Orvault ma ville N°52

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ORVAULT ma ville Avril-Mai-Juin / 2012 #52 Votre magazine d'informations municipales w w w . o r v a u l t . f r DOSSIER / Entraide et relations internationales p.16 Initiatives L’Association des Donneurs de Sang p.22 Construire la Ville Le chronobus p.6 Actualités Langues vivantes

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Orvault ma ville - avril/mai/juin 2012

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ORVAULTma villeAvri l -Mai -Juin / 20 12

#52

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Entraide et relations internationales

p.16 Initiatives L’Association des Donneurs

de Sang

p.22 Construire la VilleLe chronobus

p.6 ActualitésLangues vivantes

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ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

édito

Dans le cadre de la coopération

décentralisée et suite à un protocole

d’amitié signé avec la ville de Sô-Ava,

une délégation de la Ville d’Orvault s’est

rendue au Bénin du 25 janvier au 2 février.

Face à la croissance démographique

sans cesse galopante (3,6 %), à la

concentration humaine dans des villes

telles que Cotonou ou Porto Novo,

la question de l’assainissement est

devenue un enjeu crucial pour résoudre

les problèmes sanitaires qui se posent

dans ce pays. Les maladies diarrhéiques

sont répandues au Bénin. Fin 2010,

consécutivement à d’importantes

inondations (les 2/3 du territoire ont été

affectés), 800 cas de choléra ont été

recensés. À la naissance, l’espérance de

vie d’un Béninois est inférieure de 25 ans

à celle d’un Français !

L’état sanitaire de ce pays africain ne peut

nous laisser indifférents. C’est pourquoi,

en lien avec l’association Arcade,

la Ville d’Orvault et Nantes Métropole

interviennent financièrement pour

l’aménagement de latrines sur

le lac Nokoué, à Sô-Ava, où vivent près

de 100 000 habitants.

Ce voyage nous a permis de mesurer,

avec les acteurs locaux, la pertinence de

notre action et ce qu’il faut améliorer

dans le domaine de l’assainissement. Les

rencontres avec les ONG locales, les élus,

la population, furent extrêmement riches.

La visite du centre Songhaï à Porto Novo, qui

rayonne sur toute l’Afrique de l’Ouest, fut un

temps fort de ce voyage.

Songhaï, centre biologique expérimental,

dont la méthodologie est basée sur

l’exploitation des ressources propres des

zones cultivées, constitue un espoir de

développement harmonieux, avec l’assurance

de sa subsistance dans le cadre d’un

développement durable. Avec Songhaï,

l’Afrique relève la tête, et peut être source

d’inspiration utile pour nous les Occidentaux.

Songhaï propose une alternative viable à

l’exode rural, qui produit des bidonvilles, donc

de la misère, des maladies, de la délinquance,

de la pollution.

Je suis très admiratif du

travail accompli par des ONG,

telles qu’Arcade, au Bénin.

L’engagement de ces hommes

et de ces femmes - dont des

Orvaltais - aux côtés des populations

béninoises, appelle le plus grand respect.

À titre d’exemple, des retraités consacrent

six semaines par an à leurs frais pour aider

des jeunes de la rue à se former aux ateliers

Saint-Joseph de Cotonou, ou bien au

centre agricole de Glo.

Nous devons prendre en compte le

développement des pays du tiers-monde

dans nos actions, non seulement pour des

raisons de solidarité et d’humanisme, mais

aussi parce que nous vivons dans un monde

global. Pour notre propre avenir, nous avons

intérêt à fixer les populations dans leur pays

d’origine en les aidant à trouver les moyens

d’y vivre dignement, en paix, avec des

perspectives pour leur jeunesse.

Les collectivités territoriales ont un savoir-

faire en matière de développement de

proximité. Associées à des ONG qui ont une

bonne connaissance des réalités locales, elles

peuvent jouer un rôle de levier auprès de

leurs homologues du tiers-monde. Telle est

l’ambition d’Orvault et de Nantes Métropole

lorsqu’elles collaborent avec Arcade.

Joseph PARPAILLONMaire

Conseiller général

*“Songhaï. Quand l’Afrique relève la tête”,

de Godfrey Nzamujo

"À Songhaï, au Bénin, l’Afrique relève la tête"*

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SOMMAIRE

p.4 Actualités

p.10 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.12 Dossier Entraide et relations internationales

p.16 Initiatives L’Association des Donneurs de Sang Bénévoles d’Orvault

p.17 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.18 Histoire La chevauchée chaotique

p.19 Visage de ville Maxime Salaun : “Je ne vis que pour la coiffure”

p.20 Démocratie Expression des élus de l’opposition et de la majorité

p.22 Construire la ville Chronobus : un projet sur la bonne voie p.24 Loisirs L’actualité culturelle et sportive de la ville

p.27 Développement durable Abeilles : la menace d’une extinction

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

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Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville :BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédacteur en chef : Mickaël BOURRERédaction : Paola DA SILVADominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Ville d’OrvaultRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 000 exemplairesPhoto de couverture : Yann OlivierDessin de presse : Camille Besse

ORVAULTma villeAvr i l -Mai - Ju i n / 20 12

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4ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

• Budget

Dépenses maîtrisées et investissements soutenus sans augmentation des taux

Le montant du budget primitif pour l’an-née 2012 s’élève à 36 147 000 €. Dans un contexte difficile (baisse des dota-

tions de l’État), la Ville d’Orvault tire son épingle du jeu grâce à une bonne gestion garantissant ses marges de manœuvre.

Cette année 2012 se distingue par le montant conséquent des dépenses consacrées à l’in-vestissement : environ 10 millions d’euros de travaux et d’acquisitions seront effectivement réalisés. Sur la totalité du mandat, 6 millions d’euros en moyenne par an seront attribués au financement des divers investissements afin d’offrir des services de qualité à l’ensemble des Orvaltais. Un chiffre en adéquation avec les en-gagements pris dans le cadre du Plan d’Actions Municipal.

Enfin, la Ville a réussi à adopter des taux d’im-position identiques pour la troisième année consécutive. Elle reste prudente et aborde 2012 sereinement sur le plan de ses finances et de ses projets.

Dépens� de fonctionnementCharg� de g�tion

Charg� de personnel

Subventions

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

SUBVENTIONS1 319 250 € soit +5,5 %/2011

CHARGES DE PERSONNEL18 090 000 € soit +2,97 %/2011.

CHARGES DE GESTION 6 011 000 € soit +0,7 %/2011

DÉPENSES D'INVESTISSEMENTSLes principaux postes de dépenses du budget cette année sont les suivants :

• achèvement de la rénovation du complexe sportif de la Frébaudière (600 000 € - solde) ;construction de la médiathèque du bourg (420 000 € - solde) ;

• lancement de la réhabilitation du groupe scolaire de la Ferrière (1 834 000 €) ;

• travaux au sein de l’Hôtel de Ville et construction d’une extension (300 000 € - solde) ;

• lancement de l’aménagement de la Vallée du Cens ;

• entretien et amélioration d’un grand nombre de bâtiments communaux : scolaires, sportifs, petite enfance... (700 000 €).

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENTElles représentent un montant total

de 27 807 000 € pour 2012 et sont en augmentation de 2,5 %/2011.

Afin de mieux maîtriser ses dépenses de fonctionnement,

la Ville s’efforce d’optimiser l’ensemble de ses ressources.

Ces charges (fluides, assurances, fournitures etc.) n’augmentent que de 0,7 %. Un chiffre peu élevé en comparaison de celui de l’inflation (+2,5 %).

Les subventions attribuées aux centres sociaux ont augmenté cette année suite à des subventions exceptionnelles affectées courant 2011. Celles accordées aux associations d’une manière générale sont stables, hormis pour celles œuvrant dans le domaine du sport, qui ont également été augmentées de 2,85 %, conformément aux engagements pris par la municipalité.

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5ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

Bernard Bréheret, adjointdéléguéauxfinances,àlacommandepubliqueetàl’informatique

“Nous devons toujours avoir en mémoire la maîtrise de nos dépenses” Comment se construit un budget sain dans un contexte de crise ?C’est un exercice très délicat. En ce qui concerne la partie investissements, l’application de notre Plan d’Actions Municipal établi au début du mandat ne subit pas de modification majeure. Seuls des ajustements de planning ou de mon-tants peuvent intervenir. Quant à la partie fonc-tionnement, nous analysons secteur par secteur et poste par poste le bien-fondé de chaque ac-tion, tout en mesurant leur pertinence et leur utilité. Nous devons toujours avoir en mémoire la maîtrise de nos dépenses.

Que peut-on dire de la politique fiscale appliquée cette année ?La Ville appliquera les mêmes taux pour la troi-sième année consécutive. Notre objectif est de ne pas pénaliser nos concitoyens dans le contexte actuel. Sachant que le parlement réé-value tous les ans les valeurs locatives, nous ne voulons pas leur appliquer de “double peine”.

Peut-on assurer un haut niveau d’investissement malgré le maintien des taux ?Bien sûr. Notre situation financière saine nous permet de réaliser nos prévisions, soit une moyenne de 6 millions d’euros d’investisse-ments par an. En outre, si nous nous com-parons aux autres villes de plus de 10 000 habitants du département, nous avons un des montants d’endettement les plus faibles. L’enveloppe d’emprunt envisagée en 2012 ne mettra donc pas en péril cette santé financière.

Interview

Dépens� de fonctionnement Charg� �nancièr�

Subventions

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT CHARGES FINANCIÈRES

617 000 € soit +6,9 %/2011

CHARGES DE PERSONNEL18 090 000 € soit +2,97 %/2011.

Épargne

Auto�nancement

Endettement

Impôts

Cette hausse s’explique par deux facteurs :• les mesures légales fixées par l’État et le

déroulement des carrières des agents ;• la création de deux emplois dans le cadre

de l’ouverture de la nouvelle médiathèque.

Ces charges résultent des nouveaux emprunts souscrits. Elles connaissent un phénomène de hausse du fait de l’augmentation du montant des investissements financés cette année.

