p a s s i o n n é m e n t à la foliedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull15.pdf ·...

15A RTE Magaz ine5 avril > 11 avril 2003

beaucoup

p a s s i o n n é m e n t

à la folieMarguerite Duras thema jeudi 10 avril

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

15Semaine du 5 au 11 avril 2003

Samedi 5 Dimanche 6 Lundi 7 Mardi 8 Mercredi 9 Jeudi 10 Vendredi 11

14.00ARTE Europa

14.30Le mystère deschampignonsanimaux

15.15Nostradamus

16.05Les crocodilesdu désertmauritanien

16.45Le fin du fin

17.15Anthroposophie

18.00L’ a rt du combat

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le d. des cart e s

20.10Météo

20.15D’une rive à l’autre (6)

2 0 . 4 5L’aventurehumaineLes fils du désert (1)

21.35Metropolis

22.30FictionOù sont nos disparus ?

00.00La lucarne Une journéedisparue dansle sac à main

00.35Je parle aux animaux

01.30Vivre au borddu cratère

02.25Touch

02.55Why are youcreative?

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15L’amour au soleil

16.45Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroGala lyrique

20.15DanseDances of ecstasy

20.45-00.35ThemaLes Cosaques !

20.45Taras Bulba

22.45Sacha au paysdes Cosaques

23.40Cosaques

00.35Au-dessous du volcan, le cinéma

01.40Metropolis


02.35ARTE Scope

14.00Lola

14.30-16.50ThemaDialoguesisraélo-palestiniens

14.30Mon terroriste

15.30Jénine, Jénine

16.10Le dernierennemi

16.50ARTE Europa

17.30Le labyrinthedes rêves

19.00Flash Info

19.00NatureLe magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t

19.45ARTE Info /Météo

20.15360° - Le reportage GEOTu seras une femme,mon fils

20.45Ciné-lundiOn appelle ça...le printemps

22.25Grand formatLes hôpitauxmeurent aussi

23.45Court-circuit(le magazine)

00.302001 :l’odyssée de l’espace

02.25Le perroquet a la parole



14.30Gala lyrique

15.15Persée

15.55Bésame el cactus

16.25L’invasion des castors

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15360° - Le reportage GEOPour les tigresde l’Amour

20.45-23.00ThemaQuelle sécuritépour nosavions ?

20.45Pourquoi les avionstombent ?

21.35Swissair 111ne répond plus

22.30Y a-t-il un terroriste dans l’avion ?

23.00Music Planet2NiteSoulmates

00.00FictionSous mes yeux

01.30Mon terroriste

14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15Les veuves du Viet-nâm

16.20Mehda Patkar,héritièrede Gandhi

16.50Capté !

17.20Des épaulessolides

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLa fleur de la passion


20.15360° - Le reportage GEOSauveteurd’âmes à Bangkok

20.45Les mercredisde l’histoireLe casKissinger

22.05MusicaBorisGodounov

01.20Le labyrinthedes rêves


14.00Hippocrate


15.15Saya et Mira,rêves perdus

16.05Un pont vers l’Orient

16.35Création(s)

17.05Hanussen

19.00Flash Info

19.00Voyages,voyagesTasmanie


20.15360° - Le reportage GEOL’oiseleur deGuanzhou

20.45-00.20Thema MargueriteDuras

20.45Moderatocantabile

22.20Marguerite,telle qu’en elle-même

23.20Lire et écrire

00.20Taras Bulba

02.20 Paul et Lila


14.00Capté !

14.30Anthroposophie

15.15Les fils du désert

16.15Avalanches : la mort blanche


17.25À fond la caisse

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageLes hommeschauve-souris

20.45FictionDrôle de genre

22.15à mi-mots Antonio LoboAntunes

22.45 La vie en faceLe visage des bourreaux

23.35ProfilsCalatrava

00.30Orangemécanique

02.40Un âne

Les grands rendez-vous

P. 9 Les CosaquesÀ la fois héros et brigands, symboles de courage et de liberté,les Cosaques ont tissé autour d’eux un mythe extraordinaire.“Thema” raconte leur épopée.“Thema”, dimanche 6 avril à 20.45

P. 20 et 31 Masculin/FémininL’amour voyeur ; les femmes au pouvoir : suite et fin du cycle“Masculin/Féminin” avec Sous mes yeux de Virginie Wagon etDrôle de genre de Jean-Michel Carré.“Fiction”, mardi 8 avril à 00.00 et vendredi 11 avril à 20.45

P. 23 Le cas KissingerHenry Kissinger, magicien de la diplomatie ou criminel deguerre ? Une enquête édifiante sur les dessous de la politiqueétrangère américaine.“Les mercredis de l’histoire”, mercredi 9 avril à 20.45

Les films de la semaine

Taras Bulbade Jack Lee-ThompsonDimanche 6 avril à 20.45

et jeudi 10 avril à 00.20

Le labyrinthe des rêvesde Sogo IshiiLundi 7 avril à 17.30

et mercredi 9 avril à 01.20

On appelle ça... le printempsd’Hervé Le RouxLundi 7 avril à 20.45

2001 : l’odyssée de l’espacede Stanley KubrickLundi 7 avril à 00.30

Hanussend’Istvan SzaboJeudi 10 avril à 17.05

Moderato cantabile de Peter Brook Jeudi 10 avril à 20.45

Orange mécaniquede Stanley KubrickVendredi 11 avril à 00.30

Trois copines relancent la guerre des sexes :

On appelle ça… le printemps (lundi).

<Henry Kissinger :

portrait

d’un diplomate

secret et

machiavélique.

P. 26Marguerite Duras

Pour redécouvrir une écrivainelibre, généreuse et révoltée.

Thema, jeudi 10 avril à 20.45

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30Le mystère des champignons animaux(Rediffusion du 31 mars)

15.15Nostradamus, prophètede la fin du monde(Rediffusion du 30 mars)

16.05Les crocodiles du désert mauritanien(Rediffusion du 2 mai 2001)

16.45Le fin du fin

17.15Anthroposophie(Rediffusion du 2 avril)

18.00L’art du combat(Rediffusion du 31 mars)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10Météo

20.15D’une rive à l’autre ( 6 )

20.45

L’aventure humaineLes fils du désert (1)Péril en Asie centraleDocumentaire de Bernd Liebner et Cheng Wie

21.35 (PDC : 21.40)

Metropolis

22.30

FictionOù sont nos disparus ?Téléfilm de Tayfun Pirselimoglu

00.00

La lucarne Une journée disparuedans le sac à mainDocumentaire de Marion Kainz

00.35Je parle aux animaux(Rediffusion du 27 mars)

01.30Vivre au bord du cratère(Rediffusion du 29 mars)

02.25Touch(Rediffusion du 25 mars)

02.55Why are you creative?Tone Kaye

4 - A RTE MAGAZINE n° 15 - 5 avril > 11 avril 2003

16.45Le fin du fin(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Avec cette semaine : la jeune écrivaineFlavia Bujor et sa sculpture fétiche, les soie-ries de la manufacture Prelle, la nouvellegénération des développeurs de jeux vidéo,la véritable recette de l’Irish Coff e e. Et pourf i n i r, le guide d’achats de Harry Mulisch.

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Réussir quand on est enfant d’immigrés :Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermannreçoivent Vural Öger, homme d’affaires alle-mand d’origine turque.Quand on est enfant d’immigrés, quand ona la nationalité du pays où l’on est né, oùon a grandi, où on est allé à l’école, a-t-onles mêmes chances que ses condisciplesd’accéder aux cercles de pouvoir ? Est-ceplus ou moins difficile selon que l’on estd’origine algérienne à Paris, turque à Berlin,ou pakistanaise à Londres ? Reportages.Rediffusion le 10 avril à 14.30

En partenariat avec

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Ramade (2003-10mn)ARTE FRANCE

1803 : la vente de la Louisiane

aux États-Unis

Le 30 avril 1803, la France vend laLouisiane aux États-Unis d’Amérique.Quels étaient les enjeux de l’une des plusgrosses transactions de tous les temps ?

En partenariat avec

20.15D’une rive à l’autre (6)

Le pont du Ganter, SuisseDocumentaire de Viktor Stauder(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

D’une rive à l’autre : huit rendez-vous

entre architecture et poésie

Les ponts relient les villes et les hommes. Du 1er mars au 19 avril, cette série vous invi-te à découvrir huit célèbres ouvrages d’art.Aujourd’hui : le pont du Ganter, dans leValais suisse.Il aura fallu quatre ans pour édifier le for-midable ouvrage qui enjambe la vallée duG a n t e r. Te rminé fin 1980 avec l’ouvert u rede la nouvelle route du Simplon qui re l i eBrigue au nord de l’Italie, il s’insère avecbonheur dans le superbe paysage du haut Valais. D’une longueur totale de 700 mètres, il a une portée principale de174 mètres. Son caractère innovant résidedans la combinaison entre un dispositif àhaubans et une poutre-caisson ainsi quedans sa forme en S…

s a m e d i 5 avril

Câble et satellite

Ce pont remarquable par son élégance et sa légèreté

est l’œuvre du Suisse Christian Menn.et

A RTE MAGAZINE n° 15 - 5 avril > 11 avril 2003 - 5

contrées, son “université ambulante” réus-sit à cartographier les deux déserts et àétudier leur climat. Les fouilles révèlentd ’ i n c royables vestiges, Hedin lui-mêmemet au jour des momies dont les cher-cheurs n’ont pas encore résolu tous lesm y s t è res… Mais surtout, au bout de huitans, il atteint enfin son but : le lac de LopN o r, l’un des fameux “lacs migrateurs” duTaklamakan dont la découverte re p r é s e n-tait autant pour les géographes de sonépoque que celle du pôle Nord ou dess o u rces du Nil.Avec une caravane moderne constituée deseize jeeps et d’un planeur motorisé, l’équi-pe du film s’est lancée sur les traces del’aventurier suédois et a reconstitué soni n c royable périple à travers les deux désert s .Rediffusion le 11 avril à 15.15

Prochain volet de la série

les Fils du désert le samedi 12 avril

avec un documentaire sur le Sahara.

20.45 Les fils du désert (1)

Péril en Asie centraleDans les années 20, l’aventurier suédois Sven Hedin traverse les déserts de Gobi

et du Taklamakan avec soixante compagnons, trois cents chameaux

et quarante tonnes de matériel. Sur ses traces, le documentaire croise

à plusieurs reprises la légendaire route de la soie, aff ronte d’impre s s i o n n a n t e s

tempêtes de sable et nous fait découvrir des villes de Mongolie englouties.

Documentaire de Bernd Liebner et Cheng Wie (Allemagne/Autriche, 2002-52mn)ZDF

Champs de pierres à l’infini, dunes desable gigantesques, quelques rares oasis :les déserts de Gobi et du Taklamakan, enAsie centrale, sont longtemps restés inex-plorés. À la fin du XIXe siècle, Sven Hediny organise la pre m i è re exploration arc h é o-logique. En 1927, il est chargé par laLufthansa d’étudier la possibilité d’une liai-son aérienne entre la Chine et l’Europe. Ilsuit l’ancienne route de la soie, mais selaisse surpre n d re par l’hiver qui transform el’expédition en une terrible épreuve. Av e cses compagnons il doit aff ronter d’impre s-sionnantes tempêtes de sable et de neige,dans lesquelles il perd une grande part i ede ses chameaux. Malade, épuisé, il set rouve brusquement au cœur de la guerrecivile en Chine, échappe de peu à un pelo-ton d’exécution. Malgré les difficultés re n-

A rrivé en Chine en pleine guerre

c i v i l e , Sven Hedin échappe de peu

à un peloton d’exécution.


Zuhal Olcay (Sükran) a obtenu

le Prix d’interprétation féminine

au Festival d’Istanbul.

21.35MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2003-52mn)ZDF

> Jonathan Meese à Hanovre

Considéré comme le jeune artiste le plusp rometteur d’Allemagne, Jonathan Meeses’est fait re m a rquer à la Biennale de Berlin1998 avec ses présentations de Sade,Hitler et Staline en morts-vivants. Depuis, ila participé à plus de quarante expositions,d’Osaka à New York. À tout juste 32 ans, ilvient de se voir consacrer une pre m i è rer é t rospective, “Revolution”, à la Kestner-Gesellschaft de Hanovre. Dans M e t ro p o l i s,il propose une surprenante perf o rm a n c e …

> Pilleurs de trésors

Or des nazis, œuvres d’art, bijoux… les tré-sors disparus suscitent partout la convoiti-se, en particulier en Allemagne. Équipés dedétecteurs de métaux ultrasophistiqués, lespilleurs ratissent de nuit les sites histo-riques. En vingt ans, ils auraient détourn édes biens d’une valeur de plusieurs mil-l i a rds d’euros. Leurs trouvailles sont ven-dues au marché noir, via Internet ou end i rect, parfois même à des musées.M e t ro p o l i s lève le voile sur ce commerc etrès organisé.

