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CREDIALOGUE BELGIQUE-BELGIË BRUXELLES X P.P. 7 1038 P701058 L’effet coopérative TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE CRÉDAL - N°84 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2016 Crédal - Place de l’Université, 16 - 1348 Louvain-la-Neuve - Tél. : 010 48 33 50 - Fax : 010 48 33 59 - [email protected] - www.credal.be

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credialogue

BELGIQUE-BELGIË

BRUXELLES X

P.P. 7 1038

P701058

l’effet coopérative

TrimesTriel d’informaTion de Crédal - n°84 oCTobre-novembre-déCembre 2016crédal - Place de l’université, 16 - 1348 louvain-la-Neuve - Tél. : 010 48 33 50 - Fax : 010 48 33 59 - [email protected] - www.credal.be

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en bref

News Les échos du logementDans un article paru dans le dernier numéro des Echos du logement, une publication de la Wallonie, nous vous parlons de nouveaux modèles écono-miques que Crédal expérimente avec certains acteurs du loge-ment pour contribuer à garantir à tous un logement digne, entre conception éthique du rende-ment, vision sociale et partena-

riat avec les pouvoirs publics.L’article est disponible sur http://spw.wallonie.be/dgo4/site_echos/

News Nos micro- crédits professionnels garantis par le FEILe Fonds européen d’investisse-ment (FEI) vient de renouveler pour 5 ans la garantie destinée à nos microcrédits profession-nels. Cette garantie est finan-cée par l’Union européenne dans le cadre du Programme pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI). Une bonne nouvelle qui nous permet de

édito

Il y a 32 ans maintenant, des citoyens visionnaires créent en Belgique une coopérative de finance solidaire, Crédal. À l’époque pourtant, c’est le creux de la vague : plus personne ne croit dans les coopératives. Mais nos fondateurs avaient eu le nez creux. Mus par la volonté de créer quelque chose de l’ordre du bien commun, ils se sont emparés du modèle, revitalisé et dégagé de tout ce qui l’avait alourdi – montage en cascade, banalisation, etc. – pour en refaire le bel instru-ment citoyen que la coopérative avait été. Finalement, c’est cette nouvelle coopérative entre autres rêvée par nos fon-dateurs qui est aujourd’hui en pleine effervescence. À ce titre, on est très fiers d’avoir été d’une certaine manière des précurseurs mais surtout, aujourd’hui, de soutenir et de fi-

nancer ces coopératives citoyennes. Ce dernier Crédialogue de l’année sera l’occasion d’en découvrir quelques-unes et d’écouter Marthe Nyssens, professeure en économie sociale à l’UCL, nous dire à quel point cela s’inscrit dans un mou-vement social beaucoup plus large qui repense le monde d’une autre façon.

C’est aussi l’occasion de vous souhaiter, au nom de l’équipe, de joyeuses fêtes de fin d’année.

BerNard HoreNBeek directeur

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Baya azouighportrait

Sociologue de formation, coach par passion, Baya prépare avec son amie Audrey Evrard le lancement du Papote Café à Namur, un espace convivial où les gourmands pourront s’arrê-ter, se poser, papoter tout en dégustant des produits locaux. Un espace chaleureux et cosy, un lieu coloré, mêlant la cha-leur du bois, des objets de récup’ décalés et des canapés pour flâner! Au programme : un espace enfants et des tas d’ateliers créatifs et citoyens.

« L’idée de Papote Café est née de mon expérience de maman. Après avoir accouché de mon second, je me suis sentie fort seule à la maison, alors que toutes mes connaissances travaillaient. Après la naissance du troisième par contre, j’ai participé avec d’autres jeunes mamans à des ateliers et j’y ai retrouvé le plaisir de papoter dans un cadre chaleureux, enfants admis » se souvient Baya.

Parce qu’elles ont rêvé le Papote Café participatif et collectif, les deux amies ont choisi de l’ouvrir en coopérative à finalité sociale. Au prin-temps dernier, Baya a suivi DoItCoop, un dispositif de formation et d’accompagnement à la création de coopérative organisé par Crédal. « Pour moi, travailler ensemble, c’est une vraie richesse. Nous avons inscrit comme objet social dans nos statuts le fait d’être créateur de lien social. Créer sous forme d’une coopérative était une évidence ». Et cette évidence est manifestement partagée par une belle petite collectivité à en croire le succès du crowdfunding lancé pour démar-rer l’activité en 2017 ! Envie de participer à l’aventure ? Le Papote Café recherche maintenant des coopérateurs. Qu’on se le dise…

En savoir +

http://papotecafe.wixsite.com/papotecafeparenthese

News A vos agendas ! L’Assemblée générale de Crédal aura lieu le samedi 10 juin 2017. Au programme : présen-tation des résultats, discussion sur les projets à venir, dîner et autres festivités ! Un beau moment en perspective où nous espérons vous voir très très nombreux…

poursuivre notre soutien aux indépendants qui se lancent !

