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TT AA BB LL EE DD EE SS MM AA TT II EE RR EE SS

I. LA GRAMMAIRE .................................................................................................................. 3

AA.. LLAA NNAATTUURREE DDEESS MMOOTTSS .......................................................................................................................................................................................................... 44

PARTIE 1 - LE NOM ......................................................................................................................... 4

EXERCICE 1 ............................................................................................................................. 5

EXERCICE 2 ............................................................................................................................. 6

PARTIE 2 - LES DETERMINANTS .......................................................................................................... 7

PARTIE 3 - LES ADJECTIFS ................................................................................................................. 8

EXERCICE 3 ............................................................................................................................. 9

EXERCICES 4 ......................................................................................................................... 12

PARTIE 4 - LES PRONOMS................................................................................................................ 13

EXERCICES 5 ......................................................................................................................... 19

PARTIE 5 - LES ADVERBES ............................................................................................................... 20

EXERCICES 6 ......................................................................................................................... 21

EXERCICE 7 ........................................................................................................................... 24

PARTIE 6 - LES PREPOSITIONS .......................................................................................................... 25

PARTIE 7 - LA CONJONCTION ........................................................................................................... 26

EXERCICE 8 ........................................................................................................................... 28

PARTIE 8 - LES INTERJECTIONS ........................................................................................................ 28

PARTIE 9 - LE VERBE ..................................................................................................................... 28

PARTIE 10 - LES ENSEMBLES DE MOTS ................................................................................................ 30

CORRIGÉS DES EXERCICES DE GRAMMAIRE 1 A 8 ............................................................ 33

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I. LA GRAMMAIRE

P o u r r é u s s i r u n c o n c o u r s , c e m o d u l e e s t i n c o n t o u r n a b l e !

La langue française est riche et des mots nouveaux se créent chaque jour. Un dictionnaire de langue

contient usuellement 60 000 à 90 000 mots mais seulement 4 200 sont couramment employés !

La maîtrise du vocabulaire, de la grammaire passe donc par l'examen attentif de ces cours mais

aussi par un travail personnel nécessaire et enrichissant que personne ne pourra faire à votre place.

Tout d'abord, la lecture, bien entendu, qui peut être très variée, par les thèmes et les supports (romans, magazines, journaux). Vous pouvez aussi écrire, sous forme classique ou, de façon ludique, faire des

mots croisés, mots fléchés, jouer au Scrabble, aux Chiffres et aux Lettres ; un concours se prépare sur

des mois.

Nous vous invitons aussi à redécouvrir le dictionnaire : observez sa présentation, son classement

alphabétique, étudiez les divers types d'informations données pour un même mot et, enfin, apprenez à

l'utiliser correctement et couramment.

Afin de vous faciliter l'acquisition ou la révision du savoir nécessaire aux concours, le cours de français

est organisé sous forme de chapitres délimitant les notions importantes à connaître.

Attention toutefois. Cette matière n’est pas une loterie. Trop de candidats se fient au hasard, sans se

donner la peine de réfléchir. Ne jouez à « pile ou face » qu’a titre exceptionnel, quand vous êtes pris

par le temps, quand vous ne pouvez pas faire autrement…Construisez vos phrases, ni trop brèves, ni

FRANÇAIS

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trop longues, mais soyez attentifs à la concordance des temps, à l'accord du verbe avec le sujet,

unique mais au pluriel, ou divers et au singulier chacun !

A. LA NATURE DES MOTS

La notion de grammaire évoque l'exercice d'une langue et est associée à celle de normes

caractérisant diverses manières de parler et d'écrire.

P a r t i e 1 - L e n o m

Un nom sert à désigner un être animé (une personne, un animal) ou une entité inanimée (un objet,

une idée ou une notion abstraite). Il existe deux catégories de noms : les noms communs et les

noms propres.

Les noms communs désignent des êtres (personnes ou animaux) et des choses (objet, idées,

sentiments…)

• Certains sont simples : formés d’un seul mot.

D’autres sont composés : formés de plusieurs

mots, reliés ou non par un trait d’union (pomme

de terre, porte-monnaie).

• Ils sont précédés le plus souvent d’un déterminant

(le, la, une, un…).

• Ils s’écrivent toujours avec une minuscule.

• Un nom commun possède un genre c’est-à-dire,

masculin ou féminin, et un nombre, singulier ou

pluriel.

On forme le pluriel des noms communs en ajoutant un « s ». Exemple : une maison : des maisons.

Toutefois, il existe des cas particuliers qu’il faut apprendre :

Les noms en «au », « eau », et « eu » prennent un « x » sauf : landau, un bleu, un sarrau, un

pneu, qui prennent un « s » au pluriel.

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Les noms en «al » font leur pluriel en « aux » sauf : un festival, un carnaval, un chacal, un bal, un

régal, un récital, qui prennent un « s » au pluriel.

Les noms en « ail » prennent un « s » au pluriel sauf : un bail, un corail, un émail, un soupirail, un

travail, un vitrail, qui font leur pluriel en « aux ».

Les noms en « ou » prennent un « s » sauf : un bijou, un caillou, un pou, un chou, un hibou, un

joujou, un genou, qui prennent un « x » au pluriel.

Les noms terminés par « s », « x » ou « z » ne changent pas au pluriel.

Exemple : Un avis : des avis ; un nez : des nez.

A retenir : Le nom est le noyau (l’élément le plus important) du groupe nominal

Exemple : Chaque matin, ma grand-mère qui vivait seule avec trois chats, soignait avec amour ses roses blanches.

• Matin désigne une chose (un moment), masculin singulier.

• Grand-mère désigne une personne ; c’est un nom composé féminin singulier

• Amour désigne un sentiment. Le nom est ici employé sans déterminant, masculin

singulier.

• Roses désigne un objet (un végétal) ; féminin pluriel

• Chats désigne un animal ; masculin pluriel.

EE XX EE RR CC II CC EE 11

Lequel de ces mots existe seulement au pluriel ?

a) Carnavals b) Funérailles c) Balles d) Marmailles

Où est l’erreur ? a) Un vantail – des vantaux b) Un vitrail – des vitraux

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c) Un bétail – des bestiaux d) Un travail – des travaux

Cherchez l’intrus :

a) Tableaux b) Bureaux c) Landaux d) Chapiteaux

Correction page 33


Quel nom est masculin ? a) Oasis b) Octave c) Omoplate d) Obélisque

Un seul de ces quatre noms est du genre féminin. Lequel ?

a) Insigne b) Iode c) Libido d) Hydrate

Chassez l’intrus :

a) Asphalte b) Emplâtre c) Autoroute d) Planisphère

Correction page 33

Les noms propres désignent des êtres ou des choses particulières, remarquables, uniques. Ils s’écrivent

toujours avec une majuscule. Certains sont précédés d’un déterminant. Exemple : les Alpes.

