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150 FCFA JEUDI 28 Janvier 2021 NUMERO 10064 l Issa Moussa / ONEP Le Président Issoufou dévoilant la plaque indicative du projet l Sciences et technologie Des capteurs technologiques pour réduire le nombre des victimes d'accidents de la route l Crue de la rivière Komadougou Yobé 2020 Des impacts sur la production rizicole, mais le pire a pu être évité cette année l Prestation de sermant / ARSE M. Amadou Mamane Assoumane, Chef de département Comptabilité et Finance de l’ARSE prend formellement fonction P. 5 l Lancement des travaux de construction de l’échangeur Ali Saibou de Niamey Environ 31 milliards de FCFA mobilisés sur fonds propres de l’Etat L L e Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a procédé hier matin au lancement des travaux de construction de l’échangeur Général Ali Saibou de Niamey sis au Rond-Point des Armées. La cérémonie a enregistré la présence des personnalités civiles, militaires, du ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop et des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Cette infrastructure d’une importance capitale pour la fluidification de la circulation routière dans la capitale sera réalisée par la Société SOGEA SATOM sur fonds propres de l’Etat pour une durée d’exécution de 26 mois. C’est le quatrième échangeur qui sera réalisé dans la capitale au cours des deux mandats du Président Issoufou. Les travaux de construction de cette infrastructure dureront 26 mois et sont entièrement financés pour près de 31 milliards de FCFA (30.871.086.400 FCFA hors taxe) sur fonds propres de l’Etat. Améliorer la qualité de l’éducation de base et les capacités d’apprentissage des élèves l Cérémonie officielle de remise de Don de livrets scolaires par le Japon P. 5 l Seyni Moussa / ONEP P. 19 P. 2 P. 3

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  • 150 FCFA

    JEUDI 28 Janvier 2021

    NUMERO 10064

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    Le Président Issoufou dévoilant la plaque indicative du projet

    l Sciences et technologie

    Des capteurs technologiques pour

    réduire le nombre des victimes d'accidents

    de la route

    l Crue de la rivière Komadougou Yobé 2020

    Des impacts sur la production rizicole, mais le pire a pu être évité cette année

    l Prestation de sermant / ARSE M. Amadou Mamane Assoumane, Chef de département Comptabilité et Finance de l’ARSE prend formellement fonction

    P. 5

    l Lancement des travaux de construction de l’échangeur Ali Saibou de Niamey

    Environ 31 milliards de FCFA mobilisés sur fonds propres

    de l’Etat LLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a procédé hier matin au lancement des travaux de construction de l’échangeur Général Ali Saibou de Niamey sis au Rond-Point des Armées. La cérémonie a enregistré la présence des personnalités civiles, militaires, du ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop et des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Cette infrastructure d’une importance capitale pour la fluidification de la circulation

    routière dans la capitale sera réalisée par la Société SOGEA SATOM sur fonds propres de l’Etat pour une durée d’exécution de 26 mois. C’est le quatrième échangeur qui sera réalisé dans la capitale au cours des deux mandats du Président Issoufou. Les travaux de construction de cette infrastructure dureront 26 mois et sont entièrement financés pour près de 31 milliards de FCFA (30.871.086.400 FCFA hors taxe) sur fonds propres de l’Etat.

    Améliorer la qualité de l’éducation de base et les capacités d’apprentissage des élèves

    l Cérémonie officielle de remise de Don de livrets scolaires par le Japon

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    Jeudi 28 Janvier 2021

    Loin d’être un simple cérémonial, la pres-tation de serment est un acte qui doit guider l’as-sermenté dans toutes les actions qu’il pose dans le cadre de sa fonction. C’est pourquoi, M. Kamaye Ma-hamadou, Substitut géné-ral près la Cour d’Appel de Niamey a, dans sa réquisi-tion au président de cette Institution judiciaire, pré-cisé que le serment parle de probité, d’indépen-dance, du respect des lois et règlements et de l’hon-

    neur. Ces mots sont char-gés de signification, en ce sens qu’ils constituent un repère pour l’action. «Ce serment exige alors de M. Amadou Mamane Assou-mane d’exercer ses fonc-tions en toute honnêteté, en toute loyauté et en toute incorruptibilité. Les conditions légales étant remplies, je requiers vous receviez le récipiendaire en son serment et que vous le renvoyiez dans l’exercice de ses fonc-tions», a souligné le subs-

    titut général près la Cour d’Appel de Niamey. Après cette réquisition du Substitut général, le Pre-mier président de la Cour d’Appel, M. Sabi Abdoura-hamane Gayakoye a rap-pelé à l’intéressé la formule du serment en ces

    termes : «Je jure d’exercer mes fonctions avec pro-bité et indépendance, de respecter et faire respec-ter les lois et règlements ; en cas de parjure que je subisse la rigueur de la loi». C’est par cette for-mule que le Chef de dé-

    partement Comptabilité et Finance de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie, M. Amadou Ma-mane Assoumane a prêté serment en levant sa main droite et prononçant : «je le jure».

    l Hassane Daouda

    Dans cette déclaration lue par M. Mamane Achoura Salha, Se-crétaire Général du Bureau Exécutif National, le Syndi-cat National du Personnel de l’Information Statistique (BEN/SYNPIS), a rappelé que depuis la tenue de son 5ème congrès ordinaire du SYNPIS tenu à Dosso en octobre 2019, il a transmis officiellement au Directeur Général de l’INS sa plate-forme. «Malheureusement, déplore le syndicat, le Di-recteur Général a, dans ses stratégies, toujours évité le syndicat pour discuter des vraies préoccupations des

    agents». «C’est pourquoi, il met en place chaque fois un comité de négociation qui n’a aucun pouvoir de déci-sion. Malgré l’échec de tous les comités mis en place, le BEN/SYNPIS a néanmoins, accepté de négocier. Sur tous les points qui ont fait l’objet de discussion au cours de la rencontre le 19 Mai 2020 entre le BEN/SYNPIS et le comité de négociation à savoir la prise en charge sanitaire des agents, la mise en œuvre transparente du plan de formation et l’assainisse-ment de l’environnement de travail des agents, aucun

    point n’a été satisfait», selon le BEN/SYNPIS). «Le 21 aout 2020, s’est tenue une rencontre tripar-tite entre le BEN/CDTN, le BEN/SYNPIS et la Direction Générale de l’INS sous la Présidence de la Secrétaire Générale de l’INS sur la si-tuation sociale qui prévaut à l’INS. Lors de cette rencon-tre l’administration de l’INS a pris des engagements par rapports à cinq (5) points de revendication du BEN/SYN-

    PIS ayant fait l’objet de dis-cussion», a rappelé leSe-crétaire Général du BEN/SYNPIS. A travers sa déclaration, le BENSYNPIS exige le res-pect du décret n°2004 -264/PRN/MEF du 14 septembre 2004 portant statut, attribution et fonc-tionnement de l’INS ; une réorganisation pour amélio-rer les conditions de vie et de travail des agents conformément aux résultats

    de Gestion Centralisée du système Statistique Natio-nal (SSN) ; une Inspection Générale par rapport à l’in-validation des données de l’Enquête Démographiques et de santé (EDS) 2017 du Niger par le Ministère de la Santé publique et les parte-naires techniques et finan-ciers ; la fin de la désignation à outrance des agents enquêteurs et l’orga-nisation des tests de recru-tement conformément à la loi n°2012-45 du 25 sep-tembre 2012 portant code du travail de la République du Niger, et l’implication de tous les agents de l’INS dans les différentes en-quêtes ; etc. Par la même occasion, la Confédération Démocra-tique des Travailleurs du Niger (CDTN) a réaffirmé son soutien au SYNPIS. l Farida Ibrahim Assoumane

    l Prestation de sermant / ARSE M. Amadou Mamane Assoumane, Chef de département Comptabilité et Finance de l’ARSE prend formellement fonction

    La Cour d’Appel de Niamey s’est réunie hier, 27 janvier 2021 pour une audience consacrée à la cérémonie de prestation de serment d’un agent de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE). Il s’agit notamement du Chef de département Comptabilité et Finance, M. Amadou Mamane Assoumane, nommé le 10 décembre 2020 par décision du Directeur Général de l’ARSE. La présente prestation de serment est une obligation légale conforme à l’article 12 de la loi portant création de l’ARSE qui stipule que «le Directeur Général, ainsi que les directeurs sectoriels sont obligés de prêter serment avant de prendre fonction».

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    M. Amadou Mamane Assoumane prêtant serment

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    Lors de la déclaration

    l Déclaration du Bureau Exécutif National du Syndicat National du Personnel de l’Information Statistique Le BEN/SYNPIS exige l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants

    Le Syndicat National du Personnel de l’Information Statistique (SYNPIS), a rendu publique hier matin, à Niamey une déclaration pour «informer l’opinion nationale et internationale sur la situation du fonctionnement de l’Institut et appeler les militants à défendre l’intérêt de leur service». C’était en présence de M. Idrissa Djibrilla, Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), centrale syndicale d’affiliation du SYNPIS.