Nous avons inscrit comme objet social dans nos statuts le fait d’être créateur de lien social.

Créer sous forme d’une coopérative était une évidence.

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renouveau coopératif, effervescence citoyenne marthe nyssens

interview

Ces dernières années, on assiste à une formidable effervescence coopérative. En Belgique et partout dans le monde, des citoyens se rassemblent et décident de coopérer pour développer une acti-vité économique qui réponde aux be-soins de la communauté. Entretien avec Marthe Nyssens, professeure en écono-mie sociale à l’Université catholique de Louvain, qui nous plante le décor de ce renouveau coopératif.

Où le mouvement des coopératives puise-t-il ses racines ?

M. N. : Il ne date pas d’aujourd’hui ! Il plonge en réalité ses racines loin dans notre histoire : au XIXe siècle, des ouvriers dans les villes, des agriculteurs dans les campagnes, décident de s’associer pour développer des coopératives de consommation, des coopé-ratives d’épargne et de crédit, des coopéra-tives pour mettre en commun du matériel agricole….. Au cœur de ces coopératives des origines, trois dimensions se déploient. Une dimension économique en première intention : obtenir de meilleures conditions – de vente, d’achat, de production, de tra-vail, etc. La dimension sociale ensuite, qui n’est jamais bien loin : autour de ces mou-vements, une communauté de citoyens se développe et crée du lien social. Une dimen-sion politique, finalement, avec la volonté d’agir sur les normes collectives du vivre ensemble.

Ainsi, les coopératives de consommateurs qui cherchent à agir sur les prix d’appro-visionnement en situation de monopole, les coopératives de producteurs en milieu agricole qui mutualisent leurs outils et la diffusion de leurs produits, ou encore les coopératives financières fleurissent à cette époque. Si ce mouvement a largement per-duré ensuite dans certains pays européens – l’Italie, l’Espagne, voire la France, où il est toujours resté un acteur socio-économique important – en revanche en Belgique, il s’est peu à peu étiolé. Il faut sans doute chercher les causes de cet essoufflement dans la « ba-nalisation » progressive des grandes coopé-ratives et dans leur recentrage autour de la seule dimension économique. Par exemple, dans le cas des grandes coopératives finan-

cières, quand elles ont ouvert leur capital aux investisseurs particuliers, elles se sont détournées peu à peu de leurs dimensions sociales et politiques, ce qui a affaibli leur identité.

Mais justement qu’est-ce qui fait une coopérative ?

M. N. : Une coopérative, avant toute chose, c’est une entreprise, mais une entreprise qui se développe selon un modèle basé sur une gouvernance démocratique et se dote éga-lement d’objectifs sociaux et politiques. Tout comme dans les entreprises capitalistes, les membres y investissent – on prend des parts dans une coopérative – mais le pouvoir de décision y est démocratique et la rémunéra-tion du capital y est limitée. Le but n’y est clairement pas la maximisation du retour financier sur le capital investi. En outre, l’essentiel des bénéfices est en général af-fecté à des réserves collectives, elles-mêmes protégées par un « verrouillage des actifs » qui empêche que les actifs accumulés par la coopérative ne soient utilisés à des fins d’enrichissement personnel. En particulier, si la coopérative était dissoute ou convertie en un autre type, non coopératif, de société, les actifs nets accumulés devraient être dévolus au soutien d’une entité ayant une finalité si-milaire. Le socle de la coopérative est ainsi fondé sur ces « réserves impartageables » qui sont en quelque sorte – pour reprendre un concept fort mis en avant aujourd’hui – le commun de la coopérative.

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Le dernier élément incontournable dans la définition d’une coopérative, c’est la double qualité des coopérateurs. Si vous entrez dans une coopérative, vous êtes certes investis-seur, mais vous n’êtes pas qu’investisseur. Selon, vous occuperez la double position de coopérateur et consommateur, coopérateur et producteur, etc. Et aujourd’hui, dans le mouvement émergent des coopératives ci-toyennes, coopérateur et citoyen.

Les coopératives citoyennes, un renou-veau ?