La plupart sont invariables, mais certains, comme les noms désignant les habitants, peuvent varier en

genre (un(e) Italien (ne) et en nombre (des Italiens (nes)).

Types de noms propres Exemples

• Noms, prénoms, surnoms Pablo Picasso

• Termes de politesse, titres honorifiques Madame la Présidente

• Noms de peuples, d’habitants les Allemands

• Noms géographiques Paris, la Yougoslavie

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• Titres de livres, de monuments les Misérables, le Louvre

• Noms de fêtes, d’institution Noël, l’Assemblée Nationale

Il est important de retenir que les noms propres prennent systématiquement une

majuscule

Exemple :Les Dupont ont gagné un séjour aux Etats-Unis. La veille de Noël, ils s’envoleront pour

Washington où ils visiteront la Maison Blanche. Peut-être apercevront-ils le Président.

• Dupont nom de famille, invariable, même s’il est précédé d’un déterminant

pluriel.

• Etats-Unis - Washington noms géographiques invariables.

• Noël nom propre désignant une fête.

• la Maison Blanche désigne un édifice exceptionnel

• le Président désigne un nom d’habitant

P a r t i e 2 - L e s d é t e r m i n a n t s

Un nom commun est généralement introduit par un mot

appelé déterminant. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il détermine. Placé devant un

mot, il indique que c’est un nom.

Le déterminant précède toujours le nom, mais il peut

en être séparé par un ou plusieurs mots.

Exemple : le vilain petit canard.

Il en existe plusieurs sortes :

Les articles indéfinis (inconnus du lecteur) : un, une, des

Les articles indéfinis indiquent que l’être ou la chose désignée par le nom n’est pas identifiée.

Exemple : un chien (n’importe lequel).

Les articles définis (connus du lecteur) : le, la, l’, les.

Les articles définis indiquent que l’être (ou la chose) désigné est connu, identifié.

Exemple : le chien (celui de mon voisin).

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Les articles définis contractés : au (= a le) ; du (= de le).

Les articles partitifs : du, de l’, de la, des

Les articles partitifs s’emploient pour désigner une partie, une portion d’un ensemble.

Exemple : J’ai mangé de la tarte

Attention : Devant un nom commençant par une voyelle ou un h muet, "le" et "la" se transforment en "l’" qui est un article défini élidé (l’expérience, l’habitant). Associés aux prépositions à ou de, le et les forment des articles définis contractés : a + le = au ; à + les = aux ; de + le = du ; de + les = des.

P a r t i e 3 - L e s a d j e c t i f s

Le nom est rarement utilisé seul. Très souvent, on le complète ou l’introduit par un adjectif.

On distingue trois grandes catégories d’adjectifs : les adjectifs qualificatifs, les adjectifs numéraux et les

adjectifs pronominaux.

Les adjectifs qualificatifs

Leur place est variable : ils peuvent être situés immédiatement avant ou après le nom qu’ils qualifient.

Ils peuvent aussi en être séparés par plusieurs mots. Ils s’accordent en genre et en nombre avec le

nom auquel ils se rapportent.

Exemple : L’amoureux transi (nom et adjectif au masculin singulier) La blanche colombe (nom et adjectif au féminin singulier)

A retenir : L’adjectif peut prendre la forme d’un participe passé ou présent : c’est l’adjectif verbal. Exemple : Un mari trompé ; les exemples suivants

Les adjectifs numéraux

Les adjectifs numéraux cardinaux précisent le nombre (classe illimitée) : un chat, deux chats, trois mille

chats, quatre milliards de chats.

Les adjectifs numéraux cardinaux se présentent sous l’aspect de mots simples (un, deux…) ou de mots

composés (dix-huit, vingt et un…).

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Ils sont tous invariables, sauf :

• Un qui peut s’accorder au féminin (une page),

• Vingt et cent qui prennent un « s » quand on les multiplie sans leur ajouter de dizaines ou

d’unités (quatre-vingts mais quatre-vingt-un, deux…, trois cents mais trois cent un, deux…).

N.B. : retenez qu’un trait d’union relie les dizaines et les unités (dix-huit).

Les adjectifs numéraux ordinaux opèrent un classement : premier, deuxième…

Un nombre ordinal définit la position, l’ordre, dans une série.

Les adjectifs pronominaux possessifs (exprimant l’appartenance)

Avec un seul possesseur : mon, ton, son (masculin singulier) ; ma, ta, sa (féminin singulier) ; mes,

tes, ses (pluriel).

Avec plusieurs possesseurs : notre, votre, leur (masculin ou féminin singulier) ; nos, vos, leurs

(masculin ou féminin pluriel).

Les adjectifs possessifs indiquent à qui appartient l’être ou la chose désignée par le nom.

Leurs formes varient selon le genre et le nombre du nom auquel ils se rapportent et selon le

possesseur auquel ils renvoient.

À retenir : Devant un nom féminin commençant par une voyelle ou un h muet, ma, ta, sa deviennent mon, ton, son. Exemple : mon automobile, mon histoire, son horloge


Quelle phrase ne contient pas de faute ?

a) Jean-Claude court le quatre vingts mètres en douze secondes b) Jean-Claude court le quatre-vingt mètres en douze secondes

c) Jean-Claude court le quatre-vingts mètres en douzes secondes

d) Jean-Claude court le quatre-vingts mètres en douze secondes

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Trouvez la bonne orthographe de 2980.

a) Deux milles neuf cents quatre-vingt

b) Deux mille neuf cents quatre-vingt

c) Deux mille neuf cent quatre-vingts

d) Deux mille neuf cents quatre-vingts

Correction page 33

Les adjectifs démonstratifs (ce qu’on montre du doigt) : ce, cet, cette, ces.

Les adjectifs démonstratifs indiquent que l’on montre l’être ou la chose désignée par le nom.

Il peut aussi rappeler ce dont on a déjà parlé (cette année-là…) ou annoncer ce dont on va parler

(cette histoire se passe…). Leurs formes varient selon le genre et le nombre du nom qu’ils déterminent.

Attention aux confusions « Ces » ou «ses » ou «c’est » ? « Ces est un adjectif démonstratif pluriel qui introduit un nom déjà identifié. Exemple : ces livres (ceux-là). « Ses » est un adjectif possessif. On peut dire «les siens » pour les objets auxquels il se rapporte. Exemple : Ses amis sont venus le voir (les siens). « C’est » est un pronom démonstratif élidé, suivi du verbe être, conjugué à la troisième personne du singulier du présent. On peut le remplacer par «cela est », «celui-ci est » ou «celle-ci est ». Exemple : C’est vrai, c’est un bon garçon. (Cela est vrai, celui-ci est un bon garçon).

