Jura Vivre Jeudi 16 août 2018 actu.fr/la-voix-du-jura 20

En direct sur inforoute39

Depuis la mi-juillet, après une petite période de rodage, les informations sur les gra-villonnages sont affichées sur le site du service Routes du Conseil départemental, info-route39.fr

Outre les chaussées gra-villonnées, on retrouve no-tamment sur cette page le signalement des zones de travaux importants, les ferme-tures d’axes et, en hiver, l’état d’enneigement des chaussées.

A l’attention des motards locaux ou ceux en balade dans le département, les informa-tions sur les gravillonnages et travaux de voirie sont égale-ment repris, via travers un bul-

letin hebdomadaire diffusé le vendredi, sur le site internet des Motards en colère du Jura (ffmc39.fr).

C’est une bonne nouvelle : depuis vendredi, la RD 117 est de nouveau ouverte entre Macornay et Géruge, en direction de Saint-Laurent-la-Roche. D’importants travaux y ont en effet été conduits après un effondrement de la chaussée.

Ovnis. Mystérieuses apparitions dans le ciel de Grande-RivièreÀ trois reprises, des phénomènes curieux se seraient produits dans la nuit entre le samedi 4 et le mercredi 8 août. Des témoins directs racontent l’apparition dans le ciel d’une sphère lumineuse…

Qu’est-ce qu’il y avait donc ce soir-là dans le ciel de Grande-Rivière ? Des Ovnis ? Les extra-terrestres sont-ils de retour parmi nous ? L’histoire peut prêter à sourire, les faits évoqués beau-coup moins. À trois reprises, du samedi 4 au mercredi 8 août, un couple et un ami ont aperçu exactement la même chose  : une grosse boule lumineuse dans le ciel. Les faits se seraient produits pour la première fois samedi 4 août, vers 3 h ou 4 h du matin, à proximité du nouveau lotissement des Mussillons, là où réside le couple Vienney. « C’est l’épouse de mon ami, Virgi-nie Vienney, qui m’a réveillé. Elle ne dormait pas. Elle disait qu’elle avait vu une drôle de forme dans le ciel, une sphère lumineuse alors qu’elle fu-mait tranquillement sur la terrasse. La première fois la forme se déplaçait de haut en bas et de droite à gauche. On la distinguait très bien car tous les lampadaires de la rue étaient éteints », souligne Je-remy Laurencin, un ami habitant à Saint-Amour, hébergé par le

couple le temps des vacances. Il a assisté, lui aussi, au phéno-mène. Et il ne peut pas l’expli-quer. Il assure qu’il ne s’agissait pas d’un avion. « J’ai vu exac-tement la même chose. La forme était positionnée à un mètre, un mètre cinquante du sol. Au bout d’un moment, la sphère s’est éteinte, laissant place à trois points lumineux en forme de triangle ».

Portable bloquéLe lendemain matin, se ren-

dant sur les lieux de la possible apparition, le couple assure avoir trouvé au sol les traces de cette forme triangulaire, dans un champ voisin à une centaine de mètres du lotissement où il réside. Jeremy a été le témoin d’un phénomène qu’il juge curieux. « Au moment où je voulais prendre une photo avec mon portable, celui-ci s’est coupé net. J’arrivais à proximité de l’emplacement où avait stationné le triangle. Mon téléphone était brûlant. Je ne comprenais pas bien, je pensais que je n’avais plus de

batterie, mais quand je suis revenu au domicile de mes amis, il s’est subitement remis à fonctionner ».

Rebelote le lundi soir, vers 23 h 30. Cette fois c’est l’époux de Virginie, Patrice, qui aperçoit trois points lumineux dans le ciel, de couleur bleue, verte et jaune. « Puis, tout à coup, les trois points ont disparu et une sphère lumineuse blanche est apparue à la place. Moi aussi j’ai aperçu cette grosse sphère lumineuse  », ajoute Jeremy. Le mercredi suivant, nouvel épisode troublant. Alors qu’ils recherchent dans le ciel l’Étoile du berger à l’occasion de la Nuit des étoiles 2018, un nouveau phénomène curieux se produit : « On regardait dans la direc-tion où la sphère lumineuse était apparue. Il y avait une étoile qui brillait bien. Puis la sphère est réapparue avant de disparaître complètement une heure plus tard… Et là, nous sommes plusieurs à l’avoir constaté. »

Pour le jeune homme, il s’agit bien d’un phénomène lumineux

non-identifié : « Ce soir-là, nous avons pu observer la sphère au télescope. C’était très lumi-neux et autour il y avait trois anneaux très brillants ».

L’un des témoins a tenté de joindre la gendarmerie pour dé-tailler le phénomène. Il affirme « qu’on lui a ri au nez ».

Notons qu’un phénomène

analogue a été observé, en 2017, du côté de Pontarlier.

Christophe Belhomme

Jeremy Laurencin en vacances à Grande-Rivière a assisté à trois reprises à ces phénomènes inexpliqués.

Les gravillons sur les routes… un mal nécessaire ?Les chantiers de réfection de chaussée sont nombreux en été dans le Jura. Explications…

Terreur des cyclistes et des motards, mais aussi des automobilistes qui craignent pour leurs pare-brise et leurs carrosseries ruti-lantes, les routes gravillonnées sont nom-breuses, très nombreuses en été dans le Jura. Sont-elles un mal nécessaire ?

En zone montagne, entre le gel, la neige, le sel et le dégel, les routes sont soumises à rude épreuve. Et nécessitent, sans doute plus qu’ailleurs, un suivi régulier.

« L’enduit superficiel d’usure (enduit en abrégé) est une technique d’entre-tien des chaussées très répandue. Elle représente environ 70 % des opérations soit 260 millions de m2 par an (dont 600 000 m2 sur nos routes jurassiennes) », explique-t-on au service « Routes » du Conseil départemental.

Cette technique consiste à superposer une couche de liant avec une ou plusieurs couches de gravillons. Avec deux objectifs : étanchéité et adhérence. Elle est moins chère, mais moins durable, que des enro-bés : 2 €/m2 pour une durée de vie d’environ 7 ans, contre 5 à 10 € pour 12 ans. Le liant peut être d’origine minérale (bitume) ou végétal. L’un des inconvénients est le rejet de gravillons pendant quelques jours…

« Ces rejets viennent d’un excédent de gravillons répandus et surtout de la for-mation progressive de la « mosaïque » (incrustation des gravillons dans le liant).

Le compactage amorce cette formation mais elle est surtout liée à la circula-tion ».

Il faut compter une dizaine de jours pour voir disparaître les rejets. D’où l’importance de la signalisation, qui est laissée en place jusqu’à la fin des rejets. Et pour ne pas arracher les gravillons le premier balayage a lieu le lendemain de l’épandage. Le jour « critique » est donc le jour même de la réalisation.

Les zones gravillonnées signalées sur internet

Pour l’information des usagers, notam-ment les deux roues, un test est en cours

depuis mi-juillet sur le site grand public info-route39.fr. Il consiste à faire apparaître sur la carte les chantiers d’enduits (panneaux « gravillons ») à compter de leur date de réalisation et pendant 15 jours. Le pan-neau est accompagné d’un message type à l’attention des usagers sur le risque de présence de gravillons. Cette action a été mise en place en coopération entre le Conseil départemental et l’antenne jurassienne de la Fédération des motards en colère qui, en la relayant sur son propre site internet, permet aux usagers des deux roues de préparer leurs road book en évitant le plus possible les zones de travaux.

Laurent Villette

Les gravillons sur la chaussée sont la terreur des cyclistes et motocyclistes