M. N. : Oui, le renouveau coopératif auquel on assiste ces dernières années est vraiment incroyable et passionnant. Cela foisonne de partout. Même il y a cinq ans, je n’aurais pas cru un tel foisonnement possible. On voit émerger sur le terrain économique des coopé-ratives qu’on pourrait qualifier de « sociales », dans la mesure où même si elles poursuivent l’intérêt de leurs membres, elles font pencher le curseur de leurs priorités vers l’intérêt gé-néral. Elles inscrivent dans leur ADN une di-mension de service à la communauté : c’est

l’intérêt général qui prime. Il n’est pas rare alors de voir ces coopératives s’ouvrir à des parties prenantes multiples et hétérogènes : elles accueillent plusieurs types de membres qui se retrouvent aussi autour d’une cause commune. C’est le cas par exemple dans les coopératives de circuits courts qui réunissent consommateurs et producteurs. Dans ces coopératives, les parties prenantes, malgré qu’elles aient des objectifs différents et par-fois même divergents – les consommateurs ont intérêt à payer moins cher, à l’inverse des producteurs – se retrouvent autour d’un ob-jectif commun bien souvent sociétal et c’est ça qui fonde l’intérêt général.

Quels sont les facteurs qui expliquent ce renouveau ?

M. N. : On dit souvent qu’à l’émergence de l’économie sociale, deux conditions sont nécessaires : la condition de nécessité et la condition d’identité. Quant à la première, il n’est pas difficile de voir aujourd’hui que nous sommes dans une société en crise, crise qui détermine l’urgence de développer un autre modèle économique. La crise de 2008 a été de ce point de vue un véritable détonateur !

Quant à la condition d’identité, c’est une toute autre question qui se joue aujourd’hui

qu’au XIXe siècle. Si, à l’époque, l’émergence des coopératives était liée à un statut social déterminé – la condition de l’ouvrier, celle de paysan –, aujourd’hui, les coopératives sont portées par des citoyens mus par l’ur-gence de faire quelque chose de pragma-tique pour changer de modèle. Il s’agit bien davantage d’une communauté de destins partagés que d’une appartenance sociale. Ils se reconnaissent dans la volonté de participer à un changement – la transition sociale écologique – et souhaitent y parti-ciper mais de manière pragmatique au ni-veau local. Et en effet, ces coopératives ci-toyennes participent avant tout à la sphère économique, parce qu’il s’agit de construire ce monde en transition ! On cherche une alimentation plus saine, des logements pour les personnes fragilisées, l’accès à la terre : ce sont bien là des activités économiques. Dans le même temps, elles sont des instru-ments forts de cohésion sociale en créant de multiples groupes d’appartenance qui retissent le maillage social. Enfin, à travers les coopératives, les citoyens participent à ce qu’on appelle l’espace public de proximité. Ils contribuent à faire évoluer les modèles et participent finalement au politique.

Propos recueillis par aNNe-CatHerINe de Neve

On voit émerger sur le terrain économique des

coopératives qu’on pourrait qualifier de « sociales », dans la mesure où même si elles

poursuivent l’intérêt de leurs membres, elles font pencher le curseur de leurs priorités vers l’intérêt général. Elles

inscrivent dans leur ADN une dimension de service à la

communauté : c’est l’intérêt général qui prime.

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Prométhique initiative collective pour développement régional citoyen

focus

À l’origine de la coopérative Prométhique, une certitude : les subventions publiques pour le développement de projets so-ciaux vont diminuant et il faudra trouver d’autres moyens pour les financer. C’est le constat qui pousse Pierre-Alexis Roland et quelques autres à initier dans la région de Saint-Hubert un pro-cessus citoyen pour inviter les gens à se ressaisir du pouvoir de leur argent. Il s’agit d’encourager à investir dans la région pour redynamiser l’économie locale et recréer de l’emploi tout en veillant à promouvoir des valeurs éthiques et solidaires. C’est de cette intention qu’en mai 2004 est née Prométhique.

Comment récolter l’épargne citoyenne et l’attribuer à des projets qui profitent à l’économie locale en développant des services aux per-sonnes ou à l’emploi ? La forme coopérative s’impose d’elle-même quand on cherche à réunir des personnes qui veulent investir de ma-nière différente dans un même projet. « Dans une coopérative, cha-cun peut s’investir de manière différente et apporter des choses très multiples : les coopérateurs peuvent être investisseurs, bailleurs de fonds et citoyens. Par rapport à d’autres formes d’investissements,

la coopérative a aussi pour avantage de créer un véritable lien entre les investisseurs et le projet. Nos coopérateurs, qui sont donc un peu propriétaires de la coopérative, ne font pas que prêter de l’argent. Ils se sentent vraiment investis dans ses projets et développent un fort sentiment d’appartenance » souligne Pierre-Alexis Roland. La forme de coopérative permet aussi d’accueillir toutes les bonnes volontés bénévoles des coopérateurs et des sympathisants amenant donc du savoir faire, du temps, de l’expertise ou d’autres choses très utiles au développement d’un projet.

