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sommaire

Communiqué

p.2

Press release

p.4

Comunicato

p.6

L’exposition

p.8

Liste des œuvres exposées

p.12

Biographie et bibliographie

p.13

Visuels disponibles pour la presse

p.14

Actualités des musées nationaux du XXe siècle des Alpes - Maritimes

p.17

Expositions en cours et à venir

p.21

Communiqué de presse des Archives des Bouches du Rhône

p.23

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L’exposition présentée du 19 septembre au 6 janvier 2016 à Vallauris s’inscrit dans la série des invitations

faites par les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes à des artistes contemporains d’exposer dans

la chapelle du musée national Picasso de Vallauris. Pensées en résonance avec le chef-d’œuvre de

Picasso, “La Guerre et la Paix”, ces expositions explorent des propositions contemporaines autour du

thème de l’engagement.

Les thèmes de l’identité et de la mémoire sont au cœur du travail de Mathieu Pernot. Depuis une vingtaine d’années, son travail documente dans des séries - Roumanie (1998), Portes (2001), Les

Hurleurs (2001-2004), La ville aveugle (2003), Implosions (2001-2008), Les Migrants (2009), La Jungle (2009-2010), Le Feu (2013) - les franges sociales du monde contemporain. Photographe, il réalise aussi des installations et enrichit sa réflexion sur l’histoire par un travail sur les archives qu’il présente à l’état brut (Un camp pour les Bohémiens, 1998-1999) ou passées au filtre de son analyse puis d’une retranscription artistique, (Le Grand Ensemble, 2006, L’Asile des photographies, 2010-2013). L’exposition est une occasion de donner de la visibilité à ceux qui vivent ou ont vécu dans les marges de notre société tout en s'interrogeant sur les conditions de cette représentation. Pour Vallauris, Mathieu Pernot propose une installation à partir d’un travail qu’il poursuit actuellement sur le Camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Le Camp militaire de Rivesaltes a été créé en 1875. Au cours du XXe siècle, ses baraquements ont été successivement utilisés pour recevoir les réfugiés républicains de la guerre civile espagnole (1939), interner les victimes du régime de Vichy (1941-1942), et héberger dans des conditions précaires les familles harkis à partir de 1962. Depuis 2007, le Camp n’est plus utilisé ; les bâtiments abandonnés se dégradent; les murs des baraquements s’écroulent. Depuis 2012, Mathieu Pernot prélève des fragments de ces murs effondrés pour les exposer dans différents contextes. En remettant ces fragments de mur en position verticale, Mathieu Pernot rappelle leur fonction historique de délimitation et de clôture. Il leur confère aussi une valeur symbolique de « monument », entendu au sens étymologique de « ce qui permet de se souvenir ». Ce mur devient une forme d’archive architecturale, qui condense et matérialise une mémoire collective. Dans le chevet de la chapelle Picasso, Mathieu Pernot a souhaité la présence de cinq photographies de la série des Hurleurs (2001-2004), cinq personnes qui crient pour communiquer avec des membres de leur famille incarcérés. Ils sont placés dans l’abside de la chapelle, tel un chœur dont le cri collectif traverserait et renverserait Le Mur de Rivesaltes. La force de ces paroles lancées par-delà les parois infranchissables semble conjurer l’enfermement et l’isolement. Dans ses photographies et installations, Mathieu Pernot prélève des fragments du réel. Leur réagencement dans le cadre de l’exposition transfigure ces images puissantes dont la force tient à la

communiqué

Mathieu Pernot, Fragments d’histoires

Musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix

vernissage : samedi 19 septembre à 11h 19 septembre 2015 – 4 janvier 2016

Cette exposition est organisée par les musées

nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Mathieu Pernot, Sans titre, Paris, 2009, Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

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fois à leur implacable qualité documentaire et à leur force poétique. C’est le cas, en particulier, d’une photographie inédite (Sans titre, Paris, 2009), choisie par l’artiste pour dialoguer avec le chef-d’œuvre de Picasso, La Guerre et La Paix. Dans la chapelle, Picasso figure avec une puissance inégalée les malheurs de La Guerre. En exposant les fragments des baraquements de Rivesaltes, Mathieu Pernot nous rappelle les conditions de vie des populations civiles confrontées à la guerre et à ses conséquences; dans leur simplicité, leur matérialité, ces murs constituent une image concrète et symbolique des situations d’enfermement.

Commissariat Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Johanne Lindskog, conservatrice du patrimoine, musée national Marc Chagall

Cette exposition est organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. Elle bénéficie du soutien de la Banque Populaire Côte d’Azur pour la publication d’un catalogue qui sera réalisé pendant la durée de l’exposition. ------------------------------------------------

Autres actualités de Mathieu Pernot Les archives départementales des Bouches-du-Rhône donnent carte blanche à Mathieu Pernot pour explorer leurs fonds d’archives et en proposer une lecture personnelle dans une exposition qui a lieu à Marseille et Aix-en-Provence du 18 septembre 2015 au 23 janvier 2016.