L’ÉPARGNE BRUTE DÉGAGÉE 1 605 000 €Le montant de l’épargne avait beaucoup augmenté en 2011. Il est maintenu à ce haut-niveau en 2012.

L’AUTOFINANCEMENT NET,qui sert à financer les investissements, atteint une somme de 848 000 € cette année.

L’ENDETTEMENTFin 2011, la dette de la Ville atteignait un montant de 414 €/habitant. La moyenne des villes françaises de même strate (dont la population est comprise entre 20 000 et 50 000 habitants) est de 1 040 €/habitant.

IMPÔTSLes taux d’imposition n’augmentent pas. Les abattements sont maintenus.

Retrouvez le détail des dépenses d’investissements sur : www.orvault.fr>votre mairie>les finances

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6ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

“Les élèves aiment bien ces cours, ils sont plus ludiques que

les mathématiques ou le fran-çais”, raconte en souriant Lucie Moyon, enseignante en classe de CE2/CM1 à l’école élémen-taire de la Ferrière. Recrutée cette année sur un "poste flé-ché", elle s’occupe tout parti-culièrement de l’apprentissage de l'allemand.

Afin de favoriser l'acquisition des langues étrangères dans de bonnes conditions, la Ville a dé-cidé, depuis deux ans et en lien avec l’inspecteur de l’Education Nationale, de soutenir une série

de projets parfois innovants à destination des élèves. L’école de la Ferrière en est un excellent exemple, puisqu’en plus de l’obtention de ce poste, elle acquerra bientôt un équipement dit de "ballado-diffusion".

La technologie entre en classeMais la ballado-diffusion, kesako ? “Les élèves auront chacun une clé USB avec un micro inté-gré et un casque, qui leur permettra d’entendre la langue, de répéter des phrases et même de se réécouter”, détaille Thierry Fagot, directeur de l’école. “Les enseignants auront de leur côté un même socle où brancher toutes les clés. Ils pour-ront alors charger des leçons ou des chants en une seule manipulation. Outre la simplicité d’usage, le système s’avère particulièrement pertinent car il permet à tous les enfants de participer à l’oral, ce qui est impossible dès qu’un groupe atteint plus

de 20 élèves”. Grâce à cet équipement, ils pour-ront également améliorer leur intonation et leur accentuation, reproduire un modèle etc.

Des matières primordialesCet équipement vient bien sûr compléter d’autres acquisitions plus traditionnelles financées par la Ville, telles que disques, albums de littérature étrangère, jeux… “L’apprentissage des langues est une de nos priorités”, explique Bernard Achd-dou, inspecteur de l’Éducation Nationale. “Il est important que les enseignants puissent assurer eux-mêmes ces cours. Nous essayons donc de leur mettre à disposition des équipements variés, ludiques et interactifs. Ceci pour que ces matières tiennent dès maintenant la même place qu’un cours d’histoire ou de français”.

*Voudriez-vous répéter après moi ?

• Langues vivantes

Would you like to repeat after me?*

Améliorer sa pratique d'une autre langue, prendre

confiance en soi à l’oral, s’ouvrir à des cultures différentes…

Les objectifs du programme "langues

vivantes" à destination des écoles élémentaires sont

multiples. Un dispositif aux “petits oignons” pour les élèves orvaltais, qui disposent parfois de moyens assez sophistiqués.

Nous avons demandé à Colleen, qui étudie l’allemand, de nous dire quelques mots dans la langue de Goethe…

“Ich heiße Colleen, ich bin neun Jahre alt. Ich wohne in Or-vault. Mir geht’s prima ! Es ist sonnig heute und sehr kalt ! Meine lieblingsfarbe ist blau !” “Je m’appelle Colleen, j’ai neuf ans. J’habite à Orvault. Ça va super bien ! Il fait beau aujourd’hui et très froid. Ma couleur préférée est le bleu”.

Colleen Guyader, élève en classe de CM1

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ACTUALITÉS

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• Exposition des jeunes de l'EPM

“Tôle art en récidive” à la Gobinière

Une étonnante exposition s’est tenue à Orvault du 14 décembre au 5 jan-

vier dernier. Les œuvres étaient réalisées à partir de matériaux de récupération en métal. Des créations d'un nouvel artiste d'art contemporain ? Pas tout à fait. Ce sont celles des jeunes de l'Établissement Pénitentiaire pour Mineurs* d'Orvault.

Cette exposition, construite en collaboration avec le Ministère de la Justice, vient renforcer un partenariat de trois ans en-gagé en décembre entre la Ville d'Orvault et l'EPM. Les pre-miers échanges culturels ont commencé avec le réseau de bibliothèques et se sont donc poursuivis avec cette exposition

"Tôle art en récidive". À l'origine de cette ini-tiative originale, on retrouve deux éducateurs motivés et très impliqués : Pascal Berger et Frédéric Guégan. Ensemble, ils animent depuis juillet 2008 un atelier de découverte profes-sionnelle sur la soudure et la petite mécanique.

Une évasion d'1h30“Nous avons voulu recréer une ambiance un peu alternative”, décrit Pascal Berger. “L'objec-tif est avant tout de permettre aux jeunes de s'évader pendant 1h30, d'oublier leur univers carcéral. Très vite, nous avons été impression-nés par leur créativité et la qualité de leurs œuvres. Ce travail sur le métal est un peu une façon pour eux de prendre leur revanche sur ce qu'il représente : menottes, barreaux…”

À la fin de leur peine, très peu de jeunes empor-tent leurs réalisations. Les deux éducateurs ont donc eu l'idée de monter une exposition. La pre-mière a eu lieu en juillet 2011 à l'Atelier à Nantes

et a tourné dans plusieurs autres endroits - comme notamment lors du festival de Saint-Nolff (près de Vannes). En décembre dernier, les jeunes ont donc "récidivé", encouragés par leurs éducateurs, avec cette seconde exposition.

“C'est la première fois qu'une municipalité ac-cueille l'exposition”, souligne Pascal Berger. “C'était important que ce soit Orvault. Cette ex-position permet de faire découvrir l'EPM sous un autre jour. Cette reconnaissance est très valorisante pour les jeunes”. Ce type d’initiative participe éga-lement à la réussite de leur réinsertion. Certains d'entre eux ont même trouvé à leur sortie un dé-bouché en métallerie-serrurerie. Et parmi les pro-chains sites à accueillir l'exposition : un tribunal !

*Il accueille 35 jeunes âgés de 13 à 18 ans.

Plus de photos de l’exposition sur : www.orvault.fr >découvrir Orvault > la ville en images

Le temps d'une exposition, les jeunes de l'Établissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) d'Orvault ont pu "s'évader". Une cinquantaine de leurs créations - sculptures métalliques, peintures - a été présentée en fin d'année dernière au Château de la Gobinière. Un vrai bol d'art !

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ACTUALITÉS

• ÉconomieDécembre 2011

 6 PRECISION Articles de loisirs

RUE DU COMMANDANT CHARCOT

BRASSERIE BULLE Bar restaurant

72 AVENUE FÉLIX VINCENT

PHIL HUTEAU - MULTI-BRAS ; MULTI-SERVICESServices à la personne

3 IMPASSE MANET

BESNARD Location de meublés

84 RUE DE LA CORNICHE

CARREADOM Services à la personne

26 RUE POLLUX

SEBOT IMMOBILIERAgence immobilière

7 ROUTE DE RENNES

ALD EXPRESS Transport de marchandises

63 BIS AVENUE DE LA CHOLIÈRE

CBR Transport routier fret

ZAC DE LA PENTECÔTE

LABORATOIRES BOIRONLaboratoires pharmaceutiques

9 RUE MARCEL LALOUETTE

Janvier 2012

HOLDING LVActivités des sociétés holding

9 ROUTE DE RENNES

SARL ŒUF DE COLOMB Architecte

29 BIS RUE DU BOIS COLOMBES

ATLANCOURTAGE ENTREPRISE Assurances

1 ROND-POINT DES ANTONS

SARL RATIONIS Prise de participations

29 RUE LÉON GAUMONT

SARL VIVRI Prise de participations

29 RUE LÉON GAUMONTNo

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3e forum "Emplois saisonniers"

Nouveau succès pour la journée jobs d’été

Le Point Information Jeunesse a organisé, samedi 3 mars dernier à la Ferme du Bignon, la troisième édition du forum "jobs d’été et emplois saisonniers" à destination des jeunes de la commune et des environs. Avec, au programme, l’affichage des offres d’emplois à pourvoir et des rencontres avec des professionnels de plusieurs secteurs d’activité (grande distribution, hôtellerie-restauration, services à la personne, agricul-ture…). Les jeunes ont également eu la possibilité de se faire conseiller sur la rédaction de leurs lettres de motivations et de leurs curriculum vitae grâce à la présence sur place des conseillères de la mission locale. La participation a explosé cette année puisque le nombre de visiteurs a doublé par rapport à l’an dernier (plus de 400 visiteurs). Un suc-cès qui permet d’ores et déjà d’envisager l’organisation d’un nouveau forum l’an prochain.

Les entreprises ayant des postes à pourvoir cet été peuvent envoyer leurs offres au PIJ : [email protected]

Accueil des nouvelles entreprises

Des entrepreneurs chaudement accueillis

Lundi 5 mars, les dirigeants des entreprises nouvellement installées dans la commune ont été chaleureusement reçus à l’Odyssée. Le Maire et une partie de l’équipe munici-pale les ont en effet accueillis en ce début d’année afin de leur présenter la commune et ses divers acteurs. Les invités ont eu droit à un programme bien rempli : petit-dé-jeuner, présentation de la ville et de ses différentes zones économiques par l’élu à la vie économique, Florent Thomas, intervention de Nantes Métropole, sensibilisation au développement durable et, enfin, présentation du RéSO (Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises). La matinée s’est terminée par une découverte de la ville en car.