> Julian Rachlin

Il n’a que 27 ans mais parc o u rt le mondedepuis quinze ans pour jouer avec les plusgrands chefs d’orc h e s t re. Récemment,Julian Rachlin s’est fait connaître d’un publicnon mélomane en endossant pour la télévi-sion le rôle de Paganini dans N a p o l é o n.Rendez-vous avec ce violoniste virtuose àVienne, où il habite.Julian Rachlin joue le 16 avril à Cracovie,

le 25 à Saint-Émilion et en mai à Paris.

> 130 ans d’insolence dans l’art

Pendant railleur d’un monde trop réaliste etbeau, l’incongru dans l’art fait appel à cequi est différent, bizarre, hors normes et quise joue des fro n t i è res. Après les composi-tions grotesques d’Arnold Böcklin à la findu XIXe siècle, la tendance a pris unei m p o rtance grandissante, de Dada àSigmar Polke et Jonathan Meese…L’exposition “Grotesk! 130 Jahre Kunst derF rechheit”, jusqu’au 9 juin à la Schirn -Kunsthalle de Francfort, éclaire ce genreaux antipodes de la normalité.Rediffusion le 6 avril à 01.40

(Hiçbiryerde)Téléfilm de Tayfun Pirselimoglu (Turquie, 2002-1h29mn) - VOSTFScénario : Tayfun PirselimogluAvec : Zuhal Olcay (Sükran), Michael Mendl(Gerhard), Parkan Özturan (Ahmet), Meral Okay (Melek), Ruhi Sari (Veysel), Devin Özgür Çinar (Sule)Image : Colin MounierMontage : Sevket UysalSon : Nuh Mete DenizMusique : Cengiz OnuralProduction : Co Production, Mine Film, Luna-Film, en collaboration avec ZDF et ARTEZDFGrand Prix du jury, Montréal 2002

Prix d’interprétation féminine

pour Zuhal Olcay, Istanbul

Sükran, 40 ans, vend des billets à la garecentrale d’Istanbul. Son mari a déjà dûpayer de sa vie ses origines kurdes. Le jouroù Veysel, son fils unique, disparaît, Sükranrefuse de se résigner – comme Sule la fian-

samedi 5 avril

22.30 Où sont nos disparus ?Il ne fait pas toujours bon être militant

politique en Tu rquie. D’Istanbul au Kurd i s t a n ,

le périple d’une mère partie à la re c h e rche

de son fils disparu sans laisser de traces.

Où sont nos disparus ?

rappelle les films

politiques italiens

des années 70 : dans les

deux cas, il s’agit de

démêler des réseaux,

de montrer les liens

entre responsables

politiques

et organisations

criminelles.


cée du jeune homme – et se jure de lere t ro u v e r. Elle multiplie les démarc h e sauprès de la police et des autorités mili-t a i res, se rend dans les cafés que Ve y s e lfréquentait et à l’atelier où il travaillait. Maispersonne ne peut ou ne veut lui venir enaide. Sükran est régulièrement convoquéeà la morgue pour reconnaître des cadavreset elle a de plus en plus de mal à suppor-ter cette terrible épreuve. Le jour où Halil,un ami et collègue de Veysel, disparaît àson tour, Sükran décide de partir à sare c h e rche dans l’espoir de trouver unepiste la menant à son fils. Elle finit par arr i-ver au Kurdistan, non loin de la fro n t i è returque…

Réquisitoire

Où sont nos disparus ? est un pre m i e rlong métrage dans la veine des films poli-tiques italiens des années 70, des réqui-s i t o i res à la Francesco Rosi ou à laDamiano Damian. Comme dans l’Italie del’époque, il s’agit de démêler des réseaux,de montrer les liens entre re s p o n s a b l e spolitiques et organisations criminelles.Tayfun Pirselimoglu décrit une Tu rquie oùle simple citoyen a bien du mal à fairevaloir ses droits. L’actrice Zuhal Olcay,quant à elle, porte tout le film avec untalent indéniable.

00.00Une journée disparue dans le sac à mainDocumentaire de Marion Kainz(Allemagne, 2000-43mn)WDR(Rediffusion du 21 mars 2001)FIPA d’argent, Biarritz 2001

Prix du public, Hambourg 2000

Une vieille dame refuse qu’on l’installe àl’hospice. Elle entame un dialogue avec lacaméra…Madame Mauerh o ff explique d’un ton fortconvaincant qu’il se passe des chosesétranges auxquelles elle ne comprend rien.Elle erre dans les longs couloirs d’un bâti-ment qui lui est inconnu. D’étranges infir-m i è res ont le culot d’aff i rmer qu’il s’agit deson nouveau foyer. Mais madame Mauerh o ffveut re n t rer chez elle, là où elle a toujoursvécu. Elle soupçonne bientôt une conspira-tion de grande enverg u re. Elle prend lacaméra à témoin, s’en fait une alliée et enta-me un dialogue avec l’objectif…

La vieille dame et les prix

Le charisme de madame Mauerh o ff et lapoésie de ses propos permettent d’appré-hender avec précision le monde inquiétantauquel elle se trouve confrontée. Ce film areçu une multitude de récompenses parm ilesquelles le FIPA d’argent à Biarritz, lePremier Prix de la sélection “Regards de laRuhr” à Bochum, le Prix du public auFestival du court métrage de Hambourg etle Prix d’encouragement (réalisation) duLand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

La lucarne

“J’habite ici depuis un bon moment? Et personne

ne m’a rien dit ?”

FaxNeuf soirées jazzexceptionnelles

ARTE crée l’événement jazz

du printemps avec Paris jazz

clubs : neuf émissions

exceptionnelles diffusées

tous les soirs autour de

minuit, du 29 avril au 7 mai,

en simultané sur France

Musiques.

Chaque soir, les caméras d’ARTEentraîneront les téléspectateursdans l’atmosphère chaleureusedes quatre clubs de jazz de la ruedes Lombards à Paris : le BaiserSalé, le Sunset, le Sunside et le Duc des Lombards. D’un club à l’autre, il sera possible“d’assister” à différents concerts,au gré de la diversité de la programmation, tout au long d’un parcours éclairépar Alex Dutilh.C’est la première fois qu’ARTEs’investit dans un projet d’une telleampleur : 10 jours de tournagedans quatre lieux différents, 40 concerts, près de 150 artistes,17 caméras… Il s’agit d’unvéritable défi technique etartistique. Le réalisateur devra à la fois respecter l’intimité et l’atmosphère de ces clubs,souvent exigus, s’adapter aux différentes formations qui se produiront sur scène, tout en passant d’un lieu à l’autre pour suivre les déambulations du présentateur et faire partager l’expérience d’une nuit de jazz à Paris.

Neuf soirées qui seront aussi unpanorama du jazz d’aujourd’hui,toujours inventif, généreux, ouvertet communicatif.

Contact presse :Frédérique ChampsCécile Braun01 55 00 70 45 / 70 44

14.00Création(s)(Rediffusion du 6 octobre 2002)

14.30Voyages, voyagesLa Provence(Rediffusion du 3 avril)

15.15L’amour au soleil(Rediffusion du 28 mars)


17.30Les grands duels du sportReal Madrid / F. C. Barcelone(Rediffusion du 16 mars)

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00

MaestroGala lyrique

20.15

DanseDances of ecstasy

20.45-00.35

ThemaLes Cosaques !

20.45Taras BulbaFilm de Jack Lee-Thompson

22.45Sacha au pays des CosaquesDocumentaire d’Alexandre Dolgorouki

23.40CosaquesDocumentaire de Jean-Christophe Klotz

00.35Au-dessous du volcan,le cinémaDocumentaire de MichaelScheingraber et Katrin Hoerner

01.40Metropolis(Rediffusion du 5 avril)

02.30Why are you creative?Amos Kollek

02.35ARTE Scope


16.45Cuisines des terroirsLa RussieDocumentaire de Martina Dase(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

Le dimanche de Pâques, à Soukhonogovo,à 350 km au nord de Moscou, le pope bénitles mets apportés par ses fidèles. En parti-culier deux desserts traditionnels : la p a s-k h a (une pyramide de fromage blanc, denoix et de fruits candis) et le k o u l i t c h ( u n ebrioche au levain dont la forme évoque lemont Golgotha)…Rediffusion le 8 avril à 14.00

18.15BiographieRichard BransonDocumentaire de Jean Boué(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Qu’est-ce qui fait cou-rir Richard Branson ?L’excentrique patro nde Vi rgin – l’un descitoyens britanniquesles plus riches – estun preneur de risquesdans l’âme, toujours

en quête de nouveaux défis financiers etde re c o rds sportifs à battre .

19.00Gala lyriqueLes Musiciens du Louvrefêtent RameauAvec Mireille Delunsch, Magdalena Kozená,Anne Sofie von Otter, Laurent Naouri... Réalisation : Don Kent (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Bel Air Media ARTE FRANCE

Les Musiciens du Louvre ont fêté leur 20e

a n n i v e r s a i re lors d’un concert donné auT h é â t re du Châtelet le 18 décembre 2002.M a rc Minkowski, chef d’orc h e s t re et fonda-teur de l’ensemble, a réuni pour l’occasionune affiche d’artistes prestigieux et fidèles,autour d’un programme dédié à Jean-

Philippe Rameau, musicien cher au cœur duchef qui sert régulièrement ses œuvre sdepuis l’origine et s’apprête, dès la saisonp rochaine, à faire entrer les Boréades a ur é p e rt o i re de l’Opéra de Zurich. Mire i l l eDelunsch, Magdalena Kozená, MagaliL é g e r, Anne Sofie von Otter, Cyril Auvity,Jean-Sébastien Bou, Laurent Naouri,François Le Roux et le Chœur des Musiciensdu Louvre prêtent leurs voix à ces pagesflamboyantes tirées des tragédies H i p p o l y t eet Aricie, Castor et Pollux, D a rd a n u s, l e sB o r é a d e s, mais aussi de l’opéra-ballet l e sIndes galantes et du “ballet bouffon” P l a t é e.Rediffusion le 8 avril à 14.30

Les Musiciens du Louvre interpréteront

plusieurs Suites de Rameau

le 10 avril à Salamanca, le 11 à Bilbao,

le 12 à Tenerife, le 15 à Grenoble,

le 16 à Évian, le 14 juin à Halle,

le 17 à Poissy, le 21 à Istanbul.

20.15Dances of ecstasyRéalisation : Michelle Mahrer(Australie, 2001-26mn)ARTE / ZDF

De la danse virevoltante des soufis aux ravesd’aujourd’hui, un tour d’horizon des rituels quifont appel à la transe et à l’extase.La transe et l’extase sont deux aspects de ladanse mal connus du public. Pourtant, par-tout dans le monde, elles s’inscrivent dansune tradition séculaire. Ce film s’intéresse auxpratiques traditionnelles et modernes : rituelchamaniste aux effets “curatifs” en Corée,danse virevoltante des soufis en Tu rquie, ate-lier de danse new age à New York, pro c e s-sion rituelle en état de transe au Brésil, raveen plein air en Australie…

En partenariat avec

d i m a n c h e 6 avril

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Maestro

Danse

Câble et satellite

Câble et satellite

Film

Marc Minkowski


ARTE FRANCE

20.45 Taras BulbaFilm de Jack Lee-Thompson(États-Unis, 1962-1h59mn) - VFScénario : Waldo Salt, Karl Tunberg, d’après le roman de GogolAvec : Yul Brynner (Taras Bulba), Tony Curtis (Andrei Bulba), Christine Kaufmann(Natalia Dubrov), Sam Wanamaker (Filipenko),Brad Dexter (Shilo), Guy Rolfe (le princeGrigory), Perry Lopez (Ostap Bulba), George Macready (le gouverneur)Image : Joseph MacDonaldSon : Leon BirnbaumMontage : Folmar Blangsted, Gene Milford,William Reynolds, Eda WarrenMusique : Franz WaxmanProduction : Avala Film, Harold Hecht Productions

Trahis par leurs alliés polonais, lesCosaques jurent de se venger… Réalisépar Jack Lee-Thompson ( les Canons deN a v a r o n e), un film à grand spectacle (lesbatailles sont superbes !), avec Yul Brynneret Tony Curtis.L’Ukraine, au XVIe siècle. Trahis par leursalliés polonais, les Cosaques re t o u rnent àla terre. Taras Bulba, un paysan ukrainien,

envoie son fils dans une école polonaisepour qu’il reçoive la meilleure form a t i o nchez ceux qui oppriment son peuple etqu’il espère un jour re n v e r s e r. Mais surplace, rien ne se passe comme prévu.A n d rei tombe amoureux de la fille du gou-v e rneur et tue le frère de cette dern i è re .Lorsqu’il re t o u rne chez son père, celui-cie n t re p rend de soulever les Cosaquesc o n t re les Polonais…

20.45-00.35 Les Cosaques !Ils ont conquis

la Sibérie, fait

t rembler le trône

de Catherine II

avant de devenir

g a rdiens des

f ro n t i è res de

l ’ e m p i re des tsars.

F i g u re s

emblématiques du

courage et de la

l i b e rté, à la fois

h é ros et brigands,

les Cosaques ont

tissé autour d’eux

un form i d a b l e

mythe. “Thema”

raconte leur épopée,

d’hier à aujourd ’ h u i .

