ORIENTATIONS 2012 · CFDT SANTÉ – SOCIAUX 57 ORIENTATIONS 2012 – 2016 - 3 - PRÉAMBULE Les...

CFDT SANTÉ – SOCIAUX 57

ORIENTATIONS 2012 – 2016 - 2 -

CONGRÈS

22 novembre 2012

0 – LE DEVELOPPEMENT AU CŒUR DE L’ACTION------------------------------------------- 3 0.1 Un binôme dans la fonction de responsable developpement -------------------------------------------------------- 3 0.2 La mise en place de développeurs de sections ------------------------------------------------------------------------- 3 0.3 Des actions sur le terrain ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 3 0.4 Une strucutration du développement --------------------------------------------------------------------------------------- 4 0.5 Un développement ciblé ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4 0.6 Un développement en phase avec les orientations fédérales et confédérales ---------------------------------- 4 0.7 Un suivi des élections facteur de développement ---------------------------------------------------------------------- 4

1 – UNE ORGANISATION QUI SE STRUCTURE ------------------------------------------------- 4 1.1 Une organisation pour un syndicalisme d’adhérents ------------------------------------------------------------------- 4 1.2 Des moyens humains ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5 1.3 Des moyens financiers et matériels ---------------------------------------------------------------------------------------- 5 1.4 Des outils au service de notre action --------------------------------------------------------------------------------------- 6

2 – UN SYNDICAT QUI SE FORME ---------------------------------------------------------------- 8 2.1 Des formations à tous les niveaux de la structure ---------------------------------------------------------------------- 8 2.2 Des ressources professionnelles et interprofessionnelles ------------------------------------------------------------ 8 2.3 Des moyens financiers et matériels ---------------------------------------------------------------------------------------- 9 2.4 Une charte pour les responsables ------------------------------------------------------------------------------------------ 9

3 – L’ACTION SYNDICALE AU SERVICE DES ADHERENTS ----------------------------- 9 3.1 Une formation régulière -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 9 3.2 Une défense juridique confiée a la caisse nationale d’action syndicale ------------------------------------------- 9 3.3 Une assurance professionnelle souscrite auprès de la Macif -------------------------------------------------------- 9 3.4 Une formation adaptée aux besoins de l’adhèrent --------------------------------------------------------------------- 10 3.5 Un soutien en cas de grève -------------------------------------------------------------------------------------------------- 10

4 – UN SYNDICAT DANS UNE ORGANISATION CONFEDEREE ------------------------ 10 4.1 Rôle politique du syndicat ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 10 4.2 Préparation collective des positionnements et investissement interprofessinonel ----------------------------- 10 4.3 Action syndicale de proximité ------------------------------------------------------------------------------------------------ 10 5 – UN SYNDICAT FEDERE CFDT SANTE SOCIAUX --------------------------------------- 11 5.1 Pour une politique sanitaire, sociale et médico-sociale --------------------------------------------------------------- 11 5.2 Une politique régionale -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 11 5.3 Des orientations départementales ------------------------------------------------------------------------------------------ 11 6 – UN SYNDICAT POUR DEFENDRE DES GARANTIES COLLECTIVES ------------- 12 6.1 Agir pour l’emploi et réduire les inégalités -------------------------------------------------------------------------------- 12 6.2 Conditions de travail et pénibilité -------------------------------------------------------------------------------------------- 13 6.3 Un droit syndical à garantir --------------------------------------------------------------------------------------------------- 13

SYNDICAT CFDT SANTÉ-SOCIAUX DE MOSELLE



PRÉAMBULE

Les propositions que nous soumettons au débat et au vote du Congrès sont le fruit d’un travail collectif. Celui-ci s’appuie sur les analyses et réflexions que nous avons eues lors de réunions de bureau du syndicat et lors du conseil de septembre ; nous avons également tenu compte des suggestions et souhaits des militants tout au long du dernier mandat. Nous avons ressenti une très forte demande des militants de pouvoir répondre à leurs attentes et de pouvoir être préparés à œuvrer dans leurs mandats. Aussi, les axes principaux de cette prochaine mandature seront basés sur le développement au plus proche des militants, sur la formation de chaque strate de notre organisation départementale et sur la structuration de notre Syndicat tout en restant dans l’action syndicale qui reste au cœur de notre action.

