OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse...

16
UN DOSSIER PUBLICITAIRE PRODUIT PAR MEDIAPLANET «ATCHOUM». A VOS SOUHAITS! Il y a aujourd’hui 20 fois plus d’allergies au pollen qu’au début du siècle dernier et elles commencent souvent avant 4-5 ans. La rhinite allergique est- elle le fléau du 21ème siècle ? Page 4 LES MALADIES D’HIVER DÉJÀ LÀ DEPUIS L’AUTOMNE. Sortez les mouchoirs, votre entourage est conta- gieux ! Comment déjouez les pièges des maladies d’hiver ? Vitamines, alimentation équilibrée, etc. Ne vous laissez pas envahir par les microbes. Page 6 APPAREILS AUDITIFS: UN CONFORT TROP SOUVENT IGNORÉ. A l’heure actuelle, il existe des techniques d’aides auditives très performantes même pour les person- nes profondément sourdes. Découvrez comment la technologie et la médecine luttent ensemble con- tre la surdité. Page 9 L’ACOUPHÈNE: UN BRUIT FANTÔME ? Ces sifflements dans les oreilles sont parfois per- manents et peuvent être insupportables. Avec l’ar- ticle, apprenez les causes de l’acouphène et ne manquez pas le témoignage d’une victime de cette perception acoustique. Page 12 OTO-RHINO- LARYNGOLOGIE DECEMBRE 2007 Gagnez un aspirateur Dyson DC20 Parquet! Allez voir en page 5

Transcript of OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse...

Page 1: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

UN DOSSIER PUBLICITAIRE PRODUIT PARMEDIAPLANET

«ATCHOUM». A VOS SOUHAITS!Il y a aujourd’hui 20 fois plus d’allergies au pollen

qu’au début du siècle dernier et elles commencent

souvent avant 4-5 ans. La rhinite allergique est-

elle le fléau du 21ème siècle ?

Page 4

LES MALADIES D’HIVER DÉJÀ LÀ DEPUISL’AUTOMNE.Sortez les mouchoirs, votre entourage est conta-

gieux ! Comment déjouez les pièges des maladies

d’hiver ? Vitamines, alimentation équilibrée, etc.

Ne vous laissez pas envahir par les microbes.

Page 6

APPAREILS AUDITIFS: UN CONFORT TROPSOUVENT IGNORÉ.A l’heure actuelle, il existe des techniques d’aides

auditives très performantes même pour les person-

nes profondément sourdes. Découvrez comment la

technologie et la médecine luttent ensemble con-

tre la surdité. Page 9

L’ACOUPHÈNE: UN BRUIT FANTÔME ?Ces sifflements dans les oreilles sont parfois per-

manents et peuvent être insupportables. Avec l’ar-

ticle, apprenez les causes de l’acouphène et ne

manquez pas le témoignage d’une victime de cette

perception acoustique.

Page 12

OTO-RHINO-LARYNGOLOGIEDECEMBRE 2007

Gagnez unaspirateur

DysonDC20 Parquet!

Allez voir en

page 5

Page 2: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

2 ORL

Le professeur Bernard Bertrand,chef de service aux cliniques uni-versitaires UCL deMont-Godinneet Président de la Société RoyaleBelge d’Oto-Rhino-Laryngologieet de Chirurgie Cervico-Faciale,nous a accordé un entretien. Ilnous parle avec conviction etpassion de cette spécialité médi-cale:L’oto-rhino-laryngologie est undomaine très vaste. L’otologiecommence au pavillon del’oreille, mais ça va aussi du con-duit auditif externe, à l’oreille

moyenne et plus en profondeur, à tout l’appareil cochléaireet vestibulaire. Nous nous occupons donc de l’audition, maisaussi de l’équilibre et, plus loin, des branches nerveuses quirelient ces appareils au tronc cérébral, c’est-à-dire le nerfauditif.La rhinologie s’occupe du nez fonctionnel, mais aussi du nezesthétique. Bien sûr, il y a les pathologies des sinus, mais,également, le domaine très large des allergies du nez.La laryngologie s’occupe de toutes les pathologies du larynx,qui sont très variées et parmi lesquelles les plus lourdes con-cernent les néoplasmes (les cancers) du larynx. Elle s’occupeaussi des pathologies de la glande thyroïde. Cette brancheconcerne également la phoniatrie, c’est-à-dire la pathologiedes maladies de la voix, ce qui va du simple problème dedysphonie, comme une perte de la voix, un enrouement, ren-contré assez couramment lors d’une laryngite, au traitementdes pathologies ultra spécialisée des professionnels de la voixcomme les chanteurs d’opéras par exemple.

Les derniers progrès ORL ?Les progrès de l’ORL sont nombreux. D’une part, nous avonstout le domaine de pointe de l’implantation auditive commepar exemple les implants cochléaires, qui sont destinés à des

personnes complètement ou profondément sourdes et pourlesquelles l’appareillage classique est insuffisant. D’autre part,il y a notamment la microchirurgie conduite au laser ; maisaussi, la microchirurgie laryngé.En Belgique, nous avons été des pionniers de la chirurgiesous contrôle endoscopique des cavités sinusiennes et de labase du crâne. Cela a été un élément décisif, qui a permis deréduire les hospitalisations, la douleur post-opératoire et lescomplications. Actuellement, nous sommes passés à un stadesupplémentaire: la chirurgie complexe des sinus et de la basedu crâne se pratique sous contrôle informatisé. C’est l’ave-nir évidemment.Ce qui est important de retenir, c’est que les progrès sontphénoménaux. Et ça, c’est quelque chose de merveilleux.C’est extraordinaire et c’est motivant.

La société royale Belge d’ORL.En Belgique, nous diplômons des oto-rhino-laryngologistes complets, la spécialité est unique. La trèsgrosse majorité des médecins ORL sont membres de la So-ciété Royale.Notre but est essentiellement l’enseignement. Nous voulonsformer les jeunes mais aussi favoriser l’apprentissage et ladispersion des connaissances dans le monde ORL, en Belgi-que et à l’étranger. Nous organisons 2 congrès par an, dontun – traditionnellement en novembre – de niveau interna-tional. Nous changeons de président tous les ans. Je terminedonc mon mandat le 31 décembre à minuit. C’était une mag-nifique expérience. C’est un avantage fantastique de tra-vailler dans un ensemble national et de pouvoir collaboreraussi efficacement entre Francophones et Néerlandophones.En Belgique, nous sommes entourés d’équipes très perfor-mantes dans les hôpitaux universitaires mais aussi dans lesgrands hôpitaux périphériques. Nous avons un rapport qua-lité prix excellent comparés à d’autres pays d’Europe. C’estrassurant et prodigieux pour un si petit pays.

Propos recueillis par A.v.H.

UN DOSSIER PUBLICITAIRE PRODUIT PAR MEDIAPLANET

«ATCHOUM». A VOS SOUHAITS!Il y a aujourd’hui 20 fois plus d’allergies au pollen

qu’au début du siècle dernier et elles commencent

souvent avant 4-5 ans. La rhinite allergique est-

elle le fléau du 21ème siècle ?

Page 4

LES MALADIES D’HIVER DÉJÀ LÀ DEPUISL’AUTOMNE.Sortez les mouchoirs, votre entourage est conta-

gieux ! Comment déjouez les pièges des maladies

d’hiver ? Vitamines, alimentation équilibrée, etc.

Ne vous laissez pas envahir par les microbes.

Page 6

APPAREILS AUDITIFS: UN CONFORT TROPSOUVENT IGNORÉ.A l’heure actuelle, il existe des techniques d’aides

auditives très performantes même pour les person-

nes profondément sourdes. Découvrez comment la

technologie et la médecine luttent ensemble con-

tre la surdité. Page 9

L’ACOUPHÈNE: UN BRUIT FANTÔME ?Ces sifflements dans les oreilles sont parfois per-

manents et peuvent être insupportables. Avec l’ar-

ticle, apprenez les causes de l’acouphène et ne

manquez pas le témoignage d’une victime de cette

perception acoustique.

Page 12

OTO-RHINO-LARYNGOLOGIEDECEMBRE 2007

Gagnez unaspirateur

DysonDC20 Parquet!

Allez voir en

page 5

Nez,gorge,oreilles :jamais l’un sans l’autre.

TITRES

• Symptômes des maladies ORLp.3

• «Atchoum». A vos souhaits p.4

• Aérer, c’est la santé p.5

• Maladies d’hiver p.6

• La grippe p.6

• Mon nez p.7

• Ventiler…pensez à votre santé p.8

• Appareils auditifs p.9

• Horreur: il ronfle p.10

• Le tabac, ennemi publicnuméro 1 p.10

• La dysphonie a ne paspasser sous silence p.11

• Bègue mais pas bête p.11

• L’acouphène p.12

• Mp3: attention les oreilles p.13

• Implants auditifs, adieula surdité p.14

• Interview Prof. Pierre Garin p.14

ORL – UNE ÉDITION RÉALISÉ PAR MEDIAPLANETProject Manager: Christophe Demir,Mediaplanet +32 2 227 11 48Design graphique: Corinne Meier/Natascha Künzi Mediaplanet, Emmanuelle Carnoy (Dyson Publicité)Photos:www.istockphoto.comRédaction:Axelle van Harten, Xavier Lyck Imprimeur:Corelio

MEDIAPLANET SARL – 4 RUE DE LA PRESSE – 1000 BRUXELLESMEDIAPLANET EST LE LEADER EUROPÉEN EN DÉVELOPPEMENT,PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE SUPPLÉMENTS À THÈMEINTÉGRÉS DANS LES JOURNAUX.www.mediaplanet.com

Mediaplanet produit, finance et crée des suppléments à thème dans la presse et online. Pour plus d’informations, visitez notre site Internet www.mediaplanet.com ou contactez le country manager, Christian Züllig au +32 2 227 11 44.Distribué dans Les Editions de l’Avenir, le 27 décembre 2007

Professeur Bernard Bertrand, Pré-sident de la Société Royale Belged’Oto-Rhino-Laryngologie et deChirurgie Cervico-Faciale

Bienvenue dans cette édition sur l’ORL de

Mediaplanet. L’oto-rhino-laryngologie

nous concerne tous un jour ou l’autre.