« Crédal est dans l’aventure depuis le début et, avec une participation dans le capital de 20.000 euros, est l’un des trois membres fondateurs. C’est important pour une coopérative qui se lance de pouvoir compter sur le support d’une coopérative de finance solidaire avec des bases solides et un capital confiance important. » Aujourd’hui, Prométhique compte près de 100 coopérateurs et un capital de plus de 400.000 euros. De quoi lancer des projets bien concrets…

Et aujourd’hui, justement, les premiers projets de la coopérative prennent une forme très concrète. Dans les prochains mois, on pour-ra assister à l’inauguration du premier bâtiment financé par Promé-thique : un projet d’intégration avec un immeuble comportant deux espaces associatifs et deux logements à loyer modéré pour des fa-milles, ainsi que deux logements supervisés adaptés PMR en colla-boration avec Andage, une asbl active dans le suivi et l’intégration des personnes handicapées. Et la coopérative entend bien ne pas s’arrêter là. « Maintenant que nous avons un peu d’expérience, les montages financiers sont plus faciles et nous maîtrisons mieux la logistique d’un chantier. Nous travaillons à un deuxième projet de logements combinés à une initiative dans le commerce de proximité. De plus, nous mettons en place une ASBL qui pourra animer les dif-férents projets plus concrètement sur le terrain.»

aNNe-CatHerINe de Neve, Chargée de communication

En savoir +

www.promethique.be

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Bee o Village une épicerie bio, locale et solidaire

Une coopérative née d’un élan de solidarité. Un projet qui veut répondre aux besoins des habitants du village tout en valorisant des produits respectueux de l’environnement. Un lieu d’animation et de convivialité. C’est Bee o Village, un joli projet citoyen plein de belles idées.

En juillet 2014, un terrible orage provoque une inondation très ra-pide et très importante dans le centre d’Ittre. L’eau envahit plusieurs dizaines d’habitations et dévaste notamment l’épicerie tenue de-puis 12 ans par Fettouma. Le mobilier est emporté, tout est perdu. Aussitôt, amies, voisines, clientes se mobilisent pour venir en aide à Fettouma et, de l’élan de toutes ces femmes, un nouveau projet émerge : une épicerie bio et solidaire, qui jouerait également le rôle de pôle d’animation dans le village.

En mars 2015, une réunion rassemble plus de septante personnes. La création d’une coopérative à finalité sociale est décidée et un appel de fonds est lancé. Sous le nom évocateur de Bee O Village – l’abeille au village, être au village, bio village –, l’épicerie citoyenne est née. Crédal Conseil accompagne la constitution de la coopérative et la réflexion sur l’offre de produits. La coopérative bénéficie en outre d’un crédit Impact + court terme d’un montant de 24.999 euros octroyé par Cré-dal, qui finance une partie des travaux d’aménagement du magasin.

Bee O Village propose des produits locaux de qualité et soutient une agriculture et des producteurs respectueux de l’environnement et du vivant. Elle vise également la revalorisation de la vie rurale et l’amé-lioration du lien entre les producteurs et les «consomm’acteurs», en véhiculant les informations sur les produits et les producteurs.

Ouverte depuis septembre 2016, l’épicerie propose des produits d’alimentation (frais et de conservation), des boissons, des produits cosmétiques et des produits d’entretien. Tous ces produits sont sé-lectionnés bio, de terroir, respectueux de l’environnement et si pos-sible en circuit court. Les fournisseurs sont notamment des fermes locales (Ferme De Nizelles à Wauthier-Braine, Ferme De Bie à Ittre) et la coopérative d’agriculteurs Coprosain d’Ath. On trouve aussi chez Bee o Village de la petite restauration à consommer sur place et des produits traiteur. Mieux encore, l’épicerie se veut un lieu de vie, un foyer où se rencontrer, un lieu de partage d’informations, d’idées et de connaissances dans une ambiance chaleureuse.

véroNIqUe roUsseaUx, Journaliste volontaire

En savoir +

www.bee-o-village.be - 067/84.00.45

focus

L’épicerie se veut un lieu de vie, un foyer où se rencontrer, un lieu de partage d’informations, d’idées et de

connaissances dans une ambiance chaleureuse.