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ACTUALITÉS 9

• Parrainages

Une passerelle vers l’emploi

Top départ pour le "Parrainage pour l’emploi" ! Lancée en 1994 par les Villes d’Orvault et de Sautron, cette opération,

entièrement gratuite pour les participants, vise à aider certains publics (jeunes diplômés, de-mandeurs d’emploi…) à dynamiser leur dé-marche de recherche. Pour cela, ils bénéficient des conseils avisés et de l’expérience d’un par-rain bénévole (cadre, chef d’entreprise…).

Cette nouvelle édition se tient de février à mai 2012. Huit "filleuls" sont ainsi accompagnés. Au fil des rencontres et des échanges téléphoniques avec leur parrain, ils vont pouvoir affiner leur pro-jet professionnel, travailler la rédaction de leur CV et de leur lettre de motivation mais aussi bénéfi-cier pleinement du réseau de leur parrain.

Plusieurs ateliers viennent compléter ce suivi personnalisé : sur l’image de soi sous la forme notamment de jeux de rôle, sur les techniques de recrutement, ainsi que des simulations d’en-tretien avec la participation de l’association EGEE (Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise). Sans oublier les sessions en groupe qui permettent aux filleuls de se retrou-ver entre eux et d’échanger sur l’avancée de leur projet.

“Nous essayons d’être au plus près de leurs attentes”, précise Chantal Le Menelec, conseillère municipale déléguée à la cohé-sion sociale et à l’insertion de la Ville d’Orvault. “Il ne s’agit pas de trouver un emploi à leur place mais avant tout de leur remettre le pied à l'étrier. Cette offre complète parfaitement les dispositifs proposés par les partenaires de l’emploi”. Et les résultats sont là : sur les 10 participants de 2011, un sur deux a retrouvé le chemin de l’emploi (2 CDI et 3 CDD) et un dernier a repris une formation en alternance (BTS Secteur Sa-nitaire et Social).

“Avant tout, leur remettre le pied

à l’étrier”

En février dernier, les Villes d’Orvault et de Sautron ont lancé la 17e édition de "Parrainage pour l’emploi". L’objectif est de permettre à des personnes en recherche d’un emploi d’être épaulées dans leurs démarches par un professionnel expérimenté. Une initiative qui porte ses fruits.

"Cela fait 6-7 ans que je suis parrain. Je travaillais aupara-vant en tant que cadre dans le secteur du BTP. À 68 ans, je suis en retraite "active". En tant qu’Orvaltais, il était naturel pour moi de m’impliquer dans ce type de démarche. J’étais déjà intervenu, il y a une dizaine d’années, en tant que res-ponsable départemental de l’association EGEE (Entente des

Générations pour l’Emploi et l’Entreprise). Le but de cette démarche est de leur redonner confiance. C’est aussi une façon pour moi de renvoyer l’ascenseur car j’ai eu la chance de bénéficier plus jeune de l’accompagnement d’anciens."

Jean-Louis Le Guilloux, parrain

C'est à vous...

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/Vestiaires de la BugallièreLe stade de la Bugallière dispose d’installations flambant neuves depuis le 16 décembre dernier. Les anciens vestiaires, qui ont été détruits, dataient de 1979 et n’étaient plus adaptés aux besoins des sportifs. La Ville a donc fait construire de nouvelles installations : 7 vestiaires, une salle de réunion, un bureau pour le secrétariat, des locaux pour ranger le matériel... Après l’installation d’une pelouse synthétique en 2005, le stade permet désormais aux footballeurs de s’entraîner et jouer les matchs dans les meilleures conditions possibles.

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10ÇA S'EST PASSÉ !

/Illuminations de NoëlDes dizaines de personnes étaient rassemblées place de l’Église le 2 décembre, pour assister au lancement des illuminations de Noël. Les deux doyennes de la ville, Pascaline Guéhenneux et Jeanne Bertaud, Lucy, une jeune Orvaltaise, Arlette Despouys, adjointe délégué au logement et au cadre de vie et le Maire ont symboliquement appuyé sur l’interrupteur qui a allumé les milliers de leds (ampoules à basse consommation) éclairant la ville pendant toute la période de Noël. La fête a continué autour de crêpes, de barbapapas et de vin chaud. Le tout en musique avec la fanfare du "Holy Totsy Gang".

/De la magie plein les yeuxPour une première, c’est une

réussite : le festival international de magie a rassemblé 2 400 spectateurs

sur deux jours, les 4 et 5 février à l’Odyssée. Un succès dû à la qualité

des magiciens, mais aussi à une autre façon de voir la magie :

“Il ne s’agit pas d’une suite de numéros de prestidigitation, mais d’un vrai voyage poétique et féérique,

qui vous transporte dans le monde de la magie pendant presque 2 heures”, explique Gérard Souchet, le créateur du festival. Devant le succès de

la manifestation, les organisateurs pensent déjà à revenir en 2013.+ de photos sur www.orvault.fr>découvrir orvault>la ville en images

/Flâneries de NoëlLa magie était aussi au rendez-vous lors des flâneries de Noël,

les 10 et 11 décembre derniers. Ils étaient nombreux à

déambuler avec leurs familles dans le parc du Château de

la Gobinière, entre les différentes animations : spectacles pour

enfants, ateliers, contes, expositions…

+ de photos sur www.orvault.fr>découvrir orvault>la ville en images

/La liberté à l’afficheLa Ville propose, tout au long de la saison 2011-2012, des animations pour enfants et adultes autour du thème de "la liberté". Après une conférence et un "café citoyen", elle a présenté un film mercredi 8 février au théâtre de la Gobinière. À l’affiche : "le gamin au vélo". Prochains rendez-vous lors de la semaine du développement durable : une conférence, du cinéma et un goûter philo sur le thème "Qu’est-ce que la liberté d'un enfant, ici et ailleurs ?"Tout le programme sur www.orvault.fr

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/Hommage Il avait conçu la voile multicolore qui décore l’extérieur de l’Odyssée. Ekkehart Rautenstrauch est décédé le 3 janvier dernier. Né en 1941 en Allemagne, l’artiste avait fait les Beaux-Arts à Stuttgart, avant de s’installer en France en 1968. Nommé professeur à l’école des Beaux-Arts de Nantes de 1972 à 1982, il a ensuite enseigné à l’Ecole Supérieure d’Architecture de Nantes. Touche à tout de l’art moderne, Ekkehart Rautenstrauch utilisait de nombreuses techniques dans son travail : installations dans la nature, images numériques en 3D ou encore film d’animation.

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/Un semi-marathon aux couleurs éthiopiennesLe dimanche 11 mars, la 27e édition du semi-marathon d’Orvault a explosé tous les records : 1 725 athlètes ont franchi la ligne d’arrivée (contre 1 355 l’an dernier). Du côté des champions, les Ethiopiens ne doivent pas regretter leur voyage : chez les hommes, c’est Edea Tele Ban qui l’a emporté en 1’03’’, battant de 4 secondes le record de l’épreuve et chez les femmes, la petite Ayele Tsge Rada Girma (18 ans), l’a pulvérisé en 1’11’’, battant le précédent de 5 minutes. + de photos et le classement sur www.orvault.fr> découvrir orvault>la ville en images

/Charte zéro phytoLa Ville a signé la charte "Vers zéro phyto sur le bassin versant de l’Erdre" avec l’EDENN (l’Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle), le 12 décembre dernier. Elle poursuit ainsi sa démarche tendant à diminuer ou supprimer progressivement les pesticides dans le traitement de ses espaces verts (moins de 4 % aujourd’hui).

/Repas des retraitésQuelle ambiance à l’Odyssée, le 14 février, pour le

traditionnel repas inter-clubs des retraités ! 220 personnes (de 70 à 96 ans) ont passé l’après-midi ensemble, autour d’un repas. Dans l’assiette : marbré de foie gras, lotte à l’Armoricaine et tarte Tatin. Et sur la scène, le groupe Oasis. Les musiciens ont mis le feu

à la salle en faisant chanter le public, avant d’entraîner tout le monde dans un bal qui a duré jusqu’à la fin

de l’après-midi.

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Sô-Ava : entre efforts et espoirs• Entraide et relations internationales

Dossier

Nous sommes en 2006. Arcade (1), association humanitaire basée à Or-

vault depuis de nombreuses an-nées attire l’attention du Maire sur la situation au Bénin. Sur ses conseils, Joseph Parpaillon décide de se rendre sur place. Il tombe alors littéralement sous le charme de cette région et de ses habitants. “Il y a une très grande chaleur humaine là-bas, la solidarité au sein de chaque famille est très forte”, raconte-t-il. Malheureusement, la popula-tion manque de tout.

Débute alors un programme de coopération décentralisée entre Orvault et Sô-Ava, auquel Nantes Métropole décide éga-lement de s’associer et d’ap-porter un financement.

La ville de Sô-AvaTrès loin des schémas de construction de nos villes eu-ropéennes, Sô-Ava est une

commune constituée d’une multitude de vil-lages, tous situés sur le lac Nokoué. La ville, qui subit une très forte pression démogra-phique, abrite aujourd’hui une population de 110 000 habitants environ. Le taux de mortalité in-fantile y est très élevé (75 ‰) du fait d’épidémies de maladies hydriques telles que le choléra. “La prise en charge de l’assainissement est une question vi-tale là-bas”, explique Joseph Parpaillon. “Le lac sur lequel vit cette cité lacustre (2) subit un phénomène de pollution auquel il faut tenter de remédier”. De ces problèmes de contamination de l’eau (la population faisant ses besoins en général direc-tement dans le lac) est née l’idée d’un projet de construction de latrines et d’éducation à l’hygiène.

Un constat mitigé“Lors de notre séjour, nous avons malheureu-sement pu constater d’importantes malfaçons au niveau des latrines. Elles concernent parfois la construction, parfois la finition, parfois l’en-tretien… Nous nous sommes rendu compte que le projet aurait dû être accompagné d’une gouvernance plus forte et que les élus locaux se devaient de mieux prendre les choses en main. Je me suis aussi aperçu qu’on ne pouvait pas inciter les habitants à utiliser les latrines si elles ne sont pas d’un certain niveau de confort”.