L’hiver et ses maladies à peine installées,

les allergies polliniques feront déjà leur

fracassant retour. Ronflement, appareils

auditifs, tabac, aération, tous ces sujets

touchent notre nez, notre gorge et nos

oreilles. Ne manquez nos interviews et nos

témoignages. Et surtout, Bonne Année et

bien sûr, Bonne Santé !

Page 3: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

Ce petit lexique reprend les maladies non cancéreuses les plus fréquentes dans le domaine de l’oto-rhino-laryngologie. Les tumeursmalignes sont rares aux oreilles et peu fréquentes au niveau des fosses nasales ou des cavités des sinus. Les cancers des voies aéro-digestives supérieures (la bouche et la gorge) sont, en revanche, nettement plus courants.

Les symptômes desmaladies ORL etleurs traitements.

Texte: Axelle van Harten

Maladies Symptômes Traitement

Gorge

Angine/PharyngiteInflammation du pharynx et des amygdales.Douleurs à la gorge, parfois fièvre et maux detête.

Traitement anti-inflammatoire si l’origine est vi-rale et traitement antibiotique si l’origine estbactérienne.

Angine à répétition ou amygdalite chronique Le volume des amygdales augmente. La dégluti-tion est douloureuse et difficile.

S’il y en plus de 3-4 par an, la chirurgie est par-fois nécessaire.

Hyperthyroïdie La glande augmente de volume (goitre) et sécrètedes taux anormaux d’hormones.

Traitement hormonal antithyroïdien, traitementà l'iode radioactif ou parfois recours à la chirur-gie (thyroïdectomie).

Hypothyroïdie Fatigue, frilosité, diminution de l’appétit, cram-pes musculaires,…

Substitution hormonale, ajout d’iode dans l’ali-mentation.

Laryngite Voix enrouée, voix cassée. Respiration et déglu-tition difficile.

Reposer la voix. Inhalation de vapeur, citronchaud. Eventuellement traitement antibiotique sil’origine est bactérienne.

Tumeurs bénignes du larynx (polypes, nodules vocaux) Gonflements douloureux, dysphonie. Rééducation orthophonique, traitement à base decorticoïde, éventuellement chirurgie.

Nez

Allergies (rhume des foins, etc.) Eternuements, congestion des sinus, larmoie-ment.

Traitements antihistaminiques, corticoïdes +désensibilisation éventuelle aux allergènes.

AnosmiePerte ou diminution forte de la sensibilité auxodeurs souvent due aux allergies, sinusites, rhi-nites,…

Le traitement varie en fonction des causes del’anosmie.

Déviation de la cloison nasale Difficultés respiratoires, ronflements, sinusites. Septoplastie : opération, pour redresser la cloi-son nasale.

Épistaxis Saignements de nez abondants mais souvent bé-nins. Eventuellement cautérisation.

Polypes du nez Respiration difficile par le nez, perte d’odorat,maux de tête, sinusites.

Corticoïdes locaux et dans certains cas, l’opéra-tion est indispensable.

Rhinites et sinusites Rhinorrhée (écoulement du nez) ou congestionnasale, maux de tête.

Traitements locaux : gouttes, aérosols, etc. Trai-tement antibiotique éventuel.

Oreilles

Acouphène Bruits constants (sifflements, bourdonnements,tintements,...)

Divers traitements (médicamenteux, psychologi-ques, etc.) sont à l’étude et donnent des résultatsprometteurs.

Hyperacousie Hypersensibilité auditive craintes, sueurs froides.C’est souvent le symptôme d’une maladie plusgrave, il faut consulter rapidement. La psycho-thérapie s’avère efficace dans certains cas.

Otites moyennes Douleurs aux oreilles, maux de tête, parfoisécoulements de sécrétions jaunâtres.

Analgésiques, antibiotiques, tubes de drainage,antihistaminiques, décongestionnants.

Perte d'audition brusque Perte soudaine d'audition unilatérale, éventuelle-ment accompagnée d’un acouphène.

Il faut immédiatement consulter un médecinpour déterminer les causes.

Presbyacousie Surdité bilatérale progressive (due à l’âge). Eventuellement une prothèse auditive.

Syndrome de Ménière Vertiges, perte d'audition, sentiment de pressionet acouphène.

Eventuellement des vasodilatateurs, ou mêmedes diurétiques. Une alimentation riche en po-tassium.

3ORL

Page 4: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

4 ORL

Causée par des allergènes, la rhi-nite allergique est une inflam-

mation de la paroi interne du nez.Elle peut être associée à de la con-jonctivite et éventuellement deve-nir une sinusite. Selon les cas, elleest considérée comme récurrente,chronique ou saisonnière.Les diagnostics d’allergies sont

très majoritairement faits avant 30ans, mais c’est souvent avant 4-5ans que la maladie allergique com-mence. Deux facteurs essentiels in-terviennent dans leur déclenche-ment. D’une part, il existe unterrain génétique qui prédispose àl’allergie et d’autre part, l’exposi-tion aux allergènes est nécessaire

au développement du problème. Acela s’ajoute des facteurs qui accé-lèrent le processus. Ainsi, la pollu-tion intérieure est responsabled’une sensibilisation accrue chezles plus petits, d’autant que la plu-part des jeunes enfants européenspasse la majeure partie de leurtemps intra muros. La fumée de ta-bac est un exemple de ces polluti-ons et est largement incriminéedans les problèmes de santé respi-ratoires précoces.Les réactions aux pollens et aux

acariens constituent les deux gran-des sources des rhinites allergiques.

Malheureusement, celles-ci sont enconstante augmentation depuisplusieurs décennies. Il s’agit in-contestablement d’un véritableproblème de santé publique.

L’arachnophobie des allergiques.Les acariens sont des araignéesmi-croscopiques mesurant entre0.1mm et 0.5mm. Dans les literies,les tentures et les tapis, il peut y enavoir plusieurs milliers, voire mil-lions. Otites, toux, rhino-conjonc-tivite et même asthme, toutes cespathologies sont des manifestati-ons possibles de l’allergie. Lessymptômes apparaissent souventau cours de l’âge préscolaire ouscolaire et les risques de maladieallergique sont présents toute l’an-

née. Cependant, en automne, lesintérieurs sont généralementmoinsventilés, moins lumineux et plushumide, ce qui est terrain favora-ble à l’installation de coloniesd’acariens. De plus, les maisonstrop isolées sont des nids douilletspour ces minuscules arachnides,d’où l’importance d’une aération etd’une hygiène impeccable.

Les allergies polliniques.La rhinite allergique saisonnière estdue aux pollens. Généralementmi-eux connue sous le nom de rhumedes foins, les allergies polliniques

sont responsables de lamajorité desrhinites allergiques, loin devantcelles aux acariens. A elles seules,elles constituent entre 10 et 20%des cas de maladies allergiques enEurope. Nez qui picote, yeux rou-ges et larmoyants, congestion dessinus, éternuements incessants, cessymptômes ont un impact sur lequotidien et la qualité de vie despersonnes souffrant du rhume desfoins. Imaginez un étudiant en juin,pleine saison pollinique mais aussipleine saison d’examens ; s’il estmalade, ses facultés s’amoindris-sent et ses résultats scolaires sui-vent la pente descendante.La croissance du nombre de per-

sonnes souffrant d’allergies est undes éléments les plus inquiétants :au début du 20ème siècle, l’aller-gie au pollen touchait environ 1%de la population alors qu’au-jourd’hui, 15 à 20% des personnessont concernées. Autre point in-quiétant : l’âgemoyen auquel com-mencent les symptômes allergi-ques. Il y plusieurs dizainesd’années, le pic d’incidence était à15 ans ; aujourd’hui, il est à 12 ans.En résumé, il y a davantage d’al-lergies et elles commencent plustôt.La saison des pollens est longue

et varie d’une année à l’autre. Ellepeut commencer en janvier avecl’arrivée des pollens de noisetier etse termine parfois en novembreavec ceux des orties. Malheureu-sement, elle s’est prolongée d’en-viron dix jours au cours des trentedernières années.

Les changements climatiques etle mode de vie occidental sont misen cause dans tout ce foisonnementallergique.

Lapin, chat, chien, les adorablesennemis des allergiques.L’allergie aux animaux domesti-ques est elle aussi responsable derhinites. Contrairement à l’idéereçue, ce ne sont pas les poilseux-mêmes qui sont allergènes,mais ce sont les substances qu’ils

contiennent comme par exemplel’urine, les squames, la salive,… Etreallergique aux chats ne veut pasdire qu’on est allergique auxchiens, aux hamsters ou autres. Onpeut ne l’être qu’à une seule espèceou à plusieurs, tout dépend des per-sonnes.

Les coûts de la rhinite allergi-que?Globalement, la rhinite allergiquecoûte énormément d’argent, et passeulement à la sécurité sociale.En effet, au-delà des visites chez lemédecin et des traitements à

administrer, il faut prendre encompte l’absentéisme au travailmais aussi le rendement. Une per-sonne malade qui va travailler voitsa capacité de concentrationamoindrie et est par conséquentnettement moins efficace. A tra-vers l’Europe, les rhinosinusites al-lergiques, en coûts directs(médicaments,…) et indirects (ab-sentéisme,…) sont responsablesd’un chiffre colossal de plusieursmilliards d’euros.