� Exposition La Ville révélée aux Archives et Bibliothèque départementale Gaston Defferre, à Marseille

� Exposition Pièces à conviction

au centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône Contacts presse (Marseille et Aix-en-Provence) : estelle.karle@cg13.fr ou jerome.blachon@cg13.fr ------------------------------------------------ Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix Place de la Libération 06220 Vallauris Tél. 04 93 64 71 83 www. musee-picasso-vallauris.fr

Ouverture Tous les jours de 10h à 12h15 et de 14h à 17h sauf le mardi, les 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier Tarifs Plein tarif: 4€, réduit 2€, groupes 2€ (à partir de 10 personnes) gratuité pour les moins de 26 ans (U.E) et pour tous le 1er dimanche du mois Billetterie commune avec le musée Magnelli, musée de la Céramique

Accès Par l’autoroute, sortie Antibes, direction Vallauris Aéroport Nice Côte d’Azur à 20 km puis Bus Lignes d’Azur Express n° 250 de l’aéroport jusqu‘à l’office de tourisme de Vallauris. Bus Envibus n° 18 Cannes- Vallauris. Bus Envibus n° 8 de la gare routière d’Antibes jusqu‘au centre de Vallauris. Bus Lignes d’Azur n° 200 Nice-Cannes, arrêt Square Nabonnand à Golfe-Juan Gare SNCF de Golfe -Juan

Contacts presse Hélène Fincker helene@fincker.com T +33 (0)6 60 98 49 88

Françoise Borello francoise.borello@culture.gouv.fr T +33 (0)4 93 53 75 73 / T +33 (0)6 70 74 38 71

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The exhibition on display from 19 September 2015 to 4 January 2016 in Vallauris is part of a series of

invitations extended by the Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes to contemporary artists

to exhibit their work in the chapel at the Musée national Picasso in Vallauris. Designed to echo Picasso's

"War and Peace" masterpiece, these exhibitions explore contemporary approaches to themes of political

consciousness.

The themes of identity and memory lie at the heart of Mathieu Pernot's work. For the past twenty-odd years, his work has documented the fringes of society in the modern world (Roumanie [Romania] (1998), Portes [Doors] (2001), Les Hurleurs [The Howlers] (2001-2004), La ville aveugle [The Blind City] (2003), Implosions [Implosions] (2001-2008), Les Migrants [The Migrants] (2009), La Jungle [The Jungle] (2009-2010), Le Feu [The Fire] (2013). The photographer also creates installations and adds to his contemplation of history by drawing on archives that he presents in their raw state (Un camp pour les

bohémiens [A Bohemian Camp] (1998-1999) or through the filter of his analytical eye and artistic translation (Le Grand Ensemble, [The Greater Whole] 2006 and L’Asile des photographies [The Asylum of Photographs] 2010-2013). This exhibition is an opportunity to lend visibility to those who exist or have existed in the margins of our society while questioning our attitudes to the conditions of this representation. For Vallauris, Mathieu Pernot brings us an installation based on work he is currently carrying out on the Rivesaltes Camp (Pyrénées-Orientales). The Rivesaltes military Camp was founded in 1875. Over the course of the 20th century, its barracks were successively used to house Republican refugees of the Spanish civil war (1939), detain victims of the Vichy regime (1941-1942), and house Harki families in precarious conditions from 1962 on. The Camp has fallen into disuse since 2007, with the abandoned buildings left to deteriorate and the walls of the barracks left to crumble. Since 2012, Mathieu Pernot has been taking fragments of these collapsed walls to showcase them in different contexts. By restoring these wall fragments to their vertical positions, Mathieu Pernot reminds us of their historic role as tools designed to demarcate and enclose. He also lends them symbolic value as 'monuments' in the etymological sense of the word, meaning 'that which allows us to remember'. This wall becomes a kind of architectural archive that condenses and gives material form to collective memory. In the apse of the Picasso chapel, Mathieu Pernot chooses to showcase five photographs from his Hurleurs (2001-2004) series: five people screaming out to communicate with incarcerated members of their family, tucked away in the chapel's apse like a choir whose collective cry bounces off the walls to ultimately bring the Rivesaltes wall tumbling down. The power of these words that cut through the impenetrable walls seems to ward off imprisonment and isolation.

Mathieu Pernot, Fragments of history

Musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix

vernissage : samedi 19 septembre à 11h

19 September 2015 – 4 January 2016

This exhibition is organised by the Musées nationaux

du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Mathieu Pernot, Untitled, Paris, 2009, Courtesy of the Galerie Eric Dupont, Paris

press release

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In his photographs and installations, Mathieu Pernot draws on fragments of the real. By rearranging them within the context of the exhibition, he transfigures these powerful images whose strength lies in both their implacable documentary quality and their poetic force. This is the case particularly with recent photograph (Untitled, Paris, 2009), chosen by the artist to mirror Picasso's War and Peace.

In the chapel, Picasso depicts the devastation of War with unrivalled effect and power. In choosing to exhibit the fragments of the Rivesaltes barracks, Mathieu Pernot reminds us of the conditions suffered by civil populations during times of war and its consequences. In their simplicity and physicality, these walls form a concrete and symbolic image of situations of imprisonment and enclosure.

Curators Anne Dopffer, general curator of heritage and head of the Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Johanne Lindskog, curator of heritage at the Musée national Marc Chagall

This exhibition is organised by the Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. It is funded by the Banque Populaire Côte d’Azur for the publishing of a catalogue. ------------------------------------------------

News from Mathieu Pernot

The Bouches-du-Rhône departmental archives give Mathieu Pernot free rein to create his own personal interpretation of their contents in an exhibition on show in Marseille and Aix-en-Provence from 18 September 2015 to 23 January 2016.