Les adjectifs indéfinis indiquent de manière imprécise le nombre des êtres ou des choses désignées

par le nom.

Les plus courants sont : aucun, nul, chaque, certain, quelque, autre, plusieurs, tout…

La plupart sont variables en genre et en nombre.

Exemple : Certains enfants sont partis.

Aucun, nul, chaque ne s’emploient qu’au singulier.

Exemple : Aucun enfant n’est venu.

Plusieurs et divers ne s’emploient qu’au pluriel.

Exemple : Ils sont allés dans divers endroits.

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Il en est de même pour : « Quel (le) (s) que » ou «quelque(s) ? « Quel (le) (s) que » est toujours suivi du verbe être au subjonctif et s’accorde avec le nom qui suit. « Quelque(s) » est un adjectif indéfini qui s’accorde si on peut le remplacer par «plusieurs ». « Quelque » est invariable quand il signifie «un(e) certain(e) » ou «environ ».

Exemple :

Plusieurs personnes ont assisté à l’agression. Certains témoins affirment que l’homme était petit,

d’autres passants assurent qu’il était grand. Aucun témoignage ne concordant, la police devra

examiner chaque indice.

• Plusieurs détermine un nom pluriel (uniquement) ici : « personnes »

• Certains – autres déterminent des noms au masculin pluriel : « témoins » et «passants ».

• Aucun - chaque déterminent des noms au singulier (uniquement), ici : « témoignage »

et « indice ».

Les adjectifs exclamatifs / interrogatifs

L’adjectif interrogatif détermine un nom sur lequel porte une question. On le trouve uniquement

dans une phrase interrogative. Il n’en existe qu’un seul, quel, qui s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte : quelle (féminin singulier), quels (masculins pluriel) quelles

(féminin pluriel).

L’adjectif exclamatif détermine un nom à propos duquel on exprime un sentiment (joie, surprise,

colère…). On le rencontre seulement dans une phrase exclamative.

Ses formes sont les mêmes que celles de l’adjectif interrogatif : quel, quelle, quels, quelles.

Attention aux confusions « Quel (le) (s) » ou «qu’elle(s) ? « Quel (le) (s) » est un adjectif interrogatif ou exclamatif et s’accorde donc en nombre et en genre. Exemple : Quels sont les arbres qui poussent le mieux ? (« Quels », adjectif interrogatif, s’accorde avec les «arbres »). Quelle belle journée s’annonce ! (« Quelle », adjectif exclamatif, s’accorde avec «journée »). « Qu’elle(s), contraction de «que elle », peut être remplacé par «qu’il(s) » ou par «que lui » ou «qu’eux ». Exemple : Je suis plus grand qu’elle. (Je suis plus grand que lui).

Les adjectifs de couleur

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En principe, l’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie.

Cependant les adjectifs de couleurs obéissent à des règles particulières.

Accord régulier : les couleurs qui n’existent qu’à une forme adjectivale s’accordent normalement.

Exemple : Marie a les yeux bleus.

Pas d’accord : Lorsque l’adjectif de couleur est suivi d’un autre adjectif de couleur.

Exemple : des yeux bleu-vert Ou d’un adjectif exprimant une nuance.

Exemple : des yeux bleu marine Lorsque l’adjectif est dérivé d’un nom (environ 80 adjectifs).

Exemple : Des yeux marron

Exceptions : pourpre, écarlate, rose, fauve, vermeil…

Accord de mi, semi, demi, nu

Mi et semi sont des préfixes, qui se lient par un trait d'union au mot qui suit.

Ils sont toujours invariables.

Exemples : Ils sont mi-figue, mi-raisin - Deux mi-temps - À mi-côte…

Des semi-voyelles - des secteurs semi-publics - des camions semi-remorque

Placés devant le nom, demi et nu s'écrivent avec un trait d'union.

Ils sont invariables. Exemples : Des demi-bouteilles - trois demi-litres - être nu-pieds

Placés après le nom, demi et nu s'accordent avec celui-ci.

Nu s'accorde en genre et en nombre.

Il a les pieds nus et les jambes nues.

Demi s'accorde en genre seulement.

Deux kilos et demi - deux heures et demie.

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Quel est le groupe de mots correctement orthographié ?

a) Des complets marrons

b) Des chaussures crèmes

c) Des cheveux jaunes pailles

d) Des joues cramoisies

Quelle est l’expression écrite avec une faute ?

a) Des enfants nouveau-nés b) Des écharpes vert olive

c) Des fruits aigres-doux

d) Des cheveux châtains clairs

Quelle est la bonne orthographe ?

a) Certaines étaient nues-jambes et toutes allaient pieds nus

b) Certaines étaient nu-jambes et toutes allaient pieds nu

c) Certaines étaient nue-jambes et toutes allaient pieds nus d) Certaines étaient nu-jambes et toutes allaient pieds nus.

Correction page 33

P a r t i e 4 - L e s p r o n o m s

Le pronom n’est pas un nom : il le remplace. Son utilisation permet d’éviter de lourdes répétitions.

Le pronom personnel

Les pronoms personnels remplacent un nom ou un groupe nominal. Ils sont variables, sauf ere et y, pronoms personnels neutres.

Leurs formes varient selon leur personne et leur fonction : sujet ou complément.

Personne Singulier Pluriel

1ere (masculin ou féminin)

2e (masculin ou féminin)

3e (masculin)

3e (féminin)

3e (masculin ou féminin)

3e (neutre)

Je, me moi

Tu, te toi

Il, elle, le, lui

Elle, la, lui

Se, soi, en, y

Il, le, se, en, y

Nous

Vous

Ils, eux, les, leur

Elles, les, leur

Se, en, y

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On peut ajouter des formes élidées de je, me, te, la, se qui sont : j’, m’, t’, l’, s’

A retenir : « D’en » ou «dans » ? « D’en » est la contraction de «de….en » où « de » est une préposition et « en » un pronom personnel qui représente un complément. On peut remplacer «en » par ce complément. « Dans » est une préposition qui indique un lieu ou un instant.

Exemple :

Paul aime Virginie. I l lui a offert une douzaine de roses, mais elle les a jetées. Demain, il lui en

portera deux douzaines.

• Il pronom personnel, remplace «Paul », 3e personne, masculin singulier, sujet.

• Lui - elle pronoms personnels, remplacent « Virginie », 3e personne féminin singulier ;

« lui » est complément, «elle » est sujet.

• Les pronom personnel, remplace «roses », 3e personne, féminin pluriel, complément.

• En pronom personnel, remplace «roses », complément.

Le pronom possessif

Les pronoms possessifs remplacent généralement un nom afin d’éviter de lourdes répétitions dans la phrase. Ils expriment une idée d’appartenance. Leurs formes varient en genre, en nombre et en

personne.