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les jardins d’arthey Projet de société engagé pour domaine boisé

interview

Entre Rhisnes et Saint-Servais, un vaste domaine privé s’offre une nouvelle jeunesse et affiche de belles ambitions sociales et environnementales. Inaugu-rés au mois de juin dernier, les Jardins d’Arthey accueillent un ambitieux pro-jet qui allie tourisme rural, agroécologie et intégration sociale. Le projet initiale-ment porté par sept jeunes femmes aux profils complémentaires est développé sous la forme d’une coopérative à fina-lité sociale. Anaïs Delhaise et Lucie Van Cauwelaert, deux des fondatrices, nous en parlent.

Des chambres d’hôtes et des gîtes, du maraîchage biologique, des animations et j’en passe… C’est un vaste projet ! Comment tout cela a-t-il commencé ?

L.V.C : Comme une très belle histoire… A l’époque, ma sœur et moi cherchions un terrain pour développer un projet de maraî-chage. Le propriétaire des Jardins d’Arthey – un ami de famille – nous a contactées pour nous proposer de reprendre la gestion du château de son domaine familial. On a eu envie de proposer un projet plus global, un projet qui ressemble à nos valeurs. On a

réuni autour de la table des profils très diffé-rents – agronome, psychologue, ingénieur, etc. Toutes des filles ! – et on a commencé à rêver notre projet.

A.D. : Et assez vite, en fait, on a élaboré une ébauche très proche du projet actuel. La vo-lonté de produire quelque chose sur le terrain en respect de l’environnement – l’approche agro-écologique – s’est imposée tout natu-rellement. C’est devenu le cœur du projet, ce qui nous rassemble. Cette vision, nous l’avons inscrite dans nos statuts : nous vou-lons participer au développement d’une so-

Ce qui nous tient à cœur, c’est la finalité sociale. On voulait

privilégier une forme qui nous permette d’inscrire

notre mission – la recherche d’un impact

sociétal positif – au cœur de notre activité

économique.

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ciété qui respecte les hommes et la nature, qui crée du lien et qui accueille la différence.

Concrètement, qu’est-ce que Les Jardins d’Arthey proposent ?

A.D. : Nous travaillons sur trois piliers. L’ac-cueil champêtre est le pôle qui a démarré en premier et a généré nos premières ren-trées. En plus du gîte déjà en activité dans le domaine, nous avons ouvert 5 chambres d’hôtes dans le château et le parc accueil-lera prochainement des tentes champêtres. Au petit-déjeuner, nous servons légumes et fruits du potager. L’agroécologie est naturel-lement le deuxième pôle : cette année a été une phase test pour notre potager. Nous ve-nons d’engager un maraîcher et des serres seront installées très prochainement.

L.V.C : Et nous avons plein de projets sur le métier ! Les 22 et 23 avril prochains, nous or-ganisons le Festival des plantes comestibles : maraîchers et pépiniéristes des quatre coins de la Belgique viendront faire découvrir leurs variétés. Nous voulons aussi organiser des formations, des ateliers et des stages pour les enfants, dans la même optique de sen-sibiliser à un modèle d’agriculture durable. Finalement, le troisième pôle de notre activi-

té est le volet de l’insertion socioprofession-nelle que nous allons développer. Il est très important pour nous de permettre à un pu-blic fragilisé socialement d’avoir une place au sein de la coopérative.

La coopérative, c’était la forme juridique qui s’imposait pour les Jardins d’Arthey ?

A.D. : Ce qui nous tient à cœur, c’est la finali-té sociale. On voulait privilégier une forme qui nous permette d’inscrire notre mission – la re-cherche d’un impact sociétal positif – au cœur de notre activité économique. On voulait aus-si faire de la place dans le projet à l’engage-ment citoyen, intégrer les gens de la région. On a créé des comités pour piloter chaque pôle d’activités : cela permet à tous de s’in-vestir dans le projet, coopérateur ou non.

L.V.C : D’un point de vue technique, la coo-pérative était aussi la formule la plus souple pour intégrer les différents profils d’investis-seurs. Plusieurs statuts sont prévus dans la coopérative qui permettent à tous de coexis-ter dans le projet : propriétaires, fondateurs, partenaires financiers et coopérateurs. À terme, nous créerons une catégorie pour les employés. Toutes nos parts sont à 50€, et nous avons déjà aujourd’hui une centaine

de coopérateurs avec un capital de départ de 150.000 euros !

