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Commune de VIELLE SAINT GIRONS (Landes)

Lotissement DOMAINE DE L’AIRIAL

Réalisé par PROGEFIM SA

PA 2 – NOTE DE PRÉSENTATION

23 Rue Alessandro Volta 180 rue Judaïque « Boucaou » - Route de Mimizan

33 700 – MÉRIGNAC 33 000 – BORDEAUX 40170 – MÉZOS

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CONTEXTE GÉNÉRAL

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LA COMMUNE DANS SON TERRITOIRE

La commune de VIELLE-SAINT-GIRONS, est située dans le Département des Landes, dans la région naturelle du Marensin. C’est une commune littorale, baignée à l’Ouest par l’Océan Atlantique sur une façade de 6 kilomètres environ, et au Sud par les rives de l’Etang de Vielle dont elle partage la superficie avec la commune voisine de LÉON. Elle dépend de la sous-préfecture de Dax, ville dont elle est éloignée d’environ 35 kilomètres. Elle est desservie depuis l’axe européen A63 depuis la commune de Castets par la route départementale N° 42, et est traversée par la route touristique dite route des Lacs (RD n° 652). Elle est également traversée par la liaison cyclable européenne « Vélodyssée », qui relie Léon à Vielle, le long de la RD n° 652 et longe le littoral en arrière-dune plus au Nord, en reliant Vielle à Saint Girons Plage et au-delà Lit et Mixe (Cap de l’Homy) et Saint Julien en Born (Contis).

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LA COMMUNE

La commune présente la particularité de se diviser en deux bourgs et dispose d’une enclave urbaine en bordure de l’Océan, station balnéaire de Saint Girons plage. Le premier bourg, le plus au Nord, ancienne paroisse de Saint Girons, regroupe les services de la mairie et les services techniques de la commune. Il supporte l’assiette d’une entreprise de chimie (D.R.T) et une zone à vocation artisanale et industrielle. L’habitat s’y est développé historiquement autour de l’église, puis sous forme de programmes d’aménagement le long des deux grands axes qui le traversent, Route des Lacs (RD N° 652) dans le sens Nord-Sud, et RD N°42 dans le sens Est-Ouest. Le second bourg, le plus au Sud, a une vocation plus résidentielle et touristique. Le village originel s’est développé autour de l’église et de l’ancienne mairie, puis les aménagements se sont développés plus au sud vers l’étang, et depuis une dizaine d’année vers le Nord du bourg, les espaces proches de l’étang se réduisant à la faveur de l’application de la loi littoral à laquelle est soumise la commune. De nombreux campings se sont développés sur le territoire de Vielle, bénéficiant de la proximité de l’Océan et de l’étang.

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SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PROJET

Le terrain se développe en limite nord-ouest du bourg de Vielle, à la croisée de la route des Lacs et d’une route départementale secondaire qui dessert et longe l’espace littoral sud de la commune jusqu’à la commune Vielle, route de Pichelèbe (RD N° 328). L’opération se fait en continuité de l’agglomération de Vielle dont elle repousse les limites vers le Nord. Elle vient compléter les espaces non occupés du territoire entre le lotissement de Bénédit au Sud, et le Camping l’Océane au Nord.

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LE CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE

La commune de Vielle saint Girons connaît un attrait depuis quelques années, lié à la proximité du littoral, une situation proche des grandes infrastructures de transport nationales (A 63 à 10 km, gare SNCF à 35 km et aéroport à 120 km). La démographie n’a cessé d’augmenter à la faveur d’un développement à deux têtes :

• Extension de l’urbanisation par des programmes d’aménagement qui ont permis la production de résidences principales. • Extension de l’urbanisation liée au tourisme sur le secteur de VIELLE par la production de résidences secondaires.

La situation géographique de Vielle à mi-chemin des bassins d’emploi du BAB, de DAX et du secteur Landes Nord (Mimizan-Biscarrosse) favorise l’implantation d’une population nouvelle de jeunes actifs soucieux de s’implanter sur un territoire desservi par des infrastructures routières proches. Vielle-saint Girons répond à cette demande, avec des infrastructures viaires d’importance à l’échelle du département et une qualité de vie indéniable. La production de nouveaux terrains à bâtir permettra de répondre à la demande.

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CONTEXTE URBAIN

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LE REGLEMENT D’URBANISME

Le terrain est classé en zone AUH2 du plan local d’urbanisme de la commune, « Zone d’aménagement futur, équipée en périphérie, destinée à la réalisation d’un habitat de mêmes caractéristiques que celui défini dans la zone UH2, sous forme d’opérations d’aménagement. » L’opération porte sur une partie du secteur classé en zone AUH2, et demeure soumise au principe d’aménagement d’une voie de liaison entre la Route départementale N° 652 et la Route départementale N° 328 dite Route de Pichelèbe.