Un seul objet possédé Plusieurs objets possédés

Personne Masc.sing. Fém.sing. Masc.plur. Fémin.plur

Un seul possesseur 1ere

2e

3e

Le mien

Le tien

Le vôtre

Le tien

La mienne

La tienne

La vôtre*

La sienne

Les miens

Les tiens

Les siens

Les miennes

Les tiennes

Les siennes

Plusieurs

possesseurs

1ere

2e

Le nôtre

Le vôtre

Les nôtres

Les vôtres

Les nôtres

Les vôtres

Les nôtres

Les vôtres

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3e Le leur Les leurs Les leurs Les leurs

* En cas de vouvoiement

Attention aux confusions « Notre » ou «nôtre » ; « votre » ou «vôtre » ? « Notre » et «votre » sont des adjectifs possessifs qui se rapportent à plusieurs possesseurs et un seul «possédé ». Ils peuvent être remplacés par un article. Exemple : notre maison est grande (la maison est grande). « Nôtre » ou «vôtre » sont des pronoms possessifs quand ils sont précédés d’un article défini ou des adjectifs possessifs employés comme attribut. On peut les remplacer respectivement par «mienne » et «tienne ». Exemple : Cette maison est nôtre. La vôtre est blanche. (Cette maison est mienne. La tienne est blanche).

Autre exemple :

Cette voiture, c’est la vôtre, celle de votre mari ou celle de vos enfants ? Ce n’est ni la mienne, ni la sienne, ni la leur.

• La vôtre pronom possessif, remplace «voiture », 2e personne, féminin singulier.

• La mienne pronoms possessif, remplace «voiture », 1ere personne, féminin singulier.

• La sienne – la leur pronom possessif, remplace «voiture », 3e personne, féminin singulier.

Le pronom démonstratif

Il sert à désigner un être animé, un objet, une idée ou

un événement sans le nommer.

C’est un peu comme si on le montrait du doigt. La forme

de certains d’entre eux varie en fonction du genre et du nombre du nom qu’ils remplacent. D’autres (ceci, cela,

etc.) ne varient pas.

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Ils peuvent prendre toutes les fonctions du nom (sujet, complément).

Voici les différentes formes du pronom démonstratif :

Formes simples :

• celui (masculin singulier)

• celle (féminin singulier)

• ce (neutre singulier)

• ceux (masculin pluriel)

• celles (féminin pluriel)

Formes composées

• celui-ci, celui-là (masculin singulier)

• celle-ci, celle-là (féminin singulier)

• ceci, cela (neutre singulier)

• ceux-ci, ceux-là (masculin pluriel)

• celles-ci, celles-là (féminin pluriel)

Remarque :

Il existe d’autres formes : • « cela » et «ceci » deviennent «ça » • « ce », «cela » et «ceci » s’élident devant une voyelle. (Exemple : c’est fini)

Exemple :

Feuilleter les albums photos, j’adore ça ! Celui-ci me rappelle nos vacances au Maroc, celui-là notre

séjour au Québec. Mais mes photos préférées sont celles de notre fils bébé. Le temps passe vite, c’est

incroyable !

• ça – c’ pronoms neutres, «ça » remplace un groupe verbal : « feuilleter les albums

photos », «c’ » une proposition : « le temps passe vite ».

• celui -ci –celui-là remplacent un même nom : « album photo », masculin singulier. –

ci et – là distinguent deux albums différents.

• celles remplacent un nom : « photos », féminin pluriel.

Le pronom interrogatif

Le pronom interrogatif remplace le nom précédé d’un adjectif interrogatif.

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Exemple : Halte ! Qui va là ? ; Qui = quel inconnu, quelle personne

J’aimerais savoir de quoi il est fait. ; De quoi = de quelle matière.

Les différentes formes du pronom interrogatif peuvent être :

Formes invariables

• Qui ? que ? qu’ ? quoi ?

Qui remplace uniquement une personne, que ? et quoi ? une chose

Formes variables

• Lequel ? laquelle ? lesquels ? lesquelles ?

Formes renforcées (composées)

• Qui est-ce qui ? qui est-ce que ? qu’est-ce qui ? qu’est-ce que ? Qu’est-ce que c’est que ? à

qui ? de qui ? avec qui ? par qui ? pour qui ?

Fusionnées avec « a » et « de »

• Auquel ? auxquels ? auxquelles ? duquel ? desquels ? desquelles ?

Exemple :

Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Je me demande bien de quoi vous parlez. Non ! Je

ne suis pas une vedette de cinéma ! Et d’abord laquelle ?

• Qui… ? pronom interrogatif invariable (interrogation directe).

• Qu’est-ce que forme renforcée du pronom interrogatif « que » ? (interrogation directe).

• Quoi ... pronom interrogatif variable (ici, interrogation indirecte).

• Laquelle ? pronom interrogatif variable (interrogation directe), s’accorde avec le nom « vedette » qu’il remplace, féminin singulier.

Le pronom relatif

Le pronom relatif est proche, dans sa forme, du pronom interrogatif. Comme ce dernier, il apparaît

sous des formes :

Invariables : qui, que (ou qu’), quoi, dont, où.

Variables : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, ces dernières pouvant fusionner avec « à » et « de » : auquel, auxquel (le) s, duquel, desquel (le) s.

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Exemple : Voici le chien qui m’a mordu.

Remarque :

Le pronom relatif reprend un mot, ou groupe de mots, placé avant et que l’on appelle antécédent.

L’antécédent peut être :

Un nom ou un groupe de noms.

Exemple : Voilà un pays que j’ai apprécié.

Un pronom

Exemple : C’est elle qui a raison.

Un adjectif qualificatif

Exemple : Sot que tu es !

Un adverbe de lieu

Exemple : Ils sont revenus vivre là où ils sont nés.

Une proposition

Exemple : Allez vous laver les mains, après quoi vous pourrez manger.

Attention aux confusions Observez la différence entre un adjectif relatif qui s’accorde avec le nom qui suit, puisqu’il remplace l’article, et un pronom relatif qui remplace le nom : Exemple : Voici la maison dans laquelle j’habite. (« Laquelle » remplace « maison ») C’est un blockhaus bleu, lequel est adossé à la colline. On y vient à pied…

(« Lequel », pronom, remplace « blockhaus).

Le pronom indéfini Les pronoms indéfinis représentent des êtres, des choses dont l’identité, la quantité ne sont pas

précises. Certains pronoms indéfinis sont variables, d’autres non.

Variables en genre et en nombre

Toujours singulier Toujours pluriel Invariables (neutres)

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quelqu’un(e)

quelques-un(e) s

tout(e)

tous - toutes

aucun(e)

nul (le)

chacun(e)

certain(e)s

plusieurs

personne

rien

quelque chose

on

Ils peuvent prendre toutes les fonctions du nom (sujet, complément).