Et Crédal, dans tout ça ?

A.D. : Outre l’accompagnement individuel de certaines d’entre nous, Crédal nous a accompagnées pour structurer notre fonc-tionnement interne et lancer la dynamique entre nous – monter un projet à 8, ça peut être compliqué ! – et du coup à lancer la dynamique des comités. Crédal nous a éga-lement aidées pour la création d’outils de gestion et de suivi financier du projet.

L.V.C : Crédal nous a aussi beaucoup aidées dans la mise en réseau et mises en contact avec les bonnes personnes pour répondre à des questions plus techniques. Et dans un projet comme le nôtre, ça compte d’avoir un regard extérieur pour avancer plus loin.

Propos recueillis par aNNe-CatHerINe de Neve, Chargée de communication

En savoir +

www.jardinsdarthey.be+32 (0) 470 56 92 63Rue d’Arthey 1 à 5080 La Bruyère

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crédits

BruxellesBallon Rouge (le)accueil d’enfants de parents suivant une formation de réinsertion socio-pro-fessionnelle ou à la recherche d’emploi. 1000 Bruxelles - 02/217.30.02

1 Crédit de trésorerie CT : 70.000 €.

Centre d’Accueil et d’Information Jeunesse de Bruxelles Nord-OuestCentre Infor Jeunes.1020 Laeken - www.inforjeunes.be1 Crédit de trésorerie CT : 40.000 €.

Coordination bruxelloise pour l’Emploi, la Formation et l’In-sertion sociale des Femmes peu qualifiéesFormation et réinsertion de chômeurs (essentiellement des femmes) dans les secteurs des services, du travail de bureau et des maisons de retraite. 1030 schaerbeek - www.cobeff.be

1 Crédit de trésorerie CT : 300.000 €.

Dispositif Relaisaccompagnement à l’emploi des ex-dé-tenus ou personnes sous conditions alternatives à la détention préventive. 1190 Forest -

1 Crédit de trésorerie CT : 100.000 €.

Famille forestoise (La)Crèche.

1190 Forest - 02/347.55.611 Crédit de trésorerie CT : 100.000 €.

Friendly FootClub de Foot. 1090 Jette - 0471/26.35.67

1 Crédit de trésorerie CT : 7.500 €.

Genres Plurielsvisibilisation des personnes aux genres fluides et intersexes. 1030 schaarbeek

www.genrespluriels.be1 Crédit de trésorerie CT : 24.000 €.

Maison Médicale Uccle-CentreMaison Médicale au forfait. 1180 Uccle - 02/331.51.64

1 Crédit de trésorerie CT : 90.000 €.

Monyamaorganisation d’un festival de musiques et danses du monde. 1070 anderlecht - 02/850.53.86

1 Crédit de pont : 4.500 €.

Nouveau 150 (le)agence immobilière sociale et habitat accompagné. 1000 Bruxelles

1 Crédit de trésorerie CT : 120.000 €.

PERIFERIAFavorise les espaces publics de débat, le renforcement des groupes et les démarches orientées sur les innovations en politiques publiques. 1080 Molenbeek-saint-Jean

www.periferia.be1 Crédit de trésorerie CT : 50.000 €.

Service de Traduction et d’Interprétariat en milieu Social Bruxelloisservice de traduction et d’Interprétariat en Milieu social. 1030 schaerbeek - www.setisbxl.be

1 Crédit de trésorerie CT : 120.000 €.

Slow Food Metropolitan BrusselsPromeut la philosophie de l’association

« slow Food International ». 1000 Bruxelles

1 Crédit de trésorerie CT : 29.670 €.

TalaataBureau de production et de diffusion artistique. 1060 saint-Gilles - 0478/50.81.79

1 Crédit de trésorerie CT : 35.000 €.

Trac (le)espace socio-culturel. 1200 Woluwe-saint-Lambert -

0486/17.69.961 Crédit d’investissement CT : 35.000 €.

U.P. SoLo (Union pour le Progrès de la Solidarité du Logement)Mise à disposition de logement de transit d’urgence. 1000 Bruxelles - 02/652.25.22

1 Crédit d’investissement LT : 260.000 €.

Brabant wallonSolidarité et Alternatives Nouvellesservices de proximité. 1420 Braine-L’alleud - www.sanasbl.be

1 Crédit de trésorerie CT : 200.000 €.

HainautDroit et Devoirentreprise de nouvelles technologies d’économie sociale. 7000 Mons - www.droitetdevoir.com

1 Crédit de trésorerie CT : 150.000 €.

Solidarités NouvellesCombat les exclusions, lutte pour le droit au logement, à la santé, etc. 6000 Charleroi

www.solidaritesnouvelles.be1 Crédit de trésorerie CT : 50.000 €.