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VOIES DE DESSERTE

Le terrain est desservi par la Route Départementale N° 328, dite route de Pichelèbe, qui se connecte sur la Route Départementale N° 652, dite Route des Lacs, à 1 kilomètre environ à l’Est.

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LES RÉSEAUX

Le terrain est desservi par un réseau d’eau de 200mm de diamètre implanté sous la route de Pichelèbe qui longe toute sa façade Sud. Le programme pourra être raccordé au réseau d’assainissement des eaux usées à partir du réseau public qui dessert le groupe scolaire riverain. Les réseaux d’électricité (HTA) et de téléphone longent également la façade sud du terrain. La réalisation du programme nécessitera l’implantation d’un ou plusieurs transformateurs au cœur de l’aménagement pour en assurer la desserte en électricité basse tension. La fibre optique n’est pas encore développée sur le territoire de la commune, mais le lotissement sera équipé d’un réseau conformément à la réglementation en vigueur. Les images ci-dessus sont extraites des plans de réseau émis par les divers services concessionnaires en réponse à une déclaration de travaux.

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MILIEU NATUREL

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TOPOGRAPHIE

Le terrain présente une pente régulière dans le sens Nord-Est/Sud-Ouest et traduit un écart d’altitude maximum de 19 m à l’angle Nord-Est, et de 16,25 m à l’angle Sud-Ouest soit une différence d’altitude de 2,75 m.. La pente générale du terrain est parfaitement régulière et représente une valeur de 0.5% environ.

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LE MILIEU NATUREL

Le terrain est constitué d’une pinède en exploitation régulière destinée à la production de bois. La forêt est essentiellement constituée de peuplements de pins maritimes d’âge divers. La partie ouest du terrain supporte un peuplement de pins en plantation naturelle d’âge compris entre 35 ans et 45 ans.

Le reste du terrain est occupé par un peuplement d’arbres en ligniculture d’âge moyen de 20 à 25 ans.

Le terrain se développe en limite de l’urbanisation avec laquelle il sera en continuité. Il est en partie longé à l’Est par le complexe scolaire communal. Sa limite Sud est composée par la route de Pichelèbe et au-delà une zone d’habitation constituée de plusieurs lotissements dont le plus proche, lotissement de Bénédit.

A l’ouest du terrain, la limite des fonds est matérialisée par un fossé d’écoulement, mitoyen.

Ce fossé produit un écoulement intermittent, et ne constitue pas un ruisseau permanent.

Il s’agit d’un fossé de drainage à vocation sylvicole destiné à recueillir les eaux de ruissellement provenant des parcelles forestières situées en amont.

A l’angle Nord-Ouest du périmètre, le terrain longe une zone de culture forestière récente, propice à l’habitat de la fauvette Pitchou. Afin de préserver cet habitat une zone tampon sera conservée entre les premières habitations et la lisière forestière, qui sera maintenue à l’état naturel.

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Sur ses façades Ouest et Nord il est en continuité du milieu forestier, dont il est extrait. Cette situation nécessite de préserver tout autour du périmètre boisé un espace tampon, accessible par les véhicules de secours, qui permettra de réserver un espace exempt de matière inflammable entre les milieux forestiers immédiats et les premières habitations. La nature boisée de l’environnement immédiat limite la perception des paysages. Les dunes anciennes, qui constituent un paysage remarquable de la commune se développent à près de 3 kilomètres à l’Ouest du terrain, et leur perception n’est pas accessible depuis l’assiette du programme. L’aménagement du lotissement aura pour effet la perte du caractère forestier du terrain d’assiette. Les boisements ne seront pas compensés, mais l’aménagement a pour effet de préserver des espaces entre les zones habitées, aménagées en secteurs boisés d’essence locale.