La croissance des maladies aller-giques n’est pas en train de cesser.Au contraire, ces dix prochainesannées, les allergies polliniques ris-quent encore de se multiplier. Pourla qualité de vie, la santé publique,ou l’aspect financier, l’allergie estun fléau qu’il ne s’agit pas mini-miser.

Eternuer, tousser, larmoyer, ces symptômes sont la réalité presque quotidienne denombreuses personnes, victimes d’allergies ou plus précisément de rhinitesallergiques.

Texte: Axelle van Harten

«Atchoum».A vos souhaits !

Réf. : Site web de l’OrganisationMondiale de la Santé : www.who.int

Calendrier pollinique: www.airallergy.beMerci au Prof. Bertrand pour ses

renseignements précieux.

D’une part, il existe un terrain génétiquequi prédispose à l’allergie” ”

Ce ne sont pas les poils eux-mêmes quisont allergènes,mais ce sont lessubstances qu’ils contiennent”

Page 5: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

5ORL

r

Le coût de l’énergie nous pousseà calfeutrer nos maisons. Nous

isolons un maximum pour mini-miser l’impact sur l’environnementet sur notre portefeuille. Mais sices mesures sont nécessaires, il nefaut pas qu’elles empêchent unebonne aération des bâtiments. Onl’ignore souvent, mais la pollutionintérieure peut avoir des répercus-sions plus importantes sur la santéque celles de l’environnement ex-

térieur.Selon un rapport de l’Organisa-

tionMondiale de la Santé, l’asthmeet les affections respiratoires(rhinite, sinusites,…) sont les deuxgrands problèmes de santé dus àla pollution intérieure, dans lespays développés. Les victimes les

plus touchées sont, comme tou-jours, les enfants et les personnesâgées. Pourtant, les écoles et lesmaisons de repos sont souvent desbâtiments particulièrement malaérés.Plus une pièce est petite et plus

il y a de personnes, plus il faut aé-rer. Imaginez une classe de 25bambins…Mais qui sont les coupables ?Il y en a malheureusement

beaucoup. Tout d’abord, toute une

série de composés organiquesvolatils est mise en cause. Ces com-posés appartiennent à diverses fa-milles chimiques. Parmi eux, il y anotamment les hydrocarbures aro-matiques, que l’on retrouve dansles papiers peints ou les peintures,ou le formaldéhyde, typique du

bois aggloméré ou des sols strati-fiés.Sont souvent à la une, le mon-

oxyde de carbone et le radon, deuxautres sources de pollution dans lesbâtiments. Tous les deux sont in-colores et inodoresmais dangereuxpour la santé. Le premier est émispar les systèmes de chauffage et decuisson au gazmais aussi par le ta-bac. Quant au deuxième, c’est ungaz radioactif naturel, présent danstous les sols mais aussi dans cer-tains matériaux de construction.

Dans une autre catégorie, il restele problème des bio-contaminants.Les acariens (essentiellement leursexcréments) sont des ennemis bienconnus de l’intérieur. Mais il nefaut pas oublier les plantes, les ani-maux domestiques, leurs microbeset même ceux des hommes. Les

moisissures sont, elles aussi, unesource de pollution importante ré-sultant généralement d’une aéra-tion insuffisante.

Pas de panique !Toutes ces informations ont de quoien faire trembler plus d’un. Toute-fois, la solution est simple : il fautaérer.

Il y a deux façons de le faire :tout d’abord par l’aération natu-relle (par exemple en ouvrant lesfenêtres) mais aussi grâce aux sys-tèmes de ventilationmécanique. Sices derniers sont de toute façon né-cessaires dans les grands bâti-ments, ils peuvent facilement trou-

ver leur place dans les logementsprivés, surtout s’ils sont récents etpeut-être un peu trop bien isoléspour la santé.Alors pas de stress et avant tout,

rappelez-vous qu’il vautmieux unemaison bien ventilée en ville,qu’une maison mal ventilée à lacampagne…

Un bâtiment mal aéré, trop humide ou même trop isolé, s’abîme plus vite. Mais lesmurs ne sont pas les seules victimes du manque de ventilation.

Texte: Axelle van Harten

Aérer, c’est la santé !

L’aspirateur Dyson: Idéal pour les personnes souffrant d’allergies

L’hygiène et la propreté sont essentielles pour éliminer les acariens et les allergènes de la maison.Les aspirateurs Dyson utilisent une technologie cyclonique brevetée et, au contraire des autres aspirateurs, ne perdent pas d’aspiration. Ils aspi-rent donc jour après jour plus de poussières, et soumettent les acariens à une force centrifuge telle-ment puissante qu’ils en meurent. Les aspirateurs classiques nécessitent

qui s’obstruent rapide-ment après plusieurs

utilisations, et qui donc réduisent rapidement leurs performances. L’air qui ressort d’un Dyson est 150 fois plus propre que l’air ambiant, après avoir éliminé plusieurs mil-lions de microbes con-tenus dans 1 gramme de poussière.L’aspirateur compact D C 2 0 à c a p a c i t é d’aspiration constante n’est pas encombrant, pour un nettoyage hygié-nique!Grâce à la Root Cyclone Technologie(tm) avancée la poussière est séparée de l’air à grande vitesse;

rien ne peut se boucher et le DC20 ne perd pas d’aspiration. Un DC20 aspire plus de pous-sière, n’émet que de l’air propre et convient aux personnes souf f rant

Hepa permanent. Tous les aspirateurs Dyson ont été approuvés par la Fondation Britannique de lutte contre les Allergies.www.dyson.be

Combien de fois l’air qui ressort d’un Dyson est plus propre que l’air ambiant?

Pour répondre à la question, allez sur le site: www.mediaplanet.com/dyson.Bonne chance!*concours valable jusqu’au 21 janvier 2008

Gagnezun des 2aspirateursDyson DC20Parquet!

La pollution intérieure peut avoir desrépercussions plus importantes sur la

santé”

La solution est simple : il faut aérer” ”

Quelques recommandations pour un intérieurmoins pollué:

• Eviter trop d’éléments susceptibles d’accumuler la poussière (tapis,rideaux lourds,…)

• Bien aspirer vos tapis et ne pas hésiter à les laver à la vapeurrégulièrement.

• Pour aérer, mieux vaut ouvrir grand vos fenêtres pendant 10 minqu’entrouvrir longtemps.

• Essayer de garder une bonne température dans vos pièces en étécomme en hiver : ni trop chaud, ni trop froid et toujours en aérant bien.

• Proscrire le tabac à l’intérieur.• Choisissez des produits d’entretiens naturels.

Organisation Mondiale de la Santé (2006), Development of WHO Guidelines forIndoor Air Quality, Report on a Working Group Meeting. Bonn, Germany,23-24 October 2006.

PUBLICITÉ

Page 6: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

6 ORL

Fièvre, toux, yeux qui piquent,nez qui coule, gorge irritée, les

maladies hivernales épargnent peude gens. Généralement, ce sont desinfections sans gravité. Ce n’estpas pour autant qu’il faut les né-gliger, sous peine de les aggraver.D’ailleurs, les enfants bénéficientd’un système immunitaire moinsperformant que celui des adulteset c’est pourquoi ils sont des vic-times de premier choix.

Le rhume : un classique généra-lement sans gravité.Le rhume est une infection viraletrès répandue. Son pouvoir decontagion est impressionnant.Même si le froid favorise l’infec-tion, c’est surtout la promiscuitéqui induit la contamination. Leslieux publics surchauffés sont bienplus coupables des rhumes que lapromenade dans les bois du di-

manche après-midi. Et si, par mal-heur, votre corps est soumis austress et à la fatigue, le virus n’hé-sitera pas à profiter de l’accueilchaleureux de votre corps affai-bli.

L’angine : la gorge souffre.Cette pathologie est une infectionmicrobienne de la gorge. La dé-glutition est donc difficile et dou-loureuse. Il y a deux types d’an-gines. Il y a celles d’origine viraleet celles d’origine bactérienne. Lespremières sont nettement plus ré-pandues. En effet, huit angines surdix sont dues à un virus et ne né-cessitent pas d’antibiotique. Ils’agit donc de bien les distinguerles unes des autres. Examiner lagorge ne suffit pas à les différen-cier, il faut faire un petit prélève-ment à analyser.Généralement l’angine touche

peu les enfants en dessous de deuxans. Chez les adultes, elle guéritgénéralement toute seule. Il suffitjuste de traiter les symptômes gê-nants qui peuvent accompagnerl’angine (fièvre, éventuellementtoux, nez qui coule,…).L’otite réputée douloureuse.C’est surtout chez les enfants quel’otite est pénible, elle est nette-ment plus bénigne chez l’adulte.

En fait, c’est une inflammation desmuqueuses ou de la peau au ni-veau de l’oreille. Elle se traite gé-néralement localement ou guéritspontanément.

Les toux, ne pas confondre lesdeux types.La toux sèche est une irritation dela gorge. Souvent intense, elle nesert à rien car elle n’évacue aucunmucus. Généralement d’origine vi-rale, elle est fatigante et provoquede longues insomnies.La toux grasse quant à elle, est

celle qui permet d’évacuer les sé-crétions qui gênent les voies respi-ratoires. A l’inverse de la toux sè-che, il ne faut pas prendred’antitussif pour la soigner maisplutôt des sirops fluidifiants, ce quifavorisera l’évacuation des glaireset du mucus.

La fièvre:un méca-nisme dedéfense.Toutes les affec-tions de l’hiverpeuvent avoircomme symptômeune fièvre plusou moinsforte. Lafièvre n’estpas un su-jet d’inquié-tude en soi(sauf

chez le nourrisson) et générale-ment, elle est facilement soulagéepar du paracétamol ou de l’ibu-profène.