Film

Rediffusion

le 10 avril à 00.20

et le 15 avril à 00.40

Les retrouvailles de la famille Bulba :

Taras, le père (Yul Brynner, au centre)

et son fils Andrei (Tony Curtis, à droite).


Le documentaire est ponctué

de chansons paillardes,

de ballades nostalgiques qui disent

les splendeurs passées d’un peuple

que l’histoire et les révolutions

n’ont jamais pu totalement

soumettre.

a n c ê t res, le peuple des guerriers cosaques.Depuis leur apparition au XVe siècle, ils fontp a rtie intégrante de la mythologie ru s s e .Cette grande fresque raconte comment ilss o u m i rent les Tatars au XVIe siècle, commentsous l’impulsion d’une famille de riches mar-chands, les Stro g a n o ff, ils montèrent unea rmée de 300 hommes menés par le légen-d a i re Ye rmak, et perm i rent à la Russie dutsar Ivan le Te rrible de s’étendre en Sibérie.Au XVIIe siècle, ce sont eux qui explore n tcette région aux confins du continent pouraboutir au détroit de Béring. Un périple quileur permet de dresser les pre m i è res cart e sde cette région. Peuple qui contribua aux fondements del ’ e m p i re russe, les Cosaques sont aussi destribus d’irréductibles brigands, dont l’insou-mission et les révoltes chroniques alimen-tent la légende. Les histoires de ces cava-liers qui développèrent un art consommé dela guerre, où le sabre demande à être maniéavec la même virtuosité qu’une baguetted ’ o rc h e s t re, racontent aussi comment, aucours de leurs missions aux fro n t i è res del ’ e m p i re, ils mirent au point une stratégie quia rrêta les plus grands : l’armée deNapoléon, puis celle du IIIe Reich au coursde la grande guerre patriotique de Staline(1941-1945). Leur âme farouchement cou-rageuse (le terme turc k o z a c s i g n i f i e“homme libre” et “brave”) plane toujours surles steppes grillées par le soleil et balayéespar le vent.

d i m a n c h e 6 avril

22.45Sacha au paysdes CosaquesDocumentaire d’Alexandre Dolgorouki(France, 2003-52mn)Coproduction : ARTE France, Les Films du Poisson Volant

Six siècles et un espace de plusieurs milliersde kilomètres. Les moments forts de l’épopéecosaque racontés autour de quelques figuresde légende : Yermak, le conquérant de laSibérie, Stenka Razine, le plus populaire desbrigands cosaques, ainsi que Pougatchev,célèbre chef d’une révolte paysanne.Au cours d’une partie d’échecs, un petit gar-çon en costume militaire, Sacha, écoute song r a n d - p è re lui raconter l’histoire de ses

Les Cosaques !

Rediffusion

le 12 avril à 15.15

Le Cosaque est à la fois

le noble chevalier,

le bon sauvage,

l’aventurier, le brigand

et le combattant

de la liberté.


23.40CosaquesDocumentaire de Jean-Christophe Klotz(France, 1999-52mn)Production : Capa

Des plaines du Don aux maquis de Géorgie,du Caucase aux portes du Kazakhstan,voyage dans un continent en déroute oùdes valeurs comme le courage, l’honneur etla tradition se télescopent en un mélangeexplosif.Juin 1992 : le président Boris Eltsine signeun décret qui semble issu d’une autreépoque. Consacré aux “droits et devoirsdes Cosaques”, il leur restitue la missionqui était la leur sous la Russie des tsars : ladéfense des frontières. Depuis, les descen-dants des anciens paysans-soldats du tsaront re s s o rti des greniers les vieux uni-formes. Ce qui n’était, par le passé, que desimples réunions folkloriques s’est transfor-mé en une véritable formation paramilitaire.Dans l’ex-Union soviétique, les Cosaquesp a rtent à la reconquête de leurs terr i t o i re straditionnels… Les principaux activistes dumouvement se re t rouvent à Rostov-sur- l e -Don, la région historique des Cosaques.C’est de là que partent se battre les volon-taires. Dans les montagnes du Caucase, unbataillon vient soutenir les Abkhazes, enrébellion contre la Géorgie, et défendre leflanc sud de la Russie contre les “bar-b a res”. À une centaine de kilomètres deVolgograd (ex-Stalingrad), une poignée deCosaques tentent de ressusciter lesanciennes stanitsa, les communautés tradi-tionnelles de paysans-soldats…

00.35Au-dessous duvolcan, le cinémaTournages aux îles Éoliennes Documentaire de Michael Scheingraber et Katrin Hoerner(Allemagne, 2002-1h)ZDF

ARTE a diffusé le 3 avril Vulcano de WilliamDieterle. Pour mieux s’imprégner des pay-sages envoûtants où il a été tourné, commenombre d’autres films depuis la guerre, cedocumentaire invite au voyage dans les îlesÉoliennes. Les îles Éoliennes – appelées aussi îlesLipari – sont un chapelet de terres volca-niques surgies de la mer au nord de la Sicile.Longtemps ignorées, elles ont été décou-v e rtes par le grand public lorsque plusieursmetteurs en scène de renom sont venus yréaliser leurs films. Se sont ainsi succédéS t romboli (1949) de Roberto Rossellini,Vu l c a n o (1949) de William Dieterle,L’ Av v e n t u r a (1960) de MichelangeloAntonioni, K a o s (1984) des frères Ta v i a n i ,J o u rnal intime (1994) de Nanni Moretti et I lP o s t i n o (1994) de Michael Radford. Lesdocumentaristes sont partis sur les tracesde ces cinéastes et ont re t rouvé les diff é-rents lieux de tournage. À travers inter-views, extraits de films, re p o rtages surplace et images d’archives souvent inéditess’exprime la fascination qu’ont exercée cessites sur les maîtres du septième art.

Sur les flancs du Stromboli,

ça tourne.

14.00Lola

14.30-16.50ThemaDialogues israélo-palestiniens(Rediffusion du 1er avril)

14.30Mon terroriste

15.30Jénine, Jénine

16.10Le dernier ennemi

16.50ARTE Europa(Rediffusion du 5 avril)

17.30Le labyrinthe des rêves(Rediffusion du 2 avril)

19.00Flash Info

19.00

NatureLe magazine de l’environnement

19.45ARTE Info / Météo

20.15

3 6 0 °Le reportage GEOTu seras une femme,mon fils

20.45

Ciné-lundiOn appelle ça... le printempsFilm d’Hervé Le Roux

22.25

Grand formatLes hôpitaux meurent aussiDocumentaire de Mark Kidel

23.45Court-circuit (le magazine) n° 115

00.30 (PDC : 00.35)

2001 : l’odyssée de l’espace(Rediffusion du 20 mars)

02.25Le perroquet a la parole(Rediffusion du 22 mars)

02.45Why are you creative?Jan McKellen, Armin Müller-Stahl


14.00Lola“Nous sommes deux sœurs jumelles…”Rédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, AMIPARTE G.E.I.E.

Présenté par Lio

En France, depuist rente ans, les nais-sances de jumeaux etde jumelles ont aug-menté de près de 40 % – en partie sousl ’ e ffet des traitementscontre la stérilité. Lola

s ’ i n t é resse cette semaine aux sœursjumelles : comment concilier liberté et lien gémellaire, amour et indépendance ?Rediffusion le 8 avril à 16.55

19.00Le magazine del’environnement(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Jane Goodall

C’est en 1960, en Tanzanie, que JaneGoodall a commencé ses re c h e rches sur leschimpanzés. Devenue ensuite docteur enéthologie, elle a largement contribué à fon-der la primatologie modern e .

Des Bushmen au secours de la faune

Les Bushmen qui parc o u rent la savaned’Afrique du Sud ont troqué flèches et car-quois contre des ordinateurs portables surlesquels leurs observations sont enre g i s-trées. Elles sont ensuite exploitées par lesresponsables du parc national Krüger.

L’Alsace va-t-elle perdre sa plus

grande richesse ?

Le sous-sol de l’Alsace re n f e rme la plusi m p o rtante nappe phréatique d’Euro p e .Or l’eau y est de moins en moins bonnequalité. Responsables au premier chef :les eaux usées, mais aussi les pesticideset les phosphates de l’agriculture et del ’ i n d u s t r i e .Rediffusion le 12 avril à 14.30

20.15Tu seras unefemme, mon filsRéalisation : Ilka Franzmann(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Les plus belles femmes des îles Samoasont bien souvent… des hommes. Dans cetarchipel de Polynésie, les f a ’ a f i n e c o n s t i-tuent en effet un “troisième sexe”.Lorsqu’une famille considère qu’elle a tro ppeu de filles pour faire face aux travauxdomestiques, elle élève certains de ses filscomme s’ils étaient du sexe opposé. Iln’est pas rare qu’une famille compte ainsideux ou trois f a ’ f i n e. Une fois adultes, cesgarçons continuent de vivre, de s’habiller,de se comporter comme des femmes. Ilsne se vivent pas comme homosexuelsmais bien comme hétérosexuels par rap-p o rt aux autres hommes. La société lesaccepte et même l’Église leur accorde sab é n é d i c t i o n …Rediffusion le 12 avril à 16.15


l u n d i 7 avril


Câble et satellite

360° - Le reportage GEO

Nature

Des îles et des elles.


Film d’Hervé Le Roux(France, 2000-1h47mn)Scénario : Hervé Le Roux, J.-F. GoyetAvec : Marilyne Canto (Manu), Maryse Cupaiolo(Fanfan), Marie Matheron (Joss), Bernard Ballet(Claude), Pierre Berriau (Paul), Michel Bompoil(Mytch), Antoine Chappey (Charles), Laszlo Szabo (Jean)Image : Pierre MilonSon : Frédéric UllmannMontage : Nadine TarbouriechMusique : Pierre AllioCoproduction : Agat Films & Cie, ARTE France CinémaARTE FRANCE

Fanfan quitte son copain (Charles) et pensepouvoir être hébergée par son amie Joss.Sauf qu’au même moment, Joss abandon-ne le domicile conjugal (son mari, Paul, etsa fille, Lise). Fanfan et Joss n’ont plus qu’àaller frapper à la porte de Manu (la sœurde Fanfan) qui les recueille jusqu’à ceque... Mytch (le copain de Manu) ne mettetout le monde à la porte. Les trois filles par-tent vivre chez Claude, un homme re n c o n-tré par hasard. Ajoutez à cela deux amants,bientôt complices des filles, et la miniguer-re des sexes va s’embraser. De leur côté,Paul, Charles et Mytch, les trois maris écon-duits, s’unissent pour les retrouver…

Trois petits cochons

Après un passage re m a rqué par le docu-m e n t a i re militant (R e p r i s e, S o rtie d’usine)H e rvé Le Roux revient à ses pre m i è re samours et signe une comédie burlesquedigne d’un c a rt o o n. Les filles, c’est un peules trois petits cochons façon Tex Avery : legrand méchant loup est à la merci de l’ima-gination sadique de ses “victimes” et finitébouillanté dans sa baignoire, couvert deg o u d ron et de plumes. La gent masculinen’en sort pas grandie. Présentateur descours de la Bourse à la TV, gardien d’im-meuble grand consommateur de porno, lesmâles sont vulgaires et égoïstes. Un film

féministe ? Sans doute, mais toujours avecl é g è reté. La légèreté, c’est le leitmotivd’Hervé Le Roux. Il multiplie les gags et lest rouvailles (de l’orc h e s t re mariachi deseconde zone au bal costumé tragi-comique et hilarant), les décisions dérai-sonnables et jouissives. Des interm è d e schantés scandent son film, canonsb a roques joyeux et ironiques. Une histoirepleine de rebondissements, qui amuse etd é route, comme autant de coups de têtedans la morosité ambiante.Rediffusion le 17 avril à 17.15


20.45On appelle ça... le printempsUne bande de tre n t e n a i res décide d’en finir avec l’âge de raison et re t ro u v e

l ’ i v resse des virées entre copines. Signé Hervé Le Roux (R e p r i s e),

un film drôle et tendre dont les hommes ne sortent pas indemnes.

Une comédie sur les chapeaux

de roue servie par trois actrices

déjantées.

Le trio dévastateur : Marilyne Canto (Manu),

Maryse Cupaiolo (Fanfan) et Marie Matheron (Joss).


Heu mortis fortasse tuae

quam precipis hora

(“Hélas, l’heure que tu

es en train de

contempler est peut-être

celle de ta mort” :

inscription vieille

de trois siècles sur les

murs de la chapelle)

Documentaire de Mark Kidel(France, 1999-1h18mn)Production : Les Films d’IciARTE FRANCE(Rediffusion du 5 mai 2000)

La ferm e t u re de l’hôpital Laennec, à Paris,met fin à trois siècles d’histoire. Avant dequitter les murs, les membres du person-nel s’interrogent sur leur rapport auxpatients morts à l’hôpital. Une partie desi n f i rmiers propose d’ériger une plaque enleur mémoire. Très vite, le débat s’anime :pour les médecins, l’hôpital est l’expre s-sion de la vie, coûte que coûte. Pour lesi n f i rmiers, la souffrance des patients estpalpable, les lieux sont imprégnés de laréalité de la mort. À la veille du déména-gement, chacun livre son rapport très per-sonnel au lieu, aux malades, à la vie, à lam o rt . . .