� Exhibition La Ville Révélée [The City Revealed]

at the Gaston Defferre departmental library and archives in Marseille � Exhibition Pièces à Conviction [Exhibits]

at Aix's Bouches-du-Rhône departmental archive centre Press contact: estelle.karle@cg13.fr or jerome.blachon@cg13.fr ------------------------------------------------ Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix Place de la Libération 06220 Vallauris Tél. 04 93 64 71 83 www. musee-picasso-vallauris.fr

Opening times Every day from 10am to 12:15pm and from 2pm to 5pm except Tuesdays, 1 and 11 November, 25 December and 1 January Prices Full rate €4, reduced rate €2, group rate €2 (groups of 10 or more), free for under-26s (EU) and for all on the first Sunday of every month Single ticket for the Musée Magnelli ,the Musée de la Céramique

Getting here Antibes motorway exit, heading to Vallauris Nice Côte d’Azur Airport just 20 km away, take the express bus line n°250 from the airport to the Vallauris tourism office. Bus Envibus n°18 Cannes-Vallauris. Bus Envibus n°8 from Antibes bus station to Vallauris town centre Bus Lignes d’Azur n°200 Nice-Cannes, Square Nabonnand stop in Golfe-Juan Golfe-Juan SNCF train station

Press contacts Hélène Fincker helene@fincker.com T +33 (0)6 60 98 49 88

Françoise Borello francoise.borello@culture.gouv.fr T +33 (0)4 93 53 75 73 / T +33 (0)6 70 74 38 71

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comunicato

La mostra in programma a Vallauris dal 19 settembre al 4 gennaio 2016 rientra nella serie di inviti che i

Musei nazionali del XXe secolo delle Alpi Marittime hanno rivolto ad artisti contemporanei affinché

esponessero nella cappella del Museo Picasso di Vallauris. Ideate per riprendere la tematica del

capolavoro di Picasso, “La Guerra e la pace”, queste mostre esplorano proposte contemporanee sul tema

dell’impegno. É sui temi dell’identità e della memoria che s’incentra il lavoro di Mathieu Pernot. Da una ventina di anni, il suo lavoro documenta le frange sociali del mondo contemporaneo attraverso alcune serie (Roumanie (1998), Portes (2001), Les Hurleurs (2001-2004), La ville aveugle (2003), Implosions (2001-2008), Les Migrants (2009), La Jungle (2009-2010), Le Feu (2013). Il fotografo realizza anche installazioni e arricchisce la sua riflessione storica con un lavoro archivistico che presenta allo stato grezzo (Un camp

pour les bohémiens (1998-1999) o filtrato dalla sua analisi, prima di essere ritrascritto in chiave artistica (Le Grand Ensemble 2006 e L’Asile des photographies 2010-2013). La mostra costituisce un’occasione per dare visibilità a quanti vivono, o hanno vissuto, ai margini della nostra società e per interrogarsi sulle condizioni di tale rappresentazione. Per Vallauris, Mathieu Pernot propone un’installazione riguardante un lavoro che attualmente sta portando avanti sulla struttura di Rivesaltes (Pirenei orientali). Il Campo militare di Rivesaltes è stato costruito nel 1875. Nel corso del XX secolo, le baracche sono state impiegate per accogliere i rifugiati repubblicani della guerra civile spagnola (1939), internare le vittime del regime di Vichy (1941-1942), e dal 1962 per alloggiare in condizioni precarie le famiglie harkis. Dal 2007, il Campo è in disuso, gli edifici abbandonati vanno in rovina, i muri delle baracche crollano. Dal 2012, Mathieu Pernot preleva frammenti di muri crollati per esporli in vari contesti. Rimettendoli in posizione verticale, Mathieu Pernot richiama la loro funzione storica di delimitazione e chiusura e, nel contempo, conferisce loro un valore simbolico di «monumento», inteso nel senso etimologico del termine, vale a dire di «ciò che permette di ricordare». Il muro diventa una sorta di archivio architettonico che condensa e materializza una memoria collettiva. Nell’abside della cappella Picasso Mathieu Pernot ha voluto a esporre cinque fotografie della serie Les

Hurleurs (2001-2004), cinque persone che gridano per comunicare con i loro familiari detenuti. Sono sistemate nell’abside della cappella, come un coro che con il suo grido collettivo attraversa e abbatte il muro di Rivesaltes. La forza di queste parole lanciate oltre le pareti invalicabili sembra scongiurare la chiusura e l’isolamento. Nei suoi scatti e nelle sue installazioni, Mathieu Pernot preleva frammenti del reale. La loro esposizione all’interno della mostra trasfigura queste immagini potenti, la cui forza risiede sia nella loro implacabile

Mathieu Pernot, Frammenti di storie

Museo Nazionale Pablo Picasso, La Guerra e la Pace

vernissage : samedi 19 septembre à 11h

19 settembre 2015 – 4 gennaio 2016

Questa mostra è organizzata dal Musei nazionali del XX secolo delle Alpi Marittime

Mathieu Pernot, Senza titolo, Paris, 2009, per gentile concessione della galleria Eric Dupont, Parigi

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valenza documentaristica sia nella loro forza poetica. Come dimostra, in particolare, una fotografia inedita (Senza titolo, Parigi, 2009), scelta dall’artista per dialogare con il capolavoro di Picasso, La Guerra

e la Pace.

Nella cappella, Picasso raffigura con impareggiabile potenza le disgrazie de La Guerra. Esponendo i frammenti delle baracche di Rivesaltes, Mathieu Pernot ci ricorda le condizioni di vita delle popolazioni civili che si trovano ad affrontare la guerra e le sue conseguenze. Questi muri, nella loro semplicità, nella loro materialità, costituiscono un’immagine concreta e simbolica delle situazioni di segregazione.