0 – LE DEVELOPPEMENT AU CŒUR DE L’ACTION

0.1 – UN BINOME DANS LA FONCTION DE RESPONSABLE DEVELOPPEMENT

Le principe du binôme a largement fait ses preuves dans notre syndicat au sein de la branche publique. Lors du Congrès de 2008 à Sarrebourg, la motion déposée par la branche allait dans ce sens. A ce jour et avec le retour d’expérience, on peut dire que cette pratique a été positive. Aussi, même si notre Fédération demande un seul interlocuteur, notre bureau propose de mettre en place un binôme à la tête de la fonction.

0.2 - LA MISE EN PLACE DE DEVELOPPEURS DE SECTION

Les responsables développement ont envoyé à toutes les sections un mailing afin de « recruter » des développeurs. Ces développeurs de section auront une mission d’aide au développement au sein de leur section. Dans un premier temps, une formation d’une à deux demi-journées sera proposée aux développeurs en intra au sein du département. Ces militants seront identifiés dans un organigramme remis à jour régulièrement (Site internet).

0.3 – DES ACTIONS SUR LE TERRAIN

Les responsables développement sont à la disposition de toutes les sections qui veulent mettre en place une politique de développement. Des outils sont disponibles et peuvent être remis aux sections dans le cadre d’un projet développement.



0.4 – UNE STRUCTURATION DU DEVELOPPEMENT

La mise en place des développeurs de section améliorera la communication au sein du syndicat en terme de développement en créant un véritable réseau de militants volontaires.

La plaquette de présentation de notre Syndicat sera mise à jour au lendemain du Congrès. Elle sera fidèle à l’existant et contiendra notamment un trombinoscope des membres du bureau et des responsables à identifier. Cette plaquette est toujours personnalisable sous réserve de donner les informations utiles aux Responsables Développement.

Les livrets « Nouveaux adhérents » seront remis en place. A chaque nouvelle adhésion, un envoi individuel sera fait à chaque adhérent. Cela lui permettra de connaître le fonctionnement de notre Syndicat, les valeurs de la CFDT, avoir un organigramme de l’organisation et prendre connaissance des formations qui lui sont proposées.

Une cartographie des établissements, des sections sera établie afin de définir les potentiels de développement.

La formation « Nouvel adhérent » sera proposée systématiquement à chaque nouvel adhérent.

0.5 – UN DEVELOPPEMENT CIBLE

En étroite collaboration avec le secteur Développement de la Fédération CFDT Santé Sociaux, un ciblage du potentiel de développement a été réalisé. Au regard des résultats des élections professionnelles dans la Fonction Publique Hospitalière, les établissements du secteur public seront la priorité de ce mandat. Néanmoins, toute section désireuse de mettre en place un projet développement sera évidemment la bienvenue. Les isolés ne seront pas oubliés et obtiendront les mêmes informations en matière de développement que les sections.

En outre et concernant le renouvellement générationnel, les responsables s’attèleront à communiquer auprès des étudiants au travers des écoles (IFSI, IRTS …)

0.6 – UN DEVELOPPEMENT EN PHASE AVEC LES ORIENTATIONS FEDERALES ET CONFEDERALES

La politique engagée par la Confédération en matière de développement, et largement reprise par notre Fédération, doit avoir une déclinaison départementale. Les Responsables Développement de notre Syndicat devront garder le lien avec les instances nationales afin de continuer à s’inscrire dans des orientations qui soient partagées. Aussi, le travail commencé en 2012 doit être pérennisé s’il veut porter ses fruits. Les contacts pris avec le secteur Développement de la Fédération devront être nourris par le travail de terrain.

0.7 – UN SUIVI DES ELECTIONS FACTEUR DE DEVELOPPEMENT

Le Syndicat continuera à accompagner les militants et les salariés lors des élections professionnelles. En particulier, dans le secteur privé, le Syndicat a contractualisé un GPS (Gestion des Protocoles et Suivi) avec l’URI pour l’accompagnement de l’ensemble du processus électoral et de l’après. Ce travail de terrain ne peut qu’apporter un plus en matière de développement.