La Ville d’Orvault entretient depuis de nombreuses années des liens

d’amitié avec des communes étrangères situées en Europe et en Afrique. Ces relations passent par

le biais de jumelages, mais aussi par de la coopération, comme c’est

le cas avec la ville de Sô-Ava, au Bénin. En février dernier, le Maire, Joseph Parpaillon, s’est rendu sur

place accompagné d’une délégation orvaltaise (composée de Brigitte Villaréal, déléguée aux relations

internationales, et de Yann Olivier, directeur de l’action culturelle) afin de constater comment évoluent les

projets soutenus par la Ville. Un voyage riche d’enseignements.

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Néanmoins, ces constats ont également permis de mettre en place toute une série d’actions pour le fu-tur. “Lors de cette visite, nous avons organisé, avec l’ONG Arcade, une réunion rassemblant les 27 ac-teurs présents sur place afin de travailler sur l’assainis-sement : Emmaüs, Le Rotary Italien, Oxfam… ce fut extrêmement constructif !”. Huit résolutions ont pu être adoptées suite à cette table ronde, que la muni-cipalité de Sô-Ava s’est engagée à mettre en œuvre, permettant à terme d’améliorer le dispositif en place.

Deux autres grands temps fortsL’inauguration de la passerelle construite sur le canal de Havé à Ganvié, financée par la Ville d’Orvault, était un autre objectif du voyage. In-tensément utilisée par les piétons, et notamment par les écoliers, elle leur permet de traverser la ri-vière aujourd’hui en toute sécurité, notamment lors de la saison des pluies. Un véritable succès.

Enfin, la délégation orvaltaise s’est également rendue au centre Songhaï, dans la ville de Porto Novo. Cette structure (également qualifiée de "centre biologique expérimental"), aidée par les Nations Unies est un exemple de réussite (3). Elle produit viande, fruits et légumes en réutilisant tous ses déchets et forme de jeunes béninois à leur futur métier. “C’est un véritable laboratoire d’idées d’utilisation des ressources natu-

relles sur un territoire donné. Son-ghaï est un exemple remarquable et un modèle pour de nombreuses régions du monde”. Arcade, très impliquée dans cette zone géogra-phique, travaille main dans la main avec ce centre, notamment dans le cadre de la formation profession-nelle. Une action qui porte ses fruits au quotidien. “Ces initiatives fonc-tionnent ! Elles sont à la fois géné-reuses et efficaces. Elles permettent d’apercevoir plusieurs lueurs d’es-poirs concernant le futur du Bénin”.

(1) Cf. article page suivante

(2) "Cité lacustre" désigne les

constructions situées en bord d'un lac

ou d'un cours d'eau, voire sur pilotis.

(3) Site internet du centre Songhaï :

www.songhai.org

Retrouvez les photos du voyage, la carte du pays ainsi qu’une vidéo de présentation du centre Songhaï sur : www.orvault.fr

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

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Sô-Ava : entre efforts et espoirs

Brigitte Villareal,conseillèremunicipaledéléguéeauxrelationsinternationales

"Ne pas fermer les yeux sur les réalités du reste du monde" Que peut-on dire de la politique de la Ville en matière d’entraide ?Nous avons la chance de vivre dans un État et une commune dits "riches". On ne peut donc pas décemment rester indifférent aux problèmes de pays en difficulté. Même si l’action sur notre propre territoire est la priorité de la Ville, nous ne voulons pas fermer les yeux sur les réalités que vit le reste du monde. En outre, les actions me-nées directement entre collectivités locales de deux pays, comme c’est le cas avec Sô-Ava et Kindia en Guinée, permettent d’être au plus près du terrain. Ce sont presque des relations de personne à personne qui s’instaurent. Nous souhaitons donc les en-courager et les pérenniser.

Ce voyage au Bénin va-t-il changer les orientations qui ont été prises concernant Sô-Ava ?La mission a permis de prendre conscience que les contraintes économiques, humaines et géographiques sont très importantes là-bas. Elles ne pourront être gérées qu’en lien étroit avec les autres ONG également pré-sentes sur le secteur, qui apporteront leurs compétences propres. Tout ceci, bien sûr, toujours en partenariat avec la municipa-lité de Sô-Ava et l’association Arcade.

Interview

Page 14: Orvault ma ville N°52

14DOSSIER

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

• Investissement associatif

Arcade œuvre pour le futur du Bénin

Une association plus qu’ac-tive ! Arcade (Actifs et Re-traités pour la Coopération

et l’Aide au Développement) qui regroupe aujourd’hui 400 adhé-rents, œuvre en effet dans de mul-tiples domaines. “Nos membres, pour la plupart des retraités, mettent les compétences qu’ils ont acquises au cours de leur vie professionnelle au service du Bé-nin”, explique Joseph Bompas, président d’Arcade. “Nos champs d’actions sont variés : aide à la santé, à l’éducation, mise en place de projets autour de l’énergie so-laire. Mais nous agissons surtout en termes de formation, notam-ment dans les domaines de l’agri-culture et de l’artisanat”. En effet, 80 stagiaires sont actuellement en formation agricole près de Coto-nou grâce à Arcade. “Nous avons aussi financé la construction de trois classes de filles au niveau de la cité lacustre et nous travaillons sur place avec les ateliers Saint-Joseph pour éduquer de jeunes adolescents venant de la rue et les former à un premier niveau de métier.”

Du matériel rénovéPar ailleurs, l’association ache-mine régulièrement du matériel sur place. “Tous les équipements que nous envoyons au Bénin viennent au départ d’une de-mande”, explique avec vigueur Jean-Paul Leclève, administra-teur d’Arcade. “Nous cherchons le matériel adéquat ici, nous le

remettons en état et l’envoyons. J’insiste sur le fait que toutes les machines, dont certaines ser-vent dans des lycées techniques, sont remises aux normes françaises par nos bénévoles avant de partir. L’Afrique n’est pas un dépotoir !”.

Coopération Orvault-ArcadeParallèlement, Arcade mène plusieurs projets en lien avec la Ville d’Orvault. “Aujourd’hui, la construction de latrines que nous menons en collaboration avec Orvault est un de nos projets phares”, détaille Jacqueline Lucas, trésorière et accompagnatrice de la dernière délégation orval-taise au Bénin. L’association a en outre noué un partenariat sur ce sujet avec le centre Songhaï.

L’avenir du BéninPour le futur, le but d’Arcade est clair : accom-pagner les Béninois dans le lancement de leurs activités, leur permettre de se prendre en main et de gagner leur vie… pour qu’un jour ils puis-sent acheter leurs propres machines, et faire fonctionner leur économie ! “Notre laïus reste le même pour les années à venir”, conclut Jean-Paul Leclève, “rendre les gens autonomes par le savoir et la connaissance afin qu’ils puissent créer leurs propres richesses.” La délégation d’Orvault qui s’est récemment rendue là-bas, en rencontrant de nombreux "arcadiens", a pu concrètement constater que ces mots n’étaient pas vains.

25 ans d’activité sans relâche ! Arcade, association orvaltaise, se bat depuis 1988 pour inciter les Béninois à se former et à prendre leur avenir en main. Sa devise est claire : "aider les Africains à être les agents de leur propre développement".

Livraison à l’association Arcade de deux anciennes machines industrielles appartenant à la Ville.

Orvault a également engagé un protocole d’amitié avec la ville de Kindia, en Guinée. Une ville soutenue par l’association Coopération Atlantique. Elle a pour objet la promotion et le financement de projets de coopération décentralisée soutenus par des collectivités territoriales au profit de cette région. Une délégation orvaltaise accompagnée de plusieurs membres de l’association se rendra en fin d’année à Kindia avec le même objectif que pour Sô-Ava.

Coopération Atlantique - Guinée 44

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ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

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• Comité de jumelage

“Fortifier les relationset créer du lien”Orvault est jumelée depuis de nombreuses années avec deux communes européennes : Tredegar, au pays de Galles, et Heusweiler, en Allemagne. Rencontre avec Jean-Claude Gendre, président du comité de jumelage de la Ville.

Quelle est la nature des échanges entre Orvault et ces deux villes ?Les premières années, nous avons mis beau-coup de choses en place entre écoles, clubs sportifs, commerçants… Il y a même eu des tournois de football ou des prises en charge de stagiaires dans les mairies amies. Aujourd’hui, on se connaît beaucoup plus, on a moins à ap-prendre de l’autre. Mais du coup, nous cher-chons à fortifier ces relations, notamment entre foyers. Tous les hébergements se font donc dé-sormais dans des familles hôtes afin de privilé-gier les échanges personnels et créer des liens.

Quels sont vos projets à venir ?49 Orvaltais, de 12 à 82 ans, partent à Tredegar du 13 au 18 avril prochain. Ils vont découvrir la ville, la région et leurs spécificités. Du 15 au 21 mai, c'est Heusweiler qui nous rend visite. Les voyages sont généralement prévus en avril et mai afin que nous puissions emmener avec nous des jeunes pendant leurs vacances sco-laires. Ils sont le comité de jumelage de demain !

UK/What’s the nature of exchanges between Orvault and those two towns?The first years, we settled quite a few things between schools, sports clubs, shopkeepers… Even Football tournaments have taken place or the taking in charge of trainees in Townhalls with friendship. Nowadays, we know each other much more ; we have less to teach each other. But, because of this, we are trying to strengthen our relationships, particularly between families.All accommodations are therefore, from now on, in host families, in order to contribute to personal exchanges and create bonds.

UK/What are your future plans?49 people from Orvault, aged between 12 and 82 are going to Tredegar from next 13th till 18th of April. They are going to discover the town, the region, and their specificities. From the 15th till the 21st of May, people from Heusweiler will come and visit us. As we want to be able to take with us young people, we organize jour-neys in april and may, during school holidays. They are the future of our Twinning committee!

