cette cr ise et redoutent le pire

pour leur équipe fétiche au vu du manqued' intérêt de nombreuses par ties, notamment lesautor ités locales, les industr iels et spor tifs de laville, selon les déclarations du président sor tant.Une situation alarmante qui oblige tous lesenfants du club à se mobiliser de toute urgence.Quel sera donc l'avenir du SSSA ? À quand lenouveau dépar t ? En tous les cas, dans l'entou-rage de la formation, c'est le flou total. Unechose est sûre, les Diables Rouges sontcontraints de réagir et remettre au moins le clubsur pied en attendant mieux. Il est temps detrouver une solution avant qu’il ne soit troptard. «Attention, ne jouons pas avec le feu. Si ledélai d’engagement expire, le club r isque derevivre le scénar io de l’année 2000, descendreen division Pré-honneur ou mettre car rément la

clé sous le paillasson», dira un fan du club. Lasituation que vit actuellement le doyen des clubsde la Kabylie est devenue le pr incipal sujet dediscussions de tous les spor tifs de la ville desponts. Ils ne par lent, en effet, tout au long de lajour née, que de cet épineux problème quisecoue cette équipe du SSSA. À présent, lasituation est bloquée et les suppor ters ne saventplus quoi faire. D’apr ès les infor mationsrecueillies ici et là, tout le monde attend l’inter -vention du P/APC pour sauver le club phare dela ville. Alors, va-t-on vers un directoire ? Laballe est dans le camp des autor ités locales pourtrouver une issue à cette formation, dans le cascontraire, ce sera l’impasse. En tous les cas, lesprochains jours dévoileront sans aucun doute ledevenir de cette équipe. Samy. H

OS El-Kseur

Le président SalimKhatri se retire Après avoir présenté les bilans moral

et financier de la saison sportiveécoulée, le président du CSA/OSEK,Salim Khatri, n’a pas tardé à annoncerà l’assistance sa démission. Pour expli-quer sa décision de renoncer au navireOSEK, Khatri évoque «des raisons pro-fessionnelles». «Après mûre réflexion,je pense que c'est le moment de se retirer», a-t-il affirmé avant-hier.«Sincèrement, je ne peux continuer.J'ai tout donné pour ce club. Maintenant,je me trouve dans l'incapacité de pour-suivre ma mission pour des raisons pro-fessionnelles. Je suis bâtonnier, et je nepeux donc plus assumer les deux fonc-tions, alors je préfère céder ma place àquelqu’un d’autre. J'ai choisi ce momentpour permettre au club de procéder auxformalités administratives afin de per-mettre au nouveau président de préparerla nouvelle saison. Cependant, je conti-nuerai à gérer cette transition jusqu’àla prochaine AGE, pour permettre àl’assemblée d’élire un nouveau prési-dent. En tous les cas, je serai toujourslà pour aider mon club de toujours»,assure Salim KhatriS. H.

FC Tadmaït

La reprise le week-end prochainEn concertation avec le président

Hamid Mezioudène, le premier res-ponsable de la barre technique du FCTadmaït a fixé la reprise des entraîne-ments au week-end prochain, au stadeAhcène Aïboud de Tadmaït. Le nouveaucoach, Rahim Halata, aura pour missionde préparer ses joueurs comme il se doitpour l’aventure en Régionale, qui serala première du genre pour ce club, quia réussi, en l’espace de trois annéesd’existence, deux accessions. Une per-formance qui dénote de la grande déter-mination des dirigeants du club, à leurtête Mezioudène Hamid, de faire pro-gresser l’équipe, d’autant qu’il y a destalents à Tadmaït qui ne demandentqu’un encadrement qualifié et desmoyens pour progresser. C’est qu’atenu à souligner le premier responsabledu FC Tadmaït, Hamid Mezioudène :«On va entamer la préparation le week-end prochain et on aura à préparer l’é-quipe première pour sa nouvelle aventu-re en Régionale 2. Ce ne sera pas facile,mais avec le nouveau coach Halata et leretour de plusieurs joueurs de la région,on est optimistes. Il y a des joueurs, quiont déjà évolué au CRB Tizi-Ouzou, à la JSK dans les jeunes catégories, à Boukhalfa, à Béni Douala et dansd’autres clubs, qu’on a récupérés, sansoublier les cadres de l’équipe qu’on agardés. C’est dire qu’il y a un groupequi pourra faire sensation, on y croit entout cas». Et de conclure : «Les respon-sables locaux, à leur tête le maire, doi-vent aider ce club qui représente larégion de Tadmaït. On lance aussi unappel aux bienfaiteurs et aux entrepre-neurs de la région pour venir en aide auFC Tadmaït, qui est le porte-flambeaude toute la région de Sidi Ali Bounab».Les camarades d’Ali Oukal sont doncdécidés à continuer leur ascension enmisant sur une autre accession. «Le FCTadmaït ne jouera que pour l’accessionet rien d’autre. On a les moyens de riva-liser avec les meilleures équipes de laRégionale 2 la saison prochaine. On aconfiance en nos joueurs et je croisqu’avec Rahim Halata à la barre tech-nique, le FC Tadmaït n’ira que del’avant», estime également le présidentde section, Ahcène Hamdache, ditDjaâbiba.Massi Boufatis