1 – UNE ORGANISATION QUI SE STRUCTURE

1.1 – UNE ORGANISATION POUR UN SYNDICALISME D’ADHERENTS

Si l’adhérent, le militant, le salarié ou l’agent lambda a souvent une réponse à son interrogation en appelant à Metz, il semble urgent de désengorger les militants au SD et recentrer autour des acteurs de terrain qui sont souvent les mieux à même de répondre aux demandes. Un organigramme a été conçu et validé en bureau (Cf. Annexe 1). Il y a lieu de le mettre en place à présent. Les adhérents doivent pouvoir s’adresser à leur DS/SSE directement et non appeler le Syndicat qu’ils prennent quelquefois pour un « Super-DS » ! Le rôle des branches est à repréciser. Des responsables de branche doivent se présenter aujourd’hui et vous proposer des solutions afin que chaque branche fonctionne à nouveau de manière efficace et efficiente.

Notre effort doit être poursuivi afin de consolider l’organisation mise en place au niveau départemental afin d’effectuer un travail de proximité auprès des sections syndicales. De la même façon, le syndicat continuera à favoriser l’investissement de ses militants dans les unions locales du département.

L’ambition de toute la CFDT, par sa volonté d’axer son action au niveau du développement, nécessite que des moyens et des outils soient mobilisés pour mettre en œuvre une stratégie repérable et offensive.

1.2 – DES MOYENS HUMAINS

Les attentes des salariés et des adhérents sont telles que le bénévolat ne suffit pas pour y répondre. Accomplir ses fonctions de délégué, d’élu, de membre d’une instance du syndicat ou d’une structure interprofessionnelle, requiert du temps que les militants prennent sur du temps libre, du droit statutaire ou conventionnel, ou par des financements internes ou externes à l’organisation. Afin d’accroître le temps disponible, plusieurs axes d’intervention sont envisagés :

La mise en place de binômes à la tête des branches.

Le recrutement d’une étudiante présente quatre jours par semaine pour le Syndicat.

la recherche des solutions nécessaires au financement du poste de secrétariat (Convention école) et sa pérennisation.

l’optimisation du droit syndical prévu par les conventions et statuts en favorisant l’établissement de protocoles de droit syndical au sein des sections et en incitant les militants à la prise effective du temps auquel ils ont droit, au besoin en les soutenant auprès de leur hiérarchie en cas de difficulté,

l’utilisation du dispositif de mutualisation du droit syndical de la fonction publique hospitalière selon les priorités départementales,

la mise en place de projets d’actions spécifiques par le biais de contrats de développement, sur du droit local, départemental ou par des financements diversifiés,

la proposition de mettre en place deux référents au sein du bureau, l’un pour le public, l’autre pour le privé. Ils auront à gérer des groupes de travail qui se réuniront bimensuellement et travailleront en étroite collaboration avec le bureau.



La diffusion aux militants du schéma de transmission de l’information (Cf. annexe 1) doit permettre à chacun de trouver une réponse à son interrogation tout en structurant le cheminement de l’information afin que chacun puisse profiter de son bénéfice.

1.3 – DES MOYENS FINANCIERS ET MATERIELS

Le syndicat CFDT Santé Sociaux Moselle doit se doter de moyens financiers nécessaires à la réalisation des objectifs ambitieux qu’il s’est assigné par ses propres orientations et celles de la CFDT toute entière. A cette fin, le syndicat s’engage à :

maintenir son taux de cotisation à 0.85%. La différence ainsi collectée, restant intégralement à disposition du syndicat départemental, a permis la mise en place de véritables enveloppes pour les sections syndicales ; elles sont constituées d’un montant plafonné alimenté par une part fixe et une part variable selon le nombre de cotisations. Cette répartition peut être revue annuellement par le Bureau après avis du Conseil Syndical.

examiner avec les sections concernées, les solutions à mettre en œuvre dans le cas d’enveloppes non utilisées, sans remettre en cause le principe du report des reliquats annuels, (3 fois le montant maximum de l’enveloppe allouée)

poursuivre la gestion transparente du syndicat au moyen d’une comptabilité générale, analytique et budgétaire,

Respecter la charte financière,

1.4 – DES OUTILS AU SERVICE DE NOTRE ACTION

1.4.1 – Les commissions de branche constituent des lieux de coordination entre sections syndicales d’un même champ professionnel pour la définition d’actions concertées et sont le lien privilégié entre le Bureau et les militants. L’animation de ces commissions doit être coordonnée par deux personnes identifiées qui sont en lien étroit avec le bureau.