Commissari Anne Dopffer, conservatore generale del patrimonio, direttrice dei Musei nazionali del XXe secolo delle Alpi Marittime Johanne Lindskog, conservatore del patrimonio, Museo nazionale Marc Chagall

Questa mostra è organizzata dal Museo nationali del XXe secolo delle Alpi Marittime con il sostegno della Banque Populaire Côte d’Azur per la pubblicazione del catalogo . ------------------------------------------------

Altre notizie su Mathieu Pernot L’archivio dipartimentale delle Bouches-du-Rhône dà libero accesso a Mathieu Pernot alla consultazione dei fondi documentali affinché ne proponga una lettura personale in una mostra che si terrà a Marsiglia e a Aix-en-Provence dal 18 settembre 2015 al 23 gennaio 2016.

� Mostra La città rivelata presso l’ Archivio e la biblioteca dipartimentale Gaston Defferre, a Marsiglia

� Mostra Corpi del reato presso la sede di Aix-en-Provence del l’Archivio dipartimentale delle Bouches-du-Rhône Contatti stampa: estelle.karle@cg13.fr oppure jerome.blachon@cg13.fr -------------------------------------------------------------------------- Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix Place de la Libération 06220 Vallauris Tél. 04 93 64 71 83 www. musee-picasso-vallauris.fr Apertura Tutti i giorni dalle 10.00 alle 12.15 e dalle 14.00 alle 17.00, chiuso il martedì, il 1 e l’ 11 novembre, il 25 dicembre e il 1 gennaio.

Tariffe i: 4€, ridotta 2€, gruppi 2€ (10 persone minimo) ; ingresso gratuito per i minori di 26 anni (U.E) e per tutti la prima domenica del mese. Biglietteria comune con il Museo Magnelli, Museo della Ceramica

Accesso In autostradale: uscita Antibes, direzione Vallauris In aereo: aeroporto Nice Côte d’Azur a 20km, autobus n. 250 delle Lignes d’Azur Express che dall’aeroporto porta fino all’office de tourisme di Vallauris In autobus: Envibus n° 18 Cannes-Vallauris. Envibus n°8 dalla stazione degli autobus di Antibes fino al centro di Vallauris Bus Lignes d’Azur n° 200 Nice-Cannes, fermata Square Nabonnand a Golfe-Juan In treno : stazione SNCF di Golfe –Juan

Contatti stampa Hélène Fincker helene@fincker.com T +33 (0)6 60 98 49 88

Françoise Borello francoise.borello@culture.gouv.fr T +33 (0)4 93 53 75 73 / T +33 (0)6 70 74 38 71

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exposition

Mathieu Pernot, Fragments d’histoires

Pour cette exposition, Mathieu Pernot a choisi de réunir une installation, Le Mur de Rivesaltes (2014),

des photographies de la série Les Hurleurs (2001-2004) ainsi qu’une image inédite, placée sur le mur du

fond de la chapelle (Sans titre, Paris, 2009). L’artiste rassemble les fragments d'histoires quotidiennes

de personnes en détresse, victimes de l’indifférence générale. Son travail repose sur des rencontres

fortuites ou des amitiés nouées avec ces personnes, dont il résulte une collaboration qui s’inscrit dans

la durée. La force des oeuvres de Mathieu Pernot réside dans leur qualité documentaire doublée d’une

indéniable dimension poétique.

Les Hurleurs (2001-2004)

Mathieu Pernot a consacré plusieurs séries au monde carcéral. Panoptique (2001-2002), Mauvaises

herbes (2008) ou encore Portes (2001) proposent une incursion dans l’espace cloisonné de la prison,

dont l’être humain est visuellement absent. Avec la série des Hurleurs (2001-2004), l’artiste réalise les

portraits d’individus criant afin de communiquer avec des membres de leur famille incarcérés, toujours

invisibles. En fixant son objectif sur les interlocuteurs extérieurs aux murs qui isolent, l’artiste convoque

ceux auxquels ces paroles sont adressées. Le cri jette un pont entre ceux du dehors et ceux du dedans,

ceux que l’on voit et ceux qui demeurent absents du cadre, hors-champ. Ce cri matérialise leur détresse

partagée et témoigne de leur appartenance commune au monde de la prison. La force de ces paroles

lancées par-delà les parois infranchissables conjure l’insupportable de l’enfermement et de la

séparation.

Monica, Barcelone, 2003

Porte, 2001

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Le Camp de Rivesaltes (1875-2015)