DE/Welchen Austausch gibt es zwischen Orvault und den beiden Städten?In den ersten Jahren wurde vieles unternommen zwischen Schulen, Sportvereinen, Kaufleuten. Fuß-ballspiele wurden sogar organisiert und hiesige Prak-tikanten wurden von des Partnerstadt Verwaltungen angestellt. Heute kennen wir einander viel besser und über den Partner ist weniger Neues zu lernen. Deswe-gen versuchen wir also, diese Beziehungen starker zu machen, besonders zwischen Familien. Vor nun an wird jeder Gast von Gastfamilien aufgenommen, damit ein persönlicher Austausch entsteht und damit persönlicher Bande geknüpft werden.

DE/Welches sind Ihre Zukunftspläne?49 Orvaultbewohner, im Alter von 12 bis 82 Jahren, werden sich in Tredegar vom 13. bis zum 18 April 2012 aufhalten. Sie werden die Stadt, die Gegend und deren Merkmale entdecken können. Anderer-seits werden uns unsere Freunde aus Heusweiler vom 15. Bis zum21. Mai besuchen. Diese Termine, und zwar April und Mai, erlauben den Jugendli-chen, während ihrer Schulferien an dem oder dem andren Austausch teilzunehmen. Aus ihnen wird ja künftig des Partnerschaft Ausschuss bestehen!

ORVAULT TREDEGAR HEUSWEILER

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16INITIATIVES

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

• L’Association des Donneurs de Sang Bénévoles d’Orvault

“Prenez le temps de donner votre sang”

Peur de l’aiguille, pas le temps, pas la date en tête… “D’une manière générale, il y a beau-

coup de bonnes intentions, mais peu de passage à l’acte en matière de don de sang”, explique Jacky Fretellier, président de l’Association des Donneurs du Sang Bénévoles d’Orvault (ADSBO). Et pourtant, à Orvault, grâce au travail effectué par les 16 bénévoles, les dons sont en augmentation constante. “Mal-heureusement, les besoins en sang augmentent également sans cesse.

Nous poursuivons donc nos objectifs : recruter de nouveaux donneurs, fidéliser les anciens et organiser des collectes toute l’année à Orvault”.

Du sang neufCertaines conditions sont clairement requises pour pouvoir être donneur. Une liste de contre-indica-tions sur laquelle Jacky Fretellier ne souhaite pas s’étendre. “Notre actualité aujourd’hui est très concrète : nous avons besoin en priorité de don-neurs de moins de 40 ans, des hommes de préfé-rence, et de groupes sanguins B- et O-. Mais nos besoins ne s’arrêtent pas là : nous recherchons pa-rallèlement de jeunes gens qui soient motivés pour

être bénévoles au sein de l’association, qui souhai-teraient prendre notre relais. Sans mauvais jeu de mots, nous avons besoin de sang neuf.”

Les jeunes, les agents et le Rotary clubL’association a multiplié les démarches en 2011 afin de trouver de nouveaux donneurs. Les lycéens et étudiants de Nicolas Appert ont notamment été mobilisés. “Une quarantaine d’entre eux s'est dé-placée lors d’une collecte à l’Odyssée où nous leur avions réservé une plage horaire spéciale. Tout s’est vraiment bien passé… Il faut juste prévoir plus à manger !”. Outre les lycéens, l’association a éga-lement mobilisé les agents de la Ville ainsi que les membres du Rotary club. Deux francs succès qu’elle espère réitérer en 2012. “Il faut continuer à moti-ver les gens. Les rassurer en leur expliquant que le prélèvement est réalisé par des infirmières spéciali-sées en ce domaine. Si je n’avais qu’un seul mes-sage à faire passer, je dirais ceci : prenez le temps de donner votre sang. C’est anonyme, bénévole, sans risque pour le donneur et ça soigne de nombreuses personnes”.

Pour plus d’informations sur le don du sang, ou pour devenir bénévole, contactez Jacky Fretellier au 02 53 97 22 05 ou par mail : [email protected] Retrouvez les dates de don du sang sur www.orvault.fr

Deux équipes très motivées, des collectes tout au long de

l’année… L’Association des Donneurs de Sang Bénévoles d’Orvault se démène depuis

30 ans pour motiver les habitants à se joindre à sa

cause. Une mission vitale, les besoins en sang étant chaque

année plus importants.

Jacky Fretellier (à gauche) en compagnie des 15 autres bénévoles de l’association.

• Le don de plaquettes : permet aux patients atteints de leucémies d’éviter tout risque grave d’hémorragie. Un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade.

• Le don de plasma : similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Il sert dans de nombreuses pathologies (grands brulés etc.).

• Le don de moelle osseuse (à ne pas confondre avec la moelle épinière !) : réalisé sous anesthésie générale et sans risque, il peut permettre de soigner des patients atteints de cancers du sang.

Le plasma, les plaquettes, la moelle osseuse… Les autres formes de don

Page 17: Orvault ma ville N°52

EN DIRECT DES QUARTIERS

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

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Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie

13 enfants de 6 à 8 ans habitant le Bois-Raguenet ont profité des

vacances de Noël pour s’initier au modelage de la terre, ainsi qu’à la

création d’objets à partir de matériaux de récupération. Durant

8 matinées, ils ont travaillé avec Catherine Jouan, professeur au sein

de l’ARBR et sculptrice. Elle les a aidés à réaliser leurs chefs-d’œuvre :

clowns, animaux, personnages un peu bizarres… Les artistes en

herbe ont adoré. Gros succès pour ce stage qui a été

renouvelé pendant les vacances de février.

Bourg - Secteur rural

"Happy birthday !" C’était la fête au Gué Florent,

en février puis en mars : deux résidentes

y ont fêté leurs cent ans tout ronds. Pascaline

Guéhenneux est entrée à la résidence en 2005

et garde toujours la forme : elle participe à toutes

les activités que propose l’établissement : gym,

chorale, danse… Yvonne Bourdel a, elle aussi,

l’esprit toujours vif et a passé le cap des 100 bougies

avec le sourire.

Bugallière - Madoire - Bois-Jouan

Nouvelle formule pour les Illuminées de la

Bugallière : fini les petits lampions qui

décoraient les rues du quartier, Les Illuminées

- qui ont fêté leurs 10 ans en 2011 - se sont

transformées en grande fête du quartier :

marché de Noël le matin, groupes de musique

toute la journée, retraite au flambeau et enfin,

clou de la journée, le feu d’artifice. Le succès a

dépassé de très loin les espoirs des

organisateurs : 800 personnes sont passées

durant la journée et 1 800 personnes ont

admiré le feu d’artifice. Le collectif

"Mieux vivre à la Bugallière"

pense déjà vivement à

l’édition 2012.

Cholière - Bigeottière - Salentine

Une cinquantaine d’habitants du quartier a partagé

la galette des rois le 21 janvier, dans la salle du

collectif Cholière. Des adultes bien sûr, mais aussi

beaucoup d’enfants : les bambins du quartier

s’étaient passé le mot et ont accouru de toutes

parts. Sur les tables, des galettes à la frangipane

pour tout le monde et des fèves de collection pour

les plus chanceux.

Praudière - Berthelotière - Mulonnière Bout-des-Pavés - Pont-du-Cens

Près de 300 coureurs étaient sur la ligne de départ des

10 km des foulées de la Praudière, le dimanche 19 février

dernier. Sur un parcours assez difficile, c’est Fabrice Hervé,

un Orvaltais venu participer en voisin (“j’y viens à pied

depuis chez moi !”), qui a remporté la course.

40 bénévoles, dont beaucoup d’habitants du quartier ont

participé à l’organisation de ces foulées. Et rien que sur la

ligne d’arrivée, plus d’une centaine de spectateurs ont

accueilli les coureurs. Avec la réussite de cette 5e édition,

les Foulées s’installent dans le paysage des courses sur

route de la région.

Bois-Saint-Louis - Plaisance Ferrière - Val d'or

Le Centre Socioculturel de Plaisance organisait une

brocante aux jouets, le 29 novembre dernier. Le principe

était simple : comme dans un dépôt-vente, chacun

pouvait mettre en vente les jouets ne servant plus et en

acheter de nouveaux à un prix modique. Les familles en

difficulté financière ont ainsi pu fêter Noël autour du

sapin. Le Père Noël était bien passé pour tous.

Petit Chantilly - Bignon - Morlière

L'Amicale Laïque du Petit Chantilly organisait les 17 et 18

mars derniers une compétition régionale de gymnastique

artistique féminine et masculine de l’UFOLEP, dans la salle

de sports de la Ferrière. Cette compétition scolaire se

déroule dans toutes les écoles de France. Un concours

important qui décidait des sélections pour les demi-finales

nationales qui se dérouleront en Aquitaine.

Page 18: Orvault ma ville N°52

18HISTOIRE

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

Un coup de corne retentit dans la bise matinale. Dix minutes plus tard, second appel. À six heures, la lourde voiture à

cheval du père Bouvier quitte le bourg d'Or-vault. Premier départ de la journée, direction Nantes. Pour les prochains, il faudra attendre 10h ou 17h.

La diligence tirée par deux maigres chevaux est pleine : trois personnes sur la banquette du voi-turier, cinq sur le coupé, à l'air libre, quatorze personnes à l'intérieur et encore d'autres sur l'impériale, au milieu des bidons de lait dont le père Bouvier assure aussi la livraison. En tout, trente personnes peuvent prendre place dans la plus grande des trois voitures de l'entreprise de transport.

Des arrêts bien arrosésAu Croisy, première halte. Connu à 30 kilo-mètres à la ronde, le chauffeur jovial et rubi-cond entraîne les hommes à sa suite pour une première tournée. Restées à bord, les femmes s'impatientent. La scène se reproduit quasi-

ment à chaque arrêt : Les Pavillons, la Botte d'asperges, le rond-point de Vannes… Avec le père Bouvier, la convivialité prime sur la ponc-tualité.