Notre souhait est que ce lieu d’échanges soit réinvesti par les sections qui peuvent ainsi confronter leurs expériences et y trouver des arguments lors de négociations dans leurs structures.

Les DS/SSE doivent y trouver une personne ressource qui puisse répondre à leurs attentes, soit directement, soit en la redirigeant vers une personne identifiée dans le réseau, soit en interrogeant les réseaux. (Cf. annexe 1)

1.4.2 – L’action juridique est un outil de l’action syndicale. Elle ne peut devenir un mode normal de régulation et se substituer à l’action des délégués ou la recherche de solutions négociées. Elle est décidée par le bureau du syndicat, à son initiative, ou sur proposition des adhérents. L’activité juridique assure le suivi de dossiers individuels et collectifs avec la désignation d’un référent par dossier, elle nécessite l’établissement de demandes de prise en charge CNAS en lien avec le trésorier. L’augmentation de l’activité juridique du syndicat nécessitera l’investissement de militants pour monter et défendre des dossiers juridiques.

Elle est assurée par des personnes ressources qui pour le secteur public coordonnent leurs interventions au niveau régional et départemental et, pour le secteur privé au niveau départemental. Un responsable pour chaque secteur devra être identifié.

1.4.3 – Le développement consiste à favoriser les conditions de la syndicalisation et que celle-ci soit durable. En ce sens, la structuration du syndicat et des sections représente un axe fort d’intervention (formation, accompagnement de collectifs, contrats de développement, accueil des adhérents) de telle sorte que le souci du développement soit partagé à tous les niveaux du syndicat. Les actions en direction du développement, et un



travail de proximité en 2011 (élections – actions de terrain – questionnaires…), ont permis d’atteindre les 1900 adhérents. Une dynamique de développement devra se faire autour de plusieurs projets : Un lien avec les sections plus régulier et plus riche : réunion de branches – conseils – rencontres pour faire le point, sur un projet spécifique…

Pour éviter une fuite des adhérents « isolés », des propositions de rencontres seront faites sur des thèmes convenant à un même champ professionnel (salariés des maisons de retraite par ex.), et un rapprochement géographique avec une section ou une union locale est envisagé.

Une action spécifique à destination des établissements du secteur public a débuté et devrait permettre d’y relancer l’adhésion et de préparer les élections de 2014. (Développement interne et externe)

Un travail de développement plus spécifique sera mené avec les équipes syndicales, auprès des jeunes (dans les établissements, auprès des instituts de formation), en lien avec l’UPR.

Le travail engagé à destination des nouveaux salariés sera poursuivi avec les équipes volontaires sur le terrain. 1.4.4 – Assurément, la formation syndicale est un outil de structuration et de fidélisation lié au développement qu’il nous faut utiliser à tous les niveaux de l’organisation. Tout représentant du syndicat, qu’il soit élu ou mandaté, du secteur public ou privé, doit être formé à l’exercice de sa fonction mais aussi à la dimension du rôle politique de son mandat. Dans l’objectif d’une meilleure structuration, des actions de formations spécifiques s’adresseront aux membres du bureau départemental, aux sections syndicales. Outre les thèmes abordés dans les formations habituelles mises en place au niveau interprofessionnel, les priorités retenues dans les présentes orientations feront l’objet, selon les sollicitations, de formations adaptées.

1.4.5 – La mise en place du plan fédéral de communication nous a amené à adapter nos modes de diffusion de l’information. Depuis 2007, la fédération transmet toutes ses informations aux syndicats par courrier électronique : « la lettre récapitulative ». Ces informations sont accessibles, par simple inscription, à chaque militant qui y trouvera les récentes évolutions de son secteur. Le suivi du site Internet du syndicat santé sociaux de Moselle, est un atout supplémentaire dans la communication du syndicat départemental avec les sections, les adhérents et les salariés.

Pour sa communication externe, le syndicat envisage d’entretenir et développer des relations avec les médias et la presse locale afin d’être reconnu comme un interlocuteur naturel dans son champ professionnel.

