ORCHESTRE DES LAURÉATS DU CONSERVATOIRE Samedi 12 février 2011

Roch-Olivier Maistre Président du Conseil d’administration de la Cité de la musique Laurent Bayle Directeur général de la Cité de la musique

Rémy PflimlinPrésident du Conseil d’administration du ConservatoireBruno Mantovani Directeur du Conservatoire

Myung-Whun Chung Président d’honneur de l’OLC

Conscient du rôle déterminant que jouent les concours internationaux dans l’avenir artistique des musiciens et leur insertion professionnelle, le Conservatoire de Paris propose aux étudiants les plus avancés, depuis quatorze ans, de faire l’expérience en grandeur réelle de ces joutes périlleuses où un grand nombre d’entre eux s’illustre chaque année.

Cette année, neuf solistes présélectionnés participèrent aux Avant-Scènes à l’auditorium du musée d’Orsay, en interprétant des œuvres de virtuosité, des sonates ainsi que des extraits de concertos devant un jury constitué de personnalités représentatives des différents secteurs de la profession.

Généreusement soutenues par la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique, les « avant-scènes » sont une occasion unique d’entendre des interprètes de grand talent à l’aube de leurs carrières. Parmi les anciens lauréats, citons pour preuve la flûtiste Juliette Hurel, le saxophoniste Vincent David, la hautboïste Nora Cismondi et bien d’autres.

Cette année le jury a sélectionné l’altiste Adrien La Marca qui joue ce soir le Concerto pour alto de William Walton avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire (OLC) sous la direction de Claire Levacher.

LES AVANT-SCÈNES

SAMEDI 12 FÉVRIER

Samedi 12 février, 20hCité de la musique, salle des concerts

William WaltonConcerto pour alto

entracte

Serge Rachmaninov Concerto pour piano n° 3

Orchestre des Lauréats du Conservatoire Claire Levacher, directionAdrien La Marca, alto Lauréat du 15e concours «Avant-Scènes»Guillaume Vincent, piano - Etudiant en 3e cycle Diplôme d’Artiste Interprète

Coproduction Cité de la musique, Conservatoire de Paris en collaboration avec le musée d’Orsay et avec le soutien de la fondation Meyer pour le développement artistique et culturel.

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William Walton (1902-1983)Concerto pour alto et orchestre

Né le 29 mars 1902, William Walton fut surnommé à ses débuts « l’enfant terrible de la musique anglaise ». Autodidacte, il puise ses sources dans le lyrisme de Sibelius, dans le second degré du Groupe des Six et dans le folklore revisité de Stravinsky. Il se rapproche d’Edith Sitwell, poétesse anglaise qui défraye la chronique londonienne de l’époque comme Jean Cocteau pouvait le faire à Paris, et sur ses textes compose en 1921 l’une de ses premières œuvres notables, Façade. Huit ans plus tard, Walton écrit son Concerto pour alto, dont le modèle classique en trois mouvements lui permet de s’affirmer dans la lignée des grands maîtres britanniques. L’œuvre est créée la même année aux Promenades concerts de Londres par Paul Hindemith.

Le premier mouvement Andante Comodo reflète d’emblée pleinement le langage hybride de Walton. On y découvre à la fois une veine contrapuntico-lyrique marquée par le romantisme scandinave, les rythmes bancals et les harmonies burlesques des folklores d’Europe de l’Est filtrés par leurs savants recenseurs, ainsi que des évocations de cette école française du Groupe des Six dont l’esthétique l’a tant influencé.

Le Vivo, con molto preciso qui suit n’est autre qu’un scherzo endiablé d’une redoutable virtuosité. À l’inverse de la vision mendelssohnienne du genre, toute de légèreté féérique, c’est une écriture dense et chargée que nous propose Walton dans ce mouvement, l’alto devant lutter pour émerger au-dessus d’un orchestre très présent et actif rythmiquement.

Le finale Allegro moderato est le sommet expressif de l’œuvre, marquant le retour d’un lyrisme soutenu après les rythmes folkloriques du scherzo. Synthèse et aboutissement de tout le concerto, il s’achève symboliquement sur l’accord de double tierce qui parcourt toute la partition et devint en ce second quart du XXe siècle une allégorie harmonique de l’humour grinçant par son mélange dissonant des modes majeur et mineur.