Et bien souvent, les passagers ne se font pas prier : “Au Chêne Vert, mes voyageurs m'en faisaient voir de toutes les couleurs : les uns au café, les autres dans la salle de bal, à prendre une chopine avec celui-ci, une autre avec ce-lui-là. Il en manquait toujours un à l'appel qu'il fallait aller rechercher !” Au bout d'une heure de routes non goudronnées, la voiture parvient à son terminus : la Place Bretagne de Nantes où se dresse l'écriteau "Bureau de la voiture d'Orvault”.

Lancer de bidonsLa légendaire désinvolture du père Bouvier ne tient pas uniquement à ses fréquents arrêts ou à ses réparties mordantes, mais aussi à sa conception de la livraison. De retour sur Or-vault, il doit ainsi rendre les bidons de lait vides. Sans même s'arrêter et depuis son siège, il les jette alors dans les fossés où les agriculteurs doivent aller les chercher, mécontents de les récupérer tout cabossés !

En 1935, la diligence cède le pas à la modernité et ces épiques voyages entre Nantes et Orvault prennent fin. Le père Bouvier décède le 18 no-vembre 1946, laissant à la postérité le souvenir de ce convoi d'un autre temps.

• Diligence du père Bouvier

La chevauchée chaotique

Au début du XXe siècle, bicyclettes et voitures à

moteur sont rares. Pour rejoindre la ville de Nantes depuis Orvault, il

faut user ses souliers… ou prendre place à bord de la diligence du père Bouvier

qui reliait les deux villes entre 1901 et 1935.

Récit d'un voyage dans ce transport en commun

d'une autre époque.

La voiture à cheval du père Bouvier faisait le relais entre les communes de Nantes et d’Orvault.

Parfois appelée "patache", la diligence du père Bouvier n'en était pas une. Vérité rétablie par les membres du CLO Histoire d'Orvault et sa responsable, Josée Guillaud : “Les pataches sont plus anciennes, moins confortables et empruntaient d'autres routes.”

Une mauvaise appellation

Page 19: Orvault ma ville N°52

VISAGE DE VILLE

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

19

D'où te vient ce goût pour la coiffure ?C'est ma passion depuis tout jeune. J'ai tou-jours été attiré par les ciseaux, les chignons, les coupes… C'est en moi. Dès que je vois une coiffure réussie, je deviens fou ! À partir de 13, 14 ans, j'ai effectué plusieurs stages pendant les vacances scolaires afin d'être sûr que c'était ce que je voulais pour mon avenir, et je me suis rendu compte que c'était vrai-ment ma voie. Désormais, je ne vis que pour la coiffure et je bosse tout le temps, même le week-end.

Tu fais partie de l'équipe de France de coiffure. Comment y es-tu arrivé et qu'est ce que cela implique au quotidien ?Mon meilleur ami, Corentin Priou, a deux ans de plus que moi et faisait partie de l'équipe de France, et c'est notamment grâce à lui que j'ai pu intégrer la sélection. C'est un peu mon mentor. Le fonctionnement est sensible-ment le même que pour l'équipe de France de football. Nous sommes environ une tren-taine et nous passons deux jours par mois à Paris pour des entraînements collectifs, mais nous nous entraînons aussi plus de 25 heures par semaine chez nous. C'est du très haut niveau, et la préparation est intensive. On ne vit que pour la coiffure et le but est de

remporter des titres. D'ailleurs, en septembre prochain, j’espère participer au championnat du monde…

Être membre de l'équipe de France de coiffure, c'est un job à plein temps ?Bien sûr que non : dans la mode et la coif-fure, il faut être motivé et se démarquer pour se faire connaître. Je coiffe des mannequins pendant des défilés de mode, je participe à des concours, je tourne des clips, je fais des shootings photos pour alimenter mon book et me faire repérer… J'ai d'ailleurs rassemblé une équipe autour de moi, avec notamment des maquilleurs et des photographes.

Ta carrière démarre sur les chapeaux de roue. Jusqu'où comptes-tu aller ?Je viens juste d’avoir 19 ans, et c'est vrai que pour l’instant ça marche bien pour moi. C'est déjà une grande satisfaction. Mais il me reste encore beaucoup à apprendre. Pour l'instant, je ne suis qu'un petit parmi tant d'autres. Mon rêve serait de devenir un coiffeur studio reconnu dans le milieu de la mode et à l'in-ternational.

• Portrait : Maxime Salaun

“Je ne vis que pour la coiffure”En 2011, Maxime Salaun a percé au plus haut niveau. Passionné de coiffure depuis son enfance passée à Orvault, il a intégré l'équipe de France alors qu'il n'a que 18 ans. Talent précoce, aussi sollicité pour la préparation des miss de Geneviève de Fontenay, le jeune homme est sûr de lui et a de la suite dans les idées. Car Maxime coupe les cheveux, mais jamais en quatre.

“En septembre prochain, j’espère participer au

championnat du monde”

Page 20: Orvault ma ville N°52

20DÉMOCRATIE / OPPOSITION

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

Même si cela est souvent méconnu, Alcatel-Lu-cent emploie à Orvault

plus de 500 personnes sur son site, fondu dans le paysage à la sortie du bourg. En 2011, cet établissement, qui a souvent changé de nom, a fêté les 40 ans de sa présence dans notre ville.

Si au début de son activité, il a été fabriqué sur ce site des appareils téléphoniques, cela fait longtemps que ce site est orienté vers la recherche, le dé-veloppement et la maintenance de solutions pour les réseaux Télécom. Il y a d'ailleurs une forte présence de cette activité en Bretagne, et notamment du groupe Alcatel-Lucent : le site d'Orvault est jumelé avec un site plus petit à Rennes et travaille avec d'autres sites installés dans les côtes d'Armor.

En tant qu'élus d'Orvault, nous avons toujours accordé une grande attention à cet établis-sement, intégré à un grand groupe industriel mondialisé, qui compte encore 10 000 sala-riés en France.

Nous avons toujours défendu l'emploi aux côtés des salariés et de leurs représentants dans les

périodes difficiles tout en nouant des relations avec les directions successives pour leur montrer l'attachement à la présence d'Alcatel sur notre territoire.

Nous l'avons fait en favorisant l'union des res-ponsables des collectivités locales et des élus nationaux. Cela s'est concrétisé par la participa-tion conjointe du maire, du président de Nantes Métropole, du député de la circonscription et de bien d'autres élu-e-s lors des initiatives prises par l'établissement d'Orvault pour ses 40 ans.

Cela a été l'occasion pour Alcatel-Lucent d'expo-ser son savoir-faire dans de nombreux domaines. Le groupe a connu des périodes délicates. Cela a pu être lié à un management défaillant, à des stratégies contestables mais aussi à la crise et plus concrètement à la concurrence déloyale et non régulée au niveau mondial avec la Chine.

Malgré cela, les salariés et l'encadrement se sont toujours battus pour mettre au point de nouveaux produits. Ainsi, Alcatel-Lucent se po-sitionne sur la technologie 4G (internet mobile de plus grande capacité et de plus grande rapi-dité). Le groupe a également mis au point des systèmes d'antennes-relais miniaturisées pour les réseaux de téléphonie mobile. Ces mini-an-tennes, intégrables dans le mobilier urbain, sont de plus faible puissance, ce qui permet de ré-duire les risques d'impact sur la santé.

Ce système ne pourra réellement se développer que si de nouvelles normes sont édictées au ni-veau français ou européen. Autrement dit, une nouvelle norme plus stricte sur les antennes-

relais ouvrirait de nouveaux débouchés à une entreprise comme Alcatel. À l'heure des discours sur le "produire en France", nous devrions méditer cet exemple où, l'intérêt général des citoyens rencontre l'inté-rêt d'une grande entreprise de notre territoire. La préoccupa-tion environnementale rejoint la préoccupation de l'activité et l'emploi. Telle est bien notre conviction et notre ligne d'ac-tion que ce soit au niveau local ou au niveau national.

Les élus(es) de gauche et écologistes d'Orvault

* N.B. Retrouvez nos actions

et interventions sur le site

www.réseau-orvaultcestvous.com

Défendons Alcatel, à Orvault depuis 40 ans

Page 21: Orvault ma ville N°52

21DÉMOCRATIE / MAJORITÉ

ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

Aborder un sujet aussi complexe n’est pas chose aisée. Néanmoins,

nous nous y risquons car la vie quotidienne des Orvaltais comme celle des habitants des autres communes est impactée par ces réalités. Le paradoxe des an-tennes relais est celui de deux attentes peu conciliables.

Qui d’entre nous n’utilise pas un portable, un smartphone ? Qui n’est pas sensible aux progrès de la technologie ? Mais qui n’est pas soucieux de sa santé ? Qui peut assurer aujourd’hui que demain notre société ne re-grettera pas ces déploiements d’antennes relais ? Le scandale de l’amiante n’est pas si éloigné. Alors ? La Municipalité n’a ni la prétention ni les moyens de trancher le débat de la dangero-sité. Elle constate qu’il est ou-vert et dans le doute, préfère s’abstenir de faire courir des risques à la population.

La Municipalité, par trois fois, s’est opposée à des demandes d’implantation d’antennes relais. Par trois fois, les juges lui ont don-né tort. Pourquoi ? Que faire ?

Il y a quelques années, une de-mande d’implantation de pylônes

avec antennes relais a été refusée. Le tribunal administratif a annulé ce refus.

Récemment, une déclaration de travaux a été dé-posée dans le quartier du Petit Chantilly. La Muni-cipalité a refusé le projet, constatant que le besoin n’était pas avéré et surtout que le caractère non nocif des rayonnements n’était pas, non plus, dé-montré. Une première fois, le juge a refusé nos arguments et a enjoint au Maire d’instruire la de-mande. La seconde fois, un avocat a assisté la Ville afin de lui permettre de faire reconnaître la légalité de sa décision avec des arguments renfor-cés. Une seconde fois, le juge administratif a re-jeté les arguments de la Ville et a ordonné au Maire d’instruire la demande sans tenir compte du principe de précaution. En effet, depuis oc-tobre dernier, le Conseil d’État, la plus haute juri-diction administrative en France, a clairement limité le rôle des communes à une application stricte du code de l’urbanisme, renvoyant à l’État le soin de veiller à l’application du prin-cipe de précaution. Le Maire, se devant de res-pecter la loi, a donc délivré l’autorisation, aucun motif d’urbanisme ne permettant de la refuser. Les riverains, s’ils prouvent qu’ils subissent des troubles de voisinage, peuvent solliciter le juge du tribunal de grande instance pour obtenir, éventuellement, le démontage ou l’interdiction de la pose d’antennes relais.