1.4.6 – Le fonctionnement du Conseil Syndical doit permettre d’associer le maximum de militants à la vie du syndicat et le Conseil syndical reste un des liens privilégiés avec les sections. C’est au travers de l’expression des représentants des sections syndicales que la réflexion du syndicat devient collective. La pertinence du positionnement du syndicat sera favorisée en ajustant les dimensions locales et les orientations nationales. 1.4.7 – Les sections : Un travail de proximité est toujours fortement demandé par les militants ; ce sera un de nos axes de travail pour ce prochain mandat, ce notamment dans le cadre du développement. Certains se sont exprimés sur le besoin de créer un lien plus direct et plus permanent avec les sections. Tout en sachant que celles-ci disposent de réels moyens financiers pour fonctionner, la demande se situe au niveau d’un accompagnement plus important sur le terrain (Rencontres



sur invitation ou non, déplacement des responsables développement, délocalisation des réunions de branche). C’est en s’appuyant sur les commissions de branches qu’un bilan du fonctionnement des sections est à envisager. En repérant l’attente réelle des salariés et en fonction des besoins émergents, tels que les élections, des actions pourront être mises en place (présentation du syndicat, accompagnement des DS et des sections, aide à la structuration, propositions de formations, projets de développement…). « Donner envie d’agir dans un souci collectif ».

2 - UN SYNDICAT QUI SE FORME

2.1 – DES FORMATIONS A TOUS LES NIVEAUX DE LA STRUCTURE

Toutes les strates de notre Syndicat se doivent de se préparer à leur mandat. Aussi, les membres du futur bureau doivent s’engager à se former à leur mandat en participant aux formations proposées par la Fédération, Confédération ou région, en participant à des séminaires etc. Le secrétaire général s’engage lui aussi à participer aux rencontres des secrétaires organisées par la fédération mais également aux différentes formations et rencontres professionnelles et interprofessionnelles.

Pour apporter des réponses appropriées, les responsables de branche seront accompagnés par les membres du bureau.

Les autres responsables (trésorerie, développement, juridique etc.) s’engagent à se former et à participer aux rencontres organisées par la Fédération ou l’interprofessionnel sur des thèmes relatifs à leurs mandats.

Les DS/SSE seront nommés après qu’ils aient pris la pleine et entière dimension de leur futur mandat. De même, chaque élu/mandaté (CE/DP/CTE/CAP/CHSCT etc.) s’engage, en acceptant la candidature, à se former dans ses futures fonctions.

La formation nouvel adhérent sera systématiquement proposée.

2.2 – DES RESSOURCES PROFESSIONNELLES ET INTERPROFESSIONNELLES

Le secteur formation de la Fédération CFDT Santé Sociaux propose chaque année un calendrier de formations. En outre, des scénarii pédagogiques de formation existent sur des thèmes précis et ciblés. Il suffit de contractualiser avec le secteur formation fédéral ou régional pour mettre en place ces formations.

Le secteur formation de l’URI Lorraine propose un panel de formations au travers du catalogue diffusé annuellement à toutes les sections (magazine « Présence »). Les relations qui se sont mises en place entre notre Syndicat et le secteur formation de l’URI Lorraine sont constructives et ont déjà porté leurs fruits. (Organisation de formations complémentaires au plan de formation initial par exemple) Il y aura lieu de garder et développer ce lien afin de proposer à nos militants une formation adaptée.

Les sections sont donc invitées à produire leurs besoins en formation pour l’année suivante afin que le catalogue puisse se construire autour des demandes des adhérents.

Par ailleurs, le Syndicat s’engage à anticiper les demandes de formations en fonction de l’actualité lorsqu’elle est prévisible. (Elections du public par exemple)



2.3 – DES MOYENS FINANCIERS ET MATERIELS

Ce projet d’orientations souhaite définir des axes de travail autour de quatre thématiques : (Formation, développement, organisation et action syndicale). Aussi, il est naturel qu’autour de ces axes, soient déployés des moyens humains mais aussi matériels.

Les différentes formations présentées par l’URI ou la Fédération engagent notre Syndicat sur une participation financière forfaitaire et quelquefois des frais supplémentaires (Prise en charge des pertes de salaires etc.) qui peuvent être partagés avec l’UPR. Les formations contractualisées avec l’URI ou la Fédération nécessitent un engagement financier fort. Ce choix doit être un choix fort de ce Congrès.

