Opéra Underground · 2019. 11. 28. · Stochelo Rosenberg, est un héritier direct de Django et a...

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Opéra Underground Concerts et événements janvier-février 2020

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  • Opéra Underground

    Concerts et événementsjanvier-février

    2020

  • WATCHDOGLes Animaux qui n’existent pas Vendredi 17 janvier, 20hDe 15 à 19€

    Après une résidence dans les tréfonds de l’opéra cet automne, le duo lyonnais nous offre la première de leur nouveau projet, Les Animaux qui n’existent pas, en collaboration avec la comédienne Maud Chapoutier. Après un album entièrement instrumental, le magnifique Can of Worms, cette nouvelle création incorpore des textes, déclamés et chantés, qui font figure de fables contemporaines déclinées en poésie incantatoire. Les claviers de Anne Quillier et les clarinettes de Pierre Horckmans forment la bande-son de ce bestiaire imaginaire qui oscille entre la pop expérimentale, la musique électronique vintage et le jazz. Une musique méticuleusement arrangée avec des envolées lyriques et des ambiances cinématographiques qui restent au service de l’émotion. Anne Quillier : piano, Fender Rhodes, Moog, voixMaud Chapoutier : textes, voix parléePierre Horckmans : clarinette, clarinette basse, effetsAdrian Bourget : traitement sonoreBenjamin Thielland : lumières

    TOM RAINEY TRIOTom Rainey/ Mary Halvorson / Ingrid Laubrock New York City Jazz

    Samedi 18 janvier, 20hDe 15 à 19€

    Tom Rainey est un des batteurs les plus inventifs de la scène new-yorkaise ; voilà plus de trente ans qu’il a trouvé un équilibre parfait entre les aventures avant-gardistes et les plaisirs d’un jazz plus ludique. Collaborateur de longue date de Tony Malaby, Tim Berne et Nels Cline, Tom a choisi, depuis plusieurs années, de s’investir dans sa propre musique. Son trio atypique comprend Mary Halvorson, probablement la guitariste la plus en vue de la nouvelle génération - elle vient d’être adoubée par la fondation MacArthur qui lui a décerné son “prix du génie”. Il comprend également la saxophoniste allemande Ingrid Laubrock, une habituée des projets de Anthony Braxton.

    De sa musique, le critique Josef Woodard (Downbeat magazine) dit qu’elle “reste magnifique sans être sentimentale.”

    Tom Rainey : batterie Mary Halvorson : guitare Ingrid Laubrock: saxophone

    L’Opéra Underground – un nouveau projet de l’Opéra de Lyon –  programme des musiques qui allient la tradition à l’iconoclasme, la virtuosité à la sobriété et l’énergie des musiques populaires à la complexité harmonique des musiques savantes.

    L’Opéra Underground, c’est des musiques de tous bords, à l’Amphi, mais aussi dans la Grande Salle, sous le Péristyle l’été ou encore aux Muses.

    Bien visible dans la cité, phare et icône, l’Opéra de Lyon est le lieu physique de toutes les rencontres, de tous les rendez-vous. Sa mission est de servir et de s’ouvrir à tous les publics – sur dix-huit étages.

    Au sommet, sous la verrière, les danseurs du Ballet, au troisième étage, la Grande Salle, l’orchestre, les chanteurs, la scène. Et puis, sous terre, l’Opéra Underground, l’autre scène de l’Opéra. Une scène physique, bien sûr, mais surtout une nouvelle approche, une nouvelle programmation qui reflète le monde et ses musiques, et dont les agissements souterrains déborderont dans les divers espaces de l’Opéra.

    La mission de cette autre scène de l’Opéra est justement de rassembler des expressions artistiques diversifiées, qui s’adressent à des publics multiples, apparemment disparates : une espèce de miroir souterrain de la ville et du monde dans lequel elle s’inscrit. Avec des musiques qui oscillent entre le jazz, les musiques du monde, les musiques contemporaines et leurs innombrables déclinaisons.

    Des musiques qui ont en commun d’être créées, par des artistes qui cherchent à renouveler, à réinventer les musiques dont ils ont hérité. Des musiciens qui ont grandi avec le jazz, avec le rock, avec la musique classique et pour qui les vieilles dichotomies ne sont plus vraiment pertinentes : musiques savantes ou populaires, traditionnelles ou modernes.