La prévention et les vitamines.Pour mieux résister aux attaquesmicrobiennes, on peut stimuler lesystème immunitaire. La vitamineC et les vitamines B peuvent y con-tribuer. C’est également le cas decertains oligo-éléments, tels que lefer, le zinc et le sélénium.Les vitamines C sont très pré-

sentes dans le citron (ou les autresagrumes), dans le kiwi ou les

choux. Cependant, il vaut mieuxmanger ces aliments crus car la vi-tamine C supporte mal la cuisson.Les céréales apportent un excel-

lent apport en vitamine B. Elles sti-mulent aussi le système immuni-taire et certains disent mêmequ’elles sont bénéfiques au moral.Les carences en vitamine sont

très rares en Belgique. Cependant,afin de booster votre capital dé-fense, une alimentation saine, voireun complément vitaminé à l’ap-proche des grand froids et desgrands stress de fin d’année ne peutpas faire de tort.

Ca y est, les maux de l’hiver ont fait leur résurgence.Rhume, toux, fatigue, la saison des « reniflettes » estbien installée.

Texte: Axelle van Harten

Les maladies d’hiver,déjà là depuisl’automne.

Lagrippe est une affection viralequi s’attaque essentiellement

aux voies respiratoires supérieures.Toux sèche, rhinite, maux de têteet surtout fièvre forte apparaissantbrutalement, ces symptômes sontquelques exemples des plaisirs dela grippe. Sans oublier l’état grip-pal : les maux de dos, la fatigue,…La grippe peut se propager rapi-

dement lors d’une épidémie sai-sonnière. Les plus jeunes sont d’ab-

ord touchés par les symptômes, en-suite viennent les adultes et puisseulement les plus de 65 ans. C’estpourtant dans cette dernièretranche que l’on observe le plusd’hospitalisations et le taux demortalité le plus élevé.

En Belgique ?La dernière forte épidémie degrippe en Belgique date des années1989-1990. Cette saison-là, le vi-rus grippal a « tué » 4500 person-nes. Depuis, les épidémies sont

moins gravesmais sont néanmoinsresponsables de 1500 décès chaqueannée.Les vaccins antigrippaux restent

la meilleure prévention de la ma-ladie. La vaccination annuelle esttrès recommandée pour les plus de65 ans mais aussi pour certainsgroupes à risques (fumeurs, mala-des chroniques,…). Ce n’est paspour autant qu’il faut renoncer àse faire vacciner si on ne fait paspartie d’un groupe à risque. En ef-fet, l’absentéisme au travail est res-

ponsable d’environ un tiers de lafacture totale liée à la grippe. Etpuisqu’il possible d’éviter le désa-grément d’une semaine au lit, pour-

quoi se priver ? N’hésitez pas à de-mander à votremédecin traitant uncomplément d’informations.Mêmeen décembre, il n’est peut-être pastrop tard pour y penser et surtout,envisagez-le pour octobre 2008.

En Belgique, la grippe tue environ 1500 personnes par an. Pourtant, chaque an-née, un nouveau vaccin est mis au point. Il est disponible dès le mois d’octobre.

Texte: Axelle van Harten

Lagrippe:qui aoubliéde sevacciner?

Les vaccinsantigrippaux res-tent lameilleureprévention de la

maladie.

Les vaccinsantigrippaux

restent lameilleureprévention de la

maladie

Page 7: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

7ORL

Notre nez est composé de nari-nes, d’ailes, d’une racine, d’une

cloison et bien sûr de poils. Il per-met la respiration mais aussi laphonation. Les fosses nasales sonttrès fournies en vaisseaux san-guins. C’est notamment pour ça lessaignements de nez se déclenchentsi facilement.Le nez est aussi l’organe de l’ol-

faction. Toutes ces merveilleusesodeurs senties lors d’un bon repaspassent par notre appendice nasal.La plupart des gens peuvent en re-connaître environ 4000. Les œno-logues ou les « nez » peuvent par-fois en distinguer jusqu’à 10000.Malheureusement les émanati-

ons transmises par l’air ou le li-quide ne sont pas toujours des re-lents agréables. Sentir, c’estrecevoir des minuscules particulesalors, s’il est agréable de recevoirdes particules de pomme dans lenez, il est nettementmoins plaisantde recevoir des particules d’excré-ment.

Encore le nez bouché !Rhume ou allergie, la plupart desgens ont le nez régulièrement bou-ché. C’est désagréable mais sans

gravité. L’odorat disparaît, le som-meil aussi, ces petits désagrémentssont parfois pénibles. Un adulte a2 à 5 rhumes par an. Heureusement,il existe des décongestionnants ef-ficaces.Le premier bon geste à adopter,

c’est semoucher. Ensuite, il faut ré-gulièrement se laver le nez avec unspray à eau de mer. Cette méthodedouce est souvent efficace et per-met même d’éviter d’envisager unequelconque médication.

Les sprays décongestionnantssont parfois nécessaires. Il ne fautcependant pas en abuser. Après unusage trop prolongé, le nez finit pars’habituer à l’effet du médicamentet a du mal à s’en passer. Ce n’estpas une addiction à proprement

parler mais il s’installe tout demême une relation d’interdépen-dance. Si c’est le cas, il suffit d’ar-rêter l’utilisation du décongestion-nant nasal pendant quelques

semaines pour renverser la ten-dance. Néanmoins, les médecinsconseillent de ne pas utiliser despray plus de 3 ou 4 jours.

Chirurgie esthétique, il faut bienréfléchir !Le nez est un des points communsque nous avons avec les singes (àl’inverse des museaux d’animaux).De toutes les formes, il donne unvéritable trait de caractère au vi-sage. Nez grec, nez busqué, nez entrompette, il y en a pour tous lesgoûts. Cependant, il arrive réguliè-rement qu’une personne n’aime pasla forme de son appendice.Redresser, raccourcir ou dimi-

nuer en hauteur et en largeur, lespossibilités de modification du nezsont innombrables. Pour une per-sonne qui souffre de l’apparence deson nez, la chirurgie esthétique estsouvent une solution envisagée.Elle permet de changer une appa-rence qui pèse, souvent depuis desannées, sur le moral d’une per-sonne. Cependant, il faut bien gar-der à l’esprit que lorsque la formedu nez est transformée, le reste duvisage change aussi. Un nez diffé-rent met plus ou moins en valeurun regard, une bouche,…La rhinoplastie n’est pas une in-

tervention lourde, elle peut se fairesous anesthésie générale ou mêmeparfois locale. Après l’intervention,le nez reste fragile pendant 1 mois.Cela dit, il faut rester patient, le ré-sultat définitif ne sera obtenu

qu’après environ 6 mois.Le coût de cette opération varie

selon les changements désirés. Lafourchette se situe globalement en-tre 1500 à 5000 euros.

La septoplastie.La cloison nasale divise le nez endeux cavités. Il arrive que cettecloison soit déviée. Elle peut alorsobstruer l'entrée d'air du nez versla gorge. Respirer par le nez devient

alors difficile. Si l’obstruction estimportante, on envisage une inter-vention chirurgicale afin de repo-sitionner la cloison. Cette opéra-tion s’appelle la septoplastie. Cesdéviations sont assez fréquentes,elles peuvent apparaître lors d’unchoc nasal ou lors de la croissance.L’opération n’est pas lourde, elledure généralement moins d’une

heure. Contrairement aux idées re-çues, la septoplastie ne modifie pasle ton de la voix.Il arrive qu’une septoplastie soit

combinée à une intervention dechirurgie esthétique.

Qui se cure le nez ?La morve, c’est le mucus nasal etpour l’anecdote, on en avale envi-

ron 1 litre par jour ! Son rôle estprotecteur. C’est elle qui empêcheles poussières et la saleté d’att-eindre les poumons. Le mucus faitéquipe avec les poils du nez, aussiappelés cils vibratiles. Lamorve en-

traîne la poussière, les cils balaientle tout vers la gorge pour être avalé.Lorsque les cils laissent, malgrétout, passer la poussière, le corpsse défend autrement et c’est ce quiprovoque un éternuement. Le mu-cus est gluant et mêlé à la pous-sière. Et c’est ça qui fait ces petitspaquets dans le nez qui font le dé-lice de tant d’enfants…

De toutes les formes, de toutes les tailles, l’appendice nasal est un élément majeur du visage, si pas la pièceessentielle. Cléopâtre et Cyrano en savent quelque chose…

Texte: Axelle van Harten

Mon nez,ma personnalité…

Pour unepersonne qui souf-fre de l’apparencede son nez, la

chirurgie esthétiqueest souvent une

solutionenvisagée.

Rhume ou allergie, la plupart des gensont le nez régulièrement bouché” ”

Quelques expressions qui ont du nez!

• «Mener quelqu’un par le bout du nez», c’est-à-dire mener quelqu’un àsa guise comme un cheval qu’on mène par la bride.

• «Se manger le nez», c’est-à-dire se disputer violemment.• «Piquer du nez», c’est-à-dire laisser tomber sa tête en avant, souvent en

s’endormant.• Un belgicisme: «Faire de son nez», c’est-à-dire prendre un air

prétentieux.• «Fourrer son nez dans les affaires d’autrui», c’est-à-dire les examiner

discrètement.

Toutes ces expressions courantes ont des sens très différents. Cependant,elles ont un point commun. Ce sont toutes des expressions très visuelles,très parlantes. Elles n’ont rien d’abstrait et c’est facile d’imaginer les per-sonnes accomplir vraiment ces gestes avec leur nez.