Un annuaire recensant tous les mandatés et élus par branche devra être réalisé. Cet outil qui peut être très utile en terme de communication en réseaux organisés ne peut exister qu’avec la participation de chacun. Les cartes d’identités des sections, une fois complétées doivent servir à la construction de cet outil.

2.4 – UNE CHARTE POUR LES RESPONSABLES

Comme elle peut actuellement exister pour certains mandatés, lors de leurs prises de fonction, les nouveaux élus/mandatés s’engageront à signer et respecter une charte à définir par le bureau du Syndicat et à présenter au Conseil. Cette charte engagera en outre le mandaté à respecter les valeurs de la CFDT et à se former durant son mandat.

3 – L’ACTION SYNDICALE AU SERVICE DES ADHERENTS

3.1 – UNE FORMATION REGULIERE

Par le biais de revues telles que « CFDT magazine » et « Multiples », l’accès au site www.cfdt.fr (login au dos de votre carte d’adhérent, mot de passe chaque mois en bas de page sommaire du CFDT magazine), notre site et le site CFDT Lorraine.

3.2 – UNE DEFENSE JURIDIQUE CONFIEE A LA CAISSE NATIONALE D’ACTION SYNDICALE

Elle assure les adhérents pour tout ce qui concerne leur contrat et leurs conditions de travail, le respect de leur convention collective ou de leur statut et si nécessaire leur défense devant un tribunal. Pour avoir droit à la participation de la CNAS les adhérents doivent être à jour dans leurs cotisations et justifier de six mois d’adhésion au moment du fait « déclencheur » du litige amenant à solliciter une prise en charge juridique.

3.3 – UNE ASSURANCE PROFESSIONNELLE SOUSCRITE AUPRES DE LA MACIF

Elle prend en charge la défense des adhérents en cas d’action judiciaire engagée contre eux par un tiers dans leur exercice professionnel. Une adhésion minimale de 6 mois est imposée par l’assureur. Ce contrat étant souscrit auprès de la MACIF, aucun aménagement n’est possible (pas de réajustement rétroactif) ; ce contrat est consultable auprès de votre responsable de section ou au syndicat départemental.

http://www.cfdt.fr/


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3.4– UNE FORMATION ADAPTEE AUX BESOINS DE L’ADHERENT

Formation spécifiques aux adhérents élus ou mandatés (CE, DP, CHSCT, CTE, CAPL…). Autres formations spécifiques liées à l’adhésion (« repères » par exemple, la CFDT de A à Z).

3.5 UN SOUTIEN EN CAS DE GREVE

Au-delà du troisième jour par le versement d’indemnités journalières Pour une meilleure défense de vos intérêts, pour la vitalité de notre syndicat, les cotisations sont fixées à 0,85% de votre salaire net imposable annuel. Selon votre mode de déclaration vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 66% des cotisations versées, ou pouvez intégrer cette somme dans vos frais réels.

4 - UN SYNDICAT DANS UNE ORGANISATION CONFÉDÉRÉE

4.1 – ROLE POLITIQUE DU SYNDICAT

Le syndicat a un rôle politique à jouer, c’est à dire un rôle décisionnel, tant pour ce qui concerne ses compétences propres qu’à l’intérieur des autres structures professionnelles et interprofessionnelles de la CFDT. C’est ainsi que le syndicat CFDT santé sociaux Moselle participe aux congrès de la Confédération, de la Fédération Santé-Sociaux, de l’URI Lorraine, de l’UD Moselle. Cette participation se traduit par des votes pour évaluer l’activité passée, fixer les orientations et élire les responsables.

4.2 – PREPARATION COLLECTIVE DES POSITIONNEMENTS ET INVESTISSEMENT INTERPROFESSIONNEL

Mais l’appartenance à une structure confédérée ne se limite pas à cette seule participation. L’investissement de ses militants doit être favorisé tant au sein des instances que dans les initiatives et activités diverses.

Pour le syndicat Santé-Sociaux Moselle, la fonction politique nécessite un travail collectif de préparation au sein de ses instances statutaires ou en groupes thématiques de travail. Ainsi, les grands dossiers d’actualité interprofessionnelle feront l’objet de débats, le cas échéant avec interventions extérieures et supports documentaires.