Le Mur de Rivesaltes, créé par l’artiste pour cette exposition, provient d’un baraquement du Camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) ou « Camp Joffre ». L’emplacement de ce camp militaire est en effet choisi par le Maréchal Joffre dès 1875 pour accueillir le 9ᵉ régiment d’artillerie ; l’aridité des lieux freine cependant le projet. En 1935, un nouveau projet de centre d’instruction des troupes d’outre-mer y voit le jour. En effet, le site, malgré son inhospitalité, occupe une position stratégique : il est situé entre les montagnes et la mer, à proximité de la voie ferrée, de la route nationale et d’un aéroport. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le Camp Joffre accueille d’abord les militaires du département en attente d’affectation. En mai 1940, des citoyens allemands y sont rassemblés. Sous le gouvernement de Vichy, des réfugiés espagnols de la guerre civile y sont internés de janvier 1941 à novembre 1942. Le régime y enferme également des Français considérés comme des opposants politiques et des Tsiganes. Utilisé comme une réserve de main-d’œuvre, le Camp fournit des hommes aux groupements de travailleurs étrangers (GTE) et envoie des travailleurs volontaires en Allemagne ; les femmes et les jeunes sont employés à des travaux agricoles dans la région. À partir d’avril 1941, les familles juives dispersées dans d’autres camps ou prises lors de rafles sont regroupées dans la zone F du Camp. En août 1942, celle-ci devient un centre de transit vers Drancy puis Auschwitz. Neufs convois partent de Rivesaltes vers l’Allemagne. Pendant toute cette période, les conditions de vie y sont particulièrement difficiles : dans les baraquements sans électricité, les installations sanitaires sont inexistantes et la nourriture insuffisante. Les familles sont séparées : les femmes sont confinées avec les enfants et les hommes avec les garçons de plus de 14 ans. Jusqu’à 21.000 personnes y sont retenues alors que sa capacité maximale est de 18.000 personnes. En novembre 1942, l’armée allemande envahit la zone libre et investit le Camp. Les prisonniers de Rivesaltes sont envoyés vers d’autres sites, tels que le Camp de Saliers construit spécifiquement pour les Tsiganes. En août 1944, après avoir saboté ses infrastructures, les Allemands abandonnent les lieux. Dès le mois suivant, le Camp devient un « centre de séjour surveillé » affecté à la détention des collaborateurs, des prisonniers allemands, autrichiens, et italiens, dont les derniers quittent les lieux en 1948. Pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), Rivesaltes voit passer les soldats français avant leur embarquement. De janvier à mai 1962, des combattants du Front de Libération Nationale (FLN) y sont détenus. A partir de mai 1962, les tirailleurs algériens et leur famille y sont cantonnés. Dès septembre, le Camp est choisi comme lieu de transit pour les Harkis et leurs familles. Les conditions de vie sont extrêmement précaires : si les enfants sont scolarisés, le nombre de logements est insuffisant et certaines familles doivent, dans un premier temps, vivre sous des tentes. Le camp « de transit » est officiellement fermé en 1964 mais les dernières familles, installées dans un village sur le site en 1965, ne quittent les lieux qu’en 1977. C’est ensuite le 24e régiment d’infanterie de marine de Perpignan qui s’y installe pour ses entraînements. A partir de 1985 et jusqu’en 2007, une portion du Camp est utilisée comme centre de rétention administrative pour étrangers en situation irrégulière. En l’an 2000, une partie du Camp est classée au titre des Monuments Historiques. A l’automne 2015, un mémorial construit par Rudy Ricciotti va y ouvrir ses portes. Une autre partie du Camp sert toujours de terrain d’entraînement à l’armée. C’est de cette zone que provient le mur ici exposé.

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Le Mur de Rivesaltes (2015)

Ce fragment de mur mi-dressé mi-effondré a été extrait de son contexte d’origine et partiellement

remonté. Le Mur de Rivesaltes devient ainsi un monument dédié à tous ceux dont il fut un temps le seul

horizon, sans distinction géographique ou temporelle. L’artiste conçoit cette œuvre comme « un

monument collectif et silencieux », qui convoque la mémoire de cinq communautés, fragmentée jusqu’à

présent entre cinq stèles commémoratives distinctes.

Les cinq stèles commémoratives du Camp, 2015 © Michel Martin

Cette œuvre entre en résonance avec la fresque de Pablo Picasso, La Guerre et la Paix ; Le Mur nous met

en effet face à une histoire des guerres qui a directement touché le peintre espagnol. Un dialogue

s’établit aussi entre Le Mur de Rivesaltes et l’architecture de la chapelle qui matérialisent deux formes

du patrimoine. D’une part, la beauté et la pérennité d’une architecture religieuse pensée pour durer

l’éternité ; d’autre part, la fragilité et la pauvreté d’un bâti conçu pour enfermer provisoirement. Par sa

polychromie ocre et son grain, ce mur revêt une dimension atemporelle et évoque aussi le patrimoine

antique méditerranéen, des fresques de Pompéi aux mas provençaux.

La ville aveugle, 2003

Les différentes couches de peinture visibles sur le mur laissent

entrevoir une image en palimpseste de ceux qui vécurent

derrière. Cette manière de renvoyer à l’humain, à l’habitant via

les bâtiments qu’il occupe est un leitmotiv dans le travail de

l’artiste. Les séries La ville aveugle (2003) et Chambres (2001-

2007), comme Le Mur de Rivesaltes, nous amènent à nous

projeter dans les destins individuels par l’analyse des traces,

des indices éphémères laissés sur des murs voués à la

destruction, entraînant avec eux la disparition d’une mémoire

individuelle et collective.

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Sans titre, Paris (2009)

Cette photographie est exposée pour la première fois. Un homme est allongé sur le sol, les yeux clos. Une grande ambiguïté se dégage de cette image : l’attitude du repos est-elle celle du loisir ou révèle-t-elle une situation de précarité ? Son torse nu est-il signe de détente ou de fragilité ? Le statut social de ce « dormeur » reste énigmatique, mettant en déroute nos codes d’appréhension de l’environnement social. Mathieu Pernot, quant à lui, souligne l’analogie de ce personnage avec la figure du mendiant, qui habite l’œuvre de Picasso durant sa “période bleue” (1901-1904), marquée par des œuvres aux tons froids, aux sujets mélancoliques et aux accents tragiques.

Le format monumental de la photographie et son positionnement en hauteur déplacent l’œuvre hors du réalisme documentaire caractéristique du travail de Mathieu Pernot. Ce personnage allongé, hiératique, rappelle en effet une iconographie mortuaire, profane comme sacrée. Les gisants monumentaux peints et sculptés visibles dans les églises célèbrent la figure christique et les saints ; les dépouilles des victimes peintes et photographiées sur les champs de bataille témoignent de l’horreur de la guerre des hommes. L’œuvre s’inscrit ainsi dans la lignée de la fresque monumentale La Guerre et

la Paix que Pablo Picasso réalise en 1952, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que des millions de victimes hantent la mémoire des survivants. Mais c’est dans sa polysémie que cette photographie dévoile la richesse du regard que Mathieu Pernot porte sur notre monde.