L’hôpital et ses fantômes

L’hôpital est une sorte de théâtre où sedéroule une pièce aux rituels anciens, faitede drames sans fin, entre la vie et la mort .Constat d’autant plus saisissant lorsquel’hôpital dont il s’agit est un monument richede trois siècles d’histoire, et qu’il va êtref e rmé. Explorant l’hôpital Laennec dans sa

d e rn i è re année d’existence, le film faitd’abord ressurgir un décor. De longs travel-lings nous conduisent dans la chapelle, lep o t a g e r, la salle de garde, les bureaux, lam o rgue… La caméra fouille les piles dedossiers poussiéreux, s’engage dans descouloirs qui se ramifient comme des artèrespour re j o i n d re le cœur même de l’hôpital.Tout en révélant l’esprit des lieux, MarkKidel recueille les souvenirs de tous ceuxqui, médecins, infirm i è res, ambulanciers,les ont fait vivre. Dans cet hôpital à taillehumaine, le personnel soignant tisse sou-vent des liens très forts avec les malades.“Et parfois même des histoires d’amour”,s’amuse une aide-soignante. Des albumsde photographies immortalisent un pique-nique organisé dans la petite cour ou unpot de départ : “C’est pour montrer auxa u t res comme on était bien à Laennec”,commente une infirm i è re. En sera-t-il demême dans le grand hôpital Georg e s -Pompidou ? Qu’adviendra-t-il de la mémoi-re de tous les patients morts à Laennec ? Àtravers l’expérience spécifique de cette“mort” qu’est la fermeture, et d’un prochaindéménagement vécu comme un deuil parle personnel, le film de Mark Kidel ouvreune porte sur la vie cachée et non dite detout hôpital contemporain.

lundi 7 avril

1999 : l’hôpital

Laennec de Paris

va ferm e r.

Comment

les membres

du personnel

(médecins, infirm i è re s ,

a m b u l a n c i e r s … )

vivent-ils

la disparition de

leur établissement ?

Peut-on “abandonner”

les patients morts

à Laennec, au risque

qu’ils hantent

les mémoires ?

Mark Kidel ouvre

une porte sur la vie

cachée et non dite

de tout hôpital

contemporain.

22.25 Les hôpitaux meurent aussi

À l’hôpital Laennec, trois siècles

d’histoires.


23.45Court-circuit (le magazine) n° 115Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Tim Burton et VincentVi n c e n t, le premier court métrage de Ti mB u rton, réalisé en 1982, est un poème enhommage à l’acteur Vincent Price. Après sad i ffusion, C o u rt - c i rcuit (le magazine) e nraconte la genèse et évoque les rapport sq u ’ e n t retenait Tim Burton avec ses deuxp è res cinématographiques : Vincent Priceet Walt Disney.

Frédéric BackFrédéric Back est l’auteur de neuf filmsd’animation, parmi lesquels C r a c e tl’Homme qui plantait des arbre s – Oscarsdu meilleur film d’animation en 1982 et1987. À l’occasion de la sortie en DVD deq u a t re films de Frédéric Back (édités parLes Films du Paradoxe), diffusion d’unextrait du Fleuve aux grandes eaux .

Deux personnagesCourt métrage d’animation d’Ira Vicari(France, 2002-3mn)Production : Animation Art GraphiqueAudiovisuel

Deux personnages veulent, ne veulent pas,se rencontrer.

Pardon, vous êtes bien Luigi ?Court métrage de Stephan Brüggenthies(Allemagne, 2001-8mn) - Noir et blanc, VOSTFAvec : Claus Theo Gärtner, Alice FlotronImage : Sven Siegrist

Lors d’un voyage en train, un homme sevoit demander par une femme s’il s’appelleLuigi. “ N o n ”, répond-il. Mais très vite sonimagination le rattrape : que signifie cettequestion ? que cherchait cette femme ?

Docteur PelucheCourt métrage d’Anja Jacobs(Allemagne, 2002-19mn) - VOSTFScénario : Marcus SauermannAvec : Svea Lohde, Ralf Richter, Gunda Ebert,Detlev W. Buck, Tom JahnImage : Matthias FleischerCoproduction : Filmakademie Baden-Württemberg, av Communication, ARTE

Conni, une petite fille de 9 ans, s’entendbien avec Reiner, le nouveau fiancé de samère. Reiner a un métier bien particulier : il“soigne” des Wuppies (ces petitespeluches qui bougent, parlent et dorm e n t )et les rend à leur pro p r i é t a i re lorsqu’ellessont “guéries”…

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30 sur le câble et le satellite

En liaison avec www.arte-tv.com

M a rdi 8 avril sur le câble et le satellite : Soins et beauté, moyen métrage d’Alejandra Rojo

FaxHommage à Stan Brakhage

Le 28 avril prochain, dans

Court-circuit (le magazine),

ARTE rendra hommage

au cinéaste américain

Stan Brakhage,

décédé le 9 mars.

Décédé le 9 mars à l’âge de 70 ans, Stan Brakhage étaitl’une des figures les plusemblématiques du cinémaexpérimental américain, auteurd’une œuvre à la croisée de la peinture, de la poésie et de la musique.Né à Kansas City, réalisant ses premiers films au milieu desannées 50, Brakhage est devenuune sorte de mythe du cinémaunderground avec Dog star man,Anticipation of the night ou Scenesfrom underchildhood. Depuis une dizaine d’années, il se consacrait à des films plusabstraits peints à la main.

En prévision d’un numéro spécialde Court-circuit (le magazine)autour de Stan Brakhage, Pip Chodorov lui a rendu visite enjanvier dernier, dans sa nouvellemaison de Vancouver. Dans cetterencontre exceptionnelle et inédite,diffusée le lundi 28 avril, Brakhageparle de son cinéma, de son travailsur la pellicule et rapproche sesfilms de la peinture.Ce sujet sera complété par troisfilms récents de Brakhage : Black ice, Night musicet Existence is song.

L’émission sera projetée en avant-première au Centre Georges-Pompidou le jeudi 10 avril à 20.00.

Contact presse :Agnès Buiche01 55 00 70 47

20.15Pour les tigres de l’AmourRéalisation : Christiane von Schwindt(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Les forêts de la région de l’Amour abritentles derniers tigres de Sibérie, une espècemenacée de disparition. Pavel Fomenko, unancien chasseur, traque les braconniers.Chasseur “repenti”, Fomenko est aujour-d’hui à la tête des brigades antibraconnageet coordonne leurs interventions à proximitéde la fro n t i è re russo-chinoise, le long dufleuve Amour. Si les braconniers pre n n e n tle risque d’aff ronter ces brigades, c’estp a rce qu’un tigre de Sibérie se monnaieplusieurs milliers de dollars sur le marc h échinois. Heureusement, le travail deFomenko et de ses équipes commence àp o rter ses fruits. Estimé à une quarantaineà peine après la Seconde Guerre mondiale,le nombre d’animaux est remonté à environ450 ces dern i è res années. Une action qui,en 2000, a valu à Pavel Fomenko d’êtresacré “héros de la planète” par la re v u eaméricaine Time Magazine.Rediffusion le 18 avril à 16.15


14.00Cuisines des terroirsLa Russie(Rediffusion du 6 avril)

14.30Gala lyrique(Rediffusion du 6 avril)

15.15PerséeTragédie en cinq actes de Jean-Baptiste Lully ( R e d i ffusion du 27 septembre 1998)

15.55Bésame el cactus(Rediffusion du 30 mars)

16.25L’invasion des castors(Rediffusion du 3 mai 2001)

16.55Lola(Rediffusion du 7 avril)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 115Avec le moyen métrage Soins et beauté, d’Alejandra Rojo

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15

360°Le reportage GEOPour les tigres de l’Amour

20.45-23.00

ThemaQuelle sécurité pour nos avions ?

20.45Pourquoi les avionstombent ?Documentaire d’Alain Lasfargues

21.35Swissair 111 ne répond plusDocumentaire de Kurt Schaad

22.30Y a-t-il un terroristedans l’avion ?Documentaire de Patrice Barrat et Jean Quatremer

23.00

Music Planet 2NiteSoulmates

00.00

FictionMasculin/FémininSous mes yeuxTéléfilm de Virginie Wagon

01.30Mon terroriste(Rediffusion du 1er avril)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(France, 2003-41mn)ARTE FRANCE

Flamme

Comment faire vibrer une flamme ?

Haleine soufrée

Le Vulcano, situé dans les îles Éo l i e n n e sau nord de la sicile, fait partie de cesr a res volcans dont les gaz s’échappentsous forme de fumerolles, à la fois ducratère et dans la mer.Voir également dimanche à 00.35

Dimension temps

“Le temps est la quatrième dimension,c’est Einstein qui l’a dit”, s’exclameA rchiprime, le fils du professeur Archipi. “ I ly a les trois dimensions x, y, z qui re p è re n tun point dans notre espace, et il y a letemps. Le problème est de savoir si letemps est une dimension comme lesa u t re s ”, répond Arc h i p i .

Nanotubes

Les nanotubes sont de fines aiguillesconstituées uniquement d’atomes de car-bone. Leur diamètre ne dépasse pasquelques nanomètres, ou millionièmes dem i l l i m è t re. Comment ont-ils été découvert s ?À quoi peuvent-ils serv i r ?

Bougies

Comment le chimiste Jean-Baptiste Dumasfonda la chimie organique avec une bougie.

Génériques

P o u rquoi a-t-on tant de mal à faire accep-ter les médicaments génériques en Francealors qu’ils sont 30 à 50 % moins chers queleur équivalent classique ?

m a rd i 8 avril


360° - Le re p o rtage GEO

Pavel Fomenko, “héros de la planète”,

et l’un de ses protégés.


ARTE FRANCE

20.45Pourquoi lesavions tombent ?Documentaire d’Alain Lasfargues(France, 2003-52mn)Coproduction : ARTE France, Starling

Comment parvient-on à réduire au maximumle risque qu’un avion tombe ? A l a i nLasfargues a enquêté chez les fabricantsd’avions, dans les centres de formation depilotes et au service de sécurité d’Air France.Alain Lasfargues nous emmène d’abord surles chaînes de fabrication d’Airbus et deBoeing. On découvre les multiples pro c é-d u res de contrôle et de certification qui per-mettent de constru i re des machinesp resque parfaites (à peine 15 % des acci-dents peuvent être attribués à des causesmécaniques purement “avion”). Les ingé-nieurs font la démonstration de quelquessystèmes conçus pour améliorer la sécuri-té. Par exemple, nous volons avec un 757d roit vers une montagne pour provoquer ledéclenchement du E-GPWS (EnhancedG round Proximity Wa rning System) qui invi-te, du ton très ferme de sa voix synthétique,

le pilote à grimper d’urgence. Dans unea u t re séquence, chez Airbus, on découvreque le pilote n’est plus vraiment seul maîtreà bord : l’ordinateur se réserve le droit devalider ou non les ord res qu’il souhaitet r a n s m e t t re aux commandes. Mais si lepilote est souvent le maillon faible de lasécurité, il est aussi, en cas d’urgence, lemaillon fort : il est le seul élément du systè-me capable de s’adapter à toutes les situa-tions. À Denver (Colorado), nous assistonsà un cours dont l’objectif est d’appre n d reaux membres d’équipage à exprimer leursopinions sans trop tenir compte desniveaux hiérarchiques. La plupart des pas-sagers seraient terrifiés d’appre n d re qu’onenseigne ainsi aux pilotes à s’engueuler enune sorte de mai-68 aéronautique off i c i a l i-sé. Pourtant, c’est un facteur de sécuritéindéniable… Pour finir, le film explore lefonctionnement du service de sécurité desvols d’Air France. Celui-ci a pour fonctionde détecter, répertorier et analyser le plusinfime incident qui pourrait avoir uneinfluence sur la sécurité. C’est la pre m i è refois que la compagnie donne l’autorisationde filmer ce service et plus généralementaccepte de communiquer sur les questionsde sécurité.

Dans l’immédiat

après-guerre,

il y avait un accident

pour 10 000 décollages.

Aujourd’hui, il y a

un peu moins

d’un accident pour

un million de décollages.

La catastrophe aérienne

est devenue une

occurrence rarissime :

vingt-cinq accidents

dans le monde entier

pour environ

28 millions de décollages.

20.45-23.00 Quelle sécuritépour nos avions ?

Chaque jour, la population d’une ville

moyenne (30 000 habitants) survole

les eaux glacées de l’Atlantique

Nord. La quasi-totalité survit sans

problème à l’expérience…

Bonne nouvelle : les avions tombent de moins en moins – il y a

e n v i ron vingt-cinq accidents pour 28 millions de décollages.

Mais avec les attentats du 11 septembre et la menace terroriste,

le transport aérien est aujourd’hui sur la sellette. Enquêtes.


