Où la lumière vacille...

« Mais le lendemain matin, à la première courbe de la rivière qui me m

asqua la vue des maisons de Patusan, tout le m

onde disparu physiquement à m

es regards

tout le monde disparu physiquement à mes regards, avec sa couleur, son dessin, et sa signification,

comm

e quand on tourne le dos pour la dernière fois, après une longue contemplation , à un tableau crée par l’imagination sur une toile.

Le tableau reste dans la mémoire : lignes immuables, teintes toujours vives, vie figée dans une lumière qui ne change pas.

lignes immuables

Il y a là des ambitions, les craintes, la haine, les espoirs et ils demeurent dans mon esprit exactement tel que je les avais vus intenses comme fixés à jamais dans leur expression.

où la lumière vacille

Je m’étais éloigné de ce tableau et je retournais dans le monde où les évênements bougent, où les hommes changent, où la lumière vacille,

où la lumière vacille... Mais le lendemain matin, à la première

où la vie coule en une clair ruisseau

indifférement sur un fond de vase ou sur un lit de caillou.

Chapitre XXXV, Joseph Conrad Lord Jim.

Aurore peuffier