Alors, que faire ?La Municipalité refuse l’implantation d’an-tennes relais sur son patrimoine alors que les retombées financières seraient très significa-tives… En outre, toute demande d’implanta-tion de pylône ou d’antenne relais continuera à

être refusée. Sans illusion, certes, mais avec la conviction qu’ainsi, la permanence de la volonté mu-nicipale ne sera pas un vain mot.

Le Préfet sera alerté sur les risques qui résultent des incerti-tudes actuelles car la Municipa-lité appelle de ses vœux une clarification de cette question sans attendre de constater le développement de maladies et de troubles de la santé. Les dif-férences normatives entre États européens prouvent à quel point cette question est perti-nente.

Enfin, et plus localement, la Ville s’investit activement dans une démarche d’agglomération des-tinée à obtenir des opérateurs, une "charte" à l’image de ce qui a été négocié ailleurs.

Groupe de la Majorité municipale, rassemblant les élus du Centre,

de la Droite et les non-inscrits

Antennes relais : la Municipalité reste prudente

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22CONSTRUIRE LA VILLE

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• Transports

Chronobus : un projet sur la bonne voieIl arrive, et il va changer nos habitudes en matière de transports. Le chronobus desservira Orvault dès la rentrée 2012. Petit tour d’horizon du projet ainsi que de toutes ses conséquences sur les déplacements des Orvaltais.

Qu’est-ce qu’un chronobus ?Le chronobus est un bus dit "à haut niveau de service". Concrètement, le chronobus aura la même amplitude horaire qu’un tramway (il circulera de 5 heures du matin à 00h30), plus de régularité et une fréquence accrue (un chro-nobus toutes les 6 à 8 minutes en période de pointe). De même gabarit qu’un bus classique, il pourra se faufiler dans des rues sinueuses contrairement à un busway. Les 10 lignes li-vrées à terme constitueront un réseau de transports dense vers le centre-ville de Nantes ainsi qu’entre les villes de l’agglomération. Son coût : les 7 lignes livrées d’ici septembre 2013 génèreront un coût global de 65 millions d’euros (dont 10,5 millions financés par l’État). En comparaison, une seule ligne de busway coûte 65 millions d’euros et une ligne de tram-way autour de 200 millions.

La ligne C2Son tracé correspond en grande partie à celui de l’actuelle ligne 32, desservant une partie d’Orvault, qu’elle remplacera. La ligne C2, qui s’étendra sur 8 kilomètres, comportera 25 arrêts en tout et reliera

l’arrêt Commerce dans le centre-ville de Nantes au Cardo à Orvault. Le temps de trajet estimé entre ces deux terminus est de 30 minutes. Près de 11 000 voyageurs par jour sont attendus sur cette ligne. Les connexions : la C2 sera reliée aux lignes 1, 2 et 3 du tramway, aux cars Lila sillonnant le dépar-tement ainsi qu’aux bus 73 et 80. Les habitants du

bourg et du quartier de la Bugallière rejoindront ainsi plus rapidement le pôle du Cardo.

Le pôle du CardoLe terminus de la nouvelle ligne C2 se situera dé-sormais au niveau de l’actuel arrêt "Le Cardo". Arrêt qui deviendra en outre un véritable pôle d’échanges multimodal, comportant à la fois un parking relais pour les voitures, une liaison vers les autres lignes de bus et cars Lila ainsi que des box individuels sécurisés pour vélos.

La concertation avec les habitantsAfin que les riverains soient informés des travaux à venir dans certains quartiers ainsi que des modi-fications engendrées notamment par l’arrivée du chronobus, une réunion publique a été organisée le 18 janvier dernier. Lors de cette soirée, les ha-bitants ont pu poser toutes les questions qui pou-vaient les intriguer sur l’arrivée de ce nouvel outil. Une lettre d’information, " infos chronobus" sera de plus bientôt éditée à destination des riverains de la future ligne.

Le chronobus

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2 questions à...

Quel est le "plus" apporté par le chronobus ?Nouveau venu sur le réseau de l'agglomération, il constitue une réponse adaptée aux attentes des usagers. Il circulera en effet de 5h du matin à minuit, voire 2h du matin la nuit du samedi au dimanche. Avec un niveau de fréquence accru, de 6 et 12 minutes selon les moments de la journée, il permettra de s'affranchir des fiches horaires, un peu comme le tramway ou le busway. Pour assurer une bonne régularité du parcours, des aménagements de voirie sont nécessaires : création de couloirs, des stations apaisées, transformation de carrefours, etc.

Peut-on parler de changement de mentalité à adopter par rapport aux transports ?Si l'on ne modifie pas nos comportements, la congestion automobile ne fera que s'accroître. Ce n’est pas une particularité locale, toutes les grandes agglomérations sont confrontées à ce problème. L'étalement urbain engendre des flux de circulation très importants matin et soir. Le chronobus, en s'articulant avec les réseaux du tramway, des cars Lila ou des TER, offre une véritable alternative aux personnes qui veulent rejoindre autrement qu'en voiture le cœur de l’agglomération.

Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole, en charge des déplacements.

Le "carrefour du Bout-des-Pavés"Les travaux les plus importants réalisés avant l’arrivée du chronobus concernent le secteur Bout-des-Pavés. Le carrefour principal de ce quartier va ainsi être entièrement réaménagé :• deux giratoires remplaceront les feux tricolores ;• deux couloirs de bus vont être réalisés à

l’approche et entre les giratoires afin de garantir la priorité aux bus ;

• des appuis-vélos et des box sécurisés seront installés.

“Automobilistes, cyclistes et transports en commun, tous y gagneront”, explique Jean-Pierre Lemasle, conseiller communautaire et conseiller municipal délégué aux travaux, aux infrastructures et aux transports en commun. “Les études de circulation qui ont été réalisées par Nantes Métropole mettent toutes en avant un meilleur fonctionnement du carrefour grâce à ces aménagements”.

Les nouvelles stationsUne partie des travaux engendrés par l’arri-vée du chronobus concerne l’aménagement de nouvelles stations. Toutes seront désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). Certaines stations seront également conçues sur un mode dit "apaisé". Leur objec-tif est de garantir la sécurité des piétons, des cyclistes et des automobilistes. Pour cela, les stations autrefois enclavées dans le trottoir vont être déplacées sur la chaussée et des îlots cen-

traux seront créés afin d’empêcher les voitures de doubler le chronobus à l’arrêt. Des passages piétons sécurisés seront également implantés avant et après la station. Ces transformations permettront au bus d’être prioritaire tout au long de son parcours et d’offrir un meilleur niveau de sécurité aux usagers descendant ou montant du bus. (cf schéma ci-dessus)

Les travauxLes premiers chantiers chronobus dans l’agglo-mération ont débuté à l’été 2011. À Nantes, au niveau de la rue Paul Bellamy, 10 arrêts sont aménagés depuis mi-février.“Les travaux réalisés dans la commune s’étale-ront quant à eux de mai à fin août afin que la livraison de la ligne soit effective pour la rentrée de septembre”, détaille Jean-Pierre Lemasle. “Ils concerneront surtout les secteurs du Pont du Cens et du Bout-des-Pavés. Nous tiendrons bien sûr les riverains au courant de leurs avancées”.Im

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• L’Odyssée Rock

Samedi 21 janvier, 21h, le rideau se lève sur la scène de l’Odyssée. Trois groupes

sont venus exprimer tous leurs ta-lents devant un public nombreux. "The Øf", tout d’abord, ouvre le bal lors d’un set bien orches-tré de 40 minutes aux sonorités folk. Cette formation, composée de trois Orvaltais, a remporté en mai dernier le "Tremplin jeunes talents"*. Le concours avait cette année pour particularité d’offrir aux postulants la possibilité de se produire directement devant le jury. Un tremplin ouvert à tous les univers et qui donne sa chance à tous les genres musicaux.

“Meis” leur a mis la fièvreDeuxième partie et deuxième style. Au folk succède le rap de "Meis feat La Formule". Meis, jeune rappeur Orvaltais qui a fait ses débuts à la Bugallière, a créé l’an dernier le collectif "La Formule", accompagné de 4 autres MC’s. Le groupe au complet, lauréat lui-aussi du

tremplin jeunes talents, a littéralement envahi les planches de l’Odyssée pendant 40 minutes. Coup de chapeau à cette formation qui a réel-lement créé le spectacle sur scène et a bousculé l’ensemble du public.

Une combinaison de stylesEnfin, il est près de 23 heures lorsque la tête d’af-fiche de cette soirée musicale, "Les Vieilles Pies" fait son entrée sur scène. Ces six jeunes virtuoses de la chanson française ont clôturé le spectacle en offrant au public un mélange d’airs et de musiques bariolées, aux influences variées (hip hop, reggae et électro avec une pointe de jazz) notamment issus de leur dernier album "une vie formidable". Un autre style musical, à la fois festif et joyeux, qui a même incité plusieurs couples à esquisser quelques pas de danse…

*La prochaine édition du tremplin jeunes talents

se tiendra le 11 juin prochain à la Gobinière.

Inscriptions au PIJ à partir du 2 avril.

Plus de photos de la soirée sur : www.orvault.fr>découvrir orvault> la ville en images

Sous le signe de l’éclectismeDe la variété, dans le plus strict sens du terme ! Samedi 21 janvier dernier, s’est tenue à Orvault la troisième édition de "l’Odyssée Rock", avec, au programme, trois groupes d’influences musicales très différentes. Retour sur un événement placé sous le signe de la diversité.