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    C’est un ouvrage à trois niveaux qui sera érigé au rond-point des Armées comprenant entre autres des viaducs 1 et 2 ; un ou-vrage de transfert ; un pas-sage inférieur ; un carrefour giratoire plan ; une rampe en béton armé d’accès à l’ouvrage de transfert ; une passerelle métallique avec passage pour handicapés ; l’aména-gement et le bitumage de la section de voirie de l’Avenue de Gamkalé (ZI 1) pour relier la voie ex-press et l’Avenue de l’Afrique récemment bitu-mée ; l’aménagement et le bitumage de la section de voirie reliant l’Avenue de l’Armée (GK5) à l’Avenue de Gamkalé ; le déplace-ment et la confortation des réseaux divers ; le suivi et l’atténuation des impacts environnementaux et so-ciaux. Intervenant à l’issue du lancement des travaux, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a rappelé que la concrétisation de cet ou-vrage entre dans la pour-suite des travaux de modernisation et de trans-formation de la ville de Nia-mey entamés depuis 2011. Il a indiqué que ce travail de modernisation de la ca-pitale n’a pas de fin à l’image de la construction du pays dans son ensem-

    ble. Le Chef de l’Etat a noté que cet ouvrage est inscrit dans le programme Niamey Nyala qui a prévu quatre échangeurs pour la

    ville de Niamey. Le prési-dent Issoufou Mahamadou a rappelé que trois échan-geurs ont déjà été construits pendant ses deux mandats à la tête du pays. En lançant les travaux du 4ème échangeur portant le nom d’un illustre et digne fils du pays, le Chef de l’Etat SE Issoufou Maha-madou souligne avoir tenu une autre promesse. En effet, a-t-il précisé, ce 4ème échangeur qui portera le nom de Ali Saibou est la reconnaissance d’innom-brables services rendus à notre pays par ce dernier en qualité d’abord de Chef militaire, ensuite en tant que Chef de l’Etat. Le Pré-sident de la République a loué les qualités de ce

    grand homme qui a servi le Niger. Il a par ailleurs an-noncé que dans quelques jours il sera procédé à l’inauguration du 3ème Pont dédié au Général Seyni Kountché. Le Chef de l’Etat a promis de poursui-vre ses actions de déve-loppement de notre pays

    jusqu’à la fin de son man-dat qui est prévu le 2 Avril prochain. «Notre pays se modernise, notre pays se

    transforme, j’espère que cette transformation se poursuivra même après moi», a conclu SE Issoufou Mahamadou. Auparavant, le ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop a rap-pelé que le Président de la République s’est engagé depuis son accession à la magistrature suprême du pays à moderniser la ville de Niamey. D’après lui, cet engagement a été matéria-lisé à travers l’adoption et la mise en œuvre du pro-gramme Niamey Nyala. En outre, le ministre Diop a notifié qu’au cours des dix dernières années la ville de Niamey a été dotée de diverses infrastructures routières, aéroportuaires, hôtelières, d’un centre de Conférence moderne, des immeubles administratifs, et des aires de repos. «La réalisation de cet ouvrage va contribuer significative-

    ment au désengorgement de ce carrefour stratégique non seulement pour ren-dre le trafic fluide, mais aussi métamorphoser la ville de Niamey», a souli-gné le ministre de l’Equi-pement par intérim. Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernorat de Niamey, M. Boureima Zourkaleyni Maiga a re-mercié, au nom de la po-pulation de Niamey, le Président de la République SE Issoufou Mahamadou pour les actions multiples au profit de la région. Les travaux exécutés ont per-mis de métamorphoser la ville à travers les infra-structures appropriées fai-sant de Niamey une ville coquette. M. Zourkaleyni a cité entre autres infrastruc-tures, le Boulevard Tani-moune, la voie express, les trois échangeurs de la ville de Niamey, les centres hô-teliers, la modernisation de l’Aéroport Diori Hamani, l’approvisionnement en eau potable de la ville de Niamey, etc. Quant au représentant de la famille Ali Saibou, M. Ya-couba Ali Saibou, il a, au nom de sa famille, remer-cié le Chef de l’Etat pour l’honneur qui vient d’être fait à leur défunt père. l Laouali Souleymane

    l Lancement des travaux de construction de l’échangeur Ali Saibou de Niamey Environ 31 milliards de FCFA mobilisés sur fonds propres de l’Etat pour les travaux qui dureront 26 mois

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    Le Chef de l’Etat s’adressant à la presse après le lancement

    Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a procédé hier matin au lancement des travaux de construction de l’échangeur Général Ali Saibou de Niamey sis au Rond-Point des Armées. La cérémonie a enregistré la présence des personnalités civiles, militaires, du ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop et des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Cette infrastructure d’une importance capitale pour la fluidification de la circulation routière dans la capitale sera réalisée par la Société SOGEA SATOM sur fonds propres de l’Etat pour une durée d’exécution de 26 mois. C’est le quatrième échangeur qui sera réalisé dans la capitale au cours des deux mandats du Président Issoufou. Les travaux de construction de cette infrastructure dureront 26 mois et sont entièrement financés pour près de 31 milliards de FCFA (30.871.086.400 FCFA hors taxe) sur fonds propres de l’Etat.

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    Maquette de l’échangeur Général Ali Saïbou

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    Le Président Issoufou dévoilant la plaque indicative du projet

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    1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’additif n°1 au Plan Prévisionnel de Passation des Marchés du Conseil Régional de Dosso approuvé par lettre n°000590/MF/DGCMP/EF/DSI/ SPPM/DASPPM du 21 avril 2020 2. Le Gouvernement du Niger a obtenu un Fonds au titre du Fonds Commun Sectoriel de l’Education et a confié une partie de ce Fonds à l’Agence Nationale de Financement des Collectivités territoriales pour effectuer des paiements au titre du Marché pour l’acquisition de mille quatre cent soixante-quinze (1475) tables-bancs au profit des établissements de l’enseignement secondaire dans la Région de Dosso 3. Le Secrétaire Général du Conseil Régional de Dosso, sollicite des offres sous plis fermés de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la livraison des fournitures suivantes : mille quatre cent soixante-quinze (1475) tables-bancs pour les élèves du secondaire réparties en six (6) lots comme suit : - lot 1 : deux cent vingt-cinq (225) tables-bancs ; - lot 2 : deux cent vingt-cinq (225) tables-bancs ; - lot 3 : trois cent (300) tables-bancs ; - lot 4 : deux cent quarante (240) tables-bancs ; - lot 5 : deux cent cinquante (250) tables-bancs ; - lot 6 : deux cent trente-cinq (235) tables-bancs. NB : pour le détail de chaque lot voir le tableau joint en annexe Un candidat peut soumissionner pour un (1), plusieurs ou l’ensemble des lots, mais ne peut en aucun cas être adjudicataire de plus de deux (02) . Le délai de livraison est de quatre-vingt-dix (90) jours calendaires à compter de la date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux. Les Fournitures seront livrées sur les sites des établissements bénéficiaires indiqués dans le DAO. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics aux articles 29 à 39, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’information et consulter gratuitement le dossier d’appel d’offres auprès du Conseil Régional de Dosso, du lundi au jeudi de 8 h à 17 h et le vendredi de 8 h à 13 h. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : 1) Au niveau technique : • Avoir exécuté, en tant que fournisseur principal, au moins un marché portant sur des fournitures similaires (fourniture de tables-bancs) dont le montant est au moins équivalent à 75%

    du montant de son offre (copie du contrat avec PV de réception ou attestations de bonne fin à joindre, étant entendu que l’absence ou la non-conformité de ces documents entraînera le rejet de l’offre) ; • fournir les cartes grises ou attestation de location du matériel roulant nécessaire au transport des tables-bancs ; L’absence ou la non-conformité de l’une de ces informations entrainera le rejet de l’offre. 2) Au niveau financier • Fournir une garantie de soumission par lot, suivant modèle joint, au moins équivalente à deux cent cinquante mille (250 000) francs CFA. Toute garantie de soumission non - conforme ou insuffisante entraîne le rejet de l’offre comme étant non - conforme ; • Disposer, pour faire face aux charges financières résultant des engagement contenus dans le marché, d’une attestation de capacité financière d’un montant d’au moins égal à six millions (6 000 000) de francs CFA, par lot, matérialisée par une ligne de crédit inconditionnelle et irrévocable, délivrée par une banque reconnue, à travers laquelle la banque se porte garante et responsable, à l’égard de l’autorité contractante, au nom du fournisseur, de la disponibilité des fonds nécessaires à l’exécution complète du marché (voir modèle joint au DAO). L’absence de cette attestation ou sa non-conformité entraînera le rejet de l’offre. 7. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’une somme non remboursable de cinquante mille (50.000) FCFA à l’adresse mentionnée ci-après/ secrétariat du conseil régional de Dosso sis route de Niamey en face du lycée saraounia Mangou. La méthode de paiement sera le paiement en espèces. 8. Les offres devront être déposées à l’adresse ci-après : Secrétariat du conseil régional de Dosso au plus tard le 1er mars 2021 à 10 H. Les offres déposées après la date et l’heure limites fixées pour la remise des offres ne seront pas acceptées. 9. Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de 120 jours à compter de la date limite du dépôt des offres comme spécifié au point 18.1 des IC et aux DPAO. 10. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 1er mars 2021 à 10H 30 mn à l’adresse suivante : salle des réunions du conseil régional