Exemple :

Ses meilleurs amis sont intervenus. Tous ont essayé de le raisonner. Aucun n’a réussi, il ne veut rien

entendre. On dirait que quelque chose l’obsède.

• Tous pronom indéfini, remplace le groupe nominal « meilleurs amis », masculin

pluriel.

• Aucun pronom indéfini, toujours singulier, remplace « ami », masculin.

• rien – On – quelque chose pronom indéfinis invariables, ne remplacent aucun nom.

Attention aux confusions

« On », « on n’ » ou « ont » ? « On » est un pronom indéfini de la troisième personne du singulier qui est toujours le sujet d’un verbe. Il peut se remplacer par un autre pronom ou un nom. Exemple : On frappe à la porte. (Quelqu’un frappe à la porte). On prendra le train pour vous rejoindre. (Nous prendrons le train…). « On n’ » est composé du pronom « on » et de l’adverbe « ne » élidé, et exprime une négation. Exemple : On n’a pas fini d’en entendre parler. (Nous n’avons pas fini….). « Ont » est le verbe avoir conjugué à la troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif. On peut le remplacer par « avaient » ou « auront ». Exemple : Les absents ont toujours tort. (Les absents auront toujours tort). Ils ont reçu ma lettre. (Ils avaient reçu…)


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Dans la phrase « Ce stylo n’est pas à toi ; ce n’est pas ton stylo, c’est le mien », « ton » est

un :

a) Adjectif possessif b) Pronom possessif c) Pronom personnel

Dans la phrase « Ce stylo n’est pas à toi ; ce n’est pas ton stylo, c’est le mien », « toi » est

un :

a) Adjectif possessif b) Pronom possessif c) Pronom personnel

Correction page 34

P a r t i e 5 - L e s a d v e r b e s

L’adverbe est un mot invariable qui, placé auprès d’un

autre mot, modifie sensiblement ou complète le sens de ce

mot. Ce mot ainsi modifié peut être un verbe, un adjectif

ou même un autre adverbe.

L’adverbe peut modifier le sens : D’un verbe : Le train roule vite.

D’un adjectif qualificatif : Une très grande maison.

D’un autre adverbe : Le train roule assez vite.

D’une phrase : Ordinairement, nous prenons nos vacances en juillet.

Certains précisent le lieu, d’autres le temps, la quantité ou la manière, etc… L’adverbe ne prend ni la

marque du féminin, ni celle du pluriel.

L’adverbe de manière

Les adverbes simples : bien, mieux, mal, pis, ainsi, même, exprès, plutôt, volontiers, etc.… Les locutions adverbiales : dans l’ensemble, à tort, à contrecœur, au hasard, à tâtons, à tue-tête,

en vain, à l’envi, bon gré mal gré, etc.

Un adjectif employé comme adverbe : bas, haut, bon, cher, clair, doux, droit, fort, faux, etc.

Quelques mots italiens sont aussi adverbes : gratis, incognito, crescendo…

Certains adverbes se reconnaissent facilement car ils sont construits avec le suffixe –ment (ex :

parfaitement).

Attention aux confusions

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« Plus tôt » ou « plutôt »? « Plutôt » est un adverbe de manière qui indique une préférence dans une comparaison. On peut le remplacer par « de préférence à » ou par « plus que ». Exemple : Plutôt que de me regarder, vous devriez m’aider. (De préférence à me regarder…) «Plus tôt » est composé de l’adverbe de quantité « plus » devant l’adverbe « tôt ». On peut le remplacer par son contraire « plus tard ». Exemple : Nous sommes arrivés plus tôt que prévu. (Nous sommes arrivés plus tard que prévu).

L’adverbe de quantité

Les formes simples : peu, beaucoup, bien, très, trop, assez, plus, moins, guère, presque, tant,

tellement, comme, que, etc.

Exemple : Je m’ennuie tellement quand je fais si peu de sport !

Que de tristesse quand vient l’heure de se séparer ! Les locutions adverbiales : à demi, à peine, à moitié, peu à peu, à peu près, peu ou prou, pas du

tout, tout à fait, etc.

Exemple : Je reprends peu à peu goût à la vie.

Attention aux confusions « Tout(e) (s) » ou « tout » ? « Tout » peut être un adjectif, un pronom ou un adverbe. En tant qu’adverbe, on peut le remplacer par « complètement » ou « vraiment ». Il est alors invariable excepté devant les adjectifs féminins commençant par une consonne ou un « h » aspiré. Dans ce cas et dans tous les autres, il s’accorde en genre et en nombre (féminin « toute », pluriel « tous », féminin pluriel « toutes ». Exemple : Il était tout étonné de sa réussite. (Vraiment étonné : « tout » adverbe devant un adjectif masculin reste invariable). Elle était tout étonnée de sa réussite (« tout » devant un adjectif féminin commençant par une voyelle : invariable).


Complétez les phrases suivantes avec « tout », « toute », « tous » ou « toutes ».

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…………… les dictionnaires sont rangés dans la bibliothèque. La vallée, envahie par le brouillard paraît

……………. endormie. Les champignons ne sont pas……………..comestibles. Nous avons accepté cette

mission, ……………. hasardeuse qu’elle soit. Cet arbre a déjà perdu……….. ses feuilles et restera

ainsi…………………. l’hiver. Il est connu comme étant le meilleur de …………………. les publicitaires.

………………. espéraient des fleurs pour la Saint-Valentin. Elles sont …………… en noir.

Je vous invite…… …..à venir danser.

Correction page 34

L’adverbe de lieu

Forme simple (ici, là, partout, ailleurs, dehors, derrière, dessus, loin, près, en, où, etc.)

Locutions adverbiales (d’ici, par ici, çà et là, de-ci, de-là, deçà, au-dessus, au-dessous, au dehors,

quelque part, etc.)

Exemple : Il met son nez partout. / Il est parti quelque part.

Attention aux confusions « Là », « la » ou « l’a » ? « Là » est un adverbe de lieu, invariable. Il peut être remplacé par « ici » ou par « ci ». Exemple : Je m’en vais par là. (Je m’en vais par ici). « La » est soit un article défini qu’on peut remplacer par « une », soit un pronom personnel, qui peut être remplacé par un nom. Exemple : Cette voiture, je la conduis pour la première fois. (Je conduis cette voiture pour une première fois). « L’a » correspond au verbe « avoir » à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif précédé du pronom personnel élidé « l ». On peut le remplacer par « l’avait ».

Il en est de même pour :

• « Prêt » ou « près » ?

« Prêt » est un adjectif qualificatif, et peut donc se mettre au féminin « prête ».

Exemple : Le repas est prêt. (La soupe est prête).

« Près » est un adverbe de lieu ; il est donc invariable.

Exemple : Il habite tout près d’ici.