Page 8: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

8 ORL

Les économies d’énergie sontdevenues essentielles au sein

des ménages. Le mot d’ordre est,à présent, de limiter au maximumsa consommation. Pourtant, leproblème ne réside pas seulementdans l’aspect quantitatif de ces di-tes consommations. Il s’avère quela plupart des maisons ne sont pasbien isolées et encore moins bienventilées.En moyenne, 60 % de la con-

sommation énergétique de notremaison, est imputable au chauf-fage des locaux. Une bonne iso-lation thermique, couplée à unsystème de ventilation avec récu-pération de chaleur, permet pour-tant de réaliser des économiesd’énergie non négligeables. Carpour bien ventiler une habitation,il ne suffit bien évidemment pas,d’ouvrir les fenêtres quelques mi-nutes par jour. Une ventilation ef-ficace se fait 24h/24h.

Vous respirez… votre maisonaussi!Tout comme vous, votre habitationa besoin d’être ventilér. Une bonneventilation permet d’évacuer l’hu-midité, les odeurs ainsi que le gazcarbonique générés par les occu-

pants. Ventiler c’est garantir lasanté et le confort des habitantsmais aussi celle du bâtiment.

Un système de ventilation à dou-ble flux équilibre idéalement lesapports et l’extraction d’air. Votrehabitation est, dès lors, approvisi-onnée en air neuf préchauffé tan-

dis que l’air vicié ainsi que la con-densation sont rejetés à l’extérieur.Ce système permet, en éradiquantla formation de moisissures et debactéries, de diminuer de manièredurable les risques d’allergies.

Respirez confortablement et éco-nomiquement!Un système de ventilation à dou-ble flux peut atteindre un rende-

ment thermique jusqu’à 95% (enfonction de votre installation), quiréduira de manière considérable

votre facture de consommationd’énergie. De plus ce système, unefois installé par des professionnels,vous garantit un degré de satisfac-tion inégalé et vous permet égale-ment de bénéficier des primes éner-gétiques octroyées par lesdifférentes régions.Ces systèmes de ventilation, qui

réunissent à la fois le confort, deséconomies sur votre facture éner-gétique ainsi que la garantie d’êtreen bonne santé, constituent un in-vestissement calculé pour le bien-être de tous. Il serait regrettable des’en priver!

Ventiler son habitation est primordial ! Les bienfaits que vous pourrez en retirerseront visibles au coeur même de votre maison mais ils auront surtout un impactsur la santé de ses habitants.

Texte: Xavier Lyck

Ventiler… Pensez àvotre santé !

Respirer

www.ventilatie.com

PUBLICITÉ

Pour en savoir plus rendez-voussurhttp://www.ibgebim.behttp://energie.wallonie.be

La plupart desmaisons ne sont pas bienisolées et encoremoins bien ventilées” ”

Ventiler c’estgarantir la santé et

le confort deshabitants

””

Statistiques et informations.

• Le terme SMOG vient de l’anglais SMOKE (fumée) et FOG (brouillard). C’est un mélange de pollution et de brouil-lard qui stagne. En Belgique, le mois de décembre 2007 a été fort touché par du SMOG.

• En Belgique, 20% des ménages sont gênés dans leur habitation par des facteurs environnementaux tels que lesodeurs, les moisissures, l’humidité, le bruit,…

• L’air contient des particules dont nombreuses sont mauvaises pour les voies respiratoires. Ces particules peuventêtre solides ou liquides mais aussi être très fines ou plus grosses. Poussières, pollen, tabac, suie, tous ces compo-sants sont dans l’air. Les filtres aident à les empêcher de rentrer mais certaines de ces particules ultra fines pas-sent, même dans les système de ventilation les plus performants.

• Informons-nous ! Pour connaître la qualité de l’air au jour le jour en Belgique : http://www.irceline.be

Page 9: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

9ORL

Selon un rapport de 2005 del’OMS, 278 millions de person-

nes souffrent, à travers le monde,d’une surdité partielle ou complète.Pourtant, la production globale desappareils d’aide auditive est demoins de 10% des besoins.

En Belgique, il y a environ400 000 personnes malentendan-tes ou sourdes dont 10% sont dessourds profond. On définit généra-lement deux types de surdité :d’une part, la surdité de transmis-sion qui touche l’oreille externe oumoyenne et d’autres part, la sur-dité de perception qui touche

l’oreille interne. A cela, s’ajoutetoute une classification de la sur-dité qui va de la perte légère à ladéficience auditive totale.C’est un audioprothésiste qui dé-

finit l’appareil qui convient le mi-eux à une personne et il est évi-dent que le type et la classificationde la déficience auditive inter-viennent dans le choix des aidestechniques. Bien sûr, l’aspect fi-nancier joue également.Au niveau belge, l’intervention

financière varie d’une mutuelle àl’autre (tout dépend notamment dela complémentaire). Cependant,celles-ci couvrent les enfants demoins de 18 ans jusqu’à concur-rence de 60% des frais.Les appareils auditifs sont sou-

vent des petits miracles de la tech-nologie. Cependant, il faut toujoursbien garder à l’esprit qu’ils ne rem-placent jamais une audition nor-male, ce sont seulement des aides.

Les appareils contoursCet appareil se met derrière le pa-villon. Le son va dans le conduitauditif par un petit embout discretqui se place dans la partie internedu pavillon. Cet embout est fabri-qué surmesure. Cette prothèse con-vient généralement bien aux gens

qui entendent bien les basses.Les intra-auriculairesCes appareils se portent dans le pa-villon et dans le conduit. Ils con-viennent bien aux personnes quiportent des lunettes. Il en existetrois types différents.L'intra conque, qui se voit un peu

plus que les autres intra-auriculai-res mais un peu moins que les con-tours, est très pratique d’usage. Ilest réservé aux pertes auditives lé-

gères, voire moyennes.L'intra canal, lui, est très discret.

Il est plus enfoncé dans le conduitauditif. Lui aussi est adéquat auxmalentendants légers ou moyens.Il existe également l'intra pro-

fond. Encore plus discret, ce petitappareillage se met uniquementdans la partie interne du pavillonet a de très bonnes capacités so-nores. Il est peut-être un peumoinsfacile à placer et à utiliser.

Les lunettes auditivesTrès récemment, un nouveau pro-duit est arrivé sur le marché belge:des lunettes auditives. Elles res-semblent à des lunettes classiquesmais au bout des branches, il y ades rangées de microphones inter-

connectés. Ces audioprothèses per-mettent d’entendre dans la direc-tion du regard, c’est-à-dire en évi-tant les parasites d’un brouhahaéventuel.Trop peu de personnes envis-

agent le port d’un appareil auditif.Derrière cela, il y a sans doute unpeu la peur d’un rejet social. Pour-tant, les facteurs esthétiques sontaujourd’hui réellement pris encompte, ce qui est primordial et lé-

gitime pour beaucoup de person-nes. De plus, beaucoup d’appareilssont fabriqués, au moins en partie,sur mesure, le tout pour un meil-leur confort. D’un point de vue pu-rement technique, les prothèses au-ditives utilisent de plus en plus lestechnologies numériques. Ces der-nières sont encore en pleine évo-lution, il est donc très probable quetoutes les techniques d’aides audi-tives sont loin d’être à leur apogée.Plus confortables, plus discrètes,plus performantes, il n’y a plusvraiment de raison de renoncer àce confort de vie.

Sourds ou malentendants, il existe aujourd’hui de plus en plus de techniques depointe pour les appareils auditifs. L’objectif ? Améliorer la qualité de vie.

Texte: Axelle van Harten

Appareils auditifs : un confort tropsouvent ignoré.

Vous avez toujours voulu essayer tout ce qui s’offrait à vous. Pourquoi y renoncer maintenant ? Votre vie, amplifiée.

Audéo de Phonak

POUR CONNAÎTRE L’ADRESSE DU REVENDEUR PHONAK DE VOTRE RÉGION, CONTACTEZ :

Phonak Belgium Baron de Vironlaan 60, 1700 Dilbeek T 02/468 19 81 [email protected] - www.phonak.be

PUBLICITÉ

En Belgique, il y a environ 400 000personnesmalentendantes ou sourdes” ”

Site web à consulter:http://www.ffsb.be

Page 10: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

10 ORL

Le ronflement se produit lorsquela luette et les tissus mous du

palais se relâchent. En inspirant,cela provoque un peu le même ef-fet que des rideaux claquant auvent.Entre 30 et 50 ans, environ 60%

des ronfleurs sont des hommes.Après 60 ans, l’écart se réduit etplus de femmes sont touchées.D’après des études américaines,45% des adultes ronflent occasi-onnellement et 25% régulière-ment.En général, le ronflement ne nuit

pas à la santé du dormeur, tout auplus assèche-t-il la gorge. Il peut

avoir de multiples causes. Un nezcongestionné par des allergies ouun rhume peut provoquer un ron-flement occasionnel, ou encorel’absorption d’alcool ou de tran-quillisants.Le surpoids est la cause princi-

pale des ronflements réguliers chezles adultes. Parmi d’autres facteurs,

il y a aussi les amygdales trop vol-umineuses ou les polypes dans lesvoies nasales.

Généralement, une personnequi a un ronflement moyen, émetdes bruits d’environ 50 décibels.Cependant, 10% des ronfleurs ontun ronflement majeur, qui peutparfois dépasser 95 décibels ! Ima-ginez dormir à côté d’un métroqui passe. Il est évident qu’un telniveau de bruit ne peut que pro-

voquer des insomnies chez le con-joint. Alors oui, dans ces circon-stances, la chambre à part est très

tentante. Et le divorce ? Disonsque dormir séparément ou ne pasdormir du tout, ça crée indénia-blement un climat propice au con-flit.