    Le Secrétaire Général Abarchi Boubé

    REPUBLIQUE DU NIGER REGION DE DOSSO

    CONSEIL REGIONAL DE DOSSO

    AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT NATIONAL N° 07/2020/MOB/CR-DO/FCSE POUR L’ACQUISITION DE TABLES-BANCS

    Marchés Publics

    Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’additif N°1 au Plan Prévisionnel de Passation de Marchés Publics (PPPM) du Conseil Régional de DOSSO approuvé par lettre N°000590/MF/DGCMP/EF/DSI/SPPM/DASPPM du 21 avril 2020 1. Le Gouvernement du Niger a obtenu un Fonds au titre du Fonds Commun Sectoriel de l’Education et a confié à l’Agence Nationale de Financement des Collectivités territoriales (ANFICT) une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre des travaux de construction de Salles de classe. 2. Le Secrétaire Général du Conseil régional de DOSSO sollicite des offres sous plis fermés de la part des candidats éligibles et répondant aux critères de qualifications requises pour réaliser les travaux de construction de cinq (05) salles de classe équipées, en un (01)lot unique: N° du lot Département Commune Description des travaux 1 GAYA GAYA Construction de cinq (05) salles de classe

    équipées au C.E.G3 de GAYA Le délai d’exécution des travaux est de cinq (05) mois, soit cent cinquante (150) jours calendaires à compter de la date de notification du marché approuvé. 3. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics aux articles 29 à 39, et ouvert à tous les candidats éligibles. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’information et/ou consulter gratuitement le dossier d’appel d’offres auprès du Conseil Régional de Dosso du lundi au jeudi de 8 h à 17 h et le vendredi de 8 h à 12 h. 5. Les exigences en matière de qualifications sont : avoir réalisé au moins deux marchés types totalisant au moins 100% du montant de l’offre. Voir le DPAO pour les informations détaillées 6. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d‘appel d‘offres complet ou le retirer contre paiement d’une somme non remboursable de soixante-quinze mille (75.000) francs FCFA à l’adresse mentionnée ci-après : Conseil Régional de Dosso auprès du Secrétariat du Conseil Régional. La méthode de paiement sera le paiement en espèces. Le dossier d’appel d‘offres, imprimé suivant indications du DPAO, sera déposé au Secrétariat du Conseil Régional de Dosso. 5. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Au secrétariat du Conseil Régional de Dosso au plus tard le 1er mars 2021 à 11 H 00. Les offres déposées après la date et l’heure limites fixées pour la remise des offres ne seront pas acceptées. 6. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission, suivant le modèle joint, d’un montant minimum de neuf cent mille (900 000) francs CFA. 7. Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de 120 jours à compter dela date limite du dépôt des offres comme spécifié au point 19.1 des IC et aux DPAO. 8. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 1er mars 2021 à 11H 30 mn à l’adresse suivante : Salle des réunions du CONSEIL REGIONAL DE DOSSO.

    Le Secrétaire général Abarchi Boubé

    REPUBLIQUE DU NIGER REGION DE DOSSO

    CONSEIL REGIONAL DE DOSSO

    AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT NATIONAL N°06/2020/TRVX/CR-DO//FCSE POUR LA CONSTRUCTION DE CINQ (05) SALLES DE CLASSE EQUIPEES AU CEG3 DE GAYA

    Marchés Publics

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    L’objectif global du projet «Ecole Pour Tous» est de renfor-cer la continuité de la diffu-sion des matériels innovants afin d’améliorer la qualité de l’éducation de base et les capacités d’apprentissage des élèves en mathéma-tique. Lors de la cérémonie de re-mise de ce don, le ministre Yahouza Sadissou a remer-cié la coopération japonaise pour les appuis multiformes qu’elle ne cesse d’apporter au gouvernement et au peu-ple nigérien et ce, dans tous les secteurs de la vie. Pour ce qui concerne l’éducation, a-t-il indiqué, le Niger se ré-jouit de l’accompagnement

    de la coopération japonaise dans le système éducatif ni-gérien dans son ensemble et particulièrement dans le sous-secteur de l’enseigne-ment primaire. Selon le mi-nistre Yahouza Sadissou, ce don de livrets de mathéma-tique pour la région de Ma-radi, destiné aux élèves et aux enseignants vient à point nommé. «C’est un mo-ment où le gouvernement a fait l’option de promouvoir la qualité dans notre système éducatif et ces livrets vont certainement accompagner la recherche de cette qua-lité», a soutenu le ministre. Aussi, a-t-il poursuivi, les mathématiques et de façon générale les matières scien-

    tifiques sont en train d’être délaissées par les élèves. «Je pense que ces docu-ments vont permettre aux élèves et aux enseignants de mieux s’approprier cette discipline parce qu’elle est extrêmement importante dans la formation à la vie sociopolitique et écono-mique de chaque Nation», a affirmé le ministre de l’En-seignement primaire, de l’Al-phabétisation, de la Promotion des Langues Na-tionales et de l’Education ci-vique. Aussi, M. Yahouza Sadissou a souhaité que toutes les régions du Niger, comme la région de Maradi,

    puissent bénéficier de ce genre de don. «J’ai évoqué une autre question cruciale avec l’ambassadeur, notam-ment la question des zones d’insécurité surtout la région de Tillabéri où nous avons un certain nombre d’écoles qui sont fermées et où des milliers d’enfants ne vont pas à l’école pour des rai-sons liées à la sécurité», a affirmé le ministre de l’En-seignement primaire. M. Yahouza Sadissou a ajouté que le gouvernement est en train de chercher à mettre en place les moyens pour garantir l’éducation à ces enfants malgré l’insécu-rité. «Nous allons approcher la JICA pour qu’ensemble nous discutions sur les voies et moyens afin d’ap-puyer le gouvernement à mettre en place des disposi-tifs idoines dans ces zones d’insécurité qui peuvent per-mettre d’assurer l’éducation

    pour ces enfants», a conclu le Ministre de l’enseigne-ment. Pour sa part, l’Ambassadeur du Japon au Niger a expli-qué que ces livrets ont été réalisés dans le cadre des trois aspects de la coopéra-tion japonaise : le concept de livrets d’exercice mathé-matique a été élaboré par des experts japonais dans le cadre de la coopération technique ; la production de livrets a été prise en charge par la coopération financière non remboursable ; enfin, l’acheminement des livrets aux écoles a été réalisé par les fonds de contrepartie, recette de vente de riz de l’Aide alimentaire. L’ambas-sadeur du Japon a, par la suite, annoncé que son pays est prêt à soutenir le Niger dans ses efforts de développement économique et social. «Je souhaite que le don octroyé, tout comme les autres projets réalisés par la coopération japo-naise, contribue à l’amélio-ration des conditions de vie de la population nigérienne et au renforcement des rela-tions d’amitié et de coopéra-tion entre nos deux pays», a déclaré l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE Kura-mitsu Hideaki.

    l Aminatou Seydou Harouna

    Environ 31,4 millions de personnes au Sahel ont besoin d'une aide humanitaire, dont 22,2 mil-lions ont été ciblées par les agences humanitaires oeu-vrant dans la région. Plus de 14 millions de personnes sont en situation d'insécurité ali-mentaire aiguë. Un chiffre qui a doublé en un an, précise OCHA. La situation est parti-culièrement critique dans le centre du Sahel - Burkina Faso, Mali, et l’ouest du Niger - où l'insécurité a eu pour conséquence une augmenta-tion du nombre de personnes déplacées internes multiplié par 20 depuis 2018. En outre, les incursions vio-lentes qui prévalent dans la région du bassin du lac Tchad

    continuent d’accroître les dé-placements internes et les be-soins humanitaires. Actuellement, le nord-est du Nigéria et le Burkina Faso sont confrontés au risque de famine, selon une analyse d'alerte rapide menée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Pro-gramme alimentaire mondial (PAM). Malgré le niveau massif des besoins humanitaires au Sahel, les financements ne suivent pas. En 2020, seule-ment 46% des 6,3 milliards de dollars nécessaires pour répondre aux besoins immé-diats, y compris pour la ré-ponse à la Covid-19, ont été financés. «Cette année, les

    besoins humanitaires vont à nouveau augmenter au Sahel», a prévenu OCHA. Les Nations Unies rappellent que l'action humanitaire, qui comprend la distribution de nourriture, des abris, des ser-vices d’éducation, de protec-tion et de santé, est importante, « non seulement parce qu'elle sauve des vies, mais aussi parce qu'elle en-voie le message que les gens se soucient de ce qui se passe au Sahel ». Mais l’aide humanitaire ne suffit pas pour répondre aux maux que traversent les pays de la région. «La paix, la bonne gouvernance et le dé-veloppement sont néces-saires pour apporter un changement significatif dans la vie de millions de per-sonnes au Sahel», souligne OCHA.