21.35Swissair 111 ne répond plusDocumentaire de Kurt Schaad(Suisse, 2003-52mn)Production : CBC, SSR

Pourquoi le vol Suissair 111 New Yo r k -Genève s’est-il écrasé le 2 septembre1998 ? Pour la première fois, une équipede télévision a pu suivre le travail desenquêteurs spécialisés.Dans la nuit du 2 septembre 1998, le volSwissair New York-Genève s’abîme dansl’océan Atlantique à huit kilomètres dePeggy’s Cove, une petite ville près d’Halifax(Nouvelle-Écosse). Les 229 passagerspérissent tous dans l’accident. Aussitôt, leTr a n s p o rtation Safety Board of Canada serend sur place et tente de rassembler lesdébris de l’appareil. C’est le début d’uneenquête d’une complexité sans précédentafin de déterminer les causes de ce tra-gique accident.En général, les enquêteurs ne perm e t t e n tpas aux médias de suivre l’évolution deleurs travaux. Le Tr a n s p o rtation SafetyB o a rd of Canada a cette fois fait uneexception : Kurt Schaad a pu suivre l’en-quête en exclusivité. À travers ce film, ilpose un re g a rd inédit sur le monde ferm éde l’investigation des accidents d’avions.

22.30Y a-t-il un terroriste dans l’avion ?Documentaire de Patrice Barrat et Jean Quatremer(France, 2003-26mn)

Peut-on sécuriser totalement les avions etles aéroports ? Enquête sur la sûreté aérien-ne dans le monde de l’après-11 septembre.Ellen Saracini a perdu son mari dans l’atten-tat contre le World Trade Center, le 11 sep-t e m b re 2001. Il était le commandant deb o rd de l’avion qui a percuté la tour sud.Mais Ellen Saracini n’est pas femme àre n o n c e r. Depuis cette tragédie, elle se batpour améliorer la sûreté dans les avions etles aéro p o rts américains. Elle a notammentréussi à convaincre le Congrès de voter laloi autorisant les pilotes qui le désirent à êtrea rmé à bord des avions… Patrice Barrat etJean Quatremer l’ont rencontrée et ontenquêté sur la sûreté aérienne dans lemonde de l’après-11 septembre. Peut-onsécuriser totalement les avions et les aéro-p o rts ? Y a-t-il une sécurité maximale ? Quipayerait pour plus de sécurité dans l’avia-tion ? Quelles sont les mesures raison-nables et supportables ? Où sont les faillesdes systèmes de sécurité ?

m a rdi 8 avril

Quelle sécurité pour nos avions ?

Pour comprendre

les causes

de la catastrophe,

les enquêteurs

tentent de reconstituer

l’avion à partir

des débris.

Le pilote est à la fois le maillon faible et le maillon fort :

il n’est jamais à l’abri d’une erreur, mais il est le seul

élément du système capable de s’adapter à toutes les

situations (Pourquoi les avions tombent ? , à 20.45).


23.00SoulmatesRéalisation : Hannes Rossacher(Allemagne, 2003-1h)ZDF

Réunis au Tränenpalast de Berlin pour unconcert exceptionnel mêlant jazz et rock :Ian Anderson (Jethro Tull), Chris Thompson(Manfred Mann), le saxophoniste Bill Evanset le gourou du jazz fusion Al Di Meola. S o u l m a t e s est le titre d’unalbum initié et produit par lepercussionniste Leslie Mandoki.Celui-ci est parvenu à réunirdes musiciens d’horizons diversp a rmi lesquels Ian Anderson,Chris Thompson, Bill Evans et AlDi Meola. Les morceaux “RoomN° 8” et “Look Up to the Sky”symbolisent parfaitement l’es-prit du projet Soulmates : d’uncôté des textes sur le sens de lavie, la société contemporaine,de l’autre des envolées instrumentales dontla qualité sonore plonge le public dans unsilence méditatif. Sur cette ambitieusefusion de parties jazzy et d’éléments ro c ket pop souffle comme un air de nostalgie. Masha et Curly, deux jeunes espoirs venusdu Luxembourg et d’Allemagne, présententégalement ce soir leurs premiers titres. Lesaccents soul de la voix de Curly sedéploient dans “Set Me Free”, tandis queMasha donne libre cours à ses tendancesrock avec “Talking About My Life”.

Présenté

par Ray Cokes

Music Planet 2Nite

En partenariat avec

les Inrockuptibles

FaxARTE FranceCinéma coproduitles deux nouvellescomédies deChantal Akermanet de Brigitte Roüan

ARTE France Cinéma, Gemini Films et le producteurbelge Paradise Films coproduisentla nouvelle comédie de Chantal Akerman. Demain on déménage racontela difficile cohabitation d’une veuve(Aurore Clément) et de sa fille(Sylvie Testud) dans un duplex, la première donnant ses leçons de piano tandis que la secondes’efforce d’écrire un romanérotique… Lucas Belvaux, NatachaRégnier, Jean-Pierre Marielle,Dominique Reymond et ElsaZylberstein complètent ladistribution de ce film dont letournage débute le 17 mars en France et en Belgique.

ARTE France Cinéma vientégalement de signer un accord de coproduction avec La ChauveSouris pour le prochain longmétrage de Brigitte Roüan,Travaux. Cette comédie mettraen scène les déboires d’une jeuneavocate (Kristin Scott

Thomas), qui milite pourl’amélioration des logements vétustes et qui transforme, au fil de situations comiques, son appartement en un chantieraussi périlleux qu’imprévu. Le tournage se déroulera à partirde juillet prochain, en France et au Portugal.

Contact presse :Agnès Buiche01 55 00 70 47

Leslie Mandoki

Avec entre autres Ian Anderson (en bas, à gauche),

Bill Evans (deuxième à partir de la gauche)

et Al Di Meola (en bas, à droite).

Masha


“Je me suis interrogée

sur cette nouvelle forme

de solitude où l’on est

capable de dialoguer

d’un bout à l’autre du

monde via Internet, mais

incapable de parler

directement à son

voisin.” (Virginie Wagon)

Téléfilm de Virginie Wagon(France, 2002-1h32mn) Scénario : Virginie WagonAvec : Jean-Baptiste Montagut (Liam), Valérie Donzelli (Alison), Hugh Bonneville(James), Charles Even (le petit garçon),Bergamotte Thinot (la petite fille) Image : Pierre MilonSon : André RigautCoproduction : GMT, ARTE FranceARTE FRANCE

Dans l’attente d’un logement de fonction,un couple, James et Alison, s’installe pourquelque temps dans un appartement déjàoccupé par un jeune homme, Liam. Ced e rnier ne quitte presque jamais les lieuxet se livre à un jeu étrange : muni d’unewebcam, il se filme à chaque instant etretransmet en direct ces images sur sonsite Internet personnel. James et Alison,s’immiscant dans le quotidien de Liam,

deviennent bientôt sessujets filmés. Bien quetrès amoureux, ils aff i-chent tous deux unesexualité libre et se mon-t rent curieux du jeunehomme. Au fil des jours,une relation quelque peup e rverse s’installe entreles trois pro t a g o n i s t e s .Alison éprouve du plaisir àse laisser filmer par Liam.James, de son bure a u ,consulte le site de Liam eta p p rend à connaître

Alison qui se livre de façon intime, évo-quant sans détours la relation part i c u l i è requ’elle entretient avec les hommes…

Dans le regard de l’autre

Comme dans le Secre t, son premier longmétrage, Vi rginie Wagon explore la sexuali-té d’un couple d’amants qu’elle confine dansun huis clos étouffant. Mais avec Sous mesy e u x, elle introduit un personnage tiers : l awebcam. D’abord observatrice des rap-p o rts entre James et Alison, la petite camé-ra dont ne se sépare jamais Liam entrebientôt dans la danse pour vampiriser lesdeux amants. À l’image du jeune adoles-cent de B e n n y ’s Vi d e o de Michael Haneke,Liam n’aff i rme sa présence au monde quepar le biais de sa caméra, paradoxalementi n s t rument d’ouvert u re et de ferm e t u re auxa u t res. Chez ce personnage étrangementa n d rogyne, la webcam est en quelque sort eun prolongement sexuel de son pro p recorps qui, peu à peu, va entrer en contactavec le couple et faire aff l e u rer des véritésenfouies. Multipliant les très gros plans poursaisir un détail de la peau ou du corps, laréalisatrice installe une atmosphère d’intimi-té entre ses personnages que l’on a rare-ment vue au cinéma. Héroïne de M a rt h a …M a rt h a de Sandrine Veysset, Va l é r i eDonzelli, formidable, est tour à tour cru e l l eet émouvante. Une comédienne à suivre .

m a rdi 8 avril

00.00 Sous mes yeuxUn jeune homme intro v e rti promène sa webcam sur la vacuité

de son existence. Jusqu’à ce qu’un couple vienne bouleverser cet équilibre

p r é c a i re. Une réflexion passionnante sur le re g a rd de l’autre et la médiation

de la caméra par la plus proche collaboratrice d’Erick Zonca.

Une collection de dix fictionsdu 14 mars au 15 avril

Masculin

Féminin

En partenariat

avec

Valérie Donzelli (Alison)

et Jean-Baptiste Montagut (Liam).


Les unes et les autres

Masculin

Féminin

En partenariat avec le magazine

Elle, vingt personnalités apportent

leur témoignage sur l’évolution

de la relation masculin/féminin.

Ces mini-interviews sont diffusées

avant et après chaque téléfilm

de la collection. Florilège.

“L’amour pour moi est vraiment féminin. En fait,

quand je dis : ‘Tiens, tu commences à être amoureux’, j’aurais envie d’accorder au

féminin. ‘Tiens, Erik, voilà tu deviens amoureuse, mongarçon’. Et je me sens en alternance permanente enmoi masculin/féminin. De temps en temps je me dis:

‘Tiens, t’es un p’tit mec’, et parfois ‘Tiens, t’as été une bonne femme là’.”

(Erik Orsenna)

“Il y a en ce moment

une sorte de distance entreles hommes etles femmes, et

qui ne me semblepas de bon

augure. Leshommes ont bien

envie de nousdire : on en a

assez, vous nousavez tout pris, on

n’a plus rien etvous en voulez

encore plus.”(ÉlisabethBadinter)

“Ça fait bonne figure

d’être très macho entre hommes.

En fait, les hommes sont beaucoup plus

heureux avec les femmes qu’ils prétendent

l’être lorsqu’ils sont entre eux.

Il faut éviter aux hommes d’être

entre eux trop souvent.”

(Édouard Baer)

“J’ai 54 ans aujourd’hui et en tout et pour tout j’aicouché avec trois femmes dans ma vie : ma premièrefemme, ma deuxième femme, ma troisième femme.Quand je parle avec mes petits camarades, je suis trèstrès très très surpris par l’activité sexuelle générale…”(Philippe Starck)

“Je crois dans le couple comme je devrais croire en Dieu.”(Jean-Marc Barr)

“On a tous été éduqués avec des romans de chevalerie où un prince va tuer le dragon dans la forêt pour rame-ner la tête aux pieds de sa princesse… Moi, j’ai passé

ma vie à ça. J’ai tué un paquet de dragons, mais j’aitoujours pas trouvé ma princesse.”

(Titouan Lamazou)

“On a toutes besoind’un homme.Faut se faireune raison.”(Irène Frain)

“Je vous dis, les femmes ne

sont pas libres. Les femmes

sont en état d’infériorité

constante, particulièrement

dans la parole,

chaque chose

est à conquérir,

tout le temps.

Les hommes

n’ont pas à faire

cette conquête-là.”

(Christine Angot)

“On s’accordebeaucoup plus de

libertés avec unamant, avec une

prostituée,qu’avec la per-

sonne qu’on aime,avec qui on est.

C’est vrai qu’il y aquelque chose

d’excitant commeça d’être dans

l’interdit…”(Rachida Brakni)

“Les femmes ont toujoursbesoin d’explications. Vo u ssavez, genre quand on estau lit et la femme dit : ‘Maisil faut qu’on se parle, fautvraiment qu’on se parle’, etnous on n’a qu’une seuleenvie c’est dorm i r, en fait.”(Bruno Putzulu)

“Personnellement, je serais gênée qu’unhomme me demandecomme preuved’amour d’êtrefidèle.”(Camille Laurens)


14.30Voyages, voyagesLa Provence(Rediffusion du 3 avril)

15.15Les veuves du Viet-nâm(Rediffusion du 2 avril)

16.20Mehda Patkar, héritièrede Gandhi(Rediffusion du 4 avril)

16.50Capté !

17.20Des épaules solides(Rediffusion du 4 avril)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceLa fleur de la passion


20.15

360° Le reportage GEOSauveteur d’âmes à Bangkok

20.45

Les mercredis de l’histoireLe cas KissingerDocumentaire d’Alex Gibney et Eugene Jarecki

22.05

MusicaBoris GodounovOpéra de Modest MoussorgskiDirection musicale : Claudio A b b a d oRéalisation : Alexandre Tarta

01.20Le labyrinthe des rêves(Rediffusion du 2 avril)

02.50Why are you creative?Nelson Mandela


14.00Album de familleFamilles derrière les barreauxRédactrice en chef : Laure Siaud(France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE

P a rents et enfants, séparés par la prison,veulent continuer à se voir. Quand et com-ment se re n c o n t re n t - i l s ? En Espagne, lesdétenus ont une intimité totale avec leurfamille (parloirs particuliers…). En France,aucun aménagement particulier n’estprévu. En Allemagne, la loi autorise lesdétenues à vivre en prison avec leur enfantjusqu’à l’âge de 6 ans. Rediffusion le 11 avril à 16.45

16.50Capté !(Allemagne, 2003-26mn)ORB

Parité à la norvégienne

Comment en Norvège, les femmes s’org a-nisent et se battent pour l’égalité deschances dans le travail.