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• Prix lycéen Charles Cros

Le prix Charles Cros lycéen est un exercice de français… un peu particulier. “La classe de seconde 6 dont je suis professeur principal

y participe cette année”, raconte Anne-Marie Le Poul-Danion, professeur de Français au Lycée Ni-colas Appert. “Suite à notre inscription au prix, le PIJ (Point Information Jeunesse) d’Orvault, qui organise l’Odyssée Rock, nous a en effet propo-sé un partenariat”. Et pour cause ! "Les Vieilles Pies" faisaient cette année partie des artistes sélectionnés. “Nous participons donc aux "chro-niques lycéennes" du prix Charles Cros. Chaque élève a reçu un CD contenant une vingtaine de titres francophones. Ils l’ont écouté chez eux puis ont chacun choisi un titre sur lequel ils ont écrit une chronique. Si l’une d’entre elles sort du lot, elle sera ensuite publiée dans un supplément des Inrockuptibles. Les contraintes de l’écriture journalistique doivent donc être respectées !”.

Une interview "en vrai"Plusieurs élèves ont en outre eu l’opportunité de s’exercer à l’art de l’interview auprès de Gabriel Saglio, chanteur emblématique des "Vieilles Pies". “Il s’est rendu extrêmement disponible”, raconte Anne-Marie Le Poul-Danion. “Les élèves qui ont participé sont revenus ravis. Ils ont même eu un disque dédicacé !”. Des places de

concert pour l’Odyssée Rock ont également été distribuées par la Ville. “Tout cela a été possible au départ grâce à la participation à ce prix. C’est un vrai projet, qui change de l’ordinaire. Il sera à réitérer dès que possible !”.

Des questions d’orientationL’organisation de l’Odyssée Rock a également permis d’aborder des questions d’orientation au-près des élèves. “En tant que professeur principal, je dispose d’un créneau dit "d’accompagnement personnalisé". Nous l’avons utilisé pour organi-ser une rencontre à l’Odyssée, avant le concert, autour des métiers du spectacle”. Les jeunes ont donc rencontré deux agents de la Ville travaillant dans le secteur culturel. Ils leur ont expliqué leur métier et les contraintes qui y sont associées. La rencontre avec un des jeunes régisseurs a notam-ment connu un franc succès. “Ils s’en sont sentis

proches et lui ont posé beaucoup de questions. Ce face-à-face leur aura été vraiment bénéfique” conclut, réjouie, Anne-Marie Le Poul-Danion.

Journalistes poids plume

Tous les ans, le lycée Nicolas Appert organise un prix de littérature en interne. L’occasion de faire venir plusieurs auteurs connus dans l’enceinte de l’établissement. Cette année, les lycéens auront pu échanger entre autres avec Caryl Ferey, auteur du célèbre roman "Zulu", grand prix de la littérature policière 2008.

Rencontre avec des romanciers

De la graine de chroniqueurs ! Dans le cadre du prix Charles Cros, les élèves d’une classe de seconde du Lycée Nicolas Appert ont eu l’opportunité d’écrire une chronique musicale sur une sélection de chansons francophones. Parmi elles, "Utopie", un titre du groupe "les Vieilles Pies", également tête d’affiche de l’Odyssée Rock…

Les lycéens ont échangé avec des agents du secteur culturel sur les différents aspects de leurs métiers.

Rencontre avec Gabriel Saglio,

chanteur des "Vieilles Pies".

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ORVAULT MA VILLE #52/AVRIL-MAI-JUIN2012

• Iaido

Le Cercle Orvaltais d’Arts Martiaux (CODAM)

a reçu, les 28 et 29 janvier derniers, 52 pratiquants d’iaido. Ces passionnés

se sont exercés sur le dojo* du complexe sportif de la

Cholière dans le cadre d’un stage national organisé

par le club orvaltais.

Ils sont venus de toute la France pour suivre ce stage. Et pour cause, le CODAM recevait cette

année un invité de marque : le Français Dominique Pierre, un des plus grands experts européens en iaido. Référence mondiale de la discipline, il est également président de la Fédération Euro-péenne de Karaté et Arts.

Un art martial peu connuL’iaido est directement issu des combats de Samouraïs japonais tels qu’ils existaient jusqu’aux années 1850, avant l'arrivée des premières armes à feu.

Aujourd’hui encore, les pratiquants les plus chevronnés utilisent des sabres en acier forgé (appelés "katana"), tranchants comme des lames de rasoirs. L’objectif de l’entraînement est de reproduire ces gestes ancestraux à la perfection, sans adversaire en face de soi, à l’image d’un boxeur qui s’entraîne face à son ombre. Pour cela, chaque élève répète inlassa-blement les mêmes mouvements selon les indi-cations de l’enseignant.

Pour compléter cet apprentissage, les prati-quants utilisent également des sabres en bois, ce qui leur permet d’acquérir la vitesse, la distance de travail, "le timing" et la précision sans dan-ger. Cet entraînement permet également d’ef-fectuer un travail en harmonie avec les autres, une des valeurs fondamentales de l’iaido.

Un développement de soiLe respect, l’humilité, la persévérance, le travail et l’engagement sont les valeurs que chaque pratiquant doit progressivement intégrer et développer. La séance de travail peut alors se comparer à une cérémonie, selon un déroule-ment précis introduit par "le salut" face aux enseignants et au portrait du fondateur de cette discipline, affiché dans la salle. La remise de diplômes des passages de grade se fait éga-lement selon un rituel immuable.

Au-delà d’un simple art martial, l’iaido est aussi une philosophie de vie, comme l’énonçait Tai-sen Dechimaru, maître Zen bouddhiste japo-nais : "Le dojo est le lieu où se pratique la voie : celle de l’éveil".

* salle consacrée à la pratique des arts martiaux

Site internet du club d’Orvault :http://iaido.codam.free.fr/

À visionner : retrouvez l’interview de Dominique Pierre sur www.orvault.fr

Bien plus qu’un sport de combat

26LOISIRS

C’est évidemment l’équipement le plus important. Chaque combattant possède le sien. Aujourd’hui, ce sont soit des armes fabriquées par les rares forgerons qui connaissent cette technique particulière, soit de vraies armes, datant pour certaines de plus de 300 ans. Certaines ont donc réellement servi au pays du soleil levant et comptent déjà à leur passif quelques têtes ennemies. Durant la Seconde Guerre mondiale encore, les officiers de l’armée japonaise portaient tous à leur ceinture un sabre, signe de prestige et d’appartenance à la culture Samouraï.

Le sabre

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27DÉVELOPPEMENT DURABLE

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• Abeilles

Quelles sont les menaces pesant aujourd’hui sur cette espèce ?Louis Chéret : on assiste depuis 5 ou 6 ans à un phénomène croissant de disparition des abeilles. Le problème, c’est que l’abeille est le principal insecte pollinisateur présent dans la nature. Son extinction serait donc dramatique puisque l’on pourrait même en arriver à ne plus pouvoir faire pousser de fruits ou de légumes. Didier Moreau : aujourd’hui, ce sont de gros essaims qui disparaissent ! Il peut même nous arriver de retrouver des ruches vides. Nous avons vraiment connu de très grosses pertes cette année.

Comment s’explique cette disparition ?LC : il n’y a pas de vraie réponse, bien que les produits phytosanitaires soient vivement mis en cause. La monoculture intensive pose égale-ment des problèmes car les abeilles ont besoin de butiner de nombreuses espèces. Du coup, les ruches sont globalement en meilleure santé en ville, où les essences sont nombreuses et peu traitées, qu’en campagne ! Quant au fre-lon asiatique, s’il fait des dégâts, il n’explique pas tout à lui seul car il n’est apparu dans le département qu’en 2010.

Que faire pour lutter contre ce phénomène ?DM : il faudrait probablement pouvoir rempla-

cer la monoculture intensive par du bio, mais ce n’est pas facile, et pas de notre ressort. Les particuliers, de leur côté, peuvent aussi faire quelques gestes simples : se passer d’insecti-cides par exemple, ou bien multiplier dans les jardins et balcons le nombre d’espèces pollini-satrices : marguerites, pâquerettes, lavande, œillets d’inde… Le choix est vaste.

Que conseiller à un particulier qui voudrait installer une ruche chez lui ?LC : il y a quelques règles simples à appliquer, comme le respect d’une distance minimale avec ses voisins par exemple. Pour la partie ad-ministrative, chaque ruche doit également être déclarée à la FNOSAD*. DM : il faut aussi rappeler qu’une ruche demande de l’entretien toute l’année, ainsi qu’un certain savoir-faire. Mais, aidé par une association, un particulier motivé peut tout à fait y arriver !

*FNOSAD : Fédération Nationale des Organisations Sa-

nitaires Apicoles Départementales

Retrouvez l’interview de Luc Gouverneur, apiculteur animant les deux interventions de la programmation du Cens Durable sur les abeilles sur : www.orvault.fr>ville durable

La menace d’une extinctionLe déclin des abeilles, constaté depuis au moins une dizaine d’années, ne cesse de s’accentuer. Une problématique impactant directement la survie d’un grand nombre d’espèces végétales, voire animales. Interview croisée de Louis Chéret, responsable de la régie espaces verts de la Ville, et de Didier Moreau, apiculteur amateur domicilié à Orvault.

Débarqué accidentellement en France, le frelon asiatique (Vespa Velutina Nigrithorax) a fait son apparition en 2010 en Loire-Atlantique. Redoutable tueur d’abeilles, un seul de ses spécimens est capable de réduire une ruche à néant en quelques jours. Son mode opératoire ? Il se pose sur la planche d’envol de la ruche et coupe la tête de chacune des abeilles qu’il rencontre. Aujourd’hui, bien que l’espèce ne soit pas encore considérée comme nuisible par l’état, chaque nid doit nécessairement être signalé, et, dans l’idéal, détruit.Pour toute information, contacter la FDGDON 44 (La Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) au 02 40 36 83 03 ou par mail, [email protected]

Le frelon asiatique, exterminateur d’abeilles

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