    ONU info

    l Cérémonie officielle de remise de Don de livrets scolaires par le Japon au Niger Améliorer la qualité de l’éducation de base et les capacités d’apprentissage des élèves

    Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique, M. Yahouza Sadissou a réceptionné hier matin, des mains de l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE Kuramitsu Hideaki, un important lot de livrets d’exercice de mathématique du cycle primaire destiné à 3500 écoles de la région de Maradi. Ce Don relatif au Projet «Ecole Pour Tous», mis à la disposition du Niger par le Japon est de l’ordre de 1 milliard 500 millions de francs CFA au titre de l’année fiscale 2018.

    l Insécurité, Covid-19, risque de famine : Les besoins humanitaires augmentent au Sahel (ONU)

    La situation humanitaire dans la région africaine du Sahel dans son ensemble a continué de se détériorer en 2020, a indiqué OCHA dans un communiqué publié lundi. Cette détérioration a continué en raison des effets de la pandémie de Covid-19, explique l’entité onusienne.

    Le concours de recrutement lancé par l'Assemblée nationale paru dans le journal « Le Sahel quotidien » en date du 19 janvier 2021 est reporté à une date ultérieure.

    LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT MOUSSA SALE

    République du Niger ASSEMBLEE NATIONALE

    Communiqué

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    Le ministre Yahouza Sadissou et l’Ambassadeur Kuramitsu Hideaki

  • ANNONCES6

    Jeudi 28 Janvier 2021

    Le gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie des fonds au titre du recrutement d’un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Maradi 1. Contexte Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement. La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2016, les dépenses publiques en éducation représentaient 20,7% du budget total de l’Etat et 5,2% du PIB. Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale prévoit un renforcement de son appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité. S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base. L'objectif de développement du projet (ODP) est d’améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions déterminées et renforcer la planification et la gestion du système éducatif. Afin de soutenir l’Unité de Coordination du Projet (UCP), il est prévu la création de cinq unités techniques de coordination régionales (UTCR) soit une dans chacune des régions suivantes : Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Chaque UTCR aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composé d’un assistant comptable et d’un contrôleur interne et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif. 2. MANDAT DU POSTE Titre du Poste : Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE. Supérieur hiérarchique : Coordonnateur régional. Supervision fonctionnelle : Auditeur interne de l’UCP du Projet LIRE Attributions et responsabilités : Placé sous la responsabilité du Coordonnateur régional et la supervision de l’Auditeur interne de l’UCP, le contrôleur

    interne régional s’assure de l’efficacité du système de contrôle interne du projet dans le périmètre d’intervention de la coordination régionale. Il a pour mission de contrôler la conformité des opérations de l’UTCR avec les dispositions du manuel des procédures administratives, financières, comptables et de passation des marchés et les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. A ce titre, il a en charge la conduite des activités de contrôle interne au niveau de l’UTCR de TILLABERY du « Projet LIRE », pour faciliter la mise en œuvre du projet par le MEP et le MES, dans le respect des documents de base du projet LIRE, en particulier, les accords de financement et les différents manuels. 3. CONDITIONS D’EMPLOI DE CONTROLEUR INTERNE REGIONAL Le projet mettra à la disposition du Contrôleur interne régional l’ensemble des documents, dossiers et outils appropriés et nécessaires à l’exécution de sa mission. Il mettra également à sa disposition les locaux et équipements nécessaires pour assurer une bonne prestation de service. Les conditions d’emploi feront l’objet d’un contrat à négocier avec l’administration en charge du projet. Le Contrôleur interne régional aura le statut de consultant en conformité avec le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018, qui stipule en son article 3.23.d. « Au cas par cas, la Banque peut accepter d’engager des responsables d’administrations publiques et des fonctionnaires du pays de l’Emprunteur dans le cadre de contrats de Consultants dans ledit pays, soit individuellement soit comme membre de l’équipe d’experts proposée par un cabinet de consultants, uniquement lorsque : (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet ; (ii) leur engagement ne créera pas de conflit d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, réglementation ou politique de l’Emprunteur ». 4. PROCEDURE ET METHODE DE SELECTION Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de consultants individuels (CI) conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018. Le candidat présentant le meilleur profil et après entretien sera invité aux négociations pour la conclusion du contrat. 5. QUALIFICATIONS ET CONDITIONS REQUISES Pour mener à bien cette mission, le/la Contrôleur interne régional devra avoir les qualifications minimales suivantes : a. Niveau académique : - Avoir au moins le niveau BAC+3 en Audit ou Contrôle de Gestion et/ou finance, comptabilité ou tout autre diplôme équivalent. b. Expériences professionnelles : - Avoir une expérience pratique d’au moins 5 ans en Audit, Contrôle Interne ou contrôle de gestion ; - Posséder une expérience professionnelle obligatoire de 3 ans au moins en cabinet d’audit ou dans un projet de développement. Exigences particulières - De solides connaissances en comptabilité finance, en système d’organisation, en contrôle interne et en audit dans le domaine de la gestion de projet ; - Une bonne maitrise des principaux logiciels (Word, Excel,

    Power Point, Internet) ; - Avoir une bonne connaissance des projets de développement et les procédures des PTF notamment la Banque mondiale, la BAD ou la BID ou un projet de développement financé par ces principaux bailleurs serait un atout ; - La capacité à exploiter les informations financières ; - La capacité à déceler les erreurs et à rechercher les sources d’informations pertinentes ; - Avoir un esprit d’analyse et une très grande capacité rédactionnelle ; - Être immédiatement disponible ; - Aptitude à séjourner en milieu rural. - Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées. 6. DOSSIER DE CANDIDATURE Le dossier de candidature devrait comporter les pièces suivantes : - une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE » ; - un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ; - une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ; - une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ; - les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat. Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations. 7. CARACTERISTIQUES DU POSTE, DUREE DU CONTRAT ET LIEU D’AFFECTATION La durée de la mission s’étendra jusqu’à la fin de la mise en œuvre du projet LIRE. Le poste est basé dans la région de Maradi avec des déplacements fréquents dans la région et dans le pays. La durée du contrat est d’un (1) an avec une période d’essai de six (6) mois. Le contrat est renouvelable sur le reste de la durée du projet (5 ans) après évaluations satisfaisantes des performances. Chaque année, les performances du/de la Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE seront évaluées par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE. En cas de performances jugées bonnes par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE et l’IDA, un avenant au contrat sera fait pour intégrer les décisions issues de l’évaluation annuelle. 8. Date et lieu de dépôt des dossiers Le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education, Coordonnateur National du Projet LIRE invite les personnes intéressées par ce poste à déposer leur dossier sous plis fermé à l’adresse suivante : Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09 / 81 24 55 39, avant le mardi 9 février 2021 à 17h30, avec mention dans l’objet : « Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Maradi », à n’ouvrir qu’en séance de présélection. Ou aux adresses Email : [email protected] et [email protected] Les personnes intéressées peuvent obtenir des informations complémentaires à l’adresse ci-dessus mentionnée du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures.