Des solutions ?Les solutions dépendent du ron-flement. S’il est léger et ne dé-range personne, il n’y a pas for-cément de raison d’y remédier. S’ilest moyen et ponctuel, il faut ré-soudre la cause temporaire. Parexemple, si vous avez le nez bou-ché et que ça vous fait ronfler, lemeilleure traitement est un dé-congestionnant nasal. Dans tousles cas, il faut aussi essayer de

dormir sur le côté.Si le ronflement est permanent

et/ou majeur, il vaut mieux con-sulter un médecin afin de déter-miner les causes précises de cequ’on appelle la ronchopatie. Lesméthodes douces peuvent être ef-ficaces dans certains cas, néan-moins, il faut parfois envisagerdes solutions plus invasives,comme des traitements chirurgi-caux ou la somnoplastie (cauté-risation dans les muscles du voiledu palais par radiofréquence).Quoiqu’il en soit, il faut réagir.

Cela ne vaut pas la peine de lais-ser un couple s’effriter pour desimples ronflements.

La première victime des ronflements n’est pas le ronfleur lui-même. Ce sont lesconjoints qui sont les plus incommodés par les sonorités nocturnes. En consé-quence, les couples font chambre à part et certains disent même que les ronfle-ments incessants seraient une véritable cause de divorce. Légende urbaine ?Pas si sûr…

Texte: Axelle van Harten

Horreur : il ronfle !

Une personne qui a un ronflementmoyen, émet des bruits d’environ

50 décibels”

Bronchites chroniques, cancerdu poumon ou problèmes car-

diovasculaires, ces pathologies lar-gement attribuées au tabagismesont connues et reconnues. Ellessont d’ailleurs souvent citéescomme exemple de la lutte anti-tabac. Toutefois, on ne compte plusles autres maladies dont le tabacest le premier responsable. Il y a,

bien sûr, tous les néoplasmes :cancers du larynx, de la bouche etmême de l’estomac, etc. Mais il nefaut pas oublier l’asthme, les al-lergies, les problèmes de peau ettant d’autres maladies qu’il est im-possible d’en faire la liste exhaus-tive.

Le tabac et l’ORLLe cancer du larynx est le deuxièmecancer du fumeur. On en parlemoins parce qu’il est moins meur-trier que le cancer du poumon.Pourtant, ce néoplasme peut êtrepernicieux car il s’installe souventdiscrètement.Le cancer de la bouche

commence souvent par des aphtesou des ulcères parfois, accompag-nés de saignements. Ces tumeurs

se soignent plutôt bien mais ellessont néanmoins synonymes de chi-rurgie et radiothérapie.La fumée de tabac est une des

principales nuisances au niveau dela pollution intérieure. Les problè-mes d’allergies, notamment chezles enfants, se voient aggravés par

ce polluant. Le tabagisme passif estloin d’être anodin et est impliquédans la précocité des problèmesrespiratoires des plus jeunes.

Quid de la pipe et du cigare ?Malheureusement, ils ne sortentpas leur épingle du jeu. Le tabacs’avère mortel sous toutes ses for-mes. Les cigarettes roulées à lamain sont probablement les pires.Les fumeurs en consomment géné-ralement plus (elles sont moinschères), et tirent plus de bouffées.Les risques de cancers sont doncaccrus par cette surconsommation.La pipe ou le cigare sont aussi

dangereux que la cigarette. Mêmesi on n’avale pas la fumée, celle-cireste tout de même dans la bouche(et en partie dans la gorge), et doncles risques des cancers ORL sont lesmêmes qu’avec la cigarette. L’inci-dence plus faible de la pipe et descigares sur les cancers du poumonest essentiellement due au faitqu’on commence à les fumer plus

tard plutôt qu’à une dangerositémoindre. L’image d’un certain sta-tut social du fumeur de pipe ou decigare est à combattre, ces produitstabagiques ne sont pas moins dan-gereux que la modeste cigarette.N’en déplaise aux fumeurs, le

tabac est vraiment l’enneminuméro 1 de la santé. 40%des can-cers pourraient être évités et le ta-bagisme est la cause principale decancer évitable. Alors, courage,c’est le moment des bonnes réso-lutions de 2008.

Le discours anti-tabac peut sembler parfois pesant et même excessif. Le fumeurse sent souvent paria de la société. Pourtant, les dégâts provoqués par le tabacsont tels que la lutte contre le tabagisme est loin d’être exagérée.

Texte: Axelle van Harten

Le tabac, ennemi public numéro 1.

Le tabac s’avèremortel soustoutes ses formes.” ”

Page 11: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

11ORL

t-

r

Site Internet à consulter :http://www.begaiement.org/

Les cordes vocales sont au nom-bre de deux et font, avec la

glotte, parties du larynx. Elles

mesurent 2cm et sont de consis-tance fibreuse. Aumoment de l’ex-piration, l’air va faire vibrer lescordes vocales et émettre du son.Les hommes ont une voix plus

grave que les femmes parce qu’ilsont des cordes vocales plus épais-ses. Et une voix enrhumée est rau-que et grave parce qu’elle est épais-sie par du mucus.Les troubles de la voix dus aux

cordes vocales sont des dyspho-nies. La voix peut alors être en-rouée ou, plus gênant, totalement« cassée ». L’aphonie peut-êtreponctuelle ou chronique.

Casser la voix !La perte de voix peut avoir diver-ses origines. La plus simple et la

plus courante est l’inflammationdes cordes vocales, et ce, parcequ’elles ont été malmenées, soit enles utilisant trop, soit en criant tropfort. Le silence est alors la meil-leure solution. De nombreuses pro-fessions sont soumises à un sur-menage vocal (les enseignants, leshommes politiques,…). Les profes-sionnels de la voix, tels que leschanteurs ou les acteurs, ont quel-ques trucs pour atténuer le pro-blème. Ils boivent des infusions àbase de citron ou sucent certainespastilles pour la gorge.Nodules, kystes ou polypes peu-

vent être également responsablesde problèmes vocaux. Ceux-cipeuvent être décelés lors d’exa-mens ORL. Selon le problème, on

traite par l’orthophonie ou par lachirurgie. Le tabac est incontes-tablement la source de nombreuxproblèmes de dysphonie. Il peutêtre responsable de toux chroni-que qui irritent les cordes vocales

mais, et c’est plus grave, il est aussià l’origine de la plupart des can-cers du larynx.

Un cancer masculinUne dysphonie qui se prolongeplus de quatre semaines est sou-vent le signe d’une tumeur ma-ligne. Les patients ont également

des difficultés à avaler. Les hom-mes sont très majoritairement tou-chés (plus de 90 % des cas) et laplupart ont entre 50 et 70 ans. Lecancer du larynx trône en deu-xième place sur la liste des can-cers du fumeur, après le cancer despoumons. L’abus d’alcool est luiaussi pointé du doigt.Ce cancer se soigne plutôt bien,

mais la précocité du diagnostic estévidemment essentielle, commetoujours dans ce type de maladie.Heureusement, les traitements ontbeaucoup progressé ces dernièresannées. La chirurgie a considéra-blement évolué et, combinée à laradiothérapie ou à la chimiothéra-pie, les chances de guérison sontexcellentes.Une chose est sûre, la voix est

précieuse. Il faut en prendre soincomme d’un instrument de valeur.C’est trop difficile de s’en priver.Parole de bavarde !

Perdre sa voix n’est jamais anodin. L’aphonie est parfois un réel frein à la vie so-ciale et l’absence de communication verbale nuit souvent à la vie professionnelle.

Texte: Axelle van Harten

La dysphonie à ne pas passersous silence.

De nombreusesprofessions sontsoumises à un sur-menage vocal

””

Le bégaiement est un trouble dela fluence verbale. S’il y a souv-

ent des hésitations, des arrêts et desrépétitions dans les phrases, c’est-à-dire lorsque le rythme est cassérégulièrement, on parle de bégaie-ment.La plupart du temps, ce trouble

apparaît entre trois et sept ans. Leshommes sont nettement plus tou-chés que les femmes, plus de trois

fois plus. Globalement, environ 1%de la population peut-être consi-dérée comme bègue.

Mais pourquoi devient-on bè-gue ?Là, les choses se compliquent. Enréalité, personne n’est à 100% sûr.Cependant, plusieurs hypothèsessont avancées. D’une part, on meten avant des causes physiologi-ques, d’autres part, des causes psy-chologiques. Toutefois, il y a tout

de même un consensus de plus enplus grand sur la prédisposition gé-nétique.D’un point de vue purement phy-

siologique, on a notamment ob-servé qu’il y avait une plus grandeproportion de gauchers chez les bè-gues que chez les non bègues.Parmi les facteurs psychologiques,

on a remarqué que les enfants bè-gues sont parfois soumis à plusd’exigences parentales, notammentau niveau du langage.Il ne faut pas nécessairement

s’alerter si un enfant de deux ansbégaie. C’est assez fréquent dans leprocessus d’apprentissage du lan-gage. Cependant, si les difficultéspersistent, il faut consulter au plusvite. Il est en effet établi que, plustôt l’enfant est pris en charge, plus

les chances de réussite sont gran-des. Généralement, c’est toute uneéquipe qui encadre l’enfant bègue

et sa famille. Orthophoniste, mé-decin ORL, phoniatre (médecin spé-cialisé dans les troubles de la pa-role), tous peuvent traiter le bègueà des niveaux divers. Plus l’enca-drement est complet, plus il y a dechance de « guérison ».Ce qui paraît parfois étrange aux

non bègues, c’est que les person-nes qui bégayent ne le font géné-ralement pas quand elles chantentou même quand elles sont sur les

planches d’un théâtre. Il y a d’ail-leurs des bègues très célèbres.Ainsi, Rousseau, Aristote, Newtonou Einstein souffraient de ce trou-ble de la communication. Maisaussi, et ça peut sembler plus sur-prenant, MarilynMonroe oumêmeJulia Roberts. Il est donc évidentque le bégaiement n’est en rien liéà une incapacité de s’épanouir pro-fessionnellement, même dans lesmétiers de la communication. Semoquer des bègues n’a aucun in-térêt. Il est vrai que retenir un rireest parfois difficile. Cependant rienn’empêche de s’excuser. Et surtout,feindre l’indifférence est inutile,voire blessant. Il suffit juste d’unpeu de patience.