Lahoulou a terminé en têtedu 400m haies avec unchrono de 48.47 améliorant

au passage son propre recor dnational (48.67). Le pensionnairedu GS Pétroliers inscr it son nomen lettre d’or dans le palmarès deschampionnats d’Afr ique à lafaveur d’une prestation de hautefacture en finale de sa distance depr édilection. Dans une cour sedominée de bout en bout, le natifde J ijel a ter miné premier en48.47. Ce chrono lui permet égale-ment de battre son propre recordd’Algér ie (48.67) réalisé en 2016lors des Jeux Olympique de Rio(Br ésil). Pour sa par t, Lar biBour r ada a dominé ' ' logique-ment' ' l' épreuve du décathlon.Auteur d’une très bonne entame

de concours, l’Algér ien, record-man d’Afr ique de la discipline (8521 points) et 5e aux derniers JeuxOlympiques, a pr is les choses enmain en terminant en tête à l’issuedes cinq premières épreuves, dis-putées jeudi, en totalisant 4 195points. Il ne lui restait donc qu’àconfirmer ses bons résultats, dansl’après-midi de vendredi, chosequ’il a faite avec br io. Il s'agit duquatr ième titre afr icain pourBourrada après ceux décrochés en2008 à Addis-Abeba (Ethiopie), en2010 à Nairobi (Kenya), en 2014 àMarrakech (Maroc) et détenteurdu record d'Afr ique du décathlon(8 521 pts) à l'occasion du décath-lon des Jeux Olympiques d'été de2016 à Rio de Janeiro (Brésil).

Avec deux breloques en or dansson escarcelle, l’Algér ie fait mieuxque lor s de l’édition 2016 deDurban où elle n’avait r écoltéqu’une seule médaille seulement,en or aussi, l’œuvre de HichemCherabi au saut à la perche.

Bouzebra et Triki

ratent le podium

Jeudi dernier, Zouina Bouzebra(lancer du mar teau) et YasserTr iki (saut en longueur) ont ratéla médaille de bronze en termi-nant au pied du podium. Avec unjet calculé à 64.48m, Bouzebra asigné un nouveau recor dd’Algér ie, amélior ant par lamême occasion sa per formanceréalisée lors de l’édition 2016 oùelle avait terminé à la 5e place(61.62m). Pour sa par t, Tr iki,grand espoir algér ien du saut enlongueur, il a fini quatr ième égale-ment avec un saut estimé à 8.01m.Le jeune athlète de 21 ans a aussiégalé sa meilleure per formance del’année réalisée en juillet dernier,à Tar ragone (Espagne), à l’occa-sion des J eux Méditer r anéens2018 où il avait r empor té lamédaille d’argent. Concernant lesautres Algér iens présents sur lapiste du tout nouveau stadeStephen Keshi, ils ont raté leursor tie. Slimane Moula a été éli-miné en demi-finale du 400m,alors que Mohamed Belbachir etYacine Hatehat n’ont pas pu àatteindre la finale du 800m.

R. S.

Les deux athlètesalgériens

AbdelmalekLahoulou (400m

haies) et LarbiBourrada

(décathlon) ontdécroché,

avant-hier, lamédaille d'or, lors

de la 21e éditiondu Championnat

d'Afrique seniorsqui se déroule àAsaba (Nigéria).

Dimanche 5 août 2018 SPORT 23

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LIGUE 1 MOBILIS Saison 2018-2019

La fin du championnat fixée au 5 mai 2019La fin du championnat de Ligue 1 Mobilis 2018-2019 est fixée au

dimanche 5 mai 2019, prenant en considération les dates FIFA etles différentes compétitions afr icaines, a annoncé vendredi laFédération algér ienne de football (FAF) sur son site officiel. La pro-chaine Coupe d'Afr ique des nations CAN-2019, prévue au Cameroun,se déroulera pour la première fois en été (juin-juillet), ce qui a poussél' instance fédérale à terminer la saison plus tôt que prévu. Le coupd'envoi de la saison 2018-2019 sera donné vendredi prochain avec ledéroulement de la 1re journée, marquée par le match opposant lechampion sor tant, le CS Constantine, au NA Husseïn-Dey. La ligue defootball professionnel (LFP) a proposé la pér iode allant du 20décembre 2018 au 10 janvier 2019 pour la trêve hivernale. Une déci-sion sera pr ise à ce sujet en concer tation avec le médecin fédéral et lemanager général de la sélection algér ienne, précise la même source. LaLFP a souligné dans son exposé présenté lors de la dernière réuniondu Bureau fédéral, lundi, que " les 5 premières journées connaîtrontdes repor ts de matches dus à la par ticipation de clubs algér iens à descompétitions continentales" . Par ailleurs, le président de la LFPAbdelkr im Medouar a préconisé de lancer la compétition de la Couped’Algér ie au niveau des ligues un peu plus tôt que d’habitude. Enfin,la demande des présidents des clubs de la Ligue 2 de repor ter le débutdu championnat n’a pas été approuvée par le Bureau fédéral, qui aégalement maintenu les décisions antér ieures du huis clos.