Johanne Lindskog Commissaire de l’exposition

Sans titre, 2009

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liste des oeuvres présentées

� Les Hurleurs, 2001-2004

Enriqueta, Barcelone, 2004

Monica, Barcelone, 2003

Jonathan, Avignon, 2001

Fanny, Barcelone, 2004

Mickaël, Avignon, 2001

� Le Mur de Rivesaltes, 2015

� Sans titre, Paris, 2009

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biographie

Mathieu Pernot naît en 1970 à Fréjus. Après des études en génie civil, il entre à l’École nationale de la photographie d’Arles, dont il sort diplômé en 1996. Au cours de ces vingt dernières années, Mathieu Pernot a été le lauréat de nombreux prix, dont récemment les prestigieuses distinctions du Prix Nadar (2013) et du Prix Niepce (2014). Il a, à son actif, plusieurs publications et ses œuvres sont aujourd’hui conservées dans diverses institutions publiques et privées à travers le monde. Depuis 1997, des expositions personnelles lui sont consacrées aux quatre coins de la France, mais aussi à Liège, à Sao Polo ou encore à Barcelone.

Mathieu Pernot vit aujourd’hui à Paris, mais parcourt la France et l’Europe pour ses projets artistiques, aux formes variées. C’est par hasard qu’il découvre l’existence du camp de Saliers, en Camargue, spécifiquement construit pour les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale. Il consacre à ce sujet de longues recherches dans les archives (1998-2006) puis une exposition et un ouvrage intitulé Un

camp pour les Bohémiens (Actes Sud, 2001). Les archives, notamment photographiques, deviennent alors un matériau privilégié dans le travail de l’artiste. Présentées telles qu’elles ou réinterprétées plastiquement, elles permettent de faire resurgir des personnes, des lieux et des événements oubliés ou volontairement occultés par l’histoire officielle. Dans cette dynamique, Mathieu Pernot a notamment travaillé avec l’historien Philippe Artières sur les archives d’un asile situé près de Cherbourg. Une exposition itinérante ainsi que la publication L’Asile des Photographies (Le Point du Jour, 2013) ont été le fruit de cette collaboration. À cette occasion, l’artiste réalise des installations, qui viennent enrichir son travail artistique d’un nouveau médium. Le cœur de sa pratique reste cependant la photographie. Ses images, souvent conçues en séries, nous offre autant de points de vue sur des sujets de société (l’urbanisme, le monde carcéral, les flux migratoires), abordés avec sobriété, poésie et philosophie, faisant de l’artiste l’un des meilleurs documentaristes français actuels. Sa curiosité et son désir de faire connaître le mène naturellement vers l’enseignement. Il dispense ainsi depuis plusieurs années des cours dans diverses écoles d’art.

L’exposition Fragments d’histoires propose pour la première fois à l’artiste un dialogue avec un chef-d’œuvre du XXe siècle, la monumentale fresque de Picasso La Guerre et la Paix (1952). Dans cet espace intime, ce « temple de la paix » voulu par Picasso, Mathieu Pernot propose un ensemble d’œuvres sur le thème de l’engagement, une réflexion sur la violence passé et présente de notre société.

www.mathieupernot.com

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bibliographie

� Mathieu Pernot, l'atelier, Centre National de la Photographie, 1997

� Tsiganes, Actes Sud, 1999

� Un camp pour les Bohémiens, Actes Sud, 2001

� Hautes Surveillance, Actes Sud, 2004

� Le grand ensemble, Le Point du Jour, 2007

� Les migrants, GwinZegal, 2011

� L'asile des photographies, Le Point du Jour, 2012

� La traversée, Le Point du Jour, 2014

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visuels disponibles pour la presse

Mathieu Pernot, Sans titre, Paris 2009

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

Mathieu Pernot, Le Mur de Rivesaltes 2015

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

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Mathieu Pernot, Enriqueta, Barcelone

2004

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

Mathieu Pernot, Fanny, Barcelone

2004

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

Mathieu Pernot, Jonathan, Avignon

2001

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

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Mathieu Pernot, Mickaël, Avignon 2001

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

Mathieu Pernot, Monica, Barcelone 2003

Courtesy galerie Eric Dupont, Paris

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actualités des musées nationaux du XXe siècle des Alpes - Maritimes

Musée national Marc Chagall FERMETURE EXCEPTIONNELLE DU MUSÉE Le musée national Marc Chagall sera exceptionnellement fermé pour travaux du 22 septembre 2015 au début de l’année 2016. La boutique, le jardin et la buvette restent ouverts pendant les travaux de 10h à 17h sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. Le service de la médiation est actif et propose des activités dans les établissements. Renseignements : Tél + 33(0)4 93 53 87 35 - cedric.scherer@culture .gouv.fr --------------------------------------------------------------------------------------------

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015

L'édition 2015 aura pour thème Le patrimoine du XXIe, une histoire d'avenir. Le musée national Marc Chagall organise des visites commentées gratuites :

- le samedi 19 septembre à 11h et à 15h sur la collection permanente et l'exposition Nice, Soleil,

Fleur. Marc Chagall et la baie des Anges, durée : 1h

- le dimanche 20 septembre à 11h et à 15h sur la technique du vitrail développée par Marc Chagall, durée : 45 mn