    Dr. Aoula Yahaya

    REPUBLIQUE DU NIGER Ministère des Enseignements Secondaires Ministère de l’Enseignement Primaire, de

    l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique

    Secrétariat Général du MES

    Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for

    Results in Education) Unité de Coordination du projet

    Téléphone : +227 20 37 11 09 Email : [email protected]

    AVIS DE RECRUTEMENT Un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Maradi

  • ECHOS DES REGIONS 7

    Jeudi 28 Janvier 2021

    A côté de ces cinq amé-nagements hydro-agricoles, on trouve justement ceux qu’on appelle des hors périmètres qui sont des productions individuelles importantes. Pour ce qui est de la campagne de saison humide 2020, précise le di-recteur régional de l’ONAHA, il a été prévu de faire 171 ha de riz sur les cinq (5) périmè-tres. Les prévisions ont été largement dépassées parce

    qu’au finish, il a été mis en valeur 208,29 ha. Ce qui cor-respond à une production to-tale de 1485 tonnes sur les cinq périmètres. Ceux qui produisent hors périmètres en utilisant leurs propres moyens ne paient pas de re-devances. Par contre ceux qui se trouvent dans la partie non endiguée mais utilisent le canal du périmètre pour alimenter leurs cultures paient une partie de la rede-vance. Cette production cou-

    vre une superficie d’environ 350 ha. Ce chiffre corres-pond à une production d’en-viron 2625 tonnes. Ainsi, le cumul des aménagements et les productions hors périmè-tres s’élève à 4110,3 tonnes pour la campagne d’hiver-nage 2020. Sur les cinq aménagements hydro-agricoles, on dénom-bre 750 exploitants dont 74 femmes. En ce qui concerne les exploitations hors péri-

    mètres, les producteurs sont estimés à 1400 exploitants. En général, les producteurs du riz utilisent la variété Gambiaca qui est de bonne qualité. Son goût est appré-cié par les consommateurs locaux. Certains producteurs reçoivent des commandes du riz Gambiaca à partir de Niamey. Le rendement moyen à l’hectare de cette variété de riz est de 7,5 tonnes. En année exception-nelle, ce rendement peut

    aller jusqu’à 9 tonnes à l’hec-tare. Ce qui fait la particula-rité de Diffa, c’est qu’elle est une région qui a le rende-ment le plus élevé du pays dans le domaine de la pro-duction rizicole. Selon le di-recteur régional de l’ONAHA, les caractéristiques géolo-giques des sols de la région de Diffa sont favorables à la riziculture. «Si l’accent est mis sur les aménagements hydro-agri-coles, Diffa pourrait produire du riz en qualité et en quan-tité pour répondre aux be-soins des consommateurs nigériens et éventuellement exporter. Et nous pensons qu’avec des investissements conséquents sur les aména-gements, on peut atteindre l’objectif zéro importation du riz à l’horizon 2023», relève M. Sabiou Ibrahim. Qu’en est-il de l’organisa-

    tion des producteurs ? Comme dans d’autres ré-gions du pays, les exploitants des aménagements hydro-agricoles sont structurés en coopératives. Cette organi-sation permet de gérer non seulement la mise en valeur du périmètre à travers la dis-tribution des semences, la circulation de l’eau, la récu-pération des redevances mais aussi de créer les conditions de l’écoulement de la production. Malheureusement, les inon-dations liées à la récente crue exceptionnelle de la ri-vière Komadougou ont mis

    les producteurs rizicoles de Diffa et les services chargés de l’encadrement, de l’appui conseil dans une situation in-confortable. La furie des eaux de la Komadougou a dévasté sur son passage quelques parcelles, laissant les populations riveraines dans une précarité et dans l’insécurité alimentaire. Selon le directeur régional de l’ONAHA Diffa, les inonda-tions de cette année ont certes endommagé quelques aménagements, mais elles n’ont pas eu la même am-

    pleur que celles de l’année passée où les producteurs avaient perdu quasiment toute la production du riz. Cette année, précise M. Sa-biou Ibrahim, beaucoup de producteurs ont récolté no-tamment au niveau des hors périmètres où la mise en va-leur a été réalisée de façon précoce. «Ici, 93% des pro-ducteurs ont récolté. Tandis que sur les aménagements hydro-agricoles, la récolte a

    été évaluée à environ 90% en dépit du décalage du ca-lendrier cultural d’un mois. C’est dire que ce sont surtout les retardataires qui ont été victimes des inondations ré-sultant de la crue exception-nelle de la Komadougou», explique M. Sabiou Ibrahim. Sur le périmètre rizicole de l’AFN, situé à quelques en-cablures de la ville de Diffa, le constat est sans appel. La crue de la Komadougou a lit-téralement englouti le péri-mètre. L’accès aux champs rizicoles est complément im-

    possible. En outre, tous les hors périmètres se trouvant autour de cet aménagement sont aussi impactés. Cette crue exceptionnelle de la ri-vière Komadougou a mis plu-sieurs producteurs dans une situation de déséquilibre ali-mentaire.

    l Hassane Daouda, Envoyé Spécial

    l Crue de la rivière Komadougou Yobé 2020

    Des impacts sur la production rizicole, mais le pire a pu être évité cette année

    La région de Diffa regorge un potentiel insoupçonné dans le domaine de l’irrigation. La Komadougou Yobé est une importante ressource exploitable. Cette ressource en eau est mise à profit par les populations riveraines pour faire de l’irrigation qui, si elle est très développée, pourrait mettre le pays à l’abri de l’insécurité alimentaire cyclique. Selon le directeur régional de l’Office National des Aménagements Hydro-agricoles (ONAHA) de Diffa M. Sabiou Ibrahim, cette région est la deuxième du pays en termes de potentiel irrigable. Diffa dispose en effet de 16 périmètres aménagés qui ne sont malheureusement pas tous fonctionnels, en raison de la situation sécuritaire qui sévit dans cette région depuis 2015. Sur ces 16 aménagements hydro-agricoles, il n’y a que cinq (5) qui fonctionnent actuellement et qui se trouvent exclusivement dans la commune urbaine de Diffa. Il s’agit notamment des périmètres CDA/CBLT; Chetimari Tahoua ; AFN Tariyam ; Glamgori et Lada. Toutefois, il peut y avoir des productions isolées en dehors des cinq aménagements hydro-agricoles.

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    Périmètre irrigué sous les eaux

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    M. Sabiou Ibrahim, DR ONAHA Diffa

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    Le débordement de la rivière Komadougou à Diffa

  • ANNONCES8

    Jeudi 28 Janvier 2021

    Le gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie des fonds au titre du recrutement d’un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Diffa 1. Contexte Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement. La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2016, les dépenses publiques en éducation représentaient 20,7% du budget total de l’Etat et 5,2% du PIB. Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale prévoit un renforcement de son appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité. S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base. L'objectif de développement du projet (ODP) est d’améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions déterminées et renforcer la planification et la gestion du système éducatif. Afin de soutenir l’Unité de Coordination du Projet (UCP), il est prévu la création de cinq unités techniques de coordination régionales (UTCR) soit une dans chacune des régions suivantes : Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Chaque UTCR aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composé d’un assistant comptable et d’un contrôleur interne et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif. 2. MANDAT DU POSTE Titre du Poste : Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE. Supérieur hiérarchique : Coordonnateur régional. Supervision fonctionnelle : Auditeur interne de l’UCP du Projet LIRE Attributions et responsabilités : Placé sous la responsabilité du Coordonnateur régional et la supervision de l’Auditeur interne de l’UCP, le contrôleur interne régional s’assure de l’efficacité du système de

    contrôle interne du projet dans le périmètre d’intervention de la coordination régionale. Il a pour mission de contrôler la conformité des opérations de l’UTCR avec les dispositions du manuel des procédures administratives, financières, comptables et de passation des marchés et les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. A ce titre, il a en charge la conduite des activités de contrôle interne au niveau de l’UTCR de TILLABERY du « Projet LIRE », pour faciliter la mise en œuvre du projet par le MEP et le MES, dans le respect des documents de base du projet LIRE, en particulier, les accords de financement et les différents manuels. 3. CONDITIONS D’EMPLOI DE CONTROLEUR INTERNE REGIONAL Le projet mettra à la disposition du Contrôleur interne régional l’ensemble des documents, dossiers et outils appropriés et nécessaires à l’exécution de sa mission. Il mettra également à sa disposition les locaux et équipements nécessaires pour assurer une bonne prestation de service. Les conditions d’emploi feront l’objet d’un contrat à négocier avec l’administration en charge du projet. Le Contrôleur interne régional aura le statut de consultant en conformité avec le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018, qui stipule en son article 3.23.d. « Au cas par cas, la Banque peut accepter d’engager des responsables d’administrations publiques et des fonctionnaires du pays de l’Emprunteur dans le cadre de contrats de Consultants dans ledit pays, soit individuellement soit comme membre de l’équipe d’experts proposée par un cabinet de consultants, uniquement lorsque : (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet ; (ii) leur engagement ne créera pas de conflit d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, réglementation ou politique de l’Emprunteur ». 4. PROCEDURE ET METHODE DE SELECTION Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de consultants individuels (CI) conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018. Le candidat présentant le meilleur profil et après entretien sera invité aux négociations pour la conclusion du contrat. 5. QUALIFICATIONS ET CONDITIONS REQUISES Pour mener à bien cette mission, le/la Contrôleur interne régional devra avoir les qualifications minimales suivantes : a. Niveau académique : - Avoir au moins le niveau BAC+3 en Audit ou Contrôle de Gestion et/ou finance, comptabilité ou tout autre diplôme équivalent. b. Expériences professionnelles : - Avoir une expérience pratique d’au moins 5 ans en Audit, Contrôle Interne ou contrôle de gestion ; - Posséder une expérience professionnelle obligatoire de 3 ans au moins en cabinet d’audit ou dans un projet de développement. Exigences particulières - De solides connaissances en comptabilité finance, en système d’organisation, en contrôle interne et en audit dans le domaine de la gestion de projet ;