Ar r ivé libre l'été dernier àMonaco, l’international

algér ien Rachid Ghezzal va déjàfaire ses valises. En effet, le quo-tidien L'Équipe annonce que lemilieu offensif des Ver ts s'apprê-te à rejoindre Leicester. LesFoxes devraient débourser prèsde 14 millions d'euros pour l'atti-rer. Le quotidien avance mêmeque Ghezzal a déjà rejointl'Angleter re et passé sa visitemédicale. Il pour rait devenir unFox officiellement ce dimanche.Ghezzal a marqué deux buts etdélivré 4 passes décisives en unpeu plus de 30 matches la saisondernière.

Mercato

Ghezzal prochede Leicester

L’attaquant du Paradou AC,Far id El Mellali rejoint

officiellement la formation deLigue 1 française Angers sousforme de prêt. Après des essaisconcluants, l’internationalalgér ien a signé jeudi soir avecSCO Angers un contrat d’unesaison sous forme de prêt avecoption d’achat. El Mellalipour rait faire ses débuts sous lemaillot des Noir et Blanc dès lapremière journée dechampionnat le 11 août prochainface à Nîmes.

El Mellali rejointSCO Angers

ATHLÉTISME 21e championnat d’Afrique seniors

La Ligue de football de Tizi-Ouzou a débuté, hier,l’opération des engagements des arbitres au titre

de la saison spor tive 2018-2019. Le dépôt des dossiersrestera ouver t jusqu’au 20 août prochain, date butoirpour se conformer à cette obligation. Par ailleurs,soucieuse d’armer le plus possible ses référées, lastructure du football au niveau de la wilaya aconcocté un menu assez copieux. En effet, commechaque intersaison, en plus du test physique obliga-toire pour les arbitres engagés, il est prévu dans leplan d’action de la direction de l’arbitrage pas moinsde trois séminaires de deux jours chacun. Le premiersera destiné aux arbitres stagiaires, le second auxarbitres confirmés et le troisième aux arbitres de lawilaya officiant dans les divisions supér ieures. Desrencontres qui seront mises à profit par la commis-sion de formation pour par faire les connaissances desarbitres dans les domaines de 17 lois de jeu. Les nou-veaux amendements feront aussi l’objet d’une vulga-r isation très poussée. Le rappel des règlements géné-raux régissant les différents championnats et les dis-positions par ticulières de la compétition seront aussiau menu lors de ces conclaves où le travail de grou-pe, des séances vidéo et les démonstrations pratiquessur le ter rain sont également prévues. C’est dire quer ien ne sera laissé au hasard par la ligue de footballqui fait de la formation de l’arbitrage une de sespr ior ités et qui ne compte lésiner sur aucun moyenpour permettre à ses jeunes arbitres de se per fection-ner et d’élever davantage leur niveau en ayant unemeilleure maîtr ise sur le déroulement des rencontresde football. La Ligue de Tizi-Ouzou, l’une des raresstructures qui n’aurait pas rencontré trop de soucisur le plan arbitrage lors des exercices précédents, necompte r ien laissé au hasard pour améliorer encoredavantage la qualité de ses arbitres. Tout ce qui atr ait à l’ar bitr age ser a évoqué et débattu.

L’obligation d'appliquer les lois du jeu durant lesmatchs de championnat en veillant au respect de l'é-thique spor tive sera rappelée avec force par les for -mateur s dans les recommandations qui serontdonnées lors de la clôture des séminaires qui aurontlieu probablement à l’auberge de Tigzir t ou de TiziRached. Deux lieux qui disposent de toutes les com-modités à même de permettre aux séminar istes detravailler dans de meilleures conditions.

Un nouveau stage

pour débutants fin août

Comme chaque année en pér iode estivale, la Ligue defootball de Tizi-Ouzou qui compte déjà un nombreassez impor tant d’arbitres formés, projette d’organi-ser un nouveau stage pour les débutants. Une nou-velle promotion qui viendra combler le dépar t desarbitres promus au grade régional le mois de maidernier. Ils sont nombreux les postulants désireux defaire leur apprentissage dans le domaine arbitral.Une école de la discipline et de la r igueur qui susciteun grand engouement chez les jeunes, notammentles universitaires. En effet, en dépit des difficultés dece métier, la demande reste impor tante dans lawilaya de Tizi Ouzou. Une aubaine qui permet à laligue locale un meilleur choix à l’issue des tests depr ésélections por tant génér alement sur deuxépreuves (écr ite et orale). Selon des indiscrétions, lacommission de formation chargée de ce volet auraitdéjà ar rêté son programme aussi bien celui du test deprésélection que le stage. Ce dernier auquel une cin-quantaine de candidats devraient prendre par t, auralieu vers la fin du mois en cours ou début septembre,au niveau de l’auberge de Tizi Rached.

S. K.

Les engagements des arbitres lancésLigue de football de Tizi-Ouzou