• « Çà », ça » ou « sa » ?

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« Çà » est un adverbe de lieu, souvent employé dans la locution « çà et là ». Il peut être

remplacé par « ici ».

Exemple : Çà et là, les lumières se rallument. (Ici et là…)

« Ça » est un pronom démonstratif que l’on peut remplacer par « ceci » ou par « cela ».

Exemple : Ça, c’est le livreur qui arrive. (Ceci, c’est le livreur….)

« Sa » est un adjectif possessif qui introduit un nom féminin et marque une relation de

possession.

Exemple : Michel est là. J’ai vu sa voiture. (sa voiture : la sienne)

L’adverbe de temps

Formes simples : alors, maintenant, hier, bientôt, tôt, jamais, toujours, naguère, souvent, déjà,

longtemps, etc.)

Locutions adverbiales : (aujourd’hui, tout à coup, d’abord, de nouveau, avant-hier, sur-le-champ...).

Attention aux confusions « Quand », « quant » ou « qu’en » ? « Quand » est soit un adverbe de temps, soit une conjonction de subordination de temps. Il peut être remplacé par « au moment où » ou « à quel moment ». Exemple : Quand nous serons en Angleterre, nous visiterons Londres. (Au moment où nous serons….). « Quant » est une locution qui s’emploie avec les prépositions « à », « au » et « aux ». On peut le remplacer par « en ce qui concerne » ou « pour ce qui est de ». Exemple : Quant à moi, je préfère ne pas voter pour lui. (En ce qui me concerne, je préfère…). « Qu’en » est une contraction de « que en ». On peut le remplacer par « que….. de cela », « que…..de lui », « que…..d’elle » « que……d’eux ». Exemple : Cette nouvelle décoration, qu’en pensez-vous ? (Cette nouvelle décoration, que pensez-vous de cela ?)

L’adverbe d’opinion

À retenir : L’adverbe d’opinion modifie le sens de la phrase. Comme pour les autres adverbes, apprenez à le reconnaître car il est invariable.

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L’adverbe d’affirmation : oui, si, bien, certes, certainement, assurément, bien sûr, en vérité, pour

sûr, parfaitement, indubitablement, etc.

L’adverbe de doute : peut être, sans doute, probablement, apparemment, soit, etc.

L’adverbe de négation : non, ne, ne….pas (point,….jamais,….plus), personne ne, rien ne, etc.

L’adverbe d’interrogation : comment ? combien ? où ? d’où ? quand ? depuis quand ? pourquoi ?

Exemples : • Tôt ou tard, ils sauront leurs cours parfaitement.

• Il sera probablement trop tard.

• Depuis quand n’avez-vous pas fait de révisions ?

Attention aux confusions « Peut-être » ou « peut être » ? L’absence de trait d’union s’explique par le fait que ce sont deux verbes indépendants. L’absence ou la présence du trait d’union donne son sens à la phrase. Procédez par substitution : si vous pouvez remplacer par « sans doute », alors vous écrivez « peut-être » avec le trait d’union. Exemple : Il peut être en retard. (Substitution impossible). Il sera peut-être en colère. (Il sera sans doute en colère).


Dans le texte ci-dessous deux ou trois propositions entre parenthèses vous sont données

pour certains mots. Rayez celles qui ne conviennent pas.

• C’est une jeune fille (dont/donc) je connais les parents.

• Léa est (peut-être / peut être) partie. François (peut-être / peut être) soulagé.

• Elle (a / à) essayé de me contacter mais elle n’ (a / à) pas réussi (à / a) me joindre.

• (Quand / Quant / Qu’en) il était là, tout allait bien. Je pense (quand / quant / qu’en) disant

cela, je ne me trompe pas. (Quand / Quant / Qu’en) à Paul, il se tait.

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• (Sa / Ça / Çà) mère ne veut pas qu’il joue à (sa / ça / çà). (Même / Mêmes) si un reflet (la / l’a

/ là) gêné au moment de frapper la balle, il n’aurait pas dû (la / l’a/ là) manquer.

• Nous prendrons l’avion le (plus tôt / plutôt que possible) et nous serons (la / l’a /là) (bientôt /

bien tôt).

Lequel de ces adverbes est mal écrit ?

a) Bruyamment b) Nonchalamment c) Apparament d) Etonnament Un seul de ces adverbes est mal orthographié, lequel ?

a) Méchament b) Gentiment c) Puissamment d) Chèrement

Correction page 34

P a r t i e 6 - L e s p r é p o s i t i o n s

La préposition introduit un mot (ou un groupe de mots) complément.

Ce mot peut être un nom, un pronom, un adverbe ou un

verbe à l’infinitif.

Il existe de nombreuses prépositions :

Formes simples : sur, à, dans, par, pour, en, vers,

avec, de, sans, sous, selon, malgré, outre, entre, dès,

hors, hormis, sauf, via….

Une préposition peut être formée de plusieurs mots. Il

s’agit alors d’une locution prépositive.

Exemple : Grâce à, au dessus de, avant de, à cause de, en faveur de, quant à…

Attention ! Il ne faut pas confondre à (préposition) et a (verbe « avoir »).

Exemple :

Epuisé par un long trajet, Vincent prit, sans le savoir, une route de campagne qui ne menait nul part.

Soudain, une lueur surgit dans le ciel. Pour lui, le cauchemar allait bientôt commencer…

• par introduit un groupe de mots : « un long trajet », complément d’un adjectif :

« épuisé ».

• sans introduit un verbe à l’infinitif : « savoir », complément d’un verbe : « prit ».

sur 36


• de introduit un nom : « campagne », complément d’un autre nom : « route ».

• dans introduit un nom : « ciel », complément d’un verbe : « surgit ».

• Pour introduit un pronom personnel : « lui », complément d’un groupe verbal : « allait commencer ».

P a r t i e 7 - L a c o n j o n c t i o n

La conjonction est un mot invariable qui se divise en deux familles : la conjonction de coordination et

la conjonction de subordination.

La conjonction de coordination Les conjonctions de coordination relient deux mots, deux groupes de mots, deux propositions de même

nature et de même fonction ou deux phrases.

Les plus courant sont : mais – ou – et – donc – or – ni – car (elles sont faciles à retenir grâce au jeu de

mots : « mais où est donc Ornicar ? »).

Elles expriment des rapports variés, notamment :

• l’addition : et – ni

• le choix, l’alternative : ou

• l’opposition : mais

• la cause : car

• la conséquence : donc

• la coïncidence : or

Exemple : [Aujourd’hui, le ciel est menaçant], or [je comptais laver ma voiture]. [Demain, le temps sera couvert

ou pluvieux], donc [prévoyez les bottes et le parapluie]. Mais [ne soyez ni tristes, ni démoralisés], car [après la pluie, vient le beau temps] !