Entrée et visites gratuites - 30 personnes maximum par visite dans la limite des places disponibles. Réservation par téléphone : +33 (0)4 93 53 87 20 ou par courriel : visiteguide-mn06@culture.gouv.fr

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CONFÉRENCES ESTHÉTIQUE ET HISTOIRE DE L’ART FACULTÉ DE DROIT Nice Les conférences sont organisées en relation avec le laboratoire de philosophie et la direction de la culture de l’université de Nice Sophia Antipolis, l’Association des Amis du musée national Marc Chagall et le musée. Attention : en raison de la fermeture du musée national Marc Chagall pour travaux à partir du 22 septembre jusqu’au début 2016, les conférences du 1er semestre auront lieu à la faculté de droit de Nice, au campus Trotabas (amphithéâtre 202) qui abrite Le Message d’Ulysse, la mosaïque créée par Marc Chagall pour les étudiants. Les conférences reprendront dans l’auditorium du musée au second semestre. -------------------------------------------------------------------------------------------- MARDI 20 OCTOBRE 2015. 19H Grégory Carteaux Cubisme : pour une approche sémiotique des papiers collés de Picasso et de Braque Le papier collé apparaît à l’historien de l’art comme une nouvelle forme expressive qui pose le problème du cubisme en général, celui de son interprétation. Comment, en effet, lire une œuvre pour laquelle la culture n’a déposé aucun pacte de lecture ? La sémiotique paraît une discipline adaptée à l’approche d’un tel phénomène. Grégory Carteaux est diplômé de l’Ecole du Louvre et titulaire d’un DEA de Lettres. Historien de l’art auprès de collectionneurs privés, Grégory Carteaux est aussi directeur de publication des Editions Feu et

talent consacrées à la recherche dans le domaine de la céramique. MARDI 24 NOVEMBRE 2015. 19H Guillaume Monsaingeon Mappamundi. Quand les artistes retrouvent la cartographie La cartographie semble à la mode, omniprésente dans nos ordinateurs, nos téléphones, nos esprits, et maintenant dans les musées. Loin de constituer une nouveauté, cette convergence entre l'art et la carte referme une trop longue parenthèse pendant laquelle le « mappage » était considéré comme une technique neutre, une simple gestion graphique de données factuelles. Les artistes pratiquent les cartes parce qu'ils leur restituent une charge polémique, affective et poétique : nous redécouvrons grâce à eux que la cartographie, ça sert d'abord à émouvoir. Guillaume Monsaingeon a travaillé dans le monde des musées à Paris et en Italie. Vauban et les plans-reliefs l’ont conduit aux pratiques artistiques cartographiques contemporaines. Fondateur en 2013 de l’Ouvroir de cartographie potentielle (Oucarpo), il enseigne la philosophie à Marseille et organise des expositions patrimoniales et d’art contemporain. Il a publié aux éditions Parenthèses Mappamundi en 2013 et Villissima ! en 2015.

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MARDI 8 DÉCEMBRE 2015. 19H Jean -Pierre Cometti L'artiste et le restaurateur face à l'injonction de l'œuvre Idéal ou injonction ? Dans l’histoire des arts, l’œuvre a été considérée, tantôt comme une finalité supérieure, tantôt comme une contrainte contre laquelle les mouvements d’avant-garde se sont parfois vigoureusement révoltés. De ce point de vue, l’artiste et le restaurateur doivent faire face à une situation marquée par une ambiguïté, pour ne pas dire par une contradiction, qui leur interdit de prendre radicalement congé de l’idée d’œuvre, sauf à renoncer à l’art, tout en les obligeant à s’en défier, que ce soit au nom d’autres injonctions ou en considération des modes d’émancipation qui s’en sont détournés. C’est cette situation, telle qu’elle se manifeste à la fois dans l’art et dans ses modalités de préservation, que le présent exposé s’attachera à examiner, à la lumière des conditions propres à la période contemporaine. Jean-Pierre Cometti a enseigné la philosophie à l’Université d’Aix-Marseille. Il est l’auteur de plusieurs livres et études, dont Art et facteurs d’art (« Aesthetica », Presses Universitaires de Rennes), ainsi que La nouvelle aura, économies de l’art et de la culture (Questions théoriques) et Conserver/restaurer :

l’œuvre d’art à l’heure de sa préservation technique (« Les essais », Gallimard), tous deux à paraître en novembre 2014 et janvier 2016. L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles Itinéraire d’accès à la fac de droit : http://unice.fr/faculte-de-droit-et-science-politique/presentation/plan-et-acces --------------------------------------------------------------------- MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL Avenue Dr Ménard - 06000 Nice Tél +33 (0)4 93 53 87 20 www.musee-chagall.fr

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h jusqu’au 21 septembre. Du 22 septembre au début de l’année 2016, le musée sera fermé pour travaux. La boutique, le jardin et la buvette restent ouverts pendant les travaux de 10h à 17h sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier. Le service de la médiation est actif et propose des activités dans les établissements scolaires dans le département des Alpes-Maritimes. Renseignements : Tél + 33(0)4 93 53 87 35 - cedric.scherer@culture .gouv.fr

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Musée national Fernand Léger

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 L'édition 2015 aura pour thème Le patrimoine du XXIe, une histoire d'avenir. Le musée national Fernand Léger organise des visites commentées gratuites de l'exposition Fernand