    L’Opéra Underground espère faire justice à ces nouvelles générations et présenter des musiques qui allient la tradition à l’iconoclasme, la virtuosité à la sobriété et l’énergie des musiques populaires à la richesse harmonique des musiques savantes.

  • Loïc Lantoine & The Very Big experi-mental Toubifri OrchestraBig band et chanson libre

    Samedi 25 janvier 2020, 20hDe 15 à 28€

    Après une tournée de plus de 60 concerts dans toute la France, Loïc Lantoine, « le chantre de la chanson pas chantée », et The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, gros orchestre tonitruant de 18 musiciens lyonnais, reviennent pour un concert exceptionnel à l’Opéra de Lyon.

    Ce concert s’inscrit dans le cadre de la programmation alternative de l’Opéra très justement nommée « Opéra Underground ». Il est en effet des rencontres qui se font dans la douceur, d’autres qui produisent des étincelles. Et là, quand le jazz tonitruant des 18 musiciens du Very Big Experimental Toubifri Orchestra percute la voix rocailleuse et vibrante de Loïc Lantoine, ce ne sont plus des étincelles mais un véritable feu d’artifice !

    Couronné Grand Prix Scène 2017 par l’Académie Charles Cros et la Fédération des festivals de chanson francophone, ce spectacle réunit d’anciennes chansons du répertoire de Loïc Lantoine et d’autres issues du double-album « Nous » paru en 2017 sur le Label Irfan. Les mots tendres et fraternels du géant ch’ti se glissent parmi les orchestrations pour le moins pimentées des trublions du Toubifri. Ça palpite, ça frémit, ça tremble, ça bat, en un mot ça pulse ! Amateurs de sensations vivantes, ce concert est fait pour vous.

    Corentin Quemener : batterie, percussions Lionel Aubernon : batterie, percussions Melissa Acchiardi : vibraphone, percussions Alice Perret : claviers Lucas Hercberg : basse électrique, percussions François Mignot : guitare électrique, percussions Emmanuelle Legros, Félicien Bouchot, Yannick Pirri : trompettes, bugles Aloïs Benoit : trombone, euphonium Gregory Julliard : trombone, tuba Stephanie Aurieres : saxophone baryton Thibaut Fontana, Yannick Narejos : saxophones ténor Antoine Mermet, Benjamin Nid : saxophones alto Elodie Pasquier : clarinette Mathilde Bouillot : flûtes Loïc Lantoine : chant

    DJANGO 2020 Un Hommage moderne à Django Reinhardt

    Avec Stéphane Wrembel, Stochelo Rosenberg, Simba Baumgartner, Théo Ceccaldi Trio, Mohamed Abozekry

    Mercredi 29 janvier, 20hDe 12 à 28€ Django Reinhardt, guitariste virtuose et compositeur hors pair, est le premier d’une longue lignée de guitar hero et reste une source d’inspiration pour des musiciens aussi différents que Willie Nelson, Jimmy Hendrix ou Andrés Segovia. Pourtant, les clichés qui abondent à son sujet cachent souvent le génie musical du guitariste : le gitan lunatique aux doigts atrophiés qui joue plus vite que son ombre et ne respecte aucune règle est avant tout un grand musicien. Stéphane Wrembel, guitariste français installé à New York depuis 20 ans, oeuvre depuis des années à transformer l’image de Django. Plus connu comme compositeur de Woody Allen, Wrembel est aussi un des guitaristes de “jazz manouche” le plus reconnu d’Amérique du Nord. Tous les ans à New York, il organise des Django à gogo, des concerts (entre autres à Carnegie Hall) où des musiciens aux profils divers réinterprètent Django. Pour Django 2020, Wrembel a invité une douzaine de musiciens sur le grand plateau de l’opéra. Les musiciens invités forment un mélange d’orthodoxie et d’iconoclasme. Stochelo Rosenberg, est un héritier direct de Django et a entre autres joué avec Stéphane Grappelli. Le trio de Théo Ceccaldi a su ré-imaginer un Django qui ne serait pas esclave du swing. Simba Baumgartner, l’arrière-petit fils de Django, vient de sortir son premier disque. Le oudiste Mohamed Abozekry s’est inventé un univers qui doit autant au jazz qu’aux maqam, Caroline Bugala, élève de Didier Lockwood, navigue entre le swing manouche et le jazz. Tous ont à cœur d’aller au-delà de la caricature du gitan virtuose et de ses trois doigts.