• or - car - donc coordonnent chacune des propositions indépendantes […], en

exprimant une coïncidence (or), une cause (car) et une conséquence (donc).

• ou unit deux adjectifs : « couvert » et « pluvieux » et indique une alternative.

• et - ni associent deux noms : « bottes » et « parapluie » et deux adjectifs :

« tristes » et « démoralisés ».

Ils marquent un rapport d’addition.

• Mais joint les phrases 2 et 3 et exprime un rapport d’opposition.

sur 36


Attention aux confusions « Ni » ou « n’y » ? « Ni » est une conjonction de coordination, qui relie deux négations. On peut transformer une phrase contenant « ni » en la mettant sous la forme « ne…pas et ne….pas ». Exemple : La plupart des fautes ne sont ni vues ni corrigées. (La plupart des fautes ne sont pas vues et ne sont pas corrigées). « N’y » est composé de « n’ », forme élidé de « ne », adverbe de négation et de « y », pronom personnel représentant un complément introduit par « à ». Exemple : Ce que les gens pensent ? N’y faites pas attention. (Ne faites pas attention à ce que les gens pensent). « Où » ou « ou » ? « Où » est soit un adverbe de lieu ou de temps, soit un pronom relatif, complément circonstanciel de lieu ou de temps. Exemple : Mais où est passé le pain ? (à quel endroit ?) « Ou » est une conjonction de coordination permettant d’exprimer un choix. Il peut se remplacer par « ou bien ». Exemple : Il est dehors ou dans le bureau. (Il est dehors ou bien dans le bureau)

La conjonction de subordination Une conjonction de subordination rattache une proposition subordonnée à la proposition principale.

Elle peut être formée d’un mot (que, comme…) ou de plusieurs (dès que, sous prétexte que…). On

parle alors de locution conjonctive.

Elle introduit une proposition subordonnée conjonctive, complément, qui précède coupe ou suit la

proposition principale.

A noter : Il ne faut pas confondre que (conjonction de subordination) et que (pronom relatif).

sur 36



Donnez la nature de chacun des mots soulignés dans les phrases qui suivent : Dès le lever du jour, les trois agents étaient réveillés. Ils planifièrent ensemble leurs actions de la

journée. Jean-Claude devrait bien sûr continuer la vidéosurveillance de la chambre du mystérieux

docteur Crespi, du moins jusqu’à ce que les micros caméras cessent de fonctionner. Olivier resterait

avec lui pour suivre Crespi si celui-ci quittait l’hôtel. Quant au professeur Quatermass, il fut décidé qu’il

irait chez le petit Tommy. Là, il discuterait avec lui, dans l’espoir d’en apprendre plus sur ses étranges

dons. Ils mettaient au point les quelques détails qui restaient à régler, quand, sur l’écran du moniteur,

la porte de la chambre voisine s’ouvrit violemment. Trois Hommes en Noir pénétrèrent rapidement

dans la pièce et l’un deux se dirigea directement vers Crespi, encore endormi et allongé sur son lit. Correction page 34-35

P a r t i e 8 - L e s i n t e r j e c t i o n s

Les interjections sont des mots ou groupe de mots qui

servent à rendre plus vivants une phrase, un style (gare !

bon sang !...). Elles peuvent exprimer un sentiment :

aïe ! (douleur), beurk ! (dégoût), ah ! (admiration), etc.,

ou imiter un bruit (plouf ! miaou !). Dans ce cas, on parle d’onomatopées. On les emploie surtout dans la langue

parlée.

Elles sont toujours suivies d’un point d’exclamation.

Exemple :

Et vlan ! Une porte qui claque, et boum ! Une chaise qui tombe. Ouaoua ! Rouky, tais-toi, laisse le

chat tranquille. Oh ! J’en ai assez de tout ce bruit.

• vlan ! – boum ! – ouaoua ! trois onomatopées

• oh ! interjection exprimant des sentiments : la colère et l’exaspération. •

P a r t i e 9 - L e v e r b e

sur 36


Le verbe est le mot variable le plus complexe. Il varie selon la personne (6 variantes : je, tu, il, nous,

vous, ils) et le temps (22 temps partagés en sept modes).

De plus, chaque verbe a ses particularités (il peut appartenir au premier, deuxième ou troisième

groupe) ou ses irrégularités (verbes n’entrant dans aucun schéma type).

Le verbe est le noyau de la phrase.

Il peut exprimer : une action, un état, un sentiment, une perception, des sensations, une pensée, une

opinion…

Les trois groupes de verbes

Le premier groupe comprend les verbes dont l’infinitif se termine par er.

Exemple : Chanter, verser, couper, plier, manger…

Le deuxième groupe comprend les verbes dont l’infinitif se termine par ir et le participe présent par

issant.

Exemple : Finir (finissant), gémir (gémissant), bondir (bondissant).

Le troisième groupe comprend tous les autres verbes dont l’infinitif se termine par –ir, -re, -oir + le

verbe aller.

Exemple : Dormir (dormant), sourire (souriant), voir (voyant).

A retenir : Il est important de connaître le groupe auquel appartient un verbe pour bien le conjuguer.

Exemple :

Le soleil qui se couche fait souvent rougir l’horizon.

• se couche l’infinitif de ce verbe est « se coucher », c’est donc un verbe du premier groupe.

• fait l’infinitif de ce verbe est « faire » (qui se termine ni par –er, ni par –ir), c’est donc

un verbe du troisième groupe.

• rougir l’infinitif du verbe « rougir » se termine par –ir, son participe présent est

« rougissant », c’est donc un verbe du deuxième groupe.

Les modes et les temps

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MODES TEMPS SIMPLES TEMPS COMPOSES

P a r t i e 1 0 - L e s e n s e m b l e s d e m o t s

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Le groupe nominal

Le groupe nominal (ou GN) est un constituant essentiel de la phrase : on ne peut pas le supprimer.

C’est un ensemble de mots dont l’élément le plus important est le nom. Le groupe nominal peut être

composé d’un nom introduit par un déterminant (Exemple : le chien) et complété par :

• Un adjectif qualificatif épithète ou apposé.

Exemple : le chien noir

• Un complément du nom.

Exemple : le chien de mon voisin.

• Une proposition à valeur d’adjectif.

Exemple : Le chien qui obéit.

Le groupe nominal peut avoir une fonction sujet : on parle alors de groupe nominal sujet (GNS ou

GN1), ou une fonction complément : on parle de groupe nominal complément (GN2). Parfois, le

groupe nominal se réduit à un nom.

Exemple : Pierre arrive.

Le groupe verbal

Le groupe verbal (ou GV) est un constituant essentiel de la phrase : on ne peut pas le supprimer. C’est

un ensemble de mots dont l’élément le plus important (le noyau) est le verbe.