Afghanistan :

un nouveau paysage médiatique

Le journaliste français Florent Milesi vientde créer le premier groupe médiatiqueafghan indépendant, Aina, incluant radio,télé, presse féminine et presse enfantine.

Technicien de maintenance

des éoliennes

Qualité requise avant tout : ne pas avoir levertige…Rediffusion le 11 avril à 14.00

19.00La fleur de la passionDocumentaire d’Ina Knobloch et Manfred Praxl(Allemagne, 2003-41mn)HR

Ce sont les missionnaires qui l’ont import é ed’Amérique. Ils lui ont donné ce nom parc eque sa forme évoquait pour eux les instru-ments utilisés pour la crucifixion de Jésus…A u j o u rd’hui, c’est le produit de cette plantequi est part i c u l i è rement apprécié : le trèsgoûteux fruit de la passion, ou m a r a c u j a. InaKnobloch et Manfred Praxl sont allés auCosta Rica, dans la forêt tropicale, observ e rle microcosme fascinant qui l’entoure .Rediffusion le 12 avril à 17.15


20.15Sauveteur d’âmesà BangkokRéalisation : Carmen Butta(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Chaque week-end à Bangkok, la nuit amèneson lot de violences. Et chaque semaine, lesb o d y s n a t c h e r s sillonnent les rues pourramasser les corps sans vie et sauver ceuxqui peuvent encore l’être.Tide Bunloerit mène une double vie : le jour, iljoue les héros positifs de séries TV ; la nuit,avec d’autres volontaires de la RuamKatanyu-Foundation, il ramasse dans les ru e sde la ville les corps inanimés que personnene vient réclamer. La plupart de ces ramas-seurs de cadavres sont employés, ouvriers ouartisans. Leur motivation commune estd ’ o rd re religieux. Selon le bouddhisme thaï,les âmes de ceux qui ont péri de mort violen-te viennent tourmenter les vivants…Rediffusion le 22 avril à 16.25

m e rc re d i 9 avril


360° - Le re p o rtage GEOCâble et satellite

ConnaissanceCâble et satellite


Documentaire d’Alex Gibneyet Eugene Jarecki(France/États-Unis, 2002-1h19mn)Coproduction : ARTE France, Jigsaw, ThinkTank, Diverse Limited, BBC, Zeta ProductionsARTE FRANCE

Il fait partie des dix personnes les plus sou-vent invitées au David Letterman Show, ili n a u g u re des bals de charité et dîne avecle gratin du monde entier. Toujours spirituel,

toujours sûr de lui, il est le fier récipiendai-re du Prix Nobel de la paix, le re d o u t a b l ediplomate, cheville ouvrière de la politiqueé t r a n g è re américaine pendant douze ans.D é s o rmais, le distingué M. Kissinger est lacible de ce que certains appellent “ u n eh o rrible farc e ”. Dans un livre et une séried ’ a rticles publiés dans le H a r p e r’sM a g a z i n e, l’acerbe journaliste ChristopherHitchens a demandé à ce qu’il soit jugépour crimes de guerre… S’appuyant surcette enquête, Eugene Jarecki a décidéd’explorer la part d’ombre du célèbre diplo-mate. Il évoque plusieurs dossiers : le Viet-nâm, le Cambodge, le Chili, le Ti m o rOriental… Où Kissinger apparaît comme unpersonnage machiavélique, secret et peusoucieux des principes démocratiques,familier des complots, coups d’État etautres machinations…

Au nom de la realpolitik

Le Cas Kissinger : si le titre de ce docu-m e n t a i re en évoque immanquablement una u t re – le Cas Pinochet, de PatricioGuzman –, ce n’est pas un hasard. D’abordp a rce que le procès Pinochet a obligé leg o u v e rnement américain à déclasser unc e rtain nombre de documents qui

Présenté par

Alexandre Adler

20.45 Le cas Kissinger

Sous-titrage pour sourdset malentendantsO

“Je ne vois pas pourquoi

on laisserait un pays

devenir communiste

parce que le peuple

y est irresponsable.”

(Henry Kissinger

à propos de l’élection

de Salvador Allende)

H e n ry Kissinger,

magicien

de la diplomatie

ou criminel

de guerre ?

À partir

de l’ouvrage

c o n t roversé

du journ a l i s t e

américain

Christopher Hitchens,

Eugene Jarecki

signe un

d o c u m e n t a i re

édifiant sur

les dessous

de la politique

é t r a n g è re

a m é r i c a i n e .

● ● ●

22.05 Boris Godounov


ont éclairé d’un jour nouveau lepassé de Kissinger. Ensuite parce que leprécédent Pinochet crée une form i d a b l ej u r i s p rudence : désormais les dirigeantsd’un pays sont susceptibles de devoirre n d re des comptes, y compris devant unecour pénale internationale. Fut un temps oùla sacro-sainte lutte contre le communismejustifiait tout, y compris la concentration dupouvoir militaire et diplomatique entre lesmains d’un seul homme, y compris la miseà l’écart des décisions des re p r é s e n t a n t sdu peuple américain, y compris le sacrifi-ce de nombreuses vies. Désormais, unnouvel idéalisme et une nouvelle moralei n t e rnationale mobilisent les opinionspubliques, loin de la realpolitik. Le docu-m e n t a i re est porté par cet enjeu fondateurdu tout jeune XXIe siècle. Il ne se contentepas de re p re n d re les thèses de Hitchens :il donne la parole aux acteurs les plusd i rectement impliqués, des sénateursaméricains aux responsables de la CIA enpassant par les journalistes et lesconseillers militaires. Kissinger lui-mêmei n t e rvient pour dire tout son mépris pour lamorale internationale : “La morale indivi-duelle ne peut s’appliquer aux re l a t i o n se n t re États où, bien souvent, il faut choisire n t re deux maux le moindre . ” C e rt e s .Reste un arg u m e n t a i re implacable quid é m o n t re qu’entre deux maux, Kissinger atoujours choisi celui qui assurait la domi-nation américaine.Rediffusion le 16 avril à 15.15

Ce documentaire sort en salles le 16 avril 2003.

Opéra en quatre actes et un prologue de Modest MoussorgskiLivret d’après la pièce de PouchkineDirection musicale : Claudio AbbadoMise en scène, décors et costumes :Herbert WernickeAvec : Anatoli Kotcherga (Boris), Sergei Leiferkus (Rangoni), Vladimir Galouzine (Grigori/Dimitri), Philip Langridge (Chouïski), Lisa Larsson (Xenia), Ruxandra Donose (Feodor)

m e rc redi 9 avril

“Si nous appliquons

à Kissinger les critères

que nous avons

appliqués aux hommes

politiques allemands

et japonais après

la Seconde Guerre

mondiale, alors oui,

il devrait être jugé

par un tribunal

international.”

(Roger Morris,

collaborateur

de Kissinger au Conseil

national de sécurité

de 1969 à 1970)

● ● ●

Henry Kissinger, Richard Nixon

et Alexander Haig.

Le cas Kissinger

Une pro d u c t i o n

magistrale

du chef-d’œuvre

de Moussorgski, mise

en scène par Herbert

We rnicke et dirigée

par Claudio Abbado

au Festival de Pâques

de Salzbourg.

Dans le rôle titre ,

Anatoli Kotcherga

est un Boris

poignant,

rongé par le cancer

du re m o rds

autant que par

celui du pouvoir.


Les Chœurs du Konzertverein de l’Opéra de Vienne et de la Philharmonie slovaque de BratislavaLes Petits Chanteurs de TölzL’Orchestre philharmonique de BerlinRéalisation : Alexandre Tarta (1998-3h12mn) - VOSTFCoproduction : ARTE France, Bel Air Media,ANF Munich, BR, ORF Wien, avec la collaboration de France 3 ARTE FRANCE(Rediffusion du 6 janvier 1999)

Issu de la petite noblesse, Boris Godounova fait assassiner Dimitri, fils d’Ivan leTe rrible, et son pro p re beau-frère, pouraccéder au trône. Bien qu’il soit tourm e n t épar son crime, il se laisse couronner tsar.Par ailleurs, le vieux moine Pimène terminesa chronique de l’histoire de la Russie.Grigori, son jeune compagnon de cellule,l’écoute avec attention et décide de vengerDimitri. Il se fait passer pour l’héritier légiti-me et part à la conquête du pouvoir. QuandBoris apprend l’existence d’un prétendantau trône qui dit être Dimitri, il sombre peu àpeu dans la démence...

Les rouges et le gris

Cette magnifique production, créée en1994 et saisie par l’œil expert d’AlexandreTa rta au Festival de Pâques de Salzbourgen avril 1998, réunit un plateau d’exception.L’ O rc h e s t re philharmonique de Berlin estsous la direction de Claudio Abbado, et lamise en scène est signée HerbertWe rnicke. Au lever de rideau, une galeriede portraits de souverains et tyrans ru s s e s– d’Ivan III à Boris Eltsine – surplombe lascène. We rnicke donne le ton. Il pro p o s eune lecture vive, réaliste et surtout socialede Boris Godounov, restituant à l’œuvre sadimension historique et psychologique,entre l’épopée du peuple russe et le drameshakespearien. Les protagonistes évoluentdans un décor à la fois grandiose et mini-mal, d’une efficacité parfaite, où une clocheé n o rme, un trône surdimensionné, desc roix immenses portées par le peuple sontautant d’allusions au discours central.Pendant la célèbre scène “polonaise”, leplateau est drapé de rouges somptueux.Mais pour le reste, le gris, le noir et le bleudominent. We rnicke a opté pour des cos-tumes contemporains – complets veston oubleus d’ouvrier –, qui évoquent la Russiepostcommuniste, tout en laissant l’actiondans un temps indéterminé. Parmi les différentes versions existantes deBoris Godounov, Claudio Abbado a choiside monter celle de 1872-1874, dite“l’Original”, révisée par le musicologueDavid Lloyd-Johns en 1975, qui re n o u eavec l’orchestration de Moussorgski. À latête d’un effectif gigantesque, fort d’unemasse chorale de plus de trois cents chan-teurs, Abbado conduit avec densité unep a rtition souvent âpre et rugueuse, pro c h edes moindres nuances du drame.

Retrouvez cette version

de Boris Godounov chez Sony Classical

(1 coffret de 3 CD).

“Bientôt l’ennemi

surgira et la nuit

tombera,

Une nuit noire

et impénétrable.

Pleure, pleure ;

ô peuple russe,

Peuple affamé !”

Puissance de la mélodie et du verbe,

finesse des personnages

et des situations...

L’opéra de Moussorgski

est magnifié par la mise en scène

de Herbert Wernicke.

14.00Hippocrate(Rediffusion du 27 mars)

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 5 avril)

15.15Saya et Mira, rêves perdus(Rediffusion du 4 avril)

16.05Un pont vers l’Orient(Rediffusion du 26 mars)

16.35Création(s)(Rediffusion du 6 avril)

17.05Hanussen(Rediffusion du 30 mars)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesTasmanie


20.15

360°Le reportage GEOL’oiseleur de Guanzhou

20.45-00.20

Thema Marguerite Duras

20.45 Moderato cantabile Film de Peter Brook

22.20 (PDC : 22.15)

Marguerite, telle qu’en elle-mêmeDocumentaire de Dominique Auvray

23.20 (PDC : 23.15)

Lire et écrireMagazine littéraire de Pierre DumayetRéalisation : Robert Bober

00.20 (PDC : 00.15)

Taras Bulba(Rediffusion du 6 avril)

02.20 (PDC : 02.10)

Paul et Lila(Rediffusion du 31 mars)

02.50Why are you creative?Malcolm McLaren


19.00TasmanieDocumentaire de Carla Schulze(Allemagne, 2003-41mn)MDR

La Tasmanie est à la fois la plus grande îleet le plus petit État d’Australie. La richesseet la variété de ses sites naturels –immenses plages de sable blanc, forêtst ropicales, chaînes de montagnes, landesmoutonnantes… – font que 20 % de sasuperficie sont classés au patrimoine mon-dial de l’Unesco. “Voyages, voyages” vousinvite à y faire escale et à découvrir les pro-duits gastronomiques locaux : huître s ,sauces aux fruits, chutney, confitures…

20.15L’oiseleur de GuanzhouRéalisation : Hartmut Idzko(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Depuis des siècles, la Chine a un rapportprivilégié avec les oiseaux et en pratique lecommerce avec passion. Xian propose sesvolatiles sur le marché du port deGuanzhou. Son rêve : faire participer sesoiseaux chanteurs au grand concoursannuel où s’aff rontent les meilleurs élé-ments à plumes de la ville.Rediffusion le 23 avril à 16.15


ARTE FRANCE

20.45 Moderato cantabile Film de Peter Brook (France, 1960-1h31mn) - Noir et blanc Scénario : Peter Brook, Marguerite Duras,Gérard Jarlot D’après le roman de Marguerite Duras Avec : Jeanne Moreau (Anne Desbarèdes),Jean-Paul Belmondo (Chauvin), DidierHaudepin (Pierre), Pascale de Boysson… Image : Armand Thirard Son : William R. Sivel Musique : Anton Diabelli Production : Raoul J. Lévy

En partenariat avec

j e u d i 10 avril


20.45-00.20 Marguerite Duras Rieuse, attentive, pro v o c a t r i c e ,

l i b re, généreuse, révoltée, connue,

méconnue, admirée, lucide,

n a rcissique, irritante, sincère ,

v i s i o n n a i re, coléreuse, amoure u s e ,

passionnée, géniale, authentique,

alcoolique, malheure u s e ,

impatiente, autoritaire, possessive,

inventive, impert i n e n t e ,

inclassable, inlassable, folle,

joyeuse, sorc i è re :

M a rguerite, forc é m e n t .