    - Une bonne maitrise des principaux logiciels (Word, Excel, Power Point, Internet) ; - Avoir une bonne connaissance des projets de développement et les procédures des PTF notamment la Banque mondiale, la BAD ou la BID ou un projet de développement financé par ces principaux bailleurs serait un atout ; - La capacité à exploiter les informations financières ; - La capacité à déceler les erreurs et à rechercher les sources d’informations pertinentes ; - Avoir un esprit d’analyse et une très grande capacité rédactionnelle ; - Être immédiatement disponible ; - Aptitude à séjourner en milieu rural. - Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées. 6. DOSSIER DE CANDIDATURE Le dossier de candidature devrait comporter les pièces suivantes : - une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE » ; - un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ; - une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ; - une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ; - les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat. Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations. 7. CARACTERISTIQUES DU POSTE, DUREE DU CONTRAT ET LIEU D’AFFECTATION La durée de la mission s’étendra jusqu’à la fin de la mise en œuvre du projet LIRE. Le poste est basé dans la région de Diffa avec des déplacements fréquents dans la région et dans le pays. La durée du contrat est d’un (1) an avec une période d’essai de six (6) mois. Le contrat est renouvelable sur le reste de la durée du projet (5 ans) après évaluations satisfaisantes des performances. Chaque année, les performances du/de la Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE seront évaluées par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE. En cas de performances jugées bonnes par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE et l’IDA, un avenant au contrat sera fait pour intégrer les décisions issues de l’évaluation annuelle. 8. Date et lieu de dépôt des dossiers Le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education, Coordonnateur National du Projet LIRE invite les personnes intéressées par ce poste à déposer leur dossier sous plis fermé à l’adresse suivante : Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09 / 81 24 55 39, avant le mardi 9 février 2021 à 17h30, avec mention dans l’objet : « Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Diffa », à n’ouvrir qu’en séance de présélection. Ou aux adresses Email : [email protected] et [email protected] Les personnes intéressées peuvent obtenir des informations complémentaires à l’adresse ci-dessus mentionnée du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures.

    Dr. Aoula Yahaya

    REPUBLIQUE DU NIGER Ministère des Enseignements Secondaires Ministère de l’Enseignement Primaire, de

    l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique

    Secrétariat Général du MES

    Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for

    Results in Education) Unité de Coordination du projet

    Téléphone : +227 20 37 11 09 Email : [email protected]

    AVIS DE RECRUTEMENT Un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Diffa

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    Jeudi 28 Janvier 2021

    Le gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie des fonds au titre du recrutement d’un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Tillabéry 1. Contexte Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement. La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2016, les dépenses publiques en éducation représentaient 20,7% du budget total de l’Etat et 5,2% du PIB. Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale prévoit un renforcement de son appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité. S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base. L'objectif de développement du projet (ODP) est d’améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions déterminées et renforcer la planification et la gestion du système éducatif. Afin de soutenir l’Unité de Coordination du Projet (UCP), il est prévu la création de cinq unités techniques de coordination régionales (UTCR) soit une dans chacune des régions suivantes : Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Chaque UTCR aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composé d’un assistant comptable et d’un contrôleur interne et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif. 2. MANDAT DU POSTE Titre du Poste : Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE. Supérieur hiérarchique : Coordonnateur régional. Supervision fonctionnelle : Auditeur interne de l’UCP du Projet LIRE Attributions et responsabilités : Placé sous la responsabilité du Coordonnateur régional et la supervision de l’Auditeur interne de l’UCP, le contrôleur

    interne régional s’assure de l’efficacité du système de contrôle interne du projet dans le périmètre d’intervention de la coordination régionale. Il a pour mission de contrôler la conformité des opérations de l’UTCR avec les dispositions du manuel des procédures administratives, financières, comptables et de passation des marchés et les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. A ce titre, il a en charge la conduite des activités de contrôle interne au niveau de l’UTCR de TILLABERY du « Projet LIRE », pour faciliter la mise en œuvre du projet par le MEP et le MES, dans le respect des documents de base du projet LIRE, en particulier, les accords de financement et les différents manuels. 3. CONDITIONS D’EMPLOI DE CONTROLEUR INTERNE REGIONAL Le projet mettra à la disposition du Contrôleur interne régional l’ensemble des documents, dossiers et outils appropriés et nécessaires à l’exécution de sa mission. Il mettra également à sa disposition les locaux et équipements nécessaires pour assurer une bonne prestation de service. Les conditions d’emploi feront l’objet d’un contrat à négocier avec l’administration en charge du projet. Le Contrôleur interne régional aura le statut de consultant en conformité avec le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018, qui stipule en son article 3.23.d. « Au cas par cas, la Banque peut accepter d’engager des responsables d’administrations publiques et des fonctionnaires du pays de l’Emprunteur dans le cadre de contrats de Consultants dans ledit pays, soit individuellement soit comme membre de l’équipe d’experts proposée par un cabinet de consultants, uniquement lorsque : (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet ; (ii) leur engagement ne créera pas de conflit d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, réglementation ou politique de l’Emprunteur ». 4. PROCEDURE ET METHODE DE SELECTION Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de consultants individuels (CI) conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018. Le candidat présentant le meilleur profil et après entretien sera invité aux négociations pour la conclusion du contrat. 5. QUALIFICATIONS ET CONDITIONS REQUISES Pour mener à bien cette mission, le/la Contrôleur interne régional devra avoir les qualifications minimales suivantes : a. Niveau académique : - Avoir au moins le niveau BAC+3 en Audit ou Contrôle de Gestion et/ou finance, comptabilité ou tout autre diplôme équivalent. b. Expériences professionnelles : - Avoir une expérience pratique d’au moins 5 ans en Audit, Contrôle Interne ou contrôle de gestion ; - Posséder une expérience professionnelle obligatoire de 3 ans au moins en cabinet d’audit ou dans un projet de développement. Exigences particulières - De solides connaissances en comptabilité finance, en système d’organisation, en contrôle interne et en audit dans le domaine de la gestion de projet ; - Une bonne maitrise des principaux logiciels (Word, Excel,

    Power Point, Internet) ; - Avoir une bonne connaissance des projets de développement et les procédures des PTF notamment la Banque mondiale, la BAD ou la BID ou un projet de développement financé par ces principaux bailleurs serait un atout ; - La capacité à exploiter les informations financières ; - La capacité à déceler les erreurs et à rechercher les sources d’informations pertinentes ; - Avoir un esprit d’analyse et une très grande capacité rédactionnelle ; - Être immédiatement disponible ; - Aptitude à séjourner en milieu rural. - Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées. 6. DOSSIER DE CANDIDATURE Le dossier de candidature devrait comporter les pièces suivantes : - une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE » ; - un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ; - une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ; - une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ; - les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat. Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations. 7. CARACTERISTIQUES DU POSTE, DUREE DU CONTRAT ET LIEU D’AFFECTATION La durée de la mission s’étendra jusqu’à la fin de la mise en œuvre du projet LIRE. Le poste est basé dans la région de Tillabéry avec des déplacements fréquents dans la région et dans le pays. La durée du contrat est d’un (1) an avec une période d’essai de six (6) mois. Le contrat est renouvelable sur le reste de la durée du projet (5 ans) après évaluations satisfaisantes des performances. Chaque année, les performances du/de la Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE seront évaluées par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE. En cas de performances jugées bonnes par le chargé de coordination national des programmes éducation du Projet Niger-LIRE et l’IDA, un avenant au contrat sera fait pour intégrer les décisions issues de l’évaluation annuelle. 8. Date et lieu de dépôt des dossiers Le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education, Coordonnateur National du Projet LIRE invite les personnes intéressées par ce poste à déposer leur dossier sous plis fermé à l’adresse suivante : Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09 / 81 24 55 39, avant le mardi 9 février 2021 à 17h30, avec mention dans l’objet : « Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Tillabéry », à n’ouvrir qu’en séance de présélection. Ou aux adresses Email : [email protected] et [email protected] Les personnes intéressées peuvent obtenir des informations complémentaires à l’adresse ci-dessus mentionnée du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures.