Le groupe verbal peut être composé :

• d’un verbe seul, s’il s’agit d’un verbe intransitif (il se construit sans complément d’objet).

Exemple : Le train arrive • -d’un verbe accompagné d’un complément d’objet (direct, indirect ou second).

Exemple : L’astronome observe les étoiles.

• d’un verbe suivi d’un attribut (du sujet ou du complément d’objet).

Exemple : Le ciel est clair.

Exemple :

Les candidats attendent les résultats de l’examen. La

liste est prête ! Tous se précipitent. Attendent les résultats de l’examen groupe

verbal

Verbe (noyau du GV) + complément d’objet direct

Est prête groupe verbal

Verbe (noyau du GV) + un attribut

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Se précipitent groupe verbal

Verbe

Les propositions

Une proposition comprend un verbe conjugué auquel s’ajoutent un ou plusieurs groupes de mots :

sujet, complément d’objet, complément circonstanciel, attribut, etc.

Remarque : Dans une phrase, il y a une ou plusieurs propositions. Le nombre de propositions est normalement déterminé par le nombre de verbes conjugués. Exemple : Nous jouons à la belote deux fois par semaine (1 proposition). J’ai acheté deux pommes et Michel en a acheté quatre. (2 propositions) J’aime que les gens sourient. (2 propositions).

On peut distinguer plusieurs types de propositions :

La proposition indépendante est une proposition qui se suffit à elle-même, qui ne dépend d’aucune

autre proposition et dont aucune autre proposition ne dépend.

Exemple : Le cinéma de mon quartier vient de fermer. (Une proposition indépendante) Exemple : Le village se dépeuple et l’école va fermer. (2 propositions)

La proposition principale est une proposition qui ne dépend d’aucune proposition mais de laquelle

dépend une autre proposition.

Exemple : Ils vont voir le film dans lequel joue Sharon Stone.

La proposition subordonnée est une proposition qui dépend d’une autre proposition et ne peut être

utilisée seule.

Exemple : J’invite qui je veux.

Quand il pleut, je ne sors pas sans mon parapluie.

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CC OO RR RR II GG ÉÉ SS DD EE SS EE XX EE RR CC II CC EE SS DD EE GG RR AA MM MM AA II RR EE 11 AA 88

Question 1. Lequel de ces mots existe seulement au pluriel ?

REPONSE : b. Funérailles

Où est l’erreur ?

REPONSE : c. Un bétail – des bestiaux (bétail n’a pas de pluriel « du bétail) (bestiaux est un nom

toujours au pluriel).

Cherchez l’intrus :

REPONSE : c. Landaux (Landaus)

Question 2. Quel nom est masculin ?

REPONSE : d. Obélisque

Un seul de ces quatre noms est du genre féminin. Lequel ?

REPONSE : c. Libido

Chassez l’intrus :

REPONSE : c. Autoroute (nom féminin parmi des noms masculins).

Question 3. Quelle phrase ne contient pas de faute ?

REPONSE : d. Jean-Claude court le quatre-vingts mètres en douze secondes

Trouvez la bonne orthographe de 2980.

REPONSE : c. Deux mille neuf cent quatre-vingts

Question 4. Quel est le groupe de mots correctement orthographié ?

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REPONSE : d. Des joues cramoisies

Quelle est l’expression écrite avec une faute ?

REPONSE : d. Des cheveux châtains clairs (des cheveux châtain clair)

Quelle est la bonne orthographe ?

REPONSE : d. Certaines étaient nu-jambes et toutes allaient pieds nus.

Question 5. Dans la phrase « Ce stylo n’est pas à toi ; ce n’est pas ton stylo, c’est le mien », « ton » est un :

REPONSE : a. Adjectif possessif

Dans la phrase « Ce stylo n’est pas à toi ; ce n’est pas ton stylo, c’est le mien », « toi » est un :

REPONSE : c. Pronom personnel

Question 6. Complétez les phrases suivantes avec « tout », « toute », « tous » ou « toutes ».

REPONSE : Tous les dictionnaires sont rangés dans la bibliothèque. La vallée, envahie par le brouillard paraît tout

endormie. Les champignons ne sont pas tous comestibles. Nous avons accepté cette mission, toute

hasardeuse qu’elle soit. Cet arbre a déjà perdu toutes ses feuilles et restera ainsi tout l’hiver. Il est connu

comme étant le meilleur de tous les publicitaires. Toutes espéraient des fleurs pour la Saint-Valentin. Elles

sont toutes en noir. Je vous invite tous à venir danser.

Question 7. Dans le texte ci-dessous deux ou trois propositions entre parenthèses vous sont données pour

certains mots. Rayez celles qui ne conviennent pas.

REPONSES : C’est une jeune fille (dont/donc) je connais les parents.

Léa est (peut-être / peut être) partie. François (peut-être / peut être) soulagé.

Elle (a / à) essayé de me contacter mais elle n’ (a / à) pas réussi (à / a) me joindre.

(Quand / Quant / Qu’en) il était là, tout allait bien. Je pense (quand / quant / qu’en) disant cela, je ne me

trompe pas. (Quand / Quant / Qu’en) à Paul, il se tait.

(Sa / Ça / Çà) mère ne veut pas qu’il joue à (sa / ça / çà). (Même / Mêmes) si un reflet (la / l’a / là) gêné

au moment de frapper la balle, il n’y aurait pas dû (la / l’a/ là) manquer.

Nous prendrons l’avion le (plus tôt / plutôt que possible) et nous serons (la / l’a /là) (bientôt / bien tôt).

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Lequel de ces adverbes est mal écrit ?

REPONSE : c. Apparament (Apparemment)

Un seul de ces adverbes est mal orthographié, lequel ?

REPONSE : a. Méchament (Méchamment)

Question 8. Donnez la nature de chacun des mots soulignés dans les phrases qui suivent :

REPONSES : Dès : préposition Trois : adjectif numéral cardinal Ensemble : adverbe de manière

Leurs : adjectifs possessifs Bien sûr : adverbe d’affirmation

La : article défini Mystérieux : adjectif qualificatif Jusqu’ : locution prépositive

Avec : préposition Si : conjonction de subordination Celui-ci : pronom démonstratif

Quatermass : nom propre Là : adverbe de lieu

Lui : pronom personnel

D’en : contraction de « de…en, avec « de » préposition et « en » pronom personnel.

Plus : adverbe de quantité Ses : adjectif possessif Dons : nom commun Au : article défini contracté Point : nom commun

Quelques : adjectif indéfini Qui : pronom relatif

Quand : conjonction de subordination Voisine : adjectif qualificatif

Rapidement : adverbe de manière Un : pronom indéfini

Se : pronom personnel Encore : adverbe de temps

Auteurs : M. Yorann SERBIN, Mme Isabelle SABIN, Mme Lynda PONAMA.

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