Charly Mandon-Perbal - 28 janvier 2010Étudiant en classe d’analyse et d’écriture

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Serge Rachmaninoff * (1873-1943)Concerto pour piano et orchestre n°3 en ré mineur op. 30

En 1897, l’échec complet de sa première symphonie - créée par un Glazounov ostensiblement ivre - plonge Rachmaninoff dans une profonde dépression dont il ne sortira qu’en 1901 grâce aux soins du neurologue Nicolas Dahl ainsi qu’à l’immense succès de son second concerto pour piano. S’ensuivront alors les années qui resteront comme les plus heureuses de sa vie. C’est en 1909, à la veille de sa première tournée aux Etats-Unis, qu’il compose son Troisième Concerto en ré mineur opus 30 dans le calme de la résidence de campagne de ses cousins Satine. Achevée le 23 septembre, Rachmaninoff n’a que le temps de glisser la partition dans ses bagages et d’embarquer pour l’Amérique en pre-nant soin d’emporter le clavier silencieux qui allait lui permettre de travailler son concerto pendant la traversée. Le 28 novembre, la création de celui-ci au New Theater par la Société Symphonique de New York sous la baguette de Walter Damrosch et avec le compositeur au piano conquiert immédiatement le public new-yorkais. Le concerto est si difficile que Rachmaninov refusa de l’enchaîner une seconde fois, ainsi que le rapporte le New York He-rald : Monsieur Rachmaninov fut rappelé plusieurs fois par le public qui insista pour qu’il rejoue, mais il leva les mains par un geste signifiant qu’il était d’accord pour rejouer mais que c’était ses doigts qui ne l’étaient pas. Ceci fit beaucoup rire le public qui, à ce moment-là seulement, le laissa partir ! Il reprendra l’œuvre quelques semaines plus tard avec le même orchestre conduit cette fois-ci par Gustav Mahler.

L’Allegro ma non troppo initial est le mouvement le plus solidement structuré du concerto, déployant une vaste forme sonate aux contours clairs mais dépassant largement l’idéal classique de symétrie des parties. L’ample exposition débute in medias res par la célèbre mélodie du premier thème ; le second thème se fixe quant à lui sur la tonalité relative de la sous dominante, si bémol majeur. Un retour partiel du premier thème marque le début du long développement, débouchant lui-même sur la redoutable cadence, qui ne laissera place qu’à une réexposition condensée à l’extrême et comme brisée par la violence des passions qui vient d’atteindre son paroxysme.

Faisant la part belle aux pupitres de vents, l’orchestration de l’Intermezzo renouvelle les couleurs du premier mouvement, tandis que sans s’alléger véritablement, l’écriture du piano se fait davantage mélodique. La forme est ici plus libre, usant avec souplesse du procédé de variation autour du thème exposé d’abord à l’orchestre seul, puis repris en guise de clôture du mouvement avant la transition vers le Finale.

Celui-ci, bâti sur le modèle d’une peu rigoureuse forme sonate, est caractérisé par son premier thème fait d’un motif d’appel en quarte typique des sonneries militaires et de

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celles des cors de chasse. Le second thème s’y opposera par sa grande arabesque chantante mais c’est le retour cyclique de fragments des thèmes du premier mouvement qui fait l’intérêt formel de ce Finale, assurant ainsi la cohérence du concerto entier. La réexposition s’achève sur une brève cadenza qui lance l’implacable coda terminale, jusqu’à l’explosion de la tonalité finale de ré majeur.

Ainsi se conclut cette brillante œuvre de commande dont Rachmaninoff, sceptique, écrivait pourtant dans une lettre à Morozov quelques mois avant sa création et dans l’urgence de ce délai trop court : Je ne peux rien te dire. Sinon qu’il me reste peu de temps, que ce que j’ai fait ne me plaît pas particulièrement, que composer est pénible, etc., etc. L’histoire habituelle.

* L’orthographe du nom avec deux « f » fut toujours employée par Rachmaninoff lui-même, la transcription anglo-saxonne avec un « v » n’apparaissant que dans les années 1990.

Charly Mandon-Perbal - 28 janvier 2010 Étudiant en classe d’analyse et d’écriture