4.3 – ACTION SYNDICALE DE PROXIMITE

Les valeurs de solidarité, de justice sociale, de démocratie, de refus des discriminations doivent faire l’objet d’une affirmation continue dans nos actions syndicales, par un travail de proximité dans l’entreprise, dans les unions locales.


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5 - UN SYNDICAT FÉDÉRÉ CFDT SANTÉ-SOCIAUX

5.1 – POUR UNE POLITIQUE SANITAIRE, SOCIALE ET MEDICO-SOCIALE

5.1.1 – La CFDT santé sociaux poursuit son action pour la création d’un service public de santé publique comprenant le sanitaire, le social et le médico-social, public et privé, dont l’objectif est de favoriser le meilleur état de santé possible de toute la population. Il doit concilier qualité, sécurité et proximité en réduisant les inégalités.

5.1.2 - Cette cohérence repose sur l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de santé publique à l’échelon régional et la nécessité de constituer les Agences Régionales de Santé (ARS).

5.1.3 – La CFDT santé-sociaux s’appuiera sur la loi pour obtenir des résultats concrets sur ses revendications, en matière d’information, de prévention, d’éducation à la santé, d’identification et de réduction des risques professionnels, d’accès aux soins des populations fragilisées, ainsi que sur la reconnaissance de professionnels formés, qualifiés, reconnus et en nombre suffisant.

5.2 - UNE POLITIQUE REGIONALE

5.2.1 - Alors que les dépenses publiques de santé sont parmi les plus élevées du monde, la France se caractérise par de fortes inégalités de santé entre régions et catégories sociales (différences de mortalité, de handicap et dépendance). Malgré un taux d’équipement et une offre de soins excédentaire par rapport à la moyenne française, la Lorraine n’échappe pas à ce constat (surmortalité globale et même assez nette pour certaines pathologies, contrastes selon les bassins sanitaires, les départements)

Toute politique régionale de santé doit viser à concilier des impératifs de santé publique et de gestion économique sans occulter les enjeux humains, sociaux et territoriaux.

5.2.2 - L’échelon régional constitue le niveau de définition des politiques sanitaires sociales et médico sociales.

De nombreuses restructurations ont été apportées et sont en cours : Elles ont eu des répercussions sur l’offre de soin : apparition de problèmes budgétaires, diminution de la capacité d’accueil… D’où l’importance de confronter les réalités départementales au sein de L’Union Professionnelle Régionale Santé Sociaux Lorraine avant les rencontres avec le Directeur de l’Agence Régionale d’Hospitalisation (ARH)

5.3 – DES ORIENTATIONS DEPARTEMENTALES

5.3.1 – Intégrée en Lorraine dont la population baisse par manque d’attractivité et flux migratoire, le vieillissement s’accélère et le nombre de jeunes diminue, la Moselle reste un département à forte densité de population.

5.3.2 – L’emploi sanitaire et social dans ce secteur est évident. Son manque d’attractivité, en terme de conditions de travail, de rémunération entraîne des difficultés de recrutement (maintien à domicile, personnel infirmier et éducatif qualifié). Alors que de nombreux besoins


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restent insatisfaits, de nombreux emplois sont menacés pour des raisons financières tant dans le secteur privé que public.

5.3.3 - Face aux évolutions incontournables du secteur sanitaire et social, le syndicat CFDT Santé Sociaux Moselle a pour ambition

d’être reconnu comme un interlocuteur représentatif des salariés auprès des employeurs, des administrations, des politiques,

de contribuer à l’élaboration de positions communes entre sections syndicales afin de sortir des logiques d’établissement en favorisant le débat sur les enjeux départementaux, régionaux et nationaux,

d’être présent dans les instances qui définissent les schémas sanitaires et sociaux afin de faire valoir nos priorités,

d’aider les sections syndicales à anticiper les restructurations, de les accompagner pour y faire face avec efficacité.

5.3.5 - La prise en charge des personnes âgées, à domicile ou en structure d’accueil, constitue un enjeu fort des politiques sanitaires et sociales actuelles et à venir. Celui-ci implique un effort collectif soutenu en matière d’investissements, de formation professionnelle ainsi que l’embauche de professionnels qualifiés en nombre suffisant pour assurer un service de qualité.