Synergie SolidaireProjets de réinsertion: filières auxiliaire

d’animation, travaux de bureau-accueil et recherche d’emploi. 7090 Braine-le-Comte

www.synergie-solidaire.be1 Crédit de trésorerie CT : 150.000 €.

liègeAide liégeoise aux alcooliques, aux toxicomanes et à leur famillePrévention et traitement des problèmes d’assuétudes et de santé mentale. 4000 Liège - 04/223.09.03

1 Crédit de trésorerie CT : 180.000 €.

CynorhodonProjet d’insertion en agriculture bio-logique, aménagement de jardins et initiation aux nouvelles filières vertes. 4684 Haccourt - www.cynorhodon.be

1 Crédit de trésorerie CT : 10.000 €.

Grâce et Berleurassociation de quartier. 4460 Grâce-Hollogne

1 Crédit d’investissement CT : 15.000 €.

Meakusmaorganisation de concert de musique électronique et alternative. 4700 eupen - www.meakusma.org

1 Crédit de trésorerie CT : 20.000 €.

NamurFun-en-Bulletravail avec des enfants autistes à domicile. 5020 Malonne - 0488/88.58.03

1 Crédit de trésorerie CT : 15.000 €.

luxembourgAutre Lieu (L’)service “espaces rencontres”, service

1 crédit d’investissement Lt de 260.000 €

2 crédits d’investissement Ct pour un total de 50.000 €

24 crédits de trésorerie Ct pour un total de 2.035.170 €

1 crédit de pont de 4.500 €

total : 28 crédits accordés entre le 1/08/2016 te le 31/10/2016 pour un montant total de 2.349.670 €

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Crédialogue n°84 oCTobre-novembre-déCembre 2016

11

liste des crédits solidaires et des microcrédits accordés d’août à octobre 2016

d’aide sociale aux Justiciables et d’aide aux détenus. 6900 Marche-en-Famenne -

084/32.33.001 Crédit de trésorerie CT : 114.000 €.

ENTREP’EAU (L’)vente et restauration de meubles et mobiliers divers. 6600 Bastogne - www.entrepeau.be

1 Crédit de trésorerie CT : 30.000 €.

SITELUXentreprise d’insertion dans le dévelop-pement durable et l’environnement. 6870 saint-Hubert - 061/61.34.60

1 Crédit de trésorerie CT : 30.000 €.

liste des microcrédits professionnels

BruxellesMme BourlardMassothérapie - réflexologie. 1040 etterbeek - www.ki-shiatsu.be

1 Crédit : 4.341 €.

M. CassartJardinage et livraisons à vélo. 1070 anderlecht

www.gharbihamdi.wix.com/eclecticstore1 Crédit : 20.934 €.

Eclectic Store - M. GharbiCommerce de détail en textile et support aux artistes locaux. 1000 Bruxelles

1 Crédit : 15.525 €.

M. HaddaouiConfection de salons marocains sur mesure. 1190 Forest -

1 Crédit : 15.525 €.

M. Kabamba EbondoLivraison expresse de colis. 1081 koekelberg -

2 Crédits : 10.457 €.

HainautM. Barrytaxi. 7110 Houdeng-aimeries

1 Crédit : 12.525 €.

M. Chistyakovtransport de colis. 6511 strée

1 Crédit : 15.525 €.

M. CoulibalyPrestation de services de cuisinier. 6000 Charleroi

1 Crédit : 5.288 €.

Mme DendonckerBoutique et fabrication de produits cosmétiques et produits d’entretien naturels. 7822 Meslin-l’evêque -

1 Crédit : 12.525 €.

M. Ngangue MangaLocation de voiture avec chauffeur et taxi collectif. 6030 Marchienne-au-Pont

www.taxidiscount.be1 Crédit : 5.474 €.

liègeGOOD-4YOU - M. Duplicysociété de communication positive et de marketing sociétal. 4000 Liège - www.good-4you.net/pro