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Né en 1989, l’altiste français Adrien La Marca débute la musique à l’âge de six ans au Conservatoire d’Aix-en-Provence. Il remporte en 2005 le 1er prix du concours national des jeunes altistes à Lille; la même année, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Jean Sulem. Parallèlement, il est invité au cours de l’été 2008 à prendre part à l’International Music Academy – Switzerland de Seiji Ozawa où il travaille avec Robert Mann, Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa. Après avoir reçu son diplôme de Master en juin dernier, Adrien se perfec-tionne et intègre en octobre dernier le 3e cycle supérieur du Conservatoire de Paris.Il continue également d’étudier auprès de Tatjana Masurenko (HMT-Leipzig).Au cours de son développement musi-cal, Adrien s’inspire et travaille aux côtés d’artistes tels que Nobuko Imaï, Lawrence Power, Hatto Beyerle, Antoine Tamestit et Yuri Bashmet.Depuis 2004, il participe à de nombreux festivals comme le Merrick Festival à Miami, Jeunes Talents à Paris, La Folle Journée à Nantes, Musica à Strasbourg, la Grange de Meslay à Tours, festivals de Cordes-sur-Ciel, Deauville, Saint Cosme, Verbier et Kuhmo (Finlande). Il joue aux côtés d’artistes tels que Jérôme Pernoo, Eric Lesage, Vladimir Mendelssohn ou encore le Quatuor Ebene.En mars dernier, Adrien est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects

the world » et joue en musique de chambre aux côtés d’Andras Schiff, Yuri Bashmet, Frans Helmerson et Gidon Kremer. Lauréat du programme « Génération Spedidam », Adrien devient en septembre 2009 lauréat du 16e Concours International Johannes Brahms en Autriche.Il devient également lauréat du 10e

concours International Lionel Tertis en mars dernier, où il obtient trois prix spéciaux récompensant ses interprétations de la Sonate de Brahms et de l’œuvre contempo-raine imposée.Récemment, Adrien remporte le concours des «Avant-Scènes» à Paris. Il s’est produit en décembre en récital à l’auditorium du Musée d’Orsay ainsi qu’au Grand salon des Invalides et jouera à la National Portrait Gallery à Londres le 25 février prochain.Soutenu par la fondation « L’Or du Rhin », Adrien La Marca est également lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Adrien La Marca

Guillaume Vincent Guillaume Vincent est né le 9 octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans et donne ses premiers récitals dès l’âge de 10 ans. Très vite, son talent est remarqué et encouragé par Henri Gauthier et François-René Duchable, qui lui conseillent de se présenter au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il entrera à l’âge de 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit.A 16 ans, il y obtient brillamment son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de Formation Supérieure. Il obtient ensuite son master de piano dansla classe de Jean-François Heisser et Marie-

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Joseph Jude et son prix d’harmonie à l’âge de 18 ans dans la classe de Yves Henry. Soutenu par ses professeurs Jacques Rouvier et Jean-François Heisser, il entame actuellement une dernière année de formation en 3e cycle supérieur tout en préparant son Diplôme d’Artiste Interprète. À seulement 19 ans, Guillaume Vincent est déjà lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgeois en 2006, Premier Prix au concours de Leipzig en 2008, Prix de l’Académie Ravel et Prix des mélomanes de la côte Sud à Saint-Jean de Luz en 2009, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France en 2009, Premier Prix du concours Adelia Alieva en 2010… De plus, il a récemment été nommé en tant que Révélation classique par l’ADAMI en 2010.Depuis son plus jeune âge, Guillaume Vincent est habitué à monter sur scène, et confie avoir toujours eu la passion de transmettre à son public son univers musical. Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France et dans le monde entier pour se produire en solo, et avec orchestre. On peut compter entre autres le Festival de Nohant, la Folle journée à Nantes et à Tokyo, la Roque d’Anthéron, le Festival d’Usedom, CHT Goes Classic de Tubingen, le Festival de Pâques et l’Août Musical à Deauville, le Festival de Cordes-sur-ciel...Outre sa carrière de concertiste, il se pro-duit également en musique de chambre, et a déjà eu l’occasion de jouer avec des

artistes renommés tels que Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Vanessa Szigeti, Yan Levionnois, Jonas Vitaud, le Quatuor Ardeo…« Guillaume Vincent est plus qu’une promesse, c’est déjà un artiste singulier, aguerri » (Thêatre de Nimes, novembre 2010)

Pianiste de formation, Claire Levacher obtient trois Premiers Prix au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, un Master de Direction d’Orchestre à l’Université du Michigan (USA) pour se perfectionner ensuite en direction à la MusikHochschule de Vienne auprès de Leopold Hager. Elle a remporté le Concours international de direction d’orchestre de Trévise (Italie) et le Deuxième Prix au Concours international de Direction d’Orchestre de Prague en 2000. Elle a dirigé en France, l’Orchestre Poitou-Charentes, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre national d’Ile-de-France, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre de Bayonne-Côte Basque ; en République Tchèque, l’Orchestre de la radio de Prague, l’Orchestre de l’Académie de Prague, l’Orchestre Severocesska Filharmonie de Teplice ; en Hongrie, l’Orchestre de l’Académie Franz Liszt de Budapest ; en Italie, l’Orchestre Filarmonia Veneta. En Chine l’Orchestre Philharmonique de Wuhan. Sélectionnée par Culturesfrance pour son programme « un chef, un