Film

Voyages, voyages

360° - Le re p o rtage GEOFilm


L’un des romans novateurs de MargueriteDuras porté à l’écran par Peter Brook, avecl’extraordinaire duo formé par JeanneMoreau et Jean-Paul Belmondo : une his-toire d’amour impossible menée jusqu’à sonparoxysme. Dans une petite ville des bords de laG i ronde, Anne Desbarèdes, femme d’ungrand industriel, mène une vie monotone.Elle accompagne son fils Pierre à sesleçons de piano. Celui-ci apprend à jouerun morceau “moderato cantabile” (que sonp rofesseur traduit par “modéré et chan-tant”). Au cours d’une de ces leçons, un cridéchirant se fait entendre dans la rue : uncrime passionnel vient d’être commis dansle café voisin. En sortant, Anne Desbarèdesdécouvre qu’une jeune femme a été assas-sinée et voit l’amant meurtrier emmené parles gendarmes. Le lendemain, ne pouvantpas s’empêcher de revenir sur les lieux, ellee n t re pour la pre m i è re fois dans le café oùelle commande du vin. Un homme s’ap-p roche, Chauvin, un ouvrier de l’usine deson mari. Ils échangent quelques mots,commencent à échafauder des hypothèsessur le crime. Les jours suivants, ils serevoient, une liaison s’ébauche…

Quelques heures de la folie

d’une femme

Poussant un long cri de désespoir ets ’ é c roulant sur elle-même dans le café vide,Anne Desbarèdes comprend que sa vie luiéchappe définitivement : Chauvin vient delui annoncer son départ, elle ne le re v e rr aplus. Cette scène finale, qui fait écho au hur-lement atroce entendu lors de l’assassinatde la jeune femme aux toutes pre m i è re sminutes du film, est l’aboutissement d’unepassion impossible entre deux êtres que lesconditions et les conventions sociales sépa-rent. La femme riche et le pro l é t a i re, la mai-son bourgeoise et le café, l’enfant et la mort ,le crime et l’amour, sont autant d’oppositionsqui, comme les touches noires et blanchesd’un piano, construisent l’image de ce fosséinfranchissable que tentent de combler lesdeux amants malheureux. Mais au-delà d’unamour contrarié, Moderato cantabile est unetragédie durassienne par excellence : lapassion d’une femme qui préfère la folie del’inconnu à l’ennui d’un foyer sans âme. Surfond mélancolique de paysages d’estuaire ,d ’ a r b res dénudés, de docks et de sirènesd’usine, Anne Desbarèdes va jusqu’au boutde son désir, c’est-à-dire ici de son déses-poir ; et sous leur retenue, les deux person-nages atteignent l’extrémité de leurs forc e s ,dans une tension qui va crescendo. Rediffusion le 21 avril à 00.45


Anne Desbarèdes (Jeanne Moreau) :

“Je savais que ce n’était pas possible.”

Chauvin (Jean-Paul Belmondo) :

“Nous n’aurons pas pu nous aimer.”

“La parole permet ça,

que l’invention littéraire

se mêle au quotidien.”

(M. D.)

Indochine, transposés dansUn barrage contre leP a c i f i q u e), ses amours etses amitiés (le groupe de larue Saint-Benoît dans lesannées 50 à Paris, avecR o b e rt Antelme, DyonisMascolo, Edgar Morin…),son travail et ses admira-tions (Madeleine Renaud etBulle Ogier pendant lesrépétitions de S a v a n n a hBay en 1984) ou encore sesengagements politiques,M a rguerite Duras passe dela douleur à la joie, du

sérieux à l’anecdotique à la vitesse de lal u m i è re. Au fil des âges et des maisons,voici le portrait d’une femme, mère, journa-liste, militante, amie, écrivaine et cinéaste.

Cette magnifique liberté

“ M a rguerite Duras était curieuse de tout,vous écoutait ou plutôt vous obligeait àr é p o n d re, ne laissait jamais une penséeincomplète et finissait par vous re n d re intel-ligent. Elle était impatiente, autoritaire, jalou-se, possessive et c’était bien. (…) J’ai euenvie de faire ‘mon’ portrait de cette femmetelle que je l’ai rencontrée, ‘telle qu’en elle-même, rieuse et sérieuse, vraie et pro v o c a-trice, attentive et catégorique mais avanttout jeune, libre, généreuse et révoltée’. J’aisouhaité re n d re la lumière de son visage, deson sourire, sa drôlerie et son impert i n e n c e .D é t o u rner les idées fausses que les gensavaient d’elle. Marguerite aimait parler, semêler de tout. Aussi bien de votre vie privéeque de la vie du monde, de la marche deschoses, du quotidien. Cette magnifiquel i b e rté qui était la sienne, elle l’exprimait enprivé certes, mais aussi en public. Le tondes entretiens qu’elle donnait à la radio, à latélévision, dans les articles était le même. Ily avait urgence à dire sur tout : sur lesenfants, la politique, les maisons...M a rguerite Duras parlait juste et sa paro l erayonne encore aujourd’hui de la libert équ’elle portait en elle et nous donne en par-tage.” (Dominique Auvray)

“C’est admirable

de voir son propre

amant s’éprendre

d’une autre.” (M. D.)


“Je ne sais pas

comment elle arrivait à

tout faire... Ses jupes,

ses salades de lentilles

pour quinze personnes,

ses livres, ses films...”

(Bulle Ogier)

22.20 Marguerite, tellequ’en elle-même Documentaire de Dominique Auvray (France, 2002-1h) Textes lus et chantés par Jeanne Balibar Coproduction : ARTE France, Dune, Leapfrog,INA EntreprisePrix Michel-Mitrani, Fipa 2003

Sélectionné au Festival de Belfort

Dominique Auvray a rencontré MargueriteDuras en 1974 : le début d’une longue col-laboration et d’une amitié indéfectible.Monteuse de plusieurs de ses films (Baxter,Vera Baxter en 1976, le Camion en 1977,le Navire Night en 1978…), elle livre ici unportrait personnel de la femme à l’aide d’ar -chives familiales (films et photographies) etd’extraits d’émissions de télévision danslesquelles elle s’exprime en toute liberté. À son fils Outa qui l’interroge sur l’amourmaternel, Marguerite Duras répond : “C’estle seul amour inconditionnel, le seul qui necesse jamais. C’est une calamité.” Penséesfulgurantes, dialogues inoubliables, para-doxes éblouissants, la parole de MargueriteDuras est toujours une parole de chair, àfleur de visions et de désirs, de convictionset de colères. Que ce soit sur sa jeunesseet sa famille (sa mère et ses frères en

jeudi 10 avril

Marguerite Duras


23.20Lire et écrireMagazine littéraire de Pierre DumayetRéalisation : Robert Bober(France, 1992-52mn) Coproduction : La Sept, F comme Fiction

En 1992, Pierre Dumayet rencontreMarguerite Duras dans son appartementdes Roches-Noires à Trouville. Ils regardentensemble deux entretiens télévisés de 1961

et 1965, à propos du Vi c e - C o n s u l et duRavissement de Lol V. Stein, personnagecapital de son œuvre. En portant avec Pierre Dumayet desregards croisés sur ces deux émissions, lessouvenirs qu’ils suscitent, et sur un ro m a nplus récent (l’Amant de la Chine du Nord) ,M a rguerite Duras évoque, avec beaucoupd’émotion, un passé qu’elle n’a jamaiscessé de re d é c o u v r i r. Le Ravissement deLol V. Stein reste pour elle, définitivement,un livre à part, inaugural, “un livre seul”dans lequel sa compréhension de la foliede l’amour et de l’abolition du sentimentt rouvent leur plus juste expression. Tre n t eans après, elle aff i rme encore re g retter dene pas avoir été dans la peau de son per-sonnage, Lol V. Stein, d’avoir pu concevoirla chose et la décrire mais de ne jamaisl’avoir vécue…

Robert Bober a réalisé le portrait d e

l’écrivain Erri De Luca dans la collection

“à mi-mots”, diffusé sur ARTE le 21 mars.

“L’événement lui-même

est détruit par le livre,

ce n’est jamais ce qui a été vécu.

Mais le livre fait ce miracle :

très vite ce qui est écrit

a été vécu, a remplacé

ce qui a été vécu.”

(Marguerite Duras

à Pierre Dumayet)

14.00Capté !(Rediffusion du 9 avril)

14.30Anthroposophie(Rediffusion du 2 avril)

15.15Les fils du désert(Rediffusion du 5 avril)

16.15Avalanches : la mort blanche(Rediffusion du 3 avril)

16.45Album de famille(Rediffusion du 9 avril)

17.25À fond la caisse(Rediffusion du 29 mars)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageLes hommes chauve-souris

20.45

FictionMasculin/FémininDrôle de genreTéléfilm de Jean-Michel Carré

22.15à mi-mots Antonio Lobo Antunes Documentaire d’Évelyne Ragot

22.45 (PDC : 22.40)

La vie en faceLe visage des bourre a u xDocumentaire de Jens Becker

23.35 (PDC : 23.30)

ProfilsCalatrava Dieu ne joue pas aux désDocumentaire de Catherine Adda

00.30 (PDC : 00.25)

Orange mécanique(Rediffusion du 26 mars)

02.40 (PDC : 02.35)

Un âne(Rediffusion du 31 mars)


19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

En partenariat avec

Northern ElectroC’est à Sheffield, dans le nord del ’ A n g l e t e rre, que sont apparus il y a vingtans des groupes mythiques commeCabaret Voltaire ou Human League. Tracksest parti à la rencontre de leurs héritiers : laNorthern Electro. Fat Truckers, White Trash,I Monster ou encore Kings Have Long Armsmélangent avec humour les synthés vinta-ge et l’énergie rock.

Daara JDaara J a terminé sa tournée française àOrléans. Un live explosif qui mêle hip-hop,musique traditionnelle sénégalaise, salsa,reggae et zouk !

Hasil AdkinsC’est le premier homme-orc h e s t re du ro c k a-billy : en 1955, l’année où naît le ro c k ’ n ’ ro l l ,Hasil Adkins produit à lui tout seul le sond’un groupe entier. Aujourd’hui, à 66 ans, ilest l’idole des Cramps (qui avaient re p r i sson tube “She said, she said”), de Lemmy,de Motorhead et de Marilyn Manson. Tr a c k sl’a rencontré dans la caravane qu’il habite àMadison, en Vi rg i n i e .

Found footageDe nombreux artistes recyclent des chutesde films qu’ils intègrent ensuite dans leursinstallations visuelles. C’est le found foota-ge. À la manière de samples musicaux,l ’Écossais Douglas Gordon crée de nou-veaux films en montant en boucles obsé-dantes des chutes ou des scènes cultesdes films d’Alfred Hitchcock.