    Stochelo Rosenberg : guitare Stéphane Wrembel : guitare Théo Cecaldi : violon Valentin Ceccaldi : contrebasse Guillaume Aknine : guitare Mohamed Abozekry : oud Simba Baumgartner : guitare Caroline Bugala : violon Sébastien Félix : guitare Ari Folman-Cohen : contrebasse Nick Anderson : batterie Thor Jensen : guitare

    Grande scène

  • Directeur général : Serge DornyDirecteur de l'Amphi : Olivier Conan

    Contact : Chloé Podraza Chargée des relations médias Tél. +33 (0)4 72 00 45 82+33 (0)6 70 66 98 15 [email protected]

    Communication médias : Pierre Collet Tél. +33 (0)1 40 26 35 26 [email protected]

    Opéra de Lyon Place de la Comédie – BP 1219 69 203 Lyon cedex 01 – France

    SARAH MURCIA : NEVER MIND THE FUTUREUne relecture des Sex Pistols

    Samedi 8 février, 20hDe 15 à 19€ Voilà déjà un moment que la contrebassiste Sarah Murcia nous avait convaincus qu’il n’existe pas de tabou musical. Que ça soit avec Jacques Higelin, Rodolphe Burger, Louis Sclavis, Kamilya Jubran ou Magic Malik, elle a toujours su garder une rare intégrité et de son et d’esthétique. Arrangeuse, compositrice et metteuse en son, elle se permet tout, mais jamais gratuitement. Il était évident que si quelqu’un devait faire entrer les Sex Pistols à l’opéra, c’était bien elle. Avec Never Mind the Future, elle réussit à déconstruire l’album phare du punk qui constituait déjà en soi une déconstruction d’un rock and roll qui prenait de l’embonpoint. L’esprit est là : irrévérencieux mais pertinent. Une musique intransigeante et vitale qui choque par son inventivité.

    Sarah Murcia : contrebasse, voixOlivier Py : saxophone Franck Vaillant : batterieGilles Coronado : guitare Benoît Delbecq : piano Mark Tompkins : voix, danse

    SOURDURENT / L’OCELLE MARETradition et futurisme franco-occitan

    Vendredi 14 février, 20hDe 15 à 19€

    SOURDURENTSourdure, l’entité solo du musicien Ernest Bergez, devient Sourdurent, une déclinaison plurielle renforcée de quatre musiciens roués aux musiques traditionnelles et aux expérimentations débridées. L’espròva, l’album de Sourdure paru en 2018, est une espèce de météorite improbable, disque magnifique à la fois cérébral et lyrique, traditionnel et futuriste. Avec Sourdurent, Ernest Bergez s’autorise plus de polyrythmie et de polyphonie (huit mains obligent...). Toujours enraciné dans le répertoire du Massif central, les nouveaux arrangements ne craignent pas l’hybridation - répertoires imaginaires ou ré-imaginés, empruntés aux traditions grecques, perses ou maghrébines. Une musique qui s’écoute mais qui fait aussi danser, alliée à une poésie franco-occitane communiquée avec une réelle émotion.

    L’OCELLE MAREChimère musicale, mi-homme orchestre, mi-savant fou, Thomas Bonvalet est un multi-instrumentaliste qui a créé un univers parallèle au moyen d’instruments hétéroclites : diverses percussions et éléments mécaniques, instruments à vent, objets détournés et un dispositif d’amplification fait maison.

    SOURDURENT Ernest Bergez : violon, voix, électronique Jacques Puech : cabrette, voix Elisa Trebouville : banjo, voix, percussions Loup Uberto : luth trois cordes basse, voix, percussions

    L’OCELLE MARE Thomas Bonvalet : Banjo, métronome mécanique, diapasons, claves, concertina etc.

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