    Dr. Aoula Yahaya

    REPUBLIQUE DU NIGER Ministère des Enseignements Secondaires Ministère de l’Enseignement Primaire, de

    l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique

    Secrétariat Général du MES

    Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for

    Results in Education) Unité de Coordination du projet

    Téléphone : +227 20 37 11 09 Email : [email protected]

    AVIS DE RECRUTEMENT Un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Tillabéry

  • SOCIETE10

    Jeudi 28 Janvier 2021

    Beaucoup de mamans ne jurent que par ces écorces et racines qui, affirment-elles, permet-tent de prévenir et de traiter certains maux. Elles ont coutume de dire que lorsqu’un enfant tombe assez souvent malade, c’est parce qu’il n’a pas suffisam-ment bu de ces décoctions. Ces plantes que l’on trouve sur place à travers le pays ou en provenance des pays voisins comme le Nigéria, le Mali ou le Togo, seraient selon les témoignages, les produits miracles de la na-ture. Assis sous son hangar en banco, dans le petit couloir qui fait face au Commissa-riat du petit marché de Nia-mey, le vieux Hama Soumaila, vendeur de ‘’Djitti’’ depuis des années, soutient que ces plantes font partie de notre culture et ont des bienfaits cachés que seuls les anciens et les ini-tiés connaissent. En effet, ayant une grande connais-sance des vertus de chaque plante, il sait exactement quoi vendre aux clients. Selon lui, chaque maman doit commencer à donner les décoctions au bébé, quelques jours après la naissance et cela afin de nettoyer les impuretés du ventre du bébé. Par le

    passé, ce sont des décoc-tions à base de plante comme habou lambo, bar-kasi kani gandji qui sont en premier lieu données au bébé. Certaines mamans les préparent en trois mar-mites. Par la suite, la mère doit continuer avec d’autres plantes telles que akasan-touri, habaka, kobasayi, kambe gou, arkoussou bon koiray, namari ; doré. Et ces plantes peuvent être mélan-gées et données à l’enfant soit deux fois par jour tout en ajoutant un peu de natron. Et à partir de 3 à 5 mois, a-t-il ajouté, les mamans peu-vent augmenter d’autres plantes comme : falounfa et tamarza banda. Ces plantes, selon le vieux Hama, en plus de prévenir les petits maux, ont égale-ment des vertus de protec-tion contre par ce qu’on appelle en jargon local «le mauvais œil et la mauvaise bouche». Et la consomma-tion se fait jusqu’au sevrage de l’enfant. Parlant de la préparation de ces décoctions, le vieux Hama a confié qu’autrefois, les mamans avaient pour coutume de préparer trois marmites pour les garçons et 4 marmites pour les filles. Toutefois, il affirme que cela n’est pas une obligation mais juste une pratique an-

    cestrale. Et il n’y a pas de gavage, le peu que l’enfant aura avalé suffit. «Nous ne conseillons pas le gavage même si certains le font et vont jusqu’à purger l’enfant avec. C’est là une pratique des côtiers qui font cela et lavent même l’enfant avec», a-t-il précisé. C’est avec un air nostal-gique que le vieux Hama confie que par le passé il y avait une affluence autour de ces plantes. «Autrefois, les vieilles femmes venaient beaucoup payer les écorces pour aller préparer les dé-coctions pour la nouvelle maman, mais avec le mo-dernisme, la donne a changé. Les gens d’au-jourd’hui ne s’intéressent pas trop à la médecine tradi-tionnelle, ils sont plus portés vers la médecine moderne», déplore-t-il. Les prix de ces plantes aux milles vertus va-rient de 50fcfa, 100fcfa, voire 200fcfa par rouleau. Gna Aissa, tradipraticienne depuis 22 ans et ayant été plusieurs fois matrone ou «antougay gna» ou «Ngo-zoma» affirme que les dé-coctions ont plusieurs bienfaits pour les bébés. «Dès qu’un bébé boit les dé-coctions, cela se remarque. En effet, il prend du poids, sa peau devient belle et ça immunise son organisme contre les parasites», ex-plique-t-elle. Pour elle, il est important de donner les dé-coctions aux bébés. Cet avis n’est hélas pas partagé par les médecins.

    Des pratiques qui peu-vent constituer un danger pour la santé des nourris-sons et des enfants, pré-vient Dr Moulay Ahmed

    Ali Même si les vieilles per-sonnes soutiennent que les décoctions sont bénéfiques pour la santé des bébés et des enfants, le Docteur Moulay Ahmed Ali, pédiatre à Niamey ne partage pas cet avis. Cette pratique, estime-t-il, se base sur des consi-dérations culturelles pour prévenir et traiter certaines maladies auxquelles on pense que l’enfant est ex-posé ou atteint. Par exemple a-t-il affirmé, il existe une forte croyance traditionnelle selon laquelle, le premier lait jaune contient une maladie mortelle appelée «kaikai», qu’il faut soigner par des re-mèdes traditionnels. Et selon d’autres croyances poursuit-il, il faut donner ces décoctions pour ouvrir la gorge et l’estomac du nou-veau-né ou mieux faire une purge pour éliminer les dé-chets. Les grand-mères et les belles mères, souligne Dr Moulay Ahmed Ali, ont une grande influence sur ces pratiques. Il relève que l’utilisation de ces décoctions constitue un obstacle à une alimentation adéquate de l’enfant. «De la naissance à 6 mois, l’enfant doit être allaité exclusive-ment au sein car, le lait est le meilleur aliment qui contient tous les nutriments nécessaires à cet âge»,

    soutient-t-il. De ce fait, cette pratique de donner de dé-coction à la place des tétées prive l’enfant de cet avan-tage et l’expose a des conséquences grave sur le plan nutritionnel. Pour Dr Moulay Ahmed Ali, ces décoctions peuvent constituer un grand danger pour la santé des nourris-sons et des enfants, puisque associées à la survenue des maladies diarrhéiques avec déshydratation qui peuvent être graves et mortelles. Elles peuvent également être à la base de la surve-nue de la malnutrition qui comporte aussi beaucoup de complications médicales. «Sur un autre plan, il faut aussi noter la toxicité que peuvent avoir les plantes uti-lisées sur des organes vi-taux tels le foie, les reins engageant le pronostic vital du nourrisson ou de l’en-fant», prévient Dr. Moulay. Pour lui, la maman et les pa-rents en général doivent comprendre que l’utilisation des décoctions est néfaste pour la santé de l’enfant et qu’elle doit être abandon-née. «De 0 à 6 mois l’enfant doit être nourri exclusive-ment au sein sans lui donner aucune décoction ni même de l’eau. L’enfant doit être traité au centre de santé quand il est malade et non par des décoctions de la grand-mère ou du tradiprati-cien», tranche Dr Moulay.

    l Rahila Tagou

    l Le "Djitti" Crépuscule d’une pratique médicinale ancestrale ?

    "Habou Lambo, Barkasi kani gandji" sont des vocables connus des mamans nigériennes. Ce sont des noms de plantes qui servent à préparer le ‘’Djitti" en Zarma et "Baouri" ou ‘’Daouri’’ dans certaines régions haoussa. Ces décoctions sont administrées aux nourrissons et aux enfants pour, dit-on, renforcer leur organisme ou pour les soigner de certaines maladies. Il s’agit là d’une pratique aussi courante qu’ancienne qui fait partie intégrante de l’histoire de la médecine traditionnelle et des coutumes. Vendues sous forme d’écorces ou de racines, ces plantes étaient jadis incontournables pour les mamans. En effet, après l’accouchement, les mamans ou les matrones, pour celles vivant au village et ayant connaissance des secrets des plantes, se rendent dans la brousse pour couper des racines ou des écorces qui serviront à la préparation de décoction pour le nouveau-né. En ville, par contre les mamans se rendent dans les marchés auprès des tradipraticiens ou des vendeurs de plantes médicinales pour en acheter. Selon les coutumes locales, l’administration de ces décoctions permet de nettoyer le ventre du bébé en faisant sortir les impuretés mais aussi le préserve ou prévient contre "les petites maladies". Cependant, si jadis le choix était très porté sur ces plantes, de nos jours, les gens ont plus ou moins délaissé la consommation de ces plantes au profit de la médecine moderne.