20.15Les hommeschauve-sourisRéalisation : Catherine Monfajon(France, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 25 novembre 2002)

Inspiré par les ultrasons des chauves-sou-ris, un jeune aveugle américain a mis aupoint une technique permettant aux non-voyants de se déplacer partout, même enterrain accidenté.Ils sont aveugles et se déplacent à pied, àvélo, en skate-board ou en patins à glace,seuls et sans aucune aide. Leur secret :e m p runter aux chauves-souris leurs facul-tés naturelles à émettre des ultrasons et àécouter leurs échos pour s’orienter. À l’ori-gine de cette technique révolutionnaire :Dan, un jeune aveugle américain, qui aappris tout seul, dès l’enfance, à se dépla-cer ainsi, créant et perfectionnant sanscesse le système qu’il enseigne aujour-d’hui à des enfants et des adultes non-voyants. Motivé par sa volonté de “vivrecomme tout le monde”, il a également crééune équipe baptisée “Team Bat”, compo-sée de voyants et de non-voyants, qui faitde nombreuses randonnées VTT en mon-tagne, en forêt, dans des conditions et surdes terrains qui à pre m i è re vue sont impra-ticables pour des aveugles.

v e n d re d i 11 avril


ARTE Reportage


Téléfilm de Jean-Michel Carré(France, 2002-1h31mn) Scénario : Patricia Agostini, Jean-Michel CarréAvec : Agnès Soral (Dominique Bazin),Hippolyte Girardot (Camille Bazin), Isabelle Pasco (Axelle Bazin), Yannick Soulier(Maxime Chauffour), Cécile Magnet (Morgane Deleuze), Nils Tavernier (Stéphane Weil), Dani (Lou Wand), Pascal Bongard (Pascal Hamilton), Leslie Rain Goranson (Gaby Hamilton), France Zobda (Sibye Carrère), Manuel Gelin (Claude Dubosc) Image : Jean-Michel CarréMusique : Benoît Jarlan, Ana Véronica Pasina,Frédéric AliottiCoproduction : Yenan Productions, Les Films Grain de Sable, GMT, ARTE FranceARTE FRANCE

À 40 ans, Dominique Bazin est une chefd’entreprise hyperactive qui trouve à peinele temps de voir son mari Camille, pro f e s-seur d’anglais, et leurs trois enfants. Il fautd i re qu’entre ses multiples réunions et sonamant, il ne lui reste guère de liberté... Deson côté, Camille est un parfait homme d’in-t é r i e u r. Père attentionné, il souff re sans sel’avouer de son mode de vie ro u t i n i e r.Quand il apprend que la crèche où son der-n i e r-né passe ses journées contient del’amiante, il s’associe aux autres pères pourmanifester devant la mairie. Dominique,toute à son entreprise, n’apprécie pas. À laveille des élections, et pour des raisonsstratégiques, elle souhaite que son maris’inscrive sur la liste PS. Camille re f u s e .Mieux, il devient l’un des port e - p a role desécologistes soutenant le mouvement despères de famille…

Renversante inversion

À la manière du Fantôme de la libert é d eBuñuel, Jean-Michel Carré s’amuse à re n-verser les clichés les plus tenaces sur ler a p p o rt masculin-féminin : dans sa sociétéi m a g i n a i re, ce sont les femmes qui occu-pent les fonctions à responsabilités et leshommes qui assument les tâches domes-tiques. Il faut voir Agnès Soral, épatante enchef d’entreprise survoltée, s’avérer inca-pable de dialoguer avec ses enfants – ouencore Hippolyte Girardot, très convaincanten papa poule saisissant enfin l’occasionde s’émanciper… Chemin faisant, derr i è rela comédie grinçante se cache l’engage-ment politique d’un cinéaste qui fustige lespratiques misogynes de nos contempo-rains : il dénonce ainsi certaines locutionssexistes passées dans le langage courantavec un sens savoureux de l’observ a t i o n .S’emparant habilement de la loi sur la pari-té, il assène aussi un méchant coup depatte à ce dispositif juridique qui, selon lui,n’est qu’un alibi peu efficace. Satire jubila-t o i re, ce Drôle de genre est porté par descomédiens en très grande forme, ducouple Soral-Girardot à la chanteuse Dani,très inattendue…Rediffusion le 18 avril à 17.25

20.45 Drôle de genreEt si c’étaient les femmes qui dirigeaient les entreprises et les hommes

qui s’occupaient des enfants ? À partir de ce postulat (encore) savoureux,

Jean-Michel Carré imagine une fable sociale hilarante et engagée.

“Aucune petite fille

jouant au game boy n’a

l’idée de se demander

pourquoi ça s’appelle

game boy…”

(Jean-Michel Carré)

En partenariat avec le

magazine Elle, vingt

personnalités apportent

leur témoignage sur

l’évolution de la relation

masculin/féminin. Ces mini-

interviews sont diffusées

avant et après chaque

téléfilm de la collection.

Lire page 21

Une collection de dix fictionsdu 14 mars au 15 avril

Masculin

Féminin

En partenariat

avec

Camille (Hippolyte Girardot), profession : papa poule.


v e n d redi 11 avril

Documentaire d’Évelyne Ragot(France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE France, MK2 TV ARTE FRANCE

Penché sur le nouveau roman auquel il tra-vaille, Antonio Lobo Antunes confie : “ P o u rcommencer un livre, il faut avoir oublié less o u ffrances du précédent.” Malgré cetted i fficile gestation, l’auteur organise sa viee n t re dédicaces, interviews et déjeunersamicaux dans les banlieues de Lisbonne,ses quartiers préférés. Il accepte aussiqu’Évelyne Ragot le filme dans son atelier,lieu d’une intimité dépouillée, pendant qu’ilécrit et se relit. “Elle continue d’enre g i s t re rle silence !”, ironise-t-il…

Un silence gorgé de bruit

Brève plongée dans l’univers quotidiend’Antunes, le film nous entraîne dans leschaudes rues de Lisbonne. Les images sontenrichies par des lectures de textes del’écrivain, songes ou cauchemars éveillés,b a roques et foisonnants. Mais Lisbonne estun espace trop étroit. D’autres contréesaccueillent les vastes rêveries d’Antunes,notamment l’Angola – où il a fait son serv i c em i l i t a i re de 1971 à 1973 et qui est présentdans plusieurs de ses livres (le Cul deJ u d a s, Fado Alexandrino…). Pour lui, “ é c r i-re n’est pas si diff é rent de vivre ” : il ne tirepas vanité de son métier d’écrivain, com-mencé à l’âge de 13 ans quand il envoyaitdes textes à sa grand-mère pour gagner unpeu d’argent. N’importe qui peut écrire ,mais qui est capable de se corriger ? Cetteexigence transparaît dans ses manuscrits,véritables champs de bataille, “ c a rnages dec o rrections” comme il les appelle lui-même.P a r-dessus l’épaule d’Antunes, il nous estdonné de voir, plus que de lire, ces palimp-sestes tentaculaires, tableaux d’écriture infi-nitésimale courant sur le papier à en-tête del’hôpital où il travaille.

Retrouvez Antonio Lobo Antunes

dans le guide de la Fnac

10 ans de littératures en 200 livres

et les documentaires de la collection

“à mi-mots” dans les magasins Fnac

le lendemain de leur diffusion sur ARTE.

Plus d’informations sur

www.arte-tv.com/a-mi-mots

et www.fnac.com

22.15 à mi-mots

Antonio Lobo Antunes

En partenariat

avec

“à mi-mots”, le rendez-vous

littéraire d’ARTE, une collection

de portraits de romanciers

contemporains.

Prochain numéro de la collection :

Edna O’Brien

par Jérôme de Missolz.

Auteur de onze romans qui témoignent du renouveau

de la littérature portugaise contemporaine,

Antonio Lobo Antunes nous ouvre les portes de son intimité,

de sa ville Lisbonne et de ses banlieues.

“Antonio Lobo Antunes n’existe que dans mes livres.”


22.45Le visage des bourreauxDocumentaire de Jens Becker (Allemagne, 2001-51mn)ORB

Ils ont tué. Chacun selon sa méthode, leplus souvent à l’aube et sans risques. Laplupart d’entre eux n’ont jamais eu l’occa-sion de parler de leur métier à quiconque.Pour la première fois, sept anciens bour-reaux sortent de leur silence.Plusieurs années durant, Fern a n dMeysonnier a fait fonctionner la guillotine àAlger et à Tunis. Au pénitencier de Leipzig,à l’époque de la RDA, Hermann Lorenz afusillé des hommes accusés de meurtre oud’espionnage. Reuf Ibrisagic faisait part i ed’un peloton d’exécution à Sarajevo, tandisque le Hongrois György Pradlik exécutaitles sentences de mort par pendaison, toutcomme l’Américain Josef Malta, charg éd’exécuter les criminels de guerre nazisjugés à Nure m b e rg. Paul Sakowski a étéf o rcé de tuer au camp de concentration etl ’ o fficier roumain Ionel Boeru a dû abattreson ancien supérieur Nicolas Ceausescu.Ces sept anciens bourreaux sont les der-niers représentants d’une corporation vieillede huit siècles. Eux qui ont toujours travaillédans l’ombre s’expriment aujourd’hui àvisage découvert. Ils expliquent commentils exerçaient leur métier et parlent sansf a rd de leurs expériences, de leurs senti-ments, de leur rapport à la mort et à cellede leurs victimes.

Rediffusion du 17 avril à 15.15

23.30CalatravaDieu ne joue pas aux désDocumentaire de Catherine Adda(France, 2000-50mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE (Rediffusion du 13 septembre 2000)

Une très belle approche de l’œuvre ducélèbre architecte qui trouve sa source prin-cipale d’inspiration dans le corps humain. Santiago Calatrava occupe une place sin-g u l i è re dans le paysage arc h i t e c t u r a lcontemporain. Ses réalisations, délibéré-ment figuratives, sont très souvent inspi-rées des formes humaines : la célèbre gareTGV de Lyon-Satolas a été élaborée à par-tir du dessin d’un œil… La réalisatrice s’estainsi attachée à montrer l’enchaînementqui conduit des idées à devenir dessins,puis sculptures, pour enfin devenir desœ u v res gigantesques, principalement desponts et des gares, dans toute l’Europe :g a re de Lisbonne, tour Montjuic deB a rcelone… Ces lieux de passage perm e t-tent selon Calatrava d’apporter une émo-tion artistique dans le quotidien. Pour lui,l ’ a rc h i t e c t u re est “un des seuls moyens quinous restent pour redonner une dignité ànos villes et à leurs périphéries”.

Spécial architecture

dans “Profils”

> Jacques Dupuis

vendredi 4 avril

> Calatrava

vendredi 11 avril

> Oscar Niemeyer

vendredi 18 avril

La vie en face

Profils

“Nous vivons

dans un monde où tout

est ordonné, organisé,

où rien n’est dû

au hasard.”

(Santiago Calatrava)

Paupières géantes,

bouches béantes,

courbes provocantes…

Santiago Calatrava,

fusain en main, décortique

pour nous son architecture

extraordinaire.

Les bourreaux parlent aussi.

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Responsable marketing et sponsoring

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

Hélène Vi l l e b a s s e 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky, Quentin

Pinoteau, Sibylle Dehesdin, Franck Garbarz

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : E.LARRAYA D I E U / O PA L E

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 15 jeudi 13 mars 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rMyriam Harleaux ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eMyriam Harleaux 01 55 00 70 37

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

w w w. a rt e p ro . c o m

w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (16)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 12 avril19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 D’une rive à l’autre (7)

20.45 L’aventure humaine :

Les fils du désert (2)

21.35 Metropolis

22.30 Fiction : Les chemins de l’oued

23.50 La lucarne : Closing

01.00 Vulcano (r)

02.35 Why are you creative?

Dimanche 13 avril19.00 Maestro : Cecilia Bartoli chante Mozart

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse : Electric Boy

20.45 Thema : La montagne,

avec le film Cinq jours ce printemps-là

de Fred Zinnemann

00.20 Metropolis (r)

01.10 À ma sœur ! (r)


02.40 ARTE Scope

Lundi 14 avril19.00 La vie en feuilleton :

Il y a cent ans en Forêt-Noire (1)


20.15 ARTE Reportage

20.45 Ciné-lundi : Dancer in the dark,

de Lars von Trier

23.00 Grand format : B-52

00.45 Court-circuit (le magazine) n° 116

01.30 Les volcans sous la mer

02.25 Docteur Peluche (r)


Mardi 15 avril19.00 La vie en feuilleton :




20.45 Thema : De quoi j’me mêle ! L’Inde

23.00 Fiction : Masculin/Féminin :

Une minute de soleil en moins,

de Nabil Ayouch

00.40 Taras Bulba (r)


Mercredi 16 avril19.00 La vie en feuilleton :




20.45 Les mercredis de l’histoire :

Histoire de la CIA

21.40 Musica : Sylvie Guillem

22.30 Cine-découverte :

Presque rien, de Sébastien Lifshitz

00.05 Eigernordwand (r)

00.55 Cinq jours ce printemps-là (r)

Jeudi 17 avril19.00 La vie en feuilleton :




20.45 Ciné-jeudi : La dame du vendredi,

de Howard Hawks

22.15 Thema :

Les catholiques orthodoxes

01.05 Prisonniers de la banquise

02.35 Pardon, vous êtes bien Luigi ? (r)


Vendredi 18 avril19.00 Tracks



20.45 Fiction : L’amie

22.10 à mi-mots : Edna O’Brien

22.40 La vie en face : La Florida

23.35 Profils : Oscar Niemeyer

00.40 Dancer in the dark (r)

Dancer in the darkLa rencontre explosive

de deux artistes phares

de la dernière décennie,

la chanteuse suédoise

Björk et le réalisateur

danois Lars von Trier.

Une comédie musicale

fragile et décalée qui fit

l’événement du Festival

de Cannes 2000 (Palme d’or

et Prix d’interprétation

féminine pour Björk).

Lundi 14 avril à 20.45.

15

“La femme est un

p rolétariat m i l l é n a i re . ”

“On peut tuer le malheur. ”

“ L’ a c c o u c h e m e n t ,je le vois commeune culpabilité,comme si onlâchait l’enfant.”

“Si j’avais laf o rce de ne rienf a i re, je ne feraisrien.”

M .D .

“On ne sait rien

et une heure aprèsc’est écrit.”

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