Claire Levacher

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orchestre », elle a régulièrement dirigé l’Orchestre national du Liban et différents orchestres nationaux en Amérique du Sud et au Vietnam.Avec l’Orchestre de la Radio de Vienne en Autriche, elle a enregistré un disque Haydn en 2009.Directeur musical de l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire national supérieur de mu-sique et de danse de Paris depuis 2004, elle a dirigé en concert les orchestres du Conser-vatoire à la Cité de la musique, au Théâtre du Châtelet ou à la Maison de Radio France et a assisté les chefs invités tels que Pierre Boulez, Myung-Whun Chung, Emmanuel Krivine.Dans le domaine lyrique, forte de son expérience de chef-assistante au Theater an der Wien, au Théâtre des Champs-Elysées, à l’Opéra Comique, à l’Opéra de Nice, à l’Opéra de Lyon, elle a assuré la direction musicale de différentes productions lyriques à l’Opéra de Prague mais aussi en Indes et en Amé-rique du Sud. Elle a fait ses débuts en 2009 à l’Opéra national de Lyon.

Orchestre des Lauréatsdu Conservatoire

Recrutant ses musiciens parmi les lauréats des deux conservatoires nationaux de musique et de danse de Paris et de Lyon, l’OLC répond à un double objectif :

• d’une part, être au cœur de la pédagogie du Conservatoire en interaction avec les enseignements et les répertoires les plus divers, des classes de direction, de composition et d’orchestration aux enregistrements pour les solistes;

• d’autre part, offrir aux lauréats des CNSMD une mise en situation professionnelle en tant que musicien d’orchestre.

Soutenu par des partenaires de premier ordre comme la Cité de la musique, l’Opéra de Paris, Radio France ou le Festival Musica, l’OLC bénéficie de mises en situation professionnelle très variées et représente ainsi une « passerelle » entre le champ des études et le mondeprofessionnel.Ainsi, c’est au contact des plus éminents chefs et solistes que l’OLC porte les couleurs de la jeune génération symphonique française.

Créé en 2003, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire (OLC) s’est vu qualifié de « projet exemplaire qui procure à de jeunes professionnels l’expérience du réel de l’orchestre dans un environnement pédagogique » (Myung-Whun Chung)

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ViOLOn

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ViOLOnCELLE

Matthieu BAUCHATMarion DUCHESNEBlandine FAIDHERBELionel FEUTRIEZMaveul GIRARDCécile MARSAUDONCyril PASQUIERCynthia PERRIN

Morgan GABINSarah GIVELETAskar ISHANGALIYEVCarlotta PERSICO-LICER Anne ROTURIERJean-Baptiste TOSELLI

COntREBASSE

Fanny BEREAUHéloïse DELYAfaf FAKHOUR-ROBILLIARDBenoît LEVESQUE

FLÛtE

Marion CONSTANTSangah NAH

HAUtBOiS

Alexandre MEGEFlavien SAUVAIRE

CLARinEttE

Cariez GERRETSEN Laurence PERRY

BASSOn

Emilie ALENDAAnaïs REYES

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Emilie COUNILAlexandre FAUROUXDéborah KOPPJoël LASRY

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Adrien RAMON Mathieu REINERT

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Mathieu ADAMJules LEFRANCOIS

tROMBOnE BASSE

Benjamin GUILIANI

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Barthélémy JUSSELME(Rachmaninov)

tiMBALES / PERCUSSiOn

François GARNIERDavid JOIGNAUX(Rachmaninov)Florian CAUQUIL (Rachmaninov)

HARPE

Delphine BENHAMOU(Walton)

Angélique CHARLOPAINJulien CHURINViolaine DE GOURNAYEstelle DIEPChantal DURYJulie GEHAN-RODRIGUEZAnnie GROPMANHagni GWONYou-Jung HANBernard JULLIEN Stéphane KILICVahé KIRAKOSIAN Cédric LAROQUEJi-Yoon PARKMatthias PICCINKledis REXHOConstance RONZATTIMattia SANGUINETIGeorge TUDORACHEviolon soloCristina VATADamien VERGEZPauline VERNET

Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris 206, avenue Jean-Jaurès 75019 - PARIS T. 01 40 40 45 45 F. 01 40 40 45 00www.cnsmdp.fr

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