Léger, Au-delà du décor à 11 heures et à 15 heures. Entrée et visites gratuites - 30 personnes maximum par visite dans la limite des places disponibles. DEUX JOURNÉES D’ÉTUDE LES 2 OCTOBRE A L’ENSA PARIS-VAL DE SEINE ET 3 OCTOBRE 2015 AU MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER ARCHITECTURE ET POLYCHROMIE L’INTÉGRATION DES ARTS AU XXe SIÉCLE AUTOUR DE LA RESTAURATION DE LA FACADE PRINCIPALE DU MUSÉE NATIONALE FERNAND LÉGER Vendredi 2 octobre de 14h à 19h : journée d’étude à l’École nationale supérieure d’architecture, Paris-Val de Seine 3 quai Panhard-et-Levassor - 75013 Paris Amphithéâtre 120 www.paris-valdeseine.archi.fr Entrée libre et dans la limite des places disponibles. Samedi 3 octobre de 14h30 à 18h : visite au musée national Fernand Léger 14h30 : présentation du musée et de la restauration de la façade principale par Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. 15h : visite commentée de l’exposition Fernand Léger, Au-delà du décor. Le roman d’une façade,

consacrée à cette restauration par Anne Dopffer et Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger. Entrée gratuite sur réservation auprès de : visiteguide.mn06@culture.gouv.fr VIVEMENT DIMANCHE DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015 11h : Visite guidée payante de l’exposition Fernand Léger, Au-delà du décor. Le roman d’une façade 15h : Projection gratuite de 2 documentaires : Diana Gay : Léger et l'art mural, 2015, réalisé par Justyna Ptak et Maxime Martins Le point de vue de 5 artistes : Max Charvolen, Noël Dolla, Martin Miguel, Jean-Paul van Lith,

Emmanuelle Villard, 2015, réalisé par Jil Troin-Guis. Entrée gratuite du musée. MUSEE NATIONAL FERNAND LÉGER Chemin du Val de Pôme - 06410 Biot, France Tél +33 (0)4 92 91 50 30 www.musee-fernandleger.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier de 10h à 18h, 17h à partir du 1er novembre.

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expositions en cours et à venir dans les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes

Musée national Marc Chagall

MARC CHAGALL ET LA MUSIQUE 5 MARS-13 JUIN 2016

vernissage le samedi 5 mars 2016 à 11 heures Exposition organisée par le musée national Marc Chagall et la Réunion des musées nationaux -Grand Palais

L’exposition Marc Chagall et la musique sera présentée à Nice du 5 mars au 13 juin 2016.

L’exposition Le Triomphe de la musique sera présentée à la Philharmonie de Paris, du 13 octobre 2015 au 31 janvier 2016.

L’exposition Les Sources de la musique sera présentée à La Piscine - musée d’art et d’industrie André Diligent à Roubaix du 24 octobre 2015 au 31 janvier 2016.

Commissaires : Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Johanne Lindskog, conservatrice du patrimoine, musée national Marc Chagall

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MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL Avenue Dr Ménard- 06000 Nice Tél +33 (0)4 93 53 87 20 www.musee-chagall.fr

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h jusqu’au 21 septembre. Du 22 septembre au début 2016, le musée sera fermé pour travaux. La boutique, le jardin et la buvette restent ouverts pendant les travaux de 10h à 17h sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier.

Grand mélomane, Chagall a été fasciné par le thème de la musique qui scande toute son œuvre. Auteur de décors et costumes de plusieurs ballets (Aleko,

L’Oiseau de feu, Daphnis et Chloé), il a également réalisé de grands programmes décoratifs comme à l’Opéra de Paris ou les fresques du Metropolitan Opera de New York. Au -delà de ces réalisations majeures, les musiciens sont présents dans ses œuvres tout au long de sa vie. L’exposition revient sur les différents aspects de la relation intime que Chagall entretenait avec la musique. A l’ouverture du musée en 1973, Chagall a par ailleurs souhaité que soit créé un auditorium. Jusqu’à sa mort en 1985, l’artiste y mena, grâce à ses relations amicales, une prestigieuse politique de concerts.

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Musée national Fernand Léger DERNIERS JOURS DE L’EXPOSITION FERNAND LÉGER, AU-DELÀ DU DÉCOR LE ROMAN D’UNE FACADE JUSQU’AU 12 OCTOBRE 2015

A l’occasion de la restauration de la façade principale du musée, l’exposition, interactive et ludique, relate l’histoire originale de cette œuvre monumentale de 400 m2 et explique la prouesse technique de sa construction en 1960 et de sa restauration par l’architecte en chef Pierre-Antoine Gatier.

FERNAND LÉGER - PAUL ELUARD, UN DIALOGUE ENTRE POÈSIE ET PEINTURE AUTOUR DE « LIBÉRTE, J’ECRIS TON NOM », POÈME DE PAUL ELUARD

28 NOVEMBRE 2015 -7 MARS 2016

vernissage le samedi 28 novembre 2015 à 11 heures

Commissaires : Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger Nelly Maillard, chargée des collections au musée national Fernand Léger --------------------------------------------------------------------------------- MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER Chemin du Val de Pôme - 06410 Biot, France Tél +33 (0)4 92 91 50 30 www.musee-fernandleger.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier de 10h à 18h, 17h à partir du 1er novembre.

L’exposition traite de l’amitié qui a lié le poète Eluard à Léger et de leur commun engagement pour un art vrai, à la fois réaliste et poétique. Elle revient sur leur principale collaboration autour du poème «Liberté», devenu l'emblème de la résistance artistique durant la dernière guerre. L’exposition est organisée en collaboration avec le musée d’art et d’histoire de Saint-Denis.