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LE PROJET

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Le principe d’organisation du programme s’inspire de l’organisation spatiale de l’occupation du territoire en milieu rural mise en œuvre aux XXXVIII ème et XXXIX ème siècles dans la zone forestière du département des Landes : l’airial. Les airials constituaient alors des îlots d’habitation, fichés au cœur de la lande et plus tard au cœur de la pinède lorsque celle-ci s’est développée, unités d’habitats regroupés autour d’un espace commun, plantés selon les secteurs, de chênes verts ou de chêne liège destinés au confort des usagers de l’airial considéré (lien social au sein de la communauté, ombrage en été, etc…) LE PARTI D’AMÉNAGEMENT

Pour répondre aux orientations de programmation et d’aménagement portées dans le PLU, il convient de réaliser une voie traversante qui reliera, lorsque l’ensemble de la zone sera aménagé, la Route Départementale N° 652 à la Route Départementale N° 328. L’enjeu, dans le cadre du présent aménagement, est de réaliser une voie qui ne se confonde pas avec une voie de délestage entre la route des Lacs et la Route de Pichelèbe. Il convient de donner à cette voie un caractère de desserte locale. Le parti pris est d’aménager une voie qui suscite le ralentissement des véhicules. Cette voie, calibrée pour répondre aux enjeux de cette desserte (largeur de roulement de 5m50) est asservie de virages marqués qui viennent casser la fluidité de la circulation par divers angles fortement marqués. Le parti de recomposition de l’airial, trouve son application dans l’organisation de l’espace par lentilles indépendantes, desservies par une voie pénétrante qui s’ouvre sur un large espace commun dédié, certes au flux des véhicules, mais également à l’agrément des usagers-habitants. La répartition des terrains à bâtir se fait autour de cet espace commun qui aura la vocation technique d’absorber les eaux de pluie dégagées par les voies de desserte interne. L’image ci-contre schématise le parti d’aménagement.

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La dimension et la forme des terrains doivent répondre à des critères techniques pour permettre une implantation cohérente des nouvelles constructions (largeur de façade) et assurer une orientation des futures villas dans le quadrant sud-ouest/nord-est. L’orientation des terrains doit également permettre un ordonnancement de l’ensembles des pavillons les uns par rapport aux autres selon une organisation spatiale cohérente. Pour répondre à ces enjeux, la forme des terrains se rapproche majoritairement de celle d’un rectangle et la répartition de l’orientation, dans une cellule donnée, se fait par définition des alignements de terrain dans un secteur angulaire qui se rapproche de l’angle droit. Le long de la voie, deux alignements de lot directement desservis depuis la voie principale viennent compléter l’aménagement. Le format d’aménagement retenu est ainsi déterminé par le schéma ci-joint. Le nombre de lots de terrains à bâtir est de 99.

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LE STATIONNEMENT

Les accès au terrain, individualisés, font office de stationnement externe au droit des terrains. Il est prévu d’aménager soixante places de stationnement réparties dans chaque îlot pour le stationnement visiteur :

• Airial B : 9 places de stationnement • Airial C : 9 places de stationnement • Airial D : 6 places de stationnement • Airial E : 10 places de stationnement • Airial F : 16 places de stationnement • Airial G : 10 places de stationnement

A l’intérieur des terrains privés chaque propriétaire a obligation de réaliser deux places de stationnement en connexion directe avec la voie (non clôturée) dites « stationnement de midi ».

LES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT :

LA VOIRIE : Toutes les voies et accès seront constituées d’une fondation en calcaire concassé sur géotextile anti contaminant. seuls les revêtements seront distincts. La voie principale sera réalisée en béton bitumineux. Cette voie sera bordée de bordures arasées larges (type CR3). Elle se connectera sur la Route Départementale N° 328 par le biais d’un carrefour sécurisé dont la nature et le dimensionnement seront définis avec les services de la voirie du Département des Landes (UTD de MORCENX). Les voies secondaires d’accès aux espaces communs auront un traitement particulier destiné à souligner les fonctions de la voie et marquer les espaces :

• la voie pénétrante sera à double flux, d’une largeur de 5 m. La connexion à la voie principale se fera par le biais d’un espace distingué par son revêtement de nature et de couleur différente du béton bitumineux noir :béton bitumineux grenaillé de teinte sable. Cette voie pénétrante, en nature de béton bitumineux noir, sera bordée de bordures arasées de type CR2. Elle débouche en entrée d’airial sur un plateau traité en béton bitumineux grenaillé de teinte sable (même nature que la connexion sur la voie principale), dans le but de distinguer, au-delà, un mode d’usage de la voirie différent.

• au-delà du plateau, la voie se réduit à une voie à sens unique (3,50 m) qui dessert les accès individualisés aux terrains privatifs, sous forme d’une boucle. Cette voie sera traitée en béton bitumineux noir, bordé de bordures arasées étroites (type CR1)

Les voies secondaires auront une fonction de voirie partagée (usage commun véhicules motorisés / cyclistes / piétons).