Ce problème de communication est parfois synonyme d’un handicap social.Bégayer provoque souvent le rire, voire la moquerie. Bien entendu, ça n’aidejamais personne.

Texte: Axelle van Harten

Bèguemais pas bête.

Les enfants bègues sont parfois soumisà plus d’exigeances parentales” ”

Page 12: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

12 ORL

Les acouphènes sont des per-ceptions acoustiques anorma-

les qui ne proviennent pas d’un sonextérieur. Ce sont des bourdonne-

ments, des sifflements ou des tin-tements d’oreilles. Ils peuvent êtrecontinus ou intermittents mais nesont pas forcément liés à une perted’audition. 10 à 15% de la popu-lation en souffriraient plus de 5mi-nutes par jour. L’acouphène peutêtre très handicapant dans la viequotidienne. Il devient difficile dese concentrer, de trouver le som-meil,… Dans environ 25% des cas,

la gêne serait considérable, voireintolérable (dans 1 à 2% des cas).On dit même que cela peut pous-ser certains au suicide.Bien que seule la personne con-

cernée les perçoive, ce ne sont pas

pour autant des hallucinations au-ditives. En conséquence, ce symp-tôme peut sembler fantôme et estassez difficile à mesurer.Certaines personnes célèbres en

ont souffert. Ainsi, Beethoven,Darwin, Van Gogh ou plus récem-ment Phil Collins ou Barbra Strei-sand sont des victimes notoires del’acouphène.

Deux formes d’acouphènes :Il y a tout d’abord les acouphènesobjectifs. Plutôt rares, ceux-ci sontcausés par de vrais sons internesau corps mais sont perçus par uneoreille saine. Ils sont généralementtraités efficacement. D’autre part,il y a les acouphènes subjectifs quisont les plus courants et qui sontcausés par un problème au niveaudu système auditif.

Les causes les plus fréquentes :L’acouphène subjectif peut avoir denombreuses sources. La plus cou-rante est l’exposition à des bruitstrop excessifs. Parmi les autres cau-ses, on retrouve notamment, lesbouchons de cérumen, les otitesséreuse ou encore les effets secon-daires de certains médicaments.Dans de plus rares cas, l’acou-

phène est lié à des problèmes mé-dicaux très graves comme des tu-

meurs au cerveau. Il est donc es-sentiel de bien déterminer, pourchaque cas, les causes de ce symp-tôme.

Un espoir de traitement ?Bien qu’il n’y ait pas vraiment detraitement efficace à 100%, il existediverses techniques (médicamen-teuses, psychologique,…) qui sontà l’étude et qui donnent desrésultats encourageants. Il existesurtout des associations et des

groupes de soutien auxquels il nefaut pas hésiter à faire appel.L’acouphène peut être la sourced’une réelle détérioration du quo-tidien et il ne faut pas ignorer cesymptôme qui gâche la vie à detrop nombreuses personnes.

La plupart d’entres nous expérimente un jour ou l’autre un acouphène. La sensa-tion est étrange et pas très agréable. Mais, saviez-vous que certaines personnesen souffrent continuellement ?

Texte: Axelle van Harten

L’acouphène : un bruit fantôme ?

Site web à consulter : http://users.sky-net.be/belgique.acouphenes/

Benoît Demange٭, 61 ans, souffre d’un acouphène.Il nous en parle :

Je souffre d’un acouphène unilatéral depuis 2004. C’est un des symptômesd’un neurinome de l’acoustique (une tumeur non cancéreuse).Dans mon cas, la perception du son ressemble au sifflement de l’intérieurd’un avion supersonique. Il est permanent et varie en intensité. Par exem-ple, il est plus fort quand on me parle ou quand je parle. Cligner des yeuxprovoque aussi une augmentation brutale mais temporaire. Je n’ai jamaisenvisagé de traitement tel quel de l’acouphène mais j’ai subi deux opérati-ons pour ôter le neurinome. Ca n’a pas atténué l’acouphène. Dans 1/3 descas, ces opérations permettent la diminution voire la disparition de l’acou-phène. Dans un autre tiers, il reste stable mais il y a aussi 1/3 des cas où ilaugmente. Il semble que mes symptômes soient stables. Je le supportemais ce n’est pas simple de s’habituer à vivre avec ça au quotidien…

Le٭ nom a été modifié.

Saviez-vous que:

• Un éternuement non retenu peut envoyer de 500 à 2000 gouttelettes pleines de bactéries ou de virus et ce, àprès de 170km/h.

• Il est impossible de garder les yeux ouverts lors d’un éternuement. C’est pour éviter aux yeux de sortir de leursorbites !

• L’habitude de mettre la main devant la bouche, lorsque l’on éternue, date d’il y a plusieurs siècles. Mais à l’épo-que, ce n’était pas pour éviter de partager ses microbes, mais pour empêcher le diable de rentrer dans le corpspar la bouche.

• Le plus petit os du corps se trouve dans l’oreille moyenne et s’appelle l’étrier.• Toutes les populations n’ont pas la même forme de cérumen. Ainsi, les Caucasiens et les Africains ont un cérumen

gras, qui ressemble à de la cire d’abeille tandis que les Asiatiques ou les Amérindiens ont un cérumen sec, plutôtgris et floconneux. L’anthropologie utilise cette information pour étudier les tendances migratoires humaines(notamment celles des Inuits).

• Auparavant, les oto-rhino-laryngologistes étaient surnommés les arracheurs d’amygdales.• Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’otologie était plus liée à l’ophtalmologie. C’est en 1875 que l’on considère que

l’otologie et la laryngologie ont vraiment commencé à se rejoindre. La rhinologie, quant à elle, leur est restée an-nexe pendant de nombreuses années.

• L’habitude de se curer le nez s’appelle la rhinotillexomanie.

Ce symptôme peut semblerfantôme et est assez difficile àmesurer.” ”

Page 13: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

13ORL

La télévision va toujours trop fort?Pour en savoir plus: www.dialogue.be ou appelez gratuitement le 0800 94 229.

Guide Pratique pour une meilleure AuditionCe nouveau guide vous donnera entre autres une réponse aux questions les plus fréquentes:

Guide Pratique pour une meilleure Audition

L’EXPERIENCE LA QUALITE LA CONVIVIALITE AVEC LE CLIENT LE SERVICE

LE PLUS GRAND CHOIX EN APPAREILS DE TOUTES MARQUES

Nouvelle édition disponible

N’hésitez pas et passez dans un de nos centres pour un test auditif GRATUIT et SANS ENGAGEMENT.

Dialogue près de chez vousAth 068 28 36 74Avelgem 056 70 75 00Beaufays 04 358 00 04Binche 064 33 92 44Blaton 069 57 93 97Bruxelles 02 511 89 32Bruxelles-Forest 02 345 37 94Brux. - Av. de Tervueren 0474 74 19 53Champion 081 21 55 84

Charleroi 071 31 82 83Chimay 060 21 29 68Colfontaines 065 67 35 96Cuesmes 065 35 28 34Dinant 082 22 26 84Dison 087 33 80 07Eupen 087 55 55 73Fléron 04 358 36 01Fosses-la-Ville 071 31 82 83Herstal 04 264 50 97

Herve 087 44 75 63Huy 085 23 19 47La Louvière 064 26 56 49Leuze-en-Hainaut 069 67 06 37Liège 04 223 74 66Mons 065 34 04 22Namur 081 400 530Quiévrain 065 43 10 21Renaix 055 21 42 24Seraing 04 336 15 18

Spa 087 77 10 85Stavelot 080 86 29 11St. Vith 080 39 98 86Theux 087 54 21 21Tournai 069 64 08 60Verviers 087 23 23 63Vielsalm 080 51 15 53Visé 04 379 17 00Walcourt 071 61 28 93Wandre 0475 24 82 35

• Est-ce mon audition qui baisse ou les autres qui murmurent?• Est-ce que les appareils actuels sont discrets et confortables?• Un appareil auditif, qu’est-ce que c’est?

• Comment adapte-t-on un appareil auditif?• Audition et appareil auditif: réalités et idées reçues.

PUBLICITÉ

Le baladeur Mp3, ce petit appa-reil révolutionnaire est fantas-

tique. Peu encombrant, il peut con-tenir plusieurs centaines, voireplusieurs milliers de chansons.Quel plaisir d’avoir l’opportunitéde se faire une liste de musiquesvariées sans changer de CD ou decassette à tout bout de champ.

Malheureusement, trop de jeu-nes abusent de cet agrément mu-sical. Un Mp3 peut facilement att-eindre le niveau sonore d’une boîtede nuit. De plus, les petits écou-teurs intra auriculaires ciblent di-rectement l’oreille.Les adolescents adorent écouter

leur musique pendant des heures,ce qui n’est pas unmal en soi, maisle volume est souvent tellement

élevé, que l’audition finit par ensouffrir. L’OMS estime qu’à traversl’Europe, 20% des jeunes sont tropexposés à de la musique bruyante.Les dégâts aux oreilles sont sou-

vent irrémédiables. Les cellulesnerveuses de l’audition s’usentavec le temps. C’est un processusnormal de vieillissement. Le pro-blème, c’est que ces cellules ne serenouvellent pas. Lorsqu’elles sontabîmées par des bruits trop vio-lents, la destruction est quasi dé-finitive.Au-delà des risques de surdité,

il y a des risques d’avoir un acou-phène, c’est-à-dire un sifflementdans les oreilles. Ceux-ci peuventêtre éphémères ou permanents. Lasensation est très désagréable.Il suffit d’une exposition prol-

ongée à un environnement bruy-ant de plus de 70 décibels pouravoir des conséquences négativessur l’audition. Or, la plupart dutemps, les personnes qui écoutentun lecteur Mp3 dehors, ont ten-dance à augmenter le volume, afinde ne plus entendre les bruits ex-térieurs. En conséquence, s’il y abeaucoup de trafic, des travaux ouautre, la hausse du son est consi-dérable et les dangers pour l’audi-tion sont très importants.Certains fabricants de lecteurs

Mp3 ont bridé le volume possiblede leurs appareils. C’est plutôt unebonne idée. Malheureusement, ilexiste des systèmes pour les dé-brider et la procédure à suivre setrouve facilement sur Internet. Il y

a des logiciels qui permettent debooster le son à 117 décibels alorsque les médecins voudraient limi-ter le son à 90 décibels. A titred’exemple, il faut savoir qu’unescie circulaire, c’est 95 décibels.