6 - UN SYNDICAT POUR DÉFENDRE DES GARANTIES COLLECTIVES

6.1 – AGIR POUR L’EMPLOI ET REDUIRE LES INEGALITES

Le syndicat CFDT Santé Sociaux Moselle restera vigilant sur les conditions d’exercice des salariés. Agir pour l’emploi, réduire les inégalités, c’est :

accompagner les politiques qui visent à satisfaire les besoins nouveaux,

défendre les acquis en termes d’emplois et de temps libéré pour les salariés dans le cadre de la RTT, tout comme pour les militants syndicaux

intervenir sur la qualité des emplois par la qualification des personnels, proposer et défendre des taux d’encadrement en professionnels qualifiés, développer des politiques actives de formation, valoriser les compétences acquises (VAE).

amener les salariés à utiliser la formation continue comme possibilité d’adaptation à l’évolution de l’emploi,

agir sur les conditions de travail, faire appliquer la réglementation en vigueur, contribuer à la résorption de l’emploi précaire,

être vigilant sur la mise en place de nouveaux contrats aidés et les formations qualifiantes qui en découlent,

négocier la gestion de fin de carrière, anticiper les départs à la retraite et leurs remplacements, par la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC ) en particulier.

faire appliquer, voir améliorer les dispositifs conventionnels ou statutaires par la négociation locale et par des propositions argumentées aux négociateurs fédéraux (filières professionnelles, déroulements de carrière, grilles de rémunération…),


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favoriser la formation des équipes syndicales à la capacité d’affronter les difficultés des entreprises afin de suivre et anticiper leurs évolutions économiques, préparer et proposer les mesures en cas de restructuration.

6.2 – CONDITIONS DE TRAVAIL ET PÉNIBILITÉ

Il existe un lien entre la dégradation des conditions de travail et les problèmes de santé au travail. L’augmentation des rythmes de travail, l’intensification et le glissement des tâches, la flexibilité et la précarité, les environnements mal adaptés (bruit, gestes répétitifs, mauvaises postures, produits dangereux…) contribuent à dégrader la santé des salariés. Cette dégradation des conditions de travail ainsi que l’allongement des carrières professionnelles avec un nouveau coup d’accélérateur en 2011 avec la réforme des retraites provoquent dans nos secteurs : burn-out, risques psycho-sociaux, usure, stress, souffrance des salariés. Ceux-ci aspirent à l’amélioration de leurs conditions de travail et attendent des réponses aux différentes formes de pénibilité rencontrées au sein des établissements. Le travail d’un axe préventif en lien avec les salariés et les CHSCT s’avère incontournable. Inciter nos équipes à suivre les formations préparant les membres du CHSCT à leurs missions.

6.3 – UN DROIT SYNDICAL A GARANTIR

Si le droit syndical est inscrit dans la constitution, le code du travail, les statuts ou la convention collective, l’exercice de ce droit ne s’effectue pas sans difficultés, en témoignent de nombreux incidents survenus ces dernières années pour des militants du syndicat. La garantie du respect du droit syndical représente une priorité pour notre organisation. La formation et l’information constituent un préalable pour permettre à nos délégués ou représentants de connaître leurs droits afin d’exercer avec efficacité leur mandat. Mais comment vouloir faire appliquer la réglementation en vigueur ou obtenir des avancées pour les salariés si nous ne sommes pas en capacité de préserver ceux qui en sont les artisans ? Le syndicat, directement ou par l’intermédiaire de ses sections, interviendra systématiquement sous une forme ou une autre lorsque le droit de ses représentants est mis en cause : médiation, action syndicale et/ou recours juridique.

CONCLUSION

Les grandes thématiques s’imbriquent les unes dans les autres. Pas de structuration ni de développement sans formation, pas de développement ni de formation sans structuration, pas de formation ni de structuration sans développement. Les orientations 2009 – 2012 insistaient déjà sur ces différents points. Les orientations ambitieuses de ce projet seront régulièrement contrôlées par les différents organes internes à notre Syndicat. L’action syndicale, le rôle politique se verra renforcé par cette organisation, par les formations qu’auront pu suivre les élus CFDT, par une structuration permettant à chacun de connaître sa place et par une dynamique de développement ciblant un public jeune et volontaire.


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Annexe 1

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