Les accès aux terrains auront la même finition que le plateau d’accès à l’espace commun (enrobé grenaillé), différencié par une teinte grise. Les rives des accès seront bordées de bordures arasées étroites (type CR1). La voie cyclable sera réalisée en site propre le long de la voie principale. Elle sera réalisée en béton balayé coloré.

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Un réseau de cheminement piéton pourra se mettre en place dans les espaces interstitiels, entre les îlots d’habitation et en périphérie des placettes. Il n’est pas prévu d’aménager ces itinéraires qui se constitueront au gré de leur usage. LES PLACES DE STATIONNEMENT COMMUNES : Les aires de stationnement réservées sur les espaces communs auront vocation à ne pas générer de surface imperméabilisée supplémentaire. Elles seront traitées en dalles gazon (type marque REDES) et semées en gazon du même type que l’espace commun adjacent. LES RESEAUX HUMIDES : Chaque terrain sera raccordé au réseau de collecte des eaux usées aménagé dans le programme par le bais d’une boîte de raccordement (tabouret) mise en place dans le cadre des travaux d’aménagement. Le réseau de desserte commune pourra être raccordé en tant que de besoin au réseau public existant au droit du groupe scolaire, par le biais d’une station de relevage. L’eau potable qui alimente les terrains sera distribuée par le biais d’un réseau dont les données techniques correspondront au cahier des charges du SYDEC, gestionnaire du réseau public. Chaque terrain sera équipé d’une borne verticale (coffret) destinée à recevoir le compteur individuel dont la demande et la charge, sont du ressort du futur propriétaire, acquéreur d’un lot dans le lotissement et bénéficiaire de l’autorisation de construire. Tous ces réseaux seront enfouis.

LES RESEAUX SECS 1. Electricité basse tension

Chaque terrain sera raccordé au réseau d’électricité basse tension. L’ensemble de l’infrastructure de desserte, sera réalisée par le SYDEC. Seules les connexions depuis le réseau d’infrastructure jusqu’au terrain privatif sont à la charge de l’aménageur, en ce compris la réalisation du coffret technique destiné à recevoir le compteur. Ce dernier et les charges afférentes sont du ressort de l’acquéreur d’un lot dans le lotissement et bénéficiaire de l’autorisation de construire.

2. Réseau téléphonique L’aménageur a la charge de réaliser l’infrastructure du réseau téléphonique à l’intérieur du projet. Cette opération consistera en la pose des gaines et des chambres techniques destinées à recevoir le câblage téléphonique qui sera mis en place par les services d’Orange à la première demande de l’un des futurs abonnés. Cette dernière prestation n’incombe pas au lotisseur qui ne pourra pas être tenu responsable du retard pour la réalisation du câblage interne du programme. Chaque terrain sera équipé d’un regard pavillonnaire qui permettra le branchement à terme de chaque habitation.

3. Fibre optique. Le réseau téléphonique sera doublé d’un réseau destiné à recevoir la fibre optique établi dans les mêmes conditions que le réseau téléphonique. L’aménageur aura la charge du câblage de ce réseau jusqu’à l’entrée des terrains privatifs. Ce câblage sera réalisé par un opérateur établi par le choix de l’aménageur.

4. Eclairage public : Un réseau d’éclairage des voies et placettes communes sera mis en place. Les modèles des organes seront conformes aux modèles définis par le SYDEC, gestionnaire de l’éclairage des communes. Cet éclairage consistera en un balisage des voie et placettes communes. Tous ces réseaux seront enfouis.

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LES ESPACES VERTS Les espaces demeurés libres auront une double fonction technique et paysagère : Fonction technique : ils sont destinés à recevoir les organes d’infiltration des eaux pluviales provenant des voies, sous forme de noues linéaires disposées le long de la voie principale ou de noues en forme de bassin à l’intérieur des boucles formées par la voirie interne des espaces communs sur chaque airial. Fonction paysagère : Les espaces libres sont destinés à recevoir les aménagement paysagers communs du programme. Entre les îlots bâtis, des zones interstitielles sont préservées pour recevoir des plantations de chênes verts et chênes liège. Ces mêmes plantations seront également réparties le long de la voie principale et sur les placettes communes de chaque airial dans l’esprit de la plantation de l’airial. Ces plantations d’arbres de haute tige, seront complétées par des plantations en sous étage, communes de la région du Marensin : genêt à balai, arbousier. Le long de la voie principale, la plantation d’un pin parasol viendra compléter, ici ou là, les plantations de feuillus. L’entrée de chaque airial sera soulignée par la plantation systématique de chênes liège disposés de part et d’autre de la voie pénétrante, à l’exception de l’entrée de l’airial D qui n’offre pas un espace suffisant pour être assortie de ces plantations. Ces plantations seront compensées par celles qui sont situées à l’entrée de l’airial F, établi dans l’axe de l’accès à l’airial F. Palette végétale :

• Chêne vert – QUERCUS ILEX Chêne liège - QUERCUS ROBUR Pin parasol – PINUS PINEA

• Genêt à balais – CYTISUS SCOPARIUS Arbousier – ARBUSTUS

L’ensemble des espaces communs sera engazonné d’un gazon rustique adapté aux sols sablonneux.