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    Un étal de vente des plantes medicinales chez un tradipraticien

  • SOCIETE 11

    Jeudi 28 Janvier 2021

    Pour les indiens la date du 26 Janvier est le jour de la Fête natio-nale dit second pays le plus peuplé au monde, l’Inde est citée souvent parmi les plus grandes démocraties dans le monde du fait que depuis son indépendance, cette an-cienne colonie britannique n’a connu aucune tergiver-sation qui a pu remettre en cause sa démocratie. « Nous célébrons la 72ème Fête

    Nationale de la République de l'Inde qui marque l'anni-versaire de l'entrée en vi-gueur de la Constitution de l'Inde et de la proclamation de l'Inde en tant que Répu-blique souveraine, socialiste, séculaire et démocratique », a dit l’ambassadeur de l’Inde au Niger. Il a ajouté que la Constitution de l'Inde, l'une des plus longues au monde, fournit un cadre global pour guider et gouverner le pays, en tenant compte de la di-versité sociale, culturelle et religieuse du pays. Selon l’ambassadeur de l’Inde au Niger, la justice, la liberté, l'égalité et la frater-nité sont les valeurs fonda-mentales inscrites dans le préambule de la Constitu-tion. « Cette journée est cé-lébrée chaque année en Inde avec une grande fer-veur patriotique et en fan-fare. Cependant, cette année, en raison de la pan-démie du COVID-19, les cé-

    lébrations restent, comme on peut s'y attendre, quelque peu timides », a-t-il fait re-marquer. Au fil des ans, « l'Inde et le Niger ont établi et développé des relations bilatérales cha-leureuses et cordiales fon-dées sur des valeurs communes, un engagement en faveur de la démocratie, de l'État de droit et de l'unité dans la diversité. L'Inde a ouvert son ambassade au

    Niger en Mai 2009, et le Niger a fait de même en éta-blissant son ambassade à New Delhi en Novembre 2011 », a déclaré SE Prem Kumar Nair. Depuis lors, « nos relations bilatérales ont gagné en force et en subs-tance », a-t-il soutenu. Dans le cadre de « nos ex-cellentes relations, l'Inde fournit une aide au dévelop-pement au Niger dans divers domaines, conformément aux priorités du pays. Cette aide se fait sous forme de dons, de lignes de crédit concessionnelles, de renfor-cement des capacités et de formation. L'Inde a accordé des lignes de crédit de près de 100 millions de dollars US pour divers projets de développement au Niger », a-t-il indiqué. Il a ajouté que cela inclut le forage de 500 points d'eau, la fourniture de réservoirs de stockage pour l'approvisionnement en eau potable dans plusieurs

    zones rurales du Niger; la mise en place de la toute première centrale solaire du Niger (7MW) à Malbaza fournissant de l'électricité au réseau, l'électrification so-laire de 90 villages dans les régions d'Agadez, Diffa, Ma-radi et Zinder, la réhabilita-tion de centrales électriques et de lignes de transmission, la fourniture de bus, d'auto-mobiles, de pompes, etc. Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Inde au Niger, a noté entre autres projets l'électrifi-cation solaire de 50 villages pour un montant de 10 mil-lions de dollars US, le projet d'extension et de modernisa-tion des réseaux d'eau pota-ble dans les régions de Maradi, Dosso et Diffa pour un montant de 56,7 millions de dollars US et les projets d'électrification et d'irrigation agricole pour les sites de ré-installation du barrage de Kandadji pour un montant de 25,1 millions de dollars US (tout cela par le biais de la BIDC). « Ces projets contri-buent non seulement à ap-puyer les efforts déployés par le gouvernement nigé-rien pour améliorer les conditions de vie de sa po-pulation, mais permettent également le transfert de compétences », a-t-il relevé. Parmi les nombreux projets de subvention, SE P.K. Nair a dit que le plus important est la construction du Centre International de Conférence Mahatma Gandhi avec une aide de 35,484 millions de dollars. Selon lui, ce Centre de pointe est un repère em-blématique à Niamey et un signe durable de l'amitié entre l'Inde et le Niger. L’ambassadeur de l’Inde au Niger a dit aussi que l’Inde a fourni une aide non rem-boursable de 15 millions de dollars au Niger pour l’orga-nisation du sommet de l'UA à Niamey en juillet 2019. « Récemment, des médica-ments d'une valeur de 40

    000 USD ont été donnés au Niger pour lutter contre la pandémie de Covid-19 », a-t-il rappelé. Selon l’ambassadeur de l’Inde au Niger, son pays aide également le Niger à développer ses ressources humaines en finançant le renforcement des capacités et la formation de ses fonc-tionnaires dans le cadre des programmes Indian Techni-cal and Economic Coopera-tion (ITEC) et India-Africa Forum Summit (IAFS) à tra-vers lesquels des centaines de Nigériens se sont rendus en Inde pour suivre des for-mations dans divers do-maines. À ce jour, « 1011 fonctionnaires nigériens ont bénéficié des formations ITEC, 23 officiers de l'armée Nigérienne ont été formés dans les instituts Militaires Indiens dans le cadre du même programme», a-t-il confié. Continuant sur cette longue liste d’actions en faveur du Niger, l’ambassadeur de l’Inde au Niger, SE Prem Kumar Nair a aussi rappelé que l'Inde offre des bourses d'études complètes aux étu-diants Nigériens pour des études de premier, second et troisième cycle et des bourses de recherche dans les principaux établisse-ments d'enseignement en Inde dans le cadre du pro-gramme ICCR. « 21 étu-diants nigériens en ont bénéficié. Nos relations bila-térales couvrent également les visites de troupes cultu-relles, de jeunes parlemen-taires et de journalistes en Inde », a-t-il indiqué. Relativement aux activités commerciales, SE Prem

    Kumar Nair a dit que l’Inde a élargi le régime de préfé-rence tarifaire en franchise de droits (DFTP) au Niger, dans le cadre duquel les ex-portateurs du Niger peuvent exporter de nombreux arti-cles vers l'Inde en franchise de droits en présentant un certificat d'origine. « Le ré-gime DFTP prévoit un traite-ment préférentiel et en franchise de droits pour en-viron 98 % des lignes tari-faires de l'Inde », a-t-il ajouté. D’après SE Prem Kumar Nair, les entreprises In-diennes contribuent au dé-veloppement du Niger par leurs investissements. « Air-tel est le premier service de téléphonie mobile au Niger, Satguru Travels est la pre-mière agence de voyage du Niger, l’eau minérale Belvie est un nom connu de tous, Euroworld est une entreprise de construction et Afriplast est le premier fabricant de tuyaux PVC au Niger. De nombreux autres commer-çants et fournisseurs indiens de produits sont présents au Niger », a-t-il souligné. Au sujet des démarches qui peuvent être entreprises entre le Niger et l’Inde au ni-veau du Conseil de Sécurité, il a précisé que l’Inde a re-joint le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2021-22 en Janvier 2021. « Nous espérons tra-vailler en étroite collabora-tion avec le Niger sur des questions concernant l'Afrique en général et le Sahel en particulier pendant notre mandat », a-t-il conclu.

    l Mamane Abdoulaye

    l Célébration du 72ème anniversaire de la Fête Nationale de la République de l’Inde L’ambassadeur de l’Inde au Niger salue une coopération dynamique entre les deux pays

    À l’occasion de la 72ème Fête Nationale de la République de l’Inde ou «Republic Day», l’ambassadeur de l’Inde au Niger, SE Prem Kumar Nair a offert le 26 janvier à Niamey, un diner. A cette occasion qui a regroupé autour de lui des officiels nigériens, des membres du corps diplomatique, des invités de marque et les membres de la communauté indienne au Niger, l’ambassadeur a évoqué entre autres l’excellente relation entre l’Inde et le Niger, la place de l’Inde dans le monde, son attachement aux valeurs démocratiques, à la paix et à sa culture.

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    L’ambassadeur P.K. Nair s’adressent ...

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    ... à ses. hôtes

  • ANNONCES12

    Jeudi 28 Janvier 2021

    Le gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie des fonds au titre du recrutement d’un (e) Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE de Zinder 1. Contexte Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement. La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2016, les dépenses publiques en éducation représentaient 20,7% du budget total de l’Etat et 5,2% du PIB. Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale prévoit un renforcement de son appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité. S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base. L'objectif de développement du projet (ODP) est d’améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions déterminées et renforcer la planification et la gestion du système éducatif. Afin de soutenir l’Unité de Coordination du Projet (UCP), il est prévu la création de cinq unités techniques de coordination régionales (UTCR) soit une dans chacune des régions suivantes : Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Chaque UTCR aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composé d’un assistant comptable et d’un contrôleur interne et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif. 2. MANDAT DU POSTE Titre du Poste : Contrôleur interne de l’unité technique de coordination régionale du projet LIRE. Supérieur hiérarchique : Coordonnateur régional. Supervision fonctionnelle : Auditeur interne de l’UCP du Projet LIRE Attributions et responsabilités : Placé sous la responsabilité du Coordonnateur régional et la supervision de l’Auditeur interne de l’UCP, le contrôleur

    interne régional s’assure de l’efficacité du système de contrôle interne du projet dans le périmètre d’intervention de la coordination régionale. Il a pour mission de contrôler la conformité des opérations de l’UTCR avec les dispositions du manuel des procédures administratives, financières, comptables et de passation des marchés et les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. A ce titre, il a en charge la conduite des activités de contrôle int