Au-delà de 90 décibels, on peuts’attendre à des dégâts sur l’audi-tion après seulement ¼ d’heured’écoute.A priori, dépasser une heure

d’écoute à un volume légèrement

au-dessus de la normale est déjàunmaximum. Il faut faire des pau-ses régulières. Alors, vive les Mp3,mais à consommer avec modéra-tion. N’oublions pas que « Pru-dence est mère de sûreté ».

Aujourd’hui, un nombre incalculable de jeunes trentenaires a une capacité audi-tive équivalente à celle de leurs parents de plus de 50 ans. A qui la faute ? A l’abusde décibels.

Texte: Axelle van Harten

Mp3 : attention les oreilles !

20%des jeunes sont trop exposés àde lamusique bruyante” ”

Page 14: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

14 ORL

La cochlée fait partie de l’oreilleinterne. Elle est enroulée en spi-

rale et contient les terminaisons dunerf auditif. L’implant cochléaire estune prothèse auditive dont un descomposants est placé au niveau de

la cochlée ; c’est un récepteur in-terne, composé notamment d’élect-rodes. Il est placé chirurgicalementsous le cuir chevelu. Il y a aussi uncontour d’oreille muni d’un micro-phone et éventuellement un boîtierséparé, avec un processeur vocalqui traite les données sonores.

L’implant cochléaire est destinéaux personnes profondément sour-des pour lesquels les appareils au-ditifs ne sont pas assez puissants.En ce qui concerne les adultes, l’im-plant est plutôt conseillé aux per-sonnes qui ont perdu l’auditionsuite à une maladie ou un accidentplutôt qu’aux Sourds congénitaux.Par contre, l’implant cochléaire pé-diatrique est souvent pratiqué,même avec des enfants sourds denaissance. On le place d’ailleurs àdes enfants âgés de moins de unan. Après l’opération l’enfant estalors encadré par une équipe mul-tidisciplinaire comprenant phoni-atre, orthophoniste,…Une chose estsûre, plus on intervient tôt, mieuxc’est. En effet, le cerveau s’habitueà la surdité. Placer un implant aprèsdeux ans de surdité est donc plusefficace que de le placer après 10ansEn Belgique, si l’intervention est

justifiée, elle est remboursée com-plètement. Cela met donc à la por-tée de tous, une technologie depointe. C’est loin d’être le cas danstous les pays.

Même si les résultats ne sont pastoujours aussi performants d’unepersonne à l’autre, l’implant coch-léaire permet à plus de 90% des pa-tients atteints de surdité totaled’entendre et de comprendre (si lenerf auditif est au moins partielle-ment conservé).

Les implants avec le systèmeBAHA®Dans un tout autre registre, il existeune technique réservée aux surdi-tés unilatérales. Le système BAHA®est un implant en titane qui sefonde sur le principe de l’osséo-intégration, c’est-à-dire qu’il est in-tégré aux tissus vivants. Il est placéà l’oreille morte, l’appareil reçoitles sons et les transporte vers labonne oreille via l’os crânien, per-mettant au porteur d’entendre et decomprendre les sons provenant desdeux côtés.Comme toutes les prothèses au-

ditives, les implants ne restituentpas une audition parfaitement nor-male et demandent souvent unerééducation orthophonique. Ce-pendant, la plupart des patients bé-néficiant de ces systèmes, enten-dent enfin ou à nouveau et ça, cesont des miracles de la technolo-gie et de la médecine.

Il existe aujourd’hui plusieurs types d’implants auditifs. L’un d’entre eux estl’implant cochléaire qui est, au fil des années, de plus en plus performant.

Texte: Axelle van Harten

Avec les implants auditifs,adieu la surdité...

Mediaplanet: Qui sont les per-sonnes qui bénéficient de l’im-plant cochléaire ?Professeur Garin : Ce sont des per-sonnes profondément ou totale-ment sourdes dont la surdité nepeut pas être compensée par unappareillage conventionnel. Dansle cas de surdité moyenne, il existedes solutions plus simples etmoins coûteuses. Placer un im-plant cochléaire coûte 25000euros (pris en charge par les mu-tuelles).

MP : L’intervention chirurgicaleest-elle lourde ?Prof. G. : Ce n’est pas nécessaire-ment une opération pénible oudouloureuse mais d’un point de

vue technique, c’est tout de mêmede la microchirurgie. Ces opérati-ons sont complètement faites sousmicroscope opératoire. Durantl’intervention, on utilise un ap-pareil qui surveille le nerf facial

afin de ne pas l’abîmer en plaçantl’implant. Au niveau post-opéra-toire, il faut toujours un traite-ment antibiotique préventif pouréviter l’infection. L’implant esttout de même un corps étranger.

MP : Qu’entendent les patientsaprès avoir été implanté ?Prof. G. : Généralement, il enten-dent un son étonnamment na-

turel, et pas des voix de robotscomme on pourrait l’imaginer.

MP : Y a-t-il un âge limite à l'im-plantation ?Prof. G. : Pour les sourds de nais-sance, il vaut mieux le faire avant5 ans. En effet, si on le fait troptard, le cerveau aura appris à vivresans l’audition et va compenser enconsacrant lamasse cérébrale à au-tre chose. Il est donc essentiel dedépister la surdité dès la naissance,d’où les tests effectués systémati-quement dès la maternité.MP : Mais avec ces progrès, pour-quoi y a-t-il si peu de personnesappareillées ?Prof. G. : D’abord, à cause del’aspect financier. Les appareilscoûtent cher. De plus, le public aun a priori négatif. Pourtant, on estloin de l’appareil auditif qui sifflede nos grand-mères. Il faut chas-ser cette mauvaise image. Au-jourd’hui, ce n’est pas normalqu’une personne reste sourde.

Le professeur Pierre Garin, oto-rhino-laryngologistedes Cliniques Universitaires U.C.L. répond à nosquestions :

Texte: Axelle van Harten

Entretien avec unmédecin spécialisé

Nicolas, 34 ans,porte un implantcochléairedepuis 2006.Il témoigne:

Mediaplanet: Pourquoi por-tez-vous un implant cochlé-aire?

Nicolas : Je suis devenu sourdà la suite d’un accident deplongée sous-marine en 2005.J’ai perdu totalement l’ouïe defaçon bilatérale alors que j’en-tendais parfaitement avantl’accident. D’ailleurs, un deu-xième implant me donneraitsans doute un meilleur résul-tat avec le son en stéréo etaussi unemeilleure perceptionde l’origine des sons. Mais, lamise en place d’un implant dé-truit irréversiblement la coch-lée. Je garde donc l’autre in-tacte en attendant unemeilleure technologie vu lesprogrès incessants dans le do-maine. Je garde aussi l’espoirqu’on puisse un jour me la re-mettre en état de marche « na-turellement ».

MP : En êtes-vous satisfait ?

N. : Oui et non. C’est nette-ment moins bien qu’uneoreille normale, mais 10000fois mieux que rien du tout.Le son est perçu en temps réel,mais c’est très métallique etsaccadé. Il faut du temps pourque le cerveau s’habitue à in-terpréter ces nouveaux sons.Grâce à l’implant je peux ànouveau communiquer nor-malement. Par contre, si l’en-vironnement est bruyant,j’éprouve des difficultés à dif-férencier les sons et donc àcomprendre mes interlocu-teurs. L’implant devient alorsune aide à la lecture labiale,ce qui restreint mes capacitésà comprendre toute discussionde groupe. L’implant poseaussi des difficultés pourécouter la radio ou au télé-phone, mais je ne le porte quedepuis un an.

MP : Est-ce difficile de vivreavec un implant ?

N. : Dans mon cas, l’implantest la seule solution. Je n’aipas le choix, ce qui m’aideclairement à bien l’accepter.Même si je le suis devenu, jene me sens pas l’âme d’unepersonne handicapée. Tout dé-pend de l’état d’esprit. Il fautcontinuer à sourire.

Page 15: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

Bien se comprendre ...

Vivre, c’est communiquer tous azimuts.Entendre est à la base de tous bons contacts.Mieux se comprendre …

Ni vu ni connu ... bien entenduwww.lapperre.be 0800/10 888

Page 16: OTO-RHINO-doc.mediaplanet.com/all_projects/1655.pdf · ORL 5 r Lecoûtdel’énergienouspousse àcalfeutrernosmaisons.Nous isolons un maximum pour mini-miserl’impactsurl’environnement

... commence par mieux entendre

Ni vu ni connu ... bien entenduLes PCA de Lapperre

Vivre, c’est communiquer tous azimuts.

Entendre est à la base de tous bons contacts.

Mieux se comprendre commence par bien entendre.

Faites-le avec style et sans peine grâce aux PCA,

vos Assistants Personnels de Communication high-tech.

Les PCA de Lapperre, la solution idéale pour vous

qui en demandez plus à la vie. Découvrez-les maintenant !

[email protected] www.lapperre.be 0800/10 888

075

-7/a

d38

5x2

55

Med

iapl

anet

_OR

L