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Principe d’aménagement des placettes – Intégration d’une noue d’absorption des eaux pluviales :

Les espaces verts se répartissent en trois ensembles :

• Les espaces verts faisant cortège de la voie principale, des voies et allées de desserte en périphérie des airials, et des allées piétonnes/cyclables, qui représentent une superficie de 16 608 m² et sont destinés en particulier à recevoir les noues et les équipements communs.

• Les espaces verts intégrés dans les anneaux de desserte interne des airials, aménagés sous forme de bassins d’infiltration qui représentent une superficie de 3874 m²

• Les espaces verts interstitiels situés entre les îlots de terrains privatifs et à la périphérie du programme d’aménagement qui représentent une superficie de 16 401 m².

L’ensemble des espaces verts représente 36 883 m², soit 33,9% de la superficie du programme d’aménagement. L’ensemble des espaces verts établis le long des voies et dans les anneaux des airials représentent 20 482 m² soit 18,8% de la superficie du programme d’aménagement. L’ensemble des espaces verts interstitiels représentent 15% de la superficie du programme d’aménagement. L’ensemble des espaces communs, comprenant les voiries et les allées piétonnes, les aires de stationnement, et l’ensemble de tous les espaces verts représente une superficie de 51 924 m² soit 47,7% de la superficie du programme d’aménagement.

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LES ORDURES MÉNAGÈRES Une aire de dépôt des ordures ménagères sera réalisée à l’entrée du lotissement, accessible depuis la voie principale, ou depuis la voie douce. Cette aire pourra être doublée d’un point tri, et sera réalisée conformément aux directives du SITCOM (croquis ci-dessous), organisme chargé de la collecte des ordures ménagères. Les conteneurs seront de type semi-enterré. L’organisation et la fréquence de ramassage des ordures ménagères sont de la compétence des services du SITCOM.

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PRISE EN COMPTE DU RISQUE D’INCENDIE

La prise en compte du risque d’incendie se fait à deux niveaux : NIVEAU INTERNE - DEFENSE DES CONSTRUCTIONS CONTRE L’INCENDIE : Pour assurer cette fonction, le programme sera équipé de trois bornes d’incendie disposées de telle manière qu’aucun terrain ne soit éloigné de plus de 200 m de l’une des trois bornes implantées le long de la voie principale. Ces bornes seront connectées sur la canalisation principale qui alimente en eau potable l’ensemble du projet. Ils seront dimensionnés pour rejeter un débit de 60 m3/h, pendant 2 heures, sous une pression minimum de 1 bar. NIVEAU EXTERNE - DEFENSE CONTRE L’ALEA FEU DE FORÊT : Le programme d’aménagement est entouré sur ses limites ouest et nord de parcelles forestières en exploitation régulière. Le PLU fait état d’un risque de transmission de feu de forêt aux habitations. Pour réduire et limiter ce risque, un espace de 6 m est préservé en périphérie immédiate des terrains qui se confrontent au milieu forestier. Cet espace sera traité en chemin permettant le contournement par les véhicules de secours, et sera exempt de tout matériau inflammable. Sur les terrains privatifs, un espace de 6 m minimum sera impérativement préservé en fond de lot. Aucune construction ne sera autorisée sur cette bande, qui, cumulée à la précédente, établit un retrait minimum de 12 mètres par rapport au front forestier voisin. ACCESSIBILITÉ DES VÉHICULES DE SECOURS : Les voies sont dimensionnées pour permettre la circulation des véhicules de secours. La voie principale (largeur de chaussée 5m50) est en attente d’être prolongée dans le cadre de l’extension vers le nord de nouveaux programmes d’aménagement. Elle sera fermée par une placette de retournement qui respecte le gabarit suscité par les services du SDIS pour le retournement des véhicules de secours. Les voies internes à chaque airial décrivent une boucle qui permet le passage des véhicules de secours (largeur de chaussée 3m50). Le schéma ci-dessous illustre la mise en œuvre de ces principes :

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