2 Crédits : 44.999 €.

NamurM. GauthierMagasin de bande dessinée. 5030 Gembloux -

1 Crédit : 15.525 €.

M. RiguelMagasin de fleurs. 5590 Ciney

1 Crédit : 12.700 €.

luxembourgLe Fond de Vedeur - M. UlensHôtel. 6940 durbuy - www.fondevedeur.be

1 Crédit : 15.489 €.

liste des microcrédits aux particuliers

168 microcrédits personnels libérés entre le 1/08/2016 et le 31/10/2016 en région Wallonne et Bruxelloise

Montant total libéré : 915.929 €

Montant moyen des crédits sociaux : 5.452€

durée moyenne de remboursement : 37 mois

Mensualité moyenne : 136 €

détail des objets d’achat des crédits accordés :

Habitat-Quotidien : 24Montant moyen de l’achat : 1.439 €Mensualité moyenne : 62 €

Habitat-Logement : 7Montant moyen de l’achat : 8.514 €Mensualité moyenne : 469 €

Habitat-Travaux : 69Montant moyen de l’achat : 7.070 €Mensualité moyenne : 112 €

Emploi et mobilité : 77Montant moyen de l’achat : 3.364 €Mensualité moyenne : 98 €

Regroupement familial : 29Montant moyen de l’achat : 2.195 €Mensualité moyenne : 91 €

Santé : 1Montant moyen de l’achat : 5.000 €Mensualité moyenne : 139 €

Regroupement dettes et crédits : 6Montant moyen de l’achat : 2.129 €Mensualité moyenne : 61 €

Autres : 4Montant moyen de l’achat : 1.388 €Mensualité moyenne : 46 €

Hors catégories : 4Montant moyen de l’achat : 1.994 €Mensualité moyenne : 48 €

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Évolution des fonds chez Crédal entre novembre 2015 et novembre 2016

vos placements

Pour reprendre ou démarrer des fermes sur la base de modèles agri-coles durables, les (futurs) agriculteurs rencontrent de nombreux obstacles. Terre-en-vue s’est notamment donné pour mission de leur faciliter l’accès à la terre. « La coopérative permet à des citoyens et des organisations de mettre une partie de leur épargne à la disposition des projets agricoles, par l’achat de parts. Elle acquiert ensuite des terres agricoles pour les libérer de la spé-culation foncière et leur rend leur statut de bien commun » explique François Leboutte, coordinateur de Terre-en-Vue.

Elle confie ces terres à des agriculteurs pour les aider à dévelop-per des projets agroécologiques, en privilégiant les agriculteurs qui

s’inscrivent dans des systèmes de circuits courts et soutient ainsi de nouveaux modèles économiques et sociaux fondés sur la confiance mutuelle, l’autonomie locale et la solidarité. Actuellement, Terre-en-vue a déjà acquis 35 ha de terres réparties sur 6 fermes en Wallonie. Crédal a soutenu Terre-en-vue depuis ses balbutiements, principa-lement par l’implication très forte de certains de ses collaborateurs mais aussi par l’octroi d’un crédit de trésorerie court terme pour pré-financer des subsides. C’est aussi chez Crédal que Terre-en-vue place une partie de ses réserves en capitaux. Portrait complet sur notre site : www.credal.be/terre-en-vue

véroNIqUe roUsseaUx, Journaliste volontaire

Coup de projecteur sur un coopérateurTerre en vue

Derrière la voix du téléphoneVous êtes vous déjà demandé qui était la voix derrière le té-léphone. Celle qui répond à toutes vos questions ? Derrière la voix, c’est Carole. Petit portrait. Après des études de ges-tion à l’UCL, Carole a travaillé trois ans à l’université avant de rejoindre Crédal en 1998. Elle y a d’abord travaillé pour l’agence-conseil, puis pour le crédit aux associations, avant de devenir « Madame coopérateurs ». Aujourd’hui, Crédal compte plus de 3.000 coopérateurs et Carole répond à toutes les questions que vous vous posez : état des avoirs, changement d’adresse, remboursement, transfert de parts, garanties locatives, successions, etc. C’est également la per-sonne de contact pour toutes les personnes qui souhaitent devenir coopérateurs, qu’elles soient personnes physiques ou personnes morales (asbl, sociétés, associations de fait). Carole [email protected] - 010/48.33.55

Total des fonds Parts de coopérateurs

Crédialogue n°84 oCTobre-novembre-déCembre 2016

12Graphisme : Beltza ([email protected])

Éditeur responsable : Bernard Horenbeek, Centre d’Entreprises DansaertRue d’Alost, 7-11 à 1000 Bruxelles

35.000.000

30.000.000

25.000.000

20.000.000Nov.2015

Janv Mars Mai Juillet Sept. Nov.2